#le transfuge
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J'ai pris un verre avec... Arielle Dombasle (Transfuge)
Arielle Dombasle s’est entretenue avec Fabrice Gaignault de Transfuge pour évoquer, autour d’un verre, la sortie de son film Les Secrets de la princesse de Cadignan (en salle le 13 septembre). Les Secrets de la princesse de Cadignan, un film réalisé par Arielle Dombasle.Au cinéma le 13 septembre.

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#Arielle Dombasle#Balzac#Honoré de Balzac#La Comédie Humaine#Les Secrets de la princesse de Cadignan#Transfuge
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La cour de récré mondiale
Notre société mondialisée me semble bien étrange souvent. Chaque jour apporte son lot de sidération. Le matin, je me lève et j’ouvre mon appli France Inter. J’avoue, je suis une transfuge radiophonique, mes parents écoutaient RTL.
Vaquant à mes occupations matinales, mon oreille est agressée par cette info :
Trump veut faire de la bande de Gaza, une « côte d’Azur » du Moyen-Orient mais sans les Palestiniens et sous contrôle étasunien !
« Ouaouhhhh ! » est la seule réaction de mon cerveau. Je suis sidérée. Même Netanyahou l’a regardé, hébété, lors de cette déclaration. Pourtant, il lui a bien maché le travail ces derniers mois, destruction totale de tous les bâtiments, défrichage. Efficace, le mec ! Il a, certes, laissé quelques Gazaouis. Mais bon, ils iront habiter chez les voisins ! (Humour noir)
Le monde ressemble de plus en plus à une grande cour de récré. C’est mon côté prof qui ressort, sûrement !
Donald joue aux billes avec Vlad, Manu et quelques autres. Pas de filles. C’est dégoutant les filles et ça ne sert à rien ! Ils jouent à d’autres jeux aussi, des jeux de garçons, comme à celui qui fait pipi le plus loin. Plus tard, au collège et au lycée, ce sera, celui qui a la plus grosse.
Donald adore inventer de nouvelles règles du jeu, on ne s’ennuie jamais avec lui. Parfois, les autres protestent car les changements lui profitent toujours. De plus, lorsqu’on le contrarie, il devient tout rouge et menace de frapper. Vlad est celui qui parle le mieux le «Donald », il l’observe depuis la crèche. Il s’approche doucement du petit gros et lui susurre à l’oreille :
« Tu as raison, ce sont tous des couilles molles, toi tu es le plus fort, c’est normal que tu sois le chef, mais laisse-leur un petit truc », en lui glissant un petit sac de billes discrètement.
Donald, admire Vlad, il l’a vu un jour faire du cheval torse nu : un homme, un vrai. Alors, Donald s’adoucit, prend la parole et à témoin, la cour entière :
« Bon, d’accord, je change un peu mes nouvelles règles !
Ouaiiiis !!! Merci Dodo ! C’est toi le plus fort ! » clament tous les enfants.
Quelquefois, le petit Manu se rebelle, il prend une chaise, monte dessus et déclame en feignant la colère. Manu, quand il sera grand, il veut être acteur :
« Donald, tu heurtes mon âme éprise de justice et d’égalité. Songe à tous nos camarades, ils méritent d’avoir autant de billes que toi. Au fond de mon être, je suis convaincu que tu es bon, altruiste… !»
Les autres le laissent déblatérer un certain temps, puis ils éclatent de rire :
« Hé, Manu, tu descends ! » (Réf de Boomer, ou plutôt de génération X !)
Il quitte alors son piédestal, l’air digne et indigné et s’en va donner sa contribution à Donald. Vlad, le roi de la discrétion, lui file en douce un petit sac, en lui tapant gentiment sur l’épaule, d’un air entendu.
Xi régulièrement, s’approche du groupe et demande :
- « Hé, les gars, je peux jouer avec vous ?
- Nannn, va jouer aux billes avec ta mère ! », gloussent-ils en lui balançant quelques billes en aumône.
Xi les ramasse la tête basse. Il retourne dans son petit coin de cour, argileux. Il façonne alors des billes en terre, en rageant intérieurement :
« Vous verrez, quand je serai grand, ce sera moi le roi des billes ! »
Dans, le coin des filles, une blonde intrigue particulièrement Donald. Elle s’appelle Ursula et elle joue aux Legos dans la cour.
« Comment, ose-t-elle ? peste Donald, C’est un truc de garçon et le seul jeu autorisé, ce sont les billes. » Bien que dans le secret de sa chambre, il construise des "côte d’Azur" en Legos.
A une récré du matin, Donald, entouré de ses acolytes, s’approche sournoisement d’Ursula et crie, bien fort pour que tout le monde entende :
« Hé, tu sais, que les Legos, je n’en veux pas ici et puis c’est pas un jeu de filles, donne-les moi ! »
Ursula aimerait hurler NON, toujours est-il qu’un seul oui quasi inaudible sort de sa bouche. Elle sait, en tant que fille que si elle n’obéit pas, les insultes et les coups pleuvront. Alors, elle serre les dents et tend son sac à Donald, violemment et en pleurant intérieurement.
Donald est définitivement le roi de la cour de récré.
Dans les prochains épisodes :
Jean-Luc et Olivier se réconcilieront-ils ou une nouvelle guerre des boutons est inévitable ?
Vlad harcèle le petit Zelinsky. Donald lui accordera-t-il sa protection ? A quel prix ?
#texte court#texte libre#texte français#donald trump#fuck trump#politique#international#billet#humeur
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Dans cet environnement orange, fait d'argile chauffé, qui avait été un temps, pour but d'offrir, à l'ouvrier loyal au parti et à la couronne, un abri parmi un magnifique motif d'habitation répété sur des miles, devenant avec la dépréciation de la livre sterling et du plus grand empire sur terre, un repère à transfuge de classes ou de races rêvant vivre la parfaite petite vie de quartier, le lieu, loin de la proximité des masses, où l'on se rencontre, de la crèche au supermarché, du collège au parc de l'ancien évêché, les dimanches après la messe anglicane, l'endroit idéal pour élever ses enfants sans en faire des abrutis misanthropes, où la cordialité la plus absolue, la plus nécessaire, était la plus amène transmission que cet environnement orange pouvait offrir à cette nouvelle génération d'habitants cosmopolites.
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Antoine Compagnon : "'Le Rouge et le Noir', c'est un roman sur l'échec d'un transfuge de classe" | France Culture
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J'aperçois un gauchiste et son faciès infâme, La rage et la pitié se disputent mon âme ; Dois-je par un effort, que je crois surhumain À qui veut la couper tendre ma ferme main ? Il a son libre arbitre et plus de vingt ans d'âge, Devrait-il — c'est folie — échapper au lynchage ? Je songe à lui parler, mais que peut ma raison Face aux murs endurcis du fort de l'émotion ? C'est un homme et j'éprouve, en conscience avertie, Envers le sexe faible un peu plus d'empathie ; Rien ne semble imposer à mon esprit fervent, De quoi bien réprimer son mécontentement. Comment un homme blanc, vainqueur de toute époque Peut-il de son passé clamer « oui je m'en moque ! » ? Et comment, de surcroît, niant son sang guerrier, Peut-il à qui le veut gentiment se donner ? Certains diront « langueur », d'autres crieront « parjure ! », Peut-on à son pays faire plus grande injure ? Ses aïeux sont là-haut, et dédaignant son rang, Il fait fi des douleurs, des larmes et du sang, Ce sang qui lorsqu'il coule au-delà des frontières Engendre à ce dément d'innombrables misères, Mais quand il coule ici, provoquant quelque émoi, Au revers du bon sens le fait demeurer coi. Néanmoins, non content de sa froideur funeste, Il gronde, il parle enfin, il s'agace, il conteste ; Voyant certains Français ne voulant point mourir, Il voudrait empêcher ceux-là de discourir. Se croyant défenseur de la liberté reine, Quand l'un dit « détracteur » lui nomme plutôt « haine ». Faut-il donc être haineux pour préférer les siens, Vouloir les épargner de macabres desseins ? Faut-il donc être fou pour aimer sa famille, Du regard de ses sœurs conserver la pupille ? C'est ce qui m'apparaît si j'en crois cet infect Et que je prends pour vrai tout son verbiage abject. La charité chez lui est tout sauf ordonnée Et ne se voit jamais au Bien subordonnée, Préférant mille fois un continent lointain, — « Proche » a pourtant donné l'appellation « prochain » — Il s'agite toujours pour défendre « le monde », Mais quand à notre seuil le plus noir péril gronde, Pire que de se taire il œuvre à ses côtés L'aidant à s'affermir par tant d'atrocités. Il est devant mes yeux, cet ignoble transfuge, La rue est clairsemée, il n'a point de refuge, Ce ne sont pas ses mots qui le protégeront, Ni ses deux bras chétifs, quelle horreur ! quel affront ! Il n'a donc rien pour lui : voilà ! je crois comprendre ! Est-ce donc pour cela qu'il aime tant se vendre ? Est-ce par lâcheté, faiblesse, abattement Qu'il se meut chaque jour contre son propre camp ? À moins que consciemment, la Beauté il refuse, Et pour la dévoyer, chaque jour une ruse Naît comme une fleur noire en son pervers esprit ; Se sentira-t-il mieux si tout est avili ? Je le regarde encore et tout mon sang bouillonne, Ma Muse veut rimer mais ma fureur résonne : La plume ou bien le poing ? quel moyen retenir ? Un second traître au loin ! je n'ai plus à choisir !
Alexandre Charpentier
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9 juin
j’ai dit dans mes stories que ça y est j’étais prête pour mon one woman show, c’est quand que je pars en tournée? mais vraiment hier soir m’a donné une clé pour cette histoire de performance qui me trotte dans la tête depuis longtemps, je sais un peu plus clairement ce que je veux/peux faire et comment je peux y arriver. en attendant j’ai déjà envie de retourner à bruxelles, j’allais dire rentrer, c’est déjà chez moi. j’ai la clé de chez m. dans ma banane et ça me procure un grand sentiment de satisfaction. même s’il fait trop chaud pour faire des trucs. même si c’est que pour regarder the ultimatum sur le lit de m. toute la journée. au moins je serai pas ici. hier soir la danseuse argentine me disait que sa mère était poétesse et qu’elle avait attendu qu’elle meure pour oser s’y frotter. j’ai dit quelle chance d’avoir eu une mère poète et je lui ai dit que ma mère à moi ne comprenait pas ce que je faisais, que ça l’intéressait même pas en fait, ou alors elle le montre pas. elle m’a demandé ce qu’elle faisait et j’ai dit secrétaire médicale et le côté romanesque de mon cerveau disait en fait c’est cool, ça me donne un côté transfuge de classe sortie de nulle part, non? mais quand même, ça me rend un peu triste. de pas pouvoir partager ça avec elle.
14 juin
de retour dans le train et je commence à m’inquiéter un peu de pas réussir à rencontrer de gens. j’ai peur de les faire fuir avec ma solitude qui pue. dimanche soir en rentrant de la soirée de mon ancien groupe de théâtre j’écrivais avec r. d. en mangeant le dernier morceau de gâteau aux framboises et aux amandes dans la cuisine, on a discuté jusqu’à minuit et demi parce qu’il disait bon je vais me coucher mais il allait jamais se coucher et puis il a fini par me dire bonne nuit et j’ai dit nuit bonne et il a dit ci mer et je suis montée au lit en souriant. tout à l’heure dans la douche j’essayais quand même de me faire redescendre de mon volcan en faisant une liste de barrières de protection à mettre en place: ne pas m’oublier, ne pas me perdre dans la fiction, ne pas m’attendre à ce que tout se passe comme dans mes fantasmes, ne pas concentrer toute mon énergie dans cette histoire, ne pas me laisser engloutir par mon besoin d’amour et d’affection, garder ma dignité, rester légère, ne pas me laisser consumer, ne pas partir en flammes, ne pas oublier le reste du monde.
dimanche soir au théâtre j’ai passé la soirée à discuter avec shariel, on attendait marcelo mais comme il venait pas on est allé boire un thé glacé pas bon de l’autre côté de la rue, on avait plein de choses à se dire sur nos vies pathétiques qui vont nulle part. elle est dépressive comme moi et elle me racontait que chez elle ça monte et ça descend et ça remonte et ça redescend et puis elle m’a demandé chez toi aussi? et j’ai dit que moi j’étais tout en bas pendant très longtemps et maintenant ça fait que monter, mais pour combien de temps? elle se plaignait d’avoir 38 ans et de rien avoir fait de sa vie, alors je lui ai dit mais au moins tu vis pas avec ta mère et elle m’a dit but i live with my husband! je lui ai dit de se remettre à écrire, parce qu’elle disait que c’était la seule chose qu’elle savait bien faire. et elle a déjà publié des recueils de nouvelles, contrairement à moi. quand marcelo nous a enfin rejoint elle a dit qu’on devrait monter une pièce ensemble mais quand il nous a parlé de son idée d’histoire avec une bonne et sa maitresse et son mari qui est retrouvé mort j’ai commencé à me dire ohlala non merci. je veux bien traîner avec eux dans un but non artistique par contre. je leur ai dit que je partais m’installer à bruxelles mais je les ai rassurés en disant que ça faisait dix ans que je disais que j’allais partir. apparemment à la fête de noël du premier trimestre j’avais dit à alexandra que je partais vivre à berlin. pourquoi j’ai dit ça? je sais plus. j’ai jamais eu autant d’amis dans ce pays de merde et maintenant que tout le monde veut me voir qu’est-ce que je fais je m’en vais dans un autre pays où je connais personne et où personne veut me voir.
15 juin
ça y est j’ai vu r. et tout va bien, sauf que j’aurais aimé le voir plus longtemps que trente secondes et que j’ai déjà envie de le revoir. je viens de voir une affiche collée derrière le kiosque en bois du parc qui disait courage: having the strength to overcome your fears et c’est exactement ce que je viens de faire, j’ai pris mon courage à deux mains et à deux pieds, deux mains pour demander à r. si je pouvais venir au concert de fin de master de son amie musicienne au musée d’instruments de musique, et puis deux pieds pour sortir de chez m. et y aller. j’avais un peu peur de taper l’incruste parce qu’il devait y avoir que les amis et la famille et les profs mais tant pis, j’ai décidé de vivre dangereusement. je suis montée au cinquième étage du musée art déco dans un vieil ascenseur en bois vitré avec un type barbu qui allait au concert lui aussi et une fille très belle avec un sourire très gentil qui m’a rassurée nous a fait rentrer dans la salle et j’ai vu r. sur la scène avec sa guitare en train de faire les réglages. il parlait anglais avec un accent français avec le type qui s’occupait du son. il m’a vue assez rapidement et on s’est fait coucou avec la main. à un moment pendant le concert il m’a regardée pendant qu’il jouait et j’ai senti le bas de mon corps s’évaporer sous moi, j’ai pas tout à fait vomi du vagin comme le jour de mon faux date avec laura a. mais presque, et je rigolais toute seule parce que c’était littéralement sur la même place que ça m’était arrivé la dernière fois dans le bus, la place des musées est désormais doublement baptisée par mon désir ardent mais ardent mouillé, mon désir inondant plutôt.
j’avais pas du tout envie que le concert finisse parce que 1. c’était vraiment bien, à un moment ça m’a même plongée dans une petite transe euphorique, la pianiste (qui s’appelait lara) jouait un truc très beau un peu répétitif et puis les autres musicien.nes ont commencé à jouer par dessus, mais elle continuait à jouer la même chose dessous, les mêmes notes répétitives qui n’allaient pas trop avec le reste, mais elle tenait bon, elle continuait, et ça m’a complètement renversée. et puis les moments où elle jouait accompagnée de r. à la guitare, magie magie, c’est trop facile, les musicien.nes ont trop d’avantages sur le commun des mortels. 2. je mourais de peur. il est venu me voir assez vite et le bonjour redouté (hug? bise belge?) s’est bien passé et il connaissait tout le monde évidemment donc pas le meilleur moment pour m’attarder, il m’a dit qu’il gardait sa fille jusqu’à demain mais qu’après il était libre et il m’a proposé d’aller à une soirée de perfs samedi soir et puis il a dit enfin je sais pas si t’as un emploi du temps chargé et j’ai mis toutes mes barrières de protection à la poubelle non je suis là pour TOI r. (j’ai pas dit ça) et puis il m’a dit à vendredi et je suis partie en continuant à tripoter la lanière de ma banane qui pendait entre mes seins et j’ai dévalé les escaliers en bois qui craque, gonflée à l’adrénaline.
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Élisabeth Feyti:
"Est-ce que d'après toi on peut dire que le genre serait complètement arbitraire tellement il varie en fonction de l'époque, du temps, du pays, de la culture? Je parle au niveau collectif."
Chayka:
"Si je parle en termes de stéréotypes, effectivement, on sait que le genre change en fonction des époques.
On voit très bien que la question des rôles qui pourraient être attendus entre les hommes et les femmes, ça a beaucoup changé ces dernières décennies.
Mais une fois qu'on a dit ça, il faut bien aussi signaler que la question du genre est dépendante de la personne elle-même, qui va s'auto-déterminer elle-même à travers toutes ces déterminations.
L'arbitraire de l'identité de genre, ça vient précisément de la manière dont la personne va elle-même se déterminer."
Élisabeth Feyti:
"Est-ce qu'on pourrait pas dire que le concept d'identité de genre, ça ne tient pas?
Est-ce que la transidentité ne serait pas fondamentalement un refus du statut social que la société nous impose?"
Chayka:
"C'est une question que je me suis moi-même posée. Est-ce qu'il y a davantage de l'affirmation ou de l'infirmation? (…)
Le sociologue Emmanuel Beaupatie évoquait la question du "transfuge de genre", comme l'expression "transfuge de classe".
Parce qu'il y a précisément cette dimension-là de statut social.
Lorsqu'on va avoir la manière de catégoriser, et très souvent de hiérarchiser les hommes et les femmes, on va très rapidement tomber sur des questions de statut social, sur des rapports de domination. (…)"
Élisabeth Feyti:
"Si on pousse au paroxysme la réflexion: s'il n'y avait pas de rôles socio-sexués, de stéréotypes, de normes de genre, y aurait-il encore des personnes trans?"
Chayka:
"Pas sûre. A partir de ce moment, il n'y aurait pas vraiment de raison de catégoriser comme on le fait aujourd'hui.
Très souvent quand on parle de genre dans la société, catégoriser n'est jamais bien loin de hiérarchiser.
Donc la question des personnes trans irait dès le départ peut-être moins de soi.
On aurait des catégories qui ne seraient pas aussi figées, immuables, absolues, pour ne pas dire essentialistes."
Source: Méta de Choc: La transidentité: au-delà des apparences, avec Chayka — SHOCKING #28.1
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Fragments VII
Arbres échevelés en noir et blanc Nus Nus comme toi et ta peau pointillée par le froid Pointes roses comme un Everest Crues sous la soie déboutonnée Entre deux prouesses le sang perle à mes yeux écarquillés Parmi les tombes mon amertume s'égare Chante sous les marronniers Et ton corps plane dans le ciel irradié Mon désir fou profane le luxe de ta légèreté Laissée en offrande à tous les égarés *** Bleu Indicible grâce Cruelle de détachement Envolée à la clarté des frôlements cosmiques Sous un soleil croqué Ténébreux secrets hurlés dans les campagnes C'est ton corps qui brûle Qui incendie les balbutiements fragiles Les étreintes interdites Abeilles de l'univers Ton corps qui brûle sous les orbes sacrés de la sagesse des perdants *** Fleurs coupées Entre tes mains terreuses Séchées sur la table en fer de la terrasse Sous un soleil blanc comme la neige Petites boîtes de carton coloriées Faites de tes mains habiles Volutes et pointillés Pour ranger des petits cailloux Les fleurs dans ton carnet Avec tes grands secrets Tes aventures et tes marbrures Tes vagues à l'âme et tes extases Transfuge sous la lune Tout ira à l'amour *** Pointe en mon cœur Éclats en mon âme Brûlante et vivace enserrant la vie comme une liane vorace Le Grand Voyage poursuit son chemin Mon corps incandescent descendant le Nil Brille en une nuit sans lune Tout est lent Et doux et suave Du miel coulant dans les bouches excitées Tout est lent les criquets susurrent Quelques étoiles crépitent calmes et sans odeur Fleuve d'huile pourtant si impétueux après les pluies Source de vie source de mort juge et salut Catharsis je me purifie dans la Passion *** Vibrants appels venus des profondeurs De l'antre de toute beauté Assoiffé je bois le nectar interdit Au-delà c'est la Bête Irréparable Aliénée et hurlante Comme ton corps de nymphe Prisme de la quadrature La plage est sans fin L'horizon aussi Il faut saisir l'instant La fulgurance éclatée J'attends dans les entrelacs du doute Une main caressante à mon cou *** Sur ton dos coule une larme d'eau salée Je la vois disparaître et tes épaules... Soleil rasant Pathétique comme un suicidé se jette à la mer Grandiose et entravé à son destin Comme toi Enchaînée à l'amour sans savoir pourquoi Entre les ballots de paille Étreinte animale La nuit chuchote la chanson de l'autre rive Croque le fruit sacré et embrasse l'Éternel *** Les cornes du dernier jour hurlent leur complainte Tournées vers l'horizon d'où les braves naissent La nuit tisse sa toile Demain n'existe pas Je sens les battements de ton coeur Ton coeur assoiffé Demain n'existe pas Il n'y a que des promesses prophétiques *** Nuit noire consommée de lunes endormies Sous les phares ta silhouette glisse sur les rideaux ténébreux Décor implacable Enrôlé dans le dernier instant ton sourire fend la mécanique impérissable Jeté ton corps à nu Salie ta bouche crémeuse Oubliés les regards de sang et d'eau tiède L'horreur est muette face au massacre Ton corps est beau dans l'exaction des vices Raccourci Immuable tendreté de ta chair Des falaises pleuvent les désirs inassouvis Les manquements les errances Les maladresses et les trop tard Et tes yeux hurlant l'innocence ont la saveur d'une pêche juteuse L'âpre douceur du dernier jour
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Etudes coréennes à Varsovie en Pologne.
[L’HISTOIRE VRAIE D’UN NORD-CORÉEN QUI A ETUDIÉ LE FRANÇAIS À PYONGYANG ET QUI EN TANT QUE DIPLOMATE S’EST ENFUIT DE L’AMBASSADE NORD-CORÉENNE AU VIETNAM LE 15 JANVIER 2015]
Nous sommes le 15 janvier 2015. C'était il y a plus de dix ans.
Han Jin-myung, alors diplomate en fonction à l'ambassade nord-coréenne à Hanoï au Vietnam s'enfuit un matin de bonne heure et devient alors un transfuge nord-coréen. Peu après il est déchu de sa nationalité et devient sud-coréen.
Depuis 2015, une nouvelle vie a débuté pour Han Jin-myung, tant en Corée du Sud qu'en Europe. C'est au Pays de Galles dans une bourgade non loin de Cardiff que j'ai fait sa connaissance. S'en sont suivies des heures interminables de conversations, d'analyses, de larmes mais aussi de rire.
Au fil des pages de la première partie de cet ouvrage, vous en apprendrez plus sur la vie des étudiants nord-coréenns en langue française à Pyongyang, quel fut le travail de Han Jin-myung au ministère des affaires étrangères, à quoi ressemble la vie des diplomates nord-coréens, quel est le quotidien des expatriés nord-coréens, que sont les fonds de loyauté des Kims que doivent payer les nord-coréens s’ils veulent vivre et rester à l’étranger, quelles rencontres a fait Han Jin-myung à Hanoï…Han Jin-myung parlera aussi de sa vie en Europe et de son passage à Paris ainsi que du film Les Trois Frèresdes Inconnus…
La seconde partie de cet écrit se concentre entre autres autour du programme des drones nord-coréens et de son potentiel impact quant à la stabilité de la Péninsule Coréenne ainsi que des pays tiers, de la famille des Kims, de l’économie nord-coréenne... Le sujet de l’unification des deux Corées n’est bien sûr pas omis. Cet ouvrage comporte également de nombreuses photographies inédites de la vie d'une ancienne élite nord-coréenne, de diplomates et de membres de la famille des Kims.
Ce livre a vu le jour grâce à la confiance, à la patience de Han et à un travail intense. Son contenu est authentique, parfois dur, mais constamment rédigé avec le cœur.
Bonne lecture.
Les auteurs :
Derrière le pseudonyme de Han Jin-myung (né en 1974 à Pyongyang) se cache un ancien militaire et diplomate nord-coréen. Après une formation en langue française à l’Université des études étrangères de Pyongyang, il effectue son service militaire. Par la suite, il parfait son apprentissage de la langue de Molière à l’université Kim Il-sung de la capitale nord-coréenne. S’en suivra une carrière au ministère des Affaires étrangères, tout d’abord au département des relations avec l’Afrique, puis au département de la propagation de l’idéologie du Djoutché à l’étranger. Entre 2013 et 2015, il occupe le poste de troisième secrétaire de l’ambassade nord-coréenne à Hanoï au Vietnam. Le 15 janvier 2015, il fait défection, quitte l’ambassade nord-coréenne et demande l’asile à la Corée du Sud par l’intermédiaire d’une représentation diplomatique. Pendant les deux années suivantes il travaille au sein des services de renseignement de la Corée du Sud. Entre 2017 et 2023,
Han Jin-myung habite en Grande-Bretagne avec sa famille. En septembre 2023 il est déporté en Corée du Sud. Depuis, il y participe à des conférences, prépare des analyses et se consacre à la vie religieuse. Cet ancien diplomate s’apprête également à obtenir un diplôme en électronique dans un établissement d’enseignement supérieur hors de Séoul.
Nicolas Levi : Docteur en science politique. Chercheur à l’Institut des Cultures Méditerranéennes et Orientales de l’Académie des Sciences de Pologne. Auteur et co-auteur de neuf livres sur la Corée du Nord. Nicolas Levi a visité de nombreuses fois la péninsule coréenne. Il a effectué de nombreuses missions de conseil relatives à la Corée du Nord pour des entités internationales. Désormais Persona non grata en Corée du Nord.
Nous vous invitons à découvrir cet ouvrage !
Livre : https://www.amazon.fr/dp/B0DSR5FTQL
Couverture : https://www.lasrak.pl/en/
Instagram : https://www.instagram.com/nicolas_levi_kp
Chaîne Youtube : https://www.youtube.com/@Nicolas_Levi_KP
Site Internet : https://nkreports.com
Études nord-coréennes
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MAYHEMIC – Toba

“Toba” est le premier album de Mayhemic, groupe Chilien de Santiago fondée en 2018, déploie la foudre thrashy 80’s de Kreator, la démoniaque d’Aura Noir, et de Slayer.
A leur actif une démo “No life” en 2018, l’E.P “Mortuary feast of skeletons” en 2019, un split avec Hellish “The rising of darkness” en 2020, une compilation “The darkest age” en 2022. Le groupe fonce cornes baissées et transfuge en moins de 40 mn un thrash cramoisie de riffs gorgés par lefeu des enfers, une rythmique rapide, un chant ténébreux avec le grain de Mille Petrozza et des solis expéditifs.
Pour l’histoire, il y a plus de 70 000 ans, un événement aux proportions horribles a amené la vie sur Terre au bord de l'existence. Connu sous le nom d'éruption du Toba, un monstrueux supervolcan a craché du soufre et du feu et a placé le monde sous les crocs d'un hiver volcanique massif.
Il y a environ 75 000 ans, le volcan où se trouve actuellement la caldeira du lac Toba dans l'île de Sumatra, entra en éruption avec une force trois mille fois supérieure à celle de l'éruption du mont Saint Helens aux États-Unis en 1980. Selon le professeur Ambrose, cela entraîna un boulverssement climatique, avec une chute de la moyenne des températures d'environ 3 à 3,5 °C sur plusieurs années. Une chute globale de 3 à 3,5 °C peut conduire à une baisse de plus de 15 °C dans les régions tempérées. Ce changement brutal de l'environnement serait à l'origine de ce qui a été appelé un « goulet d'étranglement » de population chez les hominidés. Selon cette théorie, les humains, après Toba, auraient à nouveau rayonné lorsque le climat et d'autres facteurs redevinrent favorables. Partant de l'Afrique, ils migrèrent vers l'Indochine et l'Australie et, plus tard, vers le Croissant fertile et le Moyen-Orient.
Toba est ce bouleversement climatique à souhait que l’on prend de plein fouet avec la disproportion d’un bouillant thrash metal dont la puissance fait écho à une possession oldschool et vraiment démoniaque. Enregistré, mixé et masterisé par Sebastian Puente chez AudioCustom en 2023, c’est une véritable pyrotechnie de riff en acier et de solis saignant et pourtant ce disque est dénudé jusqu’à la moelle avec des fissures jamais colmatées, offert aux vents glacés, déchaînés, hurlant de façon impitoyable et dans des profondeurs qui ne seront jamais comblés. Un must !
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Mercredi 15 janvier 2025 à 19H, la Petite Boutique Fantasque accueille une réflexion autour de l'univers décrit par Jean-Luc Godard dans Alphaville, une étrange aventure de Lemmy Caution (1965). Alphaville est une ville gérée par les statistiques produites par un super calculateur alpha60 créé par un transfuge des Pays Extérieurs, le professeur Von Braun. C’est un monde entièrement logique dans lequel les sentiments sont interdits. Le coup de grâce de ce monde sera donné par la lecture de poèmes tirés de Capitale de la douleur de Paul Eluard.
Programmation musicale : 1) Alphaville (Brian Ferry) 2) Tango in the night (Fleetwood Mac) 3) Panopticon (Peter Gabriel) 4)Central scrutizinor / Joe’s garage (Franck Zappa) 5) Quattro (Robert Plant, Alison Kraus) + extraits d’Alphaville de Jean-Luc Godard
Pour ceux qui auraient piscine indienne, ou toute autre obligation, il y a une possibilité de rattrapage avec les podcasts de la PBF : https://www.mixcloud.com/RadioRadioToulouse/je-vais-tr%C3%A8s-bien-merci-je-vosu-en-prie-la-petite-boutique-fantasque/
Sus aux Philistins !
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Tina Modotti, transfuge de classe et photographe militante | Artefields
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2025 : Construire l’unité populaire

Les vœux de Michel Stefani
2024 aura été année de turbulences, de ruptures, de bouleversements. Une année révélatrice d’une crise politique profonde au cœur d’un second quinquennat Macron lesté par les choix favorables aux plus riches, rendant la vie des plus modestes impossible. Cette atmosphère de fin de règne est aussi la traduction de la décomposition du système capitaliste en France et ailleurs dans le monde. Ce constat met en évidence la nécessité pour les forces de progrès de se rassembler et d’agir pour la justice et la paix. Ce combat pour la paix, toujours plus menacée, prendra de l’ampleur en occupant toute sa place dans un mouvement populaire également porteur des exigences de progrès social et écologique, d’égalité et d’émancipation, de fraternité et de démocratie, partout dans le monde. C’est le meilleur rempart à l’idéologie d’extrême droite.
Dans un tel contexte, où l’histoire s’accélère, la prise de conscience s’élargit au regard d’une richesse insolente accumulée d’un côté et d’une pauvreté étendue et accablante de l’autre, des injustices couvertes par une démocratie occidentale frelatée, d’une concurrence exacerbée source de dumping social, fiscal et commercial, des traités de libre-échange spéculatifs et destructeur de l’agriculture à taille humaine. Stopper le Mercosur, malgré le forcing de la présidente de la Commission européenne, grâce à la mobilisation sociale sera une bonne chose pour tout le monde. L’aiguisement des antagonismes et les contradictions de classe, explique pour partie les dérèglements institutionnels partout, et notamment en France. Ils peuvent déboucher sur le pire mais ils peuvent aussi conduire à l’émergence d’une transformation sociale démocratique et progressiste, portée par un puissant mouvement populaire.
Cette dynamique la Corse en a besoin pour sortir du repli identitaire et du débat sans fin sur l’évolution institutionnelle faisant diversion à une réelle prise en compte de l’urgence sociale. Emploi, salaire, pouvoir d’achat, logement, santé, services publics, ces préoccupations de l’immense majorité des corses sont étouffées. La précarité et la pauvreté s’aggravent. La Corse terre d’inégalités est une réalité en grande partie due à la domination économique et sociale exercée par le Consortium des patrons corses. Il n’est pas nécessaire de changer de statut institutionnel pour mettre un terme aux détournements de réfactions de TVA, cette « captation » de la solidarité nationale qui pèse lourdement sur le pouvoir d’achat des Corses en leur imposant la cherté de la vie depuis trois décennies. Promouvoir les services publics, réindexer la dotation de continuité territoriale et rétablir le franco de port sur le transport de marchandises peut se faire dans le cadre institutionnel actuel. Construire des logements sociaux c’est possible, augmenter les salaires aussi. La fuite en avant vers l’autonomie libérale esquive la mise en œuvre de ces choix politiques dans l’immédiat, d’autant plus que le gouvernement Bayrou, comme le précédent, annonce l’austérité que le ministre Laurent Marcangelli devra assumer.
La participation de transfuges de gauche, depuis longtemps acquis aux politiques de droite, n’est que la caution offerte en contre partie du mépris présidentiel à l’égard des électrices et électeurs qui ont majoritairement sanctionné cette politique macroniste. En bafouant les principes républicains, cette caste au pouvoir affaiblit la République. Dans cet esprit, il lui faut écraser le mouvement social, déconsidérer la politique, la gauche et le Nouveau Front populaire, tout en valorisant les forces d’extrême droite au moment où le milieu des affaires réclame un cap radicalement de droite pour sécuriser ses objectifs. "Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres". Gramsci se rappelle à nous. C’est ainsi que certains, haut placés dans les arcanes de ce pouvoir agonisant, envisagent déjà la réponse à une censure inévitable avec, à défaut de la bienveillante attention du RN, le recours à l’article 16 de la Constitution octroyant les pleins pouvoirs au président de la République. La crise politique se prolonge ainsi dans une crise de régime qui prend sa source dans le profond rejet des politiques de droite et dans les pratiques politiques jupitériennes qui incommodent au plus haut point en refusant de reconnaître les résultats des élections législatives et de prendre en compte les votes des députés sur les projets de budgets de la Nation et de la Sécurité sociale pour les compresser à coup de 49.3.
Où est l’intérêt général quand on refuse d’abroger la loi, imposée au 49.3, portant l’âge de départ à la retraite à 64 ans ; quand on ponctionne les travailleurs, les assurés sociaux, les consommateurs, les petits paysans et artisans pour grossir les fortunes des possédants ? Les cris d’orfraie du capital et de ses porte-paroles ne visent qu’à obtenir du peuple, au prétexte de la dette qu’ils ont eux-mêmes générées, l’acceptation des politiques austéritaires, antisociales, antiécologiques, antidémocratiques et belliqueuses. Cette crise nous montre les limites de la Constitution comme celles de la 5ème République et les impasses du capitalisme financiarisé et mondialisé, en butte à la contestation populaire. Ainsi, il nous faut construire l’unité populaire qui donnera tout son sens à cette contestation pour changer de politique et de système dans un processus démocratique de transformation sociale et écologique, d’actions pour la justice et la paix.
En 2025, voilà ce pourquoi, les communistes auront à cœur de se battre.
Bon annu, Pace e Salute a tutti.
Michel Stefani
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Puissance du roman
«Le roman est l’instrument de la connaissance.» Il y a plusieurs mystères dans la vie. Pourquoi, par exemple, Caroline Dawson a-t-elle sous-titré «roman» Là où je me terre et Jean-Philippe Pleau «roman (mettons)» Rue Duplessis ? Ce sont à l’évidence deux récits de transfuge de classe. Leur dimension romanesque, si tant est qu’elle existe, est fort mince. Ce n’est pas le cas d’Ann d’Angleterre de…

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