#j’aime avoir de la marge!!!
Explore tagged Tumblr posts
inlovewithaspiderguy · 8 months ago
Text
Je vais vraiment passer chez sosh putain
0 notes
rossisimon · 1 month ago
Text
Moi, ce que j’aime, c’est les monstres une œuvre entre rêve et cauchemard
Tumblr media
Encore aujourd’hui, je me souviens du moment où j’ai découvert la bande dessinée Moi, ce que j’aime, c’est les monstres dans une librairie. Il était bien mis en évidence dans la vitrine et exposé en multiples exemplaires sur les tables, et je me devais d’absolument consulter cette BD à la couverture à la fois envoûtante et angoissante. Et directement en feuilletant ses pages, j’ai été fascinée par son style graphique unique, à la fois brut et détaillé, qui m’a donné envie de me plonger dans cette œuvre.
Et derrière cette œuvre fascinante, on retrouve l’autrice et illustratrice Emil Ferris, qui a dû triompher d’épreuves fantastiques pour donner naissance à cette œuvre. Alors qu’elle menait une vie tranquille d’illustratrice, elle est victime du virus du Nil occidental. Elle se retrouve alors en partie paralysée à l’âge de 40 ans, perdant l’usage de sa main droite. Son entourage la poussera à ne jamais rien lâcher et ira jusqu’à lui scotcher le stylo à la main pour la forcer à reprendre sa passion. Publiée en 2017, Moi, ce que j’aime, c’est les monstres est un choc dans le monde de la bande dessinée, et Emil Ferris passe de parfaite inconnue à superstar. Cette BD est difficile à décrire, car c’est à la fois un récit introspectif et une enquête dans le Chicago des années 60. Son style graphique et la manière dont le récit prend forme ont réussi à redéfinir les limites de la narration graphique. Mais on peut alors se demander à quel point un style graphique peut contribuer à l’immersion et au succès d’un récit.
Tumblr media Tumblr media
Moi, ce que j’aime, c’est les monstres raconte donc l’histoire de Karen Reyes, une jeune fille à l’imagination débordante qui vit à Chicago dans les années 1960. Elle est passionnée par les films d’horreur et les monstres, et elle se représente tout au long de l’histoire elle-même comme un monstre mi-loup-garou, mi-vampire, une sorte de masque qui lui permet de surmonter les épreuves qu’elle traverse.
Mais au-delà de l’histoire, ce qui frappe directement, c’est le style graphique : chaque page est dessinée à la main, au stylo à bille, sur des lignes de cahier. Cette approche très manuelle et immersive fait que l’on a directement l’impression de plonger dans le journal intime du personnage. L’aspect graphique de Moi, ce que j’aime, c’est les monstres est vraiment captivant et constitue indéniablement une part essentielle dans son impact narratif. Emil Ferris utilise donc le stylo à bille, un outil assez inhabituel pour une bande dessinée, mais qui, au final, confère tout d’abord une texture unique à chaque page, mais aussi renforce le côté intimiste de l’œuvre avec cet outil que tout le monde a chez soi.
Tumblr media Tumblr media
Au-delà de la technique, un autre aspect vraiment marquant est le niveau de détails à travers les pages, contenant des décors, des motifs, des écritures et des dessins secondaires qui enrichissent le récit. Cette densité graphique reflète à la fois la complexité du personnage principal avec tous les doutes et questions qu’elle peut avoir, tout en reflétant l’ambiance du Chicago des années 1960. Et dans cette histoire d’enquête, le fait d’avoir des pages aussi détaillées place le lecteur aussi dans une position d’inspecteur, essayant de chercher la moindre information ou détail qui pourrait échapper à un lecteur moins attentif. Ces détails sont souvent perdus dans la complexité de la mise en page. L’autrice ne se fixe aucune limite, que ce soit au niveau des superpositions, des marges, de la façon d’écrire, etc., renforçant la fine barrière posée par l’autrice entre fiction et réalité.
L’autrice trouve son inspiration également dans les affiches de films d’horreur et des couvertures de pulps (ce terme désigne des magazines des années 30-40 peu chers racontant des histoires fantastiques avec des couvertures souvent sensationnelles et légèrement horrifiques). Ces allusions créent un langage commun tout au long du récit avec des touches de culture populaire. On remarque aussi tout au long de l’œuvre une attention particulière qui est portée sur les expressions faciales et corporelles des personnages, servant à transmettre des émotions et à enrichir la psychologie des protagonistes. Un autre aspect marquant est l’usage du cahier marqué par ces lignes servant d’ordinaire à écrire, mais qui servent ici de support visuel. Ce choix stylistique évoque les journaux intimes d’enfants ou d’adolescents, renforçant toujours cet aspect authentique et immersif du point de vue du personnage principal. Ce cadre donne aussi une cohérence graphique à l’ensemble de l’œuvre, qui se permet des compositions peu conventionnelles ainsi que des couleurs changeant constamment.
Tumblr media
Pour conclure, Emil Ferris nous montre que son approche unique du dessin ne sert pas seulement l’esthétique, mais devient elle aussi une véritable clé de lecture. Les détails, les jeux d’ombre et les motifs visuels sont autant de moyens de plonger le lecteur dans les méandres de la psychologie du personnage et dans le Chicago foisonnant des années 1960. Et pour moi, le style graphique rentre aussi en parfaite cohésion avec le propos. L’aspect fantastique du récit et de ce personnage mi-loup mi-vampire crée une impression de voyager en plein rêve, ou plein cauchemar… Ce style graphique transforme alors la lecture en une expérience complète où chaque détail amplifie la profondeur du récit. Et c’est précisément cette symbiose entre la forme et le fond qui fait, selon moi, de Moi, ce que j’aime, c’est les monstres une œuvre d’art totale et parfaitement réussie.
0 notes
researcherpicker · 2 months ago
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
CHPT 4 : Divergent?
J’ouvre un nouveau chapitre. 
Un homme érudit et cultivé, me confie sa théorie: “ Je pense qu’il s’agit d’une évolution de l’espèce.” Il parle de ce que l’on appelle les neuro divergences. Je suis neuro divergent et il semble l’être aussi, mais mon point de vue diffère du sien. Je pense qu’il s’agit davantage d’une réminiscence que d’une évolution, en effet les problèmes de neuro développement apparaissent à l’aube de notre vie, si une mère n’a pas assez de ressource pour permettre à son foetus de se développer correctement, alors un ordre de priorité se met en place. Le cerveau en premier, pour que le nouveau né puisse survivre, il n’est pas rare d’observer que cela peut se faire au dépend des autres organes, jusqu’à un certain stade, car il faut assurer la meilleur répartition des ressources pour la construction du reste du corps et avoir la possibilité d’évoluer dans le monde hostile qu’est notre planète.
Il n’est pas très difficile d’imaginer que les premières femmes sapiens, n'aient pas eu systématiquement, un accès aux ressources nécessaires au bon développement de leur progéniture. La preuve en est, avec les récentes découvertes archéologiques, qui parviennent à dater des ossements à plus de 400 000 années, ossements appartenant à un individu présentant des malformations. (chpt précédent)
Entre accident et évolution, la frontière est mince, mais j’aime l’idée qu’un système de balance permet au chaos de tendre vers l’ordre, le cosmos si vous préférez. Je m’aventure donc à penser que la nature accepte les accidents en créant une réponse forcément logique, ici je pense à l'épigénétique, car en effet on constate que les problèmes de neuro développements peuvent être hérités d’un parent, voir des deux.
Aujourd’hui, on sait qu’un neuro divergent en cache un autre, en effet un enfant diagnostiqué permet de déceler chez au moins l’un des deux parents la présence d’un TDAH, d’un TSA ou encore d’une bipolarité… Étrangement il semble que les personnes étant dans ce spectre se mettent en couple avec des personnes qui le sont aussi. Pour l’instant aucune statistique existe, mais les témoignages tendent vers la véracité de cette thèse. Plusieurs choses permettent de comprendre de tel mécanisme, la première est l’hyper sensibilité. Comment un individu hyper sensible pourrait communiquer avec  un individu qui ne l’est pas? Bien sûr l'hypersensibilité n’est pas l'apanage des neuro divergents, une personnes dépressive peut l’être, à juste titre. De nombreux problèmes de neurotransmetteur sont à l’origine de la fragilité mentale, notre incapacité à discerner le physio du psycho nous laisse dans un flou que nous avons du mal à dissiper. Une autre piste, pas des moins intéressantes, les individus neuro divergent évoluent pour une grande partie, dans des sociétés inadaptées à leurs problématiques et à leurs handicaps. Par ailleurs, de nombreuses formes de handicaps font l’objet d’une invisibilité constante dans les systèmes organisationnels en place. Les infrastructures toujours aussi discrètes, alors qu’elles font l’objet de lois obligeant les lieux publics à garantir un accès égale à tous les individus, handicapé(e)s compris.
Ces situations mettent ces personnes en marge du reste de la société, malgré cela elles développent avec leurs propres moyens, des outils leur permettant d’évoluer dans ce monde qui ne les prend pas en considération. Pour les neuro divergents on parle de “masking”. Je pourrais déblatérer sur le fait que tout le monde porte un masque dans cette société, selon les classes sociales, le genre, l’âge… tout le monde masque. Cependant, certain(e)s doivent dépenser une énergie considérable pour y parvenir, tel est le cas des neuro divergents, dont l’une des caractéristique est de ne pas avoir de facilité à dissimuler la vérité, sa vérité pourrait-on dire. Une forme de syndrome qui ne permettrait pas à qui en est atteint, de rentrer dans un stéréotype conventionnel et ainsi de pouvoir interagir comme tout à chacun, avec la société capitaliste et patriarcale dont la demande de participation à son système est définitivement totalitaire. 
Totalitaire vous semble exagéré? Comment appelle t-on un système qui oblige un rond à rentrer dans un carré? L’analogie est bateau, j’en conviens, j’aurais pu nuancer, comme on se doit de le faire afin de ne pas être taxé de réactionnaire. Mais comment ne pas réagir avec violence quand on s'aperçoit que l’on fait partie d’une sous catégories de citoyens, pour  ne pas dire d’humain. Quand rien ne semble correspondre avec votre vision du monde et qu’aucune forme d’organisation prend en compte votre sensibilité, vous n’avez pas d’autre choix que de vous remettre en question ou de remettre en question le monde tout entier. Bien sûr, vu que vous faites partie d’un problème invisible, tout porte à croire que c’est vous le problème.
En guise de réponse à cela, la forme la plus vicieuse du sentiment de culpabilité, s’appuyant sur la sois disante norme à laquelle nous devons adhérer jusqu’à nous transformer, nous adapter, prendre la forme du moule, se spécialiser puis définitivement se nier sois même pour le restant de nos jours.
À l’impossible nul n’est tenu.
1 note · View note
emiesphere · 2 months ago
Text
Les États-Unis c’est fini! Même si j’y ai passé beaucoup de temps à travailler, je suis contente d’avoir pu visiter de nouvelles villes et de retourner voir des lieux que j’aime. C’est vraiment un pays étonnant rempli de contradictions. On s’en doute, on le voit dans les reportages de Quotidien mais le vivre en personne est différent . Surtout pendant les élections présidentiels où les gens sont fiers d’afficher pour qui ils vont voter, sur leur voiture, la pelouse devant leur maison ou sur des pins accrochés à leur sac de travail.
Découvrir les États-Unis et les américains c’est ressentir un cross-over entre l’énervement, l’indignation, la fascination et l’émerveillement. Là où j’ai été le plus bluffée c’est pour le sens de l’entertainment. Que ce soit à Las Vegas, dans les shows à New York ou même à la messe, ils ont le sens du grandiose et savent utiliser parfaitement nos émotions pour nous entraîner dans les histoires. Le spectacle de Noël des Rockets à NYC m’a ramené en enfance et j’avais l’impression de croire à nouveau au Père Noël. Ils avaient sorti le grand jeu: orgues, orchestre symphonique, scène motorisée, hologrammes, fée-drones et même une patinoire!
Ce que j’ai beaucoup aimé c’est la gentillesse des gens, c’est très facile d’établir le contact au supermarché, au travail ou au café. C’est très curieux pour les français mais il est courant de parler de sa vie avec des inconnus, et avec facilité (presque trop!). Un dimanche je suis allée aux hot springs avec ma coloc, le lieu n’imposait pas de maillots de bains je me suis donc retrouvée à parler de tout et de rien avec des américains nus dans des bains exigus.
Les américains sont aussi très positifs, toujours le sourire. Ils râlent très peu à comparer aux français. C’est hyper agréable et surtout ça donne de l’espoir, ça permet de regarder vers l’avenir et de trouver des solutions.
Les États-Unis c’est aussi un pays innovant, berceau d’une bonne partie de la tech, où il est possible de presque tout faire depuis sa voiture grâce aux drive dans les supermarchés et les fast foods bien sûr mais aussi dans les pharmacies, la poste et les banques. Tout est optimisé pour demander le moins d’effort possible, bonne ou mauvaise chose, le débat est ouvert… Toutefois il y a un domaine où la marge de progrès est encore immense: la salle de bain. D’abord il y a les pommeaux de douche fixés au mur qui en plus d’être contraignants pour la douche, implique l’utilisation d’un seau pour le ménage. Dans le rayon plomberie, il y a aussi l’absence de mitigeur qui demande une certaine dextérité pour utiliser les robinets chaud et froid et atteindre la température souhaitée. Il y a ensuite la présence aléatoire de brosse à chiotte qui me laisse perplexe à chaque fois, à croire que certains problèmes basiques ne sont pas partagés par la première puissance mondiale. Et enfin, ce qui a été une préoccupation majeure de mon trimestre : le papier toilette. Si vous chercher du PQ triple épaisseur aux US passez votre chemin! (Problématique similaire pour les mouchoirs.) Il doit y avoir plusieurs caméras de sécurité américaines qui m’ont filmé en train de tester l’épaisseur des rouleaux dans les supermarchés.
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
1 note · View note
chroniques-agalmesques · 1 year ago
Text
Le cristal et la fourmi
Une personne célèbre, journaliste de métier et cycliste de cœur publie sur Facebook fin mars dernier en soutien à sa sœur l’expression de sa colère. Et il y a de quoi : cette dernière est vertement invectivée par une cliente sur le temps de midi, qui la laisse avec son assiette sur les bras.
Alors, plutôt que de nourrir la rancœur par l’invective avant de passer immédiatement à une autre indignation sans doute aussi légitime, j’ai voulu en savoir plus et donner la parole à Dimitra*, sa sœur. Je l’ai donc invitée à me rejoindre à mon cabinet. C’est une femme bien campée sur ses deux pieds que je découvre dans ma salle d’attente. On a parlé entrepreneuriat, décentrement, crise, politique, mais aussi amour du métier.
Et histoire de dynamiser le propos, je me permettrai des allers et retours avec quelques éléments de lecture plutôt décentrés.
Présentation
Dimitra décide à 27 ans d’ouvrir son propre établissement au centre-ville de Bruxelles. C’était en 2011.
Bien qu’elle vienne d’une famille de restaurateurs, ce n’est pas ce qui l’a poussée à choisir cette voie. Ce n’était pas une passion à la base : « je voulais juste être indépendante, entrepreneure ». Gérer une entreprise, des employés.
Après une douzaine d’années d’exploitation, le bilan que dresse mon interlocutrice sur son aventure est mitig��. Premier constat : cela tient bien. « Ce que j’en retire est assez simple, mais surprenant pour moi. Malgré les difficultés rencontrées : je peux m’en sortir. Je ne me doutais pas avoir cette force, cette ténacité. Et je voulais me donner à 100% pour mon entreprise, pas celle de quelqu’un d’autre. Donc de ce côté-là c’est parfait. »
Elle continue : « Il y a eu de belles périodes, surtout au début. N’ayant pas fait d’études, c’est une réussite. Et puis j’ai pu engager une employée. Une personne en or, avec qui je travaille depuis 6 ans. »
Une employée, donc un salaire. « Engager quelqu’un coûte super cher, mais je voulais l’employer sans heure au noir. J’ai travaillé en n’étant pas déclarée plus jeune, mais ce n’est pas un bon calcul : pas de protection, pas de cotisations… mais on ne nous explique pas ça quand on débute le travail ! Pour moi en tant qu’employeur ce n’était pas envisageable de faire subir cela à mes employés. Et impossible de prendre des étudiants (pourtant moins chers) parce qu’il faudrait constamment tout leur expliquer, avec un gros turn-over). »
Elle commente : « J’aime ce que je fais : élaborer des recettes, préparer, servir, être en contact avec ma clientèle ».
Le chiffre d’affaire a augmenté progressivement, comme c’était attendu, mais plusieurs gros événements ont empêché un développement harmonieux de son enseigne.
« J’ai une clientèle très fidèle, je ne fais jamais de publicité. Le bouche-à-oreille est mon meilleur atout. Au début je n’étais vraiment pas chère. Je travaillais sur la quantité des repas servis, pas sur la marge bénéficiaire. Donc je travaillais énormément pour avoir beaucoup de monde pour pouvoir gagner ma vie. Si j’avais compté alors mon salaire-horaire, je ne serais plus là à en parler. »
Son optique depuis le début de l’aventure : se concentrer sur le volume des ventes parce que la qualité de ses produits n’est pas une variable d’ajustement pour elle. « Aller me fournir auprès des mêmes grossistes que plein d’autres pour proposer des préparations insipides : très peu pour moi ».
Mais s’il est hors de question de transiger sur son niveau d’exigence au travail, impossible pour elle de maintenir ses prix aussi bas.
« Ils s’en sont passé des événements depuis l’ouverture. Ils ont jalonné l’histoire de mon établissement, ont impacté son évolution. » En effet et tour à tour : les attentats de Bruxelles (2016), l’installation relativement démocratiquement décidée du piétonnier au centre de Bruxelles (2015-2021), mais également la pandémie du Covid (et sa cohorte de conséquences directes et indirectes, dont sa gestion politique plutôt perfectible ou le télétravail) : tous ces événements ont durablement et profondément touché le paysage de la restauration. D’ailleurs de nombreuses enseignes n’y survivront pas, et ce dans une indifférence mièvre malheureusement habituelle de la part de nos chers politiques (qui se rappelle des mesures fortes prises suite au suicide d’Alysson, la coiffeuse liégeoise de 24 ans ?). Le télétravail impacte énormément l’activité de Dimitra. Mais elle tient bon. Enfin : du mieux qu’elle peut.
Cette rencontre advient suite à la publication d’une journaliste, donc. De quoi est-il question ?
Une personne (appelons-la Carine) réagit vertement à l’augmentation des prix et à la diminution de la taille des portions après avoir reçu sa commande au comptoir de Dimitra. Ce n’est pas impossible d’entendre ce genre de commentaires lorsqu’on travaille dans la restauration, mais là le timing et la forme du commentaire en font la goutte pas loin de faire déborder le vase. L’accumulation accentue la violence de l’impact, me dit mon interlocutrice.
Cette cliente se plaint pour une raison qui lui est légitime, et quoi de plus naturel que d’abonder dans son sens : les prix augmentent, et les portions vendues diminuent. Avant de laisser là en plan assiette et entrepreneuse, Carine clame à qui veut l’entendre que ce serait la dernière fois qu’elle viendrait honorer cet établissement de son auguste présence, et qu’on ne l’y reprendrait plus.
De quoi cette séquence est-elle le symptôme ?
Mon interlocutrice m’assure qu’il s’agit d’une cliente régulière. Elle connaît le travail de son hôtesse, et à défaut de savoir ce qu’être indépendante implique en termes d’investissement personnel et de dévotion à son entreprise : le fait que cette cliente soit (ou ait été) une habituée laisse penser qu’elle y trouvait un certain avantage.
Je vais me permettre un petit détour auprès de mon copain Siggy pour revenir ensuite à ce qui aujourd’hui nous préoccupe.
En 1933 Sigmund Freud avance un concept particulièrement éclairant, et qui encore aujourd’hui façonne une partie de ma clinique : le principe du cristal. Que dit-il ? Et bien qu’en apparence un cristal lisse et solide va se briser selon lignes globalement prévisibles si l’on observe attentivement sa structure intrinsèque, en profondeur. Des fissures sont déjà présentes bien que globalement invisibles à l’examen superficiel, et celles-ci ne s’exprimeront que lors d’une tension prolongée, ou un choc dans des conditions bien précises (angle, vélocité, viscosité environnementale, température, etc.). Et si les premières sont plus directement apparentes, ce serait une erreur fondamentale de ne pas tenir compte des secondes. Alors, s’il était possible de considérer la métaphore comme pertinente pour ce cas-ci, qu’en ferions-nous ? Que ça craque où il y a moins de résistance.
Elle continue : pour ménager son employée, elle décide de passer de cinq à quatre jours d’ouverture par semaine – fermeture au public le vendredi. Elle s’est donc aussi lancée dans un service de traiteur, pour compenser cette fermeture. Elle tient à son entreprise, à son employée, à la qualité de ses préparations, à ses clients. Elle y a consacré 12 ans de sa vie, et dans des proportions qui débordent la seule sphère professionnelle : « J’aime ce que je fais, oui, mais je n’ai plus le temps pour rien. Même quand je rentre à la maison, je bosse. Mon mari m’aide beaucoup heureusement, mais le travail ne finit jamais. Et il n’y a pas de limite entre le professionnel et le privé. Donc oui j’aime mon travail, mais pas, ou plus dans ces conditions. ». Pas étonnant dès lors qu’elle puisse prendre mal une critique telle que celle de Carine : elles ne se situent pas sur le même plan. Que disent-elles ? Ou plutôt : à qui s’adressent-elles ?
Deuxième détour par la théorie, pour nous permettre d’avancer un peu.
Le particulier de l’un peut être le contextuel pour l’autre. En poupées-gigogne : Carine s’emporte sur la restauratrice pour une augmentation de prix (décision de la sphère du particulier). D’accord. Mais aussi – pas seulement – parce qu’elles partagent un contexte inconfortable, relativement défavorable, voire critique (augmentation des prix, précarisation du travail, factures qui explosent, etc.). Contexte qui détermine – ou du moins influence – à la fois sa colère et la cause de sa colère.
Dézoomons encore d’un cran. Une colère donc partagée sans doute non consciemment par bien plus que nos deux protagonistes, suscitée par un contexte qui ne les ménage pas. Qu’est-ce qui génère ce contexte ? On peut facilement pointer un petit paquet de décisions prises pour elles sans leur consentement direct. Et si certaines peuvent soit les concerner personnellement (un divorce, un contrat manqué, etc.), ou si certaines peuvent éventuellement les toucher favorablement : globalement cet ensemble de décisions a un impact plutôt défavorable, délétère sur elles. Ainsi en est-il pour certaines d’entre elles qui nous impactent (presque) toutes et tous :
Indexation de 10,5% du salaire des employés, décidée pour janvier 2023 sans égard ni soutien aux petits employeurs (soit une augmentation substantielle des frais de fonctionnement)
Lors des confinements de 2020 et 2021, les fermetures imposées des emplois et activités qualifiées de non-essentielles, en particulier l’HoReCa et le secteur culturel
La non-protection des citoyens et des entreprises face à la hausse faramineuse des frais énergétiques (frais de fonctionnement) : du simple au double. Et s’il nous arrivait de mettre en regard cette hausse des factures à celle des bénéfices de ces fournisseurs d’énergie qui explosent tous les records, ou encore l’exceptionnelle rapidité et générosité dont l’État a fait montre lors de la crise boursière de 2008, il y aurait de quoi avoir le vertige.
Contexte pour les uns, décisions pour d’autres, donc.
Dézoomons encore un petit peu, voulez-vous ?
C’est l’histoire de fourmis…
Les décisionnaires ont dû – et doivent toujours – tenir compte de plusieurs niveaux de contrainte avant d’agir. En l’occurrence je voudrais en souligner deux : le contexte immédiat (une pandémie pourrait en faire partie), et celui des outils à leur disposition. Les institutions, les lois, les protocoles à suivre. Si ça se trouve : alors qu’ils ont pu prendre la décision de fermer d’un coup d’un seul tout le pays (au niveau fédéral, donc), impossible pour eux de légiférer les indemnités de fermeture (ce qui a amené qu’une disparité aussi flagrante entre régions puisse advenir, avec pour l’HoReCa un ratio de €7 en Flandre pour €1 à Bruxelles-Capitale, et encore après d’âpres négociations).
Nous nous trouvons donc dans une situation délicate puisque ces décisions – dont on sous-estime encore aujourd’hui l’impact sur le long-terme – sont prises par des personnes finalement peu concernées : comment s’émouvoir d’une facture qui passe de € 100 à € 200 quand on en gagne € 7000 ? Lesdites personnes contraintes par un contexte (autrefois décisions personnelles) dont elles sont les héritières. La différence entre ces différents protagonistes étant l’intensité de l’impact, la "température ressentie" de ces décisions si l’on veut : celles et ceux qui d’un côté nous annoncent ne rien pouvoir faire, prendre des décisions à notre place parce qu’ils sont en position de le faire, à « prendre leurs responsabilités » sauf à devoir en subir les conséquences, et qui par la même position leur permet de contourner les restrictions qui les concerne directement (tiens, une pension surnuméraire, pourquoi pas ?). Par contre s’ils ne prennent pas de décision quant au cadre qui leur permettrait de modifier les décisions à prendre, les électeurs devraient se rappeler qu’ils ont la possibilité d’éjecter ces décisionnaires de leurs sièges confortables et aux multiples avantages (extra-)extra-légaux. Que se passe-t-il lorsqu’on secoue le vivarium d’une colonie de fourmis ? Elles s’attaquent entre-elles.
Nous parlons donc de violence. Violence en tant que symptôme, et non pas seulement comme passage à l’acte.
C’est-à-dire : Dimitra et Carine ont en commun en partie les mêmes sources de tension, quand bien même elles ne seraient pas faites du même cristal, ni n’auraient pas les mêmes failles aux mêmes endroits. En résumé c’est dur, en fait. Et si Carine a raison d’exprimer son mécontentement, elle se trompe de cible. Lourdement. Parce que les prix ont augmenté à cause des frais de fonctionnement, d’une marge plus ajustée également (et pour réduire le gaspillage alimentaire), l’entrereneuse doit aussi tâcher de maintenir son établissement en vie.
Tout augmente, pour tout le monde, systémiquement.
Dimitra conclut : si le prix est le seul critère de choix pour celle-ci, elle pourra trouver son bonheur sous d’autres enseignes. Cependant le rapport qualité-prix pourrait ne pas être le même.
L’incurie du top-down
L’histoire de Dimitra est celle d’un échange banal, sans doute trop banal. On peut trouver dans une partie de ce que cette banalité dissimule une incompréhension du travail de restaurateur, et une violence de ce que la manière dont le secteur a été si durement traité lors des confinements estampillés "COVID" révèle de cette incompréhension. Le vocable « non-essentiel » a des précédents, ne vient pas de nulle part. Il ne s’applique évidemment pas qu’à l’HoReCa (que l’on se rappelle du secteur de la culture par exemple). Cette méconnaissance parfois profonde de la restauration s’adosse à ce que Durkheim appelle une prénotion, soit des évidences erronées antérieures à toute vérification sérieuse. En guise d’illustration : ce cher ministre président qui connaît bien l’HoReCa puisque, dit-il, il a travaillé comme étudiant à la buvette du tennis de son père quand il avait 14 ans. Le deuxième pilier de cette banalité : la violence contextuelle partagée par nos deux protagonistes. Toutes les deux impactées par l’augmentation des prix de la vie (énergies, alimentation…), couplée sans doute à de petits éclats récurrents d’inéquité sociale (des suppléments de pensions déjà presque indécentes pour d’anciens sénateurs, des dépenses luxueuses de certains fonctionnaires belges à l’Europe, etc.). Et s’il est impossible d’invectiver l’une ou l’autre de ces cibles à une ire plus que légitime, elle doit trouver un exutoire. Le cristal, la faille.
Que l’on ne s’y trompe pas : la personne face à nous derrière le comptoir, à la caisse, de l’autre côté du bureau n’en est pas un.
Que l’on se rappelle aussi : consommer est un acte aussi politique que celui de voter.
* Prénom d’emprunt.
0 notes
agalma-padaw0ne · 1 year ago
Text
Le cristal et la fourmi
Une personne célèbre, journaliste de métier et cycliste de cœur publie sur Facebook fin mars dernier en soutien à sa sœur l’expression de sa colère. Et il y a de quoi : cette dernière est vertement invectivée par une cliente sur le temps de midi, qui la laisse avec son assiette sur les bras.
Alors, plutôt que de nourrir la rancœur par l’invective avant de passer immédiatement à une autre indignation sans doute aussi légitime, j’ai voulu en savoir plus et donner la parole à Dimitra*, sa sœur. Je l’ai donc invitée à me rejoindre à mon cabinet. C’est une femme bien campée sur ses deux pieds que je découvre dans ma salle d’attente. On a parlé entrepreneuriat, décentrement, crise, politique, mais aussi amour du métier.
Et histoire de dynamiser le propos, je me permettrai des allers et retours avec quelques éléments de lecture plutôt décentrés.
Présentation
Dimitra décide à 27 ans d’ouvrir son propre établissement au centre-ville de Bruxelles. C’était en 2011.
Bien qu’elle vienne d’une famille de restaurateurs, ce n’est pas ce qui l’a poussée à choisir cette voie. Ce n’était pas une passion à la base : « je voulais juste être indépendante, entrepreneure ». Gérer une entreprise, des employés.
Après une douzaine d’années d’exploitation, le bilan que dresse mon interlocutrice sur son aventure est mitigé. Premier constat : cela tient bien. « Ce que j’en retire est assez simple, mais surprenant pour moi. Malgré les difficultés rencontrées : je peux m’en sortir. Je ne me doutais pas avoir cette force, cette ténacité. Et je voulais me donner à 100% pour mon entreprise, pas celle de quelqu’un d’autre. Donc de ce côté-là c’est parfait. »
Elle continue : « Il y a eu de belles périodes, surtout au début. N’ayant pas fait d’études, c’est une réussite. Et puis j’ai pu engager une employée. Une personne en or, avec qui je travaille depuis 6 ans. »
Une employée, donc un salaire. « Engager quelqu’un coûte super cher, mais je voulais l’employer sans heure au noir. J’ai travaillé en n’étant pas déclarée plus jeune, mais ce n’est pas un bon calcul : pas de protection, pas de cotisations… mais on ne nous explique pas ça quand on débute le travail ! Pour moi en tant qu’employeur ce n’était pas envisageable de faire subir cela à mes employés. Et impossible de prendre des étudiants (pourtant moins chers) parce qu’il faudrait constamment tout leur expliquer, avec un gros turn-over). »
Elle commente : « J’aime ce que je fais : élaborer des recettes, préparer, servir, être en contact avec ma clientèle ».
Le chiffre d’affaire a augmenté progressivement, comme c’était attendu, mais plusieurs gros événements ont empêché un développement harmonieux de son enseigne.
« J’ai une clientèle très fidèle, je ne fais jamais de publicité. Le bouche-à-oreille est mon meilleur atout. Au début je n’étais vraiment pas chère. Je travaillais sur la quantité des repas servis, pas sur la marge bénéficiaire. Donc je travaillais énormément pour avoir beaucoup de monde pour pouvoir gagner ma vie. Si j’avais compté alors mon salaire-horaire, je ne serais plus là à en parler. »
Son optique depuis le début de l’aventure : se concentrer sur le volume des ventes parce que la qualité de ses produits n’est pas une variable d’ajustement pour elle. « Aller me fournir auprès des mêmes grossistes que plein d’autres pour proposer des préparations insipides : très peu pour moi ».
Mais s’il est hors de question de transiger sur son niveau d’exigence au travail, impossible pour elle de maintenir ses prix aussi bas.
« Ils s’en sont passé des événements depuis l’ouverture. Ils ont jalonné l’histoire de mon établissement, ont impacté son évolution. » En effet et tour à tour : les attentats de Bruxelles (2016), l’installation relativement démocratiquement décidée du piétonnier au centre de Bruxelles (2015-2021), mais également la pandémie du Covid (et sa cohorte de conséquences directes et indirectes, dont sa gestion politique plutôt perfectible ou le télétravail) : tous ces événements ont durablement et profondément touché le paysage de la restauration. D’ailleurs de nombreuses enseignes n’y survivront pas, et ce dans une indifférence mièvre malheureusement habituelle de la part de nos chers politiques (qui se rappelle des mesures fortes prises suite au suicide d’Alysson, la coiffeuse liégeoise de 24 ans ?). Le télétravail impacte énormément l’activité de Dimitra. Mais elle tient bon. Enfin : du mieux qu’elle peut.
Cette rencontre advient suite à la publication d’une journaliste, donc. De quoi est-il question ?
Une personne (appelons-la Carine) réagit vertement à l’augmentation des prix et à la diminution de la taille des portions après avoir reçu sa commande au comptoir de Dimitra. Ce n’est pas impossible d’entendre ce genre de commentaires lorsqu’on travaille dans la restauration, mais là le timing et la forme du commentaire en font la goutte pas loin de faire déborder le vase. L’accumulation accentue la violence de l’impact, me dit mon interlocutrice.
Cette cliente se plaint pour une raison qui lui est légitime, et quoi de plus naturel que d’abonder dans son sens : les prix augmentent, et les portions vendues diminuent. Avant de laisser là en plan assiette et entrepreneuse, Carine clame à qui veut l’entendre que ce serait la dernière fois qu’elle viendrait honorer cet établissement de son auguste présence, et qu’on ne l’y reprendrait plus.
De quoi cette séquence est-elle le symptôme ?
Mon interlocutrice m’assure qu’il s’agit d’une cliente régulière. Elle connaît le travail de son hôtesse, et à défaut de savoir ce qu’être indépendante implique en termes d’investissement personnel et de dévotion à son entreprise : le fait que cette cliente soit (ou ait été) une habituée laisse penser qu’elle y trouvait un certain avantage.
Je vais me permettre un petit détour auprès de mon copain Siggy pour revenir ensuite à ce qui aujourd’hui nous préoccupe.
En 1933 Sigmund Freud avance un concept particulièrement éclairant, et qui encore aujourd’hui façonne une partie de ma clinique : le principe du cristal. Que dit-il ? Et bien qu’en apparence un cristal lisse et solide va se briser selon lignes globalement prévisibles si l’on observe attentivement sa structure intrinsèque, en profondeur. Des fissures sont déjà présentes bien que globalement invisibles à l’examen superficiel, et celles-ci ne s’exprimeront que lors d’une tension prolongée, ou un choc dans des conditions bien précises (angle, vélocité, viscosité environnementale, température, etc.). Et si les premières sont plus directement apparentes, ce serait une erreur fondamentale de ne pas tenir compte des secondes. Alors, s’il était possible de considérer la métaphore comme pertinente pour ce cas-ci, qu’en ferions-nous ? Que ça craque où il y a moins de résistance.
Elle continue : pour ménager son employée, elle décide de passer de cinq à quatre jours d’ouverture par semaine – fermeture au public le vendredi. Elle s’est donc aussi lancée dans un service de traiteur, pour compenser cette fermeture. Elle tient à son entreprise, à son employée, à la qualité de ses préparations, à ses clients. Elle y a consacré 12 ans de sa vie, et dans des proportions qui débordent la seule sphère professionnelle : « J’aime ce que je fais, oui, mais je n’ai plus le temps pour rien. Même quand je rentre à la maison, je bosse. Mon mari m’aide beaucoup heureusement, mais le travail ne finit jamais. Et il n’y a pas de limite entre le professionnel et le privé. Donc oui j’aime mon travail, mais pas, ou plus dans ces conditions. ». Pas étonnant dès lors qu’elle puisse prendre mal une critique telle que celle de Carine : elles ne se situent pas sur le même plan. Que disent-elles ? Ou plutôt : à qui s’adressent-elles ?
Deuxième détour par la théorie, pour nous permettre d’avancer un peu.
Le particulier de l’un peut être le contextuel pour l’autre. En poupées-gigogne : Carine s’emporte sur la restauratrice pour une augmentation de prix (décision de la sphère du particulier). D’accord. Mais aussi – pas seulement – parce qu’elles partagent un contexte inconfortable, relativement défavorable, voire critique (augmentation des prix, précarisation du travail, factures qui explosent, etc.). Contexte qui détermine – ou du moins influence – à la fois sa colère et la cause de sa colère.
Dézoomons encore d’un cran. Une colère donc partagée sans doute non consciemment par bien plus que nos deux protagonistes, suscitée par un contexte qui ne les ménage pas. Qu’est-ce qui génère ce contexte ? On peut facilement pointer un petit paquet de décisions prises pour elles sans leur consentement direct. Et si certaines peuvent soit les concerner personnellement (un divorce, un contrat manqué, etc.), ou si certaines peuvent éventuellement les toucher favorablement : globalement cet ensemble de décisions a un impact plutôt défavorable, délétère sur elles. Ainsi en est-il pour certaines d’entre elles qui nous impactent (presque) toutes et tous :
Indexation de 10,5% du salaire des employés, décidée pour janvier 2023 sans égard ni soutien aux petits employeurs (soit une augmentation substantielle des frais de fonctionnement)
Lors des confinements de 2020 et 2021, les fermetures imposées des emplois et activités qualifiées de non-essentielles, en particulier l’HoReCa et le secteur culturel
La non-protection des citoyens et des entreprises face à la hausse faramineuse des frais énergétiques (frais de fonctionnement) : du simple au double. Et s’il nous arrivait de mettre en regard cette hausse des factures à celle des bénéfices de ces fournisseurs d’énergie qui explosent tous les records, ou encore l’exceptionnelle rapidité et générosité dont l’État a fait montre lors de la crise boursière de 2008, il y aurait de quoi avoir le vertige.
Contexte pour les uns, décisions pour d’autres, donc.
Dézoomons encore un petit peu, voulez-vous ?
C’est l’histoire de fourmis
Les décisionnaires ont dû – et doivent toujours – tenir compte de plusieurs niveaux de contrainte avant d’agir. En l’occurrence je voudrais en souligner deux : le contexte immédiat (une pandémie pourrait en faire partie), et celui des outils à leur disposition. Les institutions, les lois, les protocoles à suivre. Si ça se trouve : alors qu’ils ont pu prendre la décision de fermer d’un coup d’un seul tout le pays (au niveau fédéral, donc), impossible pour eux de légiférer les indemnités de fermeture (ce qui a amené qu’une disparité aussi flagrante entre régions puisse advenir, avec pour l’HoReCa un ratio de €7 en Flandre pour €1 à Bruxelles-Capitale, et encore après d’âpres négociations).
Nous nous trouvons donc dans une situation délicate puisque ces décisions – dont on sous-estime encore aujourd’hui l’impact sur le long-terme – sont prises par des personnes finalement peu concernées : comment s’émouvoir d’une facture qui passe de € 100 à € 200 quand on en gagne € 7000 ? Lesdites personnes contraintes par un contexte (autrefois décisions personnelles) dont elles sont les héritières. La différence entre ces différents protagonistes étant l’intensité de l’impact, la "température ressentie" de ces décisions si l’on veut : celles et ceux qui d’un côté nous annoncent ne rien pouvoir faire, prendre des décisions à notre place parce qu’ils sont en position de le faire, à « prendre leurs responsabilités » sauf à devoir en subir les conséquences, et qui par la même position leur permet de contourner les restrictions qui les concerne directement (tiens, une pension surnuméraire, pourquoi pas ?). Par contre s’ils ne prennent pas de décision quant au cadre qui leur permettrait de modifier les décisions à prendre, les électeurs devraient se rappeler qu’ils ont la possibilité d’éjecter ces décisionnaires de leurs sièges confortables et aux multiples avantages (extra-)extra-légaux. Que se passe-t-il lorsqu’on secoue le vivarium d’une colonie de fourmis ? Elles s’attaquent entre-elles.
Nous parlons donc de violence. Violence en tant que symptôme, et non pas seulement comme passage à l’acte.
C’est-à-dire : Dimitra et Carine ont en commun en partie les mêmes sources de tension, quand bien même elles ne seraient pas faites du même cristal, ni n’auraient pas les mêmes failles aux mêmes endroits. En résumé c’est dur, en fait. Et si Carine a raison d’exprimer son mécontentement, elle se trompe de cible. Lourdement. Parce que les prix ont augmenté à cause des frais de fonctionnement, d’une marge plus ajustée également (et pour réduire le gaspillage alimentaire), l’entrereneuse doit aussi tâcher de maintenir son établissement en vie.
Tout augmente, pour tout le monde, systémiquement.
Dimitra conclut : si le prix est le seul critère de choix pour celle-ci, elle pourra trouver son bonheur sous d’autres enseignes. Cependant le rapport qualité-prix pourrait ne pas être le même.
L’incurie du top-down
L’histoire de Dimitra est celle d’un échange banal, sans doute trop banal. On peut trouver dans une partie de ce que cette banalité dissimule une incompréhension du travail de restaurateur, et une violence de ce que la manière dont le secteur a été si durement traité lors des confinements estampillés "COVID" révèle de cette incompréhension. Le vocable « non-essentiel » a des précédents, ne vient pas de nulle part. Il ne s’applique évidemment pas qu’à l��HoReCa (que l’on se rappelle du secteur de la culture par exemple). Cette méconnaissance parfois profonde de la restauration s’adosse à ce que Durkheim appelle une prénotion, soit des évidences erronées antérieures à toute vérification sérieuse. En guise d’illustration : ce cher ministre président qui connaît bien l’HoReCa puisque, dit-il, il a travaillé comme étudiant à la buvette du tennis de son père quand il avait 14 ans. Le deuxième pilier de cette banalité : la violence contextuelle partagée par nos deux protagonistes. Toutes les deux impactées par l’augmentation des prix de la vie (énergies, alimentation…), couplée sans doute à de petits éclats récurrents d’inéquité sociale (des suppléments de pensions déjà presque indécentes pour d’anciens sénateurs, des dépenses luxueuses de certains fonctionnaires belges à l’Europe, etc.). Et s’il est impossible d’invectiver l’une ou l’autre de ces cibles à une ire plus que légitime, elle doit trouver un exutoire. Le cristal, la faille.
Que l’on ne s’y trompe pas : la personne face à nous derrière le comptoir, à la caisse, de l’autre côté du bureau n’en est pas un.
Que l’on se rappelle aussi : consommer est un acte aussi politique que celui de voter.
* Prénom d’emprunt.
1 note · View note
louisepostel · 4 years ago
Text
Mes références
• J’éprouve un intérêt tout particulier pour les films de Rémi Chayé, notamment son dernier en date, « Calamity ». Sa façon d’interpréter l’histoire de cette jeune fille qui doit se battre pour montrer sa valeur en tant que femme dans un monde d’hommes est, à mon sens, très pertinent. De plus, les décors sont traités de manière impressionniste, c’est-à-dire par touches de couleurs, et le rendu est impressionnant. Dans son trait, Rémi Chayé sait aussi s’affranchir des lignes de contour pour ses personnages, ce qui rajoute un plus à son style de dessin.
• J'ai beaucoup apprécié « Ma vie de Courgette » de Claude Barras. Son histoire, axée sur des problèmes trop peu abordés dans des films d’animation, m’a émue. Les personnages typiques sont renforcés par des traits particuliers : de grands yeux et de longs bras. De plus, les couleurs vives sont en décalé par rapport aux histoires tristes vécues par ces enfants. J’apprécie également son travail de stop motion et de scénario totalement abouti.
• « Le Jour des Corneilles », de Jean Christophe Dessaint, est un autre dessin animé qui m’a émue. L’histoire de ce jeune garçon qui a perdu sa mère et qui vit dans la forêt avec son père sans avoir jamais vu le monde extérieur est très touchante. La façon de travailler les personnages est, pour moi, très pertinente : un père aux traits forcés, rustre, et son fils, très fin avec des yeux ouverts sur le monde. Il y a aussi beaucoup de poésie dans ce film de par le contact du garçon avec les morts, caractérisés par des animaux humanisés. De plus, en visionnant des making-of sur internet, j’ai pu me rendre compte de la façon dont Jean Christophe Dessaint travaille ses décors : par assemblage de touches de couleurs.
• J'ai aussi beaucoup aimé « Le Grand Méchant Renard » où on retrouve le trait de crayon si caractéristique de Benjamin Renner. Sa façon d’interpréter des petites scènes comme une pièce de théâtre est très intéressant. Ses personnages sont à la fois très expressifs et pourtant travaillés de façon très simple : quelques traits de crayon et quelques touches de couleur. L’animation très fluide, alliée à l’humour des histoires, en font un film vraiment irrésistible. J’ai aussi lu la bande dessinée et j’ai apprécié la présentation des pages sans cases qui donne un aspect aéré à cet univers comique.
• Le film « Coraline » par Henry Selick, d’après le livre de Neil Gaiman, m’a aussi beaucoup plu. L’univers grisâtre et l’histoire qui sort de l’ordinaire m’ont séduite. Les personnages sont très typiques et effrayants : ceux de « l’autre monde » ont des boutons à la place des yeux. L’animation donne aux personnages un côté désarticulé et les décors participent à l'ambiance sombre et étrange du film.
• « L’Île aux chiens » de Wes Anderson est un film qui m’a également interpellée. Le côté bricolage de l’animation associé à une histoire étrange m’a fait découvrir l’univers de cet auteur unique. J'ai ensuite regardé deux autres de ses films « Moonrise Kingdom » et « The Grand Budapest Hôtel ». Les couleurs vives et la façon de filmer sont réellement en marge.
• J'ai beaucoup apprécié le film « Croman » des studios Aardman. Cette réalisation de Nick Park ( le légendaire papa de Wallace et Gromit, référence incontournable ! ) est avant tout une histoire très drôle de football et d’hommes des cavernes. Le tout est réalisé en stop motion avec des personnages en pâte à modeler complètement loufoques. La fluidité et la beauté de l’animation est vraiment la marque de fabrique de ces studios.
• Le film « Tito et les oiseaux » est aussi une référence originale. L’histoire d’une maladie qui déforme et qui ne peut être guérie que par les oiseaux m’a bien plu. Le design des personnages est particulier car ils ont des grands yeux et les dents ressorties. De plus, sur certaines scènes, le fond des décors est fait avec des traces de peinture, ce qui est intéressant.
• « Kubo et l’armure magique » est un autre film en stop motion qui m’a impressionnée. Cette grande aventure épique, pleine de magie et de personnages très marqués, servent une histoire plus intime d’un jeune garçon à la recherche de sa famille. Cette production des studios Laika est encore une belle réussite. J’ai eu l’occasion de regarder des making-of du film et le travail en stop motion avec assistance informatique est très impressionnant.
• J’ai aussi apprecié le film « Mary and Max » d’Adam Elliot. L’histoire d’une correspondance entre une fillette et un quarantenaire new yorkais est tour à tour drôle, grinçante et émouvante. Les deux personnages principaux sont des losers avec des vies fades mais le film parvient à nous les faire suivre pendant une vingtaine d’années et à nous les faire aimer. Le travail de pâte à modeler et les couleurs nous plongent dans une ambiance particulière.
• En littérature, j’ai découvert récemment les livres de Neil Gaiman. Tout d’abord avec le livre « Coraline » dans la version illustrée par Aurélie Neyret (une autre talentueuse illustratrice que j’aime beaucoup) puis j’ai continué la découverte de sa bibliographie par « Neverwhere ». J’aime son écriture limpide et l’originalité de ses histoires. Je continue la découverte de ses œuvres.
• J’ai aussi beaucoup aimé la bande dessinée « Les Bergères Guerrières », écrite par Jonathan Garnier et illustrée par Amélie Fléchais. Son histoire qui met bien en valeur les femmes, alliée aux dessins plutôt enfantins, m’a bien plu. Son style graphique s’adapterait d’ailleurs très bien à une adaptation en dessin animé.
• La bande dessinée « La nuit est mon royaume » de Claire Fauvel présente une vision du monde qui m’est totalement accessible. Ce sont des jeunes de mon âge qui doivent faire leurs preuves dans le milieu difficile qu’est la musique. Les dessins, qui sont très lâchés au niveau du trait m’ont aussi beaucoup marquée.
• J’apprécie aussi l’univers de Guillaume Singelin avec son sens du détail et la mixité de son trait. Les corps de ses personnages généralement petits avec de grosses têtes donnent un style particulier qui lui est propre. Sa manière de poser les couleurs numériques et les textures qu’il utilise complètent le style de cet auteur.
• Les travaux de chara design de Fabien Mense me plaisent aussi beaucoup. Sa bande dessinée « Agito Cosmos » est très réussie avec une histoire originale (écrite par Olivier Millaud), parfois étrange et les personnages très caractéristiques. J’aime aussi ses couleurs pastels.
• Enfin, la bande dessinée « Bolchoi Arena » écrite par Boulet et illustrée par Aseyn dont le style rappelle beaucoup le trait de Katsuhiro Otomo (créateur du légendaire « Akira ») est intéressante à plus d’un titre. La création de cet univers et le sujet de l’immersion numérique est très actuelle.
2 notes · View notes
memoiredesarts · 4 years ago
Text
Je fais le mal, je fais les guerres, je suis le miroir de la misère, sans caricature cela n’aurait guère d’intérêt. Elle est bien assez grossière d’elle-même Je n’ai pas de but, pas d’avenir, je suis mal né, je suis les médiocres, je poursuis la médiocrité de mon temps, j'erre contre tous les courants, et ce qui réveille l’angoisse Quand j’entre en veine, dans la raideur des corps froids, des moutons vaccinés, paitrant dans les hautes vallées, où tout ce beau monde s’entête à grimper Pour aller mâchouiller un peu d’herbe là où il n’y a plus d’herbe, où les pattes se gèlent dans les glaces éternelles J’aime dans la violence, dans la violence de mon amour, il n’y a rien à aimer autrement. S’il fallait que j’aime les platitudes sereines, je ne serais plus de ce monde
Détruire la gangrène, les racines malades sous le sabot du bouquetin, pour préparer le terrain vierge révolutionnaire Je n’ai pas le destin des fils d’empereur, ni la mission héroïque d’un prophète, ni d’un tyran, ni encore d’un monarque puissant. Et j’aurais beau m’instruire ici, ingurgiter des mots, pondre des néologismes Les gens modestes, et leur monde m’ennuient. Leur foutue vie banale derrière laquelle il se loupent, se vantent, ou se croient supérieurs, d��être au plus haut des plus rabaissants tu meurs.
Pourquoi alors n’en veux-je pas. Ce n’est pas le bonheur qui fait mon bonheur. J’ai assez perdu mon temps à nonchalamment le servir. Puisque le bonheur s’enfuit au moment où enfin je l’étreins
Je ne crois pas que l’enfant, l’image du bonheur, serait heureux de savoir à quel point la vie d’adulte c’est si chiant Autant on s’applique à ce qu’il se désenchante le plus tôt possible, quand l’école lui donne un aperçu bien sévère de ce qui l’attend, l’ennui
Voilà la réussite mes enfants Le bonheur qui vous attend Le bonheur de l’enfance est déjà de vous en punir à l’école, en vous humiliant et en vous rabaissant journellement,
Pour que plus tard continue le supplice, dans les bouches des grands, qu’on vous punisse d’être libre comme des enfants
J’avais déjà tout réussi dans l’enfance avant qu’on me répète avec insistance que j’étais en échec Et maintenant je suis comme tous les malheureux, dans le cercle infernal à la recherche de ce bonheur perdu, 
Je ne suis à la recherche de rien du tout Mais le travail, l’envie d’être toujours mieux et mieux que mieux, d’être plus intelligent, d’être plus doué, et plus beau, plus si, plus ça, m’ont rendu encore moins fière Qu’on ne me dise pas que l’amour c’est le bonheur Car l’adulte s’ennuie du bonheur Il le retrouve une fois mort On ne redevient jamais l’enfant d’avant On se sert de l’image de l’enfance Mais on veut des femmes toujours plus disciplinées, des institutrices, des femmes fortes, de celles qui tiennent leurs cheveux raides par la ceinture de leur tailleur Pas n’importe quelle enfant, pas de mèches rebelles, mais des ministérielles, et ce sont les plus gras des cheveux qui votent pour cela, Les plus paumés qui n’arrivent pas à la cheville d’une oie Si ce n’est pas sans réticence, ni sans désagrément, de ne jamais se faire à cette fin totalitaire, Le naturel revient un jour, ça suffit enfin, d’avoir de la sympathie pour l’arnaque foncière, Et puis être roi des imbéciles heureux, être émir des harems virtuelleux, d’exploiter le suicide informe dans la masse identique, aurait peut-être fait ma barbe après tout
Moi je n’écris pas pour les léchouilles de l’hirudothérapie arriviste. Quoique je suis arriviste dans un sens, tout dépend le sac à foutre qui vous arrange. Mais le monde est assez désillusionné, qu’est-ce qui pourrait m’arriver. Je n’attends plus rien, je végète, je n’ai plus le goût à boire la pluie d’un romantisme misanthropique. Les seuls hommes qui m’aiment m’enferment, m’embrigadent, me veulent normal, (je suis normal si on se penche) et ceux qui ne m’aiment pas ne sont même pas plus attrayants. Si ce n’est d’avoir compris toutes leurs combines. Premièrement me laisser manipuler, plumer. Deuxièmement je souffre et pour finir, je tombe sur leur ordinateur, le jardin incroyable, de leur poulailler secret. Et finalement ils m’aimeraient bien eux aussi, si j’avais été normal. J’aurais dû d’ailleurs me crever les yeux pour me punir de mes perceptions, Ou peut-être qu’il m’en faut plus encore. Je dois encore et encore me nourrir de vues de l’esprit, dans les beaux yeux de la lecture Voilà je n’attire personne, c’est le discours de ces personnes. Je n’ai rien dans ma vie, c’est leur vie qui me le dit. Si je l’avais voulu leur vie, si je n’avais rien voulu autrement, ça aurait été merveilleux. Les aurais-je encore ce soir épris ?
Plus les années avancent et plus ça se complique, plus je comprends la difficulté de s’amuser sans avoir de compte à rendre. Je comprends qu’on n’a pas fini d’être encadré par des parents. Non, ça ne change pas vraiment, ça empire, ce sont plus tard l’État et leurs esclaves, fervents serviteurs qui se chargent de vous
27 ans, est-ce le bon âge pour mourir grand A mon époque ce serait plutôt pour ne pas finir pire Je vivrai jusqu’à ce qu’il soit possible, dans le rêve, bien que ce soit plus seul maintenant Mais j’ai commencé bien seul, alors on finit comme on a débuté Je ne peux pas dire que beaucoup m’aient trahi. Puisque j’ai toujours évité d’emblée ce qui me répugnait, c’est-à-dire quasiment tout le monde. Il faut dire qu’en mentalité parisienne je ne suis pas gâté, je ne suis pas le seul à le dire, même des gens qui attirent le disent. Des gens qui attirent vraiment, oui dehors, dans la rue, sans rien demander. Ça existe encore ? J’ai même la chance d’en connaître plusieurs très bien D’ailleurs ils sont un peu moins méchants que tous les hologrammes que j’ai rencontrés. J’ai souvent pensé quitter mon béton natal, mais tout est structuré pour que ce soit partout égal. C’est-à-dire qu’il y ait de la misère et du pognon, et peu d’accès aux fééries. Je ne dis pas qu’il ne faut pas les chercher. J’ai passé des années à parcourir des lieux atypiques sans connaître personne, par ma seule initiative, avant de me livrer ou de me relivrer à la réclusion. Parfois comme aujourd’hui, j’aimerais pour m’éviter les trajets de la ville, avoir une terrasse et un ciel entier à pouvoir regarder en profondeur. Un jardin, ou une mer à contempler qui m’attendrait derrière ma porte, pour ne pas avoir à sortir par les rues. Mais tout l’intérêt serait que j’ai cela à Paris à cet instant même. Je réclame une hauteur, une existence humaine et sociale de tous les possibles, qui n’a peut-être jamais existé malgré les témoignages. Peut-être que c’est moi qui ne suis pas à la hauteur de mes exigences, je me dis parfois. Alors je m’en remets totalement à mes amis imaginaires, mes songes, afin que je ne sois plus déçu de mes tentatives par autrui Il y a cet oiseau, l’unique qui le matin me chante, une seconde qui me semble grande d’heures. Le raisonnement de cet oiseau ne dure qu’à peine. Mais c’est à mon orillon érogène, un charme que prendrait n’importe quel lever du jour, en entendant ce chant qui depuis des années niche à mes côtés. A cette seconde quand je me trouve aux aguets, d’une heure sans doute précise. C’est dans ce microlapse de temps, que la nature au beau milieu de la gangrène urbaine, me fait m’émouvoir de la vie, avant que l’illusion de la mort ne me la reprenne.
Il faut être heureux me dit la pourriture, le vieux cerveau gâteux, et rance de la normalité de galerie, c’est le néonazisme qui se fout de la charité, l’hémorragie de leur clonerie, de leur pensée narcissique, le dehors des égouts, au goût d’atmosphère de rat crevé, La tuerie de la rencontre, du hasard remplacé par la peur de l’autre, ordonné par la bien pensance, Il n’y a qu’un monde pareil pour faire l’hébétude heureuse de ces gens Ils ont crée mon ennui de les fréquenter même à distance. Faiseurs d’art congelé qui mènent en bateau sur la banquise, Meneurs de bateaux amarrés contre les vents révolutionnaires. Il faut bien veiller et s’auto-surveiller entre primates de la stabilité, dans l’insensibilité toujours chronique. Veiller bien à ce que la jeunesse se réfugie dans les ehpad, qu’on prononce épades. Bâtisseurs d’univers bateau dans l’uniformité de leurs réseaux. Dans moins de trois-quarts d’heure tombera le couvre-feu. Pour une fois qu’un grand nombre de petits humains n’ont plus le loisir de travailler, Par ce confinement, on peut dire, que je me sens moins seul dans la marge de l’impensable. Cela dit, bons nombres se sentent plus libérés de pouvoir braver les restrictions. Moi ça me fait chier encore, car c’est encore plus facile maintenant. Et après tout, puisque tout le monde le fait, c’est si peu intrigant. Je vais à l’envers, là où personne ne va. J’entre quand tout le monde dort, ou quand tout le monde sort, en discussion avec mon esprit, je pars en voyage avec mes souvenirs.
26.01.21
3 notes · View notes
fadwayasmine · 4 years ago
Text
1.          Un projet personnel et professionnel
a.            Qui suis-je ? Je me présente
 - Je m’appelle Fadwa Yasmine, âgée de 21 ans, actuellement étudiante à l’ESC Clermont en Master 1, que j’ai intégrée dans le cadre d’un partenariat de double diplomation entre L’ESC et mon ancienne école, l’ENCG Marrakech.
Au cours de ces 3 années j’ai pu acquérir de nombreux outils et de connaissances théoriques dans le monde de la gestion en général et plus précisément les domaines de la finance et  du contrôle de gestion. Après avoir effectué plusieurs tests de personnalité pour obtenir un meilleur aperçu de mes intérêts, mes compétences et mes valeurs, finalement j’ai choisi de m’orienter vers le contrôle de gestion. Ce choix me paraissait le plus judicieux vu que c’est un domaine qui me passionne
Aujourd’hui je souhaite franchir une nouvelle étape dans ma vie professionnelle. Mon objectif est de faire un parcours en alternance afin de mettre à disposition mes motivations et mes compétences dans une entreprise qui me permettra de développer mes compétences en participant à des missions adaptées à mes expériences antécédentes et avoir l’opportunité d’évoluer dans l’entreprise.
  b.           Mes qualités personnelles
  A travers mes différentes expériences associatives et professionnelles, j’ai pu acquérir et développer un certain nombre de qualités. J’ai un esprit de synthèse et d’analyse pour conceptualiser rapidement des problèmes et leurs solutions, puisque j’ai été amené à réaliser plusieurs missions durant mon parcours professionnel qui nécessitent une bonne réflexion
Dotée d’un sens managérial et de leadership très développé, par exemple si je dois prendre la responsabilité d'une équipe j’ai généralement suffisamment d'impact pour la mener et l'entraîner. Le fait que j’étais en charge de l’organisation d’un salon de coopératives  m’a permis d’être une personne responsable et ayant un esprit de leadership, alors je gérais une équipe constituée de 11 personnes dans le cadre de ma mission ce qui  m’a permis d’avoir un esprit de collaboration
 c.            Traits de caractère :
points forts,
Conciliante : Je m’adapte facilement aux nouvelles situations
Curieuse : Je suis toujours disposée à apprendre, j’aime recueillir des informations et relever de nouveaux challenges
Déterminée : Je sais ce que je veux et me donne les moyens d’atteindre mes objectifs
Structurée : Je planifie mes travaux de façon méticuleuse et d’une manière organisée.
points à améliorer
Je suis parfois très absorbée par l'accomplissement d'une tâche et je me sens trop profondément concernée si nous affichons du retard. Et Je suis parfois trop critique envers moi-même, cela je l’ai remarqué que souvent lors de mes expériences professionnelles, j’ai tendance à me dire que j’aurai pu faire plus même si le résultat que j’ai produit était satisfaisant. Cela me conduisait à être négatif envers moi-même ce qui n’était pas forcément bon pour ma productivité et mon humeur
d.           Mes valeurs
 Mes valeurs sont :
Tout d’abord je citerai la responsabilité, je suis une personne qui finit toujours ses tâches dans les délais. Deuxièmement, la créativité. De mon point de vue, il est crucial d’avoir un métier dans lequel la créativité peut s’exprimer.
Et finalement je citerai l’enthousiasme, je trouve que cette valeur me reflète le plus puisque je suis une personne qui s’investit à fond dans ses projets.
 e.            mes centres d’intérêts
 Mes centres d’intérêts  sont la course à pied, la randonnée et la préparation de desserts sains. Parmi ceux-ci, c'est la course à pied que j'aime le plus, surtout les marathons. Le marathon est une discipline stricte qui exige une planification immense, un travail sur le corps et l'alimentation pour obtenir des résultats. J'ai acquis l'habitude de me motiver par ce passe-temps. Il y a au moins 8 à 9 marathons qui ont lieu chaque année dans ma ville, je me prépare donc constamment à y participer et à les terminer tous. Je couvre une distance de 10 kilomètres chaque jour et je mange sainement pour maintenir mon physique. Mon objectif est de participer au triathlon Ironman qui se déroule en Europe. Il me faudra au moins deux ans pour atteindre ce niveau de forme physique, mais je suis enthousiaste à l'idée d'y parvenir. Les marathons me rappellent que je dois me pousser et mettre un pied devant l'autre pour me rapprocher du succès.
2.          Que savais-je faire avant d’intégrer le programme ?
a.            Quelles étaient mes compétences formelles ?
 -Je suis quelqu’un qui a une grande capacité d’apprentissage j’apprends assez vite parce que, ma formation mes stages mes recherche en contrôle de gestion font que je comprenne les différents process du contrôle de gestion notamment les budgets, les clôtures périodique, l’analyse des écarts
- Je maitrise la manipulation de différents outils et progiciels :
SAP & BusinessObjects , Excel, VBA , Bonita BPM (cartographie des processus) ,Microsoft Access (langage SQL), SPSS (tests statistiques)
 b.            Quelles sont mes compétences informelles ?
 Je suis une personne dynamique, à l'aise pour gérer un grand nombre de projets et de tâches simultanément ainsi que les imprévus qui demande une réponse rapide et de la flexibilité.
Je dispose d’une aisance communicationnelle qui me permet de gérer facilement les situations de conflit,  de communiquer sainement avec autrui, être à l’écoute et surtout de créer de nouvelles relations dans le milieu professionnel
 c.            Stages en entreprise avant ma formation
 En 2019 j’ai effectué un stage chez Nestlé Maroc et j’ai collaboré en tant qu’assistante en contrôle de gestion. Nestlé est une multinationale suisse et l'un des principaux acteurs de l'industrie agroalimentaire de la planète. Elle la plus grande entreprise laitière du monde. Elle transforme et commercialise un large éventail de produits et de boissons pour l'alimentation humaine et animale.
De par la nature de mon poste et les missions de ce dernier, j’ai eu l’occasion d’élaborer différents budgets, j’avais sous ma disposition l’outil ERP SAP, et aussi Excel (Tableaux de bords). J’utilisais quotidiennement ces outils pour faciliter la finalisation de mes travaux. De ce fait, au lieu de rechercher manuellement les données liées aux centres concernés, je pouvais extraire tous types de DATA, allant du prix de vente, des couts directs et indirects etc. Les budgets auxquels j’ai pris part sont les :
-          Budget de production
-          Budget des ventes
-          Budget des frais commerciaux
 Ma mission s’est surtout focalisé sur la détermination des objectifs de CA (mensuels et trimestriels  par produit et par client:
 Au cours de cette mission, et étant en contact direct avec les services de ventes, j’ai pu travailler sur la présentation détaillée, en prenant en considération les indicateurs financiers des autres périodes et des circonstances macro-économiques, de chiffre d’affaires prévisionnels.
Pour cela, j’ai procédé à une analyse du chiffre d’affaires réparties :
·                    Sur une période par mois.
·                    Par région.
·                    Par segments de marché.
·                    Par canaux de distributions.
  En 2018 j’ai effectué un stage chez Marjane Holding pour une durée de 3mois en tant qu’assistante en contrôle de gestion.
Marjane est un groupe marocain du secteur de la grande distribution.La société-mère, Marjane Holding, se divise en trois enseignes : Marjane, Electroplanet et Acima.
J’ai eu l’occasion de participer à l’élaboration des tableaux de bords prospectifs qui traitait l’ensemble des dimensions de l’entreprise sans se limiter aux aspects financiers, son objectif était de de passer de la définition de la stratégie, au pilotage de la mise en œuvre concrète en passant par la définition, suivant quatre axes (finance, client, processus, apprentissage).
 Ainsi , avec l’assistance de mon équipe,  je me chargeais de définir les objectifs stratégiques, avec les indicateurs et les cibles et également les responsables qui devaient faire les mesures, je faisais intervenir les managers des divisions englobées dans le périmètre d’études pour partager leurs idées concernant ce qu’il faut mettre en œuvre pour réussir le tableau de bord prospectif.
 J’ai aussi assuré le suivi d’indicateurs chiffrés en relation avec les activités de l’entreprise, à savoir en termes de ventes, coûts et marges.
 Au cours de mes derniers stages, j’ai apprécié surtout l’ambiance de travail au sein de l’entreprise. Ces stages m’ont permis de participer concrètement à leurs enjeux à travers des missions variées comme celle de l’élaboration des budgets que j’ai particulièrement appréciés, ce qui m’a permis d’apprendre d’avantage sur le métier d’un contrôleur de gestion.
J’ai appris à travailler en équipe, j’ai aussi développé mon sens du contact en ce qui concerne les relations professionnelles.
J’aurai bien aimé qu’il soit une journée d’intégration pour les nouveaux stagiaires, pour connaître mieux les collaborateurs de différents départements, leurs missions, ainsi leurs parcours professionnels. Mais malheureusement ce n’était pas le cas, j’ai dû alors faire preuve d’adaptation.
  d.            Projets menés en dehors de ma formation
 En 2018, j’ai eu l’opportunité d’être en charge de l’organisation d’un salon régional de coopératives. Ce dernier est un projet pour but socio-économique, qui entre dans le cadre de la matière action associative et qui a pour but de réaliser un projet humanitaire et social visant la consolidation du rôle que joue la société civile dans le développement de la société marocaine. Ce projet qui a permis aux coopératives de la région Marrakech-Safi de bénéficier des 3 volets sur lesquels il porte. L’idée de travailler sur 3 volets vient des besoins des coopératives marocaines pour se lancer dans leurs secteurs d’activité, et par conséquent d'améliorer leurs revenus, leur performance économique et celle de notre pays. Ce projet avait pour but d’aider un ensemble de coopératives et d’améliorer leurs techniques de ventes, et qui visait à :
-FORMER: Développer leurs compétences en marketing, comptabilité...
-DEVELOPPER: Organisation d'un salon-expo de 5 jours au centre-ville de Marrakech
-SOUTENIR: Création d'un site au profit de ces collectivités comme moyen de commercialisation et de publicité
 3.          Quel métier vise-je ?
 Dans cinq ans je me vois entamer une carrière dans une entreprise où je peux évoluer et relever de nouveaux défis au fil du temps en tant que contrôleuse de gestion , je réaliserai donc mon projet professionnel et j’aurai la possibilité d’appliquer tout ce que j’ai acquis pendant les dernières années en terme de connaissances et de compétences. Mais le plus important  est de devenir manager ou chef d’équipe afin  d’effectuer des missions et contribuer à plusieurs projet au sein d’une organisation dans laquelle je peux bâtir une carrière.
3 notes · View notes
dailykoreanselfstudy · 5 years ago
Text
EXO - 춤 (Groove) 🎧
Paroles | Audio 🎶 J’aime tellement le refrain! (chanté par Chen) 😍
Tumblr media
어휘 | vocabulaire:
⯮ 춤 = danse ⯮ 깃털 = plume, plumage  ⯮ 날아가다 = voler, s’envoler ⯮ 자락 = bout, flanc, pied ⯮ 홀연히 [忽然-] = soudainement, subitement  ⯮ 사라지다 = disparaître ⯮ 영혼 [靈魂] = esprit, âme ⯮ 뺏기다 = se faire voler, se faire arracher, se faire prendre  ⯮ 낯설다 = étranger, inconnu ⯮ 손끝 = bout des doigts ⯮ 따르다 = suivre, égaler, se comparer, aimer, être attaché à ⯮ 피다 = fleurir, éclore ⯮ 꽃잎 = pétale ⯮ 숨결 = respiration, haleine, souffle ⯮ 홀리다 = être fasciné, être séduit ⯮ 멈추다 = cesser, s’arrêter, stopper ⯮ 가까이 = proche, près ⯮ 데려가다 = emmener, conduire ⯮ 나른 = terne ⯮ 은빛 [銀-] = couleur argentée ⯮ 부서지다 = être brisé, être fracassé, être démoli ⯮ 햇살 = rayon de soleil ⯮ 나누다 = séparer, diviser �� 시기하다 = envier, être jaloux ⯮ 태양 [太陽] = soleil ⯮ 눈부시다 = aveuglant, éblouissant, flamboyant ⯮ 숨소리 = son de la respiration ⯮ 춤추다 = danser ⯮ 투명하다 [透明-] = transparent, limpide ⯮ 늘 = toujours,à chaque fois, constamment ⯮ 여백 [餘白] = marge ⯮ 채워지다 = remplir ⯮ 틈새 = dans la foule ⯮ 흩어지다 = se disperser ⯮ 겁(이) 나다 = avoir peur, être paralysée par la peur ⯮ 뻗다 = se disperser ⯮ 하나(가) 되다 = s’unir ⯮ 어디선가 = quelque part, où ⯮ 지루해지다 = s’ennuyer ⯮ 맞추다 = assembler, aligner ⯮ 품 안에 = dans les bras (dans son étreinte) ⯮ 자유롭다 [自由-] = libre ⯮ 정지되다 = s’interrompre, être interrompu ⯮ 갇히다 = être enfermé, être emprisonné ⯮ 마주 = en face ⯮ 빠져들다 = plonger, tomber ⯮ 향기 [香氣] = parfum (odeur agréable) ⯮ 가득 = plein, entièrement, complètement ⯮ 터지다 = exploser, éclater ⯮ 어느새 = sans s’en rendre compte
문법 | grammaire:
⯮ 듯하다 = auxiliaire adjectival indiquant que le contenu qui précède est une supposition ⯮ ~마다 ⯮ ~마저 = même, aussi, également ⯮ (...)  채 = avant même, pas encore, à peine 
6 notes · View notes
omarbennani98-blog · 4 years ago
Text
Présentation
Je m’appelle BENNANI Omar, âgé de 22 ans et d’origine marocaine. Je suis étudiant en master 2 filière contrôle de gestion à l’ESC Clermont Business School.
J’ai obtenu mon baccalauréat en Sciences Expérimentales en 2016 dans un lycée privé à Casablanca, ensuite j’ai intégré l’Ecole nationale de commerce et de gestion de Settat où j’ai passé 3 ans avant de poursuivre mes études en mobilité à l’ESC de Clermont
Qualité :
·       Esprit d'initiative et du collectif
·       Rigueur et Engagement
·       Esprit d'analyse et de synthèse
·       Sens de l'organisation
·       Ouverture d'esprit
·       Bonne capacité d’adaptation
  Traits de caractère
·       Points forts : 
ü  Tendance vers le travail d’équipe
ü  Ponctuel
ü  Je me contrôle dans les situations critiques
ü  Autonome
·       Points faibles :
ü  Têtu. C’est mon plus grand défaut, difficile que quelqu’un m’éloigne de ma conviction
ü  Emotionnel
ü  Impatient
      Valeur
Le respect, le partage, la loyauté et l’honnêteté
  Appétences et centres d’intérêts
ü  Décrocher un bon poste et vivre à l’aise et heureux entre ma famille et mes amis  
ü  Fondé un club de football où je peux réunir les talentueux qui n’ont pas de contrats professionnels
ü  Réaliser mon objectif d’avoir un corps bien musclé
ü  Faire le tour du monde avec ma famille.
Compétences formelles
Très attiré par les métiers du chiffre, j’aime toujours perfectionner mes connaissances, apprendre plus et acquérir plus d’expérience dans mon domaine. Je maitrise les techniques d’analyse financière, de comptabilité et de contrôle de gestion, ainsi que les outils informatiques et bureautiques.
Compétences informelles
Je suis quelqu’un de sociable, toujours en contact avec les gens qui m’entourent que ce soit dans le monde personnel ou professionnel, j’aime échanger les avis et les idées, ainsi connaitre d’autres cultures. J’assume ma responsabilité et je partage mes connaissances. Mon sens d’humour ne me quitte jamais.
  Stages en entreprise avant l’ESC
J’ai effectué un stage en contrôle de gestion dans le cabinet AUDICOH dont j’ai occupé le poste d’assistant contrôleur de gestion. Un stage important et enrichissant en matière de connaissances et compétences. J’ai noué aussi beaucoup de relations personnelles et professionnelles.
Les missions effectuées sont les suivantes :
ü  Élaboration des tableaux de bord mensuels pour le suivi budgétaire des frais
ü  Analyse des écarts
ü  Travaux de clôture des comptes comptable
ü  Calcul des soldes intermédiaires de gestion et analyser leurs évolutions
ü  Participation à l'élaboration des budgets
ü  Calcul du coût de revient et seuil de rentabilité
ü  Saisie des écritures et suivi des comptes des tiers sur SAGE
 Mon premier stage était en comptabilité dans l’entreprise Fidel Audit en tant qu’assistant comptable, une expérience qui m’a énormément poussé à booster mes compétences en termes d’organisation, de persévérance et surtout de professionnalisme. J’ai ainsi pu, à l’occasion, aiguiser mes compétences, ma motivation ainsi que mon sens de la gestion du temps. Par ailleurs, mes expériences extraprofessionnelles dans les domaines associatifs et ma capacité à maitriser 3 langues attestent de mon aisance relationnelle, de mon dynamisme et de ma capacité à prendre des initiatives.
Les missions effectuées sont les suivantes :
ü  Découverte du monde professionnel
ü  Classement des pièces comptable
ü  L’enregistrement des écritures comptable.
ü  Déclarations fiscales et sociales.
ü  Rapprochement bancaire.
  Projets menés en dehors de la formation
Pendant les trois ans que j’ai passé à l’ENCG de Settat, j’ai eu l’opportunité de rejoindre le Lions club universitaire où j’ai organisé et participé à plusieurs événements parmi lesquelles 3 gala de charité, des voyages humanitaires… J’ai ainsi eu l’occasion d’occuper le poste de chef de protocole et trésorier.
J’ai aussi participé à l’organisation et la présentation de notre école dans le grand forum d’étudiant pendant deux années.
Tous ces événements m’ont permis de vivre des expériences inoubliables et rencontrer beaucoup de personnes, j’ai acquis plusieurs compétences à savoir comment s’organiser, et prendre des décisions dans des moments critiques et comment garder mon calme.  
  Objectifs pédagogiques de la formation suivie
Le but de la formation est de permettre aux étudiants d'apprendre à gérer leur propre potentiel intellectuel et physique, d'améliorer leurs capacités d'expression, de comprendre le marché du travail et de faciliter la transition entre l'école et le monde professionnel. Enfin, formez les diplômés avec adaptabilité.
  Objectifs de l’étudiant en intégrant la formation
En intégrant l’ESC de Clermont mon objectif était de connaitre et vivre avec d’autres cultures, d’acquérir plus de compétences en matière de contrôle de gestion, valider tous mes semestres, être double diplômé avec une touche internationale et accrocher un bon emploi pour aiguiser mes compétences et en acquérir plus.
Compétences acquises lors du parcours à l’ESC
Maintenant, j’ai pris encore plus de confiance en soi en présentant plusieurs projets et exposés devant mes copains et mes professeurs, J'ai développé des capacités d'analyse et un esprit d'équipe. Je sais travailler en équipe après avoir effectué différents travaux d'équipe durant mes deux semestres.
  Analyse de l’Expérience professionnelle passée
Face à cette crise sanitaire et économique, il nous est difficile de trouver un stage de 3 mois. Par conséquent, nous ne pouvons pas effectuer le stage d'été de la deuxième année du programme Grande Ecole.
Métiers et secteur
J’ai toujours voulu travailler dans le secteur de contrôle de gestion car depuis toujours j’était à l’aise avec les chiffres, et j’aime bien participer au suivi et l’analyse des résultats des indicateurs et des performances de l'entreprise, ainsi l'élaboration du budget, du réel, l'analyse des marges, suivie du portefeuille…
Un contrôleur de gestion est le métier idéal pour moi car c’est le poste où j’ai le plus d’expérience et celui qui s’aligne le plus avec mes compétences et mes motivations. 
   Mon réseau
Facebook : https://www.facebook.com/omar.bennaniii
LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/omar-bennani-59b216188/
  Mon plan d’action
Tout d'abord, il faut définir les objectifs à atteindre, planifier la première étape, puis trouver un partenaire de soutien car nous sommes en équipe et nous pouvons nous soutenir les uns les autres. Vous devez également ajuster votre stratégie par la pratique pour comprendre si mes hypothèses sont correctes. Un autre point important est de suivre les progrès, puis de déterminer les objectifs atteints et les objectifs non atteints.
1 note · View note
pauline-lewis · 5 years ago
Text
It’s been evening all day long
youtube
J'ai beaucoup réfléchi cette dernière semaine à l'utilité de tenir cette petite page culturelle. Et puis finalement je me suis dit que dans le vacarme ambiant, j'allais pouvoir me fondre facilement dans le décor. J'ai besoin aussi de sortir le bruit assourdissant qui règne dans ma tête. Comme je n'ai pas de travail en ce moment, que je n'arrive à rien produire, que je n'ai jamais eu autant envie de changer de métier, que je n'ai jamais eu un désir aussi féroce de tout plaquer, et bien je parle de culture. Écoutez, ça me détend.
Si vous me suivez ici ou ailleurs, vous savez que j'ai la fâcheuse habitude de lire toutes les situations de la vie par le prisme de Fanny et Alexandre d'Ingmar Bergman. Récemment j'ai beaucoup pensé à ce film, encore plus que d'habitude. J'étais hantée par les notions d'intérieur et d'extérieur, par le "petit monde" théorisé par le cinéaste — qui comprend aussi bien la cellule familiale que le théâtre et le monde imaginaire. Voilà que j'envisage mon salon comme l'intérieur feutré de la maison des Ekdhal. Et à l'extérieur, evil breaks its chains like a mad dog. Le chemin initiatique d'Alexandre se termine sur un monologue qui invite à essayer d'être heureux à l'intérieur, quand le mal tape à la porte.
You'll remember the little moments disait Tony à la fin de la saison 1 des Soprano. Là encore, nous connaissions la famille à l'extérieur, nous avions vu toutes les fissures, pourtant nous acceptions ce moment de paix en choisissant de porter des œillères. Nous avons toujours envie de nous accrocher aux instants de réconfort, même lorsqu'ils mentent.
Actuellement je trouve ça difficile de m'accrocher à mon "petit monde". Je ne vois que le mal à l'extérieur, prêt à briser ses chaînes. La rage bout.
Alors je n'ai pas envie de vous dire de remplir votre petit monde de livres, de films et de musique jusqu'à ce qu'il déborde. Je sais ce qui gronde dehors. Je sens que tout ce qui tient encore se fissure. Regardez des films si vous en avez le temps, l'énergie, l'envie. Si ça vous fait réfléchir à autre chose ou si ça vous permet, comme moi, de relier les points à l'intérieur ou de saturer votre cerveau de sens. Pour rester éveillé dans ce moment endormant. Pensez à autre chose si vous le pouvez. Et sinon — on se retrouve de l'autre côté.
Chantons sous la pluie (Stanley Donen et Gene Kelly, 1952)
J’ai choisi le début du confinement pour commencer à travailler sur le zine que nous préparons avec Aurore, centré sur Cosmo Brown. J’en ai profité pour revoir le film (comme si j’en avais besoin). Je pense qu’au milieu d’une catastrophe nucléaire ce film me ferait encore sourire (probablement pas, je le dis pour la forme). Je l’ai donc revu en me concentrant sur Cosmo (Donald O’Connor), le meilleur ami du héros et l'un de mes personnages préférés de l'histoire du cinéma. Je me suis souvent identifiée aux seconds rôles dans les films et j’avais envie d’écrire sur ce qui me fascinait tellement dans ce génial personnage qui existe dans les marges du récit. Si vous avez un petit coup de mou je vous conseille vraiment de vous offrir ce film en cadeau de vous à vous : pour la joie du technicolor, pour le sourire de Gene Kelly (le plus communicatif de la planète), les numéros musicaux... Et pour la poésie, l’amour, l’amitié, la joie. J’ai lu ce matin une très belle interview de Céline Sciamma dans SoFilm dans laquelle elle disait la phrase la plus juste de la planète : “Et en y réfléchissant, j’ai trouvé qu’il y avait peu de films totalement consacrés à l’amour, alors que ce sont souvent les plus grands de l’histoire du cinéma. C’est rare, alors que c’est le cœur battant de nos cinéphilies.”
Si vous cherchez le cœur battant de ma cinéphilie, il est dans cette scène où Gene Kelly déclare sa flamme à Debbie Reynolds après lui avoir préparé un décor de cinéma parfait. Comme on chante, on aime.
youtube
Les chemins de la haute ville (Jack Clayton, 1959)
Dans la veine du très beau A Place in the Sun de George Stevens (dont je parlais ici en mai 2018, le temps file), Les chemins de la haute ville de Jack Clayton explore l’ambition masculine. Il retourne le cliché de la femme vénale qui cherche un mari riche.
Après la guerre, Joe Lampton débarque dans une petite ville du Yorshire.  Son ambition ? Se débarrasser de son passé et devenir riche par tous les moyens. Pour accélérer son ascension sociale, il séduit Susan Brown, la fille d’un riche industriel. Mais voilà que dans toute sa rage et sa masculinité toxique (qui découlent des violences de classe qu'il a subi) il n’avait pas prévu qu’il tomberait amoureux d’Alice Aisgill (interprétée par la magnifique Simone Signoret). Les dimensions de genre et de classe qui se jouent entre les trois personnages sont passionnantes et aussi terriblement contemporaines. Comme dans Les innocents, Jack Clayton met en scène les tensions sexuelles avec une honnêteté assez rare pour l’époque. Et bien sûr, la photographie est sublime, je suis encore hantée par les plans sur le visage de Signoret, sur lequel passe mille émotions.
Le film est visible sur Arte par ici.
Tumblr media
Des playlist pour sortir la tête de l’eau
J’en ai parlé sur Instagram mais j’écoute religieusement les playlist de Julien qui sont dispo par ici. Des petits voyages en musiques, très éclectiques, très bien pensées. La musique m’aide à un niveau très personnel, que je ne sais pas forcément mettre en mots. Mais écoutez-les si vous avez besoin de réconfort !
David Berman par Yawning Chasm
J'ai un peu honte de le dire, mais je pleure toujours en écoutant Silver Jews. Je m'en suis rendue compte quand Random Rules s'est lancé dans mes écouteurs sur le quai du RER il y a quelques temps et que j’ai senti les larmes monter. On m’a envoyé ce disque de reprises hier via Twitter (merci <3) et j’étais vraiment émue d’entendre les mots de Berman interprétés par une autre voix. Avec des arrangements minimalistes qui laissent entendre leur incroyable poésie. Je crois que c’est un bon moment pour écouter cette musique intime.
She said it’s been evening all day long
C’est à écouter par là.
Les “quarantunes” de Rufus Wainwright
Je sais que j’ai déjà parlé de Rufus Wainwright la semaine dernière ET que beaucoup de gens en ont marre des concerts sur Instagram. Mais j’aime ce petit rituel quotidien instauré par Rufus qui nous offre une chanson en piano/voix chaque jour. Comme sur scène, il les agrémente de petites histoires, de petites blagues. Je ne m’en lasserai jamais — mais vous, vous faites comme vous voulez.
Dispo par ici ! (ici ma pref, The Art Teacher, j’avais écrit dessus par ici)
View this post on Instagram
A post shared by Rufus Wainwright (@rufuswainwright) on Mar 18, 2020 at 3:28pm PDT
L'une chante, l'autre pas d’Agnès Varda (1977)
À un moment où l’on se sent particulièrement isolées, le film d’Agnès Varda est une bouffée d’air frais. Il envisage tout ce que nous pouvons faire à distance, sans le dire. Il théorise ces connexions invisibles et fortes entre les femmes, qui se tissent malgré tout ce que la société met sur notre chemin pour nous diviser et nous séparer. Le film raconte l’amitié entre deux femmes que tout semble séparer — leur classe sociale, leur personnalité, leur tempérament. Pourtant, autour de l’avortement de l’une d’entre elles, une sororité se tisse, solide et indéfectible. La vie les sépare sans cesse et il ne reste que quelques cartes postales rapides qu’elle s’écrivent sur le bord des comptoirs de café. Mais dans leur esprit, l’amitié est à jamais ravivée par les conversations imaginaires qu’elles entament. Par l'amour qu’elles partagent.
Tumblr media
Je pense que si l’on faisait un diagramme ce film se trouverait à la jonction entre tout ce que j’aime : les films musicaux, les histoires d’amitié entre deux femmes, les films politiques, les histoires profondes de transmission et la couleur, cette couleur magnifique qui explose à chaque plan. Ce film parle de toutes les manières dont on peut être une femme. Comment être ensemble sans l’être ? Je crois que ce film répond à cette question centrale et d’actualité.
J’ai aussi beaucoup réfléchi au fait que ce film mettait des images et des concepts sur des choses très intimes que j’ai vécu tout au long de ma vie. J’ai pensé à toutes ces fois où je me suis, par défaut, identifiée à un personnage masculin. (même si bien sûr il peut y avoir de l’universel dans tous les films) Et ce film, pensé pour coller à l’expérience spécifique des femmes, m’a fait beaucoup de bien.
Et un peu de douceur pour finir tout ça avec cette scène à laquelle je pense particulièrement en ce moment. Stay safe !
youtube
4 notes · View notes
abdo19951996 · 5 years ago
Text
Projet Personnel et professionnel
Qui suis-je ? Je me présente
Je m’appelle Abdessamad Boubli, étudiant en troisième année du Programme Grande Ecole à l’ESC Clermont. J’ai choisi la spécialité d’ingénierie financière dans le but d’approfondir mes connaissances dans le domaine de la finance d’entreprise et du marché car la finance est le secteur qui m’inspire, aussi que mon projet professionnel se focalise sur les métiers de la finance et surtout de la gestion financière des entreprises dans le secteur industriel.
Mes qualités personnelles :
Je suis persévérant, j’aime prendre des risques et je suis flexible dans mes choix et j’aime toujours être le premier à prendre l’initiative.
Trait de caractère : 3 points fort, 3 points à améliorer
3 Points forts : persévérant, bosseur et polyvalent
3 Points à améliorer : Perfectionniste, Très nerveux, je n’arrive pas à travailler sous pression  
Mes valeurs :
Je suis très sociale et j’aime beaucoup rencontrer des gens et constituer des équipes afin de travailler ensemble, aussi ça me fait bien d’aider les gens pour qu’ils réalisent ce qu’ils veulent.
Aussi que je suis quelqu’un qui n’abandonne jamais et qui essaye malgré les échecs, j’essaye toujours de continuer à travailler et de s’améliorer chaque jour afin de réaliser mes objectifs.
Ce qui me motive dans la vie :
J’aime beaucoup faire du sport, spécialement le football, c’est un sport collectif qui nous aide à développer l’esprit d’équipe et aussi de ne pas abandonner car un match de foot fini après le sifflet de l’arbitre.
Aussi que j’aime beaucoup regarder des films au cinéma, cet un art qui m’inspire et qui me donne une vision un peu particulière de la société.
Que savais-je faire avant d’intégrer le programme ?
Mes compétences Formelles et informelles avant d’intégrer le programme :
J’avais une bonne maitrise des outils bureautique et aussi j’ai développé avant des qualités relationnelles à travers mes anciens expériences académiques et professionnels.
Stage en entreprise avant ma formation
Assistant responsable financier à AUTO HALL Marrakech, entre Janvier 2018 et Juin 2018
Gestion de trésorerie
Traitement des dossiers de crédit.
Saisie des fiches de paie des agents commerciaux.
Financial Analyst à la Coopérative agricole marocaine entre Juin 2017 et Aout 2017
Préparation de rapports sur l'état financier   de la coopérative agricole  
Participation dans une mission de contrôle à l'intérieur de la coopérative au niveau des stocks.
Maitrise de la procédure d'achat et les étapes d'achat local et extérieur
Projets menés en dehors de ma formation :
Quand j’ai été au Maroc, j’ai participé dans la compagnie électorale du chef de gouvernement actuel n cette participation m’a appris beaucoup de choses dans plusieurs niveaux ; communication, travail acharné, at aussi le fait de voir les résultats d’un projet collectif ou tout le monde a le même objectif c’est d’être les premiers dans les élections dans toutes les régions du pays.
Formation actuelle Les objectifs pédagogiques de ma formation :
L’objectif pédagogiques de ma formation est de développer mes connaissances et concepts et outils de l’ingénierie financière, pour avoir les bases nécessaires pour développer une carrière professionnelle dans le domaine de la finance, Aussi que ses éléments sont très essentiels pour les métiers que je vise faire dans l’avenir.
C - Mes objectifs :
ATTEINTS
NON ATTEINTS
Développer mes compétences techniques en finance
Perfectionner mon niveau technique dans les logiciels informatiques
Améliorer mes connaissances dans le domaine du management
Faire un stage à l’étranger
Acquérir des expériences professionnelles
Apprendre à parler espagnol couramment
S’entrainer plus sur les outils Microsoft principalement Excel
Elargir mes connaissances dans les domaines de la finance du marché
Mes perspectives d’amélioration sont principalement les logiciels informatiques et développer des compétences linguistiques en anglais et en espagnol.
D - Expérience professionnelle réalisé pendant le parcours à l’ESC Clermont :
Depuis le mois de juillet 2019, j’ai effectué mon stage chez Steriflow spécialisé dans la fabrication des autoclaves de stérilisation à Paris, ça été ma première expérience professionnelle en France et elle m’a permis d’apprendre beaucoup de choses et aussi d’approfondir mes connaissances dans le domaine industriel.
Tumblr media
Ce stage de trois mois a été très utile pour moi car j’ai pu à travers les moyens que j’ai eu en place de développer des compétences au niveau du contrôle de gestion industrielle et aussi de pouvoir effectuer des rapports sur le fonctionnement d’un service et les perspectives d’amélioration.  
J’ai pu aussi développer mes connaissances dans le domaine industrielle avec une opportunité de déplacement au sein du siège industriel à Roanne ou j’ai pu découvrir en réalité le domaine d’activité de  l’entreprise et le fonctionnement de plusieurs services .
Mon objectif de stage  a été d'effectuer une étude qui va permettre le développement du service des pièces détachées afin d'augmenter le chiffres d'affaires dans cette partie très importante pour l'entreprise .
J'ai pu après une semaine au siège industriel de trouver quatre perspective de développement .
Tumblr media Tumblr media
Après j'ai donné des recommandations qui sont :
•Accélérer le processus de digitalisation afin de lutter contre les concurrents qui ont tous un système de commande en ligne•Revoir les marges pour certain produits et essayer de compenser entre les produits au niveau du marge de vente
•Préparation des forfaits de maintenance pour pouvoir engager les clients à acheter chez Steriflow •Essayer de trouver d’autres fournisseurs au niveau des pièces détachées
4- Quel métier vise-je
Pour le moment, je vise le métier d’analyste financier qui se focalise sur les fondamentaux de la finance et aussi les critères qui permet de prendre les décisions financières adaptés afin de mobiliser les moyens de l’entreprise et obtenir la meilleur rentabilité.
Mon réseau :
Linkedin :
https://www.linkedin.com/in/abdessamad-boubli-1b173b145/
1 note · View note
justforbooks · 5 years ago
Photo
Tumblr media
Marie Laforêt, la « Fille aux yeux d’or », est morte
La « Fille aux yeux d’or » les a définitivement fermés. La chanteuse et actrice Marie Laforêt est morte samedi à Genolier, en Suisse, a annoncé sa famille, dimanche 3 novembre. Elle était âgée de 80 ans. Les causes de la mort de l’interprète des Vendanges de l’amour ou de Viens, viens n’ont pas été précisées. Elle a joué dans 35 films et vendu plus de 35 millions d’albums, au long d’une existence bien peu rectiligne.
Marie Laforêt, de son vrai nom Maïtena Doumenach, est née le 5 octobre 1939 à Soulac-sur-Mer, en Gironde. A l’âge de 3 ans, dira-t-elle trente-cinq ans plus tard, elle est violée par un voisin : « Impossible d’en parler pendant des décennies. » « Sans ce viol, soulignera-t-elle, je n’aurais pas fait un métier public qui allait à l’encontre de ma timidité naturelle. J’ai choisi un métier exutoire. »
Après guerre, sa famille s’expatrie dans le Nord, puis à Paris. Un temps tentée par le couvent, la jeune Maïtena suit alors de brillantes études au lycée Jean-de-La Fontaine. De plus en plus attirée par les arts dramatiques, la jeune femme s’inscrit au prestigieux concours « Naissance d’une étoile », organisé par Europe 1 en 1959. Le réalisateur Louis Malle la repère, et lui offre un rôle dans son film Liberté, qui ne verra finalement jamais le jour.
C’est dans Plein soleil, de René Clément, que Marie Laforêt fait sa première apparition au cinéma. Déjà, aux côtés d’Alain Delon, la jeune femme aux yeux jaune-vert crève l’écran. Elle n’a alors que 20 ans, mais la comédienne fait irruption dans la Nouvelle Vague. Sous le ciel italien de l’île d’Ischia, elle incarne Marge, indolente amante aux gambettes dorées, souvent vêtue d’une marinière rouge et blanche ou moulée dans un short en jean.
Après une première invitation au Festival de Cannes en 1959, la jeune femme enchaîne les rôles. Elle se marie avec le réalisateur Jean-Gabriel Albicocco, qui la fait tourner dans deux de ses films : La Fille aux yeux d’or, en 1961, d’après le roman d’Honoré de Balzac, puis Le Rat d’Amérique, où elle partage l’affiche avec Charles Aznavour.
Elle joue ensuite dans Joyeuses Pâques et Flic ou voyou, de Georges Lautner, avec Jean-Paul Belmondo, Les Morfalous, d’Henri Verneuil, La Chasse à l’homme, d’Edouard Molinaro, Fucking Fernand, de Gérard Mordillat (nominée pour le César du meilleur second rôle féminin), ou encore Tangos, l’exil de Gardel, de Fernando Solanas (prix du jury 1985 à Venise). Elle a aussi été dirigée par Chabrol, Granier-Deferre, Deville, Mocky et d’autres…
Mais réduire Marie Laforêt au cinéma serait un blasphème. En 1963, la jeune femme sort son premier 45 tours : Les Vendanges de l’amour, écrit par Danyel Gérard. Le succès est immédiat, et les tubes s’enchaînent : Ivan, Boris et moi, Il a neigé sur Yesterday (chanson-hommage aux Beatles), Viens sur la montagne, Marie douceur, Marie colère, Que calor la vida…
Tout en se tenant à l’écart du showbiz, elle remplit l’Olympia en 1969, tourne dans le monde entier. « Je n’ai pas une voix, j’ai un timbre », notait-elle pourtant, minimisant son talent personnel et ajoutant, comme pour bien montrer qu’elle n’était dupe de rien, ne pas « avoir honte de faire ce que je fais : interpréter au premier degré des chansons populaires ».
Dans les années 70, Marie Laforêt expérimente, et devient pionnière dans la World Music, puisant son inspiration dans les folklores américain et européen. Petit à petit, elle renonce aux enregistrements, privilégie l’écriture – elle écrit ses propres chansons mais aussi un livre remarqué : Contes et légendes de ma vie privée. Marie Laforêt s’installe ensuite à Genève (elle obtient la double nationalité franco-suisse), où elle ouvre une galerie d’art.
En 1994, elle publie une compilation de ses chansons en quatre volumes, parcourant ses trente ans de carrière. Elle fait aussi du théâtre : en 2000, elle interprète une bouleversante Maria Callas (nominée aux Molières).
Marie Laforêt fait parler d’elle en 2002 pour d’autres raisons qu’artistiques : elle est liée par un de ses époux à la famille de Didier Schuller, l’ancien directeur de l’office HLM des Hauts-de-Seine condamné dans une affaire de financement occulte. Elle témoigne de sa peur dans l’émission de Thierry Ardisson, sur Canal+ et en tire un livre : Panier de crabes.
Mariée cinq fois, Marie Laforêt a eu trois enfants avec Judas Azuelos, homme d’affaires d’origine marocaine juive, puis avec Alain Kahn-Sriber, homme d’affaires et collectionneur d’art. Sa fille, Lisa Azuelos, réalisatrice du film LOL, avec Sophie Marceau, ne cachait pas les difficiles relations avec sa mère ; laquelle, de son côté, admettait avoir été parfois trop absente avec ses enfants.
Personnalité complexe, intello pas du tout féministe, Marie Laforêt était tout à la fois modeste, snob et gouailleuse, dotée d’un humour corrosif. « J’aime bien les gens qui ont une angoisse », disait-elle. De son physique exceptionnel, traits purs et sensuels, cheveux longs romantiques, elle affirmait qu’il ne lui avait pas toujours porté chance. « Ma carrière est de bric et de broc, mais ma vie est remplie du début à la fin », assurait-elle.
Daily inspiration. Discover more photos at http://justforbooks.tumblr.com
3 notes · View notes
rollingstonemag · 6 years ago
Photo
Tumblr media
Un nouvel article a été publié sur https://www.rollingstone.fr/interview-steve-earle/
INTERVIEW - Steve Earle : "On aurait pu enregistrer un triple-album"
Tumblr media
Ravivant la flamme de son mentor, la légende de la country US Guy Clark, l’outlaw sort en compagnie de The Dukes, un brillant album hommage à Guy Clark
En plus d’une vingtaine de disques au compteur, son rock country teinté de blues n’a jamais déçus. Depuis plus de quarante ans, sa révolte ne s’est jamais apaisée, sa musique bouillonne, gronde sur des albums ombrageux comme Copperhead Road ou Exit O. Songwriter américain engagé, résistant bravement à la « Trumpisation » des esprits, Steve Earle répondait avec humour et franchise aux questions de Rolling Stone…
A l’instar de Townes Van Zandt, Guy Clark fait partie de vos mentors. Dans quelles conditions l’avez-vous-vous rencontré pour la première fois ?
Townes Van Zandt et Guy Clark, c’est un peu comme Jack Kerouac et Allen Ginsberg. J’ai grandis en écoutant les chansons de ces gars-là. Si Townes Van Zandt était pour moi une icône et un conteur hors-pair, Guy Clark lui, représentait tout simplement le symbole de ce qui se faisait de mieux dans la country-music. Ses chansons comme « L.A Freeway » ou « Heartbroke » me faisaient voyager, rêver. Du coup, à 19 ans, j’ai décidé d’aller voir si l’herbe était plus verte à Nashville et  rencontrer enfin mon idole. Je suis parti en stop de San Antonio à Nashville avec juste un sac de voyage, quelques dollars en poche  et ma guitare. Aussitôt arrivé, je suis allé chez lui, sur place. Il m’a tout de suite bien accueilli.
Comment vous a-t-il proposé de devenir son bassiste ?
Guy avait 33 ans à l’époque et il était un peu, comme un grand frère. Depuis déjà quelques semaines, j’habitais à Nashville à quelques pas de son domicile. Un soir, il est venu frapper à ma  porte et m’a dit : « Steve, il faut savoir qu’une chanson n’est jamais terminée tant qu’elle n’a pas été jouée en concert. Donc, demain, tu viens me rejoindre sur scène. Tu prendras la basse, Rodney Crowell est parti, je n’ai plus de bassiste.» Il était comme ça Guy : généreux et imprévisible. Enfin, je dois reconnaitre que ma prestation en tant que bassiste ce soir-là n’est pas restée dans les annales. (Rires.)
youtube
C’est également grâce à lui que vous avez écrit votre premier roman. Quels conseils vous a- t-il donné ?
A chaque fois, que je venais lui rendre visite, il m’encourageait à écrire. On parlait ensemble de Tennessee Williams et Flannery O’Connor. C’est grâce à son soutien sans faille que j’ai pu écrire des romans comme I’ll Never get Out of This World Alive  ou mes personnages sont souvent à la marge, un peu cabossés, avec un faible espoir de rédemption.
En tant que songwriter, quelle est  la chanson dans son répertoire que vous auriez rêvez d’écrire ?
Après son décès en Mai 2016, à 74 ans, il a laissé derrière lui un répertoire considérable. A vrai dire, j’ai toujours profondément regretté de ne pas avoir écrit une chanson avec lui. Alors, me demander de choisir une seule chanson dans toutes ses compositions, c’est quasi impossible. Enfin, comment ne pas rêver d’écrire un jour, un morceau magnifique comme « Desesperados Waiting For A Train » par exemple…
Comment avez-vous sélectionné les 16 titres qui figurent sur ce disque ?
On aurait pu enregistrer un triple-album, tellement on avait sélectionné de chansons. A l’arrivée, ça m’a arraché le cœur mais les seize compositions qui figurent  sur ce disque sont la quintessence du songwriting de Guy Clark.
Dans votre carrière, quel est l’album dont vous êtes le plus fier ?
Sans vraiment faire un choix précis, mes préférences s’orienteraient vers, certainement Copperhead Road  et Guy, le petit dernier.
Sur la chanson « The Devil’s Right Hand », extrait justement de votre album Copperhead Road, vous évoquez la culture des armes à feu aux USA. Comment jugez-vous la situation aujourd’hui ?
Le bilan est catastrophique. La NRA tient par les couilles tout l’Establishment de Washington et les sénateurs américains ne bougent pas le petit doigt. Ils s’attristent sur les fusillades et passent aussitôt à autre chose. J’ai toujours pensé que le vote pour Donald Trump n’était pas une chose saine et productive. On en a la preuve aujourd’hui.
youtube
Quelle est la pensée qui vous vient à l’esprit quand on évoque Donald Trump ?
Il est capable de dire tout et son contraire du jour au lendemain. A la Maison Blanche, il fait la pluie et le beau temps. Comme personne ne s’oppose frontalement à Trump, la voie est libre pour lui jusqu’en 2020.
L’an dernier, vous avez participé à la LSD Tour, aux côtés de Lucinda Williams et Dwight Yoakam.  Comment était l’ambiance sur scène ?
C’était très agréable. L’idée de monter une tournée de plusieurs dates avec les initiales de nos prénoms, j’ai trouvé ça plutôt original et drôle. Lucinda Williams est une reine de l’Americana. Quant à Dwight et moi, on se connait depuis 30 ans. Au milieu des années 80, on était peu nombreux à évoluer dans l’Alt-country et le Cowpunk. Il y avait Randy Travis, Lyle Lovett, Dwight Yoakam et moi. Avec Dwight, on est restés très complices. Question couvre-chef, personne ne peut se tromper. Lui, c’est plutôt Stetson scotché sur la tête. Moi, c’est plus  sobre, genre bandana. (Rires.)
Quel regard portez-vous sur la scène country de Nashville en 2019 ?
Aujourd’hui, Nashville c’est loin derrière moi. Voilà plus de 14 ans que j’ai quitté cette ville pour New-York ou je vis désormais. J’avais besoin de changer d’air, de me lancer de nouveaux défis, comme  écrire une pièce de théâtre sur un sujet sensible qui me tenait à cœur. C’est dans cet état d’esprit que j’ai rédigé en 2005  le texte de ma première dramaturgie, intitulée Karla, qui a été rapidement mise en scène sur Broadway. C’est une pièce qui parle de la première femme exécutée au Texas, Karla Faye Tucker. Ayant fréquenté physiquement les prisons américaines suite à un problème d’addiction à l’héroïne, j’ai toujours été sensibilisé par la cause des détenus qui attendent leur sort dans le couloir de la mort.
Vous préparez déjà un nouvel album ?
Oui, je bosse déjà sur mon prochain disque. J’en ai  déjà une petite dizaine sous le coude. J’aime bien l’idée de laisser macérer les chansons dans leur jus, de les entretenir comme un jardinier attentif regarde poussé ses plantes. Et puis, un jour, arrive  le moment de la cueillette, c’est qu’il est temps de rentrer en studio. Je pense que l’album sera prêt, juste avant les élections américaines de 2020.
Philippe Langlest
5 notes · View notes
argilunakworld · 7 years ago
Text
Si c’était la dernière - Diam’s
A l’approche de la trentaine j’appréhende la cinquantaine Mais seul Dieu sait si je passerai la vingtaine Mon avenir et mes rêves sont donc entre parenthèses A l’heure actuelle, j’ai mis mes cicatrices en quarantaine J’écris ce titre comme une fin de carrière Je suis venue, j’ai vu, j’ai vaincu, puis j’ai fait marche arrière S’il était mon dernier morceau, j’aimerai qu’on se souvienne Que derrière mes balafres, se cachait une reine Voici mon mea-culpa, mon "Mel ne coule pas, non !" Et si le Rimmel coule, sache que mon cœur ne doute pas Je suis entière et passionnée, rêve d’amour passionnel Et toi mon cœur, S.O.S., Est-ce Ô est-ce que tu m’aimes ? J’ai vu le monde sous toutes ses coutures, avide de points de sutures A l’usure elles m’ont eu, ouais mes putains de blessures Je vis en marge de ce monde depuis que j’ai goûté l’enfer Qu’il fait sombre tout en bas, quand t’es perdu sans lanterne J’ai posé un genou à terre en fin d’année 2007 On m’a dit: "Mel, soit on t’interne soit on t’enterre" Qui l’aurait cru ? Moi la guerrière j’ai pris une balle En pleine tête, une balle dans le moral, il paraît que j’ai peté un câble Paraît que j’ai fait dix pas vers Dieu depuis que j’ai sombré Paraîtrait même que je vais mieux depuis qu’on m’a laissé tomber Car c’est comme ça dans la vie: quand tout va bien t’as plein d’amis Puis quand t'éteins, t’entends une voix qui t'dit : "T’es seule Mélanie !" Relève-toi pour ta mère ! Au moins fais-le pour elle Relève-toi pour tes frères et sœurs qui aiment tes poèmes et font (Hoyo) Le soir dans les salles (Hoyoyoyo) Quand tu chantes "Petite Banlieusarde" T’entends une voix qui te dis: "bats-toi au moins pour lui C’est peut-être l’homme de ta vie, peut-être le père de ta fille" Et puis la voix se fait rare et tu t’écroules Y’a plus de MTV-Award à l’hôpital pour t’aider quand tu coules Car je l’avoue, ouais c’est vrai, j’ai fait un tour chez les dingues Là où le bonheur se trouve dans des cachetons ou des seringues Là où t’es rien qu’un malade, rien qu’une putain d’ordonnance Au Vesinet, à Sainte Anne, t’as peut-être croisé mon ambulance J’ai vu des psys se prendre pour Dieu, prétendants lire dans mon cœur Là-bas, là où les yeux se révulsent après 21 heures Seule dans ta chambre, quand faut se battre tu déchantes Ces putains de médocs sont venus me couper les jambes Au fil du temps sont venus me griller les neurones Ces charlatans de psys ont bien vu briller mes euros Tous des menteurs, tous des trafiquants d’espoir C’est juste que j’avais un trop grand cœur pour un avenir trop illusoire Prenez ce titre comme un pavé dans la gueule ou dans la mare Vous n’arrêterez pas mes coups de cœur avec du Loxapac Anti-psychotiques, antidépresseurs, anti-anti "Normal que vous soyez folle, vous êtes trop gentille-gentille" En vrai, je suis comme tout le monde, mi-sagesse, mi-colère Eux m’ont dit "Vous êtes malade à vie, vous êtes bipolaire" Moi j’y ai cru comme une conne alors j’ai gobé Vu de quoi calmer mon cœur au fond d’un gobelet Le visage marqué par mes démons, ouais j’ai pété les plombs C’est fou comme y’a du monde qui t'aime quand tu vas taper le fond Ils sont heureux quand tu t’écroules, car tout à coup ils se sentent forts Mais quand je faisais jumper les foules, eux, ils étaient morts Ouais ils étaient morts de jalousie, donc heureux que Diam’s crève Et quand bien même ce fut vrai, Mélanie se relève Aujourd’hui Mélanie plane, j’appelle ça ma renaissance Quand mon ventre est plein, j’ai le cœur plein de reconnaissance Au final, c’est toujours les mêmes, toujours les vrais qui me soutiennent Ceux-la même qui m’aiment, que je pleure de rire ou de peine J’écris ce titre comme si c’était le dernier de ma vie Besoin de cracher ce que j’ai à dire, besoin de te raconter ma crise À l’heure qu’il est, ici-bas, si je jure que je vais bien C’est que tout le temps, derrière moi, tu peux croiser Sébastien Laisse-moi rendre hommage à ceux et celles qui m’encouragent Les seuls qui peuvent prétendre faire partie de mon entourage Un jour, j’ai changé de phone, sans prévenir personne Et là j’ai vu ceux qui ont cherché des nouvelles de ma pomme Souvent je me dis, à ma place, qu’est-ce que t’aurais fait si t’étais Diam’s ? T’aurais fait péter le champagne, ou tenté de t’acheter des larmes ? T’aurais profité de ta gloire pour snober ton public Ou comprendre qu’avec ta gouaille tu pouvais aider l’Afrique ? Dis moi, t’aurais fais quoi si t’étais moi ? Est-ce que t’aurais tout claqué dans la soie, ou vaqué dans le noir, dis-moi ? Qu’est ce que t’aurais fait hein, qu’est ce que t’aurais fait ? Quand pour un simple crochet tout le monde t’intente un procès Qu’est ce que t’aurais fait, acheté un plus grand plasma ? Impossible, vu que chez moi, j’ai déjà un cinéma Ils sont mignons, à les entendre, faudrait ressembler à tout le monde Je t’explique je ne suis pas aux normes, tu le sais, je suis trop ronde T’aurais fait quoi si t’étais moi ? T’aurais arrêté le rap ? Faut avouer que dans ce milieu y’a peu de relations durables T’aurais fait quoi si c’était ton dernier show ? Réclamer des millions d’euros, ou réclamer des-des, des (Hoyoo) ? Moi c’est ce que je réclame (Hoyoyo) Pas que le public m’acclame Mais qu’il chante avec moi nos douleurs communes On est pareil vous et moi on fait péter le volume J’entends rien, je suis sourde quand les connards jactent Quand les médias me traquent pour savoir ce que je cache Je leur ai donné ma plume ; ils ont voulu ma main Je leur en ai tendu une puis ils ont connu mon poing Je suis rappeuse, pas chanteuse, hé, qu’on s’entende bien Je suis hargneuse, pas chanceuse, donc je ne vous dois rien Je suis gentille moi, je m’énerve rarement Mais "Respecte-toi, et on te respectera" m’a dit ma maman Je les regarde qui bataillent pour sortir du noir Ils ne connaissent pas la taille des problèmes que t’apporte la gloire Une épée de Damoclès au-dessus de la tête On ne sort jamais indemne de la réussite ou de la tess' Pire encore quand t'as pas de frère, de père, et que t’es seule À calmer ton seum pour éviter de sortir un gun Plus je connais les hommes, plus je risque de faire de la taule Donc moins je côtoie de monde et moins je compte d’hématomes J’aspire à être une femme exemplaire, je l’avoue Pas pour autant que si tu me tapes je tendrais l’autre joue Non j’ai le sang chaud sans substance caribéenne J’ai juste un ego et une rage méditerranéenne Je suis juste la progéniture d’une sacrée guerrière Je suis la fille d’une armure, la grand mère du rap français Aujourd’hui je suis en paix, donc je peux aider Plaider coupable si toutefois, j’ai engrainé des gens dans le pêché Quand je parlais de suicide ou de mes soucis C’est comme si je n’avais pas saisi pourquoi on s’acharnait à vivre Ouais je sais ce que c’est que d’être vide, rien que des rides Plus de larmes, plus de rire, plus de rage au bide Plus rien qui ne puisse de booster, tu gobes pour te débloquer Mais ton mal-être n’est pas guéri, t’es juste droguée Solidaire envers les dépressifs Solidaire car aucun être humain sur Terre ne pourra vous porter secours Cherche la paix au fond de toi-même, je sais que t’aimerais qu’on te libère Qu’on te comprenne quand tu saignes et que la vie n’a plus de goût Faut savoir qu’à l'hôpital, j’ai comme perdu la mémoire Donc du passé, je ne garde que ce qui m’a donné espoir Je comprends le Monde, maintenant, je comprends les cons En fin de compte, on aura tous à rendre des comptes Alors je m’empresse d’être une fille aimante Envers celle qui m’a porté plus de 8 mois dans son ventre Elle qui a souffert le martyr le jour de l’accouchement Mérite bien que je la couvre de bisous et de diamants Ouais je m’empresse d’être une adulte pour aider mes petites sœurs Même si dans le tourbus je ressemble plus a Peter J’aime le speed et l’attente, la droiture et la pente Car je suis le gun et la tempe Rien que je rappe car je ne parle plus trop Voici un égotrip très gros, ouais, voici mon plus beau titre J’ai pris la locomotive en pleine course Émotive, j’ai pris la connerie humaine en pleine bouche Je suis trop fragile pour ce monde, donc parfois je me barre Et sitoutefois je tombe, ben je me relève et je me bats Il n’y a pas de place pour les faibles, la vie est une lutte Tu veux devenir célèbre ? Saches que la vie de star est une pute : Elle te sucre ta thune, te sucre tes valeurs T’éloigne de la Lune dans des soirées V.I.P. sans saveur Considère-moi comme une traître ; j’ai infiltré le système Aujourd’hui je suis prête à ne me défendre que sur scène Et peu importe si je vends beaucoup moins de disques Ouais, je prends le risque de m’éloigner de ce biz' Ouais ouais, je veux redevenir quelqu’un de normal Qui se balade sans avoir 10 000 flashs dans la ganache Je suis trop simple pour eux, j’aime pas les strass moi Tu veux savoir qui j’embrasse ? Mais vas-y casse toi Laisse-moi vivre pépère, laisse-moi rester simple Laisse, pas besoin de devenir célèbre pour rester humble En manque d’amour, j’ai couru après la reconnaissance Puis moi, le petit bijou, j’ai côtoyé l’indécence J’écris ce titre comme si j’étais toujours en bas Besoin de cracher mes tripes, ouais, besoin de te conter mes combats Je suis guérie, grâce à Dieu j’ai recouvré la vue J’ai péri mais j’ai prié, donc j’ai retrouvé ma plume Moi qui ai passé 2008 sans écrire un texte J’ai retrouvé mon équipe et l’amour de Kilomaitre J’ai sombré tu l’auras compris, donc tout s’explique Le pourquoi de mon repli, de mes voyages en Afrique Oui j’ai compris que j’avais un cœur, mais pas que pour mourir Que là-bas, j’avais des frères et sœurs, des enfants à nourrir Que toute cette gloire est utile si elle peut servir À sortir du noir tout pleins de petits qui rêvent de grandir Ma plus grande fierté n’est pas d’être française résidente Mais d’être à la base d’un projet dont je suis présidente C’est maintenant que ça commence, maintenant que ça tourne Je joue un rôle de contenance, du Sénégal au Cameroun En 2009 j’ai fait un tour en Algérie, au Mali Au Maroc, en Côte d’Ivoire, au Gabon, en Tunisie.. J’espère bien qu’avec le temps, on aidera des hommes À prendre soin des enfants, de Madagascar aux Comores C’est parti pour toute la vie -si Dieu me le permet- Elle était terne cette fille, elle était triste et fermée T’en sauras plus si tu guettes les news sur internet Avant la Big up' Foundation et le Big up' Project Si c’était mon dernier album, j’aimerais que l’on sache Que mon public est bénévole quand il l’achète dans les bacs Moi, avec l’argent du peuple, je veux devenir sauveur Donc s'il faut donner l’exemple, je suis le premier donateur Si c’était mon dernier concert, j’aimerais que la scène Me permette de véhiculer un message personnel Oui j’aimerai que mon public sache que je l’aime Perdue dans mes problèmes, comme j’ai eu peur de vous perdre Et si c’était mon dernier titre, j’aimerais que l’on garde de moi L’image d’une fille qui rêvait d’être reine auprès du roi Si c’était mon dernier coup de gueule, j’accuserais la France Elle qui paiera sa répression quand elle perdra ses enfants Si c’était ma dernière rime, je rapperais comme personne Car aujourd’hui je préfère vivre et donner du courage aux hommes Si c’était ma dernière soirée, je verrai mes amis Ferai un gâteau tout foiré pour qu’ils me vannent toute la nuit Si c’était mon dernier "Je t’aime", je te dirai "S.O.S., Trouveras-tu la bouteille que j’ai jeté dans la Seine ?" Si c’était mon dernier câlin, je le donnerai à ma mère Et lui dirai que j’étais bien, que c’était aussi bien sans père Si c’était mon dernier regard, il viserait la lune Elle qui a éclairé ma plume, éclairé mes lectures Et si la mort venait me dire "Il ne te reste que 20 minutes." Bah j’aurais souhaité la paix... Et j’aurais rappé 10 minutes
3 notes · View notes