#Les Chemins de Léo Ferré
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icariebzh · 6 months ago
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"J'ai du savon qui lave Les péchés capitaux Un stylo-bille qui grave Le goût d'un apéro Un soutien-gorge à piles Qui n' s'allume qu'aux beaux yeux Un dentifrice habile À blanchir les aveux Un buvard facétieux Qui sèche les chagrins Un œil pour lire à deux Quand le jour s'est éteint Un violon capital Voilé de Chambertin A faire sonner le mal Plus fort que le tocsin Si ça n' va pas Tu peux toujours aller la voir Tu demanderas La Poésie On t'ouvrira Même si elle n'est pas là D'ailleurs, elle n'est pas là Mais dans la tête d'un fou Ou bien chez des voyous Habillés de chagrin Qui vont par les chemins Chercher leur bonne amie La Poésie
J'ai des bas pour boiteuse À faire boiter l'ennui Et des parfums de gueuse À remplir tout Paris Des pendules à marquer Le temps d'un beau silence Des lassos à lacer Les garces de la chance Des machines à souffler Le vert de l'espérance Et des vignes à chanter Les messes de la démence Des oiseaux-transistors Qui chantent sur la neige Garantis plaqués-or Plaqués par le solfège
Si ça n' va pas Tu peux toujours aller la voir Tu demanderas La Poésie On t'ouvrira Même si elle n'est pas là D'ailleurs, elle n'est pas là Mais dans la tête d'un fou Qui s' prend pour un hibou À regarder la nuit Habillée de souris Comme sa bonne amie La Poésie
J'ai du cirage blond Quand les blés vont blêmir De la glace à façon Pour glacer les soupirs Des lèvres pour baiser Les aubes dévêtues Quand le givre est passé Avec ses doigts pointus J'ai tant d'azur dans l'âme Qu'on n'y voit que du bleu Quand le rouge m'enflamme C'est moi qui suis le feu J'ai la blancheur du cygne À blanchir tout Saint-Cyr Et sur un de mes signes On meurt pour le plaisir
Si ça n' va pas Tu peux toujours aller la voir Tu demanderas La Poésie On t'ouvrira Des fois qu'elle serait là Elle te recevrait même pas Elle n'est là pour personne Elle n'aime pas qu'on la sonne C'est pas une domestique Elle sait bouffer des briques Mais quand elle veut, elle crie La Poésie !"
Léo Ferré
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suis-nous · 1 year ago
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happyhologrammiracle · 2 years ago
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Léo Ferré - La Solitude
Léo Ferré – La Solitude Je suis d’un autre pays que le vôtreD’une autre quartierD’une autre solitude Je m’invente aujourd’hui des chemins de traverseJe ne suis plus de chez vousJ’attends des mutants BiologiquementJe m’arrange avec l’idée que je me fais de la biologieJe pisse, j’éjacule, je pleureIl est de toute première instanceQue nous façonnions nos idéesComme s’il s’agissait d’objets…
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jbgravereaux · 5 years ago
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Madeleine et Léo Ferré, 1962, île Du Guesclin. Photo de Jean-Pierre Sudre                                                                                                                              Jacques Layani, AVEC JEAN-PIERRE SUDRE, “Les chemins de Léo Ferré” (: photo de Léo et Pépée en couverture de ce livre par J-P Sudre), p61..,70: ..Jean-Pierre Sudre était un ami du critique d'art Charles Estienne et c'est par lui qu'il a rencontré Léo Ferré, dans ce petit fort breton désaffecté, attribué à Vauban, entre Cancale et Saint-Malo (: sur l'îlot Du Guesclin)…Ses clichés en noir et blanc, particulièrement beaux, sont disséminés dans des ouvrages et des disques…En couverture (du “Poètes d'aujourd'hui” de Charles Estienne sur Léo Ferré) figure le plus célèbre, Ferré et Pépée, son chimpanzé alors tout jeune…Les quelques images de Ferré et des siens, qui portent sa signature, constituent une oeuvre en soi…                                   
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blog-bishop · 4 years ago
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I love vinyle #1075 Cuarteto Cedrón - Le Cheval Du Manège, 1979, Un accord de guitare au moment où l'on passe
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J'ai entendu cet ensemble la première fois dans feue l'émission d'Arielle Butaux sur Fr Musique, Un mardi idéal. Intensité du chant de Juan Cedrón, superbes arrangements de cordes et beaux instrumentaux venant équilibrer l'ensemble. On n'est pas loin de Piazzola, avec quelque chose de plus profond, de plus mélancolique ici, une sorte de poésie à la fois sensible et puissante, d'une fragilité de fer.
Comme toutes les musiques, le tango est un mélange, musiques noires, blanches, afro-cubaines, le bandonéon, lui, venant d'Allemagne. C’est « une pensée triste qui se danse. » (Sábato) La difficulté de vivre qui se frotte à une envie folle de vivre, le Tango exprime cette contradiction. On n'est pas loin du Fado dont je parlais hier. Le tango selon Borgès serait né lui aussi dans les bas-fonds, les ports, les lupanars. De là, il passe chez les prolos. On tente de le diffuser chez les bourgeois des salons… ça ne passe pas. Mais via les souteneurs français de Buenos Aires, le Tango débarque à Paris en 1907 et se répand comme une fièvre, explique Pierre Kalfon, puis il repart au pays conquérir toutes les strates de la population. Musique clandestine, parfois dansée par les hommes seuls, tant les femmes craignaient d'être assimilées à des prostituées, le Tango n'était au départ que musique et danse ; en 1917, avec Carlos Gardel, un français, il se met à parler. Dans le tango, la femme suit l'homme, mais sans lui être soumise. La chorégraphie est une lutte, un corps-à-corps, l'expression du ressentiment. Un combat qui est aussi une fête. (Borgès) Le cuaretto Cedrón ne parle pas que de corazón, il parle aussi avec ses tripes, de revolución. Comme dans le Fado, on injecte parfois du politique dans les chansons d'amours.
Je n'ai réalisé que récemment que c'est Juan Cedrón qui joue de la guitare au côté de Paco Ibáñez sur l'album mythique de Léo Ferré : Et Basta. Le disque du cuaretto, Le Chant Du Coq, est sorti en France en '72 mais pas en Argentine. « Il n'y a pas de censure officielle, disait Juan Cedrón dans une ITW, juste de l'autocensure. La maison de disque dit que c'est trop politique et refuse de le sortir. »
Petit couplet anti-modernité : autrefois, en terme de contestation, on avait des Ferré, des Paco (Ibáñez ou De Lucía), des Juan Cedrón... aujourd'hui face à Macron, on a qui ? Grand corps malade. (Pas essentiel...) L'époque est bien malade !
Si vous êtes insensibles au Tango argentin, si vous trouvez qu'il y a trop de corazóns dans les paroles, et que, peut-être, vous avez perdu le vôtre, passez votre chemin, je ne vous en voudrai pas. Mais s'il vous reste une corde sensible, laissez-la vibrer avec ça :
Cuarteto Cedron - Le cheval du manège 3. Corajes (écouter aussi l'instru qui suit : 5 De Abril)
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l'album entier ('79) jamais sorti en CD : https://youtu.be/Zcjo6osTw4k
Cuarteto Cedrón, Le chant du coq, avec Paco Ibáñez 1970 - Cantate
youtube
l'album entier : https://youtu.be/Ua2Bm_tcFR4
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merzbow-derek · 5 years ago
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POST-POST-SCRIPTUM 1178
MAGIC BAND OF GYPSYS
“As you know I'm not used to recommend records, but this new 10" lathe cut is a must-have. It's the only recording by MAGIC BAND OF GYPSYS (Joëlle Vinciarelli, Henri Roger and Philippe "@merzbo_derek " Robert), coming from a extravaganza-night in Côte d'Azur back in 2004. Despite its originality, all influences/ references mentioned are fully apt... I'd just add two magnum opus from the 20th Century: “Strange Strings” and “Vexations” . Needless to say, the 24 copies of the lathe went sold out in 1 minute, but more and more I do believe very few people deserve real art these days. Btw, Digital is cheaper than ever, dudes!” - Roberto Opalio / My Cat Is An Alien
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“Il est long le chemin qui mène à MBOG. A faire à rebours, en plus, puisque le disque en question – le lathe cut en question, nous en parlerons plus bas – délivre un enregistrement de 2004, live at Corne d’Or, Côte d’Azur. « C’était beau, il faisait beau, et j’en ai rapporté une vilaine chanson », disait jadis Léo Ferré… La chanson est celle d’un trio : Joëlle Vinciarelli, Henri Roger et Philippe Robert. Les musiciens (ou capables de sons d’intérêt pour reprendre le Steve Lacy cité au dos du disque) batifolent sur deux faces, celles du lathe cut annoncé. L’Urban Dictionary explique : Lathe Cut is a dubplate where the sound is cut directly into a blank vinyl disc instead of acetate. Il y a donc peu d’exemplaires (24, ici) mais déjà tous partis (24, partis donc). Alors souvenons-nous : des grands coups que le trio donne de la voix ou au piano ou à la batterie, des mélodies mortes déjà à peine entendues, des râles de cordes grattées ou agacées seulement, d’instruments épuisés jusqu’à la corde (voix / piano encore), de rengaines extraites de quel corps singulier. Entre deux graves, le trio traîne justement ce corps et en fait un autre, qu’importe l’instrument. Dans Agitation Friite, Roger confiait à Robert : « Sur plusieurs instruments, des manières différentes de s’exprimer se révèlent ; des idées viennent à la guitare, à reprendre au piano ou l’inverse, de même que des rythmes prenant forme à la batterie s’avèrent finalement transposables sur guitare ou piano. » Il est court le chemin qui mène à hier quand aujourd’hui tout se confond. Du trio d’hier à Agitation Friite, c’est le serpent qui se mord la queue, me dira-t-on. Oui mais le serpent t’emmerde. Le serpent fait ce qu’il veut. Pourvu qu’il siffle bien.” Magic Band Of Gypsys Enregistrement : 2004. Edition : 2020. Guillaume Belhomme © Le son du grisli
PS : Les couvertures des 24 exemplaires sont 24 collages signés Philippe Robert. Celui utilisé ci-dessus (que l'on appellera "le sexuel") est la propriété des frères Opalio de My Cat Is An Alien. Pardon d'avoir dévoilé leurs petits seins, mais nous les avons accompagné dans tellement de divorces et de séparations.
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talweg-wolves · 5 years ago
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MAGIC BAND OF GYPSYS
“As you know I’m not used to recommend records, but this new 10" lathe cut is a must-have. It’s the only recording by MAGIC BAND OF GYPSYS (Joëlle Vinciarelli, Henri Roger and Philippe “@merzbo_derek ” Robert), coming from a extravaganza-night in Côte d'Azur back in 2004. Despite its originality, all influences/ references mentioned are fully apt… I’d just add two magnum opus from the 20th Century: “Strange Strings” and “Vexations” . Needless to say, the 24 copies of the lathe went sold out in 1 minute, but more and more I do believe very few people deserve real art these days. Btw, Digital is cheaper than ever, dudes!” - Roberto Opalio / My Cat Is An Alien
“Il est long le chemin qui mène à MBOG. A faire à rebours, en plus, puisque le disque en question – le lathe cut en question, nous en parlerons plus bas – délivre un enregistrement de 2004, live at Corne d’Or, Côte d’Azur. « C’était beau, il faisait beau, et j’en ai rapporté une vilaine chanson », disait jadis Léo Ferré… La chanson est celle d’un trio : Joëlle Vinciarelli, Henri Roger et Philippe Robert. Les musiciens (ou capables de sons d’intérêt pour reprendre le Steve Lacy cité au dos du disque) batifolent sur deux faces, celles du lathe cut annoncé. L’Urban Dictionary explique : Lathe Cut is a dubplate where the sound is cut directly into a blank vinyl disc instead of acetate. Il y a donc peu d’exemplaires (24, ici) mais déjà tous partis (24, partis donc). Alors souvenons-nous : des grands coups que le trio donne de la voix ou au piano ou à la batterie, des mélodies mortes déjà à peine entendues, des râles de cordes grattées ou agacées seulement, d’instruments épuisés jusqu’à la corde (voix / piano encore), de rengaines extraites de quel corps singulier. Entre deux graves, le trio traîne justement ce corps et en fait un autre, qu’importe l’instrument. Dans Agitation Friite, Roger confiait à Robert : « Sur plusieurs instruments, des manières différentes de s’exprimer se révèlent ; des idées viennent à la guitare, à reprendre au piano ou l’inverse, de même que des rythmes prenant forme à la batterie s’avèrent finalement transposables sur guitare ou piano. » Il est court le chemin qui mène à hier quand aujourd’hui tout se confond. Du trio d’hier à Agitation Friite, c’est le serpent qui se mord la queue, me dira-t-on. Oui mais le serpent t’emmerde. Le serpent fait ce qu’il veut. Pourvu qu’il siffle bien.” Magic Band Of Gypsys Enregistrement : 2004. Edition : 2020. Guillaume Belhomme © Le son du grisli
PS : Les couvertures des 24 exemplaires sont 24 collages signés Philippe Robert. Celui utilisé ci-dessus (que l'on appellera “le sexuel”) est la propriété des frères Opalio de My Cat Is An Alien. Pardon d'avoir dévoilé leurs petits seins, mais nous les avons accompagné dans tellement de divorces et de séparations.
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wolfsnape · 6 years ago
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Hey, I really like your blog cause I like a lot of the same stuff that you do. I've been learning french for like seven years in school and your french posts help me keep it fresh in my mind :) I was wondering if you could perhaps recommend me a few french songs? You're great 💜 I hope you have a nice day 😊
Hey anon !!
I’m so happy you like my blog ! I ramble a lot about my boring daily life here haha
I JUST MADE A WHOLE PLAYLIST OF OLD FRENCH SONGS ON MY PHONE WAIT A SEC
Barbara - Dis quand reviendras-tu ?
Boris Vian - Le déserteur
Charles Aznavour - La Bohème
Charles Aznavour - Emmenez-moi
Charles Aznavour - La Mama (i listen to this one when i’m sad at 1AM)
Christophe - Les mots bleus
Daniel Balavoine - SOS pour un terrien en détresse
Daniel Balavoine - Je ne suis pas un héros
Daniel Balavoine - Le chanteur
Edith Piaf - La foule
Edith Piaf - Hymne à l’amour
Edith Piaf - Non je ne regrette rien
Francis Cabrel - Je l’aime à mourir
Francis Cabrel - Les murs de poussière
Francis Cabrel - Petite Marie
Florent Pagny - Ma liberté de penser
Georges Moustaki - Le métèque
Gilbert Becaud - Et maintenant
Jacques Brel - Ne me quitte pas
Jacques Brel - La valse à mille temps
Jean Ferrat - La montagne
Jean-Jacques Goldman - Envole moi
Jean-Jacques Goldman - Il suffira d’un signe
Joe Dassin - Et si tu n’existais pas
Léo Ferré - Avec le temps
Marc Lavoine - Elle a les yeux révolver
Michel Berger - La groupie du pianiste
Michel Berger - Paradis Blanc
ALL OF STARMANIA IT’S FRENCH AWESOME GAY AND INSPIRED BY DAVID BOWIE’S ZIGGY STARDUST
Michel Sardou (french ppl will know the pain) - Les lacs du Connemara
Michel Sardou - Le France
Nino Ferrer - Le sud
Patrick Bruel - Place des grands hommes
Patrick Bruel - Qui a le droit
Serge Reggiani - L’italien
Yves Montand - Les Feuilles mortes
More recently :)
Big Flo et Oli - Dommage
Calogero - Yalla
Kyo - Dernière Danse
Kyo - Le chemin
Les Choristes - Vois sur ton chemin (WATCH THIS MOVIE)
Raphael - Caravane
Raphael - Dans 150 ans (1 AM SAD SONG AGAIN)
Le roi soleil - Etre à la hauteur
Roméo et Juliette - Les rois du monde (toi même tu sais)
Shy’m - Je sais
Shy’m - Je suis moi (ICONIC IN 2010)
My fellow frenchies will help, right ??? :)
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maeiajiatheme · 7 years ago
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Et tu ne me dis rien tu ne dis jamais rien Mais tu luis dans mon cœur comme luit cette étoile Avec ses feux perdus dans des lointains chemins Tu ne dis jamais rien comme font les étoiles
Léo Ferré. Tu ne dis jamais rien
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kindofapolyglot · 8 years ago
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FRENCH MUSIC RECOMMENDATIONS
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Note: Some of these artsits are not from France, but are Belgian, Canadaian, even Austrian. What I mean by ‘French music’ is that it is sung in the French language.
THE NATIONAL ANTHEMS OF THE FRANCOPHONE COUNTRIES: France - La Marseillaise Belgium -  La Brabançonne Canada - Oh, Canada!
POP AND JAZZ
It would be fair to start off with one of the most successful and famous French singers - ZAZ. Her genres are jazz and acoustic, some songs you should definitely check out are: Je veux | On ira | Les passants | La vie en rose |  Si jamais j'oublie; Another obvious one is Lara Fabian. Some of her songs are: Je t’aime | Je suis malade | J’ai besoin de parler | Ma vie dans la tienne | J’y crois encore; Céline Dion Pour que tu m’aimes encore | Je sais pas | On ne change pas |  Parler à mon père | Encore un soir; Desireless Voyage, voyage; Indila Dernière danse | S.O.S. | Tourner dans le vide | Feuille d’automne;  Amir Haddad (my personal favourite) J’ai cherché | On dirait | Au cœur de moi | Oasis; Alma Requiem | La chute est lente | Ma peau aime; Tal Le passé | Le sens de la vie | Rien n’est parfait | Je prends le large;  Vianney Je m’en vais | Moi aimer toi | Dumbo | Sans le dire;  Zoë Loin d’ici | Mon ange | Adieu | La nuit des merveilles;  Le coeur de pirate Comme des enfants | Crier tout bas; Christophe Maé Il est où le bonheur | La parisienne | On s’atache | Belle demoiselle; Jean-Jacques Goldman 4 mots sur un piano | J’irai où tu iras | Sarbacane;
RAP AND HIP-HOP
Stromae 
Papaoutai | Alors on danse | Formidable | Tous Les Mêmes | Ta fête | Carmen |  Quand c’est; Maître Gims J’me tire | Est-ce que tu m'aimes? | Bella |Habibi | Sapés comme jamais | Laissez passer;  Columbine Les Prélis | Dom Périgon;  Suprême NTM Ma benz | That’s my people | Seine-Saint-Denis Style | Métèque; Diam’s Jeune demoiselle | Car Tu Portes Mon Nom | Par Amour | Coeur de bombe;  Booba Validée | Tombé pour elle | Scarface | Comme une étoile | Ma couleur | Au bout des reves;  Nekfeu Mauvaise graine | Tempête | Egérie | On verra | Ma dope; SCH Allo maman | Fusil | Champs-Élysées | A7; Lacrim Grand Armée | Colonel Carrillo | Gustava Gaviria | Poutine | Brasse au max;
ROCK - classic, alternative, indie, folk
Kyo Dernière danse | Le chemin | Le Graal | Je cours | Je saigne encore | L’équilibre; Indochine J’ai demandé à la lune | L’avanturier | Trois nuits par semaine | 3ème sexe; Noir désir Le vent nous portera | L’homme pressé | Un jour en France | Comme elle vient;   Izia La vague | Les ennuis; Images Les démons de minuit | Corps à corps; Rita Mitsouko C’est comme ça | Marcia Baila; My diet pill L’air de rien; Luke La sentinelle | Soledad | La terre ferme | Le reste du monde | Se taire | Stella;  Sortilège D’ailleurs | Metaporphose | Rock city;
FOLK/ CHANSON FRANÇAISE
Jacques Brel Ne me quitte pas | Quand on n’a que l’aimour | La chanson des vieux amants; Renaud Toujours debout | J’ai embrassé un flic | Mistral gagnat; Bénabar Le diner | L’effer papillon | A la campagne | Politiquement correct | Dis lui oui;  Fréro Delavega Ton visage | Le coeur éléphant | Mon petit pays |Autour de moi; Louane Avenir | Jour 1 | Jeune (j’ai envie) | Nos secrets | Rester seule; Edith Piaf Non, je ne regrette rien | La vie en rose | La foule | La boheme; Claudio Capéo Un homme debout | Ca va ça va | Riche; Kendji Girac Andalouse | Cool | Conmigo | Elle m’a aimé | No Me Mirès Màs | Les yeux de la mama; Léo Ferré Avec le temps | C’est extra | La solitude | La mémoire et la mer; Mes Aïeux Dégénérations | La différence | Ça va mal | Train de vie; 
EDM/ ELECTRONIC 
WoraklsToi | Salzburg | Bleu; N’to Trauma | Time | Minuit Caféine | Sur les berges | Flash;
INDIE POP/ INDIE ELECTRONIC
Le couleur L’amour le jour | Jukebox | Voyage amoureux; Bagarre Mourir du club | Le gouffre | Claque-le | Ris pas; Les Pirouettes L’escalier | Je nous vois | Dernier métro;  Poom Les voiles | Toi et moi | Qui es-tu?; Aline Je bois et puis je danse | Elle m’oubliera | La vie électrique; Fishbach Un autre que moi | Béton mouillé | Y crois-tu; Lescop La forêt | La nuit américaine | Le vent | Le mal mon ange; Juniore Panique | A la plage | La fin du monde; Frànçois & The Atlas Mountains La Fille Aux Cheveux de Soie | La vérité |  Grand Dérèglement;
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plexussolaire · 7 years ago
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“Pour tout bagage on a vingt ans, on a des réserves de printemps, qu'on jetterait comme des miettes de pain à des oiseaux sur le chemin, quand on aime c'est jusqu'à la mort, on meurt souvent et puis on sort, on va griller une cigarette, l'amour ça se prend et puis ça se jette.
Pour tout bagage on a sa gueule, qui cause des fois quand on est seul, c'est ce qu'on appelle la voix du dedans, ça fait parfois un de ces boucans, pas moyen de tourner le bouton de cette radio, on est marron. On passe à l'examen de minuit, et quand on pleure on dit qu'on rit...”
Léo Ferré, Vingt ans
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icariebzh · 8 months ago
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"Je suis d'un autre pays que le vôtre D'une autre quartier D'une autre solitude
Je m'invente aujourd'hui des chemins de traverse Je ne suis plus de chez vous J'attends des mutants
Biologiquement Je m'arrange avec l'idée que je me fais de la biologie Je pisse, j'éjacule, je pleure Il est de toute première instance Que nous façonnions nos idées Comme s'il s'agissait d'objets manufacturés Je suis prêt à vous procurer les moules
Mais, la solitude
La solitude
Les moules sont d'une texture nouvelle, je vous avertis Ils ont été coulés demain matin Si vous n'avez pas, dès ce jour Le sentiment relatif de votre durée Il est inutile de vous transmettre Il est inutile de regarder devant vous car Devant c'est derrière La nuit c'est le jour, et
Ah, ah, ah Ah, ah, ah, ah, ah, ah
La solitude La solitude La solitude
Il est de toute première instance que les laveries automatiques Au coin des rues, soient aussi imperturbables que les feux d'arrêt Ou de voie libre Les flics du détersif Vous indiqueront la case Où il vous sera loisible de laver Ce que vous croyez être votre conscience Et qui n'est qu'une dépendance de l'ordinateur neurophile Qui vous sert de cerveau Et pourtant
La solitude La solitude
Le désespoir est une forme supérieure de la critique Pour le moment, nous l'appellerons "bonheur" Les mots que vous employez n'étant plus "les mots" Mais une sorte de conduit À travers lequel les analphabètes se font bonne conscience
Mais, ma solitude La solitude La solitude, la solitude, la solitude La solitude
Le Code Civil, nous en parlerons plus tard Pour le moment, je voudrais codifier l'incodifiable Je voudrais mesurer vos danaïdes démocraties Je voudrais m'insérer dans le vide absolu Et devenir le non-dit Le non-avenu, le non-vierge Par manque de lucidité La lucidité se tient dans mon froc
Dans mon froc"
Léo Ferré
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franckdoutrery · 6 years ago
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Les neiges d’antan
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Faisons le point. Le temps se dégrade, le climat s’affole, la météo ne cesse d’empirer. C’est simple : il n’y a plus de saisons. « Avec le temps, va, tout s’en va ! » chante mélancoliquement Léo Ferré. Et on ne peut lui donner tort, surtout si l’on prend le mot temps dans son sens météo. Aussi regrette-t-on l’époque où l’enfance patinait sur l’Étang du Tronc et qu’à la sortie des classes la jeunesse descendait en luge la Colline du Moulin. La grand-mère perdait l’équilibre sur le trottoir enneigé et se fracturait le col du fémur. Sur le chemin des contrebandiers l’ancêtre rencontrait l’abominable homme de neige ou se faisait avaler par la bête du Gévaudan. Bref, c’était le beau temps.
Or ces temps ne sont plus. Il n’y a qu’à regarder le paysage désolé de cet hiver. On le dirait peint par Bernard Buffet. La plaine est nue comme la main, d’une couleur indéfinissable, hérissée ça et là d’un arbre décharné ou d’un piquet de clôture avachi. L’homme s’y perd dans un brouillard gluant. Il a gardé souvenance de Villon, quand celui-ci évoquait « les dames du temps jadis » et se demandait sur un air plaintif : « mais où sont les neiges d’antan ? » 
De neige, il n’y en a plus. Ou si peu. Avec le temps, allez, tout s’en est allé. Heureusement qu’il reste les tableaux d’un autre peintre, à savoir Brueghel l’Ancien. Surtout son Paysage d’hiver, où l’on voit, entre les chaumières flamandes aux toits enneigés, des patineurs sur un cours d’eau gelé. Avec, sur le bord à droite, un piège à oiseaux à côté d’un arbre nu. Enfants, que de fois avons-nous joué à cette chasse cruelle, dès que la campagne s’était parée de son manteau blanc, privant la gent ailée de nourriture. On sortait alors de la grange un tamis à blé rectangulaire qu’on plantait dans la neige comme un plan incliné. Le côté ouvert était soutenu par un piquet attaché à une ficelle, qui reliait le piège à notre cachette. Sous le tamis on avait semé quelques miettes de pain pour attirer les oiseaux affamés. Dès que ceux-ci s’approchaient pour picorer leur pitance, on tirait sur la ficelle et le piège s’abattait sur eux. Pauvres oiseaux captifs alléchés par la nourriture, qui allaient devenir bientôt la nôtre ! Sur ce point rien n’avait donc changé depuis le seizième siècle, celui de Brueghel.
Mais le Paysage d’hiver n’est pas le seul où le peintre ait été prodigue de neige. Il a fait neiger également dans Le recensement de Bethléem. Sauf que, sous son pinceau, la bourgade palestinienne, qui n’a jamais connu cette météo hivernale, se trouve en Flandre. C’est un village aux toits et chemins enneigés, puisqu’on est en décembre et que les parents de Jésus sont venus à Bethléem pour se faire enregistrer. Comme chacun sait, c’est à cette occasion que Jésus est né, exactement à Noël, car il n’y a pas de hasard dans l’Histoire sainte. Et un Noël blanc avec ça ! C’est pourquoi on voit à l’avant-plan un attroupement important devant une auberge. Tout ce beau monde, habillé en costumes d’époque – mode d’hiver à la brabançonne ou campinoise – voudra bientôt se nourrir. Car le voyage a creusé. L’aubergiste se met donc en devoir de tuer le cochon. Il le saigne d’un long couteau, pendant que sa femme recueille le sang dans une bassine. En somme, c’est une belle promesse de tripes, de boudins et de fromage de tête ! Là aussi, entre ce tableau champêtre et nos souvenirs d’enfance, rien ou presque n’a changé. Car Brueghel a peint « naer het leven », c’est-à-dire d’après la vie, qui grouille et bruisse autour de lui. Et qui fut aussi à bien des égards celle de nos jeunes années. 
Un autre tableau « enneigé » est Le massacre des Innocents. Même déplacement géographique et historique. Même anachronisme adopté sans complexe, car si l’événement a censément eu lieu quelques jours après Noël, c’est-à-dire longtemps avant que le christianisme n’ait gagné nos contrées, on y voit déjà une église au milieu du village, dans la même campagne brabançonne couverte de poudreuse. Anachronisme aussi dans le rendu de la soldatesque d’Hérode. Montée à cheval, habillée d’une armure d’acier et munie de lances terrifiantes, elle rappelle moins l’Antiquité que les armées de Philippe II, qui sévirent à l’époque dans les Pays-Bas espagnols. Comment ne pas comparer cette image à celle de l’hiver 1944, quand les bombes volantes V2 tombaient sur Anvers et que les petits Anversois, évacués de leur ville menacée, arrivaient chez nous à la campagne ? Cette année-là l’épaisseur de la neige ne se comptait pas en centimètres ; on s’y enfonçait jusqu’à la taille et au-delà. Au fait, qu’est devenu ce copain anversois, à l’accent « sinjoorke », qui partageait nos batailles de boules de neige, comparables à celles qui figurent sur les peintures de Brueghel ; qui aidait à la fabrication de notre bonhomme de neige et de notre igloo ? « Que sont mes amis devenus, que j’avais de si près tenus, et tant aimés » chantait Rutebeuf. Et Maître François de lui répondre, comme nous aujourd’hui : « Mais où sont les neiges d’antan ? »
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jbgravereaux · 7 years ago
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Extrait des “Greniers de la mémoire” sur Léo Ferré diffusés en 2006 sur France Musique en trois émissions (plus précisément de la troisième).                                                                                                                                                        Jacques Layani : ...La chanson, traitée en une très jolie valse, est bien dans la manière de Léo Ferré, puisqu’elle se rattache finalement à l’esprit des Amants de Paris, des Forains et de L’Île Saint-Louis. On peut en juger par ces quelques extraits : « Les beaux taxis / Font la cour à Paris / À la nuit / Mais les amants / Font l’amour à Suresnes / Je t’aimais tant / Sur les bords de la Seine / Qu’il n’est plus temps / De finir ma rengaine (...) / Mais à Paris / On s’aime davantage (...) / L’amour ça n’a pas de prix / Ça se fait sans bagages / Combien d’amoureux / Ont usé leur tendresse / Oublié leur adresse / Dans les taxis (...) / Qu’importe où vont les taxis / Puisqu’ils vont où l’on s’aime... »...Cette valse, finalement, ne fut donnée intégralement que par Ferré lui-même, lors de son récital au Vieux-Colombier, en janvier 1961...                                               (extrait de son livre “Les Chemins de Léo Ferré”)                                                                                                                                                                http://leoferre.hautetfort.com/archive/2007/11/12/leo-ferre-acteur-et-musicien-du-cinema-nouveaux-elements.html
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blog-bishop · 5 years ago
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Bachelard, La poétique de la rêverie
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Il est possible que je me sois intéressé à Bachelard de manière inconsciente ou plutôt pour des raisons bassement biographiques, parce du côté de ma mère on s'appelle Bachelart. Avec un T. Mon grand-père, Robert Bachelart, est né à Reims, dans la même région que Gaston Bachelard et il a lui aussi exercé le métier de facteur. Si on regarde une carte généalogique de la Champagne, on voit que Bachelard avec un D et Bachelart avec un T se côtoient allègrement. Une légende familiale raconte même que sur un acte de naissance un d aurait pu être mal écrit ou biffé et pu être pris pour un t. Le mystère demeure.
Ma mère avait acheté La Psychanalyse du feu, sans parvenir à le lire et le livre traînait dans sa bibliothèque au milieu des polars. Quand je tombais dessus, j'avoue qu'il me faisait un peu peur. Je crois que c'est Léo Ferré, qui avait été auditeur des conférences de Bachelard (à la Sorbonne ?) et qui dans ses textes parlait souvent l'Eternité de l'instant, qui m'a donné envie de le lire sérieusement. Comme je n'ai pas trouvé l'Eternité de l'instant, je me suis rabattu sur La Poétique de la rêverie. Et j'ai bien fait. l'Eternité est un livre un peu ardu et sans doute m'aurait-il découragé de lire Bachelard. Il n'en n'est rien concernant La Poétique. C'est simple, direct, compréhensible, jamais Bachelard ne jargonne, ou à peine, et surtout le livre a eu sur moi un pouvoir envoûtant. Je le range un peu dans la famille de Nadja. Son côté poétique a agit sur mes neurones et m'a prouvé qu'on pouvait faire confiance à l'imaginaire, qu'on devait même se jeter dans ses bras, comme dans ceux de Morphée, et si elle indique un chemin pour sortir de la forêt obscure, lui faire confiance quoi qu'il arrive.
Je serais bref sur ce livre et je resterais superficiel. J'éviterais d'entrer dans les détails de l'animus et de l'anima, d'évoquer ses analyses autour de l'alchimie et de l'androgynéité perdue, ces idées ne me sont pas très utiles dans la vraie vie. Je ne pense pas qu'on passe sa vie à chercher son contraire, mais elles sont utiles dans la construction d'un récit ou d'un personnage.
En le feuilletant le livre je vois des dizaines de passages signalés au crayon et j'ai juste envie de les citer pour donner peut-être en retour l’envie de les replacer dans la toile où ils ont été tissés. Toile qui s'avère être une toile d'araignée, dans laquelle j'ai pris plaisir à me laisser prendre. La créature qui s'approche de vous pour vous dévorer le cœur est de la race des sirènes ou de ces « sorcières qui d'un seul regard mangeaient le cœur des hommes. » (Dictionnaire infernal de Collin de Plancy)
« Oui, vraiment, les mots rêvent. »
« Les mots rêvent qu’on les nomme, écrit un poète. (Léo Libbrecht, Mon orgue de Barbarie.) »
« Les choses voient, elles parlent entre elles (...). Combien les discours seraient plus vifs, plus intimes entre les choses et les objets si « chacun pouvait trouver sa chacune ». Car les mots s’aiment. Ils ont été, comme tout ce qui vit, « créés homme et femme ». »
« La rêverie d'un rêveur suffit à faire rêver tout un univers. »
« Ah ! comme nous serions solides en nous-mêmes si nous pouvions vivre, revivre, sans nostalgie, en toute ardeur, dans notre monde primitif. »
« Seul, très seul, est l’enfant rêveur. Il vit dans le monde de sa rêverie. Sa solitude est moins sociale, moins dressée contre la société, que la solitude de l’homme. L’enfant connaît une rêverie naturelle de solitude, une rêverie qu’il ne faut pas confondre avec celle de l’enfant boudeur. En ses solitudes heureuses, l’enfant rêveur connaît la rêverie cosmique, celle qui nous unit au monde. »
« On ne meurt qu’une fois. Mais psychologiquement nous sommes multiplement nés. L’enfance coule de tant de sources qu’il serait aussi vain d’en faire la géographie que d’en faire l’histoire. Ainsi dit le poète :
« Des enfances j’en ai tant et tant Que je m’y perdrais en les comptant. Alexandre Arnoux, Petits poèmes, Paris, Seghers. »
« David Thoreau écrit : « Il semble que nous ne faisons que languir dans l’âge mûr, pour dire les rêves de notre enfance, et ils s’évanouissent de notre mémoire avant que nous ayons pu apprendre leur langage. » Thoreau, un philosophe dans les bois, trad. R. Michaud et S. David. »
« Nous ne pouvons pas aimer l’eau, aimer le feu, aimer l’arbre sans y mettre un amour, une amitié qui remonte à notre enfance. Nous les aimons d’enfance. Toutes ces beautés du monde, quand nous les aimons maintenant dans le chant des poètes, nous les aimons dans une enfance retrouvée, dans une enfance réanimée à partir de cette enfance qui est latente en chacun de nous. »
« Franz Hellens écrit : « L’enfance n’est pas une chose qui meurt en nous et se dessèche dès qu’elle a accompli son cycle. Ce n’est pas un souvenir. C’est le plus vivant des trésors, et il continue de nous enrichir à notre insu… Malheur à qui ne peut se souvenir de son enfance, la ressaisir en soi-même, comme un corps dans son propre corps, un sang neuf dans le vieux sang : il est mort dès qu’elle l’a quitté. » »
« Les odeurs ! premier témoignage de notre fusion au monde. Ces souvenirs des odeurs d’autrefois, on les retrouve en fermant les yeux. On a fermé les yeux jadis pour en savourer la profondeur. On a fermé les yeux, donc tout de suite on a rêvé un peu. En rêvant bien, en rêvant simplement dans une rêverie tranquille, on va les retrouver. Dans le passé comme dans le présent, une odeur aimée est le centre d’une intimité. »
« Quand c’est la mémoire qui respire, toutes les odeurs sont bonnes. Les grands rêveurs savent ainsi respirer le passé, tel Milosz qui « évoque le charme obscur des jours enfuis » : « L’odeur moussue et somnolente des vieilles demeures est la même en tous pays » (L'amoureuse initiation, Paris, Grasset.) » Les chambres de la maison perdue, les couloirs, la cave et le grenier sont des gîtes pour des odeurs fidèles, des odeurs que le rêveur sait n’appartenir qu’à lui :
« Notre enfance éternise un parfum de velours. (Yves Cosson, Une croix de par Dieu, 1958.) »
« Émiliane Kerhoas, dans Saint-Cadou, dit ainsi :
Gomme odorante des jours anciens .  .  .  .  .  .  .  . ô Paradis d’Enfance.
La gomme qui coule de l’arbre tient l’odeur de tout le verger du Paradis de nos étés. Dans un poème qui a pour titre Enfance, Claude-Anne Bozombres dit avec la même simplicité :
L’arôme des sentiers ourlés de menthe danse dans mon enfance. »
« Attachée à ses souvenirs d’odeur, une enfance sent bon. »
« Et quand les grandes odeurs qui préparaient les festins me reviennent en mémoire, il me semble, en baudelairien que je fus, que « je mange des souvenirs ».
« Je crois les rêves formés, dit Paul Valéry, « par quelque autre dormeur, comme si dans la nuit, ils se trompaient d’absent ». Eupalinos. L'âme et la danse. Dialogue de l'arbre. »
« Nul doute qu’en ce temps singulier de ma jeunesse, ce que j’ai vécu, j’ai cru le rêver, et ce que j’ai rêvé, j’ai cru le vivre… » Henri Bosco, L’antiquaire
« Ce songe en nous, est-il le nôtre je vais seul et multiplié suis-je moi-même, suis-je un autre ne sommes-nous qu’imaginés. » Léo Libbrecht, Enchanteur de toi-même.
« On rêve devant son feu, et l’imagination découvre que le feu est le moteur d’un monde. On rêve devant une source et l’imagination découvre que l’eau est le sang de la terre, que la terre a une profondeur vivante. On a sous les doigts une pâte douce et parfumée et l’on se prend à malaxer la substance du monde. »
« Victor Ségalen, le poète du voyage, disait que la chambre c’est « le but du revenir ». En rêvant à l’univers, toujours on part, on habite dans l’ailleurs – dans un ailleurs toujours confortable. Pour bien désigner un monde rêvé, il faut le marquer par un bonheur. »
« Quand un rêveur parle, qui parle ? Lui ou le monde ? »
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Pour tout bagage
On a vingt ans
On a des réserves de printemps 
Qu'on jetterait comme des miettes de pain
À des oiseaux sur le chemin 
L'amour ça dure jusqu'à la mort 
On meurt souvent et puis l'on sort
On va griller une cigarette 
L'amour ça se prend et puis ça se jette
-Léo Ferré 
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