#glace silencieuse
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Elftober #19 - Neon HERE COMES A NEW CHALLENGER!
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FFxivWrite2024 Participation Prize
For @winterdeepelegy of their character Glace Silencieuse!
Thanks to @sea-wolf-coast-to-coast for hosting!!
#FFxivWrite2024#FFxivWritePrizes#ffxiv#other people's ocs#ace's cmsns#sort of#it was very fun to incorporate lil bits of everything into this one!
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Guerre silencieuse dans une armoire à glace Antre
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Ma mère a dit "les gens sont décevants". Et c'est vrai. J'aime pas avouer que j'attends quelque chose de quelqu'un parce que j'aime pas avouer que j'ai besoin des autres ou que je cale des intentions sur les autres. Mais même si je sais que je le suis aussi, qu'on me le reproche sans cesse, j'essaie de rester légitime pour le reprocher aux autres. Enfin, je ne le reproche jamais aux autres parce que ya rien à dire. La vraie déception est silencieuse et creuse. J'ai longtemps espéré que les gens se rendent compte qu'ils étaient décevants seul mais ça n'arrivera pas car personne ne leur dit et qu'ils ne se demandent jamais s'ils le sont. C'est dingue de jamais se remettre en question. Je crois que ça faisait longtemps qu'on ne m'avait pas blessée comme ce garçon me blesse. Je n'arrive pas à l'aimer parce qu'il me rend trop triste. Je n'arrive pas à arrêter de le voir car je sais que personne ne veut de moi à côté. Ça fait pitié, et encore plus d'en avoir conscience. Je dénonce les mêmes comportement que j'ai. Je me demande quand je vais rencontrer quelqu'un qui me mérite et me rend la pareille sans avoir à demander. Sans avoir à me soucier de tout. Sans cette charge mentale écrasante et douloureuse. J'aimerais faire des choses bien avec quelqu'un mais je me retrouve toujours avec des personnes qui me tirent vers le bas uniquement parce que j'accepte ça. Je parle beaucoup des mêmes choses en ce moment parce que je me sens mal de m'auto bloquée dans des situations dégradantes. Je me sens même pas légitime de m'en plaindre car j'accepte en me disant que même si on me traite mal, on me traite mieux que ce que je me traite seule. Mais même pas au final. De ces dernières années, j'aurais eu le cœur morcelé par le manque de respect, de tact et de réciprocité de mon entourage. J'ai l'impression de sans cesse être rabaissée. Il faut que je me retrouve seule à nouveau, c'est la seule manière que j'ai d'aller mieux. Quémander le respect des autres c'est une bien belle et fatiguante perte de temps à laquelle je m'astreints trop régulièrement. En vérité, ça me glace le sang tout ça et ça me décide à me renfermer d'avantage encore.
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Vivantes
"Comment veux-tu que je reste calme ?" Melhurmur accompagne sa plainte d'une voix geignarde et de coups dans l'eau. "Il fait noir. Je suis trempée jusqu'aux os. J'ai mal partout. Le grimoire est au fond de la Brume. J'ai aucune idée d'où nous sommes. Et, on continue à s'enfoncer dans ce marais nauséabond qui me glace le sang!" Elle doit être au bout de ses limites.
Une branche craque à une dizaine de mètres et capte mon attention. "Chhhhhhhhh!" "Madeaaa," gémit Melhurmur, non convaincue par ma vigilance. "Ce lieu est désert. Je n'ai pas entendu ne serait-ce qu'un seul oiseau chanter depuis qu'on y est entré". "Exactement, c'est ce qui m'inquiète," En temps normal, les oiseaux alarment le reste du bois quand on pénètre dans leur domaine. Et ici, pas un cris, ni d'autre bruit, si ce n'est l'eau qui clapote. "J'aimerais bien les voir ceux qui nous suivent, avec de l'eau jusqu'au dessus du nombril." soutient Melhurmur d'un ton agacé. J'estime que si je ne vois rien, nos éventuels poursuivant n'en voit pas plus. Je m'approche de Melhurmur et cherche à attraper sa main. Elle sursaute, "Hey ! Qu'est ce que tu fais ?!" J'essaie de la rassurer, "Donne moi ta ma main, allons-y." "Je ne suis plus une enfant !" crie-elle, indignée. J'en ai plus qu'assez de ses crises et je laisse s'échapper d'un coup toute ma frustration, "Tu préfères te débrouiller toute seule pour sortir d'ici ? Peut-être que tu serais mieux avec ces quatre guerriers aux sourires libidineux et la dague tranchante ?". Je m'arrête et respire, mais la tension reste, alors je poursuis, "Non ? Alors, donne moi ta main," sur un ton qui ne laisse aucune place au choix. Melhurmur ne répond pas tout de suite. Je ne la vois pas mais je sais qu'elle est là, car l'eau reste calme. Après un instant, je sens sa main contre moi. Elle reste silencieuse.
J'avance doucement, une main devant moi me sert de guide, et l'autre derrière tient celle de Melhurmur. Mes pieds cherchent leur stabilité et se posent l'un après l'autre. Melhurmur n'a rien dit depuis que j'ai haussé la voix. Je ne pensais pas que ce serait si efficace, et une partie de moi s'en veut de lui avoir crié dessus. "Tu sais, ce n'était pas contre toi." C'est vrai. "C'est la première fois qu'on me demande d'escorter une enfant." Melhurmur ne répond pas, mais une légère tension dans sa main trahis sa frustration. Elle n'apprécie sans doute pas être considérée comme une enfant.
J'avais vingt et un ans quand j'ai quitté Val Tereigne pour la première fois, et même si elle n'a que deux ans de moins, j'ai du mal à cerner autre chose que la naïveté qui rayonne de son comportement. Qu'est ce qu'elle croit, honnêtement ? Un vieil homme frappe à la porte de chez ses parents et la presse de le suivre sans lui expliquer quoi que ce soit. Et elle le fait sans se retourner. Une semaine plus tard, ils arrivent à Holiad. Quelqu'un essaie de les tuer tous les deux, et elle continue à le suivre. Ce même vieil homme lui explique qu'il a une affaire urgente à régler. Qu'il l'attendra à Val Tereigne à la fin du mois quand le premier quart d'Ismeer soulignera l'absence d'Or. Pour s'y rendre, il lui indique uniquement le chemin qui permet de descendre le long de la Brume jusqu'à sa rencontre avec le Raenor, et elle accepte à nouveau sans broncher. Si je n'avais pas entendu leur conversation à Holiad, elle y serait restée dans la Brume.
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Dans les ombres
La nuit sombre et froide de Gotham est l’heure de rendez-vous préférée des criminels. Dans un entrepôt abandonné sur les docks, des hommes dans l’ombre attendent patiemment. Enfin la porte du hangar s’ouvrit en grand pour laisser entrer une femme. Elle était plutôt grande, vêtue d’une cape verte et or ou l’on pouvait dessous une tenue noire, son visage était caché par un masque aussi vert sombre et or dans un dessin complexe seulement dépassé deux petites pointes réparties des deux coté de sa tête semblable à des oreilles d’un animal. La femme monta sur une pile de casse en bois et se tourna vers les hommes en dessous elle. Elle prononça un discours :
Mes chères ombres, ce monde est soumis à la corruption et à la démence depuis bien trop longtemps ! je vous ai appelle dans cette ville contaminée, symbole de ce que l’on combat ! Nous commencerons par Gotham, puis nous étendrons notre idéal et influence au monde. Pour le réduire en cendre et le reconstruire sur de nouvelle fondation qui continuera pour des millénaires !
Les ombres se mirent à genoux devant elle. Puis la femme passa en revue ces troupes avant de disparaitre dans l’ombre.
Métropolis été complètement opposé de Gotham, et pourtant les villes étaient juste séparées par l’embouchure du fleuve. Tandis que Métropolis était grande et rayonnante, Gotham était quant à elle petite et sombre. Ce jour-là, Superman, héros attitré de Métropolis, alias Clark Kent, avait eu une bonne journée. Il a pu arriver à l’heure à son travail et aucun vilain n’avait décidé de commettre de crime ce jour-là. C’est presque un rêve. Il déjeunait avec sa femme lois et son fils Jonathan « Jon » quand sa super ouïe entendit des cris de sanglant. Il donna un coup œil a Lois qui lui répondit d’un signe de tête. « Va » disait-elle. Et Superman se dirigea vers la scène de crime. Il arriva en volant aux docks. « C’est étrange… » se dit — il. Il ne semblait n’y avoir rien d’anormal même en utilisant sa vision X. pourtant le cri provenait bien de la ! l’homme d’acier ferma les yeux et utilisa sa super-ouïe. En concentrant, Superman surpris une discussion :
… pourquoi doit veut telle que l’on transporte toutes ces caisses ? dit une femme avec un accent du sud.
Ferme-la et bosse. La patronne ne veut pas que l’on pose de question. Tu as déjà oublié ce qui est arrivé à Jim ? lui répond un homme.
La femme se tut. Puis on entendit un coup de feu. Une autre voix masculine déformée attira leurs attentions :
Si vous avez des problèmes, vous pouviez m’en parler directement.
Les voix viennent de sous le port. Superman activa sa vision X pour voir sous terre, une masse semblable à une grosse canalisation était visible. Or il ne pouvait pas voir dedans. Ce qui veut dire que la chambre souterraine est en plomb. Il se posa à côté une plaque d’égout, l’ouvrit et descendit silencieusement en volant. Le lieu a été reconverti en zone de chargement de contrebande maritime. Arrivé en bas, il entendit un « clic ». C’était celui de plusieurs armes à feu que l’on arme pour le mettre en joue. Celui qui semblait être le chef était en arrière sur les caisses du bateau et portait un masque rouge sous une capuche rouge, il pointait un pistolet sur le visage de Superman. La voix déformée vient confirmer l’hypothèse.
Eh bien ! il semblerait que l’avertissement que l’on nous avait donné était juste. Dommage que j’aie dû le vérifier en tuant l’un de mes associés.
Comme il le disait, un homme grand comme une armoire à glace était allongé au sol, plusieurs impacts de balle étaient visibles sur son corps. Superman conforte l’homme.
Pourquoi là tu tué ?
Il me défiait ! il fallait bien que je leur montre qui est le plus fort ! de toute façon, je n’ai pas le temps de discuté avec toi. Occupée vous de lui les gars !
À vos ordres, Red Hood ! exécute les hommes.
Les hommes de main tiraient sur l’homme d’acier. Ce fut bien inutile, il pouvait résister a plus puissant que ça. Le boy-scout assomma juste les hommes de main, puis fonça sur Red Hood. L’homme esquiva, mais reçut quand même le coup. Il atterrit sur le pont du bateau contre une montagne de caisse qui tombe à côté de lui. Superman se dirige vers l’homme et enleva les caisses pour voir s’il allait bien. Le masque s’était en partie cassé et il pouvait voir le côté haut droit de son visage. Superman recula de surprise. Red Hood semblait ne pas avoir plus de 20 ans, il avait des cheveux noirs avec une mèche blanche. Soudain le jeune homme se releva en tenant son pistolet dans sa main pour tirer sur lui. Mais, homme d’acier réagi plus vite que la lumière et désarma Red Hood. « Ce garçon est dangereux pour les autres et lui-même » pensa superman. Il attrapa sa main et le regarda dans les yeux. L’œil bleu visible le regardait avec tellement de haine et de mépris qu’il ne devrait pas avoir à cet âge. Puis lui parla sur un ton calme qu’il utilisait pour calmer les gens alors que Red Hood se débat.
Tu es jeune, pourquoi fais-tu ça ? Et que penseraient tes parents s’ils te voyaient ici ?
Red Hood semblait s’arrêter un instant…
… Avant de rire aux éclats en se tordant dans tous les sens comme un possède. Superman afficha un regard surpris.
Qui est qui… ?
C’est l’une des choses les plus amusantes que j’ai entendues de ma vie !
On pouvait devinait son sourire sous son masque.
Elle avait raison, vous être tellement naïve !
Il mit un coup de pied dans une des caisses pour brisait les planches en bois, des boules métalliques tombe au sol. Les boules s’allument dans une couleur rouge, soudain, Superman sentit sa force diminuée. Red Hood en profita pour sortir de sa prise et lui asséner un coup de poing au visage. Superman recula avec une giclée de sang sortant de son nez. Red Hood n’abandonna pas et fonça sur Superman pour le jeter par-dessus le bord du bateau. Mais, l’homme d’acier bloqua l’attaque il pouvait voir l’œil Blue devenu vert du garçon le regardé frénétiquement, à la fois amusée et exaltée.
De simples générateurs de lumière rouge mettent à mal le grand superman !? Ah ! C’est la meilleure chose que j’ai entendue depuis longtemps ! elle avait raison après tout ! tu n’es pas un dieu, tu n’es qu’un homme conforté dans ce monde pourri.
Red Hood envoya un coup de pied dans les genoux de Superman. Mais l’homme attrapa le bras gauche de son adversaire et l’envoya par-dessus le bord. Puis il drapa avec sa cape les bombes à rayonnement de soleil rouge. Sa force revenait petit à petit maintenant. Superman sauta alors à côté de Red Hood qui se remettait de sa chute.
Cela suffit ! il est temps que tu répondes de tes actes devant la justice. Ordonne Superman.
Je ne me soumettrais jamais à la justice de ce monde corrompu ! réplique ardemment Red Hood.
Superman était sur le point de l’attaché quand il entendit des bruits de pas, il était très faible et léger, mais également proche de sa position, mais il ne savait pas où. En tenant toujours le garçon, il se retourna et prononça d’une voix forte.
Je sais que vous êtes là. Montrée vous !
Une grande silhouette surgie de l’ombre à côté de lui, il fut surpris, mais ne le montra pas. C’était une femme aux cheveux noirs, avec un masque vert et or au motif complexe.
Qui es-tu ? demande Superman.
Je me nomme Batman de la League des assassins. Réponds la femme. Le garçon est mon fils. Relâche-le.
Superman se sentait figé, la femme lui lance un regard qui pourrait faire plier les montagnes à sa seule volonté. Il avait entendu parler de cette Ligue par Green Arrow. Si cette personne était responsable de ce trafic, alors ça ne pouvait pas être bon.
C’est votre fils ? Et, que fait la Ligue des assassins à Métropolis ? demande prudemment Superman.
Adoptée… a grommela Red Hood.
Ça ne vous regarde pas. Réponds froidement la femme. Je vous ai demandé de le relâcher.
La Femme reste immobile et inflexible comme si elle regarde son âme. Superman essayé de toutes ces forces de ne pas détourner le regard.
Si vous ne vouliez pas me donner de réponse, je me vois dans obligation de vous ramener auprès des autorités.
Il pourrait demander à Green Arrow comment la faire parler.
Vous êtes bien naïf.
Quoi ?
Batman sort un poing américain brillant verdâtre de sa poche. L’homme d’acier pouvait déjà ressentir sa force l’abandonnée à cause des effets de la kryptonite verte sur lui. Elle courra vers lui. Superman a tentai d’esquivée. Mais Red Hood profita de l’occasion pour faire une balayette et le fit tombée par terre, Batman le bloqua avec son bras gauche puis elle lui assigne un violent coup de poing à la tempe. Assommant l’homme dans un bruit retentissant.
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27 NOVEMBRE 2024
Programme qui saigne sévère.
1°) Échauffement en 5 minutes et 5 lignes maxi : le labyrinthe.
J’ai commencé ma phrase en espérant arriver au bout, mais rien que de penser à un bout m’a rappelé la mauvaise blague du bâton qui a deux bouts, et qu’on coupe en deux, mais il a toujours deux bouts, alors j’ai pensé que ma phrase pourrait mal finir si je l’allongeais trop parce que la consigne c’est cinq lignes, et si j’écris dix lignes il faudra la couper. Mais pourquoi ai-je écrit tout ça ? Il faut que j’en sorte. Où est l’autre bout du labyrinthe ?
2°) Un peu de haine gratuite (10 minutes) : Les banquets. On expliquera de manière raisonnée, calmement, pourquoi l’on déteste les banquets, de quelque nature qu’ils soient (de conscrits, de société, de militaires, de famille, etc.).
Je hais les banquets et les banqueteurs. Ce genre de cérémonie maniaquement organisée me glace déjà rien qu’à l’idée de devoir chercher l’étiquette qui indique ma place. Et à côté de qui serai-je ? Une rombière à collier de perles et décorations multiples ? Un P.D.G. cravaté et noyé d’eau de toilette ? Un sourd à qui je devrai faire la conversation en lui criant dans l’oreille ? Les banquets sont détestables parce qu’il faut endurer l’attente du début, l’attente des plats, l’obséquiosité des larbins qui veulent à toute force remplir mon verre, les serveurs empotés qui tremblent au-dessus de mon épaule en apportant les plats en sauce. Il faut endurer la crainte d’un impair, de faire des miettes inconvenantes, de répondre au voisin d’en face avec du persil sur les dents. Les banquets sont détestables parce qu’il s’y trouve toujours un président de quelque chose, qui tape sur son verre en cristal pour demander la parole, et qu’on doit écouter poliment, ou religieusement, au garde-à-vous mental, sans bouger, pendant trop longtemps et que le café refroidit dans les tasses. Les banquets sont haïssables parce que, parfois, il faut se lever et rester en point de mire de dizaines d’inconnus, quand encore il ne faut pas pousser la chansonnette… Les banquets, c’est toujours un assemblage, ou un ramassis, d’individus qui font semblant d’avoir un esprit collectif pendant quelques heures, et qui se séparent en ayant oublié le nom de presque tout le monde, excepté peut-être la brunette en face, qui peut être une bonne affaire, ou le député dans le coin, qui peut procurer une bonne affaire.
3°) 10 mots pour une histoire de hasard (10 minutes). On tire au sort dix mots dans une liste qui en contient vingt-cinq, et on écrira une histoire où ils seront tous employés.
Les mots tombés d’une main innocente sont les suivants : injecter, mystère, autobus, main, automobile, hasard, plume, délire, personne, lueur.
Personne ne l’avait vu ni entendue venir. Une espèce de brouillard envahissait la rue, et le bitume donnait l’impression de disparaître au bout de vingt mètres. Une automobile apparut, silencieuse, silhouette trouble, au ralenti, puis s’arrêta devant notre petit groupe. Nous ne disions plus rien, attendant que quelqu’un en sorte, mais nous ne vîmes, pour la plupart, qu’une main qui passait par la vitre abaissée, et à la lueur du plafonnier nous comprîmes que quelque chose n’allait pas. Une main, et pas de corps, pas de tête. Le mystère devenait palpable et angoissant. « C’est du délire, dit Élisabeth, c’est l’homme invisible qui a mis des gants ? ! » La voiture se remit lentement en marche, repartit sans bruit, et il n’y eut plus rien, qu’une brume qui s’épaississait. Et puis une plume tomba du ciel, en voletant, et se posa à mes pieds, comme par hasard, me désignant pour être le responsable de ce qui devrait advenir désormais. L’autobus scolaire arriva enfin, klaxonnant à tue-tête, et nous pûmes enfin nous y injecter tout le reste de la dope qui nous ferait patienter jusqu’à l’entrée du lycée.
4°) Intégration forcée (10 minutes) : Un fragment d’Étienne Candel. On l’intègrera tel quel, sans le modifier même d’une virgule, dans un texte libre : « le mouvement paresseux des carpes au matin, plus paresseux dans leur sommeil, mais moins dans… »
Ses souvenirs défilaient comme des silhouettes floues, se confondant parfois les uns avec les autres, et sa pensée, molle, essayait de se développer dans un labyrinthe de mots incomplets, de phrases fragmentaires, comme on voit sous la surface d’une eau trouble le mouvement paresseux des carpes au matin, plus paresseux dans leur sommeil, mais moins dans leur légère agitation lorsqu’elles se croisent entre deux tiges de nénuphars, et il espérait que ce cycle anesthésiant cesserait d’un coup, qu’il trouverait le mot qu’il cherchait vainement, qu’il le verrait surgir de ce magma mouvant de syllabes et de pensées inabouties, comme lorsque les carpes de Villandry se jettent vers la surface pour gober les miettes de pain que leur jettent les touristes.
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TJ de Nanterre : « Elle a le droit de vivre sans avoir un marteau sous son oreiller »
https://justifiable.fr/?p=62 https://justifiable.fr/?p=62 #avoir #droit #Elle #marteau #Nanterre #oreiller #sans #son #sous #vivre sangidan/AdobeStock Un prévenu qui n’a pas daigné se présenter pour un motif très contestable, mais une victime bien présente et soutenue par ses proches dans ce dossier de menaces de mort. C’est avec étonnement et agacement que la juge de la 20e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Créteil constate l’absence du prévenu, Hicham*, en cet après-midi déjà bien avancé. Il a refusé l’extraction, explique l’avocate de la partie civile, toute aussi agacée qu’elle. La raison avancée ? Il sort de détention dans deux jours. « Je ne vois pas trop le rapport avec le fait de ne pas venir à l’audience », commente la présidente. Cela n’empêchera pas de traiter ce dossier, d’autant que la victime, Sarah*, est présente et a attendu que son cas soit examiné toute la matinée. À ses côtés, sa mère et deux amies sont venues la soutenir. La victime, âgée d’une vingtaine d’années, a été en couple avec le prévenu, de 2020 à 2023. Après la séparation, Sarah a reçu des menaces de mort très violentes via les réseaux sociaux et par mail. « Petite pute », « Je vais t’étrangler en te regardant dans les yeux », « Je vais te regarder agoniser ». Après avoir porté plainte fin 2023, Hicham a été interpellé. Aux policiers, il assure qu’il avait bu, regrette, dit qu’il n’a jamais eu l’intention de passer à l’acte. Il a été jugé peu de temps après au tribunal judiciaire de Créteil pour trafic de stupéfiants et a été condamné à une peine de 18 mois. Il est incarcéré à la maison d’arrêt de Fresnes et a vu sa peine aménagée en semi-liberté. D’où sa sortie imminente, qui lui sert de justification à son absence. « Les absents ont toujours tort ! » Après cet exposé sommaire, Sarah souhaite ajouter plusieurs choses : « J’ai porté plainte parce que j’ai senti qu’il allait passer à l’acte. » La plainte vise des faits qui s’étendent sur quelques semaines, mais selon elle, les violences et les menaces sont plus nombreuses. Elle a été en contact avec une ex-compagne de Hicham qui affirme avoir elle aussi reçu des violences. Depuis l’incarcération à Fresnes, les menaces n’ont pas cessé pour autant. Sarah raconte sa tentative d’y mettre un terme. Son récit glace le sang : « J’ai appelé la prison de Fresnes. Ils m’ont demandé si je voulais rester anonyme, j’ai dit oui. Dans la journée, j’ai reçu un message de lui qui disait : « t’es bien conne d’avoir appelé Fresnes ». » Son avocate confirme qu’il y a des messages vocaux postérieurs à la prévention : « Il va être libéré demain, comment vous le vivez ? » Sarah reste silencieuse quelques longues secondes. « Je le vis mal », lâche-t-elle en tamponnant ses yeux déjà embués de larmes. L’avocate précise que les proches de Sarah sont en train de s’organiser pour l’héberger. « Il ne nous fait même pas l’honneur d’être présent », s’emporte le conseil de la jeune femme, « mais les absents ont toujours tort ! Elle craignait ses regards, ou même qu’il la menace ici même devant vous. » C’est donc une sorte de soulagement de constater cette absence. « On pourrait se dire que c’est pas si méchant, ces menaces de mort, c’est juste un jour, sous l’effet de l’alcool. Mais quand on connaît le contexte, c’est beaucoup plus inquiétant et plus dangereux qu’il n’y paraît. Il regrette, il ne présente pas d’excuses, il n’en a rien à faire d’elle ! » Elle cite à nouveau une longue litanie de menaces, violentes, outrancières. Sans surprise, elle demande l’interdiction de contact et de paraître au domicile de Sarah avec exécution provisoire. « Elle a peur et elle a raison d’avoir peur. Elle a le droit de vivre sans avoir un marteau sous son oreiller. Elle attend une demande de relogement. » L’avocate déplore que ce soit à la victime de partir, même s’il en va de sa sécurité. « Je demande aussi 1 000 euros au titre du préjudice moral. Souvent les victimes de violences conjugales disent qu’elles ne veulent pas d’argent, mais pourquoi ce serait gratuit ? » L’avocate se refuse à demander un euro symbolique en ce qui concerne les dommages et intérêts. Une façon de « responsabiliser les coupables » : « Est-ce que pour 1 000 euros, on accepterait de recevoir ce genre de messages et de vivre dans la peur ? La réponse est non. Ça fait partie de la réparation. » À cette demande, s’ajoute celle du remboursement des frais de justice de Sarah. « Quelle peine pour protéger Madame ? » La procureure se désole face à la teneur des messages « dégradants », face à ces contacts qui n’ont même pas cessé en détention. « Il y a un risque de passage à l’acte important. Quelle peine pour protéger Madame ? » Elle requiert dix mois avec sursis probatoire avec une obligation d’indemniser la victime, l’interdiction de contact et de paraître à son domicile, mais aussi l’interdiction de paraître dans les Hauts-de-Seine. Le prévenu, absent de l’audience, est finalement condamné à six mois d’emprisonnement avec sursis probatoire. Il devra indemniser Sarah à hauteur de 600 euros et rembourser ses frais d’avocat. Il a interdiction de la contacter, de se rendre à son domicile et d’apparaître dans la ville où elle réside. La présidente reprend pour être sûre que Sarah a bien toutes les informations. La jeune femme semble perplexe sur la façon dont cette nouvelle condamnation va s’ajuster à celle déjà en cours et qui est aménagée en semi-liberté. Lorsqu’elle comprend que l’interdiction de contact vaut pour les deux ans à venir, elle prend une profonde inspiration et semble un peu soulagée d’avoir été prise au sérieux. « Il peut pas rentrer en contact avec toi, sinon hop ! Retour case départ ! », résume une de ses amies. Le petit groupe sort de la salle d’audience. *Les prénoms ont été modifiés.
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Un silence assourdissant - ( RC )
photo Nick Brandt – de sa série animaux pétrifiés par le sel Aux fosses creusées de l’ombre,aux vents acides en tourbillons,aux tenailles implacables de glace,nous verrons les animaux figés sur place,la tête de cendre d’un chevalle torse enchevêtré de barbelés,le spectre debout du flamant immobilele soldat crucifié dans les ronces,la solitude silencieuse des champs de mortoù le sel fossilise les…
#acides#animaux#barbelés#cendre#chabriere#cheval#corps#flamant#fosses#fossile#glace#mort#ombre#orage#silence#soldat#tenailles#tourbillons#vents
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Helsinki (6 mai 2013)
Helsinki est ville, et cruelle, et sinistre.
Elle est ville cruelle et ville sinistre et ville vile tout à la fois.
Et l’étrange objet qui paraît ainsi se dessine sous la lueur d’un ciel triste et s’étend sine finis sous le souffle d’une bise insensible. Tel une hirondelle qui s’élance avec ses ailes au-dessus des citadelles, j’ai le vertige, Helsinki. Haute et sublime, tu sembles de glace, mais c’est une froideur simulée, et je sais qu’elle dissimule en réalité une sagesse silencieuse et une quiétude remplie de vie. Et moi, sans défense, seul et frêle, je souhaiterais m’immiscer dans ton cœur d’hiver, mais surpris par la triste réalité mes r��ves fondent au soleil tels ta neige, et ma mélancolie résonne en moi telle une symphonie qui s’efface elle aussi en un soupir.
A cela s’ajoute une beauté impassible, car oui Helsinki, ô mon Helsinki, tu es belle sous ton manteau de gel, mais c’est un amour asymétrique et je crains, si dans un accès de désespoir je m’avance et en toi me glisse sans prévenir, que saisie d’effroi tu ne m’assassines.
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Elftober #11 - Free Space aka Maybe this guy has food? aka Must pet all the cats
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rêves
Le jour j’ai le cœur un peu pâle et fatigué de devoir attendre si tard pour se couvrir, le cœur comme à découvert tout le jour où j’attend de pouvoir m’endormir pour te voir. Il y a cette immense prairie qui ne semble pas investie par l’homme mais où il est certainement passé autrefois puisque des pierres sont alignées et s’étendent pour limiter ce qui sépare le réel et la vie de ce gouffre pourtant très calme et agréable quoiqu’un peu effrayant. Dans le château ça n’a rien à voir et je sais que derrière le silence glace le soleil ainsi. Il n’y a plus qu’un bus et des toilettes qui pourraient me trahir. Je relève mes pieds il n’y a plus d’indices, et ma tête contre ton torse ne capte pas le battement de ton être qui gicle sur l’évier maintenant cassé par le poids des choses lourdes et silencieuses, peut être des non-dits. J’espère surtout qu’il y en aura d’autres parce que la surdité des dialogues implique certains échanges quand même peut être abstraits mais pas moins signifiants. Je piste des signes dans la lyrique de l’onirisme et ta trace se dissipe à mesure que je la mentalise. Je décompose une image que je peux me faire de toi. Les yeux fermés je te vois, je te vois comme je t’imagine, je te conçois et te détruit par ma présente et délirante fureur créative.
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The Long Haul 1983 session 2 (french version)
day 3
start the engine
4dF -> [-1, 1, 0, 0] -> 0
Le moteur démarre
je tourne la clé et le moteur démarre immédiatement.
Il est temps de démarrer la journée.
Hit the road
As de trèfle
You come across your twin: a rig, same model, same year, but in much better condition. You can salvage parts, make repairs, etc. How do you picture the driver of this twin? Advance the Rig Stat.
RIG - [x] - [x] - [ ]
je continue à conduire le long de ces routes interminables.
Le temps progresse lentement.
je vois finalement u nautre camion arriver dans l'autre sens et quand je le croise je peux voir le visage de l'autre chauffeyr : un type sensiblement plus vieux, nez cassé, les yeux dans le vide, il semble résigné.
Je sens le camion vrombir légèrement à ce moment, comme poussant un soupir d'aise.
5 de trèfle
As you climb a steep, miles-long hill, the engine groans. You push it, and the needle of the temperature gauge rises. Make a Rig Roll. If your game is not over: You reach a scenic overlook and cut the engine to let it cool down. You have a few quiet minutes, and decide to write something short and special and precisely-worded; you’ll carry it to your destination. Play “Blink” by Hiroshi Yoshimura (track 13). Begin writing; stop when the song ends.
4dF -> [1, 1, -1, 1] -> **2
Le moteur a pas mal hurlé pendant cette montée.
Je décide de lui accorder une petite pause.
Je stoppe sur la crète et j'en profite pour admirer le paysage gelé.
Une étendue à perte de vue, blanche, froide et silencieuse...
Aucun mouvement.
Je laisse les évènements des jours précédents remonter à la surface tout doucement.
La livraison, l'embuscade, le bruit, l'explosion, la fuite...
Les souvenirs me permettent de me remettre mais en même temps ils me rappellent qu'il ne vaut mieux pas trainer dans les environs...
Je remonte dans la cabine et reprend la route.
10 de carreaux
You are once again overwhelmed by your solitude. You fantasize about a passenger seated next to you as you drive. Describe the imagined conversation.
La route reprend, j'avale les kilomètres, toujours seul, ne croisant que peu d'autres véhicules dans ces terres gelées.
Soudain le poids de la solitude m'écrase.
Je sens la présence familière à mes côtés, elle m'a déjà accompagné dans ce genre d'épreuves auparavant.
Je sais ce que tu penses... Pas la peine de me regarder comme çà.
Quelle autre solution avais-je ? Comment aurais-je pu lui refuser ça ?
Tu sais bien que je devais le faire...
De toute façon c'est la dernière fois, j'ai décidé d'arrêter.
Dès que nous serons arrivés je raccrocherai.
Je poursuis la conversation, mais après quelques temps le cœur n'y est plus.
J'abandonne, et reprend la conduite en silence.
Je monte légèrement le son.
4 de pique
Beckoned by neon lights, you find a stash of something helpful: maybe a field of fresh produce, some water purification tablets, or a first aid kit. Where did you find it? Why does it feel like a blessing? Advance the Body Stat.
BODY - [x] - [ ] - [ ]
Je décide de poursuivre la route plus longtemps aujourd'hui, je voudrais sortir de cette zone.
La glace laisse finalement place à de la neige, une fine couche légèrement poudreuse..
Il fait noir depuis un bon moment quand je finis par tomber sur une espèce d'aire de repos où je décice de m'arrêter.
Je me gare et coupe le moteur.
Je sors quelques instants pour me dégourdir les jambes.
Un peu plus loin j'aperçois une espèce de guérite ou de cabane.
Je m'en approche doucement.
A l'intérieur une petite table, personne.
Je regarde un peu plus en détail et aperçois un glacière sous la table.
Je regarde autour sur le parking : aucun autre véhicule.
Tout cela doit avoir été oublié.
Je décide de l'ouvrir : à l'intérieur quelques conserves et quelques bouteilles de bière.
check your progress
Travel - [x] Ice - [x] snow - rain - wind - flood - fog - heat - dust
J'en profite pour me détendre un peu après cette longue journée. Je vais finalement me coucher dans le camion en attendant la journée de demain.
make the call
Je me dirige vers la cabine, insère quelques pièces et décroche le combiné.
Gavin ? Pas de réponse, un silence ponctué de bruits de statique.
J'ai finalement réussi à quitter cette étendue de glace. J'espère pouvoir progresser plus vite désormais.
Les choses ont mal tourné là-bas tu sais, je ne ferai plus de livraisons pour toi. J'observe le reflet de mon visage blessé dans le métal poli de la cabine.
Je pense que je ferais mieux d'aller me coucher, j'ai conduit longtemps aujourd'hui.
A bientôt...
day 4
start the engine
4dF -> [-1, 1, 1, 1] -> 2
Le moteur démarre instantanément.
hit the road
8 de pique
Food has been especially hard to find today. What compromises have you made to keep yourself fed?
Je ne croise aucun lieu habité aujourd'hui, je préfère économiser les provisions que j'ai accumulées en me rationnant.
La route se poursuit.
valet de carreau
You remember a horrific nightmare about a Wound. It grows, shifts, pulses, and trans- forms. Describe the dream. Make a Mind Roll.
4dF -> [1, 0, 1, 0] -> 2
je roule depuis des heures, je sens mon corps qui commence à s'engourdir.
Je risque la somnolence je le sais, mais je ne veux pas perdre de temps.
Je sens mon esprit qui part à la dérive.
La coupure sur mon nez, résultat d'un saut puis d'une roulade mal exécutés suite à l'explosion pulse dans ma tête.
Je sens la douleur, sourde, revenir et envahir mon crâne.
Je sens ma peau se tendre, la coupure s'écarter, la douleur m'envahit, mon nez se brise, le sang coule à gros bouillons et inonde mon visage.
Je sursaute, je me suis assoupi au volant pendant un court instant.
Je secoue la tête et continue ma route, mon nez est toujours douloureux cependant.
2 de coeur
The next time you fail a Body Roll, you get a second chance and can reroll your dice. Save this card as a reminder; discard it when you reroll.
Cet épisode m'a ébranlé mais je continue la route cependant...
La neige tourbillonne sur les côtés alors que je roule.
7 de carreau
Sleepless and exhausted, you find yourself staring at the fires along the horizon. You swear you see a shape, or maybe even a physical form, in the smoke. What do you see? Make a Mind Roll.
4dF -> [0, -1, 1, 0] -> 0
La route se poursuit. Au loin le rougeoiement persiste et ondoie. Quelques panaches de fumée semblent s'en échapper. Dans le rougeoiement, des traces foncées semblent se mouvoir et ne semblent pas correspondre à ce qu'on pourrait imaginer dans des flammes. Qu'est-ce que ça peut bien être ?
Épuisé je décide de m'arrêter. Je gare la camion sur le côté.
check our progress
Travel - [x] Ice - [x] snow - [x] rain - wind - flood - fog - heat - dust
la neige se mue lentemant en pluie...
make the call
Je me dirige vers le téléphone public.
Gavin ? Toujours rien
que peux-t-il bien se passer dans le sud Gavin ?
Et ici, où sont les gens ? Que sont ces flammes dans le lointain ?
Dans quoi as-tu pu bien m'embarquer ? Le silence de l'autre côté du téléphone me pèse énormément. Je décide de raccrocher.
day 5
start the engine
4dF -> [1, -1, 0, 1] -> 1
le moteur démarre instantanément.
hit the road
5 de carreau
As you drive, your mind drifts to a past moment of regret and shame directly connected to your Destination. What happened? Make a Mind Roll.
4dF -> [-1, 1, 1, 0] -> 1
La route se poursuit inlassablement, une légère pluie vient s'écraser contre le pare-brise et mon voyage est ponctué par le bruit des essuie-glace.
Je repense à Gavin, à la fois où je l'ai mis dans l'embarras.
Il m'avait demandé une livraison et j'avais décidé de faire un détour.
Finalement j'étais arrivé en retard au rendez-vous et la livraison avait été annulée.
C'était un paquet important pour lui et ça lui avait causé des ennuis.
roi de coeur
You have a violent, face-to-face encounter with the Threat. Advance the Threat and describe the encounter. If the Threat has not overtaken you, make a Body Roll to determine the extent of your injuries.
Threat - [x] - [ ] - [ ] - [ ]
4dF -> [0, -1, -1, -1] -> -3 (Failure)
relance en utilisant le 2 de coeur
4dF -> [1, 0, 1, -1] -> 1
Alors que je roule, je vois un phare arriver en face.
Une moto arrive. Alors qu'elle se rapproche, je peux voir une espèce de logo sur le casque : une espèce de crâne grimaçant.
J'ai déjà vu ce logo; le jour de la livraison.
Il s'agit d'un de mes poursuivants.
Comment a-t-il fait pour arriver de l'autre sens ?
Mon cœur bat la chamade, la moto me croise et continue son chemin. Il me semble voir le conducteur me regarder en grimaçant. Il continue sa route.
Je suis tellement perturbé que je fais une embardée, je reprend le contrôle difficilement, le souffle court.
8 de coeur
(j'ai utilisé à tort la description du 8 de coeur pour le 8 de pique plus haut, donc j'utilise la description du 8 de pique cette fois)
You watch the distant fires along the horizon as they grow and shrink. What do you think started them?
Le rougeoiement lointain est toujours présent.
Je l'aperçoit même au travers de la pluie qui tombe ici.
A quoi peut-il bien être du ?
9 de pique
You pull over to nap in a safe place. Describe it.
L'épuisement finir par prendre le dessus, je décide d'arrêter pour aujourd'hui, même si la journée de conduite aura été plus courte.
Je me gare et décide de dormir un peu.
check your progress
Travel - [x] Ice - [x] snow - [x] rain - [x] wind - flood - fog - heat - dust
make the call
Je me réveille en sursaut, peu habitué à dormir autant.
Je décide d'aller appeler Gavin.
Allo ?
J'ai croisé une moto aujourd'hui, je suis sûr qu'il s'agit de mes poursuivants. J'espérais réussir à les semer mais les choses ne sont pas aussi faciles.
J'espère avoir encore un peu d'avance sur eux.
La pluie a cessé ici. Le vent commence à monter, j'espère éviter la tempête. je crains un peu l'effet de tout ce vent sur les flammes.
Vois-tu ces flammes Gavin ?
Pourquoi ne réponds-tu jamais ?
Je raccroche et retourne me coucher, hagard.
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NOUVELLE VERSION !
Aujourd’hui c’est l’hiver et c’est la première neige qui tombe !
Aujourd’hui c’est l’hiver, aujourd’hui il y a la première neige, enfin… – Il neige enfin, c’est beau ! – Je me réveille ce matin, assis sur ma chaine en bois d’ébène et je fume ma clop. – Maudite clop sale !– La clop salit cette belle neige poudreuse de ses cendres comme la boucane obscure resalit toujours mes poumons. Je déteste fumer la clop. Je suis full anxieux de ma fin de session à l’UQAM et je suis triste de ses silences aussi. Ca me relaxe de fumer. Je termine lundi mon dernier examen de ma session et je vais avoir mon premier diplôme. – Ouais ! Le premier d’une belle série de beaux diplômes en création littéraire. – Je suis super content de moi ! – Je suis réellement fier ! –J’ai trouvé un but et un sens honorable à ma vie de poète romantique. La première neige s’accumule bien et c’est poétique, c’est beau.
Aujourd’hui c’est l’hiver, le silence règne sous ce duvet blanc. C’est léger. Ce matin, il neige encore. (Je pense à elle en ce moment.) C’est calme ce matin. Je crois qu’il a neigé paisiblement toute la nuit, parce qu’à 4h00 du matin, je me suis endormie peiner sur ma chaise en bois d’ébène. J’ai froid en ce moment et je me sens seul sans… – Et la première neige tombe et elle n’est pas là. – Je l’attends depuis quelques jours, mais elle reste silencieuse parmi ces petits flocons de soie tout blancs qui tombent. (Je m’ennuie d’elle.) Je trouve ça beau ces petits cristaux de neige qui tombe. J’ai toujours l’impression, en les observant attentivement que des millions d’étoiles scintillantes virevolte à la renverse pour s’étendre sur le sol en un tapis cristallin. – Les flocons brillent comme ses yeux et c’est beau. – Elle est jolie comme la neige et je trouve ça beau.
Aujourd’hui c’est l’hiver, je suis gelé, mais je ne bouge pas d’un glaçon. Actuellement, mon cœur attend patiemment qu’elle émerge à travers ce rideau de neige poudreuse. (Mais son visage n’est pas là.) Si je dois mourir ce matin pour elle : – Qui l’en soit ainsi ! – Je ne mérite pas de vivre si elle n’est pas ici, avec moi, à travers les flocons épars qui m’entourent comme le manteau de fourrure tout chaud. Je ne l’abandonnerai pas. Jamais, je ne l’abandonnerai. Je l’aime trop pour l’abandonner. – Je suis seul et je ne l’aperçois toujours pas – Je suis épuisé et j’ai envie de redormir. (Dormir sous ce tombeau de neige folle qui épars mon corps.) De nuit comme de jour, je sens sa présence dans mon cœur et je me dis que si elle était là, au moins, à deux, nous pourrions nous réchauffer en chœur, l’âme sincère en regardant la première neige tomber. – Je l’aime tant. – C’est beau les flocons qui volent dans tous les sens. Je la vois belle comme la reine des neiges sous cette brume floconneuse.
Aujourd’hui c’est l’hiver, et il neige de plus en plus fort. Je sens le vent boursouffler comme si le temps avançait beaucoup trop vite pour moi. Mais en réalité, je crois que le temps ne bouge plus. Je crois qu’il sait figer comme les hauts glaciers de l’article polaire. J’ai l’impression en ce moment que c’est seulement la neige qui tombe. Et rien d’autre. Je ne vois personnes dans la rue. Pas une âme qui vive. J’ai l’impression que je suis au pôle Nord tout seul. – Qui sait ? –Peut-être que mon esprit vagabonde à travers le temps immobile en ce moment à la vue cet amas de neige carbonique sur moi. C’est beau la neige qui tombe. Je l’aime ma belle reine des neiges d’amour à moi. Mais je me sens seul en ce moment. La neige tombe et même si je suis pétrifiée de glace, je trouve ça beau. Je l’aime et je l’attends sous la neige silencieuse qui tombe éternellement autour de moi.
Aujourd’hui c’est l’hiver et c’est la première neige. Enfin ! La première neige qui s’éprend… Tout près de moi, sur une branche d’un arbre couvert de belle neige lourde, je vois un oiseau tout gelé. C’est étrange parce que plutôt cette nuit, je le voyais qui voletait autour de moi comme pour me dire alertement : « coucou, coucou, coucou », telle une horloge dont le petit oisillon tout mignon, en bois sculpter, se découvre de l’ouverture d’une l’horloge pour te dire bon matin. Et maintenant, c’est l’heure de la fin pour lui. Il ne bouge plus. Il est peut-être mort de froid. Probablement ? – Peut-être que lui aussi attendait son oiselle adorée. – C’est dommage ! Je l’aimais beaucoup. Il va me manquer énormément cet oiseau au plumage noir rendu tout blanc de neige. – J’ai froid ! – J’ai encore plus froid que cette nuit. J’ai tellement froid présentement que je ne suis même plus capable de faire le moindre geste. Ce n’est pas grave, je l’attends et j’ai hâte de la voir venir pour me réchauffer. Mais, elle ne se montre toujours pas le bout de son joli nez. Et l’horizon de ce blizzard, somnolant, éparse la neige qui tombe de plus en plus sur moi. Mais c’est beau. La neige.
Aujourd’hui c’est l’hiver et la première neige veloutée est toute belle. Vraiment toute belle. Enfin ! La première neige qui s’éprend autour de… Je suis seul, mais c’est beau ! C’est beau la neige ! En attendant qu’elle arrive, je regarde la neige tomber et je songe à elle. – Je m’ennuie d’elle et d’être dans ses bras pour avoir chaud. J’ai tellement froid en ce moment. Je suis complètement gelé – Enfin ! Je la vois doucement se dessiner sous mes yeux irréels. (Je ferme mes yeux très doucement.) Je la perçois paraitre dans mes pensées toute belles, avec sa robe de neige toute soyeuse qui valse au beau milieu des flocons givrer. C’est tellement beau ! Elle est belle quand elle valse ! Je me vois avec elle. – Enfin ! Je suis avec elle et c’est beau. – C’est beau de voir la neige qui s’éprend autour de moi et… La neige est belle quand elle tombe. C’est beau.
Aujourd’hui c’est l’hiver et c’est la première neige qui tombe ce matin. Je crois que je dors comme mon ami l’oiseau finalement. Mais je trouve ça beau observé la neige tomber. – Au moins ! Je la vois toujours ! – Je la vois m’envelopper de sa belle robe de neige. J’ai l’impression d’être devenu un beau bonhomme de neige inanimé qui lui sourit amoureusement. Mais la neige est belle. Et je suis encore avec elle finalement. C’est drôle ! Nous jouons dans la neige poudreuse. Nous nous lançons des boules de neige légère en riant. Elle rit de bon cœur ! Elle est belle quand elle rit ! – C’est beau de voir la neige tomber. – Je la prends dans mes bras et je la dépose sur le sol tout moelleux comme si nous étions sur un doux nuage. Nous nous retournons sur le dos et nous faisons des anges côte à côte. On se regarde un long instant comme deux angéliques bénies du jardin d’éden. Et nous restons là, comme ça, à se blottir amoureusement dans la belle neige qui tombe sur nos deux corps célestes. Ses yeux brillent comme des cristaux étoilés et c’est beau. – C’est beau être sous la neige, mais j’ai froid, j’ai tellement froid. – Je vois une blanche lueur resplendissante naitre tout à coup à la place de ma belle Noémie. Cette lumière lumineuse disciple ma toute belle avec sa belle robe de neige et je me sens subitement m’élever vers les ciels angéliques. Je crois que je suis devenue un ange. La neige qui tombe est belle ! Et c’est beau !
Aujourd’hui c’est l’hiver et c’est la première neige qui tombait ce matin. Et je vois pour la dernière fois, la première neige s’éprendre autour de moi et m’envelopper comme un bonhomme de neige. C’est beau de voir la neige tomber. Et je me sens seul sans revoir l’amour de mon cœur et de la seule femme que j'aime. Je voudrais que Noémie vienne enfin pour réchauffer mon petit cœur qui a froid et observer la première neige qui tombe ce matin avec moi !
– Je l'aime tellement ! Ma reine des neiges ! –
Fin.
Le Corbeau Maudit !
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21 FEVRIER
Programme incorruptible
Échauffement en cinq minutes : La file d’attente. Écriture libre et brève.
Mon métier, c’est gardien de musée. Je dois demander les tickets aux visiteurs, faire face aux impatients, « gérer », comme dit mon DRH, la file d’attente. Mais une file, c’est horrible, c’est comme un serpent, on ne sait pas où l’attraper, ni où elle commence, ni où elle finit. On doit surveiller les resquilleurs, repousser les agités, faire ouvrir les sacs, vérifier la validité des billets… À tout prendre, j’aimerais mieux être touriste, pour pouvoir mettre hors de lui un gardien de musée.
1°) Embrayage par citation (10-15 minutes) : Du dictionnaire à la création ! On partira de cette citation trouvée dans le Grand Robert, et on l’intègrera dans un court texte, de forme libre. « Source encore glacée, miroirs gelés, Rois sortant tout raidis d’or des ténèbres… » Colette, Belles saisons, 1955 (posthume).
La poésie ne craint ni le feu ni le froid, toutes les saisons lui sont motif à description, à évocation. Le froid surtout inspira certains auteurs nordiques, des norvégiens, des islandais. Et la vision des étendues blanches et glaciales, ou l’œil se perd autant que l’esprit, ces lieux hantés par les personnages d’anciennes légendes ou de races perdues, a été à la source du recueil intitulé Les Princes des glaces, de Sigurdur Sigurdarsson, dont les premières strophes sont si puissantes qu’elles nous emmènent à la fois dans un lieu et des temps perdus, mais pas imaginaires. « Avalanche silencieuse et lente débâcle, Source encore glacée, Miroirs gelés, Rois sortant tout raidis d’or des ténèbres, Voici le jour où s’éteint la nuit polaire. Le royaume englouti se dévoile et s’ébroue au soleil clair, Les couronnes sur nos têtes brillent des gouttelettes qui seront les rivières de demain, Du printemps, La Nuit est morte et la chaleur renaît. » Rien d’étonnant à ce que son nom soit régulièrement évoqué pour le prochain Nobel de littérature. Extrait de la Préface à Une Anthologie de la Poésie polaire, éditions du Seuil, 2024.
2°) Crise de vérité (10 minutes) : Un dialogue à poursuivre ? « Qu’est-ce que tu n’aimais pas chez moi ? » On continuera cette discussion librement pendant une dizaine de répliques.
A – Qu’est-ce que tu n’aimais pas chez moi ? B – J’aimais tout, mon cher, mais la situation a changé. A – C’est toi qui as changé, puisque tu ne veux pas me garder et que tu me dis d’aller chercher ailleurs ! B – Qui t’a dit ça ? Qu’est-ce qui t’autorise à le penser ? A – Ta manière d’évoquer le bon vieux temps, le début de notre association, quand nous avons ouvert ce garage. On dirait que tu le regrettes. B – Pas du tout. Au début de toute nouvelle entreprise, chacun sait qu’on peut commettre des erreurs. A – Mais on a tout de même à construire et maintenir quelque chose à nous deux, non ? Et ça marche bien ? B – Oui, mais c’est fini. J’arrête. Je n’ai plus envie de faire des vidanges ou de changer des pneus. A – Mais alors, c’est quoi ? Je suis viré ? Je dois te signer une démission avec une demande de rupture conventionnelle ? B – Non, rien de tout ça. C’est le dépôt de bilan. Le métier a changé : les voitures électriques, ce n’est pas mon truc. Mais si tu veux reprendre l’entreprise, je veux bien. Je t’arrangerai l’affaire auprès des banques et je te trouverai même un associé, si tu en as besoin.
3°) Amorces pour une histoire en 6 lignes et 6 minutes. « Elle lui montra le chien à travers la vitre. »
Elle lui montra le chien à travers la vitre. Il ne tourna pas la tête, mais grogna : « Quel chien ? Tu crois que j’ai le temps de regarder ? » « Mais il a l’air tout perdu et malade ! On aurait pu s’arrêter ! » « S’arrêter ? Fiche-moi la paix ! Avec cette pluie et l’heure de retard qu’on a déjà pour aller chez ta mère, je continue. Et puis ce chien, il n’était pas au milieu de la route, non ? Alors on roule. Et on n’a pas de place pour un cabot à la maison. » Elle se rencogna contre la portière, triste et fâchée, et bouda tout le reste du trajet.
4°) Gonflette (10 minutes) : Une phrase à allonger. Voici une phrase tirée de la fable de La Fontaine, La Cigale et la Fourmi : « La Fourmi n’est pas prêteuse ; C’est là son moindre défaut. » On la grossira de l’intérieur, en ajoutant tout ce qu’on voudra, de manière à obtenir un texte d’au moins 5 ou 6 lignes, qui commencera par « La » et se terminera par « défaut ». On a le droit d’insérer des mots ou groupes de mots où l’on veut, même après une apostrophe, on a le droit de modifier la ponctuation, mais on ne change pas l’orthographe des mots originaux.
La vie des animaux ressemble parfois beaucoup à celle des humains. Une file d’attente, par exemple, pour une fourmi, est une situation absolument banale, elle n’a pas d’impatience, l’obéissance aux règles sociales est si forte que n’importe lequel de ces insectes sait qu’il ne doit pas interrompre le carrousel du transport de la nourriture, ou la chaîne de déplacement des œufs, et que cela ne sert à rien de vouloir l’accélérer. La fourmi, quoi qu’en ait dit La Fontaine, est prêteuse. C’est un animal social, et la réussite d’une fourmilière réside justement là, dans cette capacité à faire don de sa personne à la collectivité, à s’insérer dans une file, et d’attendre son tour s’il y a un encombrement aux portes du sous-sol. Il n’y jamais la moindre dispute entre deux individus d’une colonie. L’entraide est la règle, et si une fourmi se trouve en difficulté, aucune autre ne lui fera jamais défaut.
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Note
For Ciel: Maroon - What are you most passionate about? / And for Glace: Emerald - If you could be immortal, would you want to be?
Ciel grinned in such a way that her nose wrinkled. “Why, the stage of course, and delivering my best performance. Or… that is the answer most would expect, hm? That aside, I try to be helpful where I can. This long after the Calamity, there’s still so much pain and suffering, and not enough capable of willing to give of themselves to ease that pain.”
#asks#thanks for the ask!#Ciel Sauveterre#Glace Silencieuse#his answer was given in a reblog to winterdeepelegy
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