#là moi j’ai une ordonnance
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perduedansmatete · 8 months ago
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comme chaque année on dit c’est l’année psy pour nous quatre on verra bien qui finira par y aller la première
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lisaalmeida · 4 months ago
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Mon cher ami,
Aujourd’hui c’est mon corps qui écrit à vos lèvres, les mots imbibés d’amour dans l’encre de ma fièvre. J’ai pour habitude de garder tout en moi, c’est une jolie façon pour ne pas altérer mes sentiments de femme, partager c’est souvent rendre fragile le vent de nos pensées, je ne veux pas voir le beau se transformer en cristal. Prenez alors les lettres de mes mains, le lit de ma peau et la fleur de mon âge. Touchez le rouge de votre bouche contaminée par le murmure de mon rêve, embrassez ce rendez-vous secret qui passe sur l’instant.
Mon cher ami, l’inassouvi est une empreinte éternelle, la demande, une épaule qui reste dans le temps, entre moi, entre nous vit un silence si réel que je me gorge même de l’oubli pour embrasser la vie. La tristesse, la solitude ne sont rien lorsque je pense à vous, ma robe a des fleurs blanches qui poussent, joyeuses de vous savoir là-bas, mes doigts ordonnent, posent l'inutile pour que je me nourrisse du jour.
Mon cher ami, je perds l’usage de mon cœur, vous êtes cet ami qui manque à ma vie, cet être plein de mystère qui pourrait vivre jusque sur mes paupières, ce muscle qui ferait travailler ma chair, cette nuit qui m’aimerait à raison. Je vous pardonne de ne pas être et je vous aime néanmoins sur les rives bleues de ma passion.
@ Carole Riquet
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petit-atelier-de-poesie · 11 months ago
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Quelques trucs bien. Décembre 2023
Ces “Quelques trucs bien” s’inspirent directement des “3 trucs bien” de Fabienne Yvert, publié au Tripode. 
Pas 3 par jour pour ma part, mais une volonté régulière de gratitude et d’optimisme. 
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Commencer à formuler des vœux 
Organiser un pré réveillon de nouvel an avec mon fils. Se régaler tout simplement 
Prendre soin de moi pour me sentir plus jolie et plus puissante 
Passer du temps avec mon petit M. à jouer, lui raconter des histoires, le nourrir et l’endormir 
Regarder un dessin animé à la télé. Retour de l’enfance 
Passer chaleureusement le réveillon de Noël à trois. Parler littérature et cinéma en dégustant un bon repas et du champagne. Cadeau de la vie 
Préparer le retour de maman à la maison, soupes, lessives et présence pour soins
Inviter une amie qui sera seule pour le réveillon de Noël. Lui laisser le choix de la solitude 
Finir de cacheter les enveloppes de Noël. Cette année offrir des mots en cadeaux 
Compter les jours avant le printemps et le retour de la lumière 
Pleurer, souvent et beaucoup, croyant vider la goutte d’eau qui fait déborder le vase 
Plus ou moins, tout m’est égal 
Aller voir la mer, apaisant le vague à l’âme 
Répondre positivement à une invitation. Pour une fois, le mois prochain en espérant que ça ira ce jour là 
Recevoir une boîte de chocolats de la part de stagiaire (adorable et enthousiaste) quand mes jeunes patients me répondent à longueur de journée dès que j’ai une demande : « qu’est-ce que tu me donnes en échange ? ». Gratitude, disais-je ? 
Compter les jours avant Noël et surtout les vacances
Rougir devant le pharmacien qui m’a accueillie en disant à la cantonade : « je vais me faire la dame », s’est peut-être rendu compte de sa maladresse, balbutie et oublie de me rendre mon ordonnance. Sourire intérieurement 
Rentrer le soir à la maison pleine de l’odeur des biscuits tout chauds et des épices : anis étoilé, cannelle, muscade et gingembre. Magie de Noël préparée par mes deux enfants pendant que mon petit M. somnole à la sieste 
Me réchauffer au soleil d’hiver sur la terrasse avec maman. Avoir moins froid dedans dehors. Sentir le chat chercher la caresse de l’une et l’autre 
Sentir que mon petit M. tête ma joue. Premier baiser 
Réconforter une collègue qui se culpabilise de ne pas en faire assez. Trouver les mots alors que je suis moi-même épuisée d’en faire trop 
Me réjouir de constater que maman a installé la crèche cette année. Preuve que l’amour familial la porte : pour son père qui a sculpté cette crèche il y a 80 ans, pour ses enfants sur 3 générations maintenant, qui se rassemblent autour chaque Noël 
Écouter les confidences de ma fille parlant de sa meilleure amie. Conseiller la posture d’amitié silencieuse : accueil et écoute
Apprécier chaque soir que mon fils me prépare mon café après le repas, et avec un petit chocolat en cette saison 
Être invitée pour des soirées chez ma fille et chez ma meilleure amie. Décommander l’une et l’autre pour me reposer 
Constater que mon petit M. fait des progrès de motricité. L’encourager avec amour 
Savoir que ma nièce s’est rabibochée avec son amie. Faire confiance à la vie et au cœur 
M’accorder un week-end de repos sans sortir de la maison. Commencer à écrire des poèmes acrostiches �� offrir pour Noël à mes proches 
Retrouver ma sœur dans un embrassement et les larmes aux yeux, sous les commentaires dénigrant mon émotion 
Faire le projet d’un week-end entre filles avec visites de musée et d’expo. Vivement l’année prochaine ! 
Consoler ma nièce d’un chagrin d’amitié. La rassurer sur l’issue positive de cette expérience si l’amitié est authentique 
Suppléer l’absence de ma sœur auprès de mes nièces pendant le week-end. Resserrer les liens 
Faire un appel visio avec ma sœur en vacances au Togo. Fondre en larmes ensemble de ne pouvoir partager ce retour en Afrique l’une avec l’autre 
Aller acheter un sapin avec ma meilleure amie. Le décorer de magie pour Noël
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stripnblues · 7 months ago
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La sombre, sombre histoire des escaliers, partie 1
Dans mon précédent post, j’avais évoqué l’idée de narrer les mésaventures qui ont conduit à mon changement de psychiatre. Je m’étais laissé, je cite, « la liberté de choisir » d'en parler. 
HAH. Quel genre de personne serais-je pour laisser pour laisser mon lectorat sur sa faim (laissez-moi croire que j’ai autant de followers que Baptiste Beaulieu ou Pénélope Bagieu, s’il vous plaît). 
Puis, pour tout vous dire, j’ai un peu honte d'être passée à côté de ces mots doux de Tibo InShape, qui m’auraient donné TELLEMENT de grain à moudre dans le papier précédent :
Merci pour ta contribution, mec. Si tout le monde t’écoutait, l’industrie pharmaceutique serait en PLS et les psys au chômage.
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Je crois aussi qu’une partie de moi a besoin de coucher tout ça sur le papier. Parce que ça a été un sacré calvaire et que, quelques mois plus tard, même si j’ai envie d’en rire, c’est d’un rire encore forcé.
Je consultais cette psychiatre depuis deux ans. J’avais laissé tomber la précédente après une énième soirée à patienter deux putains d’heure dans la salle d’attente jusqu’à m’en aller sans l’avoir vue, la rage au ventre mais sans ordonnance. Dans l’urgence, parce qu’il fallait bien que je chope mes médocs, j’en ai trouvé une nouvelle via Doctolib. Elle me paraissait compétente, elle avait l’air de savoir ce qu’elle faisait. Même si, parfois, ses questions semblaient sortir tout droit du manuel pour psychiatres débutants : « Est-ce qu’en ce moment, vous avez des idées tristes ? »
Euh… Ça dépend de ce qu’on entend par “idée triste”. Si ça veut dire « penser que même Nicolas Sarkozy et Marlène Schiappa publient plus de livres que moi », alors oui, j’ai des idées tristes.
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Si vous avez des idées tristes après avoir lu ce résumé, c'est normal.
Même si elle avait souvent du retard dans ses rendez-vous. Mais ça, je sais que c’est tirer sur une ambulance passablement déglinguée. L’état de la psychiatrie en France n’est un secret pour personne. Manque de moyens, plus de patients en détresse, moins de soignants, une pression grandissante… Tout cela, sans doute, joue sur un quotidien certainement bien agité entre les urgences du jour, la patientèle à gérer, etc. Jusqu’ici, j’étais plutôt indulgente.
Et puis… Et puis il y a eu un épisode particulièrement difficile. L’anxiété me submergeait, toute tentative de discernement relevait d’un marathon avant d’être balayée par une vague d’incertitudes, je me retrouvais plus bas que terre, à essayer de faire bonne figure auprès de mes proches avec un sentiment d’imposture qui me rongeait le ventre. Pas la joie, pour résumer. C’est donc dans un état peu glorieux que j’ai vu ma psychiatre pour notre rendez-vous mensuel. Un génocide de mouchoirs plus tard, elle me propose de remplacer un anxiolytique dans mon traitement, et de voir si celui-ci sera plus efficace. Et, notez bien, c’est important pour la suite, elle me précise : « Tenez-moi au courant des effets dès le lendemain. Si ça ne va toujours pas au bout de quelques jours, prévenez-moi et on trouvera une solution au plus vite. »
Je ressors avec l’ordonnance et l’envie de croire que les choses vont s’arranger grâce à cette bidouille chimique. Je vous épargne le suspense, c’est tout le contraire qui s’est produit. Les crises d’angoisse ont persisté tout comme le moral au fond des chaussettes. En plus de ça, je me traînais une chape de fatigue. J’étais devenue incapable de réfléchir. Chaque tâche somme toute banale devenait une épreuve impossible. Dès que je tentais une sortie pour faire ne serait-ce que des courses, j’étais prise d’une douleur face à l’effort. Presque tout de suite, je voulais fondre en larmes et retourner me terrer chez moi. Toutes mes émotions étaient sapées, fondues en un brouillard d’abattement. Heureusement que je ne travaillais pas, à ce moment-là. Peu ou prou, j'étais devenue ça :
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Bien sûr, je l’ai tenue au courant le lendemain. Pas de réponse. Bon, ok, elle doit être occupée… J’ai attendu que le traitement fasse son effet. Un, deux, trois, quatre, cinq jours s’écoulent. Ça n’a l’air de rien mais, avec une santé mentale chaotique et un traitement qui semble empirer la chose, cinq jours, c’est très long. Ma seule envie, c’était que les journées s’écoulent pour que je puisse enfin dormir. M’affranchir quelques heures de mon calvaire qui, de toute façon, allait reprendre dès mon réveil. Il me fallait me changer les idées par tous les moyens, des bouquins, Netflix, YouTube… Je m’abrutissais pour mieux me prendre mon mal-être en pleine gueule ensuite, malgré la môman et l’amoureux en soutien à distance, et le Kraken à mes côtés.
Entre-temps, ma thérapeute, qui voit mon état se dégrader, m’encourage à prévenir la psychiatre. Alors j’essaie de l’appeler, je lui envoie des textos, un mail où je détaille les effets du médicament et qu’on pourrait résumer par « please help »… mais pas de réponse. Que couic.
Je suis d’autant plus désespérée que, dans quelques jours, je dois partir dans ma famille pour les fêtes. Parce que oui, tout ça se déroulait peu de temps avant Noël et autres célébrations. 
Qui c’est qui, en plus d’être pas bien, culpabilise à l’idée de pourrir les réjouissances à venir avec sa santé mentale en carton ?
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Gné...
Donc, parce que chaque journée à macérer dans cette bouillasse noire est d’une longueur infinie, parce que je ne veux pas rester comme ça et que, visiblement, la psychiatre est aux abonnés absents, je me retrouve sur Doctolib pour prendre rendez-vous avec elle. Ben oui, elle n’a pas de secrétariat, donc comment vous dire. J’arrive à choper un créneau la veille de mon départ en famille. Après plus d’une heure d’attente (parce qu’évidemment, il y a eu une couille avec Doctolib et qu’on s’est retrouvés à plusieurs sur le même horaire et qu’il a fallu gérer le bazar…), je la vois, et là, c’est l’occasion de dire que des idées tristes, j’en ai à la pelle, et que le nouvel anxiolytique est un poil daubé du cul. Je me suis renseignée sur ses effets indésirables et, oh bah tiens donc, on est en plein dedans.
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Remplacez « agneau » par « anxio », et le tour est joué.
Je glisse au passage que j’ai voulu la prévenir, que je n’ai pas eu de nouvelles, etc. Curieusement, elle élude, plaide la surcharge de textos de tous les côtés, et me conseille de la spammer les prochaines fois. Mais avait-elle bien reçu mon mail ? Avait-elle pris le temps de le lire ? À cela, elle ne me donne pas de réponse claire. Je trouve ça bizarre, mais bon. On réajuste le traitement, on revient à ce que j’avais avant en plus léger, parce que sinon, je serais en surdosage. Ce qui me fait tiquer, parce que mes psychiatres précédents n’hésitaient pas à y aller yolo sur les anxios. Okay, ça fait plaisir de savoir que les confrères ne sont pas forcément au fait niveau posologie et état de la recherche sur ce qu’ils prescrivent. Mais soit. Elle me file aussi l’adresse des urgences psychiatriques de Saint-Anne si jamais ça ne va vraiment, vraiment pas. Ce qui ne me rassure paradoxalement pas, je dois l’avouer. Je repars avec l’adresse, le traitement changé et l’espoir, cette fois, que les choses vont vraiment revenir à la normale.
Alors… Passé les deux-trois jours de soulagement post-traitement daubé du cul, j’ai dû me rendre à l’évidence : ça n’allait toujours pas. Sauf que, andouille que je suis, j’ai préféré ATTENDRE de rentrer de vacances pour en parler à ma thérapeute et reprendre rendez-vous avec la psychiatre. Quand j’y repense, j’ai envie de me secouer très fort comme un prunier. 
« So, il y a une météorite qui te fonce tout droit sur la gueule, tu devrais peut-être changer d’endroit ou demander à Bruce Willis de te filer un coup de main pour empêcher la catastrophe. — Euh mais je sais, mais là, je suis avec des potes et j’ai pas trop envie d’y penser… Je vais plutôt faire ça quand je serai rentrée. »
Des fois, je m’auto-saoule d’une force…
Arrive donc le rendez-vous avec la psychiatre (en visio, car les transports avaient décidé de faire de la merde, bref, c’était une journée du caca absolue). Ma tête de blob larmoyant lui permet de déduire que le traitement n’est pas très efficace (euphémisme). Elle me propose une nouvelle solution. Or elle n’est pas anodine, c’est plutôt du type « ajouter un médoc lourd avec plein d’effets secondaires pour personnes à la santé mentale façon puzzle, youhou ». J’appréhende, mais elle m’assure que ça peut tout à fait convenir dans ma situation. Elle doit juste faire quelques recherches pour s’assurer que c’est compatible avec le reste de mon traitement, mais promet de m’envoyer l’ordonnance dans la journée. Et que je n’hésite pas à la relancer le cas échéant.
Devinez quoi ? L’ordonnance n’est jamais arrivée. J’ai spammé, j’ai appelé, laissé des messages. Que dalle. Nichts. Un jour passe, deux jours, trois jours… 
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Alors je connaissais le ghosting sentimental (souvenez-vous, le gaufrier), amical (soit c’est ça, soit le pote est mort ou parti dans un monastère sans téléphone cellulaire, je ne vois pas d’autre explication). Mais par une professionnelle de santé, c’était tout nouveau. Hésitez pas à me proposer d’autres plans foireux à tester, hein, je crois que j’ai un potentiel là-dedans.
En parallèle, je m'apprête à commencer un nouveau boulot, toujours avec l’impression de passer mes journées dans l’équivalent psychique du Mordor. Même ma psy, qui pourtant en a vu d’autres avec moi, trouve que quelque chose cloche. À force de ne pas avoir de nouvelles, je sens ma confiance s’éroder. On m’encourage à peut-être consulter quelqu’un d’autre. Je fatigue, je tiens tant bien que mal. J’arrive à obtenir une liste de praticiens recommandés. Je me résous à reprendre rendez-vous avec la psychiatre pour tenter d’élucider tout ce bordel, et lui dire que j’en ai légèrement marre de me faire traîner en bateau. Sauf que j’appréhende. Dans mon état, je ne me sens pas sereine pour me confronter seule à cette personne. Je sens que j’ai peur. Et ça, face à quelqu’un qui est censé vous aider à aller mieux, malgré mon sale état, je sens que ce n’est pas normal. Dans la détresse, j’appelle ma mère. 
Faisons une pause dans le récit, le temps que je vous présente ma môman. Si je devais la résumer en un personnage, c’est Brienne of Tarth dans Game of Thrones (sans le crush pour ce couillon de Jamie Lannister).
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Eh ui c'est ma MÔMAN À MOI.
Loyale, valeureuse, elle est l’une des personnes les plus fortes et courageuses que je connaisse. Mais, pour rester dans le même univers, dès qu’on ose toucher à sa précieuse progéniture, ma mère se transforme en Daenerys (la vibe cryptonazie de la saison 8 en moins) :
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L’un de ses adages, c’est « Don’t mess with my kids ». Mais vraiment. S’il vous prend la folie de mess with ses kids, vous pouvez être sûr de finir la journée au fond d’un lac, les pieds dans un bloc de béton armé. Et peut-être pas en un seul morceau, en fait. 
Je vous laisse donc vous mettre à la place de ma môman lorsqu’elle reçoit un appel de sa fille aînée aux prises avec une psychiatre qui la ghoste après lui avoir proposé des traitements chelous. 
Alors que je finis à peine de bredouiller « est-ce que tu voudrais m’accompagner à mon rendez-vous sitoplé ? », ma mère me répond d'emblée à l’affirmative : « Mais bien sûr, ma chérie. Ça tombe bien, j'avais besoin d'aiguiser mon épée de feu. »
And this is where the fun begins. Ah oui, parce que tout ça n’est que le contexte de l’aventure à laquelle mon post doit son titre fabuleux.
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À plusse pour la suite, les p'tits choux !
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corinneecrivaine · 6 months ago
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WILLOW 2022 FANFICTION
CHAPTER 16
CONFESSIONS & SECRETS
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Part 16
Confessions & Secrets
Pendant que tous se rassemblaient à l’extérieur autour d’un festin préparé par Lori, Jade se retira discrètement avec sa sœur.
— Tu devrais libérer Sorsha.
— Tu sais bien que cela m’est impossible.
— En tant que cheffe des Bone Reavers, tout t’est possible. Nous avons besoin d’elle. Ton geste unifiera nos forces, et renforcera la confiance en toi. Je ne te demande pas d’oublier ta rancœur mais simplement d’accepter cette trêve.
Jade rejoignit le groupe, tandis que Scorpia, se dirigeait vers la fosse où était emprisonnée Sorsha.
— Comment se portent mes enfants. Demanda la reine.
— Ils sont toujours en vie.
La cheffe des Bone Reavers toisait la reine de Tir Asleen, réfléchissant, avant de s’exprimer.
— Je vais ordonner ta libération et celle de tes hommes. Mais sache que ce geste ne met pas un terme à notre conflit. Voici le marché Sorsha : en échange de ta liberté, dès cette situation réglée, tu redeviendras ma prisonnière.
— J’accepte et je tiendrai ma parole mais mes enfants ne doivent rien savoir.
D’un simple hochement de tête, Scorpia donna l’ordre à ses hommes de libérer la reine et ses chevaliers.
Pendant ce temps, Kida s’approchait de Lori occupé à préparer le repas.
— On a plusieurs facettes, guerrier.
Lori la regarda avec étonnement. Sans attendre la moindre réponse de sa part, elle trempa l’index dans la marmite et goûta la soupe, la trouvant excellente.
— Un mélange de douceur et d’agressivité. Ironisa-t-elle avant de partir.
Se retrouvant seul, Lori se murmura à lui-même « Elle est complètement folle. »
Elle s’assit aux côtés de Boorman, lui lançant un regard assez froid. Il la fixa brièvement, une légère crainte dans ses yeux avant de lui adresser la parole.
— Pourquoi tu t’assois là ?
— Cette place me convient parfaitement. Je pourrais agir au moindre geste stupide de ta part, l’excentrique.
Lorsque Scorpia arriva accompagnée de Sorsha, Kit et Airk la prirent dans leurs bras.
— Je vais bien.
Kit échangea un bref regard de gratitude avec Jade.
Dès que la reine de Tir Asleen aperçut Elora, un sentiment de soulagement mêlé d’espoir l’envahit en réalisant qu’elle n’était pas devenue une disciple du Wyrm. Elle s’approcha d’elle, prenant sa main afin de la réconforter.
— J’ai cru t’avoir perdue à tout jamais.
Assis, côte à côte, tous ressentaient une atmosphère pesante et chargée d’interrogations. Les regards s’entrecroisaient, chacun cherchait à comprendre l’existence de Dark Elora et la transformation de Graydon en Harbinger du Wyrm.
— Comment est-ce possible pour Graydon. Nous l’avons vu mourir. S’exprima Kit avec fermeté.
Kida et Aniel partagèrent un regard porteur de douloureux souvenirs, remémorant leur sombre passé en tant qu’assassins du Wyrm. La guerrière prit la parole.
— Il a été propulsé dans un autre espace-temps, lui donnant l’illusion d’agir aux côtés de la véritable Impératrice. Persuadé que ses actions sauveront votre monde mais ce n’est que mensonge, son véritable dessein est de le détruire.
— Quelle est donc cette histoire avec Elora ? Demanda Jade, perplexe.
Sorsha lui répondit, partageant les moments sombres de l’attaque de Tir Asleen.
— Pendant l’attaque du royaume par Hastur, nous avons croisé Graydon et Elora, plongés dans une noirceur si machiavélique, qu’en quelques secondes seulement, tous mes espoirs furent anéantis. J’étais persuadée qu’elle avait sombré dans les ténèbres.
Ressentant tout le poids de la situation, la jeune Impératrice prit la parole, dévastée.
— J’ignore ce qui a déclenché l’existence de mon côté sombre. Tout ce que je sais, c’est qu’elle est bien plus puissante que moi. Je n’ai pas pu la combattre.
— Comment être sûre que tu sois la vraie Elora ? Répliqua Kit fermement.
Sa remarque déclencha la colère de Kida.
— Nous ne l’aurions jamais sauvée si elle n’était pas l’Impératrice.
Elles se lancèrent un regard agressif.
— Crois-moi Kit, j’ai vu la mort dans ses yeux. Intervint Airk.
— Il y avait une telle haine dans sa voix et une violence si démoniaque. Ajouta Mims.
Willow prit la parole, plongeant mentalement dans le souvenir de ce terrible combat au cours duquel, tous faillirent perdre la vie.
— Face à ces forces diaboliques de Graydon et Dark Elora qui menaçaient de tout détruire, nous étions impuissants. Si Elora incarne l’espoir, la lumière et l’amour, autant son double incarne le désespoir, les ténèbres et la mort. Tout comme elle peut sauver notre monde, elle peut également le détruire.
Soudain, à la surprise générale, Airk se leva pour s’adresser à Willow et à Elora.
— Vous avez utilisé le Malatrium pour sauver Graydon. Elora tu as dit avoir appris la magie interdite lorsque tu étais à Nockmaar. Le Malatrium s’est nourri de toi et a donné naissance à ton double maléfique.
— Comment pouvons-nous la détruire ? Demanda Kit avec détermination.
Kida se tourna vers Aniel avant de répondre.
— Elle ne peut être détruire que d’une seule façon.
— Laquelle ? Interrogea Kit
— Les deux sont liées. Si l’une meurt, l’autre aussi.
La jeune princesse soutint froidement le regard de Kida avant de lui répondre d’un ton sec.
— N’y pense même pas. Il doit y avoir une autre solution.
— Princesse, si j’avais souhaité la mort de l’Impératrice, ce serait déjà fait.
Kit se leva, emportée par la colère et s’approcha de Kida.
— Qui nous dit que tu n’es pas une disciple du Wyrm prête à tous nous tuer !
La guerrière resta imperturbable face à la rage de la jeune princesse.
— Si mon but était de tous vous tuer, et crois-moi ce n’est pas l’envie qui me manque de te transpercer de ma lame, vous seriez déjà tous morts.
Kit dégaina son épée.
— Qu’attends-tu ?
— Ne me provoque pas, princesse. Je vais te dire ce qu’il en est. Si ta famille royale avait permis à l’Impératrice d’utiliser ses pouvoirs, au lieu de les dissimuler, peut-être n’en serions-nous pas là aujourd’hui. Mon ultime but est de protéger l’Impératrice et d’éliminer tout ceux qui représenteront une menace à son égard.
Kit, furieuse, brandit son épée pour attaquer Kida mais Aniel intercepta brusquement son geste, déclenchant un échange de regards empreint de rage.
— Tu ne devrais pas l’affronter. Lui dit-il.
Il se tourna vers Kida.
— Kū. Lā šumšu uldu. (Arrête. Ne la provoque pas.)
— Attē, kīma ša naqû, ina kūdušišu u kīma anašišu, illikū amēlu ušākul, lā izuzzu ša ilī. Lā tišimma ša atta adī, Aniel. (Tu sais tout comme moi, s’ils avaient laissé l’Impératrice suivre sa destinée, il y aurait eu moins de souffrance. N’oublie pas ce que tu as perdu, Aniel.)
— Anāku annaša lā išannak ? (Comment pourrais-je l’oublier ?)
— Pourquoi ne nous montres-tu pas ton visage ! S’exclama Kit avec fureur envers Aniel.
— Je ne ferais pas ça à ta place. Intervint Kida d’un ton ferme.
Au moment où la princesse s’apprêtait à retirer la capuche qui dissimulait le visage d’Aniel, ce dernier agrippa fortement son poignet et s’exprima d’un ton neutre.
—Tu as encore beaucoup à apprendre, jeune princesse. Je ne te demande pas de nous faire confiance. Mais sache que nous ne sommes pas l’ennemi.
Jade s’approcha de Kit, posant doucement sa main sur son épaule afin d’atténuer sa colère.
— Kit, peu importe qui ils sont ou d’où ils viennent. Je sais que c’est difficile pour toi. Tu viens de perdre ton royaume, tu as failli perdre ton frère, ta mère. Mais nous avons besoin de toute l’aide nécessaire pour comprendre, protéger Elora et sauver notre monde.
— Tout le monde ne se bat pas seulement que pour Elora, Jade.
Kida observait silencieusement Jade, notant la tranquillité dans sa voix et la sagesse de ses paroles. Elle remarqua comment chaque geste de la Bone Reaver semblait apaiser sa compagne. Bien que, dépourvue d’émotions, un mystère la poussait à s’intéressait d’une manière inhabituelle à Jade. Aniel perçut le changement naissant chez sa sœur d’arme mais garda le silence.
— Je dois partir pour Nockmaar ! S’écria Airk.
La stupéfaction se peignit sur les visages de chacun, suivie d’un instant de silence, rompu par la réaction vive de Kit.
— Il n’en est pas question ! Nockmaar est un lieu trop dangereux, submergé d’une sombre magie. S’écria-t-elle.
— Je dois m’y rendre absolument. Insista le jeune prince.
— Tu n’iras nulle part. Nockmaar est maudit, il utilisera tes peurs, tes angoisses contre toi. Tu ne sauras plus faire la différence entre le réel et l’illusion.
Voyant la situation s’aggraver, Sorsha intervint, essayant de raisonner son fils.
— Airk, mon fils, ta sœur a raison. L’esprit de Bavmorda hante ce lieu, le lien familial pourrait faciliter son intrusion dans ton esprit.
Le jeune prince se laissa emporter par la colère envers sa mère.
— Mère, n’est-ce pas un peu tard pour me parler des liens qui nous attachent à Bavmorda. Difficile à admettre, mais l’excitée a raison, notre famille est responsable de la situation actuelle ! Vous avez créé Bavmorda, lui avez enseigné la magie dans nos murs !
Sorsha essayait d’apaiser son fils justifiant ses actions passées mais en vain.
— Airk, calme-toi ! Ta grand-mère était vouée à une toute autre destinée, mais elle a fait le choix de se tourner vers les ténèbres.
— Mais toi, tu as fait le choix de nous dissimuler la vérité ! Si tu nous avez ne serait-ce préparés, peut-être que nous n’aurions pas perdu notre père, peut-être qu’Elora aurait été prête à embrasser sa destinée. Toutes ces années à la croiser dans les murs de notre palais, vivant et grandissant dans l’ignorance, entourés de secrets !
— Mon unique but était de vous protéger ta sœur et toi.
— C’était aussi pour nous protéger que tu nous a caché l’existence du « Serment Secret de Tir Asleen »
Sorsha ne put cacher sa colère et stupéfaction.
— Qu’as-tu fait, Airk ? Demanda-t-elle.
— Je l’ai lu. Chaque page que je tournais, dévoilait notre histoire, notre passé jusqu’à la dernière où… (Airk ne put terminer sa phrase revoyant la mort de sa sœur). Quoi qu’il m’en coûtera, j’irai à Nockmaar, Je dois sauver… Notre royaume.
Alors qu’Airk démontrait fermement ses intentions, une lourde tension pesait entre lui et sa mère. C’est à ce moment que Kit, imperturbable, prit la parole d’une voix tranchante.
— Je préférais mon frère coureur de filles que celui qui se prend pour un sauveur.
L’impact des paroles de Kit se refléta clairement sur le visage d’Airk, trahissant la blessure infligée.
Aniel décida d’intervenir dans la discussion, conservant son calme et sa fermeté.
— Jeune prince, en ayant lu le « Serment Secret de Tir Asleen », tu as malencontreusement réveillé le lien qui l’unit au Malatrium. Les deux manuscrits se nourrissent de la magie : l’un de la lumière, l’autre des ténèbres. Désormais, le Wyrm est conscient que la puissance de l’Impératrice a été réactivée. C’est pour cette raison que ta mère, l’avait placé sous scellé.
Face à cette querelle, Scorpia ne put s’empêcher d’ironiser, s’adressant à Lori.
— Finalement, je n’aurai pas besoin de les tuer, ils vont le faire d’eux-mêmes.
— Cette famille est rongée par une terrible souffrance, celle de la perte de Madmartigan. Lui répondit Willow.
Au même moment, Kida, imperturbable, prit l’assiette des mains de Boorman.
— C’était mon repas.
— Je pourrais très bien, si l’envie me prend, venir t’égorger pendant ton sommeil.
— Ok tu peux la garder. De toute façon, je n’ai plus faim.
A la surprise générale, Mims s’exprima avec une courageuse détermination.
— J’accompagnerai le prince à Nockmaar.
Willow s’y opposa strictement, son regard trahissant une inquiétude profonde.
— Mims, tu ignores les dangers qui vous attendent là-bas. C’est bien trop risqué. Je refuse.
— Popa, nous avons tous un devoir à accomplir dans cette bataille à venir et le mien est d’accompagner le prince.
— Je ne peux te laisser faire. Tu es tout ce qui me reste. Je ne peux prendre le risque de te perdre.
Les derniers mots de Willow se brisèrent. Mims essaya de le rassurer.
— Je sais que la perte de maman t’est inconsolable ainsi que le départ de Ranon, mais tu ne peux me protéger définitivement, je me dois de le faire, pour moi, pour ma famille, mon village, pour honorer la mémoire de ma mère.
La colère de Willow atteignit son paroxysme, une fureur qui ne lui ressemblait pas. Il répondit catégoriquement.
— Je te le redis, hors de question que tu partes pour Nockmaar !!!! Je t’ai déjà laissée venir avec nous, ce que je n’aurais jamais dû accepter !
Incapable de supporter davantage de discorde parmi ses compagnons, Elora s’écria d’une voix empreinte de colère. Ses mots résonnèrent, coupant court à toutes les disputes.
— Assez ! Nous parviendrons à rien en nous déchirant ainsi. Nous devons rester unis si nous voulons faire face à ce qui nous attend. Seul notre solidarité nous permettra de surmonter cela !
Puis, elle adressa une requête à Scorpia.
— En tant que cheffe des Bone Reavers, allie-toi à nous, apporte-nous ton aide, tes guerriers, afin de combattre les ténèbres.
Mais Scorpia restait inflexible.
— Mon seul combat est la liberté de mon peuple, jeune Impératrice.
— Il n’y aura plus de liberté pour personne si nous perdons cette guerre. Répondit Kit de manière autoritaire.
Scorpia la fixait d’un regard glacial avant de lui répondre avec mépris.
— Tu ne peux comprendre, princesse, le combat quotidien pour obtenir sa liberté, toi qui a toujours tout eu, sans jamais avoir à te battre et sans le mériter.
Blessée et irritée par les propos de Scorpia, Kit rétorqua avec agressivité.
— Ne crois pas connaître mon histoire. Tes jugements hâtifs ne font que révéler ton ignorance à mon sujet.
Exacerbée par ce conflit entre les deux personnes qu’elle aimait, Jade explosa de colère.
— J’en ai assez !!! Faites comme bon vous semble, mais trouvez un terrain d’entente. Je ne veux pas savoir lequel. Toi, Scorpia tu es ma sœur, Kit tu es… je t’aime. Impossible pour moi de choisir entre vous deux. Débrouillez-vous, mais en ma présence, je ne veux plus vous entendre vous agresser mutuellement !
Elle s’éloigna afin de retrouver son calme.
Scorpia et Kit se regardèrent silencieuses, avant de s’exprimer.
— Je crois que nous n’avons pas trop le choix, princesse.
— Non, en effet.
— Ce n’est pas parce que je ne t’agresserai plus en présence de ma sœur que je t’apprécie.
— Il en est de même pour moi.
— Je t’accompagnerai, Elora. Annonça Lori.
Scorpia, surprise, se retourna.
— Quoi ! Lori, je te l’interdis.
— Avec tout le respect que je te dois, Scorpia, j’ai consacré ma vie entière à te servir. Aujourd’hui je me mets au service d’Elora avec ou son ton accord.
*******
Alors que tout le monde s’était dispersé, Elora se retrouva seule avec Sorsha.
— Ma Reine, je ne peux nier ma part de responsabilité. Dark Elora est née de mes erreurs, de la fusion de la magie interdite et de ma propre douleur. Avoua-t-elle.
Sorsha réagit en la prenant dans ses bras.
— Ne te blâme pas, mon enfant. Nous sommes tous liés par des événements que nous n'avons pu prévoir. J’ai moi aussi commis mes propres erreurs.
La jeune Impératrice plongea son regard dans celui de la reine avant de s’exprimer d’un ton grave.
— Il est nécessaire que nous en discutions, mais si la seule issue est que je…
— Inenvisageable, nous trouverons une solution.
À cet instant précis, Kida fit irruption, s’immisçant dans la conversation.
— Impératrice, si vous m’en donnez l’ordre, je m’en chargerai.
*******
Au même instant, Willow se retrouvant seul avec Boorman, partagea ses craintes.
— Face au pouvoir des ténèbres, je me suis senti totalement démuni, me voyant mourir, perdre ma fille ainsi qu’Elora. Mims a raison, je ne peux la retenir d’avantage pour la protéger. L’idée de la perdre me déchire le cœur.
— Je les accompagnerai à Nockmaar. Je veillerai sur ta fille et la protégerai. Et puis ça me permettra d’être loin de la psychopathe, en espérant qu’elle ne vienne pas avec nous.
Un sourire se dessina sur le visage de Willow, tandis qu’à l’écart du campement, Kida et Aniel furent rejoints par Sorsha.
— Merci Aniel d’avoir sauvé Elora.
— J’ai simplement honoré notre serment ma Reine.
— Au sujet de ma fille, je sais que parfois elle peut-être… tempétueuse par moments.
Kida ne put cacher sa colère et son inimitié envers Kit.
— Elle mérite une bonne leçon !
— Kida ! Attû tušannû ilatu ! (Kida, tu t’adresses à la Reine!) La réprimanda Aniel.
La guerrière s’excusa.
— Veuillez m’excuser ma Reine.
— Elle est encore jeune, votre Majesté. Elle apprendra de ses expériences. Ajouta Aniel.
Lorsque Sorsha s’éloigna, Kida profita de l’occasion pour discuter avec son frère d’arme.
— Tu devrais dire à la princesse qui tu es réellement.
— Moins elle en sait, mieux c’est.
— Encore des secrets, que feras-tu le jour où elle le découvrira ?
Aniel resta silencieux. A l’instant même où Kida s’apprêtait à partir, il la retint par le bras.
— J’ai remarqué ton regard envers la jeune Bone Reaver. Je sais que tu ignores ce que le mot « aimer » signifie. Ne t’approche pas d’elle. Elle appartient à la princesse.
— Personne n’appartient à personne. Répliqua-t-elle avant de s’éloigner.
*******
Seule, plongée dans ses pensées, Elora sursauta en remarquant la présence d’Airk.
— Comment te sens-tu ? Lui demanda-t-il.
— Si on oublie le fait que tout le monde veut me tuer, je survie. Et toi, ta blessure ?
— Oh, je survie.
Un silence s’installa, Le jeune prince prit une profonde inspiration avant de poursuivre, tout d’abord hésitant.
— Elora, je sais que je ne suis pas la personne que tu espérais que je sois… Mais, mes sentiments envers toi…
Avant qu’il ne puisse terminer sa phrase, Elora le coupa doucement.
— Airk, je t’apprécie énormément mais les choses ont changé.
— Je t’aime, je suis prêt à faire des efforts, à être cette personne que tu attends que je sois.
— Je ne te demande pas d’être quelqu’un d’autre. Je ne peux me permettre de laisser qui que ce soit m’aimer sans que sa vie ne soit en danger ou qu’il décide de me tuer. Je suis désolée Airk.
Un silence pesant s’installa entre eux. Airk acceptait, le cœur lourd, la réalité de cet amour éteint. Il la laissa seule.
En chemin, il croisa la route d’Aniel qui le fit tressaillir.
— Désolé, jeune prince, je ne voulais pas t’effrayer.
— Je n’ai pas eu peur.
Pourtant, son regard trahissait le contraire.
— Ok peut-être un peu. (il marqua une courte pause).
— J’ai besoin que tu me dises ce que « Le Serment Secret de Tir Asleen » t’a montré dans sa dernière page.
Airk hésita. Aniel insista.
— Je dois savoir, jeune prince, afin de pouvoir vous protéger.
Le fait d’évoquer ce passage, des frissons d’angoisse parcoururent l’échine d’Airk.
— Depuis que j’ai été sous l’emprise de The Crown, je ne cesse de faire ce terrible cauchemar, de ma sœur, son corps inerte, transpercé d’une épée. Le manuscrit m’a dévoilé la même scène. Mais j’ignore qui est son assassin, resté dans l’ombre.
Aniel ressentait le fardeau qui pesait sur les épaules du jeune homme.
— The Crown a révélé des fragments de ton destin et celui de ta sœur. Ne prends pas pour acquis les images qu’elle a implantées dans ton esprit.
— Et si ces images n’étaient qu’une infime partie des secrets qui entourent ma famille ?
— Les mystères du passé sont souvent les ombres du présent. Les réponses que tu cherches sont souvent liées à ce que nous préférons oublier.
Airk s’emporta.
— Justement, je veux découvrir ce qui m’a été caché. Je me dois de sauver ma sœur même si ce n’est qu’un fragment de son destin. Je suis prêt à tout pour elle, à sacrifier ma vie s’il le faut !
— Jeune prince, certaines vérités, si douloureuses soient-elles devraient rester enfouies.
Une brindille craqua, Aniel et Airk se retournèrent, découvrant Mims.
— Désolée, je n’avais pas l’intention de vous déranger. Dit-elle de façon gênée.
Aniel lui répondit sereinement.
— J’étais sur le point de partir.
Airk fixait Mims de son regard intense, ce qui la déstabilisa. Elle rompit le silence.
— C’est courageux de retourner à Nockmaar.
— Courageux ou pure folie. Répondit Airk en marquant une courte pause.
Tous deux se regardaient, d’une profondeur d’âme partagée avant que le jeune prince ne poursuive.
— J’ai dû apprendre à vivre avec la perte de mon père. Je ne sais si je pourrai continuer sans ma sœur.
Mims, les yeux empreints d’une empathie profonde, laissa échapper un soupir.
— La douleur de la perte nous fait croire que nous ne pourrons continuer. Mais nous trouvons le courage et la force d’avancer, pour eux, pour leur mémoire, pour les garder en vie dans nos cœurs.
Airk esquissa un léger sourire.
— J’ai hérité d’un royaume mais je ne sais comment le gouverner, comment rendre mon peuple, mes chevaliers fier de leur prince et futur roi. Je vis constamment dans l’ombre de mon père. Est-ce que je serais à la hauteur de son héritage ?
Mims s’approcha d’Airk.
— Mon Prince, ne cherchez pas à être votre père, soyez-vous même.
— Qui suis-je réellement ? Peut-être que Nockmaar me fournira quelques réponses.
Mims détourna son regard, observant les profondeurs des Wildwoods.
— Le chemin qui mène à Nockmaar sera pavé de grands dangers. Il nous faudra être prêts à affronter l’inconnu et ses démons.
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Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - Chapitres 14-15
Ceci est un Hateread du tome 10 de la saga Tara Duncan, inspiré par le long travail de Patricklemorse. Pour plus d’explications ou d’introduction, référez vous au post « Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - 0 : Dans les épisodes précédents » !
L’ensemble des extraits cités entre guillemets et en italiques appartiennent à madame Sophie Audoin-Mamikonian, que j’appellerai Madame S.A.M par facilité.
Salut les bgs ! J’espère que vous avez passé de chouettes fêtes de fin d’année et que 2024 vous apportera de bonnes choses !
De mon côté, quoi de mieux pour commencer l’année que de reprendre ma relation équivoque et ingrate avec un bouquin qui ne m’a rien demandé. Vous l’avez compris, c’est le retour des Hatereads !
La dernière fois, Cal était mal en point, Mara apprenait que sa soeur et son crush sortaient ensemble, et pour ne rien enlever au piquant de ce charmant épisode de sitcom chapitre, tous les indices pointaient vers Robin en tant que responsable de l’attaque contre Cal, bien que le demi-elfe soit innocent !
On en était resté à la fuite de Robin des cachots du palais, qui s’accompagne, semble-t-il, d’autres mauvaises surprises…
Le chapitre d’aujourd’hui s’intitule “Lisbeth, ou comment posséder un palais tellement grand, qu’on n’arrête pas d’y perdre des gens, ce qui est ennuyeux lorsque ceux-ci sont censés être prisonniers.”
Construisez un bureau par personne que vous recevez, qu’ils disaient. Ce sera marrant, qu’ils disaient.
Ah oui, et on a déjà un problème avec ce titre, mais je vais faire une fleur en cette nouvelle année et ignorer la virgule de trop qui se balade derrière le “tellement grand”. On va dire que c’est mon cadeau de Noël en retard.
“— Quoi ?
Fou de rage, Safir Dragosh empoigna le pauvre garde qui venait de lui annoncer l’horrible nouvelle.
Selenba avait disparu.
En même temps qu’un autre prisonnier, Robin M’angil.
— Mais comment est-ce possible ? rugit le vampyr, hors de lui. Elle était sous surveillance 26 heures sur 26 !
— Nous… nous l’avons mise pendant quelques heures en prison en bas, parce que les salles du haut ont été réquisitionnées.
Safir réalisa qu’il était en train de soulever le thug, dont le visage virait au rouge et les pieds ne touchaient plus terre. Le grand vampyr prit une profonde inspiration et reposa sa victime, puis recula, histoire de ne pas lui faire mal involontairement, vu que là, il sentait ses canines l’élancer tellement il avait envie de le mordre.”
Après ce début mouvementé, je pourrais d’ores et déjà donner des mauvais points à Safir pour violence gratuite. Mais il a de la chance, ma lecture du chapitre 7 commence à remonter et je ne suis plus autant en colère contre lui qu’à ce moment-là. Et honnêtement, après avoir vu les gardes de ce palais étaler généreusement leur incompétence, je comprends la réaction. Cela dit, je garde à l’œil monsieur « Je continue de désirer mon ex, au mépris de la relation que j’ai construite avec sa sœur ».
Le fait que toutes les salles d’interrogatoire ont été réquisitionnées en même temps interpelle le vampyr, et celui-ci ordonne au garde thug de lui montrer.
« — Euh, risqua le thug avec un courage inouï, vous devriez peut-être d’abord…
Et il désigna la mâchoire de Safir qui débordait de crocs partout.
Le vampyr comprit et les rétracta d’un air mauvais. Puis lui fit signe de passer devant lui.
Le thug obéit et précéda le vampyr en évitant soigneusement de le toucher. Il avait déjà vu un vampyr perdre son sang-froid (ah ah) et il n’avait pas du tout l’intention de revoir cette scène de nouveau, il avait fait assez de cauchemars comme ça, merci beaucoup. »
Bon, okay, j’avoue, j’aime bien ce début de chapitre pour l’instant, le petit jeu de mot avec « sang-froid » était simple mais efficace, et j’aime bien le rappel selon lequel Safir est quand même quelqu’un d’effrayant. La scène fonctionne pour moi.
Ça a pas intérêt à être une préparation de chapitre nul dans un trench-coat, parce que ma méfiance est endormie pour l’instant.
« Ils sortirent en trombe sous le regard plein de compassion des autres gardes qui étaient drôlement contents de ne pas être à sa place, les soupilutes44. (Ce livre me provoque constamment avec des mots improbables jamais entendus avant, mais je jure que je n’irai pas voir le glossaire. Littéralement ce terme est mis en bout de phrase dans un coin de chapitre, il ne sert à rien. Tiens, je devrais lire l’ensemble du glossaire à la fin de ma critique, ça devrait être marrant).
Il ne leur fallut pas très longtemps pour arriver aux prisons où des tas de gens s’activaient afin d’essayer de comprendre comment quelqu’un leur avait piqué non pas un, mais deux prisonniers. (Je suppose qu’il y aura une explication à ça, mais je trouve ça assez convenient que les deux seuls évadés soient Robin et Selenba, alors qu’on sait pertinemment qu’il y a aussi dans ces prisons le type qui a tenté d’assassiner Mourmur, notamment. D’ailleurs le type qui a tenté d’assassiner Mourmur me manque, il était drôle).
Même si Safir était fou de rage, il devait avouer qu’il n’avait pas du tout envie d’être à la place de l’Imperator, responsable des armées, certes, mais aussi de la sécurité du palais, et qui venait, plusieurs fois de suite, d’être pris en flagrant délit d’incompétence. Ce que bien sûr, personne ne lui dirait jamais en face. À moins d’avoir vraiment très envie d’aller faire un petit tour en OutreMonde… »
On se passera de ton avis, Safir « J’aime toujours Selenba qui a un red flag comme étendard » Dragosh.
Cela dit, il a pas tort, à part faire le beau derrière Lisbeth et s’entraîner avec Tara, Sandor n’est pas très productif. J’ai du mal à lui en imputer la faute, cependant, on dirait que madame S.A.M. n’a voulu le penser que comme une gravure de mode, et qu’elle préfère se focaliser sur les autres personnages plutôt que sur lui. Si elle l’écrivait comme il mérite d’être écrit, quelque chose me dit que soit les gardes du palais auraient été remplacés depuis longtemps, soit il n’aurait rien du fier gaillard qu’on en fait. Quand on voit que Lisbeth refuse de l’envoyer sur Tadix sous prétexte qu’il s’en prendrait aux démons pendant des négociations commerciales, le bougre m’a l’air moins fin qu’il est décrit en permanence.
Tiens, quitte à donner mon avis sur lui, autant poursuivre. Je sais que ça fait quatorze chapitres, et que j’avais dit que je commenterais les personnages au fil de leurs apparitions, mais pour être sincère je n’en ai pas ressenti le besoin jusqu’à présent. Et surtout, les lire dans ce tome m’a permis de renforcer l’avis que j’avais jusque-là sur eux.
Lisbeth et Sandor ont une dynamique plutôt intéressante. Lisbeth est un personnage tyrannique qui n’apparaît pas toujours comme bienveillante envers Tara, et qui alterne entre complots, caprices et travail en commun avec les héros. Ça en fait un personnage très imprévisible ; ce que je nommais autrefois, dans mes tropes préférés, le « Bon Tuteur Problématique ». Sandor, par contraste, est plus droit et monolithique : il est, dans mon imagination, comme l’ombre de Lisbeth. Quelqu’un de mesuré qui exerce son devoir d’une main de fer, et n’hésite pas, contrairement à sa sœur, à montrer son antipathie envers Tara. Ils sont, en duo, depuis des années au pouvoir, et il est certain qu’ils ont traversé beaucoup de passes ; j’en veux pour preuve la sphère-négation (c’est comme ça que j’appelle l’artefact qu’ils gardent, apparue dans le chapitre 8).
Le problème, c’est que plus le temps passe, plus cette impression de dynamique est mise aux arrêts pour quelque chose de bien moins intéressant. Lisbeth, qui prenait déjà toute la lumière, éclipse totalement Sandor dans toutes leurs scènes d’apparition. De toutes les occasions où Sandor aurait pu intervenir, être utile, être enfin son propre personnage, aucune n’a vraiment été prise, et il se retrouve accessoire alors que sa position dans le gouvernement devrait en faire un acteur majeur de l’histoire. Quant à Lisbeth, elle passe d’un personnage qui nous interpelle à quelqu’un d’ennuyeux, qui reprend les tropes de superpuissance de Tara sans rien pour contraster, si bien qu’elle en devient flanderisée. Malgré toutes les décisions prises dans ce tome et l’histoire de l’empoisonnement, on dirait que le personnage perd en épaisseur, car ses motivations sont dictées par l’action. Elle n’est moteur de rien et se contente de réagir, un comble pour une Impératrice.
Bref, je ne dirais pas qu’il faut reprocher au personnage de Lisbeth d’écarter Sandor, c’est davantage une erreur d’écriture qu’autre chose. Et critiquer l’incompétence d’un personnage qu’on sous-écrit, c’est un peu cracher dans sa soupe après avoir mis trop de sel.
Bien, après cet interlude, reprenons. Safir, en observant les salles d’interrogatoire, perçoit une odeur de sang. Plus exactement, il s’agit du sang de Selenba, et ça le fait réagir au quart de tour : il se transforme en loup, et suit la piste. Celle-ci le mène à traverser un mur qui amène à un tunnel secret, où se trouve Selenba. Celle-ci est affalée et blessée, mais toujours vivante. Safir lui demande ce qu’il s’est passé, et elle prétend ne se souvenir de rien à part de quelqu’un lui jetant quelque chose sur la tête. Mais Safir perçoit qu’elle ment, ce dont il n’était pas capable quand elle était encore buveuse de sang humain.
« Il s’affaissa un peu. Ce qu’il craignait était en train de se produire. Elle l’avait piégé, elles les avaient tous piégés pour une très mystérieuse raison qui exigeait qu’elle soit au palais d’une part et qu’elle redevienne normale de l’autre. »
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« Il prit une grande inspiration et sourit gentiment, faisant taire son cœur blessé, encore une fois. Lui aussi pouvait jouer. Et n’allait pas s’en priver.
Galamment, il souleva Selenba dans ses bras en dépit du plafond trop bas, ce qui la fit glousser. Il faillit la laisser tomber. (t’aurais dû, ç’aurait été marrant) L’entendre glousser était tellement hors de la nature de Selenba qu’il se mordit la lèvre pour ne pas lui demander qui elle était en réalité. Mais elle passa ses deux bras autour de son cou et blottit sa tête blanche contre son épaule, avec un soupir de soulagement, et il décida que les explications pouvaient attendre.
Pour l’instant, il avait une mission.
La piéger. »
La faire tomber ça aurait été plus efficace.
Et le… le chapitre est fini ? Le chapitre intitulé « Lisbeth » où Lisbeth n’apparaît même pas… ? Est fini ? Je suis soufflée, c’était ma foi une fin de chapitre très abrupte et rapide.
Non, on peut pas s’arrêter comme ça. Pour la peine, on enchaîne. Et tant pis si le chapitre 15 fait potentiellement trente pages de long, y avait pas à me laisser sur ma faim comme ça.
Le chapitre 15 s’intitule donc « Archange, ou comment aller à un rendez-vous galant sans savoir si le type veut vous épouser ou vous assassiner… ce qui donne, indéniablement, un certain piment audit rendez-vous. ».
Si le chapitre est du point de vue de Tara et qu’Archange n’y apparaît pas, ce serait le meilleur enchaînement de l’année, je pense. Sachant qu’on est le 4 janvier, y a de la marge. (Note de la moi de plus tard : évidemment qu'Archange y apparaît pas)
« Toute idée de batifolage envolée, Tara dit à Cal qu’elle revenait très vite et fila comme un rominet. Sa tante l’attendait à la prison. Et ses vêtements, comme ses cheveux, étaient noir de nuit, noir d’encre, noir de suie, montrant très bien qu’elle n’était pas contente, mais alors pas contente du tout. (ça doit ma foi être fort peu pratique d'avoir la palette de tes émotions qui s'affiche en permanence sur ta tête. Magister et Lisbeth sont pareils de ce point de vue-là)
— Que s’est-il passé ? haleta Tara, qui, toute dignité enfuie, avait couru comme une dératée, en maudissant pour la énième fois l’inconcevable immensité du palais.
— C’est ce que j’aimerais bien savoir, répondit sa tante avec un certain agacement. D’abord on retrouve un assassin dans les poutres de mon plafond, ensuite un autre assassin se volatilise de mes prisons. Ce n’est plus un palais que j’ai, mais une véritable passoire !
A ses côtés, Xandiar sembla se ratatiner. Il était responsable de la sécurité, sous la supervision de l’Imperator. Il avait remis sa démission dix minutes plus tôt, démission qu’avait sèchement refusée l’Impératrice. »
Ok Macron.
(Pour les personnes du futur qui tomberaient par hasard sur cette critique, je fais allusion au fait que Macron a rejeté la démission de Darmanin, pas à notre cher credo « Macron démission ». Oui, je sais, ça gâte une blague de l’expliquer mais celle-là elle peut être un poil technique en fonction d’où vous êtes dans le temps)
« — Je sais que vous faites de votre mieux, avait-elle dit (Ça se discute) [...] Mais les temps changent, les technologies évoluent, la magie se perfectionne. Il va falloir que vous travailliez plus en collaboration avec nos laboratoires afin que le palais soit encore mieux protégé.
Le grand garde avait opiné. Il œuvrait déjà en étroite collaboration avec les laboratoires, sauf que leurs machins ne fonctionnaient pas toujours si bien, et que Xandiar était très partisan de la bonne vieille méthode. Mettre des yeux et des oreilles bien humaines ou thugs ou elfes un peu partout. Jusqu’à preuve du contraire, les êtres conscients étaient encore, à ce jour, plus intelligents que les machines. Que les plus malins parvenaient très bien à tromper. (Alors oui, mais les êtres conscients aussi peuvent être trompés. Vous voulez une liste des personnes présentes dans le palais qui se sont fait duper, depuis le début de ce tome, ou ça va aller ?) Mais il pouvait comprendre l’Impératrice. Depuis qu’elle avait été possédée, deux fois, puis empoisonnée, elle était particulièrement sensible à tout ce qui pouvait menacer son environnement. D’autant plus qu’à présent, elle pouvait penser à sa descendance. Il frissonna. L’Impératrice était déjà implacable, il ne voulait pas imaginer ce que cela donnerait lorsqu’elle aurait des enfants à protéger… »
Oh mais ça suffit avec vos clichés ! Qui vous dit que Lisbeth sera seulement une bonne mère ? C’est une personne capricieuse et impulsive, si ça se trouve, ce sera la pire daronne de l’univers et elle négligera ses gosses dès qu’elle en aura ! La meuf vit dans l’opulence, a tout ce qu’elle désire en un claquement de doigts et est décrite comme quelqu’un de monstrueux et d’implacable, et de plus, c’est péniblement si elle fait attention aux jeunes gens qui l’entourent (bonjour, Mara qui a pété son câble dans son coin et à laquelle personne ne fait attention (je m’en remets pas), bonjour Tara que Lisbeth est prête à envoyer à la mort sur une planète qui va exploser, bonjour Jar et rebonjour Mara, qu'elle n'a sans doute pas prévenus et qui vont se retrouver encore plus orphelins qu'avant quand tout ça va se faire sans qu'ils le sachent) ! Faut arrêter de l’imaginer comme une potentielle maman louve qui veillera sur ses gamins comme sur la prunelle de ses yeux, à la fin.
Xandiar explique que Robin a disparu et qu’il a été remplacé par un autre type, apparemment ramassé dans la rue au pif, clairement le gars a pas signé pour sa meilleure journée. Les caméras ont également été trafiquées, et aucune image de ce qu’il s’est passé deux heures auparavant n’a pu être récupérée, même par voie magique. Chose étrange, l’appareil qui empêche les prisonniers d’utiliser leur magie était bien actif deux heures auparavant, ce qui signifie que l’évasion s’est faite de façon vanilla.
Mévora et T’andilius, les parents de Robin, débarquent. Lisbeth permet à T’andilius de participer à l’enquête, et sur ce, Safir arrive à son tour avec Selenba dans les bras, et apprend à tout ce beau monde sa découverte d’un tunnel secret. Lisbeth distribue ses ordres, puis va avec Tara dans sa chambre, encore une fois. Là-bas, elle lui demande si Tara est prête à se rendre sur Tadix et à ne pas se laisser influencer par ses émotions.
« — Cal va rester ici, répondit-elle paisiblement en dépit de son cœur qui battait vite. Robin a disparu, et je ne peux rien y faire pour l’instant. Donc mes émotions ne seront influencées en rien.
— Mais, insista l’Impératrice, que se passera-t-il si Archange est sérieux ? S’il veut vraiment t’épouser, mettre en place un vrai commerce entre son univers et le nôtre ? Que feras-tu ?
Tara planta ses yeux bleu marine dans ceux, si semblables de sa tante. Sa réponse fut dictée autant par sa peur pour Robin que par sa colère et sa culpabilité. (mal parti pour être neutre émotionnellement parlant, ça.)
— Je ne peux pas te répondre, Lisbeth. Voyons d’abord ce qu’il veut exactement. Je me poserai ensuite la question de ce que je veux moi.
— Mais…
— Lisbeth, la coupa fermement Tara, je sais qu’en tant qu’Impératrice tu as l’habitude qu’on réponde à tes questions, mais je ne répondrai pas à celle-ci, parce que comme je viens de te le dire, je n’ai pas de réponse. Je te rappelle que le garçon dont j’ai été très amoureuse a disparu. Que je suis inquiète. Pour lui. Pour moi. Pour AutreMonde. Nous verrons bien lorsque nous serons confrontées aux démons. Une crise à la fois, s’il te plaît.
Lisbeth n’insista pas. Elle avait été mariée contre son gré, avec un homme qu’elle n’aimait pas et la contrariait considérablement. Puis elle avait appris à apprécier, et finalement à aimer Daril Kratus, même si cela n’avait rien à voir avec l’amour passionné qu’elle portait dorénavant à Various.
Aujourd’hui, elle voyait sa nièce se débattre exactement avec les mêmes problèmes et se demandait si Tara comprenait qu’elle n’avait pas le choix et que la paix de l’univers dépendrait sans doute de sa décision.
[...] Elle regarda sa nièce qui se mordait les lèvres avec agitation et se demanda si elle devait lui parler de ce qu’étaient, en réalité, les bombes de Tadix. »
Eh bah… paye ton Impératrice impitoyable. Tu veux dire que tu vas jouer à pile ou face, selon la réaction de Tara, en espérant que si Archange veut réellement l’épouser Tara acceptera sans broncher ? Lisbeth devrait être aux premières loges pour savoir que sa nièce ne va en faire qu’à sa tête, précisément parce qu’elle est en train de le lui avouer, et parce que l’Impératrice eu un parcours similaire au sien. En tant que personne égocentrique et politiquement investie, Lisbeth ne devrait pas lui laisser le choix, et simplement décider de partir sans Tara et négocier les termes avec Archange sans son assentiment. Que pourra faire Tara, à part protester ? Puisque l’univers dépendra de son accord ?
Ah oui, et j’ajoute mentalement un nouveau point au compteur inexistant « Les personnages évoquent très clairement un plan qui sera réutilisé plus tard dans l’intrigue, en termes qui sont non seulement giga vagues, pas agréables à lire mais qui sont en plus savamment calculés pour qu’on les ai oublié au moment où ce qu’ils concernent surgit », pour la question de la véritable nature des bombes de Tadix. Ça va finir par faire beaucoup, là.
Bon, mais Lisbeth reprend du poil de la bête, et prévient Tara qu’Angelica, son ancienne pire ennemie, sera présente parmi les invités. Tara n’est pas contente (et moi non plus, Angelica est un cliché de peste sans saveur), mais elle ne trouve rien à redire. En effet :
« — Et puis, assena-t-elle, je t’ai fait parvenir la liste de tous les invités afin que tu l’entérines, il ne me semble pas que tu aies barré son nom…
Tara fit la grimace. Sa tante venait de lui donner une leçon. Elle n’avait pas regardé la liste, parce qu’elle était furieuse que Lisbeth l’oblige à recevoir les prétendants. Petite vengeance dont elle était la victime à présent. Cela lui apprendrait à jouer au plus fin avec une nana qui dirigeait un empire alors qu’elle n’était même pas encore née. »
Ça, vous voyez, c’est un genre de passage que j’aime beaucoup dans les histoires avec des protagonistes jeunes : le moment où ils se font doubler car ils ne peuvent pas prévoir l’étendue du pouvoir que les plus âgés ont sur eux. C’est simple, c’est efficace, et ça manque cruellement dans cette série, si vous voulez mon avis.
Tara la quitte, mais rencontre Various dans les couloirs, qui est très fâché. En effet, Lisbeth refuse qu’il l’accompagne dans sa mission.
« — Par les crocs de mes ancêtres, grogna-t-il, plus loup que jamais alors que Tara savait très bien qu’il n’y avait pas de loups-garous dans sa famille… Enfin, pour ce qu’ils en savaient… (littéralement Mourmur, meuf) Cette femme va me rendre fou. À peine sommes-nous fiancés qu’elle veut aller affronter des démons. Et moi, elle croit que je suis quoi ? Un joujou ? Je suis un des meilleurs guerriers et mercenaires de Vilains. Comment pense-t-elle que j’ai conquis la plus grande partie de mon territoire ? (J’espère qu’on n’est pas censés être en désaccord avec Various ? Parce qu’il a parfaitement raison, ça ne sert à rien de l’écarter de cette mission. A la rigueur, on pourrait soulever l’argument qu’il serait nécessaire pour quelqu’un de rester sur le trône en l’absence de Lisbeth, mais Sandor remplit parfaitement ce rôle, et Various et Lisbeth ne sont pas mariés, donc la passation de pouvoir risque d’être compliquée. En l’état, Various prépare un mariage d’amour avec elle, ce n’est pas pour la laisser tomber !)
[...]
Enfin, il se tut, obligé de reprendre sa respiration, et Tara put glisser un très perfide :
— Tu sais, ma tante change souvent d’avis. Tu peux certainement la convaincre si tu t’y prends bien ! »
Mais… mais quelle connasse ?
Certes, je suis d’accord avec Various (en partie parce que je ne suis pas contre l’idée de voir des personnages plus variés dans l’action du tome), mais quand même ! L’adjectif « perfide » suggère que Tara ne soulève pas l’argument pour l’aider, mais bien pour faire chier Lisbeth. Et comment dire… c’est un peu limite de l’encourager à foncer vers sa mort, simplement pour embarrasser sa tante ?
Lisbeth n’a fait que mêler Angelica à la liste des invités, et certes, c’est monstrueux car celle-ci risque aussi la mort, mais 1/ ce n’est pas une amie de Tara, au contraire 2/ ce n’était pas le choix de Lisbeth, mais quelque chose d’imposé par le père d’Angelice 3/ il y a une réelle raison à sa présence, aka le fait qu’elle possède la main de lumière.
Encourager Various à aller sur Tadix n'est en rien équivalent ! Et comme ils avaient partagé une scène un peu complice au début de l’histoire, j’espérais que Tara tenait un peu à lui, mais il faut croire que non.
Tara tente un crochet chez Mara, qui ne répond pas, et elle s’en désole mais sans plus (connasse), et va dans sa suite, où elle ne trouve ni Cal, ni ses amis. En revanche, elle a un message de Cal, qui l’informe qu’ils ont tous décidé de venir sur Tadix pour l’aider, malgré tout.
C’est dans ces dispositions qu’elle se prépare à partir, après avoir vaguement retenté de contacter Mara, toujours sans résultat. Elle songe que sa sœur ne viendra sans doute pas la voir, même en la voyant filer vers une mort certaine. Et elle ne se dit pas que le cœur de sa frangine sera d’autant plus brisé quand Cal disparaîtra aussi direction Tadix. Connasse.
« Faire les bagages pour Tadix n’était pas très compliqué, vu qu’à son grand soulagement la seule chose que Tara devait emporter c’était son corps, son cerveau (oui, ça c’était indispensable, compte tenu de ce qui l’attendait), son pégase et sa changeline.
En revanche, pour Mourmur, qui avait décidé, en dépit du danger qu’elle lui avait abondamment décrit et qu’il avait balayé d’un dédaigneux « Tu plaisantes, jeune Tara, faire exploser une planète et me demander de ne pas y assister ? Impossible », c’était une autre paire de manches. (MON IMBÉCILE MONOMANIAQUE MAL EXPLOITÉ PRÉFÉRÉ EST DE RETOUR ET IL VA FAIRE LE TRAJET AVEC ELLE, QUE DEMANDE LE PEUPLE, JE SUIS DE NOUVEAU HEUREUSE) Tara n’imaginait même pas le nombre de tonnes que représentaient les innombrables appareils transportés par Mourmur. Et comme la plus grande partie de ces machines étaient mi-organiques mi-métalliques et respiraient, même si Tara ne voulait surtout pas savoir ni pourquoi ni comment, il ne pouvait pas les mettre dans les idéales poches sans fond de sa robe de sortcelier. »
Vous savez quoi, j’adore le concept de machines mi organiques mi métalliques. Je suis complètement biaisée mais habituez-vous vite.
Tara retrouve Grr’ul, son ancienne garde du corps troll, ainsi que le mari de celle-ci. Les deux ont décidé en leur âme et conscience de l’accompagner, en dépit des risques encourus, et wow, qu’est-ce qu’il se passe aujourd’hui, c’est la fête aux personnages secondaires ! Ce n’est franchement pas pour me déplaire, même si je m’inquiète de leurs risques de décès, et que je trouve dommage qu’ils engagent leur pomme pour Tara. Cela dit, j’aime beaucoup le fait que Various ait comme motivation d’aider Lisbeth, et Mourmur de simplement assister à une potentielle explosion planétaire – ce qui est horrible, au passage, mais bon c’est Mourmur.
Dans tous les cas, ce chapitre respire le début de l’action, et après autant de chapitres à piétiner, ça me donne très envie de voir ce qu’il va se passer.
« L’arrivée très majestueuse de l’Impératrice stoppa les protestations de Tara. Parfois, la jeune fille pensait à un film qu’elle avait vu sur Terre, Astérix et Cléopâtre. Les arrivées de Lisbeth semblaient très proches de celles de Cléopâtre. Des tas de trompes, des tas de danseurs, de chanteurs, des pétales de fleurs, des gardes partout et l’Impératrice au milieu, sur un trône d’or et de rubis flottant au-dessus du sol, tiré par des pégases dorés. (Grmblll. Avis très personnel, mais y a une façon de faire quand il s’agit d’évoquer d’autres fictions dans une histoire. Des personnages peuvent faire des rapprochements et des parallèles, pas de souci, mais là, c’est la première fois qu’on entend parler d’une arrivée en grandes pompes de Lisbeth. Du coup, ça laisse à penser que c’est vraiment pris d’Astérix, et ça donne un sentiment de facilité à la scène)
[…] La changeline, que Tara avait priée de l’habiller confortablement en prévision du voyage, s’aligna sur l’Impératrice. En l’espace que quelques secondes, Tara se retrouva juchée sur d’impressionnants talons, une somptueuse robe de dentelle grise, dorée et rouge moulant son corps pour s’évaser en une petite traîne à l’arrière, tandis qu’une couronne de rubis et de diamants venait retenir ses longs cheveux blonds.
Ben, ça allait être pratique pour voyager, tout ça. »
J’aurais bien mis un point supplémentaire à mon compteur « L’Oréal, c’est pas du tout le moment », mais ce rappel de l’existence de la changeline renforce mon impression que les changelins seront utiles dans ce bouquin, donc on va dire que cet ajout est en latence en attendant que l’impression soit confirmée ou non.
Tara voit apparaître le déclencheur de la bombe sur son hor, prêt à l’usage à tout moment, avec différentes façons de l’activer en fonction de si elle est libre de ses mouvements ou non. Elle rejoint Lisbeth sur le trône, et tout le beau monde de la délégation se prépare à partir. Tout le monde est présent, sauf…
« Elle ne vit Various nulle part. Apparemment, il n’était pas venu à bout de sa tante. Tant mieux, il aurait au moins une chance de survivre, lui »
C’est dit d’une façon tellement nonchalante, c’est pour me tuer. De manière générale, Tara n’a aucune pensée particulière pour tout ce beau monde qui va probablement mourir avec Tadix, mais bon.
« Tara eut un pincement au cœur. Elle partait pour ce qui risquait bien d’être sa dernière aventure, elle ne savait pas du tout si ses amis allaient réussir à la rejoindre et vu le visage de Mara qui la dévisageait avec fureur, elle était loin d’avoir réglé tous ses problèmes avec sa petite sœur. Celle-ci lui avait tourné le dos lorsqu’elle avait tenté de lui demander pardon. »
Oui, d’ailleurs, au passage, tu aurais pu lui dire que Cal risquait de te suivre. Même à mi-mots, en langage codé. Ça aurait peut-être capté son attention. Mais bon, tant pis, hein, dis pas adieu à ta sœur.
La délégation débarque sur Tadix, avec un changement d’ambiance plutôt chouette, au passage. Tara note que la magie fonctionne moins bien sur Tadix et que le dôme qui les protège pourrait peut-être céder à tout moment. Tout le monde est très content d’accueillir l’Impératrice d’Omois, et pendant ce temps, Tara s’inquiète car même si elle a tout fait pour empêcher Cal et les autres de la rejoindre, il est possible que rien n’y fasse.
« Observant tous les invités avec attention, Tara remarqua qu’ils étaient tous bien moins gracieux et beaux que d’habitude, y compris l’Impératrice.
Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre que Lisbeth, se méfiant des espions tout autant que des démons, avait interdit toute illusion de beauté. Les ministres n’avaient pas aimé, surtout ceux d’entre eux qui étaient gros et chauves…
Tout le monde était donc dans son état naturel ce qui, justement, ne leur était pas naturel. Il y avait autant de femmes que d’hommes dans les délégations et celles d’entre elles qui avaient l’habitude d’utiliser les artifices afin de paraître plus belles faisaient grise mine. »
Pfff… déjà, assimiler la beauté au fait de n’être ni gros ni chauve, merci beaucoup, hein. C’est une tendance de la série qui m’a toujours beaucoup déplu, et qui, je pense, aurait dû être critiquée quelque part. Ce culte de l’apparence physique a une ambiance malsaine, et pour un bouquin destiné à des ados et dont tous les héros sont décrits comme étant beaux, c’est vachement chiant.
D’ailleurs, c’est un autre élément, non-ironique celui-là, qui fait que j’apprécie Mourmur : il n’est pas conventionnellement beau. Il est âgé, ça se voit à ses cheveux en pétard blancs, et de plus, il a vaguement un handicap, puisqu’il a un pied abîmé, si je me souviens bien. Croyez-moi, j’aurais bien davantage de personnages préférés dans ce foutu univers si on pouvait y croiser des personnages gros, ou pas conventionnellement beaux. Si un ou une ministre refusait de changer son apparence physique car il ou elle s’acceptait comme il/elle était, je l’adorerais à coup sûr, et ce serait un bon moyen de remettre en question cette histoire de changement d’apparence !
Sur ce, le chapitre est terminé, et ce post aussi par la même occasion ! Si le chapitre 14 m’a laissée sur ma faim, le chapitre 15 m’a beaucoup plus lancée, j’ai hâte de poursuivre la critique. Et d’ailleurs, sur ces entrefaites, nous avons atteint la moitié du livre ! Bravo à tous pour votre patience.
La prochaine fois, nous verrons le magicgang – donc le point de vue qui m’intéresse le moins, mais je vais essayer de m’accrocher.
D’ici là, passez une bonne fin de semaine !
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NSBC • Chapitre 8
Ma grossesse avance, et je peux vous assurer que c’est pas toujours une partie de plaisir… Alors, oui, sentir une vie qui se développe en moi a un côté assez réjouissant, mais entre les nausées, les maux de dos et l’impression d’avoir une vessie trois fois moins grande qu’avant… j’ai hâte qu’il sorte, ce bébé.
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En plus, je ne vois pas souvent Edward. Il travaille les week-ends, et en semaine, il est déjà au boulot lorsque je rentre du mien. Je savais qu’il travaillait dans un bar, et ça ne me dérangeait pas spécialement au début, mais là, pendant ma grossesse, avec mes hormones qui font n’importe quoi, ça me rend triste…
Au moins, avec l’approche du terme, je remarque que finalement, mes nausées s’espacent. Je peux manger un petit-déjeuner sans avoir peur de tout vomir après !
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Bon, j’ai parlé un peu trop vite, pour cette fois-là…
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Je trouve le temps, quand même, d’appeler régulièrement le Conseil de Géologie pour ordonner l’analyse de différents cristaux ou métaux. Des fois, les analyses ne donnent rien de bon, mais quelques fois, j’ai des surprises. Alors il ne faut rien lâcher !
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Et malgré tout, quand je regarde où j’en étais il n’y a même pas un an, je sais que j’ai entamé ma vie telle que je rêvais qu’elle soit. Remplie d’amour…
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… et de réussite professionnelle.
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Et puis un matin, alors que je me préparais pour aller au boulot…
« Oh, oh… EDWARD !! »
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« Quoi, qu’est-ce qui se passe ?!
— Je vais accoucher, crétin !
— Hein ?! Déjà ?!
— Appelle un taxi, vite, il faut que j’aille à l’hôpital… »
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Même paniqué, il a réussi à se bouger pour le faire, et nous sommes arrivés à l’hôpital.
« Un médecin, vite !
— Respire, Ed, tu ne m’aides pas du tout… »
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Et apparemment, le type de l’accueil non plus n’est pas décidé à m’aider…
« Dites, c’est urgent, j’vous signale…
— Ouais, ouais, deux minutes… »
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Finalement, je suis invitée à aller dans une des salles du fond. Edward me suit en courant, tout joyeux.
« Ma chérie, on va être parents, c’est génial !
— Je partagerai ton enthousiasme quand je n’aurai plus l’impression que cet enfant essaie de me déchirer l’intérieur du ventre… »
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Cette remarque l’a refroidi, et il me suit sans rien dire après ça, même s’il n’arrive décidément pas à se dépêtrer de son sourire niais.
« Allez, mademoiselle, respirez, ne vous en faites pas, ça fait 45 ans que je fais ce métier ! »
C’est justement ça qui m’inquiète… Il sait encore tenir un instrument chirurgical sans trembler le vieux ?
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« V-Vous êtes sûr que ça va aller, Docteur ? »
Ah, Edward panique à nouveau. Super. Et moi, je suis dans le coaltar… Qu’est-ce qu’il m’a injecté… ?
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« Ah, oups, ça arrive de temps en temps…
— Pardon ?! » J’avais raison de me méfier du vieux… Il veut pas remettre ça à sa place ?!
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J’ai dû m’évanouir après, parce que j’ai un blanc de quelques instants… et je me suis faite réveillée par des pleurs. Les pleurs de mon bébé… Oh, mon petit amour…
Je me suis levée aussi vite que j’ai pu (donc très lentement, vous vous en doutez) et j’ai fais la connaissance de mon petit garçon, sous l’œil bienveillant de son père. Bienvenu dans la famille, Gabriel…
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A peine rentré, Edward prend ses marques, et change même la couche de Gabriel. Je suis contente qu’il le fasse, j’aurai ma journée de travail pour me préparer à cette idée…
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Eh oui, j’y vais, c’est Edward qui a décidé de prendre un congé parental pour s’occuper du petit. Je l’ai d’ailleurs remercié chaleureusement en rentrant le soir, avant de demander des nouvelles  de notre enfant.
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« Rien de particulier, il a dormi presque toute la journée entre deux biberons. »
Un bébé qui dort bien, donc. Nos heures de sommeil ne vont peut-être pas diminuer tant que ça, finalement. Espérons que ça dure… !
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marie-swriting · 1 year ago
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L'embrasser - Robin Buckley
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Stranger Things Masterlist
Résumé : Trois fois où tu as eu envie d'embrasser Robin mais tu ne l'as pas fait et une fois où tu l'as fait.
Warnings : fluff, fin heureuse, rapide sous-entendu de l'homophobie de l'époque, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
A/N : L'astérisque (*) à côté de la phrase en italique est en italien et elle veut dire "si je pouvais, je t'embrasserais."
Nombre de mots : 2.6k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : Why Didn't I Kiss Her (The Useless Lesbian Song) par Ratwyfe
Dans la chambre de Robin, vous êtes allongées sur son tapis, à côté de son lit. La voix de Madonna résonne dans la pièce, la musique n’est pas trop forte pour ne pas vous déranger dans votre activité. Lecture pour toi, devoirs pour Robin. Tu es plongée dans ta fiction jusqu’à ce que tu entendes ta meilleure amie soupirer. Tu relèves la tête et la vois effacer quelque chose sur son cahier. Tes yeux passent de ses mains tenant son crayon jusqu’à son visage concentré sur l’exercice. Tu regardes ses sourcils froncés, ses yeux voyageant d’une ligne à une autre et enfin, tu admires ses lèvres. Tu les examines alors qu’elle les pince avant de mordre légèrement sa lèvres du bas. À ce moment-là, tu ne veux qu’une chose : l’embrasser. 
Tu ne sais pas vraiment à quel moment tu as développé des sentiments pour Robin, ça c’est juste fait. Robin est ta meilleure amie depuis que tu es bébé. Tu lui fais confiance et tu ne te vois pas vivre sans elle. Pour toi, c’est juste naturel de la vouloir pour toujours à tes côtés. 
Robin lève rapidement les yeux au ciel, t’obligeant à poser les tiens sur ton livre oublié depuis un moment. Elle pousse un grognement et tu fais comme si tu abandonnais à l’instant ta lecture pour la regarder pour la première fois depuis une heure. 
-Qu’est-ce qui t’arrive ? rigoles-tu.
-J’arrive pas à faire mon devoir d’italien et ça commence à me soûler sérieusement. 
-Je suis sûre que tu vas y arriver. Tu es forte en langue.
-Pas quand ça concerne le conguintivo, se lamente Robin et tu fronces les sourcils.
-Le congiu-quoi ? 
-C’est un mode verbal. 
-Et ça sert à… ? 
-Dans mon exercice, il sert à faire les hypothèses. Par exemple : si j’étais riche, je m’achèterais une Ferrari, t’explique-t-elle.
-Oh, donc c’est pas si compliqué.
-Tu ne connais pas la conjugaison italienne !
-C’est vrai. Peut-être que si tu me faisais un exemple, je comprendrais mieux, proposes-tu et Robin te lance un regard appuyé. Quoi ? Je t’ai presque jamais entendu parler en italien ! Je suis curieuse. Allez, fais moi une hypothèse avec ton congiu-truc, demandes-tu en t’asseyant en tailleur. 
-Ok, euh…, commence Robin en réfléchissant. Se potessi, ti bacierei*, dit-elle en rougissant légèrement. 
En entendant Robin parler en italien, tu fais tout pour ne pas montrer de réaction. Robin connait pas mal de langues et tu mentirais si tu disais que ça ne te fait pas d’effet quand elle parle une langue étrangère. Pendant une seconde, tu la fixes, ignorant comment rester calme.
-C’était…, bégayes-tu, ça me semblait juste. Je connais rien à l’italien, mais ça semblait bien. 
-Ouais, enfin, c’était une phrase simple. Rien de spécial, précise Robin en regardant ailleurs.
-Elle veut dire quoi ? questionnes-tu et elle te regarde sans comprendre. La phrase, ajoutes-tu.
-Oh, euh, quelque chose d’inutile.
-C’est-à-dire ? 
-Je… J’ai dit que si je pouvais, je partirais d’ici, informe-t-elle, mais tu sais qu’elle ne dit pas la vérité.
-Tu mens. 
-Pas du tout ! se défend Robin en évitant un peu plus ton regard.
-Robin, je te connais depuis l’enfance, je sais reconnaître quand tu mens. T’as dit quoi ? 
-Ce que je viens de te dire.
Toujours pas convaincue par sa réponse, tu te jettes sur elle et la chatouilles. Robin tombe à la renverse en rigolant. Tu continues ton attaque tout en ordonnant de te dire la vraie traduction. Elle insiste qu’elle t’a dit la vérité et tu redoubles d’effort. Robin essaye de se protéger en tentant de saisir tes mains. Après une minute, Robin pouffe de rire tellement fort qu’elle a du mal à respirer. Tu arrêtes de la chatouiller et tu te rends compte de votre proximité. Tu es à moitié sur elle, ses mains tiennent tes poignets et seuls quelques centimètres vous séparent. Tu plonges ton regard dans le tien et automatiquement, tu rapproches ta tête de la sienne. Pendant une seconde, tu regardes à nouveau ses lèvres. Tu rêves d’enfin les goûter. Plus la tension monte et plus tu te dis que tu vas l’embrasser. Quand tu es sur le point de poser tes lèvres, tu paniques et te relèves, faisant froncer les sourcils de Robin.
-Je dois y aller, dis-tu en commençant à ranger tes affaires, je viens de me rappeler que je dois faire un truc pour ma mère.
-Tu peux pas faire ce truc plus tard ? 
-Non. J’aurai pas le temps sinon. On se voit en cours. 
Sans un regard à Robin, tu cours vers la sortie de sa chambre. Quand tu arrives enfin dans la rue, tu pousses un grand soupir et marches rapidement jusqu’à chez toi. Tout le chemin, tu te maudis. Tu avais l’occasion parfaite pour embrasser Robin. Elle n’avait pas l’air d’être contre votre proximité et tu as littéralement pris la fuite. Tu n’arrêtes pas de te répéter “pourquoi est-ce que je ne l’ai pas embrassée ?”. Tu essayes d’arrêter tes lamentations en pensant que tu as peut-être bien fait de ne pas l’embrasser. C’est ta meilleure amie. Tu aurais pu ruiner ton amitié. De plus, Robin a le béguin pour Vickie. Elle n’est pas attirée par toi. Tu te serais brisée le cœur toute seule. Finalement, tu as bien de ne pas écouter tes sentiments.
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Un mois s’est écoulé depuis ta presque tentative de baiser. Tu ne t’es pas retrouvée dans cette situation à nouveau donc tu as pu contrôler tes émotions. Enfin, entre-temps, Robin t’a annoncé qu’elle a réussi à avoir un rendez-vous avec Vickie. Tu as montré ta joie quand elle t’a informé de la nouvelle, mais au fond de toi, tu étais blessée. Certes, tu n’auras jamais ta chance avec Robin, tu le sais, mais ça ne veut pas dire que tu ne peux pas avoir mal quand tu sais qu’elle pense à une autre fille. 
Après son rendez-vous avec Vickie dans l’après-midi, Robin est venue chez toi pour faire une soirée entre meilleures amies. Vous êtes actuellement dans ta cuisine à préparer les pop corns. Robin te raconte les intrigues des différents films qu’elle a loués. Tu lui dis de choisir celui qu’elle veut et elle va le mettre dans le lecteur cassette. Quand elle revient vers toi, tu es en train de verser le pop corn dans le bol. Tu lui donnes vos deux verres et Robin t’informe qu’elle a lancé un film d’amour. Tu utilises ce sujet pour poser la question qui te brûle les lèvres depuis qu’elle est arrivée.
-Au fait, tu ne m’as pas parlé de ton rendez-vous avec Vickie. Comment ça s’est passé ? demandes-tu, nonchalamment.
-C’était bien, mais on a préféré en rester là.
-Quoi ? Mais je croyais que tu l’aimais bien. 
-Je le pensais aussi. C’est juste qu’on a senti que rien ne se passerait. C’est mieux comme ça, avoue-t-elle et elle ne semble pas plus triste.
-C’est dommage. Je suis sûre que tu trouveras la fille parfaite pour toi, Robin.
-Toi aussi, tu trouveras la personne parfaite pour toi. 
Tu passes ton bras autour des épaules de Robin pour lui faire un câlin sur le côté avant de vous rendre dans ton salon avec vos sucreries et de lancer le film.
Au milieu de l’histoire, Robin finit par poser sa tête sur ton épaule et tu ne peux t’empêcher de poser la tienne sur la sienne, un sourire aux lèvres. Quelques minutes plus tard, tu entends ses respirations régulières et une fois de temps en temps, des petits ronflements légers. Tu te retiens de rire pour ne pas la réveiller. Bien évidemment, elle s’est endormie, même si elle t’a assuré que ça ne serait pas le cas. Malgré toi, tes yeux passent de la télé à la main de Robin qui est maintenant sur ta jambe. En la regardant, tu as envie d’enlacer tes doigts aux siens. Doucement, tu rapproches ta main de la sienne, mais tu n’oses pas la toucher. Après plusieurs longues secondes, tu finis par abandonner et ta main trouve sa place juste à côté de la sienne. Tu te concentres à nouveau sur le film, tentant d’oublier la main de Robin. Quelques minutes plus tard, Robin se repositionne légèrement, enfonçant un peu plus sa tête dans le creux de ton cou. Dans son mouvement, sa main frôle la tienne et inconsciemment, elle lie ses doigts aux tiens. En sentant son touché, tu prends une profonde inspiration, appréciant sa présence si proche de toi. Tu serres un peu plus sa main en regardant le film avec un grand sourire. 
Quand le générique défile enfin, tu éteins ta télé. Même si ça te fait mal au cœur, tu secoues légèrement Robin. Elle papillonne des yeux avant de les ouvrir et d’enlever sa tête de ton épaule. Quand elle réalise qu’elle s’est assoupie, une expression coupable prend place sur son visage.
-Je suis désolée, je t’avais promis que je tiendrais, s’excuse-t-elle en posant les yeux sur toi.
-Pas de problème.
Vous n’ajoutez plus rien et continuez à vous regarder. Robin avec les yeux encore endormis alors que les tiens sont bien ouverts. Vos mains sont toujours liées et comme la dernière fois, vos visages sont seulement séparés par quelques malheureux centimètres. Robin est celle qui plonge ses yeux dans les tiens. Tu retiens ta respiration, te disant que peut-être cette fois, c’est la bonne. Robin se rapproche légèrement de toi et quand tu sens son souffle contre tes lèvres, tu te lèves du canapé. Robin reste perplexe alors que tu commences à ranger rapidement les affaires sur la petite table du salon.
-On devrait aller se coucher. Tu es fatiguée, annonces-tu, prenant Robin de court.
-Ouais, c’est vrai. 
Robin prend le bol de pop corn vide ainsi que vos deux verres et se rend dans la cuisine. Quand elle est hors de ta vue, tu regardes en l’air, désespérée par ta propre réaction. Cette fois, tu ne peux même pas dire que ses sentiments pour Vickie t’ont retenu, elle t’a avoué qu’elle ne l’aimait pas de cette façon alors pourquoi ne l’as-tu pas embrassée ? Parfois, tu ne te comprends pas toi-même. 
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La fin de l’année scolaire arrive à grands pas et tu n’as toujours pas réussi à sauter le pas et à embrasser Robin ou au moins à lui proposer un rendez-vous. Tu ne sais pas quoi faire et ce n’est pas comme si tu pouvais en parler à ta meilleure amie pour des conseils ; Robin est ta meilleure amie. Alors, tu continues à souffrir en silence.  
Une jour avec Robin, vous avez décidé d’aller au cinéma du centre commercial. Après votre film, vous ne quittez pas les lieux et faites quelques boutiques. Vous n’achetez pas forcément des affaires, mais tant que vous êtes ensemble, c’est le plus important. Vous marchez en direction de la librairie du centre commercial quand les yeux de Robin s’ouvrent en grands.
-Qu’est-ce qu’il y a ? questionnes-tu.
-Il y a mon patron.
-Et ? T’as demandé un jour de repos aujourd’hui, non ?
-Techniquement, non, confesse-t-elle, paniquée.
-Qu’est-ce que tu veux dire ?
-Je savais qu’il refuserait alors je l’ai appelé ce matin en lui faisant croire que j’étais malade. J’ai sorti la carte du “je peux pas quitter les toilettes tellement mon ventre me fait souffrir”. Faut pas qu’il me voie sinon je suis foutue. Viens !
Sans te prévenir, Robin prend ta main et court dans la direction opposée. Tu la suis avec difficulté. Parfois, elle lance des regards derrière elle. Après avoir couru pendant une minute, elle te pousse dans un coin caché du centre commercial. Vous récupérez votre souffle puis, vous finissez par rigoler. Quand vos rires se calment enfin, tu réalises dans quelle position vous vous trouvez. Ton dos collé au mur, Robin est face à toi, sa main toujours dans la tienne. Tes yeux passent de ses yeux à ses lèvres et tu vois une petite mèche de cheveux prise dans son gloss. Tu lèves ta main et retires la mèche en la plaçant derrière son oreille. Ta main ne quitte pas sa joue. Un petit effort et vos lèvres pourront enfin se toucher. Cependant, tu ne bouges pas, trop effrayée. Tes mains deviennent de plus en plus moites et ne voulant pas qu’elle le sente, tu enlèves ta main et te râcles la gorge.
-On devrait aller ailleurs, chuchotes-tu. On doit être sûres qu’il ne te voit pas. 
-On devrait, ouais, murmure Robin avec un ton légèrement déçu.
Robin se sépare de toi, abandonnant ta main. Elle regarde les alentours, vérifiant que la voie est libre, pendant que tu reprends tes esprits. Tu fais tout ton possible pour ne pas extérioriser ta frustration. “Pourquoi est-ce que je ne l’ai pas embrassée ?”, tu te répètes. Encore. Il n’y avait qu’un mouvement à faire et c’était fait. Ton manque de courage t’agace au plus haut point.
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Le mois de juin est enfin arrivé et avec Robin, vous l’attendiez avec impatience. Maintenant que tu as une voiture, vous avez décidé de vous rendre à Indianapolis et de participer à une Pride pour la première fois. Vous avez passé la journée à marcher dans la rue en tenant des pancartes revendiquant vos droits faites la veille. Pendant toute la marche, vous vous êtes tenues la main, appréciant la présence de l’autre pendant ce moment si spécial. Quand l’après-midi a touché à sa fin, vous avez repris la route à contrecœur. Vous auriez aimé rester dans cette bulle où vous vous sentiez totalement libre, malgré la réalité. Sur le chemin du retour, vous avez acheté à manger dans un fast-food et vous vous êtes garées dans un coin tranquille pour manger à l’arrière de ton pick-up, après avoir installé plusieurs couvertures. 
Quand vous avez fini de manger, vous ne repartez pas tout de suite. Vous avez moins d’une heure de route donc vous voulez encore rester dans votre monde un peu plus. Allongées à l’arrière de ton pick-up, vous regardez le ciel qui est dans les tons roses/orangés. Vous êtes si proches que ton bras touche le sien. Vous reparlez de votre journée et la joie s’entend dans votre voix.
-On a tellement bien fait d’y aller, déclares-tu en la regardant. Je me suis sentie plus courageuse que d’habitude à crier que j’étais fière avec d’autres personnes.
-C’est vrai que ça fait du bien de pouvoir dire haut et fort qui on est, confirme Robin en tournant la tête vers toi.
-Et puis, tu as vu tous ces couples ? Ils étaient mignons et semblaient n’avoir aucune peur. J’aimerais être comme eux, avoues-tu d’une plus petite voix.
-Un jour, ça sera plus simple.
Robin garde ses yeux fixés sur toi et l’envie de l’embrasser revient aussitôt. Cette fois, tu veux être courageuse. La peur te tord le ventre, mais tu te rappelles de ces différents couples que tu as vus, surtout d’une jeune femme d’environ ton âge embrassant sa petite amie et tu te dis que tu veux faire pareil. Discrètement, tu te rapproches de Robin. Elle le sent et te prend ta main dans la sienne, te donnant ce coup de pouce dont tu as besoin. Ton visage est si proche du sien que tu peux sentir son parfum. 
-Robs, est-ce que ça te va si je le fais ? 
Tu n’as pas besoin de préciser ce que tu veux faire. Votre proximité et la tension palpable font comprendre ce que tu souhaites. Robin hoche la tête avant de murmurer :             
-Je n’attends que ça.
Tu prends une dernière inspiration et pose enfin tes lèvres sur les siennes délicatement. Tu serres un peu plus la main de Robin dans la tienne pendant que Robin place sa deuxième main sur ta joue. Vous vous embrassez quelques secondes avant de vous séparer. Un immense sourire se retrouve sur vos visages, réalisant que tu l’as enfin embrassée.
Stranger Things Masterlist
{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
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yaminahsaini · 7 days ago
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Ce 4 novembre, j’ai eu une consultation avec un grand spécialiste et il a décidé de me prescrire de l’oxygène à domicile. J’ai reçu tout le matériel le lendemain : 5 novembre 2024. Le docteur m’a fait une ordonnance pour quelques mois et si cela m’aide alors on poursuit et sinon je peux demander à arrêter quand je le souhaite. Cette thérapie n’est à utiliser QUE lorsque je suis en crise migraineuse et pas n’importe quand contrairement à l’oxygénothérapie hyperbare. Le fait d’inhaler de l’oxygène pur en bouteille va permettre à ce que mon sang soit mieux oxygéné et ainsi favoriser sa circulation et calmer la douleur. J’ai un débit à respecter pour les doses d’administration. Comme vous le savez, cela faisait presque un mois que je n’avais plus eu d’oxygène en hyperbare et donc à nouveau des migraine fréquente. J’ai donc pu tester l’oxygène en bouteille en début de crise. Conclusion : 10 minutes plus tard, la crise n’a pas continué! C’est fou à quel point ça fonctionne. Les soignants qui m’ont livré le matériel me disaient qu’ils voyaient leurs patients calmé des douleurs au bout de 5min d’oxygène seulement ! C’est incroyable à quel point c’est efficace. Comme vous l’auriez compris, cela ne fonctionne que sur l’instant de la crise et non en prévention. Contrairement à l’oxygénothérapie hyperbare qui améliore l’état sur du long terme car l’oxygène va au delà du sang, il atteint les tissus et les bactéries de lyme! Les deux thérapies peuvent donc parfaitement se compléter! Et j’ai de quoi calmer dans ma chambre, pas besoins de faire des kilomètres en aillant mal pour faire de l’oxygène. Ce sera beaucoup plus pratique au quotidien. Pour ceux qui avaient suivis: lorsque j’étais aux état-unis, ils me faisaient combiner la thérapie d’oxygène en normobare(en bouteille) et hyperbare(en caisson). Et dire qu’à l’époque je devais souffrir le martyre avec rien pour me soulager ces douleurs à la tête qui duraient des jours non-stop et là j’ai tout qui est fait pour me soulager ! Comme quoi il ne faut jamais lâcher et continuer à se battre. Dernière précision: il y’a énormément de précaution à prendre avec l’oxygène en bouteille car c’est facilement inflammable. Je reviendrais sur les consignes de sécurité dans la vidéo YouTube à ce sujet!
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yes-bernie-stuff · 14 days ago
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Réformes
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Réformes 31/10/2024
Car je suis fier de l’Évangile : c’est la puissance de Dieu par laquelle il sauve tous ceux qui croient… En effet, cet Évangile nous révèle en quoi consiste la justice que Dieu accorde : elle est reçue par la foi et rien que par la foi, comme il est dit dans l’Écriture : Le juste vivra par la foi. Romains 1.16-17
Je préparais un exposé sur les Protestants lorsque la lecture du livre des Rois m’amena à lire la vie de Josias, roi de Juda au 7e siècle avant Jésus-Christ. Le lien entre le vécu de Luther et celui de Josias saute aux yeux. Voilà deux hommes confrontés à la (re)découverte de la Parole de Dieu ! Il s’ensuit une profonde réforme dans leur vie d’abord, et dans leur entourage ensuite.
Confrontés aux Écritures, Josias aussi bien que Luther prennent conscience d’avoir désobéi à Dieu. Ils se reconnaissent pécheurs, ils ont besoin du pardon divin pour avoir l’âme en paix. Les deux hommes ne s’arrêtent pas là : chacun d’eux propage la nouvelle plus loin. Josias, roi de Juda, entreprend des réformes dans son pays. Quant à Luther, en tant que moine, il affiche ses thèses en 1517 et se confronte aux autorités religieuses. C’est le début reconnu de ce qu’on appellera la Réforme.
Le Seigneur a réformé ma vie comme celle de Josias et Luther : confrontée à la Bible, j’ai pris conscience d’avoir déplu à Dieu. Après repentance, j’ai expérimenté le pardon de Dieu et sa paix intérieure. Et vous ?
Béatrice Guerche
__________________ Lecture proposée : 2ème livre des Rois, chapitre 22, versets 11 à 13 : 11 Lorsque le roi entendit les paroles du livre de la loi, il déchira ses vêtements.
12 Et le roi donna cet ordre au sacrificateur Hilkija, à Achikam, fils de Schaphan, à Acbor, fils de Michée, à Schaphan, le secrétaire, et à Asaja, serviteur du roi:
13 Allez, consultez l'Éternel pour moi, pour le peuple, et pour tout Juda, au sujet des paroles de ce livre qu'on a trouv��; car grande est la colère de l'Éternel, qui s'est enflammée contre nous, parce que nos pères n'ont point obéi aux paroles de ce livre et n'ont point mis en pratique tout ce qui nous y est prescrit.
chapitre 23, versets 1 à 9 : 1 Le roi Josias fit assembler auprès de lui tous les anciens de Juda et de Jérusalem.
2 Puis il monta à la maison de l'Éternel, avec tous les hommes de Juda et tous les habitants de Jérusalem, les sacrificateurs, les prophètes, et tout le peuple, depuis le plus petit jusqu'au plus grand. Il lut devant eux toutes les paroles du livre de l'alliance, qu'on avait trouvé dans la maison de l'Éternel.
3 Le roi se tenait sur l'estrade, et il traita alliance devant l'Éternel, s'engageant à suivre l'Éternel, et à observer ses ordonnances, ses préceptes et ses lois, de tout son coeur et de toute son âme, afin de mettre en pratique les paroles de cette alliance, écrites dans ce livre. Et tout le peuple entra dans l'alliance.
4 Le roi ordonna à Hilkija, le souverain sacrificateur, aux sacrificateurs du second ordre, et à ceux qui gardaient le seuil, de sortir du temple de l'Éternel tous les ustensiles qui avaient été faits pour Baal, pour Astarté, et pour toute l'armée des cieux; et il les brûla hors de Jérusalem, dans les champs du Cédron, et en fit porter la poussière à Béthel.
5 Il chassa les prêtres des idoles, établis par les rois de Juda pour brûler des parfums sur les hauts lieux dans les villes de Juda et aux environs de Jérusalem, et ceux qui offraient des parfums à Baal, au soleil, à la lune, au zodiaque et à toute l'armée des cieux.
6 Il sortit de la maison de l'Éternel l'idole d'Astarté, qu'il transporta hors de Jérusalem vers le torrent de Cédron; il la brûla au torrent de Cédron et la réduisit en poussière, et il en jeta la poussière sur les sépulcres des enfants du peuple.
7 Il abattit les maisons des prostitués qui étaient dans la maison de l'Éternel, et où les femmes tissaient des tentes pour Astarté.
8 Il fit venir tous les prêtres des villes de Juda; il souilla les hauts lieux où les prêtres brûlaient des parfums, depuis Guéba jusqu'à Beer Schéba; et il renversa les hauts lieux des portes, celui qui était à l'entrée de la porte de Josué, chef de la ville, et celui qui était à gauche de la porte de la ville.
9 Toutefois les prêtres des hauts lieux ne montaient pas à l'autel de l'Éternel à Jérusalem, mais ils mangeaient des pains sans levain au milieu de leurs frères.
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lisaalmeida · 1 year ago
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Mon cher ami,
Aujourd’hui c’est mon corps qui écrit à vos lèvres, les mots imbibés d’amour dans l’encre de ma fièvre. J’ai pour habitude de garder tout en moi, c’est une jolie façon pour ne pas altérer mes sentiments de femme, partager c’est souvent rendre fragile le vent de nos pensées, je ne veux pas voir le beau se transformer en cristal. Prenez alors les lettres de mes mains, le lit de ma peau et la fleur de mon âge. Touchez le rouge de votre bouche contaminée par le murmure de mon rêve, embrassez ce rendez-vous secret qui passe sur l’instant.
Mon cher ami, l’inassouvi est une empreinte éternelle, la demande, une épaule qui reste dans le temps, entre moi, entre nous vit un silence si réel que je me gorge même de l’oubli pour embrasser la vie. La tristesse, la solitude ne sont rien lorsque je pense à vous, ma robe a des fleurs blanches qui poussent, joyeuses de vous savoir là-bas, mes doigts ordonnent, posent l'inutile pour que je me nourrisse du jour.
Mon cher ami, je perds l’usage de mon cœur, vous êtes cet ami qui manque à ma vie, cet être plein de mystère qui pourrait vivre jusque sur mes paupières, ce muscle qui ferait travailler ma chair, cette nuit qui m’aimerait à raison. Je vous pardonne de ne pas être et je vous aime néanmoins sur les rives bleues de ma passion.
@ Carole Riquet
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christophe76460 · 2 months ago
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PRIÈRE DE FEU🔥🔥🔥
Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous. Car il est écrit : maudit est quiconque est pendu au bois, afin que la bénédiction d’Abraham eût pour les païens son accomplissement en Jésus-Christ et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis (Galates 3:13-14).
Il a dépouillé les dominations et les autorités et les a livrés publiquement en spectacle, en triomphant d’elle par la croix (Colossiens 2:15).
Le Seigneur me délivrera de toute œuvre mauvaise et Il me sauvera pour me faire entrer dans son Royaume céleste. À Lui soit la gloire aux siècles des siècles. Amen! (2Timothée 4:18).
👉PRIONS:
Cher Père céleste, Dieu Souverain, je Te rends infiniment grâces pour Tes bontés renouvelés et Ta Puissante main capable de me sauver, de me délivrer et de me protéger. Tu es le même hier, aujourd'hui et éternellement. Béni sois-Tu, au nom de Jésus-Christ.
Je plaide le Sang de Jésus sur ma vie, ma maisonnée et sur toutes mes possessions, au nom de Jésus-Christ.
Abba Père, remplis-moi du Saint-Esprit et soutiens-moi dans le combat de la foi, au nom de Jésus-Christ.
Je déclare que le feu du Saint-Esprit brûle en moi et consume toute racine du mal, au nom de Jésus-Christ.
Seigneur, envoie Ta cognée de feu au fondement de ma vie et détruis toute plantation maléfique qui s'y trouve, au nom de Jésus-Christ.
Par la Puissance du Saint-Esprit, je me libère de toute captivité et de toute limitation diabolique, au nom de Jésus-Christ.
Je déclare par la Puissance du Sang de Jésus que toute verge diabolique tendue contre ma lignée familiale soit anéantie et brisée, au nom de Jésus-Christ.
Par la Puissance du Sang de Jésus, j’annule les conséquences de tout nom maléfique lié à ma personne, au nom de Jésus-Christ.
Par la Puissance du Sang de Jésus, je brise et me libère de toute forme d’envoûtement satanique, au nom de Jésus-Christ.
Par la Puissance du Sang de Jésus,je me libère de toute domination et de tout contrôle des forces maléfiques, au nom de Jésus-Christ.
Par la Puissance du Saint-Esprit, je me libère de l’emprise de tout problème transféré dans ma vie depuis le sein maternel, au nom de Jésus-Christ.
Par la Puissance du Sang de Jésus, je brise et me libère de toutes les alliances maléfiques héritées, au nom de Jésus-Christ.
Par la Puissance du Sang de Jésus, j'annule et me libère de toutes paroles de malédiction proférées contre ma vie, au nom de Jésus-Christ.
Par la Puissance du Sang de Jésus,je vomis tout aliment diabolique dont j’ai été nourri dans les rêves, au nom de Jésus-Christ.
Par la Puissance du Saint-Esprit, je déclare que tous les hommes forts diaboliques dominant ma vie soient paralysés et exterminés, au nom de Jésus-Christ.
Par la Puissance du Saint-Esprit, je déclare que toute porte ouverte à l’ennemi dans ma vie, soit fermée pour toujours, au nom de Jésus-Christ.
Je déclare que toute arme diabolique forgée contre ma vie soit nulle et sans effet, au nom de Jésus-Christ.
Seigneur Éternel, règne en moi, sois le fondement de ma vie et délivre-moi là où j’ai besoin de délivrance, guéris-moi là où j’ai besoin de guérison et transforme-moi là où j’ai besoin de transformation, au nom de Jésus-Christ.
Par la Puissance du Sang de Jésus, j'annule toute étiquette d'échec, de rétrogradation, d'impossibilité et de misère marquant ma vie, au nom de Jésus-Christ.
Je déclare par la Puissance du Saint-Esprit, que tout joug de maladies, de régression, de sécheresse et de stérilité soit brisé dans ma vie, au nom de Jésus-Christ.
Par la Puissance du Saint-Esprit, j'annule tous les décrets et toutes les ordonnances maléfiques liés à ma vie, au nom de Jésus-Christ.
Seigneur Éternel, touche-moi et restaure mes tuyaux de croissance, de prospérité et de fécondité, au nom de Jésus-Christ.
Seigneur, Tu es mon bouclier et ma force, accorde-moi une nouvelle onction pour exceller dans ma vie spirituelle et rends-moi prospère à tous égards, au nom de Jésus-Christ.
Abba Père, renouvelle en moi un esprit bien disposé, change mon statut afin que je puisse marcher de victoire en victoire, au nom de Jésus-Christ.
Seigneur, agrandis ma foi et mon zèle pour Ton royaume afin de pratiquer Ta justice, au nom de Jésus-Christ.
Ô Seigneur Dieu, opère un signe en ma faveur, combats tous ceux qui me combattent et fais de ma vie une source de bénédictions pour ma génération, au nom de Jésus-Christ.
Père Éternel, merci d'avoir exaucé ma prière, à Toi soient la louange et la gloire dans tous les siècles, au nom de Jésus-Christ. Amen!
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thissus · 7 months ago
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OH.MG SUS point FR
Photo de Jonathan Harrison sur Unsplash
Vous savez tous à quel point j’aime mon oh.mg, c’est un super petit domaine, il a une telle vibe et je ne vais pas vraiment l’abandonner pour le lolz.
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Mais l’une des choses qui me trottent dans la tête, c’est toute l’affaire queer.af (qui, pour être juste, les administrateurs ont toujours supposé qu’elle se produirait) et l’absence totale de filtre, la merde anti-néo libérale que je poste (qu’ils aillent se faire foutre et surtout qu’ils aillent se faire foutre de Thatcher). J’ai aussi tendance à me moquer du roi Macron, vu que la France est dans un moment fasho-capitaliste bizarre, on pourrait penser que passer d’un domaine .mg à un domaine .fr serait une chose assez stupide à faire.
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Vous n’avez absolument pas tort, se moquer d’un gouvernement qui s’efforce d’évincer les vrais nazis de la position de “personnes les plus merdiques du pays depuis 1930” et qui n’hésite pas à envoyer la police détenir des journalistes et maimer des manifestants, est une mauvaise idée. Mais il en va de même pour les Jeux olympiques de 2024 et, très franchement, je peux moi aussi être plein de mauvaises idées.
Alors pourquoi ai-je changé mon site web principal de oh.mg à ohmg.sus.fr, et bien pour être honnête, je n’ai rien à reprocher au registre .mg. J’imagine qu’il y a très peu de choses, si ce n’est rien, que j’ai ici qui pourrait franchir une ligne à Madagascar, je n’ai jamais eu de problème et je ne m’attends pas à en avoir. Rien n’indique non plus que le registre serait susceptible de faire quoi que ce soit de particulièrement anormal.
En même temps, je dois me demander s’ils seraient vraiment en mesure d’accepter un défi de la part d’une ordonnance de police à la con ou, disons, de TotalÉnergies parce que j’ai dit que Patrick Pouyanné est une petite pleurnicharde parce que il a crié qu’il ne gagnait que 5 millions par an sur Twitter ? Honnêtement, non, probablement pas.
Je ne pense pas en arriver là, je ne suis qu’un petit poisson dans une grande mer, mais on ne sait jamais quand on va accidentellement énerver la mauvaise partie de l’internet, alors je suis un peu plus pragmatique dans mon approche.
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C’est ici que je ramène un vieil ami, mon petit sus.fr, tout petit sussy sus.fr. J’ai envisagé il y a longtemps de tout transférer vers un domaine .fr, je l’ai fait, puis je n’ai pas aimé, et maintenant je me suis dit, hum, ouais, j’aime bien.
Cela me permet de continuer à utiliser oh.mg, mais présente également moins de risques pour oh.mg, le contenu est maintenant hébergé sur ohmg.sus.fr. Si vous avez un problème avec ça, parlez-en à Afnic qui est un peu plus en mesure de repousser les absurdités et cela signifie aussi que cela devrait passer devant un tribunal français si quelqu’un voulait jouer au plus malin. Bien sûr, la France est complètement dans la merde en ce moment, mais au moins le conseil constitutionnel continue de dire à Darmanin d’aller se faire foutre autant de fois qu’il y a de jours dans la semaine.
De plus, cela m’a donné une excuse pour lister tous mes projets sur la page d’accueil de sus.fr qui est en fait un hommage aux premières versions de la page nic.cx, elles savaient exactement comment faire la fête en 1999.
Quant à vous, cher lecteur, rien ne change vraiment, tous les liens courts sont toujours oh.mg et les autres vont simplement commencer à rediriger vers le sous-domaine sus.fr.
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comme-du-monde · 1 year ago
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Gadin 2 En défense du plébéien Goryen Dha-Okxúrbań
En mon absolue humilité plébéienne pis en connaissance du risque de châtiment pour parjure, je présente cette supplique au Tribun de la plèbe :
Monsieur le Tribun,
Je vous écris à propos de mon mari, le plébéien Goryen Dha-Okxúrbań, présentement détenu dins geôles de Tüitxa. Demain matin, y’a une plénière sénatoriale qui va avoir lieu avant l’exécution publique de midi. Je vous supplie de prendre sa défense aux rostres.
Mon mari c’pas un criminel. C’t’un un simple cordonnier, un homme bon, un sujet modèle de l’Empire. On l’accuse de s’être associé à un ennemi de l’État, mais si y’a faite ça c’est parce qu’on y a pas laissé le choix. Avant de l’envoyer rejoindre la vieille fourmi dins limbes éternelles, y faut absolument que le sénat reconsidère son cas.
Vous savez, les grandes guerres sont tout le temps instiguées par des nobles patriciens ou par des guerriers barbares. Sont combattues par nos phalanges pis équipées par nos forges. Mais si on veut que les troupes se rendent au front, y’en reste pas moins qu’y faut chausser ça, toute c’te beau monde-là. C’pas la première fois que les serpents foutent la marde. Pis à chaque fois que nos légionnaires ont foulé les abysses d’Ańgzir, traversé l’isthme de Khowxyal pis marché sur Sirań Phi pour déposer un vizir usurpateur, vous pouvez être sûr qu’y’a quèqu’un, quèque part, qui leur avait gossé des sandales. Une rébellion serpentienne, ça s’écrase pas nu pieds certain. Faut les piétiner, ces rampeux-là!
Derrière chaque campagne militaire, y’a un cordonnier. Pis derrière chaque cordonnier, y’a des bécosses. C’est juste que ça adonne que celles derrière chez nous donnent sur des hypogées formiciens.
Entre vous pis moi, ché pas comment le vieux fou a survécu à’ Grande Purge, mais y’était clairement déjà là, à conspirer dans ses ténèbres, quand j’ai emménagé à Okxúrbań. Goryen pis moi on s’est toujours douté de quèque chose. Tout le village s’en doutait. Une bécosse qui brille vert fluo la nuitte; mettons que ça intrigue son homme. Mais c’en est toujours resté là. Mon mari aurait jamais cogné chez le voisin d’en dessous si ç’avait pas été de sa crisse de mission. Pouvez-vous croire? Y’appelait ça sa mission impériale! Tellement fier de servir son pays; dire que ça va lui valoir une pendaison...
Tsé à’ base, faut pas oublier que c’t’une bévue administrative qui a mis mon mari dans’ chnoutte. Le vrai coupable, là, c’est l’imbécile au Bureau du Décarque qui s’est trompé d’adresse sur l’enveloppe, pas le petit artisan local qui a toute faite pour obéir à un ordre.
Imaginez-vous : un Camélien de naissance modeste, cordonnier d’un petit village entre la rivière Sanazodh pis les montagnes aquiliennes, avec yinque un compagnon à sa solde. Y reçoit du jour au lendemain un avis de réquisition impériale ordonnant la production de deux-cent-trente-mille sandales en cuir de chevreau. Pis on y demande non seulement de les tanner pis de les coudre, mais aussi de les adapter aux troupes. Ché pas si vous comprenez le travail que ça représente, mais mettons que c’est loin d’être une simple histoire de pointure... Mon mari s’y connait en masse en sandales caméliennes, mais là y fallait que ses créations soient adaptées aux légionnaires corviens, formiciens, chéloniens, suiniens, psittaciens pis fongiens. Aux esclaves blattiens aussi. Sans compter tous les officiers! Un shitshow.
Son deadline? Un an.
Je vous invite à faire le calcul : deux-cent-trente-mille paires disparates en cent vingt-cinq jours. En se refusant même un seul congé pis en en permettant pas plus à son employé; ça veut dire mille-huit-cent-quarante paires à produire par jour. Mille-huit-cent-quarante. À deux. Pis – soyons wild – imaginons que Goryen engage tout le village pour faire la job, y reste quand même un problème majeur. L’approvisionnement.
Les bergers qui le fournissent habituellement en peaux caprines peuvent pas se permettre de décimer leurs troupeaux sans avoir l’assurance que les jarrets vont trouver leur chemin jusqu’à l’étal du boucher. Pis sont pas contraints par un ordre impérial eux autres; y peuvent toujours refuser de coopérer pis tourner leur business vers un acheteur qui va pas les ruiner.
Non. Mon pauvre Goryen s’est retrouvé dans une impasse. Y’a rien qui pouvait le sauver. Rien de légal, entucas. Mais bon, on avait un voisin d’en dessous : une vieille fourmi hermite, vestige d’une ère révolue où la sorcellerie formicienne était encore légale. Goryen avait-tu vraiment le choix? C’tait les petits tours de passe-passe ou le nœud coulant. Ok oui, y’a faite appel aux services d’un ifitsek, mais vous auriez faite quoi vous monsieur? Han? On aurait toute faite comme lui. Pis c’tu vraiment si grave que ça? Un peu de sorcellerie pour permettre à nos légions de supplanter l’ennemi sans se péter une cheville, c’pas comme si y ressuscitait Denumyo le Démonologiste pour restaurer les cathédrales souterraines pis redonner les rênes de l’Empire aux Formiciens, quand même! Le gars s’est juste faite faire une tite multiplication des sandales, pis ça nous a permis de reprendre le contrôle s’es osties de rampeux.
Y mérite une médaille, tabouère! Pas la potence...
Mais non. Par une nuit calme d’automne, la police militaire débarque dans ma chambre à coucher, tabasse mon mari en sang, lève la main sur moi, fait peur aux enfants, poignarde le chien pis met le feu à’ bécosse. Le soleil se levait quand j’ai fini par éteindre les flammes. Le jardin y avait passé. Là je me retrouve tusseule avec trois bouches à nourrir, pas de jardin, pas de revenus. Heille, gloire à l’Empire, crisse!
Ché qu’y’a aucune chance que mon Goryen me revienne. Faire appel aux services d’un pratiquant des arts bannis c’est de la haute trahison. Mais je vous demande de recommander qu’y soit plutôt condamné à des travaux forcés, une sentence que les sénateurs pourraient juger être à’ mesure de son crime.
Merci d’avance,
Myortxa Dha-Mozas
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Cacheté par le Bureau du Tribun, Elurmurd J2-S1-M4-A4-L2-C20, Ère de Syeb Traduit de l’hiryal par le Jorneau
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nelltoo2 · 1 year ago
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Le mauvais rôle
Mardi 11 juillet 2023
Nell à elle-même : « faisons le point… j’ai 24 ans, je suis au chômage, je pèse 10kg de plus qu’au début de ce blog, c’est à dire que je suis passée de 68kg à 78kg en 5 ans environs, avec un poids qui joue au yo-yo.
J’ai vécu une « rupture amoureuse » avec le métier de mon rêve (psychologue), qui s’est étalée sur deux ans(2021 & 2022), ce qui a aggravé l’état anxieux et dépressif dans lequel j’étais depuis plus de 10 ans.
Actuellement en reconversion, vers un métier dans lequel la compétition est rude mais où j’espère m’épanouir (métier de la mode), même si le chemin semble instable et plus qu’incertain.
Voyez mon insécurité intérieure…
A coté, j’essaye d’aller mieux.
J’essaie de perdre du poids et les efforts se font voir : je suis passée de 85kg à 78kg en un mois et demi. Etant au chômage on ne s’autorise moins d’écarts, et l’été arrivant, je me suis attelée à une diète d’un repas par jour avec des fruits et légumes de saison. Pour moi, la solution est simple : pas d’activité physique veut dire qu’il faut réduire les apports caloriques. Ça n’a pas été facile étant donné que je ne mange que le midi et que Klaus mange aussi le soir. Le voir manger de la nourriture (souvent plus que calorique) était une torture et un défit à ma volonté.
A présent que je vois mes efforts récompensés, ma volonté ne fait qu’augmenter, je mange équilibré le midi et me permet un écart les week-ends. De plus, on m’encourage lorsqu’on voit mon changement corporel.
Mais retournement de situation !
Klaus n’est pas satisfait : il aimerait avoir « une vie normale de couple », sortir au restaurant et aller boire un coup au bar. C’est assez frustrant, surtout en pensant que monsieur ne me touche que max une fois tous les deux mois, parce que je suis devenu une grosse baleine, mais que je devrais arrêter mes efforts parce qu’il n’a pas pris la décision ou n’a volonté de faire des efforts. Le paradoxe est insupportable ! (Klaus n’a jamais dit que mon surpoids était la cause mais je sais que ça compte).
En plus de ça, je suis suivi par un psychiatre qui me fait des ordonnances, mais je ne peux pas vraiment dire si ce qu’il me prescrit et les changements réguliers de médicaments, sont là pour m’aider ou pour creuser encore plus le trous de la sécu.
Ma mère et Klaus n’approuvent pas que je prenne des antidépresseurs et anxiolytiques, mais j’aimerais bien leur dire que c’était AVANT qu’il fallait m’emmener en thérapie, dans la période où je subissais du harcèlement scolaires (qui a duré de la maternelle jusqu’au lycée). C’était AVANT qu’il fallait se préoccuper un minimum de mon état mental : quand je passait mes week-ends à me remplir de gâteaux, bonbons et sodas, que le soir en rentrant du collège ou du lycée je mangeais un pot entier d’olives ou une tablette entière de chocolat juste comme ça car je me sentais incomplète… vide. C’était AVANT… maintenant il ne reste plus qu’à regarder, en m’encourageant à aller mieux, parce que je fais vraiment des efforts, même si c’est peut-être fait avec des erreurs. N’est-ce pas le rôle de nos proche que de nous encourager à aller mieux ?
Finalement, mon rôle sera soit celui de la rabat joie qui retrouvera sa taille de guêpe et qui sera « baisable », a l’aise dans sa tête et son corps, soit celui de la baleine qui s’achètera un vibro et se replongera dans son trouble anxieux dépressif et sa boulimie à coups de chocolats et bonbons par paquet de 10, mais tant pis, se faire plaisir et ne rien faire c’est tellement plus facile. »
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andrewrossiter1 · 1 year ago
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Prisonniers de l’espoir
Prisonniers de l’espoir
Une prédication par Andrew Rossiter le 9 juillet 2023 à Bergerac Zakarie 9.9-12 Matt 11.25-30
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Il y avait un homme qui marchait dans la rue quand tout d’un coup il est tombé dans un trou profond. Les parois étaient si escarpés qu’il ne pouvait pas sortir et après avoir lutté pendant un temps, il a commencé à crier à l’aide.   Un médecin passait sur la route et il a regardé dans la fosse quand l’homme a crié: «Hé! Pouvez-vous m’aider?» Le docteur après un moment de réflexion, tout en caressant le stéthoscope autour de son cou, écrivait une ordonnance et la laissa tomber dans le trou, et il continuait sa route.   Puis un pasteur est arrivé et l’homme a crié : «Révérend, je suis coincé dans ce trou, pouvez-vous m’aider?» Le pasteur a très lentement mis ses mains ensemble, a dit une prière pour l’homme, et a continué sa route.   Une vieille dame de l’église est arrivée au bord du trou et l’homme a crié: «Excusez-moi! Aidez-moi à sortir d’ici.» La femme l’a regardé droit dans les yeux et lui a dit: «Ne sais-tu pas que Dieu aide ceux qui s’aident eux-mêmes?» Et elle a poursuivi son chemin.
Finalement, un ami s’est arrivé et l’homme a crié : «C’est moi, je suis coincé dans le trou, pouvez-vous m’aider?» Et l’ami a sauté dans le trou. L’homme a dit : «Êtes-vous stupide? Maintenant, nous sommes coincés tous les deux ici!» Et l’ami a dit : «Oui, mais je suis déjà venu ici et je connais la sortie.»
Notre Chemin de Thomas, que nous avons installé dans le temple pour cet été, est une expression de ce que c’est être “Église de Témoins”. Nous avons mis en place un parcours pour que les personnes qui prennent le temps, puissent découvrir à travers un texte de la Bible un bout d’espoir. Une étincelle d’espérance qui peut illuminer un peu leur vie. Nous nous tenons tout près d’eux pour les interroger, interpeller et de les accompagner. Qui sait peut-être un ou deux retourneront un jour pour participer à un culte…
C’est une façon pour nous de sauter dans le trou.
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Je suis ici depuis un an et j’ai déjà vu des signes d’espoir dans cette église et dans cette communauté. Je vois des personnes dont la vie a été transformée par l’Évangile. Je ne connais même pas beaucoup de vos noms mais je sais que Dieu a agi dans vos vies. Je vois une église qui n’est pas fondée sur sa propre personne ni sur une lignée unique. Je ne vois pas une église obsédée par les questions financières ou les objectifs à atteindre.
Je vois une église d’opinions différentes, mais d’un même amour. 
Je vois une église de foi et de fraternité. 
Je vois une église d’amour et d’espérance.
C’est une église constituée des prisonniers d’espoir.
Nous sommes plus captivés par l’optimisme de «si c’est possible» que par le pessimisme de «il est trop tard». Nous refusons d’être entravés par les erreurs du passé, ou les douleurs du présent, ou l’inconnu du futur. Nous sommes prisonniers de l’espoir.
Zakarie était prophète au moment du retour du peuple d’Israël chez eux après plus de 70 ans de captivité à Babylone. Et puis l’inattendu, le roi Cyrus libère le peuple, leur permettant de rentrer chez eux. Joie, surprise, émotion… mais tout le monde n’avait pas le courage d’emprunter le chemin de retour. Une partie de la population choisissait de rester… là où ils étaient prisonniers de guerre. Là où ils avaient appris à faire une nouvelle vie. Là où leur fils et filles se sont mariés. Ils restaient à Babylone.
Car ce retour n’était pas toute joie et célébration. En quelque sorte c’était un nouvel exode vers l’inconnu, vers un pays de leurs parents et grands-parents.
Inspiré par les prophètes, au nom de ce Dieu dynamique, toujours en mouvement, ils quittent tout pour repartir à zéro. Abraham était le premier des ancêtres à faire le voyage vers Canaan. Des générations plus tard, Moïse a conduit la communauté réduite en esclavage en Égypte à la liberté et est retourné dans cette terre promise. Malgré tout, la communauté a survécu à la défaite et à l’exil à Babylone. Maintenant le temps était venu de rentrer chez elle. La tâche était ardue. Il y avait tellement de travail à faire. En désespoir de ne pas construire un nouveau sens de communauté, le peuple arrêtent de travailler à la reconstruction du temple. Seize ans et aucun progrès. Si Israël devait avoir un avenir, le travail devait recommencer. Que faudrait-il pour que le travail reprenne?
Vient alors Zakarie avec ses paroles d’espoir et une vision de l’avenir possible. Zakarie imagine un chef, un Messie, qui vivrait sans les excès des rois précédents. Quelle meilleure façon d’exprimer sa vision que d’écrire d’un roi «triomphant et victorieux, mais humble et monté sur un âne» (Zakarie 9, 9). Le peuple comprendrait que, contrairement à d’autres dirigeants qui montaient à cheval, symboles de victoire de guerre, le chef d’Israël monterait plutôt sur un âne. Il gouvernerait par la persuasion, pas par la coercition, la force physique ou militaire. Ce chef gouvernerait non seulement Israël, mais toutes les nations.
Zakarie a sauté dans le trou et il a montré le chemin à son peuple qui se sentait oublié par Dieu. Prêcher la libération des prisonniers était le message dont le peuple avait besoin. Certes ils ont connu une certaine liberté à Babylone, tout en étant les prisonniers de guerre mais ils n’étaient pas vraiment libres. Tout sentiment de liberté qu’ils avaient n’était qu’une illusion. La vraie liberté était en Israël, pas à Babylone, à des centaines de kilomètres de là.
Quelques 500 ans plus tard cette vision est manifestée par Jésus quand il entre à Jérusalem. C’est ici que le parallèle entre la vision de Zakarie et la sa manifestation dans la vie de Jésus s’arrête. Jésus n’entre pas à Jerusalem pour libérer la ville de l’occupation romaine. Jésus ne vient pas pour casser les arcs et détruire les chars, mais pour y mourir aux mains de l’occupant. Par sa mort un chemin s’ouvre au fond du trou et il nous invite à le suivre sur ce passage qui mène vers la vie.
L’Église, en tant que corps du Christ, en tant que rassemblement des disciples sur le Chemin, n’est pas un bâtiment, un programme ou une institution. Elle n’est ni figée ni statique. L’église est une chose vivante, qui respire et qui bouge.
Les institutions se soucient de maintenir l’institution, de garder les portes ouvertes, de travailler pour qu’elle fonctionne comme par le passé. Les mouvements, cependant, se soucient des gens, de les venir en aide quand ils risquent de tombent dans des fosses de désespoir et de sauter dedans quand quelqu’un est au fond.
Les paroles de Zakarie tombaient juste au moment quand sa communauté avait besoin de les entendre. La Bible nous dit qu’après un arrêt de 16 ans, le travail a recommencé et a été achevé. Comme Zakarie et sa communauté, nous avons besoin d’entendre des paroles d’espérance. Le mot hébreu pour Dieu, Yahvé, est un verbe qui implique que Dieu est dynamique, Dieu n’est pas statique. La vie de la foi, par conséquent, ne doit pas être statique. C’est plutôt une vie de croissance et de progrès. C’est une vie de travail et de réalisation. La vie de l’Église offre de l’espoir dans notre monde, et c’est pour cela que nous avons mis pour titre à notre Chemin de Thomas pour cet été, «Dire notre espérance».
Et nous sommes prisonniers de cet espoir. 
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Nous considérons ce monde brisé autour de nous comme une occasion pour nous engager ensemble. Nous ne voulons pas limiter notre vision des confins de notre trou. Nous ne voulons pas réduire l’adolescent à l’étiquette d’un criminel, nous ne voulons pas considérer les voisins bruyants comme une menace à notre sécurité. Nous refusons d’être enfermés dans les solutions trop faciles et les explications trop limitées. Car nous sommes prisonniers de l’espérance, nous croyons en la bonté de tous, même quand ils essaient de nous prouver le contraire.
Nous croyons que le trou n’est jamais sans issu et que nous avons quelqu’un qui est toujours prêt à sauter dedans pour nous indiquer le chemin à prendre. Car il nous dit, «suis-moi car je suis déjà venu ici et je connais la sortie».
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