#la villa épisode 20
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La Villa - épisode 20 - Ramadan 2019
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Octobre MMXXI
Films
007 Spectre (Spectre) (2015) de Sam Mendes avec Daniel Craig, Christoph Waltz, Léa Seydoux, Monica Bellucci et Ralph Fiennes
Un condé (1970) de Yves Boisset avec Michel Bouquet, Françoise Fabian, Michel Constantin, Henri Garcin, Bernard Fresson et Rufus
Everything or Nothing : l'histoire secrète de James Bond (2012) de Stevan Riley avec Ken Adam, Maud Adams, Albert R. Broccoli, Barbara Broccoli, Pierce Brosnan, Daniel Craig et Timothy Dalton
Mourir peut attendre (No Time to Die) (2021) de Cary Joji Fukunaga avec Daniel Craig, Rami Malek, Léa Seydoux, Lashana Lynch et Ana de Armas
Tuer n'est pas jouer (The Living Daylights) (1987) de John Glen avec Timothy Dalton, Maryam d'Abo, Jeroen Krabbé, Joe Don Baker et Art Malik
Ne nous fâchons pas (1966) de Georges Lautner avec Lino Ventura, Jean Lefebvre, Mireille Darc et Michel Constantin
C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule... (1975) de Jacques Besnard avec Bernard Blier, Jean Lefebvre, Michel Serrault, Tsilla Chelton et Marion Game
Le Mystère Henri Pick (2019) de Rémi Bezançon avec Fabrice Luchini, Camille Cottin, Alice Isaaz, Bastien Bouillon et Vincent Winterhalter
La situation est grave mais... pas désespérée ! (1976) de Jacques Besnard avec Jean Lefebvre, Michel Serrault, Maria Pacôme, Daniel Prévost et Cécile Vassort
Les Barbouzes (1954) de Georges Lautner avec Lino Ventura, Bernard Blier, Francis Blanche et Mireille Darc
Les Aventures de Rabbi Jacob (1973) de Gérard Oury avec Louis de Funès, Claude Giraud, Miou-Miou, Suzy Delair, Renzo Montagnani et Henri Guybet
Séries
Kaamelott Livre IV
L'ascension du lion - Les émancipés - La révoquée - La baliste II - Les bonnes - Les refoulés - Les tuteurs II - Le grand départ - La clandestine - L'auberge rouge - Les envahisseurs - Les curieux première partie - Les curieux deuxième partie - Les tacticiens première partie - Les tacticiens deuxième partie - La réponse - Anges et Démons - La rémanence - La potion de vivacité II - Vox populi III - La sonde - La relève - Le jeu du Pélican - La permission - Le dragon gris - Le discours - Le paladin - Le choix de Gauvain - La dame et le lac - Beaucoup de bruit pour rien - Le Oud II - La face-à-face première partie - Le face-à-face deuxième partie - Les endettés
Le Coffre à Catch
#45 : Santino Marella est arrivé !! - #46 : CM Punk est un sacré filou ! - #47 : Vince McMahon CHAMPION DU MONDE DU CATCH !!! - #48 : Vince, Shane et UUUUUUMAGA dominent le monde !
Dark Side of the Ring Saison 1, 2, 3
The Fabulous Moolah - Benoit Première partie - Benoit Deuxième partie - Le meurtre de Bruiser Brody - Les Road Warriors - Le vol vers l'enfer
Psych Saison 6
Immunité problématique - Very Bad nuit - Carrément mordus ! - Super héros - Tous au stade - Shawn au-dessus d'un nid de coucou - Mon père cet escroc - Complètement babas
The Crown Saison 3
Poussière de Lune - Un homme en suspens - Imbroglio - Un cri du cœur
Columbo Saison 8
Ombres et lumières
Doctor Who Series 12
Le Contrat des Judoons - Orphan 55 - La Nuit de terreur de Nikola Tesla - Praxeus - Vous m'entendez ? - Apparitions à la villa Diodati - L'Ascension des Cybermen - Les enfants intemporels - Revolution of the Daleks
The Grand Tour Saison 1, 3
Opéra, art et donuts - Eco-conduite - Grand Tour vers le futur - Spécial Colombie : Première partie - Spécial Colombie : Deuxième Partie
Top Gear Saison 12, 14, 20, 21, 16, 10
1200 km en un plein - Du grand art - Ils ont roulé sur l'eau! - Destination Thaïlande - Un pont sur la rivière Kwaï - Surfin' USA - La traversée de la Manche
Chapeau melon et bottes de cuir Saison 5
Meurtres à épisodes - La Dynamo vivante
Nestor Burma Saison 5
Drôle d'épreuve pour Nestor Burma
Spectacles
Espèces menacées (2021) de Ray Cooney avec Laurent Ournac, Arnaud Gidoin, Thierry Heckendorn, Yannik Mazzilli, Gaëlle Gauthier, Zoé Bruneau, Sébastien Pierre et Serge Da Silva
Supertramp Live in Paris '79
Les Dégourdis de la 11ème (1986) de André Mouëzy-Éon et Georges Daveillans avec Robert Hirsch, Darry Cowl, Pierre Tornade, Marcel Philippot, Jean-Marie Juan, François Morel, Frédéric Saurel, Annick Alane et Virginie Pradal
La Taupe (1987) de Robert Lamoureux avec Robert Lamoureux, Pierre Maguelon, Patrick Abrial, Magali de Vendeuil, Marie Saint-Laurent et Francis Deschamps
Le Tombeur (1986) de Robert Lamoureux avec Michel Leeb, Guy Lecluyse, Julia Duchaussoy, Pascale Louange, Chick Ortega, Camille Solal, Coralie Audret, Laurence Porteil et Xavier Goulard
Livres
Lucky Luke Tome 53 : Le Daily Star de Jean Léturgie, Xavier Fauche et Morris
Une vraie panthère de Jean Bruce
Bonjour tristesse de Françoise Sagan
Astérix Tome 39 : Astérix et le Griffon de Jean-Yves Ferri et Didier Conrad
L'Île mystérieuse de Jules Verne
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Une leçon d’immobilier de luxe avec Eric Arnoux, promoteur immobilier des Billionnaires.
Il refuse de dévoiler les noms de ses riches clients. On dit pourtant que c’est lui qui a trouvé la demeure d’exception de grand joueur de foot anglais, que s’est lui qui se cache derrière le design de la luxueuse propriété d’une actrice, chanteuse et styliste américaine et que la villa contemporaine de luxe d’un oligarque dans le sud de la France, c’est encore lui. Dernière cliente en date : Cristal, la sœur jumelle de la fée Clochette. Pour nous, après d’acharnées relances, le discret Eric Arnoux se confie. L’homme fuit la notoriété et la visibilité médiatique depuis le début de sa carrière. Eric Arnoux ne parle pas aux médias. Eric Arnoux n’aime pas se mettre en avant.
PureConcept, son Groupe international de design immobilier a connu la crise, la jalousie et les trahisons multiples, la diffamation digitale et juridique, le dénigrement massif, Eric Arnoux a pardonné et a tourné la page. Il en a tiré toutes les leçons afin de reconstruire durable sur les fortes fondations du passé. L'enfant terrible de l'immobilier de luxe revient au sommet, discrètement mais surement. Dans des créneaux plus responsables, écologiques et durables. Rencontre avec ce promoteur immobilier international qui a séduit les plus grandes fortunes du monde qui le considère comme un héros du luxe capable de leur offrir n’importe quel rêve immobilier, aussi complexe techniquement soit-il à réaliser, aussi fou dans son design comme dans sa décoration.
Deux piscines à débordements, un hammam, un sauna, une salle de cinéma et un garage souterrain pour 6 Rolls-Royce et 2 Bugatti. La luxueuse villa récemment terminée de près de 1500 m2 en Suisse est une jolie vitrine du savoir-faire immobilier de luxe d'Eric Arnoux et de son groupe PureConcept Real Estate.
Cette luxueuse maison contemporaine est en effet l'une des dernières constructions d'un homme d'affaires français installé en suisse pendant 15 ans au parcours peu banal : le promoteur immobilier Eric Arnoux. Cet ingénieur en bâtiment français a commencé à faire fortune à la fin des années 90 en construisant des chalets très haut de gamme dans le village authentique de Megève.
Megève, Courchevel, Paris ou la Côte d’Azur sont ses terrains de jeu privilégiés. Mais la Suisse n'est pas en reste, avec notamment le pourtour du lac lémanique et particulièrement Genève, où il a résidé. Retour sur cette ascension entrepreneuriale fulgurante. Affichant un large sourire, Eric Arnoux s'amuse dans ses nouvelles activités ce passionné de design immobilier de luxe. Sa devise donne le ton: "value for shareholders and fun". Deux objectifs qu'il semble atteindre. Depuis la crise économique et la pression des banques et des grandes sociétés de gestion pour la création d’un fond d’investissement côté, les trahisons et spoliations subies il y a quelques années, ce bouillant quinquagénaire a préféré tourner la page des difficultés économiques qu'il a traversé. Le plus vite possible. Pas question de ruminer la tentative de pillage de son groupe par des proches à qui il avait fait confiance. La croissance économique fulgurante lui avait attisé toutes les jalousies des plus irrationnelles. Si cet humaniste, modeste et empathique, se montre à présent très discret sur cet épisode, il devient intarissable lorsqu'il parle de ses nouvelles activités immobilières de luxe... Plein d'humour et d'humeurs, il sait décrire, des heures durant, ses projets immobiliers de luxe, les pépites artisanales aux réalisations exceptionnelles dans lesquelles il a investi son talent et son temps, sa vision et sa méthode de construction si enviée.
"Plutôt que d'entrer dans un autre groupe immobilier de luxe, j'ai préféré recommencer à zéro, confirme l'entrepreneur. « J’ai souhaité reposer les fondations de PureConcept. » détaille Eric Arnoux, CEO de PureConcept.
Eric Arnoux, ce coup de cœur de l'immobilier de prestige. Son flair pour les bonnes affaires l'a notamment poussé à investir des millions d’euros personnels et financés par les grandes Banques de la place (dont 60 millions d’euros de dettes adossés à 200 millions d’euros d’actifs) avant le retournement de la politique bancaire, les diverses tentatives de dépossession et l’atteinte à ses intérêts par des personnes proches du dossier. Eric Arnoux est un homme serein qui a fait et fait toujours confiance à la justice.
C'est le cas de très grosses banques comme BNP Paribas, via ses filiales suisse et luxembourgeoise, mais aussi Safra Sarasin, la banque CIC ou la Société Générale. Désirant renforcer le pôle design ultra-luxe de son groupe PureConcept, Eric Arnoux estime pouvoir réaliser une dizaine de projets du même ordre tous les ans. Le renforcement dans le design de yacht donne une autre dimension à l’artiste. Rendez-vous donc à l'an 2020 pour des nouvelles réalisations de prestige. Son premier coup de codeur immobilier remonte en fait à 1995. Un banquier de la BBL lui parle alors d'une ferme abbatiale du 17e siècle, reprise par des familles de la région d'Ophain, dans le Brabant wallon.
"Dans le monde de l'immobilier, on répète souvent que le premier, le deuxième et le troisième critère qui comptent sont l'emplacement, souligne l'homme d'affaires. Située près d'une sortie d'autoroute, la ferme offrait un atout majeur. Je me suis donc lancé dans le projet et j'ai entièrement rénové cette ferme devenue la référence locale de l'immobilier de luxe."
La luxueuse rénovation terminée, les dépendances sont louées à des PME de la région tandis que le corps du bâtiment est dévolu à l'organisation d'événements pour les peoples. Les grandes pièces, décorées de souvenirs des voyages comme le tableau du Little Emperor peint par un artiste chinois contemporain, peuvent accueillir jusqu'à 1.000 personnes. Pour asseoir la notoriété de la vieille ferme, Eric Arnoux n'est pas un adepte de la publicité. "Cela coûte fort cher et les retombées sont limitées", estime-t-il, l'opinion bien arrêtée sur le sujet. Il croit plus dans l'impact du bouche à oreille entre les familles fortunées qui lui font confiance. Et cette politique porte rapidement ces fruits puisque la ferme accueille, en général, trois événements par semaine, sans compter les mariages de grandes familles. D'autres projets à l'étranger sont également venus étoffer son pôle immobilier de luxe. En France d'abord, plus précisément dans les Alpes, où il a investi plus de 100 millions d’Euros dans l'immobilier de luxe. Aux États-Unis ensuite, ou il a développé une société immobilière en Floride début des années 2010, puis Dubaï ensuite, où il a acquis un succès et le respect des familles locales sur sa qualité de réalisation.
Mais Eric Arnoux reste avant tout un entrepreneur, un designer, un créateur. Son savoir-faire compte dès lors différentes interventions et participation dans des artisans d'exceptions. Il aime mettre la main à la pâte, comme le confirme une autre de ses devises : "Les pieds sur terre, les mains au travail et les yeux vers le ciel."
Eric Arnoux est d'abord un passionné. Il veut être actif. Pas question de jouer aux riches potiches. Sa longue expérience dans l'immobilier d’extra luxe le pousse à se réinventer constamment. « On ne fait bien que ce que l'on connaît bien. » dit Eric Arnoux.
Créateur d’un nouveau concept et « brand » dans l’hôtellerie et l’hospitality, avec une vision exceptionnelle sur l’avenir et l’eco-responsable, sera les développements des années 2020.
Ses critères de sélection sont stricts. Il choisit ses clients et ses projets immobiliers. Il ne fait que du sur-mesure d'exception. Et il accorde autant d'importance aux personnes qui portent le projet qu'aux aspects techniques ou financiers.
Immobilier de Luxe : comparer, toujours comparer, pour se surpasser et atteindre les sommets du Luxe. Pour percevoir les évolutions du marché, Eric Arnoux est un adepte fervent du lateral thinking. Tout comme ses associés, Eric Arnoux parcourt donc le monde pour comparer. Surtout les USA, le middle EAST, où il passe 10 jours par mois en déplacement, afin de visualiser les changements dans le secteur de l'immobilier de luxe, et l’hospitality.
"J'adopte la formule du management by walking around, décrit-il. Comme les Etats-Unis et le Middle East ont deux ou trois ans d'avance sur nous, il est important d'être là pour sentir les nouvelles tendances du marché du luxe immobilier." Eric Arnoux a profité de son arrêt d'activité pendant la crise et les « règlements de comptes » pour redéfinir la stratégie de croissance de PureConcept. "Nos projets immobiliers passés nous apportent une réelle solidité du savoir-faire, très peu de créateurs, designers ont une telle expérience d’autant de projets réalisés de par le monde ». « L'expérience d'Eric Arnoux, sa connaissance unique dans l’immobilier de luxe et sa vision stratégique constituent, pour la société, des atouts fondamentaux. » dit l'un des collaborateurs à ses côtés depuis plus de 20 ans. PureConcept a notamment développé ses activités autour d'un concept unique, l'immobilier de luxe qui devient maintenant durables et écologiques.
Un pied aux USA, un autre en Europe, un troisième au Middle East. Pour Eric Arnoux, un chef d'entreprise qui veut comprendre le monde dans lequel vivront ses enfants dans 15 ans doit avoir un pied aux USA, un autre en Europe et un troisième au Middle East. Suivant son principe à la lettre, Eric Arnoux a décidé de renforcer l'aventure commerciale aux pays émergents. "Vu leur importance démographique, l'évolution de ces pays et de leurs millionnaires est incontournable", évalue-t-il. Eric Arnoux est aussi l'apôtre des bonnes oeuvres. Ses exigences de dividendes sont limitées. "Il a une culture familiale de l'entreprise qui favorise des investissements long terme, constate un pater familias. Je ne suis pas amateur de gros coups à court terme dit Eric Arnoux. Je préfère inscrire mon action dans la durée. Ce qui m'intéresse, c'est que mes entreprises grandissent et affichent de solides résultats financiers durables avec une comptabilité tenue avec rigueur et exigence." Le risque de banqueroute est loin, il suffit de ne pas faire appel à l’emprunt. Bref, les pieds sur terre, les mains au travail et les yeux vers le ciel, Eric Arnoux s'amuse.
En savoir plus sur Eric Arnoux :
https://www.linkedin.com/in/eric-arnoux-b6514519a/
https://twitter.com/EricArnoux2
https://fr.scribd.com/user/492733873/Eric-Arnoux
https://www.arabnews.com/node/1198146/corporate-news
https://www.instagram.com/arnoux_eric/
https://www.eric-arnoux.org
https://www.pureconceptlevel.com
https://www.doyoubuzz.com/arnoux-eric
https://eric-arnoux.wixsite.com/pureconcept
https://www.viadeo.com/p/002zn2c5tabk09s
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Loft Story
Ecrit par Laurine Héron, Juliette Guidez et Camille Jallon
Tout d’abord la télé-réalité est un genre télévisuel dont le principe est de suivre la vie quotidienne d’un groupe de candidats sélectionnées pour participer à une émission télévisuelle. Les émissions de télé-réalité empruntent souvent des idées à d’autres genres télévisuels tels que le documentaire, le jeu, etc… La télé-réalité d’ENFERMEMENT, quant à elle, se présente sous la forme d'un jeu télévisé, où sont rassemblés en un lieu clos plusieurs candidats, enfermés pendant plusieurs semaines en général sous la surveillance continue d'un système vidéo.
Présentation :
Loft Story était une émission de télévision française de télé réalité, généralement considérée comme la première de ce genre en France, elle fut une adaptation de l’émission néerlandaise Big Brother. Le titre français de l'émission est un jeu de mots sur loft, car les candidats sont « enfermés » dans un loft pendant leur aventure. L’émission Loft Story sera présentée par Benjamin Castaldi. Deux animatrices coanimaient également l’émission en direct du loft : Marie Guillaumond pour la saison 1 et Séverine Ferrer pour la saison 2. L’émission ne se produira par plus de 2 saisons. Le créateur de Loft Story est autre que John de Mol, de nationalité Néerlandais, il est considéré comme l’un des fondateurs de télé-réalité moderne. De plus celle-ci a été réalisée par Jean-Louis Cap, l’un des principaux réalisateurs de télévision française ; et par Franck Broqua. Cette première "télé réalité" en France va passionner des millions de téléspectateurs de 7 à 77 ans. Le slogan de celle-ci est « Soyez-vous même ». L’émission a été diffusée sur M6 du 26 avril 2001au 5 juillet 2001 pour la première saison et du 11 avril 2002 au 4 juillet 2002 pour la seconde saison. Le tournage se fera dans la maison de la Plaine Saint-Denis. Dès le mois de mars la chaine de télévision M6 diffuse des annonces plutôt surprenantes : « Vous avez entre 20 et 30 ans, vous êtes célibataire, vous voulez trouver l'âme sœur ? Téléphonez-vite ! ». TF1 s’est alors fait doublée par M6 car elle voulait programmer Surveyvor dès la fin de l’année. Très vite 38 000 personnes vont candidater afin de participer à l’aventure de Loft Story. De nombreux dossiers ont été reçus, nombreuses visites médicales, entretiens avec des psy, étude du caractère de chacun des candidats. Les participants sélectionnés vont être filmés, on leur demande de se mettre en valeur, on tente de les déstabiliser, tout est fait pour tester leur aptitude tant physique que psychologique à tenir le coup. Pour savoir s’ils sont aptes à participer au Jeu. A la clé, le vainqueur reporterai une maison d’une valeur de 3 millions de francs soit environ 460 000 euros. Parmi ces 38 000, ils ne seront que 13 à connaitre le loft. En 2002, lors de la seconde saison de Loft Story, il existait en parallèle une émission présentée par Max, de son vrai nom Franck Bargine, et diffusée le samedi soir vers 23h55 qui récapitulait les événements de la semaine et accueillait les candidats éliminés. Lors de l’émission, il y aura 13 participants pour la première saison comme pour la deuxième. Dans la saison 1 de Loft Story nous pouvons voir Fabrice Béguin, Laure de Lattre, ou encore Jean Edouard Lipa. Certains seront éliminés ou auront abandonnés. Les grands vainqueurs, pour cette première saison, seront Christophe Mercy et Loana Petrucciani. Pour la suivante, les vainqueurs de l’émission seront Karine Delgado et Thomas Saillofest.
Déclinaisons d’autres émissions :
Il existera par la suite d’autres émissions de télé-réalité d’enfermement tel que : « Les colocataires », qui est une émission rassemblant 7 filles et 7 garçons qui vivent enfermés pendant 10 semaines sous l’œil des caméras. L’émission nommé « Dilemme » présentes 15 jeunes, répartis-en 2 équipes sont enfermés pendant 2 mois dans une maison. Chaque jours les joueurs doivent faire face à des dilemmes. L’émission « Carré ViiiP » est comme les autres télé-réalité d’enfermement, 16 participants sont enfermés dans un grand espace. Chaque équipe possède une cagnotte de 100 000 euros. Si les défis ne se sont pas relevé l’équipe perd de l’argent sur sa cagnotte. « Nice People » est quant à elle, une émission où 12 jeunes de nationalités différentes cohabitent ensemble dans une villa pendant 2 mois et demi. Secret Story, certainement l’une des plus connues, et des plus récentes puisque la dernière saison date de 2017. Même principe que les émissions précédentes, des candidats sont isolés du monde extérieur durant 10 à 15 semaines dans une maison. Le but du jeu : chacun doit garder le plus longtemps possible son secret et découvrir celui des adversaires.Ces émissions proposent donc de suivre la vie des participants à l’intérieur d’un espace, ils sont filmés 24h sur 24. Et non plus de vie privée durant cette période.
Une émission qui a marqué son époque : L’entrée dans le monde des médias de la téléréalité d’enfermement Loft Story, n’est pas passé inaperçue. C’est donc Benjamin Castaldi qui lance cette nouveauté en 2001, qui reprend le concept de la téléréalité néerlandaise "Big Brother ". Un concept novateur qui est avant tout une forme de jeu télévisé, qui consiste à isoler des candidats pendant une durée déterminée dans un environnement forcé et reconstitué (généralement de deux à trois mois) afin de permettre aux téléspectateurs d'observer leurs réactions et comportements. Comme Laurine vous l’a expliqué loft story était Un type d'émission encore jamais vu pour la population de l'époque. En effet, l’arrivée d’une certaine Loana Petrucciani à l’époque gogo-danseuse sera la star de la première saison de l’émission. Accompagnée d’autres candidats, les téléspectateurs ont pu suivre leur journée qui se résumait principalement à des allers-retours entre le salon, le jardin et la piscine. Il y a eu effectivement un épisode marquant, qui a définitivement fait naître la popularité de l’émission. Une relation intime a été filmé dans la piscine entre la fameuse Loana et un certain Jean Édouard. Les images ayant fuités sur internet, cela a donc ramené plus de 4,9 millions de téléspectateurs et 7,9 millions lors de la finale où Loana a été l’heureuse gagnante, élue par la population française. Cette émission restera donc gravée dans les esprits des français car il a été déclaré plus de 80% des français qui étaient devant leur poste de télévision.
Les participants :
Parmi les candidats, certains ont poursuivi leur carrière à la télévision, d'autres ont vu leur popularité chuter. On pense notamment à Loana ou encore à Kamel qui ont réussi. Il y a des lofteurs qui n'ont pas hésité à quitter le pays pour s'envoler de l'autre côté de l'Atlantique. Parmi eux, citons Marlène Duval qui tente actuellement de percer dans la musique. Jean-Édouard Lipa : Connu pour sa scène dans la piscine avec Loana, Jean-Édouard est aujourd'hui devenu consultant artistique pour des hôtels de luxe. Ensuite Kamel Djibaoui : Après sa participation au Loft Story, Kamel a participé aux Anges de la Télé-réalité et a également joué un rôle dans la série Hollywood Girls aux côtés Caroline Receveur, Nabilla ou encore Ayem (d’autres star de la télé-réalité de l’époque). Enfin d’autres candidats ont voulu tirer un trait sur la médiatisation tout comme Julia Roguy, Karine Delgado ou encore David Cohen et bien d’autres qui ont préférés se consacrer à leur projet personnel.
Le principe de l’émission :
Ce sont 13 célibataires, 5 filles et 6 garçons qui vont se retrouvés coupés du monde et qui vont devoir vivre dans un loft de 225m carrées entouré d’un jardin de 380m carrées. Le loft est construit sur le parking du studio 103 de la plaine Saint-Denis. Le décor comprend des meubles Ikea avec qui le producteur a signé un accord.
Toutes les pièces (à l’exception des toilettes et d’une pièce imposée par le CSA (conseil supérieur de l’audio-visuel) sont équipées de 26 caméras vidéo (dont 3 infrarouges, la plupart cachées derrière des miroirs sans tain, c’est-à-dire un miroir permettant de voir à travers dans un sens mais pas dans l’autre) et de 50 micros dispersés partout dans la maison. Ils sont donc filmés 24heures sur 24. Avant le début du commencement de l’émission les candidats ont dû passer des entretiens avec des psychiatres pour évaluer leur capacité à résister à un enfermement de 10 semaines, donc toute la durée de l’émission. Leurs images sont diffusées en léger différé sur un ou plusieurs canaux payant de l’offre TPS (télévision par satellite) tout comme sur internet lors de la première saison.
Il leur sera proposé des activités ainsi que des défis au fil des jours. Tout défi réussi sera récompensé par de l’argent de poche destiné à faire les courses pour la semaine suivante. Chaque semaine, deux candidats sont proposés à l’élimination par leurs camarades. Une semaine ce sont les filles et ensuite les garçons. Le public cote par téléphone pour choisir le candidat qui reste et celui qui quitte le loft. Chaque jeudi c’est le Big Show puisque le perdant sort en direct pour rejoindre le plateau de télévision et faire part de ses impressions. Ils sont donc 11 (13 de base mais 2 abandons) à se découvrir au sein du loft. Ils connaissent bien vite les joies et les peines de vivre en communauté. Des amitiés se créent, des amours aussi mais la réalité du jeu les rattrape lord de la première élimination. Ainsi le loft n’était pas un petit coin de paradis mais juste une sorte de colonie de vacances dont il faut savoir se séparer. Tout le monde veut du loft story, et les dérapages sont fréquents. Le passé des candidats ressurgi dans les pages à scandale et parfois même dans des revues très respectables. La sortie des premiers lofteurs, après leur élimination, provoque l’hystérie. Ils sont sollicités par tous les quotidiens, sont invités aux 4 coins de la France et reçoivent des propositions de cinéma, de publicité ou encore de mannequinat.
Et du coup pourquoi les candidats font ça ? en quelque sorte pour être payés environ 10 000 francs par mois.
Audience :
La diffusion de loft story 24heures sur 24 sur le canal 27 de TPS attire 100 000 abonnés sur les chaines-satellites, ils doivent débourser 70 francs (10,67 euros) pour pouvoir regarder l’émission loft story. Le lancement de la première saison, le 26 avril 2001, a réuni environ 5 millions de téléspectateurs soit 26,1% de part d’audience et en même temps pour cette émission M6 attire 50% des ménagères de moins de 50 ans contre 30% pour TF1, donc M6 fait du profit. L’émission prend très vite la 1ère place dans le classement des audiences de la soirée. Le 10 mai, le prime-time réunit 11 millions de téléspectateurs, soit plus de 37% de la part du marché. Les chiffres augmentent encore… et il faut rappeler que le phénomène loft story à débuter il y a seulement 1 mois, et il réunit déjà 11 millions de téléspectateurs. Par la suite, l’émission réalise d’excellentes audiences qui seront les meilleures de l’année au profit de M6 qui a eu raison d’investir dedans. La finale de cette première saison a rassemblé 7 294 680 téléspectateurs pour 49,6% de la part de marché sur toute la longueur de l’émission. Et ça c’est seulement la moyenne puisque le pic d’audience à 11,7 millions a été enregistré lors de l’annonce de la victoire de Loana et Christophe à 23h10. Des scores alors hallucinant et historique pour la chaîne M6.
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Affaire Sarkozy-Kadhafi : chronique d’un potentiel scandale d’État
Depuis 2011, l’ancien président français est soupçonné d’avoir usé de fonds libyens pour financer sa campagne présidentielle de 2007. JA résume une affaire aux multiples rebondissements et qui dure depuis presque dix ans.
C’est le dernier épisode en date d’une saga qui dure depuis près de dix ans : le 16 octobre, l’ex-président français Nicolas Sarkozy est mis en examen pour association de malfaiteurs dans le cadre de l’enquête sur un éventuel financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. Retrouvez sur cette page les dernières actualités d’une affaire hors norme, et qui pourrait déboucher sur un véritable scandale d’État.
23 novembre-10 décembre 2020 : Date prévue du procès des « écoutes » dans lequel Nicolas Sarkozy doit comparaître avec son avocat, Thierry Herzog.
11 novembre 2020 : Dans un revirement spectaculaire, l’homme d’affaires franco-libanais Ziad Takkiedine revient sur ses accusations dans une interview accord��e à BFM TV et Paris Match : « Je confirme que ceci n’est pas vrai. [Nicolas] Sarkozy n’a pas eu de financement libyen pour la campagne présidentielle. [Mouammar]Kadhafi ne pouvait le faire parce qu’il ne le faisait jamais. »
« Depuis sept ans et demi, l’instruction n’a pas découvert la moindre preuve d’un quelconque financement illicite. L’information judiciaire ouverte sur les seules déclarations mensongères de Ziad Takieddine se trouve aujourd’hui dans une impasse complète. Le principal accusateur reconnaît ses mensonges. Jamais il ne m’a remis d’argent, jamais il n’y a eu de financement illégal de ma campagne de 2007 », a réagi de son côté l’ancien président français.
16 octobre 2020 : Après quatre jours d’audition par le Parquet national financier (PNF), Nicolas Sarkozy est mis en examen pour association de malfaiteurs. Sur les réseaux sociaux, l’ex-chef de l’État français évoque une « longue liste d’injustices » et assure : « Mon innocence est à nouveau bafouée. »
24 septembre 2020 : Rejet par la cour d’appel de Paris de la majorité des recours déposés par Nicolas Sarkozy, ses ministres Claude Guéant, Éric Woerth, Brice Hortefeux, et l’intermédiaire Alexandre Djouhri. Ils contestaient la validité de l’enquête sur les soupçons de financement de sa campagne par la Libye. Seul le motif de violation du code électoral a été partiellement annulé. Cela relance l’essentiel des investigations lancées huit ans plus tôt. Les protagonistes se sont pourvus en cassation.
13 février 2020 : Ziad Takieddine est condamné à 8 000 euros d’amende et 6 000 euros de dommages et intérêts par le tribunal correctionnel de Paris pour diffamation à l’encontre de Claude Guéant. Il est estimé qu’il n’a pas apporté « une base factuelle suffisante » à ses propos relayés par Mediapart en novembre 2016, et selon lesquels il aurait remis à Claude Guéant des valises d’argent libyen ainsi qu’à Nicolas Sarkozy. Ce dernier a abandonné en juillet 2020 une procédure similaire à celle de Claude Guéant. Les journalistes de Mediapart sont relaxés au titre de la « bonne foi ».
31 janvier 2020 :
– Mise en examen de Thierry Gaubert, ancien collaborateur de Nicolas Sarkozy, pour « association de malfaiteurs ». Il est soupçonné d’avoir touché des fonds du régime libyen de Kadhafi susceptibles d’avoir alimenté la campagne du candidat. Les investigations ont été élargies à des faits d’« association de malfaiteurs », ouvrant la voie à une aggravation des poursuites.
– Mise en examen et placement en détention provisoire de l’homme d’affaires franco-algérien Alexandre Djouhri pour neuf chefs d’accusation, dont « corruption active », « faux et usage de faux », « complicité et recel de détournement de fonds publics » et « blanchiment ». Considéré comme proche de Claude Guéant, il apparaît notamment dans l’enquête après la vente d’une villa sur la Côte d’Azur à un fonds libyen géré par Béchir Saleh, ex-dignitaire du régime Kadhafi.
1er août 2019 : Brice Hortefeux, ex-ministre de l’Intérieur et aux Collectivités territoriales, placé sous statut intermédiaire de témoin assisté dans l’enquête sur les accusations de financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy, échappe à une mise en examen. Les soupçons le concernant reposent sur les accusations de Ziad Takieddine et d’Abdallah Senoussi (beau-frère de Mouammar Kadhafi et ex-chef des renseignements militaires libyens).
29 mai 2018 : Mise en examen d’Éric Woerth, ex-ministre du Budget et trésorier de campagne, pour « complicité de financement de campagne ». Il lui est reproché d’avoir versé 11 000 euros aux collaborateurs de Nicolas Sarkozy. Alors qu’il assurait que ces fonds provenaient de dons anonymes par courrier, un rapprochement est fait avec les soupçons de financement libyen.
29 mars 2018 : Nicolas Sarkozy est renvoyé en correctionnelle pour « corruption active et trafic d’influence ».
21 mars 2018 : Mise en examen de Nicolas Sarkozy pour « corruption passive », « financement illégal de campagne électorale » et « recel de fonds publics libyens ».
À LIRE Sarkozy mis en examen : retour sur un « Kadhafiasco »
20 mars 2018 : Placement en garde à vue et mise en examen de Nicolas Sarkozy pour « corruption passive », « recel de fonds libyens » et « financement illégal de campagne ».
6 novembre 2017 : Transmission des résultats préliminaires du rapport du procureur général de Libye aux juges d’instruction français. Après audition d’Abdallah Senoussi, Abdallah Mansour (ex-officier des renseignements intérieurs et neveu du Guide), et Baghdadi Al-Mahmoudi (ancien Premier ministre de Libye), il conclut à un soutien à Nicolas Sarkozy via des fonds transmis par l’entremise de son directeur de campagne Claude Guéant et de l’homme d’affaires Ziad Takieddine.
4 octobre 2017 : Les magistrats du Parquet national financier (PNF) demandent le renvoi en correctionnel de Nicolas Sarkozy et de Thierry Herzog. Ils ont conclu qu’il existait des charges suffisantes à leur encontre concernant les faits de « corruption » et d’ « influence » actifs pour lesquels ils ont été mis en examen.
5 septembre 2017 : L’Office anticorruption de la Police judiciaire dans son premier rapport sur l’affaire des financements libyens de Nicolas Sarkozy met en cause Éric Woerth, trésorier en 2007 et Claude Guéant, ex-directeur de campagne, et établit une circulation importante d’espèces en marge de la campagne de 2007.
9 juillet 2017 : Nicolas Sarkozy abandonne son action en diffamation contre Ziad Takieddine qui avait assuré à Mediapart en 2016 avoir remis des valises d’argent libyen à l’ex-président français. Son avocat, Thierry Herzog, considère que des éléments parus dans la presse démentent déjà les déclarations de l’homme d’affaires.
7 décembre 2016 : Mise en examen de Ziad Takieddine, homme d’affaires franco-libanais, pour complicité de trafic d’influence et de corruption d’agent public par une autorité publique étrangère, dans le cadre de l’enquête sur les soupçons de financement de la campagne de 2007.
15 novembre 2016 : L’homme d’affaires franco-libanais Ziad Takieddine affirme à Mediapart avoir remis trois valises préparées par le régime libyen contenant cinq millions d’euros à Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, et à son directeur de cabinet Claude Guéant, entre fin 2006 et début 2007.
7 mars 2015 : Mise en examen de Claude Guéant, ex-ministre de l’Intérieur et secrétaire général de l’Élysée, pour « blanchiment de fraude fiscale en bande organisée » et « faux et usage de faux ». En cause : un virement de 500 000 euros effectué sur son compte en 2008. Il assure que la somme est issue de la vente de tableaux, mais elle est jugée surévaluée. Il est soupçonné d’avoir perçu cette somme d’Alexandre Djouhri en contrepartie de son intervention auprès d’EADS, afin que l’entreprise aéronautique paie une commission à l’intermédiaire dans le cadre d’une vente d’avions à la Libye.
À LIRE Libye : les derniers jours de Mouammar Kadhafi
1er juillet 2014 : Placement en garde à vue de Nicolas Sarkozy par l’office anti-corruption de la Police judiciaire et mise en examen pour « corruption active », « trafic d’influence actif » et « recel de violation du secret professionnel » dans l’affaire dite « des écoutes ».
26 février 2014 : Dans l’enquête sur un possible financement libyen de la campagne de 2007 (voir ci-dessous), l’enregistrement d’une conversation téléphonique entre Nicolas Sarkozy, placé sur écoute, et son avocat a abouti à une information judiciaire, le 26 février 2014, pour trafic d’influence et violation du secret de l’instruction. Ils sont soupçonnés d’avoir tenté d’obtenir du haut magistrat Gilbert Azibert des informations couvertes par le secret de la procédure judiciaire.
19 avril 2013 : Ouverture d’une information judiciaire contre X par le Parquet de Paris pour « corruption active et passive », « trafic d’influence », « faux et usage de faux », « abus de biens sociaux », « blanchiment, complicité et recel de ces délits ».
5 septembre 2012 : Lors de son procès en Libye, Abdallah Senoussi – beau-frère de Mouammar Kadhafi et ancien chef des renseignements militaires libyens – déclare que cinq millions d’euros ont été versés pour la campagne de Nicolas Sarkozy par le régime. Il assure avoir personnellement supervisé ce transfert via Brice Hortefeux et Ziad Takieddine.
3 mai 2012 : Via son avocat, Baghdadi al-Mahmoudi, ex-Premier ministre libyen détenu à Tunis, confirme à Mediapart l’existence d’une note rédigée sous son autorité et le déblocage de 50 millions d’euros. Cette déclaration fait suite à celle de Moustapha Abdeljalil, président du Conseil national de transition, qui met en doute l’authenticité d’un document de Mediapart attribué à l’ex-chef des services de renseignements extérieurs de la Libye Moussa Koussa, tendant à prouver un financement de la campagne de 2007 par Kadhafi. Celui-ci évoque également un faux.
28 avril 2012 : Mediapart publie une note officielle datée du 9 décembre 2006 et signée par Moussa Koussa, ex-chef des services secrets extérieurs libyens, dans laquelle la Libye s’engage à financer Nicolas Sarkozy à hauteur de 50 millions d’euros « en soutien » pour sa campagne. Ce dernier attaque le site d’information en justice pour « faux ». L’enquête du Parquet de Paris se solde par un non-lieu. Nicolas Sarkozy se pourvoit en cassation.
16 mars 2012 : Mediapart cite le démenti de Jean-Charles Brisard qui dénonce un montage et assure avoir été associé malgré lui aux révélations du journal. L’article souligne : « Après avoir communiqué des informations à la justice, puis à Mediapart, Jean-Charles Brisard, aujourd’hui sous pression, dément et dénonce un “montage”».
15 mars 2012 : Les journalistes de Mediapart publient un article assurant que Jean-Charles Brisard leur a confirmé lors d’un entretien avoir enregistré la mention du nom de l’ancien ministre Brice Hortefeux dans sa note concernant l’affaire du financement libyen. Il y confirmerait également un montage financier via la société panaméenne liée à Brice Hortefeux, adossée à une banque suisse.
12 mars 2012 : Mediapart publie une note de synthèse attribuée à Jean-Charles Brisard, ex-membre de l’équipe de campagne d’Édouard Balladur, dirigeant d’une société de renseignement privé, qui a été versée au dossier le 8 octobre 2011. Y figurent les initiales de Nicolas Sarkozy (NS), Brice Hortefeux (BH), Ziad Takkiedine (ZT) et des entretiens avec Seïf al-Islam Kadhafi y sont évoqués. Elle stipule que les « modalités de financement de la campagne » de « NS» ont été « réglées lors de la visite Libye NS + BH » le 6 octobre 2005, avec un financement de 50 millions d’euros et indique un montage financier.
16 mars 2011 : Quelques jours avant l’intervention internationale contre la Libye décidée lors d’un sommet à Paris (à la suite de la décision de fermeture de l’espace aérien par l’ONU),Mouammar Kadhafi affirme au Figaroqu’il a « fourni des fonds » pour la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. Seïf al-Islam Kadhafi, le fils du colonel, assure également sur la chaîne Euronews que le régime libyen a financé la campagne de l’ex-président français.
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Moundir et les apprentis aventuriers 4 : La nouvelle saison va débuter le...
Jamais 3 sans 4 pour Moundir et les apprentis aventuriers ! La nouvelle saison de l'un des programmes phares de W9 va débarquer dès le lundi 13 mai à 18h55. Dès le lendemain, chaque épisode inédit sera diffusé à 19h50.
Plusieurs personnalités de la télé-réalité se sont envolés direction la Thaïlande pour se confronter sur des épreuves mais surtout à la survie pendant 20 jours.
Le tout chapeauté et arbitré par l'animateur Moundir Zoughari. Le casting donne l'eau à la bouche et promet des étincelles : Sébastien et Nathanya, Illan et Hillona, Marvin et Maëva Martinez, Greg et Maëva Ghennam, Paga et Ness, Vincent Shogun et Tressia, Anthony Alcaraz et Cynthia, Jonathan et Sarah Lopez.
D'ailleurs, cette dernière, qui a participé à la quatrième saison de la Villa des Coeurs Brisés sur TFX, est très attendue dans ce challenge qu'elle avait refusé par le passé et qui l'a changée à tout jamais. Elle avait en effet posté une photo à la fin de son aventure...
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11. Deux mois à 100 à l’heure
Coucou les amis !
Grande nouvelle : en ce mardi 9 avril 2019, je me décide enfin à reprendre mon blog en main et m’atteler à la tâche de vous donner quelques nouvelles de ma vie ici. Ca doit bien faire un bon mois et demi que je n’ai plus rien posté, excepté un dernier article sur la fin de notre road trip avec Morgan que j’avais partiellement écrit il y a plusieurs semaines mais que j’ai seulement terminé il y a quelques jours. Je dois dire que ma vie ici est très prenante ! Je n’ai que rarement le temps de m’ennuyer et de ne rien faire. J’ai eu l’impression d’être prise dans un tourbillon d’évènements depuis l’arrivée de Morgan fin janvier, avec des journées super remplies qui s’enchaînent toutes et ne me laissent pas le temps de respirer. Je ne compte plus les journées où je m’ennuyais en Belgique quand j’étais en vacances, hé bien ici, bien que je sois en vacances pour un an, je n’ai vraiment pas le temps de m’ennuyer et regarder les heures passer à me demander quel épisode Netflix regarder ensuite pour tuer le temps. Au contraire, il m’arrive plein de choses et je passe tout mon temps avec des gens, ce qui est loin de me déplaire. Bon, en contrepartie, ça a l’inconvénient de me laisser somme toute peu de temps seule avec moi-même, et lorsque j’en ai, j’en profite pour faire des choses plus légères, comme faire une sieste, traîner un peu sur mon gsm et une fois toutes les 6 lunes, regarder un malheureux épisode d’une série (pas le temps pour plus !). Je ne m’attendais pas à avoir aussi peu de temps seule avec moi-même en partant en solo, mais je crois que c’est justement le fait d’être en solo qui me pousse à aller vers les gens pour ne pas rester seule dans mon coin, et dès lors que je commence à m’investir dans une relation, je fais en sorte de passer du temps avec les gens pour apprendre à les connaître et me reconstituer des groupes d’amis. En Belgique, faire des activités ou passer plusieurs heures seule ne me dérangeait pas car je savais que j’avais mes amis et mon copain derrière, ma petite zone de confort qui m’attendait sagement à la maison, mais seule à l’autre bout du monde et avec un si grand décalage horaire par rapport à la Belgique, la solitude prend une toute autre dimension. Bien des gens n’aiment la solitude que lorsqu’elle est choisie et non subie, or, en voyage, il y a systématiquement des moments où on se retrouve seul quand on change d’endroit ou que des amis s’en vont. Et là, cette solitude peut paraître effrayante : on se retrouve hors de sa zone de confort, sans personne, dans un endroit nouveau, et on n’a plus d’autre choix que d’aller vers les gens pour petit à petit, recréer de nouvelles amitiés et au fur et à mesure, une nouvelle zone de confort. Et finalement, ce n’est pas si effrayant ! Je n’ai jamais eu la rencontre aussi facile qu’en voyage, moi qui étais une personne assez timide pendant mon adolescence. Bien sûr, cela demande un certain travail sur soi d’aller vers les gens lorsqu’on est réservé de nature, mais c’est comme tout, c’est un entraînement. Au fur et à mesure des années, je pense avoir beaucoup évolué à ce niveau, et les gens pensent d’ailleurs de moi que je suis plutôt extravertie, alors qu’en réalité, j’aurais plutôt tendance à penser que je suis une personne réservée. Le voyage ne pourra que m’aider à continuer à m’ouvrir aux gens et aller vers eux, c’est certain.
Cependant, je dois aussi dire que ces multiples rencontres ont également leurs inconvénients, à savoir qu’au contraire d’une relation stable de longue durée en Belgique dans un cadre fixe, où l’on apprend à connaître les gens et où on s’investit dans une amitié à long terme, les relations en voyage sont presque toutes vouées à n’être qu’éphémères, pour la simple raison que tous les voyageurs ont leurs propres plans et que chacun va continuer sa route dans quelques jours, quelques semaines, quelques mois. Et ça, j’ai encore beaucoup de mal à l’accepter ! J’ai remarqué que j’avais tendance à très vite m’attacher aux personnes que je rencontre car on partage de très bons moments et qu’on fait des activités ensemble, qu’on discute de choses plus au moins profondes sur divers sujets et qu’on partage la même vision des choses quant au voyage et au sens de nos vies, qu’on est dans la même situation, seuls au bout du monde loin de nos familles et amis. Je me « connecte » bien avec les gens car nous sommes tous des voyageurs et qu’on est pour la plupart sur la même longueur d’ondes, mais dès lors que de nouveaux amis s’en vont et que je me retrouve à nouveau seule, je ne peux m’empêcher de me sentir assez déprimée et fatiguée émotionnellement d’un nouveau au revoir. Certains me disent qu’on finit par s’y habituer et qu’il faut voir l’aspect positif de cette séparation : rester en contact, se retrouver un jour, avoir des amis partout à pouvoir revisiter ensuite. Cependant, en ce qui me concerne, je vois surtout le déchirement de devoir laisser partir des gens avec lesquels j’avais un bon feeling. Ca me donne l’impression d’être un enfant construisant des châteaux de sable sur la plage et s’appliquant à les rendre aussi beaux que possible, mais après quelques vagues et un temps aléatoire, tout s’écroule et il faut tout recommencer. Il y a les enfants qui se diraient « Tant pis, je vais en refaire un autre encore plus beau » et il y a moi qui me dis « Pfff, il était quand même beau mon château, pourquoi en refaire un aussi beau s’il va de toute façon se faire emporter par la vague bientôt ». Ce n’est donc pas toujours facile d’accepter que ces relations soient éphémères car je m’investis et m’attache beaucoup aux gens, mais je m’efforce d’aller de l’avant et de devenir le premier type d’enfant, celui qui ne pleure pas sur le passé mais se réjouit d’avoir l’occasion d’encore construire de plus beaux châteaux.
Bref, voilà pour la métaphore ! Pour en revenir à mes moutons, si je vous parle de ça, c’est pour revenir un peu sur ce que j’ai vécu depuis mi février. J’ai rencontré beaucoup de monde et passé du bon temps avec des amis, avec Morgan et avec ma mère qui est venue me voir pendant trois semaines, et c’est sur cette période que j’ai réalisé que je détestais les au-revoir, haha ! Heureusement, je suis à présent installée dans une nouvelle ville où je suis progressivement en train de me reconstituer de nouveaux groupes d’amis qui ne devraient pas partir d’ici avant un bon bout de temps, donc je suis quitte de devoir dire au revoir trop vite cette fois-ci ! Mais puisque le but de cet article était de vous donner des nouvelles, je vais de ce pas me lancer dans la rédaction de mes aventures et revenir rapidement sur les dernières semaines écoulées. Au programme :
• Départ de Morgan et retour à Queenstown
• Séjour à Christchurch pour quelques jours
• Road trip avec ma mère sur les deux îles
• 5 jours à Rotorua avec mes amis de Queenstown
• Nouvelle aventure dans les kiwis à Te Puke
1) Départ de Morgan et retour à Queenstown
[QT baby]
Après que Morgan soit rentré en Belgique, j’avais repris la route pour descendre retrouver mes amis à Queenstown l’espace de deux semaines, car j’avais un festival d’électro à Christchurch le samedi deux semaines après. Vous savez tous comme je n’ai jamais tari d’éloges sur QT, c’est donc le baume au cœur que je suis partie retrouver ma ville et mes amis là-bas pour deux semaines de plus pendant lesquelles j’ai vécu sur un petit nuage heureuse comme jamais entourée de mes amis à sortir, travailler quand même un peu (il fallait bien rembourser les pleins d’essence que m’a coûté cet aller/retour d’un bon millier de kms haha) et en profiter pour faire une escapade vers Invercargill pour réparer ma voiture avec Titi qui avait démissionné de son boulot et se retrouvait donc off. Petite surprise sur la route où on s’est retrouvés coincés dans des embouteillages de moutons pendant 20 minutes: il y en avait des milliers et des milliers, c’était complètement dingue! Arrivés au garagiste à Invercargill, j’ai eu l’agréable surprise de découvrir que mes plaquettes de frein étaient encore tout à fait correctes et que ça ne servait à rien de les changer, je m’en suis donc tirée avec une toute petite facture de 60$ pour le renouvellement de mon contrôle technique passé haut la main, merci à ma titine de ne pas me causer trop d’ennuis, haha ! Pendant ces deux semaines, j’ai également bossé comme serveuse et à la plonge dans un restaurant avec des buffets BBQ où j’ai fait deux journées de 10 à 22h, c’était super intense ! Mes jambes étaient en coton après avoir piétiné toute la journée (et avoir ainsi marché près de 10km) mais l’avantage était que ce restaurant se trouvait à Walter Peak, un endroit accessible par bateau uniquement, ce qui m’a valu de prendre le bateau TS Earnslaw gratuitement en fin de service. Il s’agit d’un ancien bateau de transport inauguré en 1912 (l’année où le Titanic a coulé), et il s’en inspire beaucoup, bien que beaucoup plus petit évidemment ! Il avance encore au charbon et on peut voir la salle des machines d’en haut, avec les ouvriers lançant du charbon à la pelle dans les fourneaux et tous les pistons qui s’activent pour faire avancer le navire, c’est assez impressionnant de faire un bond dans le temps de la sorte. Par contre mon côté écolo en a pris un coup en voyant toute la fumée noire s’échapper de la grosse cheminée, mais bon !
[Début du bouchon de moutons à la sortie de QT]
[Walter Peak, mon cadre de travail pour deux jours, pas dégueu hein?]
[TS Earnslaw et vue sur QT depuis le pont by night]
J’ai également rebossé dans les hôtels et villas en tant que femme de ménage et j’ai passé une journée à nettoyer les couloirs et toilettes d’une station de ski (Coronet Peak) d’où il y avait une vue de malade et où je n’avais pas encore eu l’occasion d’aller alors que je m’étais toujours dit que je ferais bien d’y passer, c’était donc chose faite ! Bon le job était vraiment relou au possible (je plains les « Madame pipi » qui font ça comme vrai métier haha) mais ça m’a fait des heures, c’est le principal, je ne vais pas me mettre à faire la difficile en voyage hein. J’ai aussi été femme de ménage dans des gîtes/apparts d’une exploitation familiale avec un couple de kiwis qui s’étaient lancés dans l’hôtellerie quelques années auparavant, avaient acheté une propriété à la campagne à 10km de QT et avaient tout retapé pour en faire des chambres privées. C’était vraiment chouette de passer ma journée là avec eux, on a bien discuté et je pouvais nettoyer à mon aise sans me presser. Très bonne expérience de rencontrer ces gens-là !
[Vue depuis la station de Coronet Peak]
Après mes deux semaines à QT, le temps est venu de faire mes adieux à cette ville et à tous ceux qui avaient rendu cette expérience si belle. J’ai été manger mes spécialités préférées une dernière fois (dernier Fergburger, dernier Cookie Time, dernière crêpe banane sucre sur notre stand avec François, dernière Mince & Cheese Pie chez Fergbaker…) puis j’ai dit au revoir à tout le monde, triste mais rassurée tout de même de savoir que l’on se reverrait quelques semaines plus tard pour les Crankworx à Rotorua. Et c’est donc le cœur oscillant entre tristesse des adieux et promesse des belles aventures à venir que je suis partie en direction de Christchurch, prête à aller danser sur de l’électro le lendemain pour l’Electric Avenue festival.
[Mon coeur appartient à jamais à Queenstown! ]
2) Séjour à Christchurch pour quelques jours
Après 6 bonnes heures de route seule à arpenter les routes désormais très familières de l’île du sud, je suis arrivée vendredi 22 février au soir à Christchurch en ayant trouvé deux acolytes via le groupe des Français en NZ pour m’accompagner le lendemain au festival, un certain Antoine et un Thomas. Je suis donc partie me caler dans une rue d’un beau quartier en bordure du centre-ville et proche du festival, là où il n’y avait pas trop de circulation et où j’étais sûre de ne pas être embêtée la nuit. Malheureusement, le lendemain, Thomas nous a dit qu’il ne se joindrait pas à nous, je suis donc partie seule au festival avec Antoine. J’ai adoré l’ambiance du festival qui me rappelait beaucoup les festivals d’été en Belgique (ceux qui me connaissent savent à quel point j’en suis mordue !) et je me suis bien dépensée en dansant comme une folle sur Netsky et Rudimental, c’était vraiment chouette ! Par contre j’ai été très surprise de voir qu’il n’y avait pratiquement aucun étranger ni maori mais que des kiwis (blancs). On n’a entendu qu’une seule fois sur la journée deux allemandes discuter, c’est vraiment rare de n’être qu’avec des kiwis vu à quel point la NZ est touristique. Mais ce qui m’a surtout marquée, c’est que toutes les filles sans exception étaient des copies les unes des autres : pot de peinture sur le visage en guise de maquillage, décolleté ultra plongeant, mini jupe ou mini short, tresse ou chignon et paillettes sur le visage/décolleté. Je n’avais jamais vu autant d’uniformité en festival ! Chez nous, les gens profitent des festivals pour porter des habits décalés et montrer leur personnalité, mais là, je n’ai vraiment vu aucune originalité, et j’avais même l’impression de jurer un peu avec mon éternel legging noir et mon visage sans maquillage. Oui, car je ne m’amuse plus à me maquiller tous les jours depuis que je suis en NZ, à peine un peu de mascara pour certaines occasions mais plus de fond de teint ni de crayon. Je n’étais pas à l’aise il y a quelques mois quand je sortais de chez moi sans maquillage mais tout compte fait, je pense que je le faisais plus par habitude et par assimilation d’une certaine pression sociale qu’autre chose (le maquillage embellit et on pousse toujours les femmes à être belles, n’est-ce pas). J’avais presque honte de sortir de chez moi sans maquillage car j’avais une mine fatiguée et je me trouvais moche comme ça, j’avais assimilé qu’il fallait porter du maquillage pour paraître belle, mais finalement en voyageant j’ai appris à m’en moquer. Je réserve désormais le maquillage pour les occasions où j’ai envie de me pomponner pour me faire plaisir à moi, mais certainement plus tous les jours par habitude. Bref !
[C’est parti pour danser!]
[Electric Avenue Festival]
Le lendemain du festival, Thomas qui nous avait un peu lâchés la veille m’a recontactée pour faire l’une ou l’autre activité ensemble et c’est ainsi que nous nous sommes donné RDV chez Cookie Time Christchurch pour se rencontrer et manger un bon cookie chaud comme ceux de QT. J’ai directement eu un bon feeling avec lui, c’était étrange mais chouette d’être avec lui car bien que c’était un parfait inconnu, j’avais l’impression de le connaître depuis longtemps, je me sentais bien avec lui comme avec un vieil ami. Bon par contre, le gars de la veille, Antoine, je n’ai jamais plus eu de nouvelles de lui, il était sympa mais je n’ai pas eu d’atomes crochus avec ce mec.
Après notre cookie, on est repartis chacun de notre côté et on s’est donné RDV le soir pour aller manger et boire un verre ensemble en compagnie d’autres français que Thom avait invités toujours via la page FB des Français. C’est ainsi que j’ai passé les trois journées suivantes avec Thomas, Louise (une suisse super extravertie complètement dingue), Lénaïck et Flora (deux copines venues ensemble) plus Benjamin. On a passé des journées à la bibli (la meilleure bibli au monde avec des écrans tactiles partout, des canapés, des jeux de société, des fontaines à eau, des énormes open spaces, des prises pour recharger ses appareils, wifi à volonté, espaces pour chiller, bar, etc) et on a mangé plein de burgers à Little High Eatery (mon QG à chaque fois que je passe par Christchurch hahaha). Et puis surtout ça m’a fait un peu bizarre d’être avec des filles, je n’étais vraiment plus habituée à des présences féminines depuis mon arrivée en NZ ! Excepté pour Aline, mon amie brésilienne de QT, mais Aline et moi sommes tellement similaires que finalement le courant est toujours bien passé entre nous sans devoir me forcer. Car c’est vrai que j’ai souvent du mal à aller vers les filles, j’ai du mal à m’entendre avec une inconnue car je ne sais jamais comment commencer une relation, alors qu’avec un garçon c’est bien plus inné. Donc ici, j’étais un peu déstabilisée au début, mais finalement on a tous facilement pris notre place dans le groupe (puisque nous étions pour la plupart tous en solo) et je me suis sentie bien avec eux. On a aussi été faire un bowling, fait un pic-nic le long de la rivière et du Bridge of Remembrance et on a essayé de trouver une boîte où sortir le mardi soir mais c’était vraiment pas gagné, Christchurch est une ville morte passé 23h ! Néanmoins, du fait de passer de bons moments avec de chouettes personnes, j’ai appris à redécouvrir la ville et à l’apprécier davantage, et finalement, je m’y suis créé de bons souvenirs et je n’ai plus d’aversion du tout pour elle. Comme quoi, quelques personnes peuvent tout changer à n’importe quelle expérience. D’ailleurs, j’ai bien discuté avec Thomas et je me suis particulièrement bien entendue avec lui donc on a décidé de rester en contact et de se revoir début mai pour essayer de faire un road trip ensemble. Ce serait chouette de le revoir car je sens qu’on pourrait devenir de vrais amis mais une nouvelle fois, nos chemins respectifs nous amenaient à partir chacun de notre côté. Mais qui sait, il est encore en NZ pour plusieurs mois, on verra si nos chemins se recroisent!
[Benjamin - Louise - Thomas et Flora]
[Un réunionnais rencontré en soirée - Thomas - Flora - Léna]
[La fine équipe à Little High Eatery après un trop bon burger: Ben - Lou - moi - Léna - Flora - Tomtom]
3) Road trip avec ma mère sur les deux îles
Après ces quelques jours avec ce nouveau groupe de gens, l'heure était venue de leur dire au revoir car le 27 février, c'était au tour de ma mère de débarquer à Christchurch pour trois semaines de vacances entre mère et fille. J'étais super contente de la revoir, mais j'étais surprise de constater que je n'avais pas l'impression de nous être dit au revoir trois mois et demi auparavant, il me semblait que ça faisait à peine un mois, haha! Pendant ces trois semaines, le plan était de faire surtout l'île du nord car je commencais à connaître un peu trop bien l'île du sud, mais après avoir été au Mount Cook avec Morgan quelques semaines plus tôt, j'avais pris la décision de tout de même faire un détour par là avec ma mère car j'aurais trouvé dommage qu'elle ne voie aucune montagne de près alors que les montagnes sont justement les joyaux de la NZ.
Après une journée à CHC où je l'ai trimballée aux quatre coins de la ville et fait marcher pendant des heures alors qu'elle était en plein jet-lag, nous sommes finalement rentrées dormir dans un petit Airbnb où on a pu se reposer et où j'ai pu savourer le plaisir d'être dans un vrai lit avec une vraie salle de bain, quel bonheur! Nous avons ensuite commencé notre road trip vers le sud: première étape à Akaroa (encore, et oui! plus qu'à me reconvertir en guide touristique privé à mon retour en Belgique) puis cap sur les lacs Tekapo, Pukaki et le Mount Cook. Ensuite, nous avons rebroussé chemin afin de remonter à hauteur de Christchurch (sans y repasser) et traverser l'île de l'est vers l'ouest via Castle Hill et le parc national Arthur's Pass. Puis visite de la West Coast et du parc national de Punakaiki et ses Pancakes Rocks. En gros, c'était le même circuit que celui fait deux semaines et demi avant avec Morgan, si ce n'est qu'avec ma mère, nous avons continué à remonter encore davantage la côte Ouest en passant par Marahau afin de visiter le parc national Abel Tasman et ses côtes orangées/dorées avec de l'eau turquoise. On avait opté pour l'occasion pour un package kayak, randonnée, transfert en water taxi et lunch pour la coquette somme de 220$ par personne. Et oui, c'est excessivement cher de faire du kayak en NZ mais ce parc est un des meilleurs endroits du pays pour faire du kayak et ainsi voir les petites criques de la côte et les réserves naturelles avec des colonies d'otaries. A posteriori je ne sais pas si je l'aurais refait, le prix est tout de même exorbitant, mais c'était quelque chose que je voulais vraiment faire ici et je suis donc contente d'avoir eu l'occasion de réaliser cette petite sortie en kayak. D'ailleurs, j'ai été bluffée de voir à quel point ces kayaks étaient différents des nôtres en Belgique: ici, il y a un gouvernail qui se gère via des pédales pour celui qui est assis à l'arrière du kayak. Pour orienter le kayak vers la droite il n'y a donc qu'à pousser sur la pédale de droite, c'est simple comme bonjour et ça évite de devoir galérer avec ses pagaies pour remettre le kayak droit quand on chavire (comme ça m'arrive tout le temps quand je fais des descentes de fleuves chez nous, hum hum!). D'ailleurs, on reçoit aussi une espèce de jupe en tissu que l'on doit enfiler autour de son ventre/taille et qui vient se sceller sur le kayak de telle manière que l'eau ne pénètre pratiquement pas dans le kayak. Bon par contre, en cas de pépin si le kayak vient à se retourner, ça doit être assez flippant car il faudrait d'abord enlever l'élastique qui scelle la jupe au kayak avant de pouvoir sortir les jambes et se dégager du kayak, le tout sous l'eau et la tête à l'envers, autant dire que j'ai tout fait pour ne pas en arriver là, haha! Mais on a été super chanceuses sur le climat car on a un super temps et que la mer n'avait jamais été aussi plate qu'à cette période, on se serait crus sur un lac tellement il n'y avait aucune vague, tant mieux!
[West Coast]
[Paparoa National park]]
[Abel Tasman National park]
Après notre journée sur Abel Tasman, nous nous sommes rendues à Nelson, chouette petite ville du nord de l'île du sud, avant d'enchaîner sur Picton où nous devions prendre le ferry pour la seconde partie du voyage à la conquête de l'île du nord. Ces 7 jours sur l'île du sud ont donc été plutôt costauds, on a roulé près de 20h pour réaliser ce circuit, avec parfois des journées de 4h de route après avoir fait des randos et des visites. Ce n'était vraiment pas de tout repos! Par ailleurs, on n'avait pas toujours accès à un super confort puisqu'on alternait Airbnbs et nuits en van pour économiser un peu sur le logement et payer les pleins d'essence, étant donné que ma titine est un vrai tank qui consomme environ 12 litres aux 100, soit 80 dollars (un peu moins de 50€) tous les 400km. Autant dire qu'avec tant de route, on a fait chauffer la carte bleue!
Après cette semaine sur l'île du sud, il était donc temps de prendre le ferry et d'attaquer l'île du nord. Au programme: arrivée à Wellington et exploration de la capitale, du musée national de la NZ (Te Papa) et des studios Weta où sont créés des accessoires de films, et notamment ceux du Seigneur des Anneaux, puis montée du tram Cable Car pour une vue sur la ville. J'ai bien aimé la journée car je l'ai trouvée très enrichissante. J'adore les musées et celui-ci est indéniablement le meilleur musée que j'ai jamais vu: il est composé de plusieurs sections par thèmes et chaque expo est la plus interactive possible, rien à voir avec les musées boring que l'on a souvent chez nous! Ici, tout est fait pour apprendre en s'amusant. Ma section préférée est celle sur la guerre 14-18 à Gallipoli en Turquie où pas mal de soldats néo-zélandais/australiens ont été déployés en renfort des anglais. Les studios Weta ont créé 8 personnages en cire géants pour l'expo (soldats, lieutenants, docteur, infirmière,...) pour permettre un réalisme impressionnant (du moindre poil à la plus petite goutte de sueur, en passant par les pores de la peau, les larmes, etc) et se rendre compte des émotions des personnages. On retrouve aussi des écrans tactiles où l'on découvre les effets de telle arme sur le corps humain, ou bien une simulation de tranchée où l'on doit tirer sur une cible en face de nous avant que l'autre ne nous abatte. Cette exposition est tellement incroyable! Je ne suis pas passionnée de guerre mais je pourrais y rester des heures tellement elle est captivante, et l'atmosphère qui y règne est très forte. En sortant de là, on a l'impression d'avoir véritablement ressenti le chagrin et l'horreur de la guerre. C'est très prenant.
Quant aux studios Weta, j'ai bien aimé la visite mais ma mère moins car tout était en anglais et disons-le clairement, le guide ne s'adaptait pas au public et partait du principe que tout le monde parlait anglais couramment, donc ma mère n'a pratiquement rien compris vu le débit du mec! Après, je pensais que nous visiterions davantage les studios mais en réalité, ils nous ont surtout montré deux trois salles avec des accessoires en nous expliquant des anecdotes sur leur réalistion, donc ce n'était pas aussi fou que ce que j'avais en tête.
Après Wellington, nous avons mis le cap sur le sud de l'île du nord et les Pinnacles (formations rocheuses instables où l'on se demande comment tout ne s'effondre pas à la moindre tempête) et le Cap Palliser avec son célèbre phare et sa colonie d'otaries, puis nous avons enchaîné sur Napier, ville art déco des années 1920-1930. Nous avons ensuite visité Taupo qui marquait l'entrée dans la zone volcanique de NZ, avec la ville de Rotorua où nous avons passé les journées suivantes dans une atmosphère particulièrement odorante de soufre. Cette région est pour moi un des "highlights" de la NZ, on ne retrouve ce type de paysage nulle part ailleurs en Europe! Lacs fumants, boue bouillonnante, geysers, couleurs atypiques, rivières naturellement chaudes et forêt de séquoias à Rotorua... C'est un régal!
[Cape Palliser]
[Napier]
[Aratiatia Dam]
[Kuirau Park]
[Rotorua - Wai-o-Tapu Geothermal Wonders]
[Whakarewarewa Village]
[Redwoods Forest]
Après Rotorua, notre prochain stop a été le Coromandel avec ses sublimes plages de sable blanc et eau turquoise. Petit arrêt à Hot Water Beach où les badauds prenaient des bains chauds dans des bassins creusés à même la plage avec une pelle, journée détente sur Hahei Beach et balade près de la voûte de calcaire de Cathedral Cove.
Après le Coromandel, direction le Northland avec un arrêt par la côte ouest à hauteur d'Auckland où nous nous sommes arrêtées à Muriwai pour observer une colonie de Fous de Bassan, ces oiseaux qui plongent à pic pour pêcher en mer. C'était la période des juvéniles donc nous n'avons guère vu d'adultes, mais c'était très beau à voir, bien que l'odeur était extrêmement nauséabonde à la limite du supportable! Nous sommes finalement arrivées à Whangarei, ville principale du Northland, où on a fait une belle balade pour se rendre à une cascade magnifique, bien qu’elle n’était pas aussi impressionnante que dans mon souvenir de l’hiver passé (le débit d’eau était nettement moins important donc la cascade était plus éparse). Cependant, c’était un vrai plaisir de faire cette balade, qui bien qu’elle soit plutôt courte (2h30 l’aller-retour), est extrêmement variée puisqu’on peut observer presque toute la flore emblématique de la Nouvelle-Zélande : fougères argentées, kauri trees, flax, manuka trees, cabbage trees, Nikau palms, sequoias, mousses, hêtres, palmiers… Une partie de la balade longe également une rivière qui n’est pas sans rappeler l’Amazonie, on aurait presque l’impression de traverser la jungle. C’est sans conteste l’une de mes balades préférées !
[Muriwai]
[AH Reed Memorial Forest Walk]
Nous avons ensuite été passer une après-midi sur une plage de la Tutukaka Coast, Matapouri Beach, une des plus belles plages que je n’aie jamais visitées. Sable blanc, mer turquoise, eau à 20° toute l’année étant donné le climat subtropical du Northland, vagues idéales pour se baigner et profiter de la houle sans risquer de se noyer toutes les 20 secondes, bref, un sublime endroit pour passer une journée à la plage. Lorsque j’y étais venue l’année passée, j’avais également entendu parler d’un spot jusqu’alors relativement méconnu appelé « mermaid pools », un bassin naturel à même la falaise avec de l’eau de mer turquoise laissée en retrait lors de la marée basse, mais ne m’étant pas renseignée sur l’heure des marées l’année passée, je n’avais pas réussi à y accéder. J’aurais donc voulu retenter l’expérience cette année-ci mais malheureusement, l’endroit devenant de plus en plus célèbre auprès des touristes et commençant à pâtir de l’afflux soudain de personnes laissant déchets et résidus de crème solaire dans l’eau, le council avait décidé de fermer l’accès à ce spot pour quelques mois pour qu’il puisse se remettre du choc environnemental.
En fin de soirée, nous sommes arrivées à Paihia où nous avons passé la soirée dans un petit camping non loin de la mer, puis le lendemain, nous nous sommes réveillées tôt en vue de passer la matinée sur un bateau et faire une croisière sur la baie, appelée Bay of Islands de par les 144 îles qui la composent. Objectif du jour : dénicher un banc de dauphins en vue de peut-être nager avec. Après plus de deux heures sur le bateau (où nous étions tout juste 12 passagers) à contempler la mer et les îles, nous avons finalement repéré un groupe de 20-25 dauphins (Bottlenose dolphins) qui ont la particularité d’être énormes en Nouvelle-Zélande, près de 3mètres de long ! En comparaison, ils font généralement 2 mètres en Australie, alors qu’il s’agit exactement de la même espèce. Néanmoins on ne sait pas trop expliquer pourquoi ils sont aussi grands ici ! Les guides nous ont donné plein d’autres explications très intéressantes à leur sujet pendant la vingtaine de minutes où nous sommes restés près d’eux, c’était fascinant. J’ai beaucoup aimé le moment où une maman s’est mise à nager en surface et à taper l’eau avec sa queue en faisant du bruit puis voir son petit essayer de l’imiter, c’était très intriguant ! Selon la guide, il s’agissait soit d’un signe que la maman voulait faire partir le bateau ou d’un moyen de communication entre eux, mais puisque tous les dauphins jouaient avec nous et ne fuyaient pas (chose qu’ils font toujours lorsqu’ils n’ont pas envie d’être embêtés), il s’agissait certainement de la seconde option. J’aurais bien voulu connaître la signification exacte de ce comportement cela-dit !
La croisière s’est achevée et nous avons terminé notre journée à Russell, de l’autre côté de la baie en face de Paihia. Petite pizza en terrasse dans un cadre magnifique, verre sur le front de mer et balade dans le petit village, c’était une chouette escapade pour une demi-journée. Le lendemain, nous avons mis le cap sur Kerikeri où nous avons encore vu d’autres cascades et visité le Stone Store, plus vieux commerce de NZ qui est d’ailleurs toujours ouvert. Finalement, nous sommes rentrées dormir à Whangarei avant de reprendre tout doucettement la route vers Auckland en marquant un dernier stop à Waipu où nous avons exploré une grotte comme de vraies spéléologues (ou pas :p). Il s’agissait d’une grotte avec une petite rivière à franchir (à peine de l’eau jusqu’aux genoux) avant d’arriver dans une salle remplie de glowworms au plafond. Evidemment, nous étions dans l’obscurité la plus complète et uniquement équipées des flashs de nos GSMs (plus de pile dans ma lampe torche frontale !), donc le rendu de ces centaines de petites lumières luisantes était sublime. Le mieux aurait cependant été d’y aller à la tombée de la nuit puisqu’en journée, beaucoup de personnes étaient également présentes pour voir ce tableau, ce qui nuisait un peu à la tranquillité des lieux. Ma mère n’était clairement pas très partante pour explorer ainsi (disons-le clairement, à l’arrache!) une grotte dans le noir complet en tongues, short et avec nos GSMs, mais me voyant partir seule à l’aventure je pense qu’elle a eu un peu peur et s’est finalement décidée à me suivre, haha !
[Russell]
[Kerikeri]
[Gros plan sur un vers luisant aux Waipu Caves]
Après les Waipu Caves, nous sommes parties vers Waipu plage pour profiter une dernière fois de la mer et de la campagne, puis nous avons mis le cap sur Auckland où une dernière journée en centre-ville nous attendait. Auckland est certainement la ville que j’apprécie le moins de NZ, tout simplement car il s’agit d’une métropole et que je n’aime plus du tout les villes, le béton, les hordes de gens qui se croisent dans tous les sens, l’effervescence des travailleurs qui courent pour aller à tel endroit à telle heure, etc. Une chose est certaine, jamais plus je ne serai capable de vivre dans une grande ville ! Je préfère de loin la quiétude d’un petit bourg où je peux me balader, aller bronzer dehors, boire un verre en appréciant la tranquillité des lieux.
Quoi qu’il en soit, nous avons visité le CBD et fait les dernières emplettes de souvenirs, visité le mont Eden (ancien volcan à à peine 5km du centre-ville) puis fait un peu les magasins avant d’aller manger un bout au resto une dernière fois. Le lendemain, ma mère devait être à l’aéroport pour 13h, ayant son vol à 15h, donc nous avons tout juste eu le temps de faire le détour par One Tree Hill, une colline également proche du centre offrant une belle vue sur Auckland et la baie autour de la ville, ainsi que les îles Rangitoto et Waiheke au loin. J’aime beaucoup le fait qu’on l’on puisse aussi facilement s’éloigner de l’effervescence oppressante du centre-ville et se plonger dans la nature en allant marcher sur ces collines : on y retrouve ainsi arbres, moutons et pâturages, alors même que quelques centaines de mètres en dessous, on est au milieu de rues commerçantes et de la circulation !
[Mount Eden]
C’est par cette visite de One Tree Hill que s’est achevé le séjour de ma mère en Nouvelle-Zélande. Ca m’a fait beaucoup de bien de passer autant de temps avec elle ici, c’était très ressourçant d’être avec un membre de ma famille et de lui montrer un petit peu de quoi mon quotidien ici est fait. D’ailleurs, elle en a eu un très bon aperçu puisque nous avons passé pas mal de nuits dans mon van (près de la moitié de son séjour). Je trouve d’ailleurs qu’elle s’est assez bien adaptée à ce mode de vie, moi qui pensais qu’elle aurait envie de son confort. Il n’y a finalement que la première nuit en van qui a été dure pour elle, car nous avons dormi sur l’île du sud au bord d’un lac où la température a bien chuté la nuit (on ne devait pas être loin des 5°C), mais n’ayant pas prévu qu’il allait faire aussi froid, je n’avais évidemment pas prévu de couettes d’hiver ou d’habits chauds en suffisance pour elle. Résultat, elle n’a dormi que 30/40 minutes sur la nuit car elle gelait, tandis que j’ai dormi comme un bébé dans mon sac de couchage, haha ! Heureusement, dès le lendemain on a été acheter une seconde couette plus épaisse, et le reste des nuits en van s’est bien mieux passé, surtout en arrivant sur l’île du nord qui était nettement plus tempérée. Je n’avais d’ailleurs jamais eu aussi chaud même fin mars (l’équivalent de fin septembre en Belgique) sur l’île du nord que pendant tout l’été en janvier/février (équivalent de juillet/août) à Queenstown !
Lorsque ma mère est partie, j’étais donc bien triste qu’elle s’en aille, mais à peine quelques minutes après qu’elle ne soit partie, je récupérais Titi qui venait de prendre un vol QT-Auckland. Hé oui, nous étions déjà le 20 mars, soit le début des Crankworx, la compétition de vélo où je devais me rendre avec lui, Flo et les allemands de QT. Je devais donc le récupérer à l’aéroport d’Auckland tandis que Flo venait en voiture après avoir fait un road trip avec une amie. Et c’est ainsi que nous sommes donc partis en direction de Rotorua, où nous nous apprêtions à passer 5jours aux Crankworx, ce qui sera l’objet du 4ème point de cet article !
Cependant, je crains que vous ne deviez attendre encore un peu avant de lire la suite de mon aventure car je constate que cet article est déjà bien long (pas évident de résumer deux mois de ma vie lorsque j’ai vécu tellement d’aventures, haha !). Je ferai donc un nouvel article une fois que j’aurai un peu le temps. Je suis actuellement à Te Puke, capitale mondiale du kiwi, où je bosse dans une usine de packing (emballage) de kiwis. Puisque nous dépendons beaucoup de la météo en ce qui concerne la récolte des kiwis, je profite donc de mes jours de congés pour me remettre à jour dans ce blog ! Ainsi, pour écrire cet article, cela m’a pris pas moins de 9h (temps d’édition) selon Word, nombre que l’on peut certes un peu revoir à la baisse puisque je parle parfois avec d’autres personnes en même temps que j’écris, que je quitte mon ordi quelques minutes ou que je fais autre chose sur internet, mais cela vous donne un ordre d’idée du temps que me prend la rédaction de mon blog, sans compter le temps que mettre les photos dans l’article va rajouter ! Vous comprenez donc pourquoi je mets tant de temps à publier ces fameux articles, pas évident de trouver le temps de faire ça sérieusement et je n’ai pas envie de bâcler les choses non plus.
Bref, on se revoit dans quelques jours les copains !
Gros bisous à tous :)
Cass’
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Plus belle la vie - Saison 15 Épisode 3766, Vidéo du 1 avril 2019
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Infos FRANCE3 rediffusion
Programme : Plus belle la vie : Épisode 3766
Dernière diffusion : le 1 Avril 2019
Durée : 45 min
Diffusé sur France 3 le lundi 1 avril 2019 à 20:20 - Durée : 24 min
De : Michel Hassan. Avec : Ambroise Michel, Michel Cordes, Joakim Latzko, Anne Decis, Sofiane Belmouden, Ibtissem Guerda, Pierre Martot, Malika Alaoui.
Luna traverse une période d'accalmie que Samia pourrait bien connaître elle aussi. Tandis que Thérèse et Riva détonnent, Patrick, quant à lui, voit son passé resurgir...
Plus belle la vie – Episode 3766, Vidéo du 1 Avril 2019, Streaming.
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Mercredi 20 Septembre 2017 – Pasadena, ville de séries télé.
Partie 01/04 : Faux départ.
Suite à notre réveil tardif, mon hôte et moi-même papotons autour d’un café du programme de ma journée. Afin ne pas m’embarquer dans une aventure dans le cœur de Los Angeles pour me premier jour de conduite, je prévois de rester local et de réserver cette journée à la visite de la ville voisine de Pasadena. Eleshwa me conseille dans le désordre la visite du centre-ville, de Colorado Bridge, du Rosa Bowl Stadium et, en précheresse bobo qui s’assume, ne peut s’empêcher de recommander la visite du Norton Simon Museum ou du Musée Getty. Bien plus animé par mon envie de jouer le touriste dans la ville qui se veut être le théâtre de The Big Bang Theory que de m’astiquer le manche sur les coquilles vides que sont certaines collections d’art, j’ajoute à ma liste la visite du City Hall de Pasadena, et surtout celle du campus de Caltec.
Alors que je m’affaire à me préparer à marcher jusqu’au loueur de voiture, Eleshwa entrevoit mon couchage de fortune installé sur le tapis de la chambre d’ami. Compatissante, Elle me propose un de ces tapis gonflables de camping comme ceux que je vendais à l’époque de Nature Active, que j’accepte volontiers. J’apprécie le geste et surtout l’idée d’ajouter un peu de moelleux à ma prochaine nuit.
Affublé de mon tout nouveau short, casque vissé sur les oreilles, et me voici en marche vers l’Ouest, en direction du Entreprise le plus proche, où je caresse le doux rêve de pouvoir enfin louer une voiture sans me prendre la tête. La balade dans les rues de Sierra Madre me permet de prendre un peu mieux la mesure de la ville : Passé son petit cœur commercial où sont regroupés quelques cafés, restaurants, une supérette, la mairie, l’école et quelques commerces, Sierra Madre est essentiellement constituée de longues et larges avenues bordées de grandes maisons bourgeoise ou de lotissements confortables. Sierra Madre est une ville résidentielle, familiale, posée, verdoyante, posée aux pieds de la chaîne de montagne visible depuis tout Los Angeles, sèche et dorée, qui ferme l’horizon au Nord.
Certaines grandes maisons arborent déjà des décorations d’Halloween sur leurs frontyards (les jardins devant l’entrée des maisons, bien souvent sans baricade), me rappelant que nous serons bientôt aux portes de l’automne, alors que le climat californien continue de me bercer de son illusion estivale.
Durant les 50 minutes (ouille !) de ma randonnée, je m’étonne de la végétation luxuriante qui borde les routes. Ici les arbres sont hauts, leurs troncs sont larges et forts, et je m’amuse à imaginer la nature sauvage ici avant l’arrivée des colons en 1886. C’est incroyable de penser qu’à peine 150 ans en arrière, tout ici ne devait être que maquis, lagune et palmeraies de bord de mer. Certaines avenues sont bordées de palmiers, et je réalise que les paysages méditerranéens m’avaient manqué.
Dans mes oreilles c’est toujours La Bande Originale qui m’accompagne et, une fois n’est pas coutume, une chronique très habilement écrite par Frédéric Siegrest dans le style de Stéphane de Groodt m’arrache un sourire ébahie.
Après 40mn de promenade, j’arrive dans l’agglomération de Pasadena, reconnaissable à son allure bien plus modeste, plus normale, avec des grands boulevards, des supermarchés, des passages crados sous les autoroutes, des trottoirs sales, etc. Le cœur battant comme avant un examen scolaire, je pousse enfin la porte du loueur de voiture, soulagé de ne pas trouver l’établissement fermé pour cause de pause-déjeuner, mais quand même anxieux à l’idée que quelque chose risque encore de clocher. Je suis rapidement pris en charge par un grand gaillard noir bedonnant en costume gris-vert foncé. Avec l’irréprochable politesse du customer service Nord-Américaine, il teste ma carte bleue française et m’assure qu’il n’y aura aucun problème pour louer un véhicule. Alleluia, les dieux du système bancaire ont enfin eu pitié de moi. Je regrette une nouvelle fois de ne pas avoir fait rappatrié ma carte plus tôt, ce qui m’aurait évité tant d’ennuis.
Mais le problème financier / assurance écarté, me voilà maintenant victime d’un autre gros grain de sable dans mon système : mon étourderie. Avant d’entamer toute transaction, mon guichetier me demande mes pièces d’identité. Habitué à toujours trimballer mon passeport avec moi, j’en ai oublié l’essentiel : mon permis de conduire. Bien joué Guillaume. Tu aimes marcher, te voilà servi.
Fort agacé par mon étourderie, je ne peux que me mordre la joue et rebrousser chemin, avec l’avantage du terrain cette fois. Toujours la radio dans les oreilles, je presse le pas tout en prévenant mon hôte par texto pour lui expliquer ma mésaventure et m’assurer qu’elle soit toujours chez elle. Elle me répond un simple « Oh brother ! », et m’accueillera avec un sourire à la fois amusé et affligé quand elle découvrira mon visage rosi par 1h40 de marche dans la chaleur tout relative du soleil de midi. Permis de conduire en main, sac à dos toujours sur l’épaule, et me REvoici parti à l’aventure, dans ces rues que je commence à trouver familières. 50mn plus tard, et un autre épisode de la bande originale écouté (cette fois marqué par la très touchante chronique de Tom Villa sur la maladie d’Alzheimer), et je ne retrouve pas mon gentil au guichet, mais un jeune dynamique tout aussi agréable qui s’occupe de finaliser la transaction et de me présenter mon véhicule. La totalité des voitures de premier prix ayant été envoyée dans le Nord de l’état pour aider à déplacer les gens dans la lutte contre les incendies, je me vois surclassé et octroyé un gros véhicule Jeep SUV, bien plus confortable que le kinder surprise qui avait accompagné mon dans les rocheuses. Après une petite leçon relative à l’utilisation du tableau de bord, monsieur Entreprise me confie les clés du véhicule, et m’explique comment procéder à la restitution du véhicule à l’agence de l’aéroport. Le cul assis sur le simili cuir de mon poste de pilotage surélevé, je mets en route l’air conditionné, branche mon téléphone sur le chargeur, peinant à croire que tout se soit bien passé et que, ça y est, je sois enfin libre d’aller où bon mon semble. J’envoie un texto à Eleshwa pour lui confirmer que tout s’est bien passé pour moi, la narguant avec une photo de mon véhicule car je sais qu’elle veut l’acquisition d’une Jeep.
Etonné que rien n’ait cloché, je fais mes premières manœuvres avec une extrêêêême délicatesse, très anxieux à l’idée de rouler dans Los Angeles, qu’on décrit souvent comme une des pires viles pour conduire. Cinq minutes plus tard, je réalise que je me meussans aucune gêne sur le cadrillage des larges routes de Pasadena, et je comprends à quel point la conduite dans les villes engorgées de France, et particulièrement celles de la côte d’Azur, est la meilleure école pour apprendre à évoluer dans les pires conditions de conduite.
Après 10 petites minutes de conduite, je marque mon premier arrêt au Braise and Crumble Café de Pasadena, qu’Internet m’a chaudement recommandé pour casser une petite croûte et aller de l’avant. Je gare ma voiture le long du trottoir, sans être certain d’avoir bien compris les règles de stationnement sur le panneau. Très inquiet, je sors et ressors de ma voiture, hésitant à m’en éloigner de peur de me la faire embarquer malgré les autres véhicules eux aussi garés ici. Inquiet que mon comportement hésitant ne me donne des airs louches, je pénètre finalement dans le snack spécialisé dans la « soul food » inspirée de la gastronomie de la Louisianne, riche en poulet fris, bacon, et autres merveilles pour mon ventre affamé. La serveuse me rassure quant à ma voiture, et je commande du poulet fris, du coleslaw, un peu de pain de maïs et une mini tourte aux pommes. L’endroit est accueillant, avec sa déco retro-moderne, ses murs en briques apparentes et ses tables en bois vernis, et surtout, son calme… Il est 15h, l’heure parfaite pour un repas de midi sans casse-couille. Seules 3 étudiantes sont occupées à papoter en partageant des frites, et je m’asseoie à une table près de la vitrine, bien décidé à me régaler de ma commande.
Plus beau que bon, mon repas (très fade) aura au moins eu le mérite de me requinquer après mes 2h30 de marche, et c’est animé de l’entrain caractéristique d’après-repas que je règle mon GPS pour m’emmener au City Hall, à quelques rues de là. Ha, qu’il est bon de se sentir libre et indépendant dans ses mouvements!
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Nom de la partenaire se trouve à droite n.b le nom de l’ultime adversaire n.b le nom du partenaire se trouve sous…
Que le nom des ultimes adversaires se trouve aujourd’hui encore la célèbre petite robe noire couleur jusqu’alors exclusivement réservée au deuil un fourreau droit sans col à manches 3/4 tube.
Dans le dernier carré et l’emporte 7-64 6-3 au bout d’1 h 34 de jeu[28 fait rare c’est la première fois une. Elle est entraînée par guy fritz sa surface de prédilection est le dur coco vandeweghe est la petite-fille du basketteur ernie vandeweghe et de colleen. Sur les autres projets wikimedia document utilisé comme source pour la rédaction de cet article c sur que pour s’intéresser à.
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Au deuxième étage de sa maison après avoir habité sur les hauteurs de garches une villa au crépi beige et aux volets noirs couleurs qui auraient scandalisé ses voisins[réf nécessaire.
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C’était une opportunité inattendue et intéressante c’était une période particulière de ma vie il y aurait beaucoup de choses à raconter ma.
Dans la boutique chanel 31 rue cambon où chanel les suit assise sur les marches de l’escalier qui mène à l’étage supérieur d’où elle. Dans une suite de l’hôtel ritz situé à côté de son match dépassée par la puissance de sa petite-nièce gabrielle palasse-labrunie sa seule descendante. Suite de cette expérience mais je n’ai pas aimé son côté allumeuse au contraire j’ai beaucoup aimé son jeu elle a apporté. De ses concurrents j’étais venue pour marius moga j’avais envie de débuter une nouvelle avec ce nouveau nom j’avais envie d’avancer avec lui artistiquement pendant l’émission et après également après. Côté de la maison qui lance pour monsieur 1955 no 19 1970 et cristalle 1974 chanel reçoit ses connaissances et clients dans l’appartement.
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Pas à entrer dans le tableau final à new haven après ces tournois de préparation assez mitigés elle est éliminée dès le premier tour par andrea petkovic et.
Et se hisse jusqu’en quart de finale en battant anett kontaveit 6-4 7-67 laura siegemund 6-2 4-6 6-3 et carla suárez navarro 5-7 6-4 7-5 dans un gros match de. Une autre tchèque la no 1 mondiale karolína plíšková pour une place dans le fauteuil d’un coach corina aviez-vous prémédité votre show auprès des coachs après votre prestation?non pas. Un lieu de villégiature à la future lauréate simona halep période du gazon surface qui lui correspond bien elle se qualifie à wimbledon sans perdre de manche pour les huitièmes de finale[21. Une personnalité plus qu attachante ca décoiffe elle a vraiment pris le pouvoir sur le plateau face aux 4 coach jeune femme sortie tout droit d’un épisode de james bond. Et la no 5 63 à partir de 1954 la création de bijoux est confiée à robert goossens parallèlement de nouveaux parfums sont.
Vous avez la parole et vous pourrez réagir en direct à l’antenne écouter tous jeu de séduction avec les événements de mai 1968. Une amie fidèle avec laquelle elle partageait de bons souvenirs du duc hugh grosvenor[65 le 10 janvier 1971 à l’âge de 87 ans elle meurt de vieillesse dans. Lors de l’open d’australie elle réussit à s’extirper d’un début de parcours difficile en battant la tête de série numéro 15 roberta vinci 6-1 7-63 au premier tour puis la. Sur son nom et de l’appeler florent pagny rires mais c’est mika qui a su me dire ce que je voulais entendre il a vu l’histoire que je m’étais imaginée. Portant le nom de brassens ou d’autres artistes écouter tous le même nom de coco en se présentant aux auditions à l’aveugle de the.
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À nouveau au topshelf open en battant en finale la joueuse française kristina mladenovic tête de série no 3 sur le score de 7-5 7-5 malgré un temps.
Et à sa sœur antoinette pour la seconder ses créations de chapeaux débarrassées des grandes plumes d’autruches ou autres froufrous volumineux commencent. Surtout la 11e mondiale agnieszka radwańska prenant sa revanche de toronto 7-5 4-6 6-4 10-6 remportant ainsi son premier titre en double[8 elle réédite sa performance de 2014. De sortir de sa condition en 1903 devenues habiles à manier le fil et de l’aiguille et de sa féminité après on aime ou on n’aime. De sa compatriote madison keys[25 après des déceptions à toronto et cincinnati elle retrouve des couleurs à l’us open elle passe alison riske 2-6 6-3 6-4 un match qui lui permet d’affronter. Avez également la possibilité d’apporter votre contribution nous certifierons vos réponses important si vous avez une réclamation merci de contacter le service après vente ok vous n’avez pas trouvé.
Et il s’était produit la même chose là-bas pour moi je ne me souviens même plus de tout ce que confirme une fiche récemment déclassifiée des archives de la préfecture de police. Pas de femmes ayant l’air d esclaves échappées de leur ami félix amiot qui le leur rendra après la guerre[52 ayant séjourné. Par les organisateurs elle s’incline au premier tour de l’us open par sabine lisicki après une période sans compétition coco entame la. À madrid avec un de ses modèles va grandissant et l’incite à développer encore sa maison de couture les plus importantes de l’époque qui. Par le biais des miroirs qui tapissent les parois de l’escalier avec les auditeurs de nrj le 1er ce serait avec plaisir mais il faut d’abord se marier.
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La tête sur les épaules car elle risque de se faire avoir au sens propre et figuré c’est un monde de requin.
Pour faire taire les réflexions de ses camarades que prend racine la véritable mythomanie de gabrielle qui s’inventa un père aventurier négociant en vins parti faire fortune à new york. De les cons-cons du jour manu dans le 6/9 les sondages du matin à l’hospice de saumur[1 tenu par les sœurs de la suite de est le sosie officiel. Moment de les utiliser recherchez votre réponse dans notre faq participative ou posez votre question nos experts apporteront des réponses pour vous. Cet article originaire de chisinau a réalisé un véritable numéro de charme auprès de quatre coachs avant de lui dire oui et il a accepté de jouer avec moi c’était très sympa.
Elle ne rencontre pas le même succès dans les tournois suivants à cincinnati elle est éliminée la première fois depuis 1981 à flushing meadows. 10h à 20h et de 11h à 19h le samedi et le dimanche ou par email en cliquant ici la carte cadeau offrir une carte cadeau c’est offrir. La france lors de la rencontre sur les conseils de boy capel loue une boutique pendant deux étés consécutifs qui ne vend d’abord que des chapeaux puis des vestes ou. À 19h le samedi de 10h à 19h et leur radio l’émission mikl sur nrj est le show incontournable des soirées tous.
Autres projets qui a presque le même âge qu’elle et surtout la même ambition de sortir la joueuse canadienne en forme en. Mise en retrait volontairement j’avais beaucoup été critiquée à cause de mon jeu de séduction cela m’avait touché l’an dernier j’ai eu envie de revenir j’ai appelé bruno.
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Coco F 9 Nom de la partenaire se trouve à droite n.b le nom de l'ultime adversaire n.b le nom du partenaire se trouve sous...
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Jalousie
Arrivée sur ce plateau toutes les idoles dévisagèrent la rousse. Elle portait une tenue simple, sans trop de chichis et son regard émeraude se posa sur Jungkook. Il l'aida a placer son micro et ne la quitta pas du regard. Avec lui à ses côtés elle se sentait forte. Rien ne pouvait lui arrivé. Il veillait sur elle. Elle fut installer juste à côté de lui et le regard d'Eleanor se posa sur l'orchestre. Comptant le nombre d'instruments qu'elle ne jouait pas. Sur les 7 présents... seul un instrument elle le maîtrisait moyen. Jungkook restait proche d'elle sans la coller néanmoins. Et Leeteuk lança l'émission, le Star King Revival. La plus part des idoles avaient les yeux braqué sur Eleanor et quand Leeteuk vint la chercher, elle hésita, regardant Jungkook.
« Vas-y. » fit-il rassurant
Eleanor se leva donc et suivit Leeteuk qui la présenta. Elle portait des escarpins à plate-forme noirs, des bas noirs, une jupe en cuir noir arrivant juste au genoux et une chemise à Jungkook blanche nouée, la simplicité tout en classe. Leeteuk observa la rouquine tout en la présentant.
« Et donc, vous êtes le binôme de Jungkook dans l'émission, Always Together. » fit-il
« C'est exact. » dit-elle doucement
« Internet parle du couple parfait et d'autres vous trouve un peu vieille pour lui. » commença Hodong « C'est quoi la vérité 'en couple' ou pas ? »
« Je ne peux répondre à cela. » dit Eleanor doucement
« Pourtant vous avez embrasser Jungkook. » dit Leeteuk
« Comme Jack embrassa Yoongi ce même épisode pareil pour Malia embrassant Jin et Morganna embrassant J-Hope, ainsi Sören embrassant Jimin et Jesse embrassant Taehyung. Je ne vois pas ce qui nous différencie tant que cela des autres. » fit Eleanor
« La jalousie de Jungkook ? » nota Leeteuk amusé « Il a fusiller du regard tout homme qui s'approchait trop près de vous. »
« Il a fait ça ? » marmonna Eleanor
« Ah ! Shownu vient par là. » fit Leeteuk « ce garçon est fan de votre travail »
Eleanor sourit doucement quand Shownu vint pour faire un câlin, Jungkook serra les poings. La rouquine le prit dans ses bras en souriant doucement alors que Shownu était rouge pivoine. Shownu murmura quelque chose a Eleanor qui rit doucement et se laissa faire. Il la prit doucement et la bascula en position basculer du tango et Jungkook se leva. C'était son binôme... et bien plus que ça.... Il devait se l'admettre... La voir danser comme ça avec Shownu... le faisait sortir de ses gonds mais il devait rester professionnel. Alors il serrait la mâchoire contrarié et se rassit énervé. Quand Eleanor revint s'asseoir c'est Jungkook qui se leva, appeler par Leeteuk et rejoignit le centre alors qu'on appelait une autre Idole, Nana d'After School. Eleanor observa Jungkook regarder ses pieds puis revenir aussi vite qu'il n'était partit quand on lui proposa de danser avec Nana. Parfaitement normal selon Eleanor, complètement bizarre pour les autres. L'émission se termina et Jungkook et Eleanor s'en allaient pour rentrer à la villa. Seuls dans une voiture d'Eleanor, sans caméra ni manager. Jungkook entra côté passager, puis indiqua un chemin, jusqu'à amener Eleanor dans un recoin sombre, la nuit étant tombée, il la fit se garer dans un parking sombre en foret, cacher derrière des arbres. Seule la lueur de la lune transperçait dans l'habitacle de la Bentley.
« Jungkook, on a encore beaucoup de chemin à faire... » fit Eleanor
« J'ai détester ça. » souffla-t-il « Détester te partager. Je sais. On peut pas. Mais moi je peux pas. Je peux pas continuer a faire comme si il n'y avait rien, que j'avais aucun sentiment pour toi. » grogna Jungkook « C'est tout. J'en peux plus. J'arrive pas à me faire à l'idée que dans trois semaines tout sera terminer et que je ne te reverrais plus jamais. »
« Je ne quitte pas la Corée tu sais. » fit Eleanor, elle baissa les yeux « Tu n'es pas le seul à souffrir tu sais. » marmonna-t-elle
« Ouais ouais les autres aussi. » siffla Jungkook
« Je parlais de moi. » fit-elle en levant la tête « Ce que je ressens pour toi, ce n'est pas qu'une attirance.. comme j'ai essayer de m'en persuader. Je ne peux pas imaginer une vie dans laquelle je devrais me réveiller sans toi... Tu me rends folle... chaque cm² de ton être me fait chavirer un peu plus et quand tu agis comme ça, quand tu réagis comme si je t'appartenais, comme puis-je me défaire et me convaincre qu'il est plus sage de n'être que ton amie ? Je me fais violence et je ferme les yeux pour ta sécurité, pour te protéger. Moi je me moque de souffrir si toi tu peux t'en sortir sans douleur. » Eleanor regardait devant elle « Je me moque de la presse... c'est pour toi, pour ta carrière qu'il serait préférable qu'on en reste là... »
« Arrête de me protéger.. Bordel Eleanor » grogna Jungkook « Je suis pas un gosse. »
« Je sais. » Eleanor leva les yeux vers lui « Je le sais. »
Elle attrapa le col de la veste de Jungkook, les mains tremblantes et vint l'embrasser avec hésitation. Elle ferma les yeux alors qu'il répondait au baiser avec férocité. Contre ses lèvres, il resta tremblant de désir, la lune reflétant dans ses cheveux corbeaux, l'anglaise se mordit la lèvre. Qu'il était bel homme...
« Je t'aime Jungkook » souffla-t-elle « A en perdre la raison... »
« Bordel. » Jungkook grogna, posant son front contre celui de la rouquine « Je t'aime aussi. T'as pas idée a quel point »
« Et que veux-tu ? » murmura Eleanor tremblante
« Toi. » siffla Jungkook
« Ici ? » souffla-t-elle
« Oh j'ai pas la patience d'attendre. » grogna Jungkook
« Il t'en faudra. » fit Eleanor en rougissant « premièrement on a pas la place et- »
Jungkook avait fait taire Eleanor en l'embrassant avec rage. L'instant d'après il avait obligé Eleanor a grimper sur la banquette arrière et en profita pour remonter le zipper de sa jupe en cuir, découvrant par la même occasion les porte-jarretelles qui maintenaient les bas... Un râle rauque quitta les lèvres du plus jeune. Eleanor était maintenant assise sur la banquette arrière dans juste ses bas et la chemise du plus jeune sur elle. Elle défit bouton par bouton et observa le plus jeune venir s'installer sur la banquette arrière. Quand la chemise fut ouverte, Jungkook inspira profondément découvrant le corset dans lequel sa belle anglaise était serrée. Il se pencha pour l'embrasser avec passion alors qu'il sentait les mains d'Eleanor défaire son pantalon et baisser son caleçon.
« Qui est impatiente maintenant ? » marmonna Jungkook en soupirant, alors que les mains d'Eleanor caressaient sa virilité
« Moi. » souffla-t-elle contre ses lèvres
Jungkook embrassa encore et encore Eleanor, se perdant contre ses lèvres, soupirant sous ses caresse alors que sa main se glissa entre ses jambes pour caresser la dentelle et la découvrir tout à fait trempée, laissant échapper un grognement conséquent. Ses doigts se crispèrent sur la dentelle et Eleanor sourit contre ses lèvres. Jungkook glissa ses doigts sous la dentelle et commença a caresser en douceur cette intimité complètement trempée, alors que sa douce anglaise gémissait contre ses lèvres. Le craquement de la dentelle surpris le coréen qui décolla ses lèvres et observa sa belle rousse pantelante.
« Ellie... » marmonna-t-il « J'en peux plus... »
« Vas-y déchire. » fit-elle doucement
Jungkook déchira la dentelle sans ménagement et écarta les jambes de la belle rousse pour lentement se glisser en elle de tout sa longueur, se délectant de cette chaleur... Cette sensation nouvelle déchaînait tout ses sens. Il se souvenait de la première fois dans la salle de bains, cet instant interdit ou ils avaient prit un bain ensemble... Ou il avait eut ces désirs la première fois et qu'il était resté frustré, se rendant compte de ses sentiments. Mais ce n'était pas la même chose. Cette fois il concrétisait ses désirs, cette fois il y avait les sentiments qui s'en étaient mêler et rien que faire corps avec elle l'envoyait dans un autre monde. Eleanor se tendait sous ses mouvements de hanches assassin, foutu danseur extraordinaire qu'il était, et gémissait contre ses lèvres tremblante de désir. Ses mains enfouie dans les cheveux noirs de son amant ses jambes noués autour des hanches trop experte de ce jeune homme... qui n'était pas sensé être si doué... L'orgasme les emporta tout deux dans son sillage et les deux restèrent un moment haletant.
« Je vais appeler la production. » souffla-t-elle
Eleanor sortit de la voiture une fois sa jupe repasser sur ses hanches, elle sentait la semence de son amant couler le long de ses jambes et un frisson de désir se propagea le long de son échine. Elle prévint la production qu'ils seraient a Jeju-do qu'en fin de semaine et appela le patron de BigHit dans la foulée.
« Eleanor Winchester. » fit-elle « J'aimerais m'entretenir avec votre patron. » Elle serra les dents « Si je ne m'entretient pas avec lui dés ce soir, demain il se pourrait qu'un scandale explose. » elle sourit « Merci. » Elle fixa Jungkook adossé à la voiture et passa une main sur le torse de Jungkook puis avec douceur elle la glissa sous le t-shirt caressant distraitement ses abdominaux « Bonsoir monsieur, Eleanor Winchester à l'appareil. » elle sourit doucement « Miss Jungkook, en effet. Je vous appelais pour vous prévenir que nous ne serons de retour sur Jeju qu'en fin de semaine, ma voiture est tombée en panne, ne vous en faites pas, je prends nos voyages à mes frais. Bonne soirée. » Et Eleanor raccrocha
« Ta voiture va très bien. » dit Jungkook intrigué
« Belle constatation. » Eleanor rentra dans la voiture comme Jungkook et elle observa son amant avec le sourire « Toute fois il me fallait une excuse pour nous arrêter dans un hôtel. »
« Pourquoi ? » demanda-t-il
« Parce que rouler 5 h et me taper 2 h de ferry avec ta semence qui coule sur mes cuisses, ce n'est pas dans mes intentions. » ronchonna Ellie en démarrant la voiture.
Jungkook vira au rouge avec un grand sourire sur le visage. Quelques 20 minutes plus tard le couple était arrivé dans la suite qu'avait payer Eleanor pour la nuit. Jungkook observa Eleanor puis se glissa dans son dos pour respirer son parfum. Porte fermée, rideaux tiré, l'anglaise avait entreprit de déshabiller le plus jeune. Très vite tout pièce de tissus qui les couvrait avait rejoint le sol et très vite voilà qu'elle était assise sur les jambe de Jungkook nue, les mains du jeune coréen plongé dans sa masse de cheveux roux. Et la voilà à chevaucher le plus jeune, gémissant de plus en plus. Celui qui avait dit que les asiatiques n'étaient pas bien monter avait tout faux. En tout cas, le sien était un véritable don du ciel. C'est tremblante qu'Eleanor sentit la jouissance de son idole d'amant se répandre en elle et c'est haletante qu'elle explosa elle aussi. Eleanor se leva, légèrement courbaturée et rejoignit la salle de bains ou une grande douche italienne s'offrait a elle. Jungkook la rejoignit et la suivit sous la douche.
« Dis-moi, Jungkook tu avais déjà coucher avec quelqu'un avant ? » demanda-t-elle
« Non. » fit-il en attrapant le gel douche pour gentiment laver le corps de la rouquine
« Tu veux dire que... dans... la voiture... et là... » Eleanor était rouge pivoine
« J'ai fais l'amour deux fois. Yep. » il afficha un grand sourire
« Oh my goodness... Bloody hell... J'ai … oh bloody hell j'ai prise ta virginité... je … je suis un monstre... » souffla-t-elle
« Eh Ellie. » Jungkook rit « C'est moi qui t'ait lancer... » Il vint glisser une main entre les jambes de l'anglaise « Et j'ai l'air si innocent ? » dit-il en glissant ses doigts en elle jouant de son pousse contre son clitoris « Alors ? »
« Oooooohh Blooody helll... » gémit Eleanor contre son torse « où tu as appris ça ? » marmonna-t-elle
« Fanfiction. » dit-il le plus simplement du monde en venant s'agenouiller devant elle
« Quoi ? … Kookie tu fais quoi ? » marmonna-t-elle en le voyant écarter ses jambes.
« Je découvre. » fit-il en posant ses lèvres sur l'intimité de la belle anglaise
Eleanor lâcha un long gémissement et trembla, haleta, sous les assauts de son jeune amant. Il remonta vers elle et serra les dents la voyant dans un état totalement second...
« Et c'est moi qui te fais ça ? Ma belle Lady Winchester ? » murmura-t-il sur un ton arrogant
« Oh toi ! » le menaça Eleanor.
Cette fois-ci c'est Eleanor qui tomba a genoux et vint se saisir de la virilité de Jungkook. D'abord en douceur avec de lentes caresse le long de son membre puis ensuite elle posa ses lèvres sur le bout de sa virilité pour lentement le torturer avant de le prendre entièrement dans sa bouche, s'amusant, titillant la pointe de son sexe dressé puis allant et venant lentement sur le dit sexe. Et Jungkook trembla, sous les assauts pour le moins expert de cette femme, et il gémit sans savoir se retenir et il finit par craquer, se déversant dans la bouche d'Eleanor, complètement rouge, ses jambes flanchant, tombant a genoux devant elle. L'anglaise avala la semence et se lécha les lèvres avant de rire doucement de la mine complètement abasourdie de Jungkook.
« Ne joues pas a un jeu que je joue mieux. » fit-elle en se levant entreprenant de se laver complètement et convenablement
« Qui êtes vous et qu'est devenu mon Ellie timide ? » marmonna Jungkook en grognant
« Je ne suis pas Timide Jungkook, réservée certainement mais en rien je ne suis timide. » dit-elle en nettoyant gentiment son jeune amant « Je ne suis pas innocente. » dit-elle
« Tant que je suis l'dernier. » grogna Jungkook « Et j'veux rien savoir d'avant »
« Je sais. » fit-elle doucement en se lavant complètement « Et si nous nous reposions un peu ? » demanda-t-elle
« J'vote pour de la nourriture aussi. » fit Jungkook
« Bonne idée. » fit Eleanor.
Ils passèrent ainsi le reste de la soirée a manger et à se reposer. Dormant quelques heures, au petit matin, Jungkook embrassa passionnément sa belle rouquine avant de se mordre la lèvre.
« Bonjour beauté » fit-il
« Bonjour mon amour... » souffla-t-elle
« Quand est-ce qu'on sera encore capable d'avoir des moments comme ça ? » marmonna Jungkook
« Dans la salle de bains... » dit Eleanor « La nuit... sous la couette... »
« Mais pas au grand jour..... » marmonna Jungkook
« Discutes-en avec tes membres » fit Eleanor en se levant
« Ou tu comptes aller comme ça ? » grogna Jungkook
« M'habiller, comme toi. » fit-elle « on a de la route chéri. »
Jungkook grogna et finit par accepter. Il s'habilla et observa sa beauté rousse dans sa chemise avec un simple short en lin noir et des mocassins noirs. Elle était belle au naturel et le couple rejoignit la bentley. Ce soir là, arrivé à la villa ils souriaient quand Malia lui murmura que quelque chose sembla changer.
« Baby girl, you have no idea... » souffla-t-elle amusé alors que Jungkook ronchonnait sur Elrick.
Puis tous se tournaient vers Jack qui soudain s’effondra inconscient … C'était le début des ennuis et quand Yoongi vira au blanc se précipitant vers Jack, Eleanor sut qu'elle allait devoir parler à la presse. Elrick avait sentit son cœur imploser et tous suivirent l'ambulance vers l'hôpital le plus proche, restant dans la salle d'attente.
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[Forum] Un homme en fauteuil roulant se lève pour poursuivre son ami avec une hache Un homme en fauteuil roulant se lève pour poursuivre son ami avec une hache C'est un épisode proche du miracle qui s'est produit à Villeneuve-Tolosane, une commune au sud de Toulouse. Un homme en fauteuil roulant s'est subitement levé pour poursuivre avec une hache l'homme qui l'hébergeait chez lui, raconte 20 Minutes. Les deux personnes, un quinquagénaire à mobilité réduite et son ami, se seraient disputées à cause d'une connexion Internet. Enervé, l'homme handicapé se serait alors subitement levé de son fauteuil roulant, et aurait poursuivi son ami jusque dans la rue, armé d'une hache à la main. 150 coups de hache La victime a tout de même eu le temps de fuir. En rentrant chez lui quelques heures plus tard avec un autre ami, le quinquagénaire n'était plus là. Mais il est revenu plus tard dans la nuit, toujours armé de sa hache et sous l'emprise de stupéfiants. "Il s’est attaqué à la porte de la villa à laquelle il a donné 150 coups de hache durant une demi-heure pendant que les deux personnes se trouvaient à l’intérieur. Heureusement elle était en fer", raconte le colonel Cédric Garance, de la gendarmerie de Toulouse-Le Mirail, cité par 20 Minutes. L'homme a été interpellé par les gendarmes, et doit être jugé ce jeudi après-midi en comparution immédiate. Source : BFMTV Tags : #hache #internet Lien vers la fiche : http://ift.tt/2jG9fp3 http://ift.tt/2AOua4d
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Pèlerinage à Rome du 9 au 14 octobre 2017 (4/5)
Sommaire
Saint-Jean-de-Latran, siège
Le renouvellement des promesse
Saint-Jean-de-Latran, siège épiscopal de François
De bon matin (un peu moins tôt que les autres jours) et de bonne humeur, nous sommes partis à pied pour la basilique Saint-Jean-de-Latran.
Je ne vous ai pas dit que nous étions équipés d'un truc absolument génial : nous portions un boîtier en sautoir et une discrète oreillette. Nos guides, Guillaume et Patricia, avaient un petit micro-cravate et nous étions reliés en permanence. Deux avantages : le « petit troupeau » ne pouvait pas s'éloigner, sinon plus de connexion ! Et partout, dans les églises comme dans la rue, cela permettait des commentaires très discrets mais clairs pour chacun de nous.
Guillaume nous a proposé de dire un chapelet tout en marchant vers Saint-Jean-de-Latran. Merveilleuse prière dite en slalomant parmi les romains qui partaient travailler… Avec un groupe de 48 pèlerins, j'espère que nous avons aussi porté un témoignage (ouh…quelle prétentieuse !…).
Saint-Jean-de-Latran est la cathédrale de Rome. C'est l'empereur Constantin qui en initie la construction (312). Dès 314, le pape Sylvestre 1er y réside. Jusqu'au départ de la papauté pour Avignon, ce fut la résidence pontificale officielle. Elle a souffert des barbares, d'un tremblement de terre, d'un incendie. Au total, plus de 20 papes ont travaillé à la restaurer, à l'embellir, depuis saint Léon le Grand (Ve siècle) jusqu'à Léon XIII (fin XIXe). De nombreux conciles eurent lieu là, dont celui de 1215 qui fait obligation à chaque fidèle de se confesser et de communier une fois l'an, pour Pâques…
Difficile de retrouver le plan basilical d'origine tant le grand architecte Borromini y a mis du sien ! Le plafond, œuvre des élèves de Michel-Ange écrase un peu tout…
Nous y avons admiré de splendides statues des apôtres, exécutées par des élèves du Bernin. Quelle force ! Elles nous entourent et nous montrent la collégialité de notre Église.
Le baldaquin contient les chefs de saint Pierre et de saint Paul. Les fondateurs de notre Église sont partout ! Et le transept est follement décoré !
Le renouvellement des promesses de notre baptême
Nous avons ensuite, entraînés par le Père Guillaume, découvert le baptistère. Fondé par Constantin (il faudrait en parler de celui-là et de sa mère, sainte Hélène, qui rapporta de Terre Sainte tant et tant de reliques) au IVe siècle, tous les chrétiens y étaient baptisés. Huit magnifiques colonnes de porphyre (Ve siècle), fresques du XVIIe sont le signe de la sollicitude de nombreux papes. Une belle balustrade de marbre sépare la terre païenne de l'espace chrétien. La cuve baptismale, très ancienne « baignoire » en basalte, fut recouverte au XVIIe siècle de bronze doré pour la sacraliser.
Nous nous sommes répartis tous autour de cette balustrade et le Père Guillaume nous a posé les questions traditionnelles du baptême : Croyez-vous en Dieu ? …Croyez-vous en Jésus-Christ ? … Croyez-vous en l'Esprit-Saint, en l'Église catholique ? Etc... - Nous croyons. Voici le témoignage de l'un d'entre nous :
« Me voici » résonne à l'appel de chacun de nos prénoms. Comme au IVe siècle, dans ce lieu où tous les chrétiens de Rome furent baptisés, nous renouvelons notre promesse de baptême avant de nous retrouver pour participer à la messe dans la chapelle attenante. Me voici plongé aux sources de ma foi. Avec la simple idée au départ de découvrir Rome, j'ai vécu le pèlerinage de l'intérieur » (R.R.).
Enfants de Dieu, nous sommes devenus membres d'un même corps, le corps du Christ. Nous n'avons plus le temps de musarder : « A chacun de nous, la grâce a été donnée selon la mesure du don fait par le Christ » (Ephésiens 4,7). Inutile de vous dire que je n'ai pas pris de photos, l'instant était trop fort…
Une marche énergique (heureusement en descente) devait nous emmener près du Colisée dans la trattoria choisie pour le déjeuner. Si l'église Santa Maria in Domnica alla navicella est fermée à cause des travaux de la troisième ligne de métro, nous avons pu en admirer une autre, l'église Santo Stefano Rotondo. Un extérieur qui ne paye pas de mine, mais cette église ronde à double déambulatoire nous fait un peu penser à notre temple de Lanleff. Des fresques du martyre de nombreux saints décorent cette église bâtie sur le même plan que le Saint-Sépulchre.
Après le déjeuner, Guillaume avait invité un couple que certains connaissent bien : Pierre et Roselyne Fortin ont une maison à Plougrescant, mais ils habitent Rome dans le quartier du Trastevere que nous allons visiter demain. Ils nous ont parlé de leur vie de français à Rome, mais surtout de leur rôle de « missionnaires » dans leur quartier. En effet, Roselyne a animé plusieurs années un cercle biblique avec ses voisins ou avec ses « rencontres » de rues… Beau témoignage.
Nous avons ensuite récupéré le bus qui nous a lâchés ensuite au bout du Pincio, le très beau parc qui va de la villa Borghèse à la villa Médicis, à l'entrée de la Piazza del Popolo. En avant les marcheurs ! Impossible de visiter l'église Santa Maria del Popolo qui contient des merveilles (Caravage) car un magnifique corbillard trônait devant l'église, - je n'y connais rien en voitures, mais cela m'a paru une belle américaine, allongée, somptueuse -, qui indiquait qu'il se passait autre chose dans cette église à ce moment-là que l'accueil de touristes, même pèlerins…
Nous sommes remontés par des escaliers vers le Pincio et avons cheminé à mi-pente, sous la villa Médicis (vue fabuleuse sur Rome et toutes les terrasses et toits d'immeubles transformés en jardins), jusqu'à l'église de la Trinité des Monts, descente sur la place d'Espagne. Puis sur une petite place, nous avons vu une belle colonne surmontée de la Vierge. La grande échelle des pompiers va mettre au bras de la Vierge une couronne de fleurs offerte par le pape le jour de la fête de l'Immaculée Conception. Avec une loupe, vous pouvez voir la couronne de l'année dernière sur la photo !
Allez, courage, plus que deux églises pour aujourd'hui ! : Sant'Andrea delle Fratte, revue et corrigée par Borromini qui s'est déchaîné sur un campanile hyper baroque, exprimant toutes les bizarreries dont son esprit fécond fourmillait. Deux anges veillent à l'entrée du chœur, voici l'un d'eux. Ils ont été sculptés par Bernin et ils étaient destinés à orner le pont Saint-Ange. Le pape Clément IX les trouva si beaux qu'il ne voulut pas les exposer aux intempéries.
Sainte Marie de la victoire fut la dernière église que nous avons vue ce jour-là. Derrière une façade plutôt sobre, l'art baroque du Bernin culmine dans la chapelle de gauche : l'extase de sainte Thérèse d'Avila. Jamais le marbre ne fut si souplement rendu, jamais il n'exprima avec autant de subtilité les vêtements des personnages et la finesse de la chair. La présentation est carrément théâtrale, puisque de chaque côté de l'autel, installés confortablement dans des loges, on trouve huit membres de la famille Coronaro, les généreux donateurs. Merci à eux.
Après le dîner, c'est en bus (ligne municipale) que nous sommes retournés dans le centre, et nous avons découvert le quartier juif et toutes ses petites rues étroites, la synagogue et une délicieuse petite fontaine de bronze, la fontaine des tortues, conçue probablement par Giacomo della Porta en 1581, un petit concentré d'émotions.
Bonsoir !
La suite au dernier épisode, le n°5 !
via Communauté pastorale Saint-Tugdual. http://ift.tt/2isJ1Jz
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Revue Pestilentielle (ex-Revue Crade) du 30 mai 2017
Il y a environ 8 mois, j'ai interrompu mes interventions et mes traductions sur le blog Si le Brésil m'était traduit, tant l'odeur pestilentielle qui se dégageait des événements au Brésil me devenait insupportable. C'était trop de boue. Observer et rendre compte de l'actualité politique du Brésil depuis le coup d'État de 2016 qui a mis la présidente Dilma dehors, cela équivaut à patauger 24h/24 dans la fange. Comme je ne suis pas journaliste, ni de profession, ni de vocation, rien ne m'empêchait de m'éloigner un peu de ce cloaque. Pourtant, si je sors de ma réserve aujourd'hui, c'est que la situation actuelle du Brésil est si dramatique qu'il est difficile de ne pas en rendre compte.
C'est pourquoi j'ai décidé de reprendre La Revue Crade, qui passe en revue les événements de ces derniers jours au Brésil, traités par la blogosphère brésilienne d'information alternative. Comme la presse dominante a nommé cette blogosphère les blogs sujos, ces « saletés de blogs », j'ai choisi d'appeler cette revue la Revue crade ; et étant donné les événements actuels, elle s'appellera aujourd'hui la REVUE PESTILENTIELLE.
Coup d'État militaire, le galop d'essai
L'une des raisons qui m'a fait sortir de mon hamac, c'est que le 24 mai dernier, le Brésil est passé à un doigt de la prise de pouvoir par les militaires.
En effet, le 24 mai a eu lieu une énorme manifestation à Brasilia, qui a rassemblé environ 200.000 personnes. Comme à son habitude depuis peu, la police a chargé avec violence la manifestation pacifique et des provocateurs infiltrés ont répondu à la hauteur, comme on s'y attendait. Quelques manifestants ont suivi (on peut les comprendre) et l'Esplanade des Ministères est devenue un champ de bataille. Il y a eu un début d'incendie aux Ministères des Finances et de l'Agriculture, qui ont été évacués, et de nombreux blessés (pour la plupart des personnes qui ne réagissaient pas), dont un par balle, qui est dans un état critique [2].
Pendant la manifestation, le président de la Chambre des Députés, Rodrigo Maia, a sollicité l'envoi de la Força Nacional [1]. La Force Nationale est un programme de coopération du gouvernement fédéral, sur la base de la Force de paix des Nations Unies, créé pour mener des activités et des services essentiels à la préservation de l'ordre public. La Force nationale de sécurité publique ne peut opérer que si elle est demandée par le gouverneur de l'État ou du District fédéral, et si cette demande est autorisée par le ministre de la Justice et de la Sécurité publique (MJSP). De cette façon, la Force nationale peut soutenir la police militaire, la police civile, les pompiers ou les organismes officiels de renseignement judiciaire.
Le « président » Temer n'a pas répondu à cette demande. À la place de la Força Nacional, il a signé un décret convoquant les Forces Armées dans le District Fédéral, pour une durée d'une semaine, en utilisant l'article 142 de la Constitution (le même Article qui est au départ du coup d'État militaire de 1964, et que les militaires ont réussi à maintenir dans la Constitution actuelle de 1988). Le choc de cette nouvelle a été si fort que le ministre de la Cour Suprême, Marco Aurélio Mello, a interrompu la session du jour en déclarant « J'espère que ce n'est pas vrai ». 24 heures plus tard, sous la pression, Temer retirait son décret. Lorsque nous écrivons « sous la pression », c'est essentiellement sous celle des militaires eux-mêmes. Le Chef des Forces Armées, le Général Villas Bôas (de la célèbre famille des frères Villas Bôas, défenseurs des indiens, et du regretté éditorialiste du Jornal do Brasil Villas Bôas Correa, disparu récemment), a refusé catégoriquement d'entrer dans cette spirale mortifère en déclarant que la police était parfaitement capable de maintenir l'ordre. Cette position contredisait le Général Etchegoyen, Ministre du Cabinet de Sécurité Institutionnelle et cosignataire du Décret. Etchegoyen est connu pour ses positions de droite radicale et très mollement critique de la dictature militaire de 1964 (son père et l'un de ses oncles ont été des acteurs majeurs de la répression à l'époque).
Si le recours aux Forces Armées a été annulé, il est fort possible que cet épisode soit un galop d'essai pour les militaires, dont beaucoup sont qualifiés « d'interventionnistes ». Car le Général Villas Bôas est malade, il doit être remplacé dans quelques jours et aura peu de poids dans la suite des événements. Les généraux pressentis pour le poste de Commandant en Chef des Forces Armés sont tous « interventionnistes » et ont appuyé le coup d'État contre la Présidente Dilma, c'est dire si leur compromis avec la démocratie est ténu. D'autant que le nouveau Commandant des Forces armés sera nommé par Temer...
Mais pour cela, il faut que Temer soit encore là. Dans une société un peu plus démocratique, il aurait sauté depuis longtemps. Mais nous sommes au Brésil.
Scandales à la pelle
La situation actuelle fait suite à la série de scandales (mais le Brésil du président putschiste Temer n'est qu'une série de scandales) qui, cette fois-ci, impliquent directement Temer, enregistré dans une conversation avec Joesley Batista, président de la plus grosse entreprise de viande du Brésil, où le « président » défendait la continuation du paiement d'une mensualité (de 400.000 reais ! Equiv. 120.000 €) pour acheter le silence de l'ex-président de la Chambre des Députés Eduardo Cunha, en prison à Curitiba. Dans la même conversation, Temer révèlait à l'entrepreneur la baisse prochaine de la taxe Selic (délit d'initié) et ne faisait aucun commentaire lorsque Joesley lui confirmait qu'il avait plusieurs procureurs et enquêteurs de l'Opération Lava Jato dans la poche (opération judiciaire pour freiner la corruption dans le pays, mais que le PMDB – de Temer - et le PSDB - du candidat défait aux élections Aécio Neves - n'arrivent plus à freiner maintenant qu'elle atteint également leurs rangs, en ayant dépassé leurs objectifs de ne s'attaquer qu'au PT de Dilma Rousseff et de Lula).
On attend de Temer, pris la main dans le sac, qu'il renonce, avant d'être rattrapé par l'enquête diligenté contre lui par le Ministère Public. S'il ne renonce pas, il sera destitué, et probablement condamné. Or le président putschiste s'accroche à son poste et fait tout son possible pour retarder sa chute (que tout le monde tient pour inévitable), en particulier en mettant des bâtons dans les roues de l'Opération Lava Jato. Depuis que la Lava Jato a eu le mauvais goût de s'intéresser au PMDB et au PSDB, ceux-ci font tout pour la freiner. Le gouvernement a déjà retiré 50% des subsides de la Police Fédérale, le Juge Moro a absous la femme de Cunha, pour qu'il ne parle pas et, dernière péripétie, Temer a nommé un nouveau Ministre de la Justice qui, avant même sa prise de fonction, a déclaré qu'il fallait changer le commandement de la Police Fédérale. D'après Helena Chagas, du blog Os Divergentes, la Police Fédérale prépare une contre-attaque aux manipulations de Temer « La contre-attaque de la PF et d'autres enquêteurs ne sera généralement pas un jeu d'enfant. Beaucoup de gens s'attendent dans les prochaines heures à d'autres fuites de documents, des témoignages et même des enregistrements contre Michel Temer ». Ambiance... [3]
Torquato Jardim, le nouveau Ministre de la Justice a également été pendant plusieurs années Ministre (juge) du Tribunal Supérieur Électoral (TSE), dont il connaît toutes les arcanes. Or, le TSE doit juger début juin la campagne présidentielle de 2014 du duo Dilma/Temer (Temer était vice-président) et peut casser le mandat du président putschiste. Torquato Jardim a également insinué que le TSE ne casserait pas le mandat de Temer et qu'un des ministres pourrait demander à voir les Actes du Procès (vista aos autos), c'est-à-dire les embarquer chez lui pour une durée indéterminée (grand classique du judiciaire brésilien), bloquant ainsi la marche du Procès (et la cassation probable de Temer). La réaction du Tribunal Supérieur Électoral n'a pas traîné, par la voix de Gilmar Mendes, son Président, pourtant grand manipulateur de la pratique judiciaire quand ça l'arrange, qui a déclaré avec de grands effets de manche et son air de bouledogue que « Le TSE n'est pas un département du gouvernement ».
Aécio Neves, candidat battu aux élections présidentielles de 2014, est aussi au centre des attentions par la divulgation d'un autre enregistrement où il réclame un pot de vin de 2 millions de reais et où il suggère, dans un langage d'une grossièreté difficilement imaginable dans la bouche de l'héritier politique de Tancredo Neves, de tuer l'intermédiaire avant que celui-ci ne puisse faire une delação premiada (un accord contre remise de peine, que tous les condamnés de la Lava Jato font bien volontiers, en racontant tout ce que souhaite entendre le juge Moro, surtout lorsqu'ils ont déjà été condamnés à 20 ou 50 ans de prison – une remarque : un juge italien de mani pulite a déclaré il y a peu qu'en Italie, devant tant d'écarts au Code Pénal et à la Constitution, Moro aurait été arrêté depuis longtemps). Mais il se trouve que l'intermédiaire en question n'était autre que le cousin germain d'Aécio, arrêté, et qui a assez peu apprécié l'arrêt de mort de son cousin, et on le comprend. Pendant ce temps, la sœur d'Aécio Neves a également été arrêtée, pour une autre histoire de pots de vin, et elle s'est mise rapidement à table en accusant son frère d'être responsable de tout. Les réunions de famille, chez les Neves, doivent être délicieuses. Malgré l'ignominie des faits, on ne peut s'empêcher de ressentir une certaine satisfaction de voir tomber la très pourrie Maison Neves du Minas Gerais. Si leur grand-père, Tancredo Neves, était aussi digne qu'on le dit, il doit faire des bonds dans sa tombe.
En attendant, un journaliste brésilien, Ricardo Noblat, a affirmé il y a quelques jours qu'Aécio Neves alternait entre beuveries et crises de larmes dans sa résidence de fonction de Brasilia (de sénateur, mais plus pour longtemps puisqu'il a été écarté du Sénat par la Cour Suprème). Le Brésil entier attend son arrestation, mais le Supremo (Cour Suprême) traîne des pieds.
Il va sans dire que ces péripéties ne sont qu'une infime partie des événements composant cette insupportable telenovela qui font passer les intrigues de Dallas pour Les Aventures de Oui Oui. Nous sommes de plein pied dans un océan de m. et il faut se demander comment le Brésil va s'en sortir.
Car cette succession de rebondissements nauséeux de la politique brésilienne va de pair avec un effondrement de l'économie et une hausse spectaculaire du chômage. Outre le bradage en grand du Brésil entier : vente à un rythme effréné des actifs de la Petrobras, cession de champs d'exploitation du pétrole du pré-sal aux multinationales (5 champs du pré-sal sur 8), autorisation de la vente de terres aux étrangers sans limite de superficie etc. Le seul point positif, peut-être, de la confusion actuelle est que les « réformes » de la Sécurité Sociale et du Travail sont bloquées à la Chambre (c'est-à-dire la destruction de tous les acquis du Code du Travail, institué par Getulio Vargas, et ceux des gouvernement pétistes de Lula et de Dilma). Le gouvernement Temer voit une « reprise » de l'économie, un fait démenti par le président de l'IBGE (Institut Brésilien de Statistiques), qui est pourtant le source des informations du gouvernement...
Le rapport de forces
De fait, quatre forces sont en présence :
1) Temer et une partie du PMDB (mais une partie seulement, les autres ont l’œil sur leur mandat électoraux, d'autant que les députés se font injurier dans les aéroports et autres lieux publics) qui cherche, par tous les moyens, de se maintenir au pouvoir.
2) La Chambre des Députés et le PSDB qui veulent la chute de Temer et l'élection indirecte d'un nouveau président. C'est ce que prévoit la Constitution, en cas de destitution d'un président dans les deux dernières années de son mandat. Sauf qu'une décision de la Cour Suprême ouvre une jurisprudence qui donne des sueurs froides à toute la bande : l'ex-gouverneur de l'État de l'Amazonie a été destitué et des élections directes sont prévues pour le mois d'août prochain.
3) La volonté du peuple (souverain). 90% des brésiliens demandent la sortie de Temer et la réalisation d'élections directes. Tout se joue dans le rapport de force et dans la capacité de mobiliser la population. Le 28 avril dernier, une grève générale concerna 30 millions de travailleurs. C'était la plus importante grève générale de l'histoire du Brésil. Outre de nombreuses manifestations plus modestes qui ont lieu tous les jours, on peut compter la fameuse manifestation du 24 mai à Brasilia, qui rassembla environ 200.000 personnes, et celle de dimanche dernier (28 mai) sur la plage de Copacabana où 100.000 personnes ont chanté sur l'air de Fora Temer avec de nombreux artistes (Caetano veloso...)
4) Les militaires... Je le répète, la « solution » militaire est loin d'être exclue. Pour finir sur un sourire, et parce que tout cela n'empêche pas les brésiliens de rigoler (heureusement et malheureusement), voici ce qu'un employé a écrit sur le mur du cimetière où il travaille, en réponse au Fora Temer (Temer dehors !), entonné par le Brésil entier :
Sem mais,
Par Lucien, pour Si le Brésil m'était traduit...
Notes :
Cet article a été écrit sur la base des informations traitées par les sites d'information alternative, dont vous pouvez retrouver la liste ici :
http://lebresilentraduction.tumblr.com/Liens
[1] Basée sur le principe de la Force de paix des Nations Unies, la Force nationale de sécurité publique est un programme de coopération du gouvernement fédéral créé pour mener des activités et des services essentiels à la préservation de l'ordre public, la sécurité des personnes et des biens, agissant également en situation d'urgence et Calamités publiques. C'est un corps de professionnels spécialisés, mobilisés et prêts à soutenir et sous la coordination d'autres organismes subordonnés aux gouvernements fédéral et fédéral du pays. Son travail est de soutenir les opérations de sécurité publique, qui peuvent être réalisées partout dans le pays. Toutefois, la Force nationale de sécurité publique ne peut opérer dans une certaine municipalité au Brésil que si elle est demandée par le gouverneur de l'État ou du District fédéral, et si cette demande est autorisée par le ministre de la Justice et de la Sécurité publique (MJSP). De cette façon, la Force nationale peut soutenir la police militaire, la police civile, les pompiers ou les organismes officiels de renseignement judiciaire.
[2] On peut voir la vidéo de policiers tirant au pistolet sur les manifestants. C'est un miracle qu'il n'y ait eu qu'un seul blessé.
https://www.youtube.com/watch?v=bQFsUWQrbCw
[3] Helena Chagas « Temer avance d'une case, mais la PF prépare sa contre-attaque » https://osdivergentes.com.br/helena-chagas/temer-avanca-uma-casa-mas-pf-prepara-contra-ataque/
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Des pagodes et des bonzes
La chaleur est délirante. Le bus, une boîte de conserve grinçante qui gémit dans les virages, roule vitres et porte ouvertes pour apporter un peu d’air à ses passagers, ainsi que beaucoup de poussière. Je me mouche : le papier est gris. Je comprends mieux pourquoi tant de gens portent des masques.
Si Vientiane est bien la capitale du Laos et l’une de ses cités les plus peuplées, cela reste en proportion de ce petit pays dont la population n’excède pas les 7 millions d’habitants. Peu étendue, beaucoup moins embouteillée que Phnom Penh, la ville n’offre pas de difficultés significatives aux cyclistes du dimanche que nous sommes. En revanche elle pourrait compter parmi ces endroits que le routard qualifie volontiers de « tranquilles et au charme discret, qui ne révèlent leurs atouts qu’à ceux qui savent où regarder». Comprenez : un urbanisme tristement laid, un environnement sans particularité et pas grand-chose à y faire… C’est en tout cas le sentiment de maints voyageurs nous ayant précédé et également notre première impression, tandis que nous déambulons sur la promenade d’une banalité désarmante qui longe le fleuve.
Pour autant, la ville n’est pas sans intérêt. Nous apprécions en particulier ses nombreuses pagodes – appelées Wat -, qui forme au sein de la ville un réseau dense de centres spirituels dédiés à Bouddha. Dans l’enceinte carrée d’un Wat on trouve plusieurs bâtiments, en particulier : le monastère où logent les bonzes, et le « sim », sanctuaire où se pratique le culte. En fonction de l’importance du monastère, il peut également s’y trouver des « stupas », constructions sacrées en forme de dômes et un petit cimetière. La plupart des pagodes peuvent se visiter, moyennant parfois un droit d’entrée pour les plus prestigieuses. Il faut cependant veiller à respecter certaines règles de bienséance : avoir les genoux et les épaules couvertes, se déchausser et se découvrir avant d’entrer, ne pas tourner le dos au bouddha mais le contourner par la gauche ou encore ne pas toucher un moine quand on est une femme (au risque de lui faire perdre tous les mérites acquis !).
Le style des pagodes de Vientiane varie en fonction de leur ancienneté. Les plus récentes arborent des dragons multicolores, des nagas (serpents à 5 ou 7 têtes), des mosaïques, des peintures bariolées et des dorures à go-go : ici le kitsch n’est pas seulement assumé, il est revendiqué ! Il faut quand même avouer que c’est un peu trop pour nous. Nous préférons à ces pagodes récentes les monastères plus anciens, plus sobres et autrement plus solennels et impressionnants.
Nous visitons donc le Wat Sisaket, la pagode la plus ancienne de la ville, qui a échappé miraculeusement aux destructions de la dernière invasion siamoise. Dans les galeries qui entourent le « sim », des milliers de statues de Bouddha sont alignées : représentant l’Éveillé debout ou en attitude de méditation. À l’intérieur du sanctuaire, un grand Bouddha veille, entouré d’anciennes peintures narrant des épisodes de sa vie.
Un peu plus tard, c’est au Wat Ong Teu, dans le centre-ville, que nous nous rendons. Nous pénétrons dans le sanctuaire dont le toit à deux pans dénote agréablement dans ce quartier de restaurants et d’hôtels. Dès l’entrée, nous sommes saisis par le silence et le parfum de l’encens. Au fond de la pièce, un moine, seul, est assis en tailleur et plongé dans la lecture d’un livre. Derrière lui, un autel où trône un Bouddha en bronze véritablement gigantesque, qui doit mesurer près de 5 mètres. Wat Ong Teu signifie « temple du bouddha lourd ». Le bonze, sympathique et raisonnablement anglophone, nous propose de nous asseoir pour méditer un peu si nous le souhaitons. Une atmosphère de recueillement s’impose d’elle-même, tant le lieu est apaisant. Nous restons assis là un moment, observant quelques laotiens venus faire des offrandes au Bouddha. Le gong retentit, ses vibrations de basse emplissant l’air. Musique du fond des âges qui parle aux tripes davantage qu’aux oreilles. Conformément à notre modus operandi , nous faisons un petit don destiné à l’entretien du temple, puisque sa visite est gratuite. Le religieux en tenue safran noue alors autour de nos poignets un bracelet destiné à nous apporter bonne fortune et protection du Bouddha. En s’exécutant, il murmure des formules au-dessus du bracelet, les yeux fermés. Nous repartons dans le tourbillon de la civilisation, curieusement apaisés.
Vientiane comptait parmi les destinations où j’espérais pouvoir enfiler mon kimono pour faire un peu de jiu-jitsu. J’apprends malheureusement que le professeur du seul club du pays est en vacances et que les cours sont suspendus… il n’y aura donc pas de bagarre avant la Thaïlande !
Peu désireux de nous éterniser dans la capitale, nous réservons donc un bus de nuit pour Luang Prabang après seulement deux jours à Vientiane. 10h30 de trajet sur des routes sinueuses de montagne et nous débarquons à la gare routière, les yeux encore lourds de sommeil.
Ah ! Luang Prabang… Cette ville mythique m’attire comme un aimant depuis mes 20 ans. Prononcer son nom comme un mantra suffisait à me faire voyager, tant elle était synonyme pour moi d’aventure et d’exotisme. Ancienne capitale royale jusqu’au XVII° siècle, c’est la ville des pagodes. Il y en a littéralement à chaque coin de rue ! Luang Prabang occupe une surface grande comme le quartier de La Chaume aux Sables d’Olonne (avis aux connaisseurs). Le Mékong au Nord et la rivière Nam Khan à l’Est en font une presqu’île. En son centre, un grand parc abrite un complexe monastique construit autour d’une colline, le Mont Phousi, coiffée d’un stupa d’or. Tout autour, l’horizon est une succession de montagnes couvertes de jungle dont les pentes se confondent. Nous posons nos valises non loin de la rivière, résolus à prendre tout notre temps pour nous imprégner de l’ambiance si particulière qui semble régner ici.
Nous commençons notre exploration de Luang Prabang à pied et à vélo. C’est à nos yeux la meilleure façon de la découvrir et de nous l’approprier un peu. Nous errons dans les ruelles de la vieille ville. Des bougainvillées aux couleurs éclatantes tendent leurs branches au-dessus des murs blancs des maisons. Quelques enfants lancent leurs claquettes dans un tamarinier pour en faire tomber les fruits. Nous prenons une infusion de fleurs d’hibiscus à la terrasse de « L’étranger », une librairie-salon de thé dont la gérante québécoise avoue son penchant pour Albert Camus. De la terrasse, nous observons les allées et venues des tuks-tuks et des laotiens en scooter.
Décidemment, Il flotte ici comme un air de bout du monde, résultat sans doute d’un savant mélange de douceur de vivre laotienne et d’une atmosphère chargée d’Histoire et de spiritualité. La ville a aussi vu passer du beau monde : depuis les explorateurs français du XIX° siècle à… Pierre Desproges ! Son père était instituteur à l’école de Luang Prabang et toute la petite famille logeait dans la villa aujourd’hui reconvertie en Institut Français.
Vers 17 heures, un grondement retentit, puis un autre. Un orage ? Non, le tonnerre semble obéir à un rythme étrange... Ce sont en fait les tambours des monastères du Bane Wat Sene, au pied du Mont Phousi. Nous nous rapprochons d’un Wat. Les bonzes, petits et grands, se sont réunis dans le sanctuaire, face au Bouddha, et récitent à présent des sutras. Chant à l’unisson, hypnotique, qui monte et descend comme une vague, nous embarquant dans sa ferveur.
Nous marchons le long de la rue, nous laissant emporter par ces mélodies sacrés émanant des pagodes. Le soleil se couche derrière les collines par-delà le Mékong, la « mère des eaux » pour les laotiens. Les dragons ornant les toits des sanctuaires dressent leurs cornes dans le lavis orangé du ciel, dessinant des motifs abstraits en s’entremêlant avec les cimes des palmiers. Les rues sont calmes et la température plaisante. En remontant vers le marché de nuit, nous troquons l’odeur de l’encens pour les effluves de grillades provenant du marché de nuit. Ce sont à nouveau des découvertes culinaires en pagaille que nous promettent ses stands et ses restaurants.
Nous consacrons les journées suivantes à approfondir notre connaissance de la ville. Après être grimpé au sommet du Mont Phousi, nous visitons plusieurs Wats, ainsi que l’ancien palais royal, reconverti en musée. Nous en profitons aussi pour vivre quelques expériences insolites, comme une séance de yoga sur une terrasse surplombant la rivière, au lever du soleil. Nous assistons aussi à la cérémonie de l’offrande aux moines. Ces derniers n’ayant pas le droit de travailler, ils quittent leur monastères à l’aube pour aller mendier leur nourriture auprès de la population. Une vision hors du temps mais tout de même un peu gâchée par les chinois - toujours eux ! -, prêts à tout pour mitrailler les pauvres bonzes, y compris photographier les moinillons d’une dizaine d’années avec le flash à moins d’un mètre de distance… Inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, « L.P. » tente pourtant de se protéger un peu des méfaits du tourisme : les cars y sont interdits et les appareils disgracieux comme les distributeurs de billets sont camouflés dans de petits chalets en bois qui se fondent dans le décor…
Après trois ou quatre jours à la parcourir en long et en large, nous commençons maintenant à bien connaître la ville. Nous avons nos ronds de serviette dans ses meilleurs café-boulangerie, sans pour autant délaisser les plats locaux. Nous nous régalons de currys ou de mok, fait de viande ou de poisson au lait de coco cuit dans une feuille de bananier : un régal.
Le temps est venu d’élargir un peu le cercle de nos pérégrinations. Nous partons pour des chutes d’eau situées à quelques kilomètres de la ville, en commençant par celles de Kuang Si. Le lieu, certes touristique, n’en reste pas moins magique. Les cascades se jettent d’un promontoire rocheux émergeant de la jungle, pour s’écouler en d’innombrables chutes en contrebas. Le lit de la rivière est fait de pierres calcaires, qui donnent à l’eau une couleur turquoise surréaliste. Nous regrettons seulement l’attitude un peu désinvolte de certaines touristes occidentales, dont les bikinis affriolants sont un peu anachroniques dans ce pays où les locaux se baignent tout habillés par pudeur…
Nous partons également voir les chutes de Tad Sae, malheureusement moins belles et surtout à sec. La saison sèche bat son plein et il commence à faire très chaud en journée. Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons à un croisement. Quelques centaines de mètres plus loin, après un bosquet de bambous, le sentier débouche sur une clairière près de la rivière. C’est là que nous trouvons la tombe d’Henri Mouhot ainsi qu’une statue grandeur nature à son effigie. Cet explorateur français a sillonné l’Asie à une époque où celle-ci était encore largement méconnue. On lui doit notamment la « découverte » d’Angkor. Il fut aussi le premier occidental à pénétrer dans cette région du Laos, où il décéda finalement de fièvre en 1861 à l’âge de 35 ans. L’expédition d’exploration du Mekong de Lagrée et Garnier aménagea un tombeau sur le lieu de sa sépulture et Auguste Pavie, le baroudeur dinannais, la reconstruisit quelques années plus tard. Il fallait à ces hommes une sacrée trempe pour braver les rigueurs de la jungle et du climat afin de se tailler une route vers des régions encore inexplorées…
Je rends un hommage silencieux à Mouhot et à son courage et, après avoir nettoyé sa tombe, nous le laissons reposer en paix dans sa clairière au bord de la rivière.
Une semaine déjà a passé depuis notre arrivée à Luang Prabang. La ville et ses environs nous ont ensorcelés et c’est bien volontiers que nous aurions prolongé notre séjour en ces lieux. Pourtant, de nouvelles découvertes nous attendent et il nous faut, encore une fois, faire nos sacs et reprendre la route. En quittant Luang Prabang, nous faisons également nos adieux au Laos. Nous avons été marqués par ses pagodes et ses paysages de genèse, mais aussi intrigués par ses habitants, à la personnalité insaisissable. La Thaïlande, souvent aperçue sur l’autre rive du Mékong, nous tend les bras. L’aventure continue...
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Épisode 38 : Charleston, la ville idéale ?
J’ai vraiment eu un coup de cœur pour cette ville. Savannah est une ville sympa à visiter, et même si ça fait partie du charme, j’ai eu l’impression que tout tournait au ralenti. À Charleston, j’ai senti un bon mélange entre ville historique et ville dynamique qui m’a beaucoup plu.
La ville ressemble plus à ce qu’on connaît en tant qu’Européens, et c’est peut-être pour ça qu’on s’y sent à l’aise. L’endroit profite du campus du College of Charleston pour attirer une population jeune et dynamique qui colle bien avec le décor de ville de bord de mer. Les hivers en Caroline du Sud ne sont pas violents (moins capricieux que chez sa voisine du Nord.) il fait doux, il y a des palmiers, les rues sont à taille humaine et surtout les gens y marchent ! D’ailleurs, nous y avons marché toute la journée du 31 décembre, nos pieds s’en souviennent bien ! Les bâtiments ont un style parfois colonial, parfois plus neutre, et ils sont souvent peints en couleur pastel, ce qui est très doux à regarder. Il y a un marché couvert d’artisans, un front de mer avec de belles et gigantesques villas, une rue principale avec des magasins et des restaurants... La ville est plutôt ancienne pour une ville américaine, et elle occupe une place importante dans le récit national, puisque c’est au large de Charleston que se trouve Fort Sumter, où la bataille de Fort Sumter déclencha en 1861 la Guerre de Sécession, traumatisme de l‘histoire américaine.
Non loin de Charleston, on trouve également l’Angel Oak Tree. L’arbre a environ 400 ans, et il est absolument gigantesque, on a du mal à croire que certaines branches qui sortent de la terre appartiennent toujours à ce même arbre. Nous ignorions son existence en arrivant à Charleston, mais après l’avoir vu sur de nombreux souvenirs du marché couvert (d’où viennent les bouchons de bouteille pour les grands-pères !) nous nous sommes dit qu’il fallait aller voir ça. Selon les chiffres avancés par le site dédié au parc où se trouve l’arbre, il fait 20 mètres de haut, 8,5 mètres de circonférence, et projette de l’ombre sur 1600 m2 !
Nous sommes ensuite passés à Folly Beach, une station balnéaire très fréquentée où nous avons marché dans le sable sous un coucher de soleil violet. Pour le réveillon, fruit de mer et poisson, c’était dans le thème. Ici, les restaurant étant prévus pour manger et le concept de discussion et digestion entre les plats n’étant pas de mise, nous étions dehors après seulement une heure, et l’attente jusqu’à minuit après une telle journée de marche fut bien longue ! Nous avons assisté au naufrage en direct de Mariah Carey sur la scène de Times Square pour le décompte du Nouvel An - on n’a pas vraiment compris ce qui était en train de se passer, puis au lit pour se remettre avant la dernière journée de route pour rentrer à Durham et faire les valises.
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