#glace silencieuse
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Elftober #19 - Neon HERE COMES A NEW CHALLENGER!
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Ma mĂšre a dit "les gens sont dĂ©cevants". Et c'est vrai. J'aime pas avouer que j'attends quelque chose de quelqu'un parce que j'aime pas avouer que j'ai besoin des autres ou que je cale des intentions sur les autres. Mais mĂȘme si je sais que je le suis aussi, qu'on me le reproche sans cesse, j'essaie de rester lĂ©gitime pour le reprocher aux autres. Enfin, je ne le reproche jamais aux autres parce que ya rien Ă dire. La vraie dĂ©ception est silencieuse et creuse. J'ai longtemps espĂ©rĂ© que les gens se rendent compte qu'ils Ă©taient dĂ©cevants seul mais ça n'arrivera pas car personne ne leur dit et qu'ils ne se demandent jamais s'ils le sont. C'est dingue de jamais se remettre en question. Je crois que ça faisait longtemps qu'on ne m'avait pas blessĂ©e comme ce garçon me blesse. Je n'arrive pas Ă l'aimer parce qu'il me rend trop triste. Je n'arrive pas Ă arrĂȘter de le voir car je sais que personne ne veut de moi Ă cĂŽtĂ©. Ăa fait pitiĂ©, et encore plus d'en avoir conscience. Je dĂ©nonce les mĂȘmes comportement que j'ai. Je me demande quand je vais rencontrer quelqu'un qui me mĂ©rite et me rend la pareille sans avoir Ă demander. Sans avoir Ă me soucier de tout. Sans cette charge mentale Ă©crasante et douloureuse. J'aimerais faire des choses bien avec quelqu'un mais je me retrouve toujours avec des personnes qui me tirent vers le bas uniquement parce que j'accepte ça. Je parle beaucoup des mĂȘmes choses en ce moment parce que je me sens mal de m'auto bloquĂ©e dans des situations dĂ©gradantes. Je me sens mĂȘme pas lĂ©gitime de m'en plaindre car j'accepte en me disant que mĂȘme si on me traite mal, on me traite mieux que ce que je me traite seule. Mais mĂȘme pas au final. De ces derniĂšres annĂ©es, j'aurais eu le cĆur morcelĂ© par le manque de respect, de tact et de rĂ©ciprocitĂ© de mon entourage. J'ai l'impression de sans cesse ĂȘtre rabaissĂ©e. Il faut que je me retrouve seule Ă nouveau, c'est la seule maniĂšre que j'ai d'aller mieux. QuĂ©mander le respect des autres c'est une bien belle et fatiguante perte de temps Ă laquelle je m'astreints trop rĂ©guliĂšrement. En vĂ©ritĂ©, ça me glace le sang tout ça et ça me dĂ©cide Ă me renfermer d'avantage encore.
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Vivantes
"Comment veux-tu que je reste calme ?" Melhurmur accompagne sa plainte d'une voix geignarde et de coups dans l'eau. "Il fait noir. Je suis trempĂ©e jusqu'aux os. J'ai mal partout. Le grimoire est au fond de la Brume. J'ai aucune idĂ©e d'oĂč nous sommes. Et, on continue Ă s'enfoncer dans ce marais nausĂ©abond qui me glace le sang!" Elle doit ĂȘtre au bout de ses limites.
Une branche craque Ă une dizaine de mĂštres et capte mon attention. "Chhhhhhhhh!" "Madeaaa," gĂ©mit Melhurmur, non convaincue par ma vigilance. "Ce lieu est dĂ©sert. Je n'ai pas entendu ne serait-ce qu'un seul oiseau chanter depuis qu'on y est entrĂ©". "Exactement, c'est ce qui m'inquiĂšte," En temps normal, les oiseaux alarment le reste du bois quand on pĂ©nĂštre dans leur domaine. Et ici, pas un cris, ni d'autre bruit, si ce n'est l'eau qui clapote. "J'aimerais bien les voir ceux qui nous suivent, avec de l'eau jusqu'au dessus du nombril." soutient Melhurmur d'un ton agacĂ©. J'estime que si je ne vois rien, nos Ă©ventuels poursuivant n'en voit pas plus. Je m'approche de Melhurmur et cherche Ă attraper sa main. Elle sursaute, "Hey ! Qu'est ce que tu fais ?!" J'essaie de la rassurer, "Donne moi ta ma main, allons-y." "Je ne suis plus une enfant !" crie-elle, indignĂ©e. J'en ai plus qu'assez de ses crises et je laisse s'Ă©chapper d'un coup toute ma frustration, "Tu prĂ©fĂšres te dĂ©brouiller toute seule pour sortir d'ici ? Peut-ĂȘtre que tu serais mieux avec ces quatre guerriers aux sourires libidineux et la dague tranchante ?". Je m'arrĂȘte et respire, mais la tension reste, alors je poursuis, "Non ? Alors, donne moi ta main," sur un ton qui ne laisse aucune place au choix. Melhurmur ne rĂ©pond pas tout de suite. Je ne la vois pas mais je sais qu'elle est lĂ , car l'eau reste calme. AprĂšs un instant, je sens sa main contre moi. Elle reste silencieuse.
J'avance doucement, une main devant moi me sert de guide, et l'autre derriĂšre tient celle de Melhurmur. Mes pieds cherchent leur stabilitĂ© et se posent l'un aprĂšs l'autre. Melhurmur n'a rien dit depuis que j'ai haussĂ© la voix. Je ne pensais pas que ce serait si efficace, et une partie de moi s'en veut de lui avoir criĂ© dessus. "Tu sais, ce n'Ă©tait pas contre toi." C'est vrai. "C'est la premiĂšre fois qu'on me demande d'escorter une enfant." Melhurmur ne rĂ©pond pas, mais une lĂ©gĂšre tension dans sa main trahis sa frustration. Elle n'apprĂ©cie sans doute pas ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme une enfant.
J'avais vingt et un ans quand j'ai quittĂ© Val Tereigne pour la premiĂšre fois, et mĂȘme si elle n'a que deux ans de moins, j'ai du mal Ă cerner autre chose que la naĂŻvetĂ© qui rayonne de son comportement. Qu'est ce qu'elle croit, honnĂȘtement ? Un vieil homme frappe Ă la porte de chez ses parents et la presse de le suivre sans lui expliquer quoi que ce soit. Et elle le fait sans se retourner. Une semaine plus tard, ils arrivent Ă Holiad. Quelqu'un essaie de les tuer tous les deux, et elle continue Ă le suivre. Ce mĂȘme vieil homme lui explique qu'il a une affaire urgente Ă rĂ©gler. Qu'il l'attendra Ă Val Tereigne Ă la fin du mois quand le premier quart d'Ismeer soulignera l'absence d'Or. Pour s'y rendre, il lui indique uniquement le chemin qui permet de descendre le long de la Brume jusqu'Ă sa rencontre avec le Raenor, et elle accepte Ă nouveau sans broncher. Si je n'avais pas entendu leur conversation Ă Holiad, elle y serait restĂ©e dans la Brume.
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Dans les ombres
La nuit sombre et froide de Gotham est lâheure de rendez-vous prĂ©fĂ©rĂ©e des criminels. Dans un entrepĂŽt abandonnĂ© sur les docks, des hommes dans lâombre attendent patiemment. Enfin la porte du hangar sâouvrit en grand pour laisser entrer une femme. Elle Ă©tait plutĂŽt grande, vĂȘtue dâune cape verte et or ou lâon pouvait dessous une tenue noire, son visage Ă©tait cachĂ© par un masque aussi vert sombre et or dans un dessin complexe seulement dĂ©passĂ© deux petites pointes rĂ©parties des deux cotĂ© de sa tĂȘte semblable Ă des oreilles dâun animal. La femme monta sur une pile de casse en bois et se tourna vers les hommes en dessous elle. Elle prononça un discours :
Mes chĂšres ombres, ce monde est soumis Ă la corruption et Ă la dĂ©mence depuis bien trop longtempsâ! je vous ai appelle dans cette ville contaminĂ©e, symbole de ce que lâon combatâ! Nous commencerons par Gotham, puis nous Ă©tendrons notre idĂ©al et influence au monde. Pour le rĂ©duire en cendre et le reconstruire sur de nouvelle fondation qui continuera pour des millĂ©nairesâ!
Les ombres se mirent Ă genoux devant elle. Puis la femme passa en revue ces troupes avant de disparaitre dans lâombre.
MĂ©tropolis Ă©tĂ© complĂštement opposĂ© de Gotham, et pourtant les villes Ă©taient juste sĂ©parĂ©es par lâembouchure du fleuve. Tandis que MĂ©tropolis Ă©tait grande et rayonnante, Gotham Ă©tait quant Ă elle petite et sombre. Ce jour-lĂ , Superman, hĂ©ros attitrĂ© de MĂ©tropolis, alias Clark Kent, avait eu une bonne journĂ©e. Il a pu arriver Ă lâheure Ă son travail et aucun vilain nâavait dĂ©cidĂ© de commettre de crime ce jour-lĂ . Câest presque un rĂȘve. Il dĂ©jeunait avec sa femme lois et son fils Jonathan «âJonâ» quand sa super ouĂŻe entendit des cris de sanglant. Il donna un coup Ćil a Lois qui lui rĂ©pondit dâun signe de tĂȘte. «âVaâ» disait-elle. Et Superman se dirigea vers la scĂšne de crime. Il arriva en volant aux docks. «âCâest Ă©trangeâŠâ» se dit â il. Il ne semblait nây avoir rien dâanormal mĂȘme en utilisant sa vision X. pourtant le cri provenait bien de laâ! lâhomme dâacier ferma les yeux et utilisa sa super-ouĂŻe. En concentrant, Superman surpris une discussion :
⊠pourquoi doit veut telle que lâon transporte toutes ces caissesâ? dit une femme avec un accent du sud.
Ferme-la et bosse. La patronne ne veut pas que lâon pose de question. Tu as dĂ©jĂ oubliĂ© ce qui est arrivĂ© Ă Jimâ? lui rĂ©pond un homme.
La femme se tut. Puis on entendit un coup de feu. Une autre voix masculine déformée attira leurs attentions :
Si vous avez des problĂšmes, vous pouviez mâen parler directement.
Les voix viennent de sous le port. Superman activa sa vision X pour voir sous terre, une masse semblable Ă une grosse canalisation Ă©tait visible. Or il ne pouvait pas voir dedans. Ce qui veut dire que la chambre souterraine est en plomb. Il se posa Ă cĂŽtĂ© une plaque dâĂ©gout, lâouvrit et descendit silencieusement en volant. Le lieu a Ă©tĂ© reconverti en zone de chargement de contrebande maritime. ArrivĂ© en bas, il entendit un «âclicâ». CâĂ©tait celui de plusieurs armes Ă feu que lâon arme pour le mettre en joue. Celui qui semblait ĂȘtre le chef Ă©tait en arriĂšre sur les caisses du bateau et portait un masque rouge sous une capuche rouge, il pointait un pistolet sur le visage de Superman. La voix dĂ©formĂ©e vient confirmer lâhypothĂšse.
Eh bienâ! il semblerait que lâavertissement que lâon nous avait donnĂ© Ă©tait juste. Dommage que jâaie dĂ» le vĂ©rifier en tuant lâun de mes associĂ©s.
Comme il le disait, un homme grand comme une armoire Ă glace Ă©tait allongĂ© au sol, plusieurs impacts de balle Ă©taient visibles sur son corps. Superman conforte lâhomme.
Pourquoi lĂ tu tuĂ©â?
Il me dĂ©fiaitâ! il fallait bien que je leur montre qui est le plus fortâ! de toute façon, je nâai pas le temps de discutĂ© avec toi. OccupĂ©e vous de lui les garsâ! Â
Ă vos ordres, Red Hoodâ! exĂ©cute les hommes.
Les hommes de main tiraient sur lâhomme dâacier. Ce fut bien inutile, il pouvait rĂ©sister a plus puissant que ça. Le boy-scout assomma juste les hommes de main, puis fonça sur Red Hood. Lâhomme esquiva, mais reçut quand mĂȘme le coup. Il atterrit sur le pont du bateau contre une montagne de caisse qui tombe Ă cĂŽtĂ© de lui. Superman se dirige vers lâhomme et enleva les caisses pour voir sâil allait bien. Le masque sâĂ©tait en partie cassĂ© et il pouvait voir le cĂŽtĂ© haut droit de son visage. Superman recula de surprise. Red Hood semblait ne pas avoir plus de 20 ans, il avait des cheveux noirs avec une mĂšche blanche. Soudain le jeune homme se releva en tenant son pistolet dans sa main pour tirer sur lui. Mais, homme dâacier rĂ©agi plus vite que la lumiĂšre et dĂ©sarma Red Hood. «âCe garçon est dangereux pour les autres et lui-mĂȘmeâ» pensa superman. Il attrapa sa main et le regarda dans les yeux. LâĆil bleu visible le regardait avec tellement de haine et de mĂ©pris quâil ne devrait pas avoir Ă cet Ăąge. Puis lui parla sur un ton calme quâil utilisait pour calmer les gens alors que Red Hood se dĂ©bat. Â
Tu es jeune, pourquoi fais-tu çaâ? Et que penseraient tes parents sâils te voyaient iciâ?
Red Hood semblait sâarrĂȘter un instantâŠ
⊠Avant de rire aux Ă©clats en se tordant dans tous les sens comme un possĂšde. Superman afficha un regard surpris. Â
Qui est quiâŠâ?
Câest lâune des choses les plus amusantes que jâai entendues de ma vieâ!
On pouvait devinait son sourire sous son masque.
Elle avait raison, vous ĂȘtre tellement naĂŻveâ!
Il mit un coup de pied dans une des caisses pour brisait les planches en bois, des boules mĂ©talliques tombe au sol. Les boules sâallument dans une couleur rouge, soudain, Superman sentit sa force diminuĂ©e. Red Hood en profita pour sortir de sa prise et lui assĂ©ner un coup de poing au visage. Superman recula avec une giclĂ©e de sang sortant de son nez. Red Hood nâabandonna pas et fonça sur Superman pour le jeter par-dessus le bord du bateau. Mais, lâhomme dâacier bloqua lâattaque il pouvait voir lâĆil Blue devenu vert du garçon le regardĂ© frĂ©nĂ©tiquement, Ă la fois amusĂ©e et exaltĂ©e.
De simples gĂ©nĂ©rateurs de lumiĂšre rouge mettent Ă mal le grand supermanâ!? Ahâ! Câest la meilleure chose que jâai entendue depuis longtempsâ! elle avait raison aprĂšs toutâ! tu nâes pas un dieu, tu nâes quâun homme confortĂ© dans ce monde pourri.
Red Hood envoya un coup de pied dans les genoux de Superman. Mais lâhomme attrapa le bras gauche de son adversaire et lâenvoya par-dessus le bord. Puis il drapa avec sa cape les bombes Ă rayonnement de soleil rouge. Sa force revenait petit Ă petit maintenant. Superman sauta alors Ă cĂŽtĂ© de Red Hood qui se remettait de sa chute.    Â
Cela suffitâ! il est temps que tu rĂ©pondes de tes actes devant la justice. Ordonne Superman.
Je ne me soumettrais jamais Ă la justice de ce monde corrompuâ! rĂ©plique ardemment Red Hood.
Superman Ă©tait sur le point de lâattachĂ© quand il entendit des bruits de pas, il Ă©tait trĂšs faible et lĂ©ger, mais Ă©galement proche de sa position, mais il ne savait pas oĂč. En tenant toujours le garçon, il se retourna et prononça dâune voix forte.
Je sais que vous ĂȘtes lĂ . MontrĂ©e vousâ!
Une grande silhouette surgie de lâombre Ă cĂŽtĂ© de lui, il fut surpris, mais ne le montra pas. CâĂ©tait une femme aux cheveux noirs, avec un masque vert et or au motif complexe.
Qui es-tuâ? demande Superman.
Je me nomme Batman de la League des assassins. Réponds la femme. Le garçon est mon fils. Relùche-le.
Superman se sentait figĂ©, la femme lui lance un regard qui pourrait faire plier les montagnes Ă sa seule volontĂ©. Il avait entendu parler de cette Ligue par Green Arrow. Si cette personne Ă©tait responsable de ce trafic, alors ça ne pouvait pas ĂȘtre bon.
Câest votre filsâ? Et, que fait la Ligue des assassins Ă MĂ©tropolisâ? demande prudemment Superman.
Adoptée⊠a grommela Red Hood.
Ăa ne vous regarde pas. RĂ©ponds froidement la femme. Je vous ai demandĂ© de le relĂącher.
La Femme reste immobile et inflexible comme si elle regarde son ùme. Superman essayé de toutes ces forces de ne pas détourner le regard.
Si vous ne vouliez pas me donner de réponse, je me vois dans obligation de vous ramener auprÚs des autorités.
Il pourrait demander Ă Green Arrow comment la faire parler.
Vous ĂȘtes bien naĂŻf.
Quoiâ?
Batman sort un poing amĂ©ricain brillant verdĂątre de sa poche. Lâhomme dâacier pouvait dĂ©jĂ ressentir sa force lâabandonnĂ©e Ă cause des effets de la kryptonite verte sur lui. Elle courra vers lui. Superman a tentai dâesquivĂ©e. Mais Red Hood profita de lâoccasion pour faire une balayette et le fit tombĂ©e par terre, Batman le bloqua avec son bras gauche puis elle lui assigne un violent coup de poing Ă la tempe. Assommant lâhomme dans un bruit retentissant.
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Un silence assourdissant - ( RC )
photo Nick Brandt â de sa sĂ©rie animaux pĂ©trifiĂ©s par le sel Aux fosses creusĂ©es de lâombre,aux vents acides en tourbillons,aux tenailles implacables de glace,nous verrons les animaux figĂ©s sur place,la tĂȘte de cendre dâun chevalle torse enchevĂȘtrĂ© de barbelĂ©s,le spectre debout du flamant immobilele soldat crucifiĂ© dans les ronces,la solitude silencieuse des champs de mortoĂč le sel fossilise lesâŠ
#acides#animaux#barbelés#cendre#chabriere#cheval#corps#flamant#fosses#fossile#glace#mort#ombre#orage#silence#soldat#tenailles#tourbillons#vents
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Helsinki (6 mai 2013)
Helsinki est ville, et cruelle, et sinistre.
Elle est ville cruelle et ville sinistre et ville vile tout Ă la fois.
Et lâĂ©trange objet qui paraĂźt ainsi se dessine sous la lueur dâun ciel triste et sâĂ©tend sine finis sous le souffle dâune bise insensible. Tel une hirondelle qui sâĂ©lance avec ses ailes au-dessus des citadelles, jâai le vertige, Helsinki. Haute et sublime, tu sembles de glace, mais câest une froideur simulĂ©e, et je sais quâelle dissimule en rĂ©alitĂ© une sagesse silencieuse et une quiĂ©tude remplie de vie. Et moi, sans dĂ©fense, seul et frĂȘle, je souhaiterais mâimmiscer dans ton cĆur dâhiver, mais surpris par la triste rĂ©alitĂ© mes rĂȘves fondent au soleil tels ta neige, et ma mĂ©lancolie rĂ©sonne en moi telle une symphonie qui sâefface elle aussi en un soupir.
A cela sâajoute une beautĂ© impassible, car oui Helsinki, ĂŽ mon Helsinki, tu es belle sous ton manteau de gel, mais câest un amour asymĂ©trique et je crains, si dans un accĂšs de dĂ©sespoir je mâavance et en toi me glisse sans prĂ©venir, que saisie dâeffroi tu ne mâassassines.
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21 FEVRIER
Programme incorruptible
Ăchauffement en cinq minutes : La file dâattente. Ăcriture libre et brĂšve.
Mon mĂ©tier, câest gardien de musĂ©e. Je dois demander les tickets aux visiteurs, faire face aux impatients, « gĂ©rer », comme dit mon DRH, la file dâattente. Mais une file, câest horrible, câest comme un serpent, on ne sait pas oĂč lâattraper, ni oĂč elle commence, ni oĂč elle finit. On doit surveiller les resquilleurs, repousser les agitĂ©s, faire ouvrir les sacs, vĂ©rifier la validitĂ© des billets⊠à tout prendre, jâaimerais mieux ĂȘtre touriste, pour pouvoir mettre hors de lui un gardien de musĂ©e.
1°) Embrayage par citation (10-15 minutes) : Du dictionnaire Ă la crĂ©ation ! On partira de cette citation trouvĂ©e dans le Grand Robert, et on lâintĂšgrera dans un court texte, de forme libre. « Source encore glacĂ©e, miroirs gelĂ©s, Rois sortant tout raidis dâor des tĂ©nĂšbresâŠÂ » Colette, Belles saisons, 1955 (posthume).
La poĂ©sie ne craint ni le feu ni le froid, toutes les saisons lui sont motif Ă description, Ă Ă©vocation. Le froid surtout inspira certains auteurs nordiques, des norvĂ©giens, des islandais. Et la vision des Ă©tendues blanches et glaciales, ou lâĆil se perd autant que lâesprit, ces lieux hantĂ©s par les personnages dâanciennes lĂ©gendes ou de races perdues, a Ă©tĂ© Ă la source du recueil intitulĂ© Les Princes des glaces, de Sigurdur Sigurdarsson, dont les premiĂšres strophes sont si puissantes quâelles nous emmĂšnent Ă la fois dans un lieu et des temps perdus, mais pas imaginaires. « Avalanche silencieuse et lente dĂ©bĂącle, Source encore glacĂ©e, Miroirs gelĂ©s, Rois sortant tout raidis dâor des tĂ©nĂšbres, Voici le jour oĂč sâĂ©teint la nuit polaire. Le royaume englouti se dĂ©voile et sâĂ©broue au soleil clair, Les couronnes sur nos tĂȘtes brillent des gouttelettes qui seront les riviĂšres de demain, Du printemps, La Nuit est morte et la chaleur renaĂźt. » Rien dâĂ©tonnant Ă ce que son nom soit rĂ©guliĂšrement Ă©voquĂ© pour le prochain Nobel de littĂ©rature. Extrait de la PrĂ©face Ă Une Anthologie de la PoĂ©sie polaire, Ă©ditions du Seuil, 2024.
2°) Crise de vĂ©ritĂ© (10 minutes) : Un dialogue Ă poursuivre ? « Quâest-ce que tu nâaimais pas chez moi ? » On continuera cette discussion librement pendant une dizaine de rĂ©pliques.
A â Quâest-ce que tu nâaimais pas chez moi ? B â Jâaimais tout, mon cher, mais la situation a changĂ©. A â Câest toi qui as changĂ©, puisque tu ne veux pas me garder et que tu me dis dâaller chercher ailleurs ! B â Qui tâa dit ça ? Quâest-ce qui tâautorise Ă le penser ? A â Ta maniĂšre dâĂ©voquer le bon vieux temps, le dĂ©but de notre association, quand nous avons ouvert ce garage. On dirait que tu le regrettes. B â Pas du tout. Au dĂ©but de toute nouvelle entreprise, chacun sait quâon peut commettre des erreurs. A â Mais on a tout de mĂȘme Ă construire et maintenir quelque chose Ă nous deux, non ? Et ça marche bien ? B â Oui, mais câest fini. JâarrĂȘte. Je nâai plus envie de faire des vidanges ou de changer des pneus. A â Mais alors, câest quoi ? Je suis virĂ©Â ? Je dois te signer une dĂ©mission avec une demande de rupture conventionnelle ? B â Non, rien de tout ça. Câest le dĂ©pĂŽt de bilan. Le mĂ©tier a changĂ©Â : les voitures Ă©lectriques, ce nâest pas mon truc. Mais si tu veux reprendre lâentreprise, je veux bien. Je tâarrangerai lâaffaire auprĂšs des banques et je te trouverai mĂȘme un associĂ©, si tu en as besoin.
3°) Amorces pour une histoire en 6 lignes et 6 minutes. « Elle lui montra le chien à travers la vitre. »
Elle lui montra le chien Ă travers la vitre. Il ne tourna pas la tĂȘte, mais grogna : « Quel chien ? Tu crois que jâai le temps de regarder ? » « Mais il a lâair tout perdu et malade ! On aurait pu sâarrĂȘter ! » « SâarrĂȘter ? Fiche-moi la paix ! Avec cette pluie et lâheure de retard quâon a dĂ©jĂ pour aller chez ta mĂšre, je continue. Et puis ce chien, il nâĂ©tait pas au milieu de la route, non ? Alors on roule. Et on nâa pas de place pour un cabot Ă la maison. » Elle se rencogna contre la portiĂšre, triste et fĂąchĂ©e, et bouda tout le reste du trajet.
4°) Gonflette (10 minutes) : Une phrase Ă allonger. Voici une phrase tirĂ©e de la fable de La Fontaine, La Cigale et la Fourmi : « La Fourmi nâest pas prĂȘteuse ; Câest lĂ son moindre dĂ©faut. » On la grossira de lâintĂ©rieur, en ajoutant tout ce quâon voudra, de maniĂšre Ă obtenir un texte dâau moins 5 ou 6 lignes, qui commencera par « La » et se terminera par « dĂ©faut ». On a le droit dâinsĂ©rer des mots ou groupes de mots oĂč lâon veut, mĂȘme aprĂšs une apostrophe, on a le droit de modifier la ponctuation, mais on ne change pas lâorthographe des mots originaux.
La vie des animaux ressemble parfois beaucoup Ă celle des humains. Une file dâattente, par exemple, pour une fourmi, est une situation absolument banale, elle nâa pas dâimpatience, lâobĂ©issance aux rĂšgles sociales est si forte que nâimporte lequel de ces insectes sait quâil ne doit pas interrompre le carrousel du transport de la nourriture, ou la chaĂźne de dĂ©placement des Ćufs, et que cela ne sert Ă rien de vouloir lâaccĂ©lĂ©rer. La fourmi, quoi quâen ait dit La Fontaine, est prĂȘteuse. Câest un animal social, et la rĂ©ussite dâune fourmiliĂšre rĂ©side justement lĂ , dans cette capacitĂ© Ă faire don de sa personne Ă la collectivitĂ©, Ă sâinsĂ©rer dans une file, et dâattendre son tour sâil y a un encombrement aux portes du sous-sol. Il nây jamais la moindre dispute entre deux individus dâune colonie. Lâentraide est la rĂšgle, et si une fourmi se trouve en difficultĂ©, aucune autre ne lui fera jamais dĂ©faut.
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rĂȘves
Le jour jâai le cĆur un peu pĂąle et fatiguĂ© de devoir attendre si tard pour se couvrir, le cĆur comme Ă dĂ©couvert tout le jour oĂč jâattend de pouvoir mâendormir pour te voir. Il y a cette immense prairie qui ne semble pas investie par lâhomme mais oĂč il est certainement passĂ© autrefois puisque des pierres sont alignĂ©es et sâĂ©tendent pour limiter ce qui sĂ©pare le rĂ©el et la vie de ce gouffre pourtant trĂšs calme et agrĂ©able quoiquâun peu effrayant. Dans le chĂąteau ça nâa rien Ă voir et je sais que derriĂšre le silence glace le soleil ainsi. Il nây a plus quâun bus et des toilettes qui pourraient me trahir. Je relĂšve mes pieds il nây a plus dâindices, et ma tĂȘte contre ton torse ne capte pas le battement de ton ĂȘtre qui gicle sur lâĂ©vier maintenant cassĂ© par le poids des choses lourdes et silencieuses, peut ĂȘtre des non-dits. JâespĂšre surtout quâil y en aura dâautres parce que la surditĂ© des dialogues implique certains Ă©changes quand mĂȘme peut ĂȘtre abstraits mais pas moins signifiants. Je piste des signes dans la lyrique de lâonirisme et ta trace se dissipe Ă mesure que je la mentalise. Je dĂ©compose une image que je peux me faire de toi. Les yeux fermĂ©s je te vois, je te vois comme je tâimagine, je te conçois et te dĂ©truit par ma prĂ©sente et dĂ©lirante fureur crĂ©ative.
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Elftober #11 - Free Space aka Maybe this guy has food? aka Must pet all the cats
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The Long Haul 1983 session 2 (french version)
day 3
start the engine
4dF -> [-1, 1, 0, 0] -> 0
Le moteur démarre
je tourne la clé et le moteur démarre immédiatement.
Il est temps de démarrer la journée.
Hit the road
As de trĂšfle
You come across your twin: a rig, same model, same year, but in much better condition. You can salvage parts, make repairs, etc. How do you picture the driver of this twin? Advance the Rig Stat.
RIG - [x] - [x] - [ ]
je continue Ă conduire le long de ces routes interminables.
Le temps progresse lentement.
je vois finalement u nautre camion arriver dans l'autre sens et quand je le croise je peux voir le visage de l'autre chauffeyr : un type sensiblement plus vieux, nez cassé, les yeux dans le vide, il semble résigné.
Je sens le camion vrombir légÚrement à ce moment, comme poussant un soupir d'aise.
5 de trĂšfle
As you climb a steep, miles-long hill, the engine groans. You push it, and the needle of the temperature gauge rises. Make a Rig Roll. If your game is not over: You reach a scenic overlook and cut the engine to let it cool down. You have a few quiet minutes, and decide to write something short and special and precisely-worded; youâll carry it to your destination. Play âBlinkâ by Hiroshi Yoshimura (track 13). Begin writing; stop when the song ends.
4dF -> [1, 1, -1, 1] -> **2
Le moteur a pas mal hurlé pendant cette montée.
Je décide de lui accorder une petite pause.
Je stoppe sur la crÚte et j'en profite pour admirer le paysage gelé.
Une Ă©tendue Ă perte de vue, blanche, froide et silencieuse...
Aucun mouvement.
Je laisse les évÚnements des jours précédents remonter à la surface tout doucement.
La livraison, l'embuscade, le bruit, l'explosion, la fuite...
Les souvenirs me permettent de me remettre mais en mĂȘme temps ils me rappellent qu'il ne vaut mieux pas trainer dans les environs...
Je remonte dans la cabine et reprend la route.
10 de carreaux
You are once again overwhelmed by your solitude. You fantasize about a passenger seated next to you as you drive. Describe the imagined conversation.
La route reprend, j'avale les kilomÚtres, toujours seul, ne croisant que peu d'autres véhicules dans ces terres gelées.
Soudain le poids de la solitude m'Ă©crase.
Je sens la présence familiÚre à mes cÎtés, elle m'a déjà accompagné dans ce genre d'épreuves auparavant.
Je sais ce que tu penses... Pas la peine de me regarder comme çà .
Quelle autre solution avais-je ? Comment aurais-je pu lui refuser ça ?
Tu sais bien que je devais le faire...
De toute façon c'est la derniĂšre fois, j'ai dĂ©cidĂ© d'arrĂȘter.
DÚs que nous serons arrivés je raccrocherai.
Je poursuis la conversation, mais aprĂšs quelques temps le cĆur n'y est plus.
J'abandonne, et reprend la conduite en silence.
Je monte légÚrement le son.
4 de pique
Beckoned by neon lights, you find a stash of something helpful: maybe a field of fresh produce, some water purification tablets, or a first aid kit. Where did you find it? Why does it feel like a blessing? Advance the Body Stat.
BODY - [x] - [ ] - [ ]
Je décide de poursuivre la route plus longtemps aujourd'hui, je voudrais sortir de cette zone.
La glace laisse finalement place à de la neige, une fine couche légÚrement poudreuse..
Il fait noir depuis un bon moment quand je finis par tomber sur une espĂšce d'aire de repos oĂč je dĂ©cice de m'arrĂȘter.
Je me gare et coupe le moteur.
Je sors quelques instants pour me dégourdir les jambes.
Un peu plus loin j'aperçois une espÚce de guérite ou de cabane.
Je m'en approche doucement.
A l'intérieur une petite table, personne.
Je regarde un peu plus en détail et aperçois un glaciÚre sous la table.
Je regarde autour sur le parking : aucun autre véhicule.
Tout cela doit avoir été oublié.
Je décide de l'ouvrir : à l'intérieur quelques conserves et quelques bouteilles de biÚre.
check your progress
Travel - [x] Ice - [x] snow - rain - wind - flood - fog - heat - dust
J'en profite pour me détendre un peu aprÚs cette longue journée. Je vais finalement me coucher dans le camion en attendant la journée de demain.
make the call
Je me dirige vers la cabine, insÚre quelques piÚces et décroche le combiné.
Gavin ? Pas de réponse, un silence ponctué de bruits de statique.
J'ai finalement réussi à quitter cette étendue de glace. J'espÚre pouvoir progresser plus vite désormais.
Les choses ont mal tourné là -bas tu sais, je ne ferai plus de livraisons pour toi. J'observe le reflet de mon visage blessé dans le métal poli de la cabine.
Je pense que je ferais mieux d'aller me coucher, j'ai conduit longtemps aujourd'hui.
A bientĂŽt...
day 4
start the engine
4dF -> [-1, 1, 1, 1] -> 2
Le moteur démarre instantanément.
hit the road
8 de pique
Food has been especially hard to find today. What compromises have you made to keep yourself fed?
Je ne croise aucun lieu habité aujourd'hui, je préfÚre économiser les provisions que j'ai accumulées en me rationnant.
La route se poursuit.
valet de carreau
You remember a horrific nightmare about a Wound. It grows, shifts, pulses, and trans- forms. Describe the dream. Make a Mind Roll.
4dF -> [1, 0, 1, 0] -> 2
je roule depuis des heures, je sens mon corps qui commence Ă s'engourdir.
Je risque la somnolence je le sais, mais je ne veux pas perdre de temps.
Je sens mon esprit qui part à la dérive.
La coupure sur mon nez, rĂ©sultat d'un saut puis d'une roulade mal exĂ©cutĂ©s suite Ă l'explosion pulse dans ma tĂȘte.
Je sens la douleur, sourde, revenir et envahir mon crĂąne.
Je sens ma peau se tendre, la coupure s'Ă©carter, la douleur m'envahit, mon nez se brise, le sang coule Ă gros bouillons et inonde mon visage.
Je sursaute, je me suis assoupi au volant pendant un court instant.
Je secoue la tĂȘte et continue ma route, mon nez est toujours douloureux cependant.
2 de coeur
The next time you fail a Body Roll, you get a second chance and can reroll your dice. Save this card as a reminder; discard it when you reroll.
Cet épisode m'a ébranlé mais je continue la route cependant...
La neige tourbillonne sur les cÎtés alors que je roule.
7 de carreau
Sleepless and exhausted, you find yourself staring at the fires along the horizon. You swear you see a shape, or maybe even a physical form, in the smoke. What do you see? Make a Mind Roll.
4dF -> [0, -1, 1, 0] -> 0
La route se poursuit. Au loin le rougeoiement persiste et ondoie. Quelques panaches de fumĂ©e semblent s'en Ă©chapper. Dans le rougeoiement, des traces foncĂ©es semblent se mouvoir et ne semblent pas correspondre Ă ce qu'on pourrait imaginer dans des flammes. Qu'est-ce que ça peut bien ĂȘtre ?
ĂpuisĂ© je dĂ©cide de m'arrĂȘter. Je gare la camion sur le cĂŽtĂ©.
check our progress
Travel - [x] Ice - [x] snow - [x] rain - wind - flood - fog - heat - dust
la neige se mue lentemant en pluie...
make the call
Je me dirige vers le téléphone public.
Gavin ? Toujours rien
que peux-t-il bien se passer dans le sud Gavin ?
Et ici, oĂč sont les gens ? Que sont ces flammes dans le lointain ?
Dans quoi as-tu pu bien m'embarquer ? Le silence de l'autre cÎté du téléphone me pÚse énormément. Je décide de raccrocher.
day 5
start the engine
4dF -> [1, -1, 0, 1] -> 1
le moteur démarre instantanément.
hit the road
5 de carreau
As you drive, your mind drifts to a past moment of regret and shame directly connected to your Destination. What happened? Make a Mind Roll.
4dF -> [-1, 1, 1, 0] -> 1
La route se poursuit inlassablement, une légÚre pluie vient s'écraser contre le pare-brise et mon voyage est ponctué par le bruit des essuie-glace.
Je repense Ă Gavin, Ă la fois oĂč je l'ai mis dans l'embarras.
Il m'avait demandé une livraison et j'avais décidé de faire un détour.
Finalement j'étais arrivé en retard au rendez-vous et la livraison avait été annulée.
C'était un paquet important pour lui et ça lui avait causé des ennuis.
roi de coeur
You have a violent, face-to-face encounter with the Threat. Advance the Threat and describe the encounter. If the Threat has not overtaken you, make a Body Roll to determine the extent of your injuries.
Threat - [x] - [ ] - [ ] - [ ]
4dF -> [0, -1, -1, -1] -> -3 (Failure)
relance en utilisant le 2 de coeur
4dF -> [1, 0, 1, -1] -> 1
Alors que je roule, je vois un phare arriver en face.
Une moto arrive. Alors qu'elle se rapproche, je peux voir une espÚce de logo sur le casque : une espÚce de crùne grimaçant.
J'ai déjà vu ce logo; le jour de la livraison.
Il s'agit d'un de mes poursuivants.
Comment a-t-il fait pour arriver de l'autre sens ?
Mon cĆur bat la chamade, la moto me croise et continue son chemin. Il me semble voir le conducteur me regarder en grimaçant. Il continue sa route.
Je suis tellement perturbé que je fais une embardée, je reprend le contrÎle difficilement, le souffle court.
8 de coeur
(j'ai utilisé à tort la description du 8 de coeur pour le 8 de pique plus haut, donc j'utilise la description du 8 de pique cette fois)
You watch the distant fires along the horizon as they grow and shrink. What do you think started them?
Le rougeoiement lointain est toujours présent.
Je l'aperçoit mĂȘme au travers de la pluie qui tombe ici.
A quoi peut-il bien ĂȘtre du ?
9 de pique
You pull over to nap in a safe place. Describe it.
L'Ă©puisement finir par prendre le dessus, je dĂ©cide d'arrĂȘter pour aujourd'hui, mĂȘme si la journĂ©e de conduite aura Ă©tĂ© plus courte.
Je me gare et décide de dormir un peu.
check your progress
Travel - [x] Ice - [x] snow - [x] rain - [x] wind - flood - fog - heat - dust
make the call
Je me réveille en sursaut, peu habitué à dormir autant.
Je décide d'aller appeler Gavin.
Allo ?
J'ai croisé une moto aujourd'hui, je suis sûr qu'il s'agit de mes poursuivants. J'espérais réussir à les semer mais les choses ne sont pas aussi faciles.
J'espĂšre avoir encore un peu d'avance sur eux.
La pluie a cessĂ© ici. Le vent commence Ă monter, j'espĂšre Ă©viter la tempĂȘte. je crains un peu l'effet de tout ce vent sur les flammes.
Vois-tu ces flammes Gavin ?
Pourquoi ne réponds-tu jamais ?
Je raccroche et retourne me coucher, hagard.
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NOUVELLE VERSION !
Aujourdâhui câest lâhiver et câest la premiĂšre neige qui tombe !
Aujourdâhui câest lâhiver, aujourdâhui il y a la premiĂšre neige, enfin⊠â Il neige enfin, câest beau ! â Je me rĂ©veille ce matin, assis sur ma chaine en bois dâĂ©bĂšne et je fume ma clop. â Maudite clop sale !â La clop salit cette belle neige poudreuse de ses cendres comme la boucane obscure resalit toujours mes poumons. Je dĂ©teste fumer la clop. Je suis full anxieux de ma fin de session Ă lâUQAM et je suis triste de ses silences aussi. Ca me relaxe de fumer. Je termine lundi mon dernier examen de ma session et je vais avoir mon premier diplĂŽme. â Ouais ! Le premier dâune belle sĂ©rie de beaux diplĂŽmes en crĂ©ation littĂ©raire. â Je suis super content de moi ! â Je suis rĂ©ellement fier ! âJâai trouvĂ© un but et un sens honorable Ă ma vie de poĂšte romantique. La premiĂšre neige sâaccumule bien et câest poĂ©tique, câest beau.
Aujourdâhui câest lâhiver, le silence rĂšgne sous ce duvet blanc. Câest lĂ©ger. Ce matin, il neige encore. (Je pense Ă elle en ce moment.) Câest calme ce matin. Je crois quâil a neigĂ© paisiblement toute la nuit, parce quâĂ 4h00 du matin, je me suis endormie peiner sur ma chaise en bois dâĂ©bĂšne. Jâai froid en ce moment et je me sens seul sans⊠ â Et la premiĂšre neige tombe et elle nâest pas lĂ . â Je lâattends depuis quelques jours, mais elle reste silencieuse parmi ces petits flocons de soie tout blancs qui tombent. (Je mâennuie dâelle.) Je trouve ça beau ces petits cristaux de neige qui tombe. Jâai toujours lâimpression, en les observant attentivement que des millions dâĂ©toiles scintillantes virevolte Ă la renverse pour sâĂ©tendre sur le sol en un tapis cristallin. â Les flocons brillent comme ses yeux et câest beau. â Elle est jolie comme la neige et je trouve ça beau. Â
Aujourdâhui câest lâhiver, je suis gelĂ©, mais je ne bouge pas dâun glaçon. Actuellement, mon cĆur attend patiemment quâelle Ă©merge Ă travers ce rideau de neige poudreuse.  (Mais son visage nâest pas lĂ .) Si je dois mourir ce matin pour elle :  â Qui lâen soit ainsi ! â Je ne mĂ©rite pas de vivre si elle nâest pas ici, avec moi, Ă travers les flocons Ă©pars qui mâentourent comme le manteau de fourrure tout chaud. Je ne lâabandonnerai pas. Jamais, je ne lâabandonnerai. Je lâaime trop pour lâabandonner. â Je suis seul et je ne lâaperçois toujours pas â Je suis Ă©puisĂ© et jâai envie de redormir. (Dormir sous ce tombeau de neige folle qui Ă©pars mon corps.) De nuit comme de jour, je sens sa prĂ©sence dans mon cĆur et je me dis que si elle Ă©tait lĂ , au moins, Ă deux, nous pourrions nous rĂ©chauffer en chĆur, lâĂąme sincĂšre en regardant la premiĂšre neige tomber. â Je lâaime tant. â Câest beau les flocons qui volent dans tous les sens. Je la vois belle comme la reine des neiges sous cette brume floconneuse. Â
Aujourdâhui câest lâhiver, et il neige de plus en plus fort. Je sens le vent boursouffler comme si le temps avançait beaucoup trop vite pour moi. Mais en rĂ©alitĂ©, je crois que le temps ne bouge plus. Je crois quâil sait figer comme les hauts glaciers de lâarticle polaire. Jâai lâimpression en ce moment que câest seulement la neige qui tombe. Et rien dâautre. Je ne vois personnes dans la rue. Pas une Ăąme qui vive. Jâai lâimpression que je suis au pĂŽle Nord tout seul. â Qui sait ? âPeut-ĂȘtre que mon esprit vagabonde Ă travers le temps immobile en ce moment Ă la vue cet amas de neige carbonique sur moi. Câest beau la neige qui tombe. Je lâaime ma belle reine des neiges dâamour Ă moi. Mais je me sens seul en ce moment. La neige tombe et mĂȘme si je suis pĂ©trifiĂ©e de glace, je trouve ça beau. Je lâaime et je lâattends sous la neige silencieuse qui tombe Ă©ternellement autour de moi.
Aujourdâhui câest lâhiver et câest la premiĂšre neige. Enfin ! La premiĂšre neige qui sâĂ©prend⊠Tout prĂšs de moi, sur une branche dâun arbre couvert de belle neige lourde, je vois un oiseau tout gelĂ©. Câest Ă©trange parce que plutĂŽt cette nuit, je le voyais qui voletait autour de moi comme pour me dire alertement : « coucou, coucou, coucou », telle une horloge dont le petit oisillon tout mignon, en bois sculpter, se dĂ©couvre de lâouverture dâune lâhorloge pour te dire bon matin. Et maintenant, câest lâheure de la fin pour lui. Il ne bouge plus. Il est peut-ĂȘtre mort de froid. Probablement ? â Peut-ĂȘtre que lui aussi attendait son oiselle adorĂ©e. â Câest dommage ! Je lâaimais beaucoup. Il va me manquer Ă©normĂ©ment cet oiseau au plumage noir rendu tout blanc de neige. â Jâai froid ! â Jâai encore plus froid que cette nuit. Jâai tellement froid prĂ©sentement que je ne suis mĂȘme plus capable de faire le moindre geste. Ce nâest pas grave, je lâattends et jâai hĂąte de la voir venir pour me rĂ©chauffer. Mais, elle ne se montre toujours pas le bout de son joli nez. Et lâhorizon de ce blizzard, somnolant, Ă©parse la neige qui tombe de plus en plus sur moi. Mais câest beau. La neige.
Aujourdâhui câest lâhiver et la premiĂšre neige veloutĂ©e est toute belle. Vraiment toute belle.  Enfin ! La premiĂšre neige qui sâĂ©prend autour de⊠Je suis seul, mais câest beau ! Câest beau la neige ! En attendant quâelle arrive, je regarde la neige tomber et je songe Ă elle. â Je mâennuie dâelle et dâĂȘtre dans ses bras pour avoir chaud. Jâai tellement froid en ce moment. Je suis complĂštement gelĂ© â Enfin ! Je la vois doucement se dessiner sous mes yeux irrĂ©els. (Je ferme mes yeux trĂšs doucement.) Je la perçois paraitre dans mes pensĂ©es toute belles, avec sa robe de neige toute soyeuse qui valse au beau milieu des flocons givrer. Câest tellement beau ! Elle est belle quand elle valse ! Je me vois avec elle. â Enfin ! Je suis avec elle et câest beau. â Câest beau de voir la neige qui sâĂ©prend autour de moi et⊠La neige est belle quand elle tombe. Câest beau.
Aujourdâhui câest lâhiver et câest la premiĂšre neige qui tombe ce matin. Je crois que je dors comme mon ami lâoiseau finalement. Mais je trouve ça beau observĂ© la neige tomber. â Au moins ! Je la vois toujours ! â  Je la vois mâenvelopper de sa belle robe de neige. Jâai lâimpression dâĂȘtre devenu un beau bonhomme de neige inanimĂ© qui lui sourit amoureusement. Mais la neige est belle. Et je suis encore avec elle finalement. Câest drĂŽle ! Nous jouons dans la neige poudreuse. Nous nous lançons des boules de neige lĂ©gĂšre en riant. Elle rit de bon cĆur ! Elle est belle quand elle rit ! â Câest beau de voir la neige tomber. â Je la prends dans mes bras et je la dĂ©pose sur le sol tout moelleux comme si nous Ă©tions sur un doux nuage. Nous nous retournons sur le dos et nous faisons des anges cĂŽte Ă cĂŽte. On se regarde un long instant comme deux angĂ©liques bĂ©nies du jardin dâĂ©den. Et nous restons lĂ , comme ça, Ă se blottir amoureusement dans la belle neige qui tombe sur nos deux corps cĂ©lestes. Ses yeux brillent comme des cristaux Ă©toilĂ©s et câest beau. â Câest beau ĂȘtre sous la neige, mais jâai froid, jâai tellement froid. â Je vois une blanche lueur resplendissante naitre tout Ă coup Ă la place de ma belle NoĂ©mie. Cette lumiĂšre lumineuse disciple ma toute belle avec sa belle robe de neige et je me sens subitement mâĂ©lever vers les ciels angĂ©liques. Je crois que je suis devenue un ange. La neige qui tombe est belle ! Et câest beau !
Aujourdâhui câest lâhiver et câest la premiĂšre neige qui tombait ce matin. Et je vois pour la derniĂšre fois, la premiĂšre neige sâĂ©prendre autour de moi et mâenvelopper comme un bonhomme de neige. Câest beau de voir la neige tomber. Et je me sens seul sans revoir lâamour de mon cĆur et de la seule femme que j'aime. Je voudrais que NoĂ©mie vienne enfin pour rĂ©chauffer mon petit cĆur qui a froid et observer la premiĂšre neige qui tombe ce matin avec moi !
â Je l'aime tellement ! Ma reine des neiges ! â
Fin.
Le Corbeau Maudit !
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For Ciel: Maroon - What are you most passionate about? / And for Glace: Emerald - If you could be immortal, would you want to be?
Ciel grinned in such a way that her nose wrinkled. âWhy, the stage of course, and delivering my best performance. Or⊠that is the answer most would expect, hm? That aside, I try to be helpful where I can. This long after the Calamity, thereâs still so much pain and suffering, and not enough capable of willing to give of themselves to ease that pain.â
#asks#thanks for the ask!#Ciel Sauveterre#Glace Silencieuse#his answer was given in a reblog to winterdeepelegy
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Send my muse âSexy Timeâ + any nsfw question, and my muse has to answer it.
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Elftober #10 - Dangerous
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đđđđđđ đđđđđđđđđđ đđđđ đ
sentences from amrit brarâs shitty horoscopes series. you may adjust as needed.
BOOK I: SUCH TERRIBLE THINGS
â holy fucking shit. just. holy shit. what the fuck. â
â nobody really knows the nuances of what you get up to in your spare time, and honestly theyâre probably better off that way. â
â busy yourself with the affairs of the living, for once.. â
â the answer is no. â
â ohhh boy. you. fuck you. yes, you specifically. â
â delete your search history. â
â please practice blinking as others can be unsettled by your inhuman ability to maintain an unbreakable stare during casual conversation. â
â what did you ever do to deserve this? in all probability, something terrible. â
â you are a crayon. get out of the toolbox. â
â none will love the butcher. donât take it too personally. â
â some relationships, like warts, can be handled with the tactful application of liquid nitrogen. â
â take a long shower. wash your hair. wash the clothes you were wearing. wash the memories from your mind and body. â
BOOK II: ANGER
â frostbite is considerably difficult to heal from. â
â there is poetry in brutal efficiency. â
â HELLFIRE HELLFIRE HELLIRE. â
â people would take your raging far more seriously if you werenât crying the entire time. â
â what made you so vindictive? â
â some bodies may be temples, but all are ruins at your feet. â
â your contempt will always taste like grief. â
â in the process your body is subsumed piece by piece. â
â you are the bone-deep fury of an abscessed tooth. â
â you are notorious for rubbing salt in the wound. cheap vodka in the wound. battery acid in the wound! â
â vehicular arson is not the answer. â
â hate is a verb. â
BOOK III: PETTY EXISTENTIAL CRISES
â the sooner you accept your impending expiration, the sooner you can stop trying to swallow the sun. â
â embrace the inevitable. snuggle with the inevitable. take the inevitable out to a nice, candle-lit dinner. â
â there are forces outside of your control. most of them donât care for you. â
â when it all goes to hell just remember itâs whatâs inside that counts (though many would not find you very appetizing). â
â not all things have significance, which is scary. the things you overlooked tend to have the most, which is scarier. â
â your teeth are only porcelain, your ribcage simply glass. like all delicate things, they can know no permanence. â
â in time youâll learn that âjustâ and ârightâ only mean the same thing when theyâre coming from very specific people. please donât cry. â
â you may not want to change, but the world is unforgiving and will do it for you anyway. â
â sometimes we put our hearts in the wrong places (what the fuck is it going between your teeth). â
â nothing can stay. â
â you can put all the flowers in your mouth that you fucking want, but dying is dying and rot is rot. â
â loneliness is the fracture that never heals quite right. â
BOOK IV: RESOLUTIONS
â lay them to rest. â
â they are there, hovering nervously. you will watch the skies. you will wait. â
â eat the other. â
â there will be scrapes and sutures: viciousness and victory. â
â no loose ends. â
â a cacophony of awe and joy and terror. â
â an eye for an eye. a tooth for a tooth. a knife for the ribs. â
â you will not be swayed by the morally destitute. â
â decay will feed the bloom. â
â devour death like crows, for all the feathers between your teeth. â
â twisting/screaming/uncompromising. every inch. every iota. â
â once, answers were found in mouths, bathtubs, and bottles. this time around, get inventive. â
BOOK VI: AFTER THE FALL
â lies you have told yourself: your humanity is the largest burden you will bear. â
â decorating your meltdowns is all well and good, but a trainwreck is a trainwreck and it might be time to get a paramedic. â
â they tell you âthere i nothing to fear but fear itself,â but you have seen yourself in the mirror. â
â you may have been gutted but you mouth is soft, your tongue is silver, and your teeth are gemstones cut to size. â
â itâs less like biting off more than you can chew, and more like dislocating your jaw. â
â even spectres can tire. â
â seeing yourself for who you really are would be great if you knew where to start looking. â
â it pays to kill with kindness when youâre your own worst enemy. â
â youâre only armed to the teeth because youâre more brittle than youâd care to admit. â
â your ego cannot afford cremation or caskets. â
â frequent tastes of your own medicine can get poisonous real quick. â
â self reflection is important! whether you like what you see is up for debate. whether it can be contained in a dark basement is another matter entirely. â
BOOK VII: MAGICK
â you are a quiet god, and your hunger is cavernous. â
â at times your body is simply a prison laid in gold. â
â death, dust, party, repeat. â
â devour the monsters and you can call any place home. â
â youâre only as lucky as your expectations are low. â
â worse than having too many secrets is having no secrets at all. â
â if seeing is believing you might be in some trouble. â
â suspend belief. expel fear. throw reason into a frigid cell, never to be seen again. â
â killing the monsters is the easy bit. itâs finding them thatâs the hard part. â
â there exists a tipping point between gods and monsters. â
â a mouthful of ashes bested by a life of smoke and mirrors. â
â whatâs to be gained from the keeping the heaviest of treasures behind your teeth? â
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