saut3relle
Why Do All Good Things Come To An End
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saut3relle · 22 hours ago
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Vendredi 10.01.25, 8h17
Rien n'a changé depuis 10 jours. Voilà pourquoi je ne suis pas venue écrire. A quoi bon continuer ? Les antidépresseurs ne semblent pas fonctionner, je continue de pleurer presque chaque jour, je recherche désespérément une bonne psy, je ne l'ai pas encore trouvée. Je suis toujours chez mon ex, j'avais prévu de lui annoncer que semaine prochaine il faudrait que je réessaie un peu de réintégrer mon appartement, mais cette idée m'angoisse, pourtant il va bien le falloir un jour. Je traîne, j'hésite. Les angoisses terribles du matin sont toujours présentes. Rien ne bouge. La perception de ma vie n'a pas bougé d'un iota. Je demeure végétative en ce début de nouvelle année. Avec cette profonde tristesse ancrée en moi et qui ne me lâche pas. Que vais-je bien pouvoir devenir ?
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saut3relle · 11 days ago
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Mardi 31.12.24, 8h08
Dernier jour de 2024. Angoisses comme chaque matin, seule au bureau. Rien n'a changé pour moi. Plus de deux semaines d'antidépresseurs, pas l'impression qu'il y ait encore de l'action pour le moment. Bilan 2024 : triste. Ai eu deux mois de petits bonheur on va dire, janvier-février. C'est tout. Après il m'a abandonnée. Et je suis morte à petit feu.
Rien d'autre à ajouter. Envie de rien, juste envie de rien. Pas de désirs pour 2025, pas de projets, pas de visibilité, pas d'envies. Juste rien. Le mot rien. Et le mot vide à côté. Rien que du vide dans mon coeur, dans ma vie. Le phoenix est mort. Renaîtra t'il encore ?
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saut3relle · 19 days ago
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Lundi 23.12.24, 16h39
Seule au bureau.
Je fais le bilan de cette année 2024, c'est l'année du karma qui me revient en pleine face. L'année des apprentissages, de ce que je considère encore comme un échec, l'année de la plus grande désillusion de toute ma vie, l'année où mon coeur a éclaté de 1000 douleurs à plusieurs reprises. L'année où j'ai cru devenir folle de désespoir, de chagrin. L'année où j'ai continué à me battre pour trouver des médecins pouvant soulager mes souffrances, et c'est loin d'être fini. L'année qui se conclut encore dans un chagrin immense, celui de la perte définitive d'un être que j'ai tant désiré dans ma vie. Je dois cesser de me dire que c'est de ma faute, et simplement que cela devait être ainsi. Que j'ai perdu un temps précieux à accepter cela, que c'est seulement "en cours" d'acceptation, que je suis en train de faire mon deuil et que tout cela prend du temps. Je suis de celles et ceux qui restent, qui demeurent, qui souffrent beaucoup et longtemps, les êtres bancals, dépendants, manquants de confiance en soi. J'essaie de me rappeler la dernière fois de ma vie où je me suis vraiment sentie bien en moi, alignée, et c'était le 10 février 2024, après que nous ayons refait l'amour et que nous nous sommes endormis juste après l'un contre l'autre. Tu ne m'aimais pas, tu ne m'as jamais aimée. J'ai été un tuteur pour toi, quand moi je t'avais pris pour la suite de ma vie. Je dois arrêter tout ça maintenant. J'aimerais avoir le pouvoir de faire taire mon cerveau, de l'empêcher de repenser au passé, et d'angoisser de l'avenir. Je voudrais retrouver du goût à la vie. J'ai de rares instants de répits, comme après une séance de sport, mais ça ne dure pas, et le nuage sombre s'abat sur moi à nouveau.
Cette année se clôture sur un deuil infernal pour moi, une tristesse infinie, une non-vie, du temps perdu et gâché à jamais, mais c'est mon chemin de croix. Je n'ai tout simplement pas le choix que de continuer à vivre, que ma vie me plaise ou non, je la vis pour l'heure sans rêves ni projets.
Un jour j'espère que je me retrouverai. Je rêvais d'avoir des projets sur Paris, je rêvais d'un idéal masculin qui m'aurait tenue la main et poussée vers l'avant tout en me faisant découvrir mille choses.
Ta douceur me manquera, comme le joli son de ta voix que j'ai entendu pour la dernière fois de ma vie en juillet.
On ne sait jamais quand ce sera la dernière fois de quelque chose. C'est une terrible injustice aussi, mais c'est peut-être mieux ainsi.
Peut-être aussi que je devrais arrêter d'écrire ici, de tenir ce blog qui n'est que souffrance depuis plus de deux ans. Un jour, je le supprimerai. Et ce jour-là, je serai guérie de toi, guérie de moi. Guérie de tout. Je veux y croire.
Je t'ai vraiment aimé. A présent je dois tourner la page. Réapprendre à vivre et aimer vivre sans toi.
C'est fini.
Adieu Mickaël.
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saut3relle · 21 days ago
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Samedi 21.12.24, 13h11
Je suis morte.
Question urgente avec lafilledeletoile. Réponse détaillée et négative. Nous ne nous reverrons jamais. Il est lié à quelqu’un d’autre. Ça m’en doutais déjà. Oui c’est fini, c’est la troisième personne différente qui me prédit un avenir sans lui. Je ne peux plus ignorer. Véronique s’est trompée. Je ne l’appellerai plus jamais.
Et moi, en attendant je ne sais quoi, vu que tous mes espoirs sont désormais éteints, je continue de dépérir dans ma tête, de mourir tout simplement.
Je suis morte. Cet homme ne fera jamais partie de ma vie.
J’en suis morte.
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saut3relle · 23 days ago
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19.12.24, 8h42
Trois mois de SR. Trois mois. Oui c'est fini Morgane, tu peux continuer à te le répéter. Je suis désormais certaine qu'il a supprimé nos conversations whatsapp depuis longtemps déjà, supprimé mes photos, ma vie de la sienne. Le ciel m'a abandonnée. Cette fin d'année s'achève dans la douleur. Je ne vois aucun retour en arrière possible. J'en ai mal au ventre. Je ne sais plus quoi ajouter, à part que je dois me concentrer sur moi. J'essaie de trouver une psy, je galère. L'une m'a refusée, faute de rendez-vous rapide, les deux autres n'ont pas encore répondu. Rien n'apaise ma douleur, rien ne vient combler ce vide, ce manque de lui, de ses messages, de sa présence. Rien ne m'arrache au passé dans lequel je suis restée bloquée. Jamais je n'aurais imaginé après ce week-end ne plus jamais le revoir de toute ma vie. Depuis ce 12 février... Il est évident qu'il n'a jamais rien ressenti pour moi, en dépit des dires de Véronique.
Je suis fatiguée, j'ignore comment mon corps me porte encore.
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saut3relle · 24 days ago
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Mercredi 18.12.24, 8h14
Certains matins comme ce matin, j'ai envie de mourir tant ma souffrance est grande.
Silence radio. C'est fini Morgane, c'est définitivement fini. Accepte-le.
Comment je fais pour trouver la force de continuer à me lever le matin, m'habiller, me maquiller, communiquer avec mon ex, mes animaux, aller au travail, communiquer avec eux, répondre au téléphone, aller à la salle de sport, sortir au resto avec mes amies ? Comment je fais tout ça alors que dans ma tête je n'ai qu'une envie, c'est que tout s'arrête ? Envie de me terrer et sombrer. Comment je fais alors que je sais qu'il n'y a désormais plus aucun espoir ? Même les prédictions de Véronique je n'y crois plus. C'était mon dernier espoir, elle s'est trompée pour la première fois. Il ne reviendra pas en fin d'année, ni en 2025, c'est certain. Tout me prouve le contraire.
Chaque jour est un nouveau cauchemar à vivre pour moi. Chaque jour. Je n'en puis plus et ne sais pas où je trouve encore le peu d'énergie qui me reste pour continuer à vivre, à faire semblant tout du moins. Je suis vide, éteinte, morte. Je suis encore loin de la lumière au bout du tunnel. Y'en a t'il seulement une qui m'attend, ou vais-je finir en hôpital psychiatrique ? J'ai peur, j'ai mal. Le cabinet de psycho ne répond plus à mes mails. Tout m'angoisse, le matin, les week-ends, les fêtes, 2025. Tout. Tout ça à cause d'une seule personne croisée 4 fois dans ma vie. Un désastre. Un théâtre d'opérations désolant. Un champ de ruine dans ma tête. Je voudrais hurler, pleurer à n'en plus jamais m'arrêter. Mais cela ne serait d'aucune utilité, sinon m'enfoncer encore un peu plus. C'est comme si même moi je m'étais abandonnée, même moi je ne voulais plus de moi, de qui je suis, de qui je suis devenue. Je ne me reconnais plus. Je ne suis plus que l'ombre de moi-même couverte d'un masque social.
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saut3relle · 25 days ago
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Mardi 17.12.24, 8h10
Vivement que les fêtes de Noël et de Nouvel An soient passées, terminées. Celles-ci m'angoissent aussi terriblement cette année. Je voudrais ne pas avoir à les vivre. Les matins, je voudrais ne plus avoir à me lever, aller travailler, vivre les journées. Terribles, affreux matins. J'ai si mal dans mon coeur. Comment aller mieux ? Comment faire ? Je suis paumée.
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saut3relle · 26 days ago
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Lundi 16.12.24, 8h28
Discussion avec mon ex vendredi soir. Finalement je vais ramener plus d'affaires et me réinstaller un peu plus longtemps chez lui. Toujours ce malaise au fond de moi, mais à la fois je me sens sécurisée. Par contre les matins demeurent pareils, souffrance à chaque réveil de devoir me rappeler que Mickaël ne m'aime pas et ne reviendra plus jamais. Ca, ça ne passe pas. Je hais tous ces matins qui me rappellent la monotonie, la répétitivité de ma vie sans joies. Je crois que je n'aime tout simplement plus ma vie, et ne me sens pas la force d'en changer pour le moment. Même la présence de mon ex ne parvient pas à me faire oublier Mickaël. Je vais l'appeler M. maintenant, vu que c'est devenu plus qu'une ombre, je crois que je devrais m'habituer à le faire disparaître de ces pages aussi ici progressivement. C'est une plaie béante, une déchirure de mon âme qui ne se referme pas, qui continue de saigner abondamment malgré le temps qui passe et qui est censé tasser les choses et les rendre moins douloureuses. Rien ne s'efface de ma mémoire. Insomnie à 4h du matin cette nuit. Je commence à me sentir un peu mieux vers les fins de journée. Mais la semaine dernière je pleurais encore beaucoup. Je ne veux plus jamais avoir à souffrir comme ça. C'est trop dur, je me gâche tellement. Me dire que plus jamais je ne lui parlerai, plus jamais je ne le reverrai, ne sentirai son odeur, ne verrai son regard posé sur moi, est atroce encore. Que m'a t'il fait ? Ou plutôt, qu'ai-je fait de moi ? Je me suis enflammée comme une lionne pour quelqu'un qui ne m'a finalement jamais rien donné, à part un peu de son temps à un moment très précis et trop court. Je n'ai pas de réponses du cabinet de psychologie. Je vais peut-être écrire au Dr ERIN pour savoir pourquoi Dr PORSCHE ne me répond pas depuis le 25/11. A part ça, et attendre que les antidépresseurs agissent, je survis, je ne sais pas comment, ne me demandez pas. Je survis juste, morte à l'intérieure de moi depuis longtemps. Malgré tout l'amour que les gens qui m'aiment me donnent autour, mes parents, mon ex, Nathalie, le foyer, c'est comme si j'étais devenue imperméable à tout ça. Je ne me rends plus compte de rien, de ce qui a vraiment de la valeur, je suis à côté de mes pompes, à côté de moi, spectatrice de ma vie. J'avais rêvé tant d'autres choses pendant si longtemps que j'en ai oublié la réalité cruelle. Aujourd'hui, tout est tombé à l'eau, tous mes espoirs, mes rêves, mes aspirations, mes forces, mes envies. Oui, je n'ai de cesse de me répéter que je suis au fond du trou et que je ne parviens pas à me relever. Seul dormir m'apaise, me délivre de l'emprise de cette souffrance dans ma tête. Je n'ai plus d'espoirs, il ne reviendra pas, ça fait trois mois, je dois m'y faire. C'est fini. Fini. Aux oubliettes depuis longtemps pour lui.
C'est fini. A l'intérieur, je hurle de douleur.
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saut3relle · 30 days ago
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Jeudi 12.12.24, 16h50
Réunion de direction terminée. Enfin. Je suis malade. Malaise physique toute la journée, le manque de cette drogue toujours. Mardi soir j'avais rdv à nouveau avec ma neurospy et il s'est produit un miracle : sans que je ne lui demande quoi que ce soit, ayant lâché l'affaire, elle a consenti à me prescrire enfin des antidépresseurs. J'étais heureuse. Je compte vraiment là-dessus pour m'aider à retrouver de la positivité et l'envie de vivre, le goût de faire des choses et de l'intérêt à ma vie. Elle a trouvé que mon humeur s'était stabilisée avec le Trileptal. Elle m'a mis le dosage minimal, 2 mg, et je dois attendre deux semaines pour que cela commence à faire effet. Ca va me ramener au soir de Noël. Ca aussi ça approche et m'angoisse. Première année où cela ne me réjouit pas, où cela me pèse, où je n'ai qu'une hâte c'est que tout ça se finisse.
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saut3relle · 1 month ago
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Mardi 10.12.24, 8h04
Il a désépinglé son dessin de sa pute hier. Ne l'a pas supprimé, juste au moins je ne vois plus sa gueule tout en haut. Je sais que je devrais arrêter d'aller voir, mais cela je n'y arrive pas encore. Ca ne m'est absolument d'aucune utilité, sinon d'entretenir un lien mort qui doit continuer à impacter mon moral. Un jour je finirai par y arriver, par l'oublier complètement. Un jour, mais pas maintenant.
Je retourne chez mon ex ce soir pour quelques jours. Combien, je ne sais pas. Ca me fait du bien et en même temps non. C'est très ambivalent le sentiment que je ressens. Ce week-end je revois mes parents et le passe chez eux. On aura des choses à se dire.
Sinon, rien à raconter. Toujours l'ennui mortel au travail, pas d'envie d'en faire plus ni moins, pas d'envie d'entreprendre quoi que ce soit, toujours pas de joie ni de motivation à quoi que ce soit. Je vis comme un robot. J'attends le jour où j'irai mieux, si ce jour veut bien revenir... un jour. J'ignore combien de temps je vais rester dans cet état végétatif. Je ne fais que me plaindre ici, mais au moins ça vide un peu ma tête. Il ne se passe rien de bien vibrant dans ma vie, j'avais rêvé de choses, imaginé des choses, mais maintenant je réalise que toutes ces choses n'étaient peut-être pas mon destin, car pas faites pour moi. Que je n'aurai pas tenu, n'aurait pas réussi à m'ouvrir davantage aux autres. Ou bien j'ai été si longtemps éloignée des autres que je ne sais plus aller vers eux, quoi leur dire, me sociabiliser en fait. Déjà que ça me demande un effort en ce moment. J'ai tellement de mal à sortir de mon lit le matin. Et j'entends parler partout de Mercure qui rétrograde jusqu'au 15 décembre. Est-ce bien vrai que cela a des impacts sur nos vies ? Je me pose des questions.
Je vois tous les jours mes collègues rire de quelque chose, moi il y a longtemps que je n'ai plus ri sincèrement de quoi que ce soit. Une part d'ombre au fond de moi espère toujours que Mickaël se remanifestera, même si ce n'est que pour prendre des nouvelles amicalement. J'ai eu beau couper deux fois les liens avec lui en séance d'hypnose, il demeure dans ma tête. Même si j'y pense un peu moins qu'avant. Parfois je me dis que s'il n'avait jamais existé, je n'en serais pas là. Mais après, je me dis que c'était probablement mon destin, mon karma. Quelque chose au fond de moi a voulu s'exprimer, sortir, naître au grand jour, et tout cela a été avorté car j'ai compté sur un tuteur extérieur pour ça prenne, et le tuteur s'est barré, me laissant crever et me rétracter sur place avant même d'avoir commencé à sortir de terre. Toute l'énergie que j'ai eue pour quitter ma vie et mon ex conjoint a disparu. Je ne suis plus qu'une graine atrophiée, qui tente désespérément de reprendre vie sans la moindre goutte d'eau à proximité.
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saut3relle · 1 month ago
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Lundi 09.12.24, 8h20
J'ai pu discuter avec mon ex de ce fameux problème samedi. En pleurant. Il a tout compris, été extrêmement compréhensif. M'a fait plein de calins et bisous, surtout dimanche matin au réveil, pendant une heure, c'en était presque même étouffant à la fin. J'ai pas réussi à dissiper complètement mon malaise pendant cette semaine, toujours très angoissée et sous cachets le matin. J'ai arrêté le Medikinet par contre. Il ne m'apportait rien. Mais le matin, même près de lui, c'est terrible. Je n'arrive pas à sortir du lit, je déteste les matins alors qu'avant je les aimais. Je me sens nouée, ça peut durer jusqu'à plus de la moitié de la journée.
J'ai repris 200 grammes sur la semaine. Je suis rentrée chez moi hier en fin de matinée, j'avais lessive à faire, affaires à changer, puis devait préparer ma sortie aux bains municipaux avec Nathalie. On a fait un tour au marché de Noël aussi après, c'était sympa.
Après ça, le quotidien sans goût reprend. Ce matin réveil seule, préparée seule, déjeuné seule. Sa présence me manque, je ne sais plus ce dont j'ai besoin, ce qui m'anime. Plus rien ne m'anime. Je garde une profonde tristesse au fond de moi, cet échec avec Mickaël qui me meurtrit encore. Quelque chose au fond de moi continue toujours d'espérer, mais au fur et à mesure que le temps passe, la flamme s'amenuise, jusqu'au jour où elle finira pas s'éteindre complètement et où j'aurai fait mon deuil de lui et de cette vie que j'aurais pu avoir avec lui s'il m'avait aimée. Je n'ai pas encore compris le sens de tout ça, tout ce que je sais c'est que j'ai pulvérisé ma vie en grande partie pour lui, et que je réalise aujourd'hui que c'était sans doute une erreur, même si je ne me sens pas capable de décider quoi que ce soit aujourd'hui, et surtout si je tiens à retourner avec mon ex ou pas. Je me sens dans une vie, dans un état de passage, transitoire, sans savoir ce que je fais vraiment, à continuer de me poser des questions quand tout le monde me dit d'accepter ce qui se présente à moi et de vivre l'instant présent sans penser au passé ni au futur. Plus facile à dire qu'à faire. Je ne me suis jamais sentie aussi déprimée. C'est dur de vivre dans un état pareil et de constater que ça ne semble guère évoluer. Si ça ne tenait qu'à moi, je ne ferai plus rien, ne sortirais plus, ne me lèverais plus du lit le matin, ne verrais plus personne. Chaque sortie me demande un effort, aller au sport, voir mon amie. Je ne sais pas si l'hypnose a fonctionné, pour l'instant j'ai pas vraiment l'impression d'aller mieux. Je ne suis plus dans la vie, dans ma vie, je suis à côté et je la regarde défiler sans réagir, sans envie, sans joie, sans rêves, sans projets. C'est le vide, le néant. Mon esprit trouve ma vie monotone et vide. Qu'une répétition de gestes et de rituels sans surprise. Je ne retrouve de goût à rien. Même auprès de Mess dans ma anciens murs. Je pense y retourner demain soir pour tromper ma solitude et recevoir un peu de tendresse. Pour le reste, je ne sais pas. J'ai pas de nouvelles de ma psy pour le suivi psychologique de l'année prochaine. J'ai besoin d'aide.
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saut3relle · 1 month ago
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Vendredi 06.12.24, 8h13
Cinquième jour chez mon ex, dans mon ancienne maison. Autant je m'y sens quand même bien, contente de retrouver mes repères, mes animaux, le feu de cheminée le soir, autant j'ai un autre malaise dont je n'ai pas encore réussi à parler à mon ex. Il avait envie de refaire l'amour avant-hier devant la télé, a commencé à me caresser, je ne réagissais pas, puis comme il insistait, j'ai cédé et lui ai fait une fellation, plus pour qu'il me laisse tranquille qu'autre chose. Le désir n'est pas revenu, je n'en ai plus aucun, ni plus aucune libido. Chaque fois qu'il me fait des caresses qui commencent à être orientées, je ne me sens pas bien. Je ne supporte pas, je n'en ai pas envie. Pas envie qu'il me touche comme ça. Pourtant j'aime sa tendresse, quand il me prend dans ses bras, fait tout pour moi. Mais pour ça, je n'y arrive plus. Je suis trop mal dans ma tête, dans ma peau, pour pouvoir répondre à ce besoin. Et ca me fait à la fois culpabiliser, et en plus me sentir mal car je sens une pression sexuelle au-dessus de ma tête. Il va bien falloir que je trouve un moyen de lui en parler, car je ne vais pas y arriver. Je ne ressens rien et ne veut pas être touchée comme cela, ne veut pas être désirée. Je ne sais pas s'il comprendra quand je lui expliquerai (quand j'aurai trouvé la force), mais je n'y arrive tout simplement pas. Et ça me prend la tête, j'ai peur de la prochaine tentative. Ca m'angoisse aussi car je sais qu'il a des besoins et c'est normal. Mais peur qu'il me rejette, m'abandonne, je ne sais pas, se sente frustré, je fais passer ses propres besoins avant les miens sur ce point-là, et ça va à l'encontre de mon âme, de mon esprit, de mon corps tout entier qui fait un rejet physique. Je ne veux plus me sentir obligée, il faut que je travaille là-dessus aussi, c'est très dur. Dans l'état psychologique où je suis, je ne peux pas. Je ne peux plus.
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saut3relle · 1 month ago
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Mercredi 04.12.24, 8h09
J'ai été chez la thérapeute hier. Après n'avoir fait que pleurer en lui racontant mon histoire, elle m'a fait une hypnose d'environ 1h. J'ai senti que cela m'avait fait du bien, j'étais plus apaisée ensuite. Je dois boire beaucoup pendant les prochaines 48h, et laisser agir l'hypnose dans l'inconscient pendant les 3 prochaines semaines. Je reprendrai rendez-vous si je le souhaite pour guérir ce qu'il y a à guérir. J'aurais voulu déjà attaquer la peur de l'abandon, mais pour elle ce n'était pas la priorité. L'urgence était de me remettre dans le moment présent, et de faire en sorte d'arrêter de stresser pour mon avenir et de ruminer mon passé. J'ai aussi convenu avec elle d'arrêter le Médikinet, elle m'a conseillé de le faire progressivement. Du coup je n'ai pris qu'un seul cachet ce matin, et je n'en prendrai pas ce midi. Ca me coupe trop l'appétit et j'ai relu les effets indésirables hier, dedans il y a quand même "dépression, sentiment de culpabilité et d'inutilité". Dans le doute, je préfèrerais m'en passer, étant déjà en dépression sans ce médoc. Je vais garder juste le stabilisateur d'humeur.
Ce matin au réveil de nouveau coup au coeur, l'angoisse, mais moins forte. J'ai pratiqué un peu de cohérence cardiaque comme la thérapeute me l'a suggéré. Mais là je suis arrivée au travail et j'ai quand même pris un demi lysanxia, je sens que j'en avais besoin. Je ne sais pas si c'est une dépendance psychologique qui s'est installée ou autre. Voilà. Je dois me laisser le temps, même si je le subis encore, tout ne va pas se régler en un jour. Il faut que je reprenne petit ) petit confiance en moi, confiance en la vie. Je rêverais de redevenir la Morgane d'il y a 3-4 ans, avant l'entrée de cet homme dans ma vie. ll est entré pour me faire comprendre des choses sur moi-même, pas pour y rester. Je dois l'oublier maintenant, oublier que ce n'était qu'une idylle de passage que j'ai, en soi, énormément forcée. J'ai été emportée par un tourbillon d'émotions, je croyais être amoureuse, je crois toujours l'être, mais je dois comprendre que ce n'était qu'une sale dépendance affective, qu'un besoin d'une autre expression de ma vie. Peut-être, sans doute, que je n'aurais pas été heureuse avec lui, que je n'aurais pas tenu dans ce mode de vie parisien qui ne fait rêver que sur les réseaux sociaux. Peut-être que tout cela arrive pour une bonne raison, et que je suis constituée de telle sorte que j'ai besoin de repères, de mes repères, même si cela doit engendrer de l'ennui parfois. Mon besoin d'indépendance s'est éteint pour le moment, il finira par revenir. Tout finira bien un jour par se rétablir en moi. Ce n'est qu'un mauvais passage à traverser, je dois cesser d'être impatiente et intolérante envers moi. Il m'arrive ce qu'il m'arrive, je suis constituée ainsi, avec mes faiblesses, mes forces (même si je ne les vois plus trop pour le moment, ça reviendra aussi). Je dois, en premier lieu, m'accepter telle que je suis, et me pardonner pour tout ce que j'ai entrepris, sans me juger, sans me dire si c'était la bonne décision ou une erreur d'être partie. Me pardonner oui. Je sais que j'ai encore du chemin à faire, mais j'y arriverai. Je sais que j'aurai encore probablement des bas, mais j'espère quelques hauts aussi. Me pardonner et l'oublier. Me concentrer sur le présent.
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saut3relle · 1 month ago
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Mardi 03.12.24, 8h09
J'ai encore consulté une autre voyante, qui m'a confirmé que ça ne marcherait pas avec Mickaël. Qu'il reviendrait probablement m'écrire mais qu'en amitié, qu'il n'était pas prêt à s'engager dans une relation amoureuse, que ce soit avec moi ou bien une autre. A deux-trois ans plus tard elle ne le voyait toujours pas. C'est à ce moment-là je crois que j'ai compris qu'il fallait que je le lâche complètement. La semaine dernière j'ai été en arrêt trois jours, incapable de me sortir du lit, j'ai pu avancer mon rdv chez ma neuropsy, parce qu'entre cette mauvaise nouvelle et mon ex qui semblait avoir trouvé quelqu'un (il s'est avéré que c'était une arnaque finalement et il s'est fait avoir, mais il n'était pas amoureux encore), j'ai pété un plomb dans ma tête. Ca été trop, j'ai cru mourir quand je me suis imaginée une nana entrer dans les murs de mon ancienne maison, vivre à ma place, dans mes meubles que j'avais choisi, dans cette luxure, ces biens acquis avec Mess heureux alors que moi je suis au fond du trou. J'ai mangé samedi soir chez mon ex et je me suis effondrée, lui ai tout avoué. Il a été très compréhensif, a avoué s'être fait avoir, mais il restait positif et gai. Il m'a prise dans ses bras, embrassée, je crois qu'il m'aime toujours. Moi je me suis sentie mieux à ce moment-là. Il m'a proposé de venir une semaine chez lui dès dimanche, histoire de m'aider à me retaper. J'ai finalement craqué et accepté. Donc depuis dimanche je suis à nouveau avec lui dans mon ancienne maison. Et le malaise physique, et mes angoisses ne se dissipent pas malgré tout. L'impression de ne pas savoir si j'ai pris une bonne ou une mauvaise décision, l'angoisse de ne pas savoir si je l'aime encore ou si c'est un retour par dépit, par peur de l'abandon. Il se plie en 1000 pour moi, et hier soir nous avons refait l'amour mais je n'ai rien pu ressentir. Je ne sais pas ce que je fais, je ne sais plus, je continue d'être perdue, de ne pas avoir les idées claire, je pense vraiment être en dépression. Je ne retrouve pas le goût de vivre, l'envie et le plaisir de faire des choses. Même que je suis avec lui, que j'ai une présence depuis le début de la semaine, je reste angoissée, apeurée de mon avenir. Un mal s'est installé en moi et ne me quitte plus. Est-ce le deuil de Mickaël que je dois faire et qui ne passe pas, est-ce la sensation de faire marche arrière avec mon ex et l'impression de vivre cette séparation comme un échec ? Je me pose 1000 questions, j'ai peur de rentrer chez moi dimanche et de ne pas réussir à revivre seule dans mon appartement. Les fêtes de fin d'année me pèsent énormément. Je crois bien que je suis tombée en dépression quand même. Je ne me réjouis de rien, rien ne parvient à m'atteindre et me redonner l'envie de vivre et de prendre du plaisir. Même voir mon amie me coûte, je dois faire un effort pour tout. Le matin je n'ai plus envie de sortir du lit et de vivre la journée. J'ai rdv chez la thérapeute ce soir, j'espère qu'elle va me soulager un peu les maux de mon âme et de mon corps. Je redoute que mon ex m'abandonne maintenant. Je ne veux pas jouer avec lui, mais je suis trop perdue dans ma tête.
Je ne sais plus quoi faire en fait, je ne vois pour le moment aucune issue à cette souffrance. Je voudrais m'enfermer et ne plus sortir, ne plus voir personne, me couper de mes émotions et ne plus rien ressentir. Cet homme est entré dans ma vie et je l'ai détruite à cause de lui, je n'ai pas encore trouvé de sens à tout ça. J'ai perdu le sens de ma vie. Je n'ai plus de projets, plus de rêves, je n'aspire à plus rien. Je vis comme un robot, absente de ma propre vie.
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saut3relle · 2 months ago
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Même jour, 14h10
Je suis morte à l'intérieur. J'ai fait la connerie de consulter une autre voyante à propos de Mickaël, elle m'a anéantie. M'a dit que nos thèmes astraux en gros ne concordaient en rien, que même si on reprenait une communication cela resterait très fragile et très compliqué. Que rien ne correspondait pour nous deux. Que je n'étais pas prête du tout à retomber amoureuse, que j'allais encore rester seule et que j'aurais un coup de foudre en 2026. Mais que ce ne serait pas lui.
Pourquoi j'ai fait ça ? Je voudrais qu'elle se soit trompée, ne me faites pas ça s'il vous plaît, j'ai tout quitté dans l'espoir d'être avec lui un jour, il m'a transcendée, touchée le coeur. Je ne veux que lui, ne vis que dans l'espoir que quelque chose renaisse entre nous. Véronique m'a prédit autre chose d'un peu plus positif. Qui ? Que croire désormais ?
Pourquoi j'ai fait ça ? Je me sens plus mal qu'avant, suis-je donc autodestructrice à ce point ? Je tue mes propres espoirs. J'avais la tête qui tournait avant de revenir au travail, et bien sûr pas de travail, j'ai 3h devant moi pour m'ennuyer. Je me sens tellement vide, vide, vide, triste, anéantie. Je ne veux plus rien, je ne m'imagine pas souffrir comme ça encore pendant des mois, c'est pas possible. Il m'a oubliée, a tiré un trait sur moi, ne veut pas de moi dans sa vie. Qu'ai-je fait pour ça ? Je ne voulais que son bonheur, notre bonheur. Pourquoi l'ai-je rencontré ? Pourquoi ? Je n'étais plus heureuse mais peut-être pas si malheureuse que ça après tout dans mon ancienne vie avec mon ex. Je ne sais pas, ne mesure plus. L'impression d'avoir joué et perdu la partie. N'arrive pas à l'oublier, n'arrive pas, n'arrive pas, ne veut pas entendre ni voir l'évidence même. Veut encore croire à un avenir commun possible. La fille de l'étoile voyait une installation ensembles il y a un an. Cette relation est compliquée depuis le début, est morte aujourd'hui. Tandis que je me morfonds lui passe des bons moments et est à nouveau dans la vie, la vraie, avec son boulot qui l'éclate toujours, une nana à baiser, un fils qui l'aime. Il est bien entouré. Et mon ex qui a avancé aussi. Ne reste que moi sur le carreau, dont la vie ne tient plus à grand-chose désormais. Et je n'ai plus de maison, plus de résidence secondaire, plus d'animaux. J'ai tout quitté pour me retrouver volontairement seule, en croyant que je ne le serais pas. C'est probablement la pire erreur que j'ai faite dans ma vie. Je ne vois plus le positif, c'est fini. Cette voyante m'a ruinée tous mes espoirs. Mais pourquoi ai-je fait ça ? Je suis malheureuse. J'ai besoin d'un vrai traitement et d'une thérapie, vite. Je ne sais pas comment je vais tenir sinon sans sombrer davantage. C'est affreux toute cette souffrance me serre la gorge, m'étouffe. Je suis au travail et j'ai envie de disparaître. Mais qu'ai-je donc fait ? J'ai juste eu le malheur de tomber amoureuse d'un autre. Est-ce que cela devait vraiment se passer ainsi ? J'ai si mal, si mal. Trop mal. C'est une nouvelle couleuvre, je suis en train de me tuer toute seule à petit feu car incapable de passer à autre chose que lui. Je n'en peux plus, je suis dévastée.
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saut3relle · 2 months ago
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Lundi 25.11.24, 8h07
Me revoilà au travail, le week-end est passé vite. Je pleurais hier soir en rentrant de chez mes parents, car je ne vais pas les voir les deux prochains week-ends vu qu'ils partent une semaine sur l'Ile de Ré samedi prochain. C'est là où je me rends compte de mon masque de dépendante affective. J'ai lu un bouquin qu'Olivia m'a prêté sur les 5 blessures, je me suis entièrement reconnue dans celle de l'abandon. Il paraît qu'avec celle du rejet, ce sont les deux qui font le plus mal car elles touchent directement à l'être en lui-même. Et cela disait que la pire peur du dépendant était... la solitude ! En plein dans le mille. Il faut apprendre à guérir maintenant, mais je pense que j'aurai vraiment besoin de séances d'EMDR avec ma future psy. J'attends qu'une place se libère...
Mess revient aujourd'hui. Je vais faire comme si je n'avais jamais rien découvert, je ne dois pas de toute façon, il a le droit de refaire sa vie, peu importe que ça puisse me faire encore mal ou pas, c'est moi qui réagi ainsi, mon égo et ma dépendance qui sont touchés, pas mon amour puisque je n'en avais plus. Il faut que je fasse bien la distinction. La douleur est autre chose, elle est réactionnelle, je dois apprendre à me pardonner, et à pardonner à tous ceux à qui j'en veux et que je tiens pour responsables de ma situation, à commencer par Mickaël. C'est moi qui ai tout voulu avec lui, je ne peux pas lui en vouloir de ne pas être tombé amoureux de moi. C'est juste la phase d'acceptation qui est encore terrible pour moi, car ma souffrance engendrée derrière liée à ma blessure est grande. Je ne demande qu'à guérir, qu'à réussir, je n'ai juste pas encore trouvé le bon moyen, la bonne méthode qui marche et soit efficace. L'abilify stabilisait mes humeurs, le Médikinet me calme les impatiences et me remet un peu plus dans le présent, mais pour le moral, la positivité, la joie de vivre, je n'ai rien. Je reste persuadée que j'ai besoin d'un antidépresseur, je vais en reparler à ma psy vendredi. Je vais voir comment je gère cette semaine. J'en ai mal au ventre quand même. Puis j'ai encore perdu 400 grammes là. Je n'ai pas fini de descendre vu que je n'ai plus d'appétit. Je ne sais pas jusqu'où ça va aller tout ça.
Puis j'ai encore pris contact avec quelqu'un, sans trop croire que ça va marcher, après tant de désillusions et d'arnaques, il semblerait que je n'aie pas encore compris la leçon. Mon côté dépendant encore. S'il revenait, ce serait comme le premier rayon de soleil dans ma vie depuis des mois. Je ne demande plus grand-chose, juste le rétablissement d'une communication régulière. J'ai revu mes objectifs à la baisse, mais rien que ça me ferait le plus grand bien. Je sais, je rêve et m'accroche encore beaucoup. Je suis certainement dans l'erreur, mais je me pardonne, car je n'ai pas choisi ma blessure. C'est elle qui m'a choisie pour que je m'occupe d'elle, que je m'occupe de moi. Je fais le maximum croyez-moi, je passe encore par des phases très dures, c'est loin d'être fini. Mais je vais continuer à m'occuper de moi. Il faudrait juste que j'arrête de me comparer et d'observer trop la vie des autres. Je crois tout savoir d'eux, qu'ils vont tous mieux que moi, mais au fond je n'en sais strictement rien du tout. Je passe peut-être chaque jour près de gens qui souffrent encore plus que moi sans le savoir. Les masques sont puissants et là pour nous protéger de nos peurs d'être vus à nu. Moi, j'ai toujours besoin d'avoir quelqu'un près de moi, besoin des autres, tout en ayant du mal à aller vers les autres.
Un seul mot de ta part me redonnerait des ailes Mickaël.
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saut3relle · 2 months ago
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15h56
Le temps ne passe pas. Zéro mail à traiter, ennui mortel. Je me sens inutile. Olivia, celle qui me fait les ongles, m'a remonté le moral un peu ce midi, et a fait preuve de beaucoup de soutien et d'empathie, alors qu'à la base nous ne sommes pas spécialement proches. Je ne suis pas si mal entourée, mais je ne parviens pas à me défaire de cet esprit négatif. Depuis la nouvelle d'hier, je rame. Pas encore digéré, trop tôt. Pas envie de me focus sur moi, le bilan du Médikinet est mitigé. Il faudrait que je prenne un dosage supérieur pour avoir encore plus de motivation, mais je n'en prendrai pas plus. Je dors déjà plus assez, et me nourrir me coûte. Les effets indésirables sont là, et je garde mon moral à plat. Je file chez mes parents dès ce soir, après je ne les verrai plus pendant deux week-ends, ça va être dur de ne pas retrouver mon sas de sécurité où je suis entièrement prise en charge et où je peux être totalement moi-même, à nue. Même si j'aurai Nathalie le week-end d'après, quand ses enfants sont là les moments demandent beaucoup d'énergie et m'épuisent un peu par leurs cris. Nathalie doit aussi s'occuper de ses enfants, elle ne peut pas me prendre en charge. Je dois me prendre en charge toute seule.
Putain d'esprit, putain de moral, j'ai pris des coups et je ne m'en remets pas. Quels espoirs s'offrent-ils encore à moi ? Je voudrais retrouver l'envie et le goût du rire, du partage. Je me sens encore loin des autres malgré moi. Qu'est-ce que c'est ? Qu'est-ce qu'il m'arrive ? C'est quoi ? Combien de temps encore ? Me redresserai-je un jour de tout ça ? Reviendrai-je à la moi d'avant ? J'ose espérer, même si en l'état à ce jour je ne vois pas comment. Cédric m'a invitée à Caracalla ce soir. Même s'il a compris que je n'avais pas eu de coup de coeur pour lui, il m'a proposé en ami. J'ai refusé. Prévenue trop tard puis... je ne sais pas si j'en ai vraiment envie. J'ai dû mal à déterminer mes attentes, du mal à démêler certaines de mes émotions parfois. Parfois je ne sais plus ce que je ressens, tout s'emmêle. Je suis livrée à mon pire ennemi : moi-même.
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