#le mal au service du bien
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J'ai été déçue tellement de fois par tellement de monde pour tellement de choses. À vrai dire, je pense rarement à mon passé, les gens autour de moi, que je les connaisse ou pas, y pensent certainement davantage. J'avais rendez-vous avec une potentielle maître de stage aujourd'hui alors je m'y suis rendue. Le stage concerne un service de réanimation pédo-psychiatrique. Je n'aurais jamais pensé qu'un personnel de santé qualifié et réputé me parle comme si j'étais mon passé, mes cicatrices, une vulgaire maladie. J'ai toujours pensé que je me devais d'être transparente envers les personnes impliquées dans ma vie, peu la sorte d'implication. J'ai toujours été honnête sur mon passé, ouverte pour en parler, pour rassurer, pour me laisser connaître. Aujourd'hui, j'ai continué sur cette lancée et j'ai été honnête avec cette dame. J'ai commencé par lui dire que je trouverais ça plus approprié de venir manche longue lors des consultations où les adolescents pouvaient vivre des épisodes de mutilation pour éviter la fascination, de l'angoisse, des pulsions. Cependant, au lieu de me donner son avis sur cette pensée, elle m'a plutôt dit que faire mon stage dans ce service me ramènerait à mon état, que je n'arriverais pas à tenir ce stage, à vivre la douleur des autres sans penser intensément à la mienne, que je ne serai jamais guérie, que j'étais fragile, qu'il fallait que je me préserve, que je ne serai jamais psychologur ou jamais une bonne psychologur du moins. Je me suis demandé si se préserver c'était s'empêcher de vivre par peur infondée de recroiser un embryon de notre passé dans chaque situation future. J'ai senti une colère et une déception vertigineuse, tout ça pour ça alors ? Avoir été mal ne serait que finalement une entrave supplémentaire au fait d'exister ? Si je n'avais pas eu de cicatrices, elle n'aurait jamais été sur ce terrain affectif malsain. On ne lit que très rarement les traumas des gens sur leur corps. Un viol ne se devine pas, une tentative de suicide ne se devine pas, une rupture amoureuse ne se devine pas, une addiction non plus mais des cicatrices oui. Pourtant elles seront là toute ma vie. Et même des années après, je n'ai jamais trouvé le moment pour en avoir honte. Mais tout ces efforts pour quoi ? Ces années de thérapie à me soigner, ces internements forcés privée de tout à être contrainte de réfléchir, toutes ces études, tout ce travail sur moi pour quoi ? Pour quoi faire si finalement au yeux de tout le monde je reste qui j'ai pu être et surtout ce que j'ai eu ? J'ai pleuré parce que je pleure souvent en ce moment et parce qu'on ne m'avait jamais autant déshumanisée que pendant ces 45 minutes d'entretien. J'ai tenu bon, le regard sec, fixe, attentif, les déglutitions douloureuses et les tempes qui battaient fort dans mes lobes temporaux certes parce que je n'ai rarement autant rien eu à prouver qu'aujourd'hui. J'ai fait ma part du travail. Personne n'a aucun traumatisme et aucune manière d'être certain qu'il ne sera pas réactivé ou juste recroisé de loin, pour autant, arrêtons-nous de vivre ? Qui est ce que je dois protéger en renonçant à ce stage ? Moi ? Les patients ? Un personnel de santé incompétent ? On nous dit de vivre pour nous, librement et qu'aller mal n'est que le reflet d'aller bien, pourtant, ma condition d'adolescent malade me suivra sûrement à vie. Je ne pensais pas arriver au stade où je devais justifier que je ne me tuerai pas à la moindre plaie, aux moindres mots forts, à la moindre détresse apparente. Ça m'a fatiguée. Je suis profondément fatiguée.
Les personnes les moins humaines sont celles que j'ai le plus côtoyé dans le milieu du soin. Je repense souvent à cette médecin des urgences qui a dû me recoudre sur 20cm de mon avant bras et sur deux plans de ma peau. Avoir m'avoir répété sur je prenais la place des autres et que j'étais folle, elle m'a recousu à vif, sans anesthésie en me disant "tu voulais souffrir en faisant ça hein ? Alors tu vas vraiment souffrir". Je repense à ma psychiatre qui m'a fait interner, qui a fait signé les papiers à mes parents dans mon dos et qui les a obligés à me conduire à l'hôpital psychiatrique alors qu'on était censés faire une balade. Je pense à cette psychologue qui m'a obligée à rester assise pendant des heures devant mon assiette pour me forcer à la manger. Je repense à cette infirmière qui a soupiré quand il a fallu m'amener me faire recoudre au service juste en dessous de l'hp, elle m'a dit d'y aller seule. Je repense à toutes l'équipe de soin qui m'a gardée jusqu'au jour de mes 18 ans pour me faire sortir le lendemain juste pour que je le fête là. Je suis en colère si fort parce que je n'ai jamais rien dit, j'ai obéi, j'ai fait alors que j'avais le cœur fracturé. Tout ça pour ça.
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Verdict scandaleux: l'écrivain américain CJ Hopkins reconnu coupable en appel…
Le fait que le tribunal de district de Tiergarten ait acquitté l'auteur CJ Hopkins en janvier n'était pas quelque chose que le parquet de Berlin était prêt à accepter : ils ont fait appel - et ont eu gain de cause.
J'ai déjà assisté à diverses audiences judiciaires, notamment pénales, mais je n'ai jamais vu de scènes comme celle qui s'est déroulée hier, le 30 septembre 2024 à 10h30, devant la cour d'appel de Berlin. Après que l'auteur et satiriste américain Christopher J. Hopkins, basé à Berlin, a été acquitté en janvier par le tribunal de district de Tiergarten de l'accusation de diffusion de symboles anticonstitutionnels, le parquet de Berlin a fait appel - et a gagné : la cour d'appel a reconnu Hopkins coupable de diffusion de matériel de propagande d'une organisation anticonstitutionnelle. L'affaire va maintenant être renvoyée au tribunal de district, qui décidera du niveau de la peine. L'audience d'appel principale d'aujourd'hui s'est déroulée dans des « conditions antiterroristes » épouvantables : tous les visiteurs ont dû remettre tous leurs effets personnels à l'entrée du tribunal - excluant toute responsabilité. Même les journalistes se sont vu refuser l'utilisation d'ordinateurs portables - la liberté de la presse a donc été définitivement restreinte ce jour-là. Le personnel du tribunal était également tendu et extrêmement irritable. Certains de ceux qui attendaient à l’extérieur de la salle d’audience ont été traités comme de petits enfants.
Un critique du gouvernement est jugé – et les plus hautes règles antiterroristes s’appliquent. La raison pour laquelle le procès d’hier a dû se dérouler avec des précautions de sécurité totalement disproportionnées a été immédiatement expliquée aux visiteurs par Lisa Jani, la porte-parole des tribunaux de Berlin, qui s’activait : cela n’avait « absolument rien à voir avec le procès » – bien sûr que non – mais avec le fait que le procès d’hier devait malheureusement se dérouler dans la seule salle d’audience pénale de la Cour d’appel. Sinon, le procès du BND (les services secrets allemands extérieurs) aurait eu lieu là-bas – il s’agirait d’espionnage russe, du FSB, etc., a chuchoté Jani aux personnes présentes d’une voix conspiratrice. Bien sûr, il fallait veiller à ce que les visiteurs du procès d’hier n’installent pas de micros ou d’appareils d’écoute similaires dans la salle d’audience. Théoriquement, le procès d’hier aurait également pu se dérouler dans l’une des salles de droit civil de la Cour d’appel – mais malheureusement, elles étaient toutes déjà occupées. Elles étaient chroniquement surchargées. Eh bien, si les tribunaux n'étaient pas encombrés par tant de procédures stupides à la Hopkins, le pouvoir judiciaire aurait probablement beaucoup plus de liberté, aurait aimé qu'on le dise à la bonne dame - mais ses nerfs étaient déjà à vif de toute façon.
J’ai déjà décrit en détail le contexte exact du procès de l’écrivain et satiriste américain CJ Hopkins en janvier. Dans ce contexte, je ne donnerai donc qu’un bref aperçu du contenu des débats : la couverture du livre à succès international « The rise of the New Normal Reich », qui traite de manière critique de la montée du totalitarisme mondial à l’ère du coronavirus, représentait un masque sur lequel brillait une croix gammée. En combinant ce symbole avec le masque, l’auteur Hopkins a voulu exprimer le fait que le masque, tout comme la croix gammée du national-socialisme, est un symbole de conformité.
Titre du livre de CJ Hopkins « The rise of the New Normal Reich ». Le livre a été retiré d'Amazon en Allemagne après que les accusations contre Hopkins ont été rendues publiques. Il est disponible aux États-Unis et au Royaume-Uni et est un best-seller.
Mais comme beaucoup de gens le comprennent mal, Hopkins n’a même pas été accusé de la couverture du livre elle-même – cette dernière est tout à fait légale. L’acte d’accusation ne concernait que deux publications, à l’époque encore des « tweets » sur la plateforme X, anciennement Twitter, dans lesquelles Hopkins avait lié des extraits d’images de la couverture de son livre à un message politique qui critiquait de manière acerbe et pointue le régime du coronavirus. Il a également souligné le fait que même Karl Lauterbach avait reconnu la nature symbolique du masque. Ci-dessous les deux publications pour lesquelles Hopkins a été traduit en justice pour la deuxième fois hier :
En conséquence de l’ordonnance du procureur, les publications de Hopkins ont été censurées par X, puis par Twitter, et son livre « The Rise of the New Normal Reich » a été retiré du marché allemand du livre. En raison de l’ordonnance de sanction, l’auteur a immédiatement subi des pertes économiques importantes avant même qu’un verdict ne soit rendu. Lors de la première audience au tribunal en janvier de cette année, dont j’ai également fait état, Hopkins a été acquitté de l’accusation de diffusion de symboles anticonstitutionnels – mais non sans que la juge qui présidait l’ait insulté et dénigré ses déclarations comme étant des « âneries idéologiques ». Elle l’a également acquitté, a-t-elle expliqué à l’époque, afin de démentir les déclarations de Hopkins selon lesquelles nous vivions dans un système totalitaire. Car il avait complètement tort. Voici l’extrait pertinent de mon reportage de l’époque – alors que j’étais encore autorisé à prendre des notes sur mon ordinateur portable dans des conditions presque luxueuses :
« L’accusé a été acquitté lors de l’audience de détermination de la peine. Dans ses motifs de verdict, la juge a déclaré que « l’acquittement contredit vos déclarations (de M. Hopkins) selon lesquelles vous vivez ici dans un État totalitaire ». Elle a senti « une certaine arrogance dans sa déclaration », dans le sens de « lui seul l’a compris, tous les autres sont des moutons stupides ». Les autres ont peut-être été convaincus par des scientifiques. Après tout, c’était une situation complètement nouvelle. Le « sentiment subjectif que vous voyez émerger la nouvelle Allemagne nazie… vous avez peut-être déjà quelque chose de totalitaire en vous ». Elle-même était la petite-fille de victimes du nazisme, il n’avait donc pas besoin de se donner des airs ici. Selon elle, les déclarations de Hopkins étaient – elle l’a dit textuellement – des « balivernes idéologiques », mais cela n’était « pas punissable par la loi ». À la fin de l’audience, la juge a quitté la salle d’audience portant un masque FFP2. »
L’atmosphère était au beau fixe avant le procès d’hier. Après le deuxième portique de sécurité, comparable à un poste de contrôle d’aéroport, une trentaine de visiteurs se sont entassés dans l’étroite entrée de la salle d’audience pénale, où se déroulent habituellement les tristement célèbres procès du BND. L’air est immédiatement devenu étouffant. Le personnel de sécurité a distribué des notes et des stylos aux visiteurs sur demande – car il est également interdit d’apporter ses propres stylos et feuilles de papier en vertu de la réglementation antiterroriste. « Veuillez baisser la voix », a réprimandé la porte-parole du tribunal Lisa Jani aux visiteurs adultes qui parlaient entre eux à un volume normal, d’une voix stridente et avec le ton autoritaire d’une institutrice de garderie. Ce n’était pas parce qu’ils étaient mécontents des conditions de vie qu’il était nécessaire de l’insulter. Lorsque j’ai objecté qu’aucun des gens présents ne l’avait insultée et qu’elle avait probablement inventé cette accusation, j’ai reçu un regard du genre « si les regards pouvaient tuer ».
Un assistant du tribunal a alors crié à tue-tête, ce qui a fait sursauter les spectateurs : « Affaire pénale CJ Hopkins » et la foule s'est précipitée dans la salle d'audience. Le procès s'est déroulé derrière une vitre, ce qui a tenu la plèbe à l'écart des sacro-saints débats. Il n'y avait ni table ni bureau - ceux qui voulaient prendre des notes devaient le faire à genoux. C'est ce que j'ai fait. Le compte rendu du procès d'aujourd'hui sera donc beaucoup plus avare que d'habitude en termes d'argumentation juridique précise, car je n'ai pas pu noter tous les détails. Je suis beaucoup plus rapide à taper qu'à prendre des notes à la main. Les conditions étaient difficiles, avec une liberté de presse limitée.
De plus, les intervenants étaient parfois très difficiles à comprendre en raison de la grande distance par rapport à leurs microphones et derrière la vitre. Je voudrais donc m'arrêter brièvement sur les arguments du président du tribunal et du procureur - qui, soit dit en passant, étaient également assez spartiates. Ils n'ont même pas fait un effort particulier. Bien que la procureure ait semblé très détendue, elle a évité de regarder trop souvent l’accusée et s’est concentrée sur des notes très importantes sur son papier. Le verdict devait être contesté car la croix gammée était un symbole interdit et aucune exception ne s’appliquait dans l’affaire Hopkins, tel était l’argument principal. Il avait rendu l’image accessible à un groupe plus large de personnes qui n’étaient pas liées par des relations personnelles, « normalisant » ainsi l’utilisation de ce symbole inconstitutionnel. De plus, l’image n’était pas couverte par la liberté d’art. Inquisition artistique ? – cette idée m’est soudain venue à l’esprit. Avons-nous à nouveau atteint le point où une autorité étatique est autorisée à décider ce qui est de l’art et ce qui n’en est pas ?
L'avocat de CJ Hopkins, Friedemann Däblitz, a ensuite longuement plaidé sa cause, en présentant son cas avec compétence et cohérence. Il a notamment fait référence à des illustrations de croix gammées récemment apparues sur les couvertures du Spiegel et du Stern, qui utilisaient le symbole d'une manière tout à fait analogue à celle de son client : le symbole avait été utilisé pour avertir du retour du fascisme. Le Spiegel mettait en garde contre l'AfD avec l'image de la croix gammée sur sa couverture, tandis que le Stern mettait en garde contre les touristes fêtards de Sylt qui criaient « les étrangers dehors ». Le fait que ce dernier slogan soit dégoûtant est incontestable - mais on peut se demander pourquoi une croix gammée a dû être utilisée pour illustrer ce fait. Néanmoins, cela était légal pour le Spiegel et le Stern pour de bonnes raisons, car ils avaient le droit d'utiliser la croix gammée pour attirer l'attention sur un retour imminent du fascisme. Bien que de nombreuses plaintes pénales aient été déposées contre les couvertures en question, elles n'ont pas été acceptées par le parquet. Ce qui vaut pour Spiegel et Stern doit également s'appliquer à son client exactement de la même manière, conformément au principe de l'égalité devant la loi. Les propos de Däblitz couvraient encore d'autres aspects, que je ne peux pas reproduire plus en détail ici en raison de mes possibilités de documentation limitées.
Après l'avocat de la défense, c'est l'accusé CJ Hopkins qui a pris la parole pour son réquisitoire, que je considère comme la véritable pièce maîtresse du procès en raison de son éclat. Avec l'aimable autorisation de Hopkins, je peux publier ci-dessous son plaidoyer dans son intégralité.
Déclaration à la Cour d'appel de Berlin, 30 septembre 2024
Mesdames et messieurs, je m’appelle CJ Hopkins. Je suis un dramaturge, un auteur et un satiriste politique primé. Mon œuvre est lue par des centaines de milliers de personnes dans le monde entier. Depuis plus de trente ans, j’écris et je m’exprime contre le fascisme, l’autoritarisme, le totalitarisme, etc. N’importe qui peut faire une recherche sur Internet, trouver mes livres, des critiques de mes pièces, mes essais et apprendre qui je suis et quelles sont mes opinions politiques en cinq minutes.
Et pourtant, les autorités allemandes m’accusent de diffuser de la propagande pro-nazie. On m’accuse de le faire parce que j’ai publié deux tweets remettant en cause le récit officiel du Covid et comparant la nouvelle forme naissante de totalitarisme qu’il a fait naître – la soi-disant « nouvelle normalité » – à l’Allemagne nazie.
Soyons clairs. C’est ce que j’ai fait. En août 2022, alors que l’Allemagne débattait de la fin de l’obligation du port du masque contre le Covid, j’ai tweeté ces deux tweets. J’ai remis en question le récit officiel du Covid. J’ai comparé la nouvelle normalité à l’Allemagne nazie. Je l’ai fait avec la couverture de l’un de mes livres. J’ai fait ce que tout le monde est autorisé à faire selon la loi allemande. J’ai fait ce que Karl Lauterbach a fait. J’ai fait ce que des célébrités allemandes comme Jessica Berlin ont fait. J’ai fait ce que les grands journaux et magazines allemands ont fait.
Il y a quelques mois, Stern et Der Spiegel ont publié des couvertures de leurs magazines avec des croix gammées. La couverture de Der Spiegel reprenait exactement le même concept artistique que la couverture de mon livre et de mes tweets. La seule différence est que la croix gammée sur la couverture de Der Spiegel se trouve derrière un drapeau allemand, tandis que la croix gammée sur la couverture de mon livre et dans mes tweets se trouve derrière un masque médical. C'est tout. C'est la seule différence.
Stern et Der Spiegel ont affiché des croix gammées sur leurs couvertures afin d’avertir le public de la montée d’une nouvelle forme de totalitarisme, et c’est exactement ce que j’ai fait. J’ai comparé la nouvelle normalité – c’est-à-dire la nouvelle forme naissante de totalitarisme qui a vu le jour en 2020 – à l’Allemagne nazie. Stern et Der Spiegel ont comparé l’AfD à l’Allemagne nazie. C’est la seule différence.
Je ne suis pas un fan de l'AfD. Je ne suis pas un fan de Stern et de Der Spiegel . Cela n'a aucune importance. Stern et Der Spiegel ont le droit de faire ce qu'ils ont fait, et moi aussi. Ce droit nous est garanti par la Constitution allemande. Nous avons tous le droit, si nous voyons une nouvelle forme de totalitarisme prendre forme, de nous y opposer et de la comparer aux formes historiques de totalitarisme, y compris l'Allemagne nazie.
Je ne suis pas de très près la politique électorale allemande, je ne sais donc pas exactement ce qu'a fait l'AfD pour inciter Stern et Der Spiegel à les comparer aux nazis. Mais je sais exactement ce qu'ont fait les autorités allemandes entre 2020 et 2023.
En 2020, les autorités allemandes ont déclaré l’état d’urgence national, sans fournir de preuves concrètes, et suspendu les droits constitutionnels. L’Allemagne nazie a fait la même chose en mars 1933. De 2020 à 2022, les autorités allemandes ont forcé les gens à porter des symboles de leur conformité à l’idéologie officielle et à effectuer des rituels humiliants de loyauté publique. Les nazis ont également fait cela. Les autorités allemandes actuelles ont interdit les manifestations contre leurs décrets arbitraires. Avec l’aide des médias, elles ont bombardé les masses allemandes de mensonges et de propagande destinés à terroriser le public et à le contraindre à une obéissance aveugle. Elles ont séparé la société en fonction de ceux qui se conformaient ou non à l’idéologie officielle. Elles ont censuré la dissidence politique. Elles ont licencié des gens parce qu’ils refusaient de se conformer à l’idéologie officielle et de suivre des ordres insensés. Les autorités allemandes ont fomenté une haine massive contre une classe de personnes « boucs émissaires ». Elles ont diabolisé et persécuté les critiques des décrets du gouvernement. Ils ont envoyé la police pour les frapper et les arrêter. Ils ont instrumentalisé la loi pour punir les dissidents politiques. L’Allemagne nazie a également fait tout cela, comme la plupart des autres systèmes totalitaires. J’ai documenté tout cela dans mon livre. Je me suis élevé contre cela. J’ai publié des essais à ce sujet. J’ai tweeté à ce sujet.
Ma punition pour cela a été… eh bien, me voici devant un tribunal pénal pour la deuxième fois. Les autorités allemandes ont fait censurer mes tweets. Elles m’ont dénoncé à l’Office fédéral de la police criminelle. Elles m’ont dénoncé à l’Office fédéral de protection de la Constitution, l’agence de renseignement intérieure allemande. Mon livre est interdit en Allemagne. Les autorités allemandes ont enquêté sur moi. Elles m’ont poursuivi en justice. Elles m’ont jugé pour avoir tweeté. Après mon acquittement, cela n’a pas suffi, alors elles m’ont de nouveau jugé. Elles m’ont diffamé. Elles ont porté atteinte à mes revenus et à ma réputation d’auteur. Elles m’ont obligé à dépenser des milliers d’euros en frais juridiques pour me défendre contre ces accusations clairement ridicules. Et aujourd’hui, moi, mon avocat et toutes les personnes présentes dans la tribune avons été soumis à cette démonstration de force officielle et traités comme des terroristes potentiels.
Pourquoi, pourraient se demander les gens rationnels, ai-je été soumis à ce traitement spécial, alors que Der Spiegel , Stern , Die Tageszeitung et bien d’autres qui ont également tweeté des croix gammées, ne l’ont pas été ?
Ce n’est pas un mystère. Tout le monde connaît la réponse à cette question.
Vous ne trompez personne. Tout le monde comprend exactement ce qu’est réellement cette accusation. Tous les journalistes qui ont couvert mon affaire, tout le monde dans cette salle d’audience, comprennent exactement ce qu’est réellement cette accusation. Il ne s’agit pas de punir les personnes qui diffusent de la propagande pro-nazie. Il s’agit de punir la dissidence politique et d’intimider les critiques pour les réduire au silence. Je ne suis pas ici parce que j’ai mis une croix gammée sur la couverture de mon livre. Je suis ici parce que je l’ai mise derrière un masque « Covid ». Je suis ici parce que j’ai osé critiquer les autorités allemandes. Je suis ici parce que j’ai refusé de me taire et de suivre les ordres.
Lors de mon premier procès, j’ai demandé à la juge d’arrêter ce jeu et de suivre la loi. Elle l’a fait. Elle aurait dû m’insulter publiquement, puis porter un masque « Covid » pour afficher son allégeance à la « nouvelle normalité », mais elle m’a acquitté. Elle a suivi la loi. Et je l’ai remerciée. Mais je ne ferai pas appel devant cette Cour. J’en ai assez de ce jeu. Si cette Cour voulait suivre la loi, je ne serais pas ici aujourd’hui. La Cour aurait rejeté les arguments ridicules de l’Accusation dans sa requête en annulation du verdict. Vous ne l’avez pas fait. Je ne vais donc pas faire appel devant cette Cour pour obtenir justice. Ou m’attendre à ce que justice soit rendue.
Vas-y. Fais tout ce que tu sens devoir me faire. Mets-moi à l'amende. Envoie-moi en prison. Mets-moi en faillite. Peu importe. Je ne prétendrai pas être coupable de quoi que ce soit pour que ta punition cesse. Je ne mentirai pas pour toi. Je ne t'obéirai pas parce que tu me menaces, parce que tu as le pouvoir de me faire du mal.
Vous avez ce pouvoir. Je le comprends. Tout le monde le comprend. Les autorités allemandes ont le pouvoir de punir ceux qui les critiquent, qui dénoncent leur hypocrisie, leurs mensonges. Nous avons tous compris le message. Mais ce n’est pas ainsi que les choses fonctionnent dans les sociétés démocratiques. C’est ainsi que les choses fonctionnent dans les systèmes totalitaires.
Je ne coopérerai pas avec ça. Je refuse de vivre de cette façon.
Tant que les autorités allemandes continueront de prétendre que l’Allemagne est un pays démocratique, qui respecte l’État de droit et les principes démocratiques, je continuerai à me comporter comme tel. Je ne me laisserai pas intimider. J’insisterai sur mes droits constitutionnels. Je continuerai à respecter les principes démocratiques et à lutter pour les préserver. Les autorités allemandes peuvent se moquer de ces droits, de l’État de droit et des principes démocratiques si elles le souhaitent. Je ne le ferai pas. Ni pour le procureur de Berlin, ni pour cette Cour, ni pour les autorités allemandes, ni pour personne.
Le totalitarisme, l’autoritarisme et la tyrannie ne sont jamais vainqueurs. Pas à long terme. L’histoire nous l’enseigne. Et c’est l’histoire qui nous jugera tous à la fin.
— CJ Hopkins
Après le plaidoyer de Hopkins, certains membres du public ont applaudi, bien que l'expression d'opinions de la part du public ne soit évidemment pas autorisée dans une salle d'audience. La juge qui présidait l'audience a immédiatement reconnu cela en criant avec colère « Silence ! » et a ajouté que ce n'était vraiment pas le bon endroit pour cela. Elle a fait suspendre la séance des visiteurs : les juges allaient maintenant se retirer. Le verdict a été annoncé vers 12h15.
Puis, après la pause, le verdict. Il était extrêmement détaillé, mais ne répondait ni aux arguments bien pensés de l'avocat de la défense ni à la plaidoirie de l'accusé - comme si ces déclarations n'avaient jamais eu lieu. Comme si elles avaient été récitées devant un mur. Le verdict semblait préfabriqué et complètement détaché de la discussion de fond du procès ; il a été lu avec indifférence et d'une voix monotone. L'image d'une partie de la couverture du livre dans les deux messages en question sur la plateforme X n'était pas couverte par la liberté d'art ou la liberté d'expression. De plus, Hopkins avait banalisé cette dernière en comparant le régime corona au national-socialisme. CJ Hopkins n'avait critiqué que les mesures contre le coronavirus - pas le national-socialisme en tant que tel. Un rejet explicite du national-socialisme n'était pas clairement ressorti de son message, il n'y avait donc pas d'"utilisation négative". Le législateur voulait empêcher que l'utilisation du symbole ne soit "naturalisée", ce qui encouragerait également les défenseurs du symbole à l'utiliser à nouveau sans danger. Ses publications n'étaient pas accompagnées de reportages sur des événements réels ou historiques. Ses publications donnaient l'impression que l'utilisation du symbole était à nouveau tolérée en Allemagne. Pas un mot n'était dit sur Spiegel et Stern.
Conclusion édifiante du procès d'hier
Si l'affaire Hopkins nous montre quelque chose comme un verre qui brûle, c'est bien ceci : l'égalité devant la loi n'existe plus en Allemagne. L'État de droit s'est déjà dégradé de manière si irréversible qu'il serait erroné de le qualifier sans restriction. Ce que Spiegel, Stern ou Jan Böhmermann ont le droit de faire, les critiques du gouvernement ne le peuvent plus depuis longtemps. Ils sont déclarés criminels pour avoir critiqué la politique du gouvernement allemand. Ils se trouvent d'emblée dans une bataille inégale, qu'il leur est presque impossible de gagner : alors que les ressources des particuliers sont limitées, l'État dispose de ressources presque infinies. Chaque acquittement peut ensuite être contesté par le ministère public en trois lignes ; l'argent n'a aucune importance, il est pratiquement infini. C'est notre argent, celui des contribuables.
Outre les aspects financiers, l’usure des personnes concernées est également prévue et prise en compte dans le prix : on s’attend à ce que les accusés ne soient plus capables à un moment donné de supporter la pression psychologique d’un procès qui peut durer plusieurs années et qu’ils capitulent devant leur propre condamnation. L’État peut faire appel aussi longtemps et aussi souvent qu’il le souhaite jusqu’à ce qu’il obtienne le verdict qu’il recherchait depuis le début. Comme les procureurs sont politiquement liés par des instructions, il est prévisible qu’ils ne citeront jamais devant les tribunaux que des critiques du gouvernement – mais pas Jan Böhmermann ou d’autres médias soutenant l’État comme Spiegel ou Stern, sur lesquels ils peuvent désormais compter pleinement.
L’ironie amère de l’histoire : la juge qui présidait le premier procès en janvier, qui avait acquitté Hopkins à contrecœur, avait justifié son acquittement à l’époque en déclarant qu’elle voulait réfuter les « divagations idéologiques » de Hopkins. Contrairement à ce qu’il prétendait, nous ne vivons pas dans un « système totalitaire ». Si l'on prend au mot le juge de l'époque, cela signifie, à l'inverse, que le verdict du procès d'hier donne raison à la thèse de Hopkins - et que nous sommes bel et bien dans un système totalitaire. Hopkins avait raison hier - non pas malgré sa condamnation, mais grâce à elle.
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[Nuit de l'Écriture] 21/09/2024
Apparemment, ce coup-ci, ce fut une spéciale Dead Boy Detectives et plus particulièrement Charles Rowland. AO3 ou ⬇️ (Very Short Stories, you can use Google Translation if French is not your language)
NUIT DE L’ÉCRITURE 21/09/2024
01- Ce n’est pas humain – Dead Boy Detectives – 246 mots
« Ce n’est pas humain ! » se plaint Charles, exténué. Edwin le regarda, exaspéré
« Évidemment, c’est un Chien de Garde des Cimetières, Charles. »
« Oï ! Tu sais ce que je voulais dire ! Et ce n’est pas un Chien de Garde des Cimetières. C’est un Chiot de Garde. » Charles regarda le chiot au pelage noir qui était assis à ses pieds. « Qui c’est le gentil toutou ? Qui c’est ? »
« Tu sais qu’on ne peut pas le garder ? » Charles prit le chiot dans ses bras et colla son visage à celui du canidé.
« Mais regarde comme il est mignon… » Edwin était à deux doigts de craquer mais il ne pouvait pas.
« Un compromis alors. Nous viendrons le voir tous les jours si notre emploi du temps le permet et tu pourras jouer avec lui. »
« Génial ! Tu entends ça Max ! On va venir te voir tous les jours ! Mission accomplie ! Qui sait, peut-être Edwin trouvera un compagnon à son goût parmi tes amis, hein ? »
« Ses… amis ? » Edwin se retourna vers la direction que Charles pointait avec sa tête. Des dizaines, des CENTAINES de chiots et chiens en tout genre se tenaient là. « Gentils chiens ? » bafouilla t-il.
Et là, se fut la débâcle. Edwin fut littéralement assaillit par une armée de chiens cherchant les câlins et Charles ne fit que s’esclaffer.
02- Ta réalité n’est pas la mienne – Dead Boy Detectives – 167 mots
Kashi était un modèle de patience et il trouvait la plupart des gens qu’il avait rencontré amusants. Mais cette femme au caractère bien trempé le faisait rire intérieurement.
« Pourquoi tant de rage ? Rien de bien ne vous arrivera dans cet état. »
« Je dois sortir de ce fichu poisson et retourner trouver ces petits morveux pour qu’ils puissent aller où ils sont censés être. »
« Est-ce que ça troublerait à ce point l’Univers s’ils restaient où ils sont ? »
« Chaque chose à une place dans l’Univers, chaque personne une place dans l’au-delà. C’est la réalité des choses. »
« Ta réalité n’est pas la mienne. L’Univers ne va pas succomber et disparaître parce que deux âmes ont décidé de rester sur Terre. » La Veilleuse de Nuit de l’Au-Delà ne répondit pas. Chaque chose avait une place, chaque âme avait un au-delà, c’était le mantra qu’elle se répétait depuis son décès. Si elle n’avait même plus ça, que lui restait-il?
03- Rencontre avec une divinité – Dead Boy Detectives – 193 mots
Crystal était surprise. Devant elle se tenait Lilith. Après Port Townsend, elle s’était renseigné autant qu’elle put sur elle. Lilith, la première épouse d’Adam, soit-disant une tueuse d’enfants selon les religions traditionnelles. Une déesse de l’indépendance, LA déesse selon la Wicca Moderne.
« En quoi puis-je vous aider ? » demanda la voyante en laissant entrer la divinité.
« Ton plaidoyer, à Port Townsend, a été assez révélateur pour moi. Les temps ont changé. J’ai décidé d’être plus pro-active. Mais j’aimerais quelqu’un qui puisse m’aider dans ma quête. Quelqu’un qui comprenne ce qu’est être une femme à cette époque. » Crystal fit de gros yeux.
« Vous voulez dire, moi ? Vous êtes sûre ? » Lilith sourit.
« Oui. Et en échange, je m’occuperais de ce petit démon dans ton esprit. »
« Vous pouvez l’enlever ? Et il ne fera plus de mal à personne ? » Lilith émit un petit rire.
« N’as-tu pas entendu ? Je suis la mère des Démons et j’en laisse 100 mourir chaque jour. Quelle terrible mère je suis. » Crystal se demandait si elle allait regretter cet accord. L’avenir lui ferait voir que non.
04- Le cycle de l’abus – Dead Boy Detectives – 289 mots
Charles Rowland n’avait pas toujours été le «muscle de service». En fait, en voyant les photos de ces jeunes années, Charles était un adorable bambin toujours souriant, gentil comme pas deux et absolument contre toute forme de violence.
Puis, vers l’année de ces 8 ans, tout changea. Son père avait perdu son emploi dans l’industrie et il fut très difficile pour lui de retrouver un emploi dans ce secteur. Sa mère avait eu plus de chance, travaillant dans une cantine scolaire. Son père avait donc commencé un cycle infernal d’abus, d’abord verbal puis physique.
Charles avait donc dû apprendre à encaisser les coups, puis à en donner. Il aurait pu devenir abusif, comme son père mais Charles ne voulait pas être comme lui. Alors, ses poings, c’était contre d’autres brutes. Jamais contre des innocents. Cela lui a valu de mourir à 16 ans, mais cela en valait la peine.
Cela en valait la peine quand il vit sa mère finalement dire à son père ses 4 vérités. Ils resteraient mariés mais l’amour était mort en même temps que leur fils. Cela en valait la peine quand il rencontra, 10 ans après, le jeune pakistanais avec sa fille, son premier enfant, qu’il avait nommé Charlotte. Le jeune homme était un professeur et avait fondé une association qui venait en aide aux enfants victimes d’abus, que ce soit à la maison ou à l’école.
Edwin ne comprit pas la raison pour laquelle Charles l’enlaça pendant 5 bonnes minutes après être revenu de sa sortie mais il n’allait pas s’en plaindre. Il n’apprendrait la vérité que bien plus tard. Le cycle de l’abus était vicieux mais il pouvait être rompu. Un jour, peut-être, l’abus ne serait que de l’histoire ancienne.
05- Partir ou rester - Dead Boy Detectives - 262 mots
Partir avec la Mort ou rester avec le garçon qui lui avait permis de vivre ses dernières heures le plus gentiment possible ? Pour Charles, la question ne se posait même pas. Edwin était un garçon socialement maladroit qui avait probablement dû se débrouiller seul la majeur partie du temps tout en essayant de se conformer à une façon d’être qui n’était pas la sienne. Bref, Edwin avait besoin de Charles. Et en plus, il n’était pas vraiment pressé d’aller dans l’au-delà. Il n’était pas vraiment croyant (quelque soit la religion) donc les promesses de paradis éternel et tout ça, il n’en avait rien à faire.
« Donc, c’est ici que tu vis ? » demanda Charles.
« C’est exact. J’étudie tout ce qui à trait à l’occulte. J’espère ouvrir une agence de détectives. »
« Une agence de détectives ? »
« Oui, pour aider les âmes qui restent coincés à cause d’affaires non finies. Où les cas comme le mien. » Edwin lui avait parler de son cas. Raison de plus pour rester avec lui.
« C’est cool. Je serai les muscles, tu seras le cerveau. Hey ! Ce sac a l’air cool ! »
« Techniquement, c’est un sac magique sans fond mais je n’arrive pas à le faire fonctionner correctement. Il est à toi si tu y arrives. »
« C’est cool ! Merci, je vais m’y mettre de suite. » Et effectivement, il lui fallut peu de temps pour s’approprier le sac. Même après 35 ans ensemble, Charles savait qu’il avait pris la meilleure décision en restant.
#KittyNanny Original Post#KittyNanny Original Work#Fanfiction#French Language#Dead Boy Detectives#Edwin Payne#Charles Rowland#Crystal Palace#Lilith#Kashi#The Night Nurse#The Infamous Puppy Debacle Of '94
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2023 merdier sans nom
l'impression de m'être fait rouler dessus, d'avoir été dans un tunnel, j'ai été malade toute l'année, des allergies m'ont pourri la vie quatre mois et mon corps m'a fait si mal mais si mal, j'ai voulu mourir d'avoir si peu de chance et j'ai passé l'année à me dire que je ne tenais plus debout, je suis tombée et tombée par terre je me suis beaucoup fait mal sans faire exprès, peut-être un peu en le faisant exprès, on m'a beaucoup fait mal aussi mais généralement j'ai aimé, sinon j'ai accompli des choses, bosser avec ma bête noire à savoir les enfants et surtout les adolescents non pas une mais deux fois, sous payée la première car service civique, sous payée la deuxième par rapport à ce qu'on me demande car éducation nationale, mais je dois dire que malgré tous les problèmes j'aime plutôt ça, enfin je déteste pas, j'ai repris les études, je ne sais pas trop pourquoi et vers où mais je suis assez fière d'avoir réussi où j'avais échoué l'année dernière à savoir trouver l'énergie pour faire des dossiers, passer des entretiens, les réussir et puis je me sens bien avec les gens de mon master, j'avais très peur de passer les mêmes années qu'en licence mais plus le temps passe plus je crois que je commence à nouer quelques relations dont certaines (une surtout) qui je le pense va être très importante pour moi, si je repense au positif il y a aussi tous les petits les week-end qu'on s'est fait avec mes meilleures amies, pas de vacances ensemble cet été mais ça sera pour l'année prochaine, en parlant d'amies j'ai découvert que je pouvais encore être intensément déçue et blessée par quelqu'un que j'aime depuis toute petite, que ça laisse des traces indélébiles mais d'ici l'été prochain j'imagine que je ne peux que me souhaiter d'aller mieux, d'enfin aller parler à quelqu'un de ce qui m'arrive, ce qui m'est arrivé et de ce qui me bouffe depuis des années, de réussir à entretenir seulement des relations qui me font du bien et qui me rendent heureuse, d'accepter que j'ai le droit d'aller bien, de demander des choses, de poser des limites et qu'on me respecte, puis de ne pas retomber dans des schémas de merde dans lesquels je me mets en danger comme toute cette fin d'année qui ne m'aura pas laissé de répit, pour ça aussi que suis (toujours) si bien à strasbourg, ce n'est pas la vie réelle et c'est très agréable
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Douce Dame Jolie
Mon Secret Santa Kaamlott pour la charmante @zialinart :D
Sur AO3
Bonne lecture !!
La Reine avait seulement souhaité assister au festival de l’Imbolc en toute tranquillité, sans personne pour la pointer du doigt ou se mettre à dos l’espèce d’hystérique qui criait toujours « au bûcher » où que savait-elle d’autre ! Cela restait une fête Gaélique, et avec cette nouvelle religion qui prédominait au pays désormais, cela risquait d’être mal-vu si la Reine y était vue, aussi était-elle allée voir l’enchanteur de Kaamelott en toute discrétion, lui demandant s’il n’avait pas un sort, une potion ou autre chose qui pourrait l’aider. C’était apparemment son jour de chance, car Merlin venait de mettre la main sur un médaillon magique : il changerait la perception des gens qui voient la personne qui le porterait. En gros, elle serait méconnaissable aux yeux du monde sans avoir à se transformer. Afin de vérifier son efficacité, Guenièvre l’avait mit aussitôt autour de son cou et était sortie faire un aller-retour rapide. Elle avait croisé les sires Perceval et Karadoc, qui venaient demander un énième service à Merlin. Ils ne l’avaient pas reconnu, mais s’étaient montrés étonnamment courtois, acceptant de la laisser passer devant eux. Convaincue, la Reine avait remercié le magicien et gardé le bijou pour le festival du 1er février.
Guenièvre avait espéré que les offrandes faites ce soir-là l’aideraient à avoir enfin un enfant, puis elle avait voulu profiter du moment. Elle n’avait pas pu danser ou apprécier de ces airs musicaux depuis des années, Guenièvre s’était donc laissée entraîner. Et c’est là qu’elle l’avait croisé.
Arthur. Son mari. Qui avait marché droit vers elle.
…Guenièvre aurait peut-être dû réaliser que l’avis de Messires Perceval et Karadoc n’était pas des plus fiables !
C’est ce qu’elle s’était dit en voyant Arthur s’approcher d’elle, mais à son grand étonnement, il l’avait invité à danser. A la manière qu’il avait eu de s’adresser à elle, Guenièvre compris vite qu’il ne l’avait pas reconnu. Comme Merlin lui avait dit, la magie du médaillon l’avait empêché de la reconnaître.
Et ce fut comme un rêve, à la fois merveilleux et confus.
Qu’Arthur avait été charmant, qu’elle avait été touchée par de tels égards, cette délicatesse et ce regard tendre ! Guenièvre pouvait enfin mieux comprendre pourquoi tant de jeunes femmes avaient été séduites ! Cependant, une chose demeurait inexplicable : son apparence n’était pas censée être si différente de l’originale. Guenièvre ne s’était pas transformée en beauté Latine, comme le Roi les aimait, alors pourquoi ?
Pourquoi ?...
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Ce n’était pas la première fois qu’Arthur tombait sous le charme du regard d’une jolie dame, et il avait été plus d’une fois déçu de l’aboutissement de ces relations. Et pourtant, il ne pouvait s’empêcher d’espérer. Une partie de lui-même le réprimandait, lui reprochant de ne pas retenir la leçon, mais il l’ignora. Cette femme était différente de celles qui lui avaient tapé dans l’œil jusqu’alors. Elle ne ressemblait à aucune de ses maîtresses, que ce soit le type « Latin » ou le type de silhouette qui l’attirait le plus souvent.
Et ce n’était pas que physique. Lorsque leurs regards s’étaient croisés ce soir-là, ce n’était pas son corps qui avait frissonné, mais son cœur et peut-être même - oserait-il le dire – son âme. C’était comme s’il avait retrouvé quelque chose qu’il avait perdu. Une conviction profonde que cette femme, il l’aimait, et qu’elle l’aimait en retour. Même s’ils ne s’étaient croisés de manière fortuite que quelques fois depuis le mois de février. Après tout, bien des histoires d’amour affirment qu’il suffit d’un regard, au bon moment, au bon endroit, pour que deux êtres sachent qu’ils s’étaient trouvés.
Un bruissement attira son attention, et la Dame apparut. Elle lui sourit timidement, comme toujours, et s’avança vers lui.
“Vous êtes là.“ dit-elle simplement. “Je suis heureuse de vous revoir.“
Une grande douceur se dégageait d’elle et la grâce irradiait dans chacun de ses mouvements. Dans ces moments-là, Arthur trouvait qu’elle avait quelque chose d’irréel, comme si elle allait s’évaporer s’il l’effleurait. Mais il avait bien constaté, au cours de leurs discussions et promenades, qu’elle était bien humaine. Une légère maladresse, ses questions parfois insolites, sa façon de jouer avec le médaillon qu’elle portait lorsqu’elle était nerveuse ou gênée… Cela ne faisait que la rendre plus charmante. Elle était douce et candide, mais elle possédait également un sens de l’observation surprenant et quelques idées audacieuses.
“Je suis heureux de vous revoir aussi.“ lui sourit-il en retour.
Arthur se décala pour lui permettre de s’assoir à ses côtés, ce qu’elle fit avec un empressement qui lui fit chaud au cœur.
Même si leur discussion du jour resta relativement triviale, Arthur souhaita que cet instant dure éternellement. Sa Douce essayait d’écrire un poème, ou une chanson, et bien qu’elle mette du cœur à l’ouvrage, sa prose laissait à désirer ! La chanson « Douce Dame Jolie » semblait avoir été écrite pour elle, il regrettait ne pas l’avoir écrite et composée lui-même pour la lui offrir. Enfin, aurait-il été plus apte à l’aider ! Les deux rirent ensemble de leurs diverses tentatives, car Arthur lui-même ne trouvait pas toujours le mot juste. En revanche, leurs voix s’accordaient très bien.
Peut-être était-ce une douce illusion, mais Arthur avait l’impression, une fois encore, qu’il avait trouvé son âme sœur.
“Vous reverrai-je bientôt ?“ demanda-t-il alors qu’il s’apprêtait à rentrer, espérant qu’elle le retiendrait.
“Je l’espère !“
Si cela avait été quelqu’un d’autre, le Roi aurait douté de la sincérité de ces trois mots. Mais pas avec elle. L’émotion dans sa voix et ses yeux ne mentaient pas.
“Et votre nom ?“
Le visage de la douce dame s’imprégna de tristesse, elle regarda au loin un instant avant de secouer la tête. Il fut surpris de voir une pointe d’espièglerie dans son expression avant qu’elle ne dise :
“Anam Cara.“
Après cette déclaration, elle s’approcha de lui et déposa un baiser au coin de ses lèvres avant de filer. Arthur n’aurait pas pu lui courir après, de toute façon, il était complètement envoûté. Arthur avait enfin un nom, un indice.
Anam Cara.
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Les yeux de Guenièvre se remplirent des larmes alors qu’elle observait le médaillon entre ses mains. Elle caressa du pouce le petit âne au centre de la roue en se demandant, une nouvelle fois, si elle ne devrait pas s’arrêter là. Elle se faisait du mal.
Arthur était tellement plus chaleureux et patient avec elle quand elle portait ce médaillon, elle souhaitait de tout cœur que les choses soient toujours ainsi. C’étaient comme de doux rêves, mais le réveil devenait de plus en plus rude. A chaque repas partagé, les soirs où son époux venait la rejoindre dans leur couche, sa froideur et son exaspération la frappaient plus violemment qu’auparavant. Guenièvre et l’inconnue était une seule et même personne ! Elle n’agissait pas différemment avec ce médaillon, elle restait fidèle à elle-même ! Il semblait qu’Arthur lui en voulait pour quelque chose, qu’il ne lui avait pas pardonné et qu’il lui faisait continuellement payer… Mais quoi ?! Qu’avait-elle fait pour mériter un tel traitement ? Pourquoi Arthur méprisait-il « Guenièvre » mais adorait « l’inconnue » ?
La Reine essuya ses larmes d’un revers de main avec un soupir. Il était de toute façon impossible de revenir en arrière. Elle pouvait encore changer le cours de choses avant que cela ne dérape, mais… Guenièvre voulait profiter encore un peu de ces quelques doux échanges avec son époux. Ses yeux se posèrent sur le poème qu’elle tentait d’écrire et son cœur se serra à nouveau. Guenièvre aurait tant donné pour que son époux soit à ses côtés, pour l’aider comme il l’avait fait quelques jours plus tôt ! Alors qu’un énième soupir lui échappait des lèvres, elle entendit un reniflement dans son dos.
“C’est magnifique, Majesté !“ sanglota Bohort.
Guenièvre poussa un petit cri en se retournant, faisant sursauter et crier le chevalier en même temps.
“Seigneur Bohort ! Vous m’avez fait peur !“
“Pardonnez-moi, ma Reine, mais vous ne répondiez pas à mon appel ! Aussi me suis-je permis d’entrer !“
“Et de lire par-dessus mon épaule ?“ Guenièvre grommela dans sa barbe en se couchant à moitié sur son pupitre, pour cacher son travail inachevé. “Vous êtes bien gentil, mais à quoi bon me flatter comme ça ! Je ne suis vraiment pas douée…“
“Permettez, votre Altesse ! Je ne fais que dire la vérité !“ Bohort semblait presque offusqué qu’elle pense autrement. “Les derniers vers ont certes besoin d’être un peu retravaillés pour rimer, mais les sentiments qu’ils dégagent n’en sont pas amoindri dans l’émotion qu’ils dégagent !“
Guenièvre cligna des yeux, surprise.
“Vous trouvez ?“ demanda-t-elle, hésitante.
“Oh oui !“ sourit le chevalier, les mains jointes sur son cœur. “Je peux sentir tout l’amour et la langueur dans les mots que vous avez écrit !“
La Reine se redressa doucement pour jeter un coup d’œil à son ébauche. Elle pouvait croire le Seigneur Bohort, mais d’un autre côté, ce dernier avait toujours été très… sensible. Guenièvre n’était pas sure que tous en dirait autant.
“Serait-ce votre cadeau pour le Roi Arthur ?“ le sourire de Bohort s’élargit. “ Il est vrai que son anniversaire est le mois prochain !“
Guenièvre sentit la gêne l’envahir, elle avait failli oublié l’anniversaire de son époux ! Elle avait été tellement déçue les fois où son anniversaire à elle avait été oublié par ce dernier, elle ne pouvait pas se permettre de faire pareil !
“A vrai dire, non.“ Avoua-t-elle, jouant nerveusement avec sa longue tresse. “Mais j’essayais… j’espérais pouvoir lui dire d’une jolie façon ce que je ressentais pour lui.“
Elle n’osa pas regarder Bohort dans les yeux, aussi fut-elle surprise quand ce dernier lui proposa de l’aider.
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“Votre Altesse ?“
Arthur détourna son attention de Perceval, ravi d’avoir un léger répit au cours de longues explications (oui Perceval, les frondes jettent des cailloux, mais non, elles ne peuvent pas remplacer les catapultes !!). C’était Calogrenant.
“J’ai entendu dire que vous étiez à la recherche de quelqu’un ?“ lui demanda le Calédonien. “C’est urgent ?“
“Urgent non, important, pour moi personnellement. Rien de grave.“ précisa le Roi. “Pourquoi cette question ?“
“Ah, parce que j’avais cru entendre que le nom était Anam Cara.“ Calogrenant haussa les épaules. “Et si c’était le cas…“
“Vous la connaissez ?“ Arthur bondit de son siège. Les deux chevaliers sursautèrent et le regardèrent d’un air perplexe.
Calogrenant sembla plus que gêné, laissant un long « heuu… » résonner dans la pièce avant de reprendre.
“Navré, Sire. Mais Anam Cara n’est pas un nom.“ révéla-t-il, ce qui glaça le sang d’Arthur. “C’est du Gaélique ancien, ça veut dire âme sœur.“
Les jambes du Roi allait se dérober, de désespoir et de trahison, quand la voix de Perceval transperça, tel un rayon de soleil, la brume qui commençait à envahir son esprit.
“C’est joli ! ça veut donc dire qu’elle vous aime comme un frère de toute son âme, Sire !“
Perceval ne savait évidemment pas ce que signifiait le terme « âme sœur », mais la vérité de ses paroles réchauffèrent le cœur du Roi.
Son âme sœur.
Il aurait dû rire, ou s’énerver… Alors pourquoi ce sentiment d’euphorie ? Arthur sentit presque des ailes lui pousser alors qu’il laissait derrière lui les deux chevaliers, ne remarquant pas leur regard interloqué en l’entendant fredonner « Je vivroie liement ».
Alors qu’il se dirigeait vers le jardin, il croisa sa femme. Sans réfléchir, Arthur lui saisit la main et la fit tournoyer joyeusement. L’expression d’agréable surprise sur le visage de Guenièvre l’amusa, il lui offrit un dernier sourire avant de partir.
“A ce soir, mon amie.“
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“Moi aussi, je vous aime.“
La Dame tressaillit, puis un frisson lui parcourut tout le corps. Elle porta une main à ses lèvres et recula d’un pas.
“Mais vous… pourquoi ?!“
Arthur perdit son sourire. Ce n’était pas du tout la réaction à laquelle il s’était attendu.
“Je ne peux pas le croire !“ s’écria-t-elle en secouant la tête. “Comment pouvez-vous m’aimer ?“
“Comment ?“ souffla-t-il, perdu. “Mais il n’y a pas de raison particulièrement logique ! Et pourquoi ne pourrais-je pas vous aimer ?“
“Parce que je suis mariée ! Tout comme vous l’êtes ! Mais si vous, vous pouvez vous permettre de collectionner les conquêtes, pour moi, une seule amourette avec un autre est vu comme une trahison aux yeux de tous!“ vitupéra-t-elle, le pointant du doigt rageusement. “Et votre femme ? Avez-vous jamais pensé à ce qu’elle pouvait ressentir ?! Et si elle, elle voulait aller voir ailleurs, vous accepteriez de la laisser faire?“
En entendant le mot « mariée », il avait cru sentir le sol se dérober sous ses pieds, cette éternelle blessure le relança. Pourtant, les paroles suivantes le figèrent d’une plus grande stupeur.
“La seule raison pour laquelle vous me courtisez avec tant de passion, c’est parce que je ne suis pas Guenièvre ! Vous êtes exactement comme mon mari !“ continua-t-elle, ses yeux se remplissant de larmes. “ Du moment que ce n’est pas votre femme, elles méritent votre admiration et elles y passent toutes ! Je suis sure que vous ne savez rien d’elle ! Vous vous en fichez d’elle, mais elle doit bien rester sagement à sa place ! Comme si j’étais… comme si elle était une chaise ! Vous passez votre temps à vous languir dans votre coin, à jouer les bourreaux de cœurs pour vous consolez, ou vous prouvez à vous-même quelque chose ou je ne sais quoi ! Mais nous ne sommes pas des meubles à la con ! Nous aussi, on a le droit d’être respectées, d’êtres aimées pour qui on est vraiment !“
Son visage, habituellement si blanc, était à présent rouge et inondé de larmes. Elle s’arrêta, tentant de reprendre son souffle. Arthur tendit la main vers elle, souhaitant sécher ses pleurs, la rassurer… mais elle se retourna et prit ses jambes à son cou.
“Attendez !“ s’écria-t-il.
Il ne voulait pas la perdre ! Aussi confus et blessé soit-il par ses paroles lancinantes. Arthur s’élança à sa suite, mais elle avait disparu. Elle n’avait pas pu aller bien loin, peut-être s’était-elle cachée parmi les bosquets… Un reniflement attira son attention et il se hâte dans sa direction. Il cru reconnaître la silhouette de la jeune femme, et écarta les branches sur sa route. Arthur s’apprêtait à l’appeler quand il réalisa qui se cachait là.
Guenièvre. Son épouse.
Elle releva les yeux vers lui et fronça les sourcils. D’un air digne qu’il ne lui connaissait pas, elle se redressa.
“Ce soir, vous dormirez chez l’une de vos maîtresses.“ déclara-t-elle sèchement, le faisant tressaillir.
Après l’avoir foudroyé du regard une dernière fois, Guenièvre passa à côté de lui et se dirigea vers le château. Sans comprendre pourquoi, ni ce qu’il attendait, Arthur la regarda partir.
Pas une seule fois elle se retourna.
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Dire que le Roi était de mauvaise humeur au cours de la matinée et du déjeuner aurait été un euphémisme. Avec ce qu’il s’était passé la veille, il avait très mal dormi, et lorsque la Dame du Lac lui était apparu en pleine nuit lors de sa promenade nocturne, c’était pour lui lancer des piques incompréhensibles.
“Vous êtes tellement préoccupé à rêver d’un lointain, vieux lac asséché que vous ne voyez pas celui qui est à deux pas de vous, magnifique et clair ! Pire, vous vous jetez sur les premières gourdes venues pour étancher votre soif !“
Arthur maugréa dans sa barbe avant de passer ses nerfs sur sa nourriture. Il leva les yeux vers sa femme, mais dès que leur regard se croisèrent, Guenièvre détourna la tête pour se resservir. Elle le battait encore froid, ce qui n’avait aucun sens non plus. Elle n’avait jamais fait de scènes au sujet de ses maîtresses auparavant !
“Aujourd’hui, j’ai fait de la tarte !“ annonça Séli, le tirant effroyablement de ses réflexions.
“Oh non ! Mais qu’est-ce qu’on vous a fait ?!“ rouspéta Léodagan.
“La barbe !“ répliqua-t-elle avec un regard noir pour son mari. “C’est Guenièvre qui m’en a demandé une ! Je ne pouvais pas refuser ça à ma fille !“
Arthur, Léodagan et Yvain tournèrent la tête en même temps vers la dénommée, plus abasourdis les uns que les autres. Guenièvre les ignora tandis que Séli présentait fièrement l’abomination qu’elle appelait « une tarte ».
“Elle a l’air très réussie, Mère !“ sourit la Reine, apparemment ravie. “Quels fruits avez-vous choisi, cette fois ?“
“Je voulais en faire une aux fraises, mais comme ce n’est pas la saison, j’ai fait un mélange de fruits !“
“Mais c’est un cauchemar !“ marmonna Léodagan, peu discret. “Ma fille, si vous vouliez une tarte de votre mère, c’est votre droit, mais vous n’étiez pas obligée de la partager avec nous !“
“Oh, mais je ne compte pas la partager !“ tous regardèrent Guenièvre interloqués, celle-ci saisit le plat et le tendit à Arthur. “C’est une petite attention pour mon mari !“
Il y eu comme un flottement dans la salle, Arthur fixa longuement la tarte en silence avant de relever les yeux sur son épouse.
“Vous m’en voulez à ce point ?“ finit-il par demander.
La question eut à peine franchi ses lèvres qu’il se prit la tarte en pleine figure.
“OUI !“
Guenièvre quitta la table et sortit en claquant la porte derrière elle. Lorsqu’Arthur réussit à retirer suffisamment de mélasse de ses yeux, le visage à la fois dépité et choqué de sa belle-mère ainsi que la tête de con (pour changer) que faisait Yvain lui apparurent. Il préféra ne rien dire et continua de se nettoyer le visage, il en oublia presque son beau-père, qui frappa dans ses mains avec un air ému.
“C’est ma fifille !“
D’un côté, Guenièvre savait qu’elle était déraisonnable, mais d’un autre, elle estimait qu’elle avait assez pris dans la figure. C’était bien son droit de lui en coller en retour, non ?
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“Marre d’encaisser sa mauvaise humeur et ses railleries, pendant que d’autres profitent de ses mots doux !“ grogna-t-elle en enroulant les parchemins de ses ébauches de poèmes. “C’est ça être une épouse ? Tous les mauvais côté du mari, ses crises, sa mauvaise odeur et tout le bataclan c’est pour ma pomme, et pour les maîtresses, c’est le beurre, l’argent du beurre et le sourire du crémier ? Ha ! Si j’avais su, j’aurais dit à mon père qu’il pouvait se brosser pour le mariage ! S’il y tenait tant, il n’avait qu’à l’épouser lui-même ! Non mais ho ! Pourquoi c’est à moi de gérer ces conneries ?!“
Elle termina sa pile par le poème qu’elle avait réussi à écrire avec l’aide d’Arthur et Bohort. La Reine saisit la boîte dans laquelle elle avait laissé le médaillon et se rendit d’un pas rageur au laboratoire de Merlin. Avec humeur, elle lui rendit le bijou et laissa la pile de parchemin sur son plan de travail, le remerciant plus sèchement qu’elle n’aurait voulu le faire. Ne voulant pas s’attarder plus que nécessaire, Guenièvre tourna les talons promptement et sortit.
“Mais qu’est-ce que voulez que je fasse de tout ça ?!“ cria l’enchanteur en désignant les parchemins alors qu’elle s’apprêtait à fermer la porte derrière elle.
“Donnez-les à manger aux chèvres ou mettez-les au feu ! Qu’est-ce que ça peut faire ?!“ rétorqua-t-elle. “Ce sera toujours mieux que de voir mon mari se torcher avec !!“
Elle entendit un vague « hein ?? » avant le claquement de la porte. Guenièvre pouvait déjà sentir la honte monter en elle, elle se sentait coupable de se défouler sur le pauvre Merlin qui lui avait pourtant rendu service. Toutefois, ces sentiments s’évaporèrent à la vue du Roi. Ce dernier la regardait d’un air qu’elle ne pouvait décrire, et qu’elle ne souhaitait de toute façon pas décrypter dans l’immédiat. Qu’il soit surpris, contrarié ou autre, elle s’en moquait éperdument ! Avec un mouvement de tête qu’elle avait vu sa mère faire de nombreuses fois, Guenièvre passa à côté de lui avec un « humpf ! » bien placé.
“Vous n’avez vraiment rien à me dire ?“
“Je ne crois pas, non.“
Guenièvre sursauta quand la main d’Arthur l’agrippa, la retenant avec force.
“Je peux savoir quelle mouche vous a piqué ?“
Oh ! Le mufle !!
“La mouche j’en-ai-marre-d’être-prise-pour-une-conne-maintenant-fichez-moi-la-paix !“ rétorqua-t-elle en essayant de se défaire de son emprise. “Ah, et au fait !“ Guenièvre rassembla toute sa hargne pour imiter du mieux qu’elle le pouvait sa mère lorsque celle-ci remettait son père à sa place, puis elle déclara : “Inutile de revenir dans ma couche cette semaine. Faites-moi de l’air !“
“Pardon ?!“ l’air atterré d’Arthur l’aurait fait rire dans d’autre circonstances, mais là, elle se délectait de lui avoir couper le sifflet. “Mais vous ne pouvez pas faire ça ! Vous allez verrouiller la porte de la chambre aussi, pendant que vous y êtes ?!“
“Maintenant que vous le dites…“
“Hé, dites !“ les interrompis Merlin d’un ton impatient. “Si vous pouviez me laisser en dehors de vos disputes de couple ! Et puis mon laboratoire n’est pas un dépotoir, alors reprenez-moi tout ça, j’vous prie !“
Guenièvre écarquilla les yeux avec horreur alors que l’enchanteur lui repassait tous les parchemins. L’un de ses poignets étant toujours serré dans la main de son époux, une partie d’entre eux lui échappèrent et tombèrent par terre, se déroulant au passage. Réussissant enfin à se dégager, elle se dépêcha de les ramasser. Mais sa hâte la rendait fébrile, ses mains tremblaient, ce qui ne l’aida pas dans sa tâche. Elle était tellement concentrée et affolée qu’elle n’entendait plus rien, elle voulait juste récupérer ces fichus peaux d’ânes sans qu’Arthur ne découvre ce qu’elle y avait écrit.
Ce n’est quand se redressant que Guenièvre réalisa qu’il était trop tard.
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Arthur avait attrapé au vol le premier parchemin qui avait volé vers lui, ne souhaitant pas se reprendre quoique ce soit de plus dans la figure aujourd’hui. Et en voyant sa femme s’activer pour tout ramasser, sa curiosité fut piquée. Guenièvre lui avait collé une tarte au déjeuner, au sens littéral du terme, il pouvait bien se permettre d’être curieux, non ?
Son sang ne fit qu’un tour en reconnaissant les mots inscrits.
Pourquoi ? Comment sa femme pouvait-elle… ?
Le poème avait deux strophes qu’il ne connaissait pas, mais c’était celui de sa Dame !
Arthur observa un instant Guenièvre, qui essayait tant bien que mal de rassembler les autres morceaux de vélin, puis se tourna vers Merlin. Il l’interpela et lui demanda ce qu’il se passait.
“A vous de me le dire !“ lui répondit-il en haussant les épaules. “Votre femme vient me rendre un médaillon que je lui avais prêté pour qu’elle puisse circuler incognito, et elle me refile tout son bazar au passage !“
“Quel médaillon ? Et puis pourquoi pour « circuler incognito » ?!“
“Un médaillon de métamorphose, elle voulait aller au festival de l’Imbolc sans être reconnue.“
C’était comme recevoir la réponse d’une énigme que l’on essayait de résoudre depuis des lustres. D’abord la stupéfaction, puis tout se met en place et la logique, l’évidence nous saute aux yeux et on se sent très con.
Arthur regarda Guenièvre et eut l’impression de la voir pour la première fois. Quand il plongea ses yeux dans les siens, il se demanda comment il n’avait pas pu la reconnaître. Ou plutôt : comment la douceur de son regard et sa beauté lui avaient-elles échappées pendant toutes ses années ?
“Vous êtes tellement préoccupé à rêver d’un lointain, vieux lac asséché que vous ne voyez pas celui qui est à deux pas de vous, magnifique et clair !
Les paroles de la Dame du Lac prenaient tout leur sens à présent, aussi vexantes soient-elles.
“C’était vous !“
Avant qu’il ne puisse dire ou faire autre chose, Guenièvre souleva les pas de sa robe et détala. Pendant quelques secondes, Arthur revit Aconia puis l’inconnue partir semblablement.
“AH NON ! PAS CETTE FOIS !!“ cria-t-il en s’élançant à sa poursuite.
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“Bon, ben moi je retourne bosser.“ marmonna Merlin en faisant demi-tour, reconnaissant d’être resté célibataire.
Les histoires de couples, ce n’était vraiment pas son truc !
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Pour quelqu’un qui n’avait aucun entraînement et qui se trimballait avec une tenue aussi lourde et encombrante, Guenièvre courrait fichtrement vite ! Et elle n’arrêtait pas de zigzaguer et tourner autour de tout ce qui se trouvait sur leur chemin : arbre, buisson, rocher… Arthur peinait à la suivre.
“Mais arrêtez-vous !“ lui cria-t-il. “Je n’vais pas vous manger !!“
“C’est ce que vous dites !“ s’exclama-t-elle en retour, jetant un bref coup d’œil en sa direction.
Presque à bout de souffle, Arthur décida de tenter le tout pour le tout. Il accéléra et se jeta sur elle, la saisissant à la taille. Guenièvre glapit en perdant l’équilibre et les deux tombèrent, emportés par l’élan qu’il avait pris, ils roulèrent quelques instants. Allongés sur le côté, Arthur tenant sa femme par la taille et refusant de la lâcher, ils reprirent tant bien que mal leur souffle.
“Pourquoi vous ne m’avez rien dit ?“ au point où ils en étaient, autant poser la question maintenant !
“Pourquoi ? A votre avis ?“ souffla Guenièvre, les yeux embués de larmes. “Vous ne cessez de me traiter comme une casse-pied ! Alors pour une fois que vous étiez courtois envers moi, je voulais profiter du moment ! Et vous avez commencé à sortir le grand jeu, espèce de bourreau des cœurs ! Evidemment que je ne voulais pas que tout s’arrête trop vite !“
La honte envahit Arthur, il ne pouvait même pas la contredire. Ce serait mentir.
“Et vous, pourquoi vous me détestez autant ? Qu’est-ce que je vous ai fait ?“
“Je ne vous déteste pas ! Jamais ! C’est juste que… c’est compliqué.“ soupira Arthur. “J’ai été stupide et aveugle, et j’ai passé ma colère sur vous parce que notre mariage a… disons « contribué » à perdre une femme que j’ai aimé, qui me hante encore à ce jour.“
“Et c’était plus simple de vous défouler sur moi que sur mon père, j’imagine.“ fit remarquer Guenièvre, un peu sèchement. “Ce sont mes parents qui ont exigé ce mariage, pas moi. J’ai juste eu de la chance de ne pas avoir d’amoureux quand c’est arrivé. Ni vous, ni mes propres parents ne m’ont laissé une chance. Que ce soit en tant qu’épouse ou que Reine, vous n’attendez rien de moi, je suis juste reléguée à rester dans un coin bien gentiment et faire la potiche.“
“C’est vrai. Vous avez raison.“ Arthur regarda une nouvelle fois son épouse dans les yeux, doucement, il porta une main à son visage et lui caressa le visage. “Je suis sincèrement désolé.“
“Je sais que je ne suis pas très brillante, mais… Est-ce que ça vous écorcherait d’être un peu plus gentil et patient avec moi ?“
“Euh, à ce sujet, pour ma défense, je me dois de préciser que j’ai affaires à des abrutis qui m’assomment avec leurs questions. Donc ce n’est pas qu’avec vous qu’il m’arrive d’être cinglant.“
“Pourquoi ne me laissez-vous pas vous aider alors ?“ demanda-t-elle. “Si cela ne peut vous soulagez ne serait-ce qu’un peu, je pourrais apprendre à gérer certaines affaires !“
Un court silence suivit cette affirmation. Arthur voulait bien donner une chance à Guenièvre, elle faisait preuve de bonne volonté et il avait découvert qu’avec de la patience et des encouragements, elle était bien plus ingénieuse qu’il ne l’avait cru. Elle serait bien capable de remplir son rôle de Reine. D’un autre côté, elle était inexpérimentée et vulnérable, certains ne feraient qu’une bouchée d’elle !
“Peut-être… peut-être que vous pourriez vous occuper de la prochaine séance de doléances avec les Seigneurs Lancelot et Bohort.“ proposa-t-il, ainsi elle serait bien accompagnée et protégée. “Si cela vous va-“
“Oui ! Je vous en prie !“
Guenièvre s’était redressée en joignant ses deux main, comme pour prier, et le regardait d’un air suppliant. Il pouvait difficilement lui refuser quoique ce soit ainsi.
“Très bien, accordé.“ Arthur se redressa à son tour, et fronça légèrement les sourcils. “Comment on en est venu à parler de ça, au fait ?“
Les deux se regardèrent en silence. Chacun remarqua dans quel état son conjoint se trouvait : couvert de terre, traces d’herbe ; les cheveux en pagaille et empli de brindilles. Guenièvre eut un rire bref avant de retirer une branche de la chevelure de son mari.
“Je vous aime, Arthur.“ affirma-t-elle. “Je ne pourrais jamais remplacer celle que vous avez perdu, et j’en suis désolée. Mais peut-être pourrions-nous… être au moins bons amis ?“
L’émotion serra le cœur d’Arthur, un peu plus, et les larmes lui seraient montés aux yeux.
“Je ne veux pas vous faire de fausse promesse.“ avoua-t-il. “Mais aussi bizarre que cela puisse paraître, votre médaillon à lever le voile devant mes yeux lorsque je vous regardais. Il me faudra peut-être encore un peu de temps, mais je crois… Non, je sais que je pourrais vous aimer en retour.“
Malgré ce qu’il venait d’affirmer, ces mots furent comme un pacte. Un pacte qu’il scellèrent d’un baiser.
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“Je vous dis que le futur héritier est en route, cette fois-ci ! Vous avez bien vu dans quel état ils sont rentrés tous les deux ! Si ce n’est pas dû à des galipettes dans l’herbe, je veux bien être changée en chèvre !!“
“Chèvre ou pas, passez-moi la prochaine fournée ! Il faut que tout soit prêt pour demain matin !“
“Mais ça va ! Et pourquoi voulez-vous autant de tartes pour demain matin ? On va y passer la nuit !“
“Guenièvre participe à la séance de doléances, il faut qu’elle ait de quoi lancer sur les gros pécores qu’elle va recevoir !“
“………mais c’est moi qui vais vous en coller des tartes !! PIGNOUF !!!“
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Le Covid-19 a brutalement fait entrer le monde dans une ère apocalyptique. Dans l’ère du covidisme, la nouvelle et éphémère religion imposée à l’humanité.
En 2020, les gouvernements, notamment occidentaux et chinois, ont provoqué une panique planétaire jamais vécue et ont instauré un état d’exception permanent imposant des mesures disproportionnées et tyranniques, sous prétexte d’une lutte menée contre un virus dont le taux de létalité est inférieur à 1 %.
Une tyrannie sanitaire justifiée par une idéologie totalitaire, une religion, le covidisme, qui a ses dévots télévisuels et ses prélats, qui portent le titre de docteur, stipendiés par les laboratoires pharmaceutiques.
Le covidisme a aussi ses oracles annonçant les nouvelles vagues épidémiques et les catastrophes sanitaires. Ces oracles des temps modernes ne consultent pas Apollon, comme le faisait la Pythie pour prédire le futur, mais le voient dans des modélisations mathématiques.
Sionisme agissant, mondialisme forcé, dictature vaccinale et projet de dépopulation volontaire sont, tour à tour, passés au peigne fin par l’auteur, qui n’hésite pas à citer nommément aussi bien leurs concepteurs que leurs promoteurs, latents ou patents…
Selon Hindi, la crise sanitaire est un accélérateur historique au service du messianisme actif qui vise l’établissement de l’utopique gouvernement mondial.
Pour étayer sa thèse, il a dû remonter jusqu’aux origines antiques et bibliques du messianisme, juif en particulier, et contextualiser, historiquement et politiquement, la genèse des projets messianiques, avant d’exposer leur structure et leur évolution de l’Antiquité jusqu’à notre époque en passant par le Moyen Âge.
Il nous fait également découvrir l’archaïsme de la modernité, revenue aux pratiques sacrificielles des temps anciens, qui prennent aujourd’hui la forme de la consumation économique, de l’avortement à échelle industrielle et de la vaccination de masse parfois associée à la stérilisation.
Autant de moyens d’aboutir à la dépopulation si chère aux écologistes et aux oligarques occidentaux qui veulent « sauver la planète ».
Cet ouvrage fera sans doute date, car il s’attaque, preuves à l’appui, au mal à la racine et met à nu les visées chtoniennes d’une oligarchie, pour la plupart encline au transhumanisme, plus que jamais déterminée à détruire, consumer et sacrifier cette masse humaine d’« inutiles » pour asseoir, dans « le monde d’après » revendiqué, leur Éden terrestre…
#youssef hindi#big pharma est toujours en bonne santé#big pharmla#covid de sens#covid au cerveau#phoque ton capitalisme#mon ministre est sinistre#mon infirmier est un fumier
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Toc ! Toc ! Des bonbons ou un sort ! Un dessin du personnage de ton choix déguisé pour Halloween ? (ou alors quel déguisement choisiraient tes persos si tu n'es pas d'humeur à dessiner ?)
Des bonbons pour tout le monde !!! Ne me faites par traverser le pont du diable !
Et voici ! Pour vous en exclusivité, sur le chemin de la maison de Walter où tout le groupe d'amis se retrouvent pour faire la fête tous ensemble, Loog et Kyphon font le tour des maisons avec Clothilde et Sophie, et Pan fait son premier Halloween avec Lucine très fière de lui d'arriver à demander quelque chose, à s'amuser et pour son costume !
(je rebloguerais ce billet avec la version coloriée pour que ce ne soit plus clair sur qui est qui, je ne voulais pas trop te faire attendre ^^')
Alors, pour les costumes et le déroulé de leur Halloween !
-Loog est déguisé en Bugul-noz, une sorte de croquemitaine breton qui ressemble à un géant afin d'attraper les gens et les mettre dans son chapeau grand comme une roue de charrette, même s'il peut parfois protéger les gens sous son grand manteau blanc. Il a choisit ce costume car il est très grand et que les couleurs lui plaisait. C'est lui qui s'est occupé de cuisinier les différents pains pour la fête d'Halloween, et il adore les pates de fruits, ou les caramel (surtout au beurre salé) pour les bonbons plus classiques. Pour son costume, je me suis basé sur cet habit breton :
Costume de julod conservé au Musée de la Fraise et du Patrimoine à Plougastel-Daoulas.
-Kyphon est déguisé en loup car, il aime beaucoup cet animal (Amandin le surnommait comme ça) mais il ne voulait pas refaire un costume de bête sauvage comme un loup-garou avec une chemise explosée alors, il a opté pour une chemise à volant avec des attributs de loup (oreilles, queue, fourrure sur la poitrine et même si ça ne se voie pas beaucoup, des pattes griffues) pour faire quelque chose de plus élégants et en accord avec le costume de mousquetaire de Clothilde. Il est le responsable de la cuisine du poisson et des légumes à la fête. Il n'est pas très sucre mais, il aime bien les bonbons acidulés et qui pique.
-Pour Pan, il s'est basé sur Edward du film "Edward aux mains d'argent". Dans un monde moderne, je pense qu'il aurait grandi depuis son enfance dans une secte très stricte avant que le groupe soit démantelé et finisse aux services à l'enfance où travaille Loog, où il l'a rencontré et après qu'ils se soient très bien entendu, Loog l'a adopté. Il doit donc apprendre à vivre dans le monde normal, et je pense qu'il se sentait mal d'être autant en décalage avec les autres - surtout que même s'il est arrivé à garder son esprit critique, il était très critiqué par la secte pour être trop créatif et trop curieux de tout - alors, Lucine lui a montré ce film car, même si Edward a une apparence étrange et a grandi isolé des autres, ça ne l'empêche pas d'être quelqu'un de très gentil et créatif. Dans le monde de Fodlan, il aurait aussi un costume avec de longs doigts mais, plus des sluaghs, des revenants avec de très longs doigts palmés qui ressemble à une ombre mouvante rampant pour s'emparer des âmes des morts. Ils ont fait ensemble son costume pour son premier Halloween, fête qu'il aime beaucoup avec ses amis ! Il adore les rouleaux de réglisse qu'il déroule en les mâchonnant, ou les niniches qu'il a trouvé chez Loog vu que c'est un des premiers bonbons qu'il a gouté.
-Lucine s'est déguisé en lamina, des créatures du folklore basque avec des pattes d'animal (non visible ici) qui vivent la nuit et peuvent construire pleins de choses. C'est surement une légende qu'elle a beaucoup entendu pendant son enfance alors, elle voulait refaire un costume inspiré de sa culture (et même dans un monde moderne, elle serait surement originaire de là-bas aussi). Elle a adoré faire son costume avec Pan et s'amuse beaucoup à faire le tour des maisons avec lui pour réclamer des bonbons ! Elle adore les guimauves et les berlingots ! (Pan lui a donné tous les siens et en échange, elle lui donne tous les réglisses qu'elle a récupéré). Pour son costume, je me suis inspiré de cette représentation de lamina (elle aurait pu mettre de la fourrure mais, elle aimait bien faire la robe et a supprimé la coiffe pour raisons évidentes, surtout dans la version moderne où elle serait encore mineure avec Pan) :
"Une lamina, costume de femme d'Ascain au XVIIe siècle [...] (dessin de Jean-Claude Pertuzé)" (source : Wikipédia)
-Clothilde est en mousquetaire ! (avec évidemment le blason de Fraldarius sur sa cape en référence à sa famille !). Ma main au feu, dans un monde moderne, elle a fait découvrir à Pan pas mal d'histoire de cape et d'épée car, elle aime beaucoup cette esthétique et pour le faire rêver un peu, même si elle est plus âgée que lui. A Fodlan, ce serait elle qui aurait le costume le plus différent mais, je pense qu'elle ressemblerait toujours à un épéiste fantôme hantant les routes et attaquant les bandits détroussant les voyageurs afin d'emmener leurs âmes noires en enfers vu qu'elle déteste l'injustice. Elle est plus grande que ses deux parents et elle aide beaucoup pour la décoration ou pour s'occuper des petits (elle a aussi pour mission partagé avec Sybille de ramener Irène sur terre quand elle commence à dire "ouais, Halloween, c'est trop gamin et pas adulte comme fête !!!" [elle est en pleine crise d'ado dans un monde moderne]). Elle est plus bec sucré que Kyphon (elle tient d'Amandin pour ça, tout comme ses cheveux bruns) mais adore les bonbons acidulés, surtout les longues ficelles ! Sinon, elle adore les nounours en guimauve
-Et enfin, la petite Sophie est dans les bras de son papa déguisée en Reine des Neiges ! Même si son costume est différent que dans le film, c'est l'esprit de son costume vu qu'elle voulait absolument un costume bleu alors, Lucine s'est lancé dans un costume comme ça. Elle a également colorié le motif de toile d'araignée sur son sac de bonbon pour que ça ressemble plus à un flocon de neige. Elle a commencé le tour des maisons à pied mais, quand elle a vu de grosses sucettes dans son sac de confiserie, elle n'a pas résisté, l'a ouverte et l'a mise à la bouche toute de suite. Vu que c'est dangereux de marcher avec une sucette à la bouche si elle tombe, Loog l'a prise dans ses bras au cas où, surtout qu'elle a déjà fait une bonne trotte toute seule ! Elle a aussi hâte d'arriver à la maison de Walter car, elle pourra jouer avec tous ses petits-enfants et se coucher un peu plus tard que d'habitude ! Elle aime tous les bonbons mais, les sucettes en sucres ou en guimauve sont ceux qu'elle préfère !
En plus rapide pour tous les autres :
-Walter, c'est lui qui invite tout le monde chez lui avec ses enfants et ses petits-enfants pour faire la fête vu que pour lui, ses amis sont sa famille aussi. Il se déguise en vieux matelots d'un navire fantôme et il se charge d'encadrer tout le monde (quand les petits le lâche deux minutes avec leurs "papi ! On veut une histoire !"). Sa confiserie préférée à lui est le calisson d'Aix et les bonbons ZAN d'Haribo, même si les plus jeunes lui font beaucoup tester des bonbons plus modernes.
-Amaury apporte les boissons et une partie de la nourriture, même si tout le monde est d'accord : pas d'alcool ! Vu que je le voie bien voyager de temps en temps, il ramène aussi des bonbons de son derniers voyages (sauf si c'est des bonbons lyonnais vu qu'ils ne les aiment pas trop). Cette fois, c'était des berlingots, qu'il aime beaucoup. Il est déguisé en vampire pour l'occasion. Il n'y a pas beaucoup de masque aussi à la fête afin qu'il puisse bien lire l'expression et les lèvres des gens.
-Sybille s'est déguisé en dragon musclé ! (elle a joué aux jeux de Tellius ^^) Elle s'est occupée de récupérer les décorations et c'est aussi elle qui fait l'acrobate le plus facilement pour accrocher des décorations un peu partout, que ce soit chez elle ou pour donner un coup de main chez Walter. Elle adore les Boules de Mammouth (surtout qu'elle arrive à les casser) et les Dragibus
-Irène étant en pleine crise, elle râle quand elle vient en disant qu'elle n'est plus une gamine mais, elle a quand même préparé son costume de scientifique fou, et elle montre des réactions chimiques inoffensives mais impressionnantes aux petits (sous bonne surveillance des adultes et elle respecte les protocoles de sécurité à la lettre, évidemment). Elle adore les fraises tagada et les Dragibus elle aussi.
-Gylfe a mixé l'apparence des huldres males et femelles pour son costume : il a une longue queue de renard plus un dos qui semble creux tout en mettant un costume traditionnel suédois avec ses petits et sa femme. Il s'occupe de garder les enfants à l'oeil et sous contrôle, et il a aussi apporté des spécialités suédoises pour faire gouter à tout le monde. Il adore les saltlakrits, des bonbons au gout de réglisse (Pan a adoré malgré le gout très fort).
-Eudoxie s'est déguisé en Ifrit, avec un tissu qui vole facilement sur ses manches pour imiter les flammes. Elle a aussi apporté pleins de bonnes choses à manger grecques et turques (sa famille est originaire des régions frontalières) et elle a aussi surement dû donner un coup de main à Lucine pour tout coudre.
-Rosine s'est déguisé sur le thème des plantes afin de rappeler les ronces des contes de fée et les mauvaises fées. Etant donné qu'elle travaille comme médecin à l'hopital, elle n'a pas eu le temps de préparer quelque chose fait maison en plus de jus d'orange mais, elle s'occupe de veiller à la bonne santé de tous. Elle s'autorise à manger quelques guimauves et du réglisse pour la fête.
-Enfin, Torf et Poppa se sont habillés pour être des opposés : Torf en ange et Poppa en démon ! Ils ont beaucoup aidé Walter a décorer sa maison. Ils sont également ceux qui amusent la galerie pendant le repas ! Leurs bonbons à eux sont les crocodiles avec un dessous qui ressemblent à de la guimauve, ils aiment bien le jeu de texture !
#joyeux halloween !#dame ladyniniane#écriture de curieuse#jeu de questions#dessin de curieuse#des nouvelles de tout le monde de l'époque de la guerre d'indépendance pour Halloween !#C'est rare que je fasse des UA moderne mais pour Halloween ça passe mieux je trouve#alors grande fête générale où toute la famille retrouvée se retrouve !#ça fait une éternité que je n'ai pas vu Edward aux mains d'argents et j'étais en CM1 j'espère ne pas dire n'importe quoi sur le film ^^'#je m'en souviens surtout comme un bon film touchant...#et je trouvais que l'histoire d'Edward aurait pu toucher Pan#mais je peux me tromper#il a beaucoup de film à rattraper mais Lucine et ses nouveaux amis sont là pour l'aider avec enthousiasme !
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Quelques trucs bien. Mai 2024
Ces “Quelques trucs bien” s’inspirent directement des “3 trucs bien” de Fabienne Yvert, publié au Tripode.
Pas 3 par jour pour ma part, mais une volonté régulière de gratitude et d’optimisme.
Recevoir des compliments sur notre travail d’équipe et l’accueil dans le service
Fêter les mamans sur trois générations. Échanger des plantes fleuries à entretenir comme l’amour
Être présente pour valoriser l’établissement
Recevoir un message de réconfort et de soutien d’une collègue suite à une crise
Préparer le premier barbecue de la saison dans le jardin. Inviter les amis
Jardiner en famille et planter dans le potager
Bricoler en famille et améliorer la pergola d’une toile d’ombrage
Organiser l’anniversaire de mon fils : 24 ans déjà !
Aller aux bébés nageurs avec ma fille et mon petit Mateo. Être éclaboussés de bonheur
Superviser le sauvetage d’un oisillon mésange, tout juste sorti du nid et déjà guetté par la minette. Laisser du temps aux petites ailes fatiguées
Recueillir la confidence d’une collègue. Me sentir honorée de sa confiance
Surligner ma lecture au stabilo rose. Prendre des notes « En cas d’amour »
Mettre short et tongs pour la première fois cette année. Enfin !
Passer une vraie journée détente : repas en terrasse, spa et massage. Exceptionnel et délicieux ! Et cadeau de mes enfants !
Passer une journée en montagne avec ma fille et sa famille. Passer d’une saison à l’autre en quelques heures. Surmonter le mal d’altitude pour admirer le parc des animaux sauvages : bisons, cerfs, chevaux et sangliers, et le reste de la faune dans cet espace protégé
Passer une journée en Italie avec ma sœur et ma fille. Faire le plein de soleil et de rire
Écouter ma nièce lire sa production d’atelier d’écriture détournant les contes classiques. Me souvenir de mes propres textes détournés. Conclure par « je me suis bien amusée » et l’encourager à continuer
Boire un verre de vin blanc en regardant le coucher de soleil du lundi de la reprise, comme pour prolonger le temps de vacances
Répondre positivement à une invitation à déjeuner. Prévoir d’apporter une bouteille de vin blanc
Planter et rempoter sur la terrasse avec mon fils. Arroser en attendant la pluie (pour une fois) qui favorisera l’enracinement
Accueillir un nid de mésanges sous l’évacuation de ma terrasse. Les savoir là du regard sur leurs allers et venues, et de l’écoute de leurs pépiements
Passer du temps avec mon petit Mateo. M’émerveiller et m’émouvoir de son développement. L’encourager des deux mains
Aller à la jardinerie pour fleurir ma terrasse de rose et de bleu
Passer une journée pluvieuse sous la couette. Attendre le retour du soleil
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Aujourd'hui, on va parler de plagiat.
Au sens d’une définition pure, voici ce que le dictionnaire dit au sujet du plagiat.
Plagiat : acte de quelqu'un qui, dans le domaine artistique ou littéraire, donne pour sien ce qu'il a pris à l'œuvre d'un autre. Action de plagier, de copier l'œuvre de quelqu'un d'autre en la faisant passer pour sienne.
C’est quelque chose de malheureusement très répandu maintenant, il existe beaucoup de gens qui, sur les forums, se permettent de ne pas créditer les créations de ceux dont ils empruntent le travail pour la construction de leur forum, personnage, partenariat, etc. Cela vaut aussi bien pour le code que pour le graphisme car si les forums sont légions, les plagiats le sont tout autant.
Bien souvent, l’on oublie que derrière l’écran, il y a des gens qui donnent de leur temps personnel entre deux heures de travail ou à la fin d’une longue journée pour créer du contenu gratuit qui ne demande pas la moindre compensation pour être librement utilisé. Ces codes et ces graphismes-là sont en circulation depuis des années, qu’ils viennent de forums d’entraide qui réunissent tous ces créateurices, de Tumblr ou même de forums de libre-service qui en ont fait leur tête de proue. Il est également important de rappeler que si ces créations sont faites avec passion; que ça soit pour le code, le graphisme ou simplement l’envie de créer en général, ça ne rend pas moins légitime le vol de contenu. Au contraire, l’on prendra bien plus à cœur une création volée dont on y aura insufflé une certaine passion et un certain nombre d’heures.
Pourquoi plagier, c’est mal ?
Il y a, à mon sens, plusieurs façons de plagier et elles sont à différencier bien que menant à la même constatation.
Il y a tout d’abord ceux qui ne créditent tout simplement pas le travail emprunté, laissant ainsi penser que le travail est le leur. Le sujet de crédit n’existe pas, il n’y aucune mention de crédit ou que ce soit, qu’il n’ait pas été rajouté ou simplement retiré. C’est de l’appropriation pure et simple, c’est faire passer les créations volées comme siennes; alors que ça n’est pas le cas. Afficher un code après un simple copier/coller; afficher fièrement un avatar après un simple copier/coller ne fait pas de ces personnes-là les créateurices du contenu. Ça fait simplement d’eux des voleurs de contenu, des plagieurs.
Il y a également ceux qui créditent mais en leur propre nom, comme s’ils étaient les créateurs des codes empruntés. Ce sont des personnes qui se créditent en tant que créateurices pour avoir modifié quelques couleurs ou quelques tailles de texte; ce sont ces fameux “code modifié par : [PSEUDO]” sans aucune mention des créateurices de ce contenu. Ce sont des forums que l’on remarque tout de suite; car c’est quelque chose de tellement récurrent que c’est identifiable au premier coup d'œil.
Il y a ceux qui se permettent de réécrire un code tout entier, visuellement à l’identique, pour les en faire siens. C'est-à-dire qu’ils trouvent un code à leur goût, le reproduisent parfaitement ligne par ligne en changeant les balises et quelques couleurs pour ensuite s’auto-créditer. Il y a également ceux qui changent du tout au tout un code tout en gardant la structure de base identique ainsi que des éléments parfaitement identifiables par le ou la créatrice du contenu. Il en va de même tant pour les codes que les graphismes; un avatar reproduit à l’identique en changeant quelques placements ou couleurs ne rend pas caduc le plagiat pour autant.
Il y a, pour finir et c’est un avis personnel qui peut ou ne pas être populaire; ceux qui prennent un code en libre service, en changent toutes les balises tout en créditant la bonne personne. En soi, ça n’est pas si grave; le code est tout de même crédité me direz-vous, et puis quel mal cela peut faire de changer quelques balises que l’on ne remarquera qu’en y regardant de plus près ? Cela reste de l’appropriation de travail. Les IA sont basées sur ce principe, à voler du contenu déjà existant pour les réutiliser sous leur pâte. Si l’on reconnaît la base du travail volé, ça n’en reste pas moins un vol pour autant. Ce fait peut néanmoins porter à débat; si le crédit ou l’inspiration est clairement établi en soi, c’est bien moins grave -voire presque pas- par rapport à un code qui a tout simplement été volé.
Car oui, les plagieurs sont partout et c’est ce qui peut faire peur à toute personne voulant créer du contenu dans le domaine du code et du graphisme. Par exemple, certains forums très connus d’entraide ont au sein de leur staff des plagieurs avérés qui pourtant, restent impuni.es. Et pourquoi cela ? Parce que Forumactif est une plateforme qui se targue de posséder un pôle judiciaire alors qu’il ne s’agit en réalité que de la possibilité d’envoyer un message au fondateur/à la fondatrice de la plateforme concernée (notons ici qu’il s’agit d’une médiation à sens unique et non de régler un litige). Ainsi, les plagieurs se permettent de continuer leur œuvre; malgré que leurs pseudos soient connus, malgré que les codeurs s’échangent les personnes à ne pas croiser; malgré les bannissements intempestifs de ces personnes-là.
Mais surtout, le plagiat porte préjudice non seulement à des créateurs de contenus déjà bien installés dans le domaine des forums mais peut aussi effrayer les futurs créateurices qui pourraient ne pas vouloir se lancer par peur de ce qui pourrait être fait de leurs créations.
Le plagiat est sanctionnable au niveau de la loi seulement, les codes étant postés sur Forumactif, la responsabilité leur revient quant aux litiges qui peuvent arriver autour de cela. Ce n’est que très rarement voire jamais que l’on obtient juste cause, ce qui laisse malheureusement le soin à chaque communauté de rejeter ou non les personnes responsables -à raison et avec preuves- d’un plagiat.
Pour conclure, je dirais simplement ceci : ne plagiez pas. La plupart des codeurs sont des personnes parfaitement ouvertes à la discussion quant à une modification de leur code et s’ils ou elles le refusent, alors il faut simplement respecter le travail d’autrui. Venir demander un code exclusif qui n’est rien d’autre qu’un screen venant d’un autre forum (oui ça m'est arrivé), d’une commande réalisée ou d’un libre-service; ce sont des choses inacceptables; parce que oui, les codeurs.euses le verront quoi qu’il arrive.
C’est peut-être une façon trop rose de voir des choses, un peu trop utopistes, mais j’ai pour ma part décidé d’afficher publiquement les forums qui ne créditent pas mes codes. Force est de constater qu’en trois ans, les mentions ont largement diminué.
• Non, ça n’est pas au créateur d’aller directement demander d’être crédité, ça devrait être quelque chose de normal. Comprenez que personne sur cette planète n’a le temps de traquer tous les forums existants et d’aller mettre un petit mot en invité (lorsque c’est possible) pour demander ne serait-ce qu’une petite phrase qui prend quelques secondes à écrire dans le sujet de vos crédits. Quand le dit-sujet existe.
Non, les codeurs n’acceptent pas l’excuse de “c’est un oublie” quand un crédit n’est pas mis. Si le crédit n’est pas mis, c’est parfaitement volontaire et nous le savons. C’est une excuse que nous avons entendue des milliers de fois; c’est une excuse à laquelle nous ne croyons plus.
Non, un code que vous avez modifié ne vous appartient pas pour autant et cela ne vous donne pas le droit de vous désigner comme la personne qui l’a créé. Vous prétendre créateurice d’un contenu modifié donne simplement l’impression que vous espérez ne pas vous faire attraper et vous catalogue immédiatement comme plagieur.
Oui, il faut créditer ne serait-ce qu’un membre qui vous code une signature, qui vous graph’ un avatar; qui créé quoi que ce soit pour vous et uniquement pour vous. Que le code ait été fait la journée même ou dans l’année. Une fiche créée rien que pour vous doit garder son crédit quoi qu’il arrive. Une fiche modifiée sans consentement par un membre qui la clame pour la sienne ne vous donne pas le droit de réutiliser ce plagiat.
Oui, un.e codeur.euse est en droit de ne pas vouloir qu’une personne utilise ou non ses codes. Veillez à respecter cette décision, il y a sans doute une bonne raison à cela. Refuser de retirer un code que vous n’avez plus le droit d’utiliser ou X ou Y raison fait de vous des plagieurs.
Et enfin, oui, vous devez demander au codeur/à la codeuse si vous souhaitez réutiliser un contenu exclusif ailleurs s’il a été créé pour une plateforme. Le faire sans le consentement express du créateur ou de la créatrice, c’est tout simplement de l’appropriation de contenu. Surtout quand les fiches ne sont pas créditées puisque créés pour une plateforme en particulier de laquelle elles n’auraient jamais dû sortir.
Non, l’excuse de “ça va, c’est ton travail tu le reconnais pas besoin de le créditer” ne passe pas.
Et tout ceci fonctionne bien évidemment pour le graphisme. Il est beaucoup plus difficile d’aller vérifier que des avatars sont bien crédités, surtout sur des gros forums, mais ce sont des “oublis” encore trop répandus dans la communauté des forums RPG.
#forumactif#forumrpg#forum rpg#plagiat#svp arrêtez de plagier#c'est un truc contre lequel j'me bat depuis trop longtemps#soyez sympas avec ce texte aussi svp#thanks for coming to my ted talk#oui y'a des balles perdues dedans c'est volontaire#p't'être qu'un jour on me rendra des codes retenus en otage
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Printemps 1920 - Champs-les-Sims
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Chère Eugénie,
Je vous remercie pour votre lettre et vous confirme que nous avons bien reçu de Jules une lettre assez inquiétante, même si Constantin continue de traiter les événements comme un simple retard des services postaux. Malgré le fait que nous lisions les journaux tous les matins, il est encore difficile pour lui de comprendre le rapport entre les événements et le fait que les chantiers sont actuellement suspendus. Il continue à protester en affirmant que les fouilles n'ont rien à voir avec des questions politiques et qu'il est navrant que de braves hommes se soient pris dans de tels événements. Il parle d'obtenir un permis de fouilles alors même que ses confrères sont tous rentrés en urgence, ou presque, pour sauver leur vie. J'aimerai parfois bien vivre dans le monde de mon mari, où une grave situation politique ayant fait des centaines de morts n'est qu'un simple contretemps agaçant. Il passe son temps à affirmer qu'il n'a jamais rien fait contre le peuple égyptien, si ce n'est exhumé sa culture perdue, et il lui parait inconcevable que des hommes puissent être lynchés pour cela.
Transcription :
Constantin « Et du coup, il me paraît évident que les textes funéraires du caveau de Sennefer me semble encore mal connus. Je vais demander un permis de fouilles séances tenantes, nous pourrions apprendre des choses révolutionnaires sur l’administration thébaine sous le règne d’Aménophis II. »
Eugénie « C’est beau de te voir retrouver ton entrain. »
Cléopâtre « Tiens, en parlant d’événements révolutionnaires… »
Eugénie « Cléopâtre, ma chérie, laisse donc ton père finir. Qu’avait-il de remarquable ce… Sennofeur ? »
Constantin « C’était un administrateur de la cité thébaine, Grand-Mère ! Gérant des greniers à blé de la région, il avait la main, au nom du pharaon, sur les possessions du clergé d’Amon. Il participait, entre autres choses, à limiter l’influence du clergé sur la politique royale. Imagine ce que nous pourrions apprendre en étudiant davantage sa tombe, les administrateurs adorent parler de leurs hauts faits, et ils sont d’ailleurs assez peu reconnus. »
Eugénie « Je suis bien d’accord, personne ne s’intéresse aux petites mains de l’ombre. En gros, il administrait les biens de l’église, un peu comme au Vatican n’est-ce pas ? »
Constantin « Non pas du… Oui, si l’on essaie de trouver une analogie, ce n’est sans doute pas si loin. »
Eugénie « Merveilleux, me voici enfin à comprendre quelque chose à toutes ces histoires égyptiennes. »
Cléopâtre « Bien sûr, Grand-Mère. Mais peut-être faudrait-il aussi parler de la situation en Egypte en ce moment ? »
Constantin « Oh, ça ne peut pas être si grave n’est-ce pas ? »
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"Pauvres gens et misérables, peuples insensés, nations opiniâtres en votre mal et aveugles en votre bien, vous vous laissez enlever, sous vos propres yeux, le plus beau et le plus clair de votre revenu, piller vos champs, dévaster vos maisons et les dépouiller des vieux meubles de vos ancêtres.
Vous vivez de telle sorte que rien n'est plus à vous.
Il semble que vous regarderiez comme un grand bonheur qu'on vous laissât seulement la moitié de vos biens, de vos familles, de vos vies.
Et tout ce dégât, ces malheurs, cette ruine enfin, vous viennent, non pas des ennemis, mais bien certes de l'ennemi et de celui-la même que vous avez fait ce qu'il est, pour qui vous allez si courageusement à la guerre et pour la vanité duquel les personnes y bravent à chaque instant la mort.
Ce maître n'a pourtant que deux yeux, deux mains, un corps et rien de plus que n'a le dernier des habitants du nombre infini de nos villes.
Ce qu'il a de plus que vous, ce sont les moyens que vous lui fournissez pour vous détruire.
D'où tire-t-il ses innombrables argus qui vous épient, si ce n'est de vos rangs ?
Comment a-t-il tant de mains pour vous frapper, s'il ne les emprunte de vous ?
Les pieds dont il foule vos cités, ne sont-ils pas aussi les vôtres ?
A-t-il pouvoir sur vous, que par vous-mêmes ?
Comment oserait-il vous courir sus, s'il n’était d'intelligence avec vous ?
Quel mal pourrait-il vous faire si vous n’étiez receleur du larron qu'il vous pille, complice du meurtrier qui vous tue, et traîtres de vous-mêmes ?
Vous semez vos champs, pour qu'il les dévaste; vous meublez et remplissiez vos maisons afin qu'il puisse assouvir sa luxure; vous nourrissez vos enfants, pour qu'il en fasse des soldats (trop heureux sont-ils encore), pour qu'il les mène à la boucherie, qu'il les rende ministres de ses convoitises, les exécuteurs de ses vengeances.
Vous vous usez à la peine, afin qu'il puisse se mignarder en ses délices et se vautrer dans ses sales plaisirs.
Vous vous affaiblissez afin qu'il soit plus fort, plus dur et qu'il vous tienne la bride plus courte : et de tant d’indignités, que les bêtes elles-mêmes ne sentiraient point ou n'endureraient pas, vous pourriez vous en délivrer, sans même tenter de le faire, mais seulement en essayant de le vouloir.
Soyez donc résolus à ne plus le servir et vous serez libres.
Je ne veux pas que vous le heurtiez, ni que vous l’ébranliez, mais seulement ne le soutenez plus, et vous le verrez, comme un grand colosse dont on dérobe la base, tomber de son propre poids et se briser."
Étienne de La Boétie - Discours de la servitude volontaire (1576)
La psychanalyse nous permet de relire La Boétie en termes de discours, avec ce discours du Maître qu’est devenu le Discours Capitaliste, et la place du sujet en tant qu’il est impliqué dans la structure... Si le Discours Capitaliste ne fait pas lien social c’est qu’il se caractérise du déni de l’impossible ("Yes we can!", "Aujourd’hui tout est possible!"...) car se fondant sur cette particularité unique que le langage y apparaît comme instrument à disposition du sujet (alors que dans les autres discours le sujet est toujours un effet du signifiant)...
Le discours capitaliste nous fait croire que le sujet se sert lui-même à travers ce qu’il lui promet tandis qu’il ne fait que concourir à la perpétuation du discours... Nous nous sentons libres au sein du strict paradigme qu'il nous offre, c'est-à-dire dans la mesure où nous servons le Marché. Nous nous sentons libres précisément à l'endroit où nous sommes le plus serfs. Rien de plus ingénieux n'avait jamais été inventé...
La plus grande des servitudes est celle qui consiste à nous imaginer totalement désaliénés.
À l'inverse, c'est lorsque que nous abandonnons ce que nous imaginons comme étant notre liberté pour nous mettre au service d'une cause, c'est-à-dire d'un discours structuré autour d'un impossible réel, que nous sommes paradoxalement libres.
En nous mettant au service de ce type de discours, nous sommes forcés d'être libres, et en énonçant: "je sers ce discours" je préfigure du même coup un certain type de lien social déterminé. C'est donc en assumant ma servitude, mon aliénation que paradoxalement je peux exercer ma liberté.
Le Maître devient superflu au moment où l'Esclave consent à le servir. Comme lorsque nous sommes amoureux. L'amour est cette force qui nous contraint et qui nous tient. Servir l'Autre ne se fait alors jamais aux dépens de notre liberté, c’en est la manifestation même...
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Aujourd’hui, lundi 08/07/24, National Video Game Day. Le titre anglais de cette journée est justifié par le fait que cette journée est d'origine étasunienne 🎮 Il en existe également une française, la Journée Mondiale du Jeu Vidéo (JMJV) 🧐
L’opération Vital’été reprend du service à Annecy ce lundi (jusqu’au 24/08/24) : aujourd’hui, aïkido, karaté, marche nordique ou randonnée pédestre, tennis et padel mais également “Savoir rouler à vélo en sécurité”. Activités gratuites et ouvertes aux adultes, profitez-en 🤩
Soirée jeux gratuite à la MJC des Romains ce lundi 8 juillet 2024 de 19h à 23h : participez en famille, enfants bienvenus dès 6 ans, ou entre amis à une soirée jeux dans une ambiance conviviale et profitez d'un moment privilégié pour découvrir de nouveaux jeux 🎲
La qualité de l’air devrait être dégradée à Annecy (indices ATMO) : le temps devrait être plus ensoleillé avec des températures en hausse sur l'ensemble de la région. Ces conditions seront favorables à la formation d'ozone dont les concentrations seront en hausse sur tout le territoire 💨
L’indice de risque pollinique à Annecy est moyen, au niveau 2 en ce qui concerne les graminées (indice communal valable du 6 au vendredi 12/07/2024 inclus) 🤧 Personnes allergiques : évitez les activités physiques intenses à l’extérieur (parcs, jardins, etc.) 😷
Trois dictons du jour pour le prix d’un : « Il a le mal de la saint Thibaut : il boit bien et ne mange pas mal. » 🤔 « Offrandes à la saint Thibaut peut guérir bien des maux. » 🎁 « Saint Thibaut guérit tous les maux. » 👨⚕️
Et deux autres dictons du jour pour la route : « À la Saint Thibaut, sème des raves, arrache tes aulx. » 👩🌾 « Quand le raisin a passé fleur à la saint Thibaut, il n’y a ni bien ni maux. » 🍇
Bonne fête aux Thibaut et en particulier à mon Thibaut préféré et de loin et demain aux Amandine 😘
Bon premier jour de la semaine à tous et à toutes 🌺
📷 JamesO PhotO à Annecy le lundi 08/07/24 📸
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Le trou...
Cela fait deux ou trois jours que je vous parle de ce ''trou'' gigantesque qui, si j'ose m'exprimer ainsi, a... fait surface ( ce qui est rare, pour un trou !). Au début, personne n'y a porté la moindre attention : au point d'effondrement où en est la France, un trou de plus, un trou de moins... c'est kif-kif, comme on dit dans nos banlieues exfiltrées des ''territoires de la république'' (comme on dit sous les ors des plafonds de nos palais nationaux).
Mais tout de même, la taille pratiquement illimitée de celui-là a fini par exciter trois ou quatre sénateurs de Droite, et ce trou s'est transformé en ''bulle d'air'' qui, elle, est remontée lentement à la surface. Parce que 52 milliards, et en euros, en plus, ''c'est pas rien'' ! Ça se compte en plein de tranches de trois zéros accolés, dans le genre 000 000 000... C'est un nombre que l'esprit humain est bien incapable de se représenter. Alors... comme Bruno Le Maire et ses (très mauvais) conseillers ne sont plus là pour faire blocage et nous expliquer que c'est nous qui sommes très cons de ne pas passer tout notre temps à les admirer, une timide commission d'enquête va se mettre à ... ''commissiond'enquêter'' sur le pourquoi et le comment de ce miracle à l'envers.
''Le mystère du trou''... Quel beau titre cela serait, pour un ''thriller'' d'Alfred Hitchcock... Dommage que ce ne soit pas du tout ce dont il s'agit ! Les nombreuses questions tournent toutes autour de ''qui a fait ce trou, quand, comment, pourquoi ou pour qui''... et aussi : ''Comment se fait-il que personne, absolument personne, ne se soit aperçu de cette anomalie et ne se soit demandé ce qu'il y avait dedans et où avait bien pu passer sa juteuse moelle''? Car tout ce qu'on en a retiré (de ce trou, d'abord en formation puis dans la gloire de sa maturité), à quoi est-ce que ça a servi, et où est-ce que ceux qui l'ont creusé ont-ils bien pu foutre tout ce qu'ils en ont retiré en le creusant ?
Et qui me dit, à moi --car ''in fine'', c'est quand même moi qui vais être volé par le fisc encore plus que je n'aurais dû, pour le combler !-- qu'un autre creuseur de trou (quel beau métier... et quel beau débouché pour un ex-énarque !) n'est pas en train d'en creuser un autre ? Je ne peux pas m'empêcher de ressasser cette vieille phrase courtelinesque que j'ai apprise à mes dépens (déjà !) pendant mes ''33 mois et 26 jours'' (sic ! Comptés un par un au cri de ''La quille, bordel'' !) de service militaire dit prolongé : ''Pour boucher un trou, il suffit d'en creuser un autre, plus grand, juste à côté''...
Mais j'ai plein d'autres questions pour le ou les creuseur(s) de ce trou (car on peut exclure d'ouverture d'enquête qu'il se soit creusé tout seul !): Où a-t-il ou ont-ils mis tout ce qu'ils en ont extrait, de ce trou ? Car ce n'est pas un trou ''comme ça'', un trou normal, quoi : c'est un trou dans les comptes de la Nation. Et quand on sait avec quelle hâte les services de la con-FISC-ation peuvent vous pourchasser au premier sou mal ou trop arrondi... on se dit que celui-là devait être bien protégé pour faire tant de dégâts sans éveiller la suspicion de nos suspicieux professionnels !
Question subsidiaire : était-il régulièrement déclaré, salaire + heures sup + dépassement d'horaire, ou a-t-il fait ça ''au black'', ce qui, alors, deviendrait très grave et mettrait en branle une sous-commission de l'inspection de travail. Sans compter que un mec qui fait un trou de cette taille, ça doit se voir, et il y a donc un autre mec qui a vu, et a fermé les yeux... Ça va loin ! On est en droit de se poser la question que se posait Coluche : ''Mais que fait la Police ?''.
Comme le dit ma chère amie Madame Michu, ''Moi, j'vous l'dis : 'faut s'méfier qu'la vérité finisse pas au fond du trou ! Peut-être que, comme l'a déclaré hier Bruno Le Maire avec son regard acéré de merlan frit : ''La vérité sortira un jour''--sic ! (NDLR : question sur les questions : ''Il se foutrait pas de notre gueule, en plus, ''des fois'', çui-là ?). Espérons que nous aurons la réponse, un jour, et que nous allons peut-être bien nous marrer devant la déconfiture de la mafia de prétentieux qui se croyaient intelligents et qui ont, en meute ou en gang (c'est selon), pourri notre vie pour plusieurs décennies, en sachant qu'ils le faisaient...
H-Cl.
PS- C'est sur cette question à ... 52 milliards d'euros que nous allons nous quitter, comme tous les 2 ou 3 mois depuis 11 ans pile : voici revenu le temps des vacances --cette fois, c'est pour la Toussaint, belle fête s'il en est. Mais je vous dois des excuses anticipées : à partir de ce jour et pour près de 2 mois, la régularité de mes ''éditoriaux'' va prendre un grand coup dans les dents : en plus d'un rituel séjour saisonnier sur mes terres montagnardes --ou repose ma regrettée Evelyne, sous les frondaisons de ces grands sapins qu'elle aimait tant-- je vais enchaîner sur un mariage (une ravissante petite-fille qui épouse un charmant garçon... à l'île Maurice --où je pars, dans quelques jours, pour un mois), puis des festivités dues à mon entrée officielle dans la tranche ''nonagénaire'' de ma vie (non-agenaire veut dire ''sans âge''), suivi du rythme normal de Noël... Pendant cette longue période, je ne peux absolument pas dire autre chose que : ''je ferai de mon mieux pour ne pas tarir nos échanges... mais cela ne va pas être facile ! Heureux si j'arrive à 1 ou 2 ''éditos'' par semaine !''. Bonnes vacances à tous, et... à bientôt, si Dieu le veut...
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Bonjour !
J'apprécie beaucoup ton travail, et je me demandais s'il t'était possible, quand tu auras un peu de temps et si la personnalité dont je vais te parler t'inspire, de concocter quelques avatars. La personnalité en question est Alejandro Speitzer. Je n'ai pas masse de ressources pour Alejandro alors que clairement… JE L'ADORE. Mais je suis anti douée en graphisme :'D.
J'espère que la sélection de photos faite sera d'assez bonne qualité : https://imgbox.com/g/Us9ilcbaal
Pour te parler un peu du personnage : Diego Arriaga, jeune mexicain a débarqué à New York il y a plusieurs années. Il n'est pas venu seul. En effet, marchant à ses côtés, se trouvait toute une fratrie. La vie des gamins n'a pas été toute rose ; naître et grandir dans un bidonville avec un père s'enfonçant dans les drogues, se noyant de plus en plus dans ses verres d'alcool et s'en prenant gratuitement à qui rencontrait sa route, et une mère que la situation a plongé dans une profonde dépression a poussé Diego à prendre soin de tout ce petit monde alors qu'il était très jeune. Les services sociaux s'en sont mêlés, et c'est ainsi que les frères et sœurs ont pris l'avion, quittant leur Mexique natal et direction la grosse pomme pour aller vivre chez une de leur tante. Diego a toujours eu à cœur de protéger les plus jeunes membres de la famille, et il est celui sur qui les coups du père pleuvaient puisqu'il se mettait systématiquement au travers de sa route pour l'empêcher de lever la main sur quelqu'un d'autre. Il n'est pas beaucoup allé à l'école, il n'est donc clairement pas doué en écriture ou en lecture... Par contre, il se débrouille pas trop mal avec les chiffes, ce qui lui permet de tenir son food truck sans trop de problèmes. Mais il ne fait pas que cuisiner le Mexicain, ça non. À couvert de son travail, il refourgue de la dope aux étudiants de la ville ou à quiconque en demande. Il est aux prises d'un cartel de drogues puissant, et bien qu'il n'aime pas cela, s'il veut subvenir aux besoins des siens, il n'a pas le choix, il ne sait rien faire d'autre. Diego c'est un gentil gars qui cumule la malchance et à qui la vie se fait un malin plaisir de faire de bon gros F**K régulièrement. Il est tout mignon, timide à souhait, ses joues rougissent facilement et il peut se montrer maladroit quand il est mal à l'aise. À côté de ça, il est aussi têtu et à une force de travail hallucinante. Évidemment, avec ce qu'il a vécu, il déteste la violence et il a tendance à se murer à la fois dans le silence et dans l'immobilisme quand il en est spectateur ou victime. Sinon, il adore les étoiles et tout ce qui se trouve dans le ciel de façon générale. Il est attiré à la fois par les femmes et par les hommes, bien qu'il ne soit pas du tout à l'aise avec la seconde possibilité, se voilant donc la face.
Je te remercie de m'avoir lu et je te souhaite une très belle journée !
Mallorie
Coucou ! Trop contente que mes créations te plaisent ♡ Je viens de poster quelques avatars ici !
N'hésites pas à repasser si il t'en faut plus ou si tu as un autre fc en tête ;)
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Purée j'ai une barre au milieu de la tronche, qu'est ce que j'ai mal à la tête c'est terrible. J'me suis dit que c'était parce que j'étais restée enfermée plus de 4j dans mon appartement en mangeant aléatoirement et avec un Aqua de fumée permanent. Alors je suis sortie à la laverie (super). Du coup maintenant j'ai mal au crâne mais je suis à la laverie. En plus il fait 42 degré je suis en train de fondre sur place. Puis ya une fille qui parle fort au téléphone. Jlui ai demandé de baisser d'un ton elle m'a dit "tu vas faire quoi tfacon ?". Rien c'est vrai, j'ai partiel dans un jour, jpeux pas me permettre d'aller en GAV mais c'est pas l'envie qui me manque de lui éclater la gueule contre la vitre d'une machine et mettre à laver son cerveau atrophié. Bref, encore une journée où je suis d'excellente humeur. Mon mec se comporte de manière remarquable avec moi et je trouve ça suspect. C'est triste, maintenant, quand on me traite bien je me dit que c'est automatiquement pour se repentir. En même temps, fallait pas être un gros tocard ya 6 mois. Jvais pas commencer à me reprocher les traumas que les autres me lèguent sinon on va pas s'en sortir. J'ai les yeux qui piquent, mal au ventre, mal à la tête, je sais pas si je vais mourir ou si je suis angoissée (jpense que c'est malheureusement la deuxième option). La mairie m'a rappelée pour me donner du taff mais je sais que le chef de service a changé et ce mec m'insupporte. Il a même pas besoin de parler pour me rendre dingue. C'est la culture du vide, et comme j'en ai peur, j'aimerais pas être dans sa tête. Donc j'espère trouver autre chose sinon cet été jvais vraiment finir en taule.
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Bon bah, une année de plus et maintenant, on est au quart de siècle ! Aux noms des dieux, si la vingt-troisième était très longue et difficile, la vingt-quatrième est passé à toute vitesse !
C'était vraiment l'année des premières fois j'ai l'impression... première fois que j'ai passé un concours, même si je ne l'ai pas eu (j'ai réussi les écrits, pas les oraux) mais, ce n'est pas vraiment grave, c'était pour un emploi qui vraiment n'était pas fait pour moi et ne plus être dans cette voie m'a fait vraiment du bien.
Première fois que je ne fais pas une rentrée scolaire aussi vu que j'ai eu mon premier travail sur le long terme qui n'est pas un job d'été ou un service civique ! (et j'ai appris qu'il faut que j'aille au cinéma plus souvent l'après-midi, c'est toujours à ce moment-là que j'avais des appels pour un emploi et pour le coup, c'est celui qui m'a recruté ! XD) C'est pas dans ma branche de base mais, j'y suis plutôt bien depuis juillet, et ça me permet d'accumuler des sous pour reprendre mes études quand je pourrais / voudrais, ou alors me permettre d'avoir qu'un emploi à mi-temps pour avoir du temps pour préparer des concours dans mon coin. Ce sera peut-être pour cette année-là, même si je ne me suis pas réinscrite à la fac. On verra bien comment ça va tourner mais pour l'instant, j'aimerais continuer à me faire de l'expérience et voir ce que ça pourrait donner (surtout que je n'ai pas trop le courage de lire de gros livres en ce moment).
Sinon, je suis assez contente de ce que j'ai pu faire cette année du côté créatif ! J'ai pu expérimenté la BD avec celle sur Pan dont je suis toujours très fière, et j'ai fini mon UA avec berserkr!Rodrigue, une réconciliation générale chez les Fraldarius avec Glenn qui survit, et Lambert qui survit aussi pour se prendre toutes les claques qu'il mérite ! J'ai aussi mis ma version d'AM où Rodrigue survit sur AO3 ! Bon, ça fait un moment que je ne l'ai pas mis à jour vu que je me prend la tête avec le passage où Rodrigue et Alix avouent tout ce qu'ils ont sur le coeur à Dimitri vis à vis de Lambert et expliquent toute son histoire mais, je finirais bien par me débloquer. C'est surtout que je ne sais pas si je leur fais avouer à mi-mot à quel point ils en veulent à Lambert à cause d'une ligne que j'ai ajouté lors de la relecture, avec Rodrigue qui marmonne à Félix qu'il serait étonné s'il savait qui il haït le plus au monde, c'est à dire Lambert à cause de tout ce qu'il a fait et son inconscience qui a tué Glenn et Nicola. D'un côté, ça permettrait de répondre à la potentielle question "qui Rodrigue haït tant ?" mais d'un autre côté, ils viennent déjà de refaire le portrait de Lambert devant Dimitri - qui leur a demandé de lui raconté l'histoire de son père sans le ménager - alors, je ne sais pas si ça suffit et j'ai peur que ce soit trop dur s'ils disaient qu'ils ne pardonneront jamais à Lambert ce qu'il a fait et que même avant sa mort, leur relation s'était beaucoup dégradé à cause de son comportement. Je change d'avis tous les jours à ce sujet mais, je finirais bien par me décider... sinon, je laisserais le chapitre comme il est, il répond déjà à pas mal de question.
Pour l'instant, je suis plus dans un moment où je dessine bien plus que je n'écris mais, je m'amuse bien en le faisant, c'est tout ce qui compte ! J'essaye aussi de m'y remettre petit à petit en écrivant une petite histoire tournant autour d'une pierre de résurrection dans l'univers de FE3H, et j'essaye aussi de mettre mes idées en place pour une histoire originale très inspirée de ma manière de voir les Fraldarius mais, dans un autre contexte et sans le boulet du canon au pied ! J'ai aussi ma BD avec Pyrkaïa qui explose Lonato qui suit son cours et même si je n'ai pas trop continué ces derniers jours pour des raisons persos, j'espère réussir à la finir ! Après tout ce temps déjà mis sur les schémas, se serait bête d'arrêter ! Au moins, j'ai fait trois planches cette semaine qui se déroule après la bataille, avec Ashe qui s'isole après avoir vu Lonato qui lui a hurlé dessus après la bataille, avec Pyrkaïa qui vient le voir pour parler. ça lui fera vraiment beaucoup de bien de parler avec elle, surtout que Pyrkaïa est certifiée adulte responsable et devrait trouver les bons mots pour lui, surtout comparée à Lonato qui ne s'est pas fait explosé pour rien. J'essayerais de vous poster des planches, même si je vais avoir un long week-end assez chargé...
Et surtout, je suis contente d'avoir pu discuter avec plein de gens ! Que ce soit IRL ou sur internet ! Que ce soit mes collègues qui sont sympas pour la plupart, mes amis de longue date IRL, ou les gens de Tumblr ! Surtout @ladyniniane ! Je suis vraiment contente qu'on continue à discuter depuis aussi longtemps ! J'aime vraiment nos conversations, et tes idées sont aussi incroyables que toi alors, je suis contente que ça continue et j'espère que ça continuera encore cette année ! J'ai aussi un peu plus parlé avec les personnes qui suivent mon blog ou que je suis (notamment @mwezina qui fait un travail incroyable sur l'étude des cartes de tarot et leur rapport avec FE3H, j'adore ce qu'elle fait !) et je croise les doigts pour que ça continue !
En tout cas, encore merci à tous pour cette bonne année de vie d'écouler et place à la première de mon nouveau quart de siècle !
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