#la terre brûlée
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Literal French expressions
À deux - at two
À la + n. - in the style of
À la carte - at the menu
À la mode - in fashion
Amateur - lover
Après-ski - after skying
À propos - about
Armoire - wardrobe
Art nouveau - new art
Au naturel - plain
Au pair - at the peer
Auteur - author
Avant-garde - before guard
Bête noire - black beast
Blasé - jaded
Bon appétit - good appetite
Bon voyage - good journey
Boutique - shop
Buffet - credenza
Bureau - office
Canapé - couch
Carte blanche - white card
C'est la vie - that's life
Chauffeur - warmer (n.)
Chef - leader
Cliché - picture
Clique - gang
Connaisseur - "knower"
Coup d'état - blow of state
Coup de grâce - blow of mercy
Coup de foudre - blow of lightning
Couture - sewing (n.)
Cul-de-sac - ass of the bag
Début - beginning
Débutante - beginner
Déjà-vu - already seen
Dénouement - untying
Dossier - file
Double entendre - double hear
... du jour - of the day
Eau de toilette - washing water
Eau de vie - life water
Encore - again
Ennui - boredom
En route - in road
Ensemble - together
Entourage - people surrounding you
Entrepreneur - starter (n.)
Essai - attempt
Esprit de l'escalier - spirit of the stairs
Étiquette - label
Exposé - exposed
Façade - frontage
Faux pas - fake step
Femme fatale - deadly woman
Film noir - black movie
Fin de siècle - end of century
Flâneur - "stroller"
Femme - woman
Folie à deux - madness at two
Foyer - fireplace, home
Gamine - female kid (casual)
Gauche - left
Gendarme - person of weapons
Je ne sais quoi - I don't know what
Laissez-faire - let (someone) do (imperative)
Laissez-passer - let (someone) pass
L'appel du vide - the call of the void
Lingerie - underwear
Maître d' - master o'
Mardi gras - fat Tuesday
Matinée - morning
Ménage à trois - household at three
Mon/ma chéri-e - my cherished
Montage - mounting
Motif - pattern
Mural - on the wall (adj.)
Né-e - born
Négligé - neglected
Nom de plume - feather name
Parole - word
Petite - small (adj.)
Pied-à-terre - foot on land
Poilu - hairy
Pot pourri - rotten pot
Pourboire - for drink
Première - first
Prêt-à-manger - ready to eat
Protégé - protected
Renaissance - rebirth
Rendez-vous - appointment
Répertoire - directory
Résumé - summary
Risqué - risked
Robe - dress
Rouge - red
RSVP - answer please
Sans-culottes - without pantaloons
Savant - "knower" (n.)
Savoir-faire - know how to do (v.)
Savoir-vivre - know how to live
Séance - session
Soirée - evening
Souvenir - memory
Suite - sequel, development
Surveillance - careful watching
Tête-à-tête - head to head
Touché - touched
Tour - circuit
Trompe-l'oeil - cheats the eye
Venue - came
Vignette - sticker, label
Vis-à-vis - face to face
Voyeur - "seer"
Ballet vocabulary:
Allongé - laid down
Balancé - swinged
Balançoire - swing (n.)
Battu - battered
Brisé - broken
Chassé - chased
Chaînés - chained
Ciseaux - scissors
Coupé - cut
Dégagé - cleared
Développé - developed
Échappé - escaped
En cloche - in bell
En croix - in cross
Entrechat - between braid
En pointe - in tip
Failli - almost did
Fouetté - whipped
Glissade - sliding
Plié - bent
Jeté - thrown
Manège - carousel
Pas de bourrée - drunk step
Pas de chat - cat step
Pas de cheval - horse step
Pas de deux - step of two
Pas de valse - waltz step
Penché - leaned
Piqué - pricked
Port de bras - carry of arms
Relevé - lifted back up
Renversé - titled, bent backwards
Retiré - removed
Rond de jambe - leg circle
Temps de flèche - arrow time Tendu - stretched
Temps lié - linked time
Tombé - fallen
Tour en l'air - turn in the air
Kitchen vocabulary:
Amuse-bouche - mouth entertainer
Bain-Marie - Mary bath
Café au lait - milky coffee
Casserole - pot
Cordon bleu - blue ribbon
Crème brûlée - burnt cream
Crème de la crème - cream of the cream
Crème fraîche - fresh cream
Croissant - crescent
Éclair - lightning
Entrée - entrance
Filet mignon - cute net
Flambé - blazed
Foie gras - fat liver
Fondant - melting
Fondue - melted
Gourmet - foodie
Hors d'oeuvre - out of the work
Légume - vegetable
Liqueur - liquid
Mille-feuille - thousand leaf
Mousse - foam
Pâté - pasted
Roux - redhead(ed)
Sauté - jumped
Sautoir - "jumper"
Soufflé - blown
Velouté - velvety
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Au pied des collines de Provence, une vieille maison semble endormie sous le soleil, avec ses tuiles de terre cuite brûlée et ses murs blanchis à la chaux, portant la trace des saisons passées. Le jardin qui l’entoure est un fouillis d’arômes et de couleurs, où les fleurs d’immortelles côtoient des massifs de lavande et de romarin. L’air est saturé de leur parfum, qui danse avec la brise, enroulant la maison dans une fragrance douce et sauvage. Un chemin, fait de dalles de pierre usées par le temps, serpente depuis le portail jusqu’à une table en bois, un peu bancale, dont le soleil et les années ont patinée la peinture jaune. Autour d’elle, quatre chaises en bois attendent patiemment des amis de passage, prêtes à accueillir les rires et les conversations qui s’étioleront sous le ciel étoilé de la Provence. Sur la table, un vieux pot de fleurs trône, sa terre craquelée par la sécheresse, laissant deviner qu’un peu d’eau ne lui ferait pas de mal. Mais, dans ce cadre immobile et intemporel, même les détails oubliés semblent ajouter au charme d’une scène figée entre deux époques, où le temps se fond au parfum du jardin et au murmure des collines.
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Pour s'éprendre d'une femme, il faut qu'il y ait en elle un désert, une absence, quelque chose qui appelle la tourmente, la jouissance. Une zone de vie non entamée dans sa vie, une terre non brûlée, ignorée d'elle-même comme de vous. Perceptible pourtant, immédiatement perceptible.
Christian Bobin
To fall in love with a woman, there must be in her a desert, an absence, something that calls for turmoil, pleasure. An untouched area of life in her life, an unburned earth, ignored by herself as by you. Perceptible however, immediately perceptible.
Christian Bobin
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Elle faisait face au miroir de sa coiffeuse.
Il l'avait invitée à dîner.
Son reflet était d'une pâleur spectrale en ce début d'été ensoleillé.
Elle attrapa vivement le poudrier de Terracotta.
Elle l'ouvrit délicatement, le porta à son visage et huma doucement la poudre dorée.
Comme à chaque fois, la magie opéra.
"Giulietta ! Forza, è ora di riposo pomeridiano !", entend -elle du fond du jardin.
Dans la chaleur accablante du début d'après-midi, les cyprès exhalent l'encens et les aiguilles.
La marjolaine, poudrée de blanc dégage un parfum âpre et sucré.
Elle se met à courir sur le chemin de la maison.
Les petits cailloux blancs crissent sous ses sandales.
Ils l'éblouissement, lui blessent les yeux.
La poussière rouge soulevée par sa course, s'accroche à ses pieds et répand autour d'elle, une odeur âcre, terreuse.
Elle s'engouffre dans le vestibule, haletante et aveuglée par la pénombre fraîche.
Elle glisse de ses chaussures et pose ses pieds brûlants sur le travertin.
Un frisson la parcourt.
Elle monte silencieusement l'escalier menant à sa chambre.
Elle s'allonge alors sur son lit.
Les rais de lumière passant par les persiennes, jouent avec de minuscules grains d'étoiles.
Ils s'aggripent parfois aux murs ocrés de la pièce:
dessins redessinés sans cesse,
Qui inlassablement l'entraînent dans le sommeil...
Soudain, le miroir lui renvoie son regard triste.
Son corps est ici, maintenant.
Mais son âme restera à jamais en Terre de Sienne brûlée par le soleil.
#30jourspourécrire#texte court#texte libre#texte français#tristesse#souffrance#chaleur#enfance#odeur#été#soleil#terracotta
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Pour s'éprendre d'une femme, il faut qu'il y ait en elle un désert, une absence, quelque chose qui appelle la tourmente, la jouissance.....✨
Une zone de vie non entamée dans sa vie, une terre non brûlée, ignorée d'elle-même comme de vous...✨ Perceptible pourtant, immédiatement perceptible......💞✨
Christian Bobin
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Les termes de remplacement, grand remplacement, petit remplacement sont inacceptables. Ils sont le fait d'un esprit brillant mais femelle et surtout passif, ils portent en eux-même la résignation à une situation finale alors même qu'elle est en cours. Se résigner à ce mot pour qualifier une tentative de génocide est une faute contre la cause. Remplacement est un mot de compteur de cheptel, c'est un vocabulaire de statisticien neutre: "Dans le parc de Sceaux les perruches à collier ont remplacé les mésanges huppées", non pas, mais des haïsseurs de mésanges ont organisé le surpeuplement du parc par des lâchers répétés d'immondes perroquets tueurs sortis d'Afrique qui se nourrissent des oeufs de mésanges et qui ont été sélectionnés pour cette raison précise. "Remplacement", un type du CNRS pourrait l'employer pour commenter des cartes hachurées parcourues de flèches directionnelles : "on assiste à....", "on le voit donc, des situations qui changent et qui...". Baratin de science-potard qui veut faire avaler au peuple "à éduquer" les couleuvres de "l'inéluctable".
"Remplacement" induit soit passivité soit neutralité, tant chez l'émetteur du mot que chez l'auditeur. Tant que l'on vit il n'y a pas de remplacement. Il n'y a pas de remplaçeur non plus, il y a des squatteurs, des profiteurs, des ingrats, des fuyards, des troglodytes, des coucous, des nuisibles, des excitateurs de perruche, des apporteurs de perruches, cela à foison. Le Grand Squat. La Grande Occupation. La Grande Usurpation. La Grande Invasion (Usmaini). La Grande Spéculation. Le Grand Outrage. La Grande Profanation. La Grande Extorsion. Le Grand Chantage. Le Grand Pillage. Le Grand Racket. La Grande Tentative. La Grande Intimidation. La Grande Menace. La Grande Impureté. La Grande Perversion. Le Grand Déshonneur. La Grande Puanteur. N'importe quoi qui exprime la Grande Agression telle qu'elle est vraiment sur le terrain réel. Mais remplacement ment.
Comment un pays se défend d'une invasion lorsque la frontière est tombée? Comme une cellule. Comment une cellule se défend d'une intrusion? Par sa MEMBRANE. La membrane, appliquée à un peuple privé de frontière c'est son intelligence collective, son être collectif, son ingénierie sociale, sa Charité interne couplée à son hostilité externe, ses greniers abondants en interne couplés à sa politique de terre brûlée en externe, ses femmes réservées qui savent qu'elles portent la race de leur peuple.
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Myriam Gendron — Mayday (Feeding Tube/Thrill Jockey)
Photo by Justine Latour
youtube
Quebecois folk singer Myriam Gendron is far from the first artist to turn in some demos expecting them to serve as a rough draft, only to decide that the results stand on their own. Since that debut collection of Dorothy Parker’s poetry set to music (2014’s Not So Deep as a Well), Gendron’s only put out one further record (2021’s justly attention-getting collection Ma Delire: Songs of Love Lost and Found), but she’s been busy with literally life and death. It was only after having kids and then putting together Ma Delire that Gendron really started touring consistently, and then that was sadly halted because of her mother’s sickness and eventual death. That experience informs Mayday, an album of firsts for Gendron; first more traditionally “studio” recording, first time she’s made her music her day job, and first time she’s written most of the songs herself. Despite all those changes, though, Mayday is just as exceptional, intimate, and timeless feeling as anything Gendron’s done before.
On Ma Delire Gendron brought in Bill Nace and Chris Corsano for a song apiece; here she widens and deepens her net (and Nace is back too). A mutual admiration society between her and justly-lauded performers Marisa Anderson and Jim White resulted in the three working together on three songs here, about a third of the total running time. The results are stunning; Anderson and White have worked together to great effect before and Gendron’s richly crestfallen voice fits in perfectly, whether the duo are calm and reflective on “Long Way Home,” foreboding and restless on “Terres Brûlées” (with Nace), or exploratory and elegiac on “Lully Lullay.” The former two also feature Cedric Dind-Lavoie on double bass, and it’s hard not to wish for more from that particular grouping.
That’s not because the rest of Mayday is lacking, though. Gendron eases the listener in with the Fahey-homaging instrumental “There Is No East or West,” and although the title references a gospel song, here it seems to speak more to the feelings of doubt, uncertainty, and grief that course through Gendron’s songs. Whether adapting Parker again on “Dorothy’s Blues,” turning out gemlike instrumentals like “La Luz,” or leaning into the soaring sadness of “Look Down That Lonesome Road,” Gendron continues to be a singular voice (figuratively and literally).
The title of the closing “Berceuse” translates to “Lullaby,” and gentle tone and lyrics match. Until Zoh Amba’s saxophone squeals surge in, playing the track off as Gendron’s electric guitar slowly gets quieter. It’s a striking moment, and after a few listens on that it’s hard to imagine the song and the album without, as if the messiness of life is bursting in to remind us why we need to sing children to sleep in the first place. As always, the beauty of Gendron’s music feels both hard fought and carefully wrought, something worth sharing and protecting.
Ian Mathers
#myriam gendron#mayday#thrill jockey#ian mathers#albumreview#dusted magazine#folk#indie#canada#family death#marisa anderson#jim white#bill nace#zoh amba#Cedric Dind-Lavoie
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Tourbillons (jour 13)
C'était la fin avant alors même que ça commençait. Le monde continuait de tourner tout autour de moi et j'abandonnais le jour, me contentant de ces soirs sans lune. Eveillée malgré moi et m'assommant de mes peines afin de veiller jusqu'à l'aube, j'apprivoisais la nuit jusqu'à ne faire plus qu'un avec elle. Faisant en sortes de sortir lorsque le soleil se couchait et de libérer le peu de vie qu'il restait en moi lorsque tous les regards étaient ailleurs. Cherchant un endroit où les étoiles étaient suffisamment visibles, je m'allongeais dans l'herbe, à l'écart de la ville. En oubliant que la Terre me portait, je me retrouvais perdue dans cet infini ciel étoilé. Persuadée d'être l'une d'entre elles, je me demandais ce que je faisais ici. Pourquoi devais-je être condamnée à vivre ici, alors qu'elles avaient le privilège d'être celles dont les rêveurs rêvent et que les astronomes admirent ? Moi, personne ne me regardait comme je pouvais les observer elles. Mais celle que j'aimais le plus était la lune, particulièrement lorsqu'elle était pleine. Astre féminin qui illumine le monde lorsque la nuit tombe. Le son de l'eau près de l'herbe brûlée par la sécheresse m'apaisait et me rappelait ma solitude. Sauf que celle-ci était délibérée. La seule que j'arrivais encore à tolérer. Et lorsque je fermais les yeux, j'écoutais la nature. Je me sentais en sécurité quelques secondes, avant de songer à ce qui me faisait le plus peur. La nature ne m'effrayait pas. Ce sont les Hommes qui me terrifient. Alors, perdue dans mes pensées mais totalement libre de corps, je ressentais en moi comme une envolée de tourbillons qui faisaient frapper mon sang contre mes veines et mon coeur contre ma cage thoracique. Mouvement de panique à l'intérieur de mon organisme et envie de me relever pour sauter dans l'eau, me laisser face au danger et seule au milieu de nulle part. Parce que même lorsque ce lieu était peuplé, je savais que je pouvais me noyer sans que personne ne le remarque. Sans que personne ne me voit. Alors, peut-être valait-il mieux ne pas leur offrir ce spectacle et me laisser tester mes propres limites. Quelle est la limite entre la Terre, l'eau qui m'en sépare et le ciel ? Car même si je pense que le feu ne peut pas m'atteindre d'où je suis, il brûle plus que jamais en moi. Il me consume. Car je pourrais mourir, où que je sois.
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« Le Cheval Et Le Dragon »
« Le Vœux Réalisé »
La Camélia
Son regard à la couleur rupestre, indifférent et isolé mais rendant l’évidence à la carrure de son absence. Elle avait les douceurs détaillées de ce qui lui était propre, mais aussi l’écrasement jusqu’au bouts de mes doigts sous ses souliers. Elle parlait avec ses yeux. Mais, de sa bouche seulement de vieilles couleurs pastels d’anciens Polaroïds. Ce rappelaient par sa voix. Je repense à cette inconnue que je connaissais si bien ! Elle était la lumière éteinte d’une étoile qui a perdu mon regard et ses milles feu. Je l’aimais comme la terre n’oublie jamais de tourner. Ses petits détails des flammes des souvenirs éteints, de son rire à ses pieds elle était encrée. Mais de mes pleurs à ma tête elle était brûlée. La douleur est une voix morte que l’on entend encore, dans l’écho de ce qu’il reste de sa présence. Le vent se lève, il faut tenter de vivre. Et pourtant nous nous sommes coupé les ailes.
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Changement, ou progrès ?
Oouuppss ! un ''machin-truc'' inconnu de moi a bloqué la parution de l'édotorial de ce jour. Une lectrice avisée, qui vit en Catalogne, me le signale, bientôt suivie d'autres... . Merci à elle et à eux tous..
Ces deux vocables ont ceci de bien pratique qu'on y met ce qu'on veut. Tout ''distinguo'' entre eux échappe à la plupart des gens, et c'est sur ce flou recherché que sont nés la plupart des malentendus qui expliquent le désenchantement du monde, notre désarroi actuel, et la violence par laquelle s'exprime le mal-être contemporain. Et, en plus, les français sont si désabusés que personne ne va avoir le courage de dire : ''Mais c'est tout faux, ce que tu racontes !''. Un més-usage de concepts indéfinis nous a mis dans notre situation actuelle, celle des ''Grenouilles qui voulaient un roi'' de la fable de la Fontaine...
Le refus de faire l'amalgame entre deux vocables si mal utilisés peut seul nous faire entrevoir la vérité --à l'opposé, souvent, de tout le discours ambiant, qui n'est que mensonges, lui. Pour montrer combien un concept peut en cacher un autre (ou plusieurs), et fausser des pans entiers de l'histoire du monde, un seul exemple suffira : le devenir écologique de la planète. Montesquieu, déjà, avait eu l’intuition que le climat avait une influence sur l’histoire, mais on sait maintenant, comme Jared Diamond l’a démontré dans son célèbre essai Effondrements, que plusieurs civilisations ont disparu à la suite de catastrophes écologiques : les Khmers d’Angkor, les Vikings, les Mayas… et bientôt, disent certains, nous-mêmes et la nôtre... si on a la faiblesse de croire le GIEC, l'affreuse Greta, et Macron... ce qu'il est sage et prudent de ne jamais faire...
Car chaque jour, des éruptions, des raz-de-marée, des tremblements de terre ou des incendies immenses nous font frôler un risque de chamboulement ''XXL''. Chaque jour, des espèces animales disparaissent, épuisées ou étouffées, et des forêts entières meurent, brûlées ou transformées en échangeurs auto-routiers, en ZAC ou en ZAD… Dans tous ces cas, ce sont des ''changements'' dont aucun n'est un ''progrès'', et notre intervention éventuelle se résume à la prière, à des discours incantatoires du genre ''plus jamais ça'', et à des ''marches blanches'', depuis peu. A ma connaissance, notre ''science'' (qui, dans ce cas, ne sait pas grand chose), ne peut pas prévoir avec certitude certaines catégories d’événements, ni dans leurs dates, ni dans leur dimension, ni dans les dévastations qu’ils sont susceptibles d’entraîner, hélas ! Il est arrivé, sans explication, que certains de ces changements révèlent ''progrès'', mais ce cas est loin d'être le plus fréquent..
Un exemple, d'actualité, hélas, de la relation ''trouble'' qui réunit ou sépare le changement du progrès : la guerre dépendit, plus qu’on ne le croit généralement, des progrès de la technologie aux différentes époques de l’histoire : le remplacement du bois par le cuivre, puis par le bronze, puis par le fer, puis par l’acier dans les armements a été la cause majeure du sort des batailles entre, suivant les époques, les sumériens, les égyptiens, les macédoniens, les perses, les grecs ou les romains, ce qui a dessiné la carte du monde antique et, au-delà, du nôtre… Cette remarque a continué à se vérifier, pour notre malheur, dans les temps modernes, où les piqués des ''Stukas'' de Goering et les ruées des chars Panthers II de Guderian ont vite écrabouillé l’Armée française, moins bien préparée, technologiquement, et dépendant, elle, des ''40 heures'' et des ''congés payés''.
La même constatation s'est appliquée, à la fin de la seconde guerre mondiale, à la rupture que fut la première bombe ''atomique'' larguée par la Forteresse Volante B-29 ''Enola Gay'' sur Hiroshima : par une immense ironie du destin, une violence technologique absolue s’avérait être le chemin le plus rapide vers la Paix, ce qui pose la question : ces changements techniques furent-ils autant de progrès ? En tout cas, il est indéniable que la géographie politique du monde actuel est bel et bien un reflet de ces divers ''changements'' dont certains devinrent des ''progrès'' : bien des crises actuelles trouvent là leur origine (cf. le respect convenu –sans raison réelle-- des frontières de '45).
Le changement, qu’on le veuille ou non, s’est donc imposé comme un facteur fondamental de l’évolution de la société, et par conséquent, des rapports de l’Homme avec son environnement, avec son présent et, donc son devenir dont il est à la fois le signe –la vie et la mort n’ont d’autre facteur séparateur que le changement, et non le progrès !– et la preuve, une évolution n’existant que s’il y a présence de changements ! Un changement est perceptible dès lors qu’il se manifeste, alors qu’un progrès peut mettre des années à devenir simplement perceptible (au hasard : la boussole -plusieurs siècles, les principes de Babbage -un siècle, ou l'intelligence artificielle -25 ans et plus).
Un ''changement'' se définit comme le passage d’un état A à un état B, sans autre conséquence que la création d’une différence perceptible, qu’elle soit positive, négative ou nulle quant à ses résultats et à ses conséquences, ou, plus simplement, comme le passage à quelque chose de différent… Au contraire, un progrès est un changement qui marque une amélioration mesurable par rapport à une situation précédente. Un changement n’engage à rien, alors qu’un progrès, comme son nom l’indique, (du latin pro-gressio = pas vers l’avant) constitue une amélioration identifiable, quel que soit le domaine dans lequel il s’est exercé.
Un exemple concret ? La perte d’un organe sensoriel spécifique (suite à un accident ou au simple vieillissement) est un changement, et non des plus drôles, annonciateur d'autres problèmes à venir... On ne peut dire en aucun cas que cela puisse être catalogué comme ''progrès''. En revanche, l’acquisition d’une orthèse –une paire de lunettes dans le cas de la vision– représente indéniablement un progrès dans le processus de vision. Si une prothèse est possible –une main artificielle, par exemple– le progrès est encore plus visible.
Une remarque connexe sur cette opposition entre Changement et Progrès, qui n’a peut-être pas directement sa place ici, mais que je ne peux m’empêcher de faire : sans doute est-ce pour cette raison que c’est devenu une habitude uniformément monomaniaque chez la plupart des hommes politiques de tous les pays que de proposer ''le changement'' comme seul programme… laissant, un peu plus tard, tous leurs électeurs profondément déçus – à tort, car s’ils attendaient des ''progrès'' là où on ne leur avait promis que le ''changement'', ils ne doivent s’en prendre qu’à eux seuls ! Cette erreur de langage permet d'expliquer le gouffre qui sépare tout discours politique (qui propose des changements) des besoins réels des populations (qui ne veulent que des progrès).
Ce mauvais usage systématique – je n’ose pas écrire ''volontaire'' – de deux concepts que l’on fait croire synonymes alors qu’ils sont antagonistes, est certainement largement responsable du désamour que nous constatons depuis quelques années pour la politique et les politiciens, la démocratie et, plus généralement, la res publica. Depuis Giscard, qui a vu (sic !) dans les yeux de la France ''un désir de changement'' (il était fortiche, le gars ! il disait, d'ailleurs, ''la Fronche'' et ''un déjir de chongemont'', ce qui est nettement mieux !), tous les candidats à l'élection présidentielle nous ont promis ''le'' (pas ''des'', ce qui serait ''moins pire'') changement. Même Obama, qui n'était pas à ça près, l'a fait ! Mais pour un ''politique'', le sens exclusif du mot changement est : ''Ote-toi de là que je m'y mette'' … et cela aide à comprendre leurs gros mensonges, devenus chez certains une seconde nature..
Résumons : d'un côté, des professionnels du flou, de l'à-peu-près et du mensonge, qui promettent ''le changement'' (dont, au fond des choses, personne ne veut : il vient déjà tout seul, plus que nécessaire !). En face, des électeurs qui croient entendre des promesses de ''progrès'' (cette sorte de Graal espéré par tous) et qui se révoltent, bonne foi contre mauvaise foi, lorsqu'ils se rendent compte qu'il a eu plein de changements (par exemple, toutes les lois ''sociétales'', perverses à en mourir, ou la sanctification d'un soi-disant ''droit à l'avortement'' qui est une redéfinition des ''principes'' relatifs à la vie et à la mort) qui sont terribles dans leurs conséquences (NDLR : c'est la dernière fois que je le dis sans courir de risques disproportionnés),. Et certains s'étonnent de cet état de fait ! N'allons pas chercher plus loin : avec le diptyque ''changement-progrès'', nous tenons une des causes majeures de nos dérives actuelles, immenses. Et de notre malheur profond...
H–Cl.
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« Les rois de la terre sont des hommes puissants, Et les villes sont brûlées pour leur plaisir, Et les cieux pleuvent la mort dans la nuit silencieuse, Et les collines crachent la mort toute la journée !
Mais le Roi du Ciel, Qui les a tous créés, Est belle et douce, et très petite ; Il se couche dans la paille, près de l'étable des bœufs — Qu'ils pensent à lui aujourd'hui !
~Joyce Kilmer
(Art : L'Adoration des Mages de Carl Ehrenberg, 19e siècle)
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Que les hommes, les femmes, et les enfants de la Terre se rassemblent afin d'admirer le pouvoir d'Atome.
Que ceux qui vivent ici sur la Terre qui l'on élue suivent les paroles du prophète d'Atome.
Venez boire les eaux de la Lueur, car cette arme de guerre symbolise notre salut.
Elle est le symbole même de la gloire d'Atome.
Qu'elle nous rappelle que la division qui a eu lieu dans le passé et nous annonce le resplendissement de la division à venir.
Offrez vos corps à Atome, mes amis, libérez vous grâce à Son pouvoir, ressentez Sa Lueur et soyez divisés.
Il n'y aura ni larmes ni chagrins ni souffrances, car la division nous libère des douleurs et des épreuves de ce monde.
Oui, vos souffrances disparaîtront, elles seront lavées dans la Lueur d'Atome, brûlées dans le feu de Son éclat.
Le corps putride de chacun de nous donnera naissance à un milliards d'étoiles.
Chacun de nous enfantera mille milliards de civilisations.
Chacun de nous connaîtra la paix et la fin de ses souffrances et la gloire d'Atome.
Je vous y invite, mes frères.
Venez, buvez avec moi et priez.
Glorieux Atome ! Je t'offre mes os fragiles, je te fais cadeaux de ce frêle corps.
Je t'en implore, fais de moi ton instrument, guide moi vers ton éclat, divise chaque particule, et donne la paix à ce corps pourri.
Accorde à ce corps éphémère une vie nouvelle dans les forges de ta Lueur.
#aliénation#rêve#guerre froide#illustration#dessin#bande dessinée#holocauste#nucléaire#stalker#fallout#science fiction#blast#prémonition#dayafter#mushroom cloud#architecture#city#ukraine#nuclear weapons#manhattan project#fanzine#artwork#scifi#art
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Test laine de mouton
Dans le genre « Faire avec les ressources locales » et « Chercher l’efficacité maximale avec le moins d’énergie possible », j’ai repéré des éleveurs du coin qui donnent la laine de leurs moutons tondus. Laine, qui pour eux, est un déchet (pas de valorisation de la laine dans notre pays ou si peu !!!!!!!). De mon côté, j’en ai un peu assez de désherber au potager. Alors je suis allée récupérer de la laine pour tester le paillage avec mais, seulement dans les allées du potager. Le reste est paillé avec du foin ou des déchets verts variés. Cette année, il pleut régulièrement et j’ai peur que le paillage laine directement au pied des cultures ne soit pas adapté. D’autre part, une personne m’a parlé de plantes brûlées au contact de la laine de mouton l’été en plein soleil. Du coup, je préfère tester dans les allées.
Ce que je vois comme avantages de la laine de mouton : - Utiliser un déchet local non valorisé - Limiter les herbes indésirables et dépenser moins d’énergie (la mienne ou celle du rotofil) pour pouvoir circuler dans le potager - Garder l’humidité dans le sol en limitant l’évaporation - Pour la laine blanche (utilisée dans les allées de culture, j’imagine qu’elle va renvoyer la chaleur plutôt que d’être stockée dans le sol. Du coup le sol devrait être plus frais. - Pour la laine noire que j’ai réservé à l’allée centrale, ça devrait bien calmer les herbes folles que je dois régulièrement tondre - La durabilité : paraît-il que ce paillage dure 1 an donc beaucoup plus longtemps que paille, foin ou autres déchets végétaux. - L’odeur fait, paraît-il, fuir les chevreuils. Ça m’arrangerait car le potager n’est pas clôturé … Y a des lapins dans le coin, est-ce que ça va les faire fuir aussi ??? A voir - Je trouve ça plutôt original et rigolo 😁
Voilà. Comme j’ai posé la laine en deux fois, j’ai déjà pu constater que sous la laine, posée il y a qq jour, la terre est vraiment bien humide. C’est prometteur !
Marcher sur ces allées est assez déstabilisant, on n’a pas l’habitude de ce moelleux.
C’est facile à manipuler et à installer. Le seul truc est que les moutons n’ont une forme linéaire. La toison est en forme de mouton aplati (avec queue et ses 4 pattes) donc il faut les découper selon nos allées. Mais ça se fait très facilement à la main sans outil.
En vrai j'ai pas pu faire tout le potager par manque de laine. Ça tombe bien, je vais en récupérer d'autre demain :-).
Bref, test en cours et à suivre !
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Une comète et une planète !
Quelle belle erreur cosmique !
Nous avons tellement voulu croire que l'alchimie était possible.
Chimère platonicienne !
Certes, cela a été explosif, enflammé, volcanique !
Mais un jour,
la terre éteint le feu,
Le feu brûle la terre.
Mal s'aimer, se désaimer, se désaimanter
Oui...
Mais alors ?
Pourquoi cette politique de la terre brûlée ?
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☆ : give the first lines of a song which is originally in your language
Oh, bonne question!
[Ask game]
Je pense que ça va être de Résiste de France Gall parce que je l'adore :
Si on t'organise une vie bien dirigée Où tu t'oublieras vite Si on te fait danser sur une musique sans âme Comme un amour qu'on quitte
Ou bien la chanson qu'on reconnaît tous dès la première ligne:
Terre brûlée au vent Des landes de pierres Autour des lacs, c'est pour les vivants Un peu d'enfer, le Connemara
(Les Lacs du Connemara, Michel Sardou)
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Le parfum de ton écharpe - Brahim Boumedien-
Malgré ce que dit Ferrat Malgré ce que pense Aragon Une petite écharpe, brûlée contre son gré Montre que le poète n’a pas toujours raison Et poussée par le vent, elle le crie et dit vrai « Les morts dorment en paix dans le sein de la terre Ainsi doivent dormir nos sentiments éteints » Ainsi parlait Musset, à qui voulait l’entendre Mais bien qu’assassiné, un sentiment revient Le parfum d’une écharpe, renaissant de ses cendres Flotte toujours dans l’air et personne n’y peut rien Un Amour comme le nôtre se fait toujours entendre Telle une symphonie restée inachevée J’y pense encore aujourd’hui, j’y penserai demain Cet Amour de cœurs purs ne peut être oublié Platon l’avait prédit il restera sans fin Et ne mourra jamais ne cessant de briller L’écharpe est un peu moins noire L’égérie se fait plus discrète L’endroit est triste à voir Mais le parfum tient toujours tête Brahim B. Read the full article
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