#femmes et science
Explore tagged Tumblr posts
Text
youtube
Il y a 78 ans mourrait le Dr Sara Josephine Baker (1873-1945) qui a rĂ©volutionnĂ© la santĂ© publique. Elle a particuliĂšrement travaillĂ© pour amĂ©liorer la santĂ© des enfants dans les quartiers pauvres de New York. Elle a adaptĂ© ses actions en comprenant les personnes qu'elle voulait protĂ©ger. Par exemple, elle a crĂ©Ă© des lieux de distribution de lait sains et peu coĂ»teux, formĂ© et certifiĂ© des sages-femmes pour les femmes immigrantes, et formĂ© des grandes sĆurs pour prendre soin des plus jeunes. On estime qu'elle aurait sauver 90 000 bĂ©bĂ©s.
#femmes en science#histoire de la médecine#femmes médecins#femmes et science#médecine#santé publique#Youtube
2 notes
·
View notes
Text
#pierre dĂ©lĂ©age#l'autre mental#figures de l'anthropologue en Ă©crivain de science-fiction#la dĂ©couverte#oĂč sont les femmes ?#philip k. dick#lucien lĂ©vy-bruhl#benjamin lee whorf#carlos castaneda#eduardo viveiros de castro#Ă©pistĂ©mologie#anthropologie#un seul auteur de science-fiction#fictionnaliser la maniĂšre et non le contenu#expliquer la stabilitĂ© des idĂ©es plutĂŽt que les catĂ©goriser#anthropologie ventriloque#commutateurs#rĂ©alitĂ©s parallĂšles qui sont des perceptions d'un individu#au mot de la lettre pour crĂ©er du fantastique
1 note
·
View note
Link
0 notes
Text
Elle est lĂ , ses cheveux longs dĂ©tachĂ©s, en sous-vĂȘtements devant la prestigieuse universitĂ© islamique Azad de TĂ©hĂ©ran, en Iran. Cette Ă©tudiante, dont l'identitĂ© est inconnue, a Ă©tĂ© interpellĂ©e samedi 2 novembre 2024 aprĂšs avoir manifestĂ© contre le harcĂšlement des forces de sĂ©curitĂ© de l'Ă©tablissement.Â
Armin Arefi, informe qu'elle aurait Ă©tĂ© frappĂ©e Ă la tĂȘte, ce qui aurait provoquĂ© une hĂ©morragie.Â
Ahou Daryaei la jeune femme inscrite dans l'unitĂ© de Science et de Recherche de l'Ă©tablissement, a Ă©tĂ© importunĂ©e parce qu'elle ne portait pas de maghnaeh, ce tissu noir couvrant la tĂȘte, le front, le menton et la poitrine, obligatoire dans les universitĂ©s. D'autres mĂ©dias iraniens prĂ©cisent que les forces de sĂ©curitĂ© et la milice bassidi, cette force paramilitaire composĂ©e d'hommes et de femmes placĂ©s sous le contrĂŽle des pasdaran, lui auraient ensuite dĂ©chirĂ© son hijab inappropriĂ© et ses vĂȘtements.
Ahou Daryaei, a young woman enrolled in the institution's Science and Research Unit, was harassed because she was not wearing a maghnaeh, a black cloth covering the head, forehead, chin and chest, which is mandatory in universities. Other Iranian media reports state that security forces and the Basidi militia, a paramilitary force of men and women under the control of the Revolutionary Guards, then tore off her inappropriate hijab and her clothes.
52 notes
·
View notes
Text
Automne 1927Â - Champs-les-Sims
3/5
Avoir deux filles m'a fait beaucoup pensĂ©. Surtout au vu de ce que tu Ă©cris dans ta lettre au sujet des femmes au Canada ou de l'enseignement de l'anglais. J'en ai discutĂ© avec Antoine, et figure toi qu'il connait Ă©trangement bien le sujet. En effet, la facultĂ© des Sciences Politiques oĂč il Ă©tudie est trĂšs "amĂ©ricanophile" comme il dit. Il dit que ça vient de Tocqueville, mĂȘme si je n'ai aucune idĂ©e de qui il s'agit mis Ă part qu'il s'agissait d'un philosophe. Nous en avons mĂȘme parlĂ© assez longuement, et quand Antoine parle de politique, il a cette petite lueur dans les yeux qui me rend parfois jalouse de ne pas ĂȘtre allĂ©e Ă la facultĂ©.
Il aimerait pouvoir en parler plus longuement, mais Grand-MÚre n'apprécie pas tellement les socialistes, sans bien sur évoquer les communistes. De plus, avoir un débat avec elle est éreintant, elle ne cesse de multiplier les stratégies de fuite ou les appels au bon sens quand elle se sent en difficulté. Pour mon frÚre, c'est assez difficile à vivre car il aimerait pouvoir partager plus de choses avec elle. Pense-tu, quand il est question de politique, elle rapporte tout à Napoléon ! Et pas seulement au troisiÚme.
Transcription :
EugĂ©nie « Et comment se passe lâĂ©cole mon garçon ? »
Marc-Antoine « TrĂšs bien Grand-MĂšre. Mes professeurs sont contents de mon travail et je passe la plupart de mon temps libre Ă la bibliothĂšque. Ils nâarrĂȘtent pas dây ramener de nouveaux livres, câest fascinant. Beaucoup de livres amĂ©ricains cependant... »
Arsinoé « Et ça ne te plaßt pas ? »
Marc-Antoine « Bon, je nâose pas dire grand-chose, mais jâai lâimpression que tout le monde Ă la facultĂ© ne jure que par lâAmĂ©rique. LâAmĂ©rique par ci, lâindustrie amĂ©ricaine par lĂ , la femme amĂ©ricaine serait « trop libĂ©rĂ©e »⊠Enfin bref, nos anciens sont tellement persuadĂ©s de prĂȘcher en territoire conquis quâils en oublient que tout le monde nâest pas dâaccord. Mais dâun autre cĂŽtĂ©, ils fustigent Wilson et ses Quatorze Points. »
ArsinoĂ© « Donc en rĂ©alitĂ©, ils ne suivent que ce qui les arrange. Soit câest un modĂšle Ă suivre, soit câest un contre-exemple Ă Ă©viter. »
Marc-Antoine « Exactement ! Ils nâont que ça Ă la bouche ! »
EugĂ©nie « Les AmĂ©ricains sont des brutes incultes, je lâai toujours dit. Je ne vois pas en quoi nous devrions ĂȘtre fascinĂ©s par tous ces imbĂ©ciles dâoutre Atlantique. »
Arsinoé « Le Canada est aussi en Amérique, Grand-MÚre. »
EugĂ©nie « Seigneur ma fille, me crois-tu idiote ? Heureusement quâil y a lĂ -bas quelques français pour raffiner lâensemble, voilĂ ce que je dis ! Si ce nâĂ©tait NapolĂ©on, je ne parviens pas Ă comprendre ce qui a pu pousser ton arriĂšre-grand-oncle Jacques Ă rester. »
Marc-Antoine « Tout nâest pas si blanc ou si noir Grand-MĂšre. Et je ne crois pas quâon puisse parler vraiment de « français ». Ils sont canadiens depuis bien longtemps, et si ce nâest la langue, je pense quâils ont une culture aussi diffĂ©rente quâentre nous et⊠voyons⊠nos voisins allemands par exemple. »
Eugénie « Oh non, pas les allemands. Ces immondes brutes nous ont bien fait assez de mal ! »
Marc-Antoine « Je ne faisais que⊠oh, laissez tomber ce nâest pas grave. »
ArsinoĂ© « Vous nâaimez pas grand-monde Grand-MĂšre. »
EugĂ©nie « Il faut dire quâil nây a pas grand monde pour nous aimer non plus. La rĂ©ciproque est vraie Ă©galement. Mais nây voyez pas une attaque contre nos cousins, ce sont de braves gens. MĂȘme si il est vrai que Cousin Jules est sans doute trop amĂ©ricain sur bien des aspects... »
Marc-Antoine « Je ne suis pas sur que... »
ArsinoĂ© « Quelquâun peut-il trouver grĂące Ă vos yeux ? »
Eugénie « Tu me vois donc comme une vieille bique amÚre⊠Pour commencer, vous bien sur ! Ma brillante descendance qui comble toutes mes attentes, ainsi que... »
Marc-Antoine « Que pensez-vous des communistes ? »
EugĂ©nie « Oh ceux-lĂ . Vous savez, je nâai rien contre les socialistes, mais il ne faut pas trop lâĂȘtre non plus nâest-ce pas ? Quand il Ă©tait jeune, votre pĂšre a lu un livre socialiste, et il a retournĂ© la tĂȘte Ă tous les Ă©lĂšves de sa classe. CâĂ©tait un pamphlet anti-clĂ©rical, a-t-on idĂ©e dâintroduire cela chez nous ? Les communistes dĂ©testent Dieu ! Fort heureusement, votre grand-pĂšre a eu tĂŽt fait de lui remettre les idĂ©es en place. »
ArsinoĂ© « Pourtant, Papa aime toujours aussi peu les curĂ©s, de mĂȘme que les monarchistes. »
EugĂ©nie « Câest Ă cause de toutes ces bĂȘtises quâil a lues. Le socialisme mets des idĂ©es Ă©tranges dans la tĂȘte des gens. Vous savez qui Ă©tait Ă©galement socialiste ? La mĂšre de Cousin Jules. Et quels Ă©tranges fils elle a eu⊠La brave femme a sans doute fait de son mieux, mais avec de telles idĂ©es, il Ă©tait naturel que ces deux arbres ne poussent pas droit. »
ArsinoĂ© « Admettez quand mĂȘme que certaines idĂ©es sont bonnes. Je ne suis pas spĂ©cialistes, mais il me semble que les communistes veulent davantage dâĂ©galitĂ© dans la sociĂ©tĂ©, et ce nâest pas plus mal nâest-ce pas ? »
EugĂ©nie « De mon temps, les gens nâavaient pas toutes ces bĂȘtises en tĂȘte et ils nâĂ©taient pas plus malheureux. LâĂ©galité⊠pfff, Ă quoi bon ? Va t-on dĂ©possĂ©der tous ces braves patrons des biens quâils ont mis leur vie entiĂšre Ă crĂ©er ? »
Marc-Antoine « Et bien, nous pouvons comprendre leur point de vue non ? »
EugĂ©nie « Veux-tu voir ta sĆur privĂ©e de ses biens ? Toutes nos belles choses dispersĂ©es aux quatre vents ? Assister Ă la fin de tout ce que votre grand-pĂšre et votre oncle ont mis une vie Ă bĂątir ? »
Marc-Antoine « Non⊠bien sur que non... »
#lebris#lebrisgens5#history challenge#legacy challenge#decades challenge#nohomechallenge#sims 3#ts3#simblr#sims stories#eugénie le bris#Arsinoé Le Bris#Lucien Le Bris#Marc-Antoine Le Bris#Constantin Le Bris#Adelphe Barbois#Maximilien Le Bris#Jacques Le Bris#Jules Le Bris#Jacqueline Rumédier
15 notes
·
View notes
Text
French Podcast Recommendations
The following list contains podcasts in French that I, a native French speaker, listen to. So if you're a beginner in French, those might be too hard for you !
The rest of the post will be in French !
1) Chasseurs de Sciences : Chaque épisode dure une dizaine de minutes et porte sur des scientifiques/personnalités "méconnu(e)s". (Il y a plein d'épisodes sur des femmes qui ont eu un impact énorme sur leur discipline)
Super intéressant !
Mes Ă©pisodes prĂ©fĂ©rĂ©s : Henrietta Lacks, morte il y a 70ans..et toujours vivante ; Ada Lovelace, autrice du premier programme informatique..en 1843 ; Rosalind Franklin, une femme Ă la conquĂȘte de l'ADN ; Nelly Bly, 10 jours dans un asile psychiatrique et 72 jours autour du monde ;
2) VĂ©nus s'Ă©pilait-elle la chatte ?
C'est un podcast sur l'histoire de l'art et le féminisme !
Les épisodes sur Picasso et Frida Kahlo sont à écouter absolument ! Frida Kahlo, au delà du mythe ; Picasso, séparer l'homme de l'artiste ;
3) Thinkerview :
Séries d'interviews sur différents sujets (qui ne sont pas vraiment mentionnés dans les médias).
Super intéressant si vous vous intéressez un peu à la géopolitique/ réchauffement climatique
Mes Ă©pisodes prĂ©fĂ©rĂ©s : L'effondrement, le point critique ? Aurore StĂ©phant (Elle parle de l'industrie miniĂšre et de ses impacts sur l'environnement. L'Ă©coute de cet Ă©pisode devrait ĂȘtre obligatoire pour l'ensemble de la population)
Guillaume Pitron : L'enfumage de la transition Ă©cologique
4) Mythologie Grecque
Un podcast sur ... la mythologie grecque !
Remarque : Je crois qu'Ă la base c'est un podcast Ă Ă©couter avant d'aller dormir donc les effets sonores sont un peu...particuliers.
Voilà voilà , aprÚs, je vous conseille, s'il y a des sujets particuliers qui vous intéressent, de juste les taper en français dans la barre de recherche de Spotify et de choisir au hasard des podcasts ! C'est comme ça que j'ai découvert un tas de podcasts en anglais/ allemand/ espagnol. Bonne écoute !
365 notes
·
View notes
Text
Boy Genius wrapped up Feb 2023, but I got this nice review 10 days ago.
Maybe it was someone from Tumblr? If so and you're reading this, it has been the one light in a deeply hopeless two weeksâ sincerely, thank you.
As I responded on AO3, I promise I will attempt to make all future backstory adventures more Eurocentric.
â back to the Billy & White index
â more details â
Now, me, as a vulgar Ugly Americanâ what do I know about European pop culture in the 1990s? What would have broken through to unambitious, uncultured suburban American teens?
Hmmmm... Barcelona '92 Olympics? The mascot was a scribbly dog thing. That's all I remember.
Ace of Base (Swedish) dominated 1994 with The Sign. They had another hit with All That She Wants (Is Another Baby) from the same year. Urban legends immediately started that they were Nazis and "the sign" was a swastika (an Ankh in the music video). Various levels of confirmation on that.
Do we count Björk as European?
I'm trying to think of European movies that broke throughâ the 1990s is the era of independent film but that was mostly focused on American auteurs. The big international hits were for an older audienceâ teens weren't into Lars von Trier or Three Colors Trilogy.
La Femme Nikita and LĂ©on: The Professional (French-Italian) appealed big-time to the guys already into Tarantino and Hong Kong Action. At the end of the decade you get Run Lola Run (German), very big with teens and college students.
Billy and his date go see Jeunet-et-Caro's Delicatessen (French) in Tomorrow's Just Another Day. (Their City of Lost Children already referenced in VB for the design of Watch and Ward.)
Note, I'm excluding British pop culture, which I've already included a lot of in the fiction. The UK is still in the EU in the mid-90s, obvs, but American pop culture has a far different relationship with the British than with the rest of Europe. Even before the Beatles. "Cool Britannia" had a major hold in the US after 1997. A Ben & Jerry's ice cream. Tony Blair was on The Simpsons, before he became a war criminal. Trainspotting, Britpop and Elisabeth Hurleyâ God Save the Queen. As a British Comedy obsessive, I can write endlessly about the UK in the '90sâmusic, politics, TV, actors, comedians etc. Ask me anything about Spitting Image or all the stock jokes associated with Deputy PM John Prescott from Have I Got News for You. Except you shouldn't, it will be very boring for you.
Now the big European backstory story I have notes for would be a 1990-1991-set road trip through the Eastern Bloc and newly independent ex-Soviet Commonwealth of Independent States as Billy and White try to pick up abandoned super-science research from former state-sponsored labs for pennies on the dollar.
Starting in East Berlin, they stumble through Poland, Hungary, Yugoslavia into the Federation of Former Soviet States, heading east. White tries to trade Levis blue jeans for death ray plans. Billy mangles translating a dozen languages he barely understands (he's only 16).
They cause international incidents and nearly get killed over and over, running away to the next country. They are tailed by EuroPol, accidentally become oligarchs and have to be airlifted out of the US Embassy in Tashkent.
Tetris would be key. A Trojan Horseâ it was actually a coded super-weapon meant to destabilize the west. Billy and White somehow figure it out and neuter its power while fucking everything else up.
I dunno. I might never write it but it's fun to think about.
â back to the index
#billy quizboy#pete white#venture bros#fan fiction#fanfic#research#ao3#writer#writing#1990s#1990s nostalgia#90s#decade: 1990s#europe#comments#comment#backstory#brainstorming#on writing#storyline#fiction
10 notes
·
View notes
Text
Croise tes cuisses sur ma tĂȘte
De façon à ce que ma langue,
Taisant toute sotte harangue,
Ne puisse plus que faire fĂȘte
Ă ton con ainsi quâĂ ton cu
Dont je suis lâĂ -jamais vaincu
Comme de tout ton corps, du reste,
Et de ton ùme mal céleste,
Et de ton esprit carnassier
Qui dĂ©vore en moi lâidĂ©al
Et mâa fait le plus putassier
Du plus pur, du plus lilial
Que jâĂ©tais avant ta rencontre
Depuis des ans et puis des ans.
LĂ , dispose-toi bien et montre
Par quelques gestes complaisants
Quâau fond tâaimes ton vieux bonhomme
Ou du moins le souffre faisant
Minette (avec boule de gomme)
Et feuille de rose, tout comme
Un plus jeune mieux séduisant
Sans doute mais moins bath en somme
Quant Ă la science et au faire.
Ă ton con ! quâil sent bon ! Jây fouille
Tant de la gueule que du blaire
Et jây fais le diable et jây flaire
Et jây farfouille et jây bafouille
Et jây renifle et oh ! jây bave
Dans ton con Ă lâodeur cochonne
Que surplombe une motte flave
Et quâun duvet roux environne
Qui mĂšne au trou miraculeux
OĂč je farfouille, oĂč je bafouille
OĂč je renifle et oĂč je bave
Avec le soin méticuleux
Et lâĂąpre ferveur dâun esclave
Affranchi de tout préjugé.
La raie adorable que jâai
Léchée amoroso depuis
Les reins en passant par le puits
OĂč je mâattarde en un long stage
Pour les dĂ©votions dâusage,
Me conduit tout droit Ă la fente
Triomphante de mon infante.
LĂ , je dis un salamalec
Absolument ésotérique
Au clitoris rien moins que sec,
Si bien que ma tĂȘte dâen bas
QuâexaspĂšrent tous ces Ă©bats
SâĂ©panche en blanche rhĂ©torique,
Mais sâapaise dĂšs ces prĂ©misses.
Et je mâendors entre tes cuisses
QuâĂ travers tout cet Ă©moi tendre
La fatigue tâa fait dĂ©tendre.
Paul Verlaine, Femmes, 1890
12 notes
·
View notes
Text
Cette semaine, les laurĂ©ats et laurĂ©ates des Prix Nobel 2024 vont ĂȘtre annoncé·es. Perçus par beaucoup comme les rĂ©compenses suprĂȘmes pour les scientifiques, force est de constater que le laurĂ©at moyen un vieil homme blanc loin de reprĂ©sentĂ© la diversitĂ© actuelle du monde de la recherche. (Pour simplifier la problĂ©matique, je ne parlerais ici que des Prix Nobel dit âscientifiqueâ : physique, chimie et mĂ©decine et le prix dâĂ©conomie).
En plus de 120 ans, les femmes reprĂ©sentent moins de 4% des laurĂ©ats. Plusieurs chercheuses sont particuliĂšrement connues pour ne pas avoir reçu de Prix Nobel. Le cas de Lise Meitner est particuliĂšrement emblĂ©matique car on sait quâelle a Ă©tĂ© nominĂ©e pas moins de 49 fois entre 1924 Ă 1967 tant pour le prix en chimie quâen physique.
Le monde de la recherche ayant grandement changer depuis les premiers Prix Nobel, je vais me focaliser sur les années 2000 à 2024. Sur cette période, une étude* sur les récompenses prestigieuses en sciences a montré que si les femmes sont moins récompensées que les hommes, elles sont de plus en plus récompensées et dans des proportions de plus en plus proches au sex-ratio des professeurs (ou équivalent).
Autre point positif, les carriĂšres des laurĂ©ates sont similaire Ă celle des laurĂ©ats. Les laurĂ©ates ont mĂȘme tendance Ă ĂȘtre plus jeune et donc ĂȘtre rĂ©compensĂ©es plus rapidement. Des rĂ©sultats Ă©quivalent ont Ă©tĂ© trouvĂ©** dans les Prix Nobel liĂ© Ă la recherche pharmaceutique (parmi les Prix Nobel de chimie et de mĂ©decine).
Les différences encore observée dans le nombre de récompense viendrait donc de 2 grandes catégories :
les choix de carriÚre des femmes dans le recherche (elles quittent plus la recherche, ont des carriÚres plus courtes -en particulier la parentalité a un coût supérieur sur la carriÚre des chercheuses)
des stéréotypes et des biais implicites qui ralentissent les carriÚres des femmes (par exemple, les femmes sont moins citées et moins souvent premiÚre autrice)
Il faut reconnaitre que lâAcadĂ©mie des Sciences de SuĂšde (qui attribue les Prix Nobel de physique, chimie et Ă©conomie) semble avoir pris conscience du problĂšme et rĂ©compense nettement plus de femmes quâavant. Depuis 2018, elle a rĂ©compensĂ© au moins une femme par an (sauf en 2021). Cela reprĂ©sente la moitiĂ© des femmes rĂ©compensĂ©es par lâinstitution.
Clairement les dĂ©bats sur le manque de femmes Prix Nobel qui ont secouĂ© la communautĂ© scientifique durant les annĂ©es 2010 ont donc portĂ© leurs fruits. Sâil faut rester vigilent sur ce point, il ne faut pas que ça Ă©clipse deux autres problĂšmes : la difficultĂ© pour les femmes de monter les Ă©chelons du monde de la recherche et le peu de diversitĂ© ethnique des Prix Nobel.
Bibliographie :
BĂŒnemann, S., & Seifert, R. (2024). Bibliometric comparison of Nobel Prize laureates in physiology or medicine and chemistry. Naunyn-Schmiedebergâs Archives of Pharmacology, 397(9), 7169â7185. https://doi.org/10.1007/s00210-024-03081-z
Meho, L. I. (2021). The gender gap in highly prestigious international research awards, 2001â2020. Quantitative Science Studies, 2(3), 976â989. https://doi.org/10.1162/qss_a_00148
Mehlin, H. (2024, May 21). Nomination Archive. Retrieved October 3, 2024, from NobelPrize.org website: https://www.nobelprize.org/nomination/archive/show_people.php?id=6097
0 notes
Text
On regarde les informations et c'est systématiquement la quatriÚme dimension.
Dans la mĂȘme sĂ©quence, vous avez :
Le rĂ©sident amĂ©ricain d'origine africaine Omar Sy qui revient sur les plateaux pour dĂ©noncer sempiternellement l'extrĂȘme-droite, le dentiste marseillais Salim LaĂŻbi qui appelle les Musulmans Ă quitter la France pour se mettre Ă l'abri du racisme des Français (??), le maire de Grenoble Ăric Piolle qui rĂ©clame la dĂ©pĂ©nalisation du cannabis, Macron qui veut partager la dissuasion nuclĂ©aire française avec le reste de l'Europe, le maire de Tilloy-lez-Marchiennes dans le Nord qui, toujours dĂ©guisĂ© en femme, accuse Dorat Moutot d'ĂȘtre nazie parce qu'elle a co-Ă©crit un livre pour dĂ©noncer le transactivisme, les islamo-gauchistes de Sciences-Po qui dĂ©crochent le drapeau français de la façade de l'Ă©tablissement pour lui substituer un drapeau palestinienâŠ
⊠et au milieu de tout ça, au milieu de cet immense épisode de South Park devenu réalité, vous avez Mathis, adolescent français de 15 ans, notre petit frÚre, notre gamin à tous, poignardé à mort pour un téléphone par un migrant afghan à Chùteauroux.
Un de plus, un mort de plus, encore un des nÎtres qu'il va falloir enterrer dans l'indifférence d'une classe médiatico-politique encore occupée à palabrer sur le cannabis, sur le racisme et la transphobie des Français et sur la pluie qui tombe un mois d'avril.
Comment ne pas les détester de toutes nos forces ?
Repose en paix Mathis. LĂ -haut, bon gamin, dis Ă Lola, Ă Thomas et Ă tous les autres qu'on ne les oublie pas.
Jonathan Sturel
15 notes
·
View notes
Text
Les termes de remplacement, grand remplacement, petit remplacement sont inacceptables. Ils sont le fait d'un esprit brillant mais femelle et surtout passif, ils portent en eux-mĂȘme la rĂ©signation Ă une situation finale alors mĂȘme qu'elle est en cours. Se rĂ©signer Ă ce mot pour qualifier une tentative de gĂ©nocide est une faute contre la cause. Remplacement est un mot de compteur de cheptel, c'est un vocabulaire de statisticien neutre: "Dans le parc de Sceaux les perruches Ă collier ont remplacĂ© les mĂ©sanges huppĂ©es", non pas, mais des haĂŻsseurs de mĂ©sanges ont organisĂ© le surpeuplement du parc par des lĂąchers rĂ©pĂ©tĂ©s d'immondes perroquets tueurs sortis d'Afrique qui se nourrissent des oeufs de mĂ©sanges et qui ont Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©s pour cette raison prĂ©cise. "Remplacement", un type du CNRS pourrait l'employer pour commenter des cartes hachurĂ©es parcourues de flĂšches directionnelles : "on assiste Ă ....", "on le voit donc, des situations qui changent et qui...". Baratin de science-potard qui veut faire avaler au peuple "Ă Ă©duquer" les couleuvres de "l'inĂ©luctable".
"Remplacement" induit soit passivité soit neutralité, tant chez l'émetteur du mot que chez l'auditeur. Tant que l'on vit il n'y a pas de remplacement. Il n'y a pas de remplaçeur non plus, il y a des squatteurs, des profiteurs, des ingrats, des fuyards, des troglodytes, des coucous, des nuisibles, des excitateurs de perruche, des apporteurs de perruches, cela à foison. Le Grand Squat. La Grande Occupation. La Grande Usurpation. La Grande Invasion (Usmaini). La Grande Spéculation. Le Grand Outrage. La Grande Profanation. La Grande Extorsion. Le Grand Chantage. Le Grand Pillage. Le Grand Racket. La Grande Tentative. La Grande Intimidation. La Grande Menace. La Grande Impureté. La Grande Perversion. Le Grand Déshonneur. La Grande Puanteur. N'importe quoi qui exprime la Grande Agression telle qu'elle est vraiment sur le terrain réel. Mais remplacement ment.
Comment un pays se dĂ©fend d'une invasion lorsque la frontiĂšre est tombĂ©e? Comme une cellule. Comment une cellule se dĂ©fend d'une intrusion? Par sa MEMBRANE. La membrane, appliquĂ©e Ă un peuple privĂ© de frontiĂšre c'est son intelligence collective, son ĂȘtre collectif, son ingĂ©nierie sociale, sa CharitĂ© interne couplĂ©e Ă son hostilitĂ© externe, ses greniers abondants en interne couplĂ©s Ă sa politique de terre brĂ»lĂ©e en externe, ses femmes rĂ©servĂ©es qui savent qu'elles portent la race de leur peuple.
13 notes
·
View notes
Text
« Il me semble que, lorsqu'on veut estimer la valeur d'une civilisation, on ne doit pas considĂ©rer si elle a construit ou si elle peut construire de grandes citĂ©s, de magnifiques maisons, de belles routes, si elle a su imaginer des meubles beaux et confortables, inventer des outils et des instruments utiles et ingĂ©nieux. On ne doit mĂȘme pas s'attacher aux institutions, aux arts et aux sciences qu'elle a crĂ©Ă©s. Ce qu'il faut examiner avant tout, c'est le type d'humanitĂ© qu'elle a su produire, le caractĂšre des hommes et des femmes qu'elle a formĂ©s. Seul, l'ĂȘtre humain, l'homme aussi bien que la femme, rĂ©vĂšle l'essence, la personnalitĂ©, lâĂąme de la civilisation dont il est issu. »
Lâesprit du peuple chinois - Hong-Ming Kou
17 notes
·
View notes
Text
La jeune femme inscrite dans l'unitĂ© de Science et de Recherche de l'Ă©tablissement, a Ă©tĂ© importunĂ©e parce qu'elle ne portait pas de maghnaeh ce tissu noir couvrant la tĂȘte, le front, le menton et la poitrine, obligatoire dans les universitĂ©s. D'autres mĂ©dias iraniens prĂ©cisent que les forces de sĂ©curitĂ© et la milice bassidi, cette force paramilitaire composĂ©e d'hommes et de femmes placĂ©s sous le contrĂŽle des pasdaran, lui auraient ensuite dĂ©chirĂ© son hijab onappropriĂ© et ses vĂȘtements.
12 notes
·
View notes
Text
C'est ainsi que je me suis retrouvĂ© parmi les rapetisseurs de monde, les postmodernes, les transhumanistes, les mondialistes, les globalistes, les journalistes, les technologistes, les algorithmĂ©s du bulbe, les scientistes, les socialistes, les progressistes, les transexualistes, les climatistes, les covidiotistes, les antiracistes, les antifascistes, les attestationistes, les confinistes, les vaccinistes, les enfermistes, les cul-erre-codistes, les maquinnesaitistes, les phoquechĂšqueuristes⊠je n'exigeais pas grand-chose et j'Ă©tais prĂȘt Ă en trouver encore moins. Des barbares depuis des temps immĂ©moriaux sont devenus encore plus barbares par la diligence, la science et mĂȘme la religion, profondĂ©ment inaccessibles Ă toute transcendance, abĂźmĂ©s jusqu'Ă la moelle Ă tous les degrĂ©s de l'exagĂ©ration et de l'insuffisance, ternes et inharmonieux, je ne connais pas de peuple plus divisĂ© en lui-mĂȘme que les occidentĂ©s, vous y voyez des ingĂ©nieurs, des avocats, des artisans, des chefs dâentreprise, des financiers, des docteurs, des influenceurs, des journalistes, des Ă©crivains, des maĂźtres et des esclaves, des jeunes et des anciens, mais pas d'hommes - n'est-ce pas comme un champ de bataille oĂč les mains et les bras et tous les autres membres sont dĂ©membrĂ©s en tas, tandis que le sang de la vie s'Ă©coule dans le sable ?
Chacun a droit Ă son Ă©cran, direz-vous, et je le dis aussi. Seulement, chacun doit ĂȘtre ce qu'il est, avec de l'amour, il doit ĂȘtre ce qu'il est, car c'est ainsi qu'un esprit vit dans ses actes, et s'il est poussĂ© dans une profession oĂč l'esprit ne peut vivre, qu'il la repousse avec mĂ©pris et qu'il apprenne Ă lire, Ă Ă©crire, Ă dessiner, Ă composer, Ă labourer la terre, Ă pĂȘcher, Ă chasser, Ă se battre ! Mais les occidentĂ©s se contentent du nĂ©ant de la vie, et c'est pour cela qu'il y a tant de travail bĂąclĂ© chez eux et si peu d'activitĂ©s libres et agrĂ©ables. Pourtant, cela pourrait ĂȘtre le travail de l'homme, s'il n'Ă©tait pas si dĂ©pourvu de sentiment pour toute la beautĂ© de la vie, si seulement la malĂ©diction de la pseudo-culture ne pesait pas partout sur ce peuple Ă©clatĂ©.
Les vertus des anciens ne sont que des vices Ă©clatants, comme l'a dit une mauvaise langue, je ne sais plus laquelle, et pourtant leurs vices eux-mĂȘmes sont des vertus, car ils ne sont pas des vices ; un reste de l'esprit d'enfance et de beautĂ© vivait encore parmi eux, et de tout ce qu'ils faisaient, rien n'Ă©tait fait sans Ăąme. Mais les vertus des occidentĂ©s sont un mal Ă©clatant, rien de plus que la peur de l'homme, de la femme, de lâenfant, des efforts serviles arrachĂ©s au cĆur stĂ©rile, et qui laissent sans esprit l'homme qui, gĂątĂ© par la sainte harmonie des natures plus nobles, ne peut supporter les sursauts de la discorde qui crie dans tout l'ordre mort de ces hommes.
Je vous le dis: il n'y a rien de saint qui ne soit profanĂ©, qui ne soit dĂ©gradĂ© dans ce peuple qui a perdu le rapport Ă son origine, mĂȘme les sauvages, ces barbares calculateurs les poursuivent comme on applique un calcul, et il ne peut en ĂȘtre autrement, car lĂ oĂč un vice de l'homme sâest une fois formĂ©, lĂ il sert son but, lĂ il cherche son profit, il est jaloux de ses profits, il n'est plus emportĂ© par l'enthousiasme, Ă Dieu ne plaise ! et quand il fĂȘte, quand il aime, quand il prie, et mĂȘme quand arrive la belle fĂȘte du printemps, quand le temps de la rĂ©conciliation du monde dissout toutes les inquiĂ©tudes et fait naĂźtre l'innocence dans un cĆur coupable, lorsque, enivrĂ© par les chauds rayons du soleil, l'esclave oublie joyeusement ses chaĂźnes et, apaisĂ© par l'air divinement vivifiĂ©, les ennemis de l'homme sont aussi paisibles que les hommes, paisibles comme des enfants - quand mĂȘme les chenilles poussent des ailes et les abeilles pullulent, lâoccidentĂ©,
lâoccidentĂ©, lui, reste confinĂ© Ă sa profession, Ă son divertissement. Il ne se prĂ©occupe guĂšre du temps qu'il fait !
Mais c'est toi qui jugeras, sainte nature ! Car s'ils Ă©taient humbles, ces hommes, sâils ne se faisaient pas la loi pour le pire d'entre eux !
s'ils ne dénigraient pas ce qu'ils ne sont pas, et pourtant qu'ils dénigrent, s'ils ne se moquaient pas de Dieu, des dieux anciens!
Ou bien n'est-ce pas le divin que vous, occidentés, raillez et appelez sans ùme ? L'air que vous buvez n'est-il pas l'air que vous buvez ? ne vaut-il pas mieux que vos bavardages ? que vous tous nourrissez, hommes astucieux ? Les sources de la terre et la rosée du matin rafraßchissent votre bosquet ; pourriez-vous faire cela ? Vous pouvez tuer, mais vous ne pouvez pas donner la vie, non pas sans l'amour, qui ne vient pas de toi, que tu n'as pas inventé. Tu t'inquiÚtes, tu fais des projets pour échapper au destin, et tu ne comprends pas que ton enfantine technique n'est d'aucun secours ; pendant ce temps, les étoiles se meuvent inoffensives au-dessus de toi.
Vous dĂ©gradez, vous dĂ©truisez la nature patiente lĂ oĂč elle vous tolĂšre, et pourtant elle vit dans une jeunesse infinie, et tu ne peux pas bannir son automne et son printemps, vous ne gĂątez pas son Ă©ther.
Ă elle doit ĂȘtre divine, car tu peux dĂ©truire et pourtant elle ne vieillit pas, elle ne vieillit pas, et malgrĂ© toi le beau reste beau.
C'est aussi un déchirement quand on voit vos artistes, et tous ceux qui respectent encore le génie, qui aiment le beau et le cultivent. Les bonnes ùmes ! Elles vivent dans le monde comme des étrangers dans leur propre maison, elles sont comme le patient et souffrant Ulysse lorsqu'il s'asseyait à sa porte déguisé en mendiant, tandis que les prétendants éhontés clamaient dans la salle et demandaient : Qui nous a apporté le vagabond ?
Pleines d'amour, d'esprit et d'espoir, ses jeunes Muses grandissent pour le peuple disparate des occidentés ; on les revoit sept ans plus tard et ils errent comme des ombres, silencieux et froids. Ils sont comme la terre que l'ennemi sÚme avec du sel pour qu'il ne pousse jamais un brin d'herbe ; et quand ils parlent, malheur à celui qui les comprend !
Qui ne voit, dans leur titanesque projet comme dans leurs technologies protéiformes, la bataille, le combat désespéré que leur esprit troublé livre aux barbares contre les barbares auxquels il a affaire.
Tout ce qui existe sur terre est imparfait - c'est la vieille chanson des occidentĂ©s. Si quelqu'un pouvait dire une fois Ă ces Ăąmes perdues que tout n'est si imparfait chez eux parce qu'ils ne laissent rien de pur sans ĂȘtre corrompu, rien de saint n'est Ă©pargnĂ© par leurs mains grossiĂšres et leur esprit grossier, que rien ne prospĂšre parmi eux parce qu'ils ne respectent pas la racine, le germe de l'Ă©panouissement, lâorigine divine, que la vie parmi eux est rassise, lourde de soucis et pleine de discordes froides et muettes, parce qu'ils mĂ©prisent le gĂ©nie de l'homme qui apporte la force et la noblesse dans les actes humains, la sĂ©rĂ©nitĂ© dans la souffrance, l'amour et la fraternitĂ© dans les villes et les maisons..
C'est aussi pour cela qu'ils ont si peur de la mort et qu'ils subissent, au nom de leur vie en coquille, toutes les disgrĂąces, parce qu'ils ne connaissent rien de plus Ă©levĂ© que l'Ćuvre bĂąclĂ©e qu'ils se sont donnĂ©e.
LĂ oĂč un peuple aime le beau, oĂč il honore le gĂ©nie de ses artistes, lĂ oĂč l'esprit commun flotte comme l'air de la vie, lĂ l'esprit timide s'ouvre, la suffisance se dissout, et tous les cĆurs sont pieux et grands, et l'enthousiasme donne naissance Ă des hĂ©ros. La patrie de tous les hommes est dans la langue, et l'Ă©tranger lui-mĂȘme peut s'y attarder avec plaisir. Mais lĂ oĂč la nature divine et ses artistes sont ainsi insultĂ©s, lĂ le plus beau plaisir de la vie est Ă©cartĂ© et toute autre Ă©toile est meilleure que la terre. LĂ , les hommes deviennent de plus en plus stĂ©riles, de plus en plus dĂ©solĂ©s, de plus en plus dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©s alors qu'ils sont tous nĂ©s beaux ; la servilitĂ© s'accroĂźt, et avec elle l'impudence, l'ivresse s'accroĂźt avec les soucis, et l'abondance, la faim et la crainte de la famine ; la bĂ©nĂ©diction de chaque annĂ©e devient une malĂ©diction, et tous les dieux s'enfuient.
Et malheur Ă l'Ă©tranger qui erre par amour et arrive chez un tel peuple, et malheur trois fois Ă celui qui arrive chez un tel peuple comme je l'ai fait, poussĂ© par une grande joie comme je l'ai fait, ou poussĂ© par un grand chagrin, cela revient au mĂȘme ! Assez ! tu me connais, lecteur, et tu le prendras bien, car j'ai parlĂ© en ton nom.
Je parlais aussi pour tous ceux qui sont dans ce pays et qui souffrent comme j'ai souffert.
(Avec Hölderlin au XXIe siÚcle)
16 notes
·
View notes
Text
Pour La Toute PremiĂšre Fois - Emily Prentiss
Masterlist
RĂ©sumĂ© : Emily a toujours pensĂ© qu'elle finirait sa vie avec un homme, cependant c'est une femme qui fait battre son cĆur plus rapidement.
Warnings : se passe pendant la saison 16 (pas de spoiler), consommation d'alcool (consommer l'alcool avec modération!), questionnement de sa sexualité, fin heureuse, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 3.3k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : 10x better par Marielle Kraft
Emily Prentiss est plongĂ©e dans ces dossiers sur lâenquĂȘte de Sicarius. Elle relit chaque information, Ă la recherche dâun dĂ©tail qui leur aurait Ă©chappĂ©, en vain. Elle passe une main dans ses cheveux gris tout en soupirant. Elle regarde pour la Ă©niĂšme fois la premiĂšre page du dossier quand tu viens lâinterrompre dans sa lecture.
-Excusez-moi, jâai attendu la toute derniĂšre minute, mais je vais fermer maintenant donc jâai besoin que vous partiez.
-Oh mon Dieu, dĂ©solĂ©e ! sâexcuse Emily tout en regardant sa montre. Je nâai pas vu lâheure passĂ©e. Vous auriez pu me le dire avant, jâaurais compris.
-Ne vous inquiĂ©tez pas, jâavais tout le mĂ©nage Ă faire derriĂšre et je voyais bien que vous Ă©tiez occupĂ©e, la rassures-tu avec un sourire cordial.
-Câest le moins quâon puisse dire, mais ce nâest pas une excuse. Je ferai plus attention la prochaine fois.
-Vous travaillez sur un dossier important ? demandes-tu alors quâelle range ses affaires dans son sac.
-On peut dire ça, oui.
-Quâest-ce que vous faites ? Si ce nâest pas indiscret.Â
-Je suis du FBI, au DĂ©partement des Sciences du Compartiment, plus prĂ©cisĂ©ment, tâinforme-t-elle en se levant de la table.Â
-Je comprends mieux pourquoi vous vous arrachez vos cheveux alors, rigoles-tu.Â
-Le stress fait partie du job.
-Pas au point de perdre vos beaux cheveux quand mĂȘme, jâespĂšre. Enfin, peut-ĂȘtre que je vais finir par faire pareil, ce job me prend toute mon Ă©nergie, mĂȘme si ce nâest clairement pas au mĂȘme niveau, je nâai pas peur des grains de cafĂ©.Â
-Vous travaillez ici depuis longtemps ? questionne Emily.
-Lâouverture. Je suis la propriĂ©taire. JâĂ©tais dans lâassurance avant et du jour au lendemain, jâai tout plaquĂ© pour ouvrir ce cafĂ© dont je rĂȘvais depuis des annĂ©es.
-CâĂ©tait un bon changement. Jâaime beaucoup cet endroit, complimente-t-elle sincĂšrement et ça te met du baume au cĆur.
-Merci.Â
-Je vais vous laisser. Je voudrais pas plus vous retarder. Encore désolée.
-Pas de souci.Â
Tu commences Ă prendre la tasse et la petite assiette lorsque la cloche de la porte dâentrĂ©e sonne. Tu attends que la porte se referme quand la voix dâEmily rĂ©sonne une derniĂšre fois dans le cafĂ©.Â
-Au fait, je mâappelle Emily.
-Y/N. Revenez quand vous voulez.
Emily te fait un dernier sourire avant de quitter le cafĂ©. Tu la regardes partir Ă travers la fenĂȘtre avant de fermer la porte principale Ă clĂ© et de finir ton mĂ©nage.Â
AprĂšs ce soir-lĂ , tu nâas plus revu Emily pendant plusieurs semaines. Tu as continuĂ© ta vie habituelle, mais tu ne peux nier que tu aurais aimĂ© la revoir. Emily a rĂ©ussi Ă te marquer avec une seule conversation. Par consĂ©quent, quand tu finis par la revoir installĂ©e Ă une table, tu ne peux empĂȘcher le sourire sur ton visage. Emily a au moins trois dossiers Ă©talĂ©s devant elle et un stylo dans la main droite. Comme la derniĂšre fois, elle parcourt les diffĂ©rentes pages, un air dĂ©sespĂ©rĂ© sur le visage. Tu sers un autre client avant de venir vers elle.
-Il semblerait que vous ayez besoin dâun autre cafĂ©, annonces-tu, la faisant relever la tĂȘte vers toi.
-Jâai besoin de bien plus que ça.
-Vous avancez ?
-Tout doucement. Trop doucement pour certaines personnes, souffle Emily en se massant la nuque.
-Je suis sĂ»re que vous trouverez les indices nĂ©cessaires, dis-tu avec douceur et en posant ta main sur ton Ă©paule, faisant battre son cĆur plus vite. Je vous amĂšne ce cafĂ© tout de suite.
Emily ne bouge pas jusquâĂ ce que tu reviennes, encore sous le choc de ton contact physique. Quand tu reviens, tu lui donnes sa nouvelle tasse de cafĂ© ainsi quâune petite assiette avec un donut au chocolat.
-Je me suis dit que vous auriez besoin de sucre. Câest offert par la maison.
-Ce nâĂ©tait pas nĂ©cessaire.
-Ăa me fait plaisir.Â
Avant que tu puisses ajouter quelque chose, tu entends une de tes employĂ©s tâappeler. Tu souris Ă Emily puis, tu vas voir ton employĂ©e.Â
Comme la derniĂšre fois, tous les clients sont partis Ă lâexception dâEmily. Et comme la derniĂšre fois, tu la laisses tranquille pendant que tu fais presque tout le mĂ©nage. Quand tu viens vers elle, Emily entend tes pas et relĂšve la tĂȘte avant que tu puisses parler. Elle regarde sa montre et soupire.
-Je nâai pas vu lâheure passer. Encore. DĂ©solĂ©e.
-Oh, ne vous inquiĂ©tez pas, souris-tu en prenant la vaisselle sur sa table.Â
-Vous avez besoin dâaide ? demande Emily. Câest le moins que je puisse faire pour vous remercier de votre patience et du donut, il Ă©tait trĂšs bon, dâailleurs.Â
-Merci et je nâai plus quâĂ nettoyer votre table et le sol de la salle et jâai fini donc pas besoin.Â
-Jâinsiste. Et puis, ça me sortira de tous ces dossiers.Â
-Comme vous voulez.Â
Emily se saisit du balais alors que tu essuies sa table.Â
-Ăa vous arrive souvent de finir tard ? finis-tu par demander, interrompant Emily dans sa tĂąche.
-Plus que je ne le voudrais, mais câest pour la bonne cause.Â
-Et ce nâest pas trop compliquĂ© avec votre vie personnelle ? Enfin, jâimagine que vous devez avoir une grande charge de travail et que vous devez voyager souvent.
-Ăa peut ĂȘtre compliquĂ©. Mon dernier ex Ă©tait agent du FBI Ă©galement et mĂȘme si ça aidait pour comprendre Ă quel point on pouvait ĂȘtre occupĂ©s, le fait est quâon a fini par se sĂ©parer. Il Ă©tait gentil, mais ça ne fonctionnait pas vraiment. Câest un peu compliquĂ© dâavoir une relation durable quand il y a la distance.Â
En comprenant que la derniĂšre relation dâEmily Ă©tait avec un homme, tu te sens bĂȘte dâavoir pensĂ© que tu aurais pu avoir une petite chance avec elle. Cependant, tu te rappelles vite quâelle peut ĂȘtre tout aussi bien attirĂ©e par les hommes que par les femmes. Toutefois, tu dois bien garder en tĂȘte que potentiellement, tu as zĂ©ro chance avec elle.
-Je peux comprendre, mais pour ma part, avec mon ex, ça marchait plutĂŽt bien. Si on sâest sĂ©parĂ©s, câest plus parce que notre relation avait fait son temps plutĂŽt quâĂ cause de la distance. Je pense quâavec la bonne personne et les efforts suffisants, ça peut marcher, avoues-tu sincĂšrement.
-Il travaillait dans quoi ?
-Elle Ă©tait hĂŽtesse de lâair.
En tâentendant corriger le pronom, Emily est gĂȘnĂ©e, mais une partie dâelle est aussi⊠rassurĂ©e ? Elle nâest pas sĂ»re de comprendre.Â
-Oh, pardon, je nâaurais pas dĂ» partir du principe queâŠ
-Ce nâest pas grave, rassures-tu.
-Vous avez retrouvĂ© quelquâun depuis ?Â
-Non, je nâai plus personne dans ma vie depuis un an alors, vous pouvez me faire terminer tard sans aucun problĂšme, rigoles-tu.Â
-Je me sens moins coupable.
Vous continuez Ă nettoyer le reste du cafĂ© tout en continuant Ă faire connaissance. Rapidement, vous rigolez ensemble. Emily est tout de suite fascinĂ©e par ta personne. Elle nâavait jamais ressenti une connexion Ă une autre personne aussi vite. Elle ne cesse de te poser des questions, voulant en apprendre autant que possible sur toi. Quand le cafĂ© est complĂštement propre, Emily est déçue. Elle aurait aimĂ© que ce moment continue.Â
-CâĂ©tait bien de parler. On devrait faire ça plus souvent.Â
-Oui, on devrait.Â
-Peut-ĂȘtre en dehors du cafĂ©. Quâest-ce que vous en dites ?
Ă ta phrase, Emily ne sait plus fonctionner normalement. Es-tu en train de flirter avec elle ? Elle nâarrive pas Ă deviner, mais elle est sĂ»re dâune chose : ça ne la dĂ©range pas si câest le cas. Tu lui donnes ton numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone, la salues puis, tu pars vers ta voiture alors quâEmily te regarde partir, un million dâĂ©motions traversant son corps.Â
Au fil des semaines, vous vous ĂȘtes revues plusieurs fois. Tout dâabord, en public, dans un parc, au cinĂ©ma, au restaurant puis, un soir, tu lui as proposĂ© de finir la soirĂ©e chez toi et vous avez discutĂ© jusquâĂ tard dans la nuit.Â
Emily se languit de ces moments passĂ©s avec toi. Elle veut toujours ĂȘtre en ta prĂ©sence, Ă©couter ta voix, te faire rire. Elle ne comprend pas totalement ce qui lui arrive. Au dĂ©but, elle pensait avoir trouvĂ© une amitiĂ© unique, mais plus elle y rĂ©flĂ©chit, plus elle se dit que ses sentiments ne sont pas totalement platoniques. Toutefois, Ă cause de son travail, elle nâa pas le temps de se questionner, alors elle se contente juste de jongler entre sa vie professionnelle et personnelle.Â
Tu finis par inviter Emily chez toi pour un repas. Emily est nerveuse, mais elle a hĂąte de te retrouver, surtout aprĂšs la journĂ©e stressante quâelle a eue. Elle veut se dĂ©tendre et elle sait quâavec toi, elle y arrive Ă chaque fois.Â
Alors que tu finis de prĂ©parer la sauce, Emily frappe Ă la porte. Tu lui ouvres et lâinvites chez toi. Tout de suite, Emily hume lâodeur Ă©manant de ta cuisine.
-Oh mon Dieu, ça sent drĂŽlement bon, complimente-t-elle, lâeau Ă la bouche.Â
-Merci ! Câest la recette que jâai apprise Ă mon dernier cours de cuisine. JâespĂšre que tu as faim.
-Maintenant plus que jamais !Â
Tu fais un grand sourire Ă Emily avant de la traĂźner dans la cuisine. Afin de lui ouvrir un peu plus lâappĂ©tit, tu lui fais goĂ»ter la sauce et Emily se dit quâelle nâa jamais mangĂ© quelque chose dâaussi bon. Ta cuisine peut rivaliser celle de Rossi, bien quâelle ne lui dirait jamais.Â
AprĂšs avoir mangĂ© votre repas, le ventre dâEmily est parfaitement rempli. Vous finissez votre soirĂ©e sur ton canapĂ©, un verre de vin rouge Ă la main. Emily te parle un peu plus de son boulot et de son Ă©quipe. Elle te raconte plusieurs anecdotes et tu te dis que tu aimerais les rencontrer. Ils ont lâair dâĂȘtre importants pour elle, dâĂȘtre sa famille. Pendant quâEmily parle, tu lâadmires avec tendresse alors que vos deux corps se rapprochent de plus en plus sans que vous vous en rendiez compte.
En relevant la tĂȘte, Emily voit Ă quel point vos deux visages sont proches. MalgrĂ© elle, ses yeux dĂ©rivent sur tes lĂšvres. Tu le remarques et souris avant de te rapprocher tout doucement. Emily ne recule pas. Bien au contraire, elle se penche lĂ©gĂšrement, ne laissant plus que quelques millimĂštres entre vos lĂšvres. Tu es sur le point de poser tes lĂšvres quand une sonnerie de tĂ©lĂ©phone retentit. Rapidement, Emily sâĂ©loigne et sort son portable oĂč elle trouve un nouveau message lui indiquant quâĂ la premiĂšre heure le lendemain, elle a une rĂ©union importante faite par la Madame Davis, la procureure gĂ©nĂ©rale.Â
-Rien de grave ? questionnes-tu, les sourcils froncĂ©s.Â
-Non, juste des informations pour une rĂ©union demain matin.Â
Un blanc rĂšgne entre vous deux. Cette interruption soudaine vous a ramenĂ© sur terre et vous ne savez pas si vous devez agir comme si de rien Ă©tait ou essayer de vous rapprocher Ă nouveau. EmbarrassĂ©e, tu tâĂ©claircis la gorge avant de rĂ©pondre :Â
-Tu devrais y aller, alors. Jâai lâimpression que tu ne dors pas beaucoup et je ne voudrais pas ĂȘtre la raison pour laquelle tu tâendors en plein travail.Â
-Tu as raison. Je vais y aller, concĂšde Emily en se levant de ton canapĂ©. Jâai passĂ© un excellent moment ce soir. On devrait refaire ça, mais chez moi cette fois. Je ne te promets pas un repas digne du tiens, par contre.
-Tant que câest fait avec amour.Â
En entendant ton dernier mot, Emily ne sait pas quoi ajouter. Elle se demande si ta phrase Ă©tait innocente ou si tu sous-entendais quelque chose. Elle qui est une profiler hors-pair, tu arrives Ă lui faire perdre ses moyens. Par consĂ©quent, elle te salue tout simplement avant de quitter ton appartement.Â
Sur le chemin jusquâĂ chez elle, Emily ne peut sâempĂȘcher de repenser Ă votre soirĂ©e et au moment oĂč vous avez failli vous embrasser. Si son tĂ©lĂ©phone nâavait pas sonnĂ©, elle aurait en tĂȘte un moment encore plus dĂ©licieux que ton repas. Avant ce soir, elle nâavait pas rĂ©alisĂ© Ă quel point elle dĂ©sirait tes lĂšvres. Au fur et Ă mesure de ses pensĂ©es, elle finit par imaginer un futur avec toi oĂč vous seriez ensemble et pour la premiĂšre fois de sa vie, elle nâest pas rĂ©ticente. Elle se rĂ©jouit mĂȘme de certains moments insignifiants alors que dans ces anciennes relations, elle savait toujours quâelle se lasserait vite, mais pas avec toi. Câest diffĂ©rent. Ce quâelle ressent pour toi, bien quâelle ne comprend pas totalement, semble dĂ©jĂ plus simple, plus agrĂ©able.Â
Tu as beau occuper lâesprit dâEmily plus quâelle nâaurait jamais pensĂ©, le fait est quâelle a une enquĂȘte Ă rĂ©soudre. En effet, quand Emily est au bureau, elle arrive Ă rester professionnelle. Parfois, tu trouves ton chemin dans sa tĂȘte, mais Emily ne se laisse pas distraire. Cependant, ses pensĂ©es te concernant deviennent de plus en plus importantes et Emily a lâimpression quâelle va finir par exploser. Elle a besoin dâen parler Ă quelquâun, mĂȘme si câest la derniĂšre chose quâelle veut faire.Â
Câest la fin de journĂ©e quand quelquâun frappe Ă la porte du bureau dâEmily, la tirant de ses pensĂ©es. Elle autorise la personne Ă entrer et Tara fait son apparition.Â
-Jây vais, je voulais te saluer avant de partir.
Ă sa phrase, Emily regarde sa montre et dĂ©couvre quâil est presque vingt heures. Elle soupire avant de relever la tĂȘte vers sa collĂšgue.
-Tara, je pourrais te parler avant que tu partes.
-Bien sĂ»r. Câest par rapport Ă Sicarius ? veut savoir Tara en sâasseyant devant Emily.Â
-Non, câest⊠personnel. Rebecca est la premiĂšre femme avec qui tu sors, nâest-ce pas ? Avant, tu nâĂ©tais sortie quâavec des hommes.
-Oui, câest ça. Pourquoi ?
Tara regarde Emily, perdue alors quâEmily cherche ses mots avec prĂ©cision. Jamais Tara nâavait vu Emily dans cet Ă©tat.Â
-Comment tâas compris que tu voulais plus avec Rebecca alors queâŠ
-Avant, je nâavais jamais Ă©tĂ© attirĂ©e par des femmes ? finit-elle avec un sourire, comprenant oĂč cette discussion va aller. DĂ©jĂ , en y rĂ©flĂ©chissant, je me suis rendue compte que jâavais Ă©tĂ© attirĂ©e par plus de femmes que je ne le pensais. Pour Rebecca, câĂ©tait juste⊠naturel. On sâest rencontrĂ©es lors dâune rĂ©union et tout de suite, on a accrochĂ©. Je tâavoue que je nâai mĂȘme pas compris ce qui mâarrivait. Tout dâun coup, je me suis retrouvĂ©e Ă vouloir avec elle ce que je voulais avec mes exs, Ă la diffĂ©rence que cette fois, je suis tombĂ©e sur une bonne personne. Pourquoi cette question ? Aurais-tu rencontrĂ© quelquâun ?
-On peut dire ça, admet Emily en dĂ©tournant le regard. Rien nâest fait, mais je nâavais jamais ressenti ça avant. Tu sais, quand jâĂ©tais plus jeune, je faisais tout pour rentrer dans les normes, mĂȘme si ça voulait dire faire des conneries. Mes relations nâont jamais vraiment fonctionnĂ© au dĂ©but alors, jâai fini par crĂ©er cette liste de âlâhomme parfaitâ et dĂšs que lâhomme que je pensais aimer ne correspondait pas Ă ces critĂšres, je passais Ă autre chose. Les rares fois oĂč ces hommes ont rĂ©ussi Ă rentrer dans ces cases, je trouvais toujours un dĂ©faut. Jâavais toujours lâimpression que quelque chose nâallait pas. Je ne savais pas si ça venait dâeux ou de moi, mais ces relations nâont jamais marchĂ© et les hommes semblaient toujours plus attachĂ©s Ă moi que je ne lâĂ©tais Ă eux, confesse Emily en soupirant. Le fait est quâil y avait toujours un problĂšme, puis je lâai rencontrĂ©e, elle. Comme pour toi et Rebecca, on a accrochĂ© tout de suite et tout me semble naturel. Je nâai pas lâimpression de devoir jouer un rĂŽle et plus je pense Ă elle, plus je rĂ©alise quâelle correspond Ă ce que jâattends dâune relation, mĂȘme Ă des choses auxquelles je nâavais jamais pensĂ©. Mais⊠je ne sais pasâŠ, dit-elle avec hĂ©sitation. Je ne mâĂ©tais jamais imaginĂ©e avec une femme, mais avec elle, ça ne me dĂ©range pas. Pour la premiĂšre fois, je vois une relation avec une personne et ça semble⊠paisible. Câest dix fois mieux que ce que je pensais. Tu vois ce que je veux dire ?
-Je te comprends totalement, confirme Tara avec un grand sourire. Elle tâa vraiment tapĂ© dans l'Ćil.
-Tu nâas pas idĂ©e. Mais je ne sais pas vraiment quoi faire. Je sais quâelle aime les femmes et je pense que parfois, elle flirte, mais je ne sais pas.
-Tu devrais lui parler. Crois-en mon expĂ©rience et tiens moi au courant.Â
Emily nâa pas arrĂȘtĂ© de repenser Ă sa conversation avec Tara et elle sâest vite rendue quâelle avait raison. En y rĂ©flĂ©chissant avec plus dâattention, Emily comprend ce qui clochait dans toutes ses relations : elle nâa jamais aimĂ© ces hommes, peu importe ses efforts. Emily a Ă©galement rĂ©alisĂ© quâavec toi, ses sentiments Ă©taient beaucoup plus rĂ©els alors, elle tâa invitĂ© chez elle afin que vous puissiez en parler.Â
Cependant, quand tu es chez elle, Emily nâarrive pas Ă amener le sujet. Elle fait tout pour Ă©viter le sujet. Emily a toujours eu du mal Ă parler de ses Ă©motions, ayant appris Ă les gĂ©rer et aprĂšs les faits. Toutefois, quand elle voit ton visage sâilluminer alors que tu parles des derniĂšres nouveautĂ©s du cafĂ©, elle nâa quâune envie et câest dâagir Ă©motionnellement et de tâembrasser tout de suite. Tu continues Ă expliquer les nouvelles recettes de pĂątisserie que tu veux ajouter quand Emily murmure :Â
-Jâai tellement envie de tâembrasser.
-Quoi ? tâexclames-tu, les sourcils froncĂ©s et une pointe dâespoir.
-Euh⊠DĂ©solĂ©, câest pas ce que je voulais dire, sâexcuse Emily, rougissant.Â
-Oh⊠dâaccord, dis-tu avant de marquer une pause et de te rapprocher dâelle. Si ça peut te rassurer, je nâaurais pas Ă©tĂ© contre. Je meurs dâenvie de tâembrasser depuis des mois.Â
-Quâest-ce qui tâa retenu ?
-Je nâĂ©tais pas sĂ»re que tu sois attirĂ©e par les femmes.Â
-Je nâen Ă©tais pas sĂ»re non plus puis, je tâai rencontrĂ©e et tout est devenu plus clair, avoue Emily en te regardant droit dans les yeux. Depuis que je suis petite, jâai toujours senti que jâĂ©tais diffĂ©rente, mais je nâavais jamais compris pourquoi. En te rencontrant, tout est devenu parfaitement clair. Je suis lesbienne et, oh mon Dieu, ça fait du bien de le dire Ă voix haute ! sâĂ©crie-t-elle, joyeuse et tu la regardes amoureusement. Jamais je nâaurais pensĂ© ĂȘtre Ă ce point Ă lâaise avec qui je suis.
-Je te comprends. RĂ©aliser qui on est nâest jamais facile, encore moins quand on le rĂ©alise Ă notre Ăąge, mais câest tellement libĂ©rateur. Je suis contente que tu aies rĂ©ussi Ă tâaccepter, dĂ©clares-tu en prenant sa main dans la tienne.Â
-Jâai encore des interrogations, mais je pense que jâai fait le plus gros du chemin.
-Et bien, je serais contente de tâaccompagner, sauf si tu prĂ©fĂšres le faire seule, ce que je comprendrais totalement.
-Tu as oubliĂ© la partie oĂč jâai envie de tâembrasser.
-Je lâai bien en tĂȘte, rigoles-tu, mais je sais aussi que parfois, on peut avoir besoin de se retrouver seule pour dĂ©baller tout ça. Tout ça pour dire que je ne tâen voudrais pas si tu ne veux pas dâune relation tout de suite.
-Bien au contraire, pour une fois, tout Ă lâair facile et je te veux, toi. Jâen suis sĂ»re Ă 100%, je nâai pas peur de mâengager.Â
DĂ©terminĂ©e, Emily pose ses mains sur tes joues et te rapproche jusquâĂ ce que ses lĂšvres se posent sur les tiennes. Tu souris en lâembrassant alors que tu passes une main dans ses cheveux gris et une autre trouve son chemin sur sa taille. Alors que vous continuez Ă vous embrasser, le cĆur dâEmily est sur le point de sortir de sa poitrine. Ce baiser est le meilleur quâelle ait jamais eu. Ce baiser est doux et pourtant dix fois mieux que tous ceux quâelle a jamais partagĂ©s. Elle pourrait tâembrasser jusquâĂ manquer dâair et pour la toute premiĂšre fois de sa vie, Emily sait quâelle a trouvĂ© la personne pour elle. Finalement, lâidĂ©e de lâhomme parfait nâexistait pas, tout simplement parce que câĂ©tait une femme, parce que ça ne pouvait ĂȘtre personne dâautre que toi et tu es encore mieux que ce quâelle avait pu imaginer.
Masterlist
#marie swriting in french#tumblr français#criminal minds imagine#criminal minds fic#criminal minds#criminal minds fluff#criminal minds x y/n#criminal minds x you#criminal minds x reader#criminal minds fanfiction#criminal minds fandom#emily prentiss fic#emily prentiss fanfiction#emily prentiss#emily prentiss fanfic#emily prentiss x female reader#emily prentiss x reader#emily prentiss x y/n#emily prentiss x you#emily prentiss x fem!reader#emily prentiss fandom#emily prentiss fluff#emily prentiss one shot#emily prentiss oneshot#emily prentiss imagine#emily prentiss is a lesbian#Spotify
10 notes
·
View notes
Text
Yeah so I started writing âšscienceâš
Mes projets de recherche (minimum 1 par mois parce que je suis grave motivĂ© đ) :
Point de vue psychobiologique : Le stress chronique réduit-il l'espérance de vie?
Le développement d'habiletés interpersonnelles par la pratique sportive chez les adolescents. ~ En cours (revue de la littérature)
Ăvaluation du niveau d'anxiĂ©tĂ© des individus consommant du contenu en lien avec la santĂ© mentale sur les rĂ©seaux sociaux. ~ En cours (collecte de donnĂ©es)
Projet encore incertain : Compréhension de soi à travers les (médias sociaux vs. échanges en ligne vs. télétravail?) - Perspective psychanalytique
Projet encore incertain : Troubles du spectre de schizophrénie - outils pour les pairs aidants VS. Le trouble de la personnalité obsessionnelle-compulsive - un trouble de la personnalité encore méconnu
Les violences systémiques subies par les femmes autochtones. ~ En cours (rédaction finale)
Les distorsions cognitives liées à la procrastination.
Les rĂ©seaux sociaux comme outil pour favoriser la santĂ© mentale : Ătendue et limites. ~ En cours (revue de la littĂ©rature)
3 notes
·
View notes