#la théorie des Balls
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Je trouvais que ça collait bien 🩵💛
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La théorie des balls X TGCF
"I appreciate asses, and I appreciate holes. So. I can appreciate Assholes!"
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Pour continuer dans les fandoms bien websérie franchouillardes (et frenchnerd), j'ai revu tout le lore de la théorie des balls et tout, et en regardant je me suis rappelée que je regardais ça étant enfant, ou du moins pas à un âge où t'es sensé trainer sur internet.
C'est donc de là d'où vient mon inclinaison à shipper toutes les amitiés masculines dysfonctionnelles.
#frenchnerd#la théorie des balls#j'ai jamais su dire non#le secret des balls#frenchblr#le cycle des balls
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LÉGENDES DU JAZZ
ANITA O’DAY, LA STYLISTE DU JAZZ
‘’I’ve always had to do the best I can with what I have to work with, so, like different painters who have different styles, I just have a different style. Plus, I’m kind of a tall, slim gal, and I don’t have the air capacity of someone like Ella. When she takes a breath in, she can sing half a chorus. I can’t do that, and that’s why I don’t sing ballads in tempo. I sing them telling a story, ad lib.’’
- Anita O’Day
Née le 18 octobre 1919 à Kansas City, au Missouri, Anita Belle Colton, dite Anita O’Day, était la fille de James Colton et Gladys M. Gill. D’origine irlandaise, O’Day a été élevée à Chicago durant la Grande Dépression. Lorsque son père, un coureur de jupons notoire avait abandonné le domicile conjugal, O’Day, à l’âge de quatorze ans, O’Day avait commencé à participer à des concours d’endurance (les célèbres Walk-a-thons) comme danseuse. O’Day avait fait le circuit des Walk-a-thons durant deux ans, se produisant à l’occasion comme chanteuse. En 1934, elle avait commencé à voyager dans le Midwest comme danseuse.
DÉBUTS DE CARRIÈRE
En 1936, O’Day avait finalement laissé tomber les concours d’endurance, déterminée à devenir chanteuse professionnelle. Après avoir abandonné ses études, O’Day s’était jointe à une troupe de danse de Chicago, les Six Young Ladies.
O’Day avait commencé à chanter comme choriste dans des salles comme le Celebrity Club et le Vanity Fair lorsqu’on lui avait demandé de remplacer une chanteuse qui avait été victime d’une laryngite. Par la suite, O’Day avait travaillé comme chanteuse et serveuse dans des clubs comme le Ball of Fire, le Vialago et le Planet Mars. C’est au Vialago qu’Oday avait fait la rencontre du batteur Don Carter qui l’avait initié à la théorie musicale. Le couple s’était épousé en 1937.
O’Day avait eu une des plus grandes chances de sa carrière en 1948 lorsque l’éditeur du magazine Down Beat, Carl Cons, l’avait recrutée pour venir travailler au Off-Beat, un club situé au North State Street qui était un lieu de rendez-vous privilégié des musiciens. Se produisait également au Off-Beat le Max Miller Quartet, qui avait accompagné O’Day durant les dix premiers jours de son séjour au club. Pendant qu’elle se produisait au club, O’Day avait également fait la connaissance du batteur Gene Krupa qui lui avait promis de la contacter si la chanteuse Irene Daye venait à quitter son groupe.
En 1939, O’Day avait été engagée comme chanteuse avec le Max Miller Quartet, avec qui elle s’était produite au club Three Deuces de Chicago. En septembre de la même année, O’Day avait également passé une audition avec l’orchestre de Benny Goodman. C’est finalement Helen Forrest qui avait décroché l’emploi, car, reconnu pour son tempérament autoritaire, Goodman trouvait qu’O’Day improvisait trop. Comme l’avait expliqué Goodman à O’Day: "In my band, the girl singer sings the melody." Au cours de cette période, O’Day avait aussi travaillé pour l’orchestre de Raymond Scott, qui se spécialisait dans les bandes sonores de dessins animés, mais après avoir oublié les paroles d’une chanson, la chanteuse avait commencé à improviser, ce qui avait éventuellement entraîné son congédiement.
Au début de 1941, O’Day avait finalement reçu un appel de Krupa, qui l’avait invité à remplacer la chanteuse Irene Daye. O’Day avait enregistré trente-quatre chansons avec le groupe de Krupa, dont "Let Me Off Uptown", un duo avec le trompettiste Roy Eldridge qui avait remporté un grand succès avec un grand total d’un million de copies vendues. La même année, O’Day avait été élue "New Star of the Year" par le magazine Down Beat.
En 1942, O’Day avait fait des apparitions dans deux "soundies" (comme on appelait alors les courts-métranges musicaux initialement tournés pour les jukebox). Dans le cadre de ces courts-métrages, O’Day avait interprété les chansons "Thanks for the Boogie Ride" et "Let Me Off Uptown". La même année, O’Day avait été élue au quatrième rang des cinq meilleures chanteuses de big bands dans le cadre du sondage des lecteurs du magazine Down Beat. C’est Helen O’Connell qui avait terminé en première position, suivie d’Helen Forrest et de Billie Holiday. Dinah Shore avait terminé au cinquième rang. Toujours en 1942, O’Day avait épousé le golfeur Carl Hoff. Au cours de cette période, O’Day avait également écrit une page d’histoire en devenant une des premières chanteuses à refuser de porter la robe standard et les gants, choisissant plutôt de porter une veste et une courte jupe, ce qui lui avait permis d’être considérée comme une des premières féministes de l’histoire du jazz.
Le groupe de Krupa avait été démantelé en 1943 après que le batteur ait été arrêté pour possession de marijuana. O’Day s’était alors jointe à l’orchestre de Woody Herman, d’abord dans le cadre d’une performance d’un mois Hollywood Palladium, puis d’un contrat de deux semaines à l’Orpheum. Ne désirant pas partir en tournée avec le groupe, O’Day, qui venait de se remarier, avait quitté la formation après la fin du contrat de l’Orpheum. Elle avait terminé l’année en se produisant en solo.
Malgré un désaccord initial concernant la compatibilité de leurs styles musicaux respectifs, O’Day s’était jointe à l’orchestre de Stan Kenton en avril 1944. Durant son séjour de onze mois avec Kenton, O’Day avait enregistré vingt et une chansons. Elle avait aussi fait une apparition dans le court-métrage Artistry in Rhythm (1944). La chanson "And Her Tears Flowed Like Wine" (1944) avait remporté un grand succès et avait contribué à mettre le groupe de Kenton sur la carte. O’Day avait également joué dans un ‘’soundie’’ aux côtés de Kenton, dans lequel elle avait interprété les chansons "I'm Going Mad for a Pad" et "Tabby the Cat". Commentant son séjour dans l’orchestre de Kenton, O’Day avait déclaré plus tard: "My time with Stanley helped nurture and cultivate my innate sense of chord structure." Insatisfaite de l’attitude dirigiste de Kenton, O’Day avait finalement quitté la formation pour se joindre de nouveau à l’orchestre de Krupa, avec qui elle était demeurée durant environ un an. Comme Len Lyons et Don Perlo l’écrivaient dans Jazz Portraits: The Lives and Music of the Jazz Masters, "O'Day was uncomfortable with the rigid structure of the music and highbrow attitude of the group."
En 1945, O’Day avait de nouveau rejoint le groupe de Krupa et était restée avec la formation durant environ un an, se produisant notamment aux côtés du pianiste bebop Dodo Marmarosa et du clarinettiste Buddy DeFranco. Au cours de cette période, O’Day avait enregistré dix chansons avec le groupe. Décrivant sa réaction lorsqu’il avait entendu chanter O’Day avec l’orchestre pour la première fois, la chanteuse Jackie Cain avait déclaré: “I was really impressed. She (O’Day) sang with a jazz feel, and that was kind of fresh and new at the time.” Par la suite, O’Day avait de nouveau rejoint le groupe de Kenton avec qui elle avait enregistré un album qui comprenait le grand succès ‘’And Her Tears Flowed Like Wine.’’ Décrivant le style d’O’Day, Kenton avait commenté: ‘’She was the original, the purest one. You couldn't trace her style back to anyone else."
En 1945, après avoir enregistré avec Nat "King" Cole et rejoint le groupe de Krupa avec Hoff comme gérant de tournée, O’Day avait fait une dépression nerveuse, en grande partie en raison de sa consommation d’alcool et de drogues.
Après avoir quitté Krupa à la fin de 1946, O’Day avait lancé sa carrière solo. O’Day avait enregistré un premier album solo en 1947. Commentant la polyvalence et la versatilité de la chanteuse, le critique Scott Yanow écrivait que celle-ci maîtrisait ‘’the wide variety of songs (ranging from bop and dated novelties to calypso and 'Tennessee Waltz') with humor and swing, mostly uplifting the occasionally indifferent material."
À la fin des années 1940, O’Day avait tenté de remporter un certain succès populaire sans sacrifier pour autant son identité comme chanteuse de jazz. À l’époque, O’Day avait enregistré une vingtaine de chansons, la plupart pour de petites compagnies de disque. Parmi ses plus importants succès de l’époque, on remarquait "Hi Ho Trailus Boot Whip", "Key Largo", "How High the Moon", "I Told Ya I Love Ya, Now Get Out" et "Malaguena". O’Day et Hoff avaient tenté sans succès d’ouvrir un club sur Riverside Drive à Hollywood lorsque deux policiers en civil s’étaient présentés à la résidence du couple durant une fête à laquelle participait Dizzy Gillespie. Après avoir découvert un petit sac de marijuana, O’Day et son époux avaient été arrêtés.
Le 11 août 1947, le juge Harold B. Landreth avait prononcé un verdict de culpabilité contre le couple et l’avait condamné à une peine de quatre-vingt-dix jours de prison. Toujours aussi imperturbable, O’Day avait accueilli sa condamnation en déclarant que cela lui permettrait de regagner le sommeil perdu...
Après sa libération, O’Day s’était produite aux côtés du Woody Herman's Herd et du Stan Kenton Artistry In Rhythm Orchestra.
La carrière de O’Day avait repris son rythme de croisière en septembre 1948 lorsqu’elle avait interprété cinq chansons avec l’orchestre de Count Basie au Royal Roost de New York. À partir de 1950, O’Day s’était produite avec de nombreux petits groupes tout en travaillant comme chanteuse de studio.
Malgré la dépendance d’O’Day envers les narcotiques et son prétendu manque de fiabilité qui en faisaient un investissement risqué pour les compagnies de disque, le producteur Norman Granz avait décidé de lui faire signer un contrat avec Verve. Les dix-sept albums qu’O’Day avait enregistrés pour les étiquettes Norgran et Verve de Norman Granz de 1952 à 1962 avaient finalement assuré la place d’O’Day comme une des chanteuses dominantes du jazz. Il faut dire qu’O’Day avait été particulièrement bien servie par les arrangements de Buddy Bregman et par ses duos avec des accompagnateurs de premier plan comme Harry Sweets Edison et Barney Kessel.
Le premier de ces albums, intitulé Anita O'Day Sings Jazz (qui avait été réédité plus tard sous le titre The Lady Is a Tramp), avait été enregistré en 1952 pour la nouvelle maison de disques Norgan (il s’agissait aussi du premier album publié par la compagnie). Acclamé par la critique, l’album avait également accru la popularité de la chanteuse.
En février 1953, O’Day était de retour en cour pour une autre accusation liée à la consommation de marijuana, cette fois pour avoir fumé un joint alors qu’elle conduisait une automobile. Même si les accusations avaient été rejetées par le jury en raison du manque de preuves, O’Day n’avait pas tardé à se mettre de nouveau dans le pétrin. O’Day attendait son procès lorsqu’un individu nommé Harry the Hipster l’avait initiée à l’héroïne. Après être passée de la marijuana à l’alcool après sa seconde arrestation, O’Day avait changé son fusil d’épaule après avoir découvert l’héroïne et avait déclaré: "Oh good, now I don't have to drink." Il n’avait fallu qu’un mois à O’Day pour être accusée de possession d’héroïne.
Condamnée à une peine de prison de six mois, O’Day avait été libérée le 25 février 1954 et avait commencé à travailler sur un second album intitulé Songs by Anita O'Day (qui fut réédité plus tard sous le titre de An Evening with Anita O'Day). Dans son compte rendu de l’album, le critique Scott Yanow écrivait: "O'Day is heard near the peak of her powers on such songs as 'You're the Top,' 'Honeysuckle Rose,' an emotional rendition of 'A Nightingale Sang in Berkeley Square,' and 'As Long as I Live.'" Plusieurs des albums enregistrés par O’Day avec les disques Verve au milieu des années 1950 mettaient en vedette une formation composée de Tal Farlow ou Barney Kessel à la guitare, de Jimmy Rowles au piano et de Monty Budwig à la contrebasse.
O’Day avait continué d’enregistrer sur une base régulière dans les années 1950, que ce soit dans le cadre de petites formations ou en big band. En concert, O’Day était généralement accompagnée par un trio qui comprenait notamment John Poole, le batteur avec qui elle avait travaillé au cours des trente-deux années suivantes.
O’Day, qui se produisait régulièrement dans les festivals de jazz, avait souvent partagé l’affiche avec des sommités du jazz comme Louis Armstrong, Oscar Peterson, Dinah Washington, George Shearing, Cal Tjader, Billy May, Count Basie et Thelonious Monk. O’Day avait également fait une apparition dans le documentaire Jazz on a Summer's Day, qui avait été tourné en 1958 au Festival de jazz de Newport. Lors du concert, O’Day avait particulièrement fait sensation en portant un chapeau haut-de-forme. Même si le concert avait contribué à accroître sa popularité, O’Day avait reconnu plus tard avoir été sous l’influence de l’héroïne durant sa performance.
En 1959, O’Day avait également décroché un petit rôle dans le film The Gene Krupa Story, dans lequel elle avait interprété la chanson "Memories of You". À la fin de la même année, O’Day avait fait une tournée en Europe avec Benny Goodman. Dans son autobiographie intitulée High Times, Hard Times publiée en 1981, O’Day avait déclaré que malgré les tentatives de Goodman de réduire sa popularité auprès du public (il avait même limité le nombre de ses présences sur scène à deux), elle avait continué de remporter un grand succès.
Par la suite, O’Day avait continué de se produire en tournée comme artiste solo. Elle avait également participé à des émissions spéciales de télévision comme le Timex All-Star Jazz Show et The Swingin' Years (cette dernière émission était animée par Ronald Reagan). Très populaire au Japon, O’Day avait fait une première tournée au pays du Soleil Levant en 1964.
Après l’expiration de son contrat avec les disques Verve, O’Day avait enregistré de façon beaucoup plus sporadique. La carrière d’O’Day semblait pratiquement terminée lorsqu’elle avait échappé de peu à une overdose d’héroïne en 1968. Durant cette période, le trio d’O’Day comprenait le batteur George Finley, le père de l’artiste de performance Karen Finley.
Après avoir combattu durant trois ans sa dépendance envers l’héroïne, O’Day avait fait un retour dans le cadre du Festival de jazz de Berlin en 1970. Au cours de cette période, elle avait aussi fait des apparitions dans les films Zig Zag (ou False Witness) aux côtés de George Kennedy (1970) et The Outfit (1974) avec Robert Duvall. Après avoir engagé un nouveau gérant en la personne d’Alan Eichler, O’Day avait recommencé à enregistrer tant en concert qu’en studio. Plusieurs de ces albums avaient été enregistrés au Japon et publiés sous l’étiquette Emily Records (d’abord connue sous le nom d’Anita O'Day Records) qui était la propriété d’O’Day et de John Poole. En 1974, O’Day se produisait régulièrement au Ye Little Club de Beverly Hills, en Californie, ainsi qu’au Reno Sweeney's de New York. Elle avait également fait une apparition au Festival de jazz de Monterey.
DERNIÈRES ANNÉES
En novembre 1980, O’Day s’était produite aux côtés de Clark Terry, Lionel Hampton et Ramsey Lewis dans le cadre de la réouverture du Blue Note Lounge au Marriott O'Hare Hotel près de Chicago. Dans son autobiographie publiée en 1981, O’Day avait parlé ouvertement de sa dépendance envers l’héroïne. Véritable survivante, O’Day avait expliqué: ‘’If you’ve been a junkie for 16 years, it takes you a long time to recover, and you’ve got to start all over again.’’
Très médiatisée, la publication de l’ouvrage avait donné lieu à une série d’apparitions télévisées sur des émissions comme The Tonight Show (avec Johnny Carson), The Today Show (avec Bryant Gumbel), The Dick Cavett Show, Over Easy (avec Hugh Downs) et The Tomorrow Show (avec Tom Snyder). Afin de commémorer ses cinquante années de carrière en 1985, O’Day avait également fait une tournée en Europe et présenté un concert à Carnegie Hall. Cette dernière performance avait éventuellement donné lieu à la publication en 2010 de l’album Anita O'Day – Big Band at Carnegie Hall. En 1992, O’Day avait également présenté un concert au Vine Street Bar & Grill de Los Angeles qui avait laissé une forte impression. Toujours aussi en contrôle de ses moyens à la fin des années 1980 et au début des années 1990, O’Day avait réussi à démontrer qu’elle n’avait rien perdu de sa fougue, de sa délicatesse et de son énergie.
Mais dans les années 1990, les performances de la chanteuse étaient devenues de plus en plus erratiques. Dans son compte rendu de l’album Rules of the Road, le critique Chris Albertson avait même déclaré que la chanteuse "would have been better served leaving us to wonder how she might have sounded today."
Après avoir fait une chute dans un escalier à la fin de 1996, O’Day avait fait un retour en 1999 au JVC Jazz Festival de New York avec l’aide de son gérant Alan Eichler. Plus tard la même année, O’Day avait célébré son 80e anniversaire de naissance dans le cadre d’un concert présenté au Palladium d’Hollyrood. O’Day avait donné son dernier concert à Londres en 2004.
En 2005, après avoir été remixée par RSL, la version d’O’Day du standard "Sing, Sing, Sing" avait été incluse sur la compilation Verve Remixed 3. L’année suivante, O’Day avait publié Indestructible!, son dernier album studio et sa première parution depuis treize ans. À l’époque, le pianiste John Colianni, qui avait participé à l’enregistrement de l’album, accompagnait régulièrement la chanteuse dans les clubs et dans le cadre de certaines performances spéciales. Une des dernières performances audio les plus connues d’O’Day était son interprétation de la pièce "Is You Is or Is You Ain't My Baby" dans le film Shortbus (2006) de John Cameron Mitchell.
O’Day se rétablissait d’une pneumonie en novembre 2006 lorsque son gérant Robbie Cavolina, l’avait fait admettre dans un hôpital de convalescence de West Hollywood. Anita O’Day est morte d’une crise cardiaque dans son sommeil le jour de l’Action de Grâces, le 23 novembre 2006 à l’âge de quatre-vingt-sept ans. Elle était également atteinte de la maladie d’Azheimer. Deux jours avant sa mort, O’Day avait demandé à recevoir son congé de l’hôpital. Peu après son décès, l’écrivain Will Friedwald avait déclaré à son sujet: "She still has this excitement to her and this spontaneity. She can still turn an audience on."
Le documentaire Anita O'Day: The Life of a Jazz Singer avait été présenté en grande première au Tribeca Film Festival le 30 avril 2007. Le film, qui était réalisé par Robbie Cavolina et Ian McCrudden, s’était mérité le Satellite Award décerné par l’International Press Academy en 2008.
Même si O’Day avait surtout été influencée par la chanteuse Martha Raye, elle avait aussi été très marquée par Mildred Bailey, Ella Fitzgerald et Billie Holiday.
O’Day avait toujours maintenu que l’excision accidentelle de sa luette durant une amydalectomie survenue au cours de son enfance l’avait empêché de développer son propre vibrato et de chanter sur de longues périodes. Cette opération ratée l’avait forcée à développer une technique impeccable fondé sur un style plus percussif basé sur de courtes notes et une plus grande insistance sur le rythme. Toujours aussi modeste, O’Day avait ajouté: ‘’I’ve always had to do the best I can with what I have to work with, so, like different painters who have different styles, I just have a different style. Plus, I’m kind of a tall, slim gal, and I don’t have the air capacity of someone like Ella. When she takes a breath in, she can sing half a chorus. I can’t do that, and that’s why I don’t sing ballads in tempo. I sing them telling a story, ad lib.’’
Malgré ces contraintes techniques, lorsqu’elle était en parfait contrôle de ses moyens, O’Day pouvait pousser de longues notes avec un puissant crescendo et un important vibrato, comme dans sa version du standard "Sweet Georgia Brown" au Festival de jazz de Newport en 1958. O’Day, qui possédait une des voix les plus originales du jazz, a influencé de nombreuses chanteuses de jazz au cours de sa carrière , dont June Christy, Chris Connor et Helen Merrill.
Décrivant son style dans une entrevue accordée à Stephen Holden du New York Times en 1985, O’Day avait expliqué: "I'm not a singer; I'm a song stylist." Commentant le style unique d’O’Day dans leur ouvrage The Encyclopedia of Jazz in the Seventies publié en 1987, Leonard Feather et Ira Gitler avaient qualifié son approche comme "a manner of skipping in front of and behind the beat, and the extensive use of melisma {a group of notes or tones sung on one syllable.’’ Entièrement dévouée à son public, O’Day avait déclaré à la fin de sa vie: ‘’In this world, you’ve only got what you give away, and that’s what I do, I give myself to my audience.’’ Très reconnaissante envers les amateurs de jazz pour leur appui, O’Day avait précisé: ‘’Without them you’re nothing. That’s where my heart lies, that’s all I’ve got. I had a couple of boyfriends, duds, a couple of husbands, gone, but you always get something back if you give. That never changed.’’
©-2024, tous droits réservés, Les Productions de l’Imaginaire historique
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Mais pourquoi j'ai pas regardé la théorie des balls plus tôt? C'est génial!
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TAG GAME: EIGHT SHOWS TO GET TO KNOW ME
I have been tagged by @scienceoftheidiot thank you so much! I watch a frankly unreasonable amount of shows so it was a little bit of a struggle lol. Also, we do share a show too!
- Criminald Minds. I know, I know, copaganda at its finest, but I have always been a sucker for cop shows - I can't resist a good team and a good mystery. It's also the shown I have followed for the longest time (I fell into it somewhere during season 4 and it's been with me since). I could spend an equal amount of time talking about everything wrong with this series and everything I absolutely adore about it, and even now nearly 15 years later, I still put it on in the background when I want something familiar to watch.
- The Nanny. This one is from when I was a kid, and I still love it dearly. I think it still holds pretty strong today, it's fun, sweet, earnest in a way that always make me smile, and the fashion is, of course, incredible. It shaped a lot of what my sense of humour is today ngl, and coupled to the heavy nostalgia of it all (I can put any episode on and I'm back being 7, having dinner with my family in front of the TV) it stays the ultimate comfort show for me.
- Doctor Who - with a soft spot for the RTD area. So I actually came to DW through Torchwood (figures), but I'm still picking the Doctor because of the whole universe. I love science fiction, generally speaking, and this one despite some rocky years is still a strong favorite (also, Nine forever).
- Sense8. When I saw season 1, I was blown away. The concept, the realisation, but also... the incredible diversity and representation, I had never seen anything like this before. There is something so hopeful and uplifting in the idea of sensates, of connection across the world, of beings never being truly alone, of so much love.
- Steven Universe + Steven Universe Future. I love animation, despite not watching as much of it as I could, and this is easily one of my favorite. It's beautiful, both in form and substance. I love the visuals, I love the music, I love the story it tells and the unending hope it carries.
- Until we meet again. I am, at heart, a hopeless romantic, and I am so easily taken by a good soulmates story. This one gives me both the heart achingly tragic and the happy wound soothing versions rolled up in one. It also merges it into a story about family, grief, and . It's full of love, and hope for the future. It's also carried by an extremely strong cast, and while I know not everyone agrees with me on that point, I find the slow pacing especially fitting for that specific story.
- Le Visiteur du Futur. I got into webseries with my younger brother when I was in my 20s (VdF, la Flander's Company, a little later La Théorie des Balls and follow up), but of them all, I'd pick this one. It starts small and light, then builds upon itself in a way I really enjoy. This one, too, despite some cynicism and sometimes bleak approach of things, can feel really earnest. It also has Henry Castafolte, which should be enough on its own lol
- To sir, with love. Okay this is the most 'recent' of the bunch and you could argue it's the fresh brain rot BUT. Truth be told, it's so many things I absolutely a d o r e in a show: it's incredibly dramatic, it's a little ridiculous (glitter fights anyone??), colorful, fun, it has completely over the top villains (Madam Chan's face at absolutely any given second is a delight), and yet it's sweet and has a wonderful romance and my ultimate weakness: awesome siblings.
I'll tag @sauvechouris, @benkaaoi, @heretherebedork, @machikeita, and @fandomfairyuniverse as well as @petrichoraline if you'd like and haven't done it yet. And if you see it and want to, pleas tag me I love reading those <3
#I always spend so long picking and choosing for those lol#it was hard to like#not exclusively pick shows from my childhood or only shows I've seen in the last 18 months lol#anyway I think it's a pretty good first selection - it lacks horror I think but well#only 8 spots ^^#thank you again for tagging me science <3#tag games#gifs
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L'Héritage Immortel des Mathématiciens Français
Dans le monde des mathématiques, on ne peut pas exagérer l'impact et l'influence que les mathématiciens français ont eus sur leurs domaines respectifs au cours de l'histoire et encore aujourd'hui. Que ce soit Pierre-Simon Laplace, né en 1749, qui a formulé la première description mathématique complète de la mécanique céleste, ou Augustin-Louis Cauchy, né en 1789, qui a été l'un des premiers à donner au calcul différentiel et intégral une base rigoureuse et solide (connue aujourd'hui sous le nom d'analyse réelle). L'une de mes figures préférées, et peut-être la plus tragique de l'histoire des mathématiques, est Évariste Galois. Durant sa courte vie, Galois a parfaitement résolu une question extrêmement importante sur les solutions d'équations polynomiales qui était restée ouverte pendant plus de 350 ans. En conséquence, Galois a révolutionné tout le domaine de l'algèbre avec son concept de groupes et de corps (connus aujourd'hui sous le nom de théorie de Galois et algèbre abstraite). Non seulement cela, mais il a accompli tout cela avant l'âge de 20 ans, tout en étant emprisonné à plusieurs reprises pour ses activités politiques, et en étant rejeté par l'École Polytechnique (la meilleure école de mathématiques de son époque). Malheureusement, le 30 mai 1832, Galois a été retrouvé dans un champ, ayant reçu une balle dans l'estomac lors d'un duel (les circonstances duquel restent encore inconnues aujourd'hui). Il est mort le lendemain, mais a laissé derrière lui suffisamment de génie pour occuper les mathématiciens et les scientifiques pendant des siècles. Pour en savoir plus sur la vie de Galois, je recommande le livre Whom the Gods Love de Leopold Infeld.
Évariste Galois portrait (aged 15)
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La philosophie humaine
◀ 24 AOÛT ▶ Les Trésors De La Foi
Car il est écrit: Je détruirai la sagesse des sages et j'anéantirai l'intelligence des intelligents 1 Corinthiens 1:19
Dieu au-dessus de la philosophie humaine
Cette parole est une menace pour le sage de ce monde, mais une promesse pour le simple croyant. Les savants de profession ont toujours cherché à détruire la foi des humbles, mais leurs efforts seront inutiles. Leurs arguments se brisent, leurs théories s'enfoncent par leur propre poids et leurs intrigues sont découvertes avant que le but soit atteint. Le vieil Evangile n'est point encore anéanti, et il ne peut l'être tant que le Seigneur vit. S'il avait pu être exterminé, il y a longtemps qu'il aurait disparu de la terre. Pour nous, nous ne pouvons pas détruire la sagesse des sages, et ne devons pas le tenter, car cette oeuvre-là est en de meilleures mains que les nôtres. Le Seigneur a dit de lui-même: "J'abolirai," et il ne parle pas en vain. Il déclare deux fois sa résolution dans ce verset, disant: "J'abolirai," "j'anéantirai," et il ne l'abandonnera pas, soyons-en certains. De quelle manière il sait balayer la philosophie et "la pensée moderne" quand il y met la main! Il réduit à rien ce qui a les plus belles apparences et le consume comme du bois, du foin ou de la balle. Il est écrit que c'est ce qu'il fera, et il en sera ainsi. Seigneur, hâte ce temps et fais triompher ta Parole. Amen! Amen! - Lire plus ici :
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Pour en revenir à la théologie pure, les hérésies d’Arius et de Socinus sont à la base de pas mal de sectes, dont les Unitariens et les Témoins de Jéhovah en particulier.
✨⭐✨ En Jésus-Christ nous avons été délivrés et avons reçu le pardon des péchés (Colossiens 1:14 ; auteur).
(Comparez Ephésiens 1:7)
Le mot pour délivrés était utilisé pour le rachat d’un esclave au moyen d’une rançon. Ici, il s’agit du prix extrêmement élevé que Jésus a payé pour nous en mourant sur la croix.
L’apôtre Paul a remercié Dieu pour 5 raisons différentes :
- il a donné aux croyants un héritage ;
- il les a délivrés de la puissance des ténèbres ;
- il les a placés dans le royaume de son Fils bien-aimé ;
- il les a rachetés par son sang ;
- il a pardonné leurs fautes (Psaume 103:12; Michée 7:19).
Voilà des vérités qui réchauffent vraiment le cœur.
⦁ Si vous interrogez quelqu’un dans la rue, n’importe qui, et lui demandez si la théorie de l’évolution est un concept scientifique auquel il adhère, il y a 99,99 % de chances qu’il vous réponde : Évidemment ! Ce qu’il ne réalise pas est qu’il ne fait que suivre une idéologie dont le fondement théologique date du 3e siècle de notre ère. Comment cela est-il possible ?
⦁ Vers l’an 315, un prêtre du nom d’Arius d’Alexandrie (280-336) commença à nier que Jésus-Christ était de la même nature que le Père. Ce point de vue prit le nom d’Arianisme et fut condamné par le concile de Nicée en l’an 325. Et c’est ainsi que cette hérésie fut tuée dans l’œuf et enterrée. C’est ce qu’on croyait, mais l’Arianisme ressuscita au 16e siècle.
⦁ Au début, ce fut imperceptible. Un théologien italien du nom de Socinus (Laelius Socinus, 1525-1562), qui fréquentait les réformateurs protestants de l’époque comme Jean Calvin, se mit à disserter et à poser des questions sur tous les dogmes de l’Église et vers la fin de sa vie commença à mettre en doute la Trinité sans toutefois s’y opposer, mais la balle était lancée.
⦁ Son neveu Fauto Socinus (1539-1604) reprit les écrits de son oncle et, à partir de 1575, développa un système doctrinal radical, le socinianisme qui déclarait que Jésus-Christ n’était pas un être divin, mais un simple homme qui représentait Dieu, une sorte de prophète en somme. Il rejetait aussi l’enseignement des Écritures comme quoi les êtres humains naissent avec une nature déchue prompte à faire le mal. Logique avec lui-même, Fauto Socinus niait également en bloc le jugement éternel et la rédemption.
⦁ Comme l’homme n’est pas fondamentalement dépravé et ne possède pas une nature de péché qui le porte à mal faire, la mort de Jésus sur la croix n’était pas un sacrifice expiatoire. Ses vues théologiques reflétaient l’humanisme de l’époque qui privilégiait la raison humaine et niait le surnaturel, comme de nos jours d’ailleurs.
⦁ Plus tard, mais toujours dans la même ligne de pensée apparut Charles Darwin. Il commença des études de médecine qu’il abandonna pour entrer à l’université de Cambridge en vue de devenir pasteur de l’Église anglicane. C’est là qu’il fit la connaissance de deux scientifiques qui l’impressionnèrent beaucoup. Après avoir terminé ses études de théologie, il s’embarqua pour une expédition scientifique autour du globe. On connaît la suite.
Darwin était un théologien et un scientifique amateur. C’est ce qui lui permit de donner aux idées déviantes de Fauto Socinus l’habillage scientifique qui est la théorie de l’évolution. J’aime bien écouter les arguments de ceux qui défendent bec et ongles cette croyance, mais je me demande combien d’entre eux sont vraiment intellectuellement honnêtes dans le sens qu’ils adhèrent à l’idée d’une sélection naturelle commandée par le hasard des mutations pour des raisons purement scientifiques. Il me semble qu’un certain nombre d’entre eux ont une dent personnelle contre Dieu.
Pour en revenir à la théologie pure, les hérésies d’Arius et de Socinus sont à la base de pas mal de sectes, dont les Unitariens et les Témoins de Jéhovah en particulier.
Tout cela pour dire que nous abordons maintenant un passage de l’Épître de Paul aux Colossiens qui est particulièrement riche et même grandiose concernant la personne du Christ. Il n’est pas possible de trop parler de lui et nul en cette vie ne peut pleinement comprendre qui il est, ni l’étendue de sa gloire.
Dans cette épître, Paul a pour but de combattre une des plus anciennes hérésies ayant affligé le christianisme et qui deviendra le gnosticisme, un concept qui s’attaque à la nature même du Christ. Ce concept philosophique et religieux enseignait que le Dieu architecte (démiurge) avait créé un être juste un peu inférieur à lui-même. Ce dernier avait fait de même et ainsi de suite. Toutes ces créatures étaient donc des émanations de Dieu et Jésus en faisait partie. Telle une pieuvre, cette hérésie s’est propagée au travers des siècles jusqu’a aujourd’hui aussi bien sous sa forme théologique que scientifique, comme je l’ai déjà dit.
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Voltairine de Cleyre : Figure emblématique de l’anarchisme et du féminisme américains, elle née dans le Michigan en 1866 dans une famille de travailleurs pauvre. Son père un émigré français et un artisan socialiste, sa femme couturière à domicile. Voltairine est envoyé 3 ans dans un couvent où son père pourtant anticlérical l’envoie pour redresser son absence de bonnes manières et sa paresse. Elle y apprend le piano, le français, et la rébellion face à une direction autoritaire. Elle raconte cette période de sa vie dans un essai intitulé « Comment Je devins anarchiste ». À sa sortie, elle se promet de s'instruire et de ne jamais prêter allégeance à personne.
Elle se met à écrire et donne des cours particuliers pour gagner sa vie. Elle participe au mouvement pour la libre-pensée, mouvement anticlérical et découvre l'anarchisme. En 1886, elle écrit pour l'hebdomadaire "The Progressive Age" et en devient rapidement la rédactrice en chef. En parallèle, elle donne des conférences où elle traite de sujets comme la religion, notamment avec l'Association laïciste américaine à travers tout l’Ohio et la Pennsylvanie. 1887, elle s'intéresse aux théories socialiste mais après les grèves de novembre 1887 où quatre anarchistes sont pendus par l’Etat d’Illinois elle renoue avec l'anarchisme.
En 1890, elle rédige "Sex Slavery"où, elle condamne les idéaux de beauté qui encouragent les femmes à déformer leurs corps, l'éducation genrée et le mariage. En 1892, elle fonde la Ladies Liberal League. Met au point un programme de conférences sur des thèmes de la sexualité, les interdits, la criminalité, le socialisme et l’anarchisme.
En 1902, l’un de ses anciens élèves, Herman Helcher, tente de l’assassiner en lui tire une balle dans la poitrine et deux autres balles dans le dos. Elle s'en sort et refusera de le dénoncer et publiera une lettre publiée par le principal quotidien de Philadelphie, dans laquelle elle écrit " Le jeune homme qui, selon certains, m’a tiré dessus est fou. Le fait qu’il ne mange pas à sa faim et n’ait pas un travail sain l’a rendu ainsi".
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« (...) à la différence de beaucoup de théoriciens de la "psychothérapie institutionnelle", Zenoni a vraiment existé dans l'institution : il a fait des gardes de week-end pendant vingt ans et, jusqu'à sa retraite, une soirée par semaine - préparation du repas du soir comprise - comme le font les autres collègues. Il a assisté aux deux réunions de staff hebdomadaires, joué (assez bien après tout) au volley-ball et il est parti en vacances d'été avec les résidents. Il n'est pas une voix qui pontifie de loin - les travailleurs en institution comprendront vite : c'est si courant... - depuis un bureau primordial, mais un clinicien qui s'applique, c'est-à-dire qui n'est jamais absent de ce qu'il postule ou préconise.
Cette mise au premier plan de la dimension pragmatique n'écarte pas la théorie mais, au contraire, incite à la rendre plus nuancée et plus rigoureuse. L'institution, n'étant pas déduite d'une quelconque doctrine, apparaît ainsi dans sa vérité : un complexe bricolage d'histoire, de savoir et d'expériences, toujours ouverte à se questionner par le nouveau. Elle oblige ainsi à déposer les formes pures et à réfléchir à la loupe, dans le détail et la contradiction, en marge des modèles et des programmes thérapeutiques dont sont si friands les fonctionnaires de la "pensée mentale". Si ce textes - tout en étant impeccablement clairs - sont difficiles à résumer, c'est parce qu'ils sont fidèles aux sinuosités des questions abordées, parce qu'ils tiennent compte du fait que les hypothèses d'application, les petits détails freudiens, sont bien plus essentiels que les grands principes. » Félix Samoilovich évocant son ami et collègue Alfredo Zenoni.
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Babies 🥺❤️
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Chapitre 83 : Des questions sans réponses
Si cet homme est bien celui que l’on pense, alors nous avons la preuve que toute cette histoire repose sur une vulgaire machination. Ce fumeur se paye notre tête, je vous le dis. Lança Parker, sa voix trahissant une frustration grandissante.
Son regard fixé sur Mulder montrait à quel point cette situation la touchait. Elle se sentait prise au piège, manipulée, et ça la rendait folle. Mulder le savait. Il avait vu cette lueur de colère dans ses yeux plus d’une fois. Elle avait un tempérament de feu, et ce genre de situation ne faisait qu’attiser les flammes.
Je suis d'accord avec Andréa. Intervenu Scully. Mais encore faut-il que nous en soyons sûrs.
Parker, les poings serrés, ne pouvait s’empêcher de penser à toutes les horreurs qu'elle avait endurées. Si ce n'était pas lui, alors qui cela pouvait-il être ? Une nouvelle vague d'incertitude la submergea, et elle chercha désespérément un point d'ancrage.
Et qu’en est-il de ce fameux “sosie” de Raines que nous avons vu dans cette morgue ? Demanda-t-elle, ses mots lourds de suspicion.
Mulder répondit calmement, mais avec une pointe de tension dans la voix :
Il est gardé sous scellé en tant que pièce à conviction.
Parker détourna le regard, son esprit déjà en train de calculer les implications. Puis, elle se tourna vers Scully.
Et les autres victimes ? Vous les avez vues ? Demanda-t-elle, cherchant désespérément à trouver un lien, un indice, quelque chose.
Scully acquiesça, son ton professionnel cachant mal l’inquiétude qui commençait à la gagner.
J'ai examiné deux d'entre elles. Les victimes ont toutes deux été tuées d'une balle à l'abdomen. Comme les autres.
Donc même méthodologie de meurtre. Nous avons peut-être affaire au même tueur. Ensuite ? Quel lien avaient-ils ? Continua Parker, pressant ses partenaires.
Scully hésita un instant, cherchant les bons mots pour expliquer l’absence d’un schéma clair.
Rien de particulier à première vue. Ce sont des hommes et des femmes de tout âge venant de milieux différents, et de classes différentes.
Mulder, les yeux rivés sur Parker, sentit la frustration grandir en elle. Il la connaissait suffisamment pour savoir qu’elle cherchait plus qu’une simple réponse.
Je pense que ce que demande Parker, c'est de savoir si les victimes étaient dotées de capacités exceptionnelles. Dit-il, jetant un coup d’œil furtif vers elle.
Parker acquiesça promptement, reconnaissante qu'il puisse lire en elle avec autant de précision. Il y avait entre eux une compréhension tacite, une connexion presque palpable, forgée au fil des enquêtes et des épreuves partagées.
Et donc ? Renchérit-elle, les yeux fixés sur Scully.
Scully soupira doucement, sachant que la suite risquait de décevoir Parker.
Pour ma part, je n'ai rien trouvé dans leurs dossiers médicaux qui puisse justifier d'une quelconque intelligence accrue ou encore de capacités physiques supérieures à la normale. Elle se tourna vers Mulder, un sourire légèrement accusateur aux lèvres. Mais je te vois venir, Mulder. Je sais que tu as une idée derrière la tête.
Mulder esquissa un sourire en coin, mais ses yeux restaient sérieux.
Ah oui ? Et quoi donc ? Non, plus sérieusement Scully, tu sais tout comme moi que nous ne pouvons pas nous appuyer sur de simples dossiers médicaux dans ce genre de cas précis. De telles informations ne pourraient pas se retrouver sous les yeux du grand public.
Parker, toujours sur le qui-vive, se rappela soudain un détail crucial.
Justement, en parlant de ça, il vient de me venir une idée. Je me rappelle que le Centre consignait leurs travaux dans des cédéroms. Tout y était enregistré et conservé. Peut-être que ces pauvres gens participaient à leurs simulations.
Mulder se pencha légèrement vers elle, son intérêt piqué par cette révélation.
C'est une théorie intéressante. Pensez-vous que le Centre se soit servi d'eux pour maquiller leurs crimes ? Demanda-t-il, avec un regard qui cherchait à capter toute la portée de ses mots.
Parker hocha la tête, son expression se durcissant.
Tout est possible, agent Mulder. Ils en sont tout à fait capables, ça je peux vous le garantir. Dit-elle sur un ton assuré, presque défiant.
Scully, sentant l’intensité monter, essaya de ramener un peu de rationalité dans la discussion.
Donc si je résume bien, vous suggérez que le Centre est à l'origine d'une vulgaire mise en scène ? Dans quel but ? Se venger du FBI ?
Parker croisa les bras, la mâchoire serrée. Elle sentait l'urgence de la situation peser sur ses épaules.
Je pense qu'ils cherchent à nous intimider. C'est une mise en garde contre ce qui pourrait arriver si nous n'arrêtons pas de fouiner dans leurs affaires. Son regard s’assombrit alors qu’elle pensait aux risques qu’ils prenaient tous. Bon, écoutez, je vais aller consulter à nouveau les dossiers des victimes. Peut-être que le visage de l'un d'entre eux finira par m'interpeller. Qui sait.
D'accord. On vous laisse vous occuper de ça. Scully et moi allons interroger les habitants du coin. On ne sait jamais. À plus tard. Dit Mulder, lançant à Parker un regard appuyé avant de partir. Parker regarda Mulder s’éloigner, sentant une étrange chaleur au creux de son ventre.
Un peu plus tard, de retour au motel, Parker plongea dans les dossiers, cherchant désespérément une piste, un indice qui leur permettrait de faire un pas en avant. Les heures passèrent, et malgré ses efforts, rien de concret ne semblait émerger. Frustrée, elle laissa échapper un soupir de désespoir.
La fatigue commençait à la gagner, et elle finit par s’assoupir, le visage contre le dossier d’une chaise. Le silence de la chambre fut soudain brisé par un léger coup frappé à la porte. Elle se réveilla en sursaut, son cœur battant la chamade. Quand elle ouvrit, Mulder se tenait là, son expression mélancolique masquée par une ombre de tristesse.
Alors ? Qu'est-ce que ça a donné ? Demanda-t-elle, impatiente et un peu nerveuse.
Pas grand-chose, hélas. Répondit-il, désolé de ne rien pouvoir offrir de plus.
Parker soupira, résignée, sentant l'épuisement peser lourdement sur ses épaules.
Génial. Pareil pour moi. Il n'y a rien qui m'ait sauté aux yeux. Je nage complètement. C'est tellement frustrant ! Si je pouvais avoir ces putains d'enregistrements ! DIt-elle, la colère perçant dans sa voix.
Mulder entra, refermant la porte derrière lui, son regard toujours fixé sur Parker.
Justement, puisque vous en parlez. Vous auriez une idée où le Centre pourrait les avoir cachés ? Demanda-t-il, intrigué.
Parker eut un rire jaune, presque amer.
Vous êtes sérieux ? Si je le savais, ça ferait longtemps que je m’en serais chargée. Maintenant qu'ils ont fait le ménage à Blue Cove, ils peuvent être n'importe où.
Mulder, malgré la gravité de la situation, esquissa un sourire complice.
Oui, je comprends. Mais n'oubliez pas que nous avons ce fameux document qui renferme de précieuses informations sur leurs bases secrètes. Vous vous rappelez ?
Parker le regarda, un mélange d’agacement et de reconnaissance dans les yeux.
Vous n'êtes pas croyable, vous. Dit-elle, d'un air blasé.
Mulder s'approcha d'elle, son ton se faisant plus doux, presque réconfortant.
Ne désespérez pas, Andréa. Avec l'aide de mes contacts, nous finirons par en découdre une bonne fois pour toutes. Dit-il, déterminé.
Parker passa nerveusement ses mains dans sa crinière brune, essayant de reprendre le contrôle de ses émotions. Elle se dirigea vers ses affaires, cherchant un briquet.
Qu'est-ce que vous faites ? Demanda Mulder, curieux, mais aussi un peu inquiet.
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USA MESS
Rien qu'un mois aux States, c'est déjà trop long.
J'enquêtais sur un cas de phénomènes étranges, s’avérant particulièrement problématique. L’affaire impliquait le grand patron de WCB (Warren & Cleare Business). Certains cadres haut-placés étaient soup��onnés de solliciter les services de sorciers vaudou. Quand j'ai entendu Stacy Carlton, la cliente, me raconter son histoire, je reconnais que j'ai eu beaucoup de mal à me retenir de rire. J'ai dû, cependant, me coltiner l'affaire : j'étais à New York pour aider un ami. J’avoue que j'en ai eu pour mon arrogance. J'ai moins ri, lorsque je me suis retrouvée au milieu d'une affaire de pouvoir, d'argent sale, de magie noire... Et pas de la mystification de pacotille comme on nous la sert dans les films. J'ai vu des choses très étranges en Haïti, mais là, ça se passait au cœur du monde occidental, où la seule magie reconnue est la technologie, où la poupée vaudou est le Blackberry. Bref je m'étais bien plantée et je commençais à regretter d'avoir accepté de dépanner Pete.
Peter Murphy, un ancien collègue du Yard : il vivait à Londres à l'époque où l'on s'est connu. Je travaillais encore dans la police en ce temps-là. J'avais été fraîchement transférée d’Édimbourg. Pete était le DCI de Brixton. Il avait perdu son équipier lors d'une sale affaire. L'accueil chaleureux type du flic mal dégrossi : il m'avait montré ses crocs pour me faire comprendre que je ne remplacerais jamais son ami. Tout ceci ne me rajeunissait pas. Pete s'était installé, depuis quelques années, comme privé aux USA. Quelle bêtise ! Mais il m'avait payé le billet d'avion, je n'allais pas dire non.
Revenons à cette pauvre Stacy Carlton. C'est tout de même le genre d'enquête merdique dont personne ne veut. Non seulement tu passes pour un cinglé si t'en parles, mais tu finis par le penser, limite le devenir. Les objets se brisaient sous mes yeux comme si j'étais poursuivie par un Djiin. Des personnes sans aucun antécédent suicidaire mettaient fin à leurs jours, sans raison. Histoire de se mettre dans l'ambiance : déjà du grand n'importe quoi au bout d'une semaine et demie à fureter dans ce merdier. C'était un jeudi. J'interrogeais Marc Holding, chargé de la comptabilité. Un homme sans problème, une vie tout ce qu'il y a de plus normale. Il me montrait le registre des comptes, quand soudain, sa tête a basculé sur le côté, ses yeux sont devenus vitreux. Il a posé calmement le carnet, boutonné sa veste, puis s'est retourné face à la vitre pour finalement la traverser comme une balle de quarante-cinq. Je n'en croyais pas mes yeux. Je même claqué mon élastique au poignet pour voir si je ne dormais pas.
Je ne picolais pas comme un trou à cette époque et ce morceau de caoutchouc me servait à virer mes pensées sinistres quand je tournais en rond dans ma tête.
La vitre était blindée ! J'ai donné un coup avec une chaise en métal sur celle d’à côté pour vérifier ma théorie : oui, la vitre était blindée ! Je suis vite partie en espérant passer inaperçue. Ils se servaient de la magie noire pour contrôler les gens. Les tuer lorsqu'ils dérangeaient. La situation était plutôt glauque. J'ai l'habitude de l'étrange, mais dans ce cas, c'est l'humain qui m'écœurait. Tout ça pour du fric, du vulgaire papier ! Au Royaume Uni, c'est sûr que du glauque on en bouffe tous les jours dans la police. Mais bon sang, on ne tue pas systématiquement pour du pognon ! Ce serait plutôt par manque de pognon. Bref, finalement, on est tous de gros cons, d'un bout à l'autre de cette pauvre planète. Le PDG de la société tirait les ficelles, mais je ne pouvais pas prouver qu'il était la source de cette horreur. Les cadavres s'accumulaient autour de lui telles les grenouilles des plaies d’Égypte et moi je pataugeais comme une débutante, noyée sous une montagne d'informations, toutes plus bidons les unes que les autres. Et toujours zéro témoin (tous achetés, sous camisole ou morts. Essentiellement morts). Non, le PDG n'était pas un grand black ! Aux États-Unis ce sont les blancs qui sont clients du vaudou : il sert bien le business. Je reconnais qu'entre le KKK, les psychopathes et la sorcellerie, je n'aurais aucune chance de finir au chômage dans ce pays ! Mais, non merci. Cette société est trop tordue ! C'est bien pour cela que je suis restée à Londres : les British sont tout de même plus sophistiqués.
Enfin, c'est ce qu'on veut bien faire croire aux restes du monde, à vrai dire.
Bon, là, je rendais service à Murphy. J'étais impliquée jusqu'au cou et ne pouvais pas le lâcher en plein merdier. Je me suis donc acharnée sur cette société WCB pour trouver des preuves contre son PDG et ses sbires. J'avais même réussi à trouver le sorcier qui travaillait pour eux. Cependant je me suis bien ridiculisée au commissariat. Pete n'en pouvait plus lui non plus, sa cliente se faisait harceler. Des actes anodins, en apparence, mais cumulés, il y avait de quoi perdre l'esprit. Des coups de fil réguliers, en pleine nuit. Le saccage systématique des fleurs sur son balcon. Et non, aucun des voisins n'avait de chat ! Puis, franchement, je vois mal un chat bouger un pot de fleurs plein de terre. Pire encore ! Dans l'appartement, des objets étaient déplacés. Elle les remettait à leur place, ils bougeaient de nouveau. Comme si quelqu'un avait la clé de chez elle. Le concierge n'était au courant de rien ! Puis cette sensation d'être épiée en permanence. Étrange qu'ils ne s'en soient pas débarrassés de la même façon que des autres. Je compris plus tard qu'ils voulaient se servir d'elle comme tête de turc, pour leurs magouilles. La faire plonger par la suite. Que leur plan ait porté ses fruits ou pas, ils étaient couverts. Classique. Un peu ridicule tout de même. Une petite secrétaire de direction s'avérant être un grand cerveau criminel !
Quoique, j'ai déjà vu le scénar dans une série... Elementary ? Je ne sais plus... La meuf, une vrai psychopathe. Elle butait tout les gars pour lequels elle bossait. En fait, c'était elle le cerveau du bizness... Bref, non. Carlton, est une victime. Fin de l'histoire. J'ai le pif pour les enfoirés et autres cinglés du genre. Je les attire comme un aimant industriel...
Donc, Stacy, le grand cerveau criminel ? À d'autres ! Mais dans ce pays, la thune c'est Dieu sur Terre. Les flics ne vont pas se casser la cervelle pour démêler le vrai du faux. Ici c'est « affaire bouclée, quota effectué, au suivant et surtout on ne dérange pas les puissants » ! On se croirait sous l'Empire, fin 1800. Quelle usine à cons ! Je me disperse. Bref, Il me fallait un témoin vivant et une preuve irréfutable, qui me permettraient de faire le lien dans ce foutu sac de nœuds. Il était absolument inutile d'espérer une quelconque collaboration de la part du sorcier. En désespoir de cause, je dus perquisitionner la WCB, sans mandat, bien sûr. « On endosse son costume de monte en l'air et c'est parti ! »
Comme Sherlock, j'aurais fait un bon criminel, qu'est ce qui m'a pris de choisir le côté des anges, c'est nul : ça paie que dalle et on s'en prend plein la gueule, parce qu'il faut forcément un coupable !
C'était la caverne d'Ali Baba ! L'espionnage industriel c'est l'avenir ! Je me suis gavée ! J'ai trouvé pléthore d'informations croustillantes dans les dossiers de la WCB avec lesquelles je pouvais jongler pour faire plonger cette ordure de Warren et toute sa smala. Murphy avait un ami avocat, un vrai requin, absolument pas regardant sur les méthodes employées pour pêcher LE tuyau, qui ferait pencher la balance de son côté. Du coup on se foutait totalement de la façon dont je récupérais l'info. J'étais seule dans l'obscurité de ce bâtiment des enfers. Je n'étais pas rassurée, et cet ordinateur qui ramait pour transférer les données. Avec le papier c'est plus simple : « clic photo » et c'est dans la poche. Je décidai de sortir par la passerelle qui donnait accès au building d'en face. Belle erreur. Dean Warren m'attendait dehors, avec la ferme intention de me supprimer. Le Big Boss de la WCB ! Je l'avais tellement poussé à bout qu'il était venu, en personne, pour me liquider. Je reconnais qu'à cet instant, j'étais à des lieues d'avoir peur, je me sentais très importante ! Puissante. Excitant !
— Vous cassez pas, j'ai deviné. Vous voulez me faire faire le saut de l'ange.
Je poussai l'ironie dans le ton de ma voix. Warren quant à lui, resta impassible.
— Exact.
— Et qui vous dit que je ne sais pas voler ?
— Vous sortez de mes bureaux…
— Ah ouais, elle est bonne celle là !
Je n'ai pu m'empêcher de pouffer de rire. Une fois calmée, je le regardai avec insistance, sourire en coin.
— Vous allez moins rire une fois en bas, me lança-t-il, froidement.
— Hm ! Non mais pardon ! Je n'arrive pas à rester sérieuse !
Je pris une grande bouffée d'air frais et à ce moment précis, j'eus une soudaine envie de l'embrasser. Drôle d'effet, quand on sait qu'on va mourir de la main de celui qui vous provoque cette pulsion. J'ai sorti mon paquet de cigarettes de la poche de ma veste.
Oui je me suis mise à fumer, le stress. Mais c'est un autre chapitre de ma vie, on y reviendra plus tard. Peut-être...
Je lui tendis le paquet, d'un mouvement de la tête, il refusa mon offre.
— On n'a pas pris le temps de se présenter. Vous avez deux minutes ?
Il resta stoïque, attendant la suite de mes réflexions. Je n'allumai pas encore ma cigarette, je ne savais pas pourquoi, j'attendais sans doute un signe.
— Cigarette du condamné. Ça se savoure. Impressionnant votre tour de passe-passe.
Il me dévisageait étrangement, je sentais bien qu'il voulait me tuer, cependant quelque chose le retenait, mais sûrement pas la peur de la chaise électrique Ou l’injection létale, je ne sais plus. Pour ma part, j'avais eu mon compte de galères, alors mourir maintenant ou mourir demain... Je m'approchai de lui pour lui chuchoter à l'oreille.
— Il me manque le Whisky. J'ai horreur de la cigarette sans Whisky.
Oui, je me suis mise �� boire, mais pas encore comme un trou normand, la suite au prochain épisode...
Soudain, il décida d’entamer une véritable conversation :
— Vous voulez donc connaître le fond de l'intrigue... Pourquoi j'ai dû déchaîner les foudres sur autant d'innocents ? Vous devez vous douter que ce n'est pas qu'une question d'argent ?
Son parfum m'enivrait, je n'avais plus envie de parler. Il me provoquait du regard. Il m'attirait vraiment.
Le danger de mort m'excite toujours autant ! Et cette manie d’être attirée par les mauvais garçons ! Les très mauvais garçons.
— À vrai dire je m'en fous un peu du pourquoi. Et à quoi bon franchement, je le saurai bien assez tôt. Vous n'allez pas me tuer.
— Vous êtes bien sûre de vous.
— Vu votre position sociale, êtes-vous vraiment certain de vouloir tout détruire sur une impulsion ? Non. C’est irrationnel et ce n’est pas votre genre.
Je m’approchai de lui, encore, et lui susurrai :
— Vous êtes poussé par la curiosité, vilain garçon. Qu'est ce qu'un sujet de la reine vient foutre en colonie ?
Cette phrase eut un effet pervers sur Warren : ce jeu de pouvoir prenait des dimensions de guerre des mondes, comme si nous jouions nos empires aux échecs. Mes lèvres frôlèrent sa joue, il sentit monter cette tension déstabilisante. Quelle sensation étrange.
Décidément je suis attirée par les « très » mauvais garçons.
*
Law frappe d'un coup sec la table, puis s'adresse à son ordinateur :
— Bon sang t'as de la chance que j'ai besoin de toi, sinon tu passais, fissa, par la fenêtre !
La jeune femme sort un câble du tiroir de son bureau en marmonnant sur un ton fortement agacé :
— Une heure de charge ! Batterie de gonzesse !
Elle rallume son portable, puis retrouve son fichier, mais au préalable il lui semble judicieux de s'allumer une cigarette. Elle ouvre la fenêtre. Le bureau, situé au rez-de-chaussée, rehaussé de quelques marches, donne sur une petite cour carrée. Le sol est pavé de pierres blanches, entourant un petit lopin de terre, égayé de quelques pivoines roses. Law jette sa cigarette à peine entamée dans son cendrier improvisé : une boîte de conserve métallique, à moitié remplie d'eau et retourne à son exercice d'écriture.
*
Je reconnais que j'aurais bien continué après le baiser, mais il était vraiment temps de rentrer. J'ai posé ma main sur son torse, puis j'ai reculé lentement. Je me suis retournée, puis m'en suis allée tranquillement. Il aurait pu me suivre pour me balancer du haut de la passerelle. Il n'en fit rien. Je transmis les fichiers à Murphy, son enquête fut bouclée en quelques jours. Il allait sortir d'affaire Stacy Carlton, sa cliente. Dean Warren, s'en tirerait sans grands dommages, grâce à sa brochette d'avocats. Je suis rentrée à Londres avec le premier avion. Je n'attendis pas le procès. Il n'était pas question de rester une seconde de plus dans ce pays de dingues.
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Afficher uniquement les événements clésVeuillez activer JavaScript pour utiliser cette fonctionnalitéFlux en directLes évènements clésil y a 31 minPréambuleAfficher uniquement les événements clésVeuillez activer JavaScript pour utiliser cette fonctionnalitéil y a 21 mois22h39 HNEEt pour ceux qui aiment les discussions sur les refroidisseurs d'eau, en voici une bonne de l'action du premier jour…"Jamais vu ça": le débat tourne autour de Ravi Jadeja et de la substance mystérieuseEn savoir plusMis à jour à 22h49 HNEil y a 23 mois22h36 HNEPour ceux qui ont raté le premier jour, voici le rapport de Geoff Lemon…La maîtrise de Jadeja donne à l'Australie peu de chances de tester les théories de hauteur | Geoff CitronEn savoir plusil y a 31 min22h29 HNEPréambuleAmateurs de cricket de Namaste ! Bienvenue dans la «capitale du tigre» de Nagpur pour le deuxième jour du premier test entre l'Inde et l'Australie dans le Border-Gavaskar Trophy.Le premier jour a eu toute l'intrigue, la controverse, la concurrence féroce et le beau chahut que nous attendons du cricket sous-continental. Les deux équipes ont nommé des débutants passionnants - Todd Murphy, un off-spinner de 22 ans pour l'Australie, et le phénomène T20 de 32 ans, Suryakumar Yadav, pour l'Inde.L'Australie a également lâché une bombe en lâchant le grandiloquent Travis Head. Malgré 525 courses à 87,50 lors de l'été à domicile, sa moyenne de 21,30 sur sept tests en Asie était suffisante pour que les sélecteurs séparent Head du XI et ramènent Peter Handscomb et Matthew Renshaw de l'exil en tant que nouveaux n ° 5 et 6.Avant de remporter le tirage au sort, Pat Cummins a exhorté ses hommes à "embrasser le chaos". Ils l'ont pris beaucoup trop au pied de la lettre.David Warner et Usman Khawaja étaient de retour dans les hangars en 13 balles, défaits par le rythme et le rebond (et peut-être l'âge). Comme on pouvait s'y attendre, Steve Smith et Marnus Labuschagne ont ramassé les morceaux et se sont mis à reconstruire les manches. Mais avec leurs licenciements rapides après le déjeuner, la décision de l'Australie de supprimer Head leur a explosé au visage. Dans des conditions sur mesure pour un créateur de coups et un contre-attaquant, ils ont plutôt obtenu Matthew Renshaw et un gros canard doré.Alex Carey avait l'air le meilleur des frappeurs, balayant sa première balle pendant quatre et changeant sa main jusqu'à ce qu'il parie une fois de trop sur 37. Resté avec seulement la queue, Peter Handscomb a peut-être montré trop de foi aux lapins verts baggy, tamponnant des simples quand il aurait peut-être mieux fait de se balancer vigoureusement. En fin de compte, c'était trop peu trop tard car l'ordre inférieur de l'Australie s'est effondré, tous pour 177.Lorsque Rohit Sharma a traîné Pat Cummins pendant trois fours successifs au premier over, l'intention était claire : attaquer et continuer à attaquer car tôt ou tard les démons du terrain se déchaîneront et il y aura une balle avec votre nom dessus. L'Inde a dûment battu le record à 77-1, à seulement 100 points de retard, avec seulement la perte de KL Rahul au profit d'un charmant attrapé et joué par le jeune Todd Murphy. Ce seul licenciement d'un jeune fileur - à la suite d'un pétillant cinq pour Ravi Jadeja - est la lueur d'espoir que l'Australie prendra dans ce qui devrait être une deuxième journée divertissante de ce test.Les sujetsÉquipe d'Australie de cricketÉquipe d'Inde de cricketCriquetsport AustraliePlus de rapportsRéutiliser ce contenu
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◀ 24 AOÛT ▶ Les Trésors De La Foi
Car il est écrit: Je détruirai la sagesse des sages et j'anéantirai l'intelligence des intelligents 1 Corinthiens 1:19
Dieu au-dessus de la philosophie humaine
Cette parole est une menace pour le sage de ce monde, mais une promesse pour le simple croyant. Les savants de profession ont toujours cherché à détruire la foi des humbles, mais leurs efforts seront inutiles. Leurs arguments se brisent, leurs théories s'enfoncent par leur propre poids et leurs intrigues sont découvertes avant que le but soit atteint. Le vieil Evangile n'est point encore anéanti, et il ne peut l'être tant que le Seigneur vit. S'il avait pu être exterminé, il y a longtemps qu'il aurait disparu de la terre. Pour nous, nous ne pouvons pas détruire la sagesse des sages, et ne devons pas le tenter, car cette oeuvre-là est en de meilleures mains que les nôtres. Le Seigneur a dit de lui-même: "J'abolirai," et il ne parle pas en vain. Il déclare deux fois sa résolution dans ce verset, disant: "J'abolirai," "j'anéantirai," et il ne l'abandonnera pas, soyons-en certains. De quelle manière il sait balayer la philosophie et "la pensée moderne" quand il y met la main! Il réduit à rien ce qui a les plus belles apparences et le consume comme du bois, du foin ou de la balle. Il est écrit que c'est ce qu'il fera, et il en sera ainsi. Seigneur, hâte ce temps et fais triompher ta Parole. Amen! Amen! - Lire plus ici
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