#je vais te manger!
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lolochaponnay · 7 months ago
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Toto est au restaurant avec ses parents. A la table en face de lui, un monsieur est atteint d'un énorme goitre. Impressionné par une affection qu'il ne connait pas, Toto n'arrive pas à détacher son regard de "la chose". Au bout de vingt minutes, agacé, le monsieur lui dit : - Mon garçon, si tu ne cesses pas de me regarder, je vais te manger! Et Toto répond : - Finis d'abord celui que tu as commencé!
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viemarin · 1 year ago
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hahahhahahaha you love Ed Sheeran HAHHAHAHAHHAHAHAHHAHA 😂
rayne je vais te tuer, t’assassiner, te massacrer, te réduire en bouillie et te donner a manger à mon chien.
tu es la pire personne que j’ai jamais rencontré sur ce site de merde et chaque jour, je dois me réveiller et me rappeler que tu existes.
va te faire foutre !!!!
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clhook · 2 months ago
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J'ai lu le dernier roman de Mélissa da Costa parce que j'avais jamais lu ce qu'elle écrit et je voulais me faire une idée mais wahou comment j'ai détesté la suite ci-dessous pour ne pas spoiler
déjà ça part mal parce que le type principal a 42 ans, il trompe sa femme avec une meuf de 24 ans et il décide de la quitter pour elle j'étais 🙄 ensuite il a un accident de scooter (entièrement sa faute, il grille une priorité à droite et se prend un bus) qui le laisse paraplégique et il devient infect, ce qui pour moi est compréhensible après un traumatisme, mais infect au point d'abuser les gens qui veulent l'aider genre sa nouvelle meuf : il lui jette des trucs à la tête, il lui fait des crises de jalousie et même il l'étrangle ?? et elle elle reste avec lui la grande folle ? bref il divorce ils s'installent ensemble en banlieue quand il sort de rééducation lui il pète des cables régulièrement il est violent avec sa meuf du coup elle déprime et il ose dire "on est pas mieux l'un que l'autre" bah tg françois elle est mille fois mieux que toi ok ! Son ex-femme devient pote avec eux elle vient manger toutes les semaines mais isabelle qu'est-ce que tu fous le mec se barre avec une jeunette avec qui il t'a trompée coupe les ponts je sais pas :/ ensuite françois dit "je veux un enfant" sa meuf veut pas trop parce que bah elle a 25 ans elle s'occupe de tout chez eux son mec est détestable mais elle finit par dire ok pour "le sauver" BIIIP grossière erreur !! Elle accouche puis elle fait une dépression post-partum parce que c'est clairement pas la vie qu'elle voulait et tout le monde lui tombe dessus en mode oh la la quelle mauvaise mère mais WTF prenez vous-en à l'autre con de françois qui a fait que des caprices depuis le début !!!! Il la respecte pas, à la fin elle suit des cours d'écriture elle part 3 jours par semaine elle est heureuse et la première chose qu'il se dit c'est "ok elle me trompe avec son prof beau gosse" françois je vais te tuer froidement
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je-suis-ronflex · 8 months ago
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Quentin et un autre prof d'anglais : le revival
Il y a genre 2 semaines, j'étais de loge d'un examen d'anglais (en gros j'étais dans une salle pour accueillir les candidats et 2 profs dans la salle d'à coté faisaient passer les oraux) et parmi les deux profs d'anglais, il y avait une prof avec qui je m'entends hyper bien, qui est adorable et y avait un autre prof d'anglais hyper mignon que je n'avais jamais trop vu parce qu'il partage son service entre mon lycée et un autre établissement Du coup ça se passe bien on rigole bien et voilà. A chaque fois qu'on se croise, le prof d'anglais me fait des grands sourires, des coucous etc je pense qu'il est dans mon équipe hein bref je trouve ça sympa et je le croise mardi pour lui montrer mes super belles chaussettes avec la reine Elizabeth II et ça le fait beaucoup rire et il les valide
Du coup je me suis dit que j'allais tenter de le pécho, de voir ce que ça donne mais je ne sais pas comment l'aborder. Et c'est pas hier, je passe en salle des profs pour discuter vite fait avec la madame prof d'anglais qui me sort "oui Quentin avec les autres profs d'anglais on se fait un restau ensemble mais comme je t'aime bien et que tu t'entends bien avec nous ça te dirait de te joindre à nous ??" et j'étais là en mode "OUI avec plaisir" et j'arrive à demander indirectement si le prof d'anglais en question sera là et elle me confirme que oui du coup intervention divine je vais pouvoir manger avec eux ça va être cool
Je suspecte légèrement que cela soit un gay-tapant (riez svp la blague m'a fait rire) et que je sois invité parce que potentiellement je peux plaire au monsieur prof d'anglais MÊME SI je m'entends effectivement très bien avec les autres profs d'anglais donc je ne veux pas me faire de films
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thehollowwriter · 8 months ago
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Finn: Papa said he'll be sure to send up a spellbook or two if we need it
Cater: Papa? What are you? A little French boy?
Finn, sarcastically: je vais te manger
Rook: Oh my
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pompadourpink · 2 years ago
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Les verbes les plus utilisés
Les auxiliaires
Être - to be (je suis une femme, il est avocat, elles sont plus grande que leur soeur, tu es d'accord avec eux)
Avoir - to have (j'ai trente ans depuis septembre, nous avons deux chiens et un chat, on avait du retard ce matin)
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Les verbes communs
Aller - to be about to (je vais manger - I'm about to go eat); to go: à + city or article-free country, au + masc. country/location, à la + fem. location, aux + plural country, en + fem. country or means of transportation (je vais à Paris, à Cuba, au Canada, au café, à la mer, aux Caraïbes, en France, en métro)
Attendre - to wait (j'attends son arrivée - I'm waiting for her arrival); + de: expect from (j'attends des efforts de ta part - I'm expecting you to make efforts)
Avoir l'air - to look/seem: ø + adjective (tu as l'air perdu - you look lost), de + infinitive verb (elle a l'air d'être sûre d'elle - she seems confident)
Chercher - to look for (je cherche le chat - I'm looking for the cat); after aller: to get (je vais chercher mon colis - I'm going to get my package); try to remember (je cherche mes mots - "I'm looking for my words")
Comprendre - to understand (tu as tout compris - you got it)
Connaître - to be aware of (je connais bien Montpellier - I know Montpellier well, est-ce que tu as connu les pogs? - were you around when pogs were popular?)
Croire - to believe: + à (real) + definite article + noun (je crois au destin - I believe in destiny); + en (trust) (je ne crois pas en Dieu - I don't believe in God)
Demander - to ask: + à, ask if: si, ask for: de (j'ai demandé à mon frère de lui demander si elle veut venir - I asked my brother to ask her if she wants to come)
Devenir - to become (tu es devenu un beau jeune homme - you became a handsome young man)
Devoir - to have to, to be supposed to; present must, conditional present should (je dois manger - I have to eat, je devrais manger - I should eat)
Dire - to say to: + à (je le dirai à maman - I will tell mum)
Donner - to give: ø + noun, à + person (je donne une pomme à maman - I give an apple to mum)
Ecouter - to listen (j'écoute la pluie - I'm listening to the rain)
Entendre - to hear (j'ai entendu des bruits - I heard some noises)
Essayer - to try: ø + noun (je vais essayer une crevette - I'll try a shrimp), de + infinitive verb (il essaie de conduire - he's driving to drive)
Être en train de - to be in the process of (je suis en train de manger - I'm eating)
Faire - to make something happen/have someone do something for you (je fais nettoyer la cuisine par mon frère - I have my brother clean the kitchen); to do/make: ø + noun, à + verb (je fais mon lit tous les matins - I make my bed every morning, il fait froid - it's cold, ils font à manger - they're making food)
Faillir - to come close from (j'ai failli tomber - I almost fell)
Falloir - to be necessary to (impersonal verb*): ø + verb (il faut partir maintenant - we need to leave now), que + det/noun or pronoun verb (il fallait que tu rentres avant 19h - you were supposed to come home before 7pm)
Finir - to finish, end: ø + noun, de + infinitive verb (je finis de manger - I'm finishing my meal); to end up: + par + infinitive verb (j'en ai marre d'attendre, je vais finir par partir - I'm tired of waiting, I'm going to end up leaving)
Laisser - to let something happen, willingly or not (j'ai laissé refroidir mon plat - I let my meal cool down/get cold); to leave (je vais te laisser - I'll leave you alone, laisse-moi tranquille - leave me alone)
Mettre - to put on (clothes, music), up, something somewhere, someone in a situation (je mets mon bonnet - I'm putting my hat on), take an amount of time (j'ai mis trois heures pour venir - it took me three hours to come)
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Parler - to talk to: + à (je parle à maman - I'm talking to mum); to talk about: + de (je parle de l'école - I'm talking about school)
Partir - to go in order to (je suis partie chercher mon fils - I went to go get my son); to leave: à + specific destination/organized trip (je pars à Londres ce week-end), for + vague destination/trip, maybe forced (nous partons pour le Mexique en juin); exiting a location: de chez + person (je pars de chez moi maintenant - I'm leaving home now)
Passer - to pop by to do something (passe me chercher à la gare - come pick me up at the station, je vais passer voir ma tante - I'm going to go visit my aunt)
Pouvoir - to be able to (je peux être là dans dix minutes - I can be there in 10); be likely to/wish to
Prendre - to take: ø + noun, à + verb (je prends un biscuit - I'm taking a biscuit, il a pris à manger pour ce midi - he packed food for lunch)
Regarder - to watch/look, oserve (regarde ça - look at that)
Rendre - to give back (je te rendrai ta clé demain - I will give you your key back tomorrow); to change state (ça l'a rendu fou - it made him crazy)
Rester - to remain (je reste calme - I'm keeping my cool); + chez + person or + à + definite article + location: to stay (je reste chez ma cousine jusqu'à lundi - I'll stay at my cousin's until monday)
Savoir - to know about/how to: que + det/noun or pronoun + verb (ils savent que tu es là - they know that you are here, je sais jouer de la guitare - I can play guitar)
Sortir - to exit (sors de ma chambre - get out of my room); + de: to just have finished something (je sors de table - I just finished my meal)
Tenir - to take/hold (tiens-moi ça - hold this for me); to hold dear (je tiens à toi - I care about you); to hold oneself/resist (tiens-toi droit - stand straight)
Tomber - to fall (over, down, out)/become (je suis tombée malade - I got sick); + sur: come across (je suis tombé sur ta mère - I ran into your mother)
Trouver - to find, come across, get (something you've been looking for), come up with, have the opinion that (je trouve sa robe jolie - I find her dress pretty)
Venir - to come in order to: + pour + infinitive verb (je suis venu pour aider - I came to help); + de: just did something (je viens de rentrer - I just got home) or from (je viens de Paris - I'm from Paris)
Voir - to see: que + det/noun or pronoun + verb (je vois que tu es déjà levé - I see that you're already up), à + appearence + that det/noun or pronoun + verb (il a vu à ton expression que ça n'allait pas - from your expression he could tell something was wrong)
Vouloir - to want to: ø + infinitive verb (je veux m'en aller - I want to go), partitive + noun (je veux du calme - I want some peace and quiet), que + det/noun or pronoun + verb (je veux que tu t'en ailles - I want you to leave)
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Les verbes pronominaux
S'appeler - to be called (je m'appelle Rose - my name is Rose)
S'attendre à - to expect (tu t'attends au pire - you expect the worst)
Se demander - to wonder (ils se demandent où on va - they're wondering where we're going)
Se dépêcher - to hurry (dépêche-toi ! - hurry up!)
Se douter - to be suspicious of (je me doutais que tu serais en retard - I was pretty certain that you would be late)
S'excuser (de) - to apologize (je m'excuse de mon retard - I'm sorry for being late)
Se faire - to have something being done to you; passive form of faire + infinitive (je me suis fait virer par mon chef - I got fired by my boss)
Se lever/se coucher - to get up/go to bed (il se lève à 7h - he gets up at 7)
Se mettre - to start to (mets-toi en pyjama - start putting your pyjamas on)
Se mettre à - to start doing something (je me mets à manger - I'm starting to eat)
Se passer - to happen (qu'est-ce qu'il se passe ? - what's happening?)
Se rendre - to go somewhere (je me rends à la gare - I'm going to the station)
Se rendre compte + de + infinitive or + que + conjugated verb - to realise (tu te rends compte qu'il est encore en retard ? - do you realise he's late again?)
Se retourner - to turn around (Orphée s'est retourné - Orpheus turned around)
Se sentir - to feel a certain way inside (je me sens vide - I feel empty)
Se tourner - to turn toward (il s'est tourné vers sa mère - he turned to his mother)
Se tromper - to make a mistake (je me suis trompé de clé - I got the wrong key)
Se trouver - to find oneself (je me trouve belle aujourd'hui - I find myself pretty today, vous vous trouvez devant le magasin - they are standing in front of the shop)
S'occuper de - to take care of (elle s'occupe de lui - she's taking care of him)
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Les verbes modaux
Can - present pouvoir (tu peux partir maintenant - you can leave now)*
Could/May/Might - imperfect pouvoir (tu pourrais partir - you could leave)
Have to - present impersonal verb falloir + infinitive or que + subjunctive (il faut que tu partes - it is necessary that you leave)
Must - present devoir (tu dois partir - you must leave)
Ought to - present conditional impersonal verb falloir + infinitive or que + subjunctive (Il faudrait que tu partes - You ought to leave)
Shall/Will - simple future second verb (tu partiras ce soir - you will leave tonight)
Should - present conditional devoir (tu devrais partir - you should leave)
Would - present conditional second verb(j'aimerais partir - I would like to leave)
*this verb typically means being able to: "I can't speak French" would be translated as "I don't speak French" or "I don't know how to speak French", using pouvoir means you are physically unable to do so ie I can't run because my leg is broken.
While auxiliary verbs are the first half of compound tenses and moods, semi-auxiliary verbs are used with another verb left in the present infinitive form to express an influence of their meaning, tense, mood, or aspect - some are the equivalent of modal verbs, others are simply verbs of perception. When not followed by an infinitive verb, those are not considered semi-auxiliary anymore.
Stative verbs (to be, to remain, to feel) express a state rather than an action. They usually relate to thoughts, emotions, relationships, senses, states of being and measurements and cannot be used as the introduction of a gerund (je rentre en marchant but je suis en marchant*).
Impersonal verbs can only be conjugated in the masculine form of the third person singular: il doesn't refer to a person (il pleut - it's raining).
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Movie: Les 400 coups - François Truffaut, 1959
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sofya-fanfics · 19 days ago
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Cœur de mandarine
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Fandom : One Piece
Relationship : Luffy x Nami
Voici ma participation pour le Flufftober 2024 pour le prompt : Nourriture réconfortante.
J’espère que ça vous plaira.
Résumé : Luffy avait observé Nami toute la journée. C’est étrange, pensa-t-il. Vraiment étrange. Elle n’était pas comme d’habitude. Il la connaissait bien et il pouvait dire que quelque chose n’allait pas.
Disclaimer : One Piece appartient à Eiichiro Oda.
@flufftober
AO3 / FF.NET
Luffy avait observé Nami toute la journée. C’est étrange, pensa-t-il. Vraiment étrange. Elle n’était pas comme d’habitude. Il la connaissait bien et il pouvait dire que quelque chose n’allait pas.
Il savait ce que les gens pensaient de lui. Qu’il n’était pas très intelligent. Mais cela ne le vexait pas. Il connaissait ses points forts et ses faiblesses. Il savait de quoi il était capable où pas. Et s’il voulait vraiment quelque chose, il faisait tout pour l’obtenir.
Mais il y avait une chose que les personnes qui l’entouraient semblaient ne pas avoir remarqué. Quand il le fallait, il savait observer. Surtout lorsqu’il s’agissait des personnes auxquelles il tenait. C’est comme ça qu’il avait vite appris à connaître Nami. Il n’aurait pas su dire pourquoi, ni comment, mais depuis le jour de leur rencontre un lien spécial c’était créé entre eux. Il avait essayé de lui parler toute la journée, mais à chaque fois, elle le rembarrait plus ou moins violemment, ou elle l’insultait.
La soirée était arrivée, ainsi que l’heure du dîner. Luffy était affamé et il était impatient de goûter ce que Sanji avait préparé. Manger lui avait toujours fait du bien et il savait que ça ferait du bien à Nami. Il entra dans la cuisine avec fracas, accompagné de Chopper et Usopp. Il s’installa à table, tandis que Sanji servait les plats. Il regarda les membres de son équipage et fronça les sourcils. Nami n’était pas là. Il se leva brusquement et se dirigea vers la porte.
« Luffy ? Où est-ce que tu vas ? Demanda Sanji.
-Je vais chercher Nami.
-Tu devrais la laisser, dit Zoro. Tu vas encore te faire insulter.
-Je suis sûr que lorsqu’elle aura mangé, elle ira mieux. »
Zoro haussa les épaules.
« C’est toi qui vois, répondit-il en buvant son rhum. »
Luffy partit à la recherche de sa navigatrice. Il passa devant le mandarinier et un immense sourire illumina son visage. Il savait ce qui ferait plaisir à Nami. Il allongea son bras et cueillit une mandarine. Il porta le fruit à son nez et huma son parfum.
Il ne mit pas longtemps à retrouver Nami. Elle était assise sur le pont. Ses bras entouraient ses genoux qui étaient repliés sur sa poitrine. Elle regardait au loin, comme si l’océan l’hypnotisait. Il s’approcha et s’accroupit devant elle.
« Tu n’es pas venue dîner, dit-il. »
Nami soupira, exaspérée.
« Pas maintenant Luffy. »
Mais il ne se découragea pas. Elle n’allait pas bien et il voulait l’aider.
« Je suis sûr qu’après avoir mangé, ça ira mieux. »
Elle leva les yeux au ciel et s’apprêta à l’insulter lorsque Luffy lui tendit la mandarine. Nami écarquilla les yeux. Elle prit la mandarine d’une main tremblante. Luffy s’assit à côté d’elle. Elle avait accepté son geste et semblait s’adoucir. C’est un bon début, pensa-t-il. Nami ferma les yeux et sentit l’odeur de la mandarine. Une larme coula le long de sa joue.
« Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de la mort de Belmer. »
Luffy comprit alors les réactions qu’elle avait eu toute la journée. Même s’il faisait tout pour ne rien montrer, le jour de la mort de Ace était toujours difficile. Il porta sa main à son chapeau, l’enleva et le posa sur la tête de Nami. Elle tourna le regard vers lui, surprise. Elle sourit, éplucha la mandarine et en donna la moitié à Luffy.
« Merci, dit-elle. »
Elle ne le remerciait pas seulement pour le fruit, mais pour s’inquiéter pour elle et rester près d’elle. Il prit la moitié de mandarine et sourit jusqu’aux oreilles. Il savait que la nourriture lui ferait du bien.
Fin
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e642 · 3 days ago
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Récap d'une bonne semaine de merde (de jeudi dernier à hier)
Jeudi dernier c'était halloween et vendredi je devais faire un p'tit coucou à mon oncle décédé à genre 400km d'ici. Naturellement, j'avais dit à mon mec que s'il voulait faire qqc ce serait par chez moi car le lendemain je partais faire une visite express au cimetière quoi. Le mec a vrillé et il l'a pris comme un "elle veut ap me voir alors je vais arrêter de donner signe de vie pendant 24h". Très bien. Bon. Vendredi soir je décale chez lui alors qu'on ne s'était pas reparlé pour le quitter une bonne fois pour toute. J'arrive chez lui, oh, il n'a pas eu le temps d'ouvrir sa petite bouche que je l'ai agressé verbalement. Jlui ai dit que c'était plus possible moi je fais pas de la garde d'enfant et encore moins gratuitement, que c'était un putain de cas clinique et qu'en vrai, j'étais à bout, t'aimes pas qqn pour lui faire ça. Il s'est mis à chialer, il m'a dit que je l'avais vexé blabla. J'étais en mode mais pk t'attends 3j pour me dire que ya un truc qui va pas ? Visiblement tes pas assez mature pour passer au dessus par toi même et tu le sais donc tu peux pas skip l'étape de la communication. Du coup évidement je l'ai pas quitté jsuis trop faible mais j'étais chockbar un peu. Le week end passe le mec se tient à carreau, on aurait dit qu'il avait une procédure de justice au cul. Jsuis pas dupe hein, il fait ça pour récupérer ma confiance brisée depuis maintenant plus d'un an mdrr. Jcrois que j'ai perdu tout affect cette semaine. Je rentre lundi chez oim, j'avais rdv avec le médecin car migraine avec aura, nausées, crises d'angoisse, douleurs musculaires, fatigue (des symptômes autant de dépression que de paludisme jpp) et lui aussi m'a fait serrer. Jsuis venue pour récup du Xanax et une prise de sang. Déjà j'ai dû batailler pour avoir cette prise de sang, il voulait pas me la prescrire. J'ai dû lui faire du chantage mdrrr, j'ai vraiment dû lui dire que s'il prenait ma tension et qu'elle était éclatée, il aurait la preuve qu'une pds était recommandée. Ça l'a pas dissuadé, il a vraiment pris ma tension, elle était comme prévue éclatée, j'ai eu ma pds. Jsuis suivie pour anémie quand même aberrant de devoir supplier pour l'avoir mais soit. Et ensuite je lui demande du Xanax mais j'avais apporté les 14 000 anciennes prescriptions justifiant que j'étais déjà traitée avec ça et que c'était ok. Le mec me dit d'acc, il me fait l'Ordo, sur l'ordo yavait écrit "mianserine" (c'est un anti dépresseur). Jlui dis qu'il s'est trompé et il me rép "non non c'est bien un anxiolytique, c'est bien pour ce que vous avez". Jle regarde et jlui dis que non c'est un anti dépresseur j'en ai déjà eu et que là vraiment j'ai besoin d'un traitement pour l'angoisse généralisée. Il m'a dit "moi jtrouve que c mieux de traiter la dépression, faites comme si c'était un anxiolytique si ça peut vous aider ;)". Du coup jsuis partie sans l'ordonnance. J'étais à deux doigts de décompenser, il allait me prescrire un truc dans mon dos en me prenant pour une teubé, je craque. Mardi jvais en cours c'était éclaté j'ai fait 8h/20h. Mercredi ya eu le fameux rdv avec la psy folle là, jpense que si elle me refuse vraiment je vais poliment la fustiger. Pour moi c'est équivalent à un acte discriminatoire ce qu'elle fait. Et hier, jai fait 8h/20h sans manger avec 2h de badminton entre midi et deux, j'ai vu la lumière au bout du tunnel honnêtement.
Bref elle m'a tellement mais tellement saoulée cette semaine. Les gens sont si creux et incapables ça me rend folle. Pourtant d'habitude je critique pas tant le service publique et les gens (si un peu peut-être) mais là par pitié, donnez moi un stage, du Xanax et la paix par dessus tout.
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perduedansmatete · 9 months ago
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j'ai pleuré une bonne partie de la nuit, je savais que j'aurais du aller dormir chez Y plutôt que de rentrer avec le dernier bus dans lequel je me sentais comme une merde, lui non plus n'était pas bien en plus, il m'a dit qu'il avait pleuré toute la soirée, il voulait pas vraiment me déranger trop tôt et quand je lui ai proposé de lui ramener une pizza il m'a dit de profiter de ma soirée, toujours est-il qu'en me sentant totalement lamentable et pathétique dans le bus à minuit passé après avoir séché mon cours de l'après-midi en partie parce que tia n'était pas bien et qu'on ne s'était pas beaucoup vu dernièrement comme elle sèche encore plus que moi, et aussi en grande partie parce qu'on avait déjà commencé à boire, qu'il faisait beau et que la flemme bref, je demande à Y si je peux lui dire un truc qui risque de lui donner envie de me gronder, sachant qu'on avait déjà eu une discussion en début de semaine qui avait résulté sur: je vais te dire de manger de boire on va prendre rendez-vous chez un psy c'est plus possible je vais pas te laisser tomber moi aussi je vais me reprendre et si tu fais tout bien tu auras un gros cadeau (motivant), je lui dit donc que je n'ai fait que boire toute la journée (encore) et il me demande juste pourquoi je ne lui ai pas dit plus tôt, qu'il m'avait dit d'y aller doucement, que c'était pas grave mais que j'aurais du lui dire et rentrer dormir chez lui, puis on a parlé très longtemps quand je pleurais dans mon lit sans m'arrêter des raisons pour lesquelles c'était plus facile de boire et de faire de la merde continuellement ces derniers mois que de faire face au vacarme dans ma tête que ce n'était pas juste la dépression comme il m'avait dit en début de semaine mais qu'il y avait eu un déclencheur dernièrement qui me ramenait à des choses que j'essayais déjà d'oublier avant sans y arriver, il m'a dit qu'il fallait que j'arrête de toujours tout garder pour moi, que non je n'étais pas une pomme pourrie avec rien d'intéressant à l'intérieur comme je le pense et que quand on prendra rendez vous pour aller voir quelqu'un il m'accompagnera et m'attendra pour que je ne sois pas toute seule parce que ça me fait trop peur et que j'ai pas envie
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daisydesetoiles · 1 month ago
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Flufftober 2024 : Jour de marché
4 octobre
Jour de marché (Market day)
Napoléon Solo & Illya Kuryakin (Des agents très spéciaux)
Ni Napoléon, ni Illya ne savaient cuisiner.
On le voyait bien à leurs notes de frais: il s'y enchaînait un nombre infini de dîners dans de grands restaurants, de déjeuners dans les aéroports dans l'attente d'un transfert, de goûters pris avec la jeune femme qui les avait aidés. Et puis, quand ils n'étaient pas en mission, il y avait encore l'excellente cafétéria de l'U.N.C.L.E. Lorsqu'il était en vacances, Napoléon continuait de manger presque systématiquement au restaurant. Souventes fois, à l'occasion des visites qu'il lui faisait, Illya l'avait vu déguster des huîtres alors que c'était un jour tout à fait ordinaire – il les avait évidemment fait apporter.
Le jeune Russe, pour sa part, savait mettre le contenu d'une boîte de conserve dans une casserole ou étaler du beurre sur un sandwich. Il ne fallait pas lui en demander davantage. Cependant, l'affaire de l'omelette de la Cité du Silence semblait lui avoir donné des idées. Peut-être qu'il avait fini par réaliser que sa gourmandise serait beaucoup mieux servie s'il se cuisinait lui-même de bons petits plats, au lieu de manger toujours la même nourriture tiédasse, mal assaisonnée, répétitive, lorsqu'il ne travaillait pas.
Illya avait commencé sa carrière à l'U.N.C.L.E comme un agent distant, professionnel, inexpressif et mystérieux, dont on était bien en peine d'imaginer les activités quand il rentrait chez lui le soir. Au fil du temps, son amitié sincère avec Napoléon lui avait fait révéler un caractère plus doux, plus facétieux, et il traînait maintenant son partenaire avec lui dans une petite sélection de ses activités.
« Pourquoi devons-nous nous trouver dehors à une heure aussi indécente, se plaignit la voix de Solo dans l'air matinal, alors que nous sommes en repos et que c'est dimanche !
-Parce que le dimanche est le jour du marché, Napoléon, rétorqua tranquillement Kuryakin en prenant un poivron rouge dans sa main. Si je dois attendre que tu te réveilles, l'événement sera presque fini et tous les meilleurs produits seront partis depuis longtemps.
-Tu m'avais dit qu'il y aurait des filles pour me tenir compagnie pendant que tu discutes avec tous ces campagnards.
-Il y en a. Des campagnardes. Elles n'ont peut-être pas l'âge des femmes que tu invites au restaurant d'habitude, mais je te connais bien. Tu as toujours eu un faible pour les dames mûres. »
Illya s'éloigna vers des bacs remplis de pommes de terre et fut surpris d'entendre des pas traînants le suivre. Napoléon, ses lunettes de soleil bien en place devant la lumière de ce matin pur et bleu – accalmie bienvenue avant les saucées prévues dans l'après-midi –, qui se déversait à flot sur la place, levait le nez en respirant les odeurs du marché. Son pantalon coûteux et son caraco de laine jaune à boutons tranchaient terriblement avec son environnement, les vantaux maintes fois reprisés des étals et les feuilles de laitue abîmées sur le sol, mais il semblait commencer à apprécier la balade. Il se colla aux pas de Kuryakin et l'observa tandis qu'il discutait de la provenance d'une grosse truite avec le poissonnier, étudiait les feuilles sur les bottes de poireaux et humait le parfum des pommes.
Quand ils repartirent du marché vers neuf heures, l'agent américain avait à la main un sachet plein d'olives aux épices que son ami lui avait achetées pour l'occuper. Kuryakin sourit en voyant la scène; on aurait dit un enfant qu'il avait contraint à l'accompagner dans une longue, pénible et ennuyeuse affaire d'adulte.
« J'espère que je vais avoir l'occasion d'assister à la sublimation de tout ce que tu as acheté, exigea Napoléon tandis qu'ils remontaient la rue.
-Pourquoi ? Tu as contribué à l'achat ? le titilla Illya avec un sourire de pur contentement.
-Oh, Illya! Ne sois pas si pingre, allez ! Je te promets de passer un coup de nettoyage dans ton appartement, où tu voudras ! »
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selidren · 7 months ago
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Printemps 1918 - Champs-les-Sims
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Je ne souhaite pas revenir sur mon expérience de la guerre. Je me suis tout de même ouvert de votre remarque sur les allemands à Albertine, mais nous avons été interrompus par Marc-Antoine, l'aîné de mes fils, qui a fait valoir son point de vue d'une façon bien bruyante, arguant que ce sont les hommes de peu qu'on a envoyé sur le front, et que les vrais responsables de la boucherie ne sont que des bourgeois bien abrités derrière les lignes. Pardonnez mon fils, ce n'est encore qu'un enfant et il s'est mis à lire Marx ces derniers temps. Je n'y connais pas grand chose, mais je me demande si c'est une lecture bien pertinente pour un garçon de douze ans. Albertine ne cesse pourtant de me dire combien Marc-Antoine est intelligent, et si je me fie à mon propre intellect à son âge, cela semble peut-être plus compréhensible. Quand à vos douleurs, ce n'est pas mon sujet de conversation préféré, mais sachez que j'ai les mêmes dans le bras, et qu'il est des jours et des nuits où elles ne laissent pas en paix.
Je suis cependant catastrophé d'apprendre pour le mariage de votre fille. Ce garnement ne mérite pas les biens de ses pères et j'ose espérer que jamais un homme ne traitera mes filles de cette façon. Les scandales m'ennuient. Et pour votre épouse, ne vous en faites pas, elle finira par saisir l'importance de votre tâche et vous laissera en paix avec ses états d'âme. Il est malheureux qu'elle n'ait pas les mêmes centres d'intérêt que vous, comme cela vous auriez au moins pu lui proposer de vous accompagner. Vous pourrez toujours lui dire pour la rassurer qu'elle n'a pas les difficultés de mon Albertine : mon épouse déteste partir loin des enfants, mais notre passion commune pour l'Egypte est si grande que le choix n'est pas aisé pour elle.
Sur ce, je retournes à mes exercices de graphie. Me voici revenu à l'école élémentaire à tracer des séries de majuscules à la plume. J'imagine qu'en désespoir de cause, je pourrai toujours engager un secrétaire bien que l'idée me répugne : jamais il n'aura dans ses écrits le niveau d'exigences auquel je m'astreins.
Votre cousin, Pr. Constantin Le Bris
P.S : Mes condoléances pour le décès de votre neveu Thomas. Je ne l'ai pas bien connu, mais mon neveu Alexandre m'a assuré que c'était un jeune homme fort aimable.
P.S 2. Albertine vous fait savoir qu'elle se fera grand plaisir d'écrire à votre épouse.
Transcription :
Adelphe « Ah Tintin, tu as déjà fini de manger ? »
Constantin « Exact. Je m’y suis mis en avance, je suis toujours d’une horrible maladresse avec mes couverts et je ne voulais pas contrarier Grand-Mère. »
Adelphe « Tu aurais pu attendre Madame Legens. Elle aurait au moins réchauffé ton repas. »
Constantin « Je ne suis plus un enfant, Adelphe. J’en ai bien plus qu’assez de dépendre des autres pour n’importe quelle tâche futile. »
Adelphe « Fort bien. En attendant, te voilà à manger froid. »
Constantin « Et toi alors ? Tu ne manges pas avec les autres ? »
Adelphe « J’ai une réunion tôt à la distillerie. Les gars veulent créer un syndicat, et ils souhaitent une heure de concertation avec la « délégation patronale ». J’imagine que c’est moi. Ah, et je sais allumer le poêle accessoirement. »
Constantin « Bon à savoir. Tu me montreras comment faire à l’occasion. J’ai encore du travail, des lettres en retard, donc je vais monter. A moins que tu veuilles que je te tiennes compagnie. »
Adelphe « Pas besoin. Je vais finir rapidement. Ah et Tintin, tu as encore mal à ton bras ? »
Constantin « Non, pas spécialement. »
Adelphe « Ne me mens pas, je t’ai entendu grogner toute la nuit depuis ma chambre. »
Constantin « Ce n’était rien, vraiment. Tu dors donc si mal ? Encore tes cauchemars ? »
Adelphe « Non, une simple petite insomnie passagère. »
Constantin « Menteur, tu as les yeux rouges et des cernes ! »
Adelphe « Bon… je pense qu’on devrai arrêter de se mentir Tintin. »
Constantin « Tu as raison, nous ne sommes pas assez doués pour cela et en plus cela ne nous rassure ni l’un ni l’autre. »
Adelphe « Il faut croire qu’on s’est tout les deux bien abîmés ces dernières années. »
Constantin « Sans doute… Ah et j’y pense ! Ne laisse pas Marc-Antoine discuter avec les ouvriers. Je n’ai rien contre le socialisme, contrairement à mon père, mais il est en train d’en faire une obsession ! »
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etoilementeuse · 2 months ago
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diabolik lovers : haunted dark bridal — ayato ; dark 04 [traduction française]
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——La scène débute dans une salle de classe.
Yui : (On nous a donné tellement de devoirs aujourd’hui...)
(Je n’arrive pas à me concentrer à la maison, alors je vais rester un peu ici pour travailler.)
——Ayato arrive.
Ayato : Yo ! Viens, la planche à pain, on rentre.
Yui : Ayato-kun... Je t’ai demandé de ne plus m’appeler comme ça.
Ayato : Le problème, c’est que je me rappelle pas de ton prénom.
Par contre, quand je te regarde, “planche à pain”, ça me vient tout seul. Genre : planche-à-pain.
Yui : … … !
(I-Ils ne sont peut-être pas très gros, certes, mais tout de même...!)
C’est Yui, Komori Yui ! Rappelle-toi en, s’il te plaît...
Ayato : Bref, qu’est-ce que tu fais, de toute façon ?
Yui : (I-Il ne m’écoute même pas...)
… Tu ne vois pas ? Ce sont les devoirs qu’on nous a donné aujourd’hui.
Ayato : Tch, sérieux !? Personne ne fait ces trucs !
Yui : Tu es l’une des rares personnes à ne pas les faire !
Ayato : Sérieux, pourquoi tu les fais pas à la maison ? Allez, viens, on rentre.
Yui : Je ne peux pas me concentrer quand je suis à la maison à cause d’une certaine personne, alors je les fais ici.
Ayato : J’ai faim. Allez, rentrons pour que je puisse manger !
——Ayato lui vole son cahier.
Yui : H-Hey ! Rends-le moi !
Ayato : Pas moyen ! Je te le rendrai une fois à la maison.
Yui : (… Il n’est pas croyable !)
… Ah ! Une jolie fille avec une grosse poitrine vient de passer dans le couloir !
Ayato : Quoi !?
Yui : Je t’ai eu !
——Yui reprend son cahier des mains d’Ayato.
Ayato : Argh...! La peste !
Yui : Tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même d’avoir été si crédule~!
(C’est toujours lui qui m’embête d’habitude, alors je peux bien lui rendre la pareille, non ?)
(Ça me donne un peu l’impression qu’on est des camarades de classe ordinaires.)
(… Ayato-kun, si tu n’avais pas été un vampire... Je me demande si on aurait pu bien s’entendre.)
Ayato : T’as du cran pour faire ce genre de choses au grand Ayato¹...
Yui : (Uhh... Il est en colère ? Malgré tout, je ne dois pas flancher !)
➛ Je n’ai pas peur ! (♥) Yui : M-Même si tu fais cette tête, tu ne me fais pas peur ! Ayato : Hmm ? Voyons voir ça. Yui : Huh...!? ——Ayato frappe ses mains sur le bureau. Ayato : Dans ce cas... Je vais devoir redoubler d’efforts pour te terroriser.
➛ Si tu veux rentrer, rentre seul ! Yui : Je ne partirai pas avant d’avoir fini. Si tu veux rentrer, rentre seul. Ayato : … … … … Yui : (J-Je l’ai dit, ça y est !) Ayato : Fait chier. Yui : Huh...!? —— Ayato frappe ses poings sur la table. Ayato : Je ne déteste pas les femmes qui ont du caractère... Mais celles qui vont trop loin m’insupportent. Yui : A-Attends... Ayato : Je vais faire en sorte que tu ne puisses plus te rebeller.
Yui : Kya...!
—— Ayato défait le noeud de l’uniforme de Yui.
Yui : A-Ayato-kun !?
Ayato : Tu ne veux pas rentrer, j’ai compris. Je ne peux rien y faire.
Alors j'ai qu’à te mordre ici.
Yui : A-Attends ! Il y a encore des élèves ici...!
Ayato : Qu’est-ce que tu racontes ? Regarde, il n’y a que toi et moi ici.
Yui : I-Il y a des gens dans le couloirs... Ils pourraient nous voir...!
Ayato : C’est bien ! Ça rend les choses encore plus excitantes.
——Ayato mord Yui.
Yui : Ah...!
(J-Je ne dois surtout pas faire de bruit ! Quelqu’un pourrait entendre !)
Ayato : Haha... ton cou est sensible, hein ?
Yui : … !
Ayato : C’est ça, j’aime cette expression. Tu peux faire du bruit, ça m’est égal.
Yui : Ah... Nn...
Ayato : Hehe, hey, retire tes mains de là. Ne couvre pas ta bouche.
Yui : … C-C’est bon, j’ai compris, j’ai perdu ! Rentrons à la maison !
Ayato : Hm, trop tard.
Je me demande combien de temps tu peux tenir sans faire de bruit. Voyons voir !
——Ayato mord Yui de nouveau.
Yui : … … !
Ayato : [bruits de succion]
Yui : … Gh...
(J-J’ai vraiment mal... J’ai l’impression qu’il mord plus fort que d’habitude.)
Ayato : Haha, tu fais vraiment de ton mieux.
Yui : T-Tu n’en as pas déjà assez ?
Ayato : Haa ? Tu fais la courageuse maintenant ? Ça me donne encore plus envie d’entendre ta voix.
Yui : Kya...! M...Mm—!
Ayato : [bruits de succion]
Yui : (Ah, ma tête... J’ai la tête qui tourne...)
Ayato : [bruits de succion]
——Yui s’écroule.
Ayato : Mince. J’en ai trop bu ?
J’ai bien aimé cette situation. On devrait le refaire une prochaine fois.
Yui : (Mon corps est faible... Je ne peux plus bouger...)
Ayato : Bon, comme je suis repus, je vais rentrer. À plus, planche à pain !
Yui : Huh...!?
(Il va vraiment me laisser seule ici !?)
(C’est cruel...)
Ayato : En fait... J'ai pas vraiment envie que tu te fasses attaquer par un de ces vampires bas de gamme.
——Ayato se rapproche.
Yui : Hein...?
Ayato : Tu es ma proie. Ne vas pas tituber comme ça alors que tu saignes encore.
L’odeur de ton sang est dangereuse. On ne sait pas quel genre de personne il peut attirer.
Yui : (“Ne vas pas tituber comme ça”... À qui la faute ?)
Ayato : Je t’escorte personnellement jusqu’à la maison. Tu devrais te sentir honorée.
Yui : (C’est frustrant... Mais... Ce n’est pas si désagréable, pour une fois...)
(Je ne sais pas trop quel genre d’expression je devrais afficher...)
¹ Pour ceux qui n'ont pas accès aux dialogues du jeu, Ayato se réfère souvent à lui-même comme “Ayato-sama”. Le suffixe -sama est utilisé lorsque l'on s'adresse à quelqu'un que l'on respecte énormément. On l'utilise notamment pour s'adresser à des divinités, ou à l'Empereur du Japon et sa famille. Il est difficile de traduire en français toutes les subtilités de ses dialogues, mais sa manière de s'exprimer est très arrogante et supérieure.
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nsfwhiphop · 2 months ago
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Comedy Skit:😂😂😂 Titre : "Le Méchoui Manquant : Marion et son Équipe en Galère"
Scène : Marion Cotillard, accompagnée de son équipe, arrive devant les ambassadeurs du Royaume-Uni et des États-Unis, l'air fatigué et affamé.
USA & UK disent : "Alors, expliquez-nous, qu'est-ce qui se passe ?"
Marion dit : "J'avais prévu de manger des méchouis délicieux en Somalie, mais ils nous ont virés du pays. Donc maintenant, on vient manger des méchouis avec vous, nos chers amis du UK & USA."
USA & UK disent : "Sérieusement ? Pas de méchoui pour toi et ton équipe ?"
Marion dit : "Je te jure, plus de méchoui du tout, on est dans le rouge, à sec ! Du coup, y'a moyen qu'on vienne pieuter chez vous ce soir ? Moi et mon équipe, on a trop fait les malins et maintenant on se retrouve sans toit. Franchement, on a l'air bien bêtes."
USA & UK disent : "Bien sûr que vous pouvez pieuter chez nous, on est vos amis. Angelo est vraiment un grand con. Quel connard !"
Fin.
Pieuter est un terme familier en français qui signifie dormir ou passer la nuit quelque part. On l'utilise souvent dans un contexte informel pour dire qu'on va se coucher ou dormir quelque part, parfois à l'improviste ou dans un endroit qui n'est pas prévu pour. Par exemple : "Je vais pieuter chez un ami ce soir" signifie "Je vais dormir chez un ami ce soir."
P.S.:
Le méchoui est un plat traditionnel du Maghreb et du Moyen-Orient, généralement composé d'un agneau ou d'un mouton entier rôti à la broche ou cuit lentement dans un four. Le mot "méchoui" vient de l'arabe "šawā" qui signifie "griller" ou "rôtir".
Le méchoui est souvent préparé lors de grandes occasions comme les fêtes familiales ou les célébrations religieuses. La viande est assaisonnée avec des épices et des herbes, puis cuite jusqu'à ce qu'elle soit tendre et juteuse.
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swedesinstockholm · 3 months ago
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18 juillet
en sortant du cimetière maman m'a appelée pour voir comment j'allais et j'ai recommencé à pleurer derrière mes lunettes de soleil en traversant le parc de la hasenheide. elle m'a dit rappelle-toi que tout prend toujours beaucoup plus de temps avec toi et que tes émotions sont décuplées, que c'est un énorme changement et que tout ne peut pas être bien du premier coup. c'est exactement ce que me disait r. hier soir. je lui ai parlé des gens de bumble et il a dit que j'allais pas forcément rencontrer les gens les plus intéressants tout de suite, mais que je les trouverais peut être à travers d'autres gens, de fil en aiguille. je lui ai demandé s'il avait une stratégie pour se faire des amis dans une nouvelle ville et il m'a dit que lui il irait aux concerts et il essaierait de parler aux gens, et si j'y arrive pas, essayer de les trouver sur insta et leur écrire, comme il a fait avec moi. ha. je lui disais que j'étais de mauvaise foi mais lui il trouvait pas, juste un petit côté indécrottable à la limite. j'ai dit que je le mettrais dans ma bio parce que j'adore ce mot. on a discuté pendant un moment et tout d'un coup il a dit mais je vais me coucher lara! j'espère que notre causette t'a été utile, et la manière dont il l'a formulé m'a donné l'impression que toute notre conversation n'était qu'une sorte de bonne action de sa part. comme s'il se disait que j'avais que lui pour parler. j'en suis à un stade où je m'en fous un peu de ce qu'il pense mais ça m'énerve qu'il se donne cette importance toujours. ou alors c'est juste moi qui me monte le chou pour rien. indécrottable.
bon ça va un peu mieux depuis que j'ai pleuré en public. quand j'ai raccroché je voulais pas rentrer alors j'ai marché jusqu'au k-fetisch juste pour voir des lesbiennes et tenter du eye contact sur le trottoir, on sait jamais, mais personne m'a calculée sauf une fille hot au crâne rasé mais vite fait. je me suis dit ok, même si j'ose pas y rentrer, c'est quand même cool d'habiter à douze minutes à pied d'un bar lesbien. je suis rentrée à la maison de bonne humeur je me suis douchée j'ai chanté j'ai mangé du pain avec du beurre de cacahouètes et de la confiture et j'ai fini de traduire mon cv + fait une lettre de motiv pour les cours de français. j'ai l'impression que cette journée a duré cent ans. demain j'écris. demain je suis sérieuse. je dois rester plus concentrée sur mes objectifs. je m'éparpille trop.
20 juillet
j'ai envie de rentrer. j'arrête pas de penser au meme avec le squelette qui court qui dit if it sucks it da bricks!! je sais pas combien d'efforts je suis censée faire exactement? ce matin j'ai de nouveau été réveillée par des gémissements de sexe (cette fois c'était n.) et évidemment j'avais le coeur qui battait trop vite pour me rendormir et je me demandais est-ce que je suis vraiment obligée de m'infliger ça? et si ça me suffisait de vivre ma vie par procuration? de me contenter de celle des personnages de fiction? à la maison quand je vois les autres vivre leur vie ça me donne envie de me tuer mais maintenant que j'ai l'opportunité d'avoir une vie moi aussi et que je dois faire des efforts pour la construire j'ai envie de retourner dans ma non vie par procuration. mais est-ce qu'avoir une vie signifie forcément de vivre dans une métropole sortir en club avoir du sexe et vivre dans une chambre pourrie de 9m2 avec de la vieille moquette dégueue? en scrollant ig ce matin au lit j'ai regardé une vidéo d'hortense raynal qui s'enregistre en train de dire des trucs dans un micro avec un looper installée dans ce qui ressemble à une maison de campagne et je veux ça. vivre à la campagne tranquillement et faire mes trucs au calme et puis aller à la ville pour les trucs pro, occasionnellement.
hier soir j'ai accompagné n. à une fête dans un squat alors que je m'étais déjà mise en pyjama et que je m'apprêtais à regarder un film en mangeant mes galettes de lentilles avec du beurre de cacahouète et une banane parce que je recommence à manger n'importe quoi n'importe quand et surtout je mange pas assez, mais dans un élan de courage j'ai enfilé des habits noirs englouti mes deux galettes et j'ai dit je viens! on s'est trompé de s bahn et on a atterri beaucoup trop loin et j'espérais secrètement qu'on arrive jamais, qu'on se perde dans la banlieue et que la fête disparaisse de l'horizon. j'étais jalouse des gens à l'intérieur de leurs appartements avec un éclairage tamisé eh oh moi aussi je veux passer la soirée sur le canapé devant la télé. vers une ou deux heures du matin des voisins ont appelé la police pour faire arrêter la musique et automatiquement je me suis mise à la place des voisins, de leur côté je veux dire, même si j'appellerais jamais la police, je suis pas du côté de la police, je suis juste du côté des gens qui veulent dormir en paix. j'ai passé la soirée à discuter avec des inconnus dans le jardin donc ça va, c'était largement faisable, c'était un jardin labyrinthique avec plein de petits recoins secrets et des grandes fleurs sauvages et on y voyait pas grand chose. toutes les fêtes devraient avoir lieu dans des jardins comme ça. à un moment n. est allée danser sur la techno à l'intérieur où il faisait mille degrés mais je préférais encore affronter la conversation avec des inconnus plutôt que le dancefloor.
j'avais un semi crush sur un garçon maigre et bouclé qui s'appelait oleg. il portait des lunettes rondes et il était hydrogéologue ou un truc comme ça et ça a suffi à me séduire. il racontait qu'il avait quitté la russie pour échapper à l'armée y a deux ans et que depuis il vivait un peu peu partout et nulle part. il revenait de naples là. avant il était à tenerife où il a retrouvé ses parents et sa soeur restés à moscou. je lui ai dit que j'étais française sans mentionner le luxembourg parce que ça m'emmerde les questions sur le luxembourg, c'est toujours les mêmes et ça m'ennuie profondément. il m'a dit qu'il avait habité à rennes parce qu'il devait travailler à l'université mais que le gouvernement français avait décidé que c'était un espion russe et qu'ils l'avaient mis sur liste noire, alors il est reparti. je me demande s'il mentait. l'été dernier à berlin j'avais décidé que j'allais commencer à mentir aux gens mais je l'ai jamais fait. il portait un sweat troué informe qui tombait sur son corps maigre. n. portait un mini short en jean taille basse avec un haut moulant en dentelle noire sans manches, pas berlin du tout. moi je portais un pantalon noir avec un tshirt noir et mes converse noires. à côté d'elle je me sentais pas trop habillée pour aller à une fête. en m'habillant j'ai dit i don't have any party clothes, mais après deux secondes de réflexion je me suis dit on s'en fout des party clothes, si j'étais un mec je pourrais mettre n'importe quoi, comme un grand sweat troué qui ressemble à rien et un pantalon quelconque et tout le monde s'en foutrait et je trouverais encore des filles pour avoir un crush sur moi (moi). la première fois que j'ai vu r. il portait portait un sweat troué aussi je crois. oh être un garçon.
j'ai aussi discuté avec un espagnol catalan à qui j'ai accidentellement mentionné ma crise existentielle le pauvre, il a dit it's okay i'm open to all kinds of conversation avec un sourire bienveillant mais j'ai vite manoeuvré vers un autre sujet de conversation en lui demandant ce qu'il faisait lui. je crois qu'il travaillait pour une start-up qui fabrique des batteries. il m'a dit just enjoy your funemployment in berlin! ou bien la phrase la plus absurde qu'on puisse me sortir. je crois que j'ai dit i'm not a person who enjoys things ou un truc comme ça. au moins je fais rire les gens avec mes conneries. il portait une veste en daim couleur caramel, je l'ai touchée quand il m'a serrée dans ses bras dans la s bahn, c'était tout doux. je suis sûre qu'il doit vivre dans un bel appart propre et bien rangé.
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secretsdeblackthornhall · 1 year ago
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De Emma à Bruce
Cher Bruce,
Je m’excuse de ne pas avoir écrit sur tes pages ces derniers jours. Nous avons été bien occupés ici.
Mardi matin, Julian et moi prenions notre petit-déjeuner. Il faisait du soleil cette semaine et c’était agréable de passer du temps dans la cuisine. J’ai développé une passion pour les crumpets[1], et Julian les prépare extrêmement bien. Nous les mangions avec du miel et du beurre quand quelqu’un a frappé à la porte.
Julian a sursauté. La veille, nous avions reçu une lettre de Ty dans laquelle il nous annonçait qu’il allait venir avec Ragnor à Blackthorn Hall. Il craignait beaucoup que ça énerve Julian, mais Julian n’était pas du tout énervé. Il était anxieux. Toute la journée, il avait l’air distrait et se cognait partout. Alors quand nous sommes allés nous coucher, je lui ai pris la main pour écrire dans sa paume, comme nous en avions l’habitude, une lettre à la fois. Q-U-E-S-T-C-E Q-U-I T-I-N-Q-U-I-E-T-E ?
Nous nous sommes enlacés sous les couvertures. Il m’a avoué qu’il s’inquiétait parce que c’était lui qui s’occupait de Ty avant, et maintenant plus d’un an avait passé, et Ty se débrouillait seul. Il a ajouté qu’il savait tout de Ty, l’heure à laquelle il se levait et allait se coucher, ce qu’il aimait faire, ce qu’il aimait manger. Et maintenant il a l’impression de l’avoir perdu de vue d’une certaine manière, comme s’ils étaient devenus des inconnus l’un pour l’autre.
Je l’ai rassuré : il ne perdrait jamais Ty de vue et leur relation sera toujours spéciale, elle allait simplement changer parce que Jules n’avait plus besoin de s’occuper de tout le monde en faisant semblant du contraire. Il n’avait plus à porter le poids de cet énorme secret, et s’occuper de quelqu’un est toujours un poids, peu importe l’amour que l’on a pour les personnes dont on s’occupe.
Et puis il m’a embrassée, et la suite, Bruce, ne te regarde pas. Punaise, comme tu es curieux !
Enfin bref, revenons au petit-déjeuner et à la personne à la porte. C’était Ragnor, qui avait un teint vert et fringuant, comme une prairie anglaise. Il a rapidement dépassé Julian pour aller examiner les tentures. En réalité, il examinait certainement quelque chose de magique, comme la malédiction, mais à mes yeux il semblait examiner les rideaux et le papier peint. Peut-être songe-t-il à refaire la décoration chez lui. Ou peut-être laissait-il un moment à Julian pour être seul avec Ty, qui était encore sur l’escalier, si adorable avec son air gêné et son sac sur l’épaule.
J’ai eu envie de courir vers lui pour le prendre dans mes bras, mais je ne suis retenue parce que je sentais au plus profond de moi que ce moment n’appartenait qu’à Ty et Jules. Jules se tenait dans l’encadrement de la porte et regardait Ty, les traits tirés, puis a fini par dire « Viens là » d’une voix rauque. Ty a laissé tomber son sac et a grimpé les escaliers en courant. Julian l’a serré dans ses bras si fort que j’étais certaine qu’il allait protester. Mais pas du tout. Il a simplement accepté le câlin. Julian a passé la main dans son dos en chuchotant « Ty-Ty », et je n’ai pas vu ce qu’il s’est passé ensuite parce que je faisais de mon mieux pour garder les yeux grands ouverts sans cligner. C’est le moyen le plus sûr que je connaisse pour éviter de pleurer.
Après ça, nous avons fait visiter le rez-de-chaussée à Ty et Ragnor, ce qui était un peu bizarre puisque Ty était déjà venu ici avec Livvy il y a deux ans. Je pense que nous avions tous conscience de ce chagrin lourd comme une chape de plomb. Julian n’arrêtait pas de lancer des regards inquiets à Ty, mais lui n’avait pas l’air triste, plutôt pensif. Au bout d’un moment, Julian lui a fait remarquer qu’il devrait aller à l’étage pour choisir sa chambre :
- N’importe quelle chambre ! Il y a du choix. Prends celle que tu veux, tu pourras la décorer comme tu le souhaites. Tout ce que tu veux.
- Et moi, je vais dormir comment ? a questionné Ragnor d’un ton bougon. Enfoncé dans la cheminée ?
Ty était déjà dans l’escalier avec Julian. J’ai dit à Ragnor qu’il pouvait dormir où il le souhaitait, mais je lui ai recommandé le canapé en bas, s’il voulait être au plus près du fantôme. Rupert a toujours tendance à apparaitre dans la salle à manger. Ne poursuivant pas sur ce sujet, Ragnor s’est simplement dirigé vers la cuisine pour préparer le thé. Je lui ai proposé un crumpet pour être hospitalière. Quand Julian est redescendu, Ragnor répandait du miel sur le plan de travail.
- Est-ce que je peux voir la carte des ley lines ? a demandé Jules. Ou bien tu es trop occupé à attirer les fourmis ?
- Il n’y a pas de fourmis, a objecté Ragnor, la bouche pleine de son crumpet. Ce n’est pas la saison.
Il s’est léché les doigts, a passé la main dans sa veste et en a sorti un immense parchemin roulé qui, soit dit en passant, ne pouvait pas rentrer dans cette veste sans un peu de magie. Qu’on ne dise jamais que Ragnor n’aime pas la théâtralité, même s’il prétend être au-dessus de tout cela. Il a déroulé la carte sur la grande table et a mis un bougeoir et des livres sur les côtés pour qu’elle ne bouge pas.
C’était une carte du centre de Londres – difficile de ne pas reconnaitre la forme particulière de la Tamise qui serpente au milieu. Elle était entièrement recouverte de lignes de différentes couleurs : rouge, bleu, vert, doré. Et le long de ces lignes se trouvaient des symboles astrologiques, des flèches, des nombres et quelques mots en grec. On distinguait à peine le nom des rues.
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- Ta carte de Londres est en grec ? s’est étonné Julian. Et tu ne vas pas répandre du miel dessus ?
- Le miel est bon pour le parchemin. C’est un conservateur. Et c’est du copte.
- Ta carte de Londres est en copte ? me suis-je exclamée.
Ragnor a posé un regard tendre dessus.
- Oui. Crois-le ou non, c’est l’une des cartes des ley lines de Londres les plus lisibles que j’ai trouvé. Certaines d’entre elles sont simplement invraisemblables. Celle-ci date du XVIIIe siècle, c’est écrit en copte juste pour compliquer les choses. Les sorciers sont comme ça.
« Je sais », ai-je eu envie de répliquer, mais je me suis tue, parce que Ragnor nous rendait service.
- Votre fantôme est-il présent ? s’est enquis Ragnor.
Il avait pris un large cristal grossissant à travers lequel il observait des sections de la carte.
- Je ne sais pas, ai-je déclaré. Rupert ? Nous avons un invité qui souhaite vous rencontrer.
Il ne s’est rien passé.
- Ses allées et venues sont donc aléatoires, a marmonné Ragnor, comme s’il parlait tout seul. Intéressant.
Il a sorti de sa poche un petit carnet en cuir qu’il a feuilleté.
- C’est intéressant ? a répété Julian. Peut-être qu’il est simplement timide face aux inconnus. Avant notre arrivée, il est resté seul ici pendant une cinquantaine d’années.
- Mon garçon, a lancé Ragnor en levant les yeux vers Julian, il y a des gens que je n’ai pas eu le temps de rappeler pendant cette période.
- Eh bien, tu devrais être un meilleur correspondant, a rétorqué Julian en croisant les bras. Vois-tu quelque chose sur la carte ?
Ragnor a émis un son hésitant avant de reporter son attention sur la carte. Au bout d’un moment il s’est redressé :
- Bien. Voulez-vous toutes les explications détaillées, ou dois-je passer directement à la conclusion ?
- La conclusion, s’il-te-plait, ai-je requis.
- C’est bien ce que je me disais.
Il avait l’air grincheux, pour une raison que j’ignorais. C’est bien Ragnor, ça !
- En prenant en considération les différents types de ley lines et les diverses intersections, nœuds et empreintes, a-t-il expliqué, et en supposant que les autres objets sont probablement dans le centre de Londres, puisque c’était le cas des premiers, et en supposant aussi que les objets sont certainement dans des lieux importants pour le Monde Obscur…
Il s’est interrompu et nous a regardé en haussant les sourcils.
- Nous te suivons pour l’instant, a affirmé Julian.
- Je pense que les prochains lieux à fouiller sont certainement là et là.
Il a sorti un crayon de je ne sais où et a entouré deux points sur la carte.
- Là, c’est l’église St. Mary Abchurch. Et là…
Il s’est tu.
Julian s’est penché sur la carte pour voir ce que Ragnor désignait.
- D’accord ? ça a juste l’air d’être une rue résidentielle à Soho.
- En fait, a repris Ragnor, à une époque, pendant longtemps, l’une de ces maisons était un notoire club de Créatures Obscures. Ça s’appelait The Hell Ruelle[2]. C’était très malin, ce nom, voyez-vous, parce qu’une « ruelle » désigne une sorte de réception que les dames de l’aristocratie française organisaient dans leur chambre, un peu comme un salon, et c’est aussi dans une petite rue, donc une ruelle, que se trouvait ce club.
- Et en plus, ai-je ajouté très sérieusement, ça rime.
- En effet, a continué Ragnor. Je ne sais pas ce qu’il est devenu. Les salons et clubs sont passés de mode depuis longtemps, mais les Créatures Obscures aiment faire les choses à l’ancienne. Je suppose que c’est toujours un club d’une manière ou d’une autre, certainement tout aussi scandaleux qu’à l’époque. J’ai cru comprendre que les scandales ne sont jamais passés de mode.
- Nous avons vu une affiche de ce club, est intervenu Julian. Elle était accrochée dans la maison des Herondale à Curzon Street.
Ragnor a haussé les sourcils.
- Vous êtes allés dans la maison de Curzon Street ? Comment est-elle maintenant ?
Julian a donc commencé à raconter notre visite à Ragnor, ce qui tombait bien parce que je voulais aller voir Ty. J’avais pensé qu’il descendrait pour aider ou du moins observer Ragnor, mais il fallait croire qu’il avait trouvé un endroit qui lui plaisait et y était resté. Ou bien une horrible tragédie était survenue. Mais c’était certainement la première hypothèse.
Je n’ai pas eu de mal à le trouver en tout cas : il y a beaucoup de chambres mais pas tant que ça. Et d’ailleurs, ces vieux murs n’att��nuent aucunement le bruit, alors je l’entendais parler dans l’une d’elles. La « chambre grise », comme Julian et moi l’appelons. Elle a une belle vue sur la mare aux canards.
Je suppose qu’il était au téléphone, j’entendais les pauses pendant lesquelles il écoutait l’autre personne. J’ai cru saisir les mots « Eh bien je ne sais pas du tout pourquoi, mais ça ne fait pas très longtemps », en réponse à quelque chose. Puis la porte s’est ouverte et il est sorti de la chambre. Il a tout de suite sursauté en me voyant dans le couloir.
- Emma ?
- Je suis juste montée pour voir comment tu allais, lui ai-je signifié. Je pense que nous allons bientôt commander à manger. Est-ce que c’est la chambre qui te plait ?
- Oui, a-t-il répondu en tournant la tête vers les hautes fenêtres. Je trouve que c’est une belle chambre.
- Tu parlais avec ta sœur ?
Il n’a rien dit. Il a soudainement rougi, avant de pâlir. Je me suis demandé s’il avait prononcé quelque chose que je n’étais pas censée avoir entendu, mais je ne savais pas ce que ça aurait pu être.
- Je n’écoutais pas aux portes, l’ai-je rassuré. J’ai simplement supposé que c’était Dru.
- Ah ! s’est-il exclamé. Oui. Oui, je parlais avec Dru. Elle…
- Veut probablement savoir comment sont les chambres, ai-je complété, voulant le mettre à l’aise. Dru voudra sûrement la plus gothique.
- Absolument, a acquiescé Ty alors que nous descendions. Mais je ne suis pas vraiment qualifié pour définir ce qui est gothique.
- Je crois que l’idée, c’est « aussi effrayant que possible ».
Jules et Ragnor nous attendaient quand nous sommes arrivés dans la cuisine. Ty s’est détendu assez vite. En fait, tout ce dont il avait besoin, c’était 1- du thé et 2- poser des milliers de questions à Ragnor au sujet de la carte des ley lines jusqu’à ce que notre commande arrive et mette fin à la discussion. Je te jure, Bruce, qu’à un moment Ragnor a raconté une blague en copte et que Ty a ri. Ils ne font pas les choses à moitié à la Scholomance. C’est peut-être un peu trop intense pour moi. Mais ne te méprend pas, c’était très agréable de passer du temps avec eux. Ça m’a rappelé que cette maison pourra à nouveau être chaleureuse et accueillante une fois que les rénovations seront terminées et que tous les Blackthorn seront ici et s’approprieront les lieux. Même la malédiction n’était pas si pesante alors que nous nous étions installés devant la cheminée pour faire une partie de Cluedo (on appelle ça simplement Clue en Amérique) jusqu’à ce que Ty s’endorme.
Annexe : Dimanche soir. Ragnor et Ty sont partis cet après-midi. C’était chouette de les avoir à la maison, ça nous a fait du bien à Julian et moi de parler à d’autres personnes que les entrepreneurs. Ty et Julian ont passé un certain temps dans le jardin pour déterminer quelles statues anciennes étaient abîmées de manière artistique et élégante, et lesquelles étaient complétement fichues. Nous allons devoir acheter de nouvelles statues quand nous réaménagerons le jardin, ce qui a beaucoup intéressé Ty : il nous a conseillé une statue de Holmes tenant une loupe et une autre de Watson.
La seule chose étrange est que le fantôme de Rupert était absent pendant toute leur visite. Il n’est réapparu qu’une heure après leur départ. Nous lui avons montré la carte et répété que ce Ragnor nous avait expliqué. Il a simplement répondu que Ragnor avait sûrement raison. Et il s’avère qu’il a bel et bien parlé à Ty à un moment. Il nous a assuré que Ty était « gentil avec les fantômes ». Peut-être que Ty lui a fait un sandwich fantôme ou lui a lu une histoire de fantôme le soir, que sais-je. En tout cas, Ty n’en a pas parlé.
Voilà, c’est tout pour l’instant ! Je pense que nous irons à l’église St Mary Abchurch demain après-midi, et selon ce que nous y trouverons, nous irons voir si cette maison de Soho est toujours un club scandaleux. Mais ce que Ragnor considère comme scandaleux ne le sera peut-être pas tant que ça à nos yeux. Nous verrons bien ! Pour autant que nous en sachions, c’est juste la maison d’un type qui sera très étonné de nous voir arriver !
Bonne nuit, Bruce. C’est sympa de penser à ce que ce sera quand tous les Blackthorn seront là pour remplir la maison de bruit et d’animation. C’est la première fois depuis le début que j’arrive vraiment à imaginer ça, même avec la malédiction. En attendant, je place entre les pages un polaroid de nous tous qui jouons au Cluedo, au cas où tu voudrais avoir quelque chose à voir plus tard.
Emma.
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[1] Type de pain britannique
[2] Dans les romans publiés par PKJ, la traduction est « La Ruelle ». Il s’agit bien du même endroit.
Texte original de Cassandra Clare ©
Traduction d’Eurydice Bluenight ©
Illustrations de Cassandra Jean ©
Le texte original est à lire ici : https://secretsofblackthornhall.tumblr.com/post/683787176902868992/emma-to-bruce
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lepalaisdeslarmes · 1 year ago
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Callahan Il ria. - L'autre jour, je suis tombé sur une chaîne turc.. J'ai voulu essayer de la regarder en pensant à toi et ce que je retiens c'est qu'ils sont doués pour choisir les acteurs. J'ai rien compris d'autres. Il s'installa à table et bu le café que tu lui avais servis. Il devait avouer qu'au moins, c'était difficile de louper des oeufs. Il goûta à ta préparation et t'adressa un petit sourire. - La cuisson est plutôt bonne. C'est un bon début... Je vais juste rajouter un peu de sel et poivre, tu permets? Pour un mafieux, il était toujours positif. Il alla chercher les épices et les posa sur la table. Dire que demain, il allait devoir bosser à nouveau... Bon, déjà aujourd'hui, vous alliez ramener des affaires chez lui et c'était génial. Il en était si heureux... Mais, il ne pu s'empêcher de demander. - Tu as peur, pour demain? Pour moi, je veux dire. Il assaisonna la nourriture. - Arzu, je sais ce que c'est que d'aimer quelqu'un qui risque sa vie chaque jour. Ma mère l'a vécu. Il faut que je t'avoue que depuis que j'ai compris que j'avais des sentiments pour toi, je commence à réfléchir beaucoup sur ça. La mafia, l'IRA avant, c'est toute ma vie. On ne quitte pas ça et tu le sais. Cependant... De base, j'étais fatigué de tuer. Ta présence renforce ça et c'est quelque chose dont on doit parler... Parce que je t'aime, même si tu es pas la meilleure des cuisinières. Il te regardait à présent.
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_ Au moins tu as quelque chose à manger, ça c'est une victoire déjà ! La brune sourit, amusée. Mais ce sourire fane rapidement lorsque tu évoques demain. Elle se tait et fronce les sourcils. Il est vrai qu'elle n'avait pas trop songé à la question. Du moins parce qu'elle avait été totalement absorbée par la disparition de son paternel. Maintenant qu'il n'y a plus que ça à penser.. la voilà terrifiée. Elle se fige sur place, et pâlit. Bien sur qu'elle a peur. Elle t'écoute en silence, mais un petit sourire, timide se dessine à cette déclaration hors des sentiers perdus. A ce commentaire sur ses talents en cuisine, elle rougit et baisse les yeux. C'est une catastrophe en cuisine plutôt ! Mais sa main attrape la tienne et elle se rapproche de toi. - Callahan ? Bien sur que j'ai peur, j'ai peur qu'il t'arrive quoi que ce soit, parce que je tiens à toi. On a pas peur pour les personnes que l'on aime pas. Et toi c'est tout le contraire. Cette fois-ci ses joues étaient complètement rouges écarlate, elle baisse les yeux quelques instants.
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