#faut revoir l’éducation
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p*tain mais l’audace de certain.e.s ici.
déjà t’es là, tu prends de ton temps irl pour grapher pour des inconnu.e.s qui te remercient une fois sur quatre. tu demandes rien, tu fais ce que t’aimes. donc t’ouvres tes requêtes.
ensuite, tu te fais chier à faire un post où tu précises que tu prends les commissions quand y’a un minimum de politesse (genre au moins stp, un bonjour si possible et un merci d’avance si on est d’humeur généreuse), sinon tu prends pas et si ça se reproduit tu bloques…… donc tu PRÉVIENS les gens. puis quand tu mets en oeuvre les paroles, tu prends un coup de pression anonyme avec insulte ????? ALORS QUE t’as déjà fait des commandes pour cette personne, que t’as jamais eu un merci et de moins en moins de mots magiques ptdr.
mais qui vous a éduqué ????? si vous avez pas de respect pour les gens restez dans votre coin et cassez pas les b*rnes des autres.
n’oubliez pas qu’il y a des gens derrière l’écran, ils vous donnent de leur temps, c’est pas une raison pour les prendre pour votre paillasson ni pour leur cracher dessus.
#coup de gueule#the audacity ptdr#l’abus de certains vraiment#faut revoir l’éducation#heureusement y’a des perles pour compenser#forum rpg
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Automne 1922 - Louxor (Egypte)
4/10
Je constate en tous cas que Jules semble tenter de se racheter, à sa manière pour sûr, mais j'ai l'impression que vous y trouvez une forme de sincérité cette fois. C'est en tous cas ce que semblent indiquer vos mots. Il est bien altruiste de prendre sous son aile la petite Gizelle, mais il est vrai que dans un couple, la communication et le compromis sont supposées être les valeurs reines. Et si vous tentiez de vous imposer ? Après tout, qu'il l'ait avoué ou non, il a bien du s'adapter à votre décision d'accueillir Layan et Leyla. Faites lui sentir qu'il a tout intérêt à avoir votre assentiment.
Cela me fait penser que Constantin m'a demandé il y a peu si nous pourrions nous installer en Egypte pour nos vieux jours, quand les enfants seront adultes. C'est très lointain, mais je suis très partagée sur cette question. D'un côté, il me suffit d'embrasser du regard ces paysages magnifiques et de sentir les palpitations que me provoquent les ruines antiques pour avoir envie de dire oui sans un regret. Et vivre sans Madame Eugénie au quotidien semble justifier l'effort. Mais pourrai-je laisser mes enfants, mêmes adultes, aussi loin de moi ? Je sais que j'ai encore bien le temps, Eugénie est en particulier bien trop jeune pour se passer de moi. Mais étant donné que j'ai en vous une oreille attentive et un regard bienveillant, qu'en pensez vous ?
Transcription :
Albertine « C’est la grande salle hypostyle de Karnak. J’avais tellement envie de la revoir. »
Constantin « C’est ici que nous nous sommes mariés. Je pensais bien que cela te ferait plaisir. »
Albertine « Raconte moi cette salle Constantin. Je dois la connaître mieux, puisqu’elle est si importante pour nous. »
Constantin « Hum… Et bien ses plans ont été dessinés sous la reine Hatshepsout. Elle a laissé sa marque un peu partout sur l’édifice, il faut le dire, pour asseoir sa légitimité. »
Albertine « Une femme pharaon, cela n’a pas du être facile. »
Constantin « Certainement pas non, son nom a subit un méthodique martelage après sa mort. Vois-tu son obélisque là-bas qui domine le site ? »
Constantin « En ce qui concerne l’édification en elle-même, il y a des spéculations. »
Albertine « Lesquelles ? »
Constantin « Beaucoup s’accordent sur une fin de XVIIIème dynastie. Horemheb certainement, quoique cela me semble peu plausible. »
Albertine « C’est ton avis qui m’intéresse. Dis-moi donc. Je ne t’ai pas épousé pour que tu te contente de me répéter ce que disent les autres. »
Constantin « Je pense que c’est plus tardif. La terminologie m’indique un début de XIXème dynastie. Pour ne pas trop se malmener l’esprit, autant prendre ce que les textes nous donnent, à savoir une profusion d’inscriptions au nom de Séthi Ier. On retrouve également la marque de ses successeurs, mais je suis certain que c’est à lui que nous devons ce monument. »
Albertine « Merci à lui dans ce cas. Cet endroit est tout simplement grandiose. »
Constantin « Puisque nous sommes non loin de l’endroit où nous nous sommes mariés… »
Albertine « Nous y sommes. »
Constantin « Non, c’était bien là-bas. Nous en sommes éloignés d’une bonne trentaine de pas. Bref, comme cet endroit est d’une certaine importance pour nous, je me disais que ce serait mieux de procéder à cette demande importante pour notre mariage ici. »
Albertine « C’est dit… d’une telle façon. J’en suis à la fois curieuse et un peu soucieuse. »
Constantin « J’ai une demande à formuler, mais tu ne seras pas d’accord. »
Albertine « Belle entrée en matière. Et tu espères encore me convaincre ? »
Constantin « Cesse donc de te moquer de moi ! Il s’agit de quelque chose qui me tient à coeur et tu m’angoisse. »
Albertine « Pardon, pardon. Je me tais. »
Constantin « Avec la guerre et ces histoires de guerre civile, j’ai été tenu loin d’Egypte pendant longtemps. De plus, nous avons des enfants dont il faut s’occuper de l’éducation. Et puis avec Grand-Mère qui n’est plus si jeune, je me dois de rester avec elle. Mais je pense de plus en plus à après. »
Albertine « Vas-y, je t’écoute. »
Constantin « Quand les enfants seront grands et n’auront plus besoin de nous, j’aimerais que nous nous installions en Egypte. Définitivement. A Port-Saïd ou Alexandrie peut-être. Nous y aurions un climat agréable au bord de la mer, nous pourrions facilement descendre vers le sud pour mon travail, ou prendre un bateau pour rentrer en France de temps à autres. Alors, qu’est-ce que tu en pense ? »
Albertine « Je ne sais pas, pas encore. Notre petite Eugénie n’a que cinq ans, c’est si tôt pour envisager de la quitter un jour. »
Constantin « Nous attendrons aussi longtemps que tu le souhaites. »
Albertine « Mais j’avoue que l’idée me plait. Nous aurions notre propre maison, notre propre rythme… J’aime l’idée. Je te promets d’y réfléchir sérieusement. »
Constantin « Merci mon amour. »
#lebris#lebrisgens4#history challenge#legacy challenge#decades challenge#nohomechallenge#sims 3#ts3#simblr#sims stories#eugénie le bris#Albertine Maigret#Eugénie Bernard#Constantin Le Bris#Arsinoé Le Bris#Cléopâtre Le Bris#Sélène Le Bris#Marc-Antoine Le Bris#Jean-François Le Bris#Eugénie Le Bris II#Layan Adli#Leyla Le Bris#Jules Le Bris#Gizelle Le Bris
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Poignardé, la tête éclatée et incinéré, un idiot de Blanc meurt après avoir tenté de sauver la pute blanche d’Abdelkader.
Et le prix Darwin est attribué à:
Les lois de l’évolution sont claires : sauver les putes à bougnoules n’est pas une bonne stratégie de survie.
Le JDD :
C’est une histoire d’une barbarie sans nom. Le 16 juin 2021, Abdelkader Belarbia et son ami d’origine russe, David Malioukof, garent leur voiture dans un sous-bois près de la petite commune de Nexon, en Haute-Vienne. Les deux hommes n’ont qu’une idée en tête : venger Abdelkader, récemment quitté par son ex-compagne, Cécilia Peroux, 33 ans. Ils se rendent à son domicile, parviennent à entrer de force et commencent à la brutaliser. Pierrick, un voisin de Cécilia, est alerté par les bruits. Faisant preuve d’un immense courage, il intervient pour tenter de défendre la jeune femme, risquant sa propre vie.
Abdelkader et David, pris d’une rage meurtrière, s’acharnent sur Pierrick pendant de longues minutes, lui infligeant 26 coups de couteau. Cécilia Peroux, elle aussi, est froidement assassinée. Les deux meurtriers décident ensuite d’incendier la maison pour effacer les preuves, malgré la présence des trois jeunes enfants de Cécilia à l’étage. Ces derniers échapperont de justesse à la mort.
Abdelkader n’a pas aimé être largué par la mère de ses trois crépus.
Cette société matriarcale protégeant odieusement les garces délurées, il a décidé de se venger légitimement en réaffirmant son droit de propriété, lequel comprend le droit de vie ou de mort sur sa femme (comme à Rome).
Tout se serait passé sans aucun problème avec la mort des quatre bouches inutiles si cet idiot de Blanc matrixé par l’éducation féministe n’avait pas décidé d’intervenir. Mais quand on se frotte à un homme possédé par une juste colère, il faut s’attendre à des surprises.
Résultat, le contribuable gagne trois demi-bicots à nourrir.
« Ils ont explosé la tête de mon enfant avec des pieds de table ! Qu’est-ce qui peut justifier une telle barbarie ? » Hélène Berthier, la mère de Pierrick, sort à peine de l’audience. Sa voix est encore tremblante au téléphone. « Aujourd’hui, on a parlé de l’autopsie. Même le médecin légiste n’en revenait pas, il a dit qu’il n’avait jamais vu une telle violence… » Assister au procès des assassins de son fils est une épreuve insoutenable pour Hélène, d’autant plus que les accusés refusent de reconnaître leur culpabilité. « Ils sont soudainement frappés d’amnésie ! L’un dit avoir tout oublié, l’autre affirme n’avoir porté ‘que’ quelques coups… », raconte-t-elle, désabusée. Pourtant, Abdelkader Belarbia et David Malioukof n’en sont pas à leur premier méfait. Les deux hommes se sont rencontrés en prison. Le premier avait été condamné en 2019 pour avoir menacé de mort son ancienne compagne. Le second, « au corps recouvert de tatouages en cyrillique », selon les mots d’Hélène Berthier, est lui aussi connu de la justice française, notamment pour des faits de vol. À la barre, les deux complices se renvoient la responsabilité, hésitent, et nient en bloc les faits qui leur sont reprochés. �� Quand les photographies du cadavre de mon fils ont été montrées à l’audience, Abdelkader a baissé les yeux, il n’a pas eu le courage de regarder une seule fois mon enfant. A-t-il honte ? », s’interroge la mère de Pierrick, mêlant tristesse et colère.
La honte n’est pas un sentiment connu en Afrique du Nord.
Le procès, qui a débuté lundi, devrait s’achever jeudi prochain. C’est l’aboutissement de trois ans d’enquête et de procédures judiciaires. Mais c’est aussi le moment où la famille de Pierrick pourra enfin lui dire au revoir, le jeune homme n’ayant pas encore de véritable sépulture, sa dépouille étant restée accessible aux médecins légistes dans le cadre de l’enquête. « J’attends de la justice qu’elle reconnaisse la gravité des faits, l’horreur absolue qu’ont subie Pierrick et Cécilia », explique Hélène Berthier, consciente, cependant, « qu’ils feront sûrement appel de la décision des juges ». Après l’incendie volontaire de la maison de Cécilia, les deux corps ont été carbonisés. « Je n’ai pas pu le serrer dans mes bras, je n’ai pas pu lui dire au revoir. Il a fallu que je donne mon ADN pour qu’ils identifient son corps ! », raconte la mère de Pierrick, encore bouleversée. « Je veux que les gens sachent qui sont ces criminels, qu’ils voient leurs visages. Et j’espère qu’ils passeront leur vie en prison ! »
Pour mieux surmonter cette épreuve, Hélène Berthier a créé une association, « Stop Agression », afin de sensibiliser les jeunes à la violence qui gangrène la France. C’est aussi une manière, pour elle, de se souvenir chaque jour du courage héroïque de son fils, qui a tenté de sauver sa voisine Cécilia d’une mort certaine. « Pierrick était un garçon généreux. Je me souviens que parfois, il rentrait à la maison et nous demandait un peu d’argent pour faire le plein d’essence. Non pas parce qu’il avait gaspillé son salaire, mais parce qu’il avait prêté de l’argent à des amis qui en avaient plus besoin que lui… »
La pente fatale de l’empathie pathologique.
On commence par donner du cash à des cassos, on finit la tête éclatée par le bougne en furie d’une pute blanche.
Il va sans dire que l’éducation féministe qu’il a reçu prédisposait ce jeune Blanc à mourir dans les plus effroyables conditions. Et le bot qui lui sert de mère ne gompran ba.
Ce soir, les familles des victimes pourront s’exprimer devant les jurés. Hélène espère « ne pas craquer », mais elle déplore l’absence d’Abdelkader Belarbia, qui a refusé de se présenter à l’audience, conscient des nombreux témoignages qui l’accablent. Les deux hommes, jugés pour les mêmes faits, risquent la prison à perpétuité. Mais ni Pierrick ni Cécilia ne reviendront auprès de leurs proches. Loin d’être un simple fait divers voué à l’oubli, leur histoire révèle un symptôme plus profond : celui d’une France qui, chaque jour, s’enfonce un peu plus dans une hyperviolence quotidienne.
Le lecteur avisé en retirera une précieuse leçon de vie.
Il méprisera souverainement les traînées blanches qui auront fait un mauvais choix reproductif en se commettant avec un métèque du tiers-monde et veillera à s’en tenir méthodiquement éloigné, en toutes circonstances.
Appliquant avec stoïcisme ce rapport aux déchets biologiques de sa propre race, il passera à travers les épreuves du Fatum avec succès, épargnant son énergie vitale qu’il mettra à profit pour renforcer les éléments de qualité de son peuple.
Charité sans racisme n’est que misanthropie.
Démocratie Participative
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Londres en 2030
⎯ ◜ Apocalypse magique ◞ Le Glissement a eu lieu au mois de février 2001 alors que la technologie battait son plein. Sans signe avant coureur, la magie déferla sur le monde avec une violence inouïe. Il ne lui fallut que 10 jours pour altérer l’humanité et détruire les villes. Les immeubles se sont écroulés, les avions ont dégringolé du ciel, les systèmes de communication sont tombés en panne et les armes se sont enrayées. C’est à ce moment précis que phénomènes étranges et créatures d’un autre temps ont fait leur apparition. La population survivante de Londres n’était cependant pas en mesure d’analyser les événements. La ville était à feu et à sang, autant saccagée par les monstres que les humainxs. Plus tard, cette période a été baptisée Les Émeutes des Trois Mois.
⎯ ◜ Magie ◞ Le monde est régulièrement perturbé par des vagues tantôt magiques, tantôt technologiques. La fréquence varie entre plusieurs heures et jours. Si elles sont impossibles à prévoir, tout un chacun les ressent (vertiges, picotements, ...) et a besoin de quelques secondes d’adaptation. Lors d’une vague technologique, les lumières s’allument, les monstres se figent et les dons ne peuvent plus êtres utilisés. Lors d’une vague magique il est impossible d’utiliser les armes à feu, le téléphone et de se déplacer en voiture. La magie a inondé le monde au point de le changer, lui et ses habitantxs. Si elle a tout détruit sur son passage et réveillé l’ensemble des créatures de nos mythologies et légendes, elle a également révélé des aptitudes qui ont poussé les populations à revoir leur définition de l’humanité. Ce qu’il faut comprendre c’est que la magie est une entité sauvage qui alimente les corps organiques dont elle se sert comme vecteur. Elle renforce les convictions et la foi des individus ce qui rend possible l’existence des monstres, facultés et dieux que l’on prie. Aujourd’hui, 30% de la population utilise la magie ou dépend d'elle.
⎯ ◜ Politique, sécurité, éducation et soin ◞ Les individus sans pouvoir sont en minorité, de nouvelles factions régissent la ville en plus des anciennes institutions qui ont dû changer pour s'adapter. Les espèces majoritaires sont celles qui pèsent le plus dans la balance et qui rythment la politique de Londres : Le Peuple, la Meute, l’Oracle et ses chapitres. La Mairie et la police locale ne font guère le poids face au triumvirat du gouvernement : La Division des Activités Paranormales, les Unités militaires de Défense Paranormales et L’Ordre des Chevalièrxs de l’Aide Miséricordieuse. Ce qui n’empêche pas la population de faire appel à des organisations indépendantes telle que la Guilde des mercenaires. L’accès à l’éducation est difficile. Les meilleures écoles sont privées et bardées de défenses ce qui représente un coût conséquent. Il en existe deux, une à Londres même et une en périphérie, accessible grâce à une ligne tellurique. Les écoles de quartier sont peu nombreuses et leur durée de vie est aléatoire. La Meute possède sa propre école pour ses enfants métamorphes tout comme les mages dont le Collège est toutefois accessible aux étudiants les plus brillants. Enfin, les nécromanciennxs et chevalièrxs sortent du système scolaire lambda afin d’intégrer le cursus de leur propre faction. Au final, il est aujourd’hui répandu de ne pas avoir de parcours scolaire, surtout si on n’est pas unx gosse de riche. L’on va plutôt chercher à gagner sa vie pour pouvoir manger demain. Beaucoup se tournent vers les métiers manuels dont les corps sont organisés en guildes pour lesquelles il faut travailler dur afin de pouvoir les intégrer. Certainxs mages et individus ont développé le don de guérison, iels sont communément appelés medmages. Dans un monde où il est compliqué d’exercer la médecine lorsque l’on est dépendant de la technologie, ce pouvoir est plus que bienvenu. S’il existe un hôpital à Londres que la ville entretient afin qu’il reste debout, il est commun que les communautés disposent de leur(s) propre(s) medmage(s) et clinique.
⎯ ◜ Ville, maisons et habitations ◞ Il s’agit de constructions simples en béton dont les fenêtres sont souvent étroites et protégées par des barreaux en métal ou argent, elles peuvent également disposer de systèmes d’alarmes, de boucliers magiques voire d’un système d’armement lourd pour les grosses institutions pouvant se le permettre. De nos jours, la sécurité a un coût que peu de personnes peuvent se permettre. Alors, les gens se regroupent, créent des quartiers ou encore des communautés à l’écart. Les plus démunixs n’ont pas cette chance, iels vivent souvent en centre ville, proche de l’activité. Celleux qui n’ont pas de toit au-dessus de leur tête sont nombreuxses, tout comme les orphelinxs. C’est une partie de la population laissée à l’abandon et au sein de laquelle les disparitions sont fréquentes. La taille de la ville a été réduite suite au Glissement. Certains quartiers n’existent plus tandis que pour d’autres, les rues sont impraticables. Elles sont jonchées de ruines des gratte-ciel formant des monticules de gravats et de carcasses aux poutres pointées vers le ciel. La nature quant à elle a repris ses droits, se développant à vitesse folle grâce à la magie dont elle se nourrit activement. Parfois, des arbres centenaires poussent en une seule nuit et les abattre n’a pour seule conséquence que d’en augmenter le nombre.
⎯ ◜ Eclairage, chauffage et communication ◞ Lorsque les lampes électriques s’éteignent, que les bipers et téléphones fixes se taisent, les bougies et lampes à magie prennent le relais. Leur fonctionnement est simple : convertir la magie environnementale en une lueur bleuâtre grâce à un convertisseur dont le secret de fabrication est détenu par deux entreprises du Royaume-Uni. Les bouteilles de gaz sont utilisées pour cuisiner et se chauffer. Les alternatives sont les cheminées ou encore les pierres volcaniques enchantées pour l'eau du bain. Les ordinateurs ne sont plus que des coquilles inutiles ce qui a entraîné le grand retour des machines à écrire. La presse écrite a donc fait son grand retour bien que quelques journaux s’entêtent à conserver leur antenne télé afin de diffuser lorsque c’est possible. Plus aucun programme, film ou aucune publicité ne sont émis. Une poignée de chanceuxses ont mis la main sur de vieux magnétoscopes en état de marche.
⎯ ◜ Moyen de transport ◞ En fonction de la période influente, les moyens de transport diffèrent. Pendant une vague magique, il est possible de se déplacer en voiture fonctionnant à l'eau imprégnée de magie dont le moteur émet un bruit assourdissant. Pour l’activer, il est nécessaire que l’individu (doté ou non) invoque la magie en chantant. Seulx, cela prend environ 15 minutes. L’on peut également emprunter les lignes telluriques (aussi appelé taxis telluriques) ; des courants de magie à l’état brut et visibles à l'œil nu. Comme entrer en contact direct avec ces courants désintégrerait n’importe qui ou quoi, il est essentiel de se positionner sur une plateforme de bois que l’on libère d’un simple mouvement de levier. La magie maintient la surface immobile donnant l’impression que le monde tourne autour de vous. C’est rapide, 180 km/h, mais dangereux. Pendant les vagues tech, il est possible d'utiliser une voiture standard. Cependant, ces différents moyens de transport sont coûteux et peu y ont accès. Une grande partie des routes étant impraticables, la majorité de la population se déplace à pied, à cheval ou en charrette. Il ne faut pas tenir à la vie pour emprunter les voies maritimes. Les mers et océans regorgent de monstres et sont régulièrement agités par des tempêtes. Le commerce est donc extrêmement rare, réalisé avec la France et l’Irlande, détenu par des puissantxs capables de s’offrir des bâtiments imposants et armés en plus de devoir renouveler régulièrement les équipages qui doivent affronter créatures et contrebandiers.
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Et si on accueillait un nouvel amour dans notre vie ?!
Oui, mais dans quelles circonstances ?
Première association de protection animale en France, la Société Protectrice des Animaux (SPA) a pour mission de sauver, protéger et aimer les animaux en détresse, abandonnés, perdus ou maltraités. Elle recueille chaque année plus de 48 000 animaux dans ses 64 refuges et Maisons SPA.
Des chiens de tout âge attendent une famille dans nos refuges : chiots, adultes mais également séniors. Adopter un chien dans un refuge, c’est combattre la misère animale. Lorsqu’un chien est adopté, il libère une place au refuge pour un nouveau pensionnaire.
Si vous souhaitez adopter un chien ou un chiot, vous devrez remplir une fiche d’informations à l’accueil du refuge et fournir des justificatifs :
Pièce d’identité ;
Justificatif de domicile original de moins de 3 mois ;
Justificatif de revenus.
Une participation financière de 250 € pour un chien et 300 € pour un chiot correspondant à l’identification, la vaccination et la stérilisation vous sera demandée. Adopter un animal doit être une démarche sérieuse et réfléchie. Si vous avez déjà un chien, celui-ci doit être présent lors de la rencontre au refuge. La SPA prône l’adoption responsable et veille à ce que chacune soit définitive et réussie.
A la SPA, de nombreux chiens vous attendent tels que le Chihuahua, le Golden retriever, le Husky, le Jack russel terrier, le Teckel, le Labrador, le Bouledogue Français, le Berger Allemand, le Berger belge Malinois, le Setter anglais, l'American staffordshire, le Staffordshire bull terrier, le Yorkshire terrier, le Lévrier, le Berger australien, etc.
LA SPA C'EST : ✨
48 214 ANIMAUX ACCUEILLIS
41 129 ANIMAUX ADOPTES
64 REFUGES ET MAISONS SPA
12 DISPENSAIRES
1 CELLULE ANTI-TRAFIC
J'avais posté quelque chose sur Instagram concernant les adoptions et il me semblait donc très important de réitérer la chose ici. Il y en as tellement qui adopte pour les mauvaises raisons et ce sont les animaux qui payent.
J'aimerais quant à moi, adopter un chien âgé dit "en sauvetage".
Qu'est-ce qu'un animal en SOS ? Les animaux d'un certain âge entrent dans le dispositif "SOS". Du fait de leur âge, ces animaux n'attirent malheureusement pas l'attention des adoptants, pourtant, ils méritent eux aussi d'être adoptés. La participation est donc libre au moment de l'adoption.
Le but est d'aider ces animaux à avoir une seconde chance dans la vie et pour certain à passer une retraite heureuse dans la douceur d'un foyer plutôt qu'en refuge.
Un animal en sauvetage peut passer quelques jours en placement provisoire avant son éventuelle adoption afin de se familiariser avec son nouvel environnement. La famille d'accueil n'engage à rien et peut aider une bonne adoption.
La démarche de sauvetage diffère de la démarche d'adoption classique dans la mesure où elle relève d'un choix solidaire de la part des adoptants. Prendre un animal en sauvetage s'inscrit dans une démarche généreuse de protection animale.
Les premiers pas avec mon chien
Le changement d’environnement peut perturber l’animal. Afin de faciliter son acclimatation, il faut lui fournir tout ce dont il a besoin :
Laisse ;
Collier ;
Médaille portant vos coordonnées ;
Gamelles distinctes pour l’eau et la nourriture ;
Panier ou couverture installé(e) dans un endroit tranquille pour dormir ;
Quelques jouets.
Tout juste adopté, votre compagnon peut devenir anxieux et doit progressivement prendre ses repères. La vigilance est de rigueur afin d’éviter tout risque de fugue. La patience et le respect sont les clés de réussite d’une belle adoption :
Une présentation du chien avec ses éventuels congénères doit être effectuée dès son arrivée, sur un terrain neutre ;
Il est indispensable de l’habituer à rester seul dès les premiers instants, même dans une autre pièce, afin d’éviter tout risque de destruction lié à l’anxiété. Il faut également bannir le rituel qui consiste à lui dire au revoir ;
Lorsque le chien est sur son lieu de repos ou de repas, il faut lui octroyer tranquillité et respect.
Favoriser un apprentissage ferme et positif !
Jouer avec votre compagnon est essentiel pour nouer une belle complicité, ces moments privilégiés étant propices à l’instauration d’une relation de confiance. Cela passe également par une éducation positive, ferme et cohérente de la part de toute la famille qui doit l’accompagner dans ses nouveaux apprentissages :
Pour le réprimander, un « Non » assuré accompagné d’une mise à l’écart est bien plus efficace qu’une correction physique ;
Lorsque le chien se comporte bien, une récompense, éventuellement sous la forme d’une friandise adaptée, doit lui être offerte, toujours de façon positive pour l’inciter à reproduire ce bon comportement ;
Trois à quatre sorties quotidiennes sont nécessaires au chien afin qu’il puisse satisfaire ses besoins naturels. Au moins l’une de ces sorties doit lui permettre d’être au contact de ses congénères, indispensable pour sa socialisation et son équilibre.
Lorsque le chien fait ses besoins à l’extérieur, félicitez-le, même de façon exagérée, pour qu’il comprenne que vous êtes content de lui ;
Habituez le chien aux différents bruits environnants, à monter dans la voiture et à tout ce qui constitue son environnement extérieur afin qu’il apprenne à ne pas en avoir peur.
Si le foyer comporte des enfants, il faut leur apprendre à respecter l’animal en tant que membre de la famille. Ne laissez jamais un enfant seul avec un chien.
Surveillez le comportement de votre chien pour prévenir des morsures en étant attentif aux différents signaux d’alarme tels que les grognements et attitudes faciales ou corporelles, témoignant une attitude potentiellement agressive.
En cas de conflit avec un autre chien, ne tentez pas de les séparer avec les mains mais jetez-leur de l’eau tout en attirant leur attention en criant.
Apportez à votre chien tous les soins nécessaires à son bien-être :
En tant que nouveau membre de la famille, il est essentiel de veiller à la bonne santé de votre chien en lui délivrant une alimentation de qualité ainsi qu’un suivi annuel chez le vétérinaire. Bien que cela représente un budget, la vigilance et la prévoyance sont de rigueur :
Ne donnez pas à manger à votre chien avant un effort physique et laissez-le au repos après son repas ;
Le chien doit être suivi et vacciné régulièrement par le vétérinaire afin de lui éviter des maladies graves ;
Pour éviter l’apparition de puces, tiques et vers, un traitement antiparasitaire externe ainsi qu’une vermifugation doivent lui être administrés ;
Le pelage du chien doit être entretenu, ses pattes et ses oreilles examinées pour s’assurer que tout va bien.
Un chien adopté à la SPA sera déjà stérilisé, sauf pour les plus jeunes pour lesquels les adoptants signent un engagement pour faire pratiquer eux-mêmes sa stérilisation.
Mais attention, ne prenez pas ce choix à la légère. Accueillir un chien adulte demandera beaucoup de patience, donc plus de temps. Mais n’ayez crainte, il vous apportera autant d’amour et de compagnie qu’un chiot que vous auriez élevé dès sa naissance.
Laissez un temps d’adaptation à votre nouveau chien.
Un chien âgé possède déjà ses habitudes et il peut s’avérer difficile de les changer. Il va falloir que vous vous adaptiez à son tempérament, comme lui au votre. Votre nouveau chien peut avoir des antécédents assez troubles : s’il a été abandonné ou s’il a subi de mauvais traitements, il pourrait en avoir gardé des séquelles. Il va donc vous falloir du temps avant de gagner sa confiance. Pendant les premiers mois de cohabitation, vous devrez être très disponible pour lui. Un nouvel environnement et un habitat peu familiers peuvent le rendre anxieux. Votre présence peut être la première étape à une complicité naissante puisque vous serez là pour le rassurer.
Enfin, n’oubliez pas les règles élémentaires de l’éducation. Offrez-lui des balades quotidiennes, même dans votre jardin (si vous en avez) afin qu’il renifle et s’accommode des odeurs de son nouvel espace de vie.
Les avantages d’une relation tardive avec un chien adulte :
Le début de la cohabitation avec un chien adulte ne sera pas le moment le plus passionné. Avec un peu de patience, beaucoup d’attention et de la compréhension, la situation devrait se décanter assez vite.
Les chiens adultes sont en général plus calmes et moins excessifs que les chiots. Ils ont été éduqués pour vivre au sein d’un foyer et sont capables de recevoir des ordres de base.
Avec les chiens issus d’un refuge agréé, vous aurez la garantie d’avoir un chien stérilisé, vermifugé et vacciné et qui aura subi un examen médical complet.
De façon générale, un refuge connaît les antécédents de l’animal et il pourra vous aider à choisir le bon chien en fonction de votre mode de vie. Il pourra aussi vous donner d’autres renseignements sur son comportement avec les enfants ou d’autres animaux par exemple.
Les refuges n’ont pas pour but de se débarrasser des animaux. Les éleveurs sérieux ne chercheront pas à vous faire adopter un animal problématique ou qui pourrait devenir malheureux, car vous ne lui correspondez pas.
En adoptant dans un refuge vous sauverez 2 vies. Celle du chien que vous adoptez et celle du nouvel arrivant qui pourra profiter de la place laisser libre par votre nouveau compagnon.
Adopter un chien en refuge représente une grosse économie. Au lieu de dépenser 1000 euros pour un chien en animalerie ou auprès d’un éleveur, vous aurez plus d’argent pour offrir un meilleur confort de vie à votre nouveau compagnon.
Choisissez un chien adapté à votre mode de vie.
Le choix de la race de chien pour une première adoption n'est pas chose aisée. Cela implique une mûre réflexion et la prise en compte d'une multitude de facteurs, à commencer par ceux ayant trait à votre propre mode de vie.
Vous devez, en effet, choisir un chien dont les caractéristiques sont en adéquation avec vos habitudes, vos disponibilités, votre habitation, etc.
Si vous êtes du genre sédentaire, n'orientez pas votre choix vers une race de chien connue pour son caractère sportif. Sinon, vous risquez de ne pas lui proposer suffisamment d'activités au quotidien, ce qui se traduit chez l'animal par l'ennui, la dépression et divers problèmes comportementaux, comme la destruction d'objets et la tendance à fuguer. Tournez-vous plutôt vers un chien moins actif comme le Cavalier King Charles Spaniel ou l'Epagneul Nain Continental. Attention toutefois : "moins actif" ne signifie pas "totalement inactif". Quelle que soit sa race, le chien a besoin chaque jour d'un minimum d'exercice et de promenades.
Assurez-vous également que vous pourrez assumer totalement la responsabilité du chien. Par exemple, pour une personne âgée, s'occuper d'un quadrupède de grande taille n'est pas évident : Saint-Bernard, Leonberger, Mastiff, Mâtin de Naples, Dogue du Tibet..
A partir de là, parmi les races de chiens les mieux indiquées pour une première expérience d'adoption , on peut citer : le Golden Retriever, le Labrador Retriever, le Carlin, le Cavalier King Charles Spaniel, le Colley, le Berger des Shetland ou encore le Greyhound (si vous êtes prêt à lui faire faire suffisamment d'exercice).
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ENQUÊTE - Une fois les traitements terminés, certains patients se sentent abandonnés un peu vite par les équipes médicales.
«Dans notre service, l’après-cancer est envisagé dès le diagnostic pour tous les patients pour lesquels il existe un projet de guérison», explique le Pr François Goldwasser, chef du service de cancérologie de l’hôpital Cochin, à Paris. «Ils peuvent ainsi de se projeter après les 4 à 6 mois difficiles qui démarrent.»
Cette stratégie, dont l’efficacité est bien documentée (à la fois sur le traitement lui-même, sur la qualité de vie du patient pendant et après, ainsi que sur le risque de récidive) reste cependant une exception en France, malgré les vœux pieux du dernier plan cancer qui annonçait la mise en place du PPAC, programme personnalisé de l’après-cancer. «La définition et la diffusion de ce programme ont pris du retard et malgré l’ambition du Plan cancer 2014-2019, elles n’ont pas encore définitivement abouti à ce jour», observe pudiquement l’Observatoire sociétal du cancer, dans un rapport publié la semaine dernière par l’Inca.
Il avait déjà mis en lumière, l’an dernier, la sensation d’abandon que de nombreux patients ressentent encore à la fin des traitements. «Ils peuvent se sentir abandonnés, éjectés d’un système qui leur offrait contact et soutien autant qu’ils en avaient besoin», souligne Sylvie Dolbeault, cheffe du pôle psycho-oncologie et social de l’Institut Curie. «Le changement de phase est énorme et il faut trouver de nouveaux appuis pour le travail qui reste à faire.» Mais trop souvent, l’après-traitement est évoqué rapidement lors de la dernière séance de soins, juste avant le retour en ville. Les associations de patients, actives en France, peuvent apporter un soutien indispensable à ce stable.
Continuité entre la ville et l’hôpital
Pour certains cancers, en particulier le cancer du sein hormono-dépendant ou le cancer de la prostate, des traitements seront appliqués au long cours, après les traitements initiaux seuls ou combinés de chirurgie, chimiothérapie et radiothérapie. Dans la majorité des cas, un système plus ou moins efficace permet alors d’assurer une continuité entre la ville et l’hôpital.
À lire aussi : Et si, demain, on ne mourait plus du cancer?
Pour les autres, la situation dépend de l’enthousiasme et de la disponibilité de l’équipe médicale: peu de spécialistes ont accepté de répondre à quelques questions pour cet article sur l’après-traitement, alors qu’ils sont plus volontaires lorsqu’on évoque les traitements. «Il y a aujourd’hui une hypertrophie malheureuse de l’axe médicamenteux dans la prise en charge du cancer», regrette le Pr Goldwasser. Exemple: alors même que la fonte musculaire est associée à un mauvais pronostic et une mauvaise qualité de vie future pour les patients, elle n’est que rarement prise en charge car aucun médicament n’est disponible et que les oncologues ne sont pas formés à la prescription de kinésithérapie, pourtant souvent suffisante pour l’enrayer.
L’organisation mise en place depuis plus de dix ans dans le service du Pr Goldwasser semble bien répondre à l’ensemble des objectifs des différents plans cancers. Avant tout traitement, les patients sont accueillis en hôpital de jour et reçoivent les visites successives de divers spécialistes: psychologue, diététicienne, pharmacienne, médecin responsable de la liaison ville/hôpital et, selon leur âge, gériatre, diabétologue ou cardiologue. Ils fournissent des conseils immédiats et plantent l’idée que le patient pourra les revoir plus loin dans leur parcours. «Surtout, ces visites conduisent à une réunion de concertation pluridisciplinaire sur les besoins et les risques de chaque patient», souligne le Pr Goldwasser. «C’est très satisfaisant pour toute l’équipe dont les observations conduisent à des mesures vraiment personnalisées sur tout le parcours du patient, qui permettent aussi d’éviter ensuite les visites aux urgences et les hospitalisations non programmées.»
Le plan cancer 2020-2025 devrait être bientôt annoncé. Peut-être pourra-t-il, pour l’après-cancer, s’inspirer du travail effectué sur la réunion de concertation pluridisciplinaire, qui n’a donné des effets positifs incontestables sur l’efficacité des traitements qu’une fois rendue obligatoire? De nombreuses équipes viennent en effet visiter le service «modèle» du Pr Goldwasser, mais n’arrivent pas à mettre en place cette prise en charge simple, efficace et rentable à long terme. Mais qui nécessite, il est vrai, de faire déplacer les professionnels en bonne santé au chevet des patients malades et fatigués…
Le sein, élève modèle pour un suivi réussi… en théorie
Plus de 70 % des cancers du sein sont hormono-sensibles, c’est-à-dire que certaines hormones féminines favorisent leur croissance. Le plus souvent, leur traitement nécessite la prise d’un médicament qui bloque l’action de ces hormones sur les cellules cancéreuses, jusqu’à dix ans après le diagnostic initial. Pour ces patientes, on sait dès le début de la prise en charge que celle-ci se poursuivra bien après les interventions plus classiques: chirurgie et/ou chimiothérapie et/ou radiothérapie.
La plupart des services qui prennent en charge ce type de cancer avaient donc déjà un système de suivi ville-hôpital, et ont pu mettre en place le PPAC prévu par le dernier plan cancer (2014-2019). «Quinze jours avant la fin du traitement, nous prévoyons un entretien pour la mise en place du PPAC avec les correspondants de ville pour les cinq ans à venir, en fonction du traitement reçu», explique Sophie Simandoux, responsable de l’administration de l’unité de surveillance ville-hôpital dont elle a eu l’initiative à l’Institut Curie. «Si la patiente le demande, on peut organiser une consultation avec une infirmière de suivi qui fera une analyse large des besoins.»
L’institut propose de nombreux services de soutien aux patients pendant leur traitement, et espère leur en faciliter de plus en plus l’accès une fois qu’ils ne sont plus dans le cadre serré des soins initiaux. «Nous encourageons les médecins à évoquer ces besoins futurs, même en quelques minutes, dès les premiers entretiens, souligne le Dr Sylvie Dolbeault, psychiatre et cheffe du pôle psycho-oncologie et social de l’Institut Curie. Il s’agit de légitimer leurs besoins pour qu’ils n’hésitent pas à demander de l’aide par la suite.»
Conférences mensuelles
Les effets secondaires des traitements anti-hormonaux sont bien connus, et parfois très gênants. Ils viennent s’ajouter aux séquelles des autres traitements et les six premiers mois du retour à la vie «normale» sont parfois vécus comme une période plus difficile que la chimiothérapie ou la radiothérapie. «Fatigue, douleurs articulaires, sécheresse vaginale et difficultés sexuelles sont les principaux effets secondaires, souligne le Dr Florence Coussy, gynéco-oncologue à l’Institut Curie. Le risque, c’est que les patientes renoncent au traitement, qui est leur principale protection contre une récidive.» L’éducation thérapeutique est donc un outil essentiel pour ces cancers «chronicisés».
L’Institut propose des consultations spécialisées et des conférences mensuelles pour informer les patientes sur ces effets secondaires (elles seront bientôt disponibles, à toutes, en ligne), et veut mettre en place un système de livret où la patiente et ses interlocuteurs pourront cocher les effets secondaires qui nécessitent une aide. Des séances de sport adapté sont également proposées, car l’activité physique a démontré ses effets bénéfiques contre le cancer et ses facteurs de risque. Toutes ces activités permettent en outre de rencontrer d’autres patientes dans un cadre différent des séances de traitement.
Cette prise en charge idéale n’atteint cependant pas toutes les patientes, y compris dans ce type de services ultraspécialisés. Il revient encore bien souvent aux femmes de les demander, ce qui représente encore un nouvel effort dans le parcours de soins qui ressemble souvent à un parcours du combattant. Le manque de personnel, le manque d’intérêt des médecins et l’autocensure des patientes - qui ne veulent pas demander encore du temps aux infirmières déjà surchargées - les empêche parfois d’y accéder, même quand ils sont prévus et que leur qualité de vie comme leur pronostic à long terme s’en verraient améliorés. Même pour cet élève modèle qu’est le cancer du sein, du chemin reste à faire pour enfin changer la donne.
Ces poisons du quotidien qui peuvent perdurer longtemps
Fatigue, troubles cognitifs: quand le brouillard persiste
Chimiothérapie et hormonothérapie sont fréquemment associées à la sensation que le cerveau fonctionne moins bien. On cherche ses mots, on va moins vite, on oublie des choses qu’on n’aurait jamais oubliées avant. Cet effet de «brouillard» finit par se dissiper, d’autant plus que les patients apprennent à gérer les éléments extérieurs qui peuvent l’accentuer: stress, anxiété, dépression, manque de sommeil. Les spécialistes observent une amélioration sensible lorsque les patients pratiquent une activité physique très régulière. Enfin, si le besoin s’en ressent, un psychologue en thérapies comportementales pourra aider à mettre en place une rééducation cognitive pour pallier les manques ressentis.
Ongles, peau, cheveux: des futilités qui n’en sont pas
La chimiothérapie est particulièrement agressive pour les ongles, les cheveux et la peau. Et si les patients (en particulier les patientes) ont plus ou moins bien supporté cette modification de leur image corporelle pendant les traitements, ils peuvent avoir du mal à accepter qu’ils perdurent, notamment lorsqu’un traitement hormonal est prescrit. Les crèmes ultrahydratantes pour peau sèche et sensible permettent de contrôler l’inconfort localement ainsi que les masques pour cheveux. Les ongles abîmés repousseront peu à peu, améliorés par les crèmes hydratantes. Il n’est pas interdit de les cacher avec des vernis doux (donc pas d’ongles synthétiques) en attendant qu’ils reprennent un aspect acceptable.
Sécheresse vaginale et libido en berne
Cinq ans après la maladie, 57 % des patients évoquent une baisse du désir sexuel, et 65 % avoir moins de rapports sexuels, indiquait, en 2018, une enquête de l’INCa. Près de la moitié des femmes victimes d’un cancer du sein ou de l’utérus se sentaient «moins attirantes» qu’avant. Si la baisse de libido est directement liée au traitement, à une anxiété ou à une perception modifiée du corps, le psycho-oncologue est une étape indispensable. Chez l’homme, certains traitements peuvent entraîner des troubles de l’érection, mais les facteurs psychologiques influent aussi. Chez les femmes, il peut y avoir un inconfort des relations sexuelles pour cause de sécheresse vaginale ; il existe de nombreux lubrifiants dont une utilisation «ludique» peut favoriser le retour du désir.
Peur de la récidive, une lourde épée de Damoclès
C’est l’un des effets durables les plus fréquents, et les plus difficiles à partager avec son entourage. Apprendre qu’on a un cancer a toujours l’effet d’un zoom brutalement appliqué sur sa propre mortalité: elle semble soudain beaucoup plus réelle, et, une fois les traitements terminés, la crainte de voir la maladie revenir donne un goût très différent à la vie. Cette sensation, parfaitement légitime, pourra laisser place, peu à peu, aux priorités du quotidien lorsque la vie normale reprend. Il est cependant indispensable de voir un psycho-oncologue dès lors que cette peur de l’avenir prend le dessus et que les troubles anxieux empêchent de fonctionner normalement.
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Lycée type
Et donc il ne s’agit plus de voir petit, ou de considérer l’éducation nationale comme une dépense, ce n’est pas une dépense c’est un investissement
Souvent ces nouvelles unités en milieu urbain nécessitent une remise a niveau du tissu urbain car elles doivent s’étendre et accueillir des infrastructures sportives, ce qui est nécessaire et remet a niveau le tissu urbain dans son ensemble
Egalement tout a fait possible dans le cadre de chantiers d’état, le tissu urbain de nombre de villes étant trop dense et n’accordant pas l’espace nécessaire aux institutions éducatives et espaces verts et de loisirs
Ce qui ne veut pas dire qu’on va raser des immeubles et mettre les gens a la rue loin de la, ou leur dire oui on construit un nouveau lycée mais comme il s’étend sur votre immeuble et que vous n’habiterez plus la c’est dommage pour vos enfants scolarisés et il faut aller voir ailleurs, cela n’a pas de sens, mais plutôt revoir leurs quartiers pour les améliorer au niveau urbanistique, chantier qui commence a Rabat intra muros
Ces lycées types et espaces verts deviennent donc des éléments autour desquels va s’agencer l’immobilier, et non le contraire
L’éducation nationale reste gratuite pour tous avec également la mise en place de bourses d’études pour les meilleurs élèves
Une seule chose a revoir cependant en ce qui concerne le Baccalauréat, il est inadmissible que les étudiants Marocains passent le Baccalauréat en 3 épreuves alors que l’ensemble des étudiants le passent en une épreuve sur 3 jours cela donc est a revoir
Dans cette optique de cerner d’ou provient ce relâchement du secteur de l’éducation nationale l’Inspection de l’Education Nationale a un rôle clé a jouer, également l’audit de l’ensemble du corps enseignant a travers des test informatisés et des entretiens, pour ne garder que les meilleurs éléments, et combler le déficit du corps éducatif par de nouveaux recrutements aux normes
Et donc ce plan prévoit un renforcement des effectifs de l’Inspection Nationale de l’Education, et également de sa prestation quantitative et qualitative, traçable, mesurable et chiffrée, également soumise a audits
Il n’y aura plus par exemple d’inspecteur attitré pour une institution avec toutes les problématiques engendrées par le copinage mais des inspections rotatives sur l’ensemble des institutions et du territoire
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30 SEPTEMBRE 2020
Programme démasqué ?
Démarreur pour une petite litanie (5-10 minutes) : « Il empoigne la douleur quand il… » On poursuivra sur quelques lignes ce début d’un poème de Caroline Boidé, paru dans le numéro 103 de la revue poétique Gustave, le 19 juillet 2020.
Il empoigne la douleur quand il se réveille si tôt Il empoigne la douleur quand il pointe au boulot Il empoigne la douleur quand le chef le regarde de trop près Il empoigne la douleur quand il serre le poing dans sa poche Il empoigne la douleur quand il compte ses pièces dans son poing ouvert Il empoigne la douleur quand il ouvre la porte de chez lui avec sa paie de la semaine Il empoigne la douleur quand il serre son estomac vide Il empoigne la douleur quand le désir du couteau est trop fort Il empoigne la douleur quand il repart au boulot Il empoigne la douleur, jusqu’à la fin, quand toutes les douleurs cessent Il empoigne la douleur, tout le temps.
Bouts rimés (temps libre ?) : « Spécial Rentrée ». Un petit poème de 10 vers. Voici dix belles paires de mots : Rentrée / Cadrée ; Froid / Croix ; Nationale / Banale ; Ravalé / Recalé ; Flemme / Dilemme. On écrira un petit poème en utilisant ces bouts-rimés dans l’ordre qu’on voudra, dans la versification qu’on voudra, pourvu que le texte soit en accord avec la signification de cette journée du 30 septembre : on est rentré !
La constatation est banale : Fin septembre il fait déjà froid. Il faut pourtant traîner sa croix Dans l’éducation nationale, Comme un élève recalé. On vient écrire ? On a la flemme. Écrire ou lire ? Cruel dilemme. Tout l’Atelier est ravalé. On reprend tout ! C’est la rentrée ! Et la vieillesse est recadrée.
Caviar d’automne (10-15 minutes) : Noircir un rude hiver. On essaiera de conserver une petite quantité de mots, et pourquoi pas de produire un micro poème ?
Le poème des caviardages
Alors, après la guerre, le reste des illusions tremblait au fond de sa mémoire et dans la masse opaque des invités.
Le sourire des illusions, autre rocher, autre navire ? Catastrophes, malheurs, séparation ou rencontre future ?
Revoir le sourire, Se faire des illusions Un verre à la main.
Alors, après la guerre, il se raccroche à sa mémoire perdue, engloutie. Ridicule en des temps pacifiques, il est le héros.
Sans doute, ils pourraient se faire des illusions. C’était fini. C’était absolument fini. C’était radical. Helena. Helena. Helena. Helena. Perdue, indiscernable, engloutie.
Le sourire, c’était radical comme la vague, et l’océan tremblait au fond du fauteuil des héros.
Doute après le sourire, Illusions de sa mémoire, Absence de malheurs : L’Histoire, avec mépris, exhibe le héros.
Après la guerre, il voulait des coquillages, Ridicule, dans un fauteuil, après dîner…
Poétique de la voirie (10-15 minutes) : Beautés de la rue, des rues ? On évoquera, librement, ce que peut avoir d’intéressant le spectacle des rues, des trottoirs, des caniveaux, des murs de la rue. Précision importante : il ne s’agit pas de parler des habitants de la rue, mais de sa matérialité brute.
J’aime le courage de ces herbes folles, germées là sans qu’on sache comment ni pourquoi, et qui poussent, parfois coincées entre deux parois inhospitalières, un mur gris et un trottoir bitumé, ou qui poussent une feuille à travers une grille. Elles jaunissent, s’abîment, mais résistent et se laissent regarder. J’aime la sonorité de certaines plaques métalliques ou de ciment, qui vibrent sous le pied, mal ajustées, et résonnent dans le vide de la rue et d’un sous-sol invisible et mystérieux. J’aime la fantaisie incongrue des panneaux de signalisation, qui juxtaposent des noms de célébrités locales et des indications plus prosaïques, comme « WC Publics », « Hôpital », « Hôtel de la Gare ». J’aime voir les petits ruisseaux de la pluie se réunir et gonfler aux carrefours en pente, envahir et déborder des ouvertures des égouts, former des tourbillons jaunâtres, puis se calmer et déposer enfin leur substrat de graviers, de boue qui se ride, de feuilles et de débris inciviques. J’aime les réparations dans l’asphalte, les carrés plus sombres aux bords bourrelés, semblables à des pièces dépareillées cousues sur un pantalon troué, j’aime les sinuosités du goudron fondu, j’aime les traces de pneus dans certains virages. J’aime l’odeur âcre des rues neuves, le brillant de leur revêtement et de leurs peintures fraîches. J’aime les bordures de trottoir, bien régulières et civilisées, mais je les aime davantage quand elle offrent des joints qui s’effritent, ou un rythme brisé par une entrée d’immeuble ou une bouche d’égout : l’œil s’étonne de cette irrégularité du quadrillage urbain, l’esprit s’en régale, comme si le vivant ou le difforme prenait le pas sur l’ordre et sur l’inerte.
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APPRENDRE A S’AIMER
La pire des épreuves selon moi, bon d’accord pas pire que de perdre son Frère mais, 33 ans de torture, ça commence à faire. Je voudrais remercier ma copine Melody, qui a posté un chouette article sur l’éducation des enfants, qui m’a donné envie de lire les autres articles, qui m’a donné envie de m’abonner à ces petits coups de pouces de vie de femme qui tricote dans sa tête.
Aujourd’hui je dois vous parler de l’amour de soi. Je dis souvent que je ne m’aime pas, c’est vrai sauf quand je cumule dans une journée visage sans bouton - cheveux propres - trait d’eyeliner...
Alors ça peut être intéressant d’en découvrir les raisons. C’est pas forcément difficile, car pour pas mal de filles il suffit d’enlever ses œillères, et accepter que tu as la sale manie de te comparer à absolument tout, surtout les nanas d’Instagram et leur vie que tu crois géniale. Pour d’autres, il faut fouiner un peu plus. Moi par exemple, depuis petite, j’ai toujours eu quelque chose qui m’a complexé, j’avais des gros mollets, et les remarques des autres ont accentu�� l’effet j’aime pas. Arrivée au collège, je cachait mes fesses avec des sweats et des chemises - Sous mes jeans et pantacourts, comme je n’avais plus mes mollets à critiquer, j’ai commencé à critiquer le bas de mon visage, je n’aimais pas la forme et encore moins le petit double menton (que même les filles toutes menues peuvent avoir) - Je portais une écharpe légère quand c’était pas l’hiver pour cacher ça - En cours de sport, je ne me changeais jamais avec les autres dans le vestiaire, montrer mes jambes ça va pas ou quoi ?! J’avais déjà de la cellulite car je buvais trop peu d’eau - Bref un classique de l’âge ingrat.
Ensuite la période du lycée, où pour une raison inconnue pendant environ 4 ans j’ai pris du poids. C’était un dérèglement hormonal. Prendre 6 kilos c’est pas la mort, mais pendant 4 ans, ça fait 24kg.... Là a commencé la perte d’assurance sur mon physique (déjà que je ne l’avais pas pour la scolarité !).
Je me met en couple avec un garçon, il va me faire un paquet de sales coups pendant 5 ans, surtout l’infidélité, c’est lui qui a détruit ce qu’il me restait de confiance et d’amour de soi.
Ne pas confondre amour de soi et confiance en soi. L’un va tout doucement arriver une fois l’autre bien installé, c’est comme un petit couple. Tu peux acheter tous les livres sur la confiance en soi, je crois que si tu n’as pas travaillé sur le 1er problème... - Cette révolution peut prendre toute la vie.
J’arrive à Toulouse en janvier 2012, 77kg pour 1m55, seule dans un petit appartement taudis, sans 1 centime et en dépression avec des crises d’angoisses. Je reprends tout doucement ma vie en main, et je vais rencontrer des personnes formidables qui sont encore aujourd’hui mes amis. Je vais réussir à perdre quelques kilos (quand tu fais de la marche, stoppe le Coca et sans le boulet que tu traines nommé ton enculé de copain), le corps fait son taf malgré mon souci de santé qui rend plus difficile la perte de poids! Mais pas de progrès sur l’amour de soi et sur le coup je mets tout sur le compte de ce dérèglement hormonal, en + j’ai perdu un bonnet de poitrine >< .
Les années passent, je vis de très bons et des mauvais moments, la vie quoi !
Par exemple début 2013, je tombe amoureuse d’un garçon, qui ne voudra jamais de moi, mais qui va préférer, ce que l’on appelle tout simplement des trainées, {ouaw t’es méchante avec certaines filles}, je ne sais pas quelle est votre définition de “nid à maladies sexuellement transmissibles”... Ce mec était pourtant tellement bien, que je me suis sentie au dessous de ces filles.
Ma petite voix (la gentille) me souffle “Bah relativises ! tu es sympa, toujours à l’écoute des autres, intelligente, avec de l’humour, et tu arrives à avoir des copains, ça pourrai être pire : en plus du surpoids et ta peau affreuse tu pourrais être très moche, conne et méchante !” Ouai, c’est bien la plus gentille des 2 voix qui a parlé...
Retour en dépression, c’est Vincent qui débarquera dans ma vie en sauveur (non il ne le sait pas vraiment). Avec toutes ses qualités qui vont me donner envie de vivre ! Par contre, avec lui je m’aperçois que je suis devenue jalouse. Bordel il ne me manquait plus que ça ! Ce n’était pas dans mon caractère, c’est une conséquence de tous les foutages de gueule que j’ai subis.
Certains vont se dire “t’en as pas marre d’accuser les autres ?!” J’ai bien identifié les problèmes, ils ne sont pas arrivés par enchantement, donc oui c’est bien la faute des autres, par contre, à présent c’est un combat main dans la main avec moi-même que je dois mener pour changer tout ça, seule ou avec un psy.
Je me suis dis “si tu perds du poids, tu te sentiras mieux, tu auras confiance en toi car tu te trouveras belle dans le miroir, et au revoir la jalousie qui te fais du mal et qui l’emmerde lui”, et ça lui fait de la peine de me voir me bouffer pour ça. Surtout que lui le pauvre n’a rien demandé, surtout pas à payer pour quelques personnes néfastes du passé. Un trauma peut bousiller votre vie, il ne faut pas se laisser faire ! Je décide donc d’aller voir une diététicienne avec un Master biologie et physiologie, Ingénieur Agroalimentaire et Nutrition, DIU Thérapie cognitivo-comportementale rien que ça XD. Pourquoi ? Et bien parce qu’avant de soigner le physique, si faut soigner le mental ! J’ai bien compris que si je perdais du poids ou faisais du sport et tout le tralala, si je ne changeais pas ma façon de voir les choses, ça serai un coup d’épée dans l’eau, tous ces efforts pour ne jamais être satisfaite ? hors de question ! Donc on soigne les 2 en même temps hophophop, et ça va marcher ! Je perds 10kg en 6 mois en adoptant le vrai rythme sain, sans privation, juste en dégageant ce qui est toxique dans l’assiette et dans la façon de voir l’alimentation, elle me donnera aussi quelques astuces beauté. Je me sens mieux dans mon corps, à tel point que je suis persuadée de pouvoir arriver à l’objectif poids, sans forcément aller jusqu’à celui-ci si je me sens suffisamment bien avant, déjà, rien que pour la santé, c’est cool !
J’ai fais une pause entre deux paliers, stable (bah oui c’était un rééquilibrage pas un régime je le rappelle), puis ma vie à basculée 2 fois : le décès de mon Frère, et je tombe enceinte. Là tu es partagé entre le “faut justement rien lâcher”, et le “sois souple avec toi-même, ce sont des moments exceptionnels”.
Je me dis que pour raison de santé et d’image de soi j’ai bien fais de perdre du poids avant de faire un bébé haha !
Où j’en suis aujourd’hui. J‘ai pour l’instant la prise de poids idéale avec 5kg en 5 mois de grossesse. Je suis toujours jalouse, j’essaie de me taire mais parfois je ne peux pas m’en empêcher (non on ne soigne pas un comportement rapidement, c’est un processus long malheureusement). Surtout que pendant le rééquilibrage, j’ai encore perdu un bonnet de poitrine, je n’avais pas besoin de ça, c’est le symbole de la féminité merde ! Bon là avec la grossesse je récupère ^^.
Ce matin, comme tous les matins depuis quelques jours, je reçois un mail de la créatrice de Fabuleuses au foyer, et je me laisse guider par cette bienveillance gratuite, et vous la fait partager. Ce matin c’était “ Pourquoi je m’aime “ il s’agit de trouver les bonnes raisons de s’aimer, pourquoi c’est important, avec un micro exercice pour feignasse comme moi. L’article dont j’ai absolument besoin dans ma vie et qui va servir à plus d’une je pense. Car je suis bien trop dure avec moi-même (sur tous les tableaux), et j’en ai marre de cauchemarder qu’il va me délaisser pour une autre femme. Ces derniers temps, je me suis aperçue que je n’avais pas pensé à un facteur important de mon mal-être : ma Maman, elle a beau être la personne la plus gentille et attentionnée de la Terre, ses actes m’ont couté cher, involontairement. Voici un extrait de l’article en lien avec le mail, qui a confirmé ma réflexion [ On pense qu’être dur envers soi n’a aucune conséquence sur les autres, mais on oublie que ce genre de guerre civile est comme le tabagisme passif : les fumées sont respirées par nos enfants, qui tôt ou tard sont contaminés par cette manie de se détester soi-même. ] Et ma mère a passé sa vie à se critiquer sur tout et n’importe quoi, jamais à se faire un compliment, toujours à s’auto-flageller sur son physique, ses faiblesses, et maintenant sur le fait de radoter, de n’être plus bonne à rien que ce soit en cuisine, en couture, en peinture...
Mince je fais pareil ! Et ça, c’est pas dans les gènes, c’est dans l’éducation. Évidement, jamais elle ne m’aurais appris une telle chose ! Mais un enfant/ado, voit, entend, ressent, enregistre et souvent imite sans s’en rendre compte votre comportement, chaque fait et geste est important pour des petits yeux qui vous voient comme un guide. Je suis masochiste mental, et je vais tenter de réparer ça.
Ici ce fameux article, qui va peut-être vous aider, et j’espère que mon pavé vous parlera ! https://fabuleusesaufoyer.com/pourquoi-je-maime/
Pourquoi un Bourdon en photo ? Il me représente complètement ! Il est maladroit, fluffy, fragile, mais appliqué dans son travail à responsabilité, et tout chou !
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Une mise en lumière sur la construction social qu’est la masculinité
“Les couilles sur la table” de Victoire Tuaillon, un livre essentiel à la compréhension des différences faites entre les genres dans notre société. Ce livre est un condensé des travaux sur la masculinité, les hommes et la virilité que son autrice à étudier tout au long de sa carrière.
Une autrice inspirante et passionnée
Mais avant de parler de l’oeuvre, il faut s’attarder sur l’autrice. Victoire Tuaillon est journaliste, ainsi que rédactrice en chef chez Binge Audio. Il y a 2 ans, elle a créé le podcast “Les couilles sur la table”, dans lequel elle revient sur des questions liées aux masculinités, avec de nombreux spécialistes comme des chercheurs / chercheuses, des universitaires et des artistes. C’est notamment grâce à son podcast que j’ai découvert le projet de son livre : “une synthèse indispensable et passionnante de ce que l’on sait sur la virilité, la masculinité et les hommes”. Accessible à tous et passionnant, à travers son projet elle nous partage le savoir de ses invités ainsi que ses propres recherches sur le sujet.
Une approche global de la masculinité
Dans son livre “Les couilles sur la table”, Victoire Tuaillon revient sur l’ensemble du spectre des masculinités, des points de vue économique, symbolique, et culturel. De la construction des différences dans l’enfance et au sein de la famille, en passant par le standard masculin et son irresponsabilité, ou encore les violences faites aux femmes et la culture du viol, tout y est ! Avec de très belles interventions, comme l’autrice du “Mythe de la virilité”, Olivia Gazalé, ou encore la chercheuse, Manon Garcia, mais aussi de grande référence littéraire comme l’indispensable “King Kong Théorie” de Virginie Despentes pour n’en citer qu’une.
Laisser place à la nouvelle pensée
Au delà de l’observation et de l’analyse, l’autrice nous amène aussi à nous interroger sur les changements et les actions à mener ensemble pour faire évoluer les choses, et parvenir à une véritable égalité entre les femmes et les hommes. Comme par exemple : “repenser le désir”, revoir l’éducation des enfants, ou être un allié des femmes fassent aux discriminations et violences qu’elles subissent. Tant de raisonnement qui aujourd’hui prennent tout leurs sens au sein de notre société.
Un manuel pour l’égalité homme-femme
Je cite “Ceci n’est pas un manuel pour apprendre à être un homme”, mais ce livre est par la force des choses un véritable outil pour comprendre les rouages des différences faites entre les hommes et les femmes dans notre société. Une preuve que le féminisme est nécessaire autant pour le bien des femmes que celui des hommes.
En savoir plus :
Une présentation vidéo du livre par Victoire Tuaillon, sur YouTube, par Général Pop
Le podcast “Les Couilles sur la table”
La page Facebook de Binge Audio pour suivre toutes leurs publications
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News : Psychobiologie
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On est une fanfare qui joue de l’angklung !
Un spectacle digne des plus grandes productions de Broadway!
Photo de famille, de gauche à droite: Amel, Anggun, Rendy, Ricky, Febri... Oui bon c’est trop long en fait.
La boule dans l’estomac, la bouche sèche, les gouttes de sueur, … Et oui ça y est le spectacle arrive ! Et avec lui son lot de stre… Nan mais attendez qu'est-ce que je raconte? Mais c’était pas ça du tout notre dernière semaine! Comment voulez-vous qu'on ait le trac? Ces enfants sont des perles!
Bon allez je vous accorde 5% d’appréhension, mais laissez-moi vous remettre dans le contexte: KDM c’est l'association avec qui, dès le premier jour, le programme pédagogique est aussi bien ficelé que le rôti de Tonton Gérard grâce à des professeurs au super taquet. Vous saupoudrez de gosses qui ont tellement la pêche qu'ils refont les exos en dehors de votre cours avec le smile, et la partie est jouée d’avance.
J’admets qu’avec le groupe des Gold, le moteur a été un peu plus long à démarrer (vous vous souvenez du cours d’histoire géo de 13h30 après qu'il y ait eu des frites à la cantine? Bah c’est pareil), mais attendez de voir le numéro Starlight! Les réveiller de nos douces voix à chaque séance valait vraiment le coup!
Quand même, je dois dire que ça a été le rush ce final: fabrication des costumes (de haute qualité, notamment pour les petits pirates de la blue class, tellement chou que quand tu les vois, tu ne peux que dire « Ooooooohhhhhhhh trop gnon », genre comme avec un chat, sauf que là c’est un des êtres humains, donc cela fait moins asocial qu’un amoureux des chats), mise au point du scénario de ouf (une sorcière, des plantes magiques, des pirates, et à la fin Bruce Willis qui est un fantôme, qu'est-ce qu’il vous faut de plus?), répétition générale, … Ajoutez à ça nos répés musicales et joueries dans d’autres assos (voir plus bas), et on n’a rien vu passer.
La blue class, en pleine confection de la carte des îles
La red class tente tant bien que mal de rentrer en communication avec les martiens.
Les lemon yellow s’improvisent présentateurs météo
Le Jour J, notre unique source d’inquiétude se règle rapidement : un public fourni de proches, de staffs, de membres de PER est au rendez-vous, la pièce peut commencer. Je ne vais pas vous raconter en détails les numéros. Franchement, virez BFM de votre télévision, arrêter de vous tracasser avec les journaux, et matez-moi ce petit bijou! (cliquez ici pour voir des extraits, ou rendez-vous sur Facebook pour voir la performance en intégralité)
La blue class “ Trop gnon !! “
Les red gardent le smile sur Don’t worry be happy
Les gold yellow interprètent Starlight de Muse
Je suis peut-être parti souvent dans des envolés lyriques et hyperboliques dans cet article, mais c'est parce que KDM ça a été 5 semaines de fun, avec au final des enfants dont on est super fiers, à la fois pour ce qu'ils ont accompli dans leurs numéros, mais surtout pour le bonheur qu'ils nous ont apporté.
En tout cas, après le show, les au revoir ont été difficiles, mais en même temps énormes, car cela a permis de mesurer à quel point on était dans une sacrée famille.
Namaspamus en tournée dans les centres de Bekasi
Premier centre visité. Magnifique jeu de lumières réalisé du photographe
Pendant nos 5 semaines à Bekasi, nous avons également eu l’opportunité de partager notre musique avec d’autres enfants que ceux de KDM, grâce à Jessica qui nous a emmené dans deux centres d’enfants.
Le premier est situé pas très loin de KDM, à un peu plus de 10 km. On s’y rend donc en théorie assez vite, sauf lorsqu’il y a des embouteillages, ce qui est globalement tout le temps le cas. Nous avons ainsi passé environ deux heures sur la route, et ce n’était peut-être pas plus mal car cela nous a laissé le temps de nous remettre plus ou moins bien de la soirée karaoké de la veille.
Bref, nous voilà arrivés dans une association dont on a oublié le nom (j’invite tous les Indonésiens qui lisent ce blog avec google traduction à me le transmettre)-EDITO 3H plus tard le nom c’est Sekolah Kami-, ce qui est fort dommage car elle est vraiment très sympathique, avec des enfants et un personnel très accueillant. C’est un centre qui accueille des enfants des rues mais aussi beaucoup d’enfants de familles du quartier. L’association a l’air de fonctionner comme sur des roulettes, mais se heurte fréquemment à un problème de taille : le mariage précoce des filles. En effet, d’après Jessica, il n’est pas rare que des jeunes filles de 14 ans ou plus quittent l’asso pour se marier. Cette tradition est très ancrée dans le quartier, et les membres de l’association peinent à convaincre les parents de laisser à leur fille la possibilité de vivre pleinement son enfance.
Sur place, nous proposons comme d’habitude une grande partie de notre répertoire, qui rencontre comme d’habitude un franc succès avec des enfants souriants et qui comme partout en Indonésie, se défoulent largement sur notre arrangement de Cascada. Les enfants nous montrent également ce qu’ils savent faire à l’angklung. On profite ainsi d’un super arrangement de « Can’t take my eyes off you » de Gloria Gaynor, avant de pousser la chansonette sur l’air de la Vie en Rose d’Edith Piaf. Qu’on se le dise, il faudra qu’on rapprenne nos classiques de la langue française, parce qu’au niveau des paroles, c’était pas trop ça. On aurait bien eu besoin d’un écran de karaoké pour le coup.
Encore une performance d’angklung absolument parfaite !
Nous avons également eu la chance de rencontrer les enfants de l’association YPD Rawinala (ouf, celle-là je me rappelle du nom) qui s’engage depuis 1973 dans l’éducation des enfants atteints en majorité de déficiences visuelles, mais aussi de déficiences auditives, de problèmes mentaux, ou encore d’autisme. Hélas, Violaine n’a pas pu se joindre au reste de la troupe pour ce déplacement à cause d’une otite capricieuse.
Et on enchaîne avec une troisième photo de famille. On ne s’arrête plus
Sur place, on découvre une scène avec une guitare basse, deux pianos et… une batterie ! Wahou, je suis aux anges, je n’ai pas besoin de monter la mienne !
Dans une salle bien remplie, quelques enfants du centre viennent interpréter plusieurs chansons avec une énergie incroyable. C’est absolument bluffant. Totalement incroyable de voir des enfants jouer à la perfection les accords d’Obladi Oblada des Beatles au piano ou à la guitare, taper sur la batterie en rythme comme Ringo, ou de voir Peter chanter comme John Lennon avec un grand sourire, alors qu’ils sont tous aveugles ou mal-voyants. L’interprétation de « You raise me up » par Charles qui suit nous donne des frissons et nous laisse sans voix.
Voici les Beatles des temps modernes
On les aurait bien écoutés encore un petit peu plus, mais il fallait bien qu’on joue au bout d’un moment. Après notre performance, nous avons fait essayé nos différents instruments aux enfants qui étaient ravis de ce moment de partage. Nous aussi.
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Texte 2 : Les futurs enseignants et la didactique du français écrit : l’impact de la compétence perçue et réelle sur l’évolution des représentations à propos de la langue et de son enseignement
J’ai lu un article de Pascale Lefrançois et Isabelle Montésinos-Gelet, sur l’évolution des représentations de futurs enseignants au primaire au sujet de l’enseignement du français écrit. Le texte de ces chercheuses, s’intéressant aux capacités métalinguistiques et à l’appropriation du français écrit, traitait des considérations didactiques étudiées dans le cadre du premier cours didactique de l’écriture. Puis, il était question de la méthodologie et des résultats de leur recherche.
Cet article m’a permis de comprendre et de me rappeler certains concepts essentiels en didactique du français écrit. D’abord, Lefrançois et Montésinos-Gelet rappellent que les enseignants doivent maitriser la langue française à un niveau supérieur à celui du reste de la population, puisqu’ils représentent un modèle linguistique dans la société. Il est normal que ces professionnels en éducation aient des opinions sur divers sujets rattachés à l’enseignement du français, mais les chercheuses déplorent leur manque d’appui scientifique. Cette réflexion justifie l’importance des cours de didactique dans le curriculum universitaire en éducation.
Parmi les considérations didactiques que les chercheuses ont privilégiées dans le cadre de leur étude se trouvent la prise de conscience des futurs enseignants quant au parcours développemental de l’écrit chez les enfants ainsi que la possible surcharge cognitive de ces derniers en production écrite. À l’évidence, les élèves, qui se trouvent à gérer à la fois l’organisation de leur texte, les contraintes de la tâche d’écriture et le code linguistique à respecter, peuvent laisser des erreurs dans leur texte en dépit de leur maitrise du système de la langue écrite. Les chercheuses enseignent en outre que l’approche inductive permet aux élèves de développer des habiletés réflexives grâce à l’observation et à la manipulation de la langue française. Enfin, Lefrançois et Montésinos-Gelet suggèrent de revoir nos perceptions quant à la dictée en tant que tâche-problème, de même que le rôle des correcteurs orthographiques qui pourraient servir comme assistance à la réflexion métalinguistique des apprenants.
En ce qui concerne les résultats de la recherche, ils démontrent que le niveau de maitrise de la langue écrite chez les étudiants va grandement influencer leurs représentations de l’enseignement de celle-ci. Ainsi, les étudiants plus forts manifestent une plus grande capacité à modifier favorablement leurs représentations initiales, tandis que les étudiants plus faibles peuvent perpétuer certaines représentations erronées. En somme, une meilleure connaissance de la langue facilite l’intégration des modèles linguistiques appris dans le cours de didactique.
Cette lecture m’a permis de faire des liens avec mon propre parcours universitaire. Je comprends effectivement mieux la raison pour laquelle j’avais deux cours axés sur la grammaire lors de ma première année à l’université. Ces cours, qui m’ont permis de mieux maitriser le système écrit de la langue française, ont forcément facilité ma compréhension des modèles théoriques présentés dans le cadre de mes cours de didactique du français. J’ai fait d’ailleurs d’autres liens pendant ma lecture : en ce qui a trait au parcours développemental de l’écrit des élèves, j’ai constaté à nouveau la pertinence de consulter la Progression des apprentissages (2011) pour concevoir mes activités d’enseignement-apprentissage afin de bien respecter l’évolution des notions chez les apprenants selon leurs stades développementaux. De même, la perception de la dictée en tant que tâche-problème m’a fait penser aux nouvelles formes de dictées proposées par Nadeau et Fisher (2006) : la dictée zéro faute, la phrase dictée du jour et l’atelier de négociation graphique désignent de nouveaux dispositifs didactiques s’inscrivant dans la logique syntaxique de la langue. Ces dictées soutiennent l’apprentissage des élèves dans l’acquisition de notions grammaticales au lieu de servir uniquement comme outil d’évaluation.
À la lumière de ma lecture, j’ai l’intention de réfléchir davantage à mes propres représentations de l’enseignement du français écrit. Je comprends encore mieux l’importance d’appuyer notre vision d’après des sources didactiques et scientifiques : j’essaierai de prendre l’habitude de réfléchir aux implications didactiques derrière les activités que je conçois. D’autre part, je vais prévoir dans mon temps d’enseignement un temps précis alloué aux élèves pour qu’ils puissent structurer leurs idées avant la rédaction, et ainsi éviter une surcharge cognitive pendant leurs productions écrites.
Références
Lefrançois, P. et Montésinos-Gelet, I. (2005). Les futurs enseignants et la didactique du français écrit : l’impact de la compétence perçue et réelle sur l’évolution des représentations à propos de la langue et de son enseignement. La revue canadienne d’enseignement supérieur, 35(2), 1-26.
Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport. (2011). Progression des apprentissages au secondaire : français, langue d’enseignement. Québec : Gouvernement du Québec.
Nadeau, M. et Fisher, C. (2006). La grammaire nouvelle. La comprendre et l’enseigner. Montréal : Gaëtan morin.
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La contraception et l’IGV : un peu – beaucoup - d’Histoire(s)
Récapitulatif de toutes les lois et évolutions sur ces deux questions (liées l’une à l’autre), en France :
- 1810 : l’article 317 du Code civil rend l’avortement passible de prison. Sont aussi concernées les personnes qui pratiquent et aident toute interruption de grossesse. Les médecins et pharmaciens sont condamnés aux travaux forcés.
- 1889 : Paul Robin (un des premiers à militer pour que les femmes n’enfantent que lorsqu’elles le veulent) crée le premier centre d’information et de vente de produits anticonceptionnels.
- 1920 : loi du 31 juillet réprimant "la provocation à l’avortement et la propagande anticonceptionnelle". Légalement, la contraception et l’avortement deviennent des crimes passibles de la Cour d’assises (peine encourue : de 3 mois à 6 ans de prison). La propagande en leur faveur est interdite.
- 1923 : l’avortement n’est plus défini comme un crime mais comme un délit par la loi du 27 mars.
- 1935 : le Dr Jean Dalsace (gynécologue - futur président de la société de gynécologie et du Mouvement du Planning familial) ouvre le premier dispensaire de contrôle des naissances, à la suite d’un mouvement apparu aux Etats-Unis.
- 1939 : le Code de la famille aggrave les peines sanctionnant l’avortement. En outre, on voit apparaître des brigades policières chargées de traquer les "faiseuses d’anges".
- 1941 : les personnes suspectées d’avoir participé à un avortement peuvent être déférées devant le Tribunal d’État.
- 1942 : la loi du 15 février fait de l’avortement un crime contre la sûreté de l’Etat, passible de la peine de mort.
- 1943 : Marie-Louise Lempérière, épouse Giraud, est exécutée le 30 juillet dans la cour de la prison de la Roquette à Paris. Elle est un cas unique puisque la seule « Faiseuse d’anges » à être condamnée à mort (par le tribunal d’État, section de Paris) pour avoir pratiqué vingt-sept avortements dans la région de Cherbourg. Revoir à ce propos le film Une affaire de femmes, de Claude Chabrol, de 1988. Un homme, Désiré Pioge, a été exécuté pour les mêmes faits. Né en 1897, Désiré est hongreur à Saint-Ouen-en-Belin (Sarthe). Il doit répondre de trois avortements le 12 août 1943 devant le Tribunal d’État. Condamné à mort, sa demande de grâce est rejetée par le cabinet civil du Maréchal Pétain, le 11 octobre. Il est exécuté le 22 du même mois (AN : 4W15 dossier 5).
- 1955 : l’avortement thérapeutique est autorisé par un décret du 11 mai. Gregory Pincus, médecin américain, met au point la pilule contraceptive, à partir des travaux du chimiste Mexicain Luis. E. Miramontes, et financé par Katharine Mc Cormick. Elle est commercialisée à partir de 1960 aux Etats-Unis.
- 1956 : fondation de la "Maternité heureuse" par Marie-Andrée Lagroua Weill-Hallé et Evelyne Sullerot, qui deviendra le Mouvement français pour le planning familial (MFPF) en 1960, dans le but de légaliser les moyens anticonceptionnels.
- 1967 : vote de la loi Neuwirth autorisant la fabrication et l’importation de contraceptifs, leur vente exclusive en pharmacie sur ordonnance médicale, avec autorisation parentale pour les mineures. Cependant, la publicité en faveur de la pilule est interdite.
- 1971 : Dans son numéro 334, le Nouvel Observateur publie un texte signé par 343 femmes, « Le Manifeste des 343 ». Les signataires déclarent avoir avorté et exigent l’avortement libre.
Extrait : “La liste de signatures est un premier acte de révolte. Pour la première fois, les femmes ont décidé de lever l’interdit qui pèse sur leur ventre : des femmes du Mouvement de Libération des Femmes, du Mouvement pour la Liberté de l’Avortement, des femmes qui travaillent, des femmes au foyer.
Au Mouvement de Libération des Femmes, nous ne sommes ni un parti, ni une organisation, ni une association, et encore moins leur filiale féminine. Il s’agit là d’un mouvement historique qui ne groupe pas seulement les femmes qui viennent au M.L.F., c’est le mouvement de toutes les femmes qui, là où elles vivent, là où elles travaillent, ont décidé de prendre en main leur vie et leur libération.
Lutter contre notre oppression c’est faire éclater toutes les structures de la société et, en particulier, les plus quotidiennes. Nous ne voulons aucune part ni aucune place dans cette société qui s’est édifiée sans nous et sur notre dos.
Quand le peuple des femmes, la partie à l’ombre de l’humanité, prendra son destin en main, c’est alors qu’on pourra parler d’une révolution.
Un Mouvement pour la Liberté de l’Avortement s’est constitué, qui regroupe toutes celles et ceux qui sont prêts à lutter jusqu’au bout pour l’avortement libre. Ce mouvement a pour but de susciter des groupes de quartier et d’entreprise, de coordonner une campagne d’explication et d’information, de se transformer en mouvement de masse seul capable d’imposer notre droit à disposer de nous-mêmes."
- 1972 : création des centres de planification et des établissements d’information. Procès de Marie-Claire Chevalier, 17 ans, défendue par Gisèle Halimi, à Bobigny. Ce procès est passé à la postérité sous le nom de « Procès de Bobigny ». La prévenue a avorté à la suite d’un viol. Elle a été dénoncée par l’auteur de son viol (!!) et inculpée pour avoir fait pratiquer un avortement illégal (l’article 317 du code pénal). Sa mère et deux de ses collègues sont inculpées pour complicité, une quatrième est inculpée pour avoir effectué l’avortement. Gisèle Halimi transforme ce fait divers en tribune politique. Marie-Claire est relaxée. Ce procès va servir de prémices à la loi Veil.
- 1973 : introduction de l’éducation sexuelle dans les lycées et collèges, création du Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception (MLAC).
- 1974: la Sécurité sociale rembourse la contraception. Les mineures et les non-assurées sociales peuvent se la procurer gratuitement et de façon anonyme auprès des centres de planification. Forte mobilisation féministe pour le droit à l’avortement.
- 1975: promulgation de la loi autorisant l’interruption volontaire de grossesse (IVG), dite "loi Veil", adoptée pour une période de cinq ans.
En voici les conditions et les limites : le médecin et le personnel soignant peuvent refuser de pratiquer des IVG qui ne se pratiquent qu’en établissement de santé ou chez un praticien conventionné avec un tel établissement ; l’état de grossesse doit placer la femme dans une situation de détresse (terme très flou et infantilisant) ; l’autorisation parentale est obligatoire pour les mineures non émancipées ; un délai de réflexion de 7 jours minimum doit être respecté avant toute IVG ; le délai légal de l’IVG est de 10 semaines de grossesse et elle n’est pas remboursée par la sécurité sociale.
- 1979 : vote définitif de la loi sur l’IVG.
- 1980 : arrêt Lahache par le Conseil d’Etat qui dit en substance : « la femme est seule juge de la nécessité de recourir à l’IVG ».
- 1982 : remboursement de l’IVG par la Sécurité sociale
- 1990 : l’IVG médicamenteuse est autorisée en milieu hospitalier.
- 1991 : Sous la pression des associations pour la prévention du SIDA, la loi du 18 janvier autorise enfin la publicité pour les préservatifs et les autres contraceptifs.
- 1993 : loi Neiertz : reconnaissance du délit d’entrave à l’IVG et suppression du délit d’auto-avortement.
- 1999 : Le contraceptif d’urgence – plus couramment connu sous l’appellation de « Pilule du lendemain » - (Norlevo®) est mis sur le marché sans prescription médicale.
- 2000 : autorisation de la délivrance des contraceptifs d’urgences pour les mineures à titre gratuit et anonyme dans les pharmacies (décrets d’application, janvier 2002) ; les infirmières scolaires (collèges et lycées) sont autorisées à administrer une contraception d’urgence dans les cas dit « de détresse » (décret d’application, 27 mars 2001).
- 2001 : adoption définitive par le Parlement du projet de loi Aubry sur l’IVG et la contraception allongeant le délai légal de recours à une IVG de 10 à 12 semaines de grossesse (et de 12 à 14 semaines d’’aménorrhée) ; les mineures accompagnées d’un adulte de leur choix peuvent obtenir une IVG.
- 2004 : autorisation d’avorter chez le gynécologue ou le médecin généraliste (et non plus seulement en milieu hospitalier) en prenant de la Mifégyne (la molécule RU486).
- 2007 : l’IVG médicamenteuse peut désormais être délivrée dans les Centres de planification et d’éducation familiale (CPEF).
- 2013 : l’IVG est remboursée à 100 % par la sécurité sociale et le tarif de l’acte médical se voit revalorisé pour augmenter le nombre de praticiens. Un site gouvernemental dédié ivg.gouv.fr est lancé par la Ministre Najat Vallaud-Belkacem.
- 2014 : la loi Vallaud-Belkacem : est sanctionnée toute entrave à l’information sur l’IVG. De plus, l’expression « la femme enceinte que son état place en situation de détresse » est retirée de la loi Veil. La soi-disant détresse donnait un blanc-seing à n’importe quel praticien pour juger si oui ou non la femme se présentant à lui pour être avortée, était suffisamment dans le dénuement, l’indigence, le péril, financiers, psychologiques, moraux, etc. Se faire avorter revenait à devoir prouver que l’on regrettait notre « inconséquence », et que l’on était en train de l’expier « dans la détresse » => « le diable est dans les détails »… Exit.
- 2015 : Loi Santé : Suppression du délai de réflexion de 7 jours pour une IVG. Jusqu’à cette date, la femme demandeuse devait avoir un premier rdv, suivi d’un second une semaine plus tard pour que tout le monde s’assure qu’elle était « bien certaine de son choix ». Or, cette deadline n’était pas toujours respectée, loin s’en faut, et ce pour une raison extrêmement simple : jusqu’à 5 semaines de grossesse, on pratique une IVG médicamenteuse. Au-delà, c’est passage au bloc opératoire pour un curetage : coût supplémentaire, risques vitaux à ne pas négliger (anesthésie générale), volume humain de soignants (obstétricien, anesthésiste, sage-femme, etc.). Donc, quand une personne concernée était limite niveau timing, le délai de réflexion passait à l’as. La situation socio-culturelle de la demandeuse était elle aussi un facteur déterminant. Ce délai n’était rien d’autre qu’une discrimination supplémentaire, puisqu’au final, uniquement à la discrétion de l’équipe orthogénique. En outre, les services d’orthogénie (qui pratiquent les avortements) ont été réduits et cette carence crée des conséquences problématiques pour tou-te-s : l’avortée mais aussi les équipes médicales, qui peuvent se retrouver en quasi illégalité, en débordement des 12 semaines de grossesse. 7 jours de gagnés, c’est très important.
En outre, les sages-femmes sont autorisées à pratiquer des IVG médicamenteuses. Il s’agit de l’effet domino du point précédent. En supprimant le délai de réflexion, mécaniquement les IVG médicamenteuses deviennent plus nombreuses en volume (sur l’ensemble des avortements pratiqués), par rapport aux curetages (le coup des fameuses cinq semaines). D’où cette logique nécessaire d’impliquer les sages-femmes qui sont absolument aptes (Bac +5 en gynécologie en passant par la case médecine).
- 2016 : délit d’entrave numérique (en cours, le Sénat ayant adopté la proposition de loi – à la suite des député-e-s – mais le texte doit néanmoins repasser en commission mixte paritaire dans les semaines à venir).
En conclusion, ce qui pourrait encore évoluer :
- Constitutionnalisation de la loi pour l’IVG (il faut pour cela réunir le Congrès à Versailles – Assemblée nationale + Sénat – avec l’obtention d’une majorité des 3/5 des parlementaires / cela s’est produit par exemple en 2007, pour la loi d’abolition de la peine de mort). Ainsi, quelques puissent être les changements politiques, personne ne pourrait revenir sur cette loi (sauf à changer de constitution).
- Abolition de la clause de conscience des praticiens sur cette question (droit de refuser la réalisation d’un acte médical pourtant autorisé par la loi mais qu’ils estimeraient contraire à leurs propres convictions personnelles, professionnelles ou éthiques) : les Français-e-s souffrent d’un manque de médecins et sont parfois obligé-e-s de se tourner vers l’étranger pour pouvoir avorter.
P.S (qui n’est jamais facultatif) : Aujourd’hui, dans le monde, on estime selon les sources, entre 47 000 et 68 000 décès annuels de femmes des suites d’un avortement dont les conditions sanitaires n’ont pas été respectées à cause notamment de législations liberticides vis-à-vis de l’IVG.
Texte et image : MGBV
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Enfants roms, la tumultueuse route de l’école
Par Maëva Gardet-Pizzo
Son regard est sombre, fixe, étonnamment mature pour son âge. Esmeralda a « bientôt douze ans ». Mais déjà la vie de cette petite fille au teint doré a été particulièrement mouvementée. Le voyage d’abord. Elle a quitté la Roumanie il y a une dizaine d’années. La France lui a ouvert ses portes, sans pour autant lui offrir de quiétude. « J’étais à l’école à la Rose [quartier dans le 13e arrondissement de Marseille], depuis longtemps » raconte-t-elle. Mais son bidonville a été expulsé le 10 avril dernier. Elle a quitté les lieux du jour au lendemain. Pas le temps de dire au revoir à sa maîtresse. Ni à ses camarades de classe de CM2. Aujourd’hui, elle habite un autre squat de la ville, celui de Capitaine Gèze, six kilomètres plus loin. Sa scolarité a été mise entre parenthèses, jusqu’à nouvel ordre. Alors, « la journée, je m’occupe de ma sœur. Elle a un an et cinq mois ».
A côté d’elle, Teresa, petite blonde à la mine rieuse ponctuée de taches de rousseur, se dandine. Elle a la chance d’aller à l’école. « Ça se passe très bien, se réjouit-elle. Ce que je préfère, c’est écrire. » La discussion attire les autres enfants du squat. Les paroles fusent. L’école est un sujet de passions. « Moi, j’ai une maîtresse », est très fière d’annoncer la petite Argustina, une élève de CE2, dont le sourire irrépressible anime un visage aux joues généreuses. Leur point commun : l’amour de l’école, mais aussi des parcours en pointillés.
D’une école à l’autre, en passant par la rue.
En novembre 2016, le défenseur des droits l’a pointé dans un rapport [1] : la scolarisation des enfants est un « droit fondamental parfois mal garanti » en France. Et les enfants roms sont parmi les plus touchés par cette non-application d’un droit pourtant garanti par l’article 28 de la Convention internationale relative aux droits des enfants [2]. Selon le Collectif pour le droit des enfants roms à l’éducation, plus de la moitié de ceux en âge d’aller à l’école n’y vont pas.
Alors qu’elle n’a que douze ans, Teresa a déjà « été dans trois à cinq écoles. Parce que j’ai dû changer de squats. » Les expulsions, souvent violentes, portent leur lot de traumatismes et de déstabilisation. Ni une ni deux, la police débarque et il faut déguerpir. Tout laisser sur place. L’étape qui suit, c’est bien souvent la rue. Alors on cherche un nouveau lieu de vie, un bidonville par ci, un squat par là. Reste ensuite à tenir quarante-huit heures pour obtenir le droit de rester... jusqu’au prochain procès, et à la prochaine expulsion.
Une situation qui scandalise Jane Bouvier. Cette ancienne enseignante préside l’association L’École au présent. Elle lutte depuis 2012 pour la scolarisation des enfants roms. Mais pour les plus de 350 enfants à Marseille qu’elle est parvenue à inscrire à l’école, rien n’est jamais acquis. « Les expulsions sont le principal obstacle », déplore-t-elle. A cause des deux dernières, plus d’une dizaine d’enfants scolarisés se sont retrouvés à la rue. Conséquence : des démarches d’inscription à reprendre depuis le début. Des découragements parfois, d’autant « qu’une expulsion équivaut en moyenne à 6 mois de déscolarisation », précise-t-elle. Des coups de frein dans le parcours des enfants. Parfois même des retours en arrière. De par leur violence, les expulsions peuvent mettre à mal le lien de confiance déjà fragile entre les populations roms et les gadjé – les non-roms selon la langue romani. Et dans ce cas-là, la scolarité peut prendre fin, définitivement.
Alors qu’était, jusqu’à présent, respectée une trêve scolaire – pas d’expulsion de septembre à juin –, cette année a été particulièrement rude. En avril, en plus du camp d’Esmeralda, un autre squat a été démantelé, au centre-ville de Marseille. Face à ce zèle, Jane Bouvier soupçonne le préfet à l’égalité des chances – chargé d’exécuter les expulsions – de céder à des pressions, notamment pendant la période électorale. « Pour ne pas être taxé de laxisme », suppose-t-elle. Des soupçons niés par l’intéressé. Le squat de Capitaine Gèze devait également être évacué, mais le préfet a cédé face à la détermination des associations, accordant un sursis jusqu’à la décision du procès en appel.
La scolarisation des enfants n’est pas la seule impactée par ces évacuations forcées. C’est l’intégration de toute la famille qui est frappée, notamment lorsque les parents étaient inscrits dans des démarches d’insertion professionnelle ; ce qui est très souvent le cas car « contrairement aux idées reçues, ces personnes sont sédentaires », explique Caroline Godard de l’association Rencontres tsiganes. « Ils aspirent à trouver des maisons. Ce ne sont pas des gens du voyage ». Pour elle comme pour Jane Bouvier, l’idéal serait dans un premier temps de permettre la stabilité des lieux de vie de ces populations. Il serait ainsi possible, dans un second temps, d’améliorer leurs conditions de vie. Un moyen de les libérer de la gestion quotidienne de l’urgence pour leur permettre de formuler et de réaliser leurs projets de vie.
La tête aux devoirs, les pieds dans la boue
En attendant, pas d’électricité dans la grande majorité des squats et bidonvilles qu’occupent les roms. Pour l’eau, il faut se rendre à une borne. L’hiver, ce sont des douches froides sinon rien. Parfois au bord de routes à grande vitesse, il faut composer avec l’incessant bourdonnement des voitures. Difficile pour un enfant déjà en difficulté scolaire de faire ses devoirs. Dans les bidonvilles, quand il pleut, les cabanes faites de planches posées les unes sur les autres prennent l’eau. Tout est trempé. Le sol devient boueux. Pas de vêtements secs pour le lendemain. Alors probablement pas d’école. Les enfants auraient honte.
La honte, l’humiliation. Autant de sentiments que les parents redoutent avant d’envoyer leurs enfants à l’école. « Ils ont très peur du rejet, explique Jane Bouvier, leurs enfants ne sont pas propres, ils craignent qu’ils ne se fassent frapper. »
Et puis les parents gardent ce souvenir d’une Roumanie qui maltraite ses enfants roms. Sous le régime de Ceaușescu de 1965 à 1989, tous les enfants étaient scolarisés. Après sa chute, le pays a connu de très importantes difficultés économiques. Le chômage massif et l’augmentation drastique du coût de la vie ont ostracisé les tsiganes. Malgré l’obligation et la gratuité de l’école pour tous, ils ont peu à peu été déscolarisés. Appauvris, les parents ne pouvaient plus assumer les frais de scolarité. Les enfants roms subissaient les moqueries de leurs camarades. Certains étaient regroupés dans des classes spéciales, parfois des classes pour enfants handicapés. De quoi laisser un goût amer.
Pourtant, aujourd’hui, face aux expériences positives de scolarisation qu’ils constatent autour d’eux, les parents sont de plus en plus motivés à l’idée de voir leurs enfants rejoindre les bancs de l’école. Ils vont même spontanément vers Jane Bouvier afin qu’elle s’occupe de leurs petits. « Ils ont envie que leurs gosses aient un autre destin que le leur » constate l’ancienne enseignante.
Même si le français n’est pas leur langue natale, les enfants peuvent s’en sortir avec un minimum de stabilité. Des dispositifs existent. Le centre académique de scolarisation des nouveaux arrivants et des enfants du voyage (CASNAV) [3] gère des classes adaptées. Les jeunes roms y passent une partie de leur temps avant de rejoindre le cycle classique.
Des minots comme les autres
Le squat de capitaine Gèze consiste en un garage désaffecté. Le long des façades blanches quelque peu décrépites, du linge pend sur des fils. A l’intérieur : des caravanes que les enfants ont signé de leurs noms au marqueur rouge ; des appartements faits de planches et de portes de récupération. Et des gamins qui parlent fort. Hors du squat, on ne devinerait presque pas leur origine. Ce sont des minots comme les autres. Vêtus selon la mode de leur âge, certains teintent leur français d’un accent marseillais. Malgré tout, ils doivent parfois faire face au racisme à l’école.
Répi, un petit garçon au look rock’n roll, veste noire et jean troué, a subi des moqueries. « Les enfants disent que je suis sale, parce que je n’ai pas pu prendre de douche. » Et de reconnaître : « C’est vrai, parce que je n’ai rien pour prendre une douche. » Le racisme s’invite aussi lorsque les parents se lancent dans des démarches administratives, indispensables à la scolarisation. Dans certaines villes françaises, selon Romeurope [4], les maires font obstacle à la scolarisation [5] car ce serait accepter leur ancrage territorial. Un ancrage rarement du goût des riverains… et donc des électeurs. Alors pour décourager les parents, il arrive que l’on mette en cause les déclarations sur l’honneur de domiciliation faites par les associations qui les accompagnent. D’autres fois, des rendez-vous préalables à l’inscription sont exigés. Des demandes qui ne ciblent que les Roms et qui retardent les inscriptions. Même à Marseille où la mairie ne fait pas obstacle à la scolarisation de ces gamins, les démarches administratives sont souvent laborieuses. « Même pour des choses basiques, ils ne sont parfois pas reçus », s’attriste Jane Bouvier. Pour cette raison, elle accompagne très souvent les familles lors de leurs démarches administratives.
La solidarité privée au secours de la méritocratie
Demande d’Aide médicale d’Etat, indispensable pour vacciner les enfants et leur ouvrir les portes de l’école… Déclaration de naissance… Recensement scolaire… Gratuité de la cantine… Aide juridique... Les acteurs de la solidarité sont sur tous les fronts. Face au manque de volonté des pouvoirs publics – même si des avancées sont à relever comme la gratuité ou quasi-gratuité de la cantine à Marseille, et dans de nombreuses villes françaises – la solidarité est la garante de la méritocratie pour ces populations. Ainsi, l’Ecole au présent reçoit du soutien de la Fondation l’Abbé Pierre, d’Emmaüs ou encore du comité d’entreprise des cheminots.
Récemment, elle a reçu des fournitures scolaires d’un généreux donateur : le club Rotary. D’ailleurs, aujourd’hui, Jane n’est pas venue les mains vides. Elle a apporté les trousses garnies de stylos et de feutres offertes par le club. Les enfants se pressent autour d’elle. La petite Argustina ne cache pas son enthousiasme : « Oh, c’est belle ! ». Les enfants saisissent précautionneusement leurs nouvelles trousses. Ils les observent sous toutes les coutures. Comme un trésor qu’ils tiennent précieusement entre leurs mains.
Mais les associations ne sont pas les seules à rendre à la méritocratie ses lettres de noblesse. « Les enseignants font un travail formidable », tient à souligner Jane Bouvier. Impliqués, ceux-ci souffrent beaucoup des expulsions des enfants. Ils sont aussi conscients de la difficulté qu’ont ces élèves à faire leurs devoirs et du mérite qu’ils ont à être présents tous les jours malgré des conditions de vie très rudes. Et la présidente de l’Ecole au présent n’est pas la seule à reconnaître les qualités des enseignants. Les enfants sont unanimes. Leurs maîtresses sont « trop bien ».
Franchir les portes de l’école ouvre des perspectives nouvelles à ces enfants. Quitter la misère, avoir un travail qu’ils aiment. Oui, mais lequel ? Le jeune Répi voudrait troquer ses habits noirs de rockeur contre une blouse blanche de docteur. Teresa pense qu’elle a encore le temps pour faire son choix. En attendant, elle est très heureuse : l’année prochaine, elle entre au collège. Mieux, sa copine Esmeralda devrait l’y rejoindre. Jane lui a promis de faire les démarches nécessaires. Le collège, un pas vers le rêve d’Esméralda. Un rêve qu’elle partage avec Argustina et Denisa. Presque en chœur, les trois fillettes le scandent ; ce qu’elles veulent : « être maîtresse ».
© pour cet article : Les Amis du Monde diplomatique
[1] « Droit fondamental à l’éducation : une école pour tous, un droit pour chacun », rapport du Défenseur des droits, Paris, novembre 2016.
[2] Traité international adopté par les Nations unies le 20 novembre 1989. Tous les 20 novembre est organisée la journée internationale des droits de l’enfant.
[3] « Centre académique pour la scolarisation des élèves allophones nouvellement arrivés et des enfants issus de familles itinérantes et de voyageurs (CASNAV) », Educsol, eduscol.education.fr
[4] « Non-scolarisation en France des enfants roms migrants », CNDH Romeurope, Paris, février 2010.
[5] « Seine-Saint-Denis : la ville de Saint-Ouen devra scolariser les enfants roms », Francetvinfo, 24 septembre 2016, http://ift.tt/Y2RVax
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Marcher la nuit, à Bruxelles
Men are afraid women will laugh at them. Women are afraid men will kill them.
Cette phrase, c’est une amie qui l’a vue sur internet et elle a été le sujet de notre discussion. Elle me disait à quel point elle enrageait. A quel point elle enrageait de se dire que se déplacer à pied dans certains quartiers de la ville comme le sien à minuit pour un trajet de 10 minutes était source d’une angoisse sans nom. Que pendant dix minutes de marche, les pires scenarios avaient lieu dans sa tête. Qu’elle devait subir ces pensées, cette terreur alors que le pire affront que pouvaient subir ses connaissances masculines était de voir leur virilité brisée quand elle repoussait leurs mains un peu baladeuses.
Ensuite, elle m’explique qu’elle aimerait, une seule fois, se promener dans les rues et se dire que le pire qui pourrait lui arriver c’est de se faire racketter.
Et c’est là que je me prends mon deuxième uppercut dans la mâchoire. Parce que pendant de nombreuses années, cela a été ma seule crainte en me promenant dans Bruxelles. Et bien que je savais qu’en tant qu’homme, j’étais exposé à un risque bien moindre que celui des filles ou femmes de mon âge, je n’avais jamais réalisé la marque que cela pouvait laisser.
Que si un jour j’élevais une fille, elle devra probablement subir les mêmes angoisses, alors que j’ai pu pendant mon adolescence jouir du luxe de n’avoir « que » peur de me faire agresser par un pickpocket assez lâche pour s’attaquer au plus fragiles de tous les babtous de la rue. Parce que je suis le premier à dire qu’il ne faut pas blâmer la victime, et que jamais je ne pourrais empêcher ma fille de mettre une jupe un peu courte pour sortir, je sais qu’en la voyant sortir de ma maison, j’aurai une boule au ventre en pensant au risque qui pèse sur elle par rapport à celui qui pèse sur mon fils en short.
Il risque peu de choses, lui. Sauf si pendant cette soirée, il devait tenir la main d’un garçon.
Pendant de nombreuses années, je suivais les faits divers des agressions homophobes avec un œil effaré mais distrait. Cela fait quelques temps, qu’il n’y pas eu une semaine sans que les journaux ne relatent l’histoire d’un de ces hommes qui s’est fait tabasser pour avoir enlacé un autre homme dans la rue, l’histoire d’une de ces femmes qui finira ensanglantée pour avoir câliné son amoureuse dans un bus, l’histoire de cette femme transgenre humiliée dans une station de métro. Personne ne peut aujourd’hui ne peut nier l’importance de ces agressions.
Leur impact, ce n’est seulement aujourd’hui que je réalise leur ampleur. Depuis que moi aussi, j’ai un copain, et depuis que moi aussi j’ai peur de me montrer affectueux envers lui si nous sommes à deux dans la rue. Depuis que dès le début de notre relation, j’ai compris à quel point les Autres risqueront toujours d’être un obstacle. J’ai réalisé à quel point, si l’on prenait la totalité des jeunes de mon âge, le risque de finir la soirée aux Urgences simplement parce que nous sommes qui nous sommes était terriblement différent d’une personne à l’autre, quand lorsque j’ai fait mon coming-out à mon père, une des premières émotions que j’ai décelé chez lui, était la peur.
Pas le dégout, le rejet, la haine ou la tristesse que craignent les jeunes qui sortent du placard auprès de leurs proches. La peur. Celle de voir son fils devenir lui aussi un fait divers. En quelques minutes, il devenait semblable au père qui voit ses filles sortir en boite avec cette fameuse jupe trop courte. En quelques minutes, son fils sortait de la catégorie verte des gens à moindre risque vers celle de ceux qui étaient sujets à figurer à la page 7 de La Libre du lendemain, racontant la manière donc ils ont perdu deux dents, ont trois côtes fracturées et un syndrome de stress post-traumatique parce qu’en marchant vers leur arrêt Collecto à 4h, ils ont embrassé la personne qu’ils aimaient ou on simplement osé poser la tête sur l’épaule du gars qu’ils venaient de rencontré. Son fils rejoignait cette catégorie, celles dans laquelle 50% de la population se situe, cette catégorie qui force les femmes à toujours sortir en groupe dans la rue, à regarder droit devant elles et à accélérer le pas si une voiture ralentit à leur hauteur. Cette catégorie qui force un grand nombre d’entre elles à avoir des difficultés énormes pour avoir confiance en elles et en la gent masculine.
Une étude récente de l’ULg montre que 23% des étudiantes belges ont subi une tentative de relation sexuelles non désirée impliquant une pénétration, contre 14% des étudiants, et que 6% des étudiantes ont subi une relation sexuelle non consentie.
Face à ces chiffres, comment pourrais-je dire à mon amie, qui enrage de peur, qu’elle ne doit pas s’en faire. Que le monde n’est pas si terrible. Comment pourrais-je lui dire, droit dans les yeux, que ses craintes sont fondées mais que c’est l’affaire des autres.
À tête reposée, je me dis que de cette conversation il y a quelques éléments simples à retenir. Que je suis conscient que les hommes ne sont pas tous violents, que la majorité ne veut de mal à personne.
Je me dis également que malheureusement, de l’extérieur, c’est presqu’impossible de savoir qui vous veut du bien ou du mal. Et qu’à nouveau malheureusement, il appartient donc aux bienveillants de faire savoir qu’ils sont bienveillants.
Que tant que chacun n’aura pas compris que non c’est non, et que l’absence de réponse signifie non également, que tant que l’éducation à l’ouverture n’aura pas pris le dessus sur les idées rétrogrades qui se propagent dans les foyers, que tant que chaque personne n’aura pas compris que le consentement n’est pas signé après un baiser sur la bouche et que ce même consentement n’est pas absolu et définitif quand il est donné. Que tant que chaque homme n’aura pas compris qu’accoster une dame dans la rue de manière insistante, la faisant se sentir plus proche du morceau de viande que de l’individu avec une valeur relève de l’agression, que tant que les victimes d’agression sexuelle et de viol ne seront pas entendues par les autorités. Que tant que les soignants ne sauront pas prendre ces dames en charge avec humanité. Que tant que tenir la main de quelqu’un qu’on aime dans la rue ne sera pas perçu comme une conduite à risque. Que tant qu’il ne faudra pas vérifier à gauche et à droite avant d’oser dire au revoir à son amoureux en l’embrassant sur le pas de sa porte pour être sur de ne pas être à risque de se faire interpeler. Que tant qu’être une femme à minuit à Bruxelles dans la rue ne sera pas une source d’angoisse pour sa vie.
Que tant que le monde n’aura pas changé, on aura besoin que les hommes nous montrent leur bienveillance. On aura besoin que ceux qui ne nous veulent pas de mal le fassent comprendre.
Tant que la femme se sentira en danger parce qu’elle est une femme, il sera du devoir de l’homme bienfaisant de lui faire comprendre qu’avec lui, elle est sauve. Il faut qu’il comprenne que cette donnée, qui est naturelle pour lui, ne l’est pas pour celle qui est face à lui.
Et ce constat est dramatique, il est dramatique de se dire qu’il est justifié pour une femme en 2019 d’avoir de la méfiance envers l’homme lambda qu’elle croise dans la rue. Il est dramatique de se dire que son premier instinct soit de fuir quand une voiture s’arrête à sa hauteur, même si c’est pour demander son chemin.
C’est aussi dramatique, parce que les hommes en payent le prix, leur relation avec les femmes en sortira tachée de la méfiance causée par le comportement de leurs pairs.
Mais on arrivera au changement. Il n’y a pas d’autre choix que d’avoir confiance en la nouvelle génération. Entre temps, il ne nous reste plus qu’à nous éduquer, entre nous, individuellement. De défaire des comportement qui pouvaient paraitre inoffensifs ou bon enfants, alors qu’ils étaient totalement du contraire. Cela est possible. Ça doit l’être !
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