#la hauss
Explore tagged Tumblr posts
Text
La Hauss. Máster Online Diseño Gráfico 2020-21. Diseño de cubiertas y páginas interiores de la revista Crossover. Trabajo de Sarai Carcedo Rincón.
#diseño gráfico online#diseño gráfico#Sarai Carcedo#Crossover#revista Crossover#diseño de portadas de revista#maquetación editorial#La Hauss#lahauss
6 notes
·
View notes
Text
Mon ordinateur a crashed 10 fois en 24h.
Ça fait 2 heures que je met à jour quasi tout ce que je trouve. (Il a évidement planté et redémarré 2 fois durant le processus)
Je suis encore sous Windows 8, et mon ordinateur n'est pas optimisé pour Windows 11 (et j'ai aucune info de s'il est capable de supporter Windows 10...)
Je pensais me racheter un nouvel ordi/tablette d'ici mon anniversaire. Mais si je ne trouve aucune solution dans les 2 prochaines semaines, va falloir que je dépense.
Rip mon porte monnaie. Surtout que je vais devoir débourser pour une nouvelle voiture (et que j'économise un max où je peux pour mon pvt). Ah aussi, je ne vais plus avoir le droit aux APL, donc je vais encore moins toucher de sous 🙃
#jezatalks#la sécurité financière une de mes plus grosses peur quotidienne#je le répète#mais je touche max 700€/mois#quand j'ai une bonne prime d'activité#ça le fait hein#mais avec la hausse des taxes et du coût de la vie#et les gros trucs qui me tombent dessus#je me retrouve a peu pouvoir économiser chaque mois#il y a un an ça allait vu que mes APL couvraient la quasi totalité de la part du loyer#maintenant c'est le tier de mon chomage#et tout le reste de ce que je touche va dans les dépenses quotidienne#donc ouin
4 notes
·
View notes
Text
( Une célèbre grotte de glace de la Terre de Feu s'effondre dans un contexte de températures anormales )
#janvier 15#2025#ENVIRONNEMENT ( Une célèbre grotte de glace de la Terre de Feu s'effondre dans un contexte de températures anormales )#La Terre de Feu#située à l'extrême sud de l'Amérique du Sud#est un territoire connu pour ses paysages époustouflants et ses formations naturelles uniques. Parmi elles#une célèbre grotte de glace#admirée depuis des décennies pour sa beauté spectaculaire et son rôle clé dans les écosystèmes locaux#vient de s'effondrer. Cet événement dramatique suscite une inquiétude croissante chez les scientifiques#qui l’associent à une hausse alarmante des températures dans la région. Une merveille naturelle disparue La grotte de glace#située dans une région reculée de la Terre de Feu#était un joyau naturel. Sa structure était composée de glace millénaire sculptée par les vents et l’eau#créant des arcs et des cavités spectaculaires reflétant une lumière bleutée envoûtante. Elle attirait chaque année des chercheurs#des touristes et des photographes#fascinés par sa rareté et sa beauté. Cependant#les changements climatiques semblent avoir accéléré son déclin. Les températures anormalement élevées enregistrées ces dernières années ont#fragilisant sa structure. Cet effondrement#observé pour la première fois en [mois/année récente]#marque une perte irréversible pour la région. Un contexte climatique alarmant Des températures records Les experts ont constaté que la Terr#comme d'autres régions polaires et subpolaires#est particulièrement vulnérable aux effets du réchauffement climatique. Depuis les années 1990#la température moyenne de la région a augmenté de près de 2 °C. En 2024#des records de chaleur ont été enregistrés#avec des pics bien au-dessus des normales saisonnières. Un cercle vicieux L'effondrement de la grotte de glace illustre un phénomène inquié#c'est-à-dire la capacité de la surface à réfléchir la lumière solaire. Moins de glace signifie plus d’absorption de chaleur par la Terre#ce qui aggrave le réchauffement. Un signal d’alerte mondial La situation dans la Terre de Feu est représentative d’un problème mondial. Les#l'Arctique et les Andes. Ces pertes ne sont pas seulement esthétiques#mais elles compromettent également les écosystèmes locaux et le cycle de l’eau à l’échelle planétaire. Conséquences écologiques et sociales#notamment des micro-organismes adaptés aux conditions extrêmes. Ces écosystèmes#souvent méconnus
1 note
·
View note
Text
RDC/La DSDP condamne la hausse des frais judiciaires : Un frein à la justice pour tous
La Dynamique Sociale pour le Développement et la Paix (DSDP) a exprimé son indignation suite à l’adoption, le 22 août 2024, d’un arrêté interministériel par les ministres de la Justice et des Finances, augmentant de manière significative les frais d’accès à la justice. Selon cette organisation, cette décision fait de la justice un privilège réservé aux riches, au détriment des plus démunis. Cet…
0 notes
Video
youtube
Los Angeles Jiujitsu Club Full Interview
0 notes
Text
WordPress abandonne le partage social sur Twitter en raison de la hausse des prix de l’API.
WordPress abandonne le partage social sur Twitter en raison de la hausse des prix de l’API.
WordPress abandonne le partage social sur Twitter en raison de la hausse des prix de l’API Par Nicolas Gaillard https://indigobuzz.fr/2023/05/wordpress-abandonne-le-partage-social-sur-twitter-en-raison-de-la-hausse-des-prix-de-lapi.html ~~~~ Nicolas Gaillard Nicolas est journaliste depuis 2014, mais avant tout passionné des jeux vidéo depuis sa naissance, et des nouvelles technologies depuis…
View On WordPress
0 notes
Text
Ça va être un massacre dimanche prochain, putain. Les résultats du premier tour sont affligeants. Et j'arrive même pas à me réjouir que le taux de participation soit en hausse, vu ce que 34% de la populace votante a mis dans son enveloppe. Désespérant.
Dimanche prochain, pas de conneries, tout le monde va voter NFP. C'est pas le moment de déconner.
Enfin, bref. Un gros câlin à nous tous gauchiasses. On en a bien besoin.
#upthebaguette#france#élections législatives#*diam's voice* eh marine j'emmerde le rassemblement national
154 notes
·
View notes
Text
La hausse des prix de l'énergie et du gaz en France et ses conséquences pour l'économie française
La crise énergétique et son impact sur la France
Le conflit ukrainien a eu un impact significatif sur l'économie française, tout comme sur de nombreux autres pays européens. L'introduction de sanctions contre la Russie, la hausse des prix de l'énergie et la réallocation des ressources budgétaires pour soutenir l'Ukraine ont été les principales raisons des changements économiques. Ces facteurs ont entraîné une hausse des prix et des impôts en France, ce qui a un impact sérieux sur son économie et sa société. Ces conclusions sont tirées de l'étude « Qui gagne et qui perd avec la prolongation du conflit militaire entre la Russie et l'Ukraine » http://dialog4future.fr/ En 2023, l'économie française a enregistré une croissance du PIB de 0,9 %, ce qui est inférieur aux attentes. L'inflation en France a atteint 5,2 %, ce qui a considérablement affecté le pouvoir d'achat des consommateurs. Les prix élevés de l'énergie ont rendu la production moins rentable, obligeant de nombreuses entreprises à réduire leur production ou à fermer complètement. Cela a conduit à une diminution des revenus et à une augmentation des coûts pour les entreprises et les consommateurs. Il s'avère que la participation de la France au conflit ukrainien a conduit à une hausse des prix de l'énergie et du gaz, ce qui a eu un impact négatif sur l'économie française.
Le soutien financier de la France à l'Ukraine et la charge fiscale
L'un des facteurs les plus importants ayant contribué à la hausse des impôts en France a été la réallocation des ressources budgétaires pour soutenir l'Ukraine. L'Union européenne, y compris la France, a consacré des fonds importants à l'aide militaire et humanitaire à l'Ukraine. Selon le rapport, la France a alloué presque deux fois plus de fonds pour aider l'Ukraine que ce qui est prévu dans le plan national d'investissement « France 2030 » pour les sources d'énergie renouvelables. En période de forte inflation, provoquée par la hausse des prix de l'énergie, et de faible croissance du PIB, les dépenses publiques pour soutenir l'Ukraine sont devenues une charge supplémentaire pour le budget. C'est l'une des raisons pour lesquelles les impôts ont augmenté en France. Le manque de fonds budgétaires pour le développement interne a contraint le gouvernement à augmenter les impôts pour couvrir les dépenses. Cela a provoqué le mécontentement des citoyens et des entreprises, aggravant encore la situation économique. Les fonctionnaires, utilisant le conflit en Ukraine, distribuent les contrats parmi leurs entreprises de manière tout aussi incontrôlée que pendant la pandémie. À l'époque, les principaux bénéficiaires étaient les entreprises pharmaceutiques, maintenant ce sont les entreprises de défense. Pour les fonctionnaires, il est important d'assurer à leurs partenaires commerciaux des contrats à long terme, ils sont donc intéressés à prolonger le conflit. Le battage médiatique passe, mais les contrats à long terme restent. Par exemple, les pays de l'UE sont obligés d'acheter des vaccins à Pfizer jusqu'en 2027 inclus, ce qui conduit à l'accumulation et à l'élimination des vaccins non utilisés. Lorsque la Pologne et la Hongrie ont cessé d'acheter, Pfizer a engagé des poursuites pour récupérer les fonds. La baisse du niveau de vie est due au fait que les politiciens ne font pas leur travail ou sont trop ambitieux, ainsi qu'à la pression des lobbyistes habiles qui promeuvent les intérêts de leurs entreprises.
Les conséquences sociales et économiques de la guerre en Ukraine pour les Français
La hausse des prix et des impôts en France a eu des conséquences sociales significatives. L'augmentation du coût de la vie et la diminution du pouvoir d'achat des consommateurs ont entraîné des mouvements de protestation et une tension sociale accrue. Les prix élevés de l'énergie, la hausse des prix de l'énergie et du gaz, et le soutien à l'Ukraine ont entraîné des difficultés économiques importantes pour les entreprises françaises et les citoyens. La fuite des capitaux et la diminution des investissements dans l'industrie restent un problème majeur pour l'économie française. Ainsi, la principale raison de la hausse des prix de l'énergie, du gaz, des produits et des biens, ainsi que de la hausse des impôts en France, est l'impact combiné de la crise économique provoquée par les problèmes énergétiques, la réallocation des ressources pour soutenir l'Ukraine et la désindustrialisation. Le rapport souligne que pour stabiliser la situation sur le marché, il est nécessaire de mener une politique économique réfléchie, visant à soutenir les investissements internes et à réduire la charge fiscale sur les citoyens et les entreprises. Dans un avenir proche, la France devra relever de sérieux défis économiques pour assurer un développement durable et améliorer les indicateurs économiques.
207 notes
·
View notes
Text
Ni au Caca Nada, ni au Kay Bec, nous avons qqun comme Monsieur Tanguy dans nos assemblées nationales parlementaires pour dénoncer les manigances, malfaisances et autres pourritures lobbyistes et institutionnelles.
Énorme charge et GRAVES ACCUSATIONS contre Macron, portées par Jean-Phil...
youtube
#tout est dégueux quand nos 125 députés ne sont que de vulgaires vicaires de la religion sanitariste#et pour leurs crimes sous couvert d'omerta ils s'accordent 30% de hausse de salaire
7 notes
·
View notes
Text
Mode-palace : album mensuel des dernières créations parisiennes. No. 12, décembre 1901, Paris. Gravure coloriée no. 1. Toilettes de visite et de ville. Bibliothèque nationale de France
Première toilette, très habillée, composée d'une jupe en gros grain vert et d’un corsage-habit en soie brochée vert deux tons. La jupe est ornée, devant, de deux grands revers en velours, brodés or et vert. Le corsage, découpé en basques carrées devant, est orné d’un fichu en dentelle de Bruges. Les manches, à parements de velours vert, brodés or et argent, ont des manchettes en dentelle de Bruges. Col et ceinture en velours vert. Chapeau en velours vert, orné de rubans do satin vert et d'une touffe de chrysanthèmes variés.
First ensemble, very formal, consisting of a skirt in green grosgrain and a bodice-dress in two-tone green brocaded silk. The skirt is decorated with two large velvet lapels in the front, embroidered in gold and green. The bodice, cut into square basques in front, is decorated with a Bruges lace fichu. The sleeves, with green velvet facings, embroidered in gold and silver, have Bruges lace cuffs. Collar and belt in green velvet. Hat in green velvet, decorated with green satin ribbons and a tuft of varied chrysanthemums.
Métrages: gros grain, 8 mètres; soie brochée, 3 mètres; velours, 1m10; soie doublure, 11 mètres.
—
Seconde toilette, en homespun marron clair. La jupe est ornée, dans le bas, d’un large biais de drap blanc appliqué de petits velours marron. Le boléro, à plastron arrondi, bordé de piqûres, est orné d’une pèlerine ondulée en drap blanc, appliquée de petits velours marron. Nœud de velours marron à ferrets d’or pour fermer le boléro; ce nœud est retenu par une boucle d'or à la haute ceinture de soie bleue. Manches droites froncées, avec poignets de drap blanc, appliquées de velours marron. Col et hausse-col en soie bleue. Chapeau en feutre marron, orné de plumes havane.
Second ensemble, in light brown homespun. The bottom of the skirt is decorated with a wide bias of white cloth applied with small brown velvet stripes. The bolero, with a rounded plastron, edged with stitching, is decorated with a wavy cape in white cloth, applied with small brown velvet stripes. Brown velvet bow with gold studs to close the bolero; this bow is held by a gold buckle at the high blue silk belt. Straight gathered sleeves, with white cloth cuffs, applied with brown velvet stripes. Blue silk collar and gorget. Brown felt hat, decorated with Havana feathers.
Métrages: homespun, 5 mètres; soie doublure, 11 mètres.
#Mode-palace#20th century#1900s#1901#periodical#fashion#fashion plate#color#description#bibliothèque nationale de france#dress#collar#december color plates
48 notes
·
View notes
Text
La Hauss. Máster Online Diseño Visual 2021-22. Diseño de sobrecubiertas, cubiertas, guardas y packaging contenedor para colección Fenómenos, compuesta por las siguientes obras:
Drácula
El extraño caso del Dr. Jekyll y Mr. Hyde
Frankenstein o el moderno Prometeo
Proyecto de Belén Gil Dos Anjos.
#diseño visual online#diseño visual#visual design#Belén Gil#colección fenómenos#diseño portada libros#cover book design#packaging editorial#packaging contenedor#La Hauss#lahauss#Fenómenos
5 notes
·
View notes
Text
saga: Soumission & Domination 389
Mes Escorts-4 et un petit plus.
Romain (1er Gymnaste) :
Même s'il est très content du taf (qui lui permet d'être à l'aise) et des installations sportives du blockhaus, c'est d'avoir fait la connaissance de João et de toute la bande qui lui fait le plus plaisir. Il apprécie de pouvoir vivre sa sexualité sans avoir à faire attention quand on est tous ensemble et les bras musclés de son Brésilien. João faisant partie du blockhaus et non des annexes, il s'est installé au troisième avec lui quand j'ai fermé la coloc. Du coup c'est tous les jours que nous nous croisons. Alors que je l'appréciais déjà comme escort, il s'avère être en privé aussi intéressant. Je comprends pourquoi João a accroché aussi vite avec lui. Il suit sa 2ème année de fac de sport, avec facilité. Sur la théorie la présence de son partenaire a boosté ses résultats. En pratique sportive, les séances supplémentaires effectuées quasiment tous les jours sur nos installations lui profitent aussi.
Nous faisons quand même un point sur son taf pour moi. C'est rapide vu qu'on débriefe presque à chacun de ses retours. Les clients le demande, tout comme son homologue Florian, pour faire des performances de position. Il me dit que certains, sous leurs propositions, ont équipé leurs lits de baldaquins suffisamment solides pour supporter les évolutions. Il kiffe grave aussi quand notre client équipé pour les enchainer à son baldaquin le réserve. Se retrouver, poignets et chevilles attachés, écartelé entre les 4 piliers le corps tendu à un mètre du matelas le fait tripper un maximum. En plus ça lui serre les fesses et renforce l'effet de défonce que sa rondelle subit alors par les 27 x 7 du grand black.
Il me raconte ça et sait bien l'effet que cela me fait. Il n'hésite pas à me coller et à empoigner ma queue au travers du jeans. Je lui fais remarquer qu'il n'a en main qu'une petite de 20x5, bien inférieure à son " tous les jours ". Il se hausse sur la pointe des pieds et pose ses lèvres sur les miennes me souffle un c'est pas un problème avant de m'enfoncer sa langue dans ma bouche. Je passe mes bras autour de sa taille et le soulève. Ses jambes viennent enserrer la mienne et je peux relâcher mon effort. On est plus confortable pour approfondir et continuer notre pelle. Je sens ses 21cm gonfler contre mes abdos. On se décolle le temps de se mettre à poil et on reprend la position. Sa bite se centre couvrant mon nombril alors que la mienne vient lui caresser la rondelle. Mon gland glisse plusieurs fois sur le plissé de son oignon cherchant à aplanir ce terrain. J'attrape une kpote sur mon bureau, l'enfile sur ma bite alors que Romain soulèves ses fesses. Dès qu'il sent qu'elle est en place, il se laisse tomber d'un coup et avale avec son cul ma bite en pleine forme. Grosse impression/compression !! Ses bras font tout le travail et il se soulève avant de retomber planté à fond avec un bon rythme. C'est pour ce genre de prestations que j'ai intégré à mon équipe des gymnastes. Cette position mais aussi celle qui suit : il lâche mon cou et bascule en arrière jusqu'à poser ses mains au sol. Ses jambes toujours autour de ma taille, ma bite se trouve quand même tirée vers le bas. Le nouvel angle de sodomie change les impressions mais pas le plaisir octroyé. Je le fini en chandelle mais lui ne repose pas sur sa nuque comme les autres mais en équilibre sur les mains avant de finir en poirier, les jambes écartées pour me laisser lui donner les derniers coups de bite dans le cul. Alors que je mets une 15aine de minutes pour retrouver un rythme cardiaque normal, lui retrouve son souffle quasi immédiatement. Et je suis sportif moi aussi !!! Florian (2ème gymnaste) : Sa 2ème année de BTS passe facile. Il bûche pour obtenir le meilleur dossier et les meilleures notes qui lui permettront d'intégrer une école d'ingénieur généraliste. Il vise les Art et métier et, entre son bac S avec mention et son BTS en tête ça devrait le faire. Son petit frère (le moteur de son implication) a eu son bac S mention très bien et grâce au financement de Florian a pu intégrer une bonne école de design parisienne. Pour financer Marian, le petit frère, alors qu'il voulait taper dans sa prime de 1ère prestation, André lui a proposé un financement par prêt vu les taux actuels. Il est doublement content de m'avoir rencontré ! Comme Marian connait le contenu du " travail " de son frère, Florian n'a pas hésité à me l'amener à notre entretien pour qu'il me remercie en direct. Mignon le gamin, 17ans, un peu plus grand que Florian mais plus homogène dans son développement musculaire, il arbore un sourire franc quand on se serre la main. Autour d'un café, il me parle de son école avec passion. Il n'est pas insensible à notre façon d'avoir transformé le vieil entrepôt et kiffe les deux cariatides sensées soutenir la piscine. L'environnement " homo " ne semble pas l'émouvoir plus que cela. Ça glisse bien sûr sur l'activité de ma boite et il dit regretter d'être hétéro sinon il m'aurait proposé d'être de la partie. Il ajoute que personnellement il n'ira pas contre un essai avec moi.
Je ne me reconnais pas ! Là où il n'y a pas si longtemps j'aurais sauté sur le petit mec, je le remercie pour sa proposition et lui dit de revenir me parler de ça dans un an quand il aura 18ans et que sa première année sera passée. Il croit que c'est pour passer entre mes cuisses et me dit que cela ne le gêne pas de faire ça maintenant. Trop mignon mais moi je pensais à son intégration d'escort hétéro. Sur Paris il me serait utile. C'est ça que le lui explique. Il s'excuse d'avoir compris de travers mais réitère quand même sa proposition. Je me tourne vers Florian et lui demande si c'était lui qui lui avait mis cette idée en tête. Il me jure que non. Marian me dit que c'est le moins qu'il puisse faire vu que je leur offre à tous les deux de réaliser leurs rêves d'études. Puisqu'il insiste je n'ai plus le choix. Marian, sans prendre peur de mon revirement, doit avoir quand même une légère appréhension car il demande à Florian de rester avec nous.
On passe dans une des chambres du premier. En passant devant mon bureau, il ne peut manquer la frise d'escorts visible au travers des murs en verre. Il marque un temps d'arrête mate grave la série de portrait en pied. Son frère le pousse en avant, il s'accroche à mon épaule pour ne pas tomber. Il me dit que j'ai là une véritable équipe de canons. Il ajoute en regardant Florian à la braguette, qu'il ne savait pas qu'il en avait une si grosse. Ils ont beau être photographiés en maillots de bain, ces dernier les moulent suffisamment pour détailler leurs sexes. Quand on entre dans la chambre, je remarque que son pantalon s'est un peu déformé. En riant je lui fais la remarque, légère rougeur qui éclaire ses joues. Il bande encore plus après !! Allez comprendre les hétéros !
Je laisse le soin à Florian de fermer la porte et pousse Marian vers le lit. C'est lui qui m'arrête et tente de m'embrasser. Un peu trop fébrile, ses dents tapent les miennes. Je le prends dans mes bras et me penche pour l'embrasser. J'y vais délicatement, il veut juste me remercier par un dépucelage à la dure ! Je dois le freiner encore deux fois avant qu'il comprenne que ça va se passer en douceur. Il ne fait pas de chichi pour ouvrir la bouche et accepte une vraie pelle. Avec les secondes qui passent à se chercher l'un l'autre la langue du partenaire, je le sens chauffer et bander ferme. Contre ma cuisse se forme un sexe qui ressemble à celui de son frère question largeur (dans les 7cm). Mes mains passent sous son t-shirt et bien qu'elles soient chaudes, je lui tire des frissons. Il se rapproche encore de moi. Je jette un oeil sur Florian que son frère à l'air d'avoir totalement oublié. Il bande debout près de la porte. Comme mes mains soulèvent le haut de Marian, il soulève les bras pour m'aider à le retirer. Rapidement je fais de même et nos peaux se collent, chaudes, imberbes. Ses tétons pointes contre mes pecs, ça l'excite de se faire un mec ou le patron de son frère ou je ne sais quoi. Je m'attaque à sa ceinture et la mienne simultanément. Ses cuisses musclées (handball) retiennent ses jeans et il doit tirer dessus pour le faire glisser jusqu'au cheville.
Le mien, moins serré tombe aussi. Il porte un boxer ES. Il voit que je le fixe et me dit qu'il l'a piqué à Florian. Moi c'est plutôt la grosse barre oblique qui avait retenu mon attention. Florian s'est approché de nous pour mater son frère. Quand je glisse l'élastique sous ses couilles, on peut voir qu'il est bien de la même famille. A vue d'oeil et de main, je dirais même qu'ils ont le même matériel, bien large (7cm de diamètre) mais pas très long 18/19 environ. Ce qui est déjà très suffisant pour donner du plaisir. Je les plaque contre mes 20cm et mes mains tournent sur ses fesses, les écartent et quand je pose un doigt sur sa rosette, il est pris de nouveau de petits frissons et se colle encore plus à moi. Ça me va comme réaction. Je sens comme une humidité sur mes doigts. Je baisse les yeux et vois Florian à genoux derrière Marian, la tête entre ses fesses. C'est gentil de vouloir préparer son petit frère surtout que ce dernier se laisse faire et je ressens dans son jeu de langue que ça le laisse pas indifférent non plus.
C'est de lui-même qu'on se décolle et qu'il se penche pour aller lécher mes tétons puis encore plus bas trouver mon gland à mi-chemin. Il est maladroit et c'est touchant. Je le sens hésiter un peu, puis il le prend en bouche. Il s'habitue à la sensation avant de plonger un peu et manger la moitié de ma queue. Il me recrache aussitôt. Je le laisse faire, pas question de lui forcer la gorge brutalement. Il doit y venir tout seul. Il me reprend et là, ne me lâche plus. Je vois bien qu'il essaye de me faire ce que les meufs ont dû lui faire. C'est pas mauvais mais c'est pas une bonne pipe de mec. Il joue de sa langue sur mon gland et sa couronne, titille sa surface. C'est bon mais manque de virilité. Je pose ma main sur sa tête et il comprend de suite. Il plonge de plus en plus la tête vers mes abdos et ce faisant mange ma bite de plus en plus loin. Quand je bute sur sa glotte, il a un brusque recul, mais se reprend et plonge à nouveau sur ma bite. Pendant ce temps, Florian continue de lui bouffer la rondelle et ça, ça n'a pas l'air de lui déplaire. Étant le seul à pouvoir parler, je lui demande si les meufs lui ont déjà lécher la rondelle. Sans lâcher ma bite il me fait signe que non. Je lui demande s'il aime ça et là, c'est un hochement vertical qui me répond. Je me penche, admire le jeu de la langue de Florian et passe ma main sous Marian. Il bande toujours. Ma main sous son menton, je le redresse et l'embrasse à nouveau. Je trouve sur sa langue un léger goût de moi !! Lui à l'air bien parti et son délire semble coïncider avec le nôtre.
Tout en mangeant la rondelle de son frère, Florian s'est dévêtu lui aussi. J'ai devant moi les 2 frères, si le second est plus grand l'ainé le dépasse en largeur d'épaules. Je tire Marian contre moi et passe ma bite sous ses couilles. Mon gland bute alors sur celui de Florian en train de lisser la rondelle de son frère. Par-dessus son épaule il me dit qu'il me le préparait. L'intéressé ne capte même pas notre aparté. Je demande à Florian de m'équiper. Il recouvre mon sexe d'une kpote et couvre de gel ma bite et la rondelle qui va l'accueillir. Je fais pivoter Marian de 180°, son frère le tient dans ses bras alors que je plie les genoux pour positionner mon gland au bon endroit. Marian pose sa tête sur l'épaule de son frère et attend que je le pénètre. Je lui claque la fesse droite. Il est surpris, contracte ses fesses puis se détend. C'est le moment que je choisi pour m'enfoncer dans son cul. Il n'a eu que le temps de tourner la tête et je suis déjà au fond de son cul. Il me sourit et me traite de salaud. Comme c'est affectueux, je vais continuer à être gentil ! Je le laisse s'habituer à mon 20x5 voir 5,5 au ras du pubis. C'est lui qui agite le cul impatient de connaitre la suite. Je me retire jusqu'au gland et le pénètre à nouveau lentement. Je fais quelques mouvements encore. Il s'accroche aux épaules de son frère mais ne se dérobe pas à ma saillie. J'entends Florian le conseiller à voix basse de se détendre et je sens ses mains lui caresser les flancs. Comme j'accélère mes va et vient, je vérifie qu'il bande encore. C'est le cas, bien ce petit !
Florian prend l'initiative de se coucher sur le lit, dos sur le matelas et tête vers nous. Je vois où il veut en venir et pousse son frère jusqu'à ce qu'il le recouvre en 69. Dès que la bite de Marian s'enfonce dans la bouche puis la gorge de son frère, il a de méchantes contractions anales qui bloquent mes progressions. Ça aussi ça envoi de supers sensations. Il comprend par l'exemple ce qu'on appelle une deep-throat. Alors que mes mains bien accrochées à ses hanche je lime sa rondelle sur tous mes cm, je le vois se pencher sur Florian et s'essayer à le piper. Pour aider (vous me connaissez) je tape plus fort en fin de pénétration histoire de le faire plonger sur Florian. C'est réussi quand je vois les 18cm disparaitre entièrement. Quelques secondes seulement, mais il n'a pas vomit !!
Quand je recule et décule, je vois Florian me faire un clin d'oeil. Il a l'air très content de son plan ! Je me couche sur son dos et comme je suis plus grand que lui, ma tête passe au-dessus de son épaule. Je lui vole la queue de Florian et lui montre, en l'écrasant un peu, qu'on peut facilement malgré sa largeur la prendre plusieurs fois dans sa gorge. Quand je me redresse, il tourne la tête et me roule une pelle. Mon bassin n'a cessé de propulser ma queue dans son cul et je monte en pression. Quand il se met à m'aspirer la langue, je jouis et rempli ma kpote, bloqué au fond de son trou ex vierge. C'est alors à son tour de jouir sans que son frère n'ait lâché sa bite. Je le vois même déglutir une bonne quantité de sperme. Florian en 2 coups de poignet s'inonde les abdos.
Je me retire doucement pour ne pas tout gâcher et rapidement élimine mon emballage. Marian est couché sur le lit, les yeux fermés. Avec Florian, nous l'encadrons et attendons sa réaction. Il esquisse un sourire et nous dit, en ouvrant les yeux, que nous étions deux enfoirés. Malgré ce qu'il m'avait dit, il avait espéré échapper à la sodo. Alors que Florian ne se récrie qu'il y avait pris du plaisir, il avoue le fait. Je lui dis que je suis à sa disposition quand il le voudra car j'avais bien aimé sa rondelle et pour rendre service en plus.... Eclats de rires des deux frères que je vois animés d'une complicité nouvelle. Marian dit comprendre Florian car après tout ce n'était pas mauvais. Pas converti mais pas hostile à la chose. Alors qu'il veut partir pour me laisser avec Florian discuter de sa " situation ", ce dernier lui dit de rester, qu'avec ce qu'ils venaient de vivre ensemble, il lui faisait confiance pour rester discret.
On se rhabille et repassons à mon bureau. Je jette un oeil sur Marian qui ne nous écoute pas, occupé à détailler les physiques de mes escorts Comme son slim se déforme encore et que nous avons terminé Florian et moi, je le lui fais remarquer. Il rougit et me dit que devant une telle brochette, à moins d'être un eunuque, il défie tout le monde de rester de marbre.
Ma propre rondelle me démange. Je fais le tour du bureau et alors qu'il se lève pour partir, je le retiens par la ceinture et lui roule un nouveau patin. Il devient encore plus dur, tout ce qu'il fallait pour l'idée d'utilisation que j'avais en tête. Florian devine et m'aide encore une fois. Une fois nus, je le soulève et l'assoit sur mon bureau. Je me penche et avale sa bite totalement. Son gland me bouche bien l'oesophage et mes déglutitions le fait gonfler encore un peu plus. Alors que je lui montre ce qu'est une réelle gorge profonde (à le dégouter des pipes féminines (j'espère), je sens Florian me préparer la rondelle avec sa langue. Rapidement je le kpote, le couche sur le bureau et monte dessus avant de venir m'assoir sur son pieu. Putain que je la sens bien passer. Ma descente rapide lui tire un gémissement pas très discret mais sincère. Je m'agenouille et entame une chevauchée que je veux pour lui fantastique. Plusieurs fois il me bloque alors que je l'ai au plus profond de moi pour calmer son excitation. Sans changer de position, je module mon trot et mon galop pour l'amener au plus près sans l'achever. Au bout de 20mn je me laisse aller et l'achève d'une dernière contraction anale. Il se cabre à me soulever alors que sa kpote se remplie.
Sans le faire sortir (il bande encore ferme), je me penche et lui roule une pelle. Il m'attrape par le cou et participe activement à cette pratique. Je suppose que ça veut dire qu'il a aimé cette facette des relations homo !! C'est d'ailleurs ce qu'il nous dit alors que nous nous douchons. Il accuse même son frère d'essayer de le faire changer de bord. Je l'attrape alors que nous sommes rincés et lui dit qu'il peut être ce qu'il veut, le principal étant de se faire plaisir et de n'être jamais frustré. Quand je les reconduis, Marian me dit qu'il est sûr d'avoir deux mecs comme nous dans sa promo et qu'il essayera peut être de tenter sa chance car avec les filles, c'avait été un fiasco total. Elles ne pensaient qu'à bosser. On se sépare sur sa promesse de me dire ce qu'il en sera.
Jardinier
~~
~~
preparation for Sidney Mardi Gras soon
14 notes
·
View notes
Text
RDC/La DSDP condamne la hausse des frais judiciaires : Un frein à la justice pour tous
La Dynamique Sociale pour le Développement et la Paix (DSDP) a exprimé son indignation suite à l’adoption, le 22 août 2024, d’un arrêté interministériel par les ministres de la Justice et des Finances, augmentant de manière significative les frais d’accès à la justice. Selon cette organisation, cette décision fait de la justice un privilège réservé aux riches, au détriment des plus démunis. Cet…
0 notes
Text
j'ai envie de te
faire couler dans l'erreur bienséante, te
tremper
quand l'intention est bonne
jusqu'au salut salivaire
qui hausse le ton de ta confession - oh
plus oh encore jusqu'au nombril, te
cramponner en glissades, en coulisses
j'ai envie, aux prémices argentées
que tu flues, de te
racler le surplus d'impatience qui
érige l'augure laiteuse
happée au fond engloutisseur
de l'envie de te
manier avec licence
pile au bon égarement de la bonne prise
du tout va
et vient
et qui monte - oh
toujours plus haut
et vient…
.
12 notes
·
View notes
Text
Toutes les singeries de sensibilité qu'une femme fait abusent toujours un amant; et là où un mari hausse nécessairement les épaules, un amant est en extase...........💞✨🪽🥀
La comédie humaine de Balzac
24 notes
·
View notes
Text
Always And Forever
chapitre 11 —> La crypte
♥*♡∞:。.。 。.。:∞♡*♥ ♥*♡∞:。.。 。.。:∞♡*♥
C'est le matin, une douce lumière traverse les rideaux de la cuisine, illuminant légèrement l'espace. Rosalia, appuyée contre le comptoir, tient une tasse de café fumant entre ses mains, son regard perdu dans la contemplation de l'extérieur. L'atmosphère est calme, presque paisible, un contraste frappant avec les événements récents.
Billy entre doucement, ses pas légers trahissant un mélange de timidité et de familiarité. Il remarque immédiatement l'air pensif de Rosalia.
— "Bonjour, tante Rosalia," dit-il doucement, un sourire espiègle se dessinant sur ses lèvres.
Rosalia tourne la tête vers lui, un sourcil arqué.
— "Tante ? Depuis quand je suis ta tante ?" demande-t-elle, amusée.
Billy hausse les épaules avec un petit rire.
— "Techniquement, vu ma mère et vous... ça compte, non ? Enfin, je crois."
Rosalia soupire avec un léger sourire en secouant la tête.
Billy s'assoit à la table, posant son menton sur ses mains, un éclat curieux dans les yeux.
— "Tu réfléchissais à quoi ? On dirait que t'as mille pensées dans la tête."
Rosalia prend une gorgée de café avant de répondre :
— "À tout, et à rien... Agatha, Emma, cette créature dans la forêt, cette fichue malédiction. Ça fait beaucoup à digérer."
Billy hoche la tête, comprenant.
— "Tu sais, peu importe ce qui se passe, je crois en toi. Et si tu veux mon avis, Agatha tient vraiment à toi. C'est évident, même si elle n'est pas douée pour le montrer correctement."
Rosalia lui lance un regard curieux.
— "Et toi, tu es doué pour les conseils sentimentaux maintenant ?"
Billy rit doucement.
— "Disons que j'ai appris à observer. Et puis... tu fais partie de ma famille. Alors je veux que tu sois heureuse."
Un bref silence s'installe, confortable, alors que Rosalia pose sa tasse sur le comptoir et vient ébouriffer doucement les cheveux de Billy.
— "Merci, Billy. T'es un bon gamin, tu sais ?"
— "C'est parce que j'ai des bons modèles," répond-il avec un sourire sincère.
༺♡༻
Dans le salon, l'atmosphère était déjà tendue. Agatha et Emma se tenaient face à face, leurs regards lançant des éclairs.
— "Tu ne fais que causer des problèmes, Harkness," lança Emma avec un sourire narquois. "Tu es incapable de laisser Rosalia tranquille, pas vrai ? Toujours en train de tourner autour d'elle comme un vautour."
Agatha croisa les bras, un sourire sarcastique aux lèvres.
— "Oh, pardonne-moi, Emma. Je ne savais pas que harceler Rosalia était ton privilège exclusif. Mais regarde-toi, toujours aussi pathétique et jalouse."
Emma s'approcha, réduisant encore la distance entre elles.
— "Et toi, toujours aussi arrogante. Peut-être que Rosalia finirait par s'ennuyer de toi si tu avais un peu moins de répartie et un peu plus de substance."
Agatha répondit sans hésiter :
— "Et toi, peut-être que Rosalia aurait encore envie de te regarder si tu n'étais pas aussi désespérée."
Les tensions montaient de plus en plus, et il était clair que l'une des deux allait perdre son sang-froid. C'est à ce moment-là que Malia entra dans la pièce.
Elle observa les deux femmes quelques secondes, les bras croisés, avant de lever les yeux au ciel.
— "Sérieusement ? Vous êtes censées être des adultes, pas des adolescentes qui se battent pour la dernière place au bal de promo," dit-elle en soufflant bruyamment.
Agatha tourna la tête vers Malia, une expression indignée sur le visage.
— "Elle a commencé," répondit-elle d'un ton presque enfantin.
Emma leva les yeux au ciel, exaspérée.
— "Oh, pour l'amour du ciel, c'est toi qui m'as provoquée en premier."
Malia leva une main pour les interrompre.
— "Stop ! Pas d'excuses, pas d'accusations. On a des choses bien plus importantes à gérer que vos querelles. Alors si vous ne pouvez pas vous supporter, faites-le au moins en silence."
Les deux femmes se regardèrent, comme des enfants prises en faute. Agatha bougonna quelque chose d'incompréhensible avant de s'éloigner un peu. Emma haussa les épaules, un sourire narquois sur les lèvres, mais s'abstint de répliquer.
Malia secoua la tête, visiblement agacée mais soulagée d'avoir apaisé la situation, au moins temporairement.
— "Merci," souffla-t-elle, plus pour elle-même que pour les deux autres, avant de quitter la pièce.
༺♡༻
Le groupe avançait dans la forêt dense, les pas résonnant doucement sur les feuilles mortes. La tension était palpable, et chacun semblait perdu dans ses pensées. Lilia marchait aux côtés de Rosalia, remarquant rapidement que cette dernière était inhabituellement silencieuse.
— "Rosalia, ça va ?" demanda doucement Lilia, son regard inquiet se posant sur elle.
Rosalia hésita, mais finit par soupirer.
— "Pas vraiment... Je... Je me sens responsable," avoua-t-elle à voix basse, fixant le sol.
— "Responsable de quoi ?" insista Lilia, sincèrement préoccupée.
Rosalia leva les yeux vers elle, le poids de sa culpabilité visible dans son regard.
— "De la mort de Nicki," murmura-t-elle. "J'étais là ce jour-là, et je n'ai pas pu le sauver... Je n'ai jamais eu le courage d'en parler à Agatha. Je me dis qu'elle me détesterait si elle savait."
Lilia posa une main rassurante sur l'épaule de Rosalia, ralentissant légèrement le pas pour lui permettre de parler.
— "Rosalia, ce n'était pas ta faute. Parfois, on ne peut pas sauver tout le monde, peu importe à quel point on le voudrait."
— "Tu ne comprends pas," insista Rosalia, sa voix tremblante. "Je me dis que si j'avais agi plus vite, ou différemment, peut-être que les choses auraient été différentes. Peut-être qu'il serait encore là."
Lilia serra doucement l'épaule de Rosalia, un mélange de compassion et de fermeté dans son ton.
— "Tu ne peux pas porter ce poids seule, Bambina. Et tu ne devrais pas le cacher à Agatha. Elle a le droit de savoir, et je suis sûre qu'elle ne te blâmerait pas. Elle t'aime, Rosalia, et elle comprendrait."
Rosalia baissa la tête, émue par les mots de Lilia, mais toujours hantée par ses propres pensées.
— "Je ne sais pas si j'ai la force de lui dire..."
— "Tu l'as," affirma Lilia avec assurance. "Et quand tu seras prête, je serai là pour te soutenir, d'accord ?"
Rosalia hocha doucement la tête, reconnaissante pour la présence de Lilia. Les deux femmes continuèrent à marcher en silence, l'air entre elles chargé d'un mélange de douleur et d'espoir. Derrière elles, Agatha observait de loin, devinant qu'une conversation importante avait eu lieu, mais respectant l'espace de Rosalia, pour l'instant. Derrière quelques arbres, Emma marchait silencieusement. Elle avait ralenti pour ne pas se faire remarquer et était désormais assez proche pour entendre la conversation entre Rosalia et Lilia. Lorsqu'elle entendit Rosalia avouer qu'elle se sentait responsable de la mort de Nicki et qu'elle ne l'avait jamais dit à Agatha, un sourire en coin apparut sur le visage d'Emma.
Elle murmura pour elle-même :
« Intéressant... très intéressant. »
Emma accéléra légèrement le pas, rattrapant le groupe avec une nonchalance feinte. Elle s'approcha d'Agatha, comme si de rien n'était, et lança doucement :
« Alors, Harkness, qu'est-ce que ça fait d'être tenue dans l'ignorance par celle que tu aimes ? »
Agatha se figea et se tourna lentement vers Emma, son regard sombre.
« Qu'est-ce que tu veux dire ? » demanda-t-elle d'une voix froide.
Emma haussa les épaules, faussement innocente.
« Oh, rien... Je réfléchissais juste à quel point il doit être difficile de faire confiance à quelqu'un qui cache un secret aussi lourd. »
Agatha fronça les sourcils, cherchant à lire entre les lignes. Mais avant qu'elle ne puisse répondre, Malia, qui suivait tout près, intervint brusquement :
« Sérieusement, vous deux, vous pourriez arrêter vos piques incessantes ? C'est épuisant. »
Emma haussa un sourcil, amusée, tandis qu'Agatha serra la mâchoire, clairement agacée. Mais Malia ne s'arrêta pas là.
« On a des choses bien plus importantes à gérer que vos querelles idiotes. Alors, si vous pouviez mettre votre ego de côté pour cinq minutes, ce serait génial. »
Agatha détourna le regard, son esprit désormais troublé par les paroles d'Emma. Rosalia, à l'avant avec Lilia, semblait absorbée dans ses pensées, ignorant la tension qui montait dans le groupe.
Emma, profitant de la tension ambiante, s'approcha doucement de Rosalia, qui marchait légèrement en retrait avec Lilia. Son visage affichait une expression douce et attentive, presque trop parfaite pour être sincère.
« Rosalia, » commença Emma d'une voix apaisante, interrompant la conversation entre elle et Lilia.
Rosalia leva les yeux, visiblement surprise de la voir. Lilia fronça légèrement les sourcils mais resta silencieuse.
« J'ai entendu... un peu de votre conversation avec Lilia plus tôt, » admit Emma en ajustant une mèche de ses cheveux derrière son oreille.
Rosalia tressaillit légèrement, mal à l'aise.
« Écouter les conversations des autres, ce n'est pas très correct, Emma. »
Emma leva les mains, jouant l'innocence.
« Ce n'était pas intentionnel, je te le promets. Mais... je veux juste que tu saches que tu n'as pas à porter ça seule. »
Rosalia détourna les yeux, son regard fixé sur le sentier devant elle.
« Ce n'est pas quelque chose dont je veux parler, surtout avec toi. »
Mais Emma, persévérante, posa doucement une main sur le bras de Rosalia, la forçant à s'arrêter et à la regarder.
« Rosalia, écoute-moi. Je sais ce que c'est que de vivre avec des regrets, des choses que tu aurais aimé faire différemment. Je sais à quel point ça peut te ronger. »
Rosalia resta silencieuse, mais Emma sentit qu'elle l'avait atteinte. Elle se rapprocha un peu plus, plongeant son regard dans celui de Rosalia.
« Tu n'es pas seule. Je suis là. Peu importe ce que tu as fait ou ce que tu ressens, je serai là pour t'aider à porter ce poids. »
Lilia, qui observait la scène, croisa les bras et regarda Emma avec méfiance.
« Et pourquoi est-ce que tu fais tout ça, Emma ? Tu joues les saintes maintenant ? » demanda-t-elle, son ton sec.
Emma ignora délibérément la pique de Lilia, gardant son attention sur Rosalia.
« Parce que je tiens à elle , » répondit-elle, avec une sincérité troublante.
Rosalia soupira, visiblement tiraillée.
« Merci, Emma... Mais je ne sais pas si je peux... te faire confiance à ce point. Pas après tout ce qui s'est passé entre nous. »
Emma fit un pas en arrière, une douleur feinte passant sur son visage.
« Je comprends. Mais sache que je suis là, si jamais tu changes d'avis. »
Elle s'éloigna légèrement, jetant un dernier regard à Rosalia avant de rejoindre le reste du groupe. Lilia s'approcha de Rosalia, posant une main rassurante sur son épaule.
« Fais attention avec elle, Bambina, » murmura-t-elle doucement.
Rosalia acquiesça, mais son esprit était déjà perdu dans un tourbillon de souvenirs et de doutes.
« Tu sais, » commença Emma en regardant droit devant elle, « parfois, tout ce qu'il faut, c'est quelqu'un pour te rappeler que tu n'es pas seule. »
Rosalia tourna la tête vers elle, légèrement méfiante, mais Emma souriait doucement, son expression presque désarmante.
« Tu fais vraiment tout ça pour m'aider ? Ou il y a une autre raison, Emma ? » demanda Rosalia, cherchant à tester les intentions de son ex.
Emma posa une main légère sur le bras de Rosalia, son contact à la fois familier et troublant.
« Je ne vais pas te mentir, Rosalia. Une part de moi espère que peut-être... avec tout ce qui se passe, on pourrait retrouver quelque chose. Une connexion, un lien. Je ne peux pas oublier ce qu'on a vécu. »
Rosalia resta silencieuse, son regard plongé dans celui d'Emma. Il y avait une sincérité dans ses yeux, mais aussi une intensité qui la mettait légèrement mal à l'aise.
Emma fit un pas de plus, ses doigts effleurant doucement le long de l'avant-bras de Rosalia, comme si elle testait ses limites. Elle baissa légèrement la voix, son ton devenant presque intime.
« Je sais que tu ressens encore quelque chose... Ça se voit dans la façon dont tu me regardes. »
Rosalia ouvrit la bouche pour répondre, mais Emma se pencha doucement, son souffle chaud effleurant la joue de Rosalia.
« Ose me dire que je me trompe, » murmura Emma, sa voix à la fois un défi et une invitation.
Le moment était chargé d'électricité. Rosalia sentait son cœur battre plus vite, son esprit tiraillé entre le passé qu'Emma évoquait et le présent qu'elle partageait avec Agatha. Emma s'approcha encore, leurs visages si proches que leurs nez se frôlaient presque et les lèvre de Emma se posèrent sur celle de Rosalia dans un doux baiser.
Rosalia recula légèrement, mettant une main sur le torse d'Emma pour créer une distance.
« Emma... Je... » Elle chercha ses mots, visiblement troublée.
Emma esquissa un sourire tendre, mais légèrement provocateur.
« Tu n'as pas besoin de dire quoi que ce soit, Rosa. Je suis patiente. »
Puis elle recula légèrement, laissant Rosalia respirer, mais son regard restait chargé de promesses non dites. Emma, voyant que Rosalia hésitait, profita de ce moment pour réduire une fois de plus la distance entre elles. Elle posa délicatement une main sur la joue de Rosalia, son regard intensément fixé sur le sien.
« Tu te rappelles quand on était comme ça, toi et moi ? » murmura-t-elle doucement, son ton empreint de nostalgie. « Ces moments où tout semblait si simple ? »
Avant que Rosalia n'ait le temps de répondre, Emma se pencha et l'embrassa doucement, un contact bref mais chargé d'émotions et de souvenirs. Rosalia resta figée un instant, son cœur battant à tout rompre, avant de poser fermement ses mains sur les épaules d'Emma et de la repousser.
« Emma, non ! » dit-elle d'une voix forte, reculant pour mettre une distance nette entre elles.
Emma la regarda, surprise mais pas entièrement décontenancée, un sourire désolé apparaissant sur son visage.
« Je suis désolée, Rosalia... Mais je ne pouvais pas m'en empêcher. »
Rosalia, encore troublée par le baiser, passa une main nerveuse dans ses cheveux.
« Ce n'est pas juste, Emma. Tu ne peux pas juste revenir dans ma vie et... et essayer de tout compliquer. Il y a quelqu'un d'autre maintenant. »
Emma croisa les bras, une lueur d'ironie dans son regard.
« Ah oui, Agatha ? » Elle laissa échapper un petit rire. « Tu penses qu'elle est capable de te donner ce dont tu as besoin ? Vraiment ? »
Rosalia, cette fois, répondit sans hésitation.
« Elle l'est. »
Emma fixa Rosalia pendant un long moment, avant de finalement détourner les yeux, feignant un sourire.
« Très bien, si c'est ce que tu veux... Mais je ne peux pas promettre que je ne continuerai pas à essayer. »
Sans attendre de réponse, Emma s'éloigna, laissant Rosalia seule avec ses pensées troublées et une boule au ventre.
༺♡༻
Le groupe arriva enfin à la crypte, un vieux bâtiment en ruines enfoui sous des siècles d'histoire et de magie ancienne. L'atmosphère était lourde, presque palpable, comme si les pierres elles-mêmes gardaient des secrets bien enfouis. Les rayons du soleil s'étaient estompés, laissant place à une brume mystérieuse qui flottait au-dessus du sol.
Rosalia marchait en tête, son esprit tourmenté par ce qu'elle avait vu et ressenti avec Emma. Le baiser, bien qu'interrompu, hantait encore ses pensées. Mais ce qui la perturbait encore plus, c'était l'ombre froide d'Agatha qui la suivait à une certaine distance. Elle pouvait sentir le regard intense de sa partenaire, lourd de jugement, mais aussi de ressentiment.
Rosalia s'arrêta brusquement, ne pouvant plus ignorer la tension. Elle se tourna vers Agatha, qui marchait silencieusement, les yeux braqués sur la crypte.
« Agatha... » Rosalia commença, mais sa voix se perdit dans l'écho des pierres antiques. Agatha tourna lentement la tête, ses yeux glacés fixant Rosalia sans émotion.
« Quoi ? » répliqua Agatha d'un ton sec.
Rosalia fronça les sourcils, son cœur battant un peu plus vite. « Tu es en colère contre moi, n'est-ce pas ? »
Agatha haussait une épaule, ne semblant pas vouloir s'étendre sur le sujet. « Qu'est-ce qui te fait croire ça ? » Elle s'avança, marchant d'un pas plus rapide, et Rosalia eut l'impression qu'elle cherchait à éviter la confrontation.
Mais Rosalia ne se laissa pas faire. Elle s'arrêta de nouveau et saisit fermement le bras d'Agatha, l'obligeant à la regarder dans les yeux. « Je sais ce que tu as vu, Agatha. Ce n'était rien, je t'assure. »
Le regard d'Agatha se durcit, ses lèvres se pinçant en une fine ligne. « Rien, hein ? » Elle la fixa un instant, puis se détourna, faisant un pas en avant comme si le sujet était clos. « Tu as fait ce que tu voulais. »
Rosalia ressentit un pincement au cœur en entendant ces mots. Elle n'avait pas l'intention de cacher quoi que ce soit, mais elle n'avait pas non plus prévu que les choses se passeraient ainsi avec Emma. La douleur de cette situation se lisait clairement sur son visage, mais Agatha ne semblait pas prête à l'écouter.
Le groupe se rapprochait de l'entrée de la crypte, mais Rosalia hésita encore un instant. Elle ne voulait pas entrer dans ce lieu sombre et ancien sans avoir clarifié les choses avec Agatha, mais l'hostilité évidente de cette dernière la décourageait.
Enfin, Agatha tourna à nouveau la tête, mais cette fois avec un regard qui foudroyait Rosalia. « Fais ce que tu veux, Rosalia. Je suis juste là pour la mission. » Elle se remit en marche sans ajouter un mot, les autres suivant derrière.
Rosalia se sentit abandonnée, perdue dans l'obscurité qui commençait à se former autour d'eux, un abîme qui grandissait non seulement autour de la crypte, mais aussi entre elle et Agatha.
Alors que le groupe pénétrait dans la crypte, un air lourd et sinistre les enveloppait, et le silence, seulement perturbé par leurs pas, semblait peser sur eux. Malia se trouvait en retrait, un peu plus loin que les autres, et remarqua qu'Emma marchait non loin d'elle. Elle se sentait tendue, comme si l'ambiance autour de la crypte amplifiait la tension qui s'était déjà installée entre eux.
D'un pas plus rapide, Malia se rapprocha d'Emma, sa voix basse mais déterminée. "Pourquoi fais-tu ça, Emma ? Pourquoi semer la discorde entre Agatha et Rosalia ?"
Emma tourna lentement la tête vers Malia, un sourire énigmatique sur les lèvres. "Tu n'as pas compris, n'est-ce pas ? Agatha a détruit Rosalia, elle l'a brisée. Et maintenant, Rosalia est à moi."
Malia la fixa, ses yeux exprimant une méfiance palpable. "Ce n'est pas ton rôle. Tu n'as pas le droit de décider de ça."
Emma haussait les épaules, toujours aussi calme. "C'est bien ce que je suis en train de faire. Rosalia a besoin de quelqu'un qui la comprenne, quelqu'un qui ne la laissera pas tomber. Agatha... Agatha ne pourra jamais être celle-là. Elle est trop occupée à se concentrer sur elle-même."
Malia sentit une colère monter en elle, une rage qu'elle ne pouvait pas ignorer. Elle s'approcha encore un peu plus d'Emma, son ton se durcissant. "Tu penses vraiment que ça va arranger les choses, Emma ? En manipulant les gens, en semant le chaos ?"
Emma la fixa, un regard de défi dans les yeux. "Je fais ce que je dois faire pour récupérer ce qui m'appartient. Et si tu penses que je vais m'arrêter, tu te trompes. Rosalia est la seule qui compte."
Malia, cependant, restait ferme. "Tu te trompes. Rosalia n'est pas un objet, ni une possession. Elle mérite quelqu'un qui l'aime véritablement, pas quelqu'un qui cherche à la contrôler."
Un sourire glacé se dessina sur le visage d'Emma alors qu'elle recula légèrement. "Tu es peut-être plus naïve que je ne pensais, Malia. Mais, peu importe. Nous verrons bien qui aura raison à la fin."
Malia ne répondit pas tout de suite. Elle savait que discuter avec Emma n'avait pas d'intérêt. Mais elle savait aussi qu'elle ne pouvait pas la laisser continuer à manipuler Rosalia de cette manière.
Ils arrivèrent finalement près de l'entrée de la crypte, mais Malia se sentait plus mal à l'aise que jamais. La situation s'aggravait et, malgré tout ce qu'elle avait dit à Emma, elle savait qu'elle ne pourrait pas laisser faire tout ça sans intervenir. Rosalia méritait mieux que tout ça. Elle le lui prouverait, même si elle devait affronter Emma seule.
Alors que le groupe avançait dans la crypte, l'atmosphère était lourde de mystère et d'anciennes énergies. Les murs de pierre semblaient murmurer des secrets oubliés depuis des siècles. Le sol, couvert de poussière et de mousse, rendait chaque pas silencieux. Une lumière vacillante émanait des torches que Billy avait allumées, projetant des ombres dansantes sur les pierres antiques.
Au fur et à mesure qu'ils s'enfonçaient dans la crypte, ils trouvèrent une série de vieux parchemins et de livres poussiéreux disposés dans une alcôve secrète. Les yeux de Rosalia brillaient d'espoir, mais aussi de méfiance. Ce lieu, cette crypte, renfermait des réponses, mais aussi des dangers.
Billy s'approcha des parchemins, ses mains tremblantes d'anticipation. "Cela pourrait être ce qu'on cherche", murmura-t-il. Malia se rapprocha, curieuse, et se pencha à ses côtés. Elle observa les mots anciens, presque indéchiffrables, inscrits sur les pages. "C'est du vieux latin, c'est... puissant", dit-elle en hochant la tête. "C'est un sort très ancien."
Rosalia, qui avait suivi le groupe jusque-là, se tenait à l'écart, le cœur lourd. Ses pensées se mélangeaient, l'anxiété de trouver enfin des réponses se mêlant à la peur des conséquences. "Ça parle de quoi exactement ?" demanda-t-elle, sa voix trahissant son incertitude.
"Regarde", dit Billy en pointant un passage du parchemin. "Ici, il est question d'une force magique scellée. Un sort millénaire destiné à protéger cette île. Mais..." Il hésita un instant. "Il y a un prix à payer. Le sort qui a été lancé, celui qui nous lie, nous et cette créature... il n'a pas été conçu pour se briser facilement."
Lilia s'avança pour mieux voir, ses yeux scrutant les symboles. "Le sort est une prison, mais aussi un verrou. Celui qui a été lancé a corrompu l'île, libérant une magie sombre. Ce n'est pas juste un sort de contrôle... c'est un lien entre l'île et ceux qui l'habitent."
Rosalia se frotta les tempes, se sentant envahie par un flot d'informations. "Qu'est-ce que cela signifie pour nous ? Et... pour Agatha ?"
Malia se tourna vers elle. "Cela signifie que le sort est lié à chacun de nous. Les souvenirs, la douleur, tout cela fait partie de ce lien. Agatha, toi, moi... tout cela est une seule et même chaîne."
Un frisson parcourut le dos de Rosalia. "Donc, si on rompt ce sort... cela veut dire que tout peut disparaître ? Tout ce qu'on a vécu, tout ce qu'on est devenus ?" Elle chercha les yeux de Billy, son cœur battant plus fort.
"Je crois que cela dépend de la manière dont on brise ce sort", répondit Billy avec sérieux. "Ce n'est pas aussi simple que de juste 'l'annuler'. Il faut comprendre comment l'équilibrer, comment le gérer. Et il y a quelque chose d'encore plus sombre à propos de cette magie."
Lilia fronça les sourcils, enfonçant ses mains dans ses poches. "Je suis d'accord avec Billy. C'est comme si cette magie ne voulait pas être interrompue. Comme si elle nous testait."
Les paroles de Malia firent écho dans l'air froid de la crypte : "Il n'y a pas de retour en arrière une fois qu'on le fait. Nous devons savoir à quoi nous nous exposons."
Ils restèrent tous silencieux, absorbés par les implications de ce qu'ils venaient de découvrir. Les réponses étaient là, mais elles soulevaient encore plus de questions. Que risquaient-ils à tenter de rompre ce sort ? Et si l'île était trop puissante pour être contrôlée ?
Soudain, un bruit sourd, comme une secousse, fit trembler les murs autour d'eux. Le sol vibra, et une lueur étrange apparut dans l'une des cavités de la crypte, attirant leur attention.
Billy se redressa d'un coup, ses yeux scrutant la lumière étrange. "Ça... ça ne devrait pas être ici", murmura-t-il.
Rosalia sentit un frisson lui parcourir la colonne vertébrale. "Que signifie cette lumière ?"
"Je pense qu'on vient de déclencher quelque chose", répondit Billy, une pointe d'inquiétude dans sa voix.
"Quelque chose de beaucoup plus grand que ce qu'on imaginait", ajouta Malia, en regardant autour d'elle avec angoisse.
La lumière s'intensifia, éclatant soudainement en une énergie dévastatrice qui s'enroula autour de la crypte, faisant trembler le sol. La créature... elle était réveillée. Et quelque chose de plus ancien encore semblait s'éveiller avec elle.
Le groupe se redressa, se préparant à ce qui allait suivre. Le destin de l'île et leurs vies étaient désormais liés à cette magie ancienne. Et il était trop tard pour faire demi-tour.
L'atmosphère dans la crypte devenait de plus en plus oppressante à mesure que le groupe avançait, les murs de pierre anciennes semblant vibrer sous l'impact de la magie environnante. Les chandelles vacillaient sous un souffle invisible, créant des ombres mouvantes qui dansaient sur les murs. Chaque pas résonnait dans l'espace vide, et une étrange sensation de malaise envahissait les esprits des aventuriers.
Malia, guidée par une intuition étrange, s'approcha d'un ancien autel couvert de poussière et de toiles d'araignée. Sur le côté, des symboles gravés dans la pierre semblaient pulsés d'une lumière faible, comme si la crypte elle-même réagissait à leur présence.
"Je crois que nous avons trouvé quelque chose", dit Malia d'une voix grave, en tendant la main vers une pierre centrale où des inscriptions anciennes étaient visibles.
Rosalia s'approcha, le cœur battant plus vite. "Ces inscriptions... C'est comme si elles nous attendaient", murmura-t-elle.
Billy, le regard inquiet, se pencha pour examiner de plus près. "Ces symboles, c'est de la magie ancienne. C'est une forme de protection, mais aussi de piégeage. Cela ne va pas être simple de briser ce sort."
Agatha, les bras croisés, observait la scène en silence, mais un frisson parcourut son échine en apercevant les motifs complexes qui ornaient la pierre. "Il y a quelque chose d'effrayant ici", dit-elle. "On dirait que cette crypte a été construite pour cacher un secret... quelque chose de très puissant."
Malia, se concentrant sur les symboles, commença à murmurer des mots dans une langue ancienne, comme si elle cherchait à déchiffrer le mécanisme qui maintenait le sort. Ses yeux se fermèrent légèrement, une aura magique commençant à entourer ses mains.
"Je... je pense que ça va fonctionner", dit-elle, la voix tremblante mais déterminée. Les symboles sur la pierre commencèrent à briller d'une lumière bleue pâle, et un léger tremblement secoua la crypte, comme si quelque chose s'éveillait sous la surface.
Tout à coup, un éclat de lumière aveuglant jaillit de l'autel, projetant des ombres dans toutes les directions. Un portail, sombre et sinistre, s'ouvrit devant eux, un passage vers un autre monde ou une dimension enfouie depuis longtemps. Les membres du groupe s'échangèrent des regards tendus, chacun comprenant que cette découverte allait tout changer.
Rosalia, le cœur battant la chamade, fit un pas en avant. "C'est ça... c'est ce qui nous a enfermés ici. Un sort lancé pour garder un secret à tout prix."
Agatha s'avança, sa voix plus sérieuse que jamais. "Nous devons être prêts. Ce n'est pas seulement un sort de protection, c'est un piège. Et il y a quelque chose derrière ce portail que nous devons découvrir."
Alors que le groupe se préparait à franchir le seuil, un bruit sourd résonna, et une silhouette émergea des ténèbres du portail, son apparence floue et menaçante. L'énergie de la crypte se mit à pulser de plus en plus fort, une menace invisible qui les encerclait tous.
Ils étaient sur le point de faire face à ce qui se cachait au-delà de ce portail. Les réponses qu'ils cherchaient se trouvaient juste de l'autre côté, mais les conséquences de leur décision risquaient de tout changer à jamais.
༺♡༻
De retour à la maison, après les événements à la crypte, le groupe s'était dispersé, chacun pris dans ses pensées. Lilia et Malia se retrouvaient à l'écart, dans le salon calme, l'atmosphère lourde après tout ce qu'ils avaient traversé. Le vent soufflait doucement à travers les fenêtres ouvertes, et les voix des autres résonnaient à l'étage.
Malia, visiblement épuisée par les révélations et la tension de la journée, s'installa sur le canapé. Elle prit une profonde inspiration, sentant la fatigue peser sur ses épaules. Lilia, en la rejoignant, s'assit près d'elle et la regarda en silence pendant un moment.
"Malia, tu as l'air... tendue", dit Lilia doucement, ses yeux pleins de douceur. "Tu veux parler de ce qui s'est passé dans la crypte ?"
Malia hocha lentement la tête, mais avant qu'elle ne puisse répondre, elle se laissa tomber sur le côté, posant sa tête sur les genoux de Lilia. Un geste naturel, une recherche de réconfort dans la chaleur de la présence de l'autre. Lilia, un sourire discret aux lèvres, caressa tendrement les cheveux de Malia, puis son dos, essayant de la détendre.
"Tu n'as pas à porter tout ça toute seule, tu sais", murmura Lilia, sa main glissant doucement dans les cheveux de Malia. "On va traverser tout ça ensemble."
Malia ferma les yeux, la chaleur du contact de Lilia l'enveloppant. "Je me sens perdue parfois. Comme si toute cette histoire... me dépasse." Elle soupira, sa voix tremblante. "Mais quand je suis près de toi, j'ai l'impression que tout va aller mieux."
Lilia sourit tendrement, continuant de caresser son dos d'une main rassurante. "Je serai toujours là pour toi, Bambina. Tu n'as pas à affronter tout cela seule."
Le silence se fit alors, confortable et apaisant. Malia s'endormit presque instantanément, rassurée par la présence de Lilia et par les gestes tendres qui l'accompagnaient. Lilia, quant à elle, resta là, veillant sur elle, le cœur battant doucement au rythme de sa respiration calme.
Le monde extérieur semblait lointain, et pour un instant, le poids de leurs préoccupations s'éloigna, laissant place à un moment simple mais précieux entre elles.
Rosalia, agacée par l'attitude froide d'Agatha, prit fermement son bras et la guida sans un mot vers la chambre. Agatha se laissa faire, mais son regard restait distant, presque défiant. Elle était toujours tendue, se concentrant sur des détails qui, pour elle, semblaient indiquer un problème plus vaste. Mais Rosalia en avait assez.
Une fois dans la chambre, Rosalia se tourna brusquement vers Agatha, l'expression dure mais remplie de frustration.
« Ça suffit, Agatha, » dit-elle d'une voix ferme, presque exaspérée. « Pourquoi tu continues à faire ça ? »
Agatha, les bras croisés, haussait les épaules. « Faire quoi ? Ah oui la tête car tu as embrassé Emma. Non désolée je vais continuer.»
Rosalia soupira, énervée. « Le problème avec toi, c'est que tu ne vois jamais plus loin que le bout de ton nez. » Elle se rapprocha d'Agatha, ses yeux lançant des éclairs. « Tu ne vois même pas que je l'ai repoussée. »
Agatha, surprise par l'intensité de sa réaction, fronça les sourcils. « Repoussée ? » répéta-t-elle, sa voix se durcissant. « Et ça change quoi ? Tu l'as laissée t'embrasser en premier lieu. »
Rosalia se stoppa, sentant un poids sur sa poitrine. Elle prit une profonde inspiration pour se calmer, mais ses yeux brillaient de colère. « Tu ne comprends pas, Agatha. » Sa voix tremblait légèrement de frustration. « Je t'ai dit que je n'étais pas intéressée. Je suis là avec toi, mais tu ne vois rien d'autre que tes propres insécurités ! »
Agatha la regarda, l'expression figée. Elle savait qu'elle avait agi de manière impulsive, mais la situation la rendait nerveuse et confuse. Elle secoua la tête. « Je n'aime pas la façon dont elle t'approche. Ça me rend folle, tu sais. »
Rosalia la fixa intensément, prenant une seconde avant de répondre. « Et ça me rend folle, moi aussi, mais ça ne justifie pas que tu agisses comme ça, sans même m'écouter. »
Le silence s'installa un moment. Agatha baissa les yeux, visiblement secouée, puis murmura : « Je ne veux pas te perdre, Rosalia. Pas pour Emma, ni pour personne. »
Rosalia se radoucit légèrement, mais ses mots restaient fermes. « Et je ne veux pas que tu me fasses constamment me justifier. Je suis là avec toi. Mais si tu veux qu'on avance, il va falloir que tu me fasses confiance. »
Le regard d'Agatha se radoucit, mais une tension persistait dans l'air. Elle s'approcha lentement de Rosalia, ses mains cherchant une façon de se rapprocher sans franchir une limite qu'elles n'avaient pas encore définie.
Rosalia soupira, toujours en colère mais plus apaisée. « Je veux juste qu'on soit honnêtes l'une avec l'autre. »
Agatha acquiesça, se penchant légèrement en avant, les yeux cherchant à capter le regard de Rosalia. Mais avant qu'elles ne puissent échanger plus de mots, la tension restait palpable, chacune de leur côté de la pièce, malgré la proximité.
La tension entre elles était palpable, une barrière invisible que ni l'une ni l'autre ne semblait prête à franchir. Agatha, les bras toujours croisés, attendait la réponse de Rosalia. Elle sentait la frustration monter, sa propre incertitude se mêlant à un sentiment d'injustice. Elle se sentait rejetée, et l'angoisse se transformait en colère.
Rosalia, ne supportant plus cette situation, laissa échapper ces mots, sa voix tranchante mais remplie d'émotion. « Chacune de mes pensées à votre sujet est inappropriée. » Elle les prononça comme un cri intérieur, une confession douloureuse.
Agatha la regarda, stupéfaite par la franchise brutale de ses paroles. « Inappropriée ? » répéta-t-elle, presque incrédule. Elle se sentit comme frappée par la force de ses mots, un coup qu'elle n'avait pas vu venir. « Qu'est-ce que tu veux dire par là ? »
Rosalia s'éloigna un peu, ses mains tremblant légèrement alors qu'elle essayait de se maîtriser. « Ce que je veux dire, Agatha, c'est que... » Elle chercha ses mots, comme si elle tentait de comprendre elle-même ce qu'elle ressentait. « C'est que je suis perdue, ok ? » Elle se tourna enfin vers Agatha, ses yeux brillants d'une émotion contenue. « Je t'aime, mais... je suis aussi en guerre avec moi-même. Et toutes ces pensées, ce que je ressens, ça me perturbe. C'est comme si je n'étais jamais sûre de ce que je devrais faire. »
Agatha s'approcha doucement, ses traits adoucis par la sincérité dans les yeux de Rosalia. Mais la douleur était encore présente, et elle la ressentait, comme une blessure non cicatrisée. « Tu veux me dire que je ne suis pas la seule à être confuse ? » demanda-t-elle, la voix cassée par l'émotion.
Rosalia soupira, passant une main sur son visage, se frottant les yeux comme pour chasser la fatigue mentale. « Non, Agatha. C'est plus compliqué que ça. C'est pas juste de la confusion, c'est... je ne sais plus qui je suis dans tout ça. J'ai l'impression de me perdre entre tout ce que je ressens pour toi et ce que je dois gérer à côté. »
Agatha resta un instant silencieuse, les mots de Rosalia résonnant en elle. Elle n'était pas prête à laisser partir ce lien qu'elles avaient partagé, mais en même temps, elle savait qu'elle ne pouvait pas forcer les choses.
Finalement, elle murmura, presque pour elle-même : « Je ne veux pas te faire souffrir, Rosalia. »
Rosalia s'approcha, posant une main sur l'épaule d'Agatha. « Et je ne veux pas te perdre. Mais il va falloir qu'on trouve un moyen de sortir de ce cercle vicieux. » Elle baissa les yeux, une note de tristesse s'ajoutant à son ton. « Je ne sais pas comment, mais... on va devoir apprendre à se comprendre. »
Les deux femmes restèrent là, sans rien ajouter, laissant l'air chargé de tout ce qu'elles n'avaient pas encore dit. Mais dans leurs silences, un sentiment de compréhension naissait lentement, incertain mais nécessaire.
Agatha se tenait là, face à Rosalia, les yeux emplis d'une frustration douce-amère. Elle ne comprenait pas pourquoi Rosalia continuait à se repousser, malgré tous les efforts qu'elle faisait pour prouver qu'elle était là pour elle. Elle s'approcha, posant une main tremblante sur l'épaule de Rosalia.
« Pourquoi ne veux-tu pas voir tous les efforts que je fais pour toi ? » demanda Agatha, sa voix brisée par l'émotion. « Pourquoi ne me laisses-tu pas t'aider ? Je suis là, Rosalia. »
Rosalia baissa la tête, se mordant la lèvre pour retenir ses larmes, mais elles étaient déjà prêtes à couler. Elle n'avait jamais voulu montrer sa vulnérabilité, mais face à Agatha, tout était devenu trop lourd à porter. Les souvenirs de Nicki, la culpabilité, la peur de l'abandon... tout cela la submergeait.
« Parce que je culpabilise, Agatha... » La voix de Rosalia était faible, brisée. « Parce que je n'ai pas pu la sauver... Nicki... il est mort et j'ai... je n'ai rien pu faire. »
Les mots s'échappèrent d'elle comme une déchirure. Ses épaules se secouaient sous le poids de la douleur qu'elle avait gardée enfouie. Une larme roula sur sa joue, puis une autre, et encore une autre, jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus retenir ses pleurs. Elle éclata en sanglots, comme jamais devant Agatha, brisant enfin les chaînes de son cœur.
Agatha la regarda, choquée par la profondeur de la douleur de Rosalia. Elle s'était toujours vue comme une personne forte, mais devant la souffrance de Rosalia, elle se sentit impuissante. Lentement, elle s'approcha et, sans hésitation, enroula ses bras autour de Rosalia. Les deux femmes se retrouvèrent dans une étreinte, pleurant ensemble, partagées par la douleur et la tristesse.
« Tu n'y es pour rien, Rosalia. Tu n'y es pour rien, » murmura Agatha en caressant doucement le dos de Rosalia, ses propres larmes se mêlant à celles de l'autre femme. « C'est elle, Rio, qui l'a tuée. Tu n'as rien fait de mal. »
Rosalia s'accrocha à Agatha comme à une bouée de sauvetage, ses larmes s'intensifiant, mais son corps se calmant lentement grâce à la chaleur et à la présence d'Agatha. Les pleurs se calmèrent peu à peu, et Rosalia réussit à reprendre une respiration plus calme, bien qu'encore tremblante.
Quand enfin le silence se fit, Agatha recula légèrement pour regarder Rosalia dans les yeux. « Je suis là pour toi, Rosalia. Toujours, » dit-elle doucement. Elle essuya les larmes de Rosalia du revers de sa main. « Tu n'as pas à porter tout ça toute seule. »
Rosalia, les yeux encore rougis, lui offrit un petit sourire, timide mais sincère. « Merci, Agatha. Je... je ne savais pas si j'étais prête à tout ça, mais je ne peux pas ignorer que... je n'ai pas envie de te perdre. »
Agatha sourit à son tour, un sourire doux, plein de compréhension. « Tu ne me perdras pas. Pas tant que je serai là. »
Et dans ce moment de vulnérabilité partagée, les deux femmes restèrent là, dans une étreinte silencieuse, chacune prenant un peu de l'autre pour se reconstruire. Les larmes de Rosalia se calèrent peu à peu, mais un nouveau lien s'était formé entre elles, un lien plus fort que la douleur et la culpabilité, un lien de soutien et de compréhension.
« Je vais t'aider à guérir, Rosalia, mais laisse-moi faire. » Agatha murmura ces mots dans un souffle, et Rosalia, même si elle était encore brisée, sentit pour la première fois l'espoir percer à travers ses craintes.
Et même dans l'adversité, les deux femmes se retrouvèrent dans un moment de tendresse, un moment calme, où les souvenirs et la douleur s'estompaient sous le poids d'une nouvelle promesse : celle de s'entraider, peu importe ce que l'avenir leur réservait.
Les bras d'Agatha entouraient fermement Rosalia, offrant une chaleur réconfortante qui semblait apaiser les dernières secousses de la douleur de Rosalia. Le temps semblait suspendu dans cette étreinte silencieuse, chaque battement de cœur résonnant comme un écho rassurant. Leurs respirations se mêlaient, l'une douce et calme, l'autre encore tremblante, mais toutes deux ancrées dans un moment de tendresse pure.
Alors que Rosalia, les yeux fermés, s'abandonnait complètement à cette étreinte, un murmure s'échappa de ses lèvres, si faible que seule Agatha pouvait l'entendre. « Je t'aime... »
Les mots se glissèrent comme un souffle léger, se frayant un chemin jusqu'au cœur d'Agatha, qui ressentit une chaleur soudaine, une intensité douce et envahissante. Elle se figea un instant, comme si chaque syllabe avait traversé les barrières de sa propre conscience. Agatha n'osa pas répondre tout de suite, son cœur battant à tout rompre, mais son esprit se remplissait de mille émotions contradictoires.
Elle se pencha légèrement, effleurant la peau du cou de Rosalia du bout de ses lèvres, un geste tendrement rassurant, une façon de répondre à la vulnérabilité qu'elle venait de partager. « Je sais... » murmura Agatha dans un souffle doux. « Je sais, Rosalia. »
Les deux femmes restèrent là, serrées l'une contre l'autre, le monde extérieur suspendu à cet instant précieux. Le murmure de Rosalia, simple mais lourd de sens, flottait encore dans l'air, créant une bulle d'intimité que rien ne pourrait briser. Les paroles n'étaient pas nécessaires. Elles étaient là, ensemble, plus proches que jamais, chacune portant les blessures de l'autre, mais trouvant aussi la force de les guérir.
Agatha, après un long moment, murmura doucement : « On va traverser ça ensemble, d'accord ? » Ses mains caressaient lentement les cheveux de Rosalia, la réconfortant, la maintenant près d'elle. « Je suis là, et je ne vais nulle part. »
Rosalia ferma les yeux, savourant le confort de ses bras autour d'elle, le calme de la promesse qui se tissait entre elles. « Merci... » dit-elle simplement, avant d'ajouter avec un léger sourire, « Je ne suis pas sûre de ce que l'avenir nous réserve, mais je veux que tu sois là avec moi. »
Agatha hocha la tête, son regard se posant tendrement sur elle. « Je serai là, Rosalia. Toujours. »
Et dans cette douce étreinte, les deux femmes trouvèrent un peu de paix, même si le chemin devant elles restait incertain. Mais pour l'instant, elles n'avaient besoin de rien d'autre que de cette chaleur partagée, de ce lien qui se renforçait à chaque respiration.
Le silence enveloppait la pièce, seulement brisé par les respirations entrecoupées des deux femmes, alors que leurs fronts se touchaient. Leurs visages étaient si proches que les battements de leurs cœurs semblaient se synchroniser, un rythme doux et intime. Agatha, presque figée dans cette proximité, ne pouvait plus s'empêcher de laisser son regard se perdre dans celui de Rosalia, ses yeux cherchant des réponses, des assurances, et peut-être un peu de réconfort.
Les lèvres d'Agatha effleurèrent presque celles de Rosalia, un frôlement si léger qu'il sembla suspendre le temps lui-même. Puis, dans un murmure presque inaudible, Agatha posa la question qui lui brûlait les lèvres : « On est d'accord ? Ça veut bien dire que toi et moi, on est ensemble ? »
Rosalia, émue par la sincérité et la fragilité dans la voix d'Agatha, laissa échapper un petit rire, doux et léger, comme une libération. Elle glissa une main doucement sur la joue d'Agatha, ses doigts effleurant la peau chaude de son visage. « Oui, » répondit-elle avec tendresse, « Oui, Agatha. On est ensemble. »
À ces mots, tout sembla se dénouer. L'air autour d'elles devint soudainement plus léger, plus clair. Et sans plus de paroles, Agatha, poussée par un désir inébranlable, ferma les yeux et s'avança doucement. Leurs lèvres se rencontrèrent enfin, d'abord timidement, comme une première promesse, puis avec plus de passion, un élan désireux et sincère. Le baiser était chaud, rempli de l'émotion brute et profonde qui avait longtemps été retenue.
Rosalia répondit à ce baiser avec la même intensité, ses mains glissant dans les cheveux d'Agatha, attirant son corps plus près. Le monde autour d'elles semblait disparaître, laissant place uniquement à cette connexion intime et profonde. C'était un baiser qui scellait tout : leurs peurs, leurs espoirs, leur amour naissant.
Quand elles se séparèrent, elles étaient encore proches, respirant dans le même espace, leurs yeux se croisant avec une telle intensité qu'aucun mot n'était nécessaire. Agatha posa doucement son front contre celui de Rosalia, une fois de plus, un sourire discret aux lèvres.
« Je t'aime, » murmura Agatha, le cœur léger, remplie d'une vérité qu'elle n'avait plus peur d'exprimer.
Rosalia sourit à son tour, ses yeux brillant de bonheur. « Moi aussi, » répondit-elle. « Plus que tout. »
Et dans cette douceur, entourées de tendresse et de complicité, elles se permirent de savourer enfin un moment de paix, après tout ce qu'elles avaient traversé. L'avenir était encore incertain, mais ce qu'elles partageaient à cet instant était tout ce dont elles avaient besoin.
༺♡༻
Le soir était paisible pour la plupart, mais pas pour Billy. Tandis que tout le monde dormait profondément dans la maison, il était assis, perdu dans une obscurité totale. Le silence était lourd, oppressant, et chaque mouvement qu'il faisait semblait résonner dans le vide autour de lui. Il n'avait pas fermé l'œil de la nuit. Il ne pouvait pas.
Il était dans une pièce noire, une sorte de limbes, un espace où le temps et l'espace semblaient se distordre. La seule chose qu'il pouvait percevoir était cette voix, douce et persistante, qui venait de loin. Une voix familière, une voix qu'il n'avait pas entendue depuis des années : celle de sa mère.
« Billy... » Sa voix était faible, presque une prière. « Billy, je t'en supplie... Libère-moi. »
Il sursauta, mais son cœur ne fit qu'un tour dans sa poitrine. C'était elle. Wanda. Sa mère.
Il ferma les yeux, sentant un frisson parcourir son dos. Cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas entendu sa voix. Cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas pensé à elle, à ce qu'elle était devenue. La femme qu'il avait perdue, celle qui avait sombré dans la magie et la folie.
Il se leva brusquement, le regardant autour de lui, mais il n'y avait rien. Rien à part l'obscurité infinie.
« Maman... » murmura-t-il, sa voix presque un écho dans l'immensité de la pièce noire.
La voix résonna de nouveau, comme un souffle qui semblait se frayer un chemin à travers les ténèbres.
« Billy... je suis piégée... »
Les mots frappèrent Billy comme une gifle. Son cœur battait à tout rompre. Il avait besoin de réponses. Besoin de comprendre ce qui s'était passé. Pourquoi elle était là, pourquoi elle le suppliait. Mais avant qu'il puisse répondre, la voix se fit plus urgente.
« Tu dois briser la crypte, Billy. Libère-moi. Tu sais ce que tu dois faire. »
Billy se figea. La crypte. C'était ce qu'il avait découvert dans les parchemins. Ce qu'il avait appris. Une prison magique créée pour maintenir quelque chose, ou plutôt, quelqu'un, prisonnier. Mais il n'était pas sûr de ce qu'il libérait exactement. Il se demandait si, en brisant cette prison, il risquait de libérer quelque chose d'encore plus terrible.
Le doute s'empara de lui, mais il ne pouvait ignorer l'appel de sa mère, l'imploration dans sa voix. Il savait qu'il devait agir, mais il ne savait pas à quel prix.
« Je vais le faire, maman, » murmura-t-il, sa voix brisée. « Je vais te libérer. »
Il sentit un frisson dans l'air, comme si la pièce elle-même répondait à ses paroles. Mais au fond de lui, une peur grandissait. Qu'adviendrait-il s'il suivait ces instructions ? Il n'était pas sûr de ce qu'il allait libérer, ni de ce qui attendait de l'autre côté de cette crypte.
Il ferma les yeux, s'assurant qu'il était prêt à tout affronter. La voix s'éteignit doucement, comme un souffle qui s'échappe dans la nuit. Mais l'appel restait, gravé dans son esprit.
Subitement, Billy se réveilla en sursaut. Il était dans son lit, respirant lourdement, le cœur battant la chamade. Le noir de la nuit l'entourait, mais il n'y avait plus cette obscurité menaçante de la pièce sans fin. Il était de retour dans la maison, à la lumière tamisée de la lune qui se glissait à travers les rideaux.
Il inspira profondément, cherchant à se calmer, sa tête encore noyée dans l'écho de la voix de sa mère. Le rêve — ou était-ce un rêve ? — le perturbait profondément. Il se leva, les pieds posés lourdement sur le sol froid, comme s'il avait besoin de vérifier que tout était réel. Le souvenir de la crypte et de la voix implorante de Wanda hantait encore ses pensées.
Il se dirigea vers la fenêtre, son regard se perdant dans la nuit noire, l'esprit toujours envahi par le doute et la confusion. Il avait la sensation que quelque chose de terrible allait se produire, comme si les murs de la maison, même dans leur calme apparente, cachaient un danger imminent.
« Qu'est-ce que je dois faire ? » murmura-t-il pour lui-même, sa voix trahissant son angoisse. Les mots de sa mère, sa supplication, tournaient encore dans sa tête, le poussant à agir.
Mais il savait aussi que la situation n'était pas simple. Si Wanda était prisonnière dans cette crypte, qu'est-ce qu'il risquait à la libérer ? Et surtout, qu'était-ce qu'il allait vraiment libérer ?
Billy resta là, le regard figé sur la nuit, le doute s'infiltrant dans ses pensées. Un choix se présentait à lui, mais il n'avait aucune certitude sur ce qu'il allait trouver. Le passé, les erreurs, tout le poids de ce qu'il savait — et ce qu'il ne savait pas encore — pesait lourdement sur ses épaules.
~~<><><><>~~ FIN~~<><><><>~~
@sayresse17
@missquints
@theonefairygodmother
#agatha all along#agatha harkness x reader#lilia calderu x reader#agatha x reader#lilia calderu#agatha harkness
7 notes
·
View notes