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Lundi 10.02.25, 8h31
Pour une fois je ne sais même pas comment commencer ce billet. Dans la globalité, je vais mieux. J'ai remarqué que j'avais retrouvé une énergie ces deux dernières semaines, sans doute liée à l'augmentation de mon antidépresseur. Je suis quand même contente, j'essaie de me focaliser sur mes petits progrès, bien que je stresse encore pour cette idée de retourner à mon appart, et d'en parler à mon ex. Je me suis dit, cette semaine je lui en parle et je rentre dimanche chez moi. Alors, je vais essayer de m'y tenir. Je sais que ça ne sera pas facile, mais je devrai bien le faire un jour ou l'autre. Ma garde-robe commence aussi sévèrement à me manquer. Mais après c'est sûr, je n'aurai plus mes animaux près de moi quand je rentre, une présence humaine à qui parler.
J'ai aussi quelqu'un dans la tête en ce moment. Mais je préfère ne pas encore en parler, je me connais, je suis cheffe des rêveries trompeuses.
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Mardi 4.02.25, 8h17
Seule au bureau, plus pour très longtemps. J'ai l'air d'aller un peu mieux, par moments. Je songe toujours à revenir dans mon appartement, même si je n'en ai pas trop envie. Je me dis, peut-être la semaine prochaine. Je vais commencer à anticiper tout doucement mon retour. Je ne veux pas quitter brutalement mon ex et mon ancienne maison, mes repères, comme ça du jour au lendemain, comme j'ai pu le faire il y aura bientôt un an.
Toujours angoissée le matin au réveil, mais le sentiment ne se prolonge plus comme avant toute la matinée. Il y a du progrès, c'est évident. Je ne suis plus dans l'état de détresse émotionnelle de l'année dernière. Je pense que le fait de ne plus avoir de lien avec M. quelque part me sèvre de lui et que la période de sevrage la plus dure est derrière moi. J'ai laissé l'ascenseur émotionnel derrière moi, avec tristesse encore car bien que cela me faisait énormément souffrir, c'était bien une drogue dure, et la drogue même si c'est mauvais pour soi et qu'on le sait bien, on y retourne.
Cela m'arrive quand même de penser et d'espérer qu'un jour il me recontactera, qu'un jour nos chemins se recroiseront. Pour quoi faire, je l'ignore. Peut-être récupérer une position de force que j'avais totalement perdue. Il est évident que mon égo a aussi été fortement atteint. Le fait que ce soit moi qui ai laissé le dernier mot, auquel il n'a plus jamais répondu, est pénible.
Je suis toujours autant attirée par les gens du monde du spectacle. Je continue d'idéaliser et de rêver ce monde, et rêver qu'un jour je rencontrerai quelqu'un de ce milieu. Peut-être en sera t'il tout autrement. Que me réserve mon destin si je ne le prends pas en main ? Je sais que je suis encore bien fragile, je fais attention. Je continue de ne pas faire grand-chose de mes week-ends, bien souvent enfermée, personne avec qui sortir. Je vais voir toute seule un spectacle d'humour au zénith vendredi soir, Elodie Poux. Ca va être une première pour moi, d'aller seule à un spectacle.
Je dois réapprendre à vivre autrement.
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Jeudi 30.01.25, 8h21
Je suis retournée au théâtre hier. J'en avais discuté avec mes parents le week-end dernier, et avec mon hypnothérapeute lundi, je me suis laissée une deuxième chance en essayant aussi de changer mon discours intérieur. C'était mieux. On était 6, le prof était content de me revoir, il pensait que je ne reviendrais plus. Ils ont fait un jeu d'improvisation et il m'a demandé si je voulais essayer. Du coup je me suis lancée, avec un stress pas possible au premier tour où il fallait jouer une psy avec son patient... comme quoi des fois... Deuxième tour ça était aussi, même si je ne me sentais toujours pas trop à l'aise et un peu perdue. Troisième tour j'ai joué la patiente, et je me suis surprise, j'ai sorti quelques vannes et j'ai réussi à faire rire le prof et les filles deux ou trois fois. C'est vrai que ça m'a fait du bien et rassurée aussi sur ma capacité à faire des choses de moi-même qui peuvent plaire. Je me suis sentie mieux intégrée que la première fois. En arrivant hier je me suis dit : allez j'y vais encore une fois pour la forme et conforter mon idée première, et ensuite je ne reviendrai plus. A la fin, je me suis dit : mercredi prochain je reviens. Pour voir encore plus. Voilà. Malgré les contraintes. Donc j'espère m'y tenir.
A part cela, je songe tous les jours à retourner dans mon appartement, mais quand j'y pense mon ventre se tord et mes angoisses reviennent. Je me dis que c'est que ce n'est pas encore le bon moment, mais en même temps plus le temps passe, moins c'est bon je pense. J'ai encore peur. Ca fera bientôt deux mois que je suis retournée chez mon ex, le temps passe si vite. Je n'ai pas encore résolu ce problème. On ne l'évoque pas. Il faut que ça vienne de moi.
Quant à M., je pense encore souvent à lui. Bien sûr que c'est fini, bien sûr que je ne dois plus m'attendre à rien. Quatre mois, c'est terminé. Dans 12 jours ça fera tout pile un an la dernière fois que l'on s'est vus. Oui, il me manque encore, bien qu'en vérité je dois admettre que ce n'est pas lui qui me manque, ne l'ayant jamais assez connu. C'est le vide affectif qui me fait mal, l'amour que je ne me donne pas encore assez. L'hypnothérapeute m'a fait comprendre que j'étais extrêmement dure et exigeante avec moi-même, que mon discours intérieur était sans pitié avec moi. Que je me jugeais mal en permanence et que je devais commencer à vraiment apprendre à être gentille et bienveillante, tolérante et douce avec moi. Cesser de me condamner à la moindre contrariété. Accepter ce que je vis, que cela prenne du temps, m'accepter dans ces difficultés que je traverse. Commencer à me parler gentiment, à me valoriser, à me complimenter. C'est un travail de chaque jour. Alors hier je me suis dit à voix haute en sortant du théâtre : c'est bien Morgane, je suis fière de toi.
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Jeudi 23.01.25, 13h18
Un peu déçue par le cours de théâtre d’hier. 4 personnes + moi dans une salle pas chauffée pendant 2h, de 20h à 22h. J’ai mis 25 min pour y aller. Faut être motivée. C’était sympa mais quelque chose au fond de moi n’a pas vraiment accroché. J’ignore pourquoi. Je me dis qu’il faudrait peut être que je revienne une deuxième fois pour vérifier. Mais je ne sais pas si je vais le faire. Je comptais beaucoup dessus, mais j’ai très peur de passer à l’action. Je ne sais pas trop quoi penser. Je pensais que ça allait me plaire à fond, je me rends compte que c’est du travail. Qu’il faut savoir écrire des sketches, et cela ne s’invente pas. Et oser les interpréter aussi. Je me décourage et me démotive aussi vite que je m’emballe. Résultat, je suis aujourd’hui très anxieuse et très triste, et je sens à nouveau ce nuage noir peser au-dessus de ma tête. Je le sentais moins ces derniers jours, là il me revient à nouveau. Je pensais qu’il me laisserait enfin tranquille. Je me rends compte que j’ai encore beaucoup de chemin à parcourir pour me trouver, me retrouver, et enfin pouvoir avancer.
Je retiens mes larmes depuis ce matin.
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Mercredi 22.01.25, 8h15
Véronique s'est bien trompée. Par deux fois. Je ne l'ai jamais rappelée. Elle m'avait dit que ça reprendrait en fin d'année, que le concret chez moi par rapport à lui apparaîtrait sur 2025 et qu'après ce serait tout un travail sur la "relation". Qu'elle voyait une "conversation" entre lui et moi, un peu houleuse. C'était en septembre 2024, soit 4 mois. Elle s'est trompée, elle aussi, alors que jusqu'alors ce qu'elle m'avait prédit est arrivé. Je me suis fait avoir une dernière fois avec Aymeric, je sais que c'était la dernière de toute dernière. J'ai arrêté d'espérer, de croire qu'il reviendrait. Je pense un peu moins à lui, mais quand même toujours. J'ai revu ma neuro vendredi, elle m'a augmenté la dose d'antidépresseur. J'ai revu mon hypnothérapeute lundi, on a fait un séance de PNL. A nouveau elle m'a gardée 3 heures. Je pensais avoir une séance d'hypnose, elle m'a dit que ce serait pour la semaine prochaine. Ce sera une hypnose focalisée sur la dépendance affective. Je compte beaucoup dessus. Elle m'a dit d'essayer cette semaine de trouver quelque chose à faire qui me sorte un peu de ma zone de confort, comme parler avec un/e inconnu(e), ou faire quelque chose que je n'aime pas faire seule, toute seule. Que c'était important de forcer un peu le cerveau. Eh bien je crois que j'ai trouvé. Dimanche soir je suis allée voir une représentation de plusieurs sketchs humoristiques dans un bar avec mon amie. Ca nous a beaucoup plus. J'ai récupéré sans le vouloir le numéro de téléphone d'un des comédiens. L'idée de faire du théâtre pour reprendre confiance en moi me trottait en tête depuis un moment, j'avais contacté il y a une semaine à peine des organisations, associations dans ma région qui m'ont toutes déboutées du fait que les inscriptions se faisaient en septembre et que tout était complet. Je voulais écrire au gars, j'ai hésité puis je me suis souvenue des conseils de mo hypno, que j'avais pas grand-chose à perdre au final. J'ai écrit, demandé s'il proposait des cours de théâtre pour débutant. Il m'a répondu que oui, et proposé de venir découvrir. C'est ce soir de 20h à 22h et j'y vais. La peur au ventre mais je vais y aller. Sortir de ma zone de confort, aller quelque part sans savoir à quoi s'attendre. Voilà, on verra maintenant. Ca m'angoisse mais je me convainc que c'est du bon stress. Puis ça m'occupera le cerveau pour moins penser à M. et son souvenir.
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Jeudi 16.01.25, 8h16
Lundi soir j'avais rendez-vous avec une hypnothérapeute. Je l'ai trouvée sur internet par hasard ce week-end en tapant psy PNL dans la barre de recherche. Elle consulte à 5 minutes de mon travail et elle a plein de formations, dont l'hypnose eriksonienne, la programmation neurolinguistique, le coaching, et elle est notamment spécialisée dans... la dépendance affective. Elle est bien sûre beaucoup plus chère, mais elle avait l'air compétente. Le premier rdv devait durer 1h30, on est restées 3 heures. Trois heures à parler, et que je n'ai pas vues passer. Elle m'a demandé le même tarif. Je me suis sentie vraiment comprise. Rien à voir avec les deux autres psy que j'ai eu. C'est une femme qui a aussi écrit une vingtaine de livres, elle m'a avoué être elle-même TDAH et HPI. Une plus-value pour moi, je me suis sentie encore mieux comprise. Je dois simplement faire valider avec ma neuropsy vendredi, que l'hypnose est compatible avec mes troubles. J'espère que oui. J'ai repris un rendez-vous pour lundi prochain. Je veux avancer. Je dois retrouver confiance en moi, apprendre à m'aimer suffisamment pour supporter de vivre seule et de faire des choses seules sans en souffrir. Si ce n'est pas par l'hypnose, ce sera pas la PNL. Je mettrai le budget qu'il faudra, ma santé mentale n'a pas de prix, cela fait un moment maintenant que je cherche la bonne personne, celle qui pourra m'aider. Je pense l'avoir enfin trouvée. Au bout d'un an, il serait temps. J'espère de tout coeur, du fond de mon âme qu'elle va m'aider, que ça va marcher, que je vais réussir à me sortir de ce brouillard noir dans ma tête. Je me sens déjà légèrement moins angoissée que d'habitude le matin depuis que j'ai eu ce rendez-vous avec elle. Le lendemain matin je n'ai pas eu besoin d'anxiolytique, et ce matin, pour le moment je n'en ai pas pris non plus. Ca semble aller. Je veux m'en sortir, je veux pouvoir penser à M. sans plus jamais en souffrir, apprendre à me pardonner, à lui pardonner, après nous nous ne sommes que la conséquence adulte de nos blessures d'enfant.
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Lundi 13.01.25, 8h17
Vendredi soir j'étais pour la 2e et dernière fois chez la nouvelle psy avenue des Vosges. Ce 2e rdv m'a permis de mesurer son incompétence et impuissance à m'aider à trouver des clés pour aller mieux. J'en ai trouvé une autre proche de mon travail, le village d'a côté. J'ai rdv ce soir à 17h15. C'est une hypnothérapeute avec des spécialisations en PNL et dépendance affective. Elle est beaucoup plus chère mais me paraît plus sérieuse, au vue de la durée du premier rdv, je me dis que pour avoir quelqu'un de vraiment compétent, à un moment il va falloir mettre le prix. Aussi bien j'ai déjà perdu beaucoup d'argent en psychothérapie qui ne m'a guère aidée pour le moment, faute d'avoir le bon interlocuteur.
J'étais chez mes parents ce week-end. Cela m'a fait beaucoup de bien, je me suis sentie vraiment très bien et très présente pendant ces deux jours, chose qui en m'étais pas arrivée depuis longtemps. Je ne sais pas pourquoi, parce qu'il y a encore quelques temps je me sentais mal même chez eux. Là je n'ai même pas eu besoin d'anxio hier matin au réveil, j'avais même retrouvé un peu d'humour. J'étais bien, j'aurais voulu que cette sensation dure encore, j'avais l'impression de m'être un peu retrouvée, et puis il a bien fallu rentrer. Ce matin rebelotte, angoisses au réveil, même si moins fortes que d'habitude, routine, travail, ambivalence de sentiments et d'émotions à l'égard de mon ex conjoint et de cette maison, pas alignée. Réveillée tôt, pensé à M. encore, pas réussi à me rendormir profondément. Le temps qui passe m'éloigne de lui de plus en plus. Je ne suis déjà plus qu'un vague souvenir dans sa mémoire. Oui c'est fini, et chaque jour qui passe me l'affirme encore davantage. Et je continue de penser à lui chaque jour, une obsession qui ne me lâche pas. Et je pense à ma vie, à mon appartement, à mon angoisse de me retrouver seule chez moi ne serait-ce qu'un week-end. A la perte de sens de tout ça, et le nuage noir revient au-dessus de ma tête pleuvoir des gouttes de pétrole. Je dois m'occuper, je dois trouver, me retrouver. J'ai besoin d'être accompagnée, guidée, soutenue, aimée, désirée. Je voudrais pouvoir définitivement tourner cette page et qu'elle ne me fasse plus souffrir.
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Vendredi 10.01.25, 8h17
Rien n'a changé depuis 10 jours. Voilà pourquoi je ne suis pas venue écrire. A quoi bon continuer ? Les antidépresseurs ne semblent pas fonctionner, je continue de pleurer presque chaque jour, je recherche désespérément une bonne psy, je ne l'ai pas encore trouvée. Je suis toujours chez mon ex, j'avais prévu de lui annoncer que semaine prochaine il faudrait que je réessaie un peu de réintégrer mon appartement, mais cette idée m'angoisse, pourtant il va bien le falloir un jour. Je traîne, j'hésite. Les angoisses terribles du matin sont toujours présentes. Rien ne bouge. La perception de ma vie n'a pas bougé d'un iota. Je demeure végétative en ce début de nouvelle année. Avec cette profonde tristesse ancrée en moi et qui ne me lâche pas. Que vais-je bien pouvoir devenir ?
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Mardi 31.12.24, 8h08
Dernier jour de 2024. Angoisses comme chaque matin, seule au bureau. Rien n'a changé pour moi. Plus de deux semaines d'antidépresseurs, pas l'impression qu'il y ait encore de l'action pour le moment. Bilan 2024 : triste. Ai eu deux mois de petits bonheur on va dire, janvier-février. C'est tout. Après il m'a abandonnée. Et je suis morte à petit feu.
Rien d'autre à ajouter. Envie de rien, juste envie de rien. Pas de désirs pour 2025, pas de projets, pas de visibilité, pas d'envies. Juste rien. Le mot rien. Et le mot vide à côté. Rien que du vide dans mon coeur, dans ma vie. Le phoenix est mort. Renaîtra t'il encore ?
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Lundi 23.12.24, 16h39
Seule au bureau.
Je fais le bilan de cette année 2024, c'est l'année du karma qui me revient en pleine face. L'année des apprentissages, de ce que je considère encore comme un échec, l'année de la plus grande désillusion de toute ma vie, l'année où mon coeur a éclaté de 1000 douleurs à plusieurs reprises. L'année où j'ai cru devenir folle de désespoir, de chagrin. L'année où j'ai continué à me battre pour trouver des médecins pouvant soulager mes souffrances, et c'est loin d'être fini. L'année qui se conclut encore dans un chagrin immense, celui de la perte définitive d'un être que j'ai tant désiré dans ma vie. Je dois cesser de me dire que c'est de ma faute, et simplement que cela devait être ainsi. Que j'ai perdu un temps précieux à accepter cela, que c'est seulement "en cours" d'acceptation, que je suis en train de faire mon deuil et que tout cela prend du temps. Je suis de celles et ceux qui restent, qui demeurent, qui souffrent beaucoup et longtemps, les êtres bancals, dépendants, manquants de confiance en soi. J'essaie de me rappeler la dernière fois de ma vie où je me suis vraiment sentie bien en moi, alignée, et c'était le 10 février 2024, après que nous ayons refait l'amour et que nous nous sommes endormis juste après l'un contre l'autre. Tu ne m'aimais pas, tu ne m'as jamais aimée. J'ai été un tuteur pour toi, quand moi je t'avais pris pour la suite de ma vie. Je dois arrêter tout ça maintenant. J'aimerais avoir le pouvoir de faire taire mon cerveau, de l'empêcher de repenser au passé, et d'angoisser de l'avenir. Je voudrais retrouver du goût à la vie. J'ai de rares instants de répits, comme après une séance de sport, mais ça ne dure pas, et le nuage sombre s'abat sur moi à nouveau.
Cette année se clôture sur un deuil infernal pour moi, une tristesse infinie, une non-vie, du temps perdu et gâché à jamais, mais c'est mon chemin de croix. Je n'ai tout simplement pas le choix que de continuer à vivre, que ma vie me plaise ou non, je la vis pour l'heure sans rêves ni projets.
Un jour j'espère que je me retrouverai. Je rêvais d'avoir des projets sur Paris, je rêvais d'un idéal masculin qui m'aurait tenue la main et poussée vers l'avant tout en me faisant découvrir mille choses.
Ta douceur me manquera, comme le joli son de ta voix que j'ai entendu pour la dernière fois de ma vie en juillet.
On ne sait jamais quand ce sera la dernière fois de quelque chose. C'est une terrible injustice aussi, mais c'est peut-être mieux ainsi.
Peut-être aussi que je devrais arrêter d'écrire ici, de tenir ce blog qui n'est que souffrance depuis plus de deux ans. Un jour, je le supprimerai. Et ce jour-là, je serai guérie de toi, guérie de moi. Guérie de tout. Je veux y croire.
Je t'ai vraiment aimé. A présent je dois tourner la page. Réapprendre à vivre et aimer vivre sans toi.
C'est fini.
Adieu Mickaël.
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Samedi 21.12.24, 13h11
Je suis morte.
Question urgente avec lafilledeletoile. Réponse détaillée et négative. Nous ne nous reverrons jamais. Il est lié à quelqu’un d’autre. Ça m’en doutais déjà. Oui c’est fini, c’est la troisième personne différente qui me prédit un avenir sans lui. Je ne peux plus ignorer. Véronique s’est trompée. Je ne l’appellerai plus jamais.
Et moi, en attendant je ne sais quoi, vu que tous mes espoirs sont désormais éteints, je continue de dépérir dans ma tête, de mourir tout simplement.
Je suis morte. Cet homme ne fera jamais partie de ma vie.
J’en suis morte.
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19.12.24, 8h42
Trois mois de SR. Trois mois. Oui c'est fini Morgane, tu peux continuer à te le répéter. Je suis désormais certaine qu'il a supprimé nos conversations whatsapp depuis longtemps déjà, supprimé mes photos, ma vie de la sienne. Le ciel m'a abandonnée. Cette fin d'année s'achève dans la douleur. Je ne vois aucun retour en arrière possible. J'en ai mal au ventre. Je ne sais plus quoi ajouter, à part que je dois me concentrer sur moi. J'essaie de trouver une psy, je galère. L'une m'a refusée, faute de rendez-vous rapide, les deux autres n'ont pas encore répondu. Rien n'apaise ma douleur, rien ne vient combler ce vide, ce manque de lui, de ses messages, de sa présence. Rien ne m'arrache au passé dans lequel je suis restée bloquée. Jamais je n'aurais imaginé après ce week-end ne plus jamais le revoir de toute ma vie. Depuis ce 12 février... Il est évident qu'il n'a jamais rien ressenti pour moi, en dépit des dires de Véronique.
Je suis fatiguée, j'ignore comment mon corps me porte encore.
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Mercredi 18.12.24, 8h14
Certains matins comme ce matin, j'ai envie de mourir tant ma souffrance est grande.
Silence radio. C'est fini Morgane, c'est définitivement fini. Accepte-le.
Comment je fais pour trouver la force de continuer à me lever le matin, m'habiller, me maquiller, communiquer avec mon ex, mes animaux, aller au travail, communiquer avec eux, répondre au téléphone, aller à la salle de sport, sortir au resto avec mes amies ? Comment je fais tout ça alors que dans ma tête je n'ai qu'une envie, c'est que tout s'arrête ? Envie de me terrer et sombrer. Comment je fais alors que je sais qu'il n'y a désormais plus aucun espoir ? Même les prédictions de Véronique je n'y crois plus. C'était mon dernier espoir, elle s'est trompée pour la première fois. Il ne reviendra pas en fin d'année, ni en 2025, c'est certain. Tout me prouve le contraire.
Chaque jour est un nouveau cauchemar à vivre pour moi. Chaque jour. Je n'en puis plus et ne sais pas où je trouve encore le peu d'énergie qui me reste pour continuer à vivre, à faire semblant tout du moins. Je suis vide, éteinte, morte. Je suis encore loin de la lumière au bout du tunnel. Y'en a t'il seulement une qui m'attend, ou vais-je finir en hôpital psychiatrique ? J'ai peur, j'ai mal. Le cabinet de psycho ne répond plus à mes mails. Tout m'angoisse, le matin, les week-ends, les fêtes, 2025. Tout. Tout ça à cause d'une seule personne croisée 4 fois dans ma vie. Un désastre. Un théâtre d'opérations désolant. Un champ de ruine dans ma tête. Je voudrais hurler, pleurer à n'en plus jamais m'arrêter. Mais cela ne serait d'aucune utilité, sinon m'enfoncer encore un peu plus. C'est comme si même moi je m'étais abandonnée, même moi je ne voulais plus de moi, de qui je suis, de qui je suis devenue. Je ne me reconnais plus. Je ne suis plus que l'ombre de moi-même couverte d'un masque social.
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Mardi 17.12.24, 8h10
Vivement que les fêtes de Noël et de Nouvel An soient passées, terminées. Celles-ci m'angoissent aussi terriblement cette année. Je voudrais ne pas avoir à les vivre. Les matins, je voudrais ne plus avoir à me lever, aller travailler, vivre les journées. Terribles, affreux matins. J'ai si mal dans mon coeur. Comment aller mieux ? Comment faire ? Je suis paumée.
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Lundi 16.12.24, 8h28
Discussion avec mon ex vendredi soir. Finalement je vais ramener plus d'affaires et me réinstaller un peu plus longtemps chez lui. Toujours ce malaise au fond de moi, mais à la fois je me sens sécurisée. Par contre les matins demeurent pareils, souffrance à chaque réveil de devoir me rappeler que Mickaël ne m'aime pas et ne reviendra plus jamais. Ca, ça ne passe pas. Je hais tous ces matins qui me rappellent la monotonie, la répétitivité de ma vie sans joies. Je crois que je n'aime tout simplement plus ma vie, et ne me sens pas la force d'en changer pour le moment. Même la présence de mon ex ne parvient pas à me faire oublier Mickaël. Je vais l'appeler M. maintenant, vu que c'est devenu plus qu'une ombre, je crois que je devrais m'habituer à le faire disparaître de ces pages aussi ici progressivement. C'est une plaie béante, une déchirure de mon âme qui ne se referme pas, qui continue de saigner abondamment malgré le temps qui passe et qui est censé tasser les choses et les rendre moins douloureuses. Rien ne s'efface de ma mémoire. Insomnie à 4h du matin cette nuit. Je commence à me sentir un peu mieux vers les fins de journée. Mais la semaine dernière je pleurais encore beaucoup. Je ne veux plus jamais avoir à souffrir comme ça. C'est trop dur, je me gâche tellement. Me dire que plus jamais je ne lui parlerai, plus jamais je ne le reverrai, ne sentirai son odeur, ne verrai son regard posé sur moi, est atroce encore. Que m'a t'il fait ? Ou plutôt, qu'ai-je fait de moi ? Je me suis enflammée comme une lionne pour quelqu'un qui ne m'a finalement jamais rien donné, à part un peu de son temps à un moment très précis et trop court. Je n'ai pas de réponses du cabinet de psychologie. Je vais peut-être écrire au Dr ERIN pour savoir pourquoi Dr PORSCHE ne me répond pas depuis le 25/11. A part ça, et attendre que les antidépresseurs agissent, je survis, je ne sais pas comment, ne me demandez pas. Je survis juste, morte à l'intérieure de moi depuis longtemps. Malgré tout l'amour que les gens qui m'aiment me donnent autour, mes parents, mon ex, Nathalie, le foyer, c'est comme si j'étais devenue imperméable à tout ça. Je ne me rends plus compte de rien, de ce qui a vraiment de la valeur, je suis à côté de mes pompes, à côté de moi, spectatrice de ma vie. J'avais rêvé tant d'autres choses pendant si longtemps que j'en ai oublié la réalité cruelle. Aujourd'hui, tout est tombé à l'eau, tous mes espoirs, mes rêves, mes aspirations, mes forces, mes envies. Oui, je n'ai de cesse de me répéter que je suis au fond du trou et que je ne parviens pas à me relever. Seul dormir m'apaise, me délivre de l'emprise de cette souffrance dans ma tête. Je n'ai plus d'espoirs, il ne reviendra pas, ça fait trois mois, je dois m'y faire. C'est fini. Fini. Aux oubliettes depuis longtemps pour lui.
C'est fini. A l'intérieur, je hurle de douleur.
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Jeudi 12.12.24, 16h50
Réunion de direction terminée. Enfin. Je suis malade. Malaise physique toute la journée, le manque de cette drogue toujours. Mardi soir j'avais rdv à nouveau avec ma neurospy et il s'est produit un miracle : sans que je ne lui demande quoi que ce soit, ayant lâché l'affaire, elle a consenti à me prescrire enfin des antidépresseurs. J'étais heureuse. Je compte vraiment là-dessus pour m'aider à retrouver de la positivité et l'envie de vivre, le goût de faire des choses et de l'intérêt à ma vie. Elle a trouvé que mon humeur s'était stabilisée avec le Trileptal. Elle m'a mis le dosage minimal, 2 mg, et je dois attendre deux semaines pour que cela commence à faire effet. Ca va me ramener au soir de Noël. Ca aussi ça approche et m'angoisse. Première année où cela ne me réjouit pas, où cela me pèse, où je n'ai qu'une hâte c'est que tout ça se finisse.
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