Pour s'éprendre d'une femme, il faut qu'il y ait en elle un désert, une absence, quelque chose qui appelle la tourmente, la jouissance.....✨
Une zone de vie non entamée dans sa vie, une terre non brûlée, ignorée d'elle-même comme de vous...✨ Perceptible pourtant, immédiatement perceptible......💞✨
Les termes de remplacement, grand remplacement, petit remplacement sont inacceptables. Ils sont le fait d'un esprit brillant mais femelle et surtout passif, ils portent en eux-même la résignation à une situation finale alors même qu'elle est en cours. Se résigner à ce mot pour qualifier une tentative de génocide est une faute contre la cause. Remplacement est un mot de compteur de cheptel, c'est un vocabulaire de statisticien neutre: "Dans le parc de Sceaux les perruches à collier ont remplacé les mésanges huppées", non pas, mais des haïsseurs de mésanges ont organisé le surpeuplement du parc par des lâchers répétés d'immondes perroquets tueurs sortis d'Afrique qui se nourrissent des oeufs de mésanges et qui ont été sélectionnés pour cette raison précise. "Remplacement", un type du CNRS pourrait l'employer pour commenter des cartes hachurées parcourues de flèches directionnelles : "on assiste à....", "on le voit donc, des situations qui changent et qui...". Baratin de science-potard qui veut faire avaler au peuple "à éduquer" les couleuvres de "l'inéluctable".
"Remplacement" induit soit passivité soit neutralité, tant chez l'émetteur du mot que chez l'auditeur. Tant que l'on vit il n'y a pas de remplacement. Il n'y a pas de remplaçeur non plus, il y a des squatteurs, des profiteurs, des ingrats, des fuyards, des troglodytes, des coucous, des nuisibles, des excitateurs de perruche, des apporteurs de perruches, cela à foison. Le Grand Squat. La Grande Occupation. La Grande Usurpation. La Grande Invasion (Usmaini). La Grande Spéculation. Le Grand Outrage. La Grande Profanation. La Grande Extorsion. Le Grand Chantage. Le Grand Pillage. Le Grand Racket. La Grande Tentative. La Grande Intimidation. La Grande Menace. La Grande Impureté. La Grande Perversion. Le Grand Déshonneur. La Grande Puanteur. N'importe quoi qui exprime la Grande Agression telle qu'elle est vraiment sur le terrain réel. Mais remplacement ment.
Comment un pays se défend d'une invasion lorsque la frontière est tombée? Comme une cellule. Comment une cellule se défend d'une intrusion? Par sa MEMBRANE. La membrane, appliquée à un peuple privé de frontière c'est son intelligence collective, son être collectif, son ingénierie sociale, sa Charité interne couplée à son hostilité externe, ses greniers abondants en interne couplés à sa politique de terre brûlée en externe, ses femmes réservées qui savent qu'elles portent la race de leur peuple.
C'était la fin avant alors même que ça commençait. Le monde continuait de tourner tout autour de moi et j'abandonnais le jour, me contentant de ces soirs sans lune. Eveillée malgré moi et m'assommant de mes peines afin de veiller jusqu'à l'aube, j'apprivoisais la nuit jusqu'à ne faire plus qu'un avec elle. Faisant en sortes de sortir lorsque le soleil se couchait et de libérer le peu de vie qu'il restait en moi lorsque tous les regards étaient ailleurs. Cherchant un endroit où les étoiles étaient suffisamment visibles, je m'allongeais dans l'herbe, à l'écart de la ville. En oubliant que la Terre me portait, je me retrouvais perdue dans cet infini ciel étoilé. Persuadée d'être l'une d'entre elles, je me demandais ce que je faisais ici.
Pourquoi devais-je être condamnée à vivre ici, alors qu'elles avaient le privilège d'être celles dont les rêveurs rêvent et que les astronomes admirent ? Moi, personne ne me regardait comme je pouvais les observer elles. Mais celle que j'aimais le plus était la lune, particulièrement lorsqu'elle était pleine. Astre féminin qui illumine le monde lorsque la nuit tombe. Le son de l'eau près de l'herbe brûlée par la sécheresse m'apaisait et me rappelait ma solitude. Sauf que celle-ci était délibérée. La seule que j'arrivais encore à tolérer. Et lorsque je fermais les yeux, j'écoutais la nature. Je me sentais en sécurité quelques secondes, avant de songer à ce qui me faisait le plus peur. La nature ne m'effrayait pas. Ce sont les Hommes qui me terrifient. Alors, perdue dans mes pensées mais totalement libre de corps, je ressentais en moi comme une envolée de tourbillons qui faisaient frapper mon sang contre mes veines et mon coeur contre ma cage thoracique.
Mouvement de panique à l'intérieur de mon organisme et envie de me relever pour sauter dans l'eau, me laisser face au danger et seule au milieu de nulle part. Parce que même lorsque ce lieu était peuplé, je savais que je pouvais me noyer sans que personne ne le remarque. Sans que personne ne me voit. Alors, peut-être valait-il mieux ne pas leur offrir ce spectacle et me laisser tester mes propres limites. Quelle est la limite entre la Terre, l'eau qui m'en sépare et le ciel ? Car même si je pense que le feu ne peut pas m'atteindre d'où je suis, il brûle plus que jamais en moi. Il me consume. Car je pourrais mourir, où que je sois.
Son regard à la couleur rupestre, indifférent et isolé mais rendant l’évidence à la carrure de son absence. Elle avait les douceurs détaillées de ce qui lui était propre, mais aussi l’écrasement jusqu’au bouts de mes doigts sous ses souliers. Elle parlait avec ses yeux. Mais, de sa bouche seulement de vieilles couleurs pastels d’anciens Polaroïds. Ce rappelaient par sa voix. Je repense à cette inconnue que je connaissais si bien ! Elle était la lumière éteinte d’une étoile qui a perdu mon regard et ses milles feu. Je l’aimais comme la terre n’oublie jamais de tourner. Ses petits détails des flammes des souvenirs éteints, de son rire à ses pieds elle était encrée. Mais de mes pleurs à ma tête elle était brûlée. La douleur est une voix morte que l’on entend encore, dans l’écho de ce qu’il reste de sa présence. Le vent se lève, il faut tenter de vivre. Et pourtant nous nous sommes coupé les ailes.
Oouuppss ! un ''machin-truc'' inconnu de moi a bloqué la parution de l'édotorial de ce jour. Une lectrice avisée, qui vit en Catalogne, me le signale, bientôt suivie d'autres... . Merci à elle et à eux tous..
Ces deux vocables ont ceci de bien pratique qu'on y met ce qu'on veut. Tout ''distinguo'' entre eux échappe à la plupart des gens, et c'est sur ce flou recherché que sont nés la plupart des malentendus qui expliquent le désenchantement du monde, notre désarroi actuel, et la violence par laquelle s'exprime le mal-être contemporain. Et, en plus, les français sont si désabusés que personne ne va avoir le courage de dire : ''Mais c'est tout faux, ce que tu racontes !''. Un més-usage de concepts indéfinis nous a mis dans notre situation actuelle, celle des ''Grenouilles qui voulaient un roi'' de la fable de la Fontaine...
Le refus de faire l'amalgame entre deux vocables si mal utilisés peut seul nous faire entrevoir la vérité --à l'opposé, souvent, de tout le discours ambiant, qui n'est que mensonges, lui. Pour montrer combien un concept peut en cacher un autre (ou plusieurs), et fausser des pans entiers de l'histoire du monde, un seul exemple suffira : le devenir écologique de la planète. Montesquieu, déjà, avait eu l’intuition que le climat avait une influence sur l’histoire, mais on sait maintenant, comme Jared Diamond l’a démontré dans son célèbre essai Effondrements, que plusieurs civilisations ont disparu à la suite de catastrophes écologiques : les Khmers d’Angkor, les Vikings, les Mayas… et bientôt, disent certains, nous-mêmes et la nôtre... si on a la faiblesse de croire le GIEC, l'affreuse Greta, et Macron... ce qu'il est sage et prudent de ne jamais faire...
Car chaque jour, des éruptions, des raz-de-marée, des tremblements de terre ou des incendies immenses nous font frôler un risque de chamboulement ''XXL''. Chaque jour, des espèces animales disparaissent, épuisées ou étouffées, et des forêts entières meurent, brûlées ou transformées en échangeurs auto-routiers, en ZAC ou en ZAD… Dans tous ces cas, ce sont des ''changements'' dont aucun n'est un ''progrès'', et notre intervention éventuelle se résume à la prière, à des discours incantatoires du genre ''plus jamais ça'', et à des ''marches blanches'', depuis peu. A ma connaissance, notre ''science'' (qui, dans ce cas, ne sait pas grand chose), ne peut pas prévoir avec certitude certaines catégories d’événements, ni dans leurs dates, ni dans leur dimension, ni dans les dévastations qu’ils sont susceptibles d’entraîner, hélas ! Il est arrivé, sans explication, que certains de ces changements révèlent ''progrès'', mais ce cas est loin d'être le plus fréquent..
Un exemple, d'actualité, hélas, de la relation ''trouble'' qui réunit ou sépare le changement du progrès : la guerre dépendit, plus qu’on ne le croit généralement, des progrès de la technologie aux différentes époques de l’histoire : le remplacement du bois par le cuivre, puis par le bronze, puis par le fer, puis par l’acier dans les armements a été la cause majeure du sort des batailles entre, suivant les époques, les sumériens, les égyptiens, les macédoniens, les perses, les grecs ou les romains, ce qui a dessiné la carte du monde antique et, au-delà, du nôtre… Cette remarque a continué à se vérifier, pour notre malheur, dans les temps modernes, où les piqués des ''Stukas'' de Goering et les ruées des chars Panthers II de Guderian ont vite écrabouillé l’Armée française, moins bien préparée, technologiquement, et dépendant, elle, des ''40 heures'' et des ''congés payés''.
La même constatation s'est appliquée, à la fin de la seconde guerre mondiale, à la rupture que fut la première bombe ''atomique'' larguée par la Forteresse Volante B-29 ''Enola Gay'' sur Hiroshima : par une immense ironie du destin, une violence technologique absolue s’avérait être le chemin le plus rapide vers la Paix, ce qui pose la question : ces changements techniques furent-ils autant de progrès ? En tout cas, il est indéniable que la géographie politique du monde actuel est bel et bien un reflet de ces divers ''changements'' dont certains devinrent des ''progrès'' : bien des crises actuelles trouvent là leur origine (cf. le respect convenu –sans raison réelle-- des frontières de '45).
Le changement, qu’on le veuille ou non, s’est donc imposé comme un facteur fondamental de l’évolution de la société, et par conséquent, des rapports de l’Homme avec son environnement, avec son présent et, donc son devenir dont il est à la fois le signe –la vie et la mort n’ont d’autre facteur séparateur que le changement, et non le progrès !– et la preuve, une évolution n’existant que s’il y a présence de changements ! Un changement est perceptible dès lors qu’il se manifeste, alors qu’un progrès peut mettre des années à devenir simplement perceptible (au hasard : la boussole -plusieurs siècles, les principes de Babbage -un siècle, ou l'intelligence artificielle -25 ans et plus).
Un ''changement'' se définit comme le passage d’un état A à un état B, sans autre conséquence que la création d’une différence perceptible, qu’elle soit positive, négative ou nulle quant à ses résultats et à ses conséquences, ou, plus simplement, comme le passage à quelque chose de différent… Au contraire, un progrès est un changement qui marque une amélioration mesurable par rapport à une situation précédente. Un changement n’engage à rien, alors qu’un progrès, comme son nom l’indique, (du latin pro-gressio = pas vers l’avant) constitue une amélioration identifiable, quel que soit le domaine dans lequel il s’est exercé.
Un exemple concret ? La perte d’un organe sensoriel spécifique (suite à un accident ou au simple vieillissement) est un changement, et non des plus drôles, annonciateur d'autres problèmes à venir... On ne peut dire en aucun cas que cela puisse être catalogué comme ''progrès''. En revanche, l’acquisition d’une orthèse –une paire de lunettes dans le cas de la vision– représente indéniablement un progrès dans le processus de vision. Si une prothèse est possible –une main artificielle, par exemple– le progrès est encore plus visible.
Une remarque connexe sur cette opposition entre Changement et Progrès, qui n’a peut-être pas directement sa place ici, mais que je ne peux m’empêcher de faire : sans doute est-ce pour cette raison que c’est devenu une habitude uniformément monomaniaque chez la plupart des hommes politiques de tous les pays que de proposer ''le changement'' comme seul programme… laissant, un peu plus tard, tous leurs électeurs profondément déçus – à tort, car s’ils attendaient des ''progrès'' là où on ne leur avait promis que le ''changement'', ils ne doivent s’en prendre qu’à eux seuls ! Cette erreur de langage permet d'expliquer le gouffre qui sépare tout discours politique (qui propose des changements) des besoins réels des populations (qui ne veulent que des progrès).
Ce mauvais usage systématique – je n’ose pas écrire ''volontaire'' – de deux concepts que l’on fait croire synonymes alors qu’ils sont antagonistes, est certainement largement responsable du désamour que nous constatons depuis quelques années pour la politique et les politiciens, la démocratie et, plus généralement, la res publica. Depuis Giscard, qui a vu (sic !) dans les yeux de la France ''un désir de changement'' (il était fortiche, le gars ! il disait, d'ailleurs, ''la Fronche'' et ''un déjir de chongemont'', ce qui est nettement mieux !), tous les candidats à l'élection présidentielle nous ont promis ''le'' (pas ''des'', ce qui serait ''moins pire'') changement. Même Obama, qui n'était pas à ça près, l'a fait ! Mais pour un ''politique'', le sens exclusif du mot changement est : ''Ote-toi de là que je m'y mette'' … et cela aide à comprendre leurs gros mensonges, devenus chez certains une seconde nature..
Résumons : d'un côté, des professionnels du flou, de l'à-peu-près et du mensonge, qui promettent ''le changement'' (dont, au fond des choses, personne ne veut : il vient déjà tout seul, plus que nécessaire !). En face, des électeurs qui croient entendre des promesses de ''progrès'' (cette sorte de Graal espéré par tous) et qui se révoltent, bonne foi contre mauvaise foi, lorsqu'ils se rendent compte qu'il a eu plein de changements (par exemple, toutes les lois ''sociétales'', perverses à en mourir, ou la sanctification d'un soi-disant ''droit à l'avortement'' qui est une redéfinition des ''principes'' relatifs à la vie et à la mort) qui sont terribles dans leurs conséquences (NDLR : c'est la dernière fois que je le dis sans courir de risques disproportionnés),. Et certains s'étonnent de cet état de fait ! N'allons pas chercher plus loin : avec le diptyque ''changement-progrès'', nous tenons une des causes majeures de nos dérives actuelles, immenses. Et de notre malheur profond...
« Les rois de la terre sont des hommes puissants,
Et les villes sont brûlées pour leur plaisir,
Et les cieux pleuvent la mort dans la nuit silencieuse,
Et les collines crachent la mort toute la journée !
Mais le Roi du Ciel,
Qui les a tous créés,
Est belle et douce, et très petite ;
Il se couche dans la paille, près de l'étable des bœufs
— Qu'ils pensent à lui aujourd'hui !
~Joyce Kilmer
(Art : L'Adoration des Mages de Carl Ehrenberg, 19e siècle)
Dans le genre « Faire avec les ressources locales » et « Chercher l’efficacité maximale avec le moins d’énergie possible », j’ai repéré des éleveurs du coin qui donnent la laine de leurs moutons tondus. Laine, qui pour eux, est un déchet (pas de valorisation de la laine dans notre pays ou si peu !!!!!!!). De mon côté, j’en ai un peu assez de désherber au potager. Alors je suis allée récupérer de la laine pour tester le paillage avec mais, seulement dans les allées du potager. Le reste est paillé avec du foin ou des déchets verts variés. Cette année, il pleut régulièrement et j’ai peur que le paillage laine directement au pied des cultures ne soit pas adapté. D’autre part, une personne m’a parlé de plantes brûlées au contact de la laine de mouton l’été en plein soleil. Du coup, je préfère tester dans les allées.
Ce que je vois comme avantages de la laine de mouton :
- Utiliser un déchet local non valorisé
- Limiter les herbes indésirables et dépenser moins d’énergie (la mienne ou celle du rotofil) pour pouvoir circuler dans le potager
- Garder l’humidité dans le sol en limitant l’évaporation
- Pour la laine blanche (utilisée dans les allées de culture, j’imagine qu’elle va renvoyer la chaleur plutôt que d’être stockée dans le sol. Du coup le sol devrait être plus frais.
- Pour la laine noire que j’ai réservé à l’allée centrale, ça devrait bien calmer les herbes folles que je dois régulièrement tondre
- La durabilité : paraît-il que ce paillage dure 1 an donc beaucoup plus longtemps que paille, foin ou autres déchets végétaux.
- L’odeur fait, paraît-il, fuir les chevreuils. Ça m’arrangerait car le potager n’est pas clôturé … Y a des lapins dans le coin, est-ce que ça va les faire fuir aussi ??? A voir
- Je trouve ça plutôt original et rigolo 😁
Voilà. Comme j’ai posé la laine en deux fois, j’ai déjà pu constater que sous la laine, posée il y a qq jour, la terre est vraiment bien humide. C’est prometteur !
Marcher sur ces allées est assez déstabilisant, on n’a pas l’habitude de ce moelleux.
C’est facile à manipuler et à installer. Le seul truc est que les moutons n’ont une forme linéaire. La toison est en forme de mouton aplati (avec queue et ses 4 pattes) donc il faut les découper selon nos allées. Mais ça se fait très facilement à la main sans outil.
En vrai j'ai pas pu faire tout le potager par manque de laine. Ça tombe bien, je vais en récupérer d'autre demain :-).
Pour s’éprendre d’une femme, il faut qu’il y ait en elle un désert, une absence, quelque chose qui appelle la tourmente, la jouissance...
Une zone de vie non entamée dans sa vie, une terre non brûlée, ignorée d’elle-même comme de vous. Perceptible pourtant, immédiatement perceptible....🥀🦋💞
Les cinq dames d'une cour emplie de couleur et de poésie, amoureuses toutes cinq d'un jeune homme mystérieux qui est venu à elles depuis de lointaines terres. Elles l'entourent, l'encerclent et se voilent mutuellement leur amour. Mais le jeune homme ne prend pas garde à elles. Il se promène dans le jardin et séduit la fille du jardinier, jeune fille à la peau brûlée et dépourvue de toute beauté, bien que sans laideur, il est vrai. Les autres dames l'entourent et comprennent ce qui se passe et, indignées, tentent de tuer la jeune brûlée, mais lorsqu'elles arrivent celle-ci est déjà morte, un sourire aux lèvres et emplie de lumière et d'un parfum exquis. Sur un banc du jardin elles trouvent un papillon qui s'envole et les habits du jeune homme.
Malgré ce que dit Ferrat
Malgré ce que pense Aragon
Une petite écharpe, brûlée contre son gré
Montre que le poète n’a pas toujours raison
Et poussée par le vent, elle le crie et dit vrai
« Les morts dorment en paix dans le sein de la terre
Ainsi doivent dormir nos sentiments éteints »
Ainsi parlait Musset, à qui voulait l’entendre
Mais bien qu’assassiné, un sentiment revient
Le parfum d’une écharpe, renaissant de ses cendres
Flotte toujours dans l’air et personne n’y peut rien
Un Amour comme le nôtre se fait toujours entendre
Telle une symphonie restée inachevée
J’y pense encore aujourd’hui, j’y penserai demain
Cet Amour de cœurs purs ne peut être oublié
Platon l’avait prédit il restera sans fin
Et ne mourra jamais ne cessant de briller
L’écharpe est un peu moins noire
L’égérie se fait plus discrète
L’endroit est triste à voir
Mais le parfum tient toujours tête
Brahim B.
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