#léo ferré études et propos
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TA SOURCE, chanson de Léo Ferré
Jacques Layani, La blessure et la source : ...Ta source est une chanson qui présente immédiatement l’imaginaire ferréen – « Elle naît tout en bas d’un lieu géométrique / À la sentir couler je me crois à la mer / Parmi les poissons fous c’est comme une musique / C’est le printemps et c’est l’automne et c’est l’hiver » – par le choix des mots : géométrique, couler, mer, fous, musique, litanie des saisons… avec reprise de la litanie interrompue au quatrain suivant : « L’été ses fleurs mouillées au rythme de l’extase », qui n’est pas sans rappeler la structure interrompue de la chanson On s’aimera, où l’été, par une brisure de la construction, est traité différemment des autres saisons. Il y a, dans le courant du texte de Ta source, un changement de direction dans le propos. La chanson commence par la désignation d’une « source », disons : non définie ; au troisième quatrain, le propos s’élargit, s’étend aux « sources » en général, avec, encore, une allusion aux règles. Les quatrième, cinquième et sixième quatrains, eux, constituent une adresse à une femme en particulier. En particulier… bien qu’elle soit inconnue : il s’agit d’une personne faisant partie du public de l’artiste, une femme qui pose un jour, sur le plateau de son électrophone, un disque – le chanteur ne le sait pas – et se retrouve séduite par sa voix. Cette séduction intellectuelle conduit cependant à l’amour charnel clairement décrit, le texte s’achevant sur un hexamètre célébrant les caresses buccales et l’amour de Ferré pour la cyprine. On voit qu’en six quatrains, le poème a dit plusieurs choses, comme souvent chez l’auteur...
#jacques layani#léo ferré#ta source#on s'aimera#cette blessure#léo ferré études et propos#léo ferré hautetfort#léo ferré un archipel
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Revue LA RUE de 1968 contenant le superbe poème de Léo Ferré LE CHEMIN D’ENFER Jacques Layani, À propos du “Chemin d'enfer”, “Léo Ferré, études et propos” (hautetfort): ..J'ai pour ce texte un attachement particulier. Il contient en effet quelques uns des vers que je trouve les plus beaux parmi ceux de leur auteur: “Si pour le meilleur j'ai laissé le pire / Le pire m'a mis le meilleur au coeur”, “Justice soit faite au bas de la carte / Où mon astrologue a vêtu ma peur”, “Je sens dans le creux de vos oraisons / Le parfum lassé d'un brin de bruyère”, “Et sur la treille aux grappes de velours / Je millésime un cru de couturière”… ...Francis Delval: ...Personnellement, je préfère “Le Loup” que je pense être son meilleur poème, de par la densité et la complexité des images et des métaphores (“La Mémoire et la mer” étant une oeuvre à part de par la complexité de ses nombreuse réécritures...)...Pour moi “Le Chemin d'enfer” est inséparable du poème “Le Loup”…Ce sont effectivement des “Chants profonds”… Le chemin d'enfer - Léo Ferré by SCL Marcel Kanche : Sa femme, Marie, s’est intéressée au projet dès le début. Avec Matthieu, son fils, ils ont été séduits par l’aspect «impoli» de l’hommage. Et ils m’ont confié un inédit, le Chemin d’enfer, dont nous avons gardé le texte et, en partie, la musique. «Léo Ferré m'a montré le chemin d'un possible» - Culture / Next I Overdrive Trio & Marcel Kanche - Le chemin d'enfer (L. Ferré ...
#Léo Ferré#Le chemin d'enfer#Le loup#Perdrigal#Jacques Layani#Francis Delval#Léo Ferré études et propos#La Mémoire et la mer#Marcel Kanche#I Overdrive Trio & Marcel Kanche#mathieu ferré#marie-christine ferré
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I Overdrive Trio & Marcel Kanche - “Le chemin d'enfer” (Léo Ferré) Joan Pau Verdier - “Le loup” ou “Perdrigal” (Léo Ferré) Léo Ferré by SCL - Le chemin d'enfer «Léo Ferré m'a montré le chemin d'un possible» - Culture / Next À propos du Chemin d'enfer : LÉO FERRÉ La chose rurale dans l'œuvre de Ferré : LÉO FERRÉ Joan Pau Verdier ~ Christie ( Léo Ferré ) - YouTube Joan-Pau Verdier - Demain - Vidéo dailymotion Demain - Joan Pau Verdier - Ferré - YouTube Joan Pau Verdier - L'adieu (Apollinaire, L Ferré) - YouTube Joan Pau Verdier - Je vous vois encor (Verlaine, Ferré) - YouTube “Le loup” ou “Perdrigal” Le loup n’a plus de dents, il mange des idées ; À la radio il nous commente les nouvelles : As-tu vu ce matin mourir une chandelle ? Cette étoile de cire où meurent des années.. Il en va de l’espoir comme d’un tapis de vert. Usé, l’espoir déçu se trame une autre chaîne Sur les brisées de ceux qui portent de la laine, En guise de moutons le loup va prendre l’air. Je sais de vieux sapins qui n’ont pas leur raison, Ils fleurissent des jours, des mois, des parenthèses. Je sais des paradis perchés sur une chaise À scruter sous la pluie un désir de pardon.. Les arbres sont polis quand j’y passe mon cœur, Je me les fais copains d’une ancienne habitude, Et mes racines se mêlant à leur étude, Quand je deviens forêt ils deviennent malheur. Je suis le chêne blond d’un automne déçu, Des perdrix pour la chasse ont mis leur feu arrière, Les chansons de l’été des grillons de naguère Grillent dans le phono vers l’Ouest descendu. Je ne sais pas de ciel qui ne reflète Quoi ? Je ne sais pas d’oiseau qui n’ait un cri de glaive, Je ne sais qu’un devoir qui lentement s’achève Avec la fin du jour, avec la fin de moi. Je ne sais pas de vent qui ne veuille baisser, Je ne sais pas d’oiseau que n’appelle le nid, Je ne sais qu’un bonheur enfanté dans la nuit Et que nous élevons avec nos bras scellés. La nature est sévère à qui la prend d’un coup ; Nous sommes des charrues avec des socs de rêve, Et quand nous essayons le grain entre ses lèvres La nature nous rend la monnaie de nos sous. La loupe à l’œil, la plume aux serres, je souris Comme un aigle plus haut que sa littérature, Et mes petits dedans mon aire se figurent Que je vais les sortir avec ma poésie.. Les moutons dans les prés rêvent d’être mangés, Les loups dans la nuit bleue boivent du sang de Une, La nuit, quand ils s’en vont hurler dessous la brune, On dirait d’un concert aux archets délivrés. Arbres aux noms perdus, Chênes faits de bouleau, Hêtres décapités par un néant de paille, Foin rêvant d’être acquis aux meilleures ripailles, Fumier devenant OR sous l’arche des museaux.. Paradis des fureurs jaunes, je te salue ! Je t’apporte un bouquet de fidèle écriture, Un bouquet de parole où la voix démesure Les mots de tous les jours qui n’en finissent plus. Il faut prier pour moi dans ton ordre païen, Il faut me pardonner mes pas dans ton silence Et me donner le temps pour que mon temps commence, Pour que tout aille mieux et du Mal, et du Bien.. Il faut me laisser rire au sourire du bleu, Quand la figure du jardin me fait des signes Et que le sort jaloux relâche ses consignes Pour nous voir respirer ensemble, l’air heureux. Je voyais des maisons dans un glacis de toc, Un chimpanzé volant dans un ciel d’expertise Et mâchant dans sa barbe une rage soumise, Comme certains buveurs mâchent devant un bock.. Je voyais une avoine avenante et de chic, Folle, comme on le sait, dans la nuit des conquêtes, Et des ombres frôlant ses grâces de coquette, Saluant de mémoire un frôlement d’aspic. Je saluais les prés où se mire le Nord, Dans le vert en allé de ses fins cardinales, Dans la glace posée au pôle d’une eau pâle Qu’un avenir d’hiver a durcie dans sa mort. Un hibou dans les bois joue de la flûte en sol, Des cris, comme une écharpe aux gorges des fauvettes Lui jouent la tierce des terreurs et des boulettes.. O lugubres chansons des hiboux parasols ! Un visa pour la plaine, et je m’en vais demain. Les chevaux Cadillac hennissent kérozène, Je les vois arrêtés à l’arrêt Théorème, Piaffer dans le tourment d’un azur incertain. J’entends le train passer son message de fer, Le monde survécu dans un paquet de cendres, Un Boeing éployé qui ne veut plus descendre, O renaître de Vous et remanger la mer ! Repasser sous le plat du fer qui plane et plie, Etre la soie perdue au bord de la blessure, Etre le feu qui rêve au froid de la brûlure, Accaparer du Rien dans un verre d’oubli.
#I Overdrive Trio#Marcel Kanche#Le chemin d'enfer#Léo Ferré#Joan Pau Verdier#Le loup#Perdrigal#château de Perdrigal#Jacques Layani#léo ferré études et propos#Libération#Christie#La Mémoire et la mer#Léo Domani#Demain#L'adieu#Guillaume Apollinaire#Je vous vois encor#Paul Verlaine
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LÉO FERRÉ - Chanson pour Elle (Léo Ferré) CHRISTINE LETELLIER, “LÉO FERRÉ l’Unique et sa solitude”, p209: ...La métaphore de L’ÉTOILE MORTE depuis longtemps mais DONT LA LUMIÈRE NOUS PARVIENT ENCORE apparaît dans l’oeuvre de FERRÉ en 1961 dans CHANSON POUR ELLE et est devenue une des images caractéristiques de sa poétique que l’on retrouve à ce jour dans dix-huit poèmes où elle est le plus souvent assez longuement développée et revient à plusieurs reprises dans L’OPÉRA DU PAUVRE. Cette métaphore de la solitude dans LE CHEMIN D’ENFER rend compte du sujet qui se sent mort au monde et qui vit dans une bulle de solitude qui le rend étranger à la réalité mais dont les actes extérieurs occultent cependant au regard d’autrui le sentiment d’inappartenance du sujet. Ce thème est développé dans TU NE DIS JAMAIS RIEN: “Attends, je vois tout près une étoile orpheline / Qui vient dans ta maison pour te parler de moi / Je la connais depuis longtemps c’est ma voisine / Mais sa lumière est illusoire comme moi”. Cette métaphore-identité, qui vient peut-être en partie du décalage entre l’homme et la “star”, est ainsi réaffirmée lors du long monologue final de L’OPÉRA DU PAUVRE: “Je suis d’une étoile perdue, fichue, éteinte/ Qui ne se souvient de rien”... Léo Ferré/Chanson pour elle | WikiaParoles | FANDOM powered by ... Récital Léo Ferré à l'Alhambra - Léo Ferré | Songs, Reviews, Credits ... Léo Ferré - Les Chansons interdites... et autres LEO FERRE Chanson pour Elle - YouTube Arnaud Chevalier Chante Léo Ferré "Chanson Pour Elle" - YouTube Chanson pour elle - Léo Ferré - YouTube Léo Ferré by SCL - Le chemin d'enfer À propos du Chemin d'enfer : LÉO FERRÉ La chose rurale dans l'œuvre de Ferré : LÉO FERRÉ Marcel KANCHE et I.Overdrive trio interprètent Léo Ferré « Et vint un ... I Overdrive Trio & Marcel Kanche - Le chemin d'enfer (L Ferré ... Léo Ferré. Tu ne dis jamais rien - YouTube Léo Ferré - L'Opéra du pauvre L'opéra du pauvre Léo Ferré - L'opéra du pauvre - Tableau 1 - La salle d'audience ... Léo Ferré - L'opéra du pauvre - Tableau 2 - Le bar discothèque ... Léo Ferré - L'opéra du pauvre - Tableau 3 - La salle d'audience ... Léo Ferré - L'opéra du pauvre - Final et épilogue - YouTube L'EXTRAGROUPE - l'Opéra du Pauvre (Léo Ferré) (en public) - YouTube
#Léo Ferré#Chanson pour elle#Christine Letellier#L'Opéra du pauvre#Le chemin d’enfer#Marcel Kanche#I Overdrive trio#Jacques Layani#léo ferré études et propos#L'EXTRAGROUPE#LÉO FERRÉ l'Unique et sa solitude#Arnaud Chevalier#Michel Debray#Récital à l'Alhambra#Léo Ferré - Les Chansons interdites... et autres
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Joan Pau Verdier ~ “Le loup” ou “Perdrigal” (Léo Ferré) Angélique Ionatos - “Cette blessure” (Léo Ferré) Jacques Layani, À propos du poème PERDRIGAL , Les Copains d'la neuille n°16: ...L'ultime quatrain boucle la poésie dans une note d'une mélancolie infinie: “Repasser sous le plat du fer qui plane et plie, / Être la soie perdue au bord de la blessure, / Être le feu qui rêve au bord de la brûlure, / Accaparer du Rien dans un verre d'oubli.” Mélancolie ? Oh, ce n'est pas si simple, cependant. On peut très bien, en effet, interpréter cela comme une note érotique… La chose rurale dans l'œuvre de Ferré : LÉO FERRÉ
#Joan Pau Verdier#Le loup#Perdrigal#Léo Ferré#Jacques Layani#revue Les Copains d'la neuille#léo ferré études et propos
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CATHERINE SAUVAGE - La fille des bois (Pierre Mac Orlan - Léo Ferré) -Catherine Sauvage chante Léo Ferré, vol 2 Pierre Mac Orlan et « l'affaire Villon », 1/3 : LÉO FERRÉ (via https://open.spotify.com/track/3HCYJpi2ToklEUxhyc7eAi) Catherine Sauvage - La fille des bois - Listen on Deezer
#Catherine Sauvage#La fille des bois#Pierre Mac Orlan#Léo Ferré#Catherine Sauvage chante Léo Ferré#Jacques Layani#léo ferré études et propos#Pierre Mac Orlan et l'affaire Villon
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Extrait des “Greniers de la mémoire” sur Léo Ferré diffusés en 2006 sur France Musique en trois émissions (plus précisément de la troisième). Jacques Layani : ...La chanson, traitée en une très jolie valse, est bien dans la manière de Léo Ferré, puisqu’elle se rattache finalement à l’esprit des Amants de Paris, des Forains et de L’Île Saint-Louis. On peut en juger par ces quelques extraits : « Les beaux taxis / Font la cour à Paris / À la nuit / Mais les amants / Font l’amour à Suresnes / Je t’aimais tant / Sur les bords de la Seine / Qu’il n’est plus temps / De finir ma rengaine (...) / Mais à Paris / On s’aime davantage (...) / L’amour ça n’a pas de prix / Ça se fait sans bagages / Combien d’amoureux / Ont usé leur tendresse / Oublié leur adresse / Dans les taxis (...) / Qu’importe où vont les taxis / Puisqu’ils vont où l’on s’aime... »...Cette valse, finalement, ne fut donnée intégralement que par Ferré lui-même, lors de son récital au Vieux-Colombier, en janvier 1961... (extrait de son livre “Les Chemins de Léo Ferré”) http://leoferre.hautetfort.com/archive/2007/11/12/leo-ferre-acteur-et-musicien-du-cinema-nouveaux-elements.html
#Léo Ferré#Paris Taxis#Les Amants de Paris#Les Forains#L'Île Saint-Louis#Jacques Layani#Théâtre du Vieux-Colombier#Léo Ferré études et propos#Les Chemins de Léo Ferré#Les Greniers de la mémoire#France Musique
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Henri Salvador - La chanson du scaphandrier (René Baër - Léo Ferré) Instantanés de la vie de René Baër, par Jacques Miquel : ...La Chanson du scaphandrier a été créée et enregistrée en 1950 par Henri Salvador. La même année, Léo Ferré la grava à son tour sur disque Le Chant du Monde, suivi dans les années 50 par Eddie Constantine, Jacques Douai et Les Frères Jacques. Claude Nougaro et Marc Ogeret firent de même par la suite. Ce titre particulièrement populaire connut même une version suédoise, Dykaren. Comme pour La Chambre après une assez longue occultation, Léo Ferré la remit en lumière à l’occasion du récital Les poètes en 1986. Il s’agit de la seconde grande chanson cosignée par Ferré et Baër. « La Chambre et Le Scaphandrier ce sont deux chansons qui me ressemblent…, confia bien des années plus tard Léo Ferré. C’étaient des paroles fantastiques et je chantais ces deux chansons au piano au Bœuf sur le toit… »... http://leoferre.hautetfort.com/archive/2007/02/19/rene-baer-par-jacques-miquel.html
#Henri Salvador#La chanson du scaphandrier#Léo Ferré#René Baër#Jacques Miquel#Léo Ferré études et propos#La chambre
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Colette Mars - Paris Taxi (Léo Ferré) Jacques Layani, “Léo Ferré acteur et musicien du cinéma : nouveaux éléments”, Léo Ferré études et propos : ...Paris-Taxi, court-métrage d’Édouard Logereau, en 1949, dont la chanson, interprétée par Zizi Jeanmaire, fut enregistrée, longtemps plus tard, dans Zizi Paris, un 25-cm Philips assez rare... ...Le titre du film était très exact, puisqu’on y montrait quelques aspects de la vie à Paris, d’après des scènes vécues par des chauffeurs de taxi ; la chanson, traitée en une très jolie valse, est bien dans la manière de Léo Ferré, puisqu’elle se rattache finalement à l’esprit des Amants de Paris, des Forains et de L’Île Saint-Louis. On peut en juger par ces quelques extraits : « Les beaux taxis / Font la cour à Paris / À la nuit / Mais les amants / Font l’amour à Suresnes / Je t’aimais tant / Sur les bords de la Seine / Qu’il n’est plus temps / De finir ma rengaine (...) / Mais à Paris / On s’aime davantage (...) / L’amour ça n’a pas de prix / Ça se fait sans bagages / Combien d’amoureux / Ont usé leur tendresse / Oublié leur adresse / Dans les taxis (...) / Qu’importe où vont les taxis / Puisqu’ils vont où l’on s’aime... »...La chanson est interprétée par Jacqueline François...qui ne chante que deux couplets : le premier disparaît. Zizi Jeanmaire, elle, ne chantait pas le dernier. Cette valse, finalement, ne fut donnée intégralement que par Ferré lui-même, lors de son récital au Vieux-Colombier, en janvier 1961... http://leoferre.hautetfort.com/archive/2007/11/12/leo-ferre-acteur-et-musicien-du-cinema-nouveaux-elements.html Zizi Jeanmaire: Zizi Paris (Mono Version) - Music Streaming - Listen ... Allez Paris ! - France Musique Léo Ferré (2/2) - France Musique
#Colette Mars#Paris Taxi#Zizi Jeanmaire#Zizi Paris#Léo Ferré#Édouard Logereau#Jacques Layani#Léo Ferré études et propos#L’Île Saint-Louis#Les Amants de Paris#Les Forains#France Musique#Allez Paris !#Jacqueline François#Léo Ferré au Vieux Colombier#Les Greniers de la mémoire
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I Overdrive trio et Marcel Kanche - Le chemin d’enfer (inédit de Léo Ferré) - Et vint un mec d’outre saison Léo Ferré by SCL - Le chemin d'enfer À propos du Chemin d'enfer : LÉO FERRÉ «Léo Ferré m'a montré le chemin d'un possible» - Culture / Next (via https://open.spotify.com/track/7bcx5LeryPVFSFub4KFxwD)
#I Overdrive trio#Marcel Kanche#Le chemin d'enfer#Léo Ferré#Et vint un mec d'outre saison#Jacques Layani#léo ferré études et propos
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La chanson du scaphandrier (René Baër, musique de Léo Ferré) par Léo Ferré et ensuite par Henri Salvador http://leoferre.hautetfort.com/archive/2007/02/19/rene-baer-par-jacques-miquel.html
#La chanson du scaphandrier#René Baër#Léo Ferré#Henri Salvador#Jacques Miquel#Léo Ferré études et propos
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Joan Pau Verdier - Le loup (inédit de Léo Ferré) - Léo, domani Le loup n’a plus de dents, il mange des idées ; À la radio il nous commente les nouvelles : As-tu vu ce matin mourir une chandelle ? Cette étoile de cire où meurent des années.. Il en va de l’espoir comme d’un tapis de vert. Usé, l’espoir déçu se trame une autre chaîne Sur les brisées de ceux qui portent de la laine, En guise de moutons le loup va prendre l’air. Je sais de vieux sapins qui n���ont pas leur raison, Ils fleurissent des jours, des mois, des parenthèses. Je sais des paradis perchés sur une chaise À scruter sous la pluie un désir de pardon.. Les arbres sont polis quand j’y passe mon cœur, Je me les fais copains d’une ancienne habitude, Et mes racines se mêlant à leur étude, Quand je deviens forêt ils deviennent malheur. Je suis le chêne blond d’un automne déçu, Des perdrix pour la chasse ont mis leur feu arrière, Les chansons de l’été des grillons de naguère Grillent dans le phono vers l’Ouest descendu. Je ne sais pas de ciel qui ne reflète Quoi ? Je ne sais pas d’oiseau qui n’ait un cri de glaive, Je ne sais qu’un devoir qui lentement s’achève Avec la fin du jour, avec la fin de moi. Je ne sais pas de vent qui ne veuille baisser, Je ne sais pas d’oiseau que n’appelle le nid, Je ne sais qu’un bonheur enfanté dans la nuit Et que nous élevons avec nos bras scellés. La nature est sévère à qui la prend d’un coup ; Nous sommes des charrues avec des socs de rêve, Et quand nous essayons le grain entre ses lèvres La nature nous rend la monnaie de nos sous. La loupe à l’œil, la plume aux serres, je souris Comme un aigle plus haut que sa littérature, Et mes petits dedans mon aire se figurent Que je vais les sortir avec ma poésie.. Les moutons dans les prés rêvent d’être mangés, Les loups dans la nuit bleue boivent du sang de Une, La nuit, quand ils s’en vont hurler dessous la brune, On dirait d’un concert aux archets délivrés. Arbres aux noms perdus, Chênes faits de bouleau, Hêtres décapités par un néant de paille, Foin rêvant d’être acquis aux meilleures ripailles, Fumier devenant OR sous l’arche des museaux.. Paradis des fureurs jaunes, je te salue ! Je t’apporte un bouquet de fidèle écriture, Un bouquet de parole où la voix démesure Les mots de tous les jours qui n’en finissent plus. Il faut prier pour moi dans ton ordre païen, Il faut me pardonner mes pas dans ton silence Et me donner le temps pour que mon temps commence, Pour que tout aille mieux et du Mal, et du Bien.. Il faut me laisser rire au sourire du bleu, Quand la figure du jardin me fait des signes Et que le sort jaloux relâche ses consignes Pour nous voir respirer ensemble, l’air heureux. Je voyais des maisons dans un glacis de toc, Un chimpanzé volant dans un ciel d’expertise Et mâchant dans sa barbe une rage soumise, Comme certains buveurs mâchent devant un bock.. Je voyais une avoine avenante et de chic, Folle, comme on le sait, dans la nuit des conquêtes, Et des ombres frôlant ses grâces de coquette, Saluant de mémoire un frôlement d’aspic. Je saluais les prés où se mire le Nord, Dans le vert en allé de ses fins cardinales, Dans la glace posée au pôle d’une eau pâle Qu’un avenir d’hiver a durcie dans sa mort. Un hibou dans les bois joue de la flûte en sol, Des cris, comme une écharpe aux gorges des fauvettes Lui jouent la tierce des terreurs et des boulettes.. O lugubres chansons des hiboux parasols ! Un visa pour la plaine, et je m’en vais demain. Les chevaux Cadillac hennissent kérozène, Je les vois arrêtés à l’arrêt Théorème, Piaffer dans le tourment d’un azur incertain. J’entends le train passer son message de fer, Le monde survécu dans un paquet de cendres, Un Boeing éployé qui ne veut plus descendre, O renaître de Vous et remanger la mer ! Repasser sous le plat du fer qui plane et plie, Etre la soie perdue au bord de la blessure, Etre le feu qui rêve au froid de la brûlure, Accaparer du Rien dans un verre d’oubli. La chose rurale dans l'œuvre de Ferré : LÉO FERRÉ (via https://open.spotify.com/track/5HHUiJoaoDY7K4WDM1m1Mc)
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Léo Ferré - Âme, te souvient-il ? (Paul Verlaine, musique de Léo Ferré) et http://www.deezer.com/track/2425777 ou https://play.spotify.com/track/0sA4UOQePXwkyC29eJ1stj?play=true&utm_source=open.spotify.com&utm_medium=open Catherine Vigourt - Une maison d’écriture : http://www.catherine-vigourt.net/crbst_134.html Jacques Layani, “Des musiques pour Verlaine”, “Léo Ferré études et propos”: …Ce qui m’a toujours intrigué, c’est la persistance du recueil “Amour” de Verlaine, paru en 1888, dans les mises en musique de Léo Ferré et, surtout, le fait que les quatre poèmes qui en sont extraits proviennent tous du cycle «Lucien Létinois». Je ne suis pas certain qu’il y ait une raison objective à cela. Peut-être Ferré s’est-il senti touché par l’immense chagrin du poète qui avait perdu ce jeune homme de vingt-deux ans (1861-1883), son ancien élève au collège de Rethel, à qui il s’était beaucoup attaché et qu’il nommait son « fils ». Le cycle de poèmes dans lequel Verlaine dit sa détresse ne comprend pas moins de vingt-cinq textes. Quand Léo Ferré interprète “Green” en scène (: https://www.youtube.com/watch?v=vrXQz2zTtPo ), il rappelle que «Verlaine écrivit ‘Green’ à l’intention d’un jeune adolescent nommé Arthur Rimbaud». À l’opposé, il n’évoque pas Létinois et ne donne la publicité du disque qu’à trois textes (en 1964 : “Âme, te souvient-il ?” : https://www.youtube.com/watch?v=sMwbXSZqNFg et “Il patinait merveilleusement” : https://www.youtube.com/watch?v=3fJ4lkNaamY ; en 1986 : “Si tu ne mourus pas entre mes bras”), le quatrième (“Mon fils est mort”) demeurant un enregistrement privé… http://leoferre.hautetfort.com/archive/2006/11/23/des-musiques-pour-verlaine.html « Green » de Paul Verlaine mis en musique par Debussy, Hahn, Fauré et Ferré : http://www.cndp.fr/entrepot/baccalaureat-musique/leo-ferre/green/analyse-musicale.html
#Paul Verlaine#Âme te souvient-il ?#Léo Ferré#Lucien Létinois#Jacques Layani#Des musiques pour Verlaine#Léo Ferré études et propos#Amour#Green#Arthur Rimbaud#Debussy#Hahn#Fauré#Il patinait merveilleusement#Si tu ne mourus pas entre mes bras#Mon fils est mort
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JACQUES LAYANI, LA LANGUE DE LÉO FERRÉ : Comme un artisan choisit ses outils et, éventuellement, va jusqu’à les forger lui-même, Léo Ferré a créé sa langue, celle de tous les registres... ...Priver la poésie de certains mots, « qu’ils soient techniques, médicaux, populaires ou argotiques » ? Très peu pour lui : « snobisme scolaire » ! Au reste, violer la langue, la grammaire, la syntaxe, réclame qu’on en ait une connaissance déjà parfaite. Et le voici tout puissant puisque des milliers de mots lui sont offerts. Avec son sens de l’image, ses métaphores qui, simplement, nous imposent l’évidence comme « L’eau cette glace non posée », il va créer des millions de lexiques, rendant ainsi son texte de plus en plus mystérieux, à force d’être poétiquement précis. Il va même toucher un point où l’on ne saura si sa parole tient de l’astuce pure et simple, ou si elle possède une dimension dramatique (ainsi, les « cous-de-jatte » de Ni Dieu ni maître). Le principe posé, au fil des années, est le suivant : toutes les formes d’écriture lui sont permises, tous les mots lui sont autorisés, toutes les formes littéraires lui appartiennent et tout cela peut être mêlé, si nécessaire, pour exprimer une pensée libre. La poésie à vif croisée avec la romance où l’on joue de la langue française comme d’un accordéon tordu, écartelé, voilà peut-être une définition rapide de l’écriture de LÉO FERRÉ. Et, souvent, le trait juste, au cœur même de la métaphore, comme si ce n’était plus la peine d’aller chercher plus loin. Le Vent est définitif. On ne peut guère mettre le vent en chanson de plus belle manière, sauf, plus tard, avec Mister the wind. Les Chéris : il sera difficile de faire galoper d’autres chevaux dans les plaines du music hall. Mais il n’y a pas uniquement, chez Ferré, cette écriture « descriptive ». On trouve aussi chez lui l’image rapide, au coin d’une parole déjà passée à autre chose : le sommeil est une « mort imagée » mais là, c’est en plus, parce que son propos n’est pas là. On va reconnaître également l’image « totale », celle qui prend la couleur, la forme de quelque chose et la transforme en une vision autre : « La forêt qui s’élance au ciel comme une verge » ; l’image « assimilée » ou qui nous paraît telle parce que la force du poète l’impose comme ne pouvant être autre : « Le pick up du tonnerre et les gants de la pluie » ; l’image incroyable qui naît de mots quotidiens détournés, piratés : le sexe de la femme devient « la banlieue ». Dans cette chanson traînent aussi des images qualifiées plus haut de « descriptives » à défaut d’autre mot : leurs longs cheveux sont « Largués sur l’oreiller / Comm’ des voil’s d’amoureux / Qui vont appareiller », et ce quotidien maîtrisé au point de se voir autre : « La nappe où l’on refait / La noce après l’amour ». C’est un univers de poète où l’on voit les choses comme elles ne sont pas en apparence, mais comme elles existent pour lui. Ici, on nomme les choses par leur nom, celui d’un état-civil particulier et métaphorique. On peut aussi être vulgaire, histoire de confondre quelques détracteurs « m’ayant accusé de vulgarité » . Le même homme peut chanter L’Étang chimérique, modèle de grâce et de forme, et T’as payé. Mais on ne choisit pas, on doit recevoir le flot de cette poésie « ininterrompue ». Pour faire bonne mesure, l’artiste a aussi des chants libertaires à faire entendre. Ces chansons apportent à la littérature quelque chose de nouveau. Ferré reprend la poésie où l’ont laissée les surréalistes et l’apporte au public, défardée de tout hermétisme, de tout automatisme systématique. Populaire, donc, ce qui ne signifie pas facile. L’habileté n’induit pas la démagogie. Ferré se laisse prendre, parfois, dans le tourbillon du jeu de mots. C’est ainsi qu’au cours d’une pensée très maîtrisée bien qu’exprimée dans un jaillissement permanent, surgissent des associations verbales inattendues qui n’ajoutent pas directement au propos mais brillent en lui comme des soleils surréalistes. C’est d’eux, d’ailleurs, que vient cette forme d’écriture qui tient encore un peu – mais dans ces cas seulement – de celle dite « automatique » mais aussi de la musique en ceci qu’elle joue de l’allitération et de la folie dans le don de la plume aux mots. Cet aspect « gratuit » n’est cependant pas l’essentiel, il fait seulement partie, au même titre que l’autre, de cette langue propre dont on disait en commençant que Ferré se l’était créée. Cette langue qui relève à la fois du surréalisme, de l’argot commun, du néologisme fréquent, de l’argot personnel, de l’image permanente, du mot détourné, de la périphrase-maison, de la musique constante, de la sensualité, des « correspondances » baudelairiennes et, surtout, d’une perpétuelle invention. Le jeu de mots et le jeu des mots. Souvent, en effet, le mot se conjugue, se « décline », se sépare en ses mille branches dans le même vers : les exemples vont de l’ « épique époque » aux « tyrans tireurs [qui] tireront sur nos rêves » , à des séries d’allitérations comme « Pour cet amant passeur qui ne passera plus / Pour la passion des araignées au fond des toiles » . Et l’influence dans le style : « Dans le port fanfarent les cors » où l’on remarquera au passage la rime intérieure, n’est-il pas un vers directement influencé par Apollinaire : « Les coqs s’épuisaient en fanfares » ? De plus en plus, Ferré mêlera vers classiques et vers libres, poésie et prose, dans des textes toujours plus longs qui – et pas seulement par leur musique – s’assimilent à la symphonie. Le propos et le ton s’amplifient, l’ambition littéraire atteint la démesure. La rime prend des coups de pied mais elle est aussi séduite, par endroits, quand l’auteur le veut. Au mot-rime (« Monsieur mon passé / Laissez-moi passer ») , à l’insolence sautillante de la rime (« T’es qu’un’ vamp / Qu’on éteint / Comme un’ lamp’ / Au matin ») répondent liberté de ton, de syntaxe, de construction. Quand tout est osé, tout est accepté parce que tout peut se dire avec les mêmes mots, vêtus de gouaille ou parés du satin syntaxique. Ce lexique dépoussiéré, il est une forme sous laquelle il convient de l’envisager, celle du raccourci. Ce raccourci qui fait la force de la poésie et le choc des formules : « Une fusée Pershing dans un nid de colombes ». Ce sont des centaines de vers qu’il faudrait ainsi citer, sans nul commentaire, vers que l’auteur a la manière d’amener, soit par l’effet de surprise, soit sur le dos d’une mesure de violon. Il est quelque chose de plus saisissant : « Les images s’effacent tôt dans le journal que l’on t’apporte / Et les nouvelles te font mal jusqu’à la page des spectacles ». Ce sont des vers de seize pieds, mais ce n’est pas tout. Comment lire un journal sereinement, si l’on y pense ? La poésie creuse un sillon dans ce qu’il nous reste d’honnêteté. L’auteur touche ici au plus juste, vient nous cueillir dans une occupation simple, que nous croyons nôtre parce qu’elle est courante. On trouvait la même chose, dès les années 50, dans Vitrines : « Le sang qui coul’ plein à la une / Et qui se caille aux mots croisés ». C’est un exemple de la constance de Léo Ferré et de sa manière d’écrire puisque, pour un propos identique, la forme a pris un surprenant essor. On se heurte à la multiplicité des possibilités lorsqu’on essaie de définir la langue de Léo Ferré. Personne ne pourrait tout exprimer de cette dimension que le poète donne à la grammaire, à la syntaxe, au vocabulaire et aux idées. Toute définition est insuffisante. On ne peut que cerner des aspects et des éclairages divers de cette création. Elle chante entre autres la liberté, existentielle pourrait-on dire. Le poète a su abolir le temps (on sent dans son écriture ces moments où se relativise la durée, l’abondante notation en référence à MC², à « l’an dix mille », mais aussi à l’avant-vie) et l’unicité (il s’invente un « double » qu’il nomme Dobrowitch). Et puis, présent partout, l’homme dans son œuvre. La première personne, le « je » est là, sans cesse, depuis ses débuts. De façon avouée ou non, c’est de lui qu’il parle et, loin d’y voir un narcissisme élémentaire, il convient d’y lire le don qui commence à son être même. C’est de ce « je » que part la révolte, laquelle se doit d’être permanente et sans cesse tournée contre elle-même afin de ne jamais s’arrêter, de se réinventer chaque fois. Enfant, au pensionnat, la poésie lui est apparue comme une chose à voler et nécessairement porteuse de révolte.
http://leoferre.hautetfort.com/archive/2006/11/17/la-langue-de-leo-ferre.html
#Jacques Layani#La langue de Léo Ferré#léo ferré études et propos#Léo Ferré la mémoire et le temps#Guillaume Apollinaire
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Catherine Vigourt - Une maison d’écriture : http://www.catherine-vigourt.net/crbst_134.html Jacques Layani, "Des musiques pour Verlaine", "Léo Ferré études et propos": ...Ce qui m’a toujours intrigué, c’est la persistance du recueil “Amour” de Verlaine, paru en 1888, dans les mises en musique de Léo Ferré et, surtout, le fait que les quatre poèmes qui en sont extraits proviennent tous du cycle «Lucien Létinois». Je ne suis pas certain qu’il y ait une raison objective à cela. Peut-être Ferré s’est-il senti touché par l’immense chagrin du poète qui avait perdu ce jeune homme de vingt-deux ans (1861-1883), son ancien élève au collège de Rethel, à qui il s’était beaucoup attaché et qu’il nommait son « fils ». Le cycle de poèmes dans lequel Verlaine dit sa détresse ne comprend pas moins de vingt-cinq textes. Quand Léo Ferré interprète “Green” en scène (: https://www.youtube.com/watch?v=vrXQz2zTtPo ), il rappelle que «Verlaine écrivit ‘Green’ à l’intention d’un jeune adolescent nommé Arthur Rimbaud». À l’opposé, il n’évoque pas Létinois et ne donne la publicité du disque qu’à trois textes (en 1964 : "Âme, te souvient-il ?" : https://www.youtube.com/watch?v=sMwbXSZqNFg et "Il patinait merveilleusement" : https://www.youtube.com/watch?v=3fJ4lkNaamY ; en 1986 : "Si tu ne mourus pas entre mes bras"), le quatrième ("Mon fils est mort") demeurant un enregistrement privé... http://leoferre.hautetfort.com/archive/2006/11/23/des-musiques-pour-verlaine.html « Green » de Paul Verlaine mis en musique par Debussy, Hahn, Fauré et Ferré : http://www.cndp.fr/entrepot/baccalaureat-musique/leo-ferre/green/analyse-musicale.html
#Léo Ferré#Paul Verlaine#Amour#Lucien Létinois#Jacques Layani#léo ferré études et propos#Catherine Vigourt#Une maison d’écriture#Âme te souvient-il ?#Il patinait merveilleusement#Si tu ne mourus pas entre mes bras#Mon fils est mort#Green#Arthur Rimbaud#Debussy#Hahn#Fauré
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MICHEL BUTOR LÉO FERRÉ
Francis Delval, Léo Ferré et les philosophes (partie des commentaires) : ..Nous avons en France encore de grands poètes vivants, essentiels, qui font bouger la langue… ...Mais j'en mettrai un à part: je veux nommer Michel Butor, de loin le plus inventif… ...C'est le poète qui, en ce qui concerne le travail sur la langue et les métaphores, me semble le plus proche du travail d'écriture de Ferré (argots divers mis à part)… http://leoferre.hautetfort.com/archive/2008/06/09/leo-ferre-et-les-philosophes-par-francis-delval.html
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