#j'en tombe
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"On a fait un truc de couple une fois ça a pas marché du tout, je sais plus on est parti en voyage dans un pays... Zlan, et ça a été une catastrophe, mon pote"
Queue le fandom qui découvre qu'il existe un village en Autriche qui s'appelle Zlan
#rpz#my art#marcello capone#liam dunne#marcelliam#c pas la même version que j'ai uploadé sur le serv#j'ai dessiné 3 décors différents pour ce dessin et j'ai décidé que j'en aimais aucun#mais sachez qu'on est passé à ça du champ de blé en exterieur#d'ailleurs le fond que j'ai gardé on dirait j'ai juste flouté une vieille photo jpp jvous jure c moi qui l'ai fait même que je me#suis battu avec toshop pour la forme des bokeh#mais bref la DOF est trop profonde pour ce que ça devrait etre mais j'avais trop la flemme de faire un fond polished#finalement ce dessin ça a été une plaie de A à Z parce que je me suis aussi battu avec le style graphique que je voulais prendre j'ai du#passer de longues minutes sur tumblr à trouver un style que j'aimais bien#pour qu'au final à la fin fin du truc je glisse en jouant avec mes calques et je tombe sur un mode de fusion qui fasse#vaguement vieux footage vhs#chromatic aberration#ou devrais je dire aberration romantique bravo les dys#eyestrain
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Things are happening in here.
Françaises, Français, mes chers compatriotes.... Sujet de tension et de controverse, on se retrouve cette semaine afin de déterminer où commence le Sud de la France hexagonale.
J'ai donc placé 7 lignes sur cette carte à des endroits où potentiellement faire commencer le Sud. Votez ce qui s'en approche le plus pour vous et n'hésitez pas à préciser dans les tags si mes découpages ne vous conviennent pas.
#That being said :#6 SWEEP#Also WTF je ne savais pas qu'il y avait autant de français par ici#J'en croise pas souvent sur Tumblr#À chaque fois que je tombe sur un français sur ce site je suis super content#Parfois je me rend compte que c'est encore un Québécois et je suis déçu#(en vrai les québécois sont sympa mais le Québec ce n'est vraiment pas l'Europe)#(je suis déjà un peu plus épaté quand je tombe sur des belges ou même des suisses sur Tumblr)#(enfin bref)#Ça fait plaisir de voir tous ces français dans les notes#J'espère que vous passez un bon 11 novembre les gens Ɛ>
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When you need to declare your love to your wife but it is so strong you can't help but revert back to french.
You know the perk of being french ? I can write Rook rambling haha !
(Though I am incapable of writing poetry, so here is the poem I used and its approximate translation:
Je respire où tu palpites,
Tu sais ; à quoi bon, hélas !
Rester là si tu me quittes,
Et vivre si tu t'en vas ?
(I breathe where you throb, you know ;
What for, alas! stay here if you leave me, and live if you go away?)
A quoi bon vivre, étant l'ombre
De cet ange qui s'enfuit ?
A quoi bon, sous le ciel sombre,
N'être plus que de la nuit ?
(What good is living, being the shadow of this fleeing angel?
What for, under the dark sky, being from the night only?)
Je suis la fleur des murailles
Dont avril est le seul bien.
Il suffit que tu t'en ailles
Pour qu'il ne reste plus rien.
(I am the flower of your walls for which April is the only good.
You only need to leave for me to be left with nothing.)
Tu m'entoures d'Auréoles;
Te voir est mon seul souci.
Il suffit que tu t'envoles
Pour que je m'envole aussi.
(You surround me with Halos;
I care only about seeing you.
You need only to take flight for me to fly too.)
Si tu pars, mon front se penche ;
Mon âme au ciel, son berceau,
Fuira, dans ta main blanche
Tu tiens ce sauvage oiseau.
(Should you leave, my front/forehead shall lean ;
My soul in the sky, its cradle, will flee,
In your white hand you hold this wild bird.)
Que veux-tu que je devienne
Si je n'entends plus ton pas ?
Est-ce ta vie ou la mienne
Qui s'en va ? Je ne sais pas.
(What would I become, should I not hear your steps anymore?
Is it your life or mine that is fleeing ?
I cannot tell?)
Quand mon orage succombe,
J'en reprends dans ton coeur pur ;
Je suis comme la colombe
Qui vient boire au lac d'azur.
(When my thunder dies down, I take some from your pure heart ;
I am like the dove that just drank in the azur lake.)
L'amour fait comprendre à l'âme
L'univers, salubre et béni ;
Et cette petite flamme
Seule éclaire l'infini
(Love makes the soul understand the universe, healthful and blessed ;
And this lonely little flame shines upon the endless)
Sans toi, toute la nature
N'est plus qu'un cachot fermé,
Où je vais à l'aventure,
Pâle et n'étant plus aimé.
(Without you, all of nature is only a closed cell where I go on an adventure,
Pale and no longer beloved.)
Sans toi, tout s'effeuille et tombe ;
L'ombre emplit mon noir sourcil ;
Une fête est une tombe,
La patrie est un exil.
(Without you, everything falls apart ;
Shadows fill my dark eyebrow ;
A feast/party is a tomb,
The homeland is an exile.)
Je t'implore et réclame ;
Ne fuis pas loin de mes maux,
O fauvette de mon âme
Qui chantes dans mes rameaux !
(I beg and demand ;
Do not flee any longer from my pain,
O warbler of my soul who sings in my twigs!)
De quoi puis-je avoir envie,
De quoi puis-je avoir effroi,
Que ferai-je de la vie
Si tu n'es plus près de moi ?
(What could I want?
What could I be afraid of?
What would I do of life without you by my side?)
Tu portes dans la lumière,
Tu portes dans les buissons,
Sur une aile ma prière,
Et sur l'autre mes chansons.
(You carry in the light,
You carry in the bushes,
On a wing my prayers,
On the other my songs.)
Que dirai-je aux champs que voile
L'inconsolable douleur ?
Que ferai-je de l'étoile ?
Que ferai-je de la fleur ?
(What will I tell to the fields that hide my inconsolable pain?
What would I do of the star?
What would I do of the flower?)
Que dirai-je au bois morose
Qu'illuminait ta douceur ?
Que répondrai-je à la rose
Disant : " Où donc est ma soeur ?"
(What will I tell to the morose forest that illuminated your softness?
What will I answer at the rose asking "Where is my sister?")
J'en mourrai ; fuis, si tu l'oses.
A quoi bon, jours révolus !
Regarder toutes ces choses
Qu'elle ne regarde plus ?
(I would die ;
Flee if you dare.
What is the point, days gone! of looking at all those she no longer looks at?)
Que ferai-je de la lyre,
De la vertu, du destin ?
Hélas ! et, sans ton sourire,
Que ferai-je du matin ?
(What would I do of the lyre, of virtue, of destiny?
Alas! And, without your smile,
What would I do of the morning?)
Que ferai-je, seul, farouche,
Sans toi, du jour et des cieux,
De mes baisers sans ta bouche,
Et de mes pleurs sans tes yeux !
(What would I do, alone, wild, without you, of days and heavens,
Of my kisses without your lips,
And of my tears without your eyes!)
Il suffit que tu t'envoles pour que je m'envoles aussi - Victor Hugo
(You need only take flight for me to fly too))
#mello's drawings#rookvil#rook hunt#vil schoenheit#epel felmier#pomefiore#twisted wonderland#twst#art#my art#victor hugo
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Étape de la création du header pour Wicked Little Town. Je vais tenter d'expliquer comme je peux mon processus de création. Désolé si c'est un peu bordélique. 😅 Vous pouvez cliquer sur afficher davantage pour voir:
J'ai choisi la première photo avec la fenêtre car j'aimais le reflet sur le parquet et que ça marcherait avec l'extérieur enneigé que j'imaginais. J'aimais aussi les moulures sur le mur, je les ai donc gardé mais moins fan du chandelier, surtout qu'il n'était centré, je l'ai fais disparaitre. Puis voulant une scène plus aérée, j'ai utilisé le "generative fill" de photoshop et le "stamp tool" pour agrandir la pièce. Je suis partie à la recherche d'élément qui pourrait raconter l'histoire des personnes qui vivraient dans cette maison, un canapé, un chien, un chat, un couple qui avait une excellente ombre qui marcherait super bien avec ma fenêtre (parfois, je cherche pas trop loin 😂 ). Le design devant représenter la saint Valentin sans être trop "romantique" et le thème de l'anniversaire sans être trop "anniversaire". J'ai rajouté des petits chapeaux sur le chien et le chat, des fanions, une photo du couple sur la commode et sur l'étagère, la décoration de leur gâteau de mariage. A chaque élément ajouté, il fallait donner une ombre, un reflet dans le parquet si nécessaire et changer le coloring des objets pour qu'ils correspondent à l'ambiance de la pièce. Et puis, j'adore les plantes et les livres, donc il fallait évidemment que j'en rajoute. Je trouve que ça donne un côté plus cosy. Pour l'extérieur, étant donné que la ville où se trouve le forum a un lac et est entouré de forêt, je suis partie sur ça. Pour la version sombre, j'ai changé l'image d'extérieur avec une qui avait des reflets de la maison allumée dans l'eau du lac. Et c'était parfait pour le Corgi, il existe tellement de photos d'eux que j'en ai trouvé un allongé, quant au chat, il est parti à l'aventure. J'ai changé le verre d'eau sur la table pour un verre de vin, l'horloge au mur montre maintenant 1h du matin et puis, j'ai allumé les lumières. C'est des petits détails, mais je trouve que ça continue à raconter un peu l'histoire du couple, peut être qu'ils se sont installés sur le canapé pour boire un verre et le chien s'est endormi alors qu'ils discutaient ? 😊 Pour l'animation, j'ai passé les headers à After effects, j'ai trouvé sur pexels une vidéo d'un chat noir, il a donc été rajouté à l'extérieur et il cherche son amie, la chatte à l'intérieur de la maison. (peut être qu'elle est allée le retrouver la nuit 👀), j'ai rajouté un effet neige qui tombe que j'ai trouvé sur youtube et la nuit, un oiseau qui passe rapidement devant la fenêtre. C'est assez discret, mais on peut voir le reflet de la neige animé sur le parquet, surtout la version sombre. Pour la typographie du titre, j'ai utilisé Scotch Display qui est un fond Adobe, je trouvais que une typographie serif donnait un côté plus cosy et romantique. Et pour la tagline, c'est Caslon, parce que j'aime Caslon. 👀 Je pense que j'ai fais le tour, si vous avez des questions, hésitez pas à les poser dans les commentaires de ce poste et merci d'avoir réussi à lire jusque là. 🫣 liste des images utilisées: pexels-eberhard-grossgasteiger-1624503 pexels-serkan-atay-19730755 pexels_videos_1536279 (1080p) Falling Snow Realistic Overlay Loop pexels-curtis-adams-8583905 pexels-taryn-elliott-4440123 pexels-emma-bauso-2253870 pexels-karolina-grabowska-5726036 pickawood-rwa0Yh38FeA-unsplash samantha-gades-BlIhVfXbi9s-unsplash kari-shea-3_cyj5YkhTs-unsplash jeffery-ho-TIN_Lh9-Y7g-unsplash markus-spiske-UaQ1t-nQHyk-unsplash annie-spratt-JruJFy08KB8-unsplash pexels-maksim-goncharenok-4352247 sunguk-kim-WTKvaChRvBg-unsplash pexels-karolina-grabowska-5726036 nataliia-kvitovska-MYwbqIfccvg-unsplash pickawood-rwa0Yh38FeA-unsplash filipp-romanovski-pDbhjYjrWpk-unsplash content-pixie-6CFCrt-7tHw-unsplash fatty-corgi-EpRAM95thHU-unsplash pexels-serkan-atay-19730755 fatty-corgi-wHgkrmuMFOY-unsplash pexels-anna-shvets-4587992 alexander-london-mJaD10XeD7w-unsplash
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14 et 15 mai 2024
Je venais de quitter ma mère au téléphone lui disant que j'allais certainement rentrer à l'auberge ou bien me faire un trajet de métro et rentrer à pieds (j'adore me faire des tours de métro sachez-le).
Dans la station, je remarque un garçon qui m'a interpellé : son charme, ses nombreux tatouages et ce qu'il dégageait. J'écris directement à une amie "Je viens de trouver l'amour de ma vie, il est juste à coter de moi". Le métro arrive, peu de place on se serre tous, lui et moi comprit. Deux stations plus loin le métro se vide un peu, je savais que j'avais beaucoup de temps devant moi avant le terminus alors je décide de sortir mon livre "Rêveries du promeneur solitaire" de Rousseau. Je le vois se pencher, tentant de lire le titre. Alors, tout naturellement je lui montre ce que je lis. Puis il me dit "Tu lis ça pour la fac ou pour les cours" EN FRANÇAIS ? Je lui réponds que c'est pour le plaisir, lui me dit que personne ne lit du Rousseau pour le plaisir, que ce n'est pas possible.
On commence désormais à faire connaissance, me demandant qu'est-ce que je fais dans un métro à Vienne et à cette heure-ci (il devait être 21h30). On discute pendant deux trois arrêts jusqu'à que le chauffeur annonce que le métro a un soucis et que nous sommes tous obligés de descendre à la prochaine station. On se dit que c'est le destin, qu'on doit continuer cette conversation. Alors, on marche, on parle de nos vies, de nos auteurs préférés, de nos lectures.
On tombe sur un bar, par chance il fermait dans 30 min mais on a pu quand même commander. Heureusement, cet inconnu parle français car sa mère est née en France, qu'il a été au lycée français à Vienne et qu'il avait fait deux ans de prépa à Paris. Mais ce qui voulait dire qu'il était bilingue allemand (merci la vie j'en pouvais plus de commander et de commander en anglais surtout). Dès qu'on s'assoit, il sort son carnet et écrit directement la date du jour, mon prénom, la ligne de métro où on s'est rencontrés et écrit "couleur de cheveux inconnu" (nous n'avions pas réussit à déterminer si j'étais rousse ou si j'avais les cheveux rouges).
Je passe les détails sinon ce post ferait 10000 lignes. On finit par partir du bar, on marchait et il me lance un "Mais en fait on est dans Before Sunrise, on vit un rêve Leyan, je suis sûr que demain quand on va se lever rien de tout ça n'aura exister". Je lui avoue que je n'ai jamais vu ce film, film qui raconte l'histoire de deux inconnus qui se rencontrent dans le train et l'américain demande à la française si elle veut rester avec lui à Vienne le temps d'une nuit. C'était totalement nous, sauf que nous, l'amour était platonique. Comme il m'a dit "C'est la rencontre de nos deux âmes, pas de nos deux corps". Et, je pense que c'est la chose la plus merveilleuse que nos corps ne se soit pas rencontrés. De toute façon, on ne c'est pas parler pour se draguer. C'était spéciale.
Finalement, on se décide d'aller regarder le film dans le hall de mon auberge. Trop de bruits. Il réserve une chambre privative juste pour qu'on regarde le film. On a parler durant tout le film, on coupait le film pour se dire que par moment c'était vraiment nous. Après l'avoir vu, on s'est demandés "Et qu'est-ce qu'on fait quand le soleil va se lever ?". On a beaucoup réfléchit, on s'est dit que le meilleur moyen de continuer ce rêve ce n'était pas de prendre nos contacts. Juste un rendez-vous après ses examens de médecine. Il m'a écrit un poème de Pablo Neruda en espagnol, pour me montrer que je n'ai pas rêver de cette rencontre juste spectaculaire. Personnellement, je lui ai laissé une petite lettre, le remerciant d'avoir une âme aussi pure et saine. On avait l'impression de se connaître depuis toujours et en même temps pas du tout c'était très étrange. Je l'ai laissé dormir, je suis partie au lever du soleil. J'espère qu'il a prit mon message, qu'il a prit cette lettre. J'espère qu'il va venir au rendez-vous. Si un de nous deux ne peut pas finalement, on s'est dit qu'on allait se recroiser un jour de façon anodine, c'était sûr et certain. J'ai quand même mit à la fin de ma lettre "Et si on ne se revoit pas, souviens toi que tu as un visage pour être aimé". Car, c'est totalement vrai. Cet inconnu à un visage pour être aimé (et puis aussi lui rappeler qu'il doit lire du Paul Eluard).
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Être Avec Toi - Kate Bishop
Marvel Masterlist
Résumé : Après avoir fait un cauchemar dans lequel tu mourais, Kate a peur que tu ne sois pas en sécurité avec elle, mais elle ne sait pas comment t'en parler.
Warnings : mort de personnage en rêve, mention de la mort de Natasha, anxiété, angst, hurt/comfort, fin heureuse, dites-moi si j'en ai oubliés d'autres.
Nombre de mots : 2.7k
Version anglaise
Channson qui m'a inspiré : Talk Too Much par Reneé Rapp
La peur se lisant sur son visage, Kate a les yeux grands ouverts posés sur toi. Son arc armée d’une flèche, elle ne sait pas si elle doit tirer ou trouver une autre solution pour te sauver. Au bord du toit d’un immeuble, Wilson Fisk a son bras autour de ton cou alors que son autre main tient un pistolet contre ta tempe. Ton corps tremble et tes yeux sont remplis de larmes alors que tu regardes Kate, complètement apeurée.
-Tu devrais m’écouter, Kate, et me donner ce que je veux ou tu peux dire adieu à ta copine, menace Fisk d’une voix dure. Si tu l’aimais vraiment, tu l’aurais déjà sauvée.
-Je ne vais rien vous donner.
-Tu en es sûre ? dit-il avant de te tirer dans la jambe pour prouver à Kate qu’il est sérieux.
-Lâchez-la ! s’écrie Kate suite à ton cri de douleur.
-Tu sais ce que tu as à faire pour que je la laisse en vie.
-Je vais vous le donner, laissez-la partir.
-Kate, non ! cries-tu alors que Fisk resserre son emprise autour de ton cou.
À contrecoeur, Kate détend son arc avant de le poser délicatement au sol tout en te regardant comme pour essayer de te rassurer. Kate enlève le sac à dos qu’elle porte et le balance vers Fisk. Un sourire machiavélique sur le visage, Fisk relâche sa prise, mais il ne laisse pas partir pour autant. Tu arrives à respirer un peu plus facilement quand Fisk te balance d’un coup sur le côté et se saisit du sac. Tu hurles en te sentant partir vers le vide. Ton corps passe de l’autre côté quand une main saisit la tienne. En relevant la tête, tu vois Kate te tenant de toutes ses forces.
-Ça va aller, je te tiens ! Je vais te remonter. Tiens bon, te rassure-t-elle en essayant de te remonter alors que Fisk fuit les lieux.
-Kate, j’ai plus de force.
Une larme coule sur ta joue en disant ta phrase. Tu es physiquement épuisée. Fisk t’a enlevé une journée entière pour tendre un piège à Kate et il n’a pas été tendre avec toi. Il est reconnu pour sa cruauté et tu en as fait les frais. Toutefois, tu mets toutes tes forces pour aider Kate à te hisser, en vain.
-Je vais trouver une solution. Je vais te remonter. Je vais y arriver, répète Kate autant pour se réconforter elle que toi.
En plus de la peur, l’acceptation prend possession de ton corps. Tu sais qu’elle n’y arrivera pas, Kate a beau être forte, tu sens tes mains lentement glisser des siennes alors, tu la regardes tendrement avec un sourire qui se veut rassurant.
-Ça va aller, Kate. Je t’aime.
La panique de Kate se stoppe en entendant ta phrase, c’est la première fois que tu dis “je t’aime”. Vous n’êtes ensemble que depuis trois mois et jusqu’à cet instant, vous n’aviez pas osé dire ces trois mots.
-Je vais réussir à te remonter, je t’ai dit ! Ne me dis pas ça comme si…
-Kate, c’est pas grave, dis-tu doucement.
-Non, arrête. Je…
Kate n’a pas le temps de finir sa phrase que tes mains lui échappent et tu tombes de l’immeuble. Elle hurle ton prénom à s’en déchirer les poumons, la vision de ta chute se gravant dans sa mémoire. Le bruit de ton corps percutant le sol retentit et Kate n’arrive pas à détourner les yeux de toi.
Kate prend une grande inspiration en s’asseyant sur son lit, la respiration haletante. Une main posée sur sa poitrine, elle essaye de se remettre de ce cauchemar. Le réveil brutal de ta petite amie t’a sorti de ton sommeil. Tu te retournes et vois Kate agitée. Tu t’assois et pose une main sur épaule, la faisant se tourner vers toi brusquement, la peur quittant ses yeux pour être remplacée par le soulagement. Tu as à peine le temps de voir une larme couler sur sa joue que Kate se jette dans tes bras.
-Qu’est-ce qui ne va pas ? demandes-tu, inquiète.
-Tout va bien, tu es là.
-Tu n’as pas l’air bien.
-Je vais bien, ne t’inquiète pas. J’ai juste fait un rêve, ment-elle en reculant légèrement et avec un faux sourire.
-Tu veux qu’on en parle ? Il a l'air de t’avoir secoué.
-Pas besoin. Ce n’était rien. C’était un rêve débile, il ne représentait rien. Je vais bien, dit Kate rapidement avant de se lever du lit. Je dois partir, j’ai entraînement dans peu de temps. Tu peux rester là, si tu veux ou tu peux faire autre chose, comme tu veux, mais je vais sûrement rentrer tard. Fais attention à toi et appelle-moi s’il y a quoique ce soit de bizarre.
Kate finit sa tirade en t’embrassant chastement avant de fuir sa chambre comme s’il y avait le feu. Tu regardes par où elle est sortie, complètement perdue. Malgré ce qu’elle a dit, tu as vu clair dans son jeu et tu sais que ce cauchemar l’a perturbée. Tu te dis que tu essayeras de lui en reparler plus tard quand elle sera calmée.
Les jours suivants, le cauchemar de Kate continue à la hanter et elle n’ose toujours pas t’en parler. Son rêve l’a fait se remettre en question, surtout sur votre relation. Bien qu’elle ne l’ait jamais dit à voix haute, elle t’aime et elle ne veut pas te perdre. Cependant depuis qu’elle est devenue une justicière après sa rencontre avec Clint Barton, elle doit prendre en compte les nouveaux dangers. Clint lui a déjà un peu parlé de Natasha et même si Natasha n’est pas décédée dans les mêmes circonstances que toi dans son cauchemar, le fait est que les Avengers sont en danger perpétuels et par extension leur proches. Et puis, depuis que la mère de Kate est partie en prison, elle a de plus en plus peur de perdre ceux qu’elle aime.
Kate a pris conscience de tout ce que ça représente d’être avec elle et elle n’est pas sûre que tu le saches. Kate a peur de causer ta perte à cause de ses choix de vie donc elle veut t’éloigner, mais elle veut également te garder auprès d’elle, même si elle sait que ça serait égoïste de sa part. Elle devrait t’en parler, cependant si elle le fait, elle partira dans une spirale en disant trop et probablement en rompant avec toi, car ses peurs grandissent de jour en jour donc elle préfère rester silencieuse.
Bien évidemment, ce changement de comportement n’est pas passé inaperçu. À de nombreuses reprises, tu as tenté de la mettre à l’aise sans être trop directe, de peur de la braquer, mais elle a toujours évité le sujet.
Elle ne mentionne pas son cauchemar même une semaine plus tard et elle reste perdue dans ses propres pensées. Ça la tue de prendre ses distances avec toi. Tu essayes de parler avec Kate autant que tu le peux, mais c’est comme parler dans le vide et pourtant, tu continues à lui parler, même si Kate ne semble pas y prêter attention.
Un jour, pendant que vous marchez dans la rue, tu racontes à Kate comment s’est passé ton dernier examen. Comme à ton habitude, quand tu discutes, tu ne regardes pas où tu vas, te focalisant sur ton interlocutrice. Alors que tu parles de ton ressenti général sur le partiel, tu sens juste Kate te tirer violemment en arrière puis tu vois une voiture bleue rouler vite et klaxonner.
-Ça va ? Tu n’as rien ? questionne Kate, inquiète, en cherchant une potentielle blessure.
-Grâce à toi, je vais bien.
-Tu dois vraiment apprendre à regarder devant toi quand tu parles, surtout dans la rue ! rétorque-t-elle, agacée. Si je n’avais pas été là, tu aurais pu avoir un accident ! Il roulait hyper vite, il aurait pu te renverser, tu t’en rends compte ? Comment tu peux être aussi insouciante ! Tu m’as fait peur ! Imagine si je n’avais pas vu la voiture, tu serais morte devant moi !
-Mais tu l’as vu à temps et tu m’as tiré avant qu’elle me percute. Je vais bien, Kate, il y a eu plus de peur que de mal, affirmes-tu calmement, espérant faire redescendre la pression.
-Parce que tu as eu de la chance ! Tu n’en auras pas toujours, il peut t’arriver quelque chose à n’importe quel moment.
La respiration de Kate se fait de plus en plus haletante et tu comprends que ça va plus loin qu’un chauffard qui aurait pu te renverser. Tu forces Kate à te regarder avant de dire sur un ton rassurant :
-Kate, respire. Je vais bien, tu vas bien, on va bien toutes les deux.
-J’ai eu peur.
-Je sais. Viens, on va chez moi, l’invites-tu en commençant à l’amener dans la direction opposée.
-Mais tu voulais t’acheter ton nouveau livre, proteste Kate, perdue.
-J’irai un autre jour. On devrait rentrer, loin des voitures, dis-tu avec un petit sourire, mais Kate n’est pas d’humeur à rigoler. Trop tôt ?
-Oui, deux minutes après ton presque accident, c’est trop tôt.
-Désolée. Allez, viens, dis-tu en prenant la main de Kate.
Vous faites le chemin inverse jusqu’à chez toi tandis que tu caresses sa main avec ton pouce pour la réconforter. La réaction de Kate te confirme que tu dois la faire parler, même si tu dois la forcer. Quelque chose ne va pas, elle est angoissée, surtout par rapport à toi et tu ignores la raison.
Quand vous arrivez dans ton appartement étudiant, tu la laisses s’installer sur ton canapé pendant que tu prépares des chocolats chauds ; peu importe la saison, Kate adore les boire. Tu espères que la boisson chaude la mettra plus à l’aise pour parler. Une fois les chocolats chauds prêts, tu la rejoins sur le canapé. Tu la laisses boire quelques gorgées avant de prendre la parole :
-Kate, on doit en parler.
-Je ne veux pas en parler, déclare-t-elle en évitant ton regard.
-Tu es clairement stressée par rapport à quelque chose, tu ne peux pas rester dans ta peur seule. Parle-moi.
-Je…, commence Kate avec hésitation, je me demande si tu sais vraiment de quoi tu t’es engagée en sortant avec moi et si ce n’est pas le cas alors je me demande si tu voudras encore de moi quand tu le réaliseras.
-Pourquoi tu dis ça ?
-Tu es morte, annonce-t-elle de but en blanc.
-Kate, la voiture ne m’a pas renversé.
-Dans mon rêve.
-Celui de la semaine dernière ? Pourquoi tu m’en as pas parlé ? demandes-tu, commençant à comprendre la situation.
-Tu es morte et c’était de ma faute.
-Je suis sûre que ce n’est pas vrai.
-Si, ça l’est, insiste Kate, les larmes aux yeux. Fisk m’avait retrouvé et il voulait mon sac, j’ignore ce qu’il y avait de si précieux dedans, mais il ne lâchait pas l’affaire et pour me forcer à le lui donner, il t’a enlevé. Il t’a tiré dans la jambe et quand je lui ai enfin donné le sac, il t’a balancé du haut de l'immeuble - parce que oui, on était sur le toit d’un immeuble - et j’ai essayé de te retenir, mais je n’avais pas assez de force pour te remonter et… et tu es tombée, raconte-t-elle, la voix se brisant à sa dernière phrase. Tu es morte et c’était de ma faute. Si j’avais écouté Fisk plus tôt, si j’avais eu plus de force…
-Kate, ce n’était qu’un rêve, l’interromps-tu en prenant sa main dans la tienne.
-On aurait pas dit un rêve, ça avait l’air réel et ce rêve m’a fait réfléchir, rétorque Kate en posant sa tasse sur la table basse. À n’importe quel moment, il peut être réel. Maintenant que j’ai travaillé avec Hawkeye et avec ma mère qui était dans les affaires de Fisk, je peux être une cible à tout moment et je ne veux pas que tu sois blessée par ma faute. Je tiens trop à toi pour te perdre, surtout si c’est de ma faute. Et même si je ne suis pas Spider-man ou Captain America, avec le temps, je pourrai avoir des ennemis encore plus redoutables que Fisk et Fisk est déjà assez horrible. Ce rêve a été comme un déclic, je peux pas être avec toi, car ça veut dire que tu es en danger et tu te mets déjà assez en danger quand tu parles dans la rue sans regarder où tu vas. Qui marche sans regarder où il va sérieusement ? divague-t-elle avant de reprendre son cheminement de pensées. Le fait est qu’en sortant avec moi, tu te mets en danger et c’est quelque chose qu’il faut que tu gardes en tête, ajoute Kate avant de prendre une grande inspiration. Bref, maintenant que je t’ai dit tout ça, est-ce que tu veux encore être avec moi ? Parce que moi, je veux être avec toi, peut-être même pour toujours, merde, peut-être pas pour toujours. Ce que je veux dire ce n’est pas “pas pour toujours”, ajoute Kate en te laissant pas une seconde pour répondre. En fait, je ne sais même pas ce que je veux dire. Tu m’en veux parce que je te pousse à rompre avec moi à cause d’un stupide cauchemar ? Tu m’en veux, c’est sûre et je comprends si c’est le cas, je m’en fiche. C’est juste qu’avec ce rêve, j’arrête pas de me demander si ce n’est pas un signe, comme un rêve prémonitoire, tu vois et si c’est le cas, je m’en voudrais de ne pas t’avoir protégé en te donnant une porte de sortie quand il était encore temps. Et, oh mon Dieu, je crois que je parle trop, se dit Kate à elle-même. Je parle trop, hein ? C’est sûr, je devrais te laisser parler. Comme t’as dit, on devrait parler et… Ah! Ferme-la, putain ! crie-t-elle, frustrée.
-J’ai rien dit ! réponds-tu en levant les mains en l’air innocemment.
-Pas toi, désolée, je voulais dire moi, se corrige Kate, un air coupable sur le visage. Je voulais dire que je devrais me la fermer et te laisser parler.
-Je peux y aller ? demandes-tu après l’avoir laissée respirer tranquillement, quand elle hoche la tête, tu reprends la parole : Kate, je comprends que ton cauchemar t’a secoué, mais ça ne veut pas dire qu’il se produira. Et puis, je savais dans quoi je m’engageais en sortant avec toi - tu t’es vantée d’avoir travaillé avec Hawkeye pendant notre premier rendez-vous donc, je savais pour le côté justicier, potentiels ennemis et j’ai quand même accepté de faire un deuxième rendez-vous avec toi. J’ai conscience de tout ça et malgré tout, je ne veux pas qu’on se sépare, surtout pas à cause d’un rêve, ajoutes-tu d’un ton doux, mais ferme. Et puis, je ne voudrais pas te laisser seule. Être une justicière est déjà assez compliqué, tu ne peux pas t’isoler. Tu dois me parler quand ça ne va pas, surtout quand c’est au point où ça te rend malade. Je veux rester avec toi. Je ne sais peut-être pas tirer à l’arc ou me battre, mais je peux être là pour toi. Je veux être là pour toi. T’auras beau essayer de me donner toutes les portes de sortie du monde, je veux encore être avec toi. Je t’aime Kate, confesses-tu en la regardant dans les yeux.
-Tu m’aimes ? questionne Kate, étonnée.
-Bien sûr.
-Wow, je pensais pas qu’on avait atteint ce stade dans notre relation et je pensais surtout pas que tu le dirais pendant qu’on a ce genre de conversation. Enfin, techniquement dans mon cauchemar, tu me l’as dit avant de mourir, mais on devrait oublier ce cauchemar. Enfin bref, j’imaginais que tu le dirais pendant qu’on ferait quelque chose de plus romantique. Mon Dieu, je divague encore, n’est-ce pas ?
Tu rigoles légèrement en posant tes mains de part et d’autre du visage de Kate avant de l’embrasser. En sentant tes lèvres sur les siennes, les peurs de Kate se calment enfin. Le baiser dure seulement quelques secondes afin de permettre à Kate de se concentrer sur autre chose, mais il n’en est pas moins rempli d’amour et de tendresse. Quand tu brises le baiser, Kate te fait un sourire que tu trouves mignon.
-Je t’aime aussi, dit-elle en caressant ta main droite encore posée sur sa joue.
-Je t’aime et je veux être avec toi, Kate Bishop, peu importe ce que tu peux dire pour m’en dissuader.
À tes mots, le sourire de Kate s'agrandit, contente d’avoir pu trouver quelqu’un d’aussi compréhensive et gentille que toi. Elle n’aurait pas pu rêver une petite amie plus adorable dans ce monde de brute.
Marvel Masterlist
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J'ai terminé de lire "Réparer les vivants" et j'en parlerai une autre fois.
J'ai commencé "Les papillons", c'est écrit par Barcella et c'est assez poétique, dans le sens où parfois ça rime, et j'ai zéro atome crochu avec les rimes en général. Parfois ça rime et parfois ça ne rime pas mais c'est le rythme de lecture qui semble induit par les mots utilisés.
Si ça rime, j'ai les mots qui riment qui se mettent en exergue, comme s'ils apparaissaient en gras, et j'ai du mal à me concentrer sur la signification. Pour les textes en prose, ce sont des citations, des mots importants, les mots des ressentis, les mots des portraits, et c'est tout un plan qui se crée entre mes yeux et les pages, avec du gras, de l'italique, du surlignage et des couleurs. Quand je dis "entre mes yeux et les pages", c'est presque littéral. J'ai comme un plan en surbrillance et je sais le consulter du coin de l'oeil. C'est comme ça que l'histoire s'installe dans mon cerveau, c'est très visuel.
Je suis incapable de comprendre aussi précisément une histoire écoutée. C'est pareil avec les podcasts. Ma perception auditive est tronquée car j'entends les tics de langage, je détaille mentalement la position des organes phonateurs, le placement un peu trop décalé d'un apex ou sa tension un peu trop forte par rapport au souffle qui doit sortir. J'entends l'accentuation des mots, la nasalité ou le voisement, j'entends où se crée le R, où se liquéfie le L, je sens la tension dans le risorius quand un CH est prononcé. Le contenu me demande une concentration profonde. Dans une conversation c'est différent, la dynamique du discours simplifie l'accès au sens.
La lecture associe une perception visuelle, les mots qu'on voit, à une évocation multimodale : verbale car je vois les mots en gras et en couleurs, je crée un plan, visuelle car je vois une sorte de petit dessin animé et auditive car les mots chantent, j'entends parfois une voix, pas forcément la mienne, qui me lit le texte. Une quatrième évocation pourrait exister, celle du ressenti, ça m'est arrivé dans "réparer les vivants". L'évocation varie d'une personne à l'autre, en général dans un mélange équilibré des 4 modalités. Lorsqu'une modalité est surinvestie au détriment des autres, on tombe parfois dans le pathologique, avec des troubles dans la compréhension. Cette association perception-encodage est la base de la gestion mentale et répond parfois à des questions auxquelles je ne savais pas répondre avec ma seule formation de logopède.
Whah ce billet est plus technique que ce que je pensais.
J'apprends dans la foulée que Barcella est un chanteur, du coup c'est un homme et j'ai cherché son identité quand les premières pages décrivaient la mini jupe d'une demoiselle. J'ai soufflé un peu pcq bon. Mais en vrai ça sert à l'histoire, il consacre plusieurs pages à être blasé des femmes avec qui il est et à ne voir que leurs défauts. Je crois que j'ai lu une majorité de livres écrits par des femmes cette année. Barcella a l'air cool et il est même le parrain d'une association dont je fais partie ("on souffle dans ton dos" pour l'immersion scolaire des enfants autistes et handicapés). Bref je vais essayer de m'imprégner du rythme propre à cette lecture qui a l'air assez poétique et au pire je viendrai râler ici si ça m'énerve.
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12 août
ça fait deux fois que des filles bruyantes qui parlent français passent devant moi avec leur pédalo et ça me donne envie de faire du pédalo avec quelqu'un et d'être légère moi aussi. y a pas de pédalo à une place. je crois que j'ai moins de mal à être légère quand je suis avec quelqu'un que quand je suis seule. quand je suis seule je pèse plus lourd. mais j'ai la flemme de faire des efforts pour être sociale. f. m'a dit qu'elle irait à la mer en octobre quand jo/johanna aurait des vacances, tout le monde a deux prénoms dans son entourage selon son genre du jour, j'ai dit c'est qui jo? un nouveau membre de votre polycule? (oui). je sais pas comment elle fait. l'autre jour avec n. on parlait de mon genre, je sais plus pourquoi. je lui disais que je me sentais pas particulièrement féminine et que j'aimais pas les formes de mon corps, que j'aimerais avoir un corps plus neutre. elle m'a demandé si j'aimerais utiliser les pronoms non-binaires et j'ai dit ohlala non i don't mind being a girl! c'est juste une histoire de corps. mais c'est jamais juste une histoire de corps. j'ai jamais aimé mes seins par exemple. quand ils ont commencé à pousser j'en voulais pas et je refusais catégoriquement de porter un soutien-gorge. je sais pas si c'était par refus d'avoir des seins ou par refus de grandir mais c'était un refus. maman me disait lara tu dois en mettre sinon t'auras la poitrine qui tombe, mais je préférais mettre des tshirts serrés en me disant que ça ferait le job de soutien, et maintenant j'ai la poitrine qui tombe et je l'aime pas. même si samedi soir j'ai fait un photo shoot nue devant ma webcam et je me suis excitée toute seule.
quand j'avais parlé de mon soupçon d'abus sexuel à maman elle m'avait dit que j'avais toujours eu une relation de dégoût avec mon corps. que j'avais toujours refusé de mettre des tampons par exemple. je sais pas à quel point tout ça est lié. à supposer qu'il se soit vraiment passé quelque chose. ça me fait penser à une scène de la série split où une des filles pleure pendant le sexe et puis elle raconte à son amante qu'elle est devenue lesbienne après avoir été violée par un homme. je me demande combien d'histoires de préférence sexuelle et d'identification de genre sont liées à des histoires d'abus sexuel.
hier matin je suis retournée au vide-grenier au maybachufer parce que c'est pas loin et parce que je rêve de trouver une robe en vichy rose pâle. j'en avais une quand j'étais petite. en fait mon identité de genre n'est ni féminine ni masculine, je veux juste mettre les mêmes habits et avoir le même corps que quand j'étais petite. un corps non marqué fémininement. un corps libre. libre de me promener nue. libre de bouger. non encombré par toute la gêne et le dégoût qui s'y sont nichés à l'adolescence. quand j'étais petite je pouvais danser où je voulais et le grand figement n'existait pas. je parlais à qui je voulais je chantais partout le monde était à moi. je m'en rappelle pas, mais j'imagine. c'est ce que maman me raconte. c'est ce que je vois sur les photos. n. m'a dit qu'elle se rappelait que quand elle était petite il lui tardait de grandir parce qu'elle se sentait pas libre, justement, en tant qu'enfant. et peut être que je me sentais pas du tout libre en réalité moi non plus, j'en sais rien. mais je sais que j'avais pas particulièrement envie de grandir. vers la fin de l'enfance en tout cas. enfin non, même ça c'est faussé parce que pour écrire mon texte sur l'été 2004 y a quelques mois j'ai relu le journal de mes treize ans et je disais que j'avais envie d'avoir seize ans et de rencontrer un joli garçon dans le tram et de lui donner mon numéro. donc j'en sais rien. tout ce que je sais c'est que hier au marché j'avais envie d'acheter une robe rouge laura ashley que j'aurais pu porter à six ans et un minishort en coton jaune avec des étoiles mauves clairement des années 90 et aussi des grands tshirts et des grandes chemises d'homme.
dans un documentaire d'alejandro jodorowsky dans lequel il faisait vivre à des gens une seconde naissance, il disait que les gens avec des traumas restaient parfois bloqués à l'âge mental qu'ils avaient à l'époque où le trauma s'est produit. ça m'avait paru évident. je suis une enfant de sept ans. dans ma relation avec maman, dans ma relation avec la maison, dans ma relation avec mon corps, dans mon refus de vivre ma propre vie, jusqu'à mon style vestimentaire putain.
finalement j'ai acheté qu'une chemise en vichy bleu ciel à trois euros que j'ai regretté d'avoir acheté cinq minutes plus tard en me rendant compte qu'elle était 40% polyester. après j'ai fait du pain, une lessive, je me suis rasé les jambes après plus d'un mois de jambes poilues et j'ai affronté le ménage de la salle de bain. ça va, j'en suis pas morte. maman m'a appelée pour me raconter sa journée et me parler de la météo mais jamais elle me demande ce que je fais moi ou comment je me sens. elle m'appelle juste pour me raconter ses virées au centre de recyclage et à la piscine et pour me dire le temps qu'il a fait le temps qu'il fait là et le temps qu'il fera demain. je vois ces vacances à la mer comme une bouée de sauvetage à la fin de mon été, le rêve à atteindre au bout de l'enfer, mais ma détresse berlinoise m'a un peu fait oublier que maman était toujours maman. je suis même pas en détresse en plus. je suis en apprentissage. aujourd'hui j'ai fait des progrès: j'ai pensé à prendre un snack dans mon sac, j'ai pas trop marché (j'ai pas bougé du parc), j'ai fait des longues pauses pour écrire tranquille, et j'ai trouvé des wc pour faire pipi! prochaine étape: penser à prendre une serviette pour m'allonger dans l'herbe.
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sinon next story (TW viol):
la semaine passée c'était LE weekend de l'année car chaque année y a une grosse fête dans le village d'un de nos potes le vendredi et on enchaine avec la marche dans notre village samedi et dimanche. cette année J vient pas bref je vais avec Aub et M la soirée est cool je bois bcp (vraiment trop) on finit par rentrer
Là mon "pote" chez qui on dormait entre dans la sdb pendant que je mets mon pyjama, je lui demande de partir. Il part pas et me fait des commentaires comme quoi je suis "trop bonne" etc. Dois-je préciser qu'il a une copine ?! bref je lui redemande de s'en aller il fait mine de fermer la porte mais la laisse entrouverte pour me regarder alors je claque la porte. Je rejoins mes amis dans le salon et fait mine de rien. On continue à boire et rigoler quand à un moment je sens une main sur ma cuisse sous la couverture et c'est ce fameux "ami" chez qui on dort. je tape sa main pour qu'il la retire et lui lance un regard noir. Il recommence, je lui dis non, enlève sa main mais il recommence encore et encore en mettant sa main à chaque fois plus proche de ma vulve. là blackout tout ce qu'il me reste c'est des flash d'images et de sensations qui me donnent la nausée. je sais juste qu'à un moment sa copine est arrivée, elle s'est mise à crier. Moi j'étais là mais pas là. Mon corps était là mais pas moi. Je suis partie et j'ai été me réfugier dans le lit près d'Aub. Je nsuis restée là les yeux ouverts quelques heures puis j'ai fini par descendre
Là je tombe sur M, son mec et D dans le salon personne me parle ni me regarde, je rassemble mes affaires. J'essaie de parler à M qui me dit que j'ai fais une grosse bêtise. Je lui dis que je voulais pas, que j'ai dis non et retiré ses mains. Elle me dit "il faut être deux pour faire ça Léa" je lui dis qu'elle me connait mieux que ça et que jamais j'aurai fais une chose pareille elle me rétorque qu'on m'a entendu gémir. J'ai l'impression d'être à mon procès. Elle me dit que j'ai de la chance de pas avoir vu Aub ce matin. Je pars. Je marche le long de la route et je décide d'appeler A pour lui raconter la situation. j'étais encore saoul et je pleurais. Ma mère était en route pour venir me chercher. Il est resté au téléphone avec moi et m'a soutenu. J'en ai parlé à Am et S aussi qui ont été très présentes pour moi. J'ai essayé d'appeler Aub sur le chemin pour savoir si elle était rentrée chez elle sans succès donc j'ai laissé un message incompréhensible entre deux sanglots à moitié ivre.
Le samedi je me rends à la fête du village pcq on avait déjà payé le BBQ même si j'avais juste envie de mourir. J y était et m'a nié et était super froide avec moi. Je me suis doutée que les filles avaient dû lui raconter leur version de l'histoire. je décide de rentrer tôt car je me sens mal et j'ai pas dormi. impossible de fermer l'oeil de la nuit j'ai une nausée constante qui me colle à la peau. quand je ferme les yeux j'ai des flashbacks qui me donnent envie de me défenestrer. Dimanche rebelote, je me rends à la fête sans en avoir envie pcq je m'étais engagée auprès de deux amies du village. Au cours de la journée bourrée J me dis "faudra qu'on parle de tes bêtises" je lui dis que c'est pas des bêtises. finalement plus tard je me confie à plusieurs amis du village qui ont été très présents pour moi. bien plus tard dans la soirée, et bien trop saoul, J me permets de lui parler je lui raconte ce qu'il s'est passé, elle ne me croit pas. je suis hystérique, je pleure comme une folle. Comment c'est possible ????? Je pars de là et j'appelle A je suis ivre morte et j'ai envie de me faire du mal. On se prend la tête au téléphone je rentre chez moi et je me fais du mal. A arrive, je pars avec lui. Il désinfecte mes plaies et on va se coucher.
Aujourd'hui la nausée est un peu passée, je ne dors tjr pas. Je me dégoute et la réaction de mes soi-disant meilleures amies me dégoute encore plus. Je suis en colère. J'ai même des messages de mon agresseur reconnaissant qu'il a forcé et abusé.
J'ai toujours été là pour elles, aujourd'hui je vis un enfer et elles me tournent le dos.
j'ai mon mémoire à rendre dans 7 jours
mon chat chez A vient de se faire écraser on ne sait pas si elle va survivre
j'ai tjr envie de me faire du mal
je m'en veux de solliciter A autant mais je ne sais pas vers qui me tourner d'autre
Stp le karma choisi une autre cible j'ai assez donné
j'ai l'impressions que tout ça s'est passé hier littéralement mais ça va déjà faire une semaine
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Eté 1921 - Champs-les-Sims
TW : Propos colonialistes et racistes
Cher Jules,
J'ai été ravi d'apprendre que vous êtes rentré saint et sauf chez vous après ce qui vous est arrivé. Il est difficile de comprendre comment un si beau pays a pu s'enfoncer à ce point dans la barbarie qu'on assassine des gens en pleine rue. Pour ma part, j'ai toujours trouvé que le consulat anglais en Egypte faisait un travail formidable en nous permettant d'accéder aux merveilles de leur passé. Cela dit, en discutant avec ma fille Cléopâtre, j'ai fini par réaliser que l'on peut comprendre le droit des peuples à vouloir disposer d'eux-mêmes, comme le dit Monsieur Wilson. J'en reste quand même à déplorer l'entrave que toutes ces histoires font à la science et à la poursuite du savoir.
Il me tarde que je puisse retourner en Egypte. J'ai constitué un dossier fort solides pour des fouilles non loin de la nécropole thébaine où tout le monde se rue depuis toujours. Cette vallée a été fouillée de fonds en comble, au fur et à mesure du temps qui passe, l'expectative d'une découverte majeure est de plus en plus fantaisiste. Albertine n'est pas de mon avis, s'évertuant à me rappeler que la liste d'Abydos contient de nombreux noms dont nous n'avons pas excavé la tombe. Nous verrons bien. Je suis en tous cas déçu d'apprendre que vous ne retournerez pas en Egypte, car nous ne pourrons dès lors plus nous y croiser, même si je comprend les raisons de votre choix. Moi-même, si je comprend le confort que peut apporter la vie domestique en famille, il faudrait sans doute que l'on me coupe les jambes et bien encore, je doute que cela freine on enthousiasme. Je vous annonce d'ailleurs que mon bras se porte bien mieux : je n'ai presque plus de douleurs et ait recouvré une certaine mobilité, si bien que je puis taper à la machine avec mon bout de bras, même si le manque des doigts reste un problème en soi.
Par ailleurs, il semble que donner à l'un de mes enfants un prénom d'égyptologue renommé ait enfin porté ses fruits. Mon fils Jean-François, qui vient d'avoir dix ans me semble t-il, commence également à s'intéresser aux ruines anciennes et contemple avec passion les photographies que fit Albertine lors de notre dernier voyage ensemble, lors duquel ⬛⬛⬛⬛⬛⬛⬛⬛⬛⬛⬛⬛.
J'espère que mon prochain courrier à votre adresse partira de Louxor. Je ne désespère que de convaincre Adelphe de nous accompagner, le climat fera un grand bien à son attitude morose.
Avec toute mon estime,
Professeur Constantin Le Bris
#history challenge#legacy challenge#decades challenge#nohomechallenge#sims 3#ts3#lebris#simblr#sims stories#Constantin Le Bris#Jules Le Bris#Albertine Maigret#Cléopâtre Le Bris#Adelphe Barbois#Jean-François Le Bris
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J'ai raconté au musicien que je m'étais embrouillée avec ma meilleure pote et il m'a direct proposé qu'on s'appelle pcq il sentait que ça n'allait pas. Du coup on s'est appelés et comment vous dire que d'habitude j'ai HORREUR des appels mais là j'étais super à l'aise, je ne sais pas par quelle sorcellerie c'est possible. Et oui ça fait que 2 semaines qu'on s'est rencontrés et qu'on se parle tous les jours donc évidemment que ça fait peur à mes potes pcq tu sais jamais sur qui tu tombes et que 2 semaines c'est vraiment rien. Mais là c'est un truc de dingue comme je le sens bien. Et j'ai pas cette sensation que ce soit du love bombing, contrairement au Dieu Grec où là je sentais vraiment une fausse gentillesse. Fin j'étais dans le déni, qu'on s'entende.
Et ça me fait chier j'ai pas envie de passer pour celle qui le sent toujours bien mais y a pleins de facteurs qui font que vraiment c'est super différent de tout ce que j'ai connu. Genre déjà mon corps me le montre. J'ai jamais été à 100% à l'aise avec tous les mecs que j'ai cotoyé et là c'est le cas???
Puis pendant l'appel je lui ai parlé de toutes mes peurs et du fait qu'on avait été vraiment très vite et il m'a complètement rassuré. Et y a des trucs qu'il fait qui ne mentent pas. Genre il m'a expliqué qu'il écrivait à chaque fois tout ce qu'il a fait de sa journée dans ses notes pour voir un peu et en même temps pouvoir faire un peu d'introspection. Il m'a dit aussi qu'il ne voulait pas vivre à travers son couple. Puis il médite. Fin jsp si j'en fais trop mdr mais pour moi ce sont des greens flags quand-même.
Il est trop doux purée.
(09/06/2024)
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Cette tristesse fera toujours partie de moi... Cet enfer dont je ne sors que partiellement... Épuisée par les efforts... Je perds mon temps à essayer de survivre dans un lieu anxiogène... Je dors avec une lame sous mon oreiller... Car je n'ai plus rien à perdre... Même ceux que j'aime refusent encore ma présence... Je tourne autour de ma tombe... Espérant glisser sans m'en rendre compte... Je ne suis pas en colère... Je suis juste lassée de cette existence... Pourquoi m' avoir forcé à respirer ? Alors que je suis incapable d'aimer le peu qu'on m'accorde... Je ne pleure plus... Mais au fond de moi c'est l'inondation... Je ne comprends rien... Je sers les dents... J'hurle dans ma tête... J'ai mal à l'intérieur... Ce fardeau pèse plus que mon propre corps... Je me traîne de toutes mes forces... Les mains tendues finissent par me blesser... M'abandonner... M'enfoncer encore et encore dans le rejet... L'incompréhension... Je souris pourtant mes yeux ne reflètent que l' amère réalité... Trop peu d'espoir s'accroche à ma carcasse... L'amour me hait au point de me punir par la solitude, l'isolement... Les phobies grandissent tel un monstre planqué sous mon lit... L'insécurité m'envahit même dans ma demeure... Où n'existe aucune source de chaleur... Je déteste positiver... Pourquoi me mentir alors que la vérité est devant moi? Que les conséquences sont gravées dans ma chair... Verser quelques larmes j'en rêve encore... Me réchauffer par moi même... Faire taire les mensonges... Imaginer qu'un jour je pourrais à nouveau sourire et me voir ailleurs que dans un miroir brisé... Dans un regard tendre... Me rappeler la douceur d'une autre peau contre la mienne... Briser le sort... Sans me trahir...
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Bienvenue sur le blog de L'âme du Lycan !
C'est un projet qui est né d'un art challenge que j'ai eu le plaisir de faire en 2020, le Julycanthropy ! De ce challenge, j'ai revisité le grand méchant loup à travers le personnage de Ross, un jeune adolescent plutôt introverti qui manifeste ses émotions et ses crises en "prenant" la forme d'une bête féroce... J'en ai fait un livre que j'ai auto-édité et qui a été bien accueilli ! Chaque année depuis 2020, j'ai fait évolué Ross, il grandit et tombe amoureux d'une demoiselle aux cheveux roux, Rubin. Les choses se compliquent car, il doit à présent faire face aux sentiments puissants de l'Amour, à ses avantages mais aussi des contraintes. Aujourd'hui, j'ai décidé d'approfondir cette aventure en vous proposer un petit blog avec lequel, je pourrais vous partager les chapitres de ma petite BD. N'hésitez pas à suivre ce blog, j'ai hâte de pouvoir réunir toutes les histoires ici et de vous conter, mon tout nouveau récit sur L'âme du Lycan ~
#lamedulycan#digitalart#red riding hood#big bad wolf#my art#ross lycan#rubin#drawing#artists on tumblr#webcomic project#wolf#t.t.s. mckingdom
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Hey hey, désolé pour le spam de likes ahah, c'est pas tous les jours que je tombes sur quelqu'un qui aime autant Astier que moi oups
aïe aïe aïe aïe aïe tu es tombé.e sur le bon profil j'en ai bien peur 😭 bienvenue dans ma folie 🫶
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saga: Soumission & Domination 316
Ludovic, Ernesto et Emma (suite)
Nous trainons encore une heure affalés dans les fauteuils du salon télé avant de nous séparer pour le reste de la nuit.
J'attrape Ludovic et lui dit qu'il va se faire une grande première. Il se demande bien quoi. Quand je lui dis que nous allons tous les 4 faire l'amour à Emma, il retombe dans le fauteuil qu'il était en train de quitter.
Il balbutie qu'il n'a jamais touché une fille et encore moins une femme et en plus c'est ta mère ! PH le rassure et lui dit que ce n'est pas " une " femme mais EMMA, que ce n'était que ma mère sur le papier et que lui non plus avant elle, il était comme lui. Ernesto dit que par contre ce n'était pas son cas et que c'était même l'inverse, avant de me connaitre, il n'avait jamais connu de mec.
Je vois que Ludovic est en train de perdre pied. Je le prends dans mes bras. Il me serre fort contre lui. D'une petite voix il me demande comment j'arrive à gérer tout ça. Par là je comprends bien ce qu'il veut dire, mon homosexualité, mon hétérosexualité avec Emma, mes agences, mes études et mon statut d'héritier et surtout mes relations amoureuses avec eux tous !
Ok je crois que j'ai été un peu vite pour lui. Je m'excuse après d'Emma et lui dis que nous allons passer la nuit tous les deux dans une de ses chambres d'ami. Elle comprend et embarquant PµH et Ernesto, nous souhaite une bonne nuit.
Seuls, je sers à Ludovic un whisky bien tassé. Ile le boit sans se rendre compte de ce que c'est. Comme il n'avait pas hésité sur la gorgée, il s'étouffe et tousse. Je prends le verre avant qu'il ne tombe et nous partons tous les deux. Il est muet et je le laisse organiser ses pensées. Les chambres d'amis sont dans une aile de la maison assez loin de la chambre d'Emma. Dans la chambre à cot�� Henri et Kev vont passer la nuit.
Une fois la porte fermée, je le prends dans mes bras et le serre contre moi. J'imprime alors un léger mouvement de rotation. Le but recherché : le faire réagir. Il me repousse et me dit qu'il n'est plus un bébé qu'on console en le berçant. Je lui dis que ça tombe bien car je préfère les garçons un peu plus grands. Il se fâche à moitié et me demande si je peux être sérieux un moment. Je lui dis que je l'écoute mais qu'on peut quand même se préparer pour la nuit en même temps. Je me déshabille et comme il ne bouge pas, le déshabille aussi. Pendant ce temps-là, il me redemande effectivement comment je fais pour gérer tout. Comme nous passons sous la douche, cela me fait revenir en tête ma première expérience homosexuelle, avec Marc. Je décide alors de ne rien lui cacher. Je lui raconte donc ma première fois hétérosexuelle, puis ma première fois homosexuelle, avec Marc, puis les expériences que j'ai faites, les mecs que j'ai rencontrés. Comment notre relation à Marc et moi a évoluée en fonction des trips et des rencontres. Comment il avait accepté PH puis Ernesto alors qu'on s'aime vraiment tous les deux et comment on en était venus à s'aimer tous les 4 plus le satellite Hervé. Que s'il fallait se séparer nous en serions tous plus que malheureux. Je lui ai dit aussi le décès de mes parents et mon adoption par Emma. Aussi le recrutement de mon équipe d'Escort et de mes clients où j'ai donné de ma personne. Il m'écoute religieusement pendant plus d'une heure (j'ai fait un condensé !). Quand j'en termine avec son arrivée, comment il m'avait ébloui, lui, il me traite de grand malade. Qu'un cas comme le mien relève du pathologique plus encore que du psychologique. Comme nous sommes couchés l'un à côté de l'autre, il se presse contre moi et me dit que j'ai de la chance, que je ne le savais pas encore mais que j'avais auprès de moi un véritable amateur de fou. Que j'étais le Norman Bates de l'amour.
Il me roule un gros patin et nous nous endormons.
Le dimanche matin, PH et Ernesto nous ont retrouvés et réveillés en sautant sur notre lit. Ernesto nous dit qu'ils avaient dû être deux fois plus efficaces que d'habitude puisqu'ils n'étaient que deux mais qu'ils avaient été tellement bons qu'Emma ne s'en était même pas aperçue. En attendant ils nous câlinent, embrassent, nous disent gentiment qu'on leur a manqué et qu'ils avaient mal dormis sans nous. Ludovic leur répond que nous par contre nous avions divinement bien dormis. Il se fait sauter dessus par nos deux amis et bourrer les cotes de coups de poing amortis par l'épaisseur de la couette. Comme il se défend, il se retrouve immobilisé par Ernesto avec PH qui se couche sur lui, le prenant en sandwich. Je leur dis d'arrêter les enfantillages qu'il serait temps de rejoindre la civilisation.
On enfile vite des peignoirs et déboulons pour le petit déjeuner. Il est tard mais nous ne sommes pas les seuls. Henri tout habillé, précède un Kev la tête dans le cul, en peignoir lui aussi !
Pablo nous a préparé un petit déjeuner américain. Café, muffins, omelettes aux patates, bacon et pas de saucisses et haricots orange comme les anglais.
Quand Emma nous rejoint, aussi belle que s'il n'y avait pas eu de soirée et qu'elle s'était couchée à 20h, Ludovic la prie de l'excuser pour la veille. Emma le fait se rassoir lui claque un bisou sur la joue et lui dit qu'il y aura d'autres occasion.
A Henri et Kev, je demande des nouvelles de Paris. Henri me dit qu'ils ont reçu la sculpture qu'ils avaient commandée à Alban et qu'elle a déjà fait des envieux parmi leurs connaissances. Je précise à Ludovic que c'est le sculpteur qui m'a fait le " baiser " sur la terrasse et les deux cariatides calquées sur Ric.
Avant d'aller s'habiller, je propose un petit tour dans la piscine. Ok nous venons de manger mais avec une eau à 28°, il n'y pas de risque d'hydrocution. Les " adultes " nous suivent. Cela ne nous empêche pas de tomber les peignoirs et de plonger nus dans l'eau. 1/4 d'heure suffit pour nous tonifier. Nous investissons tous (sauf Kev) la chambre d'Emma où j'ai une garde-robe de secours. En effet je nous vois mal réenfiler nos sous-vêtements d'hier et nos smokings ! Ça chahute un peu mais nous arrivons à être présentables en moins d'une demi-heure !!
Nous retrouvons les autres. Henri ne veux pas rentrer trop tard sur Paris et nous quitte avec Kev après un dernier café. Il nous invite à résider chez lui quand le nous souhaiterons. Il ajoute " plutôt chez Kev " en se tournant vers lui pour avoir son approbation. KEv lui dit que j'étais un invité permanent et ajoute que mes amis étaient compris bien sûr. En disant ça la main qu'il avait " égarée " sur le fessier de Ludovic souligna, par la réaction de ce dernier, toute l'envie qu'il avait de nous loger.
Une fois partis et entre nous, Emma est venue se coller dans mes bras. On se roule une longue pelle, symptomatique de nos manques de l'un et de l'autre. Et bien sûr, ça me fait bander. Quand on se décolle, je vois que je ne suis pas le seul dans cet état. Je propose un retour à la piscine qui est unanimement accepté. On se déshabille sur le bord, laissant nos vêtements en tas. Ludovic à un moment de recul alors que nous ôtons nos sous-vêtements. Il se tourne vers moi et me dit " et Emma ? ". Je lui prends la tête, la fais pivoter jusqu'à ce que cette dernière entre dans son champ de vision. Là, il peut voir qu'elle aussi se mettait nue. PH passe dernière lui, attrape son boxer et le lui descend sur les chevilles. Il bandait déjà le cochon !
Plongeons, éclaboussures, poursuites et chatouillis, branlages furtifs, pelles beaucoup moins (furtives). Emma est partie prenante du jeu et Ludovic se surprend à lui rouler un patin. Il recule brusquement et me percute puisque je m'étais glissé derrière lui. Coincé entre nus deux, il ne peut que se coller aux seins d'Emma comme je le pousse en avant. Je l'embrasse dans le cou. Il tend la tête en arrière pour me donner ses lèvres. Je m'en empare, passe ma langue dessus avant de les laisser et de prendre celles d'Emma par-dessus son épaule. Sa tête se trouve au niveau des nôtres, je passe une main derrière la sienne et l'approche jusqu'à ce qu'on s'embrasse à trois. Il cède et me laisse gérer. Je passe d'une bouche à l'autre ? Donnant de la langue à chaque jusqu'à ce que nos trois langues se touchent, se cherchent et bataillent. J'arrive même à m'extraire du jeu, laissant Ludovic en prise directe avec ma " mère ".
Mes mains s'égarent sur son corps. De ses épaules musclées, elles descendent sur ses flancs, le faisant frissonner malgré la température de l'eau. J'attire ses hanches contre les miennes pour qu'il sente bien à quel point (cm) je l'aime. Nous sommes dans la partie de la piscine où nous avons tous pied. Je bascule le bassin pour placer mon gland juste sur sa rondelle. Il le sent et sans se décoller d'Emma, il roule du bassin jusqu'à réussir à le faire pénétrer dans son anus. C'est trop bon ! il m'emprisonne le gland seulement et j'adore la sensation. Comme il bande comme un malade, Emma en profite et se plante dessus. Le recul opéré par Ludovic, de surprise plus que de dégout, le fait se planter totalement sur ma queue. Surprise inverse et l'avancée de tout son corps le fait s'enfoncer dans la chaude moiteur du vagin d'Emma. Elle a l'intelligence de contracter ses muscles et j'entends un " trop serré " s'échapper de la bouche de Ludovic. Contrairement à la mère de Jean dont la chatte est un garage à bite et qu'à moins d'y être à 2, on n'en sent pas les bords, je sais, d'expérience, que celui d'Emma est musclé et que quand elle se contracte, on y serait presque comme dans un cul. Ludovic tourne la tête vers moi pour me le dire probablement. Je lui cloud le bec en plongeant ma langue dans sa bouche et lui glisse que oui, je sais comment Emma peut être " bonne ".
Les deux autres (PH et Ernesto) sont jaloux. Mon PH se colle à mon dos et m'encule d'un coup sec. Ernesto s'est glissé dans celui d'Emma et lui enfile sa bite dans le cul. Ludovic apprécie les sensations que cela lui donne. Il laisse échapper un " c'est trop bon " qui fait rire tout le monde. Ernesto nous dit qu'il sent bien le gland de Ludo tout au fond d'Emma. Nous profitons de cet enchevêtrement encore quelques instants mais l'eau de la piscine n'est pas le meilleur lubrifiant et avant que cela ne deviennent désagréable, nous sortons pour continuer nos " petites affaires " au sec. Nous étalons les matelas sur le carrelage et reprenons nos ébats. Un peu de gel ou beaucoup, et les emboitements se refont. J'ai cédé ma place à PH et pris la sienne. Ludovic, lui, a changé de face et encule Emma pour le plus grand plaisir d'Ernesto. Après lui avoir bouffé le cul et lubrifié abondamment la rondelle en lui enfonçant profondément sa langue chargée de salive, il lui met ses 24cm entiers. Long feulement de Ludovic pendant l'opération. Il apprécie c'est sûr. Emma ne s'en plaint pas car elle bénéficie d'un effet collatéral, le durcissement extrême de la bite de Ludo. Emma m'embrasse tout comme PH, Ludo et Ernesto (ces derniers en tordant le cou). Plus nous faisons l'amour et plus Ludovic s'enhardit. Je vois ses mains remonter des hanches aux seins d'Emma. Dans un premier temps il les pose simplement dessus avant de se mettre à les pétrir. Il fait comme avec les pecs d'un mec, il s'occupe plus des tétons que de leurs masses. Emma qui aime quand on titille et pince ses tétons, prend son pied. Je sais qu'elle réagit à leur stimulation par la contraction de ses muscles vaginaux et anaux. PH et Ludovic le ressentent bien et échangent sur le plaisir que cela leur procure. Leurs corps réagissent aussi et Ernesto comme moi nous faisons emprisonner nos queues par leurs contractions anales. Les pénétrations sont plus hard et demandent plus de force pour progresser. Nous sommes secoués et ça fait monter le plaisir plus vite.
Emma décolle en premier. Un long cri de plaisir s'échappe de sa bouche. Elle se contracte de partout comme son corps spasme. PH à son tour rugi qu'il jute et je suis piégé dans son cul, la bite bloquée en position " pénétration totale ". Au premier relâchement (successif à sa première éjaculation) j'explose à mon tour, lui tapissant l'intérieur de mon sperme. Mes éjaculations succéderont à chacune des siennes au moins 5 à 6 fois. De l'autre côté d'Emma, Ludovic et Ernesto sont dans le même état que nous. Pendant 5 minutes c'est à qui exprimera le plus son plaisir.
Quand nous nous déboitons les uns des autres, nous restons au moins 20mn à comater le temps de reprendre nos esprits.
Sous la douche, prise tous ensemble, Ludovic remercie Emma et nous dit qu'effectivement, comme ça, les relations hétéros sont envisageables. Il s'excuse auprès d'Emma avant d'ajouter que sans nous autres (PH, Ernesto et moi), il n'y serait probablement pas arrivé. Je le prends dans mes bras, lui roule une pelle et lui dis que de toutes les façons, je n'envisageais pas qu'il en soit autrement. Je lui tire l'oreille et ajoute " que je ne te prenne pas dans les bras d'une meuf, ou ce sera ta fête ".
Il mime le petit garçon battu : " non, pas la tête, pas la tête ". Eclats de rire général !! Nous finissons notre douche et passons autant de temps à nous sécher réciproquement. L'heure du thé est dépassée depuis longtemps quand nous retournons à la maison. Mais comme nous sommes décalés, gros petits déjeuners tardifs et pas de déjeuner, nous attaquons quand même ce que nous avait préparé Pablo. Y'a pas à dire l'amour ça flingue les batteries !!
Le temps passe et nous avons juste le temps de passer au Blockhaus récupérer le sac et les papiers d'Ernesto avant de l'emmener à son avion. C'est limite s'il ne se fait pas engueuler pour son retard. Les aux-revoir sont brefs.
Retour au blockhaus. L'excitation retombe et je vois mon Ludovic gamberger à nouveau.
Il n'en revient pas d'avoir fait l'amour avec une femme. Il me dit que je l'avais piégé puis ajoute après un moment de silence que c'était pas mauvais quand même !
Avec regret, il nous quitte, devant retourner chez papa-maman. J'enrage de ne pouvoir le garder tout le temps avec nous. Mais rentrer au minimum le dimanche soir est un impératif familial.
Je tourne et je vire au point que PH me met une droite histoire de me remettre les idées en place. Ça le fait. Je suis tellement surpris. C'est la première fois qu'il le fait en dehors des entrainements. Comme je ne m'y attendais pas, il me cueille et j'ai le souffle coupé. Je fais semblant d'avoir pris gros et quand il se penche sur moi, s'inquiétant d'avoir tapé trop fort, je l'étale ! C'est son tour d'être pris à froid. Il se trouve face au sol, mon pied sur son omoplate droite et le bras qui va avec en extension. Pas de résistance s'il ne veut pas que je lui démonte l'épaule. Je le relâche et nous nous tombons dans les bras. Notre pelle est virile. Quand nous nous décollons, nous avons tous les deux le souffle coupé. Il s'étonne quand je le remercie. Je l'aime et je sais que son geste n'était pas méchant, tout comme ma réaction d'ailleurs ! Nous passons la soirée collés l'un à l'autre même s'il n'y aura pas de sexe ce soir-là.
Jardinier
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Tomber - Katherine Pierce
Masterlist
Résumé : La célèbre Katherine Pierce tombe amoureuse de toi et elle en a peur.
Warnings : vampire!reader, la violence habituelle de The Vampire Diaries, mention de torture, sous-entendu de sexe (pas de scènes de smut), dites-moi si j'en ai loupé d'autres.
Nombre de mots : 3.6k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : Labyrinth de Taylor Swift
Les yeux de Katherine sont posés sur ta silhouette alors que tu es allongée sur le ventre, la couverture couvrant la moitié de ton dos nu. Katherine se tourne dans le lit et se met en face de toi. Elle admire chaque millimètre de ton visage qui n’est pas caché par ton coussin, de tes paupières closes à tes lèvres, ces lèvres qu’elle aime tant embrasser. Katherine se perd dans sa contemplation et se remémore votre première rencontre.
Chicago était plongé dans les couleurs de la nuit alors que tu étais derrière un bar peu fréquenté. Tu étais en train de te nourrir quand des bruits de talons claquant sur le sol goudronné avaient attiré ton attention.
-J’avais prévu d’en faire mon dîner, la voix de Katherine avait résonné dans la ruelle.
-Trop tard.
Tu avais lâché ta proie, la laissant tomber avant de te retourner et de découvrir Katherine. Tu avais ouvert grand les yeux avant de t’exclamer :
-Je n’en crois pas mes yeux, Katherine Pierce !
-Je vois que ma réputation me précède.
-La seule vampire qui a réussi à échapper à Klaus pendant plus de cinq cent ans, ce n’est pas rien. Vraiment épatant.
-Je sais, avait fièrement souri Katherine.
-En quelle honneur la fameuse Katherine Pierce est à Chicago ?
-Je visite. Je profite que Klaus soit occupé avec les Salvatore et mon pathétique double pour m’amuser. Tu connais des coins intéressants pour se rassasier ?
-Tu as devant toi la guide parfaite. Trois cents d’expérience à mon effectif, avais-tu annoncé en te rapprochant d’elle.
-Montre-moi le chemin.
Vous aviez tellement accroché que Katherine s’était retrouvée dans ton lit la nuit même.
Suite à votre rencontre, Katherine était restée un mois à Chicago avec toi et elle avait même fini par te considérer comme une amie, une amie avec qui elle aime partager des moments intimes, mais une amie tout de même. En ta présence, Katherine arrive à se sentir sereine, protégée, chose qu’elle n’avait plus connu pendant cinq cents ans. Grâce à toi, Katherine a toujours un sourire sur le visage, tu en fais ta mission personnelle de lui faire esquisser un sourire.
Bien évidemment, Katherine n’est pas quelqu’un qui reste en place. Elle avait fini par quitter la ville tout en te promettant de revenir. Et c’est ce qu’elle avait fait ce soir-là. Elle est revenue à Chicago après plus de cinq mois d’absence car tu lui manquais - bien qu’elle ne l’avouerait jamais à voix haute.
Alors que tu changes de place dans le lit, ton bras se fraye un chemin jusqu’à la taille de Katherine, la ramenant vers toi et la sortant de sa rêverie par la même occasion. Katherine apprécie ce contact plus qu’elle ne le voudrait. Elle se laisse aller dans ton étreinte tout en inspirant ton odeur corporelle les yeux fermés. Tandis qu’elle grave ce moment dans sa mémoire, Katherine sent son coeur battre un peu plus vite, quelque chose qui n’était pas arrivé depuis un moment ; elle s’assure pour que ça n’arrive jamais. Les pensées de Katherine fusent à toute allure, cherchant une autre explication, mais la conclusion est unanime. Avec horreur, Katherine pense :
“Uh-oh, je tombe amoureuse.”
Elle ne peut l’accepter. Elle doit éviter les sentiments. L’amour ne fonctionne jamais quand il frappe à sa porte et elle ne veut pas te perdre. Elle tient trop à toi pour ruiner ce que vous avez, alors Katherine fait ce qu’elle sait faire de mieux, elle récupère ses vêtements au sol et fuit, te laissant seule dans ton grand lit.
Trois mois se sont écoulés depuis la fuite de Katherine. Tu as essayé de lui téléphoner, elle a refusé tous tes appels. Katherine fait tout pour tout oublier alors que toi, tes pensées sont occupées par Katherine. Tu ne comprends pas ce qu’il s’est passé. Bien sûr, parfois, elle peut avoir d’autres choses à faire donc elle ne te répond pas, mais elle te rappelle toujours. Elle te rappelait toujours. Tu t’inquiètes pour elle, craignant qu’elle soit en danger. Tu n’as pas d’autres explications en tête alors tu t’es mise à sa recherche. Tu dois t’assurer que tout va bien.
De créature surnaturelle à une autre, tu arrives tout doucement à avoir des informations sur l’emplacement où serait Katherine. Katherine est vite au courant de ton plan et elle te rend la tâche plus compliquée en te mettant sur de fausses pistes. Elle a encore besoin de temps seule pour s’assurer que ces sentiments ont disparu. Elle ne peut pas les laisser prendre plus de place dans son cœur. Katherine est perdue dans le labyrinthe de son esprit à vouloir étouffer ses sentiments alors qu’ils ne demandent qu’à être exprimés.
Toutefois, tu es bornée et pleine de ressources, tu arrives à la retrouver un mois plus tard.
Tu attends Katherine dans son appartement. Tu ignores quand elle devrait rentrer, mais tu ne comptes pas la laisser filer entre tes doigts. Tu dois lui parler.
Katherine finit par rentrer au milieu de la nuit. Toujours sur ses gardes, elle savait que quelque chose clochait avant d’ouvrir la porte de chez elle. Elle rentre avec prudence et quand elle voit ta silhouette allongée sur le lit, Katherine fonce, prête à t’attaquer, mais elle s’arrête quand elle te reconnaît.
-Tu es complètement stupide ! J’ai failli t’arracher le cœur ! crie-t-elle en passant une maison sur son visage.
-Pourquoi tu m’ignores ? demandes-tu de but en blanc.
-Tu devrais partir.
-Non. Pas tant que tu ne m’auras pas répondu.
-Je n’ai rien à te dire, affirme Katherine en croisant les bras sur sa poitrine.
-Katherine, pourquoi tu m’ignores ?
-Parce que tu es pénible.
-La vérité, ordonnes-tu, l’agaçant un peu plus.
-Mon Dieu ! Pourquoi tu insistes ? Je ne te dois rien.
-Je me suis inquietée ! J’ai cru que quelque chose t’était arrivé ! J’ai cru que peut-être Klaus t’avait fait du mal.
-Je vais bien, tu peux partir maintenant, t’invite-t-elle en montrant la porte de la main.
-Je reste.
-Lâche-moi, Y/N.
-Répond-moi, Katherine ! t’énerves-tu.
-Je veux que tu me laisses tranquille ! On s’est amusées, c’était bien, mais je veux passer à autre chose donc arrête de me coller.
-Comme ça ? Sans raison précise ? Tout allait bien et tu t’es réveillée la dernière fois et tu as décidé de partir et de ne jamais te retourner ?
-C’est ça, répond-elle, la voix sans émotion.
-Je n’y crois pas.
-Crois ce que tu veux, ça m’est égal.
-Je te connais et je sais que tu me caches la vérité.
-Si c’était possible, tu me donnerais mal à la tête, soupire Katherine en se frottant les tempes. Lâche l’affaire, Y/N ! réplique-t-elle, plus fort.
-Non, je ne vais pas “lâcher l’affaire”. Tu es partie sans rien dire la dernière fois, tu as ignoré mes appels et tu as donné de fausses informations pour que je ne te retrouve pas, énumères-tu, ta dernière information la surprend. Je n’ai peut-être jamais été en cavale, mais je sais comment tu fonctionnes. Je sais que tu es en train de fuir, j’ignore quoi, mais tu fuis quelque chose.
-Tu dis n’imp-
-Vraiment ? l’interromps-tu, exaspérée. Parce que c’est totalement ce que tu fais. Dès qu’il se passe quelque chose que tu ne peux pas contrôler, tu prends la fuite, tu t’isoles de tout le monde. Tu n’as peut-être pas l’habitude, mais tu comptes pour moi donc je veux savoir la vérité, je veux savoir ce qui ne va pas pour pouvoir être là si tu as besoin de moi. Ne m’ignore pas, parle-moi, supplies-tu en faisant un pas vers elle. Je suis là pour toi.
Tu reprends ton souffle quand tu as fini de parler. Ton regard est planté sur Katherine, attendant une réaction de sa part. Elle n’en a aucune. Katherine est trop occupée à être choquée pour réagir. Jamais quelqu’un ne lui avait tant apporté d’attention. Elle ne sait pas comment réagir. Seul son cœur le fait. Il bat un peu plus vite alors que les sentiments qu’elle avait refoulé explosent une fois de plus dans sa poitrine.
“Oh non, je tombe amoureuse à nouveau”, se dit-elle.
Elle pensait qu’elle avait la situation sous contrôle, qu’elle allait pouvoir se protéger comme elle a toujours su faire, mais tu rends la tâche ardue. Katherine veut surtout se protéger à cause de l’amour. Stefan, Elijah et les autres, ça a toujours mal fini. Peu importe combien elle a essayé de garder le contrôle sur la situation. Elle a accepté qu’elle n’était pas faite pour l’amour alors Katherine ne peut pas craquer maintenant, pas même quand tu fais tout pour la garder contre toi.
Katherine prend une inspiration avant que son visage devient impassible puis, elle te répond séchèment :
-Je ne veux pas de toi, ni ici ni ailleurs. Je suis très bien seule. Je ne comprends pas comment tu as pu penser que tu avais autant d’importance dans ma vie. Tu n’es personne pour moi alors va-t’en.
Les mots de Katherine sont comme un coup de poignard dans ta poitrine. Tes yeux te piquent et tu fais tout pour empêcher les larmes de monter. Tu la regardes une dernière fois avant de claquer la porte de son appartement derrière toi.
Quand Katherine est seule, un sanglot presque inaudible quitte ses lèvres. Elle lève la tête, espérant qu’aucune larme ne coule. Elle ne s’est pas battu pendant cinq cents ans pour craquer face à une situation si peu grave ! C’est Katherine Pierce. Elle a survécu à l’originel le plus cruel, elle ne va pas se laisser abattre car elle ne veut pas tomber amoureuse. Cependant, la douleur dans sa poitrine n’arrange pas la situation. Katherine tente de l’ignorer en se disant que ça ne fera mal que pour un moment, mais que la douleur s’atténura. Elle le doit. Katherine inspire profondément avant d’expirer. Ce n’est qu’un moment dur à passer, elle réussira à t’oublier en un rien de temps. C’est ce qu’elle se dit, mais une partie d’elle sait qu’elle va devoir t’oublier tout au long de sa vie. Le lien que vous avez est trop unique pour qu’il soit laissé aux oubliettes si vite.
Tu n’as plus parlé à Katherine depuis un peu plus de six mois. Elle te manque. Tu aurais aimé ne jamais perdre ce que vous aviez. Tu n’avais jamais ressenti ça pour une autre personne auparavant. Tu savais qu’être proche de Katherine ne serait pas simple. Nombreuses sont les personnes qui t’avaient dit de rester loin d’elle car elle amène que le malheur, mais tu ne les as pas écoutées. Au début, tu étais ravie d’avoir fait ta propre opinion. Quand Katherine laisse tomber sa garde, tout devient plus simple et vous passez un moment inoubliable. Cependant, quand elle se crée des murs, tout devient douloureux. Tu voudrais bien essayer de lui parler à nouveau, mais elle n’a pas montré signe de vie depuis que tu es partie. De plus, tu es toujours celle qui fait des efforts, c’est à son tour de prouver qu’elle tient à toi.
Par conséquent, tu reprends ta vie comme elle était avant l’arrivée de Katherine, même si ton cœur saigne à son absence. Certaines choses te semblent plus fades, comme les soirs que tu passes seule, les balades dans la ville sans avoir personne à qui raconter les anecdotes historiques. Tu as du mal, mais tu t’y fais tout doucement.
Un soir, alors que les rues sont éclairés par les lampadaires, tu apperçois au loin une femme. Tu as besoin de la regarder pendant quelques secondes pour reconnaître Claudia, elle t’avait aidé à trouver Katherine. Elle te fait un signe de tête avant de disparaître quand une voiture passe devant elle. Tu la suis tandis que mentalement tu cherches la raison de sa venue. Quand vous arrivez dans une allée sans issue, Claudia s’arrête et te fait face.
-Pourquoi tout ce mystère ? questionnes-tu d’un ton moqueur.
-J’ai des informations sur Katherine Pierce.
-Je l’ai retrouvée il y a plus de six mois, tu es en retard, annonces-tu en commençant à quitter les lieux.
-Elle a été kidnappée il y a deux semaines, informe Claudia, ton estomac se tord en l’entendant.
-C’est impossible. On parle de Katherine Pierce.
-C’est ce qu’on m’a dit.
-Et ta source est fiable ? t’assures-tu en cherchant un signe de mensonge.
-Assez, oui.
-Qui l’a kidnappée ? Klaus ? Un des frères Salvatore ?
-Non, c’est Everett Ackland, te dit Claudia, le nom te semble familier. Katherine lui avait causé des problèmes il y a deux cents ans. Il veut une vengeance.
-Pourquoi est-ce qu’il la garde en vie, alors ?
-Katherine lui a causé des problèmes avec Klaus. Il espère pouvoir régler la situation en la lui donnant.
Suite à sa phrase, tu te rappelles de ce que Katherine t’avait dit sur Everett et tu sais qu’il ne la vendra pas à Klaus sans la torturer avant. L’inquiétude laisse place à la colère, sachant qu’il est en train de faire du mal à la personne qui compte le plus pour toi.
-Où est-elle ?
-Il la retient à Bloomington dans l’Indiana. Je t’enverrai l’adresse précise par message.
Tu n’ajoutes rien et quittes les lieux. En entrant chez toi, tu te saisis de quelques affaires dont des poches de sang puis tu conduis jusqu’à dans l’Indiana. Sur la route, tu reçois un message de Claudia et tu accelères, voulant arriver à destination aussi vite que possible.
Tu arrives vers des bois quand tu arrêtes ta voiture, à quelques mètres de la maison abandonnée. Tu te diriges vers un arbre et casses une branche afin d’avoir un pieu. Avec ton ouïe de vampire, tu écoutes et découvres qu’il y a quatre vampires en plus d’Everett et Katherine. Déterminée et en colère, tu marches jusqu’à la maison.
Tu ouvres la porte silencieusement et commences à avancer. Quand tu arrives sur des ennemis, tu les tues assez facilement. Tu devines alors que ce sont sûrement des jeunes vampires qu’Everett a créés pour éxecuter son plan. Avec le meurtre de ces larbins, tu sais qu’il est au courant de ta présence. Tu restes attentive au moindre bruit tout en te rendant dans la cave où Katherine est.
En descendant la dernière marche, tu as à peine le temps de jeter un coup d'œil à Katherine qu’Everett t’attaque. Il te plaque contre le mur, te faisant lâcher ton pieu. Tu réponds à son attaque et vous commencez à vous battre. Votre combat dure quelques minutes jusqu’à ce que tu arrives à lui arracher le cœur, non sans lui faire un sourire satisfait. Son corps tombe au sol en même temps que tu lâches son cœur. Tu te tournes vers Katherine et court vers elle.
-Kat’, tout va bien ?
En entendant ta douce voix, Katherine relève le visage, une expression soulagée se dessinant sur son visage. Tu inspectes son corps et remarques les différentes chaînes qui la maintiennent sur la chaise ainsi que les premiers signes de dessèchement. Elle a besoin de se nourrir rapidement.
-Je suis là, ça va aller.
Tu continues de la rassurer tout en brisant ses chaînes. Quand Katherine est enfin libre, elle laisse son corps tomber sur le tien. Tu la retiens de justesse alors qu’elle tente de s’accrocher à toi comme à une bouée. En faisant un peu plus attention, tu remarques qu’elle n’a plus son collier pour la protéger du soleil.
-Où est ton collier ? demandes-tu alors que Katherine te pointe une table placée dans un coin.
Katherine toujours appuyée sur toi, tu récupères son bijou et le lui mets. Tu replaces son bras comme il faut autour de tes épaules et la soutiens jusqu’à ta voiture où tu l’aides à s’installer au côté passager. Avant de fermer sa porte, tu vas dans ton coffre et récupères deux poches de sang puis, tu lui en donnes une. En moins d’une seconde, elle la boit jusqu’à la dernière goutte. Quand Katherine va mieux, tu lui donnes la deuxième poche puis tu vas du côté conducteur. Pendant qu’elle se nourrit à nouveau, tu démarres la voiture.
Vous êtes sur la route depuis plus d’une heure. Tu es concentrée sur ta conduite tandis que Katherine n’a toujours pas dit un seul mot. Son regard est perdu dans le paysage défilant. Tu n’oses pas commencer une conversation, devinant que Katherine a sûrement besoin de réfléchir alors tout comme elle, tu restes silencieuse.
Vous êtes sur le point d’arriver dans l’Etat de l’Illinois quand la voix rauque de Katherine brise le silence :
-Arrête toi.
-Quoi ? demandes-tu, pas sûre d’avoir compris.
-J’ai dit arrête toi, répète Katherine plus fort.
-On est bientôt arrivées.
-Je t’ai dit de t’arrêter, putain !
Tu freines brusquement, choquée par son ton sec. Tu n’as pas le temps de mettre la voiture au point mort que Katherine a déjà ouvert la porte. Elle marche rapidement, déterminée. Tu sais qu’elle peut utiliser sa vitesse vampirique à n’importe quel moment alors, tu te dépêches de l’arrêter dans sa lancée en te saisissant de son bras.
-Laisse-moi partir, s’énerve-t-elle en enlevant son bras de ta poigne.
-Et tu veux partir où exactement ?
-Je ne sais pas encore. Je verrai en cours de route.
-C’est ridicule, rentrons à la maison, l’arrêtes-tu alors qu’elle s’apprêtait à repartir.
-Ce n’est pas ma maison. Laisse-moi, je peux me débrouiller toute seule. Je n’ai pas besoin de toi.
-C’est ce que j’ai vu ! rétorques-tu, sarcastiquement. Tu avais totalement la situation sous contrôle quand tu t’es fait kidnapper et que tu étais enchainée.
-J’aurais fini par trouver une solution, comme toujours. Je suis une survivante, je sais me sauver moi-même.
-C’est vrai, tu as réussi à survivre pendant des siècles seule, mais ça ne veut pas dire que ça doit toujours être le cas. Accepte que tu puisses avoir besoin d’aide comme maintenant.
-Tu m’as libérée une fois, n’en fais pas tout un drame, s’exclame Katherine en levant les yeux au ciel.
-Je n’en fais pas tout un drame ! Je veux juste te montrer que je suis là pour toi quand tu en as besoin.
-Je n’ai plus besoin de toi alors lâche-moi.
-Pourquoi est-ce que tu insistes autant pour me repousser ? interroges-tu. Je sais que tu m’as dit que je ne suis personne pour toi, mais on sait toutes les deux que c’est faux. Ce qu’on partageait était réel et sincère et pour je ne sais quelle raison tu as décidé de tout gâcher. Peu importe le nombre de fois que tu dis le contraire, je sais que c’est faux, insistes-tu en te rapprochant de Katherine. Autrement, tu n’aurais pas perdu autant de temps avec moi. Autrement, tu ne serais pas restée avec moi toutes ces nuits et ces journées. Autrement, tu ne te serais pas autant confiée sur ton passé. Autrement, tu n’aurais pas osé être aussi vulnérable que tu as pu l’être. Autrement, tu n’aurais pas essayé de te réfugier dans mes bras quand tu m’as vu arriver. Alors pourquoi ? Pourquoi est-ce que tu…
-Parce que je t’aime ! t’interrompt Katherine en criant.
-Quoi ?
-Je suis amoureuse de toi. Je suis amoureuse de toi et ça m’effraie, avoue-t-elle en te regardant dans les yeux. Toutes les fois où je me suis autorisée à ressentir ces émotions, ça n’a amené qu’à ma perte. À chaque fois, j’ai fini par perdre la personne et je ne voulais pas te perdre, toi. J’ai peur d’être amoureuse de toi et de te perdre, car je sais que si ça devait être le cas, je ne m’en remettrais pas alors j’ai préféré prendre la fuite plutôt que de te faire face.
-Je t’aime aussi, confesses-tu en tentant de prendre sa main sans succès.
-Ne le dis pas parce que je l’ai dit. Je n’ai pas besoin de ta pitié.
-Je te le dis parce que je le pense. Je t’aime aussi et c’est pour ça que je ne peux pas te laisser partir. Je t’aime trop pour te perdre aussi. Et je sais que ça ne sera pas facile, car tu as dû vivre des choses horribles donc tu ne fais pas confiance facilement, mais je saurai être patiente, affirmes-tu en arrivant à prendre ses mains dans les tiennes.
-Tu dis ça maintenant, mais tu finiras par détester qui je suis vraiment comme les autres.
-Je te connais, toi. Je connaissais ta réputation bien avant de te rencontrer et ça ne m’a pas empêché de devenir proche de toi. J’ai appris à te connaitre réellement et ça ne m’a pas empêché de tomber amoureuse de toi. Je te veux, toi avec tout ce que ça implique, tes bons côtés comme les mauvais. Tu peux essayer de me repousser autant que tu veux, mais je n’irai nulle part. Je serai toujours là pour toi car je t’aime.
Tes mains de part et d’autre du visage de Katherine, ton regard plongé dans le sien, ton ton déterminé, le cœur de Katherine ne le supporte pas et se met à battre la chamade. Elle ne s’attendait pas à cette réaction de ta part. Elle ne s’attendait pas à autant de conviction de ta part pour ce que vous partagez.
Alors que les yeux de Katherine cherchent une preuve, même infime, de mensonge dans tes yeux, elle ne voit que de l'honnêteté, de l’amour et la peur que tu as de la perdre. À ce moment-là, une seule pensée lui traverse l’esprit :
“Oh, je tombe amoureuse”.
Elle qui pensait faire face une nouvelle fois à une cause perdue, voir encore un amour tomber, tu viens de lui prouver que cette fois, ça pourrait être différent. Cette fois, elle peut s’autoriser à réellement tomber amoureuse sans avoir peur, tu seras toujours là pour la rattraper.
Katherine pose sa main contre la tienne, la caressant délicatement avant de t’embrasser avec passion. Tu réponds à son baiser tout en la rapprochant de toi autant que possible. Katherine se perd dans votre baiser qui, pour une fois, n’a pas le goût d’une future trahison, mais d’un amour pur.
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