#ça a été dur mais on a fini par trouver !
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Musique + OC scène et ambiance !
Merci à @ladyniniane de m'avoir taggué pour ce jeu !
Bon, techniquement, c'est avec les OC qu'il faut associer des musiques qui collent à leur ambiance mais honnêtement, je n'en associe aucun à une musique donnée, mais plus des ambiances et des scènes plus ou moins type alors, on adapte !
Affrontement contre un Brave : Monster (Skillet, reprise par Caleb Hyles)
So stay away from me The beast is ugly I feel the rage And I just can't hold it
Donc restez éloigné de moi, cette bête est abominable. C'est insupportable, cette rage en moi, Et je ne peux plus la contenir
Là, c'est pas tant pour le Brave qui se sent lui-même être un monstre comme dans la chanson de base. C'est plus du point de vue de la personne qui le défi ou se retrouve à le combattre.
Les sorciers sont des personnes qui sont capables de dompter la magie et surtout qui y a survécu au point qu'il est marqué jusque dans sa chair par elle. C'est toujours très impressionnant de se retrouver face à un, surtout que c'est rare, mais aussi, devoir affronter un sorcier qui a un peu d'expérience, c'est la mort assurée s'il ne t'épargne pas ou que tu ne t'enfuis pas vu que souvent, leur peau est devenue plus dur à cause de leurs fiertés ou alors, ils sont quasi impossible à toucher, ils ont une capacité de régénération extrêmement rapide, et ils peuvent manipuler leur environnement avec leur magie. Les personnes qui en croisent ont donc très souvent l'impression d'être face à un monstre et / ou à une divinité mineure, et l'ambiance de la musique colle bien à ce côté "menace impossible à vaincre" (et aussi à cause de cet AMV sur "La légende de Korra" qui était bien callé avec la chanson tout en montrant tout le côté dangereux de l'état d'Avatar, les Braves ont même failli en avoir un si ça ne les rendait pas quasi invincible)
La magie des Braves : Counting stars (OneRepublic) [sur un malentendu littéral]
I see this life Je vois cette vie Like a swinging vine Comme une liane qui se balance Swing my heart across the line Balançant mon cœur au-delà de la ligne In my face is flashing signs Sur mon visage clignotent les signes Seek it out and we shall find Cherchons et nous allons trouver + Everything that kills me.... makes me feel alive Tout ce qui me terrasse... me fait me sentir vivant
Et surtout : Counting stars (mais au départ et écouter d'une oreille, entendu comme "looking stars")
Cette fois, on passe du côté des Braves et de leur peuple. De leur côté, la sorcellerie est bénéfique étant donné que les Braves ont souvent pour objectif de devenir sorcier pour protéger les leurs ou leur venir en aide, même s'ils doivent (souvent) se balancer entre la vie et la mort quand ils se mettent à apprendre la sorcellerie, avec plus de chance d'y rester que d'en revenir. Mais, ils le font quand même, même si c'est dur, même s'ils savent qu'ils vont souffrir mille morts et que s'ils réussissent, ils vont devoir voir tout leurs proches et futurs proches mourir étant donné qu'ils vivront des siècles mais, ils décident que cela vaut le coup, que tous les inconvénients en valent la peine si c'est pour leur peuple et dans ses moments-là, ils lèvent la tête et regardent les étoiles pour se donner du courage.
Toute la chanson ressemble à une montée en force : le début est assez doux et calme et plus on arrive vers la fin, plus la voix est forte et accompagné, comme les sorciers qui deviennent de plus en plus puissants au fil du temps, de l'entrainement et de leurs efforts, tout en rencontrant de plus en plus de gens (comme pour les voix qui deviennent de plus en plus nombreuse sur la fin). Et malgré le temps, malgré la tristesse, malgré toutes les épreuves, voir ce qu'ils ont accompli, autant pour leur village qu'eux-mêmes vaut toujours le coup et les fait sentir vivant. Ils lèvent la tête et voie les étoiles où sont tous ceux pour qui ils se sont battus dans le passé, leur disent à ceux qui s'inquiétaient qu'ils meurent à cause de leur sorcellerie que tout va bien et qu'ils continuent à avancer à présent.
Cauchemars de Lambert : Lullaby of Woe (reprise du Grissini Project ou celle d'Alina Gingertail)
Au bois du sommeil, les loups s’enlisent Les oiseaux de nuit dansent dans la brise Mais une âme seule reste en alerte Craignant les horreurs, les goules et les spectres
Enfin, toute la traduction du Grissini Project pourrait coller (aller vite l'écouter, tout est parfait dans ce clip !) tellement cette musique à une ambiance pesante et sombre qui correspond bien à un cauchemar !
Lambert est très inconscient et même assez égoïste alors, il ne se rend pas compte du mal qui fait aux autres et les blessent, il essore vraiment les gens sans s'en rendre compte, que ce soit son épouse Héléna ou les jumeaux Fraldarius. Cependant, dans ces rêves, il est souvent face à son subconscient et là, ceux qui doivent le subir se vengent car dans le fond, même quand il s'entête, Lambert sait qu'ils ont raison. Et ce savoir est comme un cauchemar, le suit partout, et de nuit, alors que tout le monde dort, il est le seul à rester éveiller ou à se réveiller à cause de ses cauchemars qui le suivent (surtout qu'il est souvent associé au soleil et au jour dans l'histoire [il avait même peur du noir étant petit], alors que les jumeaux sont plus associés aux loups et donc, tout ce qui concernent la nuit et la Lune tout en ne craignant pas l'obscurité)
Vivement la fin du service : La jument de Michao
C'est dans quatre ans je m'en irai J'entends le loup et le renard chanter C'est dans quatre ans je m'en irai J'entends le loup et le renard chanter J'entends le loup, le renard et la belette J'entends le loup et le renard chanter La jument de Michao a passé dans le pré La jument de Michao et son petit poulain A passé dans le pré et mangé tout le foin La jument de Michao et son petit poulain A passé dans le pré et mangé tout le foin L'hiver viendra les gars, l'hiver viendra, La jument de Michaon, elle s'en repentira
Sur un ton plus léger, ce serait bien une chanson qu'un chevalier pourrait écrire et chanter pour compter le temps qui lui reste avant la fin de son service auprès de la couronne du temps de Lambert. Honnêtement, elle serait plus associé à Glenn qui fredonne pour lui en entretenant ses armes et en comptant le temps qu'il lui reste à faire avant de retourner dans sa famille. Il reprend donc un air populaire de Faerghus, mais en lui donnant un autre sens. Au lieu de s'en aller de chez lui, il veut rentrer et compte les jours, et les différents animaux peuvent désigner des personnes qu'ils connait : le plus évident est le loup qui désigne sa famille, le renard peut être Sylvain qui vivait avec eux pendant la morte saison pour le protéger de Miklan, et même en tirant un peu, la belette peut représenter les Charon, même si leur animal est une fouine, vu qu'il est ami avec Cassandra et son frère Théo. Par contre, s'il la reprend, le petit poulain ne représente rien et ne colle pas avec sa version car, il ne critiquerait pas Dimitri qui n'a rien demandé, mais la "jument de Michao" est bien Lambert qui ne fait pas attention aux choses et se retrouve pris au dépourvu quand les problèmes arrivent, surtout quand ces conseillers vraiment fiables sont ailleurs à chanter tranquillement.
Ambiance de fête insouciante : Naranca (Gingertail)
Là, c'est tout bêtement l'air qui est assez joyeux, et même la chanson semble bien se finir vu que la personne qui a été mal aimé toute sa vie finit par trouver quelqu'un qui prend soin de lui et qui l'aime. Là, ce serait plus une scène où tous les persos peuvent se poser loin des soucis après une longue journée ou des semaines dures dans leur travail, surtout les roturiers et ceux qu'on traite mal. Ils seraient tous ensemble pour manger et danser afin d'oublier leurs soucis au moins un temps, puis de repartir à la charge pour les résoudre définitivement ensemble.
Et pour les tag... à la personne qui voudra bien de tenter de relever le défi !
Source image : Musiciens et instruments de musique dans la coroplathie du monde grec antique (ive-ier siècle av. J.-C.). Quelques remarques
#jeu de questions#écriture de curieuse#j'espère que ça vous plait surtout !#ça a été dur mais on a fini par trouver !#C'est vraiment pas un exercice que je fais souvent mais ça a finit par prendre à peu près forme !#En écrivant 'la jument de Michao' : est-ce que ça passe ou pas... oh et puis zut ! C'est une bonne chanson !
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saga: Soumission & Domination 372
Noël 2015-2, l'annexe 1
24 au soir.
Nous sommes tous invités chez Emma. Pablo (frère d'Ernesto et son cuisinier) a demandé l'aide de Nathan. Comme ce dernier a commencé sa journée chez Julien afin d'honorer toutes les commandes de la boutique, il est un peu fatigué quand nous arrivons vers les 18h.
Pour faire plaisir à Emma nous sommes tous " habillés " c'est-à-dire costume cravate. Pour nos trois invités, j'ai tapé dans les placards de mes escorts pour trouver leurs tailles adéquates.
Duke est un peu troublé, pour lui c'est la première fois qu'il porte ce type de vêtement, plus habitué au style décontracté de la côte Ouest. Quand il s'aperçoit qu'il peut quand même bouger et que le tissu suit ses mouvements, ça va mieux.
Emma est ravie de parler Anglais. Mes amis s'étaient fait une tout autre idée de ma " mère " même si je leur avais dit qu'elle faisait encore très jeune !!
Diner délicieux bien sûr, Pablo et Nathan s'étant surpassés comme toujours. Nous aidons tous au service afin qu'ils ne passent pas tout leur temps en cuisine mais puissent être avec nous tous.
Au moment de partir, je reste avec Ernesto, PH et Ludovic sur place. Nathan rentre au Blockhaus fêter Noël avec ses deux amis
Nous passons les 3 heures qui suivent à faire l'amour à Emma. L'intensité est d'autant plus forte que notre séparation a été longue (je compte par notre passage rapide de mi-novembre). Nous investissons sa chambre avant de faire de même avec son corps. Elle est bouillante ! Nous n'avons pas fini de la déshabiller que ses tétons sont durs comme de la pierre. Le premier je pose ma main sur son sexe et je sens son clitoris dans le même état. J'arrache sa culotte en dentelle et plonge ma tête sous sa jupe. Mes trois comparses se charge de lui faire garder l'équilibre que l'aspiration dans ma bouche de ce petit appendice compromet.
Le sol se jonche de nos différents vêtements jusqu'à ce que, nus, nous nous pressions contre elle. Sa bouche, sa chatte et son oignon reçoivent la visite de nos sexes turgescents. Bien que glissant avec facilité dans ses trois trous, nos bites se trouvent bien serrées par ses muscles internes hypertoniques. Aux doubles pipes s'enchainent les prises de chatte par deux queues tout comme les doubles sodo. L'optimum est atteint alors que je la sodomise avec Ernesto (tous les deux couchés sur le dos, elle nous chevauche en se couchant dos sur mon torse pour dégager sa chatte. PH s'agenouille au-dessus du nombril d'Ernesto pour enfiler le vagin Emma. Il ne reste plus à Ludovic devenir se faire pomper pour que chacun trouve sa place.
Les mains sur les haches d'Emma je donne le tempo de cet enchevêtrement de corps. Ses cris de plaisir doivent traverser les murs. Les nôtres ne sont pas moins retenus. Heureusement que Pablo loge au-dessus des garages sinon il n'aurait pu tenir de nous entendre baiser pareillement.
Je suis le premier à venir. J'englue le gland d'Ernesto mais bientôt ses spermatozoïdes rejoignent les miens. Puis c'ets au tour d'Emma de partir en vrille. PH jouit de se faire serrer la queue par ses muscles vaginaux alors que Ludovic, à nous entendre tous, part à l'autre extrémité du corps supplicié de plaisir.
Désemboitage lent, nos queues encore excitées ne débandent pas rapidement. Sur le dos, deux de ses hommes de chaque côté, Emma nous remercie. C'est à ce moment-là que je remarque un nouvel aménagement : le plafond tapissé de glaces, réfléchissant son corps alanguis.
C'est Ernesto qui lui demande si esthétiquement notre dernière position sortait du lot des positions " classiques ". Réponse : " je n'ai pas vu grand-chose avec Ludovic qui me tenais la tête pour me défoncer la gorge ". Excuses de ce dernier, vite acceptées.
25 décembre :
Réveil difficile quelques heures plus tard. Douche glacée pour achever de retrouver nos esprits, petit déjeuner léger en prévision du repas de Noël au Blockhaus. On dévalise ma garde-robe locale puisque le dresscode est " casual ".
On arrive à la maison en même temps que Côme avec ses parents. C'est la première fois qu'ils viennent. Ils sont impressionnés par l'extérieur. Cette façade aveugle, juste percée d'étroites " meurtrières " verticales explique le surnom de la maison. Le fait qu'à droite mon acquisition reprenne le même type d'ouverture ainsi que le bâtiment de notre voisin de gauche (ce que je n'apprécie pas particulièrement même si elles sont disposées horizontalement !), renforce encore l'effet.
Nous entrons. J'explique l'usage des différents niveaux sans épiloguer sur celui de ma société. Ce n'est qu'en ouvrant la porte du monte-charge à l'étage de vie que je pense aux projections des " déjeuner sur l'herbe " joués par mes amis. Trop tard !
Alors qu'Enguerrand embrasse ses parents, je m'avance et m'aperçois que quelqu'un y avait pensé aussi et le mur ne reflète qu'une vue du golden gate de San Francisco depuis Télégraph Hill.
Il ne reste pas moins les deux cariatides aux hanches pudiquement recouvert de serviettes très étroites pour une fois. Heureusement la lumière en provenance de la piscine surplombant la cuisine attire leurs premiers regards.
Comme je m'étonne de ne pas voir de grande table, Samir exceptionnellement vêtus pour l'occasion (tout comme Ammed) m'explique que tout est installé sur la terrasse. Nous restons donc à ce niveau le temps que les derniers invités arrivent. Ils font connaissance avec les autres habitants de la maison. Côme leur avait déjà expliqué qu'ils n'y auraient qu'Emma et la mère de Max comme éléments féminin en sus de sa mère et, j'ai su plus tard, qu'il leur avait aussi demandé de ne pas trop poser de question sur qui était avec qui, ce qui leur éviterait de se faire des idées déplacées !
Les parents de Max arrivent enfin. Leur fils va les accueillir au rez-de-chaussée. Le père, qui était déjà venu pour suivre ma convalescence s'était chargé d'avertir sa femme. Malgré ça, je l'ai vue tourner la tête dans tous les sens dès sa sortie du monte-charge.
Les bouchons de champagne sautent et les verres se remplissent comme les petits fours arrivent. Les jeunes aident mes Hommes de service le tout dans une ambiance assez bruyante.
Pour les cadeaux nous sommes priés d'accéder à la terrasse, enfin !!
Pas de sapin décoré, ils m'ont bien eu ! Par contre je découvre que le mur mitoyen avec notre nouveau voisin a été abattu et que l'espace des deux cours a été redistribué. Le grand tatami et les agrès de gymnastique ont migré de l'autre côté, laissant de nouveau un espace plus conséquent à la végétation.
Là, mes amours (Marc, PH, Ludovic et même Ernesto) me souhaitent un joyeux Noël et m'expliquent qu'ils avaient fait l'acquisition du bâtiment voisin pour y installer un parking + au premier étage une salle d'art martial plus conséquente que le petit espace du Blockhaus et au second un appartement communautaire destiné à remplacer la colocation que je louais et permettre à plus de mes escorts d'y loger.
Les fous !!
Emma sort du sac qu'elle avait amené avec elle, 13 boites étroites recouverte d'un papier glacé noir. Pablo fait la distribution. Les américains sont ravis mais un peu gênés d'avoir le leur. On ouvre pour y trouver une grosse montre Suisse. Le même modèle pour tous juste gravé d'un " 2015 ". Elles rejoignent toutes les poignets et chacun d'admirer l'effet qu'elle fait sur le sien.
Moi je distribue aux deux couples (parents de Max et ceux de la fratrie) des enveloppes. Dedans j'ai mis un bon pour un séjour à San Francisco voyage compris évidement. Pour les autres, mes amours un nouveau jonc en or, gris cette fois qui rejoignent aussitôt ceux précédemment offerts à leur bras droit. Mes deux escorts de maison (Joao et Romain) reçoivent un I-phone 6 tout comme Pablo. Pour les invités d'outre atlantique, j'avais demandé à PH d'aller chercher chez mon joailler de Paris trois anneaux en or, plats gravé du 25-12-15. En plus pour Duke qui avait dit à la triplette combien il kiffait trop le fait que j'ose porter des bracelets en plus des différents anneaux, chevalière et pendant d'oreille, un beau saphir à accrocher à son percing d'oreille. Dane me dit que j'ai fait une folie et que son garnement de frère ne valait pas ça. Quand je le lui accroche, sa couleur rehausse celle de ses yeux. Il me saute au cou et me dit qu'il y avait pensé mais n'avait pas osé faire le pas.
Mes trois " petits frères " sont ravis de sa surprise vu qu'ils étaient à l'origine de ce cadeau. Ils l'entourent et Côme doit aller leur dire de mettre un peu de discrétion à leurs effusions rapports aux parents. Leurs bisous avec la langue ça finirait par choquer.
Emma reçois de ma part des boucles d'oreilles de chez Tiffany.
Je reçois des parents de Max et des 3 frères une caisse de 6 bouteilles de Romanée-Conti. Une folie pour eux ! Je les engueule gentiment.
Je prends un peu de temps avec eux, heureusement qu'Emma les avait " coachés " à leurs arrivées. Après m'avoir remercié une nouvelle fois, surtout quand je leur ai dit qu'à San Francisco ils auraient un véhicule pour se promener, ils admirent ce que nous avons fait de cet ensemble d'entrepôts industriels. Pour les sculptures d'Alban, ils sont moins fans mais trouvent amusant que j'ai repris l'utilisation de cariatides pour le soutien de la piscine à l'étage en dessous.
Le déjeuner est merveilleux et je suspecte Pablo d'y avoir mis son grain de sel. C'est confirmé par l'intéressé quelques minutes plus tard.
Dès le café avalé, avant la visite de mon " voisin ", j'ai juste le temps de sodomiser Enguerrand venu me retrouver alors que je faisais mes ablutions de sortie de table.
Ce petit obsédé m'avait collé aux basques et alors que je me lavais les mains, il m'a descendu pantalon et slip avant d'emboucher ma bite qui déjà se remplissait de sang. Raide en moins d'une minute, je le retourne et l'enfile coincé contre le lavabo. Il tend sa tête en arrière pour qu'on se roule un patin pendant l'action. Mes vas et vient sont rapide mais profond et il ne peut retenir, à chacun de mes coups de rein, un gémissement significatif. On va se faire griller si nous restons trop longtemps absents. J'accélère le rythme, ses gémissements suivent jusqu'à ne plus être entrecoupés de silence. Quand il jute dans le lavabo, sa rondelle me bloque et me fait éjaculer. Trop bon ce petit coup en douce !! Je pilonne encore deux trois fois son cul pour bien propulser mon sperme tout au fond et je ressors brutalement. Ça tire un dernier gémissement d'Enguerrand qui me dit que ça lui fait tout d'un coup froid. On se nettoie un brin, se réajuste l'un l'autre pour effacer les traces de nos turpitudes puis on rejoint le monde.
Je me fais direct grillé par PH et Ludovic qui voient dans mes yeux comme un reflet de satiété !! Tout bas ils me traitent d'obsédés et quand Enguerrand nous rejoint, ils savent qui en a bénéficié.
La nouvelle Annexe 2:
L'entrepôt fait 30m de façade sur 15 de profondeur. Le rez-de-chaussée est organisé en parking. Ici aussi le monte-charge existant a été rénové mais pas transformé en ascenseur comme au Blockhaus.
Le premier étage : un sas d'entrée pour isoler la salle de sport. Un seul plateau organisé en trois grands tatamis et au fond contre le mur mitoyen les sanitaires séparés de la grande salle par une paroi en verre juste sablée au niveau des hanches. On voit quand même 2 portes pleines cachant des WC et une série de douches (pommes zénithales) sans séparation couvrant le reste du mur soit pas loin de 11m avec devant un lavabo circulaire à 4 robinets.
Le mur côté rue est recouvert de glaces et celui de la cour est percé de grandes fenêtres du plafond à 50cm du sol, la partie basse servant de banc. Quelques barres d'assouplissement, sont réunies en faisceau à chacun des trois tatamis.
Le 2ème étage : on sort du monte-charge sur un palier occupé de grands placards pour mettre manteaux et chaussures. On entre directement dans un grand séjour avec cuisine ouverte sur la gauche. Toute équipée avec 3 blocs de cuisson et 4 frigos américains. La salle doit faire dans les 200m². Elle est séparées en plusieurs coins salon/détente avec chacun leur grand écran plat (avec chacun 4 séries d'écouteurs) et une énorme table haute du côté de la cuisine pouvant accueillir une 15aine de convives.
Un sas contenant 4 WC sépare le côté jour du côté nuit. Puis viennent 8 chambres d'environ 25m² et au fond une salle d'eau commune sur le modèle de l'étage inférieur.
L'installation est encore vide, mes amours me laissant le choix des futurs " locataires/bénéficiaires ".
Alors que la triplette se verrait bien être les premiers occupants, levée de bouclier chez les parents. Déjà que quand ils sont chez eux (semaine chez Max et WE chez Enguerrand) ils se plaignent de ne pas les voir beaucoup, ici ils ne les verraient plus du tout.
Partie remise pour les jeunes !!
La cour, qui est couverte comme la nôtre, a récupérée toute la partie Gymnastique et les postes de musculations.
La soirée s'avance et c'est avec impatience que certains attendent le départ des invités (Emma et les parents).
Jardinier
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09/05/24
Salut tumblr. Je sais pas trop par où commencer. Je me sens assez vide et perdue. En même temps j'ai perdu le seul repère stable de ma vie. C'est fini avec I. Je l'ai dit à ma sœur, elle a maladroitement essayé de me rassurer mais c'était pire que mieux. Je lui en veux presque d'avoir fait de l'humour à ce moment-là. Je pense pas qu'elle comprenne à quel point ça me brise de l'intérieur. "On refera des activités à 2" mais je veux rien faire, je veux juste rester enfermée. Je regrette même de le lui avoir dit mais il le fallait sinon j'allais être dans le déni. Mais maintenant j'ai plus envie de lui en parler ni même à personne, ça sert à rien je pense pas que mon entourage pourrait comprendre ma peine et puis de toute façon, personne ne peut rien faire pour moi.
En fait, le plus dur c'est de se dire qu'on s'aime encore. On s'aime mais on n'est plus ensemble. J'ai tellement de frustration en moi. C'est pas juste. J'imaginais tout avec lui, genre tout. Notre premier appartement, notre première maison, nos premières vacances, notre future vie active, notre routine de papy et mamy, les victoires qu'on aurait ensemble et individuellement. J'imaginais comment aurait été notre mariage, un buffet immense avec des plats de chez lui et de chez moi, j'imaginais la playlist et on aurait chacun aimé une musique sur deux parce qu'on a pas les mêmes goûts. J'imaginais qu'on aurait enfin été vraiment libre de la pression de ma famille, que ça aurait été un renouveau. J'imaginais le soutenir pendant qu'il travaillerait dur pour réaliser ses rêves et inversement. Je voyais tout avec lui et là, je dois faire face au fait que tout ça ne restera que de l'ordre de l'imaginaire ? Je n'arrive pas à l'accepter.
Je me dis qu'il doit y avoir une solution cachée et je ne cesse de la chercher depuis hier mais je ne trouve rien. Je fais des recherches débiles sur internet, youtube mais rien.
J'ai peur de commencer à détester ce qui m'empêche d'être avec lui. Ce que j'ai écrit est tellement moche, c'est tellement bordélique mais je n'arrive pas à trouver les bons mots.
Je suis juste vide.
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Mermay 2023 - 1ère semaine
Jour 1 - Auto Portrait
Je ne pense pas avoir besoin d'expliquer d'avantage, c'est exactement comme décrit. C'est moi-même en tant que sirène. Une sirène-pieuvre car j'ai une grande affinité pour les pieuvres.
Jour 2 - A l'Envers
A cause d'un autre thème un peu plus loin dans la liste, j'ai eu une association d'idées qui m'a mené à "Oooh ! Les cartes de Tarot !".
La carte du "Pendu" était parfaite pour ce thème puisque la carte dépeint généralement un homme suspendu tête en bas.
Jour 3 - Tordu // feat. Azul Ashengrotto ?
Celui-ci a été plus dur pour trouver une idée. J'ai immédiatement pensé à "Twisted Wonderland" et à peut-être dessiner Azul et/ou les frères Leech, mais je n'avais aucune idée concrète.
Puis, je me suis souvenu d'un vieux dessin que je n'avais jamais fini d'un overblot Azul sous une forme très, TRÈS, monstrueuse.
On peut donc dire que je l'ai tordu d'avantage comme ça. =)
Jour 4 - Star Wars // feat. les Slime Girls
Ça fait long temps que je n'ai pas revu Star Wars. Genre, j'étais encore une enfant quand j'ai vu les deux premières trilogies, et je n'ai jamais vu la nouvelle trilogie non plus.
Mais avoir des personnages en parler semblait être une idée assez drôle !
Marina est TRÈS enthousiaste à l'idée de regarder les films. Genre, vraiment ! DES GUERRES ! DANS L'ESPACE !!! Ça a l'air cool, non ?
Molly critique le concept des sabres laser car, c'est pas du tout comme ça que les lasers fonctionnent !
Et Medusa n'est juste pas sûre de savoir si elle va aimer...
Jour 5 - Cinco de Mayo
Je n'y connait pas grand chose sur l’Histoire du Mexique, et même après avoir fait quelques recherches sur le sujet, je n'ai pas trouvé d'inspiration.
Mais savez-vous ce qui m'a inspiré ? Les robes colorées que les danseuses Mexicaines portent durant les festivités ! J'ai donc fait une sirène inspiré par ça. Je dois dire que je suis fière du résultat !
Jour 6 - Champignon
Je trouvais juste que l'idée d'une sirène-champignon était amusante, c'est pas plus compliquée que ça, mdr.
Jour 7 - Fée Sirène // feat. Cookie Fée des Mers
Je suis désolée, mais elle correspond au thème, je ne pense pas que vous puissiez dire le contraire, si ? Elle n'a peut-être pas d'ailes, mais elle reste une fée. Une fée des mers, comme son nom l'indique.
De toute façon, je suis contente du résultat ! Je pense que ça doit être la première fois que je la dessine ? Ou en tout cas, la première fois que je fais un rendu digital et tout en couleur d'elle !
En fait, bizarrement, je ne pense pas avoir réalisé, avant d'avoir terminer ce dessin, d' à quel point elle est belle...
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|| Deuxième semaine ~*
Achetez-moi un petit Ko-fi ?
#mermay 2023#mermay#mermaid#merman#merfolk#sirène#art challenge#Première semaine#auto portrait#tarot#carte de tarot#oc#original characters#twisted wonderland#twst#twst azul#azul ashengrotto#overblot#omori#omori slime girls#omori marina#omori molly#omori medusa#cookie run#cookie fée des mers#sea fairy cookie#Idril's art#my art#speak your language day#Don't worry the english post will come soon after ;)
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Je ne le connais pas tellement bien mais je me suis permis de penser qu'il était passé à autre chose. Ça c'est surtout parce qu'il fait le garçon solide qui s'est remis de tout ce qu'il lui est arrivé dans sa vie. Après quelques échanges brefs et plein de pudeur, je me suis rendue compte qu'il n'était pas du tout guéri de sa rupture. Ça fait tout drôle de croiser quelqu'un qui est dans mon cas, enfin mon cas d'il y a déjà bien un an. De plus en plus, quand je parle aux gens, je sens que la majorité est rongée par des traumas. C'est une question de déni. De retenue aussi. Surtout pour les garçons. C'est triste de voir comment ils pensent qu'ils n'ont vraiment pas le droit de pleurer ni de s'exprimer. Ce n'est pas vraiment leur faute, les clichés sont stables comme dirait Orelsan. C'est technique de donner assez d'assurance à un garçon pour qu'il se permette de s'ouvrir, d'être plus fragile. J'essaie souvent d'arriver à ce résultat quand je vois certains qui sont torturés. Qu'il se confie sur sa dernière relation ne me dérange pas, je ne prévoyais pas la présence de ce garçon dans mon futur, proche comme lointain. Ça me frustre parce que je suis à la fin du processus et je rencontre beaucoup de monde au début. C'est fou comme ça marque les gens qu'on a aimé, comme ça nous change, comme ça nous tourmente et nous donne des positions dans nos schémas de pensée que l'on aurait jamais eu. J'ai quand même mis deux ans à comprendre que le but ce n'était ni d'aimer à nouveau comme j'avais pu le faire, ni de retrouver une personne semblable à lui ni de d'avoir les mêmes envies. Ça a été ça le plus dur, reconstruire toutes mes convictions, je n'ai pas encore fini d'ailleurs. Mais c'est compliqué de le faire entendre à quelqu'un parce que c'est trop tôt. L'important ce n'est pas d'avoir les bons outils, c'est surtout de trouver ce que l'on veut réparer avec. Ça me laisse une sensation étrange quand je rencontre quelqu'un brisé un peu de la même manière que moi pour certaines choses. J'ai à la fois envie de prendre soin de lui un peu comme une maman et à la fois j'ai envie de partir de sa vie parce qu'on perd notre temps. Nous ne pensons pas aux mêmes choses, nous ne sommes pas aux mêmes endroits de nos introspections, nous ne sommes pas prêt à vivre les mêmes évènements. Toutes ces personnes cassées de l'intérieur, pour X ou Y raison, me font mal au cœur souvent. Qu'est ce que ça prend de la place le passé, les blessures, les souvenirs.
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Histoire 8 / "ah, mais vous avez fini par dire oui", par la police lors d'un dépôt de plainte.
J'avais déjà subi des rapports non consentis au cours de ma vie.
Ça m'avait fait beaucoup de mal, mais je n'avais pas encore assimilé à ce moment-là que ce que j'avais vécu était grave, car j'étais en couple avec l'agresseur.
En 2018, alors que j'avais 19 ans, j'organisais une petite soirée jeu de société avec quelques amis (on était 4 en tout). Je venais de finir mes concours après ma deuxième année de prépa et je voulais décompresser. La prépa c'est dur, j'étais au fond du trou (dépression tmtc) et les violences sexuelles que j'avais déjà subi m'avait bien amoché et fragilisé. En profitant de cela, et du fait que la personne dont j'étais amoureuse était présente et que j'avais honte que l'on me voit si vulnérable ou que personne ne vienne m'aider, mon violeur en a bien profité.
J'ai fini par porter plainte 2 mois plus tard. La police horrible. J'avais l'impression de n'être qu'un numéro ou du travail supplémentaire. La policière de l'accueil m'a demandé de témoigner et a noté ce que j'ai dit. Non sans ajouter "ah, mais vous avez fini par dire oui" J'ai dû attendre des heures dans la salle d'attente parce que l'on voulait que je vois une brigadière. J'aurais préféré un être humain. La policière du début était partie faire son sport donc les notes je pouvais me brosser. J'ai du tout raconter de nouveau dans un openspace où des gens venait et partait encore et encore. Où j'étais presque traitée comme une délinquante. Interrompue sans arrêt. Je n'ai été "respectée " que lorsque je leur ai donné le mot de ma psy qui affirmait ma situation. J'ai eu peur de la police pendant plusieurs années après ça. J'ai redoublé ma prepa.
J'ai durant toute cette année dû retourner dans l'établissement scolaire avec mon violeur. J'avais des nausées tous les matins. L'administration m'a dit ne rien pouvoir faire et de prendre sur moi. J'ai rassemblé le maximum de ce que je pouvais trouver. Les messages qui évoquaient mon viol. Les témoignages d'autres filles qu'il avait harcelé, agressé, pu embrasser de force.
J'ai dû mener l'enquête seule, la police ne faisait rien et passer mes concours pour les écoles d'ingé en même temps. J'ai pris une avocate pour essayer d'accélérer les choses. Après trois années de trauma, dépression sévère, décrochage scolaire… j'ai reçu un appel. J'étais convoquée au tribunal.
On m'a dit que mon absence de consentement était prouvée et qu'on me croyait, mais qu'il n'y avait pas de preuve que lui m'ait violé car il a déclaré qu'il croyait que j'étais d'accord. Donc il suffit de dire "je savais pas" et on a le droit de tout faire à quelqu'un, faut croire.
J'ai voulu faire appel, me porter partie civile, l'avocate m'a ghostée et pris en otage mon dossier pour que je ne puisse pas aller voir ailleurs. Elle a pris l'argent mais elle a rien branlé. Mon violeur est actuellement libre comme l air.
Après 6 ans de thérapie, ça m'handicape toujours au quotidien. Je viens de démissionner de mon boulot d'ingénieur car je n'arrive plus à gérer le stress de mon travail et le stress depuis le viol. Bref j'ai une tache à l'encre noire dans mon cœur et lui il est libre comme l'air, prêt à en tacher d'autres. Je vous souhaite une bonne journée quand même ^^'.
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Ce n'est qu'un au-revoir.
Abigail et Headley n'osaient pas se regarder. Le dernier jour de Poudlard était marqué par la fin de leurs études, bien sûr, mais aussi par le départ d'Abby, qui souhaitait faire le tour du monde pour parfaire son talent de Polyglotte. Les deux amis s'étaient promis que le dernier jour, ils feraient une farce intergalactique à toute l'école, un truc gigantesque et les profs ne pourraient même pas les punir, vu qu'ils ne reviendraient plus à Poudlard. Mais alors que ce jour était arrivé, ni l'un ni l'autre n'avait envie de faire des blagues. Abigail arrachait des brins d'herbe. Allongés près du Lac Noir, les deux amis attendaient le Poudlard Express, qui les ramèneraient chez les Archer, à Charlister Road. Headley se décida enfin à briser le silence. Retenant son souffle, il demanda d'une voix mal assurée : - Tu, euh... Tu pars quand ? Elle mit un temps à répondre, évitant toujours son regard. - Fin juillet. - Ah... Le silence retomba, seulement gêné par le clapotement de l'eau. - Et... T'es obligée ? Elle secoua la tête, et Headley sentit l'espoir s'insinuer en lui. Espoir qui retomba bien vite lorsqu'Abigail précisa : - Mais je le veux. J'en ai besoin. De changer d'air. - C'est à cause de ton père ? Le coeur d'Abby ralentit douloureusement. Son père, Argus Filch, avait été condamné deux ans plus tôt à quatre ans de travaux d'intérêt général, à savoir s'occuper de personnes atteintes mentalement à Ste Mangouste. Au moins, il sera avec des personnes comme lui, avait amèrement pensé Abigail. Elle trouvait la peine du Magenmagot risible. Argus avait réussi à mentir et à couvrir sa responsabilité concernant la mort de Mary Filch, et le tribunal avait conservé la thèse de l'accident. Deux ans encore. Dans deux ans, il sortirait. Et il la retrouverait. Abby en était certaine.
Elle omit volontairement de répondre à la question d'Headley, qui avait pourtant compris : - T'as peur qu'il te traque ? Abigail tordit ses mains, glacées malgré la chaleur estivale ambiante, et se garda de répondre. Headley posa les deux mains sur ses épaules maigres, et la secoua légèrement. - Abbyyyyy..! T'es jeune, t'es belle et t'as fini tes études ! Profite un peu ! - Je ne peux pas. - Mais si, tu peux ! Tu veux quoi, attendre qu'il soit mort ? Elle baissa la tête. - Non... - Alors va de l'avant ! - Mais je ne fais que ça ! se récria Abigail en faisant volte-face. Chaque jour, j'essaie d'oublier, mais la nuit... Je revis mes souvenirs. Headley baissa les yeux vers le visage de son amie. Beaucoup d'autres garçons voyaient une peau pâle, un long nez droit, des pommettes hautes et des yeux d'un bleu pur, mais lui voyait les cernes ceintrant les yeux d'Abigail, et la flamme fiévreuse à l'intérieur. Il la serra doucement contre lui, et elle ferma les yeux pour les protéger du soleil. - Je veux pas que tu partes, moi. - Ce sera dur de vivre sans moi, mais promets-moi de ne pas te suicider, porté par le désespoir d'avoir perdu ta meilleure amie. Headley éclata de rire. Au loin, on entendait le Poudlard Express arriver à Pré-Au-Lard. - Je le jure, promit-il. Et toi, promets-moi de ne pas trouver un meilleur ami mieux que moi. Ça n'existe pas, mais je préfère prévenir. - Je le jure. Ils se regardèrent un instant, portés par l'émotion, puis Headley se leva, lâchant Abigail. - Le dernier dans le Poudlard Express est un bouffon de Gryffondor ! Et interdiction de transplaner ! Il se mit immédiatement à courir. Pensive, Abigail se leva et le regarda prendre de l'avance. - Nous nous reverrons, Headley Archer, souffla-t-elle avant de se mettre à son tour à courir en direction de Pré-Au-Lard. Nous nous reverrons.
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Les Chroniques de Livaï #519 ~ UN PARFUM DE CULPABILITE (juin 846) Claus Emmerich
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.

Il n'y a pas un bruit autour de moi. De l'autre côté de la vitre, je regarde les gens passer dans la rue, insouciants et pressés, tandis que je reste là, assis - non, rivé à ce fauteuil - me sentant totalement séparé d'eux pour toujours. Mes yeux ne peuvent s'empêcher de se fixer sur les pieds agiles, les jambes musclées, en imaginant toute cette merveille d'ingénierie qui compose le corps humain...
Ma main se crispe sur ma cuisse, mais je ne peux me résoudre à baisser les yeux. On m'a parlé de douleur fantôme, mais je ne dois pas correspondre aux statistiques. Je ne sens plus rien du tout à cet endroit, dans cette zone vide de mon pantalon qu'on a laissé tomber au lieu de l'agrafer. Comme si cela pouvait me faire du bien... Je ne sens absolument rien, comme s'il n'y avait jamais rien eu là. Et c'est cela qui me fait souffrir. J'aurais voulu avoir mal, sentir ma chair lacérée, mes muscles déchirés, juste pour pouvoir dire que je n'ai pas toujours été un infirme. J'aimerais la douleur physique pour qu'elle cesse d'être dans mon cerveau...
Je me souviens à peine de notre retour. Juste des cahots de la route sous ma tête. La voix du caporal-chef donnant des ordres... Le bruit de la herse qui s'ouvre. L'odeur des draps propres de l'hôpital de Trost... Mon coeur battait fort quand j'ai repris connaissance. La première chose que j'ai vue, c'est Nadja transportée sur un brancard. Elle avait les yeux ouverts et je l'ai appelée. Aucune réponse... Je me fichais de mon état. Je voulais juste savoir si elle allait bien. On ne m'a rien dit...
Quand le médecin m'a annoncé que j'avais eu de la chance, que mes camarades avaient fait les choses au mieux pour m'éviter la gangrène, j'ai eu envie de rire. Je pensais "qu'est-ce qui pourrait être pire que ça ?" J'ai failli m'évanouir de nouveau en comprenant que je n'avais plus qu'une jambe. Le temps s'est arrêté, je me suis dit que je rêvais, que cela ne pouvait pas être vrai... Que je devais être mort dans l'estomac de ce titan et que tout était faux. Je l'ai cru pendant un moment. Et puis mes parents sont venus.
En les voyant, un choc brutal m'a ramené à la réalité. Les larmes de ma mère étaient réelles, le visage défait de mon père ne l'était pas moins... Tout ceci avait eu lieu, pour de vrai. J'étais devenu un infirme. Je me suis recroquevillé sur moi-même dans mon lit, et j'ai pleuré. Discrètement, après qu'ils soient partis. Ils m'ont dit en reniflant que le courrier du bataillon les assurait que j'aurais une pension confortable, qui m'assurerait un train de vie jusqu'à ma mort. Je n'ai rien compris de tout ça. Tout ce que je voulais, c'était retourner dans mon régiment...
Je ressasse tout ça dans ma tête encore aujourd'hui. Je n'ai rien d'autre à faire de toute façon. On ne m'a pas laissé voir Nadja... Aucun de mes camarades n'est venu me voir. Cela ne fait qu'une semaine, mais tout de même... Ils... ils devraient venir ! Je dois leur parler, je veux qu'ils m'expliquent ce qui se passe ! Je suis un explorateur ! Je suis pas fait pour rester là à compter les passants !
Je suis en train de me chauffer tout seul, dans ma petite chambre, quand j'entends la porte grincer. Avide de voir quelqu'un, je me retourne sur mon fauteuil et fixe l'entrée. Une petite silhouette dans un long manteau militaire se glisse dans la pièce. Elle a un bouquet de fleurs dans les mains. C'est mon supérieur. Celui qui m'a "sauvé la vie"... Celui que j'ai toujours admiré et espéré égaler un jour...
Je me sens si nul et stupide face à lui, là...
Il se dirige vers moi sans un mot, pose le bouquet sur mes genoux et sa main sur mon épaule. Je sens sa compassion traverser ma chair et mes os, et j'aurais aimé avoir envie de lui sourire, de lui serrer la main, de lui dire "merci"... Mais je ne peux pas. Je suis trop en colère. Je resserre mes doigts sur les tiges des fleurs fraîches, au risque de les briser... Je ne sais pas de quelles fleurs il s'agit ; elles sont blanches, c'est tout ce que je peux dire. Mon monde entier est blanc depuis une semaine... Des draps blancs, des bandages blancs, des uniformes blancs... Cette couleur est celle de la mort et des cimetières. Bordel, je suis pas encore mort !
J'essaie de me lever, et fais tomber les fleurs par terre. Je me penche pour les ramasser mais j'ai pas encore appris à retrouver mon équilibre. Je chute presque de mon fauteuil et c'est le caporal-chef qui me retient et me fait rassoir. Il rassemble lui-même les fleures éparses pendant que je le regarde, impuissant. Tandis qu'il se redresse pour poser le tout sur mon lit, j'attrape une tige au passage et la garde entre mes doigts. Je la fais rouler sous mon pouce, en espérant que cela puisse me détendre.
Il commence par me dire que l'escouade me passe le bonjour, puis demande comment je vais, et il n'y a aucun sarcasme dans sa voix. J'ai bien envie de lui répondre que je me porte comme un charme, mais je n'aurais pas pu m'empêcher de crier. Alors je réponds évasivement, et surtout que j'ai hâte de retourner au QGR. Il laisse le silence s'installer. Je ne veux pas qu'il réponde... Je suis terrorisé parce ce qu'il pourrait me dire... Cela rendra tout définitivement réel, quand il ouvrira la bouche pour parler...
Il répond qu'il est inenvisageable que je continue de servir dans le bataillon. Mon état ne me donne accès à aucun poste. Que l'Etat m'allouera une retraite méritée qui me permettra de... aaah... pitié, arrêtez ça...
Il cesse de parler et attend à son tour que je m'exprime. Sa main masse mon épaule de façon réconfortante, mais je n'y trouve aucun réconfort. Vous me dites que... je suis renvoyé, plus bon à rien ? Me renvoyez pas... Je veux rester à vos côtés, à tous ! Je peux pas laisser tomber comme ça ! Il murmure que c'est inutile, qu'il faut se montrer réaliste, et que je ferais mieux de penser à moi désormais... Penser à moi ? Comme vous l'avez fait ce jour-là ?
J'ai haussé la voix. Pourquoi ? Je veux qu'il s'excuse ? Qu'il m'explique pourquoi il a fait ça ? Je sens toute l'injustice que ces questions portent en elles... Mais je n'ai que lui pour passer ma rage ! Et il l'encaissera, je le sais ! Après tout, c'est de sa faute si...
Il me dit qu'il n'a pensé qu'à nous ramener en vie, que c'était son devoir en tant que chef d'escouade, et qu'il ne regrette pas de m'avoir sauvé. Haha, vous êtes sûr ? A quoi je ressemble, maintenant ? A un handicapé sur lequel vous allez vous apitoyer ? Vous allez me tapoter la tête en continuant de dire "tout va bien se passer, mon petit" ? J'ai pas besoin de votre pitié ! Je veux pas qu'on me traite comme un demi-homme ! Je suis un soldat !
Il murmure que même les soldats doivent se reposer un jour. Un jour ? J'avais pas choisi ce jour ! Que vais-je faire de ma vie ? Je me fous de l'argent de l'Etat ! Ca me rendra pas ma jambe ! Vous pensez avoir fait une bonne action ? Vous pensez que je vais vous remercier ? Il continue sur le même ton et répond que je peux lui dire ce qui me plaira, ce qui me soulagera, quoi qu'il me passe par la tête. Alors je me lâche.
Ca sert à quoi de continuer à vivre dans cet état ? Avec ce corps mutilé ? Je n'ai même pas vingt ans... et ma vie est déjà finie ! Vous savez pas ce que je ressens ! Ce que ça fait de vivre sans cette partie de soi qu'on a depuis sa naissance ? Je me sens inutile ! Je n'ai plus d'avenir ! Aucun métier possible, aucune femme ne voudra de moi... Je serais un poids pour tout le monde, même pour mes vieux parents, alors que c'était à moi de les soutenir ! Je n'existe plus. Je ne sers plus à rien...
Il rétorque que tant que je vis, je peux trouver une raison de continuer. Haha ! Il y a si peu de temps, je vous enviais. Votre force, votre renommée... Mais en fait, je vous envie pas du tout. Je vous plains. Vous avez l'impression de devoir sauver tout le monde, parce que votre force vous y contraint. Mais vous avez tort. Vous pouvez pas sauver tout le monde. Vous devriez même pas essayer, car vous brisez des vies encore plus cruellement...
Ouais... vous auriez du me laisser crever. Je serais pas là à souffrir le martyr. Ce serait déjà fini, et j'aurais une belle tombe immaculée dans le cimetière à côté de tous les autres. Vous pourriez vous y recueillir et y trouver la paix. Au lieu de ça, vous n'avez gagné que ma haine. Vous devrez l'accepter et la supporter. Comme moi j'accepterai et supporterai votre décision de me garder en vie. Mon existence relève de votre choix. Quoiqu'il arrive dorénavant pour moi, vous en serez responsable.
Je ne lui jette pas un seul regard. La violence que je lui ai balancée me fait du mal soudain. Les larmes me montent aux yeux, mais je ne pleurerais pas devant lui. Vous savez, je vous aimais... Malgré votre sévérité et votre caractère impossible, vous étiez presque comme un père pour moi. Je dois accepter que c'est ce père qui m'a mis dans ce fauteuil et vivre avec ça. Ce sera peut-être même plus dur pour moi que pour vous. Après tout, vous êtes le meilleur soldat de l'armée humaine ? Un vrai roc !
Il répond simplement que le bataillon est fier de m'avoir compté dans ses rangs et que tous les explorateurs me remercient pour mon courage et ma force. Que je lui manquerais, à lui, à eux tous... Il ne dit pas un mot de plus et j'entends le bruit de ses pas décroître dans la pièce, puis la porte se refermer. Je penche le visage sur la fleur et respire son parfum. Elle sent si bon...
Les larmes se libèrent enfin ; et je réalise alors que je ne reverrais jamais le caporal Livaï.
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Lettre à 2021.
Août 2021,
Enchantée 2021, on ne s'est encore jamais présenté. Alors je prends le temps de le faire dans cette lettre d'adieu et de remerciements. J'allais me présenter en te disant comment je m'appelle, le nombre d'année que j'ai à mon actif, mes défauts et j'allais déjà me noyer dans mes larmes. Tu m'as fait prendre 21 ans cette année, et tu m'as appris à totalement me connaître. Je t'ai détesté comme j'ai peu détesté dans ma vie, simplement parce que tu m'as fait goûté au bonheur que pendant quelques heures qui accolées ne donneront qu'une seule semaine de répit. Je t'ai détesté certes, mais tu sais bien que de la haine à l'Amour il n'y a qu'un pas. Cette année j'ai rencontré le coup de foudre, c'était une relation intense, de part sa toxicité et sa beauté. Je me suis effondrée, j'ai cru que comme toujours je n'allais jamais me relevée. Mais si je t'écris aujourd'hui c'est pour te dire que j'ai survécu et que comme chaque année j'ai beaucoup appris. J'ai beaucoup appris de moi, 2021. Et pourtant tu sais qu'en 2020 j'ai pensé me connaître, savoir qui j'étais, quand je me suis séparée de cette relation qui ne me rendait pas heureuse, quand j'ai travaillé sur mes relations de couple pour guérir. J'ai pensé en 2020 que j'avais gravis les plus hautes montagnes de ma vie, et que mon périple était fini. C'était sans compter sur les difficultés que toi, 2021, tu es venu m'apporter. En 2020, un tournesol est venu ce joindre à moi sur mon bras, pour m'accompagner au fils des jours les plus gris, pour rappeler mon côté solaire et surtout pour exprimer ma personnalité. En 2021, six autres petits accompagnateurs de vie sont venus exprimer mes blessures, mon histoire, mon parcours, mes amours, ma souffrance et mes joies sur mon corps qui s'embellit à chaque nouvel obstacle. Un huitième message viendra ornée mon corps pour soigner ses derniers mois, pour soulager mes épaules du poids que tu pesais. Il dessinera mon dos pour son côté vitale et fleurira pour son message sur le bonheur et l'Amour. J'ai appris cette année que plus le temps passait plus j'apprenais à me connaître et que chaque jour était un cadeau pour en apprendre plus sur qui je suis.
En 2021, je suis tombée amoureuse, j'ai aimée de la plus jolie des manières, et je ne te remercierais jamais assez pour la jolie personne que tu es venues m'apporter. J'ai aimé dans le secret avant d'avouer. C'est une personne rare qu'on ne rencontre qu'une fois dans sa vie j'imagine, c'est une belle personne par son attachement et sa façon d'être. Sa souffrance a été la mienne au cours de ses derniers mois et j'ai compris que la plus belle façon d'aimer c'était d'accompagner. Je ne suis pas là pour réparer mais pour sublimer. Tu m'as fait tombée amoureuse doucement, alors que j'ai toujours aimer l'Amour dans ses plus grands fracas. Je sais, aujourd'hui que la douleur peut-être présente et silencieuse. Tu m'as prouvé que l'Amour pouvait simplement faire du bien, qu'une personne pouvait être dans ma tête sans me la prendre, et que je pouvais sourire sincèrement quand j'entendais son nom. Je l'ai aimer de la plus douce des manières, avec l'Amour le plus pur que je puisse offrir. Et tu sais pourquoi ? Parce que j'ai appris à savoir comment je voulais qu'on m'aime. Ça a pris du temps, et ça en prendra encore certainement. Dans cette histoire, je me suis perdue complètement, je me suis découverte amoureuse autrement de quelqu'un de différent. Et ça a été la plus jolie découverte de ma vie.
J'ai appris cette année que chacun avait ces propres batailles, et que chacun devait apprendre à guérir de ses peines. Merci pour toutes ces personnes que tu as mises sur mon chemin, merci a celles qui sont parties et a celle qui le décore au quotidien. Merci 2021, pour toutes ces discussions sur l'Amour avec tellement de personnes et de visions différentes. Merci vraiment pour toutes ces soirées en dessous des étoiles, à discuter de l'Amour. Merci pour toute cette jolie communauté qui m'accompagne quotidiennement et qui est venu me soutenir lors de mes jours les plus durs. Merci pour vos mots, pour vos délicates attentions. Merci vraiment pour ces discussions sur la vie, sur les milles questions qui tournent en boucle dans ma tête. Merci pour mon hypersensibilité, parce que tu sais que je la déteste elle aussi autant que je l'aime. Merci de m'avoir offert la chance de ressentir toutes mes émotions, merci pour mes pleurs qui m'ont creusé le cœur, merci pour ma colère que j'apprends à connaître, merci pour mes sourires qui m'embellissent autant que mes rires. Merci de m'avoir permise d'accepter mes émotions sans plus jamais les cacher. Merci de me faire me sentir vivante partout où je vais. Merci pour les crises d'angoisses, les excès de panique qui n'ont aucunes explications, ces moments me permettent de me reconnecter avec la réalité et de vivre le moment présent. Merci de m'avoir fait réalisé que je ne voulais pas quelqu'un pour paraître correcte aux yeux du monde, mais que je voulais une personne pour l'aimer véritablement. Aujourd'hui, je ne veux que des amitiés et des amours qui emploient mes connexions d'âmes. Et ce n'est pas grave, si je passe du temps seule, parce que ce temps est bénéfique pour réparer mes blessures et pour me recentrer.
Merci 2021, pour m'avoir permise de trouver ma propre définition, d'Amour, de paix, d'âme sœur, de coup de foudre et de flammes jumelles. Merci de m'avoir fait douter de qui j'étais parce qu'il n'y a que comme ça que j'ai pu répondre à mes questions et me trouver. Merci de m'avoir offert la chance de me rendre compte de la valeur des personnes qui m'entouraient avant qu'elle ne quitte le paysage de ma vie. Merci pour la méfiance que tu m'as apporté. Merci pour la jolie personne que je suis devenue grâce à toi. Merci pour ces nuits blanches dans le noir, avec le cœur en mille morceaux. Merci pour ces torrents de larmes qui m'ont donné envie plus d'une fois d'aller voir la mer. Merci pour ces rêves qui étaient tellement plus beaux que ma réalité. Merci d'avoir écorchée mon cœur, puisqu'aujourd'hui je souris véritablement. Merci pour ces jours où je n'ai plus su faire semblant. Merci pour cette nuit de juin. Et dans tous ces fracas, j'ai réussi à réaliser le plus grand rêve de mon année qui était d'acheter mon appartement. Cette année m'a permise d'apprendre à appréhender ma peur de vivre seule, aujourd'hui, je me sens sereine concernant ce changement de vie. En ce moment, je le décore parce que je veux qu'il soit aussi neutre et confortable que possible. J'ai hâte de prendre un nouveau départ avec cet envole, parce que ma chambre a accueillis bien trop d'histoires et d'émotions. Merci pour la paix. Merci pour ces tirages de cartes qui m'ont donné de l'espoir et qui m'ont permis de me sentir rassurée. Merci pour toutes ces heures miroirs qui me permettent de savoir que je suis sur le bon chemin. Merci à mon corps, parce qu'il a enfin su se reconstruire et se liée dans son entière confiance. Merci à lui de m'avoir permis de me transporter quotidiennement jusqu'ici. Merci pour mes excès de folie. Merci pour mes éclats de rire. Merci pour m'avoir offert depuis un an une meilleure amie aussi incroyable. Merci pour m'avoir offert une famille qui m'accompagne quotidiennement peu importe mes choix et mes envies. Merci pour m'avoir fait grandir et devenir meilleure, même si rien n'a été facile, merci de m'avoir fait voir que les obstacles n'étaient pas des échecs mais des leçons de vie. Merci pour tout, vraiment merci.
Mandy
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La pute || Lecteur x John Shelby
Anon a demandé: «11 & 19 avec John boy? car il me manque " (il me manque aussi, mon pauvre cœur me fait mal [Note de l’auteur])
Résumé: n.11 & 19 de la liste d'invite: "S'il vous plaît, s'il vous plaît, s'il vous plaît" + "Je brûlerai ce putain d'endroit" Avertissements: jurons, beaucoup d'angoisse, prostitution, nudité , violence, mentions d'abus, mentions de viol, discours misogyne, description graphique des signes de violence physique
Notes de l'auteur @thepeakyfckingblinders:
Derrière chacune de ces œuvres, il y a des nuits blanches et quelque chose de très proche de multiples pannes mentales, alors, s'il vous plaît, prenez une minute pour m'envoyer un message à ce sujet, j'ai besoin de commentaires réels pour comprendre comment améliorer mes compétences et évoluer ♡
Donc, cette demande est dans mon esprit depuis des lustres, et même si je ne suis pas satisfait de sa dernière partie parce que ça craint, je suis littéralement obsédé par cette idée, je l'aime tellement que j'écrirai probablement une longue fic à ce sujet, juste après Contagio, mais cela dépendra de vous les bébés, parce que, d'abord et avant tout, j'ai besoin de savoir ce que vous pensez de cette pièce. ⤟ IMPORTANT
S'il vous plaît , si vous êtes victime de tout type d'abus, parlez à quelqu'un qui peut vous aider, personne ne devrait vivre seul quelque chose comme ça. ⤟ IMPORTANT
J'ai édité le gif et ajouté le texte, ce n'est pas une scène réelle du spectacle, mais j'ai pensé que cela pourrait être une bonne idée, un petit détail qui pourrait être ajouté à mes œuvres. Qu'est-ce que tu en penses? Pls, laissez-moi entendre vos opinions babeees ⤟
Je suis désolé d'être si tard , mais j'ai été très occupé ces derniers jours et écrire n'est jamais seulement facile, cela demande de la concentration et des efforts, et je ne veux pas que vous soyez déçu, donc je suis toujours extra précis tout en travaillant. J'espère que cela vaut la peine d'attendre!
Si vous souhaitez être ajouté à ma liste de balises, veuillez m'envoyer un message directement
Je suis italienne , l'anglais n'est pas ma langue maternelle, donc je m'excuse pour chaque erreur possible que j'ai commise. Aussi, aidez-moi à améliorer mon écriture en me disant s'il y a quelque chose qui ne va pas.
Tout d’abord je suis désolée si la traduction n’est pas super je suis nulle en anglais de plus le jour où j’ai fini de la traduire je venais d’avoir un 15/20 puis 8/20 ?
J’utilise un traducteur pour m’aider, car je suis feignante .
Si vous voyez des fautes d’orthographe n’hésitez pas !
Les imagines sur John Shelby ne sont pas vraiment ce que je lis mais je suis tombée amoureuse de celle-là.
Bonne lecture !
Birmingham était en quelque sorte silencieux cette nuit-là, John remarqua les rues inhabituellement vides autour de lui, alors que son rythme fougueux le conduisait facilement vers une destination bien connue, ses pas confiants retentissant entre les murs humides de ces rues sordides faits d'innombrables appartements surpeuplés. La puanteur indubitable d'urine stagnante imprégnait méchamment ses narines, provoquant bientôt une expression dégoûtée pour souiller son visage angélique, tandis qu'il prenait avidement la énième traînée de fumée de son cigare cubain et arrêtait finalement sa marche incessante devant le bordel le plus célèbre du toute la ville. Depuis environ trois ans, jour après jour, sa vie tournait périlleusement autour du gouffre: les choses étaient devenues totalement incontrôlables, le destin l'avait impitoyablement plongé dans un profond désespoir, donnant vie à une spirale apparemment sans fin d'obscurité et de désolation, qui était en train de ronger graduellement sa fragilité, de l'étrangler brutalement, de piller tel un rapace chacune de ses respirations vitales déjà tendues. Et, néanmoins, il était plus que difficile de le blâmer pour des résultats aussi catastrophiques, après tout, il avait à peine survécu au champ de bataille, seulement pour se retrouver avec une poignée de rien, laissé seul pour faire face à une femme décédée et quatre enfants à élever seul, tandis que ses tripes rampaient de douleur atroce et d'acrimonie vorace pour le monde entier, lui faisant développer une tendance à l'autodestruction qui était tout aussi préoccupante que bien cachée. En fait, malgré son enfer privé, il restait toujours un Shelby, et un Shelby n'était pas censé être doux, ni faible, aucun d'entre eux ne pouvait se permettre de succomber à leur affliction, jamais, pas un instant . Ils devaient être invulnérables.
Ou, au moins, ils devaient paraître invulnérables, car la vérité était que John avait peur, complètement effrayé par tous ces changements impitoyables. Au fond de lui, il se sentait comme un enfant désespéré et sans défense, abandonné par Dieu et rejeté pour errer dans ce monde sinistre sans autre destination que la mort et la misère, ainsi son sang bouillait de virulence et de venin, son cœur se serrant de colère aveugle et son jeune âme dévastée désespérément longue pour toute sorte de distorsion d'affection non attachée. C'était essentiellement la raison principale pour laquelle son lit était incessamment chaud, ou plus précisément, plus chaud qu'il ne l'avait toujours été auparavant, car, inutile de le dire, John Shelby était un coureur de jupon. Sa beauté étonnante était constamment sur les lèvres de tout le monde à Birmingham, il n'y avait pas une seule femme dans toute la ville qui n'avait pas rêvé de coucher avec lui au moins une fois dans sa vie. Par conséquent, John était plus qu'heureux de leur plaire à tous, littéralement, de les accueillir à bras ouverts, même pendant son mariage passé; et, en ces rares occasions où aucune fille n'allait frapper à sa porte, il s'était maintenant habitué à chercher du secours dans les maisons closes, plutôt que de dormir seul et de devenir une proie facile pour ses démons féroces.
Il a donc fini par laisser tomber son cigare fumant sur l'asphalte inégal de l'endroit le plus délabré de Small Heath, "Le Belle Donne", une maison de tolérance italienne, assez délabré et sur le point de tomber en morceaux, mais qui s'est souvent avéré avoir ses prostituées préférées. En effet, depuis que les Peaky Blinders avaient vaincu et soumis le clan de Sabini, ils avaient occupé une position de premier plan dans le pays, au point que plusieurs autres gangs italiens sur leur territoire, y compris les Changretta qui possédaient ce bordel en particulier, avaient finalement donné aux Shelby. En conséquence directe, pour le dire simplement, John et tous ses frères avaient, dans un sens très réel, gagné le plein droit d'abuser de toutes les affaires que les wops détenaient.
"Hé, gars !" Johnny aboya avec résonance en entrant dans le hall, maintenant une attitude assez intimidante et un regard menaçant exprès, pour faire encore plus peur à son nouveau larbin. "Allez, montre-moi ce que tu as" Cet ordre rude glissa sournoisement sur sa lèvre inférieure, immédiatement suivi par sa langue brûlante, tandis que son regard affamé parcourait la pièce, examinant le visage de chaque prostituée qui se tenait là avec une attention méticuleuse, sans cependant, trouver quelque chose qui pourrait le satisfaire. Robert Turrini, le proxénète, était un gars bizarre, car son apparence physique pouvait probablement être décrite comme à la fois dérangeante et amusante: son estomac corpulent et révoltant vacillait et ses jambes courtes trébuchaient dangereusement, quand il se hâtait de se lever et d'accueillir son client le plus dur. "Monsieur. Shelby, quel honneur et quel plaisir de vous revoir! » Ces mots de lèche botte ont fui de sa bouche pâteuse et malodorante, et néanmoins, ses doigts tronqués trahissaient inexorablement ses vraies pensées, car ils se torturaient nerveusement les uns les autres ou, comme seule alternative, couraient convulsivement à travers sa frange grasse et miteuse. "S'il vous plaît, monsieur, suivez-moi, ce sont pour les péquenaud et les alcoolos, rien à voir avec des messieurs comme vous" Une fois de plus, le ton aigu et torride de Turrini râpait sans relâche dans ses oreilles, faisant clairement référence au groupe de putains de second ordre qui pouvaient être trouvées à l'entrée; ainsi le proxénète boiteux se déplaça rapidement, sa main faisant signe avec impatience à John de marcher sur ses talons, puis se dirigea vers un couloir étrangement étroit, si maigre qu'il était presque impossible de traverser, sinon de marcher en biais. Le salon secret n'était éclairé qu'en partie par une lumière rouge sordide créant une atmosphère horrible, un silence terne régnait tyranniquement dans ce petit espace, bien que tu n'étais pas seul, mais pratiquement collé à une autre fille; tous deux assises sur un canapé minuscule, vos coudes se touchant, toujours, aucunes d'entre vous n'a osé émettre un seul son. Tout ressemblait à du plomb sur ta cage thoracique en papier mâché, cette horrible sensation forçant ton cerveau traumatisé à continuer involontairement de compter les secondes jusqu'à ce que ce fardeau haineux se soit potentiellement enfoncé dans ton sternum, annihilant définitivement ton cœur éclaté. En conséquence, lorsque la porte délabrée s'est ouverte et qu'un grincement aigu a gratté votre peau, tu pensais vraiment être sur le point de mourir. Ton tortionnaire a fait son entrée, et juste après lui, un autre homme est entré, mais tu ne pouvais pas voir son visage, car le sommet de sa casquette projetait intentionnellement une ombre mystérieuse dessus. "Ces deux là, sont vraiment jeunes, très douce" Robert exhiba ses biens avec un sourire néfaste, frottant ses pattes souillées avec une avidité évidente. «Voici la plus belle offre de chair et d'os sur le marché» Un ricanement sadique accompagna avec répugnance son discours, provoquant instantanément un froncement de sourcils chez John, visiblement mécontent de la façon dont l'homme parlait délibérément des êtres humains. Heureusement, c'était un fait connu que le milieu Shelby avait l'habitude de traiter ses femmes avec tout le respect dû: qu'il les paye ou non, il s'assurait toujours qu'elles étaient à l'aise avec lui et ne rechignait jamais à leur donner du bon temps également; par conséquent, un regard vexé a été tiré dans la direction de son interlocuteur grossier, avant que ses yeux cristallins ne flottent brièvement autour de la place, puis se heurtent presque instantanément à votre élégante silhouette.
Ta circulation sanguine semblait sur le point de ralentir tandis que le regard confiant de l'étranger empêchait le tiens, ses traits bruts étant maintenant pleinement affichés, car il avait légèrement levé le menton pour te regarder correctement, et toi seulement, malgré les tentatives désespérées et pétulantes de Clarissa pour attirer son attention avec des sourires malveillants et des noms d'animaux ridicules. Même si ton esprit hébété venait d'être brutalement brutalisé par l'assaut soudain et embrasé de ses iris glaciaires, quelques instants ont suffi pour que tu réalises à quel point il était profondément différent de tous les rats bas qui traversaient habituellement cet horrible endroit.
Chaque trait pointu et toujours délicat de son visage débordait d'une délicieuse jeunesse, un œil moins vif aurait peut-être même confondu sa fraîcheur avec une réelle naïveté, mais pas le tien; tu étais bien trop maline pour commettre une erreur aussi grossière. En outre, le tissu chic bleu nuit du costume chic, pliant remarquablement son corps majestueux, laissait planer un doute sur le fait qu'il était, selon toute vraisemblance, un homme considérablement riche, ce qui était au-delà de te désorienter, car le prix à payer pour un délice sordide dans ce bordel était outrageusement dérisoire, c'est le moins qu'on puisse dire.
Et finalement, autant qu'il t’ait tué pour le concevoir, il était sans aucun doute l'un des hommes les plus enchanteurs que tu ait jamais vus, au point que tu t’es retrouvé inconsciemment à te dem!ander la raison possible pour laquelle une créature céleste de son genre aurait besoin d'acheter une misérable heure d'amour dissimulé.
"Elle, là-bas" Ce murmure malléable, rempli de nostalgie et de gratification, se glissa furtivement dans la bouche de John, alors que son sourire se leva vers le haut de manière séduisante et son regard persévérait dans son engagement louable à prolonger scrupuleusement votre plus belle forme dans une pure adoration. Dentelle et organdi fusionnés sublimement sur le déshabillé cramoisi léger que tu portais, ta forme immaculée est apparue comme un paradoxe séduisant dans ses pupilles dilatées, avec tes longues jambes laissées luxueusement exposées, tandis que chaque pouce de votre peau de porcelaine, de votre cou maigre à votre aine , ont été minutieusement déguisé par ce matériau impie, sombre et impénétrable, bien que suffisamment mince pour lui permettre d'apercevoir votre poitrine. Son souffle frissonna de crainte quand il se retourna pour contempler les traits aphrodisiaques de ton visage, ses joues rouges et ses lèvres charnues lui faisant mal de désir, puis tes yeux de biche inondés de mélancolie, étranglant son âme sans pitié, enracinant dans son cerveau la conviction perfide qu'à la fin de la journée, il aurait volontiers dilapidé sa fortune, ne serait-ce que pour te vénérer de loin. "Hé, chéri!" Sa voix basse a finalement grondé dans les murs de ce petit espace, vibrant massivement dans ton abdomen, tandis que tu te forçait à avaler la masse douloureuse obstruant ta gorge et à te lever, répondant rapidement à son ordre, consciente que commencer à se rebeller contre ta pitoyable destinée n'aurait servi à rien. En tenant la main de ton client derrière ton dos, mais en gardant la tête baissée pendant tout le trajet, tu l’as guidé silencieusement dans l'escalier en colimaçon jusqu'à la meilleure pièce de la maison, comme te l’avez précédemment informé le proxénète. Sa veste et son chapeau ont été rapidement accrochés au porte-manteau, laissant son haut musclé recouvert uniquement de sa chemise blanche et de son gilet bleu, un sourire séduisant a été projeté dans ta direction et tu as détecté une étincelle libidineuse dans ses iris, alors qu'il réduisait l’espace entre vous à un rythme lent. "Comment dois-je t'appeler, ma chérie?" Il a sciemment utilisé le même surnom flatteur une fois de plus, en murmurant cette question à peine audible dans ton oreille, car il était maintenant derrière toi: ses grandes mains posées autour de ta taille, faisant doucement s’emboiter ton dos et sa poitrine, tandis que sa bouche qualifiée brossé immédiatement contre ta nuque, dessinant une traînée ardente de picots éphémères jusqu'à ta mâchoire. "Seulement y / n" Tu halètes en réponse, le contraste marqué entre sa chaleur et ton corps froid amer, ainsi que la peur paralysante qui te manges vivante, a fait que ton estomac brouillé se tortille et que tes paupières se ferment douloureusement en un froncement de sourcils. "Eh bien, c'est un assez beau nom, je suis John, au fait" Un joli rire, pourtant sous-entendu, emplit furtivement tes oreilles avec ce petit compliment; il n'y avait aucune trace de moquerie dans son ton, cependant, cela sonnait simplement comme s'il voulait être gentil avec toi, sans aucune aspiration à un gain personnel, et tu rougirais presque, pris au dépourvu et plus habitué à aucune forme de gentillesse. Néanmoins, c'était une question d'instants avant qu'un autre long baiser mouillé ne soit pressé sur ta mâchoire, te faisant sursauter avec une appréhension évidente et, plus tard, définitivement s'éloignant de lui, dès que tu sentais son toucher abandonner tes hanches seulement pour grimper sur tes côtés, jusqu'à ce qu'il atteigne le col de ta chemise de nuit et que ses doigts commencent à jouer avec ses boutons ronds.
"Non, je vais le faire!" Tu as brièvement averti, alors que tu perdais temporairement le contrôle de ton discours et de tes actions, en plaçant tes mains au-dessus des siennes pour les hausser, puis en te tournant pour lui faire face avec un souffle court, tes paumes ouvertes te protégeant. «Je m’en occupe» Une voix sensiblement plus douce a supplanté ta grossièreté précédente une fois que tu as progressivement métabolisé les dégâts que ta réaction imprudente aurait pu causer.
"Ok,ok, chérie, comme tu veux" Mais John se contenta de glousser, se moquant de toi tendrement, tandis que ses avant-bras se levaient en plaisantant en se soumettant à tes ordres, bien que, à vrai dire, ton comportement étrange l'avait laissé un peu perplexe, bien-presque confus. Reculant prudemment vers l'arrière, il se mit confortablement à l'aise sur le bord du lit double, assis juste devant toi avec les jambes écartées, son regard ardent ne se déviant jamais de toi, et commença à déboutonner son gilet avec sa chemise et son maillot de corps, jusqu'à ce que son torse sculptural soit complètement nu, dans toute sa splendeur, alors que la lune filtrait à travers les rideaux et diffusait ses faibles rayons sur tous ses contours, améliorant superbement tous ses muscles.
Sans sursis, il te lorgna dans une pure adoration, étonné de nouveau de manière dévastatrice par ta beauté éblouissante, désireux de sentir ta chair en feu autour de la sienne, accroché littéralement à chaque mot ou à ton mouvement, tandis qu'un sourire provocateur ondulait régulièrement sur ses lèvres. Pourtant, il ne cessait de se demander pourquoi une vision angélique comme toi disparaissait lentement dans cet enfer authentique sur le cœur, dilapidant catégoriquement ton rougissement de la jeunesse au milieu de cette cohue de putridité effrénée. Cela n'avait absolument aucun sens, et il ne pouvait pas se débarrasser de cette pensée pernicieuse qui hantait son esprit depuis qu'il t’avait vu pour la première fois: tu avais l'air nerveuse, extrêmement défensif, presque paralysé par la peur; tu semblais si différente de toutes les putes qu'il avait eues auparavant, d'où son instinct, si obscurci par la cupidité, criait que quelque chose n'allait pas. Et quand il te regardait lui tourner le dos à nouveau, afin d'éviter son regard pénétrant alors que tu te déshabillais à contrecœur, il lui suffisait de comprendre que son exécrable intuition avait raison. Néanmoins, au moment où sa tête a réussi à se reconnecter à sa bouche, il était déjà trop tard, le textile doux de ta chemise de nuit est tombé inéluctablement sur tes pieds, te laissant nu sous ses yeux affamés.
John s'étouffa de son propre souffle; pour la première fois, il se sentait comme un gamin lors de sa première expérience, peu importe si rien ne peut être plus éloigné de la vérité, d'une manière trouble et énigmatique, tu pouvais le rendre vulnérable. Sa gorge est devenue incroyablement sèche pendant qu'il continuait de te fixer avec crainte, les courbes sinueuses de tes fesses sans faille, la ligne sinueuse de ton dos superbement arqué couvert en partie par tes cheveux doux, tes épaules tendues et tes jambes raffinées, tout ce qui te concerne, son esprit devint entièrement noir, les mots s’étouffant dans sa gorge. Pourtant, dès que tu t’es déplacé pour lui faire face et que sa vue a été bénie par la vue complète de ta silhouette voluptueuse, quelque chose a altéré la lumière dans ses yeux bleus, les rendant soudainement sombre et sinistre. Sa mâchoire tomba légèrement sous le poids de cette consternation violente: en conjonction, un sentiment odieux de nausée cruellement tiré dans le ventre et la colère aveugle l'assaillit virulemment, car ton buste était complètement martyrisé.
"Que se passe-t-il…" Ce babillage non voulu mourut dans l'air glacé, ses orbes choqués délimitant les traits de ta silhouette endommagée: ton cou et ta clavicule étaient horriblement enduits de plusieurs empreintes violettes, comme si quelqu'un t’avais étranglée sans pitié encore et encore, des ecchymoses bleus verdâtres avec la forme de paumes pleines encerclé vos deux bras, il y avait des signes visibles de ligature autour de tes minuscules poignets. Pire encore, ses paupières ont dû se concentre un peu pour mettre en évidence les multiples points de sang de bœuf stigmatisant vos seins mous, jusqu'à ce qu'il remarque avec horreur comment ces taches rondes étaient effectivement des brûlures de cigarettes; tout l'oxygène s'est brutalement retiré de ses poumons, quand il s'est attardé sur les multiples marques bleues et noires profanant barbare les protubérances de vos côtes. Mais ce qui l’a irrémédiablement mis hors de lui, étaient les deux horribles cicatrices creuser des sillons étirés dans le bas de l’estomac, parallèlement à vos os pelviens gonflés et presque jusqu’à votre aine livide.
En proie à cette humiliation nocive, tu as observé un dégoût brut contaminer ses traits et, sans raison apparente, la haine dormante que tu avais pour toi-même a commencé à fermenter à l'intérieur de ton ventre. "Je-je suis désolée" Tu t’es forcé à avaler tes larmes imminentes, de manière inattendue, la conscience de ne pas pouvoir lui plaire a en quelque sorte infligé plus de souffrance à ton âme mutilée "Si je ne suis pas à ton goût, tu peux … » Le jeune homme se leva rapidement et, avant que tu ait eu la chance de terminer ta phrase absurde, il attrapa facilement sa chemise, s'approchant de toi avec diligence, ses iris froides brûlantes avec un mélange invraisemblable de fureur et d'inquiétude. "J'en ai rien à foutre !" Sa voix était instable, roulant le long de sa langue dans un halètement fatigué, alors que ses mains s'empressaient d'enrouler sa chemise autour de tes épaules, ses doigts tremblants luttant pour passer les boutons dans les œillets "Qui t’as fait ça?" En vérité, il parlait à lui-même plutôt qu'à toi, une impatience perceptible aggravant son ton fou, mais tu étais toujours éloigné de son regard curieux, plus que déterminé à garder la bouche fermée, dans la mesure où ta tête étourdie tournait déjà impuissante, et ton cœur martelait furieusement contre ta cage thoracique douloureuse. Tu avais du mal à comprendre ce qui se passait, tout autour de toi était si confus, tu ne savais même pas si tu pouvais lui faire confiance ou pas, tu voulais seulement fermer les yeux et oublier ce cauchemar éveillé. « Je ne te le demande pas, bon sang! Dites-moi qui c’était! »
Cet ordre brûlant vous a ramené à la réalité et a éclairci combien facilement son caractère impétueux pourrait refaire surface; en effet, tout d'un coup, aucune trace n'a été laissée de ce garçon aimable et gai qui, plus tôt dans la soirée, avait réussi à te faire véritablement rougir, au contraire, quand il vous a pris les joues et vous a secoué avec véhémence, dans un effort désespéré pour obtenir ton attention, son commandement rude et autoritaire t’as frappé sans relâche, et le doux enfant en lui a fini par être complètement étouffé par le gangster effrayant et impitoyable qu'il était vraiment.
Ce contact imprévu a fait que tes pieds ont automatiquement basculé en arrière, tes yeux sont tombés sur la pointe de tes pieds et tes dents ont commencé à mordiller ta lèvre inférieure, tandis que ton cerveau épuisé a recouru à sa dernière once de force, t’obligeant ainsi à cracher un peu de ton chagrin. «Il y a trois mois, l'homme que j'ai appelé père m'a vendu pour régler une de ses dettes avec les Italiens» Ton thorax a semblé rétrécir, une fois que tu as pris conscience que c'était essentiellement la première fois que tu te permettais de le dire en entier à haute voix. Cependant, la présence de cet étranger compatissant représentait toujours pour toi une barrière importante à surmonter, conduisant ton regard inquiet à passer frénétiquement de la crasse sur le sol, à la fenêtre cassée sur ta gauche, n'importe où, mais n'osant jamais rencontrer son regard. "J'ai essayé de m'enfuir, je le jure, mais ils m'ont toujours rattrapé et-"
Un gros nœud a calleusement bouché le bas de ton palais, te faisant hésiter pendant une minute, en te frottant doucement les bras, pour essayer de te réconforter. "Robert est sang chaud, il devient assez brutal quand tu ne coopères pas" Ces considérations désenchantées portaient un sourire involontaire, ce n'était rien de plus qu'un spasme, mais cachait le signe indubitable de larme imminent, aux iris attentifs de John. Il ne l'a certainement pas laissé passer inaperçu, mais il a choisi de garder le silence, car la dernière chose qu'il aurait voulu à ce moment crucial était de te faire encore plus peur.
«Il m'a battu à mort, à chaque fois plus fort que la fois précédente, puis il a laissé ses hommes… Il m'a gardé attaché à ce lit pendant des jours pour me donner une leçon» Des larmes abondantes coulaient maintenant sans relâche sur ton visage rougi, ton cœur endolori par une affliction crue, t’empêchant de respirer correctement, une de tes paumes alla instinctivement couvrir l'espace entre tes seins, dans un vain tourbillon pour apaiser ce chagrin atroce. "Oh mon Dieu" John soupira simplement, il était également instable au bord des larmes, des veines épaisses pompées de manière indomptée à proximité de ses tempes, jusqu'à ce que sa forme solide se ruine sur le côté le plus long du lit, ses coudes perçant ses propres cuisses, alors qu'il se cacha derrière ses poings serrés et se permit finalement de se livrer à quelques sanglots étouffés. D'innombrables atrocités avaient obscurci ses yeux et son âme au cours de sa brève vie, lui-même était capable d'actes de cruauté indicibles, tout de même, c'était absolument intolérable, entendre ton histoire lui pesait terriblement. Quoi qu'il en soit, il ne pouvait pas imaginer comment quelqu'un aurait pu être si désespérément diabolique, pour abuser d'une manière aussi haineuse une créature sans défense aussi pure que toi. Cette pensée le dérangeait irrémédiablement, érodant ses entrailles avec rancune, le privant presque de sa raison.
"Jusqu’à...jusqu'à ce que j'arrête de les combattre" Ton dernier chuchotement angoissé frappa le coup fatal, il plongea sans relâche dans sa poitrine, envoyant une insupportable secousse de douleur à travers ses veines empoisonnées. Pendant un bref instant, son expression, ainsi que la tienne, se transforma durement en un masque fait de désespoir net, comme si vous souffriez tous les deux exactement la même douleur, au même moment.
"Je vais le tuer putain!" Puis, tout à coup, quelque chose en lui explosa violemment, il se leva avec fureur, trébuchant brutalement sur la table à côté et tout ce qui y était placé. "Putain, je vais tuer ce sale salaud de mes deux mains, enfer sanglant!" Ses hurlements rauques et ses pas furieux couvraient toute la longueur de la pièce en l'espace d'une minute à peine; il bouillonnait littéralement de crises de rage meurtrières.
"Non!" Ta voix désespérée a éclaté à nouveau et tu t’es dépêché de l'atteindre, vos mains enveloppant inconsciemment ses pommettes " S'il te plaît, s'il te plaît, John, s'il te plaît , arrêtes!" Pour la première fois, son nom a glissé de votre gorge douloureuse entre ces plaidoyers pathétiques, tes mains l'ont forcé à vous regarder, pour tenter de le dissuader de ses intentions homicides; la simple pensée des conséquences potentiellement désastreuses de sa colère calamiteuse t’as totalement asphyxié, une panique rampante a assailli ton esprit fragile et, peu de temps après, tu t’es retrouvé à hyperventiler et en même temps déchaîné un tas de mots incohérents, tes doigts resserrant progressivement leur emprise sur lui. "Il va se mettre tellement en colère contre moi, il va-il-il est ..." "Je suis un putain de Shelby, il ne prend pas un putain de souffle à moins que je le dise" Il attrapa fermement ton menton avec seulement deux de ses doigts, guidant tes pupilles épuisées pour se concentrer entièrement sur son regard confiant, et il grogna ce fait incontestable à une distance de ton nez. Pétrifié par cette nouvelle prise de conscience, tu es devenue complètement silencieuse, ne faisant que regarder dans sa direction, pendant qu'il remettait son maillot de corps avec facilité et saisit rapidement sa casquette. «Reste ici, tu m'entends? Ne bouge pas jusqu'à ce que je revienne. » Un baiser incandescent a été impulsivement appuyé sur ton front, aucun autre mot n'a été dépensé, avant qu'il ne disparaisse derrière la porte de ton enfer privé. Lorsque ton persécuteur a vu son invité spécial se précipiter sans relâche vers son bureau avec une expression truculente exsudant une fervente déception, il a sauté sur ses pieds, prêt à trouver une solution à tout problème qui aurait pu survenir; une chose était sûre, il n'aurait jamais deviné ce qui allait se passer. "Monsieur Shelby, que ce passe t’il ? » Le poing de John entra sauvagement dans sa mâchoire, étouffant son discours écœurant dans l'œuf, sans donner à Turrini une seconde pour traiter ce qui se passait, un autre coup de poing le frappa sans pitié, puis un autre, puis un autre, jusqu'à ce que du sang chaud et abondant jaillit de ses multiples blessures. "Toi fils de pute" Des gémissements animaliers quittèrent ses gueules enragées, une haine pure se précipitant dans son cerveau, alors qu'il le jetait violemment au sol, commençant immédiatement à lui donner des coups de pied avec toute sa force brute. "Pitié! Je vous en prie, monsieur, ayez pitié! » Les prières et les cris déchirants de sa victime titillaient à peine ses oreilles, tout ce à quoi il pouvait penser était votre corps tragiquement gâché, d'où un désir effréné de lui donner un avant-goût de ses propres soins. "Où était ta miséricorde quand tu la torturais?" Tenant savamment son chapeau de la manière la plus efficace, dans une fureur, John descendit sur son agneau sacrificiel, défigurant rapidement un seul côté de son visage, afin de prendre une scène assez théâtrale. pause de son travail méchant.
"Quand elle t'implorait d'arrêter?" Robert pleurait maintenant à haute voix, submergé par cette agonie impitoyable, réduit à juste invoquer la mort, puisque rien dans toute sa misérable existence ne lui avait jamais causé une douleur plus intense que le perception grossière d'une lame de rasoir finement aiguisée lacérant brutalement sa chair, pouce par pouce.
"Maintenant, plies l'oreille à cela" malgré ses lamentations déchirantes, John le soulève brutalement en saisissant le col taché de sang de sa veste "si quelqu'un d'autre que moi s'approche de sa putain de chambre, je brûlerai ce putain d'endroit!" » Et avec cette première menace mortelle, la tête du proxénète a été brutalement cognée contre le mur, un énième gémissement de contrition s'échappant de sa bouche remplie de sang, néanmoins, il ne restait plus de temps pour la rédemption.
"Tu lui poses la main dessus" son crâne a été percuté avec obstination dans les briques une fois de plus, une éclaboussure cramoisie a enduit le plâtre pâle qui les couvre "Je te brise le cou" Les jointures de John se sont jointes, sa main droite rouge renforçant efficacement sa prise sur son cou, le tuant presque sur place. Cependant, heureusement pour le proxénète, Johnny n'aurait pas mis fin à ses souffrances, ni ne pourrait simplement t’emmener, au fond de lui, il savait qu'il devait en discuter avec sa famille, avant tout, avec Thomas, car l'équilibre instable atteint par le Peaky Blinder était bien trop fragile pour déclencher une nouvelle guerre contre les Italiens. Ainsi, avec beaucoup de difficulté, il se força à garder son esprit clair et à mettre un couvercle sur son instinct bestial. "A partir de maintenant, aucun de vous, sales porcs, n'avait le droit de la regarder". Le jetant au sol, le milieu Shelby a donné un dernier coup de pied directement à son gros ventre, et a craché sans respect sur lui, marquant avec son esclavagiste le fin du calvaire de sa proie brutalisée. «Sur l'ordre des Peaky Blinders» Dès que la porte crépitante s'est ouverte, ton cœur a semblé exploser, tes paupières se sont fermées de peur pure, tandis que tu as rapproché tes genoux de tes clavicules, une prière ancienne qui traînait sur tes lèvres avec de fortes respirations , alors que tu te préparer au pire. Mais le pire n'est jamais venu. «O / n, hé, calme-toi. C'est bon" La voix rauque de John résonna dans tes oreilles et, tu aurais pu le jurer, c'était, sans aucun doute, le plus beau son que tu as jamais entendu. Ta tête se pencha brusquement dans sa direction, un mélange intense de peur et d'espoir scintillant dans tes iris larmoyantes, un sentiment profond secouant toujours ton petit moi. "C'est moi, c'est juste moi" Gardant les bras levés pour indiquer son intention inoffensive, il s'approcha prudemment de toi. Presque immédiatement, tu as remarqué les nombreuses empreintes de main écarlates tachant son haut pâle, signe éloquent qu'il avait essayé d'essuyer ses paumes sur ce matériau ivoire du mieux qu'il pouvait. Pourtant, tu étais si profondément soulagé de voir son visage amical que, pour être honnête, la vue du sang frais ne t’as pas du tout dérangé. C'était comme si tu étais tombée dans un état de fugue, chaque chose autour de toi étais si distante, tes sens engourdis ne pouvaient que se concentrer sur la silhouette maigre de John agenouillée devant toi. «Personne ne te fera plus de mal, chérie» ses mains allèrent doucement caresser tes cuisses, tandis que son regard inquiet cherchait sans relâche le tien et il prononça ces mots doux et rassurants «Tu dois me faire confiance». Et tu voulais mettre toute ta foi en ce jeune homme. Son flair délicat t’as facilement réveillé de ce sommeil ostensible, créant un feu vif à l'intérieur de ton ventre; sans penser à tes actions imprévues, tu as jeté tes bras autour de son cou, tes genoux produisant un son sec alors qu'ils entraient en collision avec le parquet, tu t’en foutais toujours et tu le tenais serré, poussant des sanglots et te noyant dans sa poitrine musclée, se délectant enfin de la sensation de cette chaleureuse étreinte. Bientôt, il emmêla ses doigts calleux avec tes mèches, rétrécissant inconsciemment ses épaules solides, comme pour protéger ta silhouette frangible du monde extérieur. "Je te ferai sortir d'ici bientôt, je te le promets"
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La société et les personnes handicapées.
Cela fait un moment que je voulais écrire un texte, pour raconter mon ressenti vis-à-vis du handicap, du regard, des réactions des autres personnes, et surtout, pour rendre hommage à une personne incroyablement forte aka ma sœur. Vous y trouverez aussi le mien, du coup.
TW warning : pensées suicidaires, dépression, opérations, hôpital, médicaments.
Avant tout, je tiens à dire que le témoignage de ma sœur se trouve ici, publié lors de la journée internationale du handicap. Il est trop court à mon goût mais ses mots sont si puissants.

Nous sommes nées le 12 septembre 1995, à minuit cinq et minuit sept. Notre mère a été alitée pendant presque toute sa grossesse, avec interdiction de se lever. Interdiction qu'elle a scrupuleusement respectée pour nous. Pas une seule fois elle n’est allée aux toilettes, pas une seule fois elle n’a été prendre une douche. Malheureusement, la vie ou le destin a quand même frappé. Les médecins disaient que j'étais trop petite, que je ne survivrai pas. Et nous avons fait, un mois après notre naissance, une hémorragie cérébrale. Pas grave pour moi mais concernant ma sœur, le pronostic des médecins était mauvais : elle ne marcherait, parlerait jamais, ne serait jamais autonome. La nouvelle a détruit nos parents mais ils ont décidés de se battre, chaque jour ils nous faisaient faire des exercices pour nous entraîner, nous éveiller comme nos futurs restaient quand même assez incertains.
Je me souviens que ma sœur ne marchait pas. Elle rampait. Elle apprendra à quatre ans. En maternelle, ça a été compliqué. Je crois que déjà à cet âge-là je voyais sa différence, qu'elle n'était pas comme les autres enfants. Mais je ne savais pas pourquoi. Le mot handicap, je ne le comprenais pas. Je ne le comprendrais pas pendant des années, je n'en prendrais pas conscience.
Contrairement à ce que les médecins ont prédit, ma sœur est à peu près autonome, elle marche, parle, elle est juste plus lente dans sa motricité. Mais je suis une enfant bête et méchante. Je ne comprends pas, je n’arrive pas à saisir pourquoi elle est ainsi. Pourquoi elle n’est pas comme moi.
Notre enfance était marquée par les rendez-vous médicaux en tout genre, orthoptiste, orthophoniste, kiné etc... Les opérations aussi, pour elle. J'ai été méchante avec elle, parce que sa lenteur m'exaspérait. Quand mes parents me disaient que c'était normal, parce qu'elle était handicapée, cela ne m'atteignait pas parce que je ne comprenais pas. Handicapée? Qu’est-ce que c’était? Elle avait un problème au cerveau? Et alors, à quoi ça sert le cerveau?
Nous avons toujours été avec les mêmes personnes de la maternelle à la primaire, mais, au collège nous avons déménagé. Mes parents ne voulaient pas que nous restions là où nous habitions, et la recherche d'une maison ainsi que d'un collège a été compliquée. Il fallait une maison accessible, avec une chambre et une salle de bain au rez-de-chaussée, ainsi qu'un collège avec un ascenseur. Nous avons visités trois ou quatre collèges. Seul un avait un ascenseur. UN. Quand aux maisons, en trouver une accessible c’est le parcours du combattant quand on ne veut pas faire construire.
La rentrée en sixième a été d'une violence inouïe. Pour elle. Parce que les autres élèves ont remarqués son handicap. Ont commencés à l'insulter parce qu'elle ne marchait pas droit. Elle a été insultée de tous les noms. Je la défendais, mais comme j'étais aussi stupide, je n'aimais pas qu'elle soit tout le temps avec moi, qu'elle me vole tous les amis que je me faisais. Mais je la défendais quand même, une part de moi ne supportait pas cette injustice dont elle était la cible. Elle ne voulait pas que je dénonce ses agresseurs et agresseuses.
La vérité, c'est qu'elle avait sans doute peur, et honte de son handicap. Quand on est jeune, surtout à cet âge-là, on a pas confiance en soit. Je sais maintenant que cela a dû être tellement dur pour elle. Et cela s'est manifesté par son comportement à la maison. Entre nous c'était entre indifférence et haine. Je l'aimais au fond, c'était ma sœur, mais je ne la supportais pas, je ne supportais pas ses crises, ses cris. Elle était comme le vase plein, qu'une goutte d'eau suffisait à faire déborder, mais en permanence. Normal, vu sa vie, vu toutes les difficultés auxquelles elle devait faire face.
J'ai eu honte, je me suis sentie coupable. Que je ne sois pas handicapée à sa place, j'étais persuadée que j'aurais été plus fort qu'elle (spoiler alert : non jamais je n’aurais pu l’être.). Je maudissais cette vie, le destin. Je me détestais de pouvoir faire des activités qu'elle ne pouvait pas pratiquer, la danse, l'équitation. Je me détestais tout en mesurant ma chance, et la sienne, parce qu’au fond, son handicap n’était que moteur. Pas mental. Et tous les mois j’allais à des séances de thérapies avec d’autres frères et soeurs de personnes handicapées où je me rendais compte que finalement, j’avais de la chance de l’avoir.
Beaucoup de personnes ne respectent pas les personnes handicapées, ou se permettent de les juger en leur disant que ce n’est rien, qu’ils n’ont rien. Cela me mettait hors de moi qu'on ne respecte pas son handicap, même quand on présentait sa carte handicapée, elle ne disait rien, au contraire, elle nous demandait d'arrêter de nous battre, parce qu'elle avait honte. Elle voulait qu’on se taise. Une personne handicapée a des droits. Des droits que beaucoup bafouent (big up à ce prof de physique chimie qui lui a carrément refusé un tiers-temps lors d'un contrôle parce que cela ne l'arrangeait pas et qui a envoyé chier mes parents lorsqu'ils le lui ont fait remarquer).
Être handicapé, c'est un combat de tous les jours. Parce que les trottoirs ne sont pas adaptés, parce que les escaliers ne sont pas adaptés. RIEN n'est adapté. On ne le voit même pas lorsqu'on est pas concerné. On le voit lorsqu'on a à nos côtés une personne qui trébuche à cause d'un trottoir inégal, qui ne peut même pas descendre d'un trottoir parce qu'il est trop haut. Une personne qui a besoin de s’accrocher à nous à cause d’une pente, d’une montée que seule, elle ne pourrait pas franchir.
Malgré son manque de confiance en elle qui l'a rongée littéralement, elle a réussi à avoir son bac. Elle a pleuré ce jour-là. Je trouvais cela stupide qu'elle pleure, parce que je n'avais pas réalisé à quel point elle avait eu peur de ne pas l'avoir, justement à cause de ce manque de confiance en elle.
Ensuite, les choses ont changés. Physiquement. Elle faisait de plus en plus d'entorses à la cheville, la même, en permanence. Pendant des années, elle avait porté des semelles spéciales. Elle avait détesté ça. Mais elle l'avait fait parce qu'elle n'avais pas le choix, parce que c'était le seul moyen pour elle que la situation ne se dégrade pas.
Les médecins lui ont proposés de l'opérer pour lui redresser les pieds (ils rentraient vers l'intérieur). Elle a refusé malgré la promesse que sa marche serait plus facile à l'avenir. Cela ne prendrait que six mois. Le reste de notre famille avons fait le forcing. Fini les entorses, fini le boitillement. Elle a fini par accepter.
TW warning : opérations, hôpital, détails des opérations.
Elle a donc été opérée avant son entrée en L2 d'anglais. Les médecins lui ont coupés les deux fémurs, les deux tibias pour lui mettre des plaques et des vis. L'opération a duré plusieurs heures. C'est à ce moment-là dans notre vie, que j'ai pris conscience de mes actes par le passé, de combien j'avais été bête. A ce moment-là que j'ai pu apercevoir la souffrance qu'elle avait du ressentir, la souffrance qu'elle avait exprimée par son comportement.
Lorsqu'elle s'est réveillée de l'opération, en plus de la douleur physique, on a découvert qu'elle était allergique à la morphine, ce qui causait d'autant plus de vomissement. Et puis, pour elle, l'opération c'était être alitée, incapable de se lever pour se lever ou aller aux toilettes. Pour une jeune femme de 19 ans, c'était un coup porté à sa féminité, à son estime.

Ma sœur mettra deux ans, ou trois à voir les améliorations de cette opération. Pas six mois comme on lui avait promis. Elle restera un an dans un centre de rééducation, suivant des cours à distance. Six mois après sa première opération, un de ses os cicatrisant mal on devra lui faire subir la même opération à nouveau, hospitalisation, immobilisation et la douleur, encore. Et échec scolaire.
Je me souviens des premiers mois, si durs. Des premiers retour à la maison. J'ai retrouvé cette sœur que je n'aimais pas, celle qui faisait des crises à la moindre contrariété. Celle qui pleurait, faisait pleurer nos parents. Mais cette fois-ci, elle a fait une dépression. Elle ne voulait plus vivre, plus se battre. Des anti-dépresseurs ont aidés mais c'est véritablement les années qui vont passer qui vont l'apaiser, tandis qu'elle va reprendre peu à peu possession de son corps.
Elle a regretté l'opération au début, tandis qu'elle réapprenait à marcher. Mais au final, elle a été bénéfique malgré le temps. Elle marche presque droit, ses pieds sont droits, fini les entorses. Mais la voir tout réapprendre à faire a été dur. On se sent si... incapables, impuissants.
La seule chose qu'on peut faire, c'est rester à côté, lui tenir la main, le bras. Lui faire savoir qu'on est là, si jamais. Toujours.
Le coup fatal viendra de la MDPH (Maison Départementales des Personnes Handicapées). Les personnes handicapées doivent renouveler leurs cartes tous les ans, remonter un dossier etc etc... Une année donc, le médecin s'occupant du dossier de ma sœur a décidé que, ma sœur n'était plus handicapée parce qu'elle avait été opérée. Quid de l'hémorragie cérébrale ? Quid du fait que sa motricité n'est quand même pas la même qu'une personne non handicapée ? Ses jambes ne sont pas les seules touchés, ses mains aussi, ses doigts. Ses pieds ont juste été redressés pour lui faciliter la marche.
Malgré les recours, rien n'a abouti. Mes parents ont décidés de se battre, comme ils l'ont toujours fait, sont allés jusqu'au procès. Nous avons dû témoigner sur notre honneur, que ce que nous racontions n’était pas un mensonge, qu’elle était bien handicapée et que malgré son opération, elle serait toujours incapable de faire des choses comme du ski, de la danse etc... Qu’elle aurait toujours plus de difficulté pour se déplacer, faire ses courses. Nous avons été écoutés, mais pas entendus. Ma sœur n'est plus reconnue comme une personne handicapée depuis lors. Suite au procès on a juste daigné lui accorder une carte coupe-file et une carte pour se garer sur les places prioritaires. C'est une honte. L’État français ne la considère plus comme une personne handicapée mais pourtant, elle doit quand même faire face à la discrimination tous les jours. Lorsqu'elle recherche du travail, on refuse de l'employer, si certains disent que son profil ne convient pas, d'autres (bonjour Sephora sur une avenue très célèbres de Paris dont on ne citera pas le nom) lui ont carrément dit qu'à cause de son handicap ils ne la prendraient pas. C'est non seulement illégal, mais d'une violence inouïe pour une femme qui se bat en permanence contre tout le monde.
Le handicap n'est pas un sujet de blague. Le handicap est une différence, mais les personnes handicapées n'ont pas besoin de s'entendre dire qu'elles sont différentes (vous ne savez pas quel est leur état mental, ni ce que cette phrase, si anodine en apparence, peut vouloir dire pour eux), nous sommes tous différents, nous sommes tous des êtres humains. Pas besoin de le faire remarquer à une personne en particulier c'est vexant et blessant.
Le handicap est perçu comme un tabou, une honte. Les personnes handicapées n'ont pas besoin de ça, certains ont déjà bien trop honte d'être un poids, un boulet pour leur famille et leurs proches, ils n'ont pas besoin que tout le monde autour d'eux le leur rappelle. Ils ne sont pas des poids, ni des boulets, c'est juste que la société n'est pas adaptée, et qu'il faut que cela change. Que les mentalités changent.
Ma sœur est la personne la plus courageuse que je connaisse, parce que malgré sa souffrance, les douleurs physiques et sans doute mentales qu'on lui a infligées, malgré les bas, elle a réussi à faire face. Elle a réussi à se construire une vie, avec beaucoup de détours parce qu'on lui a barré la route beaucoup de fois. Mais elle a réussi. Je pense qu’à ce jour encore, son combat n’est pas fini mais elle est en bonne voie pour s’accepter pleinement. De toute façon, ce n’est pas comme si elle avait le choix.
Je suis fière d’elle, malgré tout ce qu’il y a eu entre nous. Fière qu’elle soit ma sœur parce qu’elle est forte, courageuse, déterminée. Sa vie, son combat, c’est un modèle, un exemple, malgré ce qu’elle a enduré, malgré les moments de faiblesse et de doute, elle n’a pas lâché. La route sera encore longue pour elle, mais ces derniers temps, elle commence à parler, parce qu’elle en a assez de se taire, et parler lui fait du bien, tout comme il permet de faire connaître sa vie quotidienne, son combat quotidien.

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Fantique de muffins
Chapitre 9
Capitaine Syverson X OFC Billie Morgan
Résumé : Le mariage de Luke et Jane arrive finalement, l'attirance de Billie et James atteint son paroxysme!
Avertissement : 18 ans et + Smut!
Langage des signes en italique.
Lundi matin très tôt, Sy levait des montagnes d’aciers avec ses jambes. Comme presque chaque jour, il s’entraînait au gym du poste de police.
Ses écouteurs crachaient du vieux rock dans ses oreilles. Morgan venait de le rejoindre son œil était toujours violacé mais il avait dégonflé un peu. Sy baissa ses écouteurs.
-Hey mec ...comment ça va?
Morgan ajusta la machine côté de lui.
-J’ai juste hâte que la semaine soit fini! Jane est en train de me rendre complètement fou!
Sy se mit à rire.
-Je te jure! On dirait que je ne reconnais plus ma copine, elle s’est transformée en monstre!
-Les femmes deviennent toutes folles à l’approche du mariage. Faith était pareille.
-Faith?
-Mon ex-femme. Mes frères ont tous dit la même chose. Heureusement ça va passer! Tu n’y penseras plus à ta nuit de noce.
-Si je m’en sors vivant! Je croyais que Bill était une tornade, Jane est bien pire.
Sy demanda subtilement.
-Comment elle va, Billie?
Luke s’arrêta et le fixa de son regard intense.
-Pourquoi tu veux savoir ça? Ma sœur t’intéresse?
Sy haussa les épaules. Bien sûr qu’elle l’intéressait, mais ça ne serait pas avec lui qu’il en discuterait.
- Je voulais seulement prendre de ses nouvelles après la visite de Chris elle avait l’air plutôt sonnée.
-Elle est encore sous le choc mais c’est du passé. Je vais m’assurer que ça le demeure.
Il ajusta les poids sur le rameur et prit place.
-Qu’est ce qui s’est passé. J’ai cru comprendre que la surdité de Billie le dérangeait?
Luke plissa des yeux en le jugeant avant de répondre.
- Chris a été son premier grand amour, ils ont été ensemble pendant 5 ans. Son handicap ne le dérangeait pas. Il avait même appris la langue de signe pour elle. Jusqu’à ce qu’il réalise 2 mois avant leur mariage que Billie ne pourrait jamais entendre leur bébé pleurer.
Sy fronça les sourcils.
-Il n’y avait pas penser avant?
Luke haussa les épaules.
-Je ne sais pas. Tous ce que je sais c’est que Billie est revenu à la maison après un voyage dans sa famille, absolument démolie. Le rêve de Chris d’avoir la parfaite petite épouse au foyer lui avait sauté au visage.
Sy sentit un élan de tendresse pour la jeune femme.
-Pourquoi elle ne pourrait pas être la parfaite épouse? Parce qu’elle est sourde? C’est ridicule!
Luke se mit à ramer tranquillement sur le rameur.
-Chris a été élevé dans la soie. La cuillère en argent dans la bouche. Il voulait la femme bibelot parfaite qui élève et éduque les enfants pendant qu’il faisait son boulot d’avocat. Être avec une personne sourde c’est différent.
-Pourquoi ? Billie a un travail comme tout le monde, des amis, des hobbies, je ne vois pas pourquoi se serait différent.
- Quand tu vas mieux la connaitre tu va-t’en rendre compte, elle fait d’énormes efforts pour que personne ne se rende compte qu'elle est sourde. C’est différent dans tous les aspects de la vie. Des choses aussi connes que parler au téléphone ou discuter en voiture, ce n’est pas possible. Tout est bien différent. Tu l’as entendu comme moi l’autre jour. Si elle ne fait pas de gros effort elle va finir par complètement arrêter de parler. J’adore ma sœur mais des fois c’est vraiment dur.
Sy avala une gorgé d’eau, il n’avait pas pensé à tout ça. Sa bite parlait toujours plus fort que tout le reste quand il s’agissait de Billie Morgan.
Dans le milieu de l’avant-midi, la jolie rousse entra dans le poste de police. Elle passa par la sécurité et le détecteur de métal, armée de son badge visiteur arriva près de son frère. Elle tenait un sac de nourriture et une housse à vêtements. Elle ne s’était pas maquillée et portait un jeans et un sweat noir extra grand. Elle fit un petit sourire à Sy dans son bureau vitré. Elle donna son dîner à Luke. Le poste de police était pratiquement désert.
-Une salade? Tu te fou de ma gueule? Elle haussa les épaules.
-Les ordres de madame la mariée! Luke passa les mains dans ses cheveux.
-Elle va me rendre dingue!
-Courage ! Elle veut que tu chois parfait pour votre grand chour. Déjà que chu vas avoir un beau cocard sur les photos…
Elle s’assit sur la chaise près de son bureau.
-Vous en êtes rendu où? Tas l’air épuisée?
Billie hocha la tête.
-La maison est nickel, les décorations sont presque fini. Mais …Prendre une semaine de vacances c’était la pire chose à faire! Jane est tyrannique! La maison est pleine de monde, bientôt tout tes vieux potes vos être là pour votre soirée.
--Super! Tu t’es sauvée?
-Oui, je chuis passé chez le tailleur récupéré ton habit. Tu peux l’essayer s’il te plaît? Edward voulait savoir si la taille était correcte.
--Maintenant? Ici?
-Oui ch’il te plaît, je dois le rapporter chi quelque chose cloche.
Il avala sa bouchée.
-Ok. Il prit la housse et se dirigea vers la salle de bain.
Billie en profita pour aller voir Sy, elle cogna timidement sur le cadre de sa porte ouverte. Son regard s’illumina et il lui fit signe d’entrer même s’il était au téléphone. Elle posa les fesses sur l’accoudoir de la chaise devant son bureau et regarda les photos accrocher à son mur. Il y avait une belle photo de famille. Les cinq frères Syverson, ils avaient tous la même silhouette musclée. Les mains dans sa poche de sweat elle essayait de se réchauffer. Le vent soufflait fort aujourd’hui et il faisait un froid de canard.
Sy la regarda à la dérobée, elle avait l’air encore plus jeune que ses 27 ans aujourd’hui avec son grand chandail qui appartenait sûrement à Luke et ses jeans trouée.
-Oui… je vous tiens au courant. Bye. Il raccrocha et attendit un instant qu’elle le regarde.
-Oh Bonjour Capitaine!
-Bonjour, qu’est ce qui me vaut le plaisir de te voir dans mon bureau aujourd’hui?
Ses yeux verts trahissaient sa fatigue. Les cernes sous ses yeux étaient violets.
-Tu sais que je t’avais dit que je parlais à des amis dans l’immobilier? Elle sortit une petite carte de sa poche. Mon ami Kevin à peut-être quelque chose qui pourrait t’intéresser. Une jolie maison avec une grande cour et des arbres près d’ici. Elle est pas aussi grande que la nôtre mais elle à l’air vraiment bien.
Sy haussa les sourcils et prit la carte.
-Vraiment? Fantastique! Je te dois un dîner. Elle sourit en se frottant le nez.
-Si on commençait par ce stupide mariage avant? Sy se mit à rire, avec elle il avait le rire facile.
-D’accord...Je crois que le marié est prêt…
Billie se retourna vers son frère et ses yeux se remplirent de larmes instantanément. Il était absolument sublime dans son habit noir 3 pièces coupé sur mesure pour lui. Il avait même mis la cravate assortie.
-Non non Elizabeth Rose Morgan tu ne vas pas te mettre à pleurer.
Il avait les yeux aussi mouillés qu’elle.
-Tu … beau! Elle essuyant les larmes de ses yeux. Papa et maman seraient tellement fiers de toi!
-Arrête ... Il ouvrit les bras et elle se jeta dedans.
Même Sy était ému. Les jumeaux Morgan s’étaient fait une place dans sa vie chacun à leur manière. Luke comme ami et Billie comme la femme qu’il souhaitait ardemment conquérir.
Luke la repoussa bien vite en chassant une larme de son pouce.
-Alors tu en pense quoi?
Elle respira à fond et fit le tour de son frère en l’inspectant des pieds à la tête.
-Enlève la veste. Il s’exécuta et la lança sur son épaule tel un mannequin. Elle s’assura que la taille était correcte et la longueur des pantalons était bonne. Elle prit quelques photos.
-Je vais les envoyer à Edward. Il voulait voir ton joli petit cul dans les pantalons qu’il a fait spécialement pour toi. Elle reprit avec un air sérieux pince sans rire. Ouais t’es pas trop moche. Jane devrait sûrement dire oui.
-Aller monsieur le marié va te changer avant que le téléphone sonne.
-Oui capitaine.
Luke retourna se changer.
-Et toi, monsieur mon cavalier as-tu trouver quelque chose de décent à porter?
-Ouais, j’ai trouvé quelque chose de convenable pour accompagner ma sublime cavalière. Tu vas toujours porter cette jolie chose bleu foncé?
Elle hocha la tête.
À vrai dire, il avait galéré comme un malade pour trouver un habit parfait pour sa taille de colosse. Il ne voulait surtout pas avoir l’air con à son bras.
Le téléphone de Billie se mit à vibrer et à clignoter comme un arbre de Noël.
-Désolée. Oui maîtresse? Dit-elle en ouvrant la conversation vidéo. Jane hurlait dans l’appareil.
-Où est ce que tu es bordel? Tu étais supposé revenir il y a 45 minutes!
Elle sortit du bureau de Sy en lui faisant un petit signe de la main.
-Bye.
-Je suis au bureau de Luke. Son habit est parfait. La jeune fiancée passa de la colère aux larmes de joie.
-Vraiment?
-Oui ne t’inquiète pas il va être beau comme un cœur.
-A part ce foutu œil au beurre noir!
-Ça lui donne un côté bad Boy sexy arrête de t’en faire. Photoshop est là pour ça!
-Tu es tellement une bonne amie! Je te revaudrais ça à ton mariage!
Billie se mit à rire.
-Jamais de la vie. J’arrive bientôt. Elle raccrocha.
Luke lui redonna son habit dans la housse.
-Alors vous avez prévu quoi comme fête d’enterrement de vie de fille?
-Une soirée au club de stripteaseurs je crois bien, Sarah et Marina se sont occupés de cette soirée. Je dois y aller avant que ta chère future rameute le SWAT pour me ramener.
-Tu vas aller aux stripteaseurs?
-Jamais de la vie!
Le grand jour arriva enfin. Debout aux petites heures du matin, Billie veilla à ce que tout soit fin prêt. Le marié jouait au golf avec ses amis pendant que la mariée se faisait coiffée et chouchouter par l’équipe beauté qui avait été engagé pour l’occasion.
La réception aurait lieu dans un magnifique parc derrière l’hôtel où aurait lieu la cérémonie. Tout était absolument parfait.
Billie avait très hâte que tout soit fini. Entre le dîner de réception, l’arrivée des nombreux invités, le stress de la mariée, elle était sur les rotules mais elle devait tenir.
On lui fit un sublime chignon et de jolis petits diamants dans ses cheveux rouges. Elle enfila sa robe cette fois-ci elle avait prévu des caches mamelons pour cacher un peu sa féminité.
Tout était parfait la cérémonie pouvait avoir lieu comme prévu. Les invités prirent place pour la cérémonie. Billie se tenait dans le fond de la salle, elle devait attendre Luke. Elle avait convenu avec Sy de se rejoindre après la cérémonie étant donné que Billie était demoiselle d’honneur et serait à l'avant. Billie était nerveuse d’être devant tous ses gens, heureusement ce n’était pas elle la mariée.
Elle faisait les 100 pas nerveusement en attendant, elle marcha la tête penchée. Elle buta sur un invité qui se tenait devant elle.
-Pardon.
L’homme ne bougea pas. Elle releva la tête et tomba sur le sourire en coin de Sy.
-Bonjour mademoiselle Morgan.
Il était renversant, il avait choisi un superbe costume 3 pièces gris perle coupé parfaitement pour son corps musclé. Il l’avait agencé avec une chemise blanche et avait rajouter un détail qui toucha Billie. Sa cravate et son mouchoir de poche était bleu nuit exactement comme sa robe. Ses yeux bleus brillaient de joie. Billie le trouvait magnifique, il avait fait tailler sa barbe et ses cheveux. Il s'était donné beaucoup de mal pour être beau pour elle. Ses yeux verts lui disait qu'il avait eu raison.
-Bonjour Monsieur Syverson. Elle était très heureuse de le voir et lui fit la bise pour la première fois. Sy se prêta au jeu avec joie et effleura sa joue de sa barbe bien taillée.
-Allez va t’assoir, dit-elle en le poussant un peu. Ça va bientôt commencer.
Cinq minutes plus tard, Luke arriva nerveux et excité à la fois.
-Tu es parfait Lulu. Jane va t’adorer.
Luke souffla longuement.
-Je t’aime petite sœur.
Il posa son front sur le sien. Il prit son bras. C’était convenu depuis le début que Billie accompagnerait son jumeau jusqu’à l’hôtel.
-Tu es prêt?
-Non. Allons-y.
La musique résonna dans la salle de réception et Luke se mit en marche en tenant sa sœur par la main.
Devant l’hôtel Billie sourit à son frère.
-Je suis fière de toi mon petit frère. Je t’aime.
Quelques personnes versèrent une larme, Billie et Luke étaient très touchant ensemble.
Puis la mariée fit son entrée. Jane était éblouissante dans sa longue robe blanc crème de dentelle. Sa silhouette de sirène était parfaite. Luke ne put s’empêcher de verser quelques larmes.
La cérémonie fut parfaite et émouvante. Luke prit Jane pour tendre épouse et l’embrassa avec joie. La réception avait lieu dans le jardin derrière l’hôtel. Billie retrouva facilement Sy au travers des invités et il ne lâcha pas son bras de toute la soirée.
Il était prévenant avec elle s’assurant qu’elle avait toujours un verre frais à la main. Il faisait une chaleur de folie pour un premier juin.
-Tu veux qu’on aille dehors tu dois avoir chaud avec ton habit?
Sy avait le front en sueur. Il hocha la tête.
-Oui. Si tu veux bien m’accompagner.
Il prenait son rôle de cavalier à cœur. Pas un seul homme n’osait l’approcher et elle en était très contente. Elle ne voulait que celui qui la tenait délicatement par la taille pour ce soir.
Les invités commençaient à danser sur la piste de danse. Rendu hors de la tente surchauffée, Sy ouvrit son veston, dénoua sa cravate et deux boutons de chemise.
-Ça me surprend, tu ne danse pas? Je croyais que tu adorais danser.
-Je ne suis pas terrible pour la danse de salon. Je suis un peu gênée devant tout ce monde.
-Danse avec moi. Il lui tendit la main. Ils venaient de rejoindre une petite terrasse déserte éclairé par une guirlande de petites lumières. Surprise elle s’arrêta de marcher.
-Tu es sûr? Tu veux danser ici?
-Oui! On est à un mariage, il faut danser! Danse avec moi Billie, je ne danse pas aussi bien que Luke mais je me débrouille. Il n’y a personne ici tu n’as pas à être gênée avec moi.
Billie se mordit la lèvre et accepta.
La noirceur commençait à descendre doucement. Il lui tendit la main et elle la prit. Il l’attira à lui, elle posa l’autre main sur son épaule.
Sy posa la main dans le creux de son dos et l’attira doucement à lui plus encore. Leurs corps se touchaient, Billie se sentait bien contre lui, la chaleur de son corps se diffusait au travers de son habit, la protégeant du froid de ce début de soirée.
Sy caressa son dos du bout de ses doigts un peu rugueux. Billie se lova encore plus dans ses bras, un petit gémissement de plaisir lui échappa. Sy sourit, il caressa sa joue et elle releva la tête vers lui. Ses yeux verts brillaient différemment, sa petite main vint caresser sa nuque se pressant encore plus contre lui. Sy n’hésita qu’un instant et posa ses lèvres sur sa belle bouche pulpeuse.
Au premier contact, se fut électrique des ondes de plaisir parcoururent le petit corps de la jeune femme. Billie ferma les yeux de plaisir, Sy envahit sa bouche sans résistance sa langue caressa la sienne avec une passion longtemps refoulée. Il mordilla sa lèvre lui arrachant un soupir. Ses mains sur ses joues jouaient dans ses cheveux et caressaient sa mâchoire. Il traça du bout des doigts le contour de ses oreilles.
La jeune femme fondait littéralement dans ses bras, elle gémissait et grognait dans sa bouche. Elle suça sa lèvre, caressant de sa langue la sienne, ses dents claquaient sur les siennes. Elle sentait le grondement dans son torse alors qu’elle se frottait contre lui, un bras contre sa taille et l’autre autour de son cou. Elle pouvait clairement sentir l’excitation dans son pantalon aussi grande que la sienne.
Puis en un instant il était loin d’elle, elle le regardait sans comprendre à bout de souffle. Il s’essuya le rouge à lèvre sur sa bouche.
-Luke te cherche… Il arrive.
Elle n’eut que le temps se reprendre en main avant de sentir la présence de son frère dans son dos.
-C’est ici que vous être? Qu’est-ce que vous foutez ici?
-Il fait une chaleur d’enfer sous la tente. Nous avions besoin d’air frais.
Luke les regarda successivement heureusement il avait trop bu pour remarquer le rouge sur les joues de Billie et le souffle court de Sy.
-Viens petite sœur, ma femme veut danser avec sa demoiselle d’honneur. Il lui prit la main et l’emmena avec lui. Elle n’eut que le temps de faire un petit sourire à Sy avait de partir vers la tente. Sy lui retourna son sourire. Il toucha ses lèvres qui pétillaient de son contact électrisant.
La soirée battait son plein, Billie avait avalé bien plus de champagne qu’elle n’aurait du mais ça lui était égale. Elle dansait avec plaisir et s’amusait follement. Elle sentait toujours le regard ardent de Sy sur elle et quelque part cela la rassurait. Après quelques danses Billie retourna s’assoir près de lui. Elle tituba légèrement et s’appuya sur son épaule pour ne pas lui tomber dessus.
-On dirait que tu as bu une coupe de champagne de trop toi…
Billie se mit à rire, un petit sourire en coin flottait sur les lèvres de Sy tandis qu’il regardait les danseurs évoluer sur la piste de danse.
-Non… peut- être…
Il se retourna franchement vers elle.
-Tu t’amuse? Elle hocha la tête.
- Oui beaucoup. Merci de m’avoir accompagné. C’est gentil de ta part d’être venu avec moi.
Sy sourit. Billie bu le verre d’eau qu’il lui tendait. Ils regardèrent les danseurs pendant quelques minutes. Billie avait un peu froid, elle frissonna et se colla sur Sy, il irradiait de chaleur.
Sans même sans rendre compte, elle mit la main sur le tronc d’arbre qui lui servait de cuisse sous la table.
Sy ne bougeait pas pendant un instant quand il sentit la petite main sur sa cuisse. Elle la retira quand un invité s’approcha de leur table et discuta un instant avec Billie. La petite main reprit sa place sur sa cuisse et Sy ne pu s’empêcher de soupirer de soulagement.
Enhardie par le manque de réaction négative de Sy, Billie fit remonter sa main lentement de l’intérieur de sa cuisse, elle sentait un renflement dans son pantalon quand Sy saisit son poignet brusquement. Il murmura :
-Qu’est-ce que tu fais?
-J’ai froid, je cherche la chaleur.
Le regard de Sy était brulant, il se mordit la lèvre. Il retira son veston et le mit sur ses épaules.
- Merci
-De rien. Docilement, elle garda sa main sur ses propres cuisses pendant un instant mais elle avait d’autres idées en tête. Timidement elle reposa la main sur la cuisse de Sy.
-Tu as encore froid? Elle hocha la tête. Alors remet-là à la chaleur… Il posa sa grande main sur la sienne et la fit remonter vers l’intérieur de sa cuisse. Billie effleura la bosse dans son pantalon, Sy frissonna sous son contact délicat, il ferma les yeux un instant.
-Depuis combien de temps personne n’a toucher ceci, dit-elle en tapotant l’énorme bosse dans le pantalon de costume de Sy. Un intense frisson le parcouru. Dieu que c’était bon, cette petite main sur lui!
-Trop longtemps.
-On devrait faire quelque chose pour ça.
- Qu’est-ce que tu veux dire? Elle haussa les sourcils et se mordit la lèvre de façon suggestive.
-Viens avec moi dans le jardin…
Il hésita un instant mais l’envie de soulager la tension qu'elle créait en lui depuis des semaines fut plus forte.
-Je te rejoint dans une minute….
Aussitôt arriver sous le couvert des arbres, Billie s’attaqua à son pantalon de ses mains fébrile, Sy se colla contre elle, embrassant son cou cherchant sa peau de ses mains, sa bouche chercha la sienne fébrilement. Sa langue caressa la sienne, son souffle se mélangeant au sien. Leurs dents claquaient ensemble. Sy était affamé de sa peau, de son goût sucrée.
Elle sortit son énorme verge de son pantalon et se mit à rire nerveusement. Sy la regarda. Il ne faisait pas cet effet d’habitude. C’était presque insultant.
-Pourquoi tu ris?
-C’est pas humain une grosseur pareille!
-Arrête de rire et mets ta main dessus s’il te plaît.
Elle le caressa de tout son long elle faisait à peine le tour. Sy soupira et appuya la joue sur sa tête. Elle sentait ses veines palpiter dans sa main. Il caressait doucement ses seins au travers de la soie de sa robe. Ses mamelons pointaient vers lui. Elle ne portait pas de culotte...
L’urgence de le sentir au fond de son ventre prit le dessus sur tout le reste.
-Baise-moi Sy…
Il ne se fit pas prier. Il prit ses fesses dans ses mains et la souleva facilement. Il l’appuya contre un arbre, la maintenant en équilibre sur son bassin. Elle saisit sa verge et la frotta sur sa fente trempée.
-Fuck, tu es tellement mouillée. Billie frissonna de plaisir la main accrocher à son épaule. Elle le guida vers son entrée intime et lui donna un coup de bassin en l’invitant à entrer. Ce qu’il fit.
-Merde ce que tu es immense!
Il n’avait que le gland d’entré et Billie se sentait déjà étirée, chaque centimètre de son vagin s’étirait pour laisser passer l’envahisseur qui faisait son chemin lentement.
Sy soupirait et grognait dans son oreille. Bien au fond, il lui laissa une petite minute pour s’habituer à lui en lui donnant des baisers dans le cou. Il lui donna quelques coups de nez sur son front pour qu’elle le regarde. Ses yeux luisaient de désir.
-Ça va ? Tu es tellement serrée. Je ne te fais pas mal?
Elle secoua la tête.
-Non c’est bon ça va.
Elle mit les mains sur sa nuque et bougea le bassin contre lui. Elle était chaude, douce et trempée autour de lui. Il se remit à l’embrasser pénétrant autant sa bouche que sa chatte.
Sy le sentait qu’il ne tiendra pas longtemps mais il voulait lui faire plaisir avant. Il la déposa au sol et se retira de son vagin si doux.
-Qu’est-ce que tu fais?
Il s’agenouilla devant elle.
-Je ne tiendrais pas longtemps… je veux te faire jouir avant… il souleva sa robe et passa une de ses cuisses sur son épaule. Elle n’avait pas trop compris jusqu’à ce qu’elle sente son souffle chaud sur sa chatte.
Elle gémit longuement quand il passa le plat de sa langue sur toute la longueur de sa fente trempée.
-Putain de merde!
Un grognement vibrant sur sa chatte lui répondit.
Il la dévora comme si elle était le meilleur dessert au monde, léchant et aspirant chaque goûte de son jus. Le bout de sa langue vibrait frénétiquement que son clitoris engorgé, elle était déjà au bord de l’extase. Elle murmura.
-Mets un doigt…
Il plongea son majeur au fond de sa caverne et toucha le petit point rond qui s’y cachait.
Billie cria presque. Les mains cramponnées à ses cheveux complément indifférente aux curieux qui pouvait les entendre.
-Fuck…. Je … vais…
L’orgasme fulgurant la surprit elle-même la laissant tout tremblante. Elle n’arrivait pas à tenir debout. Sy la soutint et l’étendit sur la pelouse douce. Elle respirait rapidement encore sous le choc, les yeux fermés. Sy lui donna des baisers sur le visage et inséra doucement son pénis douloureusement dur en elle. Elle était encore plus étroite et chaude.
-Fuck…. Elle bougea le bassin contre lui les yeux maintenant grand ouvert.
Elle enroula les jambes autour de lui et le serra dans ses bras, enfouissait son visage dans son cou.
-Baise-moi fort. … Il n’en fallait pas plus pour que Sy se déchaîne. Il la baisa si fort qu’elle sentait son gland cogner contre son utérus. Ça faisait mal mais c’était tellement bon en même temps.
Pour la première fois de sa vie, Billie sentait des coins de son vagin qu’elle n’avait jamais senti avant. Sy frottait partout en elle et c’était absolument délirant. Elle jouit pour la deuxième fois très fort. Ses muscles intimes massaient la verge de Sy qui glissa dans la jouissance. Elle le sentit grossir et durcir encore plus.
-Fuck..
-Sort de là!
Il sortit in extremis pour exploser sur sa cuisse satinée. Les gouttes de sueur perlaient sur son front alors qui se reposa sur un coude. Billie respirait rapidement, Sy passa une main chaude sur son ventre et lui donna un baiser sur l’épaule. Billie regardait les étoiles entres les branches de l’arbre. Elle retourna la tête pour le regarder.
-Ça va?
-Oui. Je pense qu’on devrait retourner à la fête.
-Oui… Il prit son mouchoir de poche et essuya sa cuisse. Allons-y.
La soirée battit son plein jusqu’à tard dans la nuit. Billie dansa avec Jane puis Sy l’invita à danser une nouvelle fois. Il n’était certes pas le meilleur danseur mais ils avaient du plaisir.
Vers 4h matin, Billie n’en pouvait plus, elle était littéralement vidée. Elle étouffa un bâillement qui n’échappa pas à Sy.
-Tu as l’air épuisée. Tu veux que je te raccompagne?
-Oui s’il te plaît.
Ils dirent bonne nuit au marié et prirent le chemin de la maison de Billie à bord du camion de Sy. Il n’eut même pas le temps de sortir du stationnement que Billie dormait déjà pelotonner dans son siège la tête sur la console centrale. Il la couvrit de son veston.
-Dors petite fée.
Il se stationna devant leur maison et fit le tour de son camion et ouvrit la portière. Il devait la réveillée. Il lui secoua doucement l’épaule et elle se mit à gémir.
-Non… s’il vous plaît... non. Rien …. fait… Jane…
Elle faisait un cauchemar. Il la secoua plus fort en espérant la réveiller.
- Merde, Billie ma belle réveille toi.
-Non! Non!!! Je veux pas mourir! Elle ouvrit les yeux subitement et le regarda. Elle était terrorisée! Sa respiration affolée s’emballa.
-C’est moi ma belle. Elle le repoussa et toucha sa bouche. Elle reprit pied dans la réalité lentement et regarda autour d’elle.
- J’ai fait un cauchemar…
-Tu vas bien?
-Quoi? Il alluma le plafonnier.
-Tu vas bien? Elle cligna des yeux, un peu perdue.
-Oui. Ça va maintenant. J’ai rêvé à Jones… quand je me suis réveillé tu étais là comme au chalet…
-Tu fais souvent des cauchemars? Elle hocha doucement la tête. Il lui donna un doux baiser sur le front. Tu as parlé à quelqu’un de tes cauchemars ? Un professionnel?
Elle secoua la tête.
-Non. Je pensais que ça passerait tout seul. Il pressa sa main dans la sienne.
-Tu fais un choc post-traumatique ma belle. Tu devrais vraiment parler à quelqu’un. Ça te ferait du bien.
Une autre voiture se gara derrière Sy et deux femmes en sortirent. Une jeune femme tituba et tomba sur la pelouse en riant. L’autre essaya de la relever mais peine perdu.
-Je crois bien que ma cousine Annie à besoin d’aide, je dois y aller.
Il ne lui répondit pas mais prit son visage entre ses grandes mains et l’embrassa une nouvelle fois profondément. Billie soupira contre lui. Il savait exactement comment l’embrasser pour qu’elle se transforme en jello dans ses bras. Il rompit leur baiser et se détacha d’elle.
-À la prochaine petite femme. Fais attention à toi.
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@mysterious-corvidae
A mon tour de présenter six de mes personnages actuel, je ne suis pas forcément très doué pour en parler. Je ne sais pas ce que vous allez penser de mes personnages, mais j’aime beaucoup le concept. Ce sont des avatars assez simple, j’aime la simplicité.
Il s’agit de Rafael, Leonardo, Valentina, Adelina, Claire (qui est un personnage de jeux vidéo), et enfin un futur personnage Edaline.
Rafael Adamo feat Arthur Darvill - City.
Rafael, c’est un trentenaire vivant à Naples en Italie, il faut savoir qu’il a des origines françaises, il va de temps en temps en France, il est bilingue. Il a perdu ses parents dans un accident de voir, c’était encore un enfant, d’ailleurs, il a eu du mal à passer son permis de conduire par la suite, même s’il a fini par le faire. Il faut savoir qu’il adore les livres, pour lui lire un livre, c’est un très bon loisir, ça lui permet de s’évader. Il a été à l’orphelinat jusqu’à sa majorité, il n’a jamais été adopté. Une fois qu’il a pris son indépendance, il s’est senti plus libre, il aimait s’amuser. Il a rencontré une femme de son âge, la première qu’il a aimé, mais il s’est rendu compte au fil du temps qu’elle le trompait. Cela lui a fichu un coup, il l’a quitté et s’est barré quelques temps en France. Il a fini par revenir à Naples et a ouvert sa propre librairie, il a rencontré Camilla, une jeune écrivaine prometteuse avec qui il va se lier d’amitié. Entre temps, il va découvrir le décès de son ex petite amie et qu’il a une fille, une sacrée surprise. Les premiers temps vont être compliqué, il va aussi développé une relation amoureuse avec Camilla qui aura des hauts et des bas, ils auront un fils Osvaldo et finalement ils vont habiter tous les quatre sous le même toit. La relation avec sa fille Elora s’est amélioré et il espère que ça va continuer.
Adelina Alma feat Louise Brealey - City
Adelina a toujours vécu à Naples, trentenaire, elle a toujours vu ses parents comme le couple parfait, mais une fois adulte, elle va découvrir que ce n’était qu’une façade, la pauvre va tomber de haut. Remontons un peu à son enfance, la pauvre quand elle était gamine avait des soucis au niveau de son poids, on se moquait d’elle, elle le vivait mal. Heureusement pour elle, un jour Celian, un garçon qui avait un an de plus qu’elle l’a défendu et elle s’est lié d’amitié avec lui. Elle n’avait pas beaucoup d’ami, mais elle l’avait lui. Puis au lycée, on l’a humilié on lui faisait croire quelque chose qui n’est pas vrai Celian l’avait averti, mais elle l’avait ignoré du coup, il l’a mal pris et il a fait la sourde oreille. Se sentant complètement délaissé, elle a fait la pire bêtise de sa vie et a tenté de mettre fin à ses jours. Heureusement Celian est arrivé à temps et elle s’en est sorti. Quand il a du partir à Londres, elle a beaucoup souffert, surtout qu’il a coupé les ponts avec elle. Avec les années, elle a décidé de s’en prendre en main, elle a notamment été dans un établissement pour perdre du poids et elle a réussi à atteindre son objectif. Elle n’a pas cherché à faire d’études et elle est devenue animatrice, elle qui adore les enfants. Puis avec les années, elle est devenue directrice d’un centre de loisirs. Il a fréquenté un type qui était extrêmement jaloux et qui a levé la main sur elle, elle a fini par le quitter, mais elle a jamais parlé de cette histoire. Elle avait tendance à s’inquiéter à cause de son horloge biologique, puis vingt ans après qui revient, Celian, son meilleur ami et au fond celui qu’elle a toujours aimé. Ils se sont rapprochés et ont fini par se mettre en couple, aujourd’hui, ils sont parents de jumeaux.
Leonardo Bellini feat Cole Sprouse - City
Leonardo est un trentenaire, oui j’en ai beaucoup des trentenaires, il vient d’une famille qui a mauvaise réputation, chaque membre a un talent particulier, lui c’est un hacker, même s’il ne s’en sert pas pour faire du mal. Il a un frère aîné et une petite sœur, d’ailleurs il est très proche d’elle. Il a été à l’école avec un certain Ruben Del Duca. Ce qu’il faut savoir c’est que les Del Duca et les Bellini sont des familles ennemis, donc autant dire que les deux ne peuvent pas s’encadrer. Leonardo de base n’est pas très sociable, il n’aime pas la foule même si ça s’améliore avec les années, il sait être drôle aussi. Puis un jour, une jeune femme du nom de Cassandra l’aborde, elle n’est autre que la petite sœur de Ruben. Apparemment elle voulait le connaître, même si c’était un Bellini, puis ils sont tombés amoureux, une espèce de Romeo et Juliette. Pendant cinq années, ils ont cachés leur relation, mais un jour ils ont été découvert. Leonardo lui a proposé de fuir Naples et d’aller vivre ailleurs. Alors qu’ils étaient sur la moto, ils ont eu une accident, ils découvriront qu’en fait c’était une tentative pour éliminer Leonardo, orchestré par les parents de Cassandra. Leonardo s’en sortira avec une jambe endommagé et sa petite amie finira dans la coma. Il sera horrifié de découvrir qu’elle est amnésique quand elle se réveillera pas. Cependant le destin n’est pas si cruel et ils se recroiseront petit à petit les sentiments referont surface et ils recommenceront leur histoire. Cassandra retrouvera même la mémoire. Ils n’ont plus à se cacher et ils ont eu une fille, petite anecdote, le pauvre Leonardo a même fait une couvade. Il espère que les ennuis sont loin cependant, il pense éventuellement à reprendre contact avec ses parents et son frère.
Valentina Basini feat Courtney Ford - City
Valentina, sans surprise une trentenaire, qui a toujours vécu à Naples. Enfant, on pouvait la considérer comme pourrie gâtée. Elle pouvait avoir tout ce qu’elle voulait et ne fréquentait que les les enfants de son rang quitte à repousser les autres. Puis vint l’adolescence, un soir, elle est sortie dans un bar et d’autres jeunes, ce sont dit que ce serait amusant de faire boire la gosse de riche. Ils ont réussi et puis elle s’est laissé séduire par un des gars à peine plus vieux qu’elle. Elle s’est réveillé le lendemain dans un lit inconnu et elle a vite pris la fuite. Quelques temps après, elle a découvert qu’elle était enceinte et quand ses parents l’ont su, ils n’ont pensé qu’à leur réputation. Vu qu’elle voulait garder l’enfant, ils l’ont renié et ils l’ont jeté à la rue. Tout ses soi disant amis lui ont tourné le dos, heureusement elle a pu compter sur quelques personnes, mais la vie a été dur. Elle a du arrêter le lycée, se trouver des petits boulots pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa fille. Valentina a appris ce que c’était la vie, sa fille, c’est ce qui compte le plus pour elle, elle ferait n’importe quoi pour elle. Valentina ne supporte plus les gens riches, elle se méfie, puis finalement après le décès de ses parents, elle fut surprise d’hériter de tout, cela incluait la maison familial. Aujourd’hui, elle ne manque plus de rien, elle fréquente même son voisin qui en réalité était un camarade de classe qu’elle avait ignoré à l’époque à cause de son rang social. La vie semble s’améliorer, mais voila que le père de sa fille débarque sans prévenir après vingt ans.
Claire Redfield feat Kristin Kreuk - crossover
Je pense que certains connaissent le personnage qui vient des jeux Resident Evil. Bah j’ai décidé de la jouer, pour résumé, c’est une survivante de Raccoon City, elle a combattu les armes biologiques au fil des années, comme son frère, même si de base, elle n’a pas rejoint la même organisation. Ces événements l’ont marqué, mais c’est une femme forte, elle veut juste avancer et ne pas vivre dans le passé. Suite à une lune rouge, elle se retrouver dans un nouveau monde, qu’elle ne connait pas. Elle devenu agent de police, mais elle espère passé lieutenant. Il ne semble pas avoir de menace terroriste ici, mais des choses étranges semblent s’y passer.
Edaline Elendil feat Lili Reinhart - elfe - Fantasy
Alors c’est particulier, car c’est un futur personnage que j’ai déjà joué par le passé, mais cette fois quelques modifications sont apportés. Edaline est une jeune elfe début vingtaine, dans sa famille, ils ont un élevage, ils s’occupent des animaux et c’est dans la famille depuis des générations. A l’âge de cinq ans, elle découvre son pouvoir de télékinésie orbing. Elle a un meilleur ami que l’ont va appelé Elwyn, d’ailleurs elle est aussi ami avec le jumeau de celui ci. Edaline, c’est une aventurière, elle est assez agile et il n’est pas rare qu’elle saute d’un arbre pour atterrir sur quelqu’un, son meilleur ami en fait les frais. Elle est amoureuse de lui, même si c’est un sans talent. Comme tous les elfes à l’âge de seize ans, elle répondre à des questions, la concernant, concernant sa famille, le but est de trouver les elfes avec qui elle sera bien assorti. Quand à dix huit ans, elle a les résultats, elle se rend compte que son meilleur ami n’est pas sur sa liste, mais par contre qu’elle est bien assorti avec le frère de celui ci. Il faut savoir que être avec un elfe avec qui on est mal assorti est assez mal vu. Edaline s’en fiche et les années suivantes, ça semble pas trop avoir des conséquences. Sauf qu’elle essaye de faire comprendre à son meilleur ami ce qu’elle ressent pour lui, mais ça ne marche pas et il choisi une autre elfe avec qui il est bien assorti. Elle en a le cœur brisé et un soir, elle prends la fuite, décidant de s’éloigner de chez elle pour oublier.
Voila je ne sais pas ce que vous penserez de mes personnages, peut être qu’ils sont banals ou pas, en tout cas moi, j’adore les jouer.
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Chronique Nas - King’s Desease

Je l’ai attendu désespérément, le voici le voilà, le nouvel album de Nas est arrivé ! 8 ans après le merveilleux Life Is Good, 2 ans après le très court et très décevant Nasir (réalisé dans la précipitation avec Kanye aux manettes) et un an après les très sous-estimées Lost Tapes 2, recueil de chutes de studios de diverses époques, dope mais qui ne permettaient pas de se rassurer définitivement sur sa forme actuelle et sa faculté à refaire un bon projet abouti. J’avais quelques informations avant la sortie : la pochette est stylée, ça s’appelle King’s Desease (la maladie des rois, surnom de la goutte dont j’ai l’extrême déplaisir de souffrir depuis quelques années), le single éclaireur est un très bon morceau mais pas un très bon single étant donné que loin d’un banger spectaculaire à faire péter pendant son cardio, la liste des featurings augure du possible meilleur comme du possible pire avec un grand brassage intergénérationnel, la liste des producteurs se résume à une personne : Hit-Boy. Cette dernière info en a laissé beaucoup perplexes, moi j’étais plutôt enthousiaste car familier du taf du bonhomme. Il s’est fait connaître aux débuts des années 2010 et a pas mal de hits ou de gros morceaux (Niggas In Paris, Sicko Mode, Clique, Goldie, 1Train) pour des têtes d’affiche (Hov, Ye, Bey, Riri, Nicki, Kendrick, Travis, Nip, Meek,…) à son actif. Sa palette est hyper large, les breakbeats et les boucles/samples font parties de son ADN comme il a pu le démontrer aussi sur des projets moins mainstream parmi lesquels son excellent album solo passé complètement inaperçu cette année : The Chauncey Hollis Project. Les ignorants et les éternels nostalgiques font la moue, je suis assez confiant et excité.
Puis le 21/8, je me suis réveillé à l’aube comme un enfant belge le 6 décembre et j’ai lancé ma première écoute, au casque. Concentration extrême, choppage d’un max de choses et enthousiasme. Ils l’ont fait, ça tue. Vite réécouter. Ce que je fais frénétiquement en boucle depuis. Comme beaucoup apparemment, surtout outre-atlantique, j’affirme que c’est un grand disque, peut-être même celui de l’année. Les prods vont comme un gant à Nas fluide comme jamais sur ces beats riches mais pas surproduits, qui laissent une large place à sa voix, l’instrument principal. Ça sonne actuel sans forcer, ni tendance ni à l’ancienne mais bel et bien 2020, bonne synthèse de ce que peut être un rap d’aujourd’hui qui lance des ponts entre hier et demain. Le fil rouge : les vicissitudes auxquelles sont confrontés les Kings, ces légendes du Hip Hop ou de la culture afro-américaine sorties des ghettos les plus durs pour se retrouver au sommet dans des positions pas si idylliques, contrairement aux images et aux illusions que bombardent les écrans. Les tentations, les excès, les jalousies, les trahisons, la grosse tête, les manipulations. Attention aux mirages, fausses oasis. Hubris. C’est un rappeur américain glorifié et haï depuis une trentaine d’années, il n’est pas à l’abri de propos et attitudes douteuses, de l’auto-mythification, de fanfaronnades de mâle alpha au milieu des requins mais c’est aussi une personne visiblement sensible, qui assume ses failles, intelligente, qui a soif de progrès, de justice sociale, d’harmonie, de sérénité, d’amour, de devenir meilleur. C’est aussi une des plus belles plumes si pas la plus belle de l’histoire de cette musique et se laisser porter par ces mots le temps d’un disque me passionne toujours.
Analyse track par track :
King’s Desease. Une boucle soulfull, pas de drums, dans l’école Alc/Marci/Griselda mais avec un son plus scintillant, des filtres, plusieurs couches. 1min50 pour que Nas plante le décor, trace les contours du thème de l’album, entre bravades, phases inspirantes, observations pertinentes, micro et macro. Ça flow sans trop forcer, le timbre est plus beau que jamais, ça coule tout seul, pure intro.
Blue Benz. Dès que les drums arrivent je pète un cable. Ça sent le Boom Bap 5 étoiles, puis dès la sortie de l’intro, ça prend des dimensions en plus : Hit-Boy ne se contentera pas des recettes connues, aussi efficaces et classic soient-elles. Une énorme basse débarque, couplée à des arrangements riches mais pas rococos, ça groove, c’est varié et léché, comme si le son Large Pro et le son Dre vivaient un mariage heureux, le tout saupoudré d’un peu de drums TR-808. Über stylé. Nas débarque en mode Thug vétéran QB, images à l’ancienne avec 20 goons cracheurs de lames de rasoir au mythique Tunnel, à déchirer avec ses gars sûrs dans l’Amérique corporate en passant par les Rude Boys de Jamaïque et une envoutante femme fatale vénéneuse avec qui il fricotait jadis. Esco in full effect.
Car #85. Me voilà conquis, aux anges. Nouvelle ligne de basse imparable, quelques vocalises discrètes du grand Charlie Wilson, groove languissant aux saveurs West Coast et génial storytelling autobiographique. On ride avec un Nas de 15-16 ans qui, trop jeune et petit joueur pour se balader au volant de son propre bolide, fait appel à un service de « plus ou moins taxis chelou » au chauffeur pas regardant tant que les gamins payent suffisamment. Monter à Times Square, cruiser dans Money Makin’ Manhattan, écouter ses tapes favorites pour aller au weed spot le plus proche, goûter aux plaisirs charnels avec une meuf plus expérimentée qui se lassera vite de son petit crush, le service peut même comprendre de t’attendre toi et tes assoc’ à la sortie de ton braco ! Le bon temps où dès qu’on voulait mettre le nez hors de la plus grande cité du monde, on appelait la Car #85. Du petit lait.
Ultra Black. Single éclaireur décrié pour son manque d’efficacité, il s’intègre pourtant parfaitement dans la cohésion de l’album car oui et encore oui, c’est un très bon morceau. Qui amène à se poser cette question : un rappeur comme Nas a-t-il besoin d’un single éclaireur ? Est-ce que le sortir a déservi la sortie du projet ? Nas, dont l’amour et le militantisme à l’égard de son peuple ne sont plus à démontrer, propose ici un hymne pas pompier aux siens, truffé d’images et de références pas grillées avec un flow saccadé hyper technique mais pas tape à l’oreille, effortless plutôt que dans la démonstration. Le tout sur une prod que je valide et me fait penser à la vibe Common/Kanye sur Be. Un remix avec Common et Black Thought me fait bien fantasmer d’ailleurs… Nasir, si tu me lis…
27 Summers. Ça commence avec une grosse ambiance trap bien lourde. Il y a 27 (!!!) étés Nas sortait son monument Illmatic, marquait éternellement cette musique de son empreinte. Il contemple son parcours, serein et triomphant. Après quelques mesures, le beat s’enrichit, la touche Hit-Boy apporte un plus à toutes les recettes… 1min43 et c’est déjà fini, tant mieux, ça augmente la replay value, ne laisse pas le temps de se lasser. Petite lourdeur efficace et bien placée.
Replace Me. Un peu anxieux, premier feat du projet avec deux jeunes loups dans le coup, la sauce prendra-telle ? Est-ce qu’il n’aura pas l’air d’un invité incongru sur son propre morceau ? Nouvelle tuerie de ligne de basse, beat épuré pop mais pas guimauve, frais. Refrain autotuné de Don Toliver qui m’a un peu crispé à la première écoute mais qui fait finalement bien le job, très bonne mélodie. Rap de lover, bébé je vais te faire du bien à tout point de vue parce que je surassure dans tout, si tu veux me remplacer ça va être chaud de trouver un successeur digne, fais gaffe. Bien fait, ça reste fun, les cainris tsé bien. Big Sean également à l’aise dans cet exercice, les 2 ont une chiée de verses dans ce genre de vibe, pas toujours pour le meilleur… Bon petit track pop chill, évidemment pas ce que je préfère dans son arsenal mais je ne skip pas, je kiffe. À mi-chemin, l’album est déjà super varié dans les ambiances musicales comme dans les propos et ça continue…
Til The War Is Won. 2ème morceau qui me fait un peu peur. Lil Durk est une jeune mais déjà expérimentée tête de gondole de la scène drill de Chicago aka Chirak. Fils de Gangsta notoire et bien dedans depuis sa naissance, dans une ville rongée de dingue par les gangs, les meurtres et la misère. Il rappe et chante-autotune des trucs qui ne parlent pas souvent, du coup je ne connais pas très bien mais le sais capable. Il vient de faire une très belle perf sur le nouveau gros single de Drake. Mélancolie, trap douce (oui c’est possible), sentiments, atmosphère. Nas parle de la génération de Durk et beaucoup des femmes. Dénonce la lâcheté des hommes qui abandonnent, les violences conjugales, les frères et sœurs noirs qui s’entredéchirent, les dégâts de la violence aveugle et des conditions de vies abominables du cauchemar américain. Gros texte. Je ne le ressens ni démago ni pas sincère. Durk vient faire exactement ce qu’il doit faire : délaissant 2 secondes les fanfaronnades gangsta, il lâche un pur couplet chanté à cœur ouvert et désabusé, parlant avec des mots simples et justes de son vécu, de son environnement. On finit sur une outro hommage aux femmes, beau tout plein.
All Bad. Ce coup-ci un peu anxieux mais parce que ça fait trop longtemps que je rêve de cette collab’ ! Grand fan d’Anderson Paak pratiquement dès le début de sa sortie de l’ombre il y a 5 ans déjà. Il me comble au chant, aux drums, en live. Son côté soulfull semble fait pour se marier à la vibe de Nas, mieux que pour d’autres rappeurs avec qui il réussit pourtant plus ou moins systématiquement ses featurings. Mon anxiété était donc qu’ils ratent l’immanquable, trop évident et gagné d’avance. J’ai un peu de mal à comprendre pourquoi mais à a première écoute je faisais un peu la moue. Depuis c’est un de mes morceaux préférés de l’album. Ils sont bel et bien faits pour créer de la musique ensemble et j’aimerais qu’ils en refassent beaucoup beaucoup plus. Drums aux petits oignons, mariage des voix, mélodie, groove, Musique. Lyricalement, ce n’est pas un des sommets du disque sans être déshonorable, les meufs et surtout les histoires d’amour qui finissent mal, les séparations amères… Mention à Paak qui semble considérer qu’emmener une meuf à un BBQ (référence à Live At The BBQ de Main Source, premier feat remarqué et légendaire de Nas ?!) devrait être LA preuve d’amour par excellence.
The Definition. Nouveau morceau court avec une intro et outro anecdotiques mais qui font plaiz’ du légendaire DJ old school Brucie B (qui recevait un célèbre s/o dans Juicy de Biggie) et une prod un peu plus patate. Ça rappe vénère, flow plus rapide et énergique. Lyrics politiques où il dit majoritairement des bons trucs pertinents, ouvert sur le monde même si un peu douteux et ambigu par rapport à Gayle King souvent accusée de rabaisser des personnalités noires alors que ces dernières ne l’ont généralement pas volé. Soit. On préfère les réflexions sur la liberté, le contrôle, la surveillance des datas, les propos stigmatisants que Hillary voudrait qu’on oublie, Trump, les oligarques russes ou le réchauffement climatique. On s’amuse du petit passage sur la goutte spécialement pour moi.
Full Circle. Autre morceau attendu impatiemment par tous les vieux fans, les retrouvailles avec The Firm (moins le pauvre Nature qui était un putain de rappeur quoi qu’on en dise). J’espérais de l’egotrip ou du storytelling mafioso-thug plein d’arrogance et de démesure, sur une prod bien Boom Bap lourde, une espèce d’Affirmative Action 2020. Désarçonné dès les premières mesures par ce nouveau beat atmosphèrique, minimaliste et à nouvelle bass line imparable. Cool mais pas dingue couplet de Nas pour commencer, parlant encore des femmes, des relations compliquées, de l’inutilité de vouloir les contrôler et les essentialiser. Une question qui prend de la place dans le disque, avec une pertinence et une élégance variable, parfois maladroit, souvent plein de bonnes intentions et je pense que c’est important qu’un mâle-alpha-star-de-premier-plan-du-rap plaide la cause des femmes, d’autant que ça n’est pas nouveau malgré, encore une fois, du chemin qui reste à parcourir sur certains points. Étonnamment, AZ et Cormega enchaînent élégamment sur cette même question, les thugs collectionneurs de conquêtes se révélant salutairement et sincèrement autocritiques, en quête de rédemption pour leur maladresse passée. Les 2 livrent de magnifiques verses à la hauteur de l’événement. Quelques belles phases et messages importants avec poésie. AZ remporte probablement la palme grâce à un flow fluide comme aux plus beaux jours, délicieux nectar pour les oreilles. Les anciens prouvent qu’ils peuvent sonner sur des prods actuelles et les habiller de la plus belle des façons. Le morceau « philogyne » laisse le dernier couplet à la First Lady de la clique : la revenante Foxy Brown. On l’avait déjà entendue sur le dernier Nicki Minaj, je n’étais donc pas surpris par sa voix actuelle. Elle n’a pas décidé de faire dans la finesse, le plaidoyer féministe. Egotrippin’ like a muh’fucka, elle est en mode Boss Bitch, hors sujet et sans finesse mais efficace, ça fait plaiz’ de la réentendre même si on l’imagine mal capable de nous tenir en haleine sur un projet complet. Ultime surprise, ce bon Dr Dre, parrain du (décevant) projet originel, se fend d’une outro spoken word qui fait plaiz aussi, en espérant qu’il rebosse bien vite avec Nas (ce qui semble être le cas au vu de quelques images aperçues récemment sur les RS). Tuerie de track événement sous la forme la plus inattendue qui soit.
10 Points. Ça commence par un énorme son Boom Bap brise nuque sur lequel on pourrait s’attendre à voir débarquer la clique Wu ou la clique Griselda. Puis direct on se rappelle que Hit-Boy a son son et le truc s’enrichit d’éléments divers, des super cuivres par exemple. Sans perdre le drive imposé par le break et la boucle de base. Nouvelle perf’ du beatmaker qui fournit décidément le terrain de jeu idéal à notre légende. Props. Sans se victimiser indécemment, il parle des difficultés des gens dans sa position, soupçonnés de ne pas faire assez pour ceux restés en bas (alors que souvent ils feraient beaucoup sans s’en vanter), la tendance de les porter aux nues pour mieux les descendre après, du public à l’entourage. De l’importance de surmonter les traumatismes du passé, de ne pas se perdre, que ça soit en essayant de se plier à toute sollicitation pour être aimé ou au contraire d’oublier d’où on vient et de faire des assists.
The Cure. Le track d’après étant considéré comme un bonus track, voici le morceau supposé clôturer l’album, la conclusion. Ça commence par 4 bars sur une boucle sans drums, puis ça switch sur autre boucle sans drums pendant 12 mesures avant de switcher encore sur une troisième pendant 4 bars. Bars qui coulent et sont bouillantes comme la lave, que des joyaux, drop gems on ‘em. Puis après une petite minute et demie, il annonce le générique de fin et là, nouveau beat, pur Boom Bap avec un breakbeat qui claque. Commence alors le couplet fleuve de 2 minutes de kickage que j’estime être le verse de l’année, intestable. Nas t’explique la vie, traumatisme, excellence suprême. Lebron a déclaré avoir écouté le morceau en boucle pendant des heures, de King à King, je l’imagine s’en servir pour se motiver, s’inspirer, se dépasser. Rap d’adulte qui ne tourne pas le dos aux jeunes. Grand album.
Spicy. Pour finir, une petite friandise avec Fivio Foreign, le rookie new-yorkais qui buzz et ASAP Ferg, mon chouchou concernant les bangers (et capable de plus que ça), honteusement sous-estimé je trouve. J’avais un peu peur parce que Nas s’est déjà raté sur les bangers « à la mode » comme Summer On Smash, un des seuls moments faiblards de Life Is Good. J’espérais une grosse lourdeur drill car cette vibe à le don de me chauffer. Malheureusement pas pour ce coup-ci. Beat cheap mais addictif, couplet de sale gosse teubé mais charismatique de Fivio et dope 16 de Ferg qui s’est visiblement appliqué pour avoir des bars valables et pas seulement de l’enjaillement. Pas trop convaincu à première écoute, c’est un grower, morceau con-con qui fait du bien après tant d’orfèvrerie.
Conclusion, tu accuseras peut-être le grand nasologue d’en faire trop mais crois-le quand il te dit que cet album défonce tout. GOAT ish.
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Les Chroniques de Livaï #469 ~ LE COEUR NE DORT JAMAIS (avril 846) Hanji Zoe
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.

Mais où est-ce que j'ai mis ça ? Je suis sûre que c'était par là !
Je soulève un tas de papiers qui volent dans tous les sens, à la recherche d'un rapport que j'ai lu hier. Pas moyen de remettre la main dessus ! En reposant le tout, je fais pas attention et ma tasse de café froid se renverse sur ma table, sans un bruit, comme si je l'avais bien cherché... C'est pas vrai ! Y a rien qui va en ce moment !
Je cherche un torchon pour essuyer tout ça et en me penchant, je tombe enfin sur la page que je cherchais ; elle avait glissé sous mon bureau. Super ! Enfin quelque chose qui marche ! Je tâtonne pour trouver ma chaise, - me cogne la tête en passant, aïe ! - pendant que mes yeux parcourent les lignes, et j'essaie de me concentrer sur les mélanges de substances explosives afin de mettre au point un nouveau matériau qu'on pourrait balancer dans la bouche des titans. J'étais partie sur une méthode pour les endormir, j'ai compulsé des tas d'articles scientifiques sur les somnifères les plus puissants, vu que ça avait bien marché sur eux l'autre fois... Mais aucun d'eux ne ressemble à celui que j'avais trouvé, alors je suis revenue à la bonne vieille méthode de la décapitation. C'est pas que ça m'enchante mais...
Après tout, le problème de l'artillerie c'est la précision. Si les explorateurs peuvent s'équiper de fusils adaptés, on peut frapper chirurgicalement... Evidemment, il faut trouver le bon équilibre entre la solidité des matériaux et la force de frappe. Il faut que ce soit léger mais puissant. Et puis...
J'attrape ma tasse et la porte à ma bouche. Ah, c'est vrai... Plus une goutte... Moblit, tu peux...
Je m'effondre sur la table, et me sens subitement à bout de forces. Pourquoi Erwin m'a fait çaaaaa ?! J'avais absolument besoin de ce microscope, j'ai pas pu refuser ! Mais maintenant, je me dis que le microscope est plus si important ! J'arrive à rien sans Moblit ! C'est bien simple, tout disparaît depuis qu'il est parti ! J'ai beau me fourrer dans le crâne les endroits où je pose les trucs, je les retrouve jamais ! Quand je pense que je l'ai engueulé plus d'une fois parce qu'il rangeait trop ! C'est à devenir fou ! Je m'y retrouve pas dans mon propre labo !
Je me penche en arrière, en équilibre sur les deux pieds de ma chaise, et lève les yeux au plafond. Y a vachement de toiles, là-haut... avec les araignées qui vont avec. Je les avais... jamais remarquées... Je peux pas m'empêcher de réfléchir... C'est vrai. Je me repose peut-être trop sur Moblit. Il se plaint jamais, il fait toujours tout ce que je lui dis sans protester... J'y vais fort avec lui, je pense... Quand je vois tout ce que son absence provoque dans mon quotidien, je peux plus le nier, c'est clair... Ca fait que trois jours pourtant... et je suis paumée, j'arrive même pas à bosser ! Je dois penser à des tas de choses auxquelles je pensais pas avant parce qu'il le faisait pour moi ! C'est très... vexant...
J'ai même pas essayé de demander aux autres. Abel et Nifa me fileraient un coup de main. Mais aucun ne sait comment j'aime mon café... Ni comment et où je range mes archives... Ils foutraient le bordel ici ! Raah, Moblit, reviens, s'il te plaît ! Je promets que ça changera ! Il aura ses jours de relâche comme tout le monde ! Il les demandait pas alors je me disais que c'était... Il voulait toujours rester avec moi pour m'aider parce que je me repose jamais. Je suis un peu égoïste de pas avoir vu qu'il en pouvait plus...
Je me prends la tête dans les mains et j'ai l'impression que je vais pleurer.
Par les culottes de Sina, il faut que je sorte d'ici ou je vais craquer ! Ouais, c'est ça, prendre l'air, c'est une bonne idée ! Je saute de ma chaise, et me dirige vers la porte. L'air frais du couloir me frappe au visage et me redonne de l'énergie. Je ferme le labo à double tour et me précipite dans l'escalier. Je suis au dernier étage alors je dévale pendant un moment. A chaque volée de marches, j'ai l'impression de prendre une nouvelle résolution. Un, le laisser se reposer une fois par semaine ; deux, le laisser aller manger à des heures correctes ; trois, lui permettre de le laisser dormir même si je veille toute la nuit ; quatre...
Ah, j'arrive enfin en bas. Je me rends compte que je dois vraiment avoir l'air dingue, avec ma gueule de dix pieds de longs. J'ai pas dormi depuis trois jours et j'ai même pas changé de fringues... Quelle impression je fais ? Oh, et puis zut ! Il faut que j'aille me prendre un café ! Je me dirige vers le réfectoire et ouvre les portes en essayant d'être discrète. Mais toutes les têtes se tournent vers moi évidemment. Les soldats sont en train de partir pour leurs exercices matinaux mais il y a encore du monde.
Je fais que passer, faites pas attention... Ah, Abel ! Je te tiens, ça tombe bien ! Il me reluque des pieds à la tête et j'espère vraiment qu'il fera pas de commentaires. Hum, j'ai un truc à te demander... Oh non, je peux pas lui demander ça... Euh, il y a des... toiles d'araignée sur mon plafond, c'est perturbant... Ca m'ennuie de te demander ça, mais... est-ce que tu pourrais... ?...
Il se frappe la poitrine et m'assure que ce sera fait au plus vite. C'est vrai ? Wouah, merci, ça m'aidera beaucoup ! Et... Nifa ? La jeune fille juste à côté de lui se fige devant moi. Il y a des... papiers à trier là-haut, ceux qui sont sur la table près de l'entrée du labo, tu vois où ? Elle acquiesce. Il faudrait les classer dans l'ordre chronologique avant de les ranger et réellement, j'ai pas le temps... est-ce que tu peux ?...
Elle agit comme son camarade et affirme qu'elle s'en chargera. J'en reviens pas, de me montrer si gênée de leur demander de faire ça. Moblit le fait toujours sans que je lui demande... J'ai perdu l'habitude de juste... demander qu'on fasse des choses pour moi, quand j'y pense, c'est vraiment étonnant. Alors qu'ils peuvent le faire sans problème !
Enfin peut-être pas aussi bien que Moblit...
Il me faut cette infusion ! Je remets la clef du labo à Nifa et me précipite vers la cambuse pour voir s'il y'en a de prêt. Ah, je vois qu'il y'en a ! Et aussi que quelqu'un d'autre se trouve dans la cuisine... Je sens l'odeur du thé noir...
Livaï se tourne vers moi et se pince le nez avec sa main libre. Pas de commentaire, vu ! Je suis très occupée et j'ai pas le temps de me soucier de mes odeurs ! J'attrape la boîte de thé et je la lui fourre sous le nez. Tiens, colle-le là-dedans si c'est si insupportable ! Mais dis-moi où est Erwin, faut que je lui parle ! Il rétorque en repoussant ma main qu'il est hors de question que j'approche Erwin avec toute cette saleté sur moi. T'inquiète pas, je vais pas le contaminer, il a la peau dure. C'est urgent, là ! C'est au sujet de notre marché, fais pas semblant de pas savoir !
Il hausse les épaules sans rien dire. Je sais que je peux pas le faire parler quand il est comme ça. Alors je me sers une rasade d’infusion - de la sauge, c’est parfait ! -, l'avale d'un trait, repose violemment la tasse et sors du réfectoire. Le soleil du matin m'accueille à la sortie et je me cache les yeux pour ne pas être aveuglée. Je suis restée combien de temps enfermée, moi ? Faudrait peut-être que... j'aille un peu m'entraîner. Oui, c'est ça, ça me dérouillera ! Je me dirige vers la réserve des dispositifs afin d'y prendre le mien et c'est là que j'aperçois la tête blonde d'Erwin. On le reconnaît de loin avec tous ces jeunes explorateurs autour de lui, il les dépasse tous de plusieurs têtes.
J'attends qu'il ait fini avec eux, en m'appuyant contre un mur. Apparemment, il leur donne des astuces de militaire. Les jeunes sont éberlués devant lui, faut dire qu'il sort pas souvent et encore moins pour se montrer si accessible. Je sais pas s'il prend du plaisir ou pas... Enfin, les recrues s'éloignent et Erwin concentre son attention sur moi ; il m'a repérée depuis un moment.
J'y vais pas par quatre chemins. Ok, tu voulais me donner une leçon pour que je respecte davantage mes subordonnés. T'as gagné. Je promets de ménager Moblit à l'avenir, ça te va ? Maintenant, je veux savoir où est mon microscope. Erwin ne dit rien mais garde son petit sourire habituel au coin des lèvres. Il parcours des yeux une liste de fournitures qu'il a en mains, et m'annonce qu'il devrait être là en fin de semaine. Vrai de vrai ? Ouf, au moins j'aurais pas souffert pour rien ! Il me demande si ça a vraiment été si dur. Et comment, tu imagines pas dans quelle situation tu m'as mise ! J'ai pas la tête assez grosse pour penser à tous les petits tracas du quotidien ! J'ai trop de trucs à faire !
Il adopte une expression si innocente que je me sens presque coupable de lui crier dessus. Ca va, tu sais très bien de quoi je parle ! Tu ferais quoi, toi, si on te retirait ton nain grincheux ? Il gère plein de trucs pour toi, et Mike est pas le dernier non plus ! Tu comprends ? Il nous faut une tête libre pour penser ! Et pour ça, on a besoin d'aide ! C'est comme ça, c'est la nature ! Mais...
Erwin me répond que ce n'est pas une raison pour ne pas traiter mes subordonnés avec respect et considération. C'est vrai... J'ai un peu honte... Je promets pas de changer tout de suite, mais je vais essayer ! Faut que je me corrige, mais c'est dur ! J'ai tellement pris l'habitude... Erwin s'approche, me met la main sur l'épaule et m'assure que j'y arriverai. Si tu le dis... Ouhlà, attention, Livaï approche. Erwin me regarde sans comprendre.
C'est juste que s'il voit que tu as la main posée sur moi, il va péter une bobine direct !
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Préquel : Soirée de fin d’année - Partie 5
Suite de la longue préquel de juin. Pour lire la partie 1, c’est par là, pour lire la partie 2, c’est par ici, pour la partie 3, c’est par ici, et pour la partie 4 c’est là.
Pour un rappel de mes affreux jojos et de leurs relations, c’est par là.
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TW : problème de self estim, alcool, vomi
Charlène était plutôt jolie. Un carré blond, une robe blanche assez longue, des yeux clairs, un visage fin. Ses mains étaient douces. Son regard aussi. Oui, mais elle était de droite, pensa Selim. Il pouffa intérieurement. C’était bien une remarque à la Marina, ça. Mais c’était pas faux. Ça n’allait pas l’empêcher de danser avec elle, parce que merde, ça n’engageait à rien, mais il ne passerait pas la soirée avec elle non plus. Elle le fixait depuis tout à l’heure. Est ce que elle avait envie qu’il se passe quelque chose ? Non, il devait se faire des idées. Avec son physique banal, il ne devait pas lui faire très envie. Surtout qu’elle était vraiment jolie. C’était agréable de mater quelqu’un sans se prendre la tête, aussi. De ne pas avoir les histoires et souffrances qui pouvait aller avec. Il pensa à Myriam. Est ce que la soirée se passerait bien pour elle ? Si lui commençait à sortir de ça, elle pas du tout. Il sentit les doigts de Charlène contre les siens. Okay, peut être qu’elle voulait un truc ? Il paniqua un peu. Il était toujours angoissé par les fleurts comme. La dernière fois, avec ce gars, il avait finit par lui vomir sur les chaussures après seulement quelques bisous. Le stress et le joint mélangés avait fait mauvais ménage. Est ce que lui en avait envie, là ? D’autre chose que juste une danse ? Merde, il était paumé. Et puis… Et puis c’était pas vraiment Charlène a qui il pensait en vérité. C’était con, mais ça le bloquait. Il fit un sourire gêné et laissa glisser ses doigts de ceux de sa partenaire de danse, prétextant aller chercher un autre verre.
Alinne était venue le chercher, et sur le moment il l’avait fusillé du regard. “Ça n’a rien à voir avec ce qui s’est passé l’an dernier” avait-elle assuré. Peut être, mais elle aurait pu choisir quelqu’un d’autre que lui pour faire rager son mec, merde. Daniel soupira. Ce n’était pas non plus désagréable de danser avec Alinne. Elle le faisait n’importe comment, mais lui aussi. Et puis ça le faisait bien rire de voir Eric bouder un peu, bien qu’il ait rapidement rejoint Adia pour accorder ses mouvements aux siens. Ils dansaient bien mieux qu’eux. Surtout Adia, mais Eric aussi se démerdait bien. Il se tourna vers Alinne, qui après avoir lancé un regard satisfait à Eric, pouffait un peu en voyant Dan se démener pour tenter d’être dans le rythme.
“On a l’air cons, hein ?”
A qui la faute, petite futée ? Dan essaya de retenir son regard blasé, mais rien n’y fit. La grande blonde laissa échapper un petit rire avant de prendre les mains de Dan avec un regard complice.
“Ça t’embête pas, quand même ?”
Si. Mais ça avait l’air de tellement lui faire plaisir qu’il laissait passer. Et puis Alinne avait toujours été là pour lui. Elle avait tellement de patience pour l’écouter déblatérer sur Martin durant des après midis entières, une tasse de thé brûlante sur les genoux. Il pouvait bien faire ça pour elle. Il n’avait juste pas envie qu’elle se fasse bouffer par Eric. Ok, elle aussi ne devait pas être simple, mais il était très con des fois avec elle. Enfin, Dan n’avait que le point de vue de son amie, ça devait aussi être biaisé. Il lui offrit un sourire grognon qu’il savait si bien faire.
“De toutes façons, c’est pas comme si j’allais vraiment danser avec quelqu’un d’autre…”
C’était vrai. Scott était avec son mec, et ça roulait pour eux deux. Et Martin… Martin, il n’aurait pas vraiment réussi à lui demander. Enfin, pas juste eux deux. De toutes façons, il détestait danser, il détestait la foule et par dessus tout, il était déjà saoulé par cette putain de soirée.
“Dis pas ça, je suis sûr qu’un tas de petits gars et de petites meufs se feraient un plaisir de t’inviter…”
Faux. C’était faux. Il le savait. Scott avait été un coup de bol, Alinne le résultat d’une soirée alcoolisé. En vrai, il faudrait être fou pour vouloir de lui. Ou maso. Même si Martin avait été attiré par les mecs, Dan était sûr qu’il n’aurait jamais voulu de lui, et à raison. Il juste un gros con, se répétait-il. Et un gros con borné pour être toujours amoureux de son ami d’enfance.
“Me regarde pas comme ça… Crois le ou pas, mais je t’assures que c’est vrai.”
Daniel roula des yeux. Bien sûr que non. C’était tout sauf vrai.
Myriam n’arrivait pas à détacher ses yeux de Dan et d’Alinne. Oui, c’était stupide. En plus elle savait que Alinne faisait ça pour emmerder Eric. Mais pourquoi Dan avait accepté ? Parce qu’il étaient potes, il fallait vraiment qu’elle arrête de psychoter. De toutes façons, il était déjà à fond sur Martin. Mais bêtement, même en sachant ça, elle aurait aimé être à la place d’Alinne. A tenir ses mains un peu robustes. A regarder son pull trop grand voltiger sous les lumières rosâtres et bleues. Il ne dansait pas très bien, c’était le moins qu’on puisse dire. Sa tête tentait de suivre la cadence, secouant ses courts cheveux crépus; mais c’était peine perdu, il était complètement à contre temps. Elle trouvait ça adorable. Merde. Il fallait qu’elle pense à autre chose. Ses yeux s’arrêtèrent sur Selim qui reprenait un soft au bar. Elle avait clairement envie de reprendre une bière de son côté, mais mieux valait ne pas le recroiser. Elle avait bien vu sa tête déconfite un peu plus tôt dans la soirée, et s’en voulait toujours pour ça. C’était dur pour lui aussi, et elle le savait. Si seulement il pouvait passer à autre chose. Et elle aussi par la même occasion. Elle sentit une main froide sur son épaule et se retourna. Marina. Au moins quelqu’un qui ne ramenait pas trois tonnes de drama avec elle. C’était déjà ça.
“Tu veux savoir la dernière avec cet abruti de Milo ?”
Raté. Enfin, au moins ça ne la concernait pas, et même si elle avait de la peine pour Alexia, et même pour Milo, qui avait l’air d’en avoir bavé, ça n’allait pas trop la replonger dans ses propres histoires. Questionnant Marina pour en savoir plus, elle se laissa aller aux commérages tout en piquant dans la bière de son amie. Autant s’amuser un peu. Et surtout, penser à autre chose.
C’était le moment des slows. C’était arrivé plus vite que prévu et Elisa n’avait pas eut le temps de dire ou de préparer quoi que ce soit que Claire était déjà dans ses bras. Merde. Bon, il fallait le prendre pour ce que c’était. Une genre de danse d’adieu. Ça sonnait triste et ça l’était. Elle aimait beaucoup Claire. Elle était maligne, adorable et passionnante. Et puis elle était géniale au pieu. Mais l’amour était parti, et ça elle ne pouvait plus rien y faire. Elle ne savait pas jouer la comédie et surtout, elle ne supportait pas ça. Et pourtant… Pourtant c’était dur. Sentir le corps de la petite rouquine dans sa robe verte criarde contre le sien la faisait douter. Et si elle leur laissait une chance, après tout ? Non, non, non. Elle y avait mûrement réfléchit. Cette situation allait pourrir, sinon et ne faire que plus de mal. Mais merde. C’était trop dommage. Elle caressa la peau douce de sa petite amie, passant ses doigts sur ses tâches de rousseurs, et l’embrassa dans le cou, sentant une dernière fois son parfum aux agrumes. C’était bientôt fini. Et c’était de sa faute. Mais elle n’avait pas le choix.
Alors qu’il se resservait une énième fois du multi-fruits aussi fluo que dégueulasse pour échapper aux discussions de droite de ses camarades de ES, Selim pensa qu’il allait vraiment finir par avoir envie de pisser.
“Alors, on pécho une meuf de droite ?”
Et voilà, ça n’avait pas loupé. Enfin, ça voulait dire qu’elle l’avait remarqué, au moins un peu, non ? Stop, c’était pas le moment des faux espoirs. Marina charriait tout le monde. Il la détailla, alors qu’elle venait de débouler après une danse avec Maël. Elle avait assagi son look pour la soirée, mais ça lui allait bien aussi. Son maquillage aussi, c’était joli, le fard à paupière brique allait bien avec le gris de ses yeux tombants. Enfin, il n’y connaissait rien, mais il trouvait ça chouette. Et puis on voyait bien ses seins, enserrés par son bustier. Putain, il allait pas loucher dessus, il allait passer à raison pour un putain de dégueulasse.
“On a juste dansé, c’est pas comme si il s’était passé grand chose.”
Il vit un petit sourire se dessiner sur le visage de la petite anar. Est ce que ? Non, non, il devait encore surinterpréter. Elle était peut être encore un peu sur Maël, en plus. Bon, ça aurait été bizarre, vu qu’elle l’avait poussé dans les bras d’Alexia, mais elle n’était pas à une contradiction près.
“Tu fais ce que tu veux après tout, si ça t’amuse de collaborer.”
Quelle sale gosse, ce qu’elle pouvait jouer avec ses nerfs quand elle s’y mettait. Oui, c’était juste pour rire, juste une petite provocation, mais ça l'agaçait un peu. Peut être parce qu’il avait peur qu’elle le pense un peu, au fond.
“T’as qu'à rester un peu pour surveiller que je n’ailles pas trop voir l’ennemi… C’est pas de ma faute si y’a que ça dans ma classe.”
Quel abruti. Sa langue avait marché bien plus vite que sa tête, comme souvent. Et il n’avait même pas l’excuse de l’alcool, lui. Merde. Merde. Merd…
“Haha, très bien, mais viens, on va danser, je me fais chier au bar.”
C’était inattendu. Inattendu mais tout sauf désagréable. Selim se laissa guider par sa comparse dans la salle pour trouver un bon endroit pour se déhancher librement, sans trop y croire. Cette soirée était pas si mal finalement.
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