#le mort et la mourant
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weirdlookindog · 5 months ago
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Jean Grandville (1803–1847) - La Mort et le Mourant (Death and Dying), 1838
illustration for Jean de La Fontaine's 'Fables de La Fontaine, édition illustrée par J. J. Grandville'
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pinceauarcenciel · 2 months ago
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Mon niveau de sérotonine et de dopamine sont à bloc depuis l'épisode spécial de Gradalis >O<//
Résumé des trois bébous sortis chasser (oui c'est une vraie scène coupée, tout est canon —dans ma tête, essayez pas de dire le contraire !!)
Bref c'est aussi votre rappel saisonnier d'aller lire Gradalis (。•̀ڡ <。)☆
※ Fanart: Gradalis© @kochei0 / Webtoon
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christian-dubuis-santini · 1 month ago
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Pourquoi faut-il continuer à souhaiter "Joyeux Noël" ?
L’anniversaire de la naissance de Jésus est comme un caillou sous le pied des idéologues du progressisme transhumaniste, elle entrave leur ténébreuse marche vers l’abîme.
Avant d'être récupérée religieusement, commercialement et idéologiquement, l’ancienne fête Saturnale devenue célébration de la naissance du Christ (Noël = Nouvelle Alliance) nous rappelle qu’avec le christianisme, la vieille idée d'un Dieu situé par delà le monde — quelque figure que prenne ce Dieu — un au-delà inaccessible qui serait responsable de ce qui nous arrive, a fait son temps...
L'engagement total d'un Dieu dans l'histoire humaine culmine avec cette image du Christ comme un dieu souffrant et mourant dans le supplice, car ce qui meurt sur la croix, comme le note Hegel, ce n'est pas un "représentant" de Dieu, mais «le Dieu de l'au-delà lui-même��.
Le christianisme étant la religion de l'athéisme par excellence (Chesterton: «la seule religion où le Dieu lui-même devient athée»), il ne saurait plus y avoir un Dieu imaginaire qui depuis l’au-delà tire les ficelles de notre destinée (Eli Eli lama sabachtani)…
En transformant la formule de Nietzsche "Dieu est mort" par "Dieu est inconscient" Lacan nous fait entendre où se situe désormais la responsabilité qui nous incombe après le retrait du Dieu: nulle part ailleurs que dans l'immanence radicale de notre Dire.
L’une des manières d’entendre la formule lacanienne selon laquelle le langage, avant de signifier quelque chose, signifie toujours d’abord pour quelqu'un...
Aujourd’hui plus que jamais nous incombe-t-il de reconnaître le noyau émancipateur du christianisme historique, en tant qu’il y a un rapport des plus étroits entre le Saint-Esprit et la pulsion de mort freudienne.
Si au célèbre "Gott ist tot" Lacan substitue sa formulation "Dieu est inconscient", ce n'est pas pour modérer l'impact de la déclaration nietzschéenne, au contraire, c'est de la logique, la mort du Christ est strictement indissociable de son autre côté: l'immortalisation du corps ("Christ n'est pas mort") qui signale que "quelque chose" dans le corps humain est plus que le corps humain, un objet partiel, non-mort, obscène... l’objet petit (a).
Quand Paul (Romains VII, 4) dit que les chrétiens meurent à la loi (juive) à travers le corps du Christ, il convient de s'arrêter sur ce paradoxe: la loi a été surmontée par ce qui est étroitement lié au péché parmi les hommes, car le site de cette lutte - et son surmontement - n'est pas la loi mais bien ...le corps.
J’appelle christianisme le corps doctrinal qui considère l’avènement christique dans sa stricte perspective théologale.
Si la résurrection est le point saillant du christianisme, cela ne veut pas dire que le Christ se soit réincarné dans un autre corps, c'est là précisément qu'intervient le troisième terme, le terme médian, de la trinité chrétienne: la notion de Saint-Esprit.
Le Saint-Esprit, c'est un nom pour la vie au-delà de la vie, par delà le cycle biologique de la génération et de la corruption, le Saint-Esprit n'est rien d'autre que la permanence de l'ordre symbolique lui-même, là où nous sommes toujours, en tant que "parlêtres", déjà transubstantialisés en sujet.
Or le Saint-Esprit désigne aussi la "communauté des croyants", en d'autres termes le (nouveau) lien social (Noël) naissant de l'Autre (l'ordre symbolique) après l'avènement christique.
C'est ainsi qu'il faudrait entendre la réponse du Christ lorsqu'on lui demande où il sera après sa mort: "Chaque fois qu'il y aura de l'amour entre deux d'entre vous, je serai là."
"Là" ce n'est nulle part ailleurs que dans ...la parole d'amour.
Voilà pourquoi Lacan appelait le christianisme "la vraie religion", la religion de la révélation, la seule religion jamais apparue sur Terre où Dieu lui-même devient athée, la révélation du christianisme, c’est qu’il n’y a rien �� révéler, tout est toujours "déjà là", l’Autre est un schème mort, impuissant, il n’y a rien à attendre de "l’au-delà", notre croyance déniée dans le Père Noël n’y peut mais, la révélation vraie et réelle c’est qu’il n’y a que nous (et seulement nous) qui puissions tirer au clair l’inconscient dont nous sommes sujet, autrement dit la logique du signifiant qui détermine notre destinée…
Bon Natale !
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aurevoirmonty · 29 days ago
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« La Mort ne surprend point le sage ; Il est toujours prêt à partir »
Jean de La Fontaine, « La Mort et le Mourant », dans Fables (1668)
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jloisse · 29 days ago
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« La Mort ne surprend point le sage ;
Il est toujours prêt à partir »
— Jean de La Fontaine, « La Mort et le Mourant », dans Fables (1668)
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ekman · 1 year ago
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“Mais vous, ces histoires de paysans... que pensez-vous que cela puisse donner, hein ?” m’interroge le dirigeant d’une boîte de carrure mondiale, dans l’échange “off” que nous nous accordons. Je souris. Ça oui alors, qu’est-ce que ça va bien pouvoir donner, ce dernier carré de mohicans qui bloque des routes pour rappeler à tout un pays qu’ils est entrain de crever, pour de bon ? “Méfiez-vous”, lui dis-je. “Pas sûr que les Français se laissent berner cette fois. Quoi qu’on en dise, ils sont attachés à leur vieille terre.” Je dis cela sans grande conviction ; je n’y crois plus trop. Même si je sais que les Français, produits d’une nation de cultivateurs, d’éleveurs, de maraîchers et de pêcheurs sont profondément attachés à leurs paysages, à leurs cheptels et à leurs vignes, aux plaines ponctuées de bois propices au gibier, aux vallons striés de murets multiséculaires, aux champs tenus en terre par un bocage généreux, aux côtes de granit dentellisées par les vents et le sel... malgré tout cela, que puis-je espérer de ce peuple abâtardi par les mélanges incertains, décérébré par la consommation, enlaidi par le béton, les parkings, les zones commerciales ? Ce pays mourant tenu à l’écart de son destin par un État corrompu, vendu à une oligarchie obscène, comploteuse et dissimulée, ce peuple toujours plus anesthésié par les arguties d’agités télévisés et les fessiers négroïdes de putes photogéniques ? Miné par les crédits Cetelem sur vingt ans, soufflé comme un popcorn Euro Disney, baisé par une pile à roues badgée Renault ? Que puis-je raisonnablement espérer ? Une préfecture qui crame accidentellement ? Un CRS rendu cul-de-jatte par un tracteur ? Toujours plus d’OQTF pourfendeurs mortels de barrages familiaux ? Honnêtement, je ne sais pas ce que je puis attendre, cher Monsieur, puisque j’ignore ce qui surgira ou s’endormira dans l’esprit de mes compatriotes. Je crains l’apathie totale, l’anesthésie générale, la mort sans nom. Mais je suis prêt et j’espère encore, toujours.
J.-M. M.
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abridurif · 10 months ago
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Ce grand découragement à vivre, ma mère le traversait chaque jour. Parfois il durait, parfois il disparaissait avec la nuit. J’ai eu cette chance d’avoir une mère désespérée d’un désespoir si pur que même le bonheur de la vie, si vif soit-il, quelquefois, n’arrivait pas à l’en distraire tout à fait. Ce que j’ignorai toujours c’est le genre de faits concrets qui la faisaient chaque jour nous quitter de la sorte. Cette fois-là, peut-être est-ce cette bêtise qu’elle vient de faire, cette maison qu’elle vient d’acheter – celle de la photographie – dont nous n’avions nul besoin et cela quand mon père était déjà très malade, si près de mourir, à quelques mois. Ou peut-être vient-elle d’apprendre qu’elle est malade à son tour de cette maladie dont lui va mourir ? Les dates coïncident. Ce que j’ignore comme elle devait l’ignorer, c’est la nature des évidences qui la traversaient et qui faisaient ce découragement lui apparaître. Était-ce la mort de mon père déjà présente, ou celle du jour ? La mise en doute de ce mariage ? de ce mari ? de ces enfants ? ou celle plus générale de tout cet avoir ? C’était chaque jour. De cela je suis sûre. Ça devait être brutal. À un moment donné de chaque jour ce désespoir se montrait. Et puis suivait l’impossibilité d’avancer encore, ou le sommeil, ou quelquefois rien, ou quelquefois au contraire les achats de maisons, les déménagements, ou quelquefois aussi cette humeur-là, seulement cette humeur, cet accablement ou quelquefois, une reine, tout ce qu’on lui demandait, tout ce qu’on lui offrait, cette maison sur le Petit Lac, sans raison aucune, mon père déjà mourant, ou ce chapeau à bords plats, parce que la petite le voulait tant, ou ces chaussures lamés or idem. Ou rien, ou dormir, mourir. Marguerite Duras, L’Amant, Les Éditions de Minuit, 1984, p. 22-23
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nnuulll · 2 months ago
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“Les fils d’Elohim virent que les filles des hommes étaient belles, et ils en prirent pour femmes.” (Genèse 6, 2)
Les Ailes du Désir et l'Ange confesseur
Les Ailes du Désir : où Wim Wenders révèle comment un esprit pur (Damiel - Bruno Ganz) surplombant le ciel au-dessus de Berlin (Der Himmel über Berlin) se concrétise en devenant chair par le désir d'une femme (Marion - Solveig Dommartin).
Inspiré par Les Ailes du Désir, La Cité des Anges de Brad Silberling n'est pas une adaptation ou un remake (plus ou moins raté), mais un autre film, ouvrant sur la rencontre de la chair comme sortie de son enfer d'un ange caché (Seth - Nicolas Cage), éternel accompagnateur spirituel hospitalier des mourants... Une sortie de l'enfer angélique au prix de la douleur de la mort de la mortelle femme désirée (Maggie - Meg Ryan).
Hypothèse d'un troisième film, L'Ange confesseur, où la femme désirée (Lilith) refuserait à l'ange de devenir chair, le préférant comme esprit pur veillant sur elle et accueillant ses confessions. Et à l'ange (sans nom) regrettant de ne lui offrir qu'un fantasme partagé, jamais concrétisé : "ce qui me lie à vous, cher ange, répondrait-elle, est d'une nature autre que du désir physique… Pour moi, ce lien est plus profond que juste fantasmer à deux… je me suis confiée à vous." Parole rédhibitoire, relent d'insulte, condamnation sans appel. L'esprit pur resterait à son enfer désincarné d'éternel confesseur, veilleur spirituel, accompagnateur d’humains vivant dans la chair, voués à une mort qu'il ne connaîtrait pas.
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ochoislas · 2 months ago
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LA HILANDERA
Blanca y pura ante el sol enorme del poniente —como se ve en los cuadros a la Virgen de hinojos—, la premiosa rocada con el dedo apresura, derribada la frente, la mirada suspensa.
Cerca duerme su perro, gruñidor pero dócil. Retorciendo la estopa según la va mojando, avienta por la estepa, sobre el sordo follaje del soto, la extremada dulzura de su canto.
Un viejo aire cansino, melancólico, vago, que recuerda las voces de las olas muriendo y en coplas despaciosas desdobla la cadencia;
una oscura canción, quizás una leyenda, que en pretéritas tardes por la estepa cantaron tambien las zagalejas, muertas hace mil años.
*
LA FILEUSE
Pure et blanche aux reflets du grand soleil couchant, Comme dans les tableaux la Vierge agenouillée, Elle hâte du doigt la lente quenouillée, L'œil pensif et la tête avec grâce penchant.
Près d'elle son chien dort, grondeur et point méchant. Tordant l'étoupe blonde à mesure mouillée, Elle jette à la lande, à la sourde feuillée Des arbres, la douceur extrême de son chant.
C'est un vieil air traînant, mélancolique, vague, Qui fait songer aux voix mourantes de la vague Et répète le rhythme en des couplets très-lents ;
Une obscure chanson, sans doute une légende, Qu'au temps des soirs anciens chantaient dans cette lande Des bergères aussi, mortes depuis mille ans.
Albert Mérat
di-versión©ochoislas
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satinea · 3 months ago
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La brume s’échevèle au détour des allées,
Un souvenir épars s’attarde et se recueille,
Il flotte une douceur de choses en allées
Un songe glisse en nous, comme un pas sur les feuilles.
Les jardins de Novembre accueillent vos amours,
Ô jeunesse pensive, ô saison dissolvante,
Les grands jardins mélancoliques et qui sentent
La fin, la pluie - odeurs humides de l’air lourd,
De choses mortes qui retournent à la terre.
Iris mauves aux parfums âcres, aux tiges pâles,
Ployés un peu, et qui se fanent, solitaires,
Et laissent tristement pendre leurs longs pétales
Transparents, trop veinés, trop fins - comme une lèvre
Dont les baisers ont bu le sang et la tiédeur
Cherchent encore une bouche où poser sa langueur.
Le grand jardin brumeux sommeille. Sourde fièvre
Ô parfums trop aigus des iris et des roses
Flétris - parfums et mort - serre chaude d’odeurs.
Tout l’univers mourant qui s’épuise en senteurs
Et puis dans la tristesse odorante des choses
Effeuillant, inclinant, chaque feuille du jardin
D’un battement furtif, égal et doux, se pose
L’aile silencieuse et lasse du déclin.
Louis Chadourne
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oviri7 · 3 months ago
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« Le vent courait sur la mer par rafales et dans le corridor chantait des plaintes. J'ai regardé dehors: une lueur de deuil était épandue sur toutes choses. L'œil voyait très loin; tout était sans teintes. La mer s'agitait auprès, et la rive et les flots étaient gris, d'un gris mourant de crépuscule. C'était triste comme si le soleil mort avait fait porter son deuil aux choses. »
André Gide - Les Cahiers et les Poésies d’André Walter
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e642 · 1 year ago
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Bon hier j'avais quasi 41 de fièvre, oui, j'ai cru clamser. Ça me servira de leçon d'aller me trémousser en boîte. Gardez vos miasmes pour vous. Plus jamais je sors. Et j'ai dû aller chez le médecin parce que bah jsuis censée reprendre les cours demain quoi 🤡. Et jsais pas vous mais moi quand jvais chez le médecin j'ai toujours trop peur d'avoir une bonne tension, pas de fièvre, qu'elle me trouve en forme alors que jsuis aux abois de la mort genre. Si j'ai pas minimum 39 quand j'y vais je me sens pas légitime. J'ai l'impression de prendre la place de qqn. Imaginez moi arriver taleur à 15h30 pour apprendre que j'étais à 36 ptdrrrr j'ai perdu quasiment 5 degré en même pas 12h, j'avais trop honte jsp pk. Aled jsuis folle. Mais bon la fièvre est revenue jsuis bien mourante ça me rassure
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les-portes-du-sud · 1 year ago
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Papillon
06.08.2023
Avez-vous un bon endroit ou une bonne personne?
Ne les montrez à quiconque. Seulement les plus proches, chers, gentils ...
Enfant, à la campagne, j'ai découvert une étonnante clairière. Il y avait de grandes touffes pures d'herbe émeraude; un lac. Lac transparent; les araignées d'eau courent à la surface, se frayant un passage entre les feuilles d'arbres emportées par le courant.
Fleurs jaunes au parfum fin et délicat. Et l'anémone blanche, petite primevère fragile, qui fleurissait. Une merveilleuse petite clairière, mais dans la forêt la neige n'a pas encore complètement fondu. J'ai trouvé donc ce petit coin de joie...
Mais se réjouir seul ne suffit pas ! Je veux partager la beauté et le bonheur. Et j'ai amené une autre fille pour voir ce bel endroit. Là où c'est déjà l'été, regardez ! Et un petit lac. Et des fleurs. Et même un papillon chou jaune citron flotte au-dessus des gerris et des anémones...
Le lendemain, j'arrivai à la clairière. Et les anémones étaient arrachées. Et les bouquets de fleurs sauvages fanées; des brassées de fleurs mourantes. Cette fille les a ramassé et écourté leur vie déjà éphémère. Oui, et toute la beauté du lieu a disparu. Juste des tiges paresseuses étêtées et des fleurs mortes gisaient en tas. C'est tout ce qui reste de la fabuleuse petite clairière aux anémones blanches comme neige et des inflorescences dorées.
Cela arrive souvent lorsque vous ouvrez un bonheur caché personnel à un autre. Votre place, votre personne, votre joie, votre musique - quelque chose qui vous est propre, très personnel et très nécessaire.
j'ai senti mon être déchiré, la joie laissant place à l'amertume, profondément déçu. Spectacle désolant, terne. Il ne restait rien. Toute énergie a disparu, elle a été détruite, arrachée et laissée à périr. Parce que tu ne peux pas l'emporter avec toi. On ne pouvait qu'aimer et admirer, et être rempli d'amour ... Mais tout le monde n'est pas capable de cela, tout le monde ne peut pas le faire - il suffisait simplement de s'en imprégner.
Que le secret reste secret. Ce n'est qu'ainsi que nous pourrons préserver ce que nous aimons et admirons immensément...
Les-portes-du-sud
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lisaalmeida · 2 years ago
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C'est quelqu'un qui court
Devant, derrière, toujours, toujours
C'est quelqu'un qui court
Après le temps, après l'amour
Et quelqu'un qui l'attend
Très loin derrière ou loin devant
Du coucher du soleil jusqu'au lever du jour
C'est quelqu'un qui court
Après l'amour, la mort, la vie
Qui court dans la nuit
C'est quelqu'un qui court
Pour attraper ou retenir
Quelqu'un qui le fuit
Qui a pris trop d'avance sur lui
C'est quelqu'un qui court
Après son imagination
Ses envies, ses pulsions, ses lubies
C'est quelqu'un qui court
D'un pas léger ou d'un pas lourd
Quelqu'un qui fait le tour
De tous les chemins à rebours
C'est quelqu'un qui court
Au bord du malaise et du gouffre
Se précipite et se camoufle
Quand il veut reprendre son souffle
C'est quelqu'un qui court
Après le cours de son destin
Quelqu'un que l'amour
A abandonné en chemin
Et qui se lance éperdument
Les yeux rivés sur le cadran
Dans une fuite en avant
Pour arriver dans les temps
C'est quelqu'un qui court
A son salut ou à sa perte
Le pouls rapide et sourd
Qui fend l'air entre deux alertes
C'est quelqu'un qui écume
Le long dédale des nuits sans lune
À débusquer l'infortune
Comme un chat noir sur le bitume
C'est quelqu'un qui court
Pour échapper à ses angoisses
Quelqu'un qu'on pourchasse
Qu'on veut coincer au fond d'une impasse
Quelqu'un qui se dépasse
Qui veut sortir de la nasse
C'est quelqu'un qui court
Avant, pendant, après l'amour
Qui détale comme un dératé
Quelqu'un au regard exalté
C'est quelqu'un qui court
Le corps tout prêt à exploser
Haletant, suffocant
Il court au chevet d'un mourant
C'est quelqu'un qui court
Devant sa peur, après son ombre
Quelqu'un qui se sent lourd
Écrasé par le poids du nombre
C'est quelqu'un qui court
Poursuivi par les idées sombres
Il est stressé, il est pressé
Il est traqué, il est cerné
C'est quelqu'un qui tombe...
Qui roule à terre et se relève
Mais encore quelqu'un court
Et court, et court, et court
Entre les murs et les passants
Quelqu'un qui va le cœur battant
C'est quelqu'un qui court
En attendant le bon tournant
Pour se jeter vibrant
Dans les bras de l'amour
C'est quelqu'un qui court
Qui pourrait bien semer sa peur
C'est quelqu'un qui court
En voulant rattraper l'âme sœur
C'est quelqu'un qui croit...
Qui croit
Qui croit
Qu'il trouvera
Mais court si vite qu'il n'entend pas
La voix qui lui crie:"attends-moi !"
- Jacques Higelin, Flâner entre les intervalles
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aurevoirmonty · 3 months ago
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«Tout ce que voulait Hitler, l'OTAN l'a déjà fait à près de 70%»–Vladimir Jirinovski, 1999
«Je le dis ici, au cœur de l'Europe», martelait le tribun russe, mort en 2022.
«L'OTAN, plus sournoisement, a le même objectif qu’Hitler: conquérir la Russie, détruire la Russie.»
Et de prévoir, alors, avec précision:
Mais comme ils ont peur de le faire frontalement, ils vont la frapper à sa périphérie, dans le Caucase, les Balkans, le Moyen-Orient et l'Extrême-Orient.
«L’Occident est un continent en décomposition, un parasite, un continent mourant.»
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groennuuk · 5 months ago
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Alain en mourant met fin au magnifique chapitre d'une époque révolue dont il fut un monument souverain.
Il a représenté le meilleur du cinéma prestigieux de la France, un ambassadeur de l'élégance, du talent, de la beauté. Sa disparition creuse un vide abyssal qu'aucun ni personne ne pourra combler.
Je perds un ami, un alter ego, un complice, nous partagions les mêmes valeurs, les mêmes déceptions, le même amour des animaux et je pense à une phrase d'Alfred de Vigny dans "Le Mort du Loup" :
"A voir ce que l'on fut sur la terre et ce qu'on laisse - Seul le silence est grand, tout le reste n'est que faiblesse."
18 août 2024 Brigitte Bardot
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