#homme guimauve
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マシュマロマン
マシュマロマンは、映画『ゴーストバスターズ』に登場する巨大なキャラクターです。マシュマロでできたような白い体と、丸みを帯びた可愛らしい外見が特徴です。マシュマロマンは、ゴーストバスターズのメンバーたちとニューヨークの街で戦い、映画の中で印象的なシーンを生み出しました。そのユニークなデザインと存在感で、映画ファンやキャラクターグッズ収���家などから愛される存在となっています。
手抜きイラスト集
#マシュマロマン#marshmallow man#uomo dei marshmallow#hombre malvavisco#homme guimauve#手抜きイラスト#Japonais#bearbench#art#artwork#illustration#painting
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La lettre M
Mâchemâlo
(Mauvaise prononciation de « marshmallow ») Guimauve
Maganer
Endommager, abîmer
Magasinage
Faire du shopping
Malcommode
Turbulent, grincheux, indiscipliné ´, irritable.
Marchette
Déambulateur
Matante
-> Tati, tante
-> ringard (ex: tu vas pas sortir habiller d’meme?! C’est du linge de matante)
-> femme ennuyante, tatillonne
Matcher
Assortir des objets, des gens pour qu’ils travaillent ensemble, trouver un partenaire amoureux.
Melon d’eau
Pastèque 🍉
Mémérage
Ragot, potin
Minoune
-> tacot, vieille voiture délabrée
-> chatte (dans le sens de 🐈)
Mitaines
-> moufles
-> (à la mitaine) À la main, de façon manuelle
Mononcle
-> tonton
-> ringard
-> homme ennuyant, beauf
Motton
-> grumeau
-> noeud dans le poil d’animaux/cheveux
-> beaucoup d’argent
Mouiller
Pleuvoir
Expressions
Manger des bas
S’inquiéter, paniquer ou perdre beaucoup d’argent.
Mettre le doigt sur le bobo
Identifier le problème.
Mettre ses culottes
Assumer ses responsabilités, tenir tête
Modère tes transports
Invitation à se calmer, à se contrôler.
Montée de lait
Excès de mauvaise humeur, exprimer son indignation, s’énerver.
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Derniers mots
Chers lecteurs, en cette chaude soirée d'été, un cycle vient de s'achever pour nombre d'entre nous.
Pour moi il a pris la forme d'un SMS de mon père à mes frères et moi il y'a tout juste une heure, nous informant du décès de ma grand-mère: Yvonne, 102 ans.
Je n'ai jamais été proche du côté paternel de ma famille, mais ma grand-mère c'était ma grand-mère.
Il me semblait que c'était hier que je déguisais mon petit frère et que lui dictais des chorégraphies endiablées pleines d'acrobaties pour l'épater quand elle nous rendait visite aux repas de famille.
Je la revois me dire d'une voix grondeuse: "c'est ça que tu appelles faire la poussière jeune fille?" alors que je n'avais pas bien plus de dix ans.
Yvonne était femme au foyer, dévouée, toujours occupée, mais elle n'avait pas sa langue dans sa poche.
Un coeur en or qui cachait une grande douceur derrière ses remontrances.
Peu loquace, elle parlait peu, mais ses yeux disaient avec une étrange perplexité ce qu'elle n'avait pas exprimé par des mots.
"J'aurais aimé pouvoir lui dire adieu, pouvoir lui dire que je l'aimais et qu'elle a compté" me confessais-je à l'un de mes meilleurs amis au téléphone en apprenant la nouvelle, encore sous le choc, la voix entrecoupée de sanglots.
"N'ai pas de regrets" me répondit-il
C'est là que l'idée m'est venue de les lui dire ici, par écrit, intimement persuadée que de là haut elle m'entendrait.
Son heure était arrivée, comme nous attend chacun de nous, pauvres mortels.
Créatures fragiles et fugaces.
Elle n'a pas souffert.
La Mort est venue la chercher avec sa grande faucheuse, la libérant de ses chaînes et entraves terrestres pour lui permettre de s'élever.
C'est ce que je me dis, le coeur serré.
Alors Mamie, saches que nous ne t'oublierons pas ici bas.
Matriarche, épouse, mère, tu étais notre repère en grandissant.
Saches qu'en fermant les yeux je te revois me sourire comme si tu étais en face de moi, au meilleur de ta forme, me demandant de te passer les assiettes pour mettre la table.
Dans ma tête nous serions dans ta cuisine au look un peu kitch des années 60, encore dans son jus, en ce moment même.
Je te serrerais contre moi, la peau frêle et douce de ta joue contre la mienne.
Je te dirais que je t'aime, et je te remercierais pour les centaines de caresses et de baisers que tu aurais aimé me donné sans jamais le faire, toute à ta pudeur que tu étais.
Celle d'un temps que nous autres, jeunes générations, n'avons pas connue.
Je te demanderais comment c'est, de l'autre côté? d'une petite voix naïve, espérant que les nuages sont roses et faits de guimauve, un autre monde où la haine n'existe plus.
Si toi tu sais, maintenant que tu as toutes les réponses, si mes rêves vont se réaliser.
Si cette âme soeur que j'ai tant attendu finira par me retrouver pour ne plus jamais lâcher ma main.
Ou si la solitude de la louve que je suis, trop marquée par la vie, ne fera que continuer de tracer son propre chemin.
Mamie, très chère grand-mère...
J'espère de tout mon coeur que tu es fière de moi de là où tu te trouves.
Que tu me regardes d'en haut, heureuse que je perpétue ta lignée.
Emue par la force et la fragilité qui m'habitent.
Par ce que j'essaye de créer pour le Monde.
Tout en sachant ce que tu aimerais me dire en cet instant.
Que le travail c'est important, que je suis quelqu'un de bien, mais que l'essentiel se trouve ailleurs.
Chez soi, les êtres chers qu'on y retrouve jour après jour.
Ce qu'on y construit, cet amour sans limites qu'on alimente et qui nous remplit.
La Famille.
Ce à quoi, après une minute de silence, les yeux embués de larmes, la tête baissée pour que tu ne me vois pas pleurer, je répondrais:
"Tu as raison, comme toujours mamie.
Et j'essaye, je te jure que j'essaye.
Mais s'ouvrir aux autres quand on a passé sa vie à servir de bouclier, n'est pas chose aisée.
Récemment j'ai rencontré quelqu'un, un homme inattendu, qui portait sur lui tous les signes que le destin avait envoyé dans ma direction. Il ne ressemblait à personne. Il me regardait comme si il me voyait vraiment, pas que la façade pleine de paillettes, et quand ses lèvres se posaient sur mes épaules, il y enjoignait la plus grande déférence en gage de respect. Mon corps a compris avant mon esprit, et c'est instinctivement qu'il s'est tourné vers lui, attiré comme un aimant, en confiance.
Quand mon esprit a compris ce qui se tramait ici, il a vite renforcé le service de sécurité, trop mal en point que j'étais pour me permettre de dissiper mes forces ou mon énergie pour quelqu'un qui ne serait pas sûr de savoir où il allait.
Une louve blessée, à terre.
Sa peur conjuguée à la mienne et à mon système de défense sans nul doute agressif, ont eu raison de ce sentiment de certitude et de destinée jamais éprouvée auparavant.
Mauvais timing.
J'avais trop besoin de toute ma rage de vaincre et de vivre/survivre, pour me remettre des épreuves actuelles, de santé surtout.
Mais je te le promets Mamie, je ferai mieux la prochaine fois.
Je ne m'énerverai pas. Je resterai calme.
Et je n'assommerai pas la première personne qui essaye de se frayer un chemin vers mon coeur suturé.
Peut-être qu'un jour je serai moi aussi, à mon tour, mère puis grand-mère.
Fermant un autre cycle, une boucle où je m'évertuerais de leur transmettre tout qui est essentiel, et ce sentiment de sécurité et d'amour inconditionnel que devraient toujours éprouver un enfant.
Ridée, flétrie, mais toujours rayonnante, peut-être alors leurs taperais-je à mon tour sur les doigts quand ils essayeraient de chiper des gâteaux dans la cuisine en douce.
Je leur raconterai qu'un jour comme celui-ci, il y'a de nombreuses années, j'étais perdue tout comme ils le seront un jour.
Que j'appelais désespérément ce grand amour qui m'était destiné pour qu'il me tienne la main dans toutes ses épreuves.
Contre vents et marées.
Pouvoir déposer une partie de l'armure et affronter demain en équipe, indestructibles ensembles, déjà forts individuellement.
Alors je rirais aux éclats en leur disant que tout vient à point à qui sait attendre... le genre de petites phrases pleines de sagesses que tu pouvais toi aussi nous déclamer lentement dans des moments de doute.
Qu'il a fini par me trouver et changer mon Monde à tout jamais.
Un Monde où vous existez pour à votre tour parcourir cette étrange et captivante aventure que l'on appelle la vie. "
Reposes en paix très chère grand-mère, en sachant que je sais tout ce que tu aurais voulu me dire, tous ces mots que tu n'auras plus l'occasion de prononcer et qu'il fallait libérer à tout prix.
Sois tranquille, je sais où est ma place, et je continuerai à tout donner pour protéger ceux qui me sont chers en attendant qu'il prenne la sienne et me protège à son tour.
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14.
J'ai pris le métro de Chapelle à Madelleine. Le mélange contre la toux a fait son effet et je me suis retrouvée dans un endroit complètement différent, avec des orangers et des hommes roses flottant sur des guimauves. C'était un mauvais voyage parce que toutes les rues avaient finalement des barreaux de prison et qu'il y avait des culs-de-sac partout, de sorte que je ne pouvais pas sortir. Il m'a fallu une journée entière pour en sortir. Un mauvais voyage en effet. Une trop forte dose de stupéfiants dans un environnement dangereux.
Mon patron n'était pas content non plus.
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L'EVASION
Cette espèce d'idée de Paris « cité de la romance » que se font les étrangers sur la capitale de France... non, Paris c'est populo, Paris c'est joyeux, Paris c'est simple, Paris c'est intime... Le meilleur moment c'est tôt le matin, quand on prend son petit déjeuner après une longue balade nocturne dans les rues sinueuses de la ville... ou le retour du soleil après une pluie battante... la lumière redessine la silhouette des bâtiments et des ruelles mouillées. C'est magique ! Paris c'est un tête à tête avec le mystère d'une « vieille dame » en perpétuel changement... Pour les touristes aventureux seulement, pour ceux qui y vivent c'est une taule.
Lawrina prend le soleil à la terrasse d'un bistrot gastronomique en compagnie du patron. Un bel homme châtain, grand, fin, au visage sculptural. Il est sept heures du matin, il y a peu de clients, Lawrina Mortensen et Alexander Hennelly refont le monde.
— La musique, c'est mort. Le rock, c'est mort. Aujourd'hui c'est de l'indus et de la guimauve en boite ! Je suis obligé de me retaper les années 60-70 et quelques groupes des années 1980, si je veux écouter du bon son…
Alexander est agacé, la musique est un sujet épineux.
— Pink Floyd... ils font toujours des concerts ! David Bowie, tu oublies le meilleur, des meilleurs, quand même ! Il produit toujours ! Et du bon son.
— Tu me cherches Lawrina, lui répond Alex, sourire en coin.
Ce petit manège de séduction dure depuis quelques jours. Law aime cette vie normale, sans serial killer, sans inspecteur dépressif qui enchaîne les strip-teaseuses.
Syndrome du sauveur ou peur de s'engager ? Sans doute les deux.
Pas d’associée hystérique qui la gonfle à se prendre pour sa mère... Une existence normale. Une existence simple où l'on peut draguer un beau garçon. Avoir des conversations légères. Parler d'art, de musique. Passer ses après-midis dans les musées. Profiter d'un concert de Wild Anarchist - en tournée dans toute l'Europe, aujourd'hui à Paris - en compagnie de son nouvel amant... La vrai vie.
Law, plongée dans ses pensées, regarde intensément Alexander. Gêné, il lui demande :
— Tout va bien ?
— Oui. Je te trouve magnifique. Elle lui passe la main dans les cheveux et reprend : la musique n'est pas décédée, on a «Wild Anarchist» ! En plus c'est un groupe de Glasgow, comme toi.
— Je viens de Belfast.
— Mais t'as grandi à Glasgow.
— Effectivement.
— Irlandais, c'est pour ça !
Le jeune homme la regarde, ne comprenant pas sa réflexion. Law fait une petite grimace, l'air de dire : « laisse tomber », se rapproche de lui, puis l'embrasse.
Il faut en profiter temps que c'est possible, tout ceci ne durera pas.
Étrangement, son psy commençait à lui manquer. Ces séances lui faisaient du bien. Mortensen commençait à recouvrer la mémoire, des souvenirs perdus après son accident. Mais elle ne voulait pas partir.
Non je n'ai pas envie de quitter Alex, d'autant que je le connais depuis longtemps... Enfin, longtemps... Si avoir rencontré quelqu'un dans ses rêves peut être considéré comme une véritable rencontre. Quand je me suis installée à la terrasse de son petit restaurant, je l'ai reconnu aussitôt, lorsqu'il est venu me servir. Lui aussi semblait m'avoir déjà vu quelque part. Je ne pouvais cependant pas lui dire... J'ai parfois l'impression de rêver la vie d'une autre, comme si j'étais dans sa tête.
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Voici ma première fic!
Résumé :Billie Morgan une jeune femme sourde rencontre le capitaine James Syverson lors d'une prise d'otage.
Warning violence!
Pleins de guimauve à venir.
P.S je ne suis pas sourde moi-même. Soyez indulgent svp😟
P.p.s je fais sûrement des fautes d'orthographes désolée!
Fanatique de Muffin
Chapitre 1
-Tu aurais du m’écouter et prendre un taxi plutôt que me demander de conduire. Maintenant on va droit sur un barrage!
Billie Morgan conduisait la petite berline familiale de sa meilleure amie Jane Simons. Avec toute une bande de copine, elles avaient décider de faire une virée en ville pour célébrer le mariage prochain de Jane. La belle blonde avait bu plus que de raison, pendant toute la soirée. Billie s’était contenté de quelques verres seulement.
Elle n’aimait pas boire trop. Malheureusement elle se retrouvait coincé à conduire en pleine nuit. Un barrage routier était érigé plus loin sur la route qu’elles devaient emprunter. Elles ne pouvait pas reculées maintenant. Une longue file de véhicules c’était formé derrière elles.
Billie suait a grosse goutte elle espérait vraiment que les policiers les laisse passer. Elle ne comprenait pas pourquoi il y avait un barrage routier en pleine nuit au milieu de nulle part sur une autoroute sans éclairage.
Jane ronflait comme un hippopotame affalé sur le siège arrière. Elle n’avait conscience d’absolument rien. Elle avait bu des cocktails toute la soirée et dansée jusqu’à en prendre haleine.
Billie avança doucement dans la file d’attente, elle mourrait de nervosité. Quand elle arriva près du barrage, son cœur menaçait d’exploser dans sa poitrine. Plusieurs policiers faisaient le tours des véhicules et cherchaient visiblement quelques choses. Ils faisaient ouvrir tous les coffres de voitures et braquant leur grosses lampes touches en inspectant l’intérieur. Plus elle s’approchait plus elle avait peur. Les policiers étaient lourdement armés. Il portait des gilets par balles et de gros fusils. Quand ce fut son tour, elle eut toute les peines du monde a ouvrir la fenêtre. Elle ne trouvait pas le bouton de la fenêtre.
On lui braqua une lampe torche dans le visage. Complètement aveuglée elle ne voyais pas le ou la policière qui devait, inévitablement, lui parler.
-Sil vous plait ne me braquer pas votre lampe devant le visage je ne vous comprends pas…. Elle vit qu’on faisant le tour du véhicule, les lumières se braquèrent sur Jane qui dormait derrière.
Elle leva le bras pour ne plus avoir le faisceau lumineux directement dans les yeux mais son geste dû être mal interprété. En un clin d’œil, la portière s’ouvrit et elle fut tirer sans ménagement hors de la berline.
Billie mourrait de peur et tremblait comme une feuille. On l’a mit face contre le véhicule. On l’a fouilla sans son consentement passant des mains indélicates sur son corps, elle tenta de s’expliquer et dit.
--Je suis sourde je ne vous comprends pas… Rien ne changea on continua de la fouiller et fouiller le véhicule. On lui passa les menottes brutalement. Elle hurla totalement terrorisée et frustrée d’être traiter comme une criminelle.
-Je suis sourde bon dieu je ne vous entends pas ! Je n’ai rien fait de mal!! Je suis la sœur de l’enquêteur Luke Morgan putain! Elle était dans la nuit noire, elle avait froid dans sa petite robe marine et elle avait peur, elle ne comprenait pas ce qu’on lui voulait. On l’a maintenait les bras dans le dos, on l’a poussait sur le véhicule. Puis la pression dans son dos se relâcha. Une main large se posa sur son bras nu et la retourna, quelqu’un lui braquant de nouveau la lampe torche dans le visage. La lumière l’aveuglait.
-Je lis sur les lèvres, je ne vous entends pas si je ne vous vois pas… s’il vous plaît… . La lumière aveuglante se retourna puis enfin elle vit un visage.
Un homme barbu s’éclaira le visage.
-Vous me comprenez maintenant?
- Oui. Elle tremblait comme une feuille. Elle fit un effort surhumain pour ne pas baisser les yeux. Cet homme était immense et large comme une montagne. Il ne l’a retenait pas mais elle n’osait bouger, coincée entre lui et la voiture. Il ne la touchait pas non plus mais se tenait très près d’elle.
-Votre nom s’il vous plait?
-Billie Morgan… Je n’ai rien fait de mal, pourquoi j’ai des menottes?
-Pourquoi il y a une personne inconsciente dans votre véhicule? Où sont vos papiers?
Billie tremblait comme une feuille et ce colosse ne l’aidait en rien. Une larme coula sur sa joues, son cœur battait à toute allure.
-C’est ma copine Jane elle a trop bu. Je la ramène à la maison…
-Avez-vous bu? Vos papiers? Elle secoua la tête.
-Un verre ou deux maximum…pendant la soirée. Mes papiers sont dans mon sac sur le siège passager. Il tourna la tête et dit quelque chose à un autre policier qui fouilla la voiture. Il lui tendit ses cartes d’identités. Jane dormait toujours à point fermé et ronflait allègrement les jambes largement écartés sur le siège arrière.
Il regarda brièvement son permis de conduire puis son visage. Il retourna la carte. Il ramena la lumière sur son visage.
--Vous ne devez pas conduire la nuit. Pourquoi vous avez prit le volant quand même ? Billie pointa de la tête Jane.
-Je ne pouvais pas la laisser comme ça! J’ai conduis doucement. On est presque arrivé… Sa voix craqua. Je n’ai rien fait de mal. Pourquoi je porte des menottes? Il fit un geste vers un autre homme qui lui tendit la clé.
-Retournez-vous. Il la détacha avait de la retourner une nouvelle fois beaucoup plus délicatement. C’est bon, conduisez prudemment.
Elle remonta dans le véhicule et démarra en tremblait. Qu’est ce que c’était que ce bordel? Elle n’avait même pas eu de contravention! Luke pourrait lui dire ce qui ce passait. Elle parcouru les derniers kilomètres qui la séparait de la maison de Jane. Pourquoi elle avait louer une chalet dans le fond du cul du monde! Elle envoya un message à son jumeau en arrêtant la voiture.
Billie : Pourquoi il y a des policiers partout? Je suis tombé sur un barrage en allant au chalet de Jane.
Avec difficulté, elle réussit à faire rentrer une Jane totalement imbibée dans sa maison de campagne. Heureusement elle n’avait pas besoin de la monter à l’étage. Elle l’a borda sur le canapé du salon et attendit des nouvelles de son frère.
Il lui renvoya un message une bonne vingtaine de minutes plus tard.
Luke : Tu es à New Heavan ??? Tu aurais dû aller chez nous. Il allait lui faire une de ses crises.
Billie :Jane voulait vraiment venir ici. On en reparlera. Tes collègues ne sont pas très gentil ils m’ont tirer hors de la voiture et mis les menottes. Qu’est ce qui ce passe?
Son téléphone se mit à vibrer. Luke voulait lui parler en appel vidéo. Il était furieux mais pas que. En arrière plan elle voyait son bureau au poste de police, c’était le branle bas de combat, des hommes en uniforme allaient et venaient dans tous les sens.
-Tu as conduis? Elle hocha la tête. Tu vas bien? Elle hocha de nouveau la tête. Son expression changea il semblait soulagé. Une femme blonde et un bébé ont été enlevé par un fou dangereux près de chez Jane. Verrouille bien toute les portes. Sois prudente. Elle hocha de nouveau la tête. On se parle demain. Je t’aime.
La communication coupa. Billie passa une bonne partie de la nuit à se ronger les ongles en faisant le tour des fenêtres. Elle n’aimait pas être aussi loin de la ville la nuit. Elle détestait l’obscurité et autour de la maison de location de Jane il n’y avait que des arbres et aucuns éclairage. Elle fini par s’endormir assis sur le tapis près de Jane.
Une rude gifle la réveilla abruptement elle tomba face contre terre sur le tapis. Complètement sonné elle ne comprit pas tout de suite ce qui ce passait. Sa joue brûlait sur le tapis. On l’a releva en la tirant pas les cheveux. Une douleur brûlante se diffusa dans son cuir chevelu. L’homme lui donna un violent coup de poing sur la mâchoire. Elle vit 36 chandelles danser devant ses yeux, le goût du sang se répandit dans sa bouche. Quand elle pu revoir correctement elle vit le canon d’une arme à moins de 10 cm de son visage. L’homme derrière le fusil semblait hurlé.
-Hé ! Tes réveiller salope ! Où sont les clefs de ta caisse?
Billie se rendit compte avec horreur qu’un homme les avait séquestrer dans la maison. Elle vit Jane recroquevillée près de la cheminée serrée contre elle se tenait une jeune femme blonde qu’elle ne connaissait pas assise par terre, elle tremblait de peur son œil gauche était enflé et bleuit elle tenait un bébé qui semblait pleurer.
-Donne lui les clés, articula Jane.
Billie réfléchit à toute vitesse. Son téléphone était par terre près de ses fesses. Le détraqué avait l’air complétement fou, il regardait nerveusement Billie, Jane et la jeune femme. Il était nerveux et criant après la jeune femme des choses que Billie ne comprenait pas. Elle savait une chose, si cet enfoiré partait il y avait de grande chance que cela finisse mal. Elle devait retenir se monstre le temps que la police les retrouve.
--Vous ne pouvez pas partir comme ça. Il y a des flics partout dans le coin.. Il détourna la tête et hurla quelque chose à la fille que Billie ne comprit pas mais au moins il recula de quelques pas assez pour que Billie puisse appuyer sur la touche recomposition de son téléphone. Elle esp��rait de toutes ses forces que Luke allait répondre et comprendre ce qui ce passait. Elle poussa son téléphone sous le sofa pour éviter que le ravisseur ne le voit.
-Pourquoi vous êtes venu jusqu’à New Heavan?
Dix minutes plus tard, à 20 km de là le téléphone du Capitaine James Syverson sonna furieusement. Il répondit rapidement.
-Capitaine on l’a retrouver. Je vous envoie l’adresse dans le gps. Lui dit la répartitrice. Il a prit deux autres otages, deux femmes. La fiancée et la sœur de l’enquêteur Morgan. On a la sœur de Morgan en ligne.
-Fuck! Dit il en appuyant plus fort sur l’accélérateur de sa camionnette Ford. Est qu’on peut avoir plus de précisions, la sœur de Morgan peut elle nous en dire plus. Est-ce qu’il est armé?
-Billie Morgan est sourde impossible de communiquer avec elle. Elle fait de son mieux capitaine. On sait qu’il est tout seul avec les trois femmes et le bébé. On entend le bébé pleurer.
Syverson négocia une courbe en faisait valser le derrière de son camion. Il vola sur une bute. Pas question que cet enfoiré s’en prenne à trois femmes et un bébé.
Deux minutes plus tard il arrivait près des lieux suivit des trois autos patrouilles.
Il gara son camion a trois maison de la pour éviter d’alarmer le fou furieux. Pendant que l’équipe se préparait à passer à l’assaut, Billie essayait de gagné du temps.
-Pourquoi vous ne prenez pas le temps de manger un morceau. Vous devez avoir faim… Il hurla quelque chose qu’elle ne comprit pas et lui donna un coup de crosse avec son revolver de toute ses forces directement dans les dents. Ses dents de devant se brisèrent en lui blessant les lèvres. Elle tomba au sol une nouvelle fois. La douleur était atroce, sa bouche se remplissait de sang, ses yeux se remplirent de larmes, elle crut qu’elle allait mourir. Elle tourna la tête vers le sofa et murmura : Glock. Je t’aime Luke j’espère que tu m’entends.
Au bout du fil un hurlement de terreur lui répondit en sourdine.
-BILLIE!!! Luke Morgan paniquait, il ne voulait pas l’entendre mourir dans son oreille. Il était en route vers les lieux il avait encore 40 km a faire avant de retrouver sa petite sœur.
-Morgan garder la tête froide! Lui dit Capitaine Syverson. On va la sauver. Il avait eu la communication avec Morgan. Il pouvait donc suivre en temps réel le déroulement à l’intérieur du chalet de montagne et parler au jeune homme. Il pouvait entendre la jeune femme gémir de douleur. Ses hommes étaient prêt à passer à l’action. Elle venait de leur donner un indice crucial. Il avait une arme de poing. Un bébé pleurait en fond sonore. Il donna l’assaut. En une minute ils investirent le petit chalet en bois ronds. Syverson maîtrisa facilement le suspect surpris et le plaqua au sol en une fraction de seconde.
En voyant le visage tuméfier et sanglant de Billie Morgan qui gisait au sol à quelques pas d’eux, Syverson appuya fortement sur les omoplates du fou furieux avec son genou qui grogna de douleur en le traitant de tous les noms.
-Tu mériterais bien pire espèce d’enculer. Il lui passa les menottes et le releva brusquement en le tirant par les poignets menaçant de lui déboîter les deux épaules.
Billie cligna des yeux encore sous le choc. Une policière lui parlait mais elle ne l’a comprenait pas. Elle l’a repoussa en secouant la tête.
Elle avait été soulagée de voir débouler dans le chalet une escouade d'assaut entière. En un battement de cil, le kidnappeur avait été plaqué au sol par un géant. Quand il lui avait passer les menottes, elle avait poussée un sanglot de soulagement.
Elle s’assit tranquillement, indifférente aux policiers qui l’approchait, elle était complètement sonnée. Elle crachat a même le plancher de bois , plusieurs morceaux de dents et beaucoup de sang. Il lui semblait que l’intérieur de sa bouche était déchiqueté. En se brisant ses dents avaient déchirer sa peau à l’intérieur de ses lèvres.
Jane pleurait à chaude larmes toujours recroquevillée près de la cheminée.
La jeune femme et son bébé était déjà au bon soin de l'équipe de secours. Billie essayait de reprendre ses esprits. Le géant qui avait plaqué le kidnappeur au sol se pencha sur elle et capta son regard.
Elle reconnu sa barbe et ses lèvres, c'était le même homme qui lui avait parler au barrage routier.
-Billie? Vous allez bien c’est fini maintenant ça va bien aller. Elle vit de la sollicitude et de l’inquiétude dans son regard bleu cobalt.
Son visage lui faisais un mal de chien.
- Sortir d’ici. …Air. Arriva-elle a dire en se levant lentement. Chaque mot lui faisait mal ses dents brisées écorchaient ses plaies ouvertes. Il prit son bras et l’aida à se relever. La tête lui tourna et le goût du sang lui soulevait l’estomac. Elle avait la nausée, une fois sur pied, elle se rua sur le patio et vomit par-dessus la balustrade. Ses nerfs lâchèrent complètement et elle explosa en larmes. Elle avait eu tellement peur!
Elle sentit qu’on lui mettait une couverture sur les épaules.
Syverson hésita à poser la main sur son dos. Elle avait eu un choc horrible et c’était montrer très courageuse. Il n’eut pas le temps de se poser plus de questions. Luke Morgan déboula sur le patio complètement affolé.
L’un a côté de l’autre, Syverson se rendit compte qu’ils étaient jumeaux. Elle était plus petite mais ils avait le même visage avenant, les même yeux vert, sauf les cheveux Luke étaient châtain coupé court et Billie avait de longs cheveux rouges cerise. Luke prit sa sœur dans ses bras et la serra très fort contre lui.
-Ma petite crotte lui dit il dans les cheveux. J’ai eu tellement peur. Elle le repoussa à bout de bras et vomit de nouveau. Syverson demanda à l’équipe médical d’aller la voir. Elle partie en ambulance 10 minutes plus tard.
Le lendemain, alors qu’elle attendant d’avoir son congé de l’hôpital, elle vit son frère entrée dans sa chambre. Il portait encore son complet d’enquêteur. Il avait passer la nuit avec Jane qui avait subi un choc nerveux.
Billie lui sourit faiblement. On lui avait fait de multiples points de sutures dans la bouche, à l’intérieur des lèvres et dans les joues. Ce salopard l’avait bien amocher. On lui avait donné des antidouleurs mais elle avait quand même mal et un peu honte de son sourire brisé.
-Comment ça va petite crotte? Il lui donna son appareil. Tu l’avais laisser à la maison. Elle signa plutôt que de lui parler.
-Oui je ne voulais pas le perdre. Comment va Jane?
Luke lui sourit doucement.
-Elle va bien. Écoute, je ne suis pas tous seul. Le capitaine Syverson voudrait prendre ta déposition. Si tu te sens prête. Il attend de l’autre côté.
Elle fronça les sourcils.
-Pourquoi tu ne le fait pas toi-même ? Tu es enquêteur…. J’ai une tête atroce! Elle essayait de lisser un peu ses cheveux et replaça ses vêtements. Elle n’avait que sa petite robe marine pleine de sang a ce mettre.
-Non je ne peux pas, il y a conflits d’intérêts. Tu veux que je reste? Elle mit le petit appareil dans son oreille. Elle hocha la tête en le mettant en place. Il épousait la forme de son oreille et ne paraissait presque pas. Pour elle il faisait toute la différence entre le silence complet et un fond sonore.
-Pas question que j’ouvre la bouche ! Tu es prévenu!
Il lui donna un baiser sur le front.
-D’accord petite crotte. Il sortit de la chambre et revint avec le géant qui avait arrêter le détraqué.
Il ne portait plus son gilet par balle simplement un chandail de laine noire juste au corps avec un petit écusson qui disait police sur le côté gauche de sa poitrine. Il était l’homme le plus costaud qu’elle n’est jamais rencontré. Il portait un jeans et un étui à revolver.
Billie remarqua ses beaux yeux bleus et son visage absolument parfait avec cette barbe fournit mais bien entretenu. Quelques boucles brunes lui retombaient sur le front. Il était ridiculement beau.
Billie du se concentrer pour comprendre ce que lui disait Luke.
-Billie je te présente le capitaine Syverson.
-Bonjour, comment allez vous ce matin? Luke ma dit que vous ne souhaitez pas parler directement je comprends mais j’ai besoin de savoir votre point de vu sur ce qui s’est passé hier.
-Bonjour. Signa t elle avec un petit sourire triste. J’ai déjà eu des meilleurs jours. Luke traduisait à mesure et lui serra très fort la main.
Capitaine Syverson parut sincèrement désolé pour elle.
Comment pouvait-on faire une chose pareille à une femme? Elle avait toute la joue gauche bleu et mauve, ses lèvres éclatées étaient enflés bleu, on pouvait voir les points de sutures à certains endroits. Il avait dû la frappé de toute ses forces.
Ce drogué ne perdait rien pour attendre. Sy s’en assurerait. Il fixa son regard sur ses yeux verts.
-Pouvez-vous me dire ce qui s’est passer? Vous permettez que je vous enregistre? Dit il en sortant son portable. Il regarda à la fois Billie et Luke comme il était sa voix. Billie hocha la tête, elle fit signe au capitaine de prendre une chaise et de s’assoir.
--Assoyez-vous capitaine vous la rendez nerveuse. Il s’assit sur la chaise près du lit. Luke se posa sur le pied du lit. Billie s’assit en tailleur, face au capitaine, la couverture d’hôpital la recouvrait jusqu’à la poitrine.
-Merci. Il démarra l’enregistrement. Témoignage de Billie Morgan interprété par son frère Luke Morgan dans l’affaire 84208. Témoignage recueillie par James Syverson. Racontez moi ce qui s’est passer mademoiselle. Billie commença à raconter en le regardant dans les yeux. Elle gesticulait dans tous les sens, ses mains délicates volaient dans les airs avec grâce. Elle le regardait lui, même s’il ne comprenait rien.
-Nous sommes arrivées à la maison de vacances de Jane, vers 2 h du matin. J’ai eu beaucoup de mal à faire entrer Jane, elle avait bu beaucoup! J’ai parler à Luke qui m’a dit d’être prudente. Ce qu’il confirma. J’ai passé la nuit à regarder dans les fenêtres mais je ne voyais rien. Putain ce que je déteste la noirceur.
--Bill je ne peux pas lui dire ça ! Elle haussa les épaules et les sourcils. Sy haussa un sourcil.
-Elle déteste la noirceur. Continue.
-J’ai fini par m’endormir assise près de Jane sur le tapis. Je me suis réveillée quand cette brute m’a mit une claque en plein visage…. Elle raconta dans le détail tout ce qui c’était passé. Luke tremblait de rage. Sa sœur adorée avait subit un calvaire. Elle trembla à quelques reprises et essuya une larme sur sa joue.
Sy était surpris par l’aplomb et le courage de cette jeune femme. Malgré son handicap et sa terreur elle avait réussi à appelé de l’aide et à retenir ce monstre. Elle en payait le prix de ses dents.
--Merci beaucoup Mademoiselle Morgan, votre témoignage va beaucoup nous aider pour le procès. Une dernière question, est-ce que je peux prendre une photo de vos blessures?
Elle regarda Luke affolée elle lui dit quelque chose à toute vitesses. Il lui répondit tout aussi vite. Elle secoua vivement la tête.
-Bill arrête de faire ta princesse bon dieu! Sy attendant patiemment le dénouement de cette discussion animé. Il ne comprenait rien du tout mais Billie semblait avoir du caractère. Il l’entendit grogner à quelques reprises. Elle se retenait de parler.
-Désolé, capitaine cette tête de mule ne veux pas ouvrir la bouche. Vous pouvez prendre sa joue mais pas les dents. Sy hocha la tête, il se leva et prépara son téléphone, elle ne le quittait pas des yeux. Il s’approcha du lit pour avoir un meilleur angle. Billie eut une bouffée de son parfum subtil, il sentait terriblement bon un mélange de poivre, de menthe et de savon à linge. Il se pencha sur elle. Sa mâchoire était rouge, bleu et noire. Elle continuait de le fixer.
-Regarder devant vous s’il vous plait. Elle tourna la tête et fixa devant elle. Sy ouvrit l’appareil photo de son portable. Il prit quelques clichés avant de replacer délicatement une mèche de cheveux rouge derrière son oreille. Il vit son petit tatouage juste sous l’oreille. Un petit icône de haut-parleur avec une croix dessus. Le signe évident de sa surdité. Luke grogna quand il le vit toucher sa sœur. Sy haussa un sourcil vers le jumeau.
Il prit quelques nouvelles photos. S’il voulait envoyé se trou de cul à l’ombre pour longtemps il devait voir ses dents. Il en avait eu un très bref aperçu quand il l’avait vu dans le chalet et ce n’était pas beau à voir.
-Billie, ce serait vraiment mieux si je pouvais voir vos dents également. Plus nous avons des preuves contre lui, plus longtemps il va rester en prison. Vous ne voulez pas que quelqu’un d’autre subissent la même chose?
Elle secoua la tête. Elle baissa la tête elle essuya une petite larme. Elle hocha la tête et dit à son frère.
-Sort d’ici s’il te plaît. Je ne veux pas que tu vois ça.
-Ne sois pas ridicule voyons !
-Sil te plaît sors d’ici. J’ai la gueule comme du steak haché je ne veux pas que tu vois ça. Sort sinon rien…
--Parfait! Je vous laisse Capitaine. Ma sœur à peur pour ma sensibilité je crois. Je vais être à côté.
Une fois qu’il eut quitter la chambre, Billie essaya de ne pas se mettre à pleurer. Ses lèvres douloureuses tremblaient.
Sy lui sourit doucement. Il attendait qu’elle soit prête, il lui dit avant de lui mettre l’appareil devant le visage.
-Quand vous êtes prête montrer moi tout ce dont vous êtes capable. Dents, gencive, lèvres. Tout. Ok ?
Elle hocha la tête. Il tenta de demeurer le plus impassible possible quand elle entrouvrit les lèvres. Il commençait à la mitrailler de photos.
Elle avait eu raison de demander à Morgan de sortir. On aurait crut qu’elle avait tenu une grenade avec ses dents et l’avait laisser exploser.
Toutes ses dents de devant étaient cassés en morceaux plus ou moins pointu. Elle devrait inévitablement se les faire retirer. L’intérieur de sa lèvre inférieure était maintenant pleine de sutures. Sa joue gauche également. Ses lèvres avaient éclatés sous les coups. Elle était enflée de partout. Heureusement sa langue semblait correcte. Il déposa son portable et la regarda un instant. Elle avait la tête baissée, des larmes coulaient sur ses joues.
Sy avait vu quelques photos d’elle sur le compte Instagram de Morgan. Elle était une très belle jeune femme. Elle souriait toujours de ses belles dents blanches un peu imparfaites.
Il lui tendit un mouchoir. Elle essuya ses yeux.
Sy posa la main sur son bras et chercha son regard.
-Il ne s’en sortira pas de sitôt je vous le promets.
Grayson Jones fut jugé coupable d’enlèvement, de séquestration et coup et blessures. Il finit en prison pour 10 ans. Billie su par l’entremise de son frère que Jones s’était fait tabasser sévèrement en arrivant dans l’établissement pénitentiaire.
Billie quant à elle subit plusieurs interventions dans la bouche. Il lui fallut près de 3 mois pour ravoir un sourire normal.
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"La première fois que j’ai vu Noah, il était affairé à déplacer des orangers dans la véranda de mes futurs beaux-parents. On voyait ses muscles se tendre sous la chemise, je me suis dit qu'il était beau cet homme, de dos.
C’est ma future belle-mère qui nous a présentés (rires) . La famille de Simon, mon futur mari, est éparpillée autour de la planète, et comme notre mariage coïncidait avec les 95 ans d’une arrière-grand-mère, il avait été décidé de doubler les festivités. Noah est arrivé dix jours avant. Son sourire soulignait ses pattes-d’oie et il avait un je ne sais quoi de patiné qui me touchait.
Très vite on a dépassé les banalités, il y avait un mélange de profondeur et d'excitation dans nos échanges, entre le bla-bla séduction de cocktail et les confidences de deux personnes qui ont envie de se connaître et tentent de masquer tant bien que mal une attirance réciproque.On a même disserté sur la séduction et les postures homme-femme. On a parlé choix de vie, du psy chez lequel il s’était allongé.
Célibataire, il répétait les mêmes scénarios, voués aux mêmes échecs…
J’étais à mille lieues de ma peau de future mariée. J'ai paniqué et cela m’a fait atterrir d’un coup, j’ai saisi un prétexte pour détaler. Il me troublait. Beaucoup. Trop.
Impossible de le regarder en face
Je ne le connaissais même pas et, surtout, j’allais me marier. En plus, il était à l’opposé de mon type d’homme. Simon est blond, genre Viking élancé, avec des yeux bleu glacier renversants. Noah a une carrure de bûcheron, des yeux et des cheveux noirs avec des mains d’ogre. Je me suis réfugiée dans le cellier. J’avais envie de pleurer et de me terrer dans un coin, et en même temps de hurler de joie sans savoir pourquoi.
J’avais changé de pilule et enchaîné deux plaquettes pour ne pas avoir mes règles ; je devais être à fleur de peau à cause des hormones et du stress du mariage. J’ai vécu les heures qui ont suivi en flottant comme sous l’effet d’un gros décalage horaire, j’observais les gens s’agiter dans la maison comme on regarde un film.
Quand je pensais à Noah, c’est-à-dire tout le temps, j’avais des bouffées d’angoisse. Je l’ai revu le soir, c’était imparable puisque la propriété des parents de Simon faisait " club de vacances familial ". Impossible de le regarder en face.
Il a pris la situation en main : "Si on faisait un tour dehors ? "
Trop intense, trop lourd, trop beau
On a parlé de nos enfances, de nos goûts, de l’appartement dont on rêvait, je m’efforçais d’inclure "Simon et moi " et "nous " dans mes phrases, comme si le prénom de mon futur mari allait faire bouclier à ce qu’il était en train de se produire. J’étais fébrile, je tremblais par 25°C, j’étais terrorisée, tout en me sentant à un moment unique de ma vie, qui ne se reproduirait pas et qu’il ne fallait pas laisser filer.
Ça fait guimauve, mais c’était ça… Nous n’étions pas en train de nous découvrir. Non : nous nous révélions l’un à l’autre. Quand il a pris ma main, nos doigts se sont entrecroisés dans une caresse qui nous a semblé habituelle, comme si j’avais toujours eu ses doigts contre les miens. Sa peau non plus ne m’était pas étrangère. On a mis du temps avant de s’embrasser, car nous étions submergés par un besoin compulsif de verbaliser encore et encore ce qu’il nous arrivait, de matérialiser ce que nous ressentions par des mots.
La culpabilité était là aussi… Il fallait que ça sorte, c’était trop, trop intense, trop lourd, trop beau, trop absurde… En une journée, une vie change de cap. Ça met la trouille au ventre. Se parler c’était faire exister le début de notre histoire… et se l’autoriser. C’est avec Noah que je voulais vivre.
De retour de balade, j’ai pris de plein fouet la réalité : j’avais 29 ans et je me mariais dans neuf jours. J’ai vécu K-O debout et perdu trois kilos en quarante-huit heures. Dans mon cerveau c’était les 24 Heures du Mans. Me marier ? Annuler ? Simuler l’appendicite pour filer à l’hôpital ? J’aimais Simon et je n’ai pas cessé de l’aimer du jour au lendemain, d’où la douleur de la situation.
Au bord du précipice
Je sais ce qu’on dit sur ces rencontres : qu’il faut être disponible affectivement, qu’il y a des problèmes refoulés dans le couple. Nous n’en avions pas, ni au lit, ni dans la vie.
Comment fait-on lorsqu’on doit épouser un homme à qui on n’a rien à reprocher et qu’on sait qu’on va faire sa vie avec un autre ? J’étais au bord du précipice, sans personne à qui me confier. Pour ne pas me noyer, je n’ai pensé qu’à Simon, pas à la famille ni à la fête. Si j’annulais, il y aurait les 95 ans de l’arrière-grand-mère, ils ne seraient pas venus pour rien…
J’ai choisi de me marier et de nous offrir d’aller au bout de notre histoire sans rien abîmer, en sachant que je divorcerais ensuite. Bien sûr que je me suis demandé si je n’étais pas lamentablement lâche, incapable d’assumer, minable.
Noah n'a rien dit. Il a hoché la tête pendant un long moment, sans me quitter des yeux. Je savais, nous savions qu’on se retrouverait après.
Le jour J, lorsque j’ai enfilé ma belle robe de mariée, j’ai fondu en larmes, j’allais vers la fin de mon histoire avec Simon. Une tante m’a tendu un verre de liqueur, et j’ai endossé le rôle. Ma robe était somptueuse, très Vivienne Westwood : un bustier en soie et dentelle bordé de minuscules plumes, le bas était une grosse meringue avec de petits nœuds relevant les côtés. Cérémonie, dîner… Tout était organisé au cordeau, on nous parlait non-stop, je me suis laissé porter, j’ai assisté à mon mariage plus que je l’ai vécu.
Trouver le moins mauvais moment pour rompre
Noah s’est assis loin de notre table. J’ai cessé de le regarder pour ne pas m’effondrer. Le lendemain, il a pris l’avion. Un mois et demi après le mariage, je l’ai rejoint chez lui, à Bangkok.
Fonctionnaire internationale, je pars souvent à l’étranger pour des missions. Pendant six mois, je les ai enchaînées, avec de brefs retours en France. En fait, je prenais des congés sans solde pour rester avec Noah. C’était magique, mais quand je pensais à Simon, ça me tordait le ventre. J’avais mal pour lui, même s’il ne savait rien encore. Je fuyais, je n’en suis pas fière, mais je redoutais de lui parler du divorce, et plus j’attendais moins je voyais comment m’y prendre. J’essayais de trouver le moins mauvais moment pour le faire. Il n’y en avait pas.
A l’issue de ces six mois, et donc presque huit mois après le mariage, je lui ai enfin parlé, comme on fonce dans un mur en écrasant la pédale de l’accélérateur, en retenant mon souffle.
D’ordinaire expansif, Simon est resté assis sur le bord du canapé en regardant ses mains serrées entre ses genoux, sans tourner les yeux vers moi. J’aurais préféré la colère, des mots qui cinglent comme des baffes, qu’il claque les portes, qu’il hurle que je m’étais foutue de sa gueule. Rien. J’ai fait un geste vers lui, il m’a repoussée et est allé s’enfermer dans notre chambre. Il a tourné la clé.
Plusieurs fois, j’ai frappé. Silence. Sa réaction ne collait tellement pas avec ce qu’il est que j’ai eu peur qu’il fasse une connerie . Mais j’entendais le parquet craquer… Il n’est ressorti que le lendemain, pour partir travailler. J’étais désemparée.
Quels mots pouvaient être à la hauteur ? Avec le recul je pense que je me suis arrangée pour croire que sa déception et sa tristesse s’estomperaient vite, et je n’ai pas mesuré sa souffrance. Un an après le divorce j’ai croisé l’un de ses collègues, qui m’a dit que Simon avait morflé . Pour qu’un quasi-inconnu me dise ça…
Avec la famille de Simon – et donc celle de Noah – ce fut la guerre. J’ai tout entendu, de petite fille pourrie gâtée à irresponsable et inconséquente . Noah aussi s’en est pris plein la figure. Nous nous sommes mariés en 2010. Surtout pour que nos familles acceptent enfin notre amour, car après douze ans nous restions ceux par qui le malheur était arrivé. On nous toisait sévèrement, comme si notre couple était incestueux, alors que nous n’avions aucun lien familial et qu’on s’aime. Tout simplement.
Simon, lui, n’a jamais voulu nous revoir.
Et pourquoi pas ?
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Chronique Nas - King’s Desease
Je l’ai attendu désespérément, le voici le voilà, le nouvel album de Nas est arrivé ! 8 ans après le merveilleux Life Is Good, 2 ans après le très court et très décevant Nasir (réalisé dans la précipitation avec Kanye aux manettes) et un an après les très sous-estimées Lost Tapes 2, recueil de chutes de studios de diverses époques, dope mais qui ne permettaient pas de se rassurer définitivement sur sa forme actuelle et sa faculté à refaire un bon projet abouti. J’avais quelques informations avant la sortie : la pochette est stylée, ça s’appelle King’s Desease (la maladie des rois, surnom de la goutte dont j’ai l’extrême déplaisir de souffrir depuis quelques années), le single éclaireur est un très bon morceau mais pas un très bon single étant donné que loin d’un banger spectaculaire à faire péter pendant son cardio, la liste des featurings augure du possible meilleur comme du possible pire avec un grand brassage intergénérationnel, la liste des producteurs se résume à une personne : Hit-Boy. Cette dernière info en a laissé beaucoup perplexes, moi j’étais plutôt enthousiaste car familier du taf du bonhomme. Il s’est fait connaître aux débuts des années 2010 et a pas mal de hits ou de gros morceaux (Niggas In Paris, Sicko Mode, Clique, Goldie, 1Train) pour des têtes d’affiche (Hov, Ye, Bey, Riri, Nicki, Kendrick, Travis, Nip, Meek,…) à son actif. Sa palette est hyper large, les breakbeats et les boucles/samples font parties de son ADN comme il a pu le démontrer aussi sur des projets moins mainstream parmi lesquels son excellent album solo passé complètement inaperçu cette année : The Chauncey Hollis Project. Les ignorants et les éternels nostalgiques font la moue, je suis assez confiant et excité.
Puis le 21/8, je me suis réveillé à l’aube comme un enfant belge le 6 décembre et j’ai lancé ma première écoute, au casque. Concentration extrême, choppage d’un max de choses et enthousiasme. Ils l’ont fait, ça tue. Vite réécouter. Ce que je fais frénétiquement en boucle depuis. Comme beaucoup apparemment, surtout outre-atlantique, j’affirme que c’est un grand disque, peut-être même celui de l’année. Les prods vont comme un gant à Nas fluide comme jamais sur ces beats riches mais pas surproduits, qui laissent une large place à sa voix, l’instrument principal. Ça sonne actuel sans forcer, ni tendance ni à l’ancienne mais bel et bien 2020, bonne synthèse de ce que peut être un rap d’aujourd’hui qui lance des ponts entre hier et demain. Le fil rouge : les vicissitudes auxquelles sont confrontés les Kings, ces légendes du Hip Hop ou de la culture afro-américaine sorties des ghettos les plus durs pour se retrouver au sommet dans des positions pas si idylliques, contrairement aux images et aux illusions que bombardent les écrans. Les tentations, les excès, les jalousies, les trahisons, la grosse tête, les manipulations. Attention aux mirages, fausses oasis. Hubris. C’est un rappeur américain glorifié et haï depuis une trentaine d’années, il n’est pas à l’abri de propos et attitudes douteuses, de l’auto-mythification, de fanfaronnades de mâle alpha au milieu des requins mais c’est aussi une personne visiblement sensible, qui assume ses failles, intelligente, qui a soif de progrès, de justice sociale, d’harmonie, de sérénité, d’amour, de devenir meilleur. C’est aussi une des plus belles plumes si pas la plus belle de l’histoire de cette musique et se laisser porter par ces mots le temps d’un disque me passionne toujours.
Analyse track par track :
King’s Desease. Une boucle soulfull, pas de drums, dans l’école Alc/Marci/Griselda mais avec un son plus scintillant, des filtres, plusieurs couches. 1min50 pour que Nas plante le décor, trace les contours du thème de l’album, entre bravades, phases inspirantes, observations pertinentes, micro et macro. Ça flow sans trop forcer, le timbre est plus beau que jamais, ça coule tout seul, pure intro.
Blue Benz. Dès que les drums arrivent je pète un cable. Ça sent le Boom Bap 5 étoiles, puis dès la sortie de l’intro, ça prend des dimensions en plus : Hit-Boy ne se contentera pas des recettes connues, aussi efficaces et classic soient-elles. Une énorme basse débarque, couplée à des arrangements riches mais pas rococos, ça groove, c’est varié et léché, comme si le son Large Pro et le son Dre vivaient un mariage heureux, le tout saupoudré d’un peu de drums TR-808. Über stylé. Nas débarque en mode Thug vétéran QB, images à l’ancienne avec 20 goons cracheurs de lames de rasoir au mythique Tunnel, à déchirer avec ses gars sûrs dans l’Amérique corporate en passant par les Rude Boys de Jamaïque et une envoutante femme fatale vénéneuse avec qui il fricotait jadis. Esco in full effect.
Car #85. Me voilà conquis, aux anges. Nouvelle ligne de basse imparable, quelques vocalises discrètes du grand Charlie Wilson, groove languissant aux saveurs West Coast et génial storytelling autobiographique. On ride avec un Nas de 15-16 ans qui, trop jeune et petit joueur pour se balader au volant de son propre bolide, fait appel à un service de « plus ou moins taxis chelou » au chauffeur pas regardant tant que les gamins payent suffisamment. Monter à Times Square, cruiser dans Money Makin’ Manhattan, écouter ses tapes favorites pour aller au weed spot le plus proche, goûter aux plaisirs charnels avec une meuf plus expérimentée qui se lassera vite de son petit crush, le service peut même comprendre de t’attendre toi et tes assoc’ à la sortie de ton braco ! Le bon temps où dès qu’on voulait mettre le nez hors de la plus grande cité du monde, on appelait la Car #85. Du petit lait.
Ultra Black. Single éclaireur décrié pour son manque d’efficacité, il s’intègre pourtant parfaitement dans la cohésion de l’album car oui et encore oui, c’est un très bon morceau. Qui amène à se poser cette question : un rappeur comme Nas a-t-il besoin d’un single éclaireur ? Est-ce que le sortir a déservi la sortie du projet ? Nas, dont l’amour et le militantisme à l’égard de son peuple ne sont plus à démontrer, propose ici un hymne pas pompier aux siens, truffé d’images et de références pas grillées avec un flow saccadé hyper technique mais pas tape à l’oreille, effortless plutôt que dans la démonstration. Le tout sur une prod que je valide et me fait penser à la vibe Common/Kanye sur Be. Un remix avec Common et Black Thought me fait bien fantasmer d’ailleurs… Nasir, si tu me lis…
27 Summers. Ça commence avec une grosse ambiance trap bien lourde. Il y a 27 (!!!) étés Nas sortait son monument Illmatic, marquait éternellement cette musique de son empreinte. Il contemple son parcours, serein et triomphant. Après quelques mesures, le beat s’enrichit, la touche Hit-Boy apporte un plus à toutes les recettes… 1min43 et c’est déjà fini, tant mieux, ça augmente la replay value, ne laisse pas le temps de se lasser. Petite lourdeur efficace et bien placée.
Replace Me. Un peu anxieux, premier feat du projet avec deux jeunes loups dans le coup, la sauce prendra-telle ? Est-ce qu’il n’aura pas l’air d’un invité incongru sur son propre morceau ? Nouvelle tuerie de ligne de basse, beat épuré pop mais pas guimauve, frais. Refrain autotuné de Don Toliver qui m’a un peu crispé à la première écoute mais qui fait finalement bien le job, très bonne mélodie. Rap de lover, bébé je vais te faire du bien à tout point de vue parce que je surassure dans tout, si tu veux me remplacer ça va être chaud de trouver un successeur digne, fais gaffe. Bien fait, ça reste fun, les cainris tsé bien. Big Sean également à l’aise dans cet exercice, les 2 ont une chiée de verses dans ce genre de vibe, pas toujours pour le meilleur… Bon petit track pop chill, évidemment pas ce que je préfère dans son arsenal mais je ne skip pas, je kiffe. À mi-chemin, l’album est déjà super varié dans les ambiances musicales comme dans les propos et ça continue…
Til The War Is Won. 2ème morceau qui me fait un peu peur. Lil Durk est une jeune mais déjà expérimentée tête de gondole de la scène drill de Chicago aka Chirak. Fils de Gangsta notoire et bien dedans depuis sa naissance, dans une ville rongée de dingue par les gangs, les meurtres et la misère. Il rappe et chante-autotune des trucs qui ne parlent pas souvent, du coup je ne connais pas très bien mais le sais capable. Il vient de faire une très belle perf sur le nouveau gros single de Drake. Mélancolie, trap douce (oui c’est possible), sentiments, atmosphère. Nas parle de la génération de Durk et beaucoup des femmes. Dénonce la lâcheté des hommes qui abandonnent, les violences conjugales, les frères et sœurs noirs qui s’entredéchirent, les dégâts de la violence aveugle et des conditions de vies abominables du cauchemar américain. Gros texte. Je ne le ressens ni démago ni pas sincère. Durk vient faire exactement ce qu’il doit faire : délaissant 2 secondes les fanfaronnades gangsta, il lâche un pur couplet chanté à cœur ouvert et désabusé, parlant avec des mots simples et justes de son vécu, de son environnement. On finit sur une outro hommage aux femmes, beau tout plein.
All Bad. Ce coup-ci un peu anxieux mais parce que ça fait trop longtemps que je rêve de cette collab’ ! Grand fan d’Anderson Paak pratiquement dès le début de sa sortie de l’ombre il y a 5 ans déjà. Il me comble au chant, aux drums, en live. Son côté soulfull semble fait pour se marier à la vibe de Nas, mieux que pour d’autres rappeurs avec qui il réussit pourtant plus ou moins systématiquement ses featurings. Mon anxiété était donc qu’ils ratent l’immanquable, trop évident et gagné d’avance. J’ai un peu de mal à comprendre pourquoi mais à a première écoute je faisais un peu la moue. Depuis c’est un de mes morceaux préférés de l’album. Ils sont bel et bien faits pour créer de la musique ensemble et j’aimerais qu’ils en refassent beaucoup beaucoup plus. Drums aux petits oignons, mariage des voix, mélodie, groove, Musique. Lyricalement, ce n’est pas un des sommets du disque sans être déshonorable, les meufs et surtout les histoires d’amour qui finissent mal, les séparations amères… Mention à Paak qui semble considérer qu’emmener une meuf à un BBQ (référence à Live At The BBQ de Main Source, premier feat remarqué et légendaire de Nas ?!) devrait être LA preuve d’amour par excellence.
The Definition. Nouveau morceau court avec une intro et outro anecdotiques mais qui font plaiz’ du légendaire DJ old school Brucie B (qui recevait un célèbre s/o dans Juicy de Biggie) et une prod un peu plus patate. Ça rappe vénère, flow plus rapide et énergique. Lyrics politiques où il dit majoritairement des bons trucs pertinents, ouvert sur le monde même si un peu douteux et ambigu par rapport à Gayle King souvent accusée de rabaisser des personnalités noires alors que ces dernières ne l’ont généralement pas volé. Soit. On préfère les réflexions sur la liberté, le contrôle, la surveillance des datas, les propos stigmatisants que Hillary voudrait qu’on oublie, Trump, les oligarques russes ou le réchauffement climatique. On s’amuse du petit passage sur la goutte spécialement pour moi.
Full Circle. Autre morceau attendu impatiemment par tous les vieux fans, les retrouvailles avec The Firm (moins le pauvre Nature qui était un putain de rappeur quoi qu’on en dise). J’espérais de l’egotrip ou du storytelling mafioso-thug plein d’arrogance et de démesure, sur une prod bien Boom Bap lourde, une espèce d’Affirmative Action 2020. Désarçonné dès les premières mesures par ce nouveau beat atmosphèrique, minimaliste et à nouvelle bass line imparable. Cool mais pas dingue couplet de Nas pour commencer, parlant encore des femmes, des relations compliquées, de l’inutilité de vouloir les contrôler et les essentialiser. Une question qui prend de la place dans le disque, avec une pertinence et une élégance variable, parfois maladroit, souvent plein de bonnes intentions et je pense que c’est important qu’un mâle-alpha-star-de-premier-plan-du-rap plaide la cause des femmes, d’autant que ça n’est pas nouveau malgré, encore une fois, du chemin qui reste à parcourir sur certains points. Étonnamment, AZ et Cormega enchaînent élégamment sur cette même question, les thugs collectionneurs de conquêtes se révélant salutairement et sincèrement autocritiques, en quête de rédemption pour leur maladresse passée. Les 2 livrent de magnifiques verses à la hauteur de l’événement. Quelques belles phases et messages importants avec poésie. AZ remporte probablement la palme grâce à un flow fluide comme aux plus beaux jours, délicieux nectar pour les oreilles. Les anciens prouvent qu’ils peuvent sonner sur des prods actuelles et les habiller de la plus belle des façons. Le morceau « philogyne » laisse le dernier couplet à la First Lady de la clique : la revenante Foxy Brown. On l’avait déjà entendue sur le dernier Nicki Minaj, je n’étais donc pas surpris par sa voix actuelle. Elle n’a pas décidé de faire dans la finesse, le plaidoyer féministe. Egotrippin’ like a muh’fucka, elle est en mode Boss Bitch, hors sujet et sans finesse mais efficace, ça fait plaiz’ de la réentendre même si on l’imagine mal capable de nous tenir en haleine sur un projet complet. Ultime surprise, ce bon Dr Dre, parrain du (décevant) projet originel, se fend d’une outro spoken word qui fait plaiz aussi, en espérant qu’il rebosse bien vite avec Nas (ce qui semble être le cas au vu de quelques images aperçues récemment sur les RS). Tuerie de track événement sous la forme la plus inattendue qui soit.
10 Points. Ça commence par un énorme son Boom Bap brise nuque sur lequel on pourrait s’attendre à voir débarquer la clique Wu ou la clique Griselda. Puis direct on se rappelle que Hit-Boy a son son et le truc s’enrichit d’éléments divers, des super cuivres par exemple. Sans perdre le drive imposé par le break et la boucle de base. Nouvelle perf’ du beatmaker qui fournit décidément le terrain de jeu idéal à notre légende. Props. Sans se victimiser indécemment, il parle des difficultés des gens dans sa position, soupçonnés de ne pas faire assez pour ceux restés en bas (alors que souvent ils feraient beaucoup sans s’en vanter), la tendance de les porter aux nues pour mieux les descendre après, du public à l’entourage. De l’importance de surmonter les traumatismes du passé, de ne pas se perdre, que ça soit en essayant de se plier à toute sollicitation pour être aimé ou au contraire d’oublier d’où on vient et de faire des assists.
The Cure. Le track d’après étant considéré comme un bonus track, voici le morceau supposé clôturer l’album, la conclusion. Ça commence par 4 bars sur une boucle sans drums, puis ça switch sur autre boucle sans drums pendant 12 mesures avant de switcher encore sur une troisième pendant 4 bars. Bars qui coulent et sont bouillantes comme la lave, que des joyaux, drop gems on ‘em. Puis après une petite minute et demie, il annonce le générique de fin et là, nouveau beat, pur Boom Bap avec un breakbeat qui claque. Commence alors le couplet fleuve de 2 minutes de kickage que j’estime être le verse de l’année, intestable. Nas t’explique la vie, traumatisme, excellence suprême. Lebron a déclaré avoir écouté le morceau en boucle pendant des heures, de King à King, je l’imagine s’en servir pour se motiver, s’inspirer, se dépasser. Rap d’adulte qui ne tourne pas le dos aux jeunes. Grand album.
Spicy. Pour finir, une petite friandise avec Fivio Foreign, le rookie new-yorkais qui buzz et ASAP Ferg, mon chouchou concernant les bangers (et capable de plus que ça), honteusement sous-estimé je trouve. J’avais un peu peur parce que Nas s’est déjà raté sur les bangers « à la mode » comme Summer On Smash, un des seuls moments faiblards de Life Is Good. J’espérais une grosse lourdeur drill car cette vibe à le don de me chauffer. Malheureusement pas pour ce coup-ci. Beat cheap mais addictif, couplet de sale gosse teubé mais charismatique de Fivio et dope 16 de Ferg qui s’est visiblement appliqué pour avoir des bars valables et pas seulement de l’enjaillement. Pas trop convaincu à première écoute, c’est un grower, morceau con-con qui fait du bien après tant d’orfèvrerie.
Conclusion, tu accuseras peut-être le grand nasologue d’en faire trop mais crois-le quand il te dit que cet album défonce tout. GOAT ish.
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Les dix romans préférés
Règle : Donnez le titre de vos dix romans préférés ( pas nécessairement dans l’ordre.) Vous pouvez expliquer pourquoi vous les aimez, même si ce n’est pas obligatoire.
Taguée par @characterfromthebook merci beaucoup pour ce super tag ! (J’ai triché, je n’ai pas mis que des romans)
Les notes de chevet, Sei Shônagon
Un de mes coups de coeur en littérature japonaise. Lire Sei Shônagon c’est voyager dans le temps, c’est partager le quotidien d’une dame de cour du Xeme siècle. Et quelle dame qui plus est ! Une forte personnalité, de l’esprit, de la sensibilité... D’ailleurs les contemporaines de Sei Shônagon, comme la poétesse Izumi Shikibu, méritent également une mention honorable.
La dame à la louve, Renée Vivien
La plume de Renée Vivien m’enchante, j’aime beaucoup sa poésie mais c’est cette collection de nouvelles qui a ma préférence. Ces histoires mettent en scène des figures féminines d’une rare intensité. Certes, l’on pourra juger que sa vision des rapports hommes/femmes est quelque peu extrême, les personnages masculins étant souvent vils et pleutres mais certains textes sont à mon gout d’une puissance remarquable.
Isoline, Judith Gautier
Mon côté fleur-bleue s’exprime ici mais je suis sous le charme de cette histoire d’amour simple et optimiste qui se double d’un récit d’émancipation. Le roman est de plus parsemé de très belles descriptions de la Bretagne, le tout dans une ambiance parfois sombre, tantôt lumineuse, féérique et où plane l’ombre des anciennes légendes.
Les Amazones, Adrienne Mayor
Nous quittons la fiction avec une étude très rigoureuse. Adrienne Mayor reconstitue la vie de femmes guerrières bien réelles qui ont inspiré aux grecs le mythe des amazones. Elle tord notamment le cou à certains biais sexistes en archéologie qui ont tendance à automatiquement attribuer les tombes contenant des armes aux hommes. Un fabuleux voyage qui nous emmène jusqu’en Chine.
Le prieuré de l’oranger, Samantha Shannon
Ce livre m’a inspirée et m’a redonné confiance en mes projets. C’est la preuve que l’on peut faire quelque chose de très appréciable sur une base très classique. Surtout, enfin une autrice qui a compris que l’on était pas obligé d’importer certains aspects de notre monde tel que le sexisme en fantasy. Résultat : un monde peuplé de femmes très différentes, toutes en position de pouvoir et qui ne sont pas traitées comme des anomalies. Cerise sur le gâteau : la violence sexuelle en est absente.
The winter witch, Paula Brackston
Le retour du coeur guimauve ;) J’ai conscience que ce livre n’est pas de la grande littérature, mais cette histoire me réchauffe le coeur à chaque fois. J’adore le personnage de Morgana, cette jeune femme muette qui se découvre des affinités avec la magie, et sa relation pleine de tendresse et de confiance avec son mari Cai.
Le dit du Genji, Murasaki Shikibu
Je me devais d’ajouter le chef-d’oeuvre de la rivale de Sei Shônagon. Le Dit du Genji est un trésor unique, c’est le premier roman psychologique de l’histoire et une fenêtre sur un monde disparu. Mais parce qu’il parle de sentiments humains, il demeure accessible, atemporel. Dans ce monde parfois très sombre se détachent des personnages féminins d’une grande hauteur morale, figures de résilience face à des hommes qui en font parfois leurs jouets.
Le dit de la Terre Plate, Tanith Lee
Choisir un livre de Tanith Lee m’est difficile, je m’arrête donc sur l’intégralité de ce cycle qui m’a aidée à traverser des moments difficiles. Dans un style flamboyant, l’autrice nous plonge dans un monde digne des Mille et une nuits, où démons et autres entités côtoient les humains. Les deux derniers livres du cycle mettent en scène Azhriaz, qui demeure l’un de mes personnages féminins préférés en fantasy. (Mention honorable The book of the Mad, de la même autrice).
Ma vie de geisha, Mineko Iwasaki
Le métier de geisha est souvent mal compris, victime de préjugés en Occident. Quoi de mieux pour en appréhender la réalité que le témoignage de celle qui fut un temps l’étoile de Gion ? Mineko Iwasaki nous fait découvrir l’entraînement rigoureux de ces artistes professionnelles et, dans le même temps, le portrait d’une femme au caractère bien trempé.
Baguettes chinoises, Xinran
Un beau récit d’émancipation en Chine contemporaine, l’histoire de trois soeurs qui partent travailler à la ville et prouvent ainsi à leur père que les filles ne sont pas des fardeaux inutiles.
Je tag @queenfredegund et @jsuis-fatigay si vous avez envie ;)
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Petite sélection de livres-doudou
Parce que parfois, on n’a pas nécessairement envie de se prendre la tête sur un classique et qu’on veut lire quelque chose de léger : laisse-moi te présenter mes livres-doudou préférés. Par « livre-doudou », je veux dire roman léger, souvent d’amour, parfois triste, et le plus souvent les deux — je crois que le vrai nom est littérature sentimentale, mais je préfère mon appellation !
Avant toi, Jojo Moyes
Avant toi raconte l’histoire d’une jeune femme qui s’appelle Lou. Elle vit une vie monotone dans un village perdu d’Angleterre dont elle n’est jamais sortie. Quand elle se retrouve au chômage, elle accepte une offre d’emploi pour s’occuper d’une personne à mobilité réduite. Lou découvre un homme exceptionnel, accro aux sensations fortes et passionné par les voyages. Cependant, depuis l’accident qui l’a rendu tétraplégique, Will veut mettre fin à ses jours, et Lou va tout faire pour qu’il change d’avis.
Je n’ai pas vu passer les 520 pages, j’ai dévoré Avant toi comme s’il n’en comptait que 200. C’est une histoire d’amour et d’espoir dont il est impossible de s’arracher une fois la lecture commencée. J’ai adoré le personnage de Lou, jeune femme maladroite et gaffeuse, qui découvre le monde grâce à Will. Je ne veux pas te spoiler, aussi je n’en dirais pas plus — mais ce que j’ai ressenti en lisant ce livre, je ne l’ai ressenti avec presque aucun autre : tu passes des rires aux larmes en un clin d’œil. Avant toi est le premier tome d’une trilogie. Le second s’intitule Après toi, et le troisième, Après tout.
Un jour, David Nicholls
15 juillet 1988. Emma et Dexter se rencontrent pour la première fois pendant la cérémonie de remise de diplômes de leur université. Pendant vingt ans, chaque année, ils vont se croiser, se séparer, s’attendre, pour mieux se retrouver.
Ce qui est intéressant dans ce roman, c’est le laps de temps sur lequel il s’étend. Le livre est divisé en quatre parties (« 1988-1992 Vingt ans et des poussières », « 1993-1995 Bientôt trente ans », « 1996-2001 Trente ans et des poussières » et « 2002-2004 Bientôt quarante ans »), et chaque chapitre correspond grosso modo à une année. Au cours de ces vingt ans, la relation de Emma et Dexter évolue de plusieurs façons, et la fin du roman est juste complètement dingue. De la même façon qu’avec Avant toi, j’ai dévoré Un jour sans voir le temps passer.
Bertrand et Lola, Angélique Barbérat
Parce que parfois, le résumé de la quatrième de couverture est bien mieux que tout ce que je pourrais écrire : « Bertrand et Lola pensaient contrôler leurs vies. Mais l’amour ne se laisse pas faire. Pourquoi Lola a-t-elle sonné à cette porte ? Pourquoi Bertrand a-t-il ouvert ? Peut-on tomber amoureux en dix secondes ? Durant quelques heures d’un bonheur insoupçonné, Bertrand et Lola vont s’aimer et tout oublier. Lui, qu’il est photographe épris de liberté et d’espace. Elle, qu’elle est sur le point de se marier. Pourtant, ensemble, ils prennent la plus sage et la pire des décisions : poursuivre leurs chemins. Sont-ils piégés dans leurs propres vies ? »
J’ai lu ce roman il y a un an, et même si ma lecture s’est un peu effacée, je me rappelle de certaines sensations de lectures. À mon sens, Bertrand et Lola est le roman du « Et si ». Ils ont chacun une vie, mais s’ils avaient fait le mauvais choix ? C’est un roman à la fois léger et dur à lire — c’est en ce sens qu’il s’oppose aux deux autres dont je t’ai parlé. Le lecteur est à la fois plongé dans les pensées de Lola, d’abord ; de Bertrand, ensuite. C’est un procédé intéressant, qui permet de mieux appréhender l’intrigue et les personnages. Angélique Barbérat a écrit une suite, Lola ou l’apprentissage du bonheur... que je n’ai toujours pas lu. Si tu veux lire de la littérature sentimentale (allons-y, puisqu’il faut appeler un chat un chat) mais que les romans guimauves à l’eau de rose ne sont pas ton fort, je te conseille Bertrand et Lola. Pour ma part, c’était une excellente découverte !
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Lune de Miel, BatB fic, StanFou
Titre : Lune de miel
Auteur : Yoda-Ben2
Fandom : BatB 2017
Genre : Du cul, de la guimauve et un poil d’humour, parce qu’il en faut.
Rating : M
Pairing : Stanley/LeFou
Notes : Norbert. C’est le nom du Stanley de la version de 1991. Il fallait que je le ressorte. De plus, dans l’Ancien Régime, Saint Norbert était autrefois invoqué pour guérir les troubles érectiles, certaines versions du récit de sa vie marquant sa conversion vers la trentaine, quand il fut frappé par la foudre et aurait, dit-on, passé le reste de sa vie « à la redresse »...
Six heures sonnèrent au clocher de l’église. Stanley se réveilla lentement, puis se blottit contre le corps chaud contre le sien.
Ses lèvres effleurèrent l’épaule dodue et recouverte de taches de rousseur.
- Mon cœur, c’est l’heure de se lever…
Étienne grogna quelque chose avant de se mettre sur le dos. Ce faisant, il commença à ronfloter. Stanley rit et caressa le torse de son amant. Celui-ci sourit, les yeux clos.
Stanley avait toujours un peu de mal à réaliser chaque matin, ce miracle qui se renouvelait à chaque fois devant ses yeux ; il est vrai qu’ils ne vivaient ensemble que depuis quelques semaines. Étienne, enfin dans ses bras, après avoir passé tant d’années à soupirer en le regardant de loin. Enfin sien. Il avait chaque fois l’impression de retomber amoureux de lui, comme ce matin d’automne où il avait eu le coup de foudre absolu pour le lieutenant de Gaston, quand ils avaient fait leur retour triomphant après la guerre. Le petit miracle à l’échelle cosmique de voir ses sentiments réciproques et, que pour une fois dans sa vie, unique mais essentielle, la providence avait permis que tout se déroule comme dans ses rêves les plus fous.
Étienne attira Stanley à lui et les deux hommes s’embrassèrent longuement, avec paresse.
Le vétéran n’aurait, de son côté, pas espéré plus grande félicité que celle que lui faisait vivre Stanley en résidant avec lui. Lui qui avait vécu une si longue partie de sa vie seul, qui avait perdu tôt sa famille, avait désormais un véritable foyer avec son compagnon. Sa maison -leur maison- était devenu un havre où ils étaient heureux. Et Stanley lui prouvait son amour de mille manières, que ce soit par des attentions, des petits soins (comme c’était étrange d’être celui qui était choyé, après des années à avoir donné sans rien recevoir en retour !), des compliments… Ou des preuves plus physiques.
Déjà, leur baiser gagnait en fièvre et Étienne sentit contre sa cuisse que l’érection matinale de son bien-aimé commençait à prendre de l’ampleur. Stanley se glissa sur lui et Étienne ouvrit complaisamment les jambes pour l’accueillir. Ils prirent rapidement un rythme qui leur devenait familier, quasiment sans arrêter de s’embrasser. Simplement, de temps à autre, Stanley allait couvrir le cou, le visage, la gorge d’Étienne de baisers en lui murmurant des mots tendres.
- Mon amour… Je t’aime si fort, si fort…
- Moi aussi je t’aime, mon ange, mon Stanley…
La veille, Stanley avait été une bête déchaînée dont les assauts avaient mené Étienne au septième ciel à de trop nombreuses reprises (pour être franc, Étienne avait arrêté de compter après cinq), et même si ces séances matinales entamaient d’ores et déjà le peu d’énergie qu’il avait pu récupérer pendant leurs quelques heures de sommeil commun, Étienne les chérissait encore davantage que leurs nuits enflammées. Il appréciait grandement les moments de fougue où le jeune homme d’ordinaire réservé, voire timide, montrait sa passion sans retenue, mais ces instants de douceur sensuelle étaient plus intimes encore à ses yeux.
Stanley, de son côté, laissait toute liberté à ses désirs depuis qu’il n’était plus à la merci d’un retour obligatoire et discret à la maison familiale le lendemain. Tout à la joie de disposer de son bien-aimé à sa guise, il ne se réprimait plus et ne pouvait se lasser du plaisir de faire l’amour avec Étienne, autant qu’il en avait envie. Le vétéran était toujours si caressant, si doux, il accueillait avec tant de joie ses manifestations de tendresse que le jeune tailleur ne pouvait s’en rassasier. Il s’enivrait de la douceur de la peau et des lèvres de son amant comme d’un vin éternellement nouveau.
Quelques minutes plus tard, Étienne sentit le plaisir monter de plus en plus et laissa l’orgasme le traverser, la tête rejetée en arrière, pendant que Stanley accélérait la cadence, et finissait lui aussi par jouir, haletant. Ils restèrent peu de temps enlacés, la demie venait de sonner et ils allaient être bientôt en retard s’ils traînaient encore au lit. Un dernier baiser, puis ils se levèrent afin de se préparer pour la journée.
OoO
Dick et Tom se retrouvèrent comme ils le faisaient souvent, pour aller déjeuner à la taverne à la pause de midi. Leurs épouses respectives travaillaient elles aussi et c’était une solution plus simple. Ils venaient d’entrer à la taverne quand ils croisèrent Stanley. Celui-ci les salua, échangea avec eux les nouvelles d’usage et s’excusa de ne pas rester plus longtemps.
- Il y a des commandes pressées à la boutique, je suis juste venu faire une petite pause avant de m’y remettre. Mais je serai là ce soir !
Stanley était radieux, le teint rose et l’air frais comme un gardon. Tom et Dick le saluèrent et commandèrent leur repas.
Ils s’étaient attablés à leur coin habituel quand ils virent arriver LeFou. Celui-ci était livide, des cernes grisâtres immenses sous ses yeux.
- Eh, LeFou !
Dick, inquiet, commanda une assiette pour lui aussi et l’installa d’autorité avec eux. LeFou grimaça de douleur en s’asseyant, mais avala voracement le repas devant lui.
Olivier le tavernier approcha de la table et déposa devant LeFou une tasse de bouillon de bœuf concentré, bien riche et parfumé.
- Pour le jeune marié ! Rolande a estimé que tu en avais besoin. Offert par la maison.
LeFou lui coula un regard liquide de reconnaissance avant de boire. Dick et Tom le regardaient avec inquiétude.
- C’est… Heu… Désolé de le demander, mais c’est mon frère qui t’a mis dans cet état ?
- Je le confesse, souffla LeFou.
Sous les pointes de son col, on devinait plusieurs suçons. La petite exclamation de douleur qu’il avait poussée en s’asseyant était hautement explicite sur la nature de ses misères. Tom et Dick se regardèrent en souriant, attendris.
- Ah, ça me rappelle mon mariage…
- Moi aussi ! C’est que ma Marianne, c’est une gaillarde !
- Je me rappelle ma lune de miel avec Magdeleine. Quatre jours quasiment sans s’arrêter ! Hé hé hé, pas étonnant qu’on ait conçu Cécile aussi vite. Il est vrai qu’on avait à peine dix-huit ans.
- Par contre, dans quel état il t’a mis, s’enquit Tom en voyant LeFou. Ça va aller ?
- Oh, oui, ne vous inquiétez pas, s’empressa de rassurer le vétéran en continuant son repas. On va simplement dire que… Ces derniers jours me rappellent avec énergie ce que dix ans de différence peuvent avoir sur l’endurance du corps humain.
- C’est qu’on a la santé, dans la famille, fit Dick avec un énorme sourire paillard.
- Je te le fais pas dire.
- Alors ?
- Mmh ?
- Combien hier soir ? Demanda Tom en remuant les sourcils.
LeFou finit de mastiquer sa bouchée et tenta de masquer sa gêne en buvant un peu de bouillon.
- Oh, vraiment ! Quelle indiscrétion !
- Oh, ça va, on est entre hommes !
LeFou joua avec un morceau de pain, le teint devenu écarlate.
- Heu… Dix ou douze, je crois.
Les deux autres ouvrirent des yeux effarés.
- Dix… Ou douze ?
- En une soirée ??
- Mais comment c’est possible, doux Jésus ?
LeFou se tortilla sur sa chaise, très gêné d’avoir cette conversation.
- Eh bien, c’est, heu, c’est comme ça. Ça vient naturellement.
- Ah ben pour avoir la santé, vous avez la santé chez les Laurent, fit Tom en fixant Dick, qui se sentit tout petit. Qui aurait cru ça ?
- On va dire que Stanley a de la ressource. Dommage que mon endurance n’égale pas vraiment la sienne...
- Tu vas t’user la santé si ça se prolonge !
- Oh, je ne m’inquiète pas… C’est l’attrait de la nouveauté pour Stanley, il finira par prendre un rythme moins soutenu. Et puis c’est normal d’être très enthousiaste aux premiers temps. J’ai eu vingt ans, moi aussi.
- Vingt ans pendant la guerre, c’est pas la panacée��� Surtout pour ce genre de bagatelles !
- On se débrouille.
Dick était resté silencieux pendant quelques minutes, pondérant la situation.
- Mouais… Mais dix ou douze, ça dépend du contexte. Si ça se trouve, c’était plié en quelques minutes à chaque fois. Autrement, ce ne serait pas possible !
LeFou était tiraillé entre le besoin de rétablir la vérité et la gêne de devoir aborder ce genre de détails avec le frère de son compagnon. Cela dit, il était plutôt content d’avoir des amis à qui en parler, à ce moment...
- Dick, avec toute la tendresse que j’éprouve pour ton frère, je peux t’affirmer une seule chose : la seule chose qui soit ridiculement courte chez lui, c’est sa période réfractaire !
Dick et Tom rougirent.
- J’avais bien dit à maman que c’était une mauvaise idée de lui donner Norbert comme second prénom !
Tom faillit recracher la gorgée d’eau qu’il était en train de boire, LeFou éclata de rire. L’éclat se réverbéra dans toute la salle et le rire communicatif du vétéran fut accompagné par ceux de ses deux convives.
- Je pense qu’on a dû dormir entre deux et trois heures. Cette nuit et les précédentes. Il… Il va falloir que je lui demande au moins une nuit de répit, je le crains… Je n’ai plus l’âge à supporter un tel rythme et j’ai du mal à trouver du temps dans la journée pour me reposer.
Dick et Tom s’arrêtèrent de rire. Le frère de Stanley posa une main amicale sur le bras de son beau-frère.
- Si tu le lui demandes, il t’écoutera. C’est quelqu’un de raisonnable !
LeFou sourit.
OoO
Stanley rentra assez tard de la taverne, il avait envie de retrouver Dick et Tom pour plaisanter et rattraper la pause de midi qu’ils n’avaient pas passée ensemble. Étienne était déjà rentré. Il tentait de lire, mais dodelinait de la tête. Le jeune homme avait remarqué son air patraque ce matin déjà, mais là, à la veillée, il était indéniable que son compagnon semblait exténué. Stanley s’approcha de lui.
- Tu as l’air épuisé.
Étienne leva les yeux de son livre, lui sourit pour le rassurer.
- Je… Je suis un peu fatigué, c’est vrai.
- Alors il faut aller se coucher, mon cœur.
Étienne eut un petit rire gêné.
- Je… Je ne pense pas qu’on va se reposer si on va se coucher !
- Oh, si. Ce soir, on va aller se coucher, je vais te serrer dans mes bras, et tu vas dormir, mon cher.
Étienne posa son livre, Stanley lui prit les mains.
- J’ai été un peu égoïste… J’aurais dû me rendre compte que, heu… J’étais trop demandeur.
- Il n’y a rien de mal à ça, Stanley. C’est extrêmement flatteur d’être aussi sollicité par un beau jeune homme, qui s’évertue à me trouver irrésistible !
- Mais ta santé est importante pour moi. Je vais me réfréner un peu dorénavant… Même si ça va être difficile ! Tu as dîné ?
- Oui, à la taverne.
- Alors viens…
Stanley tira Étienne du canapé et le guida vers leur chambre. Il se fit un devoir de le déshabiller entièrement, puis se dévêtit lui-même en un clin d’œil. Étienne voyait bien que Stanley, s’il n’y avait pas eu cet imprévu, aurait sans doute proposé à son compagnon de passer une nuit identique à la veille, mais le jeune homme n’en fit rien.
Stanley ouvrit le lit, poussa gentiment Étienne dessus, rabattit les couvertures sur eux, souffla la bougie et l’enlaça par-derrière.
- Je t’aime, Étienne. Dors bien.
- Dors bien mon amour.
Le pauvre Étienne s’endormit en quelques secondes à peine. Stanley caressa, attendri, le bras d’Étienne avant de l’imiter.
Fin
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Spiritualité ? Spiritisme ? Il manque juste la guimauve. Haribo en fait à la banane, c’est nouveau. Superstition : ça m’a toujours bien réussi avec une apostrophe. Une heure dix, sans compter le retard. Mais la première fois, hier, elle était en avance. Je rentre. Enae volare era. Symboles cunéiformes. J’ai rêvé que j’avais une interro d’Histoire. « Zéro ! » Le grand empire babylonien. Je le veux bleu. En attente de www.créditmutuel.fr... « L’écriture, c’est un manoir vétuste que tu rénoves sans cesse ». Un homme qui m’a dégoûté. Une nouvelle pensée en traversant la rue plutôt que la route. Le pont comme le métro. 16 heures 15 Jacques Tati : les petits monstres. Je vais vous prendre un petit café. Vivement Mario Kart avec ma future chérie, si Dieu et l’Etoile Filante le veulent. Une sorte d’Hamlet. Merci. La femme se caresse les cheveux. Inverser majuscule et minuscule. Le documentaire sur Babylon. Trouver son style et recevoir un SMS. Tu m’emmènes ? Non ; j’y vais à pied. Avaler le glaçon avec l’eau du bain. Un carnet à dessin et un nouveau SMS. Je vais réparer ta trottinette. Un plat chinois et un autre SMS. Non, trottinette c’est bien. Je laisse le portable sur la table. Explorer les commentaires sous Casey. Tu la rentreras dans ta salle : pas compris. Une femme enceinte et un petit gâteau. Trouver son style. Répéter des pensées. L’offre d’emploi. Sixième en championnat. Je n’aime pas ça. Manger le petit gâteau ; faire un retour à la ligne avec point-virgule ; Point de capiton ; Edgar Allan Poe devine tes pensées ; Gober le sucre et parler le langage des oiseaux ; Se brosser les dents au matin ; Supprimer le vocabulaire courant ; Au pluriel, hein ! Rencontrer des personnalités folles ; Investir un bar ; Boire le nectar. Regarder l’heure. Casser le rythme. Apprendre une poésie : « La première aux tons de sang M’a dit bonjour en passant », avec une majuscule et un t transformant le c. « Les réveils qui déchantent caressent tous le même chien ; Toutes les nuits j’réinvente le même parcours assassin ». Hello. La tête du Joker, le pub et le film. La Gueuse, un bon lieu de rencart ? Je ferais mieux d’y aller : je dois réserver le restaurant. Remettre la musique au début. La folle histoire des extraterrestres et des sumériens ; inverser les deux propositions. Twitter, Facebook, réservez en ligne. Réserver la petite table du fond et mettre le porc à part. C’est quoi comme race. Tu peux chercher le Babylon, près de la gare ? Qui a décidé d’appeler ça « truffe » ? COMPTEZ VOS MORTS
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Pour mon petit. C’est niais. De penser à toi, tout le temps, comme ça. T’as transformé mon coeur en guimauve. J’ai deux fois plus d’idées noires, deux fois plus d’angoisses et cent fois plus d’envie, de rêves et d’amour à donner. En ce moment je réfléchis beaucoup. Plus on avance, plus c’est concret. Plus t’es là. J’ai peur tu sais. De plus être là un jour, moi. Je pense que papa aussi y pense, même s’il en parle moins. Il dit que ca lui donne mal à la tête, je pense qu’il a mal au cœur. Avant je m’en fichais. j’étais pragmatique mais je me disais que la vie été ainsi faite. J’y pensais pas trop. Je pense à toutes les choses que j’aimerais te donner. À toutes les opportunités, les valeurs, les rêves et les possibilités que j’aimerais que tu aies. Aux choses que je voudrais et pourrais changer pour toi. Pour que tu sois bon, doux, rêveur, aimant, aimé et que tu ne sois jamais seul. C’est important de ne pas être seul. J’ai tellement peur que tu connaisses la haine, la colère, les conflits, la rancœur, l’intolérance... Je réfléchis. Si je ne suis pas là pour toi. Qui le sera ? Si ton père n’y arrive pas, qui le pourra ? Si nous avons peur pour toi, trop peur. Si nous partons trop loin de toi, qui sera là ? J’ai pensé à tout ce que je voulais pour toi. Je me fiche bien de la science. Des professions. Des notes. Je me fiche bien des couleurs que tu porteras ou de la religion que tu choisiras. Je veux le meilleur pour toi. Quand je me suis rendu compte que ton père me suffisait. Qu’il était une partie de ce que je voulais. Je ne me suis pas rendu compte tout de suite, de ce qu’on pouvait construire ensemble. Un foyer. Notre foyer. Et, je pense bien, que nous le voulons aimant, plein de tolérance et de diversité. Pour toi, pour nous. Loin des batailles et des histoires. Loin des chimères et de la douleur de chacun. Un rempart, tout construit, rien que pour toi, pour t’abriter quand il sera trop difficile de regarder le ciel, le soleil, ou d’écouter le monde. J’ai tellement peur que tu sois seule, un jour, une heure, une minute. Mais je ne pourrais pas, je ne veux pas être toujours là. Tu auras ta vie. Tes idées. Tes colères. Tes rêves.... C’est atroce de devoir choisir autour de moi.. De me demander si tel ou tel personne sera juste et bonne avec toi. Si untel saura faire abstraction du pire pour toi et si l’autre saura juste se contenter de te serrer dans ses bras quand tu en auras besoin. Sans jugement. Et puis il faut des gens pour nous comprendre nous aussi. Des gens qui verront la fatigue, la peur, la frustration ou l’envie de choses différentes. Des gens qui sauront nous rappeler à chacun l’essentiel... Alors voilà. Je pense que c’est une bonne chose de choisir deux parrains et deux marraines. Ainsi tu verras que ton coeur peut abriter bien plus de personnes encore que ne le peut un simple registre. Et tu auras autant de tante, de tatas et de tontons que tu le souhaiteras tout autour de toi. Tu auras aussi des cousins, des grands parents, des souvenirs et tant de choses. Il y a des gens qui ne font pas partit du reste de la famille. Qui ne portent pas notre sang. Mais je veux que tu comprennes, que la famille n’a rien à voir avec les lien du sang. L’amour n’a rien à voir avec un arbre généalogique ou avec des codes et des normes. Je veux que tu saches que les femmes et les hommes peuvent s’aimer et s’entraider autant que possible. Que la maison où tu te sentiras le mieux , le foyer qui te tiendra le plus chaud, sera celui que tu auras choisis. J’ai choisis des gens qui m’ont apporté beaucoup. Qui m’ont sauvé, accompagné ou qui m’ont laissé rêver. Papa a choisit des gens qu’il a jugé honnêtes et aimants. Nous avons choisit des personnes sans juger le sang, les origines, les croyances. Pour que tu aies le choix, et tout l’amour qu’il est possible d’avoir. Bien sûr nous avons pensé aux valeurs, aux tabous... Mais nous te laisseront le choix du coeur. Ca fait peur. Tu sais. De changer les codes. Mais il y a des choix qu’on ne peut pas faire facilement. Et on souhaite laisser autant de chance à tous, comme on aimerait que tout au long de ta vie tu en ais autant que nécessaire. De la chance, de la foi, de l’amour. Des choix sans honte. Ces gens que nous choisissons, ou pas, ceux qui vont t’entourer, te guider ou t’accompagner. Ceux qui te tendront la main, avec eux nous partagerons ce que nous avons de plus précieux. Notre enfant, notre amour, un rêve, une intimité, un foyer. Mon petit. Pour le meilleur.
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Une guimauve de plancton à l’anis des sables, s’il vous plait ! /126.5cm x 95.5cm/Acrylique sur kraft/2017
Petit regard tendre vers le passé. Ce temps où il s’agissait pour moi de créer un monde, un monde peuplé d’hybrides homme-requin. Une sorte de mythologie personnelle établissant des relations entre l’Homme et l’animal et déterrant par là même, les sédiments d’une culture secrète. Exposant ainsi des objets appartenant à cette civilisation fictive y désensablant ouvrage après ouvrage son Histoire. Ces six grands formats, d’acrylique sur kraft, illustrant ce que l’on pourrait éventuellement trouver dans l’enceinte une confiserie requinoise.
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L’ile de l’amour
Avertissement : juste de la grosse guimauve!
Prologue.
Quatre ans plus tard.
Marshall piétinait d’impatience devant l’autel. Son toxedo gris foncé lui allait à ravir. Il se balançait d’un pied à l’autre en attendant que la musique commence. Ses quatre frères à ses côtés.
Rosie caché dans le fond de l’église le regardait en souriant, le cœur débordant d’amour pour cet homme merveilleux. C’était le partenaire idéal et un papa merveilleux pour leur 3 enfants. Elle regardait l’assistance qui n’attendait plus qu’elle. Caleb, son bébé d’un an et demi, courait librement entre les bancs d’église avec sa sœur Mary de 3 ans.
- Allez maman! Papa nous attends, lui dit Anna-Louise, 4 ans en tirant sur sa robe.
- Tu as raison.
Elle fit signe au violoniste qu’elle était prête. La marche nuptiale débuta. Luke lui tendit son bras et elle descendit l’allée dans la plus belle robe celtique blanche à petite fleurs brodée qu’on est jamais vu.
Rosie rayonnait de bonheur. Devant elle, sa petite lançant des pétales de roses blanche.
Marshall se retourna et lui sourit largement en essayant sans succès de ne pas pleurer. Elle était éblouissante.
Un murmure de surprise parcouru l’église, tout le monde découvrait en même temps le ventre bien rond de la jeune maman qui abritait le petit quatrième.
Fin
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