#j'espère qu'elle va pas lui faire trop peur
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Et on exécute les étrangers en plein centre-ville chaque samedi. Bienvenue aux États-Unis.
J'aurais tendance à croire que ça n'en choquerait pas certain. Mais merci pour l'accueil.
C'était donc vrai.
Vous mettez vraiment votre drapeau partout.
#c#c:sa#ooc: mdrrr ce sera difficile de faire pire#mais il sera quand même plus facile à convaincre effectivement#tu fais bien#j'espère qu'elle va pas lui faire trop peur
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5 : en train de faire une activité récréative (spa, cuisine, jardinage, etc…)
Cours de cuisine avec Lamine ! Mercedes est ravi de pouvoir cuisiner avec son ancêtre, et Léonie a réussi à tirer Bernadetta jusqu'au réfectoire, même si cette dernier a peur de la difformité et des serpents de la Brave, surtout vu toutes les histoires qu'on raconte autour d'elle dans l'Empire avant qu'elle ne se fasse convertir qui la décrive comme un monstre empoisonnant tout ce qui l'entoure mais, au fur et à mesure de la leçon, elle arrive à sortir car ce qu'elle raconte l'intéresse et que Lamina est très patiente, même si elle est très stricte sur la sécurité.
Comme vous l'avez sans doute deviner, il s'agit de la Brave de Lamine et l'ancêtre de Mercedes directement arrivé du passé pour découvrir sa descendante, Lamina, Brave de la Guérison !
Pour ceux qui arrive en cours de route, petit point de contexte ! Dans ma fanon, il y a deux générations de Braves : la première génération entièrement composé de sorciers (l'ancêtre de la magie actuelle qui est bien plus puissante mais est aussi très dangereuse et déforme le corps de ceux qui lui survive à vie) venant de peuples différents tout juste arrivé à Fodlan après le Déluge de Sothis pour vaincre les agarthans. Ils sont de très bonnes personnes et qui ont plusieurs miracles à leurs actifs pour aider leur peuple (ex : Lucius Fraldarius Pertinax, Brave de l'eau dont le peuple débarque de Sreng, a rendu l'eau du lac éternellement pure et elle ne peut pas porter de maladie ; Kelon de la tribu Rieganos, venant à l'origine d'une cité des côtes de l'Almyra actuel, a fait en sorte que les vents dans la baie de Derdriu soit toujours favorables...). Ils ont reçu l'emblème de force après avoir été vaincu par Némésis qui les tuent à petits feux, et qui vont être tué par l'armée adrestienne qui pense qu'ils sont des alliés de Némésis par erreur et manipulation des agarthans. La deuxième génération est composée de leurs enfants, des humains normaux mais nés avec un emblème majeur, qui rejoigne Némésis pour se venger des adrestiens qui ont assassinés leurs parents, tout en ayant pour but ensuite de passer Némésis au fil de leurs Reliques étant donné que c'est lui qui a refilé l'emblème qui les empoisonnait lentement à leurs parents. ça permet d'expliquer pourquoi d'un côté, les Braves sont présentés comme ayant rejoints Sothis (1ère génération) avant de la trahir (2e génération), les parents et les enfants ont été fusionnés au fil du temps et de la tradition.
Si le surnom sous lequel elle est le plus connu actuellement est la Voix Guérisseuse, elle n'aime pas tant chanté que ça. Elle peut utiliser sa voix pour guérir les autres grâce à sa sorcellerie mais, elle s'en sert surtout pour attaquer, notamment pour manier son poison. Quand elle chante, le poison qu'elle secrète se disperse dans l'air et va infecter ses ennemis qui meurt souvent très vite à cause de ses toxines très puissantes. Elle ne voulait pas associer quelque chose qu'elle aimait à un outil de mort alors, elle a pris la chanson comme moyen d'atteindre ses cibles (un peu l'inverse de Pertinax : il adore chanter mais quand il se bat, il est très silencieux pour ne pas associer sa voix à la mort). En plus, ça permet de prévenir l'ennemi qu'elle est dans le coin et que s'il veut continuer à vivre, il doit s'enfuir très vite vu qu'il ne survivra pas à sa toxine.
Sa véritable passion, c'est plutôt la cuisine ! Elle adore cuisiner de bons petits plats et tester de nouvelles recettes alors, dans le futur avec autant de nouveaux ingrédients, elle ne va pas se gêner et régaler tout le monde ! En plus, on est vers la fin de sa vie alors, il n'y a plus trop de risque à ce qu'elle s'approche des autres.
En effet, étant donné que sa magie consiste à la base à pouvoir soigner et qu'elle est médecin, elle a aussi dû apprendre tout ce qui avait un lien avec les poisons, n'importe quel remède ayant une part de toxicité s'il est mal utilisé. Elle peut également "absorber" les maladies et les blessures en elle afin de soigner les autres, son immense capacité de régénération lui permettant de guérir extrêmement vite (même une décapitation ne la tuerait pas tellement son corps se régénère vite et s'est renforcé pendant 1000 ans, et il faut passer ses écailles avant). Cependant, à force de travailler là-dessus, une des fiertés qui est apparu en elle est la capacité à produire des toxines qui ne lui font rien à elle mais, qui sont mortels pour à peu près tout ce qui l'entoure. Son sang notamment est un poison mortel pour à peu près n'importe quoi, même d'autres sorciers du même âge qu'elle et même des nabatéens auraient du mal à l'encaisser. Pendant une grande partie de sa vie, elle dégageait ces toxines en permanence et ne pouvait approcher personne par sécurité, à part en utilisant constamment ses pouvoirs pour contenir le poison, ce qu'elle ne peut pas faire en permanence à cause de la concentration que ça demande. Au fil du temps, elle a pu mieux contrôler cette fierté et peut désormais retourner auprès des autres sans risque, sauf si vraiment elle se met dans une colère noire.
Elle profite donc de ça et du voyage dans le temps pour pouvoir s'approcher de sa descendante et de ses amis de Garreg Mach, même si elle est consciente d'être très effrayante mais, c'est une personne gentille et altruiste, même si elle ne plaisante clairement pas sur la sécurité, qui a vite su les mettre (entendez Bernadetta, je voie bien Léonie et Mercedes être très cool avec le fait de parler à une femme serpent, et c'est surtout dans l'empire qu'on efface tout l'aspect difforme qui est censé être la marque de leur barbarie qui disparait une fois convertis, là où dans la tradition faerghienne et leicester, les fiertés restent et sont même des éléments importants dans la représentation des Braves).
Petit point conception :
Brave de la guérison et du poison oblige, j'ai pas mal basé ses fiertés sur un serpent, que ce soit avec ses grosses écailles ventrale sur sa gorge, sa peau recouverte d'écailles plus petites, ou ses iris en amande comme celle d'une vipère (même si ça se voie peu). Elle a aussi deux crochets à venin dans sa bouche qui se rétracte comme ceux d'un serpent. J'avais aussi pensée lui faire avoir un corps de femme jusqu'à la taille puis une long corps de serpent histoire de pousser le délire des fiertés qui vont avec son âge, elle a quand même 1 000 ans... puis j'ai vu la forme lumineuse de la fille bourrée dans FEH et j'ai compris que ce n'était PAS une bonne idée. Elle garde donc ses jambes. Par contre, son nez s'est aplati avec le temps et ses oreilles ont pratiquement disparu, encore une fois comme un reptile.
Elle a aussi des serpents dans les cheveux un peu comme Méduse, même si c'était surtout pour rajouter des fiertés, et renforcer l'aspect effrayant. Ses serpents pouvant être très long, elle s'en sert pour récupérer des objets léger loin d'elle, lui servir d'yeux supplémentaire (même si c'est avec une vision de serpent), tâter l'air grâce à leur organe de Jacobson / voméronasal (organe qu'elle a aussi dans sa bouche avec une langue bifide), et effrayer l'ennemi, encore une fois parce qu'elle n'a pas envie de tuer des gens si elle peut les faire s'enfuir, elle a pas que ça à faire de ses journées et elle veut surtout soigner les gens. Ils n'ont pas d'autonomie propre mais, ils sont utiles, comme dans le dessin où ils restent proches de la nourriture pour vérifier tout le temps si elle ne l'a pas empoisonné par accident.
Pour ses quatre bras, c'est une fierté qui est très pratique : vu qu'elle ne pouvait pas se faire assister dans son travail quotidien à cause des toxines qu'elle dégageait (même quand elle donne une potion à quelqu'un, elle fait toujours attention à purifier tout ça par prudence et ne pas empoisonner les autres, et elle doit aussi y penser quand elle doit faire une chirurgie si ses pouvoirs ne suffisent pas). Elle a donc tenter de développer ses pouvoirs pour avoir des bras en plus et a réussi vu que ça ne se contredisait pas avec sa sorcellerie de base.
Enfin, ses habits sont basés sur cette reconstitution de vêtements féminins daces exposée lors de l'exposition temporaire "La frontière inconnue de Rome : Celtes, Daces, Sarmates et Vandales au nord du bassin des Carpates" en 2012-2013 au musée Musée celto-romain de Manching en Allemagne. Pour son pendentif, je me suis basé sur ce bracelet. Même si ce n'est pas très sérieux de se baser sur Wikipédia, cela m'a un peu dépannée pour le coup, surtout que la photo est plutôt bien sourcée pour une fois. Et pour son nom... comment dire... déjà que c'est la croix et la bannière de trouver un nom thraco-dace masculin vu que la Dacie s'est romanisé très vite (j'utilise cet article comme référence), autant à ce niveau-là que culturellement - vu ce que Trajan leur a mis, tu m'étonnes -, et que je me suis mis à cette évènement assez tard, j'ai pas encore fait beaucoup de recherche sur Lamine... je suis allée au plus simple, le nom de sa famille était son prénom car tout le monde se disait "fille de Lamine" et le nom s'est juste "fodlanisé" en remplaçant le A final par un E.
#fe3h oc drawcember#fe3h oc#jeu de questions#dessin de curieuse#écriture de curieuse#j'espère que ça vous plait surtout !#HIIIIII !!! J'avais trop hâte de vous la montrer ! Je tenais plus !#Elle est enfin là ! Elle est enfin là ! Elle est... elle est... elle est enfin là !#Les écailles ont été un enfer à faire ^^' Mais bon c'est ses fiertés alors- un porte mine- de la patience- du temps et roule !#Je me dis que ces trois-là serait curieuses de voir sa cuisine#Mercedes car elle partage cette passion avec son ancêtre#Léonie car elle est curieuse et que Lamine a des recettes où elle ne gaspille rien qui peuvent lui servir#(par contre j'ai simplifié sa chemise ça ne rendait pas super bien avec les motifs de l'académie...)#Et Bernadetta a très peur d'elle sur le coup mais vu qu'elle adore cuisiner elle arrive à surmonter sa peur et passe un bon moment#Le repas de Garreg Mach va être délicieux ce soir ! 😋#Mais on ne va pas parler de Jéritza... ou non... on en parlera pas vu que bon... voilà quoi... ça risque de mal tourné s'il tombe sur elle.
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En Temps et en Étoiles - À la belle étoile
A fun little challenge I gave myself! Translating an In Stars and Time scene (Stargazing with Isabeau) in French! I don't know if something similar already exists..? But hey! It was a funny frenchifying exercise, so I hope you guys will enjoy =v= And to @insertdisc5 J'espère que j'aurai fait honneur à ton superbe jeu et à cette fantastique scène :3
Oh! And if it's enjoyable to anyone else, please send me other scenes you'd like to read in my French way!
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(Tu lèves les yeux vers les étoiles.)
(Tu n'en reconnais aucune.)
Siffrin: "Non, je n'en connais pas."
Isabeau: "Oh."
"... Tu dis que je n'ai pas mis les pieds dans le plat, mais…"
"Sif…"
Siffrin: (Change le sujet.) "Non, non, c'est bon, hahaha !"
"Raconte-moi quelque chose ?"
Isabeau: "Quelque chose ?"
Siffrin: "Quelque chose sur toi."
Isabeau: "Oh, ok! Hm…"
"..."
"Bon, ok, tu sais que je suis de Jouvente, pas vrai ?"
"J'y ai vécu toooooute ma vie !"
"C'est une chouette, grande ville. Avec plus qu'une seule Maison, aussi. Bieeeeen plus grande que Dormont."
"Assez grande pour ne pas connaître la vie entière de chaque personne que tu croises, haha."
"... Bref, tu vas peut-être trouver ça surprenant, j'sais pas…
"Mais quand j'avais l'âge de Bonnie, j'étais genre, le PLUS INTELLIGENT des surdoués du coin."
"Pas légèrement intelligent, ou quoi…
"Mais genre, le gamin le PLUS INTELLO que tu puisses imaginer."
(Oh.)
(Tu as du mal à imaginer Isabeau autrement que comme l'homme exubérant qu'il est.)
Isabeau: "Hah, vraiment imagine ça !"
"Grosses lunettes. Tresses super soignées. Connaissant toujours la réponse aux questions du professeur. Toujours de bonnes notes."
"Toujours trop timide et concentré sur les notes pour savoir comment se faire un ami dans la cour de récréation."
"Ca c'était moi !"
"Et, euh, je ne m'aimais pas vraiment."
"Parce que, et bien j'étais intelligent, mais… Je détestais vraiment être timide. Etre seul. Même pas capable de demander un crayon à un camarade, parce que j'étais trop paralysé par la peur."
"Et j'étais prêt à passer le reste de ma vie comme ça."
"Mais un jour, après des années à vivre comme ça, je me suis regardé, comment j'étais, la façon dont j'existais dans ce monde…"
"J'ai regardé à ce gamin dans le miroir, et je me suis dit…"
"Est-ce que c'est ça ?"
"Est-ce que c'est vraiment qui je veux être ?"
"Est-ce que je ne pourrais pas être quelqu'un d'autre ? Quelqu'un qui peut se faire des amis, quelqu'un que les autres pourraient aimer ? Quelqu'un'un que je pourrais aimer ?
"Quelqu'un que je n'aurais pas honte d'être ?"
"Ne pourrais-je pas juste… Changer ?"
"Et, c'est une des raisons pour lesquelles les gens vont dans les Maisons, tu sais ? Pour apprendre des choses, s'entraîner, pour faire du Façonnement Corporel sur soi…"
"Pour Changer !"
"Et tu peux y rester pendant un moment, et revenir Changé, et personne ne dirait quoi que ce soit. Ils accepteraient simplement la nouvelle personne que tu es devenu."
"Alors je suis allé à une des Maisons de Jouvente et je me suis jeté à l'eau ! Pour essayer d'être la personne la plus cool, forte et fiable qui soit !"
"Soulever des poids ! Entraîner ma voix à être plus grave, plus puissante ! Façonner mon propre corps pour qu'il soit plus cool, plus fort !"
"Me regarder dans le miroir tous les matins et hurler "Je suis le plus cool !!!" !"
"... Le Changement est destruction, tu sais ?"
"Pour initier le Changement, tu dois savoir que tu risques de blesser des gens. Te blesser toi-même, peut-être."
"Donc tu dois toujours être prudent, et te demander si la destruction que tu apportes en vaut le coût."
"J'ai décidé que c'était le cas."
"Alors la personne que j'étais avant…"
"Je l'ai faite disparaître."
"Tuée de mes propres mains."
"Fait en sorte qu'elle ne revienne plus jamais."
"Pour que je puisse vivre."
"..."
"Ah, ça sonne si terrible, quand je le dis comme ça !!!"
"L'enfant que j'étais avant est toujours là ! J'ai juste, euh, grandi autour de lui ? Pour le protéger ?"
"Construire une armure, jusqu'à ce qu'elle devienne réalité ?"
"Pour que je puisse devenir quelqu'un de fort, quelqu'un d'extraverti… Quelqu'un de réconfortant à côtoyer."
"Quelqu'un que j'aurais aimé connaître, avant."
"..."
"Bah. C'est pas si important."
"Je suis là, c'est ce que je veux dire ! Et je m'aime tellement plus qu'avant !"
"Mais même la personne que je suis maintenant est un projet en cours. Je veux toujours Changer."
"Je suis devenu un mec grand, fort, fiable et optimiste, parce que c'est ce que j'avais besoin d'être."
"Mais récemment, je me suis senti comme si j'avais besoin… De laisser tomber un peu la façade d'écervelé ? D'agir moins bêtement, ce genre de truc."
"C'est pas très agréable, quand les gens pensent que je suis stupide, juste parce que j'agis d'une certaine manière."
"Alors, je pourrais peut-être Changer encore bientôt ! Et devenir quelqu'un de légèrement nouveau !"
"Ca sonne cool, hein ?"
(Oh…)
(Tu l'ignorais.)
(Isabeau voulait changer, devenir quelqu'un d'autre, et il l'a fait.)
(Il a dû travailler pendant si longtemps, pour faire de son souhait une réalité…)
Isabeau : "Ha… Je pourrais changer pour être un mélange entre un sportif et un intello."
"Equilibrer les deux, tu vois ?"
Siffrin : (Ha.) "Alors tu vas te changer en intellortif ?"
Isabeau : "Plutôt en sportello ! Ca sonne mieux, non ? Meilleure sensation en bouche."
Siffrin : "Les deux sonnent mal, Isa."
Isabeau : "Nooooon, dis pas ça ! Hahaha !"
Siffrin : "Tu peux être un sportif intelligent."
Isabeau : "Un sportif intelligent… Plutôt avant-gardiste, pas vrai ?"
Isabeau : "E-en tout cas, une fois qu'on aura battu le Roi demain, et qu'on partira chacun de notre côté, je vais juste changer en quelqu'un d'autre !"
"Quelqu'un qui peut être à la fois fort ET intelligent !"
"Les deux à la fois ! Quel concept ! Est-ce que ça ne donne pas l'impression de quelqu'un de cool ?"
"Est-ce que cela ne ressemble pas à quelqu'un que tu n'aurais pas honte de connaître ?"
(Est-ce que c'est ce qu'il pense..?)
Siffrin : "Isa…"
Isabeau : "... Ouais, Sif ?"
Siffrin : "Je n'ai jamais eu honte de te connaître."
"Même pas un petit peu."
Isabeau : "..."
"Ha, tu vas me faire rougir, Sif..!"
"Et… Ben, tu sais que je pense pareil, pas vrai ? Tu es genre, peut-être la personne la plus cool que je connaisse… Tu le sais, non ?"
"Et j'aime vraiment passer du temps avec toi ! Quand on traîne ensemble, je découvre toujours de nouvelles choses, comme des trucs cools sur le théâtre, ou même juste quelque chose de nouveau sur toi,"
"Et j'aime le fait que tu aies toujours un jeu de mots prêt pour n'importe quelle situation,"
"Comment tu respires d'une manière particulière parfois, et j'aimerais pouvoir respirer avec toi pour que tu te sentes mieux,"
"Et j'aime comment ton visage change quand tu manges tes plats préférés,"
"Et je veux te connaître plus,"
"Parler plus avec toi,"
"Rire plus avec toi,"
"Et… Et je…"
"..."
(Tu ne peux pas détourner ton regard de lui.)
Isabeau : "Je…"
"..."
"W-wouah, est ce que c'est une étoile filante ?! Hé, regarde là-haut ! C'est pas génial ?"
(Tu détournes le regard, et tu lèves les yeux vers le ciel étoilé.)
(Il n'y a pas d'étoile filante.)
(Mais ça ne te dérange pas.)
#in stars and time#isat#writing#translation#isat spoilers#french in stars and time#en temps et en étoiles#khanart#isat siffrin#isat isabeau#isat isafrin#the fuck do I tag this
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12 novembre
j'ai du m'arracher à mes collages sur photoshop pour aller dormir ce soir. ça me rassure de pouvoir éprouver autant de plaisir à faire quelque chose. écouter de la musique aussi me procure du plaisir x1000. ce matin après avoir déjeuné je suis remontée dans ma chambre et j'ai écouté les trois premiers albums de muse par ordre décroissant assise sur mon lit. quand maman est rentrée dans ma chambre en disant qu'est-ce que tu fais là? j'avais l'impression d'avoir douze ans et d'écouter avril lavigne sur mon lecteur cd assise en tailleur sur la moquette. je me suis rendu compte à quel point muse me réconfortaient encore, presque vingt ans après, en les écoutant bien fort, ils restent un refuge. tellement d'anniversaires à fêter l'année prochaine. vingt ans de muse, vingt ans du journal, vingt ans de ma non tumeur à l'oeil. j'espère que ça va mettre en branle des forces géologiques ou des forces cosmiques ou n'importe quelles forces qui me feront sortir d'ici.
l'autre jour j'ai regardé un film sur une femme de 63 ans qui a traversé la mer à la nage entre cuba et la floride, après avoir échoué à 28, 60, 61 et 62 ans, et puis le même jour j'ai appris que jenna lyons avait embrassé une femme pour la première fois à 42 ans AND LOOK AT HER NOW, icône lesbienne en couple avec cass bird. je vais essayer d'aborder mon anniversaire avec ces deux histoires en tête.
14 novembre
j'ai fait un rêve tellement long ce matin que j'ai l'impression de m'être perdue en chemin. de m'être perdue moi je veux dire. je me suis réveillée à 11h14, je sais pas si c'est normal. tout d'un coup à la veille de mes 33 ans mon corps me dit que je suis pas SI vieille que ça et que je suis encore tout à fait capable de faire des grasses matinées. à part ça on est mardi et je me tiens absolument pas à ma nouvelle routine que j'étais censée instaurer mais c'est pas grave parce que c'est la semaine de mon anniversaire et j'ai décidé de me laisser luxurier dans mon luxe mon luxe absolu de pouvoir hiberner et me lever à 11h14 parce que c'est ce que mon corps réclame, mon luxe de pouvoir décider de ne pas sortir dehors sous la pluie et la tempête sans fin et de commencer ma journée doucement en répondant aux messages de r. de m. et d f. qui visiblement ne m'en veut pas pour dimanche soir parce qu'elle est intelligente et qu'elle doit avoir compris que c'était mon cerveau dysfonctionnel à l'oeuvre. je me suis laissée faire des collages photo tout l'après-midi, même si j'ai rien produit de grandiose.
15 novembre
9h50, je fais des progrès. j'ai lu jusqu'à 2h11, j'ai temporairement laissé tomber le livre académique très sec sur violette leduc et le temps de l'autobiographie pour lire the cost of living de deborah levy et j'aurais pu lire toute la nuit, mais ne pas dormir me fait peur. ça s'écarte trop de l'ordre quotidien des choses. la nuit c'est fait pour dormir. j'ai passé la matinée à lire et je pensais à la femme au mascara bleu électrique avec qui j'avais discuté sur le trottoir devant la bellone qui m'avait dit qu'elle considérait le temps qu'elle passait à lire comme du temps consacré à son travail d'écrivaine. je me demande si je suis trop jeune pour écrire un livre dans le style de the cost of living ou si maintenant que j'ai presque 33 ans ça va, j'ai l'âge.
16 novembre
10h24, mes progrès reculent. hier soir j'ai vu que la chambre de c.b. dans la coloc à bruxelles était toujours libre et j'ai été prise de panique, d'un sentiment d'urgence, d'urgence absolue c'est maintenant ou jamais lara si je veux m'échapper du marasme qu'est mon quotidien de la maison avec maman, tout luxueux et confortable soit-il, et commencer une nouvelle vie avec du mouvement et de la stimulation et des relations sociales et des responsabilités et des obligations et du fun et du partage. mais au lieu de lui écrire j'ai entrepris une exploration approfondie du tumblr d'une des colocataires parce que son pseudo me disait quelque chose, j'ai remonté ses archives jusqu'en 2011 et j'ai trouvé des posts à moi, je suis sûre qu'elle faisait partie de la blogo mais je me rappelle plus de qui c'était. j'ai peur de leur écrire et de leur dire que je débarque à bruxelles sans travail sans revenus et sans perspectives avec un cv bancal et une forte instabilité mentale, mais si je commence à raisonner comme ça je bougerai jamais.
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Ghoulcy Week 2024 Day 6 SFW French
Bonjour chers habitants d'abri, me voilà de retour avec la semaine ghoulcy. Le thème du jour 6 est dans la maladie et la santé. Il est un peu en lien avec les thèmes précédents. J'espère que ça vous plaira. Belle journée et bonne lecture.
Cooper Howard avait perdu toute sa famille il y a plus de deux siècles et il s'était dit ce jour-là que c'était la chose la plus horrible qu'il avait vécu et que rien ne pourrait surpasser ça. Cependant en voyant Lucy toujours aussi pâle malgré le RadAway qui coulait lentement dans ses veines, il ressentait la même sensation qu'à son premier réveil en tant que goule sans savoir où était passé Janey. Ce dernier s'en voulait, il l'avait traîné dans des endroits où la plupart de la population présente était des goules, il ne craignait pas les radiations donc il ne prêtait pas attention au taux de radiation des alentours, sa petite tueuse était tellement forte qu'il en avait oublié le fait qu'elle était seulement humaine. C'est à son réveil en voyant Lucy amorphe et son PipBoy en mode alerte qu'il se rendit compte du problème, les radiations dans le corps de sa femme étaient trop élevées. Apparemment une dose de RadAway ne suffisait pas, à ce stade la jeune femme avait probablement besoin d'un hôpital pour survivre. Ou autre chose... Une chose à laquelle Cooper préférait éviter de penser.
« Coop... Coop va retrouver Janey sans moi... Pars devant. » La voix de Lucy était faible et tremblante, chaque son semblait lui procurait une douleur intense ce qui intensifiait la culpabilité que ressentait son mari.
« Hors de question. T'as cru que j'étais le genre de mari qui abandonnait sa femme au premier coup dur. Je t'ai épousé, je t'aime et je refuse de te laisser crever comme un chien. »
« Le médoc fait pas effet... Je sais même pas si je vais m'en sortir... »
« Les foutus abris ils ont des médecins non ? Ton bazar au bras là, il sait nous indiquer un abri proche ? » Durant tout son discours sa femme secouait la tête, elle savait le dégoût profond et justifié qu'il avait pour les endroits où elle avait grandit, elle refusait de lui imposer cela.
« Ils accepteront jamais une goule. » Un seul abri accepterait sûrement les goules mais elle avait peur qu'ils la refusent elle après la dernière fois. Ils pourraient sûrement la soignée mais arriveront-ils à temps.
La goule vu le visage de sa compagne changer, il comprit qu'elle avait un endroit en tête mais qu'elle refuserait de parler, cependant l'homme était prêt à tout, peu importe les sacrifices. Tout ce qui importait en cet instant était de remettre sur pied sa femme. Il entreprit donc de lui faire du chantage, si elle ne divulguait pas l'information qu'elle détenait et qui pouvait potentiellement sauvé sa vie, il se tuerait là maintenant. Il n'en fallu pas plus pour que Lucy ne parle de l'abri 4 et de son emplacement, elle mis l'itinéraire sur son PipBoy et en moins de deux, l'homme l'a pris dans ses bras pour entamer leur voyage. Encore une chance, l'endroit n'était qu'à quelques kilomètres, ils seraient arrivé avant la fin de la journée et la goule l'espérait, à temps pour sauver son épouse.
Lucy n'arrêtait pas de sombrer tout au long du trajet, vacillant entre courte période de conscience et longue période de sommeil. Son état inquiétait de plus en plus son mari, si ce foutu abri 4 ne la sauvait pas, il ferait un massacre avant d'en finir. Rien ne comptait plus que sa femme et sa fille, malheureusement ne sachant pas si cette dernière était en vie ou non, l'homme ne pense pas pouvoir tenir le coup sans le soutien de sa Lucy. Il était même prêt à remettre les pieds dans cette horreur d'abri 4, celui dans lequel il avait tourné une des nombreuses pubs Vault-Tec. Mais il s'en fichait pas mal tant que sa femme vivait, il irait même jusqu'à faire la paix avec Henry si c'était ce qu'elle désirait.
La nuit commençait à tombée quand il le vit enfin, l'abri 4 était là devant ses yeux. Même si la fatigue se faisait grandement sentir, l'état de Lucy empirant, la goule se dirigea vers la porte en courant. Il vit un intercom sur lequel il se jeta, appuyant sur tout les boutons jusqu'à recevoir une réponse.
« Bonjour, que pouvons-nous faire pour vous, cher monsieur ? » Furent les mots qu'il entendit à travers les grésillement de l'appareil.
« Ma femme... Ma femme est gravement malade, s'il vous plaît sauvez-là. »
« Votre... femme ? »
« Oui ! Je sais bien que je suis entièrement bouffé par les radiations mais ça n'empêche que c'est ma femme et qu'on a pas toute la soirée ! C'est une foutue habitante d'abri comme vous donc vous me ferez le plaisir de bouger votre cul pour venir la chercher et la soignée ou je vous jure que je trouve un moyen d'ouvrir votre foutu porte et de vous défoncer les uns après les autres. »
Merde... Il avait sûrement été trop loin et jamais ils ne viendraient leur ouvrir la porte mais Cooper était désespéré, Lucy devenait de plus en plus pâle et sa respiration plus laborieuse. Sans parler de son foutu appareil qui n'arrêtait pas de s'emballer. Il fut couper dans ses pensées par l'ouverture de l'immense porte, plusieurs habitants d'abri sortirent et avancèrent vers eux, ils portaient tous une combinaison blanche, sûrement pour se protéger de la maladie que pouvait avoir la femme. Ils lui prirent Lucy des bras, la goule ne savait pas si il pouvait les suivre mais d'un autre côté il refusait de quitter sa petite tueuse, ils s'étaient promis de toujours être là l'un pour l'autre, donc tant pis il suivrait Lucy même jusqu'en enfer.
Les habitants de l'abri les avaient mis dans une chambre de décontamination et les médecins s'occupaient de soigner Lucy donc la goule se fichait pas mal de l'endroit où ils les logeaient tant que sa femme était soignée.
« C'est pas votre femme pas vrai. » La voix qui avait dit ça provenait de la femme brune qui l'observait depuis plusieurs minutes à la fenêtre.
« Y a plus vraiment de certificat de mariage à notre époque mais c'est bien ma femme. »
« Elle a débarquer il y a plusieurs semaines avec un autre homme en armure qui ne vous ressemble pas du tout. Ils avaient l'air assez proches vu le bordel que ce dernier à déclencher quand il a cru qu'on s'en prenait à elle donc permettez moi de douter vos propos. »
« Ce débile n'était pas fait pour être avec elle. Il lui attirait que des problèmes, de plus il aimait la situation qu'elle pouvait lui apporter, pas qui elle est réellement. Depuis elle voyage avec moi et on est ensemble. On recherche notre famille. Vous la soignez et puis pouf on s'en va et ce sera comme si on avait jamais été là. On aura même pas besoin d'aller autre part que cette salle. » Cooper commençait a en avoir marre de devoir justifier les sentiments qu'il ressentait pour la jeune femme. Chaque foutue personne qu'ils croisaient leur balançait une remarque sur leur mariage. C'était énervant.
« Malheureusement après qu'elle sera soignée, le superviseur aimerait l’interroger donc vous serez avec nous encore un moment. »
Après ces mots, la femme partie sans attendre de réponse. Cooper se dirigea vers sa femme, la colère toujours aussi présente. Il lui prit la main avant de s'assoir à ces côtés. Elle reprenait des couleurs, elle était tirer d'affaire et c'était tout ce qui importait pour l'homme. Malgré les siècles passés et le fait qu'il pensait cette partie de lui enfuit au plus loin, Lucy avait su faire ressortir son rôle de mari qu'il avait cru perdu à jamais. La jeune femme méritait un mari présent et aimant, peu importe les épreuves et la goule ferait en sorte qu'il le soit. Il déposa un baiser sur son front avant de coucher sa tête a côté de la sienne pour observer sa bien-aimée et guetter son réveil. Lucy était vivante, elle allait aller mieux et il ferait en qu'elle le reste longtemps.
#fallout#ghoulcy#ghoulcy week#ghoulcy week 2024#lucy maclean#the ghoul#vaultghoul#cooper x lucy#cooper howard#lucy x the ghoul
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du coup je viens de voir le dernier épisode des petits meurtres et je vais essayer de faire une critique (comme pour l'épisode les souris dansent).
d'abord j'ai tout de suite capté le personnage autiste et ça m'a même surprise quand Rose a dit le mot parce que je me suis habituée à juste des sous-textes très souvent involontaires (en plus il a le même prénom que mon frère qui est aussi autiste mdr). mais ça m'a fait plaisir de voir que Rose était attentive à son trouble, ça c'est mon comfort character <3 !!
par contre vu que les auteurs savent que les personnes autistes existent, j'aurais aimé que ça se fasse peut-être plus tôt parce que je suis sûre que Marlène, Arlette et Le Goff (dans la saison 3) sont autistes (et vraiment sûre de chez sûre pour Arlette).
J'adore Rose, je veux tellement la voir avec une femme (Gréco si possible svp) purée, c'est tellement une high femme, je l'aime (son costume noir là cette femme est LESBIENNE !!!!). Et la scène avec Annie à la fête chez les patrons de l'agence.. je veux juste des lesbiennes pitié. aussi j'ai failli oublier mais j'adore le fait qu'elle soit toujours autant féministe, et même plutôt radicale pour son milieu (c'est sûr elle a lu dworkin ma vie)
En parlant des patrons, j'ai bien aimé la directrice de l'agence, surtout son jeu et ses robes :').
aussi, c'est plus général mais j'adore voir des acteurs et des actrices que j'ai déjà vu soit dans d'autres épisodes de la série soit ailleurs !
pour les points plus négatifs, la romance d'Annie m'a ennuyé, je trouvais que quitte à lui donner un love interest masculin, elle avait plus d'alchimie avec François de l'épisode 2 (peut-être parce que ce personnage a un nom de famille sépharade aussi).
le truc Rose/Max j'ai soufflé, à chaque épisode j'ai peur qu'ils les mettent ensemble (ex : la bande annonce de l'épisode 5) et là j'ai vraiment eu peur, en plus qu'elle l'empêche d'avoir un rendez-vous.
aussi le fait que le garçon autiste soit un pervers (je dis pas que ça n'existe pas) est peut-être pas le meilleur move quand c'est le premier personnage canoniquement ayant ce trouble dans la série mais personnellement ça ne m'a pas trop dérangé, ils pourront toujours rattraper leur coup.
mais ces deux premiers points m'ont assez gêné, d'autant plus que j'ai toujours un peu du mal avec Blum. je vais développer vite fait mais la relation Marlène/Swann était différente parce que même si Marlène avait une obsession pour le commissaire de la même manière que Blum, il y a dans la saison 3, même si les rôles des sexes sont inversés, un déséquilibre des pouvoirs et un homme harcèle littéralement une femme puisqu'elle lui a explicitement répété à plusieurs reprises qu'elle n'était pas intéressée. en plus, je trouve que la blague s'essouffle assez vite et j'aurais aimé voir Bob un peu plus !!
mais malgré ça, j'ai passé un bon moment, j'adore ce trio !!
mais si je devais faire un classement des épisodes de la saison 3, je pense que ça serait :
épisode 2 (celui avec les mannequins)
épisode 5 (le bar)
épisode 1 (beaucoup parce qu'on découvre le trio 💙)
épisode 3 (chirurgie esthétique)
épisode 4 (groupe de musique, presque à égalité avec le 3 parce que les deux ont des très bons points forts mais aussi quelques points faibles)
épisode 6 (je l'ai bien aimé mais il est avec un net écart après le 4)
bref, il a apparemment fait 3,5 millions d'audience, j'espère que ça va encourager la production et france 2 à ne pas annuler la série.
et j'ai trop hâte pour le prochain épisode, je le sens bien, il y aura des cosmonautes français dans les années 1970s, ça a l'air d'avoir les mêmes vibes qu'OVNI(s) qui est une série que j'adore :') !!
#les petits meurtres#les petits meurtres d'agatha christie#french stuff#french tv show#french side of tumblr#up the baguette#sophia talks#je suis pas une très bonne critique mais j'avais envie d'en parler#bref la prochaine fois je vais parler de mon rapport en tant que lesbienne butch à la caractérisation d'Alice après le miroir se brisa#et je vais dessiner Rose avec une petite amie butch
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Mardi 03.12.24, 8h09
J'ai encore consulté une autre voyante, qui m'a confirmé que ça ne marcherait pas avec Mickaël. Qu'il reviendrait probablement m'écrire mais qu'en amitié, qu'il n'était pas prêt à s'engager dans une relation amoureuse, que ce soit avec moi ou bien une autre. A deux-trois ans plus tard elle ne le voyait toujours pas. C'est à ce moment-là je crois que j'ai compris qu'il fallait que je le lâche complètement. La semaine dernière j'ai été en arrêt trois jours, incapable de me sortir du lit, j'ai pu avancer mon rdv chez ma neuropsy, parce qu'entre cette mauvaise nouvelle et mon ex qui semblait avoir trouvé quelqu'un (il s'est avéré que c'était une arnaque finalement et il s'est fait avoir, mais il n'était pas amoureux encore), j'ai pété un plomb dans ma tête. Ca été trop, j'ai cru mourir quand je me suis imaginée une nana entrer dans les murs de mon ancienne maison, vivre à ma place, dans mes meubles que j'avais choisi, dans cette luxure, ces biens acquis avec Mess heureux alors que moi je suis au fond du trou. J'ai mangé samedi soir chez mon ex et je me suis effondrée, lui ai tout avoué. Il a été très compréhensif, a avoué s'être fait avoir, mais il restait positif et gai. Il m'a prise dans ses bras, embrassée, je crois qu'il m'aime toujours. Moi je me suis sentie mieux à ce moment-là. Il m'a proposé de venir une semaine chez lui dès dimanche, histoire de m'aider à me retaper. J'ai finalement craqué et accepté. Donc depuis dimanche je suis à nouveau avec lui dans mon ancienne maison. Et le malaise physique, et mes angoisses ne se dissipent pas malgré tout. L'impression de ne pas savoir si j'ai pris une bonne ou une mauvaise décision, l'angoisse de ne pas savoir si je l'aime encore ou si c'est un retour par dépit, par peur de l'abandon. Il se plie en 1000 pour moi, et hier soir nous avons refait l'amour mais je n'ai rien pu ressentir. Je ne sais pas ce que je fais, je ne sais plus, je continue d'être perdue, de ne pas avoir les idées claire, je pense vraiment être en dépression. Je ne retrouve pas le goût de vivre, l'envie et le plaisir de faire des choses. Même que je suis avec lui, que j'ai une présence depuis le début de la semaine, je reste angoissée, apeurée de mon avenir. Un mal s'est installé en moi et ne me quitte plus. Est-ce le deuil de Mickaël que je dois faire et qui ne passe pas, est-ce la sensation de faire marche arrière avec mon ex et l'impression de vivre cette séparation comme un échec ? Je me pose 1000 questions, j'ai peur de rentrer chez moi dimanche et de ne pas réussir à revivre seule dans mon appartement. Les fêtes de fin d'année me pèsent énormément. Je crois bien que je suis tombée en dépression quand même. Je ne me réjouis de rien, rien ne parvient à m'atteindre et me redonner l'envie de vivre et de prendre du plaisir. Même voir mon amie me coûte, je dois faire un effort pour tout. Le matin je n'ai plus envie de sortir du lit et de vivre la journée. J'ai rdv chez la thérapeute ce soir, j'espère qu'elle va me soulager un peu les maux de mon âme et de mon corps. Je redoute que mon ex m'abandonne maintenant. Je ne veux pas jouer avec lui, mais je suis trop perdue dans ma tête.
Je ne sais plus quoi faire en fait, je ne vois pour le moment aucune issue à cette souffrance. Je voudrais m'enfermer et ne plus sortir, ne plus voir personne, me couper de mes émotions et ne plus rien ressentir. Cet homme est entré dans ma vie et je l'ai détruite à cause de lui, je n'ai pas encore trouvé de sens à tout ça. J'ai perdu le sens de ma vie. Je n'ai plus de projets, plus de rêves, je n'aspire à plus rien. Je vis comme un robot, absente de ma propre vie.
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J'ai fini par m'habituer à son absence
Pour être tout à fait honnête j'ai même commencé à éprouver une sorte de mépris envers lui
Ce soir je compte sortir à la barge alors c'est prévu que je reste peut-être dormir à l'appartement mais j'ai quand même pris les clés de chez mamie au cas où
Quand je suis arrivée à l'appartement tout à l'heure j'ai pleuré
C'était un genre de craquage, pas de la tristesse
Je suis arrivée dans cet appartement, il n'y avait qu'Anubis et moi, et j'ai laissé toute la négativité accumulée de la journée monter en moi
J'ai vu une bêtise dans la salle bain, l'état de l'appartement et ça a été la goutte de trop, j'ai craqué et j'ai pleuré
Je me suis rendu compte aussi qu'il n'y avait plus rien à fumer et étrangement, ce sentiment de la dernière fois est réapparu
Je n'ai pas vu l'intérêt de rester ici si je ne pouvais même pas m'envoler
Je sais que ce n'est pas sain, mais j'ai remarqué cette pensée
Finalement est-ce qu'un jour je me suis sentie vraiment bien ici ? Sans substances je veux dire, est-ce qu'une seule fois j'ai réussi à me sentir "à la maison", à l'aise et libre d'être moi même sans prendre de drogue dans cet appartement et avec lui ?
Est-ce qu'une seule fois j'ai réussi à me sentir suffisamment à l'aise et en confiance sans substances pour lui montrer qui je suis vraiment ? Pour vivre et ressentir mes émotions sincères au lieu de les ignorer et de les apaiser synthétiquement ?
La réponse est non
Je n'ai même pas hâte qu'il rentre
Peut-être bien pas même envie de le voir
J'ai encore pas mal d'affaires à récupérer ; d'ailleurs après avoir discuté avec Loane j'ai réfléchi un peu et décidé qu'elle avait raison: je vais récupérer la télé parce qu'après tout c'est moi qui l'ai acheté, j'ai sacrifié une part énorme de mes économies alors que je ne voulais pas le faire, j'ai dépensé cet argent qui ne m'a jamais été remboursé alors jusqu'à preuve du contraire cette télé m'appartient
Je dois aussi récupérer mes vinyles, ma platine, mon électroménager, du linge de maison (serviette, draps etc), des ustensiles de cuisine etc, ça va prendre beaucoup de place dans ma voiture j'espère que je pourrai le fait en 1 seul aller-retour (Loane veut aussi que je récupère sa veste)
Demain ou après demain il faut que j'appelle EDF pour résilier le contrat, j'en ai marre d'attendre désespérément "le bon moment" parce qu'il n'arrivera jamais
Et une fois que tout ça sera fait
Une fois que je n'aurai plus aucun lien qui m'attache à lui (j'aurais bien aimé récupérer les quasi 1100€ qu'il me doit mais je doute que ça arrive un jour alors tant pis)
Alors
Je le confronterai
J'attends vraiment d'avoir tout récupéré parce que je sais ce qu'il va se passer ensuite
Il va avoir peur
Il va se sentir piégé alors il va fuir
Peut-être qu'il déménagera chez sa mère, et si ce n'est pas le cas alors ce sera une autre ville, peut-être Perpignan
Il va partir vite pour ne pas avoir à affronter la réalité
Il va avoir l'impression que "le monde se ligue contre lui" comme ça s'est passé avec les histoires avec Lilou, Sacha, etc (je pense que je vais chercher le fin mot de l'histoire d'ailleurs)
Mais j'ai envie de le faire, j'ai envie de le mettre face à ses mensonges
J'ai tellement hâte de voir son visage quand je lui dirai que je sais pour l'histoire des loyers impayés de Sens, que je sais que l'histoire du tribunal pour "entrée par effraction" et le reste c'est un mensonge pour couvrir la vraie raison qui paraît si nulle, des putains de loyers impayés
J'ai hâte de voir sa réaction quand je lui expliquerais ma "théorie", quand je lui dirai que je suis sûre qu'il a dit ça parce que c'était le justificatif parfait pour expliquer que "non impossible que j'ai pu faire ça, regardez je m'implique dans la lutte contre ça au risque de faire de la prison"
J'ai hâte mais j'ai peut-être un peu peur aussi
Je crois que je sais pas comment il peut vraiment réagir s'il s'énerve et ça me fait un peu peur
J'ai hâte que tout ça soit terminé
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J'espère que tu n'es pas trop stressée par la sauce de la team hétéro-spéciale. Leur délire c'est vraiment qu'être "keuwir" c'est une sous culture genre emo ou un fandom. En attendant, je me suis faite casser la gueule pour être "gouine" en CM2. Si des meufs hetéro se decrivaient soudainement d'identité de genre "gouine" parce qu'elles ont les cheveux courts (comme les gens qui se décrivent comme "queer"), je serais *légèrement* furieuse. Faut que les gens arrêtent d'inventer des communautés bidons sur le malheur des autres et de décréter qu'on est dans le même "club" et de réécrire histoire pour se légitimiser.
C'est pas tous les jours "fun" d'être homo/bi dans une société homophobe. C'est bien pour ça qu'on a créé une communauté. Mettre des paillettes et faire des drapeaux Tumblr pourris ne fait pas soudainement d'eux des gens tout en bas de l'échelle sociale et oppressés par tout un système. J'ai encore vu une vidéo hier avec un papi (en France) qui disait qu'il s'était fait voler des trucs par son coup un soir dans sa jeunesse et que c'est lui, la victime, qui a fini au tribunal à l'époque, à se faire humilier, moquer et traiter "d'inverti" et à payer une amende de deux mois de salaires.
A quel moment c'est comparable à expérience asexuelle (ou "non chéri pas ce soir" même avec tous les délires genre demiaceflux)? Y'a vraiment des abrutis qui sont venus sur le post d'une LESBIENNE défendre leur droit d'être hétéros et te parler de leurs oppressions de personnes hétéros quoi mais mdr. T'as été courageuse d'écrire le post. Comme d'hab, je kiffe ton contenu! Prends soin de toi ma belle et passe un bon weekend! 💗🫂
Coucou!! Je suis grave contente de recevoir un message de toi, tu es une de mes abonnées/abonnements préférées haha!
C'est assez pesant et très énervant mais je le vis bien, j'essaie de le prendre à la rigolade. On dirait un groupe d'enfants en colère, je me dis que je ne devrais pas les prendre au sérieux !
C'est exactement cela, ils veulent se sentir spéciaux, donner l'impression d'être différents et rebelles, et c'est tellement irrespectueux et agaçant de leur part. Je me suis fait harceler toute ma vie pour être lesbienne et masculine, quand j'étais gamine un garçon m'a embrassée de force pour "corriger" ça, j'ai peur de faire mon coming out parce que je sais que les conséquences pourraient être terribles pour moi... et là un groupe d'hétéros avec une faible libido ou une passion pour le sexe sans amour essaie de dire qu'ils sont dans le même panier que moi ? Je ne peux pas accepter ça. Ces gens n'ont aucun respect pour notre histoire, notre culture, notre sexualité, et les discriminations auxquelles nous faisons face. Ils veulent s'approprier tout cela pour être originaux, et s'attendent à ce qu'on reste silencieux et silencieuses ? Ils se mettent le doigt dans l'œil.
C'est horrible ce que t'as vécu. Ces gens ne s'imaginent pas ce que nous, on peut traverser à cause de notre identité. C'est un jeu pour eux. C'est pour cela, aussi, qu'ils ne comprennent pas pourquoi cette communauté doit continuer à appartenir aux homos et aux bis seulement. Ils ne sont pas discriminés alors comment comprendre qu'on ait créé une communauté pour lutter contre les discriminations tous et toutes ensemble ? Ça me dégoûte qu'ils osent dire qu'ils sont dans le même panier que nous alors que la société ne les opprime aucunement.
Et franchement c'est tellement déprimant de voir que la communauté qui est censée nous soutenir est envahie par des gens qui nous manquent de respect et nous crachent à la gueule. Il n'y a vraiment plus d'espace pour nous. En plus on ne va pas se mentir ils ont l'air absolument ridicule avec leurs drapeaux et leurs paillettes. Tout ça n'est qu'un aesthetic pour eux, un jour ils s'en lasseront et laisseront leurs conneries derrière eux. Moi je serai toujours lesbienne. Et j'aurai toujours à subir l'homophobie, que ces gens aident à promouvoir avec leurs trucs
Mon dieu c'est absolument HORRIBLE. Et tellement injuste ! Pauvre homme... c'est pour te dire à quel point la société déteste et détestait les homosexuels. J'ai vu un article y'a pas longtemps, sur les homos qui ont été emprisonnés et ont reçu des amendes injustement entre les années 50 et 2000 en France. L'état n'a toujours pas fait quoique ce soit pour réparer cela aujourd'hui, ceux qui sont encore vivant n'ont jamais été ni remboursés, ni reçus d'excuse, ni rien d'autre. Ça ne risque pas d'arriver à quelqu'un baise des gens du sexe opposé sans éprouver de sentiments amoureux pour ces gens n'est-ce pas ?
Dans mes commentaires, quelqu'un a écrit "aro/ace" rights... et d'accord mais de quels droits vous parlez exactement ? Parce qu'il n'y a littéralement aucune loi contre eux et aucune oppression de la part du système. Personne ne va te renvoyer de ton boulot parce que t'as pas envie de coucher avec ta femme tous les soirs ou parce que ta libido est faible. C'est ça qu'il ne veulent pas comprendre.
Ça sonne tellement ridicule quand tu le dis comme ça 😭 mais oui tu as raison ils ont beaucoup de culot. Peut-être qu'ils sont en colère parce que quoiqu'ils disent, je suis une part légitime de la communauté et pas eux. Ou parce que ça les énerve de voir des gays se rebeller contre leurs bêtises...
Merci beaucoup!!!! Pour tout ! 💞 J'apprécie réellement ton message et ça m'a fait beaucoup de bien de lire tout ça ! Porte toi bien 💞
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Coucou ! Pour le jeu je te propose zelda sur Botw ! Et si ça te va je voudrait ton avis sur Tetia de Witch hat Atelier si ca te va! Merci d'avance
Coucou ! Merci pour les questions ! :D
Rappel des règles ! (en espérant ne pas avoir compris de travers - -') :
DONNEZ-MOI UN PERSONNAGE; et je vais leur casser la gueule :
Ce que je ressens à propos de ce personnage
Toutes les personnes avec qui j'ai une relation romantique avec ce personnage
Mon OTP non romantique pour ce personnage
Mon avis impopulaire sur ce personnage
Une chose que j’aurais aimé voir arriver / arriver avec ce personnage dans le canon.
Zelda de l'univers BOTW :
(je prend aussi en compte TotK vu que c'est dans la même continuité, j'espère que ça ne te gêne pas)
Ce que je ressens à propos de ce personnage
Et bien... au départ, un poil compliqué... faut dire, un des premiers souvenirs sur lesquels j'étais tombé, c'était celui où elle hurlait sur Link d'arrêter de la suivre partout alors que... Zelda, il ne fait que son boulot en fait, ne défoule pas ta frustration sur lui, surtout que je ne savais pas encore qu'elle ne contrôlait pas ses pouvoirs (même si ça a été mon deuxième souvenir trouvé après une petite fuite de Lynel dans les chaines d'Hébra... Hylia que je déteste ses monstres !) et vu que dans ce que je savais des autres jeux (c'était mon premier Zelda avec elle), elle était d'habitude plutôt gentille et amicale avec Link, ça m'a fait vraiment bizarre.
C'est en apprenant à mieux la connaitre que j'ai commencé à plus apprécié son personnage, surtout que les combats n'étant clairement pas ma tasse de thé (grande amatrice de la technique des bombes planqué dans un coin pour tuer tout le monde, puis de la fleur de confusion sur une flèche pour pousser l'ennemi le plus fort à massacrer son propre camp pour ensuite l'achever facilement), je passais mon temps à me balader partout en Hyrule pour découvrir la map et faire les quêtes secondaires alors, trouver un souvenir était souvent une belle récompense après avoir vadrouillé un bon moment. Elle est devenu beaucoup plus attachante avec le temps, surtout dans sa peur de ne pas être à la hauteur et de ne pas pouvoir protéger son peuple qu'elle aime car, ses pouvoirs ne se réveille pas malgré tous ses efforts et son dévouement à les réveiller, et quand elle tente autre chose pour pallier à son absence de pouvoir en étudiant les gardiens sheikah et avec la science (ce pour quoi elle est vraiment douée), son père l'arrête, la rabaisse et lui met encore plus de pression pour qu'elle réveille son pouvoir vite. Il veut protéger son royaume et c'est une raison compréhensible mais, je le trouve quand même trop dur avec elle alors qu'elle faisait tous les efforts possibles pour y arriver et cherchait une solution de secours pour pallier à son absence de pouvoir grâce à son érudition et ses recherches. En plus, j'avais lu une théorie comme quoi, c'est la proximité avec ceux que la princesse / reine veut protéger qui permet au pouvoir sacré de se manifester alors, ça renforcerait le fait que s'enfermer seule dans la prière ne sert à rien, et qu'au lieu de l'isoler ainsi, Rhoam aurait dû faire confiance à sa fille et la laisser être avec les Sheikahs et les autres prodiges.
Et quand sa solution qui aurait pu et aurait DÛ marcher se retourne contre elle car Ganon a eu un coup d'avance et lui prend tout ses amis et sa figure maternelle avec Urbosa, qu'elle craque complètement car elle n'a pas pu protéger les siens et qu'elle se sent responsable de leur mort à cause des machines qu'elle a encouragé à remettre en service et ses pouvoirs qui ne se réveille pas... j'avais vraiment mal pour elle et je comprenais vraiment pourquoi elle en était là, surtout avec la superbe performance d'Adeline Chetail qui donne tout ce qu'elle a dans son personnage et ça s'entend ! C'est tellement rare d'avoir un doublage français, et celui-là était vraiment excellent !
Alors autant dire que quand elle éveille ses pouvoirs pour défendre Link, qu'elle y arrive enfin et vainc les gardiens, j'étais vraiment soulagée, elle a enfin réussi ! Même si c'est trop tard pour sauver les Prodiges...
Elle est plus discrète dans TotK vu que les souvenirs sont plus centrés sur Rauru et ses actions, là où ceux de BotW était surtout centré sur son personnage mais, j'ai quand même bien aimé tous les petites remarques sur ce qu'elle a fait pour son Royaume et toutes les missions en rapport avec elle où on nous dit qu'elle a oeuvré pour tel ou tel but dans tout Hyrule. Une partie vienne sont due à la fausse Zelda qui fiche le bazar partout mais, c'est agréable de voir qu'elle a tout donné pour son Royaume pendant l'ellipse.
Toutes les personnes avec qui j'ai une relation romantique avec ce personnage
Encore un classique mais, Link ! Si au début, j'avais du mal avec leur relation vu que bon, elle est froide et plutôt désagréable avec lui alors qu'encore une fois, il ne fait que son travail et obéit au roi, il a pas trop d'autre choix que de la suivre pour la protéger (vraiment, quand elle lui a hurlé "et arrête de me suivre à la fin !", j'ai cru que j'allais aller dans le jeu pour lui rappeler que meuf, vu comment tu lui parles et ce ne serait pas Link, LE type qui fait tout pour aider tout et tout le monde tout le temps, et que tu ne serai pas princesse, je crois qu'il ne te suivrais pas de partout et te laisserai à la merci du premier bokoblin venu - tu sais, les monstres carnivores qui prolifèrent partout en Hyrule et attaque tous les voyageurs qu'ils croisent et qu'on sauve régulièrement dans le jeu ? - alors, parle lui bien !), avant qu'elle n'apprenne à le respecter et à mieux le connaitre (mais j'en parle dans la partie "avis impopulaire", ça me semble y avoir plus sa place vu que j'ai des choses à redire là-dessus).
J'avais vraiment bien aimé la construction en miroir des deux personnages : Zelda n'arrive pas à développer ses pouvoirs et sait qu'elle n'arrive pas à combler les attentes de son père, même quand elle arrive à trouver une solution de secours pour pallier à ça, là où Link réussit à faire ce qu'on attend de lui et à être le meilleur épéiste d'Hyrule mais, il se met beaucoup de pression pour être à la hauteur des attentes qu'on fait peser sur lui car, il a mis la barre très haute, au point que cela l'a rendu muet. Les deux doivent composer avec les attentes des autres et celle qu'ils s'imposent à eux-mêmes mais, ils finissent par les surmonter ensemble.
Link est toujours là pour Zelda, il l'écoute, et on sait qu'ils discutent ensemble via le journal de Zelda et le souvenir du cheval où elle dit que c'est lui qui lui a montré comment faire pour que sa monture et elle se rapprochent. J'aime bien penser qu'une fois que Zelda s'est excusé pour son comportement et a mieux traité Link, si au départ, c'est compliqué vu qu'il y a ce passif (même si je verrais bien Link la pardonner facilement vu qu'il sait de première main que c'est de la frustration, même si ça restait difficile à vivre) et de la différence de rang, ils finissent par se rapprocher petit à petit pour devenir des amis très proches et pour Zelda, Link serait son meilleur ami avec Impa, et la peur de le perdre lui aussi aurait permis de réveiller son pouvoir pour ne perdre personne d'autre et le protéger, même si là aussi, c'est trop tard (au moins dans BOTW).
C'est vraiment dans TotK qu'ils sont vraiment devenus un couple pour moi. D'accord, c'est toujours la princesse d'Hyrule disposant du pouvoir sacré et elle semble avoir repris sa place sur le trône (ou au moins comme cheffe importante des hyliens) et même s'il a surement encore des responsabilités en tant que dernier prodige expérimenté en vie qui a vaincu le Fléau (rien que pour terminer les monstres qu'il reste), ils ont l'air d'avoir très bien travaillé ensemble pendant l'ellipse et même à travers le temps quand Link lui envoie son épée depuis le présent vers le passé, Zelda n'a que des compliments pour lui quand elle en parle à Rauru et Sonia, la confiance sans faille qu'ils ont l'un envers l'autre, Link fait toujours tout pour la protéger et la retrouver (tout en aidant tout le monde, ça reste Link), sa réaction quand il voie le sage du temps et lui prend la main, les petits détails à gauche à droite où on voie leur relation, surtout à Elimith, ses réactions quand il la voie... c'est bon, soyez heureux tous les deux ensembles, vous l'avez largement mérité après tout ce que vous avez vécu ces cent dernières années ! (et note à moi-même : les dessiner un jour... une fois le mois de décembre terminé, ça va être rock avec le défi des OC FE3H ^^')
Mon OTP non romantique pour ce personnage
Je dirais que comme figure parentale, j'aime vraiment beaucoup sa relation avec Rauru et Sonia, ils sont tellement gentils et ouverts avec elle ! Rhoam est toujours champion d'Hyrule des pires pères mais, ils lui envoient tous les deux les papiers d'adoption depuis le passé et s'occupent d'elle avec autant de soin et d'amour qu'ils le peuvent ! (et sans être un c*nnard fini, même s'ils sont en pleine guerre, prend des notes Rhoam !) Ce qui - ô surprise - l'aide à développer et contrôler ses pouvoirs temporels ! ça on ne l'avait clairement pas vu venir !/s J'ai tendance à préférer cette relation de figure parentale à celle avec Urbosa vu que même si elles sont très proches, qu'elle est quand même la reine des Gerudos tout en étant une très bonne amie de la mère de Zelda et que j'aime aussi beaucoup cette relation, il y a moins de... comment dire... de déférence avec Rauru et Sonia qu'avec Urbosa qui la traite comme sa protégée en même temps qu'elle est princesse.
Du peu dont je me souviens d'AoC, la relation avec Impa était très cool aussi : deux amis scientifiques qui font des recherches ensemble et avec Impa qui est toujours là pour Zelda ! J'avais beaucoup aimé les voir aussi proches dans ce jeu !
Mon avis impopulaire sur ce personnage
Je ne sais pas si c'est impopulaire mais, j'aurais préféré que Zelda ne change pas d'avis sur Link que quand il vient la sauver des Yigas. Je me répète mais, c'est son travail de chevalier et de garde du corps de s'assurer qu'elle aille bien et de la protéger alors, même si au départ, elle ne semble pas se rendre vraiment compte que c'est le cas, j'aurais préféré que ce soit pas le fait qu'il fasse son travail comme d'habitude (juste qu'il la sauve plus in extremis, surtout qu'on voie dans AoC qu'il la sauve déjà tout le temps avant même de faire face aux Yigas) mais autre chose. D'accord, dans son journal, elle explique que ce qui a provoqué ce changement, c'est qu'il l'a défendu contre les yigas malgré son comportement et qu'elle s'en veut d'avoir passé sa frustration sur lui mais, j'aurais aimé qu'un souvenir la montre en train de s'excuser envers Link pour son comportement passé (surtout qu'il faut aller le chercher ce foutu journal en plein dans le château d'Hyrule. Perso, j'y ai mis les pieds pour récupérer le souvenir puis je me suis barré vitesse grand V avant de me faire défoncer par les gardiens !).
ça n'engage que moi mais, j'aurais remplacé le souvenir du Yiga par un souvenir où elle est toujours frustré de ne pas arriver à avancer, que ce soit pour débloquer ses pouvoirs ou ses recherches, et où elle est vraiment frustrée et épuisée. Bref, elle passe vraiment une très mauvaise journée. Vu que normalement, ce sont les souvenirs de Link, il faut qu'il soit présent alors, je le ferai arriver avec soit Mipha vu qu'ils sont amis depuis longtemps, soit Urbosa qui lui proposerait d'aller en ville pour se reposer car, clairement, elle n'arrivera à rien dans cet état. Elle accepte vu qu'elle voie bien qu'elle n'avance plus, même si elle n'est pas ravie d'avoir encore Link dans les pattes mais, une fois en ville, elle le voie faire des efforts pour aider les gens autour de lui qui lui demande de l'aide et faire de son mieux. Elle connaissait seulement le visage de chevalier de Link mais là, elle le voie tel qu'il est dans la vie de tous les jours, avec Mipha qui souligne qu'il a toujours été comme ça, même s'il ne parle plus maintenant. ça marcherait mieux si Zelda le surprenait en train de s'entrainer et de galérer pour réussir son entrainement ou pour aider autant qu'il le voudrait mais, vu que techniquement, le point de vue est celui de Link et que ce sont ses souvenirs, c'est compliqué à justifier (sauf si on dit que Zelda lui a raconté après).
Dans le souvenir suivant (celui où Link affronte et bat une armée de monstre à lui tout seul), j'aurais aussi rajouté des excuses de Zelda pour son comportement passé tout en lui promettant de s'améliorer car, elle veut vraiment apprendre à le connaitre lui en tant que personne, pas seulement son chevalier servant.
Une chose que j’aurais aimé voir arriver / arriver avec ce personnage dans le canon.
J'en ai déjà parlé avec la partie des avis impopulaires mais, j'aurais aimé avoir un moment où elle s'excuse vraiment auprès de Link. Sinon, des interactions en plus avec les prodiges auraient été très cools (sauf Rivali, ce type est insupportable !)
Tetia :
(jusqu'au tome 7, je ne suis pas encore allé plus loin)
Ce que je ressens à propos de ce personnage
J'aime beaucoup le personnage de Tetia ! Des trois apprentis de Quiefrey, c'est celle avec laquelle j'ai le plus accroché au début vu que c'est mon type de personnage préféré : des personnages gentils et avenants qui aident les autres sans hésité ! Elle a une sacrée énergie, tente toujours d'aider les autres et d'être pédagogue, et ça lui réussit ! Elle est l'ainée des apprenties et ça se sent vu à quel point elle veut aider et qu'elle sait s'y faire ! Elle a vraiment cette énergie de grande soeur, même si elle est proche en âge d'elle.
Evidemment, elle n'est pas toujours parfaite, elle a des moments où elle ne sait pas exactement comment s'en sortir et où elle craque mais, elle a souvent de bonnes raisons pour craquer (vu que bon, être poursuivit par un énorme dragon et piéger dans une dimension de poche, ça en déstabiliserait plus d'un, surtout à son âge) mais, quand elle se rend compte qu'elle a été injuste et est allée trop loin comme quand elle prend Coco pour la responsable de leur enfermement dans la dimension de poche en compagnie d'un dragon, elle va directement s'excuser et se reprend, surtout qu'elle dit quelque chose de très juste : ce n'est pas juste les mots qui peuvent faire du mal, il y a aussi l'attitude qui compte.
Toutes les personnes avec qui j'ai une relation romantique avec ce personnage
Honnêtement, zéro ^^' C'est surement parce que je ne suis pas encore très loin dans le manga alors, on verra plus tard mais pour l'instant, elle se débrouille très bien en tant que célibataire et elle est encore assez jeune, elle a le temps de trouver chaussure à son pied ou de rester célibataire si c'est ce qu'elle préfère !
Mon OTP non romantique pour ce personnage
Si je dis toute la maisonnée Quieffrey et Oluggio, ça compte ? ^^ J'aime beaucoup la dynamique familiale qui se dégage de toute la maison et du lien qui les unit, surtout que Tetia est capable de faire collaborer Agathe sans qu'elle râle trop donc, c'est un très bon point pour Tetia d'arriver à faire collaborer Agathe pour le bien de tout le monde (je sais, Agathe a ses raisons d'être comme elle est et que son attitude dure aide de temps en temps comme avec Trice, puis va devenir plus ouverte dans les derniers tome que j'ai lu où elle devient plus sympathique et touchante mais, j'ai toujours en travers de la gorge le fait qu'elle ait envoyé Coco à l'épreuve du roi alors qu'elle n'était clairement pas préparée, tout ça pour la faire abandonner, lui "donner une leçon" et car elle ne voulait pas d'ignorante dans le cénacle, ça me fait trop penser aux défis débiles et dégradants que se lancent des ados les un les autres pour que le nouveau face partie de leur groupe et au bizutage qui est TROP courant, c'était quand même très dangereux et Coco aurait pu se blesser, voir pire si elle était vraiment mal tombée.)
La relation la plus fouillée pour elle - de ce que j'ai lu pour l'instant - est sa relation avec Coco et je la trouve très touchante, vu qu'elle joue vraiment le rôle de mini-mentor pour elle et je les trouve très touchante et mignonne ensemble !
Mon avis impopulaire sur ce personnage
Aucune idée des opinions impopulaires sur elle alors, je passe.
Une chose que j’aurais aimé voir arriver / arriver avec ce personnage dans le canon.
J'aimerais vraiment que toute sa personnalité gentille et adorable ne viennent pas d'un traumatisme. Qu'elle soit juste ainsi car c'est sa personnalité et qu'elle veut profondément aider les autres. Le comportement de Trice et Agathe s'expliquent déjà par leur passé et mauvaises expériences, pour Quieffrey aussi alors, j'espère vraiment que ce ne sera pas ça pour Tetia et qu'elle aura le droit de rester un personnage positif tout du long avec son rôle de mini-mentor, même si elle prend moins ce rôle au fil du temps car, ça reste une enfant aussi et qu'elle ne doit pas se mettre trop de pression sur les épaules.
#jeu de questions#civis thewinterpeony#j'espère que ça t'a plu !#Et vraiment désolé pour le retard !#ça faisait longtemps que je n'avais pas relu les tomes d'AdS / WHA alors fallait que je me remette dans le bain ^^'#Et Tetia est vraiment un personnage adorable ! J'adore sa personnalité lumineuse !#A voir dans la suite en tout cas ! ^^#je parle pas souvent de Zelda mais j'aime beaucoup cet univers !#même si ça me fait toujours rire quand elle dit que Link est chevalier noble et courageux... princesse j'arnaque toujours mes combats ! XD#mais dans l'univers du canon où Link n'est pas juste ce qu'on en fait pour combattre c'est logique qu'elle dise ça !
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salut, ça fait quelques jours que j'aimerais bien t'envoyer un message, juste pour discuter un peu, pour voir si ta seconde sess c'est bien passer, pour prendre tout simplement de tes nouvelles. mais je ne le fais pas, je sais c'est idiot car pourquoi est ce que je n'envoie rien si j'y pense ? je sais bien oui que tu penses que je t'oublie, que c'est pour ça que je ne t'envoie jamais rien mais non, non ce n'est pas ça du tout. je ne sais meme pas réellement ce qui m'en empêche à vrai dire ? est ce que j'ai peur ? qu'est-ce que je redoute au fond ? je n'en sais rien mais j'aimerais pouvoir discuter encore au téléphone avec toi par moment, comme avant, sans les sentiments qui nous habitaient mais avec la même complicité et je pense que c'est pour ça en fait que je n'envoie rien. si j'étais à la place de ta copine je me redouterais, je me demanderai ce qu'elle cherche celle là à vouloir approcher mon copain comme ça alors qu'elle a fait la morte pendant des mois pour parvenir à passer à autre chose. je ne m'aimerais pas si j'étais à sa place et que j'oserais faire ce dont j'ai envie.
malgré tout je me demande si tu lui as parlé de moi ? je pense pas parce que ce n'est pas ton genre. j'aimerais bien en fait que tu lui ai glissé un mot ou deux à mon sujet, je ne sais pas moi, par rapport à ma famille, comment j'étais avec toi, ce que j'aimais?non évidemment que non tu j'aurais jamais fais ça.
je m'en veux de repenser à ça maintenant alors que je sais mieux qu'avant que je suis arrivé à un moment où je ne t'aime plus comme avant mais où tu seras toujours important pour moi, j'espère que tu éprouves la même chose à mon égard, c'est sans doute pour ça que j'espère que tu lui as parlé un peu de moi, pour savoir si oui ou non c'est réciproque.
je te remercie de faire tant d'effort pour garder la communication, j'ai du mal, tu m'en veux quelques fois de ne rien arranger je sais bien tu me l'as dis plusieurs fois mais désolée je ne peux tout simplement pas, c'est trop dur de vouloir ravoir la même complicité avec toi qu'avant or je ne ressens plus rien mais alors comment est ce possible ? Est ce que tu comprendrais si je t'expliquais ? ou est ce que tu te demanderais si au final je suis vraiment passé à autre chose ou si j'essaye juste de me rapprocher de toi. mais tu me connais quand même alors tu comprendrais peut être.
je ne peux pas te dire que je t'aime mais tu saurais de quel sens je le ressens au plus profond de moi, je pense à toi et j'espère que tu vas réussir dans tes études.
L.
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Attaque et découverte
Arthur et Guenièvre se promenaient en forêt. C'était une habitude qu'ils avaient prise ces trois derniers mois. Tous les jours, en fin d'après-midi, ils allaient se promener et revenaient pour le diner. Après avoir passé dix ans enfermée dans une tour, Guenièvre avait envie de profiter de sa liberté et voir autant de paysages que possible. Arthur insistait toujours pour l'accompagner. Il disait que c'était pour qu'elle ne soit pas seule sans défense si elle tombait sur Lancelot ou un membre de sa clique. Mais, bien que ce soit en partie vrai, c'était surtout une excuse pour passer du temps ensemble sans être dérangés toutes les trente secondes. Il appréciait ces moments. Ils parlaient de tout et de rien, du moment que le sujet n'avait aucun rapport avec Lancelot ou la quête du Graal. Tous deux avaient été très clairs là-dessus : interdiction d'évoquer des sujets stressants. C'était avant tout un moment de détente. Guenièvre était en train de lui raconter une anecdote sur son enfance lorsqu'elle fut tout à coup prise de haut-le-cœurs.
"-Hou là ! Tout va bien ? Demanda Arthur.
-Oui, oui. Je sais pas ce que j'ai, depuis ce matin, ça n'arrête pas. Si demain ça continue, j'irai voir Merlin.
-Ça vaut peut-être mieux. Vous voulez qu'on rentre ?
-Non, c'est bon. Si vraiment ça va pas, je vous dirai. J'espère juste que c'est pas une épidémie ou quelque chose dans ce goût-là, parce que j'ai entendu Angharad se plaindre de nausées à Nessa, ce matin."
Sur ces mots, elle s'éloigna pour observer un oisillon qui essayait de s'envoler. Soudainement, elle se mit à vaciller et commença à s'affaisser. Pris de panique, Arthur se précipita vers elle, la rattrapa et s'agenouilla.
"-Guenièvre ! Qu'est-ce qui vous arrive ?
-Je... Je me sens fatiguée, tout à coup...
-Hé bien, Sire, vous appréciez ma petite surprise ? Fit une voix familière."
Arthur leva la tête et vit Mevanwi surgir de derrière un arbre.
"-Vous ! Qu'est-ce que vous lui avez fait ?!
-Oh, rien de bien folichon. Juste un petit sort d'épuisement. Estimez-vous heureux, j'aurai pu être bien plus sadique."
Arthur sentit une rage sans nom s'emparer de lui. Il se leva, dégaina Excalibur et s'avança vers Mevanwi, prêt à en découdre. Mais avant qu'il ait pu faire quoi que ce soit, elle claqua des doigts et se volatilisa. Il poussa un juron et rengaina son épée. Il se précipita vers Guenièvre et s'agenouilla près d'elle.
"-Vous vous sentez capable de marcher ?"
Elle secoua négativement la tête.
"-C'est pas grave, je vous porterai."
Il la hissa dans ses bras tandis qu'elle passait ses bras autour de son cou. Le seule autre fois qu'il l'avait portée ainsi, c'était le jour de leur mariage... Il avait espéré pouvoir la reporter comme ça, mais pas dans ce genre de situation. Tandis qu'il marchait vers Kaamelott, un tourbillon de pensées lui traversa l'esprit. Tout était de sa faute ! Il aurait dû être plus attentif ! S'il avait repéré Mevanwi plus tôt, Guenièvre ne serait pas dans cet état ! Il fut tiré de ses réflexions par la voix de Guenièvre :
"-Arthur ?
-Oui ?
-Vous... Vous n'avez pas à vous en vouloir. Ce n'est pas de votre faute.
-Mais...
-Mais rien du tout ! Si vous devez blâmer quelqu'un, blâmez Mevanwi. C'est elle qui a lancé ce sort, après tout."
Là, elle ferma les yeux et ses bras tombèrent mollement. Il sentit la panique l'envahir.
"-Non, non, non ! Guenièvre !"
Il accéléra le pas. Au bout d'un temps bien trop long à ses yeux, il atteignit enfin Kaamelott. Il remercia intérieurement tous les dieux auxquels il pouvait penser que Léodagan et Séli soient en Carmélide. Il se sentait déjà suffisamment coupable sans en plus devoir supporter leurs reproches. Quand il entra dans leur chambre, il y trouva Nessa.
"-Vous, allez vite chercher Merlin !"
Tandis que la servante sortait de la pièce, il allongea Guenièvre sur le lit. Au bout de quelques minutes, Merlin entra.
"-Sire ? Il est arrivé quelque chose à la reine ?
-On a croisé Mevanwi. Elle lui a jeté un sort.
-Vous savez quel genre de sort ?
-Un sort d'épuisement. Enfin, si elle a bien dit la vérité. Avec elle, on ne sait jamais. Je veux que vous l’examiniez pour savoir si elle va s'en sortir."
Il se souvint alors de ce dont ils parlaient avant que Mevanwi ne se pointe.
"-Ha, aussi, elle m'a dit souffrir de nausées depuis ce matin. Si vous pouviez faire quelque chose pour ça...
-Bien sûr, pas de problème ! Attendez dehors."
Arthur leva les yeux au ciel mais obéit. Il n'était vraiment pas d'humeur à se disputer. Il fit les cent pas devant la porte. Au bout d'un moment, il vit Perceval s'approcher.
"-Ça va, Sire ?
-Guenièvre s'est fait attaquer par Mevanwi et je ne sais pas si elle va s'en sortir où pas. Alors, non, ça ne va pas !
-A... Attaquer ?! Comment ça ?!
-Elle lui a jeté un sort ! Alors même que je l'accompagnais spécifiquement pour la protéger ! Et je n'ai rien pu faire !"
Bon sang, voilà qu'il pleurait à présent ! Il comprenait maintenant ce qu'avait bien pu ressentir Guenièvre lorsqu'il s'était tranché les veines. Mevanwi avait beau prétendre qu'elle aurait pu faire pire, il savait bien, pour l'avoir vu de nombreuse fois chez ses collègues esclaves de ces dix dernière années, que "mourir d'épuisement" n'était pas qu'une expression. Ne pas savoir était pire que tout. Si elle mourrait... Non, il ne voulait même pas songer à cette éventualité ! Il sentit une main se poser sur son épaule. Il leva la tête et vit que Perceval le regardait d'un air plein de compassion.
"-Vous en faites pas, Sire. Elle est forte, la reine. Elle s'en sortira forcément !"
Il força un sourire et essuya ses larmes. A ce moment-là, la porte de la chambre s'ouvrit et Merlin en sortit.
"-Alors ?
-J'ai deux bonnes nouvelles à vous annoncer. La première, c'est qu'elle va s'en sortir."
Sentant ses jambes trembler, Arthur s'assit par terre en poussant un soupir de soulagement.
"-Merci, Merlin ! Vraiment, merci !
-Y'a pas de quoi, Sire ! Bon, par contre elle restera inconsciente pendant deux ou trois jours. Et même après son réveil, il vaudra mieux qu'elle reste alitée jusqu'à la fin de la semaine. Surtout au vu de la deuxième bonne nouvelle.
-Et quelle est-elle, cette nouvelle ?"
Un grand sourire s'afficha sur le visage du druide.
"-Et bien... Mes félicitations au futur papa !"
Arthur cligna des yeux en entendant ça, le temps que la phrase s'enregistre dans son cerveau.
"-Vous... Vous en êtes sûr ?
-Absolument certain ! J'ai vérifié trois fois.
-Pourquoi trois fois ?
-Bah, déjà, pour être sûr de pas m'être gouré. Depuis le temps que vous voulez des enfants, ça serait con que je vous donne des faux espoirs. Et aussi pour m'assurer que les bébés ne souffrirons pas de répercussions à cause du sort. Je peux affirmer que ça ne sera pas le cas.
-Vous avez bien fait. Mais... Attendez une seconde ! "Les" bébés ?!
-Ouais ! C'est des jumeaux ! Bon, je peux retourner à mon laboratoire ?
-Ouais, c'est bon. Merci encore.
-De rien !"
Merlin se retira. Perceval s'assit à côté d'Arthur, mais il n'y prêta pas attention. Une myriade de pensées lui traversait l'esprit. Il allait être père. Enfin, après toutes ces années ! Fera-t-il un bon père ? Il l'espérait. Il fera tout pour, en tous cas.
"-Tout va bien, Sire ? Fit Perceval, le tirant de ses interrogations.
-Ouais, ouais. Je me demandais juste si je ferai un bon père.
-Soyez pas ridicule, Sire ! Bien sûr que oui ! Un mauvais père se poserait même pas la question."
Arthur secoua la tête en souriant. Des fois, il enviait la capacité de Perceval à rester positif.
"-En tout cas, on dirait que c'est la journée des grossesses. Angharad aussi est enceinte.
-Non ?! Elle aussi ?!
-Ouais ! Elle l'a apprit ce matin.
-Mais c'est super, Perceval ! Mes félicitations !
-Merci, Sire ! Et mes félicitations, à vous aussi ! Bon, faut que je vous laisse. Karadoc m'a demandé de l'aider à trouver un cadeau d'anniversaire pour Meghan. A plus tard !"
Arthur regarda son chevalier s'éloigner en souriant. Il avait été ravi quand Perceval lui avait annoncé son mariage avec Angharad. Il n'avait aucun doute sur le fait que Perceval ferait un excellent père. Après tout, il avait aidé Karadoc à élever ses filles, et vu comment les deux jeunes femmes avaient tourné, il avait fait du très bon boulot. Il entra dans la chambre, s'assit au bord du lit et prit la main de Guenièvre.
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Les sensations revenaient petit à petit à Guenièvre. Elle sentait qu'elle était dans un lit, ce qui était étrange, car elle ne se rappelait pas être allée se coucher. Les souvenirs lui revinrent alors en mémoire. Sa promenade quotidienne avec Arthur, la soudaine sensation de fatigue qu'elle avait ressentie, Mevanwi... Quelqu'un lui tenait la main. Péniblement, elle ouvrit les yeux. Quand sa vision se fut réajustée, elle reconnut le décor de leur chambre, à Arthur et elle. Elle tourna la tête pour voir qui lui tenait la main. C'était Arthur, agenouillé par terre, l'air inquiet. Tout se passa alors très vite. Un moment, l'expression de son visage passait de l'inquiétude à un soulagement profond. L'autre, il la serrait contre lui comme si sa vie en dépendait.
"-Ne me faites plus jamais une peur pareille ! J'ai cru que vous alliez... que vous... Ne me faites plus peur comme ça !"
Il tremblait... Elle avait vraiment dû lui faire une belle frayeur pour qu'il soit aussi agité. Au bout d'un moment, il finit par la relâcher.
"-J'ai... j'ai été inconsciente combien de temps ?
-Trois jours. Et il faudra que vous restiez au lit jusqu'à la fin de la semaine, surtout au vu de ce que Merlin a découvert.
-Qu'est-ce que qu'il a découvert ? C'est en rapport avec mes nausées ?"
Sans mot dire, Arthur lui reprit la main et la posa sur son ventre. Elle le regarda un moment avant de comprendre ce que cela signifiait.
"-C'est... C'est certain ?
-Merlin a été catégorique. Il dit que c'est des jumeaux."
Ils se regardèrent sans rien dire pendant quelques instants. Puis, il éclatèrent de rire. Guenièvre avait l'impression qu'un poids lui avait été enlevé des épaules et nul doute que c'était aussi le cas pour Arthur.
"-J'espère qu'au moins l'un des deux est garçon.
-Moi, je serai pas mécontent d'avoir une fille. Mais honnêtement, tout ce que je veux, c'est qu'ils naissent en bonne santé. Au fait, quand vous disiez espérer qu'il n'y avait pas d'épidémie, vous n'étiez pas si loin du compte.
-Comment ça ?
-Angharad est également enceinte.
-Oh, c'est génial ! C'est le seigneur Perceval qui doit être content !
-Il est ravi. Angharad a proposé hier de servir de nourrice si vous n'avez pas assez de lait pour les deux bébés.
-Oh, je veux bien, oui."
Guenièvre sentit soudain son ventre gargouiller. Arthur eu un petit rire.
"-Je vais vous faire apporter à manger."
Et il quitta la pièce. Guenièvre commença à réfléchir à des idées de nom pour les bébés.
#kaamelott#angst#arthur x guenièvre#pandranièvre#Le titre est nul#je suis très mauvaise pour trouver des titres à mes fanfictions
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Les Chroniques de Livaï #520 ~ UN PARFUM DE CULPABILITE (juin 846) Livaï
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
J'aimerais qu'il arrête de nous faire poireauter. Ca fait un moment que cette réunion aurait du avoir lieu. On a tous attendu avec respect qu'il se décide à la tenir, et maintenant, il prend son temps. Ttccchh...
J'ai presque pas vu Erwin, ces derniers jours ; je me suis empêché de camper dans son bureau comme à mon habitude, comprenant qu'il préférait être seul. Mais je me demande si c'était une bonne idée. On a rusé pendant tout ce temps avec les soldats pour éviter les questions gênantes, mais il était temps qu'il nous parle directement et nous dise ce qu'on doit faire maintenant. Les entraînements ont été interrompus, nos rangs sont décimés, et je veux pas croire que ça peut s'arrêter maintenant... tout ça... Erwin doit reprendre les rênes. Maintenant que l'administratif est réglé, il doit s'occuper de nous tous.
Mike me lance un regard furtif et je comprends qu'on est sur la même longueur d'onde. Lui aussi, il a remarqué. Le major nous cache des choses, et il va peut-être les lâcher maintenant. La bigleuse fait les cent pas dans la salle de stratégie, les mains dans le dos, et peut pas s'empêcher de marmonner dans sa barbe des trucs incohérents. Arrête-toi, tu veux, tu me files le tournis. J'aurais bien fait du thé pour tout le monde, mais je suis trop énervé. Et je pense pas que cette entrevue va arranger les choses.
Quand je suis revenu de l'hôpital l'autre jour, j'étais en colère mais je savais pas vraiment contre quoi. Contre Claus ? Pour m'avoir craché son mépris au visage ? Non, comment pourrais-je lui en vouloir de penser ainsi ? Je l'ai collé dans ce fauteuil, c'est vrai. Mais je peux pas m'empêcher de me dire que j'ai eu raison. Sauver des vies, c'est tout ce qui compte. On doit tout faire pour ça... Alors pourquoi depuis ce jour, je me sens plus très sûr de moi ? Je devais le laisser mourir, alors que tant de gens meurent déjà de façon foutrement injuste sans que je puisse rien y faire ?! C'est ça la solution, laisser couler ?! C'est pas ce qu'on m'a appris... Même quand j'ai senti ce moment si particulier de ma vie où je voulais tout abandonner et attendre la mort... quelque chose au fond de moi m'a secoué, m'a rappelé qu'il faut survivre coûte que coûte, que le temps nous est compté, et que la mort étant inévitable, il est pas nécessaire de la presser... C'est moi qui suis anormal ? Non, tous les êtres vivants agissent ainsi... Mais Claus a... il m'a dit qu'il aurait préféré mourir... Je n'y avais jamais réfléchi de cette façon...
Sauver quelqu'un à n'importe quel prix... est-ce bien ? Quand ai-je commencé à me soucier de ce que je fais sous cet angle ? Le bien, le mal... Ces notions ont toujours été trop abstraites et compliquées pour moi. Cette reconquête me paraissait la bonne chose à faire, et voilà le résultat. En fait... je l'ai accepté seulement parce que Erwin le pensait. Est-ce qu'on s'est tous trompés ? Je revois la motivation des civils, leur impatience à passer à l'action, leur foi en la perspective de retrouver leurs terres... Il n'y avait rien de mal dans tout ça.
Ce sont les titans. Ces putains de titans. Oui, encore et toujours, c'est de leur faute. Celle de personne d'autre.
J'en suis à cette conclusion quand Erwin passe enfin le pas de la porte. Mon corps se tend d'un coup, mon cerveau sort de ses pensées, je décroise les bras et me détache de la table contre laquelle j'étais appuyé. Il nous regarde tour à tour, s'attardant sur moi une demi-seconde de plus et ça m'envoie des frissons. Il a un truc à me dire ? Ses yeux sont vides et froids. Je n'y décèle pas la flamme habituelle... Bon sang, j'espère qu'il est pas trop affecté... A sa place, je serais sans doute au fond du trou, mais... pas lui. Il peut pas.
Il commence par nous faire le fameux compte-rendu de la réunion parlementaire - ça fait une paie que ça a eu lieu ! - et je dois bien dire que les conclusions sont assez inattendues. Le salaire des simples soldats va être augmenté pour inciter à l'enrôlement dans les autres régiments. Quand ils veulent sortir du pognon, ils y arrivent, ces radins. Erwin nous rappelle que nous avons subi de lourdes pertes, même si elles auraient pu être bien pires. Une centaine d'explorateurs sont revenus, dont cinq étaient des civils. Ils veulent rejoindre définitivement nos rangs dorénavant. On peut guère passer de test plus concluant que celui-là...
Les entraînements vont reprendre progressivement mais nous allons devoir donner de nous mêmes pour le recrutement. Il nous confie la mission d'aller démarcher nous-mêmes dans les différents districts. Ok, ça veut dire payer des diligences, se saper impeccablement tous les jours - t'as entendu, Hanji ? -, et dégoter les meilleures auberges de chaque ville. Combien de temps on a ? Nous devons avoir terminé nos démarches d'ici un mois. Ca paraît jouable. On doit aussi mobiliser nos escouades pour reformer notre cheptel de chevaux. Oui, nos escouades...
Erwin remarque que je me sens pas bien à propos de ça. Il me demande alors comment cela se présente de mon côté. Ben... Erd et Gunther s'en sont tirés sans de gros bobos, mais... Claus est... il est hors jeu. Son état est irrémédiable. Hanji insiste pour savoir si on ne peut vraiment rien faire. Ecoute, si t'as un truc qui peut rendre sa jambe à un homme qui se l'est fait bouffer, je suis preneur. Mais si ça existait, ça se saurait, pas vrai ? Quant à Nadja... Son état reste inchangé. Elle est dans un état qu'on a qualifié de "végétatif", un truc comme ça. Elle voit, elle entend, elle mange un peu, et dort les yeux ouverts. Personne ne sait ce qu'elle a vraiment, ni combien de temps ça peut durer. Elle a dû subir un genre de... choc traumatique je sais pas. Pour conclure, mon escouade est réduite de moitié, et j'ai pas envie de chercher des remplaçants dans l'immédiat... Si tu nous laisses au moins un mois de battement, je peux y réfléchir...
Mike me tâte l'épaule avec compréhension et je le remercie en silence. L'expression d'Erwin est aussi pleine de compassion, ce qui est très rare, et ça me rassure presque de le voir exprimer cette émotion. Ca va, vous en faites pas, j'encaisse... Et toi, major, tu vas t'attaquer à quoi, là, tout de suite ? Il répond qu'il doit amasser de nouveaux fonds afin de repasser une commande importante de matériel auprès de la guilde Maja. Sa voix se brise soudain quand il prononce le dernier mot, et il se tourne vers la fenêtre, nous empêchant de voir son visage. C'est moi ou ses épaules sont agitées de tremblements ? Hey, Erwin ! Qu'est-ce qui t'arrive ?
Je me dirige vers lui tandis que Hanji le prend par les épaules pour le tourner vers nous. En m'approchant, je constate que deux de ses ongles sont rongés au sang. Il a toujours des ongles impeccables d'habitude... Il faut être vraiment habitué à lui pour se rendre compte qu'il est au bord d'une crise de nerf. Erwin, t'as un truc à nous dire ? Si tu continues à te taire, t'auras bientôt plus d'ongle à bouffer et tu devras passer à tes doigts. Dis-nous ! On sait qu'il y a quelque chose que tu gardes pour toi, et il faut que ça sorte.
Il se remet d'aplomb, ferme les yeux mais sans détourner la tête, et déclame d'un ton monocorde que le matériel fourni par Maja juste avant la reconquête était défectueux, faute du temps nécessaire ; on lui a mis la pression... Dans une lettre, Rein l'a imploré de ne pas le donner à ses meilleurs éléments, et de le réserver pour les civils. Dans un éclair mental, je revois Claus, assis près des sacs, en train de bricoler sa bobine, une bobine qu'il était allé chercher dans les réserves, parce qu'il avait démoli la sienne... Je serre les dents, les poings, mais ne dit rien parce que je sais que ce serait inutile. Je laisse Erwin continuer.
Il le savait mais il a décidé de ne rien nous révéler car il avait peur que nous fassions marche arrière, ou que des fuites arrivent jusqu'aux civils. Il n'avait pas eu le choix, autrement Maja aurait tout perdu et le bataillon aurait manqué à ses engagements, il aurait été dissout. Nos adversaires politiques comptaient sur le fait que la guilde ne livrerait pas à temps pour s'en servir contre nous, et Erwin avait refusé de perdre la face. Je respire un grand coup... Ok, calme-toi, tu l'as sorti, c'est fait, maintenant.
Erwin vient s'appuyer sur la table derrière lui et nous laisse le temps de digérer ses paroles. Hanji semble choquée, mais Mike est plus solide. Quant à moi... je sais pas quoi en penser. Qu'est-ce que j'aurais fait si j'avais su ? Hors de question de tout annuler... A sa place, j'aurais même pas su quoi faire, je supporte pas les imprévus ! Mais... j'aurais pu empêcher Claus de piocher dans ce matériel. Et après ? Il avait besoin de cette bobine ! Et puis merde, je sais même pas si ça aurait changé quoi que ce soit !...
J'arrive pas à lui en vouloir. C'est une de ces décisions qu'il a souvent été obligé de prendre et qui me foutent à chaque fois une trouille monstre en m'imaginant à sa place... Il a pas besoin d'être blâmé, mais soutenu. Il a fait un choix et il a eu un résultat... Mais en même temps, pouvait-il y en avoir un autre ?
Mike dit à Erwin que la réunion est terminée et qu'il devrait aller se reposer. En plein après-midi ? Oui, major. Une bonne sieste, ça te fera du bien. Prends un somnifère si t'y arrives pas. Ca se voit que t'en peux plus. Mais au moins, t'as plus ça sur la conscience. On est quatre à le savoir et à le porter maintenant, c'est moins lourd. Personne en saura rien. On l'emportera avec nous. On a pas besoin de toper ; on a dépassé ce stade depuis longtemps, nous quatre.
Hanji sort de la pièce, suivie par Mike, et je m'apprête à leur emboiter le pas quand Erwin m'interpelle. Je m'immobilise sur mes pieds, vacillant et me demandant si je vais avoir droit à une autre révélation plus personnelle. Mais je ne sens plus de tension dans la pièce. Que veut-il me dire ?
Il murmure à côté de mon oreille qu'il se sent responsable du sort de mon escouade. Que c'est de sa faute si Claus et Nadja sont dans cet état. Je me retourne et son ombre me recouvre tandis que je lève les yeux vers lui. Son menton est recouvert d'une barbe naissante. La pierre verte de son bolo semble avoir perdu de son éclat, comme ses yeux. Cela me fait plus de mal que je ne l'imaginais... Il a besoin de quelque chose. Que je le rassure, peut-être, je sais pas... Que je lui dise le fond de ma pensée...
T'es pas responsable. T'as fais le bon choix, parmi toutes les possibilités désastreuses qu'on t'a imposées. On a aucun moyen de savoir si ça ce serait mieux passé, ou si ça aurait pu être pire. C'est arrivé, on y peut plus rien. Claus et Nadja auraient pu mourir ; tout le monde aurait pu mourir. On est là, vivants, et on va continuer. On le leur doit. Je comprends pourquoi t'as rien dit. Je pense que tu aurais du le faire, mais c'est trop tard. Cette expédition était vouée à l'échec, dès le début. Même toi, tu peux pas sauver des situations aussi désespérées et les transformer en miracle. Mais tu feras d'autres choses. De grandes choses. Tu nous mèneras à la victoire finale contre ces saletés. Je sais pas encore comment, mais je sais que c'est toi qui le fera.
Je touche le bolo et c'est comme si la puissance cachée qu'il recélait s'éveillait soudain, quand la pierre verte se met à briller dans un rayon de lumière. Tu as toute ma confiance... je ne te la retirerais pas. Je te dis pas ça parce que c'est ce que tu as besoin d'entendre ; je suis sincère. Redresse-toi.
Il semble reprendre des forces, et la vie vient de nouveau animer ses yeux fixes. C'est comme si les nuages venaient de se dissiper pour laisser de nouveau le soleil tout illuminer... Je pense malgré tout que quelque chose qui vivait en lui jusqu'à présent est définitivement mort. Je ne sais pas ce que c'est exactement... et de cette mort peut naître autre chose, d'encore plus grand et plus fort.
Je serais là pour suivre et servir cette chose, en enfer s'il le faut. Même si je ne parviens jamais à savoir ce que tu caches tout au fond de toi, Erwin Smith... oh oui, compte sur moi.
#lc520#levi ackerman#levi chronicles#les chroniques de livaï#eruri#fanfiction#fallenRaziel#aot#snk#attack on titan#shingeki no kyojin
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J'ai effacé par mégarde la question de l'anon qui était en gros : "Alors, l'euthanasie, pour ou contre".
/!\ Cet article est mon avis et seulement le mien. Il n'a pas plus de valeur que ceux qui sont en faveur de l'euthanasie. Je me suis juste permis de peser le pour et le contre pour vous donner mon avis personnel et professionnel /!\
En France la fin de vie est régie par la loi Leonetti de 2005 qui a eu un glow up en 2016 et s'appelle maintenant la loi Leonetti Claeys.
Kesako?
C'est une loi qui régit ce que le commun des mortels appelle le non "anarcharnement thérapeutique" et qui porte le politiquement correct nom de "refus d'obstination déraisonnable".
Quand la vie n'est plus garantie cette loi peut être invoquée. Elle ne laisse ni le patient ni la famille décideurs de son application mais ils peuvent la suggérer.
La décision de son application est alors décidée par un ensemble de professionnels: en hospitalier en équipe pluridisciplinaire (médecins, IDE, ASD, kiné, auxiliaire de vie, ect...) et en extra hospitalier par un colloque entre plusieurs médecins. Jamais la décision n'est celle d'une seule personne.
Comment ça marche?
On plonge le patient dans un coma profond, induit par des médicaments, et on arrête tout traitement visant à prolonger la vie s'il y en a. Les médicaments induisant le coma, souvent un hypnotique et un morphinique, peuvent être augmentés si on remarque des signes d'inconfort du patient. L'hypnotique est sédatif, amnesiant et déconnecte l'état de conscience du patient tandis que l'antalgique permet l'absence de douleur et sa sérénité.
Une fois le traitement mis en route la mort peut survenir au bout de quelques minutes, quelques heures, quelques jours ou parfois quelques semaines (bien que plus rare). Il permet au patient de partir à son rythme, sans causer directement la mort.
L'euthanasie alors?
L'euthanasie c'est donner la mort à quelqu'un en lui injectant un produit létal.
Les patients prennent des traitements sédatifs/antalgiques comme vu précédemment mais à moindre dose et l'injection du produit pour les tuer en parallèle. Le décès survient rapidement une fois que l'organisme assimile le traitement.
Mon avis
La loi Leonetti Claeys est sous utilisée en France. Si elle était correctement appliquée, surtout en extra hospitalier, on ne parlerait même pas d'euthanasie.
Cette dernière me pose un réel problème éthique: donner volontairement la mort versus aider des patients à la rejoindre.
Quand on voit les pratiques faites dans l'illégalité en France on remarque que ce sont des gens qui sont abandonnés par leurs médecins traitants et qui n'ont pas de demande favorable. Oui parce que les contrariés de l'accompagnement en fin de vie ce ne sont pas ceux qui sont à l'hôpital, l'hôpital c'est une institution et c'est bien plus facile d'y faire entendre sa voix. En libéral les médecins sont parfois seuls, peut coutumiers du fait et ne savent pas comment faire les choses. La preuve: un sondage (désolée je n'ai plus l'étude en tête) avait été fait auprès des médecins libéraux et plus de la moitié pensaient l'accompagnement en fin de vie impossible à domicile. Mais pourquoi ? Les infirmières libérales sont des infirmières comme les autre et peuvent accomplir ce genre de tâche ou bien se mettre en lien avec l'HAD (hospitalisation à domicile) pour avoir accès au matériel adéquat, qui d'ailleurs, sans HAD, peut être loué sur prescription médicale auprès d'un prestataire.
[Je vais laissé de côté les médecins qui refusent car ils ont peur des poursuites. Oui parce que des familles endeuillées peuvent lancer des poursuites même si elles étaient au clair avec la décision de fin de vie, cela arrive souvent à l'hôpital, mais on sait qu'au final cela leur permet de mettre en place leur deuil.]
Assurer un accompagnement en fin de vie optimal c'est long. Le décès prend souvent du temps à venir et les familles même si elles sont au clair peuvent souffrir de cette attente. Dans notre société actuelle nous n'avons plus l'habitude de veiller nos morts et pourtant il y a toujours plus de décès au domicile qu'à l'hôpital à l'heure actuelle. Et cette perte d'habitude créer chez les patients et chez les proches certaines angoisses: et si malgré tout il n'était pas confortable ? Vais je réussir à supporter les bruits de la mort ? Et ensuite, que ce passera t il?
[Oui, la mort a son propre language: des râles, de profonds soupirs accompagnés parfois par des reprises de respiration bruyante... Des choses normales qui ne signifient en rien une douleur, c'est le cycle de la mort. Mais, comme dit plus haut, peu connaissent leur existence puisque la veillée au mort n'est plus une habitude.]
L'euthanasie c'est la solution de facilité : je veux mourir, on me dit oui, je meurs. Certains de nos voisins européens le font déjà et les accompagnements en amont voir pendant la réalisation du geste sont très aléatoires. Même régit par des lois et des cadres, cette pratique laisse passé des choses.
Si on vous annonce un cancer incurable vous pouvez y avoir accès. Un cancer incurable c'est triste, peu compatible avec la vie mais ce n'est pas la perdre comme si on se faisait percuter par un bus: il y a du temps. Si les gens demandent l'euthanasie c'est pour ne pas souffrir, cependant on ne sait pas prédire quand cette douleur viendra. Alors deux options: soit on tue les gens quand ils sont encore en bonne santé soit on les tue quand la douleur montre ses premières signes.
Et quand les premiers signes arrivent je vous pose une question: pourquoi favoriser l'euthanasie à l'accompagnement en de vie? Parce que ça va plus vite?
[Désolée je crois que cette dernière question traduit légèrement mon avis.]
Vu comme c'est parti la loi pour l'autorisation à l'euthanasie va très être votée, si ça ne fait pas ces prochains jours ça le sera la prochaine fois.
Ce que j'espère c'est qu'elle sera très très très encadrée parce qu'il n'y aurait rien de pire que toute la population y ait accès.
Parce que des gens qui veulent mourir il n'y a pas que des gens en fin de vie ou dont la vie ne peut être sauver: je pense aux personnes dépressives, aux personnes souffrants d'autres maladies mentales avant qu'elles soient diagnostiquées ou en rupture de traitement ou encore à toutes personnes qui est dans un creux de sa vie et qui pense ne pas pouvoir sortir du tunnel. Je pense également aux parents qui n'arrivent plus à gérer des enfants lourdements handicapés ou des enfants dont la vieillesse de leurs parents est trop dure à gérer.
Pour tous ceux là des solutions existent, pas toujours évidente je l'entends, avec des placements par exemple ou un chemin plus ou moins long pour se faire aider. Mais combien d'entre eux choisiraient entre une vie différente de celle qu'ils avaient fantasmé ou l'euthanasie et un potenciel retour vers une vie plus simple?
L'oncogénéticien de ma mère en lui parlant de génétique disait:
"La vie c'est comme "Motus": il y a des boules jaunes et des boules noires. Certains naissent avec seulement des boules jaunes, d'autres avec quelques boules noires. Plus la vie avance plus on gagne des boules noires: nos choix de vie, nos modes de vie, notre façon de consommer, ect. Et naturellement plus on vieillit plus on gagne de boules noires."
Et bien personnellement, boule noire ou pas, je ne me vois pas donner la mort. Ni par arme à feu ni par barbituriques.
S'il n'existait pas une autre solution pour la fin de vie je serais peut-être comme ceux qui militent actuellement mais ce n'est pas le cas.
Tu sais pas de quoi tu parles
Quand ma mère m'a dit qu'elle voulait mourir quand elle vomissait tripes et boyaux en ce battant pour vaincre son cancer suite aux chimiothérapies, j'ai beaucoup pleuré mais je l'ai aidé à faire les démarches pour un accompagnement en fin de vie. Les médecins nous ont conseillé d'attendre la dernière cure ainsi que le scanner qu'elle devait avoir la semaine d'après et que sans amélioration ils accederaient à sa requête. Le scanner a montré que ma mère avait battu son cancer métastasé jugé à moins de 10% de chabce de guérison par son oncologue. Si elle avait eu accès à l'euthanasie à l'époque, elle me l'a confié, elle n'aurait pas attendu. Aujourd'hui j'ai toujours ma mère.
Allez, après ce sujet bien épineux, je vous souhaite une bonne après-midi!
#fin de vie#euthanasie#non obstination déraisonnable#leonetti#touticanti#IDE#nurse#infirmière#réanimation
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Vendredi 15.11.24, 9h59
Mess parti à Aumes ce matin pour une semaine. Je sens ma dépendance affective m'impacter à son départ malgré tout. Encore bien fragile.
Vu ma neuropsy hier, échangé, pleuré. Pour moi j'aurais besoin d'un antidépresseur, mais elle ne veut pas trop à cause d'un épisode hypomane que j'ai fait en 2015. Du coup, elle m'a prescrit du Medikinet 5 mg, je vais commencer samedi matin. J'ai peur deseffets indésirables, accélérations cardiaques, sensations de froid dans les membres apparemment, et effet coupe-faim. Déjà que j'ai perdu plus de 6 kg, je n'ai vraiment pas besoin de ça. J'ai peur, j'avoue. Les effets durent quelques heures seulement, après il faut reprendre une gelule. Je ne vois pas comment ça pourrait calmer mon anxiété mais bon... J'ai l'impression qu'elle tatillonnait en fait avec moi. Aussi bien je la revois dans quinze jours. D'ici une semaine mon corps aura évacué tout l'abilify, et j'aurais eu le temps d'appréhender (et d'arrêter si ça ne va pas), le Medikinet. Si ça ne va pas, je lui demanderai de me donner des antidépresseurs. Je prendrai le risque. Pour moi je suis plus proche de la dépression que du TDAH, mais elle a peur que mon état s'aggrave ou que j'aie des idées suicidaires. Pour moi, cela dépend de l'antidépresseur. Mais c'est elle la neuro... On verra. Peut-être que le Médikinet va m'aider, pour l'heure je n'en suis pas convaincue. Encore quinze jours que je vais passer je ne sais pas comment ni dans quel état. Je suis lasse, je voudrais trouver le bon traitement qui puisse me soutenir dans mon quotidien chaque jour. Je bataille, je me défends, j'essaie de trouver par tous moyens ce qui peut me convenir. Certainement aussi que je perds du temps, ou pas. Ou bien les choses se passent comme elles doivent se passer, et que c'est à moi d'accepter que ces choses là prennent du temps. J'ai peur. Je m'ennuie. Je me sens seule. Il est 10h et je n'ai pas de travail. Rester chez moi ? Je m'ennuierai tout autant. Je me sens coincée dans ma vie. Les journées sont trop longues, les semaines aussi. Le temps ne passe pas, et pourtant il passe. J'ai conscience que je me gâche, mais je dois réaliser que je suis loin d'être dans la pire situation, si je me compare à pleins d'autres personnes qui vivent probablement la même chose. Même si toutes ces pensées rationnelles ne m'aident pas à aller mieux. La vérité ailleurs existe aussi.
2 heures à tuer, 2h30 cet après-midi. J'ai annulé l'apéro de Nath ce soir, me sens pas la motivation de ressortir a 20h faire 25 min de route. Ca fait trop tard. Puis elle est malade, j'ai fait croire que moi aussi.
Mickaël tu me manques. Tu sembles aller bien à travers tes dessins. Penses-tu encore à moi de temps en temps ? Tout cela est si dur pour moi. Si dur.. Je n'ai toujours pas tourné la page, des mois plus tard. Je reste toujours persuadée que tu vas finir par revenir. Je ne lâche pas cette idée. Je ne veux pas la lâcher en fait. Véronique y participe. J'espère vraiment qu'une fois encore, elle ne se trompera pas. Si vous saviez toute ma souffrance que je tais encore au fond de moi, les faux semblants dans les apparences. RIP ma joie de vivre. RIP depuis deux ans. Deux longues années que je n'ai pas vue passer, et à la fois que j'ai vues passer en pleurant.
Pour quelle raison es-tu entré dans ma vie ?
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Les Quatre Filles March - Chapitre 29
Visites
« Viens, Jo, il est l'heure.
— De quoi ?
— Tu ne veux pas dire que tu as oublié que tu as promis de faire une demi-douzaine de visites avec moi aujourd'hui ?
— J'ai fait bien des choses irréfléchies et stupides dans ma vie, mais je ne pense pas avoir jamais été assez folle pour dire que je ferais six visites en une journée, quand une seule me met de mauvaise humeur pour une semaine.
— Si, tu l'as dit ; nous avons passé un marché. Je devais finir le croquis de Beth pour toi, et tu devais venir avec moi sans rechigner, et rendre les visites de nos voisins.
— S'il faisait beau - c'était dans le contrat ; et je respecte mon contrat à la lettre, Shylock. Il y a une masse de nuages à l'est ; il ne fait pas beau, et je ne viens pas.
— Tu te dérobes. C'est une belle journée, il n'y a pas de pluie en vue, et tu te targues de tenir tes promesses ; alors montre-toi honorable ; viens faire ton devoir, et tu seras tranquille pour six autres mois. »
À ce moment Jo était particulièrement absorbée par la confection d'une robe ; car elle était la couturière en chef de la famille, et elle était particulièrement fière de savoir utiliser une aiguille aussi bien qu'une plume. C'était très irritant d'être interrompue au milieu d'un premier essayage, et de se voir ordonner de faire des visites dans ses plus beaux habits, par une chaude journée de juillet. Elle détestait les visites formelles, et n'en faisait jamais aucune à moins qu'Amy ne l'y oblige en passant un marché, ou en lui promettant quelque chose. Dans le cas présent, il n'y avait pas d'échappatoire ; et ayant fait claquer ses ciseaux en signe de rébellion, tout en protestant qu'elle sentait l'orage, elle céda, rangea son ouvrage, et se munissant de son chapeau et de ses gants avec un air résigné, dit à Amy que la victime était prête.
« Jo March, tu es si exaspérante, tu ferais perdre patience à un saint ! Tu n'as pas l'intention de faire des visites dans cet état, j'espère », s'exclama Amy en l'inspectant avec étonnement.
« Pourquoi pas ? Je suis propre, et je n'ai pas trop chaud, et je suis à l'aise ; c'est tout ce qu'il faut pour une marche dans la poussière par une chaude journée. Si les gens se soucient plus de mes vêtements que de moi, je ne veux pas les voir. Tu peux te mettre sur ton trente-et-un pour nous deux, et être aussi élégante qu'il te plaît ; cela te met en valeur d'être bien habillée, pas moi, et les falbalas ne font que m'embêter.
— Oh, Seigneur ! soupira Amy ; maintenant elle est d'humeur contrariante, et va me distraire avant que je puisse la préparer convenablement. Il est certain que ce n'est pas par plaisir que j'y vais aujourd'hui, mais c'est une dette que nous avons envers la société, et il n'y a personne pour la payer, que toi et moi. Je ferais n'importe quoi pour toi, Jo, si tu veux bien t'habiller, et venir m'aider à rendre la politesse. Tu peux si bien parler, avoir l'air si aristocratique dans tes plus beaux habits, et te conduire si magnifiquement, si tu essaies, que je suis fière de toi. J'ai peur d'y aller toute seule ; viens et veille sur moi.
— Tu es une petite chatte rusée, pour flatter et cajoler ta grande sœur grincheuse de cette façon. L'idée que je puisse avoir l'air aristocratique et bien née, et celle que tu aies peur d'aller seule quelque part ! Je ne sais pas laquelle est la plus absurde. Eh bien, j'irais si je le dois, et je ferai de mon mieux ; tu seras la commandante de l'expédition, et j'obéirai aveuglément ; cela te satisfera-t-il ? » dit Jo, passant sans crier gare de l'entêtement à la douceur d'un agneau.
« Tu es un parfait petit ange ! Maintenant enfile tes plus beaux habits, et je te dirai comment te conduire à chaque endroit pour faire bonne impression. Je veux que les gens t'apprécient, et ils le feraient si seulement tu essayais d'être un peu plus aimable. Coiffe tes cheveux de cette façon qui te va si bien, et mets la rose sur ton bonnet ; c'est seyant, et tu as l'air trop austère dans ta robe unie. Prends tes gants de chevreau clair et le mouchoir brodé. Nous nous arrêterons chez Meg, et nous lui emprunterons son ombrelle blanche, comme ça tu pourras avoir la mienne. »
Pendant qu'Amy s'habillait, elle donnait ses ordres, et Jo lui obéissait, non sans cesser de protester, toutefois, soupirant tout en enfilant sa nouvelle robe d'organdi, se renfrognant devant le miroir tout en nouant les rubans de son bonnet en une rosette irréprochable, se battant violemment avec des épingles pour mettre son col, grimaçant en secouant le mouchoir, dont les broderies irritaient aussi bien son nez que la présente mission irritait ses sentiments ; et quand elle eut fait contenir ses mains dans des gants étroits avec deux boutons et un gland, en une dernière touche d'élégance, elle se tourna vers Amy avec une expression imbécile, en disant faiblement, -
« Je suis parfaitement misérable ; mais si tu me trouves présentable, je mourrai heureuse.
— Tu es extrêmement satisfaisante ; tourne doucement, et laisse-moi t'examiner. »
Jo fit un tour sur elle-même, et Amy la réajusta ici et là, puis recula en inclinant la tête et observa gracieusement,
« Oui, tu feras l'affaire, ta tête est tout ce que je pouvais espérer, car ce bonnet blanc avec cette rose est tout à fait ravissant. Redresse-toi, et tiens tes mains naturellement, même si tes gants te serrent. Une chose que tu peux faire à merveille, Jo, c'est porter un châle - moi je ne peux pas ; mais c'est très joli sur toi, et je suis si contente que Tante March t'aie donné celui-ci ; il est simple, mais élégant, et ce plissé sur le bras est très artistique. Est-ce que le col de ma cape est bien centré, et est-ce que j'ai relevé ma robe de manière uniforme ? J'aime montrer mes chaussures, parce que mes pieds sont jolis, eux, contrairement à mon nez.
— Tu es une chose de beauté, et une joie éternelle », dit Jo, en examinant d'un air connaisseur la plume bleue sur les boucles dorées. « Est-ce que je dois traîner ma meilleure robe dans la poussière, ou la relever, m'dame, dites-moi ?
— Relève-la quand tu marches, mais laisse-la tomber dans la maison ; le style long est ce qui te va le mieux, et tu dois apprendre à traîner tes jupes avec grâce. Tu n'as pas fini de boutonner une manchette ; fais-le maintenant. Tu n'auras jamais l'air raffinée si tu ne fais pas attention aux petits détails, car ce sont eux qui rendent le tout plaisant. »
Jo soupira, et fit sauter un bouton de son gant en ajustant sa manchette ; mais enfin elles furent prêtes, et elles prirent le large, « aussi jolies que des pentures », dit Hannah, en les regardant partir depuis la fenêtre de l'étage.
« Bon, ma Jo, les Chester sont des gens très élégants, alors je veux que tu te comportes de manière exemplaire. Ne fais pas de remarques brusques, ni rien d'étrange, tu veux bien ? Sois simplement calme, froide et réservée, - c'est prudent et distingué ; et tu peux aisément rester ainsi pendant une quinzaine de minutes », dit Amy, comme elles approchaient de la première maison, après avoir emprunté l'ombrelle blanche de Meg qui les avait inspectées, un bébé sur chaque bras.
« Laisse-moi voir ; "calme, froide et réservée" ! Oui, je pense que je peux te le promettre. J'ai joué le rôle d'une jeune lady collet monté sur scène, et je vais m'y essayer. Mon pouvoir est grand, comme tu le verras ; alors ne t'inquiète pas, mon enfant. »
Amy eut l'air soulagée, mais la vilaine Jo la prit au mot ; car durant la première visite, elle resta assise, chaque membre gracieusement disposé, le moindre pli drapé correctement, aussi calme qu'une mer d'été, aussi froide qu'une banquise, et aussi silencieuse qu'un sphinx. En vain Mrs. Chester fit-elle allusion à son « charmant roman », et les demoiselles Chester parlèrent-elles de soirées, de pique-niques, de l'Opéra et de la mode ; elle répondit à tout avec un sourire, une inclinaison de la tête, et un « Oui » ou un « Non » distant, absolument glaciale. En vain Amy lui télégraphia le mot « Parle », essaya de la faire sortir de sa coquille, et lui administra des coups de pied discrets ; Jo resta comme inconsciente de tout cela, avec une attitude semblable au visage de Maud, « d'une régularité glacée, d'une splendide vacuité ».
« Quelle créature hautaine et inintéressante que cette aînée des demoiselles March ! » fut la remarque malheureusement audible de l'une des dames, quand la porte se referma sur leurs invitées. Jo rit silencieusement tout le long du couloir, mais Amy avait l'air écœurée par l'échec de ses instructions, et tout naturellement, elle blâma Jo.
« Comment as-tu pu me tromper de la sorte ? Je voulais seulement dire que tu devais avoir l'air proprement digne et composée, et tu t'es changée en gargouille. Essaie d'être sociable chez les Lamb, cancane, comme les font les autres filles, et intéresse-toi à la mode, au flirt, et à n'importe quel sujet dont il sera question. Ils font partie de la meilleure société, ce sont des personnes qu'il est de notre intérêt de connaître, et pour rien au monde je ne voudrais faire une mauvaise impression chez eux.
— Je serai de bonne composition ; je vais cancaner et glousser, m'horrifier ou me ravir de chaque babiole. Je m'amuse plutôt bien, et maintenant je vais imiter ce qu'on appelle "une fille charmante" ; je peux le faire, puisque May Chester va me servir de modèle, et je vais y apporter des améliorations. Tu verras si les Lamb ne diront pas, "Quelle créature gaie et agréable que cette Jo March !" »
Amy était nerveuse, comme de juste, car quand Jo se montrait extravagante on ne savait jamais jusqu'où elle pourrait aller. Le visage d'Amy passa par toutes les couleurs quand elle vit sa sœur sautiller dans le salon suivant, embrasser toutes les jeunes filles avec effusion, sourire gracieusement à tous les jeunes gens, et se joindre à la conversation avec un enthousiasme surprenant pour l'observateur. Amy fut réquisitionnée par Mrs. Lamb, dont elle était la favorite, et fut forcée d'écouter un long récit de la dernière attaque de Lucretia, tandis que trois charmants jeunes hommes se tenaient dans les parages, attendant une pause durant laquelle ils pourraient se précipiter à son secours. Ainsi située il lui était impossible de surveiller Jo, qui semblait possédée par un esprit malicieux, et parlait aussi volubilement que la vieille dame. Un attroupement se forma autour d'elle, et Amy tendit l'oreille pour suivre ce qui se passait ; car des bribes de phrases la remplissaient d'effroi, des yeux écarquillés et des mains levées tourmentaient sa curiosité, et de fréquents éclats de rire lui donnaient terriblement envie de prendre part à l'amusement. On ne peut qu'imaginer sa souffrance en entendant des bouts de ce genre de conversation :
« Elle monte merveilleusement bien à cheval - qui lui a enseigné ?
— Personne ; elle s'entraînait à monter, en s'asseyant bien droite, les rênes à la main, sur une vieille selle dans un arbre. Maintenant elle monte n'importe quoi, car elle ne connaît pas la peur, et le maître d'écurie la laisse avoir les chevaux pour une bouchée de pain, car elle les habitue si bien à porter les dames. Elle a une telle passion pour l'équitation, que je lui dis souvent que si tout le reste échoue elle pourrait devenir dresseuse et gagner ainsi sa vie. »
À cet horrible discours Amy se contint avec difficulté, car il donnait l'impression qu'elle était une jeune fille plutôt téméraire, ce qu'elle avait en horreur. Mais que pouvait-elle faire ? La vieille dame était au milieu de son histoire, et bien avant qu'elle eut fini Jo continuait, faisant de nouvelles révélations amusantes, et disant toujours plus de bêtises.
« Oui, Amy était désespérée ce jour-là, car toutes les bonnes bêtes étaient prises, et des trois restantes, l'une était infirme, l'autre aveugle, et la troisième si entêtée qu'il fallait lui mettre de la terre dans la bouche avant qu'elle ne veuille avancer. Quel bel animal pour une partie de plaisir, n'est-ce pas ?
— Lequel a-t-elle choisi ? demanda l'un des joyeux gentlemen, que le sujet intéressait.
— Aucun de ceux-là ; elle avait entendu parler d'un jeune cheval dans la ferme de l'autre côté de la rivière, et, même s'il n'avait jamais été monté par une dame, elle résolut d'essayer, parce que c'était un cheval beau et fougueux. Ses déboires furent vraiment pathétiques ; il n'y avait personne pour amener le cheval à la selle, aussi elle amena la selle jusqu'au cheval. La pauvre chérie, elle a traversé la rivière en canot avec la selle, puis l'a placée sur sa tête pour se rendre à la ferme, au grand étonnement du vieux monsieur.
— Est-ce qu'elle a monté le cheval ?
— Bien sûr que oui, et elle a passé un moment épatant. Je m'attendais à la voir ramener à la maison en plusieurs morceaux, mais il ne lui a posé aucun problème, et elle a été la reine de la journée.
— Eh bien, c'est ce que j'appelle avoir du cran ! » et le jeune Mr. Lamb, tournant un regard approbateur vers Amy, se demanda ce que sa mère pouvait dire pour que la jeune fille ait l'air si rouge et gênée.
Elle fut encore plus rouge et gênée le moment suivant, quand un soudain virage dans la conversation amena le sujet de la mode. Une des jeunes dames demanda à Jo où elle avait eu le le joli chapeau brun qu'elle avait porté au pique-nique ; et cette idiote de Jo, au lieu de mentionner la boutique où elle l'avait acheté deux ans plus tôt, trouva nécessaire de répondre, avec une franchise inutile, « Oh, Amy l'a peint ; vous ne pouvez pas acheter ce genre de teintes, aussi nous peignons les nôtres des couleurs que nous voulons. C'est très commode d'avoir une sœur artiste.
— N'est-ce pas une idée originale ? s'exclama Miss Lamb, qui trouvait Jo très amusante.
— Ce n'est rien comparé à certaines de ses performances les plus brillantes. Il n'y a rien que cette enfant ne puisse faire. Tenez, elle voulait une paire de bottines bleues pour la soirée de Sallie, alors elle a juste peint ses vieilles bottines blanches du bleu ciel le plus ravissant que vous ayez jamais vu, et elles avaient tout à fait l'air de satin », ajouta Jo, avec un air de fierté pour les réalisations de sa sœur qui exaspéra Amy au point qu'elle se serait sentie soulagée de lui jeter son porte-cartes à la figure.
« Nous avons lu une de vos histoires l'autre jour, et nous l'avons beaucoup appréciée », observa l'aînée des demoiselles Lamb, souhaitant complimenter la femme de lettres, qui n'en avait pas du tout l'allure en cet instant, il faut bien l'avouer. Toute mention de ses « œuvres » avait toujours un mauvais effet sur Jo, qui soit se figeait d'un air offensé, soit changeait le sujet d'une remarque très brusque, comme cette fois. « Je suis désolée que vous n'ayez rien trouvé de mieux à lire. J'écris ces sornettes parce qu'elles se vendent, et les gens du commun les aiment. Vous rendez vous à New York, cet hiver ? »
Comme Miss Lamb avait « apprécié » l'histoire, ce discours n'était ni reconnaissant ni flatteur. Jo s'aperçut de son erreur sur le champ ; mais, craignant d'empirer les choses, elle se rappela soudain que c'était à elle de faire le premier pas pour partir, et se lança si abruptement qu'elle laissa trois personnes avec des phrases à demi finies sur la langue.
« Amy, il faut qu'on parte. Au revoir, très chère ; venez nous voir, je vous en prie, nous nous languissons d'une visite. Je n'ose pas vous demander la même chose, Mr. Lamb, mais si vous deviez venir, je ne pense pas que j'aurais le cœur de vous éconduire. »
Jo dit cela dans une imitation si drôle du style exagéré de May Chester, qu'Amy quitta la pièce aussi rapidement que possible, ayant grande envie de rire et de pleurer en même temps.
« Est-ce que je n'ai pas fait cela comme il faut ? demanda Jo, l'air satisfait, comme elles s'éloignaient.
« Rien n'aurait pu être pire, fut la décevante réponse d'Amy. Qu'est-ce qu'il t'a pris de raconter ces histoires sur ma selle, et les chapeaux et les bottines, et tout le reste ?
— Quoi, c'est drôle, et ça amuse les gens. Ils savent que nous sommes pauvres, alors il n'y a pas besoin de prétendre que nous avons des domestiques, que nous achetons trois ou quatre chapeaux par saison, et que tout est aussi facile pour nous que pour eux.
— Tu n'as pas besoin d'aller leur raconter tous nos subterfuges, et d'exposer notre pauvreté de cette façon parfaitement inutile. Tu n'as pas la moindre fierté, et tu n'apprendras jamais quand tenir ta langue, et quand parler », dit Amy au désespoir.
La pauvre Jo eut l'air penaude, et se frotta silencieusement le bout du nez avec le mouchoir trop raide, comme une punition pour ses incartades.
« Comment dois-je me conduire ici ? demanda-t-elle comme elles approchaient de la troisième demeure.
— Comme il te plaira ; je m'en lave les mains, fut la courte réponse d'Amy.
— Alors je vais m'amuser. Les garçons sont à la maison, et nous passerons un bon moment. Dieu sait que j'ai besoin d'un peu de changement, car l'élégance a mauvais effet sur ma santé », répondit Jo, bougonne, troublée par ses échecs.
Un accueil enthousiaste de trois grands garçons et plusieurs beaux enfants apaisa rapidement ses sentiments froissés ; et, laissant Amy divertir l'hôtesse et Mr. Tudor, qui se trouvait être également en visite, Jo se consacra aux jeunes personnes, et trouva le changement rafraîchissant. Elle écouta les histoires du collège avec grand intérêt, caressa les chiens - pointers et caniches - sans un murmure, reconnut de bon cœur que « Tom Brown était très chouette », malgré la forme plutôt cavalière du compliment ; et quand un jeune homme lui proposa de découvrir son aquarium à tortues, elle fit montre d'un empressement qui fit sourire la maman, pendant que cette dame maternelle arrangeait le bonnet laissé en piteux état par les câlins filiaux, - des étreintes bourrues mais affectueuses - et qui lui était plus cher que la plus parfaite des coiffures sortie des mains d'une Française inspirée.
Ignorant sa sœur, Amy commença à s'amuser comme il lui plaisait. L'oncle de Mr. Tudor avait épousé une dame anglaise, cousine au troisième degré d'un véritable Lord, et Amy avait le plus grand respect pour toute la famille. Car, bien qu'elle soit une pure Américaine, elle possédait cette vénération pour les titres qui affecte les meilleurs d'entre nous, - cette loyauté inavouée à l'ancienne foi envers les rois, qui mit le pays le plus démocratique au monde dans tous ses états lors de la venue d'un blondinet de la famille royale, il y a quelques années, et qui a encore à voir avec l'amour que le jeune pays porte à l'ancien, - semblable à celui d'un grand fils pour une petite mère impérieuse, qui l'avait porté tant qu'elle l'avait pu, et l'avait laissé partir après une dernière réprimande quand il s'était rebellé. Mais même la satisfaction de discuter avec un lointain parent de la noblesse anglaise ne fit pas oublier l'heure à Amy ; et, quand le nombre approprié de minutes fut passé, elle s'arracha à regret à cette compagnie aristocratique, et s'enquit de Jo, - espérant avec ferveur qu'elle ne trouverait pas son incorrigible sœur dans une position qui apporterait disgrâce sur le nom de March.
Cela aurait pu être pire ; mais Amy trouva que c'était mauvais, car Jo était assise dans l'herbe avec une troupe de garçons autour d'elle, et un chien aux pattes sales reposait sur la jupe de son costume de fête, tandis qu'elle racontait l'une des blagues de Laurie à un public admiratif. Un jeune enfant agaçait des tortues avec l'ombrelle chérie d'Amy, un second mangeait du pain d'épices au-dessus du meilleur bonnet de Jo, et un troisième jouait à la balle avec ses gants. Mais tous s'amusaient beaucoup ; et quand Jo récupéra ses biens abîmés pour partir, son escorte l'accompagna en la suppliant de revenir, car « c'était si amusant d'entendre parler des aventures de Laurie. »
« Ce sont des garçons épatants, pas vrai ? Je me sens toute ragaillardie après ça », dit Jo, qui marchait avec les mains derrière le dos, en partie par habitude, en partie pour dissimuler l'ombrelle maculée.
« Pourquoi est-ce que tu évites toujours Mr. Tudor ? » demanda Amy, évitant sagement de commenter l'apparence débraillée de Jo.
« Je ne l'aime pas ; il prend des grands airs, snobe ses sœurs, cause du souci à son père, et ne parle pas respectueusement de sa mère. Laurie dit qu'il est frivole, et je ne pense pas qu'il soit une connaissance désirable ; aussi je ne m'occupe pas de lui.
— Tu pourrais au moins le traiter avec civilité. Tu lui as juste fait un signe de tête, alors qu'à l'instant tu viens de saluer et de sourire de la façon la plus polie à Tommy Chamberlain, dont le père est épicier. Si tu avais seulement inversé le salut et le signe de tête, cela aurait été parfait, dit Amy d'un ton de reproche.
— Non, pas du tout, rétorqua Jo avec entêtement ; je n'apprécie pas Tudor, je ne le respecte ni ne l'admire, même si la nièce du neveu de l'oncle de son grand-père était cousine au troisième degré d'un Lord. Tommy est pauvre, et réservé, et bon, et très intelligent ; j'ai de l'estime pour lui, et j'aime à le montrer, car il est un gentleman en dépit des colis de papier brun.
— Il est inutile de discuter avec toi, commença Amy.
— Pas du tout, ma chérie, l'interrompit Jo, alors prenons l'air aimable, et laissons une carte ici, car les King sont de toute évidence sortis, ce dont je suis extrêmement reconnaissante. »
Le porte-cartes familial ayant fait son devoir, les filles poursuivirent leur chemin, et Jo marmonna une autre prière de remerciement quand, en atteignant la cinquième maison, on leur dit que les jeunes dames étaient prises.
« Maintenant rentrons à la maison, et oublions Tante March pour aujourd'hui. Nous pouvons aller la voir à tout moment, et c'est vraiment une corvée que de se traîner dans la poussière, toutes endimanchées, alors que nous sommes fatiguées et de mauvaise humeur.
— Parle pour toi, s'il te plaît ; Tante aime que nous fassions l'effort de venir bien habillées, pour une visite en bonne et due forme ; c'est une petite chose à faire, mais cela lui fait plaisir, et je ne crois pas que cela gâtera à moitié autant tes affaires que laisser des chiens sales et des garçons maladroits les abîmer. Baisse la tête, et laisse-moi épousseter les miettes de ton bonnet.
— Comme tu es bonne, Amy », dit Jo, en jetant un coup d'œil repentant de son propre costume défraîchi et taché à celui de sa sœur, encore impeccable et immaculé.
« J'aimerais que faire les petites choses qui font plaisir aux autres soit aussi facile pour moi que pour toi. J'y pense, mais cela prend trop de temps de les faire ; alors j'attends une chance de rendre un grand service, et laisse passer les plus petits ; mais au bout du compte, ceux-ci sont plus parlants, je pense. »
Amy sourit, et s'adoucit aussitôt. D'un air maternel, elle dit, « Les femmes devraient apprendre à être agréables, particulièrement celles qui sont pauvres ; car elles n'ont pas d'autre moyen de rendre les gentillesses qu'elles reçoivent. Si tu voulais te souvenir de cela, et t'y entraîner, tu serais mieux aimée encore que moi, parce que tu es plus douée.
— Je suis une vieille grincheuse, et je le serai toujours ; mais je veux bien admettre que tu as raison ; mais il est plus facile pour moi de risquer ma vie pour une personne que de leur être agréable quand je n'en ai pas envie. C'est un grand malheur que d'avoir des affinités et des aversions aussi marqués, n'est-ce pas ?
— C'en est un plus grand que de ne pas être capable de les dissimuler. Je peux bien dire que je n'apprécie pas Tudor plus que toi ; mais on ne me demande pas de le lui faire savoir ; pas plus qu'à toi, et il n'y a aucun intérêt à te faire désagréable parce que lui l'est.
— Mais je pense que les filles devraient montrer quand elles désapprouvent les jeunes hommes ; et comment peuvent-elles le faire si ce n'est par leurs manières ? Sermonner ne sert à rien, je le sais bien, pour mon malheur, depuis que je m'occupe de Teddy ; mais il y a bien des façons par lesquelles je peux l'influencer sans dire un mot, et j'affirme que nous nous devons de faire de même avec les autres si nous le pouvons.
— Teddy est un garçon remarquable, et ne peut être pris comme exemple pour tous les garçons », dit Amy avec le ton d'une conviction solennelle qui aurait fait se tordre de rire le « garçon remarquable » s'il l'avait entendue. « Si nous étions d'une grande beauté, ou des femmes riches ou influentes, nous pourrions faire quelque chose, peut-être ; mais dans notre cas, nous renfrogner devant certains jeunes hommes parce que nous les désapprouvons, et sourire à d'autres que nous estimons, n'aura pas le moindre effet, et nous serons seulement considérées étranges et puritaines.
— Alors nous devons nous accommoder de choses et de gens que nous détestons, simplement parce que nous ne sommes ni belles ni millionnaires, c'est cela ? En voilà une belle moralité.
— Je ne peux pas te contredire, je sais seulement que c'est ainsi que va le monde ; et ceux qui s'y opposent ne reçoivent que moqueries pour leurs efforts. Je n'aime pas les réformateurs, et j'espère que tu n'essaieras jamais d'en être une.
— Je les aime bien, moi, et j'en serai une si je le peux ; car malgré les moqueries, le monde ne tournerait pas rond sans eux. Nous ne pouvons pas nous entendre là-dessus, parce que tu appartiens au vieux monde, et moi au nouveau ; c'est toi qui t'en sortiras le mieux, mais j'aurai la vie la plus animée. Je devrais apprécier les lancers de pavés et les huées, je pense.
— Eh bien, calme-toi maintenant, et n'inquiète pas Tante avec tes idées nouvelles.
— Je vais essayer, mais je suis toujours prête à déborder dans un discours particulièrement direct ou un sentiment révolutionnaire devant elle ; tel est mon triste destin, et je ne peux pas m'en empêcher. »
Elles trouvèrent Tante Carrol avec la vieille dame, toutes les deux absorbées dans quelque sujet très intéressant ; mais elles l'abandonnèrent quand les filles firent leur entrée, avec un regard qui trahissait qu'elles avaient été en train de parler de leurs nièces. Jo n'était pas de bonne humeur, et son accès de contrariété revint ; mais Amy, qui avait vertueusement fait son devoir, gardé son calme, et plu à tout le monde, était dans l'état d'esprit le plus angélique qui soit. Cette amabilité se fit aussitôt ressentir, et les deux tantes l'appelèrent affectueusement « ma chérie », affichant clairement ce qu'elles exprimeraient par la suite avec emphase : « Cette enfant progresse tous les jours. »
« Vas-tu aider à la fête de bienfaisance, ma chérie ? » demanda Mrs. Carrol, quand Amy s'assit à côté d'elle avec l'air confiant que les personnes âgées aiment tant à voir chez la jeunesse.
« Oui, Tante, Mrs. Chester m'a demandé si je le voudrais, et j'ai proposé de tenir une table, comme je n'ai rien d'autre que mon temps à offrir.
— Je ne participerai pas, intervint fermement Jo ; je déteste être traitée avec condescendance, et les Chester pensent nous faire une grande faveur en nous permettant d'aider pour leur fête si bien fréquentée. Je me demande pourquoi tu as accepté, Amy - elles veulent seulement te faire travailler.
— Je veux bien travailler - c'est pour les esclaves affranchis tout autant que pour les Chester, et je pense que c'est très gentil à elles de me laisser participer au travail et à la fête. Le patronage ne me dérange pas quand l'intention est bonne.
— C'est très bien ; j'aime ton attitude reconnaissante, ma chérie ; c'est toujours un plaisir d'aider les gens qui apprécient nos efforts ; ce n'est pas le cas de tout le monde, c'est bien pénible », remarqua Tante March en regardant par-dessus ses lunettes en direction de Jo, assise dans un coin en train de se balancer, l'air morose.
Si Jo avait seulement su quel grand bonheur était dans la balance pour l'une d'elles, elle se serait radoucie dans l'instant ; mais, malheureusement, nous n'avons pas de fenêtres donnant sur nos cœurs, et nous ne pouvons pas voir ce qui se passe dans les esprits de nos amis ; cela vaut mieux pour nous, de manière générale, mais ce serait si pratique de temps à autre — une telle économie de notre temps et de notre tempérament. Par le discours qui suivit, Jo se priva de plusieurs années de plaisir, et reçut une leçon durable quant à l'art de tenir sa langue.
« Je n'aime pas les faveurs, elles m'oppressent et me donnent l'impression d'être une esclave ; j'aime mieux tout faire par moi-même, et être parfaitement indépendante.
— Ahem ! » toussota Tante Carrol, doucement, en regardant Tante March.
« Je vous l'avais dit », dit Tante March, avec un hochement de tête pour Tante Carrol.
Heureusement inconsciente de ce qu'elle avait fait, Jo était assise le nez en l'air, avec un air révolutionnaire tout sauf engageant.
« Parles-tu Français, ma chérie ? demanda Mrs. Carrol en posant la main sur celle d'Amy.
— Assez bien, grâce à Tante March, qui laisse Esther me parler aussi souvent que je le veux », répondit Amy avec un regard plein de gratitude, qui fit sourire aimablement la vieille dame.
« Qu'en est-il de toi ? demanda Mrs. Carrol à Jo.
— Je n'en connais pas un mot ; je suis trop stupide pour étudier quoi que ce soit ; je ne supporte pas le Français, c'est une langue si sournoise et saugrenue » fut la réponse plutôt brutale.
Un autre regard fut échangé entre les deux vieilles dames, et Tante March dit à Amy, « Tu es plutôt forte et en bonne santé ma chérie, je crois ? Tes yeux ne te posent plus de problèmes, si ?
— Pas du tout, merci m'dame ; je me porte très bien et j'entends faire de grandes choses l'hiver prochain, afin d'être prête pour Rome, quand viendra ce joyeux moment.
— Bonne petite ! Tu mérites de partir, et je suis sûre que tu y iras un jour », dit Tante March, avec une tape approbatrice sur la tête d'Amy en train de ramasser sa pelote de laine.
« Soupe-au-lait, tire le loquet,
Tourne le rouet devant la cheminée »,
scanda Polly, en se penchant depuis le dossier de la chaise de Jo pour la dévisager, avec un air impertinent si comique qu'il était impossible de ne pas rire.
« Très observateur, cet oiseau, dit la vieille dame.
— Sortez vous promener, très chère ? » cria Polly, en sautillant vers le vaisselier pour réclamer un morceau de sucre.
« Merci, c'est ce que je vais faire - viens Amy », et Jo mit un terme à la visite, plus certaine que jamais que celles-ci avaient mauvais effet sur sa constitution. Elle serra les mains d'une manière toute masculine, mais Amy embrassa ses deux tantes, et les deux filles s'en allèrent en laissant derrière elles une impression d'ombre et de soleil, qui fit dire à Tante March, comme elles disparaissaient, -
« Je vous conseille de le faire, Mary ; j'avancerai l'argent », et Tante Carrol de répondre d'un air décidé, « Je le ferai certainement, si son père et sa mère consentent. »
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