#j'espère qu'elle va pas lui faire trop peur
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wright-ethan · 9 months ago
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Et on exécute les étrangers en plein centre-ville chaque samedi. Bienvenue aux États-Unis.
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J'aurais tendance à croire que ça n'en choquerait pas certain. Mais merci pour l'accueil.
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C'était donc vrai.
Vous mettez vraiment votre drapeau partout.
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swedesinstockholm · 11 months ago
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12 novembre
j'ai du m'arracher à mes collages sur photoshop pour aller dormir ce soir. ça me rassure de pouvoir éprouver autant de plaisir à faire quelque chose. écouter de la musique aussi me procure du plaisir x1000. ce matin après avoir déjeuné je suis remontée dans ma chambre et j'ai écouté les trois premiers albums de muse par ordre décroissant assise sur mon lit. quand maman est rentrée dans ma chambre en disant qu'est-ce que tu fais là? j'avais l'impression d'avoir douze ans et d'��couter avril lavigne sur mon lecteur cd assise en tailleur sur la moquette. je me suis rendu compte à quel point muse me réconfortaient encore, presque vingt ans après, en les écoutant bien fort, ils restent un refuge. tellement d'anniversaires à fêter l'année prochaine. vingt ans de muse, vingt ans du journal, vingt ans de ma non tumeur à l'oeil. j'espère que ça va mettre en branle des forces géologiques ou des forces cosmiques ou n'importe quelles forces qui me feront sortir d'ici.
l'autre jour j'ai regardé un film sur une femme de 63 ans qui a traversé la mer à la nage entre cuba et la floride, après avoir échoué à 28, 60, 61 et 62 ans, et puis le même jour j'ai appris que jenna lyons avait embrassé une femme pour la première fois à 42 ans AND LOOK AT HER NOW, icône lesbienne en couple avec cass bird. je vais essayer d'aborder mon anniversaire avec ces deux histoires en tête.
14 novembre
j'ai fait un rêve tellement long ce matin que j'ai l'impression de m'être perdue en chemin. de m'être perdue moi je veux dire. je me suis réveillée à 11h14, je sais pas si c'est normal. tout d'un coup à la veille de mes 33 ans mon corps me dit que je suis pas SI vieille que ça et que je suis encore tout à fait capable de faire des grasses matinées. à part ça on est mardi et je me tiens absolument pas à ma nouvelle routine que j'étais censée instaurer mais c'est pas grave parce que c'est la semaine de mon anniversaire et j'ai décidé de me laisser luxurier dans mon luxe mon luxe absolu de pouvoir hiberner et me lever à 11h14 parce que c'est ce que mon corps réclame, mon luxe de pouvoir décider de ne pas sortir dehors sous la pluie et la tempête sans fin et de commencer ma journée doucement en répondant aux messages de r. de m. et d f. qui visiblement ne m'en veut pas pour dimanche soir parce qu'elle est intelligente et qu'elle doit avoir compris que c'était mon cerveau dysfonctionnel à l'oeuvre. je me suis laissée faire des collages photo tout l'après-midi, même si j'ai rien produit de grandiose.
15 novembre
9h50, je fais des progrès. j'ai lu jusqu'à 2h11, j'ai temporairement laissé tomber le livre académique très sec sur violette leduc et le temps de l'autobiographie pour lire the cost of living de deborah levy et j'aurais pu lire toute la nuit, mais ne pas dormir me fait peur. ça s'écarte trop de l'ordre quotidien des choses. la nuit c'est fait pour dormir. j'ai passé la matinée à lire et je pensais à la femme au mascara bleu électrique avec qui j'avais discuté sur le trottoir devant la bellone qui m'avait dit qu'elle considérait le temps qu'elle passait à lire comme du temps consacré à son travail d'écrivaine. je me demande si je suis trop jeune pour écrire un livre dans le style de the cost of living ou si maintenant que j'ai presque 33 ans ça va, j'ai l'âge.
16 novembre
10h24, mes progrès reculent. hier soir j'ai vu que la chambre de c.b. dans la coloc à bruxelles était toujours libre et j'ai été prise de panique, d'un sentiment d'urgence, d'urgence absolue c'est maintenant ou jamais lara si je veux m'échapper du marasme qu'est mon quotidien de la maison avec maman, tout luxueux et confortable soit-il, et commencer une nouvelle vie avec du mouvement et de la stimulation et des relations sociales et des responsabilités et des obligations et du fun et du partage. mais au lieu de lui écrire j'ai entrepris une exploration approfondie du tumblr d'une des colocataires parce que son pseudo me disait quelque chose, j'ai remonté ses archives jusqu'en 2011 et j'ai trouvé des posts à moi, je suis sûre qu'elle faisait partie de la blogo mais je me rappelle plus de qui c'était. j'ai peur de leur écrire et de leur dire que je débarque à bruxelles sans travail sans revenus et sans perspectives avec un cv bancal et une forte instabilité mentale, mais si je commence à raisonner comme ça je bougerai jamais.
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wubblesred · 6 months ago
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Ghoulcy Week 2024 Day 6 SFW French
Bonjour chers habitants d'abri, me voilà de retour avec la semaine ghoulcy. Le thème du jour 6 est dans la maladie et la santé. Il est un peu en lien avec les thèmes précédents. J'espère que ça vous plaira. Belle journée et bonne lecture.
Cooper Howard avait perdu toute sa famille il y a plus de deux siècles et il s'était dit ce jour-là que c'était la chose la plus horrible qu'il avait vécu et que rien ne pourrait surpasser ça. Cependant en voyant Lucy toujours aussi pâle malgré le RadAway qui coulait lentement dans ses veines, il ressentait la même sensation qu'à son premier réveil en tant que goule sans savoir où était passé Janey. Ce dernier s'en voulait, il l'avait traîné dans des endroits où la plupart de la population présente était des goules, il ne craignait pas les radiations donc il ne prêtait pas attention au taux de radiation des alentours, sa petite tueuse était tellement forte qu'il en avait oublié le fait qu'elle était seulement humaine. C'est à son réveil en voyant Lucy amorphe et son PipBoy en mode alerte qu'il se rendit compte du problème, les radiations dans le corps de sa femme étaient trop élevées. Apparemment une dose de RadAway ne suffisait pas, à ce stade la jeune femme avait probablement besoin d'un hôpital pour survivre. Ou autre chose... Une chose à laquelle Cooper préférait éviter de penser.
« Coop... Coop va retrouver Janey sans moi... Pars devant. » La voix de Lucy était faible et tremblante, chaque son semblait lui procurait une douleur intense ce qui intensifiait la culpabilité que ressentait son mari.
« Hors de question. T'as cru que j'étais le genre de mari qui abandonnait sa femme au premier coup dur. Je t'ai épousé, je t'aime et je refuse de te laisser crever comme un chien. »
« Le médoc fait pas effet... Je sais même pas si je vais m'en sortir... »
« Les foutus abris ils ont des médecins non ? Ton bazar au bras là, il sait nous indiquer un abri proche ? » Durant tout son discours sa femme secouait la tête, elle savait le dégoût profond et justifié qu'il avait pour les endroits où elle avait grandit, elle refusait de lui imposer cela.
« Ils accepteront jamais une goule. » Un seul abri accepterait sûrement les goules mais elle avait peur qu'ils la refusent elle après la dernière fois. Ils pourraient sûrement la soignée mais arriveront-ils à temps.
La goule vu le visage de sa compagne changer, il comprit qu'elle avait un endroit en tête mais qu'elle refuserait de parler, cependant l'homme était prêt à tout, peu importe les sacrifices. Tout ce qui importait en cet instant était de remettre sur pied sa femme. Il entreprit donc de lui faire du chantage, si elle ne divulguait pas l'information qu'elle détenait et qui pouvait potentiellement sauvé sa vie, il se tuerait là maintenant. Il n'en fallu pas plus pour que Lucy ne parle de l'abri 4 et de son emplacement, elle mis l'itinéraire sur son PipBoy et en moins de deux, l'homme l'a pris dans ses bras pour entamer leur voyage. Encore une chance, l'endroit n'était qu'à quelques kilomètres, ils seraient arrivé avant la fin de la journée et la goule l'espérait, à temps pour sauver son épouse.
Lucy n'arrêtait pas de sombrer tout au long du trajet, vacillant entre courte période de conscience et longue période de sommeil. Son état inquiétait de plus en plus son mari, si ce foutu abri 4 ne la sauvait pas, il ferait un massacre avant d'en finir. Rien ne comptait plus que sa femme et sa fille, malheureusement ne sachant pas si cette dernière était en vie ou non, l'homme ne pense pas pouvoir tenir le coup sans le soutien de sa Lucy. Il était même prêt à remettre les pieds dans cette horreur d'abri 4, celui dans lequel il avait tourné une des nombreuses pubs Vault-Tec. Mais il s'en fichait pas mal tant que sa femme vivait, il irait même jusqu'à faire la paix avec Henry si c'était ce qu'elle désirait.
La nuit commençait à tombée quand il le vit enfin, l'abri 4 était là devant ses yeux. Même si la fatigue se faisait grandement sentir, l'état de Lucy empirant, la goule se dirigea vers la porte en courant. Il vit un intercom sur lequel il se jeta, appuyant sur tout les boutons jusqu'à recevoir une réponse.
« Bonjour, que pouvons-nous faire pour vous, cher monsieur ? » Furent les mots qu'il entendit à travers les grésillement de l'appareil.
« Ma femme... Ma femme est gravement malade, s'il vous plaît sauvez-là. »
« Votre... femme ? »
« Oui ! Je sais bien que je suis entièrement bouffé par les radiations mais ça n'empêche que c'est ma femme et qu'on a pas toute la soirée ! C'est une foutue habitante d'abri comme vous donc vous me ferez le plaisir de bouger votre cul pour venir la chercher et la soignée ou je vous jure que je trouve un moyen d'ouvrir votre foutu porte et de vous défoncer les uns après les autres. »
Merde... Il avait sûrement été trop loin et jamais ils ne viendraient leur ouvrir la porte mais Cooper était désespéré, Lucy devenait de plus en plus pâle et sa respiration plus laborieuse. Sans parler de son foutu appareil qui n'arrêtait pas de s'emballer. Il fut couper dans ses pensées par l'ouverture de l'immense porte, plusieurs habitants d'abri sortirent et avancèrent vers eux, ils portaient tous une combinaison blanche, sûrement pour se protéger de la maladie que pouvait avoir la femme. Ils lui prirent Lucy des bras, la goule ne savait pas si il pouvait les suivre mais d'un autre côté il refusait de quitter sa petite tueuse, ils s'étaient promis de toujours être là l'un pour l'autre, donc tant pis il suivrait Lucy même jusqu'en enfer.
Les habitants de l'abri les avaient mis dans une chambre de décontamination et les médecins s'occupaient de soigner Lucy donc la goule se fichait pas mal de l'endroit où ils les logeaient tant que sa femme était soignée.
« C'est pas votre femme pas vrai. » La voix qui avait dit ça provenait de la femme brune qui l'observait depuis plusieurs minutes à la fenêtre.
« Y a plus vraiment de certificat de mariage à notre époque mais c'est bien ma femme. »
« Elle a débarquer il y a plusieurs semaines avec un autre homme en armure qui ne vous ressemble pas du tout. Ils avaient l'air assez proches vu le bordel que ce dernier à déclencher quand il a cru qu'on s'en prenait à elle donc permettez moi de douter vos propos. »
« Ce débile n'était pas fait pour être avec elle. Il lui attirait que des problèmes, de plus il aimait la situation qu'elle pouvait lui apporter, pas qui elle est réellement. Depuis elle voyage avec moi et on est ensemble. On recherche notre famille. Vous la soignez et puis pouf on s'en va et ce sera comme si on avait jamais été là. On aura même pas besoin d'aller autre part que cette salle. » Cooper commençait a en avoir marre de devoir justifier les sentiments qu'il ressentait pour la jeune femme. Chaque foutue personne qu'ils croisaient leur balançait une remarque sur leur mariage. C'était énervant.
« Malheureusement après qu'elle sera soignée, le superviseur aimerait l’interroger donc vous serez avec nous encore un moment. »
Après ces mots, la femme partie sans attendre de réponse. Cooper se dirigea vers sa femme, la colère toujours aussi présente. Il lui prit la main avant de s'assoir à ces côtés. Elle reprenait des couleurs, elle était tirer d'affaire et c'était tout ce qui importait pour l'homme. Malgré les siècles passés et le fait qu'il pensait cette partie de lui enfuit au plus loin, Lucy avait su faire ressortir son rôle de mari qu'il avait cru perdu à jamais. La jeune femme méritait un mari présent et aimant, peu importe les épreuves et la goule ferait en sorte qu'il le soit. Il déposa un baiser sur son front avant de coucher sa tête a côté de la sienne pour observer sa bien-aimée et guetter son réveil. Lucy était vivante, elle allait aller mieux et il ferait en qu'elle le reste longtemps.
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proustianlesbian · 2 years ago
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du coup je viens de voir le dernier épisode des petits meurtres et je vais essayer de faire une critique (comme pour l'épisode les souris dansent).
d'abord j'ai tout de suite capté le personnage autiste et ça m'a même surprise quand Rose a dit le mot parce que je me suis habituée à juste des sous-textes très souvent involontaires (en plus il a le même prénom que mon frère qui est aussi autiste mdr). mais ça m'a fait plaisir de voir que Rose était attentive à son trouble, ça c'est mon comfort character <3 !!
par contre vu que les auteurs savent que les personnes autistes existent, j'aurais aimé que ça se fasse peut-être plus tôt parce que je suis sûre que Marlène, Arlette et Le Goff (dans la saison 3) sont autistes (et vraiment sûre de chez sûre pour Arlette).
J'adore Rose, je veux tellement la voir avec une femme (Gréco si possible svp) purée, c'est tellement une high femme, je l'aime (son costume noir là cette femme est LESBIENNE !!!!). Et la scène avec Annie à la fête chez les patrons de l'agence.. je veux juste des lesbiennes pitié. aussi j'ai failli oublier mais j'adore le fait qu'elle soit toujours autant féministe, et même plutôt radicale pour son milieu (c'est sûr elle a lu dworkin ma vie)
En parlant des patrons, j'ai bien aimé la directrice de l'agence, surtout son jeu et ses robes :').
aussi, c'est plus général mais j'adore voir des acteurs et des actrices que j'ai déjà vu soit dans d'autres épisodes de la série soit ailleurs !
pour les points plus négatifs, la romance d'Annie m'a ennuyé, je trouvais que quitte à lui donner un love interest masculin, elle avait plus d'alchimie avec François de l'épisode 2 (peut-être parce que ce personnage a un nom de famille sépharade aussi).
le truc Rose/Max j'ai soufflé, à chaque épisode j'ai peur qu'ils les mettent ensemble (ex : la bande annonce de l'épisode 5) et là j'ai vraiment eu peur, en plus qu'elle l'empêche d'avoir un rendez-vous.
aussi le fait que le garçon autiste soit un pervers (je dis pas que ça n'existe pas) est peut-être pas le meilleur move quand c'est le premier personnage canoniquement ayant ce trouble dans la série mais personnellement ça ne m'a pas trop dérangé, ils pourront toujours rattraper leur coup.
mais ces deux premiers points m'ont assez gêné, d'autant plus que j'ai toujours un peu du mal avec Blum. je vais développer vite fait mais la relation Marlène/Swann était différente parce que même si Marlène avait une obsession pour le commissaire de la même manière que Blum, il y a dans la saison 3, même si les rôles des sexes sont inversés, un déséquilibre des pouvoirs et un homme harcèle littéralement une femme puisqu'elle lui a explicitement répété à plusieurs reprises qu'elle n'était pas intéressée. en plus, je trouve que la blague s'essouffle assez vite et j'aurais aimé voir Bob un peu plus !!
mais malgré ça, j'ai passé un bon moment, j'adore ce trio !!
mais si je devais faire un classement des épisodes de la saison 3, je pense que ça serait :
épisode 2 (celui avec les mannequins)
épisode 5 (le bar)
épisode 1 (beaucoup parce qu'on découvre le trio 💙)
épisode 3 (chirurgie esthétique)
épisode 4 (groupe de musique, presque à égalité avec le 3 parce que les deux ont des très bons points forts mais aussi quelques points faibles)
épisode 6 (je l'ai bien aimé mais il est avec un net écart après le 4)
bref, il a apparemment fait 3,5 millions d'audience, j'espère que ça va encourager la production et france 2 à ne pas annuler la série.
et j'ai trop hâte pour le prochain épisode, je le sens bien, il y aura des cosmonautes français dans les années 1970s, ça a l'air d'avoir les mêmes vibes qu'OVNI(s) qui est une série que j'adore :') !!
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tournesolaire · 3 months ago
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J'ai fini par m'habituer à son absence
Pour être tout à fait honnête j'ai même commencé à éprouver une sorte de mépris envers lui
Ce soir je compte sortir à la barge alors c'est prévu que je reste peut-être dormir à l'appartement mais j'ai quand même pris les clés de chez mamie au cas où
Quand je suis arrivée à l'appartement tout à l'heure j'ai pleuré
C'était un genre de craquage, pas de la tristesse
Je suis arrivée dans cet appartement, il n'y avait qu'Anubis et moi, et j'ai laissé toute la négativité accumulée de la journée monter en moi
J'ai vu une bêtise dans la salle bain, l'état de l'appartement et ça a été la goutte de trop, j'ai craqué et j'ai pleuré
Je me suis rendu compte aussi qu'il n'y avait plus rien à fumer et étrangement, ce sentiment de la dernière fois est réapparu
Je n'ai pas vu l'intérêt de rester ici si je ne pouvais même pas m'envoler
Je sais que ce n'est pas sain, mais j'ai remarqué cette pensée
Finalement est-ce qu'un jour je me suis sentie vraiment bien ici ? Sans substances je veux dire, est-ce qu'une seule fois j'ai réussi à me sentir "à la maison", à l'aise et libre d'être moi même sans prendre de drogue dans cet appartement et avec lui ?
Est-ce qu'une seule fois j'ai réussi à me sentir suffisamment à l'aise et en confiance sans substances pour lui montrer qui je suis vraiment ? Pour vivre et ressentir mes émotions sincères au lieu de les ignorer et de les apaiser synthétiquement ?
La réponse est non
Je n'ai même pas hâte qu'il rentre
Peut-être bien pas même envie de le voir
J'ai encore pas mal d'affaires à récupérer ; d'ailleurs après avoir discuté avec Loane j'ai réfléchi un peu et décidé qu'elle avait raison: je vais récupérer la télé parce qu'après tout c'est moi qui l'ai acheté, j'ai sacrifié une part énorme de mes économies alors que je ne voulais pas le faire, j'ai dépensé cet argent qui ne m'a jamais été remboursé alors jusqu'à preuve du contraire cette télé m'appartient
Je dois aussi récupérer mes vinyles, ma platine, mon électroménager, du linge de maison (serviette, draps etc), des ustensiles de cuisine etc, ça va prendre beaucoup de place dans ma voiture j'espère que je pourrai le fait en 1 seul aller-retour (Loane veut aussi que je récupère sa veste)
Demain ou après demain il faut que j'appelle EDF pour résilier le contrat, j'en ai marre d'attendre désespérément "le bon moment" parce qu'il n'arrivera jamais
Et une fois que tout ça sera fait
Une fois que je n'aurai plus aucun lien qui m'attache à lui (j'aurais bien aimé récupérer les quasi 1100€ qu'il me doit mais je doute que ça arrive un jour alors tant pis)
Alors
Je le confronterai
J'attends vraiment d'avoir tout récupéré parce que je sais ce qu'il va se passer ensuite
Il va avoir peur
Il va se sentir piégé alors il va fuir
Peut-être qu'il déménagera chez sa mère, et si ce n'est pas le cas alors ce sera une autre ville, peut-être Perpignan
Il va partir vite pour ne pas avoir à affronter la réalité
Il va avoir l'impression que "le monde se ligue contre lui" comme ça s'est passé avec les histoires avec Lilou, Sacha, etc (je pense que je vais chercher le fin mot de l'histoire d'ailleurs)
Mais j'ai envie de le faire, j'ai envie de le mettre face à ses mensonges
J'ai tellement hâte de voir son visage quand je lui dirai que je sais pour l'histoire des loyers impayés de Sens, que je sais que l'histoire du tribunal pour "entrée par effraction" et le reste c'est un mensonge pour couvrir la vraie raison qui paraît si nulle, des putains de loyers impayés
J'ai hâte de voir sa réaction quand je lui expliquerais ma "théorie", quand je lui dirai que je suis sûre qu'il a dit ça parce que c'était le justificatif parfait pour expliquer que "non impossible que j'ai pu faire ça, regardez je m'implique dans la lutte contre ça au risque de faire de la prison"
J'ai hâte mais j'ai peut-être un peu peur aussi
Je crois que je sais pas comment il peut vraiment réagir s'il s'énerve et ça me fait un peu peur
J'ai hâte que tout ça soit terminé
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hard--headed--woman · 11 months ago
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J'espère que tu n'es pas trop stressée par la sauce de la team hétéro-spéciale. Leur délire c'est vraiment qu'être "keuwir" c'est une sous culture genre emo ou un fandom. En attendant, je me suis faite casser la gueule pour être "gouine" en CM2. Si des meufs hetéro se decrivaient soudainement d'identité de genre "gouine" parce qu'elles ont les cheveux courts (comme les gens qui se décrivent comme "queer"), je serais *légèrement* furieuse. Faut que les gens arrêtent d'inventer des communautés bidons sur le malheur des autres et de décréter qu'on est dans le même "club" et de réécrire histoire pour se légitimiser.
C'est pas tous les jours "fun" d'être homo/bi dans une société homophobe. C'est bien pour ça qu'on a créé une communauté. Mettre des paillettes et faire des drapeaux Tumblr pourris ne fait pas soudainement d'eux des gens tout en bas de l'échelle sociale et oppressés par tout un système. J'ai encore vu une vidéo hier avec un papi (en France) qui disait qu'il s'était fait voler des trucs par son coup un soir dans sa jeunesse et que c'est lui, la victime, qui a fini au tribunal à l'époque, à se faire humilier, moquer et traiter "d'inverti" et à payer une amende de deux mois de salaires.
A quel moment c'est comparable à expérience asexuelle (ou "non chéri pas ce soir" même avec tous les délires genre demiaceflux)? Y'a vraiment des abrutis qui sont venus sur le post d'une LESBIENNE défendre leur droit d'être hétéros et te parler de leurs oppressions de personnes hétéros quoi mais mdr. T'as été courageuse d'écrire le post. Comme d'hab, je kiffe ton contenu! Prends soin de toi ma belle et passe un bon weekend! 💗🫂
Coucou!! Je suis grave contente de recevoir un message de toi, tu es une de mes abonnées/abonnements préférées haha!
C'est assez pesant et très énervant mais je le vis bien, j'essaie de le prendre à la rigolade. On dirait un groupe d'enfants en colère, je me dis que je ne devrais pas les prendre au sérieux !
C'est exactement cela, ils veulent se sentir spéciaux, donner l'impression d'être différents et rebelles, et c'est tellement irrespectueux et agaçant de leur part. Je me suis fait harceler toute ma vie pour être lesbienne et masculine, quand j'étais gamine un garçon m'a embrassée de force pour "corriger" ça, j'ai peur de faire mon coming out parce que je sais que les conséquences pourraient être terribles pour moi... et là un groupe d'hétéros avec une faible libido ou une passion pour le sexe sans amour essaie de dire qu'ils sont dans le même panier que moi ? Je ne peux pas accepter ça. Ces gens n'ont aucun respect pour notre histoire, notre culture, notre sexualité, et les discriminations auxquelles nous faisons face. Ils veulent s'approprier tout cela pour être originaux, et s'attendent à ce qu'on reste silencieux et silencieuses ? Ils se mettent le doigt dans l'œil.
C'est horrible ce que t'as vécu. Ces gens ne s'imaginent pas ce que nous, on peut traverser à cause de notre identité. C'est un jeu pour eux. C'est pour cela, aussi, qu'ils ne comprennent pas pourquoi cette communauté doit continuer à appartenir aux homos et aux bis seulement. Ils ne sont pas discriminés alors comment comprendre qu'on ait créé une communauté pour lutter contre les discriminations tous et toutes ensemble ? Ça me dégoûte qu'ils osent dire qu'ils sont dans le même panier que nous alors que la société ne les opprime aucunement.
Et franchement c'est tellement déprimant de voir que la communauté qui est censée nous soutenir est envahie par des gens qui nous manquent de respect et nous crachent à la gueule. Il n'y a vraiment plus d'espace pour nous. En plus on ne va pas se mentir ils ont l'air absolument ridicule avec leurs drapeaux et leurs paillettes. Tout ça n'est qu'un aesthetic pour eux, un jour ils s'en lasseront et laisseront leurs conneries derrière eux. Moi je serai toujours lesbienne. Et j'aurai toujours à subir l'homophobie, que ces gens aident à promouvoir avec leurs trucs
Mon dieu c'est absolument HORRIBLE. Et tellement injuste ! Pauvre homme... c'est pour te dire à quel point la société déteste et détestait les homosexuels. J'ai vu un article y'a pas longtemps, sur les homos qui ont été emprisonnés et ont reçu des amendes injustement entre les années 50 et 2000 en France. L'état n'a toujours pas fait quoique ce soit pour réparer cela aujourd'hui, ceux qui sont encore vivant n'ont jamais été ni remboursés, ni reçus d'excuse, ni rien d'autre. Ça ne risque pas d'arriver à quelqu'un baise des gens du sexe opposé sans éprouver de sentiments amoureux pour ces gens n'est-ce pas ?
Dans mes commentaires, quelqu'un a écrit "aro/ace" rights... et d'accord mais de quels droits vous parlez exactement ? Parce qu'il n'y a littéralement aucune loi contre eux et aucune oppression de la part du système. Personne ne va te renvoyer de ton boulot parce que t'as pas envie de coucher avec ta femme tous les soirs ou parce que ta libido est faible. C'est ça qu'il ne veulent pas comprendre.
Ça sonne tellement ridicule quand tu le dis comme ça 😭 mais oui tu as raison ils ont beaucoup de culot. Peut-être qu'ils sont en colère parce que quoiqu'ils disent, je suis une part légitime de la communauté et pas eux. Ou parce que ça les énerve de voir des gays se rebeller contre leurs bêtises...
Merci beaucoup!!!! Pour tout ! 💞 J'apprécie réellement ton message et ça m'a fait beaucoup de bien de lire tout ça ! Porte toi bien 💞
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unechappatoire · 2 years ago
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salut, ça fait quelques jours que j'aimerais bien t'envoyer un message, juste pour discuter un peu, pour voir si ta seconde sess c'est bien passer, pour prendre tout simplement de tes nouvelles. mais je ne le fais pas, je sais c'est idiot car pourquoi est ce que je n'envoie rien si j'y pense ? je sais bien oui que tu penses que je t'oublie, que c'est pour ça que je ne t'envoie jamais rien mais non, non ce n'est pas ça du tout. je ne sais meme pas réellement ce qui m'en empêche à vrai dire ? est ce que j'ai peur ? qu'est-ce que je redoute au fond ? je n'en sais rien mais j'aimerais pouvoir discuter encore au téléphone avec toi par moment, comme avant, sans les sentiments qui nous habitaient mais avec la même complicité et je pense que c'est pour ça en fait que je n'envoie rien. si j'étais à la place de ta copine je me redouterais, je me demanderai ce qu'elle cherche celle là à vouloir approcher mon copain comme ça alors qu'elle a fait la morte pendant des mois pour parvenir à passer à autre chose. je ne m'aimerais pas si j'étais à sa place et que j'oserais faire ce dont j'ai envie.
malgré tout je me demande si tu lui as parlé de moi ? je pense pas parce que ce n'est pas ton genre. j'aimerais bien en fait que tu lui ai glissé un mot ou deux à mon sujet, je ne sais pas moi, par rapport à ma famille, comment j'étais avec toi, ce que j'aimais?non évidemment que non tu j'aurais jamais fais ça.
je m'en veux de repenser à ça maintenant alors que je sais mieux qu'avant que je suis arrivé à un moment où je ne t'aime plus comme avant mais où tu seras toujours important pour moi, j'espère que tu éprouves la même chose à mon égard, c'est sans doute pour ça que j'espère que tu lui as parlé un peu de moi, pour savoir si oui ou non c'est réciproque.
je te remercie de faire tant d'effort pour garder la communication, j'ai du mal, tu m'en veux quelques fois de ne rien arranger je sais bien tu me l'as dis plusieurs fois mais désolée je ne peux tout simplement pas, c'est trop dur de vouloir ravoir la même complicité avec toi qu'avant or je ne ressens plus rien mais alors comment est ce possible ? Est ce que tu comprendrais si je t'expliquais ? ou est ce que tu te demanderais si au final je suis vraiment passé à autre chose ou si j'essaye juste de me rapprocher de toi. mais tu me connais quand même alors tu comprendrais peut être.
je ne peux pas te dire que je t'aime mais tu saurais de quel sens je le ressens au plus profond de moi, je pense à toi et j'espère que tu vas réussir dans tes études.
L.
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stancella · 3 years ago
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Attaque et découverte
Arthur et Guenièvre se promenaient en forêt. C'était une habitude qu'ils avaient prise ces trois derniers mois. Tous les jours, en fin d'après-midi, ils allaient se promener et revenaient pour le diner. Après avoir passé dix ans enfermée dans une tour, Guenièvre avait envie de profiter de sa liberté et voir autant de paysages que possible. Arthur insistait toujours pour l'accompagner. Il disait que c'était pour qu'elle ne soit pas seule sans défense si elle tombait sur Lancelot ou un membre de sa clique. Mais, bien que ce soit en partie vrai, c'était surtout une excuse pour passer du temps ensemble sans être dérangés toutes les trente secondes. Il appréciait ces moments. Ils parlaient de tout et de rien, du moment que le sujet n'avait aucun rapport avec Lancelot ou la quête du Graal. Tous deux avaient été très clairs là-dessus : interdiction d'évoquer des sujets stressants. C'était avant tout un moment de détente. Guenièvre était en train de lui raconter une anecdote sur son enfance lorsqu'elle fut tout à coup prise de haut-le-cœurs.
"-Hou là ! Tout va bien ? Demanda Arthur.
-Oui, oui. Je sais pas ce que j'ai, depuis ce matin, ça n'arrête pas. Si demain ça continue, j'irai voir Merlin.
-Ça vaut peut-être mieux. Vous voulez qu'on rentre ?
-Non, c'est bon. Si vraiment ça va pas, je vous dirai. J'espère juste que c'est pas une épidémie ou quelque chose dans ce goût-là, parce que j'ai entendu Angharad se plaindre de nausées à Nessa, ce matin."
Sur ces mots, elle s'éloigna pour observer un oisillon qui essayait de s'envoler. Soudainement, elle se mit à vaciller et commença à s'affaisser. Pris de panique, Arthur se précipita vers elle, la rattrapa et s'agenouilla.
"-Guenièvre ! Qu'est-ce qui vous arrive ?
-Je... Je me sens fatiguée, tout à coup...
-Hé bien, Sire, vous appréciez ma petite surprise ? Fit une voix familière."
Arthur leva la tête et vit Mevanwi surgir de derrière un arbre.
"-Vous ! Qu'est-ce que vous lui avez fait ?!
-Oh, rien de bien folichon. Juste un petit sort d'épuisement. Estimez-vous heureux, j'aurai pu être bien plus sadique."
Arthur sentit une rage sans nom s'emparer de lui. Il se leva, dégaina Excalibur et s'avança vers Mevanwi, prêt à en découdre. Mais avant qu'il ait pu faire quoi que ce soit, elle claqua des doigts et se volatilisa. Il poussa un juron et rengaina son épée. Il se précipita vers Guenièvre et s'agenouilla près d'elle.
"-Vous vous sentez capable de marcher ?"
Elle secoua négativement la tête.
"-C'est pas grave, je vous porterai."
Il la hissa dans ses bras tandis qu'elle passait ses bras autour de son cou. Le seule autre fois qu'il l'avait portée ainsi, c'était le jour de leur mariage... Il avait espéré pouvoir la reporter comme ça, mais pas dans ce genre de situation. Tandis qu'il marchait vers Kaamelott, un tourbillon de pensées lui traversa l'esprit. Tout était de sa faute ! Il aurait dû être plus attentif ! S'il avait repéré Mevanwi plus tôt, Guenièvre ne serait pas dans cet état ! Il fut tiré de ses réflexions par la voix de Guenièvre :
"-Arthur ?
-Oui ?
-Vous... Vous n'avez pas à vous en vouloir. Ce n'est pas de votre faute.
-Mais...
-Mais rien du tout ! Si vous devez blâmer quelqu'un, blâmez Mevanwi. C'est elle qui a lancé ce sort, après tout."
Là, elle ferma les yeux et ses bras tombèrent mollement. Il sentit la panique l'envahir.
"-Non, non, non ! Guenièvre !"
Il accéléra le pas. Au bout d'un temps bien trop long à ses yeux, il atteignit enfin Kaamelott. Il remercia intérieurement tous les dieux auxquels il pouvait penser que Léodagan et Séli soient en Carmélide. Il se sentait déjà suffisamment coupable sans en plus devoir supporter leurs reproches. Quand il entra dans leur chambre, il y trouva Nessa.
"-Vous, allez vite chercher Merlin !"
Tandis que la servante sortait de la pièce, il allongea Guenièvre sur le lit. Au bout de quelques minutes, Merlin entra.
"-Sire ? Il est arrivé quelque chose à la reine ?
-On a croisé Mevanwi. Elle lui a jeté un sort.
-Vous savez quel genre de sort ?
-Un sort d'épuisement. Enfin, si elle a bien dit la vérité. Avec elle, on ne sait jamais. Je veux que vous l’examiniez pour savoir si elle va s'en sortir."
Il se souvint alors de ce dont ils parlaient avant que Mevanwi ne se pointe.
"-Ha, aussi, elle m'a dit souffrir de nausées depuis ce matin. Si vous pouviez faire quelque chose pour ça...
-Bien sûr, pas de problème ! Attendez dehors."
Arthur leva les yeux au ciel mais obéit. Il n'était vraiment pas d'humeur à se disputer. Il fit les cent pas devant la porte. Au bout d'un moment, il vit Perceval s'approcher.
"-Ça va, Sire ?
-Guenièvre s'est fait attaquer par Mevanwi et je ne sais pas si elle va s'en sortir où pas. Alors, non, ça ne va pas !
-A... Attaquer ?! Comment ça ?!
-Elle lui a jeté un sort ! Alors même que je l'accompagnais spécifiquement pour la protéger ! Et je n'ai rien pu faire !"
Bon sang, voilà qu'il pleurait à présent ! Il comprenait maintenant ce qu'avait bien pu ressentir Guenièvre lorsqu'il s'était tranché les veines. Mevanwi avait beau prétendre qu'elle aurait pu faire pire, il savait bien, pour l'avoir vu de nombreuse fois chez ses collègues esclaves de ces dix dernière années, que "mourir d'épuisement" n'était pas qu'une expression. Ne pas savoir était pire que tout. Si elle mourrait... Non, il ne voulait même pas songer à cette éventualité ! Il sentit une main se poser sur son épaule. Il leva la tête et vit que Perceval le regardait d'un air plein de compassion.
"-Vous en faites pas, Sire. Elle est forte, la reine. Elle s'en sortira forcément !"
Il força un sourire et essuya ses larmes. A ce moment-là, la porte de la chambre s'ouvrit et Merlin en sortit.
"-Alors ?
-J'ai deux bonnes nouvelles à vous annoncer. La première, c'est qu'elle va s'en sortir."
Sentant ses jambes trembler, Arthur s'assit par terre en poussant un soupir de soulagement.
"-Merci, Merlin ! Vraiment, merci !
-Y'a pas de quoi, Sire ! Bon, par contre elle restera inconsciente pendant deux ou trois jours. Et même après son réveil, il vaudra mieux qu'elle reste alitée jusqu'à la fin de la semaine. Surtout au vu de la deuxième bonne nouvelle.
-Et quelle est-elle, cette nouvelle ?"
Un grand sourire s'afficha sur le visage du druide.
"-Et bien... Mes félicitations au futur papa !"
Arthur cligna des yeux en entendant ça, le temps que la phrase s'enregistre dans son cerveau.
"-Vous... Vous en êtes sûr ?
-Absolument certain ! J'ai vérifié trois fois.
-Pourquoi trois fois ?
-Bah, déjà, pour être sûr de pas m'être gouré. Depuis le temps que vous voulez des enfants, ça serait con que je vous donne des faux espoirs. Et aussi pour m'assurer que les bébés ne souffrirons pas de répercussions à cause du sort. Je peux affirmer que ça ne sera pas le cas.
-Vous avez bien fait. Mais... Attendez une seconde ! "Les" bébés ?!
-Ouais ! C'est des jumeaux ! Bon, je peux retourner à mon laboratoire ?
-Ouais, c'est bon. Merci encore.
-De rien !"
Merlin se retira. Perceval s'assit à côté d'Arthur, mais il n'y prêta pas attention. Une myriade de pensées lui traversait l'esprit. Il allait être père. Enfin, après toutes ces années ! Fera-t-il un bon père ? Il l'espérait. Il fera tout pour, en tous cas.
"-Tout va bien, Sire ? Fit Perceval, le tirant de ses interrogations.
-Ouais, ouais. Je me demandais juste si je ferai un bon père.
-Soyez pas ridicule, Sire ! Bien sûr que oui ! Un mauvais père se poserait même pas la question."
Arthur secoua la tête en souriant. Des fois, il enviait la capacité de Perceval à rester positif.
"-En tout cas, on dirait que c'est la journée des grossesses. Angharad aussi est enceinte.
-Non ?! Elle aussi ?!
-Ouais ! Elle l'a apprit ce matin.
-Mais c'est super, Perceval ! Mes félicitations !
-Merci, Sire ! Et mes félicitations, à vous aussi ! Bon, faut que je vous laisse. Karadoc m'a demandé de l'aider à trouver un cadeau d'anniversaire pour Meghan. A plus tard !"
Arthur regarda son chevalier s'éloigner en souriant. Il avait été ravi quand Perceval lui avait annoncé son mariage avec Angharad. Il n'avait aucun doute sur le fait que Perceval ferait un excellent père. Après tout, il avait aidé Karadoc à élever ses filles, et vu comment les deux jeunes femmes avaient tourné, il avait fait du très bon boulot. Il entra dans la chambre, s'assit au bord du lit et prit la main de Guenièvre.
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Les sensations revenaient petit à petit à Guenièvre. Elle sentait qu'elle était dans un lit, ce qui était étrange, car elle ne se rappelait pas être allée se coucher. Les souvenirs lui revinrent alors en mémoire. Sa promenade quotidienne avec Arthur, la soudaine sensation de fatigue qu'elle avait ressentie, Mevanwi... Quelqu'un lui tenait la main. Péniblement, elle ouvrit les yeux. Quand sa vision se fut réajustée, elle reconnut le décor de leur chambre, à Arthur et elle. Elle tourna la tête pour voir qui lui tenait la main. C'était Arthur, agenouillé par terre, l'air inquiet. Tout se passa alors très vite. Un moment, l'expression de son visage passait de l'inquiétude à un soulagement profond. L'autre, il la serrait contre lui comme si sa vie en dépendait.
"-Ne me faites plus jamais une peur pareille ! J'ai cru que vous alliez... que vous... Ne me faites plus peur comme ça !"
Il tremblait... Elle avait vraiment dû lui faire une belle frayeur pour qu'il soit aussi agité. Au bout d'un moment, il finit par la relâcher.
"-J'ai... j'ai été inconsciente combien de temps ?
-Trois jours. Et il faudra que vous restiez au lit jusqu'à la fin de la semaine, surtout au vu de ce que Merlin a découvert.
-Qu'est-ce que qu'il a découvert ? C'est en rapport avec mes nausées ?"
Sans mot dire, Arthur lui reprit la main et la posa sur son ventre. Elle le regarda un moment avant de comprendre ce que cela signifiait.
"-C'est... C'est certain ?
-Merlin a été catégorique. Il dit que c'est des jumeaux."
Ils se regardèrent sans rien dire pendant quelques instants. Puis, il éclatèrent de rire. Guenièvre avait l'impression qu'un poids lui avait été enlevé des épaules et nul doute que c'était aussi le cas pour Arthur.
"-J'espère qu'au moins l'un des deux est garçon.
-Moi, je serai pas mécontent d'avoir une fille. Mais honnêtement, tout ce que je veux, c'est qu'ils naissent en bonne santé. Au fait, quand vous disiez espérer qu'il n'y avait pas d'épidémie, vous n'étiez pas si loin du compte.
-Comment ça ?
-Angharad est également enceinte.
-Oh, c'est génial ! C'est le seigneur Perceval qui doit être content !
-Il est ravi. Angharad a proposé hier de servir de nourrice si vous n'avez pas assez de lait pour les deux bébés.
-Oh, je veux bien, oui."
Guenièvre sentit soudain son ventre gargouiller. Arthur eu un petit rire.
"-Je vais vous faire apporter à manger."
Et il quitta la pièce. Guenièvre commença à réfléchir à des idées de nom pour les bébés.
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fallenrazziel · 3 years ago
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Les Chroniques de Livaï #520 ~ UN PARFUM DE CULPABILITE (juin 846) Livaï
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le  personnage   le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le   plus fort de    l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur   ?   Qu'est-ce   qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en   devoir de   répondre à ces questions en vous livrant ma  propre vision   de sa vie, de   ses pensées, des épreuves qu'il a  traversées, ainsi que   celles des   personnes qui l'ont côtoyé, aimé,  admiré, craint,   détesté. Si   j'essaie le plus possible de respecter le canon,   quelques libertés    seront prises sur les aspects de sa vie les plus   flous. Quelques    personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
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J'aimerais qu'il arrête de nous faire poireauter. Ca fait un moment que cette réunion aurait du avoir lieu. On a tous attendu avec respect qu'il se décide à la tenir, et maintenant, il prend son temps. Ttccchh...
J'ai presque pas vu Erwin, ces derniers jours ; je me suis empêché de camper dans son bureau comme à mon habitude, comprenant qu'il préférait être seul. Mais je me demande si c'était une bonne idée. On a rusé pendant tout ce temps avec les soldats pour éviter les questions gênantes, mais il était temps qu'il nous parle directement et nous dise ce qu'on doit faire maintenant. Les entraînements ont été interrompus, nos rangs sont décimés, et je veux pas croire que ça peut s'arrêter maintenant... tout ça... Erwin doit reprendre les rênes. Maintenant que l'administratif est réglé, il doit s'occuper de nous tous.
Mike me lance un regard furtif et je comprends qu'on est sur la même longueur d'onde. Lui aussi, il a remarqué. Le major nous cache des choses, et il va peut-être les lâcher maintenant. La bigleuse fait les cent pas dans la salle de stratégie, les mains dans le dos, et peut pas s'empêcher de marmonner dans sa barbe des trucs incohérents. Arrête-toi, tu veux, tu me files le tournis. J'aurais bien fait du thé pour tout le monde, mais je suis trop énervé. Et je pense pas que cette entrevue va arranger les choses.
Quand je suis revenu de l'hôpital l'autre jour, j'étais en colère mais je savais pas vraiment contre quoi. Contre Claus ? Pour m'avoir craché son mépris au visage ? Non, comment pourrais-je lui en vouloir de penser ainsi ? Je l'ai collé dans ce fauteuil, c'est vrai. Mais je peux pas m'empêcher de me dire que j'ai eu raison. Sauver des vies, c'est tout ce qui compte. On doit tout faire pour ça... Alors pourquoi depuis ce jour, je me sens plus très sûr de moi ? Je devais le laisser mourir, alors que tant de gens meurent déjà de façon foutrement injuste sans que je puisse rien y faire ?! C'est ça la solution, laisser couler ?! C'est pas ce qu'on m'a appris... Même quand j'ai senti ce moment si particulier de ma vie où je voulais tout abandonner et attendre la mort... quelque chose au fond de moi m'a secoué, m'a rappelé qu'il faut survivre coûte que coûte, que le temps nous est compté, et que la mort étant inévitable, il est pas nécessaire de la presser... C'est moi qui suis anormal ? Non, tous les êtres vivants agissent ainsi... Mais Claus a... il m'a dit qu'il aurait préféré mourir... Je n'y avais jamais réfléchi de cette façon...
Sauver quelqu'un à n'importe quel prix... est-ce bien ? Quand ai-je commencé à me soucier de ce que je fais sous cet angle ? Le bien, le mal... Ces notions ont toujours été trop abstraites et compliquées pour moi. Cette reconquête me paraissait la bonne chose à faire, et voilà le résultat. En fait... je l'ai accepté seulement parce que Erwin le pensait. Est-ce qu'on s'est tous trompés ? Je revois la motivation des civils, leur impatience à passer à l'action, leur foi en la perspective de retrouver leurs terres... Il n'y avait rien de mal dans tout ça.
Ce sont les titans. Ces putains de titans. Oui, encore et toujours, c'est de leur faute. Celle de personne d'autre.
J'en suis à cette conclusion quand Erwin passe enfin le pas de la porte. Mon corps se tend d'un coup, mon cerveau sort de ses pensées, je décroise les bras et me détache de la table contre laquelle j'étais appuyé. Il nous regarde tour à tour, s'attardant sur moi une demi-seconde de plus et ça m'envoie des frissons. Il a un truc à me dire ? Ses yeux sont vides et froids. Je n'y décèle pas la flamme habituelle... Bon sang, j'espère qu'il est pas trop affecté... A sa place, je serais sans doute au fond du trou, mais... pas lui. Il peut pas.
Il commence par nous faire le fameux compte-rendu de la réunion parlementaire - ça fait une paie que ça a eu lieu ! - et je dois bien dire que les conclusions sont assez inattendues. Le salaire des simples soldats va être augmenté pour inciter à l'enrôlement dans les autres régiments. Quand ils veulent sortir du pognon, ils y arrivent, ces radins. Erwin nous rappelle que nous avons subi de lourdes pertes, même si elles auraient pu être bien pires. Une centaine d'explorateurs sont revenus, dont cinq étaient des civils. Ils veulent rejoindre définitivement nos rangs dorénavant. On peut guère passer de test plus concluant que celui-là...
Les entraînements vont reprendre progressivement mais nous allons devoir donner de nous mêmes pour le recrutement. Il nous confie la mission d'aller démarcher nous-mêmes dans les différents districts. Ok, ça veut dire payer des diligences, se saper impeccablement tous les jours - t'as entendu, Hanji ? -, et dégoter les meilleures auberges de chaque ville. Combien de temps on a ? Nous devons avoir terminé nos démarches d'ici un mois. Ca paraît jouable. On doit aussi mobiliser nos escouades pour reformer notre cheptel de chevaux. Oui, nos escouades...
Erwin remarque que je me sens pas bien à propos de ça. Il me demande alors comment cela se présente de mon côté. Ben... Erd et Gunther s'en sont tirés sans de gros bobos, mais... Claus est... il est hors jeu. Son état est irrémédiable. Hanji insiste pour savoir si on ne peut vraiment rien faire. Ecoute, si t'as un truc qui peut rendre sa jambe à un homme qui se l'est fait bouffer, je suis preneur. Mais si ça existait, ça se saurait, pas vrai ? Quant à Nadja... Son état reste inchangé. Elle est dans un état qu'on a qualifié de "végétatif", un truc comme ça. Elle voit, elle entend, elle mange un peu, et dort les yeux ouverts. Personne ne sait ce qu'elle a vraiment, ni combien de temps ça peut durer. Elle a dû subir un genre de... choc traumatique je sais pas. Pour conclure, mon escouade est réduite de moitié, et j'ai pas envie de chercher des remplaçants dans l'immédiat... Si tu nous laisses au moins un mois de battement, je peux y réfléchir...
Mike me tâte l'épaule avec compréhension et je le remercie en silence. L'expression d'Erwin est aussi pleine de compassion, ce qui est très rare, et ça me rassure presque de le voir exprimer cette émotion. Ca va, vous en faites pas, j'encaisse... Et toi, major, tu vas t'attaquer à quoi, là, tout de suite ? Il répond qu'il doit amasser de nouveaux fonds afin de repasser une commande importante de matériel auprès de la guilde Maja. Sa voix se brise soudain quand il prononce le dernier mot, et il se tourne vers la fenêtre, nous empêchant de voir son visage. C'est moi ou ses épaules sont agitées de tremblements ? Hey, Erwin ! Qu'est-ce qui t'arrive ?
Je me dirige vers lui tandis que Hanji le prend par les épaules pour le tourner vers nous. En m'approchant, je constate que deux de ses ongles sont rongés au sang. Il a toujours des ongles impeccables d'habitude... Il faut être vraiment habitué à lui pour se rendre compte qu'il est au bord d'une crise de nerf. Erwin, t'as un truc à nous dire ? Si tu continues à te taire, t'auras bientôt plus d'ongle à bouffer et tu devras passer à tes doigts. Dis-nous ! On sait qu'il y a quelque chose que tu gardes pour toi, et il faut que ça sorte.
Il se remet d'aplomb, ferme les yeux mais sans détourner la tête, et déclame d'un ton monocorde que le matériel fourni par Maja juste avant la reconquête était défectueux, faute du temps nécessaire ; on lui a mis la pression... Dans une lettre, Rein l'a imploré de ne pas le donner à ses meilleurs éléments, et de le réserver pour les civils. Dans un éclair mental, je revois Claus, assis près des sacs, en train de bricoler sa bobine, une bobine qu'il était allé chercher dans les réserves, parce qu'il avait démoli la sienne... Je serre les dents, les poings, mais ne dit rien parce que je sais que ce serait inutile. Je laisse Erwin continuer.
Il le savait mais il a décidé de ne rien nous révéler car il avait peur que nous fassions marche arrière, ou que des fuites arrivent jusqu'aux civils. Il n'avait pas eu le choix, autrement Maja aurait tout perdu et le bataillon aurait manqué à ses engagements, il aurait été dissout. Nos adversaires politiques comptaient sur le fait que la guilde ne livrerait pas à temps pour s'en servir contre nous, et Erwin avait refusé de perdre la face. Je respire un grand coup... Ok, calme-toi, tu l'as sorti, c'est fait, maintenant.
Erwin vient s'appuyer sur la table derrière lui et nous laisse le temps de digérer ses paroles. Hanji semble choquée, mais Mike est plus solide. Quant à moi... je sais pas quoi en penser. Qu'est-ce que j'aurais fait si j'avais su ? Hors de question de tout annuler... A sa place, j'aurais même pas su quoi faire, je supporte pas les imprévus ! Mais... j'aurais pu empêcher Claus de piocher dans ce matériel. Et après ? Il avait besoin de cette bobine ! Et puis merde, je sais même pas si ça aurait changé quoi que ce soit !...
J'arrive pas à lui en vouloir. C'est une de ces décisions qu'il a souvent été obligé de prendre et qui me foutent à chaque fois une trouille monstre en m'imaginant à sa place... Il a pas besoin d'être blâmé, mais soutenu. Il a fait un choix et il a eu un résultat... Mais en même temps, pouvait-il y en avoir un autre ?
Mike dit à Erwin que la réunion est terminée et qu'il devrait aller se reposer. En plein après-midi ? Oui, major. Une bonne sieste, ça te fera du bien. Prends un somnifère si t'y arrives pas. Ca se voit que t'en peux plus. Mais au moins, t'as plus ça sur la conscience. On est quatre à le savoir et à le porter maintenant, c'est moins lourd. Personne en saura rien. On l'emportera avec nous. On a pas besoin de toper ; on a dépassé ce stade depuis longtemps, nous quatre.
Hanji sort de la pièce, suivie par Mike, et je m'apprête à leur emboiter le pas quand Erwin m'interpelle. Je m'immobilise sur mes pieds, vacillant et me demandant si je vais avoir droit à une autre révélation plus personnelle. Mais je ne sens plus de tension dans la pièce. Que veut-il me dire ?
Il murmure à côté de mon oreille qu'il se sent responsable du sort de mon escouade. Que c'est de sa faute si Claus et Nadja sont dans cet état. Je me retourne et son ombre me recouvre tandis que je lève les yeux vers lui. Son menton est recouvert d'une barbe naissante. La pierre verte de son bolo semble avoir perdu de son éclat, comme ses yeux. Cela me fait plus de mal que je ne l'imaginais... Il a besoin de quelque chose. Que je le rassure, peut-être, je sais pas... Que je lui dise le fond de ma pensée...
T'es pas responsable. T'as fais le bon choix, parmi toutes les possibilités désastreuses qu'on t'a imposées. On a aucun moyen de savoir si ça ce serait mieux passé, ou si ça aurait pu être pire. C'est arrivé, on y peut plus rien. Claus et Nadja auraient pu mourir ; tout le monde aurait pu mourir. On est là, vivants, et on va continuer. On le leur doit. Je comprends pourquoi t'as rien dit. Je pense que tu aurais du le faire, mais c'est trop tard. Cette expédition était vouée à l'échec, dès le début. Même toi, tu peux pas sauver des situations aussi désespérées et les transformer en miracle. Mais tu feras d'autres choses. De grandes choses. Tu nous mèneras à la victoire finale contre ces saletés. Je sais pas encore comment, mais je sais que c'est toi qui le fera.
Je touche le bolo et c'est comme si la puissance cachée qu'il recélait s'éveillait soudain, quand la pierre verte se met à briller dans un rayon de lumière. Tu as toute ma confiance... je ne te la retirerais pas. Je te dis pas ça parce que c'est ce que tu as besoin d'entendre ; je suis sincère. Redresse-toi.
Il semble reprendre des forces, et la vie vient de nouveau animer ses yeux fixes. C'est comme si les nuages venaient de se dissiper pour laisser de nouveau le soleil tout illuminer... Je pense malgré tout que quelque chose qui vivait en lui jusqu'à présent est définitivement mort. Je ne sais pas ce que c'est exactement... et de cette mort peut naître autre chose, d'encore plus grand et plus fort.
Je serais là pour suivre et servir cette chose, en enfer s'il le faut. Même si je ne parviens jamais à savoir ce que tu caches tout au fond de toi, Erwin Smith... oh oui, compte sur moi.
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idereahellyeah · 4 years ago
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J'ai effacé par mégarde la question de l'anon qui était en gros : "Alors, l'euthanasie, pour ou contre".
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/!\ Cet article est mon avis et seulement le mien. Il n'a pas plus de valeur que ceux qui sont en faveur de l'euthanasie. Je me suis juste permis de peser le pour et le contre pour vous donner mon avis personnel et professionnel /!\
En France la fin de vie est régie par la loi Leonetti de 2005 qui a eu un glow up en 2016 et s'appelle maintenant la loi Leonetti Claeys.
Kesako?
C'est une loi qui régit ce que le commun des mortels appelle le non "anarcharnement thérapeutique" et qui porte le politiquement correct nom de "refus d'obstination déraisonnable".
Quand la vie n'est plus garantie cette loi peut être invoquée. Elle ne laisse ni le patient ni la famille décideurs de son application mais ils peuvent la suggérer.
La décision de son application est alors décidée par un ensemble de professionnels: en hospitalier en équipe pluridisciplinaire (médecins, IDE, ASD, kiné, auxiliaire de vie, ect...) et en extra hospitalier par un colloque entre plusieurs médecins. Jamais la décision n'est celle d'une seule personne.
Comment ça marche?
On plonge le patient dans un coma profond, induit par des médicaments, et on arrête tout traitement visant à prolonger la vie s'il y en a. Les médicaments induisant le coma, souvent un hypnotique et un morphinique, peuvent être augmentés si on remarque des signes d'inconfort du patient. L'hypnotique est sédatif, amnesiant et déconnecte l'état de conscience du patient tandis que l'antalgique permet l'absence de douleur et sa sérénité.
Une fois le traitement mis en route la mort peut survenir au bout de quelques minutes, quelques heures, quelques jours ou parfois quelques semaines (bien que plus rare). Il permet au patient de partir à son rythme, sans causer directement la mort.
L'euthanasie alors?
L'euthanasie c'est donner la mort à quelqu'un en lui injectant un produit létal.
Les patients prennent des traitements sédatifs/antalgiques comme vu précédemment mais à moindre dose et l'injection du produit pour les tuer en parallèle. Le décès survient rapidement une fois que l'organisme assimile le traitement.
Mon avis
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La loi Leonetti Claeys est sous utilisée en France. Si elle était correctement appliquée, surtout en extra hospitalier, on ne parlerait même pas d'euthanasie.
Cette dernière me pose un réel problème éthique: donner volontairement la mort versus aider des patients à la rejoindre.
Quand on voit les pratiques faites dans l'illégalité en France on remarque que ce sont des gens qui sont abandonnés par leurs médecins traitants et qui n'ont pas de demande favorable. Oui parce que les contrariés de l'accompagnement en fin de vie ce ne sont pas ceux qui sont à l'hôpital, l'hôpital c'est une institution et c'est bien plus facile d'y faire entendre sa voix. En libéral les médecins sont parfois seuls, peut coutumiers du fait et ne savent pas comment faire les choses. La preuve: un sondage (désolée je n'ai plus l'étude en tête) avait été fait auprès des médecins libéraux et plus de la moitié pensaient l'accompagnement en fin de vie impossible à domicile. Mais pourquoi ? Les infirmières libérales sont des infirmières comme les autre et peuvent accomplir ce genre de tâche ou bien se mettre en lien avec l'HAD (hospitalisation à domicile) pour avoir accès au matériel adéquat, qui d'ailleurs, sans HAD, peut être loué sur prescription médicale auprès d'un prestataire.
[Je vais laissé de côté les médecins qui refusent car ils ont peur des poursuites. Oui parce que des familles endeuillées peuvent lancer des poursuites même si elles étaient au clair avec la décision de fin de vie, cela arrive souvent à l'hôpital, mais on sait qu'au final cela leur permet de mettre en place leur deuil.]
Assurer un accompagnement en fin de vie optimal c'est long. Le décès prend souvent du temps à venir et les familles même si elles sont au clair peuvent souffrir de cette attente. Dans notre société actuelle nous n'avons plus l'habitude de veiller nos morts et pourtant il y a toujours plus de décès au domicile qu'à l'hôpital à l'heure actuelle. Et cette perte d'habitude créer chez les patients et chez les proches certaines angoisses: et si malgré tout il n'était pas confortable ? Vais je réussir à supporter les bruits de la mort ? Et ensuite, que ce passera t il?
[Oui, la mort a son propre language: des râles, de profonds soupirs accompagnés parfois par des reprises de respiration bruyante... Des choses normales qui ne signifient en rien une douleur, c'est le cycle de la mort. Mais, comme dit plus haut, peu connaissent leur existence puisque la veillée au mort n'est plus une habitude.]
L'euthanasie c'est la solution de facilité : je veux mourir, on me dit oui, je meurs. Certains de nos voisins européens le font déjà et les accompagnements en amont voir pendant la réalisation du geste sont très aléatoires. Même régit par des lois et des cadres, cette pratique laisse passé des choses.
Si on vous annonce un cancer incurable vous pouvez y avoir accès. Un cancer incurable c'est triste, peu compatible avec la vie mais ce n'est pas la perdre comme si on se faisait percuter par un bus: il y a du temps. Si les gens demandent l'euthanasie c'est pour ne pas souffrir, cependant on ne sait pas prédire quand cette douleur viendra. Alors deux options: soit on tue les gens quand ils sont encore en bonne santé soit on les tue quand la douleur montre ses premières signes.
Et quand les premiers signes arrivent je vous pose une question: pourquoi favoriser l'euthanasie à l'accompagnement en de vie? Parce que ça va plus vite?
[Désolée je crois que cette dernière question traduit légèrement mon avis.]
Vu comme c'est parti la loi pour l'autorisation à l'euthanasie va très être votée, si ça ne fait pas ces prochains jours ça le sera la prochaine fois.
Ce que j'espère c'est qu'elle sera très très très encadrée parce qu'il n'y aurait rien de pire que toute la population y ait accès.
Parce que des gens qui veulent mourir il n'y a pas que des gens en fin de vie ou dont la vie ne peut être sauver: je pense aux personnes dépressives, aux personnes souffrants d'autres maladies mentales avant qu'elles soient diagnostiquées ou en rupture de traitement ou encore à toutes personnes qui est dans un creux de sa vie et qui pense ne pas pouvoir sortir du tunnel. Je pense également aux parents qui n'arrivent plus à gérer des enfants lourdements handicapés ou des enfants dont la vieillesse de leurs parents est trop dure à gérer.
Pour tous ceux là des solutions existent, pas toujours évidente je l'entends, avec des placements par exemple ou un chemin plus ou moins long pour se faire aider. Mais combien d'entre eux choisiraient entre une vie différente de celle qu'ils avaient fantasmé ou l'euthanasie et un potenciel retour vers une vie plus simple?
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L'oncogénéticien de ma mère en lui parlant de génétique disait:
"La vie c'est comme "Motus": il y a des boules jaunes et des boules noires. Certains naissent avec seulement des boules jaunes, d'autres avec quelques boules noires. Plus la vie avance plus on gagne des boules noires: nos choix de vie, nos modes de vie, notre façon de consommer, ect. Et naturellement plus on vieillit plus on gagne de boules noires."
Et bien personnellement, boule noire ou pas, je ne me vois pas donner la mort. Ni par arme à feu ni par barbituriques.
S'il n'existait pas une autre solution pour la fin de vie je serais peut-être comme ceux qui militent actuellement mais ce n'est pas le cas.
Tu sais pas de quoi tu parles
Quand ma mère m'a dit qu'elle voulait mourir quand elle vomissait tripes et boyaux en ce battant pour vaincre son cancer suite aux chimiothérapies, j'ai beaucoup pleuré mais je l'ai aidé à faire les démarches pour un accompagnement en fin de vie. Les médecins nous ont conseillé d'attendre la dernière cure ainsi que le scanner qu'elle devait avoir la semaine d'après et que sans amélioration ils accederaient à sa requête. Le scanner a montré que ma mère avait battu son cancer métastasé jugé à moins de 10% de chabce de guérison par son oncologue. Si elle avait eu accès à l'euthanasie à l'époque, elle me l'a confié, elle n'aurait pas attendu. Aujourd'hui j'ai toujours ma mère.
Allez, après ce sujet bien épineux, je vous souhaite une bonne après-midi!
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traitor-for-hire · 3 years ago
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Les Quatre Filles March - Chapitre 29
Visites
 « Viens, Jo, il est l'heure.
 — De quoi ?
 — Tu ne veux pas dire que tu as oublié que tu as promis de faire une demi-douzaine de visites avec moi aujourd'hui ?
 — J'ai fait bien des choses irréfléchies et stupides dans ma vie, mais je ne pense pas avoir jamais été assez folle pour dire que je ferais six visites en une journée, quand une seule me met de mauvaise humeur pour une semaine.
 — Si, tu l'as dit ; nous avons passé un marché. Je devais finir le croquis de Beth pour toi, et tu devais venir avec moi sans rechigner, et rendre les visites de nos voisins.
 — S'il faisait beau - c'était dans le contrat ; et je respecte mon contrat à la lettre, Shylock. Il y a une masse de nuages à l'est ; il ne fait pas beau, et je ne viens pas.
 — Tu te dérobes. C'est une belle journée, il n'y a pas de pluie en vue, et tu te targues de tenir tes promesses ; alors montre-toi honorable ; viens faire ton devoir, et tu seras tranquille pour six autres mois. »
 À ce moment Jo était particulièrement absorbée par la confection d'une robe ; car elle était la couturière en chef de la famille, et elle était particulièrement fière de savoir utiliser une aiguille aussi bien qu'une plume. C'était très irritant d'être interrompue au milieu d'un premier essayage, et de se voir ordonner de faire des visites dans ses plus beaux habits, par une chaude journ��e de juillet. Elle détestait les visites formelles, et n'en faisait jamais aucune à moins qu'Amy ne l'y oblige en passant un marché, ou en lui promettant quelque chose. Dans le cas présent, il n'y avait pas d'échappatoire ; et ayant fait claquer ses ciseaux en signe de rébellion, tout en protestant qu'elle sentait l'orage, elle céda, rangea son ouvrage, et se munissant de son chapeau et de ses gants avec un air résigné, dit à Amy que la victime était prête.
 « Jo March, tu es si exaspérante, tu ferais perdre patience à un saint ! Tu n'as pas l'intention de faire des visites dans cet état, j'espère », s'exclama Amy en l'inspectant avec étonnement.
 « Pourquoi pas ? Je suis propre, et je n'ai pas trop chaud, et je suis à l'aise ; c'est tout ce qu'il faut pour une marche dans la poussière par une chaude journée. Si les gens se soucient plus de mes vêtements que de moi, je ne veux pas les voir. Tu peux te mettre sur ton trente-et-un pour nous deux, et être aussi élégante qu'il te plaît ; cela te met en valeur d'être bien habillée, pas moi, et les falbalas ne font que m'embêter.
 — Oh, Seigneur ! soupira Amy ; maintenant elle est d'humeur contrariante, et va me distraire avant que je puisse la préparer convenablement. Il est certain que ce n'est pas par plaisir que j'y vais aujourd'hui, mais c'est une dette que nous avons envers la société, et il n'y a personne pour la payer, que toi et moi. Je ferais n'importe quoi pour toi, Jo, si tu veux bien t'habiller, et venir m'aider à rendre la politesse. Tu peux si bien parler, avoir l'air si aristocratique dans tes plus beaux habits, et te conduire si magnifiquement, si tu essaies, que je suis fière de toi. J'ai peur d'y aller toute seule ; viens et veille sur moi.
 — Tu es une petite chatte rusée, pour flatter et cajoler ta grande sœur grincheuse de cette façon. L'idée que je puisse avoir l'air aristocratique et bien née, et celle que tu aies peur d'aller seule quelque part ! Je ne sais pas laquelle est la plus absurde. Eh bien, j'irais si je le dois, et je ferai de mon mieux ; tu seras la commandante de l'expédition, et j'obéirai aveuglément ; cela te satisfera-t-il ? » dit Jo, passant sans crier gare de l'entêtement à la douceur d'un agneau.
 « Tu es un parfait petit ange ! Maintenant enfile tes plus beaux habits, et je te dirai comment te conduire à chaque endroit pour faire bonne impression. Je veux que les gens t'apprécient, et ils le feraient si seulement tu essayais d'être un peu plus aimable. Coiffe tes cheveux de cette façon qui te va si bien, et mets la rose sur ton bonnet ; c'est seyant, et tu as l'air trop austère dans ta robe unie. Prends tes gants de chevreau clair et le mouchoir brodé. Nous nous arrêterons chez Meg, et nous lui emprunterons son ombrelle blanche, comme ça tu pourras avoir la mienne. »
 Pendant qu'Amy s'habillait, elle donnait ses ordres, et Jo lui obéissait, non sans cesser de protester, toutefois, soupirant tout en enfilant sa nouvelle robe d'organdi, se renfrognant devant le miroir tout en nouant les rubans de son bonnet en une rosette irréprochable, se battant violemment avec des épingles pour mettre son col, grimaçant en secouant le mouchoir, dont les broderies irritaient aussi bien son nez que la présente mission irritait ses sentiments ; et quand elle eut fait contenir ses mains dans des gants étroits avec deux boutons et un gland, en une dernière touche d'élégance, elle se tourna vers Amy avec une expression imbécile, en disant faiblement, -
 « Je suis parfaitement misérable ; mais si tu me trouves présentable, je mourrai heureuse.
 — Tu es extrêmement satisfaisante ; tourne doucement, et laisse-moi t'examiner. »
 Jo fit un tour sur elle-même, et Amy la réajusta ici et là, puis recula en inclinant la tête et observa gracieusement,
 « Oui, tu feras l'affaire, ta tête est tout ce que je pouvais espérer, car ce bonnet blanc avec cette rose est tout à fait ravissant. Redresse-toi, et tiens tes mains naturellement, même si tes gants te serrent. Une chose que tu peux faire à merveille, Jo, c'est porter un châle - moi je ne peux pas ; mais c'est très joli sur toi, et je suis si contente que Tante March t'aie donné celui-ci ; il est simple, mais élégant, et ce plissé sur le bras est très artistique. Est-ce que le col de ma cape est bien centré, et est-ce que j'ai relevé ma robe de manière uniforme ? J'aime montrer mes chaussures, parce que mes pieds sont jolis, eux, contrairement à mon nez.
 — Tu es une chose de beauté, et une joie éternelle », dit Jo, en examinant d'un air connaisseur la plume bleue sur les boucles dorées. « Est-ce que je dois traîner ma meilleure robe dans la poussière, ou la relever, m'dame, dites-moi ?
 — Relève-la quand tu marches, mais laisse-la tomber dans la maison ; le style long est ce qui te va le mieux, et tu dois apprendre à traîner tes jupes avec grâce. Tu n'as pas fini de boutonner une manchette ; fais-le maintenant. Tu n'auras jamais l'air raffinée si tu ne fais pas attention aux petits détails, car ce sont eux qui rendent le tout plaisant. »
 Jo soupira, et fit sauter un bouton de son gant en ajustant sa manchette ; mais enfin elles furent prêtes, et elles prirent le large, « aussi jolies que des pentures », dit Hannah, en les regardant partir depuis la fenêtre de l'étage.
 « Bon, ma Jo, les Chester sont des gens très élégants, alors je veux que tu te comportes de manière exemplaire. Ne fais pas de remarques brusques, ni rien d'étrange, tu veux bien ? Sois simplement calme, froide et réservée, - c'est prudent et distingué ; et tu peux aisément rester ainsi pendant une quinzaine de minutes », dit Amy, comme elles approchaient de la première maison, après avoir emprunté l'ombrelle blanche de Meg qui les avait inspectées, un bébé sur chaque bras.
 « Laisse-moi voir ; "calme, froide et réservée" ! Oui, je pense que je peux te le promettre. J'ai joué le rôle d'une jeune lady collet monté sur scène, et je vais m'y essayer. Mon pouvoir est grand, comme tu le verras ; alors ne t'inquiète pas, mon enfant. »
 Amy eut l'air soulagée, mais la vilaine Jo la prit au mot ; car durant la première visite, elle resta assise, chaque membre gracieusement disposé, le moindre pli drapé correctement, aussi calme qu'une mer d'été, aussi froide qu'une banquise, et aussi silencieuse qu'un sphinx. En vain Mrs. Chester fit-elle allusion à son « charmant roman », et les demoiselles Chester parlèrent-elles de soirées, de pique-niques, de l'Opéra et de la mode ; elle répondit à tout avec un sourire, une inclinaison de la tête, et un « Oui » ou un « Non » distant, absolument glaciale. En vain Amy lui télégraphia le mot « Parle », essaya de la faire sortir de sa coquille, et lui administra des coups de pied discrets ; Jo resta comme inconsciente de tout cela, avec une attitude semblable au visage de     Maud, « d'une régularité glacée, d'une splendide vacuité ».
 « Quelle créature hautaine et inintéressante que cette aînée des demoiselles March ! » fut la remarque malheureusement audible de l'une des dames, quand la porte se referma sur leurs invitées. Jo rit silencieusement tout le long du couloir, mais Amy avait l'air écœurée par l'échec de ses instructions, et tout naturellement, elle blâma Jo.
 « Comment as-tu pu me tromper de la sorte ? Je voulais seulement dire que tu devais avoir l'air proprement digne et composée, et tu t'es changée en gargouille. Essaie d'être sociable chez les Lamb, cancane, comme les font les autres filles, et intéresse-toi à la mode, au flirt, et à n'importe quel sujet dont il sera question. Ils font partie de la meilleure société, ce sont des personnes qu'il est de notre intérêt de connaître, et pour rien au monde je ne voudrais faire une mauvaise impression chez eux.
 — Je serai de bonne composition ; je vais cancaner et glousser, m'horrifier ou me ravir de chaque babiole. Je m'amuse plutôt bien, et maintenant je vais imiter ce qu'on appelle "une fille charmante" ; je peux le faire, puisque May Chester va me servir de modèle, et je vais y apporter des améliorations. Tu verras si les Lamb ne diront pas, "Quelle créature gaie et agréable que cette Jo March !" »
 Amy était nerveuse, comme de juste, car quand Jo se montrait extravagante on ne savait jamais jusqu'où elle pourrait aller. Le visage d'Amy passa par toutes les couleurs quand elle vit sa sœur sautiller dans le salon suivant, embrasser toutes les jeunes filles avec effusion, sourire gracieusement à tous les jeunes gens, et se joindre à la conversation avec un enthousiasme surprenant pour l'observateur. Amy fut réquisitionnée par Mrs. Lamb, dont elle était la favorite, et fut forcée d'écouter un long récit de la dernière attaque de Lucretia, tandis que trois charmants jeunes hommes se tenaient dans les parages, attendant une pause durant laquelle ils pourraient se précipiter à son secours. Ainsi située il lui était impossible de surveiller Jo, qui semblait possédée par un esprit malicieux, et parlait aussi volubilement que la vieille dame. Un attroupement se forma autour d'elle, et Amy tendit l'oreille pour suivre ce qui se passait ; car des bribes de phrases la remplissaient d'effroi, des yeux écarquillés et des mains levées tourmentaient sa curiosité, et de fréquents éclats de rire lui donnaient terriblement envie de prendre part à l'amusement. On ne peut qu'imaginer sa souffrance en entendant des bouts de ce genre de conversation  :
 « Elle monte merveilleusement bien à cheval - qui lui a enseigné ?
 — Personne ; elle s'entraînait à monter, en s'asseyant bien droite, les rênes à la main, sur une vieille selle dans un arbre. Maintenant elle monte n'importe quoi, car elle ne connaît pas la peur, et le maître d'écurie la laisse avoir les chevaux pour une bouchée de pain, car elle les habitue si bien à porter les dames. Elle a une telle passion pour l'équitation, que je lui dis souvent que si tout le reste échoue elle pourrait devenir dresseuse et gagner ainsi sa vie. »
 À cet horrible discours Amy se contint avec difficulté, car il donnait l'impression qu'elle était une jeune fille plutôt téméraire, ce qu'elle avait en horreur. Mais que pouvait-elle faire ? La vieille dame était au milieu de son histoire, et bien avant qu'elle eut fini Jo continuait, faisant de nouvelles révélations amusantes, et disant toujours plus de bêtises.
 « Oui, Amy était désespérée ce jour-là, car toutes les bonnes bêtes étaient prises, et des trois restantes, l'une était infirme, l'autre aveugle, et la troisième si entêtée qu'il fallait lui mettre de la terre dans la bouche avant qu'elle ne veuille avancer. Quel bel animal pour une partie de plaisir, n'est-ce pas ?
 — Lequel a-t-elle choisi ? demanda l'un des joyeux gentlemen, que le sujet intéressait.
 — Aucun de ceux-là ; elle avait entendu parler d'un jeune cheval dans la ferme de l'autre côté de la rivière, et, même s'il n'avait jamais été monté par une dame, elle résolut d'essayer, parce que c'était un cheval beau et fougueux. Ses déboires furent vraiment pathétiques ; il n'y avait personne pour amener le cheval à la selle, aussi elle amena la selle jusqu'au cheval. La pauvre chérie, elle a traversé la rivière en canot avec la selle, puis l'a placée sur sa tête pour se rendre à la ferme, au grand étonnement du vieux monsieur.
 — Est-ce qu'elle a monté le cheval ?
 — Bien sûr que oui, et elle a passé un moment épatant. Je m'attendais à la voir ramener à la maison en plusieurs morceaux, mais il ne lui a posé aucun problème, et elle a été la reine de la journée.
 — Eh bien, c'est ce que j'appelle avoir du cran ! » et le jeune Mr. Lamb, tournant un regard approbateur vers Amy, se demanda ce que sa mère pouvait dire pour que la jeune fille ait l'air si rouge et gênée.
 Elle fut encore plus rouge et gênée le moment suivant, quand un soudain virage dans la conversation amena le sujet de la mode. Une des jeunes dames demanda à Jo où elle avait eu le le joli chapeau brun qu'elle avait porté au pique-nique ; et cette idiote de Jo, au lieu de mentionner la boutique où elle l'avait acheté deux ans plus tôt, trouva nécessaire de répondre, avec une franchise inutile, « Oh, Amy l'a peint ; vous ne pouvez pas acheter ce genre de teintes, aussi nous peignons les nôtres des couleurs que nous voulons. C'est très commode d'avoir une sœur artiste.
 — N'est-ce pas une idée originale ? s'exclama Miss Lamb, qui trouvait Jo très amusante.
 — Ce n'est rien comparé à certaines de ses performances les plus brillantes. Il n'y a rien que cette enfant ne puisse faire. Tenez, elle voulait une paire de bottines bleues pour la soirée de Sallie, alors elle a juste peint ses vieilles bottines blanches du bleu ciel le plus ravissant que vous ayez jamais vu, et elles avaient tout à fait l'air de satin », ajouta Jo, avec un air de fierté pour les réalisations de sa sœur qui exaspéra Amy au point qu'elle se serait sentie soulagée de lui jeter son porte-cartes à la figure.
 « Nous avons lu une de vos histoires l'autre jour, et nous l'avons beaucoup appréciée », observa l'aînée des demoiselles Lamb, souhaitant complimenter la femme de lettres, qui n'en avait pas du tout l'allure en cet instant, il faut bien l'avouer. Toute mention de ses « œuvres » avait toujours un mauvais effet sur Jo, qui soit se figeait d'un air offensé, soit changeait le sujet d'une remarque très brusque, comme cette fois. « Je suis désolée que vous n'ayez rien trouvé de mieux à lire. J'écris ces sornettes parce qu'elles se vendent, et les gens du commun les aiment. Vous rendez vous à New York, cet hiver ? »
 Comme Miss Lamb avait « apprécié » l'histoire, ce discours n'était ni reconnaissant ni flatteur. Jo s'aperçut de son erreur sur le champ ; mais, craignant d'empirer les choses, elle se rappela soudain que c'était à elle de faire le premier pas pour partir, et se lança si abruptement qu'elle laissa trois personnes avec des phrases à demi finies sur la langue.
 « Amy, il faut qu'on parte. Au revoir, très chère ; venez nous voir, je vous en prie, nous nous languissons d'une visite. Je n'ose pas vous demander la même chose, Mr. Lamb, mais si vous deviez venir, je ne pense pas que j'aurais le cœur de vous éconduire. »
 Jo dit cela dans une imitation si drôle du style exagéré de May Chester, qu'Amy quitta la pièce aussi rapidement que possible, ayant grande envie de rire et de pleurer en même temps.
 « Est-ce que je n'ai pas fait cela comme il faut ? demanda Jo, l'air satisfait, comme elles s'éloignaient.
 « Rien n'aurait pu être pire, fut la décevante réponse d'Amy. Qu'est-ce qu'il t'a pris de raconter ces histoires sur ma selle, et les chapeaux et les bottines, et tout le reste ?
 — Quoi, c'est drôle, et ça amuse les gens. Ils savent que nous sommes pauvres, alors il n'y a pas besoin de prétendre que nous avons des domestiques, que nous achetons trois ou quatre chapeaux par saison, et que tout est aussi facile pour nous que pour eux.
 — Tu n'as pas besoin d'aller leur raconter tous nos subterfuges, et d'exposer notre pauvreté de cette façon parfaitement inutile. Tu n'as pas la moindre fierté, et tu n'apprendras jamais quand tenir ta langue, et quand parler », dit Amy au désespoir.
 La pauvre Jo eut l'air penaude, et se frotta silencieusement le bout du nez avec le mouchoir trop raide, comme une punition pour ses incartades.
 « Comment dois-je me conduire ici ? demanda-t-elle comme elles approchaient de la troisième demeure.
 — Comme il te plaira ; je m'en lave les mains, fut la courte réponse d'Amy.
 — Alors je vais m'amuser. Les garçons sont à la maison, et nous passerons un bon moment. Dieu sait que j'ai besoin d'un peu de changement, car l'élégance a mauvais effet sur ma santé », répondit Jo, bougonne, troublée par ses échecs.
 Un accueil enthousiaste de trois grands garçons et plusieurs beaux enfants apaisa rapidement ses sentiments froissés ; et, laissant Amy divertir l'hôtesse et Mr. Tudor, qui se trouvait être également en visite, Jo se consacra aux jeunes personnes, et trouva le changement rafraîchissant. Elle écouta les histoires du collège avec grand intérêt, caressa les chiens - pointers et caniches - sans un murmure, reconnut de bon cœur que « Tom Brown était très chouette », malgré la forme plutôt cavalière du compliment ; et quand un jeune homme lui proposa de découvrir son aquarium à tortues, elle fit montre d'un empressement qui fit sourire la maman, pendant que cette dame maternelle arrangeait le bonnet laissé en piteux état par les câlins filiaux, - des étreintes bourrues mais affectueuses - et qui lui était plus cher que la plus parfaite des    coiffures sortie des mains d'une Française inspirée.
 Ignorant sa sœur, Amy commença à s'amuser comme il lui plaisait. L'oncle de Mr. Tudor avait épousé une dame anglaise, cousine au troisième degré d'un véritable Lord, et Amy avait le plus grand respect pour toute la famille. Car, bien qu'elle soit une pure Américaine, elle possédait cette vénération pour les titres qui affecte les meilleurs d'entre nous, - cette loyauté inavouée à l'ancienne foi envers les rois, qui mit le pays le plus démocratique au monde dans tous ses états lors de la venue d'un blondinet de la famille royale, il y a quelques années, et qui a encore à voir avec l'amour que le jeune pays porte à l'ancien, - semblable à celui d'un grand fils pour une petite mère impérieuse, qui l'avait porté tant qu'elle l'avait pu, et l'avait laissé partir après une dernière réprimande quand il s'était rebellé. Mais même la satisfaction de discuter avec un lointain parent de la noblesse anglaise ne fit pas oublier l'heure à Amy ; et, quand le nombre approprié de minutes fut passé, elle s'arracha à regret à cette compagnie aristocratique, et s'enquit de Jo, - espérant avec ferveur qu'elle ne trouverait pas son incorrigible sœur dans une position qui apporterait disgrâce sur le nom de March.
 Cela aurait pu être pire ; mais Amy trouva que c'était mauvais, car Jo était assise dans l'herbe avec une troupe de garçons autour d'elle, et un chien aux pattes sales reposait sur la jupe de son costume de fête, tandis qu'elle racontait l'une des blagues de Laurie à un public admiratif. Un jeune enfant agaçait des tortues avec l'ombrelle chérie d'Amy, un second mangeait du pain d'épices au-dessus du meilleur bonnet de Jo, et un troisième jouait à la balle avec ses gants. Mais tous s'amusaient beaucoup ; et quand Jo récupéra ses biens abîmés pour partir, son escorte l'accompagna en la suppliant de revenir, car « c'était si amusant d'entendre parler des aventures de Laurie. »
 « Ce sont des garçons épatants, pas vrai ? Je me sens toute ragaillardie après ça », dit Jo, qui marchait avec les mains derrière le dos, en partie par habitude, en partie pour dissimuler l'ombrelle maculée.
 « Pourquoi est-ce que tu évites toujours Mr. Tudor ? » demanda Amy, évitant sagement de commenter l'apparence débraillée de Jo.
 « Je ne l'aime pas ; il prend des grands airs, snobe ses sœurs, cause du souci à son père, et ne parle pas respectueusement de sa mère. Laurie dit qu'il est frivole, et je ne pense pas qu'il soit une connaissance désirable ; aussi je ne m'occupe pas de lui.
 — Tu pourrais au moins le traiter avec civilité. Tu lui as juste fait un signe de tête, alors qu'à l'instant tu viens de saluer et de sourire de la façon la plus polie à Tommy Chamberlain, dont le père est épicier. Si tu avais seulement inversé le salut et le signe de tête, cela aurait été parfait, dit Amy d'un ton de reproche.
 — Non, pas du tout, rétorqua Jo avec entêtement ; je n'apprécie pas Tudor, je ne le respecte ni ne l'admire, même si la nièce du neveu de l'oncle de son grand-père était cousine au troisième degré d'un Lord. Tommy est pauvre, et réservé, et bon, et très intelligent ; j'ai de l'estime pour lui, et j'aime à le montrer, car il est un gentleman en dépit des colis de papier brun.
 — Il est inutile de discuter avec toi, commença Amy.
 — Pas du tout, ma chérie, l'interrompit Jo, alors prenons l'air aimable, et laissons une carte ici, car les King sont de toute évidence sortis, ce dont je suis extrêmement reconnaissante. »
 Le porte-cartes familial ayant fait son devoir, les filles poursuivirent leur chemin, et Jo marmonna une autre prière de remerciement quand, en atteignant la cinquième maison, on leur dit que les jeunes dames étaient prises.
 « Maintenant rentrons à la maison, et oublions Tante March pour aujourd'hui. Nous pouvons aller la voir à tout moment, et c'est vraiment une corvée que de se traîner dans la poussière, toutes endimanchées, alors que nous sommes fatiguées et de mauvaise humeur.
 — Parle pour toi, s'il te plaît ; Tante aime que nous fassions l'effort de venir bien habillées, pour une visite en bonne et due forme ; c'est une petite chose à faire, mais cela lui fait plaisir, et je ne crois pas que cela gâtera à moitié autant tes affaires que laisser des chiens sales et des garçons maladroits les abîmer. Baisse la tête, et laisse-moi épousseter les miettes de ton bonnet.
 — Comme tu es bonne, Amy », dit Jo, en jetant un coup d'œil repentant de son propre costume défraîchi et taché à celui de sa sœur, encore impeccable et immaculé.
 « J'aimerais que faire les petites choses qui font plaisir aux autres soit aussi facile pour moi que pour toi. J'y pense, mais cela prend trop de temps de les faire ; alors j'attends une chance de rendre un grand service, et laisse passer les plus petits ; mais au bout du compte, ceux-ci sont plus parlants, je pense. »
 Amy sourit, et s'adoucit aussitôt. D'un air maternel, elle dit, « Les femmes devraient apprendre à être agréables, particulièrement celles qui sont pauvres ; car elles n'ont pas d'autre moyen de rendre les gentillesses qu'elles reçoivent. Si tu voulais te souvenir de cela, et t'y entraîner, tu serais mieux aimée encore que moi, parce que tu es plus douée.
 — Je suis une vieille grincheuse, et je le serai toujours ; mais je veux bien admettre que tu as raison ; mais il est plus facile pour moi de risquer ma vie pour une personne  que de leur être agréable quand je n'en ai pas envie. C'est un grand malheur que d'avoir des affinités et des aversions aussi marqués, n'est-ce pas ?
 — C'en est un plus grand que de ne pas être capable de les dissimuler. Je peux bien dire que je n'apprécie pas Tudor plus que toi ; mais on ne me demande pas de le lui faire savoir ; pas plus qu'à toi, et il n'y a aucun intérêt à te faire désagréable parce que lui l'est.
 — Mais je pense que les filles devraient montrer quand elles désapprouvent les jeunes hommes ; et comment peuvent-elles le faire si ce n'est par leurs manières ? Sermonner ne sert à rien, je le sais bien, pour mon malheur, depuis que je m'occupe de Teddy ; mais il y a bien des façons par lesquelles je peux l'influencer sans dire un mot, et j'affirme que nous nous      devons     de faire de même avec les autres si nous le pouvons.
 — Teddy est un garçon remarquable, et ne peut être pris comme exemple pour tous les garçons », dit Amy avec le ton d'une conviction solennelle qui aurait fait se tordre de rire le « garçon remarquable » s'il l'avait entendue. « Si nous étions d'une grande beauté, ou des femmes riches ou influentes, nous pourrions faire quelque chose, peut-être ; mais dans notre cas, nous renfrogner devant certains jeunes hommes parce que nous les désapprouvons, et sourire à d'autres que nous estimons, n'aura pas le moindre effet, et nous serons seulement considérées étranges et puritaines.
 — Alors nous devons nous accommoder de choses et de gens que nous détestons, simplement parce que nous ne sommes ni belles ni millionnaires, c'est cela ? En voilà une belle moralité.
 — Je ne peux pas te contredire, je sais seulement que c'est ainsi que va le monde ; et ceux qui s'y opposent ne reçoivent que moqueries pour leurs efforts. Je n'aime pas les réformateurs, et j'espère que tu n'essaieras jamais d'en être une.
 — Je les aime bien, moi, et j'en serai une si je le peux ; car malgré les moqueries, le monde ne tournerait pas rond sans eux. Nous ne pouvons pas nous entendre là-dessus, parce que tu appartiens au vieux monde, et moi au nouveau ; c'est toi qui t'en sortiras le mieux, mais j'aurai la vie la plus animée. Je devrais apprécier les lancers de pavés et les huées, je pense.
 — Eh bien, calme-toi maintenant, et n'inquiète pas Tante avec tes idées nouvelles.
 — Je vais essayer, mais je suis toujours prête à déborder dans un discours particulièrement direct ou un sentiment révolutionnaire devant elle ; tel est mon triste destin, et je ne peux pas m'en empêcher. »
 Elles trouvèrent Tante Carrol avec la vieille dame, toutes les deux absorbées dans quelque sujet très intéressant ; mais elles l'abandonnèrent quand les filles firent leur entrée, avec un regard qui trahissait qu'elles avaient été en train de parler de leurs nièces. Jo n'était pas de bonne humeur, et son accès de contrariété revint ; mais Amy, qui avait vertueusement fait son devoir, gardé son calme, et plu à tout le monde, était dans l'état d'esprit le plus angélique qui soit. Cette amabilité se fit aussitôt ressentir, et les deux tantes l'appelèrent affectueusement « ma chérie », affichant clairement ce qu'elles exprimeraient par la suite avec emphase : « Cette enfant progresse tous les jours. »
 « Vas-tu aider à la fête de bienfaisance, ma chérie ? » demanda Mrs. Carrol, quand Amy s'assit à côté d'elle avec l'air confiant que les personnes âgées aiment tant à voir chez la jeunesse.
 « Oui, Tante, Mrs. Chester m'a demandé si je le voudrais, et j'ai proposé de tenir une table, comme je n'ai rien d'autre que mon temps à offrir.
 — Je ne participerai pas, intervint fermement Jo ; je déteste être traitée avec condescendance, et les Chester pensent nous faire une grande faveur en nous permettant d'aider pour leur fête si bien fréquentée. Je me demande pourquoi tu as accepté, Amy - elles veulent seulement te faire travailler.
 — Je veux bien travailler - c'est pour les esclaves affranchis tout autant que pour les Chester, et je pense que c'est très gentil à elles de me laisser participer au travail et à la fête. Le patronage ne me dérange pas quand l'intention est bonne.
 — C'est très bien ; j'aime ton attitude reconnaissante, ma chérie ; c'est toujours un plaisir d'aider les gens qui apprécient nos efforts ; ce n'est pas le cas de tout le monde, c'est bien pénible », remarqua Tante March en regardant par-dessus ses lunettes en direction de Jo, assise dans un coin en train de se balancer, l'air morose.
 Si Jo avait seulement su quel grand bonheur était dans la balance pour l'une d'elles, elle se serait radoucie dans l'instant ; mais, malheureusement, nous n'avons pas de fenêtres donnant sur nos cœurs, et nous ne pouvons pas voir ce qui se passe dans les esprits de nos amis ; cela vaut mieux pour nous, de manière générale, mais ce serait si pratique de temps à autre — une telle économie de notre temps et de notre tempérament. Par le discours qui suivit, Jo se priva de plusieurs années de plaisir, et reçut une leçon durable quant à l'art de tenir sa langue.
 « Je n'aime pas les faveurs, elles m'oppressent et me donnent l'impression d'être une esclave ; j'aime mieux tout faire par moi-même, et être parfaitement indépendante.
 — Ahem ! » toussota Tante Carrol, doucement, en regardant Tante March.
 « Je vous l'avais dit », dit Tante March, avec un hochement de tête pour Tante Carrol.
 Heureusement inconsciente de ce qu'elle avait fait, Jo était assise le nez en l'air, avec un air révolutionnaire tout sauf engageant.
 « Parles-tu Français, ma chérie ? demanda Mrs. Carrol en posant la main sur celle d'Amy.
 — Assez bien, grâce à Tante March, qui laisse Esther me parler aussi souvent que je le veux », répondit Amy avec un regard plein de gratitude, qui fit sourire aimablement la vieille dame.
 « Qu'en est-il de toi ? demanda Mrs. Carrol à Jo.
 — Je n'en connais pas un mot ; je suis trop stupide pour étudier quoi que ce soit ; je ne supporte pas le Français, c'est une langue si sournoise et saugrenue » fut la réponse plutôt brutale.
 Un autre regard fut échangé entre les deux vieilles dames, et Tante March dit à Amy, « Tu es plutôt forte et en bonne santé ma chérie, je crois ? Tes yeux ne te posent plus de problèmes, si ?
 — Pas du tout, merci m'dame ; je me porte très bien et j'entends faire de grandes choses l'hiver prochain, afin d'être prête pour Rome, quand viendra ce joyeux moment.
 — Bonne petite ! Tu mérites de partir, et je suis sûre que tu y iras un jour », dit Tante March, avec une tape approbatrice sur la tête d'Amy en train de ramasser sa pelote de laine.
 « Soupe-au-lait, tire le loquet,
 Tourne le rouet devant la cheminée »,
 scanda Polly, en se penchant depuis le dossier de la chaise de Jo pour la dévisager, avec un air impertinent si comique qu'il était impossible de ne pas rire.
       « Très observateur, cet oiseau, dit la vieille dame.
       — Sortez vous promener, très chère ? » cria Polly, en sautillant vers le vaisselier pour réclamer un morceau de sucre.
       « Merci, c'est ce que je vais faire - viens Amy », et Jo mit un terme à la visite, plus certaine que jamais que celles-ci avaient mauvais effet sur sa constitution. Elle serra les mains d'une manière toute masculine, mais Amy embrassa ses deux tantes, et les deux filles s'en allèrent en laissant derrière elles une impression d'ombre et de soleil, qui fit dire à Tante March, comme elles disparaissaient, -
       « Je vous conseille de le faire, Mary ; j'avancerai l'argent », et Tante Carrol de répondre d'un air décidé, « Je le ferai certainement, si son père et sa mère consentent. »
3 notes · View notes
mika-yan · 4 years ago
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One shot sur Chuuya de Bungou stray dogs ! Bonne lecture ! ❤️
♡︎ 𝚃𝚞 𝚎𝚜 𝚖𝚊 𝚕𝚞𝚖𝚒𝚎́𝚛𝚎 ♡︎
La lumière était la seule chose que tu cherchais depuis des années.
Cet objectif était si simple, dit de ces mots, mais seul ceux qui avaient dû la recherché savaient la complicité que cela révélait en fait.
Ton enfance n'était que sang, cris, cauchemar, et tant d'autre mot horrible et traumatisant. Ton pouvoir, la terrible Rage de sang était quelques choses que personne, ni même toi, pouvait gérer. Voir ta bête tuer, abattre, exécuté, empoisonnée, ou encore même étrangler, tes amis, ta famille, ou encore tes seuls soutiens, c'était ce qui t'était arriver. La seule personne qui avait réussit à calmer ta bête n'était autre que Dazai. Cet homme n'était qu'un enfant quand il t'avait rencontrer. Cependant, même avec son jeune âge, il avait réussit à abaisser la bête qui était en toi.
Depuis ce jour, ta dette envers la mafia était ta pire peur. Travaillée, tuer, aider le mauvais côté, et soutenir la vision de Mori, c'était un peu sa, ton quotidien. Quel cauchemar était pire ? Le sang de tes êtres aimant, ou être le pantin d'une mafia horrible ? Même toi, ne pouvait pas répondre à cette question.
Pendant toutes les années où tu as travailler dans la mafia, seul Chuuya avait réussit à te faire voir la lumière que fesait tes êtres proches, quelques années avant leurs morts. Chuuya était une source de bonheur inépuisable, il te rendait... Vivante ! Cependant, ce bonheur ne pouvait PAS durer. Quand Dazai est parti de la mafia, Chuuya était plein de haine envers lui. Et toi... Tu ne pouvais pas en vouloir à Dazai. Cet homme t'avait aider, à l'époque. Et encore la veille de son départ, il t'avait tendu la main, te disant les mots que tu ne pensais jamais entendre.
"Pourquoi ne veux-tu pas partir avec moi ?"
Dazai était aussi comme Chuuya... Sauf que lui, il te fesait voir la vérité, la liberté et l'empathie. Quand Dazai est parti, ton seul reflex a été de déposer un mot dans la chambre de Chuuya, lui disant tout ce que tu pensais, avant de partir définitivement, pour prendre la seule main qu'on t'avait tendu dans ta vie.
"Au moment où tu liras cette lettre, Chuuya, je serai déjà parti loin.
Tu vas sûrement me détester, comme Dazai, mais tu me connais mieu que quiconque...
Tu sais très bien que la liberté est mon rêve d'enfant, et je dois le réaliser, c'est toi-même qui me l'avait dit étant ivre...
Prendre la main que me tend Dazai n'est peut-être pas une bonne idée... Après tout, Mori voudra sûrement se venger de cette trahison, surtout de moi, un membre important et soi-disant puissant...
Mais... Je pense que tu avais raison.
Ce n'est pas moi qui suis puissante, forte et dangereuse, c'est la rage de sang elle-même qui l'est !
Je suis sûrement lâche de ne pas te dire ces mots en face, mais tu ne penses pas que c'est mieu ?
Nous deviendrons des ennemis bientôt...
Et je ne veux pas. Je ne veux pas que tu me détestes.
Je suis en chemin pour l'agence ! Au revoir Chuuya. J'espère que la prochaine fois que nous nous reverrons, sera le jour où je te rendrais la pareil pour m'avoir éclairer dans ce monde sombre qu'est la mafia !
(t/p)"
C'était la dernière lettre que tu avais donner à Chuuya.
Contrairement à ce que tu pensais, il ne l'avait pas jeter en criant de rage, mais il l'avait garder, un sourire triste sur ses lèvres.
Du côté du mafieux, il ne pouvait pas t'en vouloir. Même si il était triste, déçu et en colère que tu sois parti, il était à la fois heureux que tu partes enfin de cet endroit qui te fesait tant souffrir. Même si quitter cet endroit signifiait le quitter pour partir avec Dazai. Depuis ce jour, il fesait semblant d'aller bien, mais tu lui manquais. Il s'était surprit à espérer voir Dazai avec toi, il en était arriver là... Juste pour te voir, toi.
Aujourd'hui était une belle journée. Dazai et toi étiez encore entrain de rigolez pendant que vous vous soûlez dans un bar.
"Dazai, si Kunikida sait que tu m'as emmener dans un bar or que tu devais travailler, t'es au courant que tu vas mourir ?" Dis-tu en riant pendant que ton collègue était simplement entrain de commander un verre pour vous.
"(t/p)-Chan c'est sérieux ! Je t'emmène voir ton âme sœur !" Dit Dazai avec son air idiot que tu connaissais que trop bien désormais.
"Mon âme sœur ? Désoler de te décevoir le suicidaire mais j'ai pas de sœur."
À peine dit ces mots que tu entendis la sonnette du bar sonner, signifiant que quelqu'un était rentrer. Ne fesant pas attention à l'inconnu, tu continuais de discuter avec Dazai, tout en parlant avec le barman qui était un ami. L'inconnu qui était rentrer s'était assit à côté de toi, mais vous vous n'étiez même pas regardez. Seulement, les chaises étant un peu éloigné, tu n'entendais pas l'inconnue prendre commande car Dazai te parlait. Sa commande était... Familière. Le vin qu'il avait prit, c'était ton préféré à toi et Chuuya, dans le bon vieux temps.
Étant soudainement nostalgique, tu pris la même boisson, avec un air enfantin au visage.
"Dazaiiiii merci de m'avoir emmener ici, je vais grave à toi, rêvez de mon beau prince charmant en sirotant du vin ! ~" Le barman rigola, sachant d'avance qu'elle était la commande.
La soirée se passa convenablement. Dazai sorti un moment pour téléphoner. Tu t'ennuiyais pas mal sans lui, alors tu décidas de prendre un verre, cependant, en prenant son verre, tu remarquas que l'autre personne était affalé sur le comptoir. En voyant enfin les cheveux de la personne, tu te rendis compte que c'était... Chuuya.
Avec un sourire dit romantique, tu t'approchas de lui, sans pour autant qu'il relève la tête.
Prenant ta meilleure voix, tu crias toute heureuse :
"SALUTTTTT SA FAIT LONGTEMPS ~" Chuuya sursauta et se retourna vers toi. Ses yeux qui étaient énerver sont vite passé à une autre émotion, la joie et la tristesse à la fois.
Il était là, figer à te regarder.
"Bah quoi, t'es pas content de me voir ?" Dis-tu avec un sourire idiot coller au visage.
Étant tous les deux ivres, la soirée était vite parti en n'importe quoi... Quand Dazai était revenu, Chuuya était littéralement coller à toi pendant que tu te marrais. Vous avez donc passer la soirée à trois, cependant, au moment de rentré tu étais encore ivre et Chuuya non, alors il a décider de t'accompagner chez toi, tout en mettant un mot dans ta poche avec son numéro.
Dazai avait un sourire quand vous partez, cependant, dès que votre dos étaient loin, il prit un air sérieux.
Voir celle qu'il aimait partir, c'était une autre douleur qu'il allait devoir surpassée. Après tout, tu ne seras jamais intéressé par celui que tu considéres comme ton ami...
Ton réveillé avait été difficile, mais au bout d'un moment, tu avais réussis à ouvrir les yeux malgré ta gueule de bois qui te disait qu'une chose ; DORS ! Te levant de ton canapé, tu remarquas que tu portais encore le menteau de la veille. Dazai avait dû te raccompagner... Bizzarement, un souvenir t'était disparu, mais il semblait important. Un papier tomba d'une de tes poches, tu le ramassas t'attendant à une blague de Dazai mais... C'était autre chose.
Le numéro de quelqu'un, avec la signature de Chuuya...
D'un coup tous les souvenirs te revenu, et tu crias comme une imbécile de joie. Lisant la suite du mot, tu crias encore une fois en lâchant le mot.
Ton amour et ta lumière, tu allais la revoir, et aujourd'hui...
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archeoenlutte · 4 years ago
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Ma pire expérience de renvoi d'un chantier bénévole
J'ai participé à presque une vingtaine de chantier de fouille bénévole et j'ai donc été témoin à plusieurs reprises du renvoi d'un fouilleur ou d'un départ précipité. Je pense que ce sont des choses qui arrivent mais la manière dont les R.O. les gèrent peuvent être excellentes comme catastrophiques. 
Je me souviendrais toujours du renvoie d'une fouilleuse particulièrement violent. Cette fouilleuse était une étudiante et avait une convention de stage entre le R.O. et son université. La fouille se déroulait à l'étranger, dans la campagne profonde, à l'écart de toute ville ou village. La fouilleuse était déjà là depuis quelques semaines avant mon arrivée sur le chantier. Dès mon arrivée, j'ai senti qu'elle était exclue du groupe des fouilleurs (juste 6 personnes en comptant le R.O. et son numéro 2). N'ayant rien contre elle, j'ai un peu sympathisé avec elle même si je sentais qu'elle était réticente. Effectivement, j'avais remarqué qu'elle n'était pas très motivé pour travailler : elle ne voulait pas se lever tôt, pas porter de choses lourdes, etc. Mais en même temps, à sa place, si vous étiez sur une fouille où tout le monde vous rejette et parle dans votre dos, le R.O. en premier, que feriez-vous ? Parce que le R.O. prenait un malin plaisir à la stigmatiser devant tout le monde !
Au bout de 5 jours, le drame est arrivé. La fouilleuse devait rentrer en France le week-end et avait décidé de ne pas aller fouiller pour son dernier jour car elle avait mal au dos. Que son excuse soit vrai ou non, peu importe. C'était son dernier jour, elle était malheureuse et les autres ne l'intégrait pas. Quel mal à la laisser à la base faire du post-fouille ? Mais le R.O. ne l'a pas vu ainsi. Il s'est mis à lui hurler dessus d'un coup, là traitant de pauvre conne et autre jolis noms d'oiseau du même style. Je m'en rappelle car nous étions tous en train de prendre le petit déjeuner à 7h du matin quand nous l'avons entendus hurler à plein poumons sur elle. Nous sommes tous aller voir et la vision de cette fille en pyjama pleurant devant le R.O. qui l'insultait de manière incontrôlée m'a profondément choqué. Elle a essayé de s'expliquer mais ça n'a fait qu'empirer les choses. Et c'est là que le R.O. lui a dit de venir sur le chantier ou il l'a foutait purement et simplement dehors. Et, je pense dans un élan de rébellion, elle a dit qu'elle ne viendrait pas fouiller. Le R.O. a donc tenu parole, la forcé à monter dans sa chambre et à faire sa valise. Tous les autres fouilleurs ont fait comme si de rein n'était. J'était trop mal pour ne rien faire donc je les ai suivis et je suis allée dans la chambre où le numéro 2 du R.O. (un gars qui était embauché comme R.S. alors que son métier est artiste peintre) surveiller la fouilleuse faire sa valise tout en l'insultant. J'ai essayé de calmer le jeu en lui disant d'arrêter de l'insulter, que ça ne servait à rien mais j'avoue qu'à ce moment là, j'avais juste peur que ça me retombe dessus. Une fois les bagages finis, le R.O. et son numéro 2 nous ont forcé à monter dans le van qui faisait la navette du gîte au chantier. Je suis montée dans le van et j'ai vu cette fouilleuse en pyjama avec sa valise à 8h du mat’ sur le porche pendant que le R.O. fermé le gîte à clé en l'insultant encore un peu plus. 
Je tiens à rappeler que nous étions à l'étranger, perdus dans la cambrousse. J'ai appris par la suite en recontactant la fouilleuse qu'elle avait fait du stop jusqu'à la gare routière la plus proche pour se payer un billet de train vers la capitale. Elle a ensuite dormi à l'aéroport et pris son avion le lendemain. 
Dans le van vers le chantier, j'étais particulièrement silencieuse. Et c'est là que le R.O. s'est tourné vers moi et m'a demandé “et ben quoi ? pourquoi tu fais la gueule?”. Quand j'ai expliqué que c'était le renvoie le plus violent auquel j'avais assisté et que j'estimais que c'était dangereux d'abandonner quelqu'un comme ça sans ressources, le R.O. m'a répondu “non mais t'es arrivé sur le tard. Tu connais pas toute l'histoire. C'était vraiment une conne. C'est bon elle parle la langue locale elle va se démerder.”. 
J'avoue que j'étais là depuis 5 jours et je devais encore rester 4 semaines sur le chantier. Je n'ai donc pas insisté, surtout parce que j'avais vu l'ostracisme dont les autres fouilleurs et le R.O. avait fait preuve envers cette fouilleuse. J'avais juste peur d'être la prochaine sur la liste, et moi je ne parlais pas la locale ! Le reste de la fouille a été plus calme même si j'ai toujours senti que le R.O. ne m'appréciait pas plus que ça.  Avec le recul, je regrette de ne pas avoir ouvert la bouche. J'aurais du défendre mon opinion et surtout apporter mon soutien à cette fouilleuse. Tu peux être la pire fouilleuse et la pire conne du monde, le R.O. ne doit pas t'abandonner en pleine nature. Etre R.O. c'est avoir la responsabilité de la sécurité de tes fouilleurs. Etre R.O., ce n'est pas prendre parti dans les petites disputes mesquine des bénévoles et surtout pas stigmatiser une personne en particulier ! 
Voilà, je vous partage ce témoignage (un peu long désolée) parce que c'est une histoire qui m'a profondément marqué. Ce que j'essaye de partager ici, c'est un exemple d'abus de pouvoir dans un métier à la hiérarchie très marqué. En archéologie, un supérieur peut vraiment te faire du mal. Que ce soit par des pressions psychologiques ou morales, mais aussi en s'en prenant à ta réputation. C'est un très petit monde et les rumeurs peuvent faire beaucoup de mal. Si vous êtes à un poste à responsabilité, essayez de vous rappelez que vos moments de colère peuvent avoir de graves conséquences. 
J'espère juste que la prochaine fois où je serais témoin d'un abus de pouvoir, je réagirais mieux et je me ferais entendre.
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frenchwitchdiary · 5 years ago
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Grimoires 1/3
Zoom sur un des outils les plus indispensables de la pratique magique ~
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Grimoire vs Livre des Ombres : une question de terminologie
A peine on aborde le sujet que déjà l'on se perd entre les différentes appelations dont cet artéfact est pourvu. Doit-on dire un grimoire ou un livre des ombres au juste ?
Le grimoire est, par définition, "un livre composé de recettes de potions, de sorts et autres choses magiques" (merci wikipédia). Le Livre des Ombres est un terme devenu assez courant aujourd'hui : popularisé par la série de notre enfance (en tout cas si vous êtes de la même génération que moi), Charmed,  il est en fait un "recueil de textes magiques et religieux de Wicca, contenant les principaux rituels, pratiques magiques, l'éthique et la philosophie de la tradition wiccane" (big up wikipédia encore une fois). La différence entre ces deux termes réside en cela que l'une des appelations renvoie à une pratique religieuse spécifique, tandis que l'autre revêt un aspect plus global.
À vrai dire, certaines personnes que je connais utilisent quand même le terme "Livre des Ombres" pour désigner leur grimoire personnel, alors même qu'elles ne se rattachent pas à ce culte. Vous l'aurez compris, chacun y va un peu à sa sauce, donnant même parfois de petits surnoms uniques, qui confèrent à leur ouvrage une dimension plus personnelle.
Dans cet article je m'en tiendrais au nom "grimoire" en tant que terme générique, mais bien sûr, appelez le vôtre comme bon vous semble ~
Donc, maintenant qu'on a compris que le nom qu'on lui donne n'est pas si important que ça au final, en quoi ça consiste exactement, un grimoire ?
Avant tout : le choix d'un format
Que vous soyez team Charmed à fond, avec le gros grimoire relié à la main avec couverture en cuir ornée d'entrelacs celtiques et feuilles en papier-parchemin vieilli au broux de noix, ou que vous soyez du genre minimaliste et pratique, avec un carnet tout simple, ni trop grand ni trop lourd, pour vous accompagnez dans vos déplacements : le format de votre grimoire doit vous ressembler. Si vous aimez pratiquer souvent en extérieur, le choix d'un pavé lourd comme un dictionnaire et grand comme une table d'échiquier n'est peut-être pas des plus judicieux. Si vous avez tendance à juste prendre des notes, un petit carnet peut suffir, mais si vous appréciez le côté esthétique plus "fourni", et que vous voulez vous adonner à des illustrations, un format plus grand se révélera bien plus confortable au moment de réaliser vos pages.
Cherchez toujours ce qui vous ressemble le plus (un peu comme n'importe quel autre outil en fait). Vous n'êtes même pas obligé-e-s d'utiliser une reliure : un classeur peut tout aussi bien faire l'affaire, et il présente l'avantage indéniable de permettre d'organiser ses pages à sa guise, même une fois finies, ce qui n'est pas le cas d'un bouquin. Et puis même, au delà du format IRL, concret, pourquoi ne pas laisser toutes vos recherches dans un dossier sur votre ordinateur ? (ou sur une "clé USB des Ombres", l-o-l). Ou pourquoi pas tout faire sur le pc, et une fois que vous êtes s��r-e-s que l'ordre des pages/sujets vous convient, le transposer au format papier.
Libre à vous de vous approprier cet outil. Il est très libre dans sa forme, dans son contenu, mais il est indispensable pour vous permettre d'avancer dans votre pratique, donc si vous n'en avez toujours pas commencé un : => go le faire ~
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Le faux débat de la quantité
Doit-on en avoir un seul, qui regroupe absolument T-O-U-T ce que vous avez accumulé comme savoirs et expériences, ou en avoir plusieurs, avec chacun sa spécialité/son domaine de recherche ?
J'ai déjà entendu/lu par le passé qu'avoir plusieurs grimoires ou livres des ombres était déconseillé, pour une raison tellement absurde qu'elle me paraît bien floue aujourd'hui. Si je fouille bien dans ma mémoire, certains disaient qu'il était capital – si vous décidiez d'en acquérir plusieurs - de les numéroter (ex: Tome 1, Tome 2, etc...), afin de donner l'impression qu'il ne s'agit que d'UN ouvrage, en plusieurs volumes, UN ensemble, plutôt que d'en accumuler plusieurs, ce qui auraient pour conséquence des flux énergétiques désordonnés  – un truc comme ça  – ; ce contre quoi je m'insurge.
En fait, là encore, c'est une question de goût, de personnalité. Certaines personnes s'organisent mieux en séparant les choses de manière bien délimitée, d'autres préfèrent se consacrer de manière absolue, corps et âme, à l'élaboration d'un unique recueil. Il n'y a pas de problèmes avec ça, puisque s'il y avait UNE bonne façon de faire, cela se saurait, et on n’aurait pas besoin d'éclaircir le sujet dans de longs articles tumblr, pour se rassurer de si on fait bien les choses.
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Le fardeau de ceux qui voulaient trop bien faire
(Cette partie s'applique surtout à celleux qui voudront se lancer dans le format "papier")
"Par où commencer ? C'est tellement vaste, je suis perdu-e...", "Et si jamais je foire complètement une page de mon livre sacré ?!" Ce genre de questionnements, totalement légitime avant de se lancer dans la grande aventure, représente tout à fait ce qui freine la plupart des novices : la peur et le perfectionnisme.
Le perfectionnisme, l'ennemi numéro 1 du grimoire, car on voudrait que tout soit parfait, on souhaite donner le meilleur de nous dans ce carnet vierge, porteur de tant d'espoirs et de promesses, qu'on pourrait même léguer un jour à notre éventuelle descendance... Tant est si bien que cela fait six mois qu'on l'a acheté, ce précieux tas de papier, et qu'on n'a toujours rien écrit dedans. Par peur de ne pas bien s'y prendre peut-être, par peur de rater la mise en page, par peur d'écrire des choses qui s'avèreraient ne pas être pertinentes par la suite... Pour celleux qui pensent déjà à le léguer à leurs enfants avant même de l'avoir commencé, gardez à l'esprit que vous n'auriez rien à léguer si vous n'osez pas vous lancer. ^^' Tant de raisons peuvent nous freiner. Elles sont autant de bâtons que l'on se met nous-même dans les roues. Moi-même je suis passé par tous ces tiraillements intérieurs, ces doutes. Le déclic a été une vidéo youtube de Molly Roberts (chaîne anglophone très inspirante que je vous conseille), dans laquelle elle disait ceci : "Nothing is sacred, until you make it so", ce que j'aime traduire de la sorte :
Rien n'est sacré, jusqu'à ce que vous fassiez en sorte qu'il le devienne.
Dans cette même vidéo, le message de la youtubeuse était sans appel : si vous vous ratez, ça n'est pas grave, vous pouvez tout aussi bien arracher la page, la recouvrir entièrement de peinture ou coller les feuilles entre elles, etc... Son approche permet de dédramatiser un bon coup, et je dirais même qu'elle va plus loin : elle désacralise le grimoire. Il n'est plus à regarder comme cet objet immensément noble, surnaturel, tellement sacro-saint qu'il en devient intouchable. Au contraire, il est un OUTIL de travail, de recherche, il se fait le lieu de tous les possibles, de toutes vos expérimentations. Il devient une expérience à vivre. Destiné à grandir avec vous, à vieillir avec vous, à s'abîmer au fil du temps, de la pratique, des accidents de cire renversée par maladresse pendant un rituel, humecté de votre salive parce que vous vous serez parfois endormi dessus...
Il est fait à votre image, et la seule chose que vous risquez en noircissant ses pages, c'est de l'imprégner de votre aura et de votre magie. En cela, il sera forcément parfait, exactement comme il doit être, et vous n'avez aucune appréhension à avoir, aucune réserve. Il n'est, après tout, qu'une extension de vous-même, un reflet de votre personnalité et de votre spiritualité, et surtout, un compagnon de route.
Votre journal de bord de sorcière.
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Pour ceux que ma tirade n'aurait pas inspiré, et qui hésitent toujours sur ce qu'ils doivent consigner à l'intérieur, voici une petite liste (non-exhaustive) pour vous donner quelques pistes/idées :
- en quoi croyez-vous ? (vertus, divinités, cosmogonie...?) - questionnez vous sur les piliers de votre pratique magique : sur quoi repose-t-elle, sur quels principes, quelles valeurs ? - si vous le pouvez, retracez votre arbre généalogique. Vous êtes la somme de tous vos ancêtres, toutes les traces de leur magie se retrouvent en vous aujourd'hui. - qu'est-ce qui fait grandir votre âme selon vous ? - dressez un portrait ésotérique de vous-même (pas forcément en dessin si ça n'est pas votre truc) : par exemple, votre thème astral, à quel jour et lunaison êtes-vous né-e, la numérologie de votre prénom, les dons pour lesquels vous avez une facilité innée, vos affinités avec tel-le outil/lame de tarot/planète/lunaison... etc. - qu'est-ce qui vous attire actuellement ? (type de magie, certaines pratiques, panthéon, mythes, etc...) - quelle est votre "spécialité" ou points forts, dans quoi vous sentez-vous le plus à l'aise ? - a contrario, dans quel domaine/pratique éso vous vous sentez le moins à l'aise ? Pourquoi ? Analisez-vous, cherchez à vous comprendre dans les moindres recoins - recettes de tisanes, sigils, poèmes-prières... imaginez, consignez et testez toutes vos créations perso - écrivez (ou représentez par un dessin ou un collage si vous êtes plus "artsy") les rêves qui vous semblent être porteurs d'un message profond - faites le récit de vos expériences passées avec le surnaturel/le paranormal - des pages "antisèches" pour vous rappeler des correspondances des ingrédients ou du sens d'un tirage de tarot
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Voilà voilà, après tout ça, vous êtes fin prêt-e-s pour vous jeter à l'eau ! Et si cela était déjà fait, j'espère que cet article vous aura apporter un nouvel angle de vue, de nouvelles idées peut-être, pour poursuivre votre chemin ~
La partie 2 où je présente mes propres grimoires ICI
Un immense merci/bravo si vous avez tenu jusque là ~
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sammyjomcl · 5 years ago
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La pierre bleue
Vu que je me pose beaucoup de questions sur les bijoux de Nath, son look estival m'a inspiré un petit texte.
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Faire les 100 pas dans mon appart n'est décidément pas la chose la plus productive au monde mais j'en suis réduis là. J'attrape mon téléphone pour la millième fois ce matin... pas de nouveau message, j'ai du réseau donc... Je dois encore attendre. Attendre qu'elle me donne des nouvelles.
Su' est partie il y a 5 jours pour voir ses parents. Nous avons échangé des messages et quelques appels le soir mais je ne réalise que trop bien que je suis très tendu rien qu'à la savoir loin de moi. Elle doit rentrer aujourd'hui et j'attends qu'elle me tienne au courant. J'ai presque peur qu'elle m'envoie un message me disant qu'elle prolonge son séjour chez ses parents. Elle a vécu 4 ans là-bas, elle a peut-être plus d'attachement pour cet endroit que pour sa vie ici. C'est ridicule, je le sais. Mais je l'ai retrouvée il y a peu et il n'y a que dans ses bras que je peux avoir un semblant de quiétude. 
J'ai du coup tué le temps pendant ces quelques jours en rangeant mon appartement. Une grande première depuis trop longtemps. Mais j'avais assez honte de la recevoir dans un appart en bordel. J'aimais l'ordre avant. J'y suis encore attaché en un sens même si je suis peut-être moins méticuleux sur certaines choses. Quoi qu'il en soit, avoir cet endroit propre est déjà une bonne chose. D'autant que ma sœur est venue me voir et elle a même applaudi en voyant mes affaires rangées. 
-Moi qui avais peur de venir ici à cause des poubelles qui débordaient!
-Tu exagères Ambre.
-A peine! 
-...
-Me regarde pas comme ça frérot, je suis contente que tu te bouges les fesses!
Ça a eu le mérite de la faire sourire. Elle avait toujours l'air fatiguée mais au moins elle a passé un bon moment ici et ça m'a fait du bien aussi.
Blanche me regarde tourner en rond avec un air que je qualifierai de moqueur. Heureusement que personne d'autre ne me voit tourner comme un lion en cage. L'ironie de tout ça c'est que je suis en manque d'elle, comme si elle était... ma drogue. Je n'ai jamais goûté aux saloperies que les abrutis pour qui je bosse vendent. Mais j'ai bel et bien une addiction quand il s'agit d'elle.
Je soupire lourdement. Il est peut-être temps que je m'habille. Il devrait faire chaud aujourd'hui donc je ne vais pas trop me vêtir. Une chemise ouverte et un short feront l'affaire. Je suis habillé en une minute et me voilà de nouveau face à mon ennui.
On sonne à ma porte. J'espère que ce n'est pas des vendeurs qui font le tour du quartier, je risque de les envoyer bouler sans ménagement.
J'ouvre la porte, un peu méfiant et je n'ai pas le temps de réagir avant que l'on ne me saute littéralement dessus, me faisant presque basculer en arrière. Mais ce corps contre le mien m'est terriblement familier... ses bras autour de mon cou me serrant fort, son odeur que je connais par cœur...
Elle s'écarte de moi légèrement et me lance un sourire radieux.
-Bonjour Nath! Tu m'as manqué!
Je devrais lui dire qu'elle m'a manquée aussi mais la surprise de la voir ici alors que je m'inquiétais de ne pas avoir de nouvelles me laisse silencieux. Je la serre contre moi.
-J'attendais de tes nouvelles, Su'...
-Je t'avais dit que je rentrais aujourd'hui. Mon train est arrivé il y a une trentaine de minutes et me voilà!
Je remarque le gros sac resté devant la porte. Elle est venue directement de la gare. Je le prends et le pose dans un coin avant de refermer la porte.
-Tu aurais dû m'appeler, je serais venu te chercher.
-Je voulais te faire une petite surprise.
Je n'ai pas envie d'attendre davantage, je la prends fermement contre moi et l'embrasse. Elle se laisse docilement faire et me rend mon baiser avec avidité. Je ne pouvais pas demander mieux. Je me laisse aller à descendre mes mains le long de son dos jusqu'au tissu de sa robe qui recouvre ses délicieuses courbes. Je suis un instant tenté de la transporter directement jusqu'à mon lit d'autant qu'une de ses mains passe sur mon torse nu sous ma chemise.
Elle met cependant fin à notre étreinte et me regarde en fronçant les sourcils. Elle fait un pas en arrière et me scrute de la tête aux pieds. Quelques secondes plus tard un petit sourire en coin apparaît sur ses lèvres.
-Il fait déjà super chaud ici apparemment!
Je hausse un sourcil. Comment je dois prendre cette remarque? Elle continue de me regarder et c'est en la voyant se mordre très rapidement la lèvre que je me dis que l'amener jusqu'à mon lit aurait été en effet une bonne idée.
-Tu as quelque chose à dire sur ma façon de m'habiller? 
-Non non, ça te va très bien. Mais dis-moi... Tu as ressorti une chemise blanche que tu portais au lycée?
Je la regarde un instant sans comprendre avant que ça ne me percute. C'est vrai, au début du lycée ma penderie était bien fournie en chemises blanches.
Elle passe une main sur la chemise.
-Je trouve que ça te va encore mieux qu'à l'époque.
-Je n'ai plus mes chemises du lycée tu sais, elles ont été données!
-Je me doute, tu ne rentrerais plus dedans de toute façon.
Elle promène sa main sur mes muscles. Il est vrai que je fais plus de sport maintenant, j'ai pris du muscle aux épaules et aux pectoraux. Mes anciens vêtements ne m'iraient plus et ils ne me manquent pas du tout.
-Contente de ton séjour chez tes parents?
Elle m'en a déjà pas mal parlé par téléphone, elle avait l'air vraiment ravie d'être là-bas.
-Oui! On a beaucoup rigolé! J'ai cuisiné avec mon père, j'ai fait les boutiques avec ma mère... Je lui ai montré une photo de nous deux, elle te passe le bonjour! 
Je suis un peu étonné qu'elle lui ai parlé de moi. Je ne pense pas être le gars dont les parents rêvent pour leur fille. Mais il est vrai que sa mère a toujours été compréhensive. Si je prends mes parents en exemple forcément j'en oublie que d'autres ont des comportements plus "justes" et "normaux".
Su' regarde autour d'elle et me prend par la main, m’entraînant dans ma chambre. A peine arrivée, elle saute sur le lit aux côtés de Blanche.
-Toi aussi tu m'as manquée Blanche! Je t'ai même ramené une friandise! 
Elle dépose son sac à main sur mon bureau et en sort un petit paquet des friandises préférées de Blanche, qui ne se fait pas prier pour descendre du lit et avaler le snack.
-En tout cas je suis quand même contente d'être rentrée. La ville où se trouve mes parents... J'ai jamais réussi à m'y faire totalement. Je suis mieux ici.
-Ici dans cette ville ou plus particulièrement dans ma chambre?
J'ai envie de la taquiner un peu et elle le sait très bien.
-Dans cette ville ET dans ta chambre. D'ailleurs je suis fière de toi, tu as fait un beau ménage! J'ai toujours bien aimé cet appart, depuis la première fois que je suis venue.
Je rigole doucement. La première fois qu'elle a mis les pieds ici... Je m'approche d'elle en ne la quittant pas du regard et m'assoit tout près d'elle.
-Tu veux dire, la première fois qu'on a testé ce lit à deux?
Elle me regarde sérieusement.
-Oui, cette première fois-là. Merci pour le rappel mais je m'en souviens parfaitement bien.
Je pense qu'on s'en souvient aussi bien l'un que l'autre. Je commence à sacrément avoir envie de l'avoir entièrement contre moi. J'approche mes lèvres des siennes mais elle met un doigt sur ma bouche.
-J'ai ramené quelque chose pour toi aussi.
Elle a tout à fait compris que j'ai envie d'elle mais comme je prends un malin plaisir à la taquiner régulièrement, elle me rend la monnaie de ma pièce dès qu'elle le peut.
-Tu m'as ramené ma friandise préférée il me semble...
Je regarde ses lèvres à quelques centimètres des miennes. J'ai beau parler sur un ton léger, c'est totalement la vérité.
Elle sort une petite boîte d'une poche et me la tend. Je l'ouvre et y découvre un pendentif bleu. Je n'en ai jamais vus de semblables dans le coin. C'est très délicatement travaillé et la couleur est jolie.
-Je faisais les magasins avec ma mère et je suis tombée sur la boutique éphémère d'un artisan qui travaille avec des pierres extraites dans la région pour en faire des bijoux. Il y avait la queue pour en acheter. Ma mère a voulu jeter un coup d'oeil et j'ai adoré ce modèle. Je t'imaginais très bien avec. J'ai fait la queue pendant un bon moment et j'ai eu la chance d'avoir le dernier qui me plaisait le plus. Ça a même failli tourner au drame!
-Comment ça?
Elle hausse les épaules en riant.
-La femme qui faisait la queue derrière moi avait aussi jeté son dévolu sur cette pierre et a commencé à me supplier de la laisser l'acheter. J'ai dit non, je voulais vraiment te l'offrir. Elle a lourdement insisté, me disant qu'elle avait une soirée prévue et que ça irait parfaitement avec sa robe et que ça lui ferait un décolleté parfait. Pour elle ça avait l'air d'être un argument infaillible.
-Comment tu as pu t'en sortir?
Elle se tortille légèrement comme un peu gênée rien qu'en se souvenant de la scène.
-Je lui ai dit que mon mec était canon, qu'il porterait ce bijou divinement bien et que son décolleté devra s'en passer. Elle a ouvert la bouche et aucun son n'en est sorti. Ma mère a assisté à la scène et est partie dans un fou rire. J'avais déjà payé donc je suis partie avec ma mère toujours en train de rire.
Je ne m'attendais pas du tout à ça. Je suis presque sûr de rougir un peu. J'ai déjà eu un certain nombre de remarques sur mon physique et toutes sont tombées bien vite dans l'oubli. Mais quand *elle* parle de moi comme si j'étais le plus beau mec du monde, ça me touche plus que je ne saurai le décrire.
Elle prend le bijou pour le passer autour de mon cou. Pendant un bon moment elle m'observe et finit par hocher la tête, visiblement très satisfaite.
-J'avais raison, ça donne très bien sur toi. Je n'en avais aucun doute mais je suis bien contente de cet achat.
Je sens un sourire s'étirer sur mes lèvres. Comment pourrait-il en être autrement? Cette fille me désarme complètement. J'étais ici à me morfondre sans elle et elle... même loin d'ici elle pensait à moi. Je me sens un peu bête maintenant mais surtout incroyablement soulagé.
-Merci Su'. Ça me plait énormément. Et...
J'inspire profondément.
-Tu m'as beaucoup manquée. Je suis content que tu aies bien profité de tes parents mais je suis surtout heureux que tu sois de retour.
Un peu d'honnêteté ne me fera pas de mal surtout que ça lui fait plaisir. Elle s'installe un peu plus profondément dans le lit et son sourire satisfait se transforme en quelque chose de plus profond.
-Je dirais pas non à observer ce pendentif sur ton torse un peu plus en détails...
Ses désirs sont des ordres.
Je me redresse pour enlever ma chemise tandis que son regard se fait intense en parcourant mon corps. La chemise tombe à terre et je rejoins l'objet de mon désir. Ses doigts parcourent mon torse, s'arrêtent sur le pendentif et continuent leur course sur mes épaules. J'aime tellement chaque contact de sa peau que ma respiration s'accélère déjà. La voir me regarder avec envie me rend dingue.
Je pose mon front contre le sien.
-Bon retour Su'.
Je ne lui laisse pas le temps de répondre et l'allonge sur le lit. Mon manque d'elle se fait lourdement sentir et je sais déjà qu'on ne quittera pas la chambre de sitôt. Bien vite il n'y a plus entre nous que cette pierre bleue se frottant sur nos peaux.
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lebideduroutard · 5 years ago
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Jour 18 à 25 : Tourista 1 - 0 Arthur
Voilà quelques jours maintenant que nous sommes à Hoi An. Le soir de notre arrivée nous avons mangé un très bon Banh Mi. Et on pense que cela aura eu raison de l'estomac d'Arthur. Dans la nuit et le lendemain toute la journée Arthur a été très malade. Pour ainsi dire, ça va bientôt faire 10 ans que l'on est ensemble et je ne l'ai jamais vu aussi mal. Je dois même avouer avoir eu un peu peur. Je n'avais pas du tout envie que l'on teste l'hôpital au Vietnam. Heureusement on est dans un hôtel où la propriétaire est absolument adorable. Elle est vraiment aux petits soins. Elle lui a préparé du thé au gingembre, du riz blanc et s'est enquis de sa santé régulièrement pour s'assurer qu'il n'y avait pas lieu d'appeler le docteur. Je me suis sentie moins seule même si avec les réseaux j'ai aussi reçu pleins de conseils ! 
J'ai donc veillé Arthur en restant à la piscine de l'hôtel. Oui, on peut être inquiète tout en étant en train de bronzer autour d'une piscine. J'ai aussi fait une petite marche (de 2h tout de même) pour aller voir la mer. 
Le lendemain, l'état de santé d'Arthur commençait à s'améliorer heureusement mais il était extrêmement faible. Il lui était difficile de se lever. Je suis retournée à la piscine. Puis une idée folle m'a pris... J'ai été courir ! Bon une grosse demie heure j'ai pas fait un marathon, vous vous en doutez mais suffisamment pour me dérouiller.  C'est sympa de courir au milieu des rizières mais c'est blindé de libellule et j'ai vu aussi une grosse peau de serpent qui traînait sur le bord de la route. J'ai pas vu son proprio mais ça veut dire qu'il rôde dans le coin et vu la taille de la peau, je suis sur le qui-vive. 
Notre hôte m'a indiqué que les serpents ne sont pas dangereux et qu'ils les aiment bien parce qu'ils mangent les souris qui mangent elles-mêmes le riz. Le cycle alimentaire tout ça, tout ça... Moi je m'en fiche, dangereux ou pas, je flippe. 
On profite de ce moment de calme pour réfléchir à la suite de notre voyage au Vietnam avec Arthur. On réalise qu'à peine un mois pour visiter le Vietnam du nord au sud c'était trop ambitieux quand on ne veut pas changer d'endroit tous les deux jours. On ne peut pas rallonger notre temps car on rejoint nos copains Florian et Marion au Cambodge le 19 février (on a hâte). 
On n'a pas envie de courir d'une ville à une autre donc on décide de prolonger notre séjour à Hoi an d'une semaine. Tant pis, si on n'a pas le temps de découvrir la vallée du Mékong. On reviendra. 
On va prendre un vol pour Ho Chi Minh le 15. On y restera 4 nuits. On n'aime pas trop les villes mais 4 nuits ne seront pas de trop puisque l'on a besoin de faire notre visa pour le Cambodge et d'aller à Décathlon. 
Pour le visa, c'est pour éviter de le faire à la frontière et subir les pressions pour payer plus. Pour Décathlon c'est parce que l'on doit investir dans d'autres tee-shirts en laine de mérinos qui sèchent bien mieux que nos tee-shirts en coton. Tout un programme. 
Nos amis allemands sont venus nous rejoindre à Hoi an. On s'est retrouvé autour d'un bon petit plat dans la vieille ville. J'ai enfin pu goûter les raviolis vietnamiens. C'est très bon mais je suis un peu déçue car en fait il y a très peu de farce. On s'est baladé sur les bords de la rivière mais même si c'est très joli avec tous les lampions cela reste très touristique donc il y a foule et les locaux nous sollicitent en permanence pour une visite guidée, un taxi, un porte clé etc... 
On se donne rendez vous le lendemain pour aller visiter le village de la poterie. Apparemment c'est très touristique et je ne sens pas les 3 autres très motivés mais j'ai envie d'aller voir quand même donc j'insiste un peu. Quand j'ai une idée en tête, bon courage pour que je change d'avis. 
À posteriori, je reconnais que c'était nul nul nul. On dirait un village créé de toute pièce où ils font semblant de faire de la poterie pour attirer le touriste. Je suis trop déçue mais la balade en vélo pour y aller est chouette. On a fini notre journée au restaurant comme d'habitude où Arthur a mangé un plat très typique : de très bonnes pâtes carbo. Il les a savouré ! On aime bien Hoi An. Tous nos déplacements se font à vélo. L'hôtel nous en prête gratuitement. 
Le lendemain on décide de se rendre au Vegetable village (toujours à vélo) en passant par les rizières. Il y a beaucoup de compagnie qui propose une visite à vélo et un cours de cuisine dans le Vegetable village mais c'est très cher. Nous, on voudrait juste se balader à travers les plantations avec quelqu'un qui puisse nous dire les sortes de légumes et d'herbes aromatiques qu'ils font pousser. Nos copains nous amènent dans un restaurant qu'ils ont découvert la dernière fois qu'ils sont venus à Hoi An au milieu des cultures. J'ai adoré cet endroit. Tout était réuni. Un magnifique ciel bleu, un jus de mangue frais et un excellent repas. L'un des employés du restaurant nous propose de nous faire gratuitement une petite visite guidée des plantations. C'était génial ! On a goûté plein d'herbes aromatiques et il était vraiment super sympa et nous a appris plein de choses. J’ai beaucoup aimé ce moment d’échange. 
Nous nous sommes rendus ensuite à la plage. Je me suis baignée et l'eau était vraiment bonne. Je ne me suis même pas arrêtée pour rentrer dedans. Sur la route, on a croisé une personne qui pêchait avec un lance pierre. C'est un peu le même système qu'un harpon. Une fois que le lance pierre a touché sa cible, il la remonte avec un moulinet fixé à son poignet. Il rate rarement sa cible c'est vraiment marrant. 
Je ne peux pas vous décrire tout ce que l'on voit chaque jour. C'est plein de petites choses étonnantes qui me font m'émerveiller parfois, me questionner souvent. On croise des feux improvisés à tous les coins de rue, parfois destiné aux ancêtres, parfois pour incinérer les déchets et d'autres fois encore pour faire cuire des rats embrochés pour le goûter. On est aussi assailli par les odeurs. Surtout Arthur qui a un odorat développé. Alors parfois c'est pour notre plus grand plaisir mais parfois ça pue vraiment. Surtout les déchets laissés à l'abandon qui cuisent au soleil sur le bord de la route. On croise aussi beaucoup de chiens et chats.
Le soir, on a retrouvé nos amis pour dîner et jouer aux cartes. On a bien rigolé même si j'ai perdu. C'est marrant parce que les locaux viennent toujours nous voir quand on joue aux cartes. J'aimerais bien les inviter à jouer mais la barrière de la langue rend les choses très compliquées.
On se réveille aujourd'hui pour entamer une nouvelle journée. Il fait très chaud. Je sens que je vais bien profiter de la piscine. J'ai peur d'écorcher son nom, mais Vi la proprio de notre hôtel nous offre de la papaye fraîche de son jardin et nous invite à déjeuner avec elle, son mari et sa sœur. Je l'adore. On s'entend bien. Elle a 26 ans et elle est impressionnante de détermination. Avec son accent elle m’appelle Salote et très vite, tu entends plutôt une insulte à la place. Bref ça me donne envie de rire à chaque fois qu'elle prononce mon nom donc je lui ai dit de m'appeler Cha. 
Trop heureuse qu'elle nous ait offert cette papaye fraîche je me suis jetée dessus. Malheur ! C'est horriblement dégueulasse. Ça a un goût de vomi en fait. En regardant sur internet je ne suis pas là seule à penser ça. Je ne suis pas très difficile gustativement parlant mais là ça dépasse de loin mes capacités. Bon on en a une assiette pleine. Je ne sais pas comment on va faire pour s'en débarrasser. J'espère que le repas de ce midi sera meilleur.
Cha
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