#et nous sommes seulement à un tiers !
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serieapocalyptiquedecass · 5 months ago
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Episode 10 - Partie 4
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Oh non, le grand mal s'est libéré~
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Masterpost
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Tout les droits pour ce comics appartiennent à Cass
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icariebzh · 10 months ago
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Voilà une semaine que le monde agricole exprime sa colère au grand jour et en acte : celui d'un métier devenu quasiment impraticable, croulant sous la brutalité des dérèglements écologiques qui s'annoncent et sous des contraintes économiques, normatives, administratives et technologiques asphyxiantes. 
Alors que les blocages se poursuivent un peu partout, nous soumettons quelques mises au point sur la situation depuis le mouvement des Soulèvements de la terre.
Nous sommes un mouvement, d'habitant·es des villes et des campagnes, d'écologistes et de paysan·nes, installé·es ou en installation. Nous refusons la polarisation que certains essaient de susciter entre ces mondes. Nous avons fait de la défense de la terre et de l'eau notre point d'entrée et d'ancrage. Ce sont les outils de travail des paysans et des milieux nourriciers. Nous nous mobilisons depuis des années contre les grands projets d'artificialisation qui les ravagent, les complexes industriels qui les empoisonnent et les accaparent. Soyons clair·es, le mouvement actuel dans son hétérogénéité même, a été cette fois initié et largement porté par d'autres forces que les notres. Avec des objectifs affichés parfois différents, et d'autres dans lesquels nous nous retrouvons absolument. Quoi qu'il en soit, lorsque que les premiers blocages ont commencé, nous avons, depuis différents comités locaux, rejoint certains barrages et certaines actions. Nous sommes allé·es à la rencontre de paysan.nes et d'agriculteurs.rices mobilisé·es. Nous avons échangé avec nos camarades de différentes organisations paysannes pour comprendre leurs analyses de la situation. Nous nous sommes retrouvé·es nous-mêmes dans la digne colère de celles et ceux qui refusent de se résigner à leur extinction.
    Nous ne pouvons que nous réjouir que la majorité des agriculteurs.rices bloquent le pays aujourd'hui. Qu'ils et elles soient représenté·es par la FNSEA et des patrons de l'agrobusiness dans les instances de négociation avec le gouvernement est consternant, à l'heure où les cadres du syndicat majoritaire sont copieusement sifflé·es sur certains blocages et où ce dernier ne peut plus retenir ses bases. De nombreuses personnes sur les barrages ne sont pas syndiquées et ne se sentent pas représentées par la FNSEA. 
"Les deux tiers des entreprises agricoles n'ont pas, en termes économiques, de raison d'être. Nous sommes d'accord pour réduire le nombre d'agriculteurs" - Michel Debatisse, secrétaire général de la FNSEA, 1968
    Fondé après guerre, ce syndicat hégémonique a accompagné le développement du système agro-industriel depuis des décennies, en co-gestion avec l'État. C'est ce système qui met la corde au cou des paysan·nes, qui les exploitent pour nourrir ses profits et qui finalement les poussent à s'endetter pour s'agrandir afin de rester compétitif·ves ou disparaître. En 1968, Michel Debatisse, alors secrétaire général de la FNSEA avant d'en devenir le président, déclarait [1] : "Les deux tiers des entreprises agricoles n'ont pas, en termes économiques, de raison d'être. Nous sommes d'accord pour réduire le nombre d'agriculteurs". Mission plus que réussie : le nombre de paysan.nes et de salarié.es agricoles est passé de 6,3 millions en 1946, à 750 000 au dernier recensement de 2020. Tandis que le nombre de tracteurs dans nos campagnes augmentait d'environ 1000%, le nombre de fermes chutait lui de 70% et celui des actifs agricoles de 82% : autrement dit, ce sont plus de 4 actifs sur 5 qui ont quitté le travail agricole en seulement quatre décennies, entre 1954 et 1997. Et la lente hémorragie se poursuit aujourd'hui...
    Alors que la taille moyenne d'une exploitation en France en 2020 est de 69 hectares, celle d'Arnaud Rousseau, actuel dirigeant de la FNSEA, ancien courtier et négociant tout droit sorti d'une business school, s'élève à 700 hectares et il est à la tête d'une quinzaine d’entreprises, de holdings et de fermes, président du conseil d'administration du groupe industriel et financier Avril (Isio4, Lesieur, Matines, Puget, etc.), directeur général de Biogaz du Multien, une entreprise de méthanisation, administrateur de Saipol, leader français de la transformation de graines en huile, président du conseil d'administration de Sofiprotéol... 
    Les cadres de la FNSEA tout comme les dirigeants des plus grosses coopératives agricoles - abondamment représentés par la "Fédé" et ses satellites - se gavent [1] : le revenu moyen mensuel des dix personnes les mieux payées en 2020 au sein de la coopérative Eureden est de 11 500 €. 
       Les revenus moyens des agriculteurs brandis sur les plateaux et le mythe de l'unité organique du monde agricole masquent une disparité de revenus effarante et de violentes inégalités socio-économiques qui ne passent plus : les marges des petits producteurs ne cessent de s'éroder tandis que les bénéfices du complexe agro-industriel explosent. 
    Dans le monde, le pourcentage du prix de vente qui revient aux agriculteurs est passé de 40 % en 1910 à 7 % en 1997, selon l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO). De 2001 à 2022, les distributeurs et les entreprises agroalimentaires de la filière lait ont vu leur marge brute s'envoler de respectivement 188% et 64%, alors même que celle des producteurs stagne quand elle n'est pas simplement négative. 
    Une des raisons qui poussent le monde agricole à bloquer les autoroutes, à ouvrir des bouteilles de lait à Carrefour (Epinal-Jeuxey) ou à bloquer les usines Lactalis (Domfront, Saint-Florent-le-Vieil, etc.), à labourer un parking (Clermont-l'Hérault), à bloquer le port de la Rochelle, à vider des camions venus de l'étranger, à asperger de lisier une préfecture (Agen), à retourner un Macdo (Agens), à osrtir c'est que les industriels  intermédiaires de l'amont (fournisseurs, vendeurs d'agroéquipements, semenciers industriels, vendeurs d'intrants et d'aliments) et de l'aval des filières (les coopératives de collecte-distribution comme Lactalis, les industriels de la grande distribution et de l'agroalimentaire comme Leclerc) qui structurent le complexe agroindustriel les dépossèdent des produits de leur travail.
    C'est ce pillage de la valeur ajoutée organisé par les filières qui explique, aujourd'hui, que sans les subventions qui jouent un rôle pervers de béquilles du système (en plus de profiter essentiellement aux plus gros) 50% des exploitant·es auraient un résultat courant avant impôts négatif : en bovins lait, la marge hors subvention qui était de 396€/ha en moyenne entre 1993 et 1997 est devenue négative à la fin des années 2010 (-16€/ha en moyenne), tandis que le nombre de paysans pris en compte par le Réseau d'information comptable agricole dans cette filière passe sur cette période de 134 000 à 74 000 [2]...  
    Les accords de libre échange internationaux (que dénoncent et la Confédération paysanne, et la Coordination rurale) mettent en concurrence les paysanneries du monde entier et ont accéléré ces déprédations économiques. Nous savons bien que, aujourd'hui, lorsque l'on parle de "libéralisation", de "gains de compétivité", de "modernisation" des structures, c'est que des fermes vont disparaître, que la polyculture élevage va régresser (elle ne représente plus que 11% des exploitations actuellement), ne laissant plus qu'un désert vert de monocultures industrielles menées par des exploitant-es à la tête de structures toujours plus endettées de moins en moins maîtres d'un outil de travail et d'un compte en banque qui finit par n'appartenir plus qu'à ses créanciers.
    Le constat est sans appel : moins il y a de paysan·nes, moins ils et elles peuvent gagner leur vie, sauf à agrandir toujours et encore leur surface d'exploitation, en dévorant au passage les voisin·es. Dans ces conditions, 'devenir chef d'entreprise' comme le promet la FNSEA, c'est en réalité se trouver dans la même situation qu'un chauffeur Uber qui s'est endetté jusqu'au cou pour acheter son véhicule alors qu'il dépend d'un donneur d'ordres unique pour réaliser son activité... Ajoutons à cela la brutalité du changement climatique (évènements climatiques extrêmes, sécheresses, incendies, inondations...) et les dérèglements écologiques entraînant dans leur sillage la multiplication de maladies émergentes et autres épizooties, et le métier devient presque impossible, invivable, tant l'instabilité est grande.
    Si nous nous soulevons, c'est en grande partie contre les ravages de ce complexe agro-industriel, avec le vif souvenir des fermes de nos familles que nous avons vu disparaître et la conscience aiguë des abîmes de difficultés que nous rencontrons dans nos propres parcours d'installation. Ce sont ces industries et les méga-sociétés cumulardes qui les accompagnent, avalant les terres et les fermes autour d'elles, accélérant le devenir firme de la production agricole, et qui ainsi tuent à bas bruit le monde paysan. Ce sont ces industries que nous ciblons dans nos actions depuis le début de notre mouvement - et non la classe paysanne. 
    Si nous clamons que la liquidation sociale et économique de la paysannerie et la destruction des milieux de vie sont étroitement corrélées - les fermes disparaissant au même rythme que les oiseaux des champs et le complexe agro-industriel resserrant son emprise tandis que le réchauffement climatique s'accélère - nous ne sommes pas dupes des effet délétères d'une certaine écologie industrielle, gestionnaire et technocratique. La gestion par les normes environnementales-sanitaires de l'agriculture est à ce titre absolument ambigüe. À défaut de réellement protéger la santé des populations et des milieux de vie, elle a, derrière de belles intentions, surtout constitué un nouveau vecteur d'industrialisation des exploitations. Les investissements colossaux exigés par les mises aux normes depuis des années ont accéléré, partout, la concentration des structures, leur bureaucratisation sous contrôles permanents et la perte du sens du métier.
    Nous refusons de séparer la question écologique de la question sociale, ou d'en faire une affaire de consom'acteurs citoyens responsables, de changement de pratiques individuelles ou de "transitions personnelles" : il est impossible de réclamer d'un éleveur piégé dans une filière hyperintégré qu'il bifurque et sorte d'un mode de production industriel, comme il est honteux d'exiger que des millions de personnes qui dépendent structurellement de l'aide alimentaire se mettent à "consommer bio et local". Pas plus que nous ne voulons réduire la nécessaire écologisation du travail de la terre à une question de "réglementations" ou de "jeu de normes" : le salut ne viendra pas en renforçant l'emprise des bureaucraties sur les pratiques paysannes. Aucun changement structurel n'adviendra tant que nous ne déserrerons pas l'étau des contraintes économiques et technocratiques qui pèsent sur nos vies : et nous ne pourrons nous en libérer que par la lutte. 
    Si nous n'avons pas de leçons à donner aux agriculteur·rices ni de fausses promesses à leur adresser, l'expérience de nos combats aux côtés des paysan·nes - que ce soit contre des grands projets inutiles et imposés, contre les méga-bassines, ou pour se réapproprier les fruits de l'accaparement des terres - nous a offert quelques certitudes, qui guident nos paris stratégiques. 
    L'écologie sera paysanne et populaire ou ne sera pas. La paysannerie disparaîtra en même temps que la sécurité alimentaire des populations et nos dernières marges d'autonomie face aux complexes industriels si ne se lève pas un vaste mouvement social de reprise des terres face à leur accaparement et leur destruction. Si nous ne faisons pas sauter les verrous (traités de libre-échange, dérégulation des prix, emprise monopolistique de l'agro-alimentaire et des hypermarchés sur la consommation des ménages) qui scellent l'emprise du marché sur nos vies et l'agriculture. Si n'est pas bloquée la fuite en avant techno-solutionniste (le tryptique biotechnologies génétiques - robotisation - numérisation). Si ne sont pas neutralisés les méga-projets clés de la restructuration du modèle agro-industriel. Si nous ne trouvons pas les leviers adéquats de socialisation de l'alimentation qui permettent de sécuriser les revenus des producteurs et de garantir le droit universel à l'alimentation.
    Nous croyons aussi à la fécondité et à la puissance des alliances impromptues. A l'heure où la FNSEA cherche à reprendre la main sur le mouvement - notamment en chassant de certains des points de blocage qu'elle contrôle tout ce qui ne ressemble pas à un agriculteur "syndiqué fédé" - nous croyons que le basculement peut venir de la rencontre entre les agriculteur·ices mobilisé·es et les autres franges du mouvement social et écologique qui se sont élevées ces dernières années contre les politiques économiques prédatrices du gouvernement. Le "corporatisme" a toujours fait le lit de l'impuissance paysanne. Comme la séparation d'avec les moyens de subsistance agricoles a souvent scellé la défaite des travailleur-ses.
Peut-être est-il temps de faire céder quelques murs. En continuant à renforcer certains points de blocage. En allant à la rencontre du mouvement pour celles et ceux qui n'y ont pas encore mis les pieds. En poursuivant ces prochains mois les combats communs entre habitant·es des territoires et travailleur·euses de la terre.
Les Soulèvements de la Terre  - le 30 janvier 2024  source
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lemondeabicyclette · 1 year ago
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attitude de l'IDF / Tsahal sionistes armés ; attitude des Palestiniens libérant des otages; attitude des otages israéliennes.
Je n'ai plus d'espoir de survie comme j'en avais au début de ce génocide, et je suis certaine que je mourrai dans les prochaines semaines ou peut-être dans qqes jours. Je suis malade avec une infection virale sévère depuis des jours et je ne peux pas me déplacer ni me lever du matelas. Je souffre de cauchemars qui ressemblent tellement à la réalité que je ne fais plus de différence entre la réalité et le rêve.
Je vis dans un monde autre que celui que j'ai prétendu construire. Je suis une militante communautaire qui a vécu avec le fantasme que le monde était libre et juste, et j'ai cherché à apporter des droits non seulement à mon peuple, mais à beaucoup d'hommes et de femmes dans des pays du tiers monde.
J'ai été choquée d'apprendre que je ne suis pas du tiers monde .. parce que le monde approuve, soutient et finance le génocide auquel nous sommes soumis, le légifère et en donne des raisons depuis 58 jours. Alors que nous sommes un peuple qui vit sur des terres occupées depuis 75 ans et sommes toujours à la recherche de nos droits en communiquant notre voix au monde.
Mon message au monde : vous n’êtes pas innocent de ce qui nous arrive, en tant que gouvernements ou peuples qui soutiennent l’anéantissement de mon peuple.
Nous ne vous pardonnerons pas, nous ne vous pardonnerons pas, l'humanité ne vous pardonnera pas, nous n'oublierons pas, même si nous mourons, l'histoire n'oubliera jamais .
Un message à des amis : Merci et les partisans du monde entier. Vous avez été compatissants et très forts. Nous vous demandons de ne pas perdre espoir, même si le monde semble totalement injuste et que vos efforts n'ont pas encore abouti à un cessez-le-feu.
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lemondeabicyclette · 1 year ago
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Je n'ai plus d'espoir de survie comme j'en avais au début de ce génocide, et je suis certaine que je mourrai dans les prochaines semaines ou peut-être dans qqes jours. Je suis malade avec une infection virale sévère depuis des jours et je ne peux pas me déplacer ni me lever du matelas. Je souffre de cauchemars qui ressemblent tellement à la réalité que je ne fais plus de différence entre la réalité et le rêve.
Je vis dans un monde autre que celui que j'ai prétendu construire. Je suis une militante communautaire qui a vécu avec le fantasme que le monde était libre et juste, et j'ai cherché à apporter des droits non seulement à mon peuple, mais à beaucoup d'hommes et de femmes dans des pays du tiers monde.
J'ai été choquée d'apprendre que je ne suis pas du tiers monde .. parce que le monde approuve, soutient et finance le génocide auquel nous sommes soumis, le légifère et en donne des raisons depuis 58 jours. Alors que nous sommes un peuple qui vit sur des terres occupées depuis 75 ans et sommes toujours à la recherche de nos droits en communiquant notre voix au monde.
Mon message au monde : vous n’êtes pas innocent de ce qui nous arrive, en tant que gouvernements ou peuples qui soutiennent l’anéantissement de mon peuple.
Nous ne vous pardonnerons pas, nous ne vous pardonnerons pas, l'humanité ne vous pardonnera pas, nous n'oublierons pas, même si nous mourons, l'histoire n'oubliera jamais .
Un message à des amis : Merci et les partisans du monde entier. Vous avez été compatissants et très forts. Nous vous demandons de ne pas perdre espoir, même si le monde semble totalement injuste et que vos efforts n'ont pas encore abouti à un cessez-le-feu.
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Bisan's recent post. I think it's important for you to read it. Tonight 03.12.23, journalists in gaza share their last messages. There are no words to describe the horrors unfolding in gaza right now.
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I no longer have any hope of survival like I had at the beginning of this genocide, and I am certain that I will die in the next few weeks or maybe days. I have been sick with severe viral infection for days and cannot move from the mattress!
I suffer from nightmares that are so closely resemble reality that I no longer differentiate between reality and dream.
I live in a world other than the one I claimed to be building! I am a community activist who lived on the fantasy that the world was free and just, and I sought to bring rights not only to my people, but to many men and women in third world countries!
I was shocked that I was not from the third world! Indeed, we are the most humane and moral! Yes, because the world approves, supports, and finances the genocide we are being subjected to, legislates it, and gives reasons for for 58 days! While we are a people who have been living on occupied land for 75 years and are still searching for our rights and communicating our voice to the world!
My message to the world: You are not innocent of what is happening to us, you as governments or peoples that support Israel’s annihilation of my people. We will not forgive you, we will not forgive you, humanity will not forgive you, we will not forget, even if we die, the history will never forget .
A Message to friends: Thank you and the supporters around the world. You have been compassionate and very strong. We ask you not to lose hope, even if the world seems completely unfair and your efforts have not yet resulted in a ceasefire.
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if-you-fan-a-fire · 2 years ago
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"4,000 Prisonniers dans nos Pénitenciers," La Revue Populaire (Montreal). July 1932. Page 10 & 65. --- D'APRES le rapport officiel du Ministre de la Justice, il y avait, au 31 mars 1932, dans les maisons de détention au Canada, près de quatre mille personnes. Exclus du reste du monde, soumis à une discipline très sévère, et n'a joutant presque rien, par leur travail, à la production du pays, toute cette population est logée, nourrie et gardée aux frais de tous les contribuables du Dominion. Et il ne faut pas perdre de vue que seuls sont détenus dans les pénitenciers ceux qui doivent subir un emprisonnement d'au moins deux ans.
Ceux qui sont sous le coup d'une condamnation de moins de deux ans purgent leur peine dans les prisons et les maisons de correction de la province où ils ont été jugës. L'année fiscale on devrait plutôt dire l'année officielle du Gouvernement fédéral se termine le 31 mars. Le rapport annuel du Surintendant des pénitenciers, tel que soumis au Ministre de la Justice, est pour l'année finissant le 31 mars 1932. Les chiffres cités plus has sont donc les plus précis qu'il soit possible d'obtenir actuellement.
A la fin de l'année fiscale 1932, il y avait dans les pénitenciers du Canada 3,714 personnes, soit 527 de plus que l'année précédente. La moyenne de la population quotidienne fut de 3,434, distribuée comme suit:
Pénitencier de Kingston, Ontario, å Portsmouth, dans la banlieue de Kingston, 856; pénitencier de St-Vincent-de-Paul, près de Montréal, 899, pénitencier de Dorchester, pour les Provinces Maritimes, 401; pénitencier du Manitoba, 419, pénitencier de la Saskatchewan, pour les deux provin ces centrales de l'Ouest, 603; pénitencier de la Colombie Anglaise, 388.
Les statistiques nous montrent d'autres aspects intéressants de la question. On y apprend que la majorité des détenus étaient Canadiens d'origine, soit 2,441, alors que 482 venaient des autres pays britanniques. Les étrangers étaient au nombre de 791, dont 24 des Etats-Unis.
Prés d'un tiers des prisonniers, exactement 1,279, y subissaient le minimum de deux ans et un jour: 828 pour cinq ans; 36 pour vingt à vingt-cinq ans; 17 pour vingt-cinq ans et plus; 162 à vie.
L'âge des détenus se répartissait comme suit: 484 au-dessous de vingt ans; 1,710 entre vingt et trente ans: 842 entre trente et quarante ans; 437 entre 40 et 50 ans: 173 entre 50 et 60 ans; et 60 au dessus de 60 ans.
Classification par l'état civil: 2,328 célibataires; 1,240 mariés: 139 veufs et 7 divorcés.
La population pénitencerie comprenait en fin 75 negres, 59 Indiens et 81 Mongols; le reste était de race blanche.
Le coût d'entretien des pénitenciers va naturellement en augmentant chaque année, en raison même de l'augmentation de la population. Le rapport mentionné indique que les pénitenciers ont coûté au trésor fédéral la somme de $3,034,438, soit $1.49 par jour pour chaque détenu. La subsistance d'un prisonnier à St-Vincent-de-Paul est de 13e par jour. Le travail accompli par chaque pensionnaire diminue quelque peu les frais généreux des pénitenciers.
En plus des dépenses annuelles, il fut fait l'an dernier, pour $839,094 de réparations, améliorations constructions.
Un fonctionnaire du gouvernement fédéral est chargé de la mise en liberté provisoire des prisonniers. Il a juridiction non seulement dans les pénitenciers relevant de l'autorité fédérale, mais aussi dans les prisons et les maisons de correction provinciales. Durant l'année fiscale 1930-31, 913 détenus furent graciés sur parole, dont 415 venant des pénitenciers. Sur le total des libérés provisoires, 29 seulement furent réincarcérés pour non-conformité aux conditions et 37 se rendirent coupables de nouvelles infractions avant leur complète libération.
Chaque établissement pénitentiaire a sa propre vie industrielle. Les détenus travaillent dans des ateliers ou sur des fermes; tous contribuent de quelque façon à l'entretien de l'institution. Il y a des cordonniers, des tailleurs, des forgerons, des mécaniciens; d'autres s'occupent des différents travaux sur de vastes fermes admirablement bien entretenues.
Top right: La prison de Bordeaux, dans la banlieue de Montréal,
Bottom left: La prison de Québec, qu'on appelle familièrement is "Pension Carbonneau".
Bottom right: Le pénitencier de Kingston, Ontario.
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andrewrossiter1 · 2 months ago
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Quel patrimoine protestant ! ou ?
Quel patrimoine protestant ! ou ? Prédication par Andrew Rossiter à Clairac le 22 septembre 2024. Romains 1.8-17, Luc 19.1-10
Le thème cette année des journées du patrimoine est: «Patrimoine des itinéraires, des réseaux et des connexions».
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Quel itinéraire depuis la Réforme! Même si en France nous nous comptons pas plus que 3 million de protestants, dans le monde entier un tiers des chrétiens est protestant, quelque 900 million de personnes. Bien entendu il y a protestant et… protestant.
Nous sommes là aujourd’hui: héritiers d’un renouveau religieux, de la centralité de la Bible et de la conviction que la spiritualité est à la portée de tous et non une affaire des experts: des prêtres, des conciles, des institutions et de la tradition. Hélas il y a aussi un côté négatif que représentent les conséquences de cette remise en question et de cette liberté spirituelle. L’histoire de la France est marquée par les guerres de religions, toutes les violences humaines qui témoignent peu d’un renouveau évangélique. «Pour savoir où l’on va, il faut savoir d’où l’on vient», dit un proverbe africain. Nous ne sommes pas là par hasard. Nos itinéraires nous ont conduits sur un chemin de la foi qui n’a pas commencé avec la Réforme mais qui est bien plus ancien, qui trouvent ses racines dans les textes bibliques.
Les grandes affirmations de la Réforme se résume en ces slogans: par la grâce SEULE, par la foi SEULE, par l’Écriture SEULE, À Dieu SEUL la gloire ! En ajoutant: le sacerdoce universel, le témoignage intérieur du Saint-Esprit et bien entendu l’Église toujours à se reformer. Ce qui va constituer notre programme pour l’année prochaine pendant le temps de Carême.
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Alors un peu «en vrac» l’histoire de la Réforme. Voilà que Martin Luther sort de son monastère et se marie, il traduit la Bible en langue vernaculaire, pour qu’elle soit accessible à tous. Voilà qu’il propose de célébrer un culte dans la langue de tous, rejetant ainsi le latin comme langue exclusive, il abolit la frontière entre les clercs et les laïcs. Il y a aussi cette «invention» en quelque sorte, du ministère pastoral, avec ce prédicateur de l’Évangile formé dans une université, faisant ainsi un «vrai» métier, au même titre que «forgeron ou savetier», pour reprendre les mots mêmes de Luther. Avec la réformation, la frontière entre l’espace profane et l’espace sacré disparaît. Avec cette idée de sacerdoce universel, l’espace profane n’est plus séparé de l’espace ecclésial, ainsi que le montre l’architecture de nos temples. Avec la Réformation, c’est l’ordinaire du quotidien qui devient le lieu où Dieu se révèle. Au fond, c’est en nous, là où nous sommes, que se vit la foi. Pas seulement la foi, mais aussi la réflexion théologique qui va avec, qui permet à chacun de devenir quelqu’un de responsable, autrement dit, quelqu’un capable de donner sa réponse, dans sa vie personnelle, en famille, sur le plan inter-générationnel, par l’éducation, mais aussi dans la société, en politique, en église.
C’est cela que nous essayons d’expliquer avec nos mots et nos hésitations devant les visiteurs d’été qui entrent dans nos temples, et surtout ces catholiques qui nous disent plus proche des idées du protestantisme. Nous essayons de ne pas être trop fiers de notre héritage et de notre patrimoine. Mais un peu tout de même!
Les textes de la Bible nous invitent à découvrir sans relâche que nous sommes appelés à vivre dans la reconnaissance de la grâce seule de Dieu, que nous sommes invités à faire sans cesse œuvre de discernement, par les études régulières de la Bible, et d’être témoin d’une parole libératrice, qui nous a remis en route, à un moment donné de notre vie. Par la suite nous partageons avec d’autres, par nos paroles et nos actes, ce que nous avons reçu, compris, expérimenté.
Cet itinéraire est celui de Zachée. Zachée est juif, comme son nom indique, qui veut dire «celui qui est pur», mais sa vie est en contradiction avec l’étymologie de son nom. Il est décrit comme un homme malhonnête, qui collabore avec l’occupant et profite personnellement de sa position. Il est un important chef parmi les collecteurs d’impôts. Nous pouvons le décrire comme un escroc et un racketteur. Et la nature l’a fait petit. C’est pour cela, rusé comme il est, il se cache dans un arbre.
Peine perdue, Jésus le voit. Et l’Évangile nous raconte comme, encore un fois, comment Dieu vient à notre rencontre, que nous le cherchions ou non. Nous croyons chercher Dieu, nous voulons monter vers lui, alors que c’est lui qui ne cesse de nous chercher et qui nous trouve dans le regard du Christ, posé sur chacun et chacune de nous. Un regard qui interpelle: «Zachée, descends vite: il me faut aujourd’hui demeurer dans ta maison». Et ce regard ne se pose pas sur la surface mais scrute en profondeur qui nous sommes. Le regard de Jésus voit en Zachée, non pas un impur, un exclu ou un petit, mais un homme joyeux, spontané et beau. Zachée descend vite et accueille Jésus dans sa maison.
Sans que Jésus dit quoi que se soit, Zachée déclare, «Eh bien! Seigneur, je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens et, si j’ai fait tort à quelqu’un, je lui rends le quadruple». Ce nouveau programme de vie ouvre devant Zachée une nouvelle identité. Il est ré-intégré dans la famille de Dieu, il trouve un itinéraire qui le connecte avec sa communauté religieuse.
Envolée la peur d’être jugé.
Envolés la séparation et isolement sociaux.
Envolé l’enferment du jugement des autres.
Envolée la peur du regard des autres.
Zachée et toute sa maison, tous ses siens, ne sont plus enfermés chez eux, ne sont plus prisonniers de ce regard qui tue. Dieu pose sur nous tous le regard de sa grâce et de son amour.
Le patrimoine que avons-à partager en ces deux jours est une espérance à laquelle les évangiles nous appellent. «Cette espérance est fondée sur le Christ, c’est-à-dire le oui sans réserve que Dieu adresse à l’humanité», écrivait Raphaël Picon.
Alors pourquoi l’être humain continue à mettre des conditions à cet amour inconditionnel? Pourquoi continuons-nous d’enfermer des gens dans la peur de l’autre et de la peur de Dieu?
Peut-être parce que cet amour inconditionnel, lui-même fait peur. «Que la grâce! Ce n’est pas possible» nous a dit un catholique dans le groupe de Penne d’Agenais. «Il y a surement quelque chose qu’il faut faire, tout de même!» Bien souvent les drames et les existences brisées, les violences et les injustices nous empêchent de vivre la rencontre avec le Dieu de Jésus-Christ. Ce Dieu vient vers nous pour nous dire que la vie ne se réduit pas à nos échecs, mais qu’elle s’ouvre par une parole libératrice qui scrute en profondeur et perçoit une possibilité insoupçonnée, une envie oubliée, un «toujours possible» afin d’être conduit vers le meilleur de nous-mêmes.
C’est peut-être cela notre Église qui se réforme sans cesse et qui est toujours en devenir. Elle existe uniquement si toutes les personnes qui la composent ne s’arrêtent jamais à réfléchir, à questionner, à espérer, à croire, et surtout à aimer. Elle existe si nous continuons sur notre itinéraire de foi et de confiance en Dieu. 
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lepartidelamort · 2 months ago
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Suède : les envahisseurs musulmans déclarent qu’ils « n’accepteront jamais » le plan de remigration rémunéré du gouvernement de droite
Mon plan à moi est gratuit et serait accepté dans 100% des cas.
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Ces belles populations qui haïssent les mécréants préfèrent de beaucoup vivre chez eux que dans leur paradis islamique
Personne n’aurait pu anticiper un tel développement.
Remix News :
Bien que le gouvernement suédois ait offert 31 000 euros aux migrants pour qu’ils retournent dans leur pays, les sondages montrent que très peu d’entre eux accepteraient cette offre. Comme Remix News l’a rapporté précédemment, le gouvernement suédois fait une offre monétaire importante de 350 000 couronnes suédoises aux étrangers vivant en Suède pour qu’ils retournent volontairement dans leur pays. Il est également important de noter que cette somme serait versée par personne, ce qui signifie qu’une famille de quatre personnes pourrait recevoir 124 000 euros. La grande majorité d’entre eux ont déclaré qu’ils rejetteraient l’offre, selon un sondage réalisé par le site web Alkompis. Selon ce sondage, 77 % des personnes interrogées dans le cadre de l’enquête ont déclaré qu’elles n’étaient même pas intéressées par l’augmentation du montant, et seulement 15 % ont déclaré qu’elles seraient intéressées par l’offre. Les autres sont incertains.
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Le sondage a également révélé que 90 % des plus de 2 700 personnes interrogées avaient déjà entendu parler de l’augmentation de l’aide au rapatriement. Le sondage demandait également aux personnes interrogées si elles seraient prêtes à accepter un montant encore plus élevé, et il est important de noter qu’une forte majorité d’entre elles ont déclaré qu’elles n’accepteraient jamais aucune offre. En théorie, même si on leur offrait des millions d’euros pour retourner dans leur pays d’origine, ils n’accepteraient toujours pas l’offre. Selon le plan actuel, l’offre entrera en vigueur le 1er janvier 2026, des dizaines de millions d’euros étant déjà prévus dans le budget pour l’effort de remigration. Afin de s’assurer que les bénéficiaires de l’aide au rapatriement ne se rendent pas à nouveau en Suède sous une autre identité, comme cela a été le cas pour de nombreuses personnes expulsées, les émigrants devront enregistrer des données biométriques.
Saluons ce gouvernement démocratique de droite pour cette proposition débile.
Et saluons Damien Rieu pour son sens politique.
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« Mé lé jens ils komprenne rien. »
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Avec des idées à la con, on avancera jamais.
Toutes ces populations marron qui nous envahissent sont prêtes à traverser la moitié du globe, y comparis à la nage, pour pouvoir vivre au milieu des Blancs et profiter des pays que l’homme aryen a construit avec son intelligence et son travail depuis des millénaires.
Chez eux, la destinée que leur impose leur génétique les condamne à la faim, au crime et aux maladies, à perpétuité.
Le Coran ne remplacera jamais les aides sociales de l’homme blanc.
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Contrairement à ce qu’affirme la pensée magique des gauchistes blancs, franchir une frontière n’abolit pas la génétique.
Une fois arrivés dans les pays blancs, ces populations marron à faible QI reproduisent immédiatement les conditions d’existence qui les ont précisément poussées à fuir leurs pays d’origine.
Importer le tiers-monde, devenir le tiers-monde.
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Les démocraties proclament que toutes les races de la terre ont le droit inaliénable de venir vivre dans les pays blancs. En démocratie, les seules personnes qui n’ont pas le droit de vivre au milieu des Blancs sont les Blancs.
Ces allogènes qui pleurent chez nous à propos de leurs affreuses conditions de vie au milieu des racistes blancs ne redoutent qu’une chose : retourner vivre dans un pays marron, au milieu de leurs semblables.
Si la remigration doit être menée, alors elle doit fonctionner selon le principe simple édicté par le FLN algérien : la valise ou le cercueil.
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Vous pouvez me faire confiance à ce sujet, cette formule fait des miracles.
Quelques milliers de spécialistes à la tête d’escadrons de la mort suffiront à organiser le renvoi de millions et de millions de ces parasites.
Sans parler des technologies qui sont à notre disposition, à commencer par la stérilisation coercitive.
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Démocratie Participative
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yes-bernie-stuff · 5 months ago
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« Ami, prête-moi trois pains. » (Luc 11:5)
Le troisième pain auquel la Bible nous renvoie, c’est le pain de la solidarité mentionné par le prophète Ésaïe : « Partage ton pain avec celui qui a faim. » (Ésaïe 58:7)
Voici ce qu’écrit un spécialiste de l’enfance en danger : « Le problème de la faim est planétaire. La Journée mondiale de l'alimentation, chaque seize octobre, proclame hélas, dans ses dernières éditions, que le fléau va croissant ! Il se développe à grands pas tel un cancer malin. Le mal n’est pas bénin, et par le fait d’une démographie mondiale en augmentation, le mal va encore s’accentuer, disent les spécialistes. Même nos pays, dits développés, ne sont pas épargnés. Souvenons-nous des restos du cœur en France. Ils devaient être une alternative passagère, mais ils se sont installés durablement pour répondre à une précarité en pleine croissance. Ils ne cessent d’ouvrir de plus en plus large leurs portes, afin de recevoir le nombre grandissant de malheureux, et cela année après année.
Cinquante-cinq pour cent des décès des enfants de moins de cinq ans dans le monde, sont liés directement ou indirectement, à la sous-nutrition ; dix mille enfants en meurent chaque jour.
C’est terrible bien sûr ! Mais cela ne doit pas, pour autant, nous faire baisser les bras ! Nous devons tenter de sauver ce qui peut l’être. Si nos voix se taisent à jamais, et si rien n’est fait, alors nous pourrons dire que nous avons perdu totalement le peu de dignité qui nous restait du paradis perdu. Le minimum d’empreinte divine qui est en nous, ne peut se voir que dans l’engagement à sauver ce qui peut l’être ! » 
Des millions d'enfants se nourrissent sur les ordures ménagères dans le tiers-monde.
Jeûner, ce n'est pas seulement se priver de nourriture mais cela peut être aussi l’occasion de donner l'argent qui aurait été nécessaire à l'achat de cette nourriture, afin de nourrir ceux qui ont faim.
Nous pouvons donner les trois ou quatre euros d'un repas hebdomadaire afin de venir au secours de ceux qui ont faim ! Avec l'argent de quatre repas par mois nous pouvons nourrir les enfants affamés d'Afrique, d'Asie ou d’ailleurs.
Oui, notre devoir de croyants, c'est de donner à manger à celui qui a faim.
Nous sommes donc appelés à partager notre pain, nos biens, nos connaissances. Voilà pourquoi dans l'esprit du partage, nous pouvons accompagner diverses œuvres sociales : dispensaires, écoles, aides aux orphelins, aux réfugiés, centres culturels etc.
« Seigneur, aide-nous à être particulièrement actifs dans la solidarité envers ceux qui en ont tellement besoin, autour de nous et au-delà. Que chaque Église mette en place divers services de solidarité, d’aide aux démunis, de banque alimentaire, de maraudes… Que nos œuvres de bienfaisance accompagnent notre message ! Au nom de Jésus, amen ! »Avec amour, Paul
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plumeatypique · 8 months ago
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POLLUTION NUMÉRIQUE ET RÉSILIENCE
En tant que membres de l'humanité, rien de moins, sommes-nous désavantagés ou avantagés par l'omniprésence du numérique dans nos vies?
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Lutter contre l'hydre de Lerne, ou le dompter?
Depuis que le numérique est entré dans les chaumières, rien ne va plus pour certains et tout va mieux pour d'autres. En réalité, le problème n'est pas le numérique en soi, c'est plutôt notre utilisation à outrance de tout ce qui se connecte.
Désavantages du numérique. À bas le monstre!
La pollution numérique invisible
La circulation des informations, qui nécessitent une connexion à Internet, tend à augmenter, sans surprise, surtout depuis le début de 2020. Notre utilisation croissante d'Internet entraine une hausse des besoins en énergies fossiles pour alimenter les centres de données qui assurent cette circulation. L'utilisation des réseaux sociaux, les téléchargements de vidéos, les visioconférences, les recherches sur le Web, les achats en ligne, etc., font partie de notre quotidien. Nous consommons beaucoup d'énergie sans vraiment y penser.
La pollution numérique visible
Notre équipement connecté est bien réel et concret. Il se compose d'objets dont la fabrication implique l'extraction de ressources naturelles en quantité industrielle. Cette première étape de l'industrie du numérique provoque l'érosion de la biodiversité. Ensuite, le transport maritime, terrestre et aérien requiert du carburant polluant pour acheminer la matière première et le résultat de sa transformation. Enfin, l'obsolescence programmée mène notre équipement numérique au dépotoir, et le sol s'y trouve contaminé par les produits chimiques et les matériaux non biodégradables qui le composent.
Polluant, le numérique? Incontestablement, mais...
Marché du travail
Grâce au numérique, nous pouvons désormais occuper un emploi sans avoir à nous déplacer. Nous économisons donc en n'achetant pas de voiture, ce qui diminue la quantité d'essence dissipée dans l'air. De plus, le télétravail nous permet de conserver nos vêtements plus longtemps, et de ne pas nous sentir obligé(e)s de suivre la mode. Il en résulte une moins grande consommation de vêtements, ce qui est économique et moins polluant. Dans un article publié en ligne de L' Actualité, nous pouvons lire que « La moitié des vêtements sont jetés après un an, selon Greenpeace. Et les deux tiers de ceux-ci finissent au dépotoir plutôt que dans les boîtes de dons. Selon la fondation Ellen MacArthur, 2 625 kilos de vêtements sont jetés ou brûlés chaque seconde ». Le numérique a aussi ses bons côtés.
Divertissement
Comment ne pas être emballé(e)s par la possibilité d'écouter la musique des quatre coins du monde, en quelques clics seulement? Et que dire de la chance de pouvoir suivre de très nombreuses séries en ligne? C'est génial! Au siècle dernier, nous devions nous déplacer pour être en contact avec l'art. Les personnes qui ne peuvent pas sortir ont maintenant le choix d'un plus grand éventail de moyens de se divertir grâce à Internet.
Ne pas jeter l'hydre avec l'eau du bain
Soyons réalistes. Le numérique est là pour de bon. Il est inutile d'aller nous cacher au fond des bois pour fuir notre époque. Il suffira d'un coup d'oeil vers le ciel étoilé pour apercevoir des satellites. Au lieu de résister au progrès, apprenons à réduire notre consommation d'énergie à l'essentiel, réparons le matériel numérique brisé au lieu de les remplacer, et applaudissons le projet de loi 29.
Bibliographie
https://www.hydroquebec.com/a/decarboner.html
https://www.greenpeace.fr/la-pollution-numerique/
https://lactualite.com/societe/quest-ce-qui-cloche-dans-nos-vetements/
https://www.assnat.qc.ca/fr/travaux-parlementaires/projets-loi/projet-loi-29-43-1.html?appelant=MC
Image : https://unsplash.com/fr/photos/people-sitting-down-near-table-with-assorted-laptop-computers-SYTO3xs06fU
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christophe76460 · 1 year ago
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🌱 *SEMENCE DU JOUR* 🌱
‼️ *JÉSUS REVIENT BIENTÔT* ‼️
Titre : *la première vision du prophète: les chevaux*
*Zacharie 1:8-13 J’ai eu, cette nuit, une vision. J’ai vu un cavalier monté sur un cheval roux. Il se trouvait parmi des myrtes situés au fond d’une vallée. Derrière lui, il y avait d’autres chevaux, des roux, des gris et des blancs. Je lui demandai : « Mon seigneur, que représentent ces chevaux ? » L’ange chargé de me parler répondit : « Je vais te l’expliquer. » Et, du milieu des myrtes où il se trouvait, il ajouta : « Le Seigneur les a envoyés parcourir la terre. » Les cavaliers firent alors leur rapport à l’ange du Seigneur : « Nous avons parcouru toute la terre, lui dirent-ils, et nous n’y avons trouvé aucun signe d’agitation : tout est calme. » L’ange s’exclama : « Seigneur de l’univers, voilà soixante-dix ans que tu es irrité contre Jérusalem et les autres villes de Juda. Combien de temps encore refuseras-tu d’avoir pitié d’elles ? » Alors le Seigneur adressa à l’ange des paroles rassurantes et réconfortantes. AMEN!*
*Commentaire :* Ainsi le Saint-Esprit nous révèle la vision des chevaux et son explication accordée au prophète Zacharie.
Aujourd'hui encore il nous est rappelé les visions de la fin des temps accordées à l'apôtre Jean comme il est écrit dans : *Apocalypse 9:17-18 Et voici comment, dans ma vision, m’apparurent les chevaux et leurs cavaliers : ils avaient des cuirasses rouges comme le feu, bleues comme le saphir et jaunes comme le soufre. Les têtes des chevaux étaient comme des têtes de lions ; de leurs bouches sortaient du feu, de la fumée et du soufre. Le tiers de l’humanité fut tué par ces trois fléaux : le feu, la fumée et le soufre qui sortaient de la bouche des chevaux.*
De plus, puisque nous sommes non seulement enfants de Dieu, mais aussi le temple de Dieu il nous est revélé Jésus-Christ notre Seigneur et Sauveur dans toute sa majesté , sa splendeur et dans toutes ses dimensions comme il est écrit :*Apocalypse 19:11-14;16 Puis je vis le ciel ouvert, et un cheval blanc apparut. Celui qui le monte s’appelle Fidèle et Véritable ; il juge et combat avec justice. Ses yeux flamboyaient comme du feu et il avait de nombreuses couronnes sur la tête. Il portait un nom inscrit qu’il est le seul à connaître. Il était vêtu d’un manteau couvert de sang. Il s’appelle « La parole de Dieu ». Les armées du ciel le suivaient, montées sur des chevaux blancs et vêtues d’un fin tissu de lin, blanc et pur. Sur son manteau et sur sa jambe le nom suivant était inscrit : « Roi des rois et Seigneur des seigneurs. »*
AVERTISSEMENT: *Apocalypse 6:4-5;8 Alors un autre cheval s’avança, il était de couleur rouge. Celui qui le montait reçut le pouvoir d’écarter toute paix de la terre, pour que les hommes se massacrent les uns les autres. On lui remit une grande épée. Quand l’Agneau brisa le troisième sceau, j’entendis le troisième être vivant qui disait : « Viens ! » Je regardai et je vis un cheval noir. Celui qui le montait tenait une balance à la main. Je regardai et je vis un cheval de couleur verdâtre. Celui qui le montait se nomme la Mort, et le monde des morts le suivait. On leur donna le pouvoir sur le quart de la terre, pour faire mourir ses habitants par la guerre, la famine, les épidémies et les bêtes féroces.*
Nous sommes alors invités à toujours garder ferme notre foi et notre espérance en Jésus-Christ👑 notre Seigneur et Sauveur afin de prendre part à la gloire divine dans le nom puissant de Jésus-Christ.👑 *AMEN !*
QUE LE SEIGNEUR SE SOUVIENNE DE VOUS ET VOUS BÉNISSE ABONDAMMENT.
*Dieu vous aime véritablement.*
*MAIS,*
*Jésus reviendra inévitablement.*
*JÉSUS-CHRIST EST SEIGNEUR*
*11/12/2023*
🍇🍇🍇🍇🍇🍇🍇
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entomoblog · 1 year ago
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La première édition des Journées Nationales de la Réparation aura lieu les vendredi 20, samedi 21 et dimanche 22 octobre 2023
See on Scoop.it - Variétés entomologiques
Le constat est sans appel : il est urgent de réduire nos déchets et de limiter l’exploitation des ressources naturelles pour préserver notre environnement. L’obsolescence accélérée des produits repose sur un modèle de société consumériste et productiviste développé depuis les années 1960 et qui est aujourd’hui devenu insoutenable. L’allongement de la durée de vie de nos produits par la réparation est un outil efficace pour répondre à cette urgence écologique, pour revenir à plus de sobriété et de justice sociale.
Le recours à la réparation se généralise, comme le démontre la multiplication des initiatives citoyennes dans les repair cafés, les tiers lieux, les associations de quartier, les Fablabs ou encore les ressourceries et recycleries, ainsi que dans les grandes enseignes de bricolage et en magasins. Les initiatives gouvernementales (loi AGEC, bonus réparation, indice de réparabilité) et les initiatives du secteur privé (services après-ventes, offre de réparation, augmentation du nombre de réparateurs…) se multiplient.
  Cependant, même si nous sommes 81% à avoir une bonne image de la réparation, seulement 33% d’entre nous font réparer leurs objets (chiffres ADEME). Il est temps de lever les freins à la réparation et d’encourager le passage à l’action !
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SAMEDI 7 OCTOBRE 2023 (Billet 2 / 4)
Et le lendemain de « Bernadette », jeudi, 3e jour après son ouverture, nous sommes allés voir l’Expo « Van Gogh à Auvers-sur-Oise – Les derniers mois » au Musée d’Orsay.
Bien évidemment nous avons BEAUCOUP apprécié les tableaux exposés mais malheureusement notre plaisir a été gâché par le nombre de personnes devant chaque tableau et surtout par l’absence totale d’éducation de ceux qui se mettaient devant chacun d'entre eux pour le photographier, s’approchant parfois encore plus près de l’œuvre pour prendre tel ou tel détail, certains même, systématiquement, seuls ou en en couple, se prenant devant en selfie !!! UNE HORREUR !!!
Qu’on prenne des photos, nous pouvons l’admettre, c’est ce que fait JM, mais à une certaine distance (ensuite, de retour à la maison, un coup de zoom sur le smartphone et il recadre le tableau), cela ne prend qu’une seconde et tout de suite après, il se met de côté.
Le Musée est aussi fautif car la jauge des réservations par créneaux horaires est trop élevée. Nous espérons qu’ils s’en apercevront au plus vite pour que les prochains visiteurs ne soient pas pénalisés comme nous. Et les selfies devraient être tout simplement in-ter-dits !
Donc, si nous devions vous donner un conseil, sachant que cette Expo va attirer de plus en plus de monde (Van Gogh est une star mondiale, tous continents confondus !), si c’était dans vos intentions de la visiter, allez-y en nocturne. Et en plus, c’est moins cher ! Vous trouverez tous les horaires à la fin de ce Billet.
Ci-dessous, un petit topo qui devrait vous mettre l’eau à la bouche…
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Le musée d'Orsay propose une réunion inédite d'œuvres de Vincent van Gogh peintes dans les dernières semaines de sa vie, une réunion exceptionnelle qui, probablement, ne sera plus jamais faite.
C'est une exposition très attendue qui s'est ouverte mardi 3 octobre au musée d'Orsay. « Van Gogh à Auvers-sur-Oise » réunit près des deux tiers des tableaux peints par l’artiste dans les semaines précédant son suicide. Pendant 70 jours, entre le 20 mai et le 29 juillet 1890, alors qu'il vivait à Auvers-sur-Oise, Vincent van Gogh a peint 74 tableaux, dont 45 sont exposés. Il a aussi réalisé une trentaine de dessins, une vingtaine sont ici présentés.
Jamais autant d’œuvres de la période d’Auvers-sur-Oise n’ont été réunies, explique le président du musée d’Orsay, Christophe Leribault : « Le véritable challenge, c'était de rassembler les tableaux mêmes qu'il a peints quotidiennement pendant ces deux derniers mois. Des tableaux peut-être parfois moins connus que ceux de Saint-Rémy ou d'Arles, moins colorés aussi. »
Quatre années ont été nécessaires pour organiser cette exposition, avec des négociations tableau par tableau, pour convaincre les prêteurs, musées ou particuliers. « C'est la première fois qu'on réunit, sur cette période qui réunit 74 tableaux seulement, plus de 45 tableaux qui viennent de tous les coins du monde, développe Emmanuel Coquery, le commissaire de l’exposition. Des tableaux souvent fragiles, que les musées ne veulent pas prêter, car une œuvre de van Gogh, ça ne se prête pas, c'est trop important. C'est donc vraiment une réunion exceptionnelle qui, probablement, ne sera plus jamais faite. »
Van Gogh cherche et innove : à Auvers-sur-Oise, il peint les maisons aux toits de chaume, l’église sur un ciel bleu profond, les fermes alentours, mais aussi des portraits qui, dit-il, lui donnent accès à l’infini et bien sûr des paysages comme « Le Champ de blé aux corbeaux », devenu une icône et que l’on n’avait pas vu en France depuis 1953 ! « C'est un tableau dans lequel, comme dit van Gogh lui-même, il a voulu exprimer un sentiment de solitude extrême ». Un sentiment frappant, par l'image de ces corbeaux noirs qui s'échappent de ces champs de blés jaunes. On a toute la peinture de van Gogh dans ce tableau, la furie de la touche, l'intensité de la couleur et le choc des contrastes !
Pour accueillir ces chefs d'œuvre, le musée d’Orsay a réalisé des aménagements exceptionnels. « On a un peu poussé les murs, par rapport à l'expérience des expositions passées », détaille Christophe Leribault. « L'espace est beaucoup plus grand, les œuvres plus espacées, accrochées plus haut, de façon à ce que la circulation soit aisée. C'est tellement exceptionnel d'avoir pu réunir ces œuvres qu'on espère vraiment que ce soit un émerveillement. »
(Source : « francetvinfo.fr »)
____________________________
HORAIRES
Dimanche : 9h30 - 18h00
Lundi : Fermé
Mardi : 9h30 - 18h00
Mercredi : 9h30 - 18h00
Jeudi : 9h30 - 21h45
Vendredi : 9h30 - 18h00
Samedi : 9h30 - 18h00
TARIFS
16 € (nocturne : 12 €)
RÉSERVATION
Très fortement recommandée. En raison de l'affluence dans l'exposition, seule la réservation d'un créneau horaire dédié garantit l'accès.
Devant le Musée, prendre la « File A2 » dédiée aux visiteurs munis de billets avec créneaux horaires
POUR RESERVER SUR LE SITE :
Exposition Van Gogh à Auvers-sur-Oise | Musée d'Orsay (musee-orsay.fr)
ADRESSE
Musée d'Orsay Esplanade Valéry Giscard d'Estaing 75007 Paris
ACCÈS TRANSPORTS
Métro : ligne 12, station « Solférino »
RER : ligne C, station « Musée d'Orsay »
Bus : 63, 68, 69, 73, 83, 84, 87, 94
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pdj-france · 1 year ago
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Bybit a annoncé le lancement de Wealth Management, le nouveau produit qui offre des stratégies d'investissement aux traders de crypto-échange, sans exiger aucune commission. Bybit : le nouveau produit de la crypto-bourse Wealth Management est zéro commission Bybit a annoncé le lancement de son nouveau service pour ses traders : Wealth Management. "Présentation de #Bybit Wealth Management : faites fructifier votre patrimoine les mains libres dans toutes les conditions du marché ! Il s'agit de notre dernière innovation qui vous permet de gérer, de planifier et de miser dans le marché de la #crypto-monnaie sans commission. Géré essentiellement par des tiers de confiance, Wealth Management offre des stratégies d'investissement professionnelles et une variété de portefeuilles pour aider ses traders à atteindre leurs objectifs d'investissement avec une facilité inégalée. Non seulement cela, le nouveau service d'échange de crypto veut que ses utilisateurs puissent gérer, planifier et investir dans les crypto-monnaies sans payer de commissions. Bybit précise que tous les fonds sont détenus sain et sauf au sein de la crypto-bourse et que toutes les activités d'investissement et de négociation seront effectuées sur la plateforme Spot and Derivatives, éliminant ainsi le besoin de transactions en chaîne. Bybit est le nouveau service zéro commission de la crypto-bourse Actuellement, le lancement de Bybit Wealth Management permet aux utilisateurs qui rejoignent le Fund Pool, la possibilité de gagner jusqu'à 4,5% APR sur leur USDT. Non seulement cela, pour les utilisateurs de Bybit VIP, il y a plusieurs aussi la possibilité de souscrire à des pools avec des options de remboursement anticipé, ajoutant un niveau de flexibilité à leur stratégie d'investissement. Enthousiasmé par le nouveau produit, le co-fondateur et PDG de Bybit, Ben Zhou, a commenté comme suit : «Nous sommes ravis de présenter Bybit Wealth Management, un produit qui incarne la sophistication et la prudence dans l'espace d'investissement en crypto-monnaie. (…) Avec des options sur mesure, des rendements stables et des stratégies à faible risque, notre produit de gestion de patrimoine offre un accès transparent aux opportunités exponentielles du marché des crypto-monnaies. Recrutez de plus en plus les utilisateurs En termes d'engagement des utilisateurs dans le secteur de la cryptographie et, surtout, dans son crypto-échange, Bybit est un maître. En effet, le mois dernier, Bybit avait proposé à ses utilisateurs VIP de participer à la prestigieuse course du Lamborghini Super Trofeo Asia 2023. 8 utilisateurs ont été sélectionnés et la course s'est déroulée du 14 au 16 juillet. Tout cela a été possible grâce au parrainage prestigieux de la crypto-échange par l'équipe Safehouse. Non seulement cela, Bybit avait aussi introduit précédemment des NFT pour amener l'expérience de course à un nouveau niveau d'engagement pour les fans. Et en effet, dans la lignée du Grand Prix de Monaco, la crypto-bourse avait lancé et mis aux enchères le Monaco Playseat NFT, un seul jeton non fongible accompagné d'un simulateur de conduite physique pour l'eSport. Le Full Charge: Factory Pass NFT était aussi un prix pour un utilisateur chanceux qui a eu accès à la salle des opérations top secrète du siège social d'Oracle Red Bull Racing. PDJ Plus de l'auteur
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news24fr · 2 years ago
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La sœur de Nicola Bulley a exhorté les gens à garder l'esprit ouvert sur sa disparition alors que les recherches entrent dans leur neuvième jour. .Des équipes de recherche multi-agences ont continué à sillonner la rivière près de St Michael's on Wyre, travaillant sur l'hypothèse que le conseiller en prêts hypothécaires de 45 ans d'Inskip à proximité aurait pu tomber.Louise Cunningham a demandé aux gens de "continuer à partager ma Nikki" et a déclaré qu'il n'y avait "aucune preuve" derrière une mise à jour de la police selon laquelle elle était tombée dans la rivière Wyre dans le Lancashire.Elle a écrit sur Facebook : "Suite à la dernière mise à jour des médias de la police, puis-je ajouter qu'il n'y a aucune preuve qu'elle soit allée dans la rivière, c'est juste une théorie."Tout le monde doit garder l'esprit ouvert car toutes les CCTV et les pistes n'ont pas fait l'objet d'une enquête approfondie, la police a confirmé que l'affaire était loin d'être terminée."L'amie de Bulley, Emma White, a également mis en doute la théorie de la police. "Lorsque nous parlons d'une vie, nous ne pouvons pas la baser sur une hypothèse – nous avons sûrement besoin de cette preuve factuelle", a-t-elle déclaré à Sky News."C'est ce à quoi la famille et nous tous tenons tous, que nous ne sommes malheureusement pas plus avancés que vendredi dernier. Nous n'avons toujours aucune preuve, et c'est pourquoi nous sommes à nouveau ensemble en force."Vous ne basez pas la vie sur une hypothèse."Carte montrant les derniers déplacements connus de Nicola BulleyLe surintendant Sally Riley de la police du Lancashire a déclaré que l'hypothèse principale des enquêteurs était que Bulley était accidentellement tombée dans la rivière en promenant son chien.Des plongeurs de HM Coastguard, de sauvetage en montagne et du service d'incendie et de sauvetage du Lancashire avaient tous rejoint la recherche, avec des chiens renifleurs, des drones et des hélicoptères de police déployés.Lors d'une conférence de presse vendredi, Riley a déclaré: "Notre principale hypothèse de travail est que Nicola est malheureusement tombée dans la rivière, il n'y a pas d'implication de tiers ou de criminel et ce n'est pas suspect mais le cas tragique d'une personne disparue."C'est particulièrement important, car les spéculations pourraient autrement être très pénibles pour la famille et pour les enfants de Nicola."00:42La police pense que le promeneur de chiens disparu Nicola Bulley est tombé dans la rivière – vidéoLes détectives travaillent également dans les coulisses pour analyser les vidéos CCTV et dashcam, tandis que les membres du public possédant des images qui pourraient être utiles ont été invités à se manifester.La police pense que Bulley a disparu dans seulement «une fenêtre de 10 minutes» alors qu'elle promenait son chien, Willow, près de la rivière après avoir déposé ses filles – âgées de six et neuf ans – à l'école.Bulley s'était connectée à un appel Microsoft Teams à 9h01, qui s'est terminé à 9h30 avec son téléphone toujours connecté à l'appel.Elle a été vue par un autre promeneur de chiens à 9 h 10 – la dernière observation connue – et la police a retrouvé les enregistrements de son téléphone portable alors qu'il restait sur un banc surplombant la rivière à 9 h 20. Il a été trouvé par un promeneur de chiens vers 9h35, avec Willow à proximité."Sur la base de tout le travail que nous avons effectué jusqu'à présent, nous sommes maintenant aussi confiants que possible que Nicola n'a pas quitté le terrain où elle a été vue pour la dernière fois et notre hypothèse de travail est qu'elle est tombée dans la rivière pour une raison quelconque", ont dit les officiers.Ils ont dit qu'elle portait un gilet matelassé noir jusqu'à la cheville et un manteau Vector noir en dessous, qui avait des manches longues et lui arrivait à la taille. Les agents ont ajouté qu'elle portait un jean noir moulant avec de longues chaussettes de marche vertes.Elle portait également des bottes en caoutchouc vertes à la cheville de Next, un collier et un Fitbit bleu pâle.
Ses cheveux étaient attachés en queue de cheval.Son partenaire, Paul Ansell, 44 ans, a déclaré aux diffuseurs : "Je n'ai vraiment rien à dire d'autre que ce que la famille a dit hier. Je me concentre entièrement sur les deux filles."Restez forts pour eux. J'ai peur que si je mets l'accent sur quoi que ce soit d'autre, cela va détourner mon attention de cela.02:44La partenaire de la disparue Nicola Bulley dit qu'elle a "disparu dans les airs" - vidéoLa police a publié plus tôt une chronologie détaillée des derniers mouvements de Bulley comme suit : 8h43 : Elle a marché le long du chemin au bord de la rivière Wyre, après avoir déposé ses enfants à l'école. 8h50 (environ) : Un promeneur de chiens – quelqu'un qui connaît Bulley – l'a vue se promener dans le champ inférieur avec son chien. Leurs deux chiens ont brièvement interagi avant que le témoin ne quitte le terrain par le chemin de la rivière. 8h53 : Elle a envoyé un e-mail à son patron. 9h01 : Elle s'est connectée à un appel Teams. 9h10 (environ) : Un témoin - quelqu'un qui connaît Bulley - l'a vue sur le terrain supérieur promener son chien, Willow. Des travaux sont en cours pour établir exactement quelle heure il était. 9h30 : L'appel Teams s'est terminé mais Bulley est resté connecté. 9h35 (environ) : Son téléphone portable et Willow ont été retrouvés sur un banc au bord de la rivière par un autre promeneur de chiens.
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lounesdarbois · 2 years ago
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Juin
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Lundi 6 Juin. Réveil à la campagne. Chants d'oiseaux, jardin fleuri, enfants qui jouent, rosiers grimpants sur les murs. Grands nuages gonflés dans le ciel comme des spinnakers blancs. Le monde à la bonne distance, au bon rythme. Ce sont les conversations, les "idées", les positionnements et attitudes particulières, les mondanités convenables qui ruinent tout. La société idéale: austérité en apparence, joie sûre et calme en profondeur. L'étiquette, l'uniforme, le silence, chacun à sa place. Un monastère dans le monde, en somme.
A peine assis au petit-déjeuner des bobos rusés suis-je aspiré dans le boucan des "hurleuses" de table qui monopolisent les conversations, martèlent des phrases, n'écoutent rien. Les maisons dans lesquelles elles se trouvent ont été repeintes entièrement par des tiers que l'on ne voit jamais, l'eau rétablie après 3 ans de bataille contre la voirie municipale, or elles viennent juste se mettre les pieds sous la table sans un mot de remerciement et vous enseignent que "c'est sympa, y a de l'eau en continu maintenant, tu as pas vu?".
La famille proche m'épuise (bobos rusés), la lointaine me met en joie (cathos militaires). Eux sont 2e REP, Kolweisi, c'est la légende. Feu mon grand-père était 2ème DB. Ce monde militaire s'est toujours démontré prévenant, simple et généreux, avec du tact et de la retenue, c'est l'école "force tranquille". Au contraire, la vulgarité, la méchanceté, la brutalité, ont toujours provenu des bobos rusés, mélange de gynécée expansif et d'hommes diminués. 
Aucun "Charles-Henri" dans ma famille (vive la roture). Mes cathos-militaires se nomment Adrien, Hortense, Ariane, Charlotte, ce style. Hommes débonnaires à voix graves, dames serviables, discrètes, souriantes, jeunes filles pensives à grands yeux clairs, taches de rousseur, chapeaux de paille. Les voici qui épluchent au soleil les légumes du déjeuner, essuient les tables. Abstinentes d'alcool elles dévorent à belles dents les rillettes de l'apéritif (les bobos rusés se sont déjà tous carapatés sans rien nettoyer). Pendant ce temps les petites filles se ruent sur la caisse enregistreuse et jouent à la marchande. C'est mon enfance qui recommence.
La course à la carrière, les succès professionnels, nous donnent de l'énergie, parfois de la joie, souvent de l'argent. Il y a d'autres formes de joies, à la fois plus gratuites et plus aristocratiques, qui sont liées à la marginalité, à la contemplation, à la gestion du temps libre, et forcément, à la religion. Tous ces pauvres gens dévorés par les sollicitations le sentent par intuition sans toujours le formaliser. Mais nous sommes très peu nombreux à vouloir aller de ce côté-là de la vie avec tout ce que cela suppose de diète, d'attention portée au geste etc. Je paie parfois ce goût par de méchants retours de balancier notamment en matière de colère. Je ne puis supporter les carcans, les inerties, l'anonymat carcéral où la gestion administrative de masse prétend nous maintenir. Une route fermée de droite et de gauche par des glissières de béton me hérisse d'horreur parce qu'elle est un symbole mais aussi parce qu'elle une technique d'enfermement du bétail dans les abattoirs. Les traînards, les embouteillages me sont beaucoup plus que des retards, ils constituent des symboles, des offenses à un rythme intérieur: entrer dans un troupeau c'est adopter son rythme et bientôt ses goûts, ses renoncements, choses dont je ne veux à aucun prix. Un moine traîné par des franc-maçons hors de son monastère et sommé de travailler comme téléprospecteur : voilà une illustration des injonctions de la "norme" sociale. Ma vie jusqu'ici? Avoir toujours, en apparence, fait n'importe quoi. 
Soir: 90 minutes de téléphone avec la jeunette qui sort d'une longue discussion avec une proche. Elle est remontée contre le "comportement" de certaines personnes de sa communauté, s'insurge que la religion vécue ne devrait pas consister seulement en des rites (ablutions, prières) mais en un comportement exemplaire. Elle déplore que les parents, dans sa communauté, soient si sévères en matière d'éducation des filles et si permissifs en matières d'éducation des garçons. Je lui dis que l'Europe et le Maghreb dans ce domaine sont exactement yin et yang: en Europe les filles ont tous les droits, au Maghreb les garçons ont tous les droits, que cela est visible de manière irréfutable chez les frères et sœurs d'une même famille prise au hasard dans l'une ou l'autre communauté.
Mardi. Quelle pitié de quitter la campagne française au meilleur moment de l'année! Route des Yvelines à Bruxelles. Pénurie d'essence dans les stations. A peine arrivé, ruée sur le travail en retard avant que la jeunette n'arrive quelques heures plus tard. "5 jours sans vous voir!" soupire-t-elle en ouvrant deux bras lisses avec un grand sourire. Elle m'offre des macarons, me couvre de baisers, m'entraîne sur le canapé. "Une heure, pas plus, d'accord?". Elle repart deux heures plus tard aussi vite qu'elle est arrivée, me laissant étourdi comme lorsque l'on a humé longtemps une fleur très parfumée. Soir: entraînement.
Mercredi: Etude, travail. La jeunette a un examen de commentaire de texte le lendemain, qui portera sur la peine de mort. Je lui rédige en 20 minutes les arguments principaux à placer, thèse-antithèse-synthèse, et les lui envoie.
Jeudi: travail, puis lecture chez les Araméens, croissant, café, puis rendez-vous variés. La Jeunette m'appelle: son commentaire de texte s'est "très bien passé". Elle vient de 14h à 18h, particulièrement coquette et affectueuse, refuse de partir, très amusante. Message alors qu'elle sort du bus pour rentrer chez elle: des blédards l'avaient prise pour une Caucasienne (méprise fréquente vu son physique), et comme à chaque fois les types se calment, abasourdis dès qu'elle les insulte en arabe. Je lui dis que c'est ce que subissent les Blancs sans pouvoir se défendre de la sorte, et avec tout le système judiciaire et médiatique contre eux...
Soir: entraînement, puis temps supplémentaire au sac de frappe jusqu'à la fermeture, avec deux autres types. En sortant je remarque que le club tient à la disposition du public une trentaine de livres probablement issus de quelque vide-grenier. L'un de ces livres est Le séminaire de Bordeaux de Jean Dutourd. Je n'ai jamais vu ici quiconque ouvrir un seul ouvrage de cette étagère, et il serait très amusant que l'un de ces types en survêtement Foot Korner synthétique ouvrit Le séminaire de Bordeaux.  Retour à pied, 3 litres d'eau et une salade, puis au lit.
Vendredi: Travaux d'arrière plan. Sortie brève pour manger des huîtres chez le poissonnier. Ravissant matin paisible, civilisé, radieux. 
Samedi: En terrasse, audition d'une discussion entre le patron et un professeur d'institut technique de formation. Ce dernier est écœuré que les apprentis plombiers et mécaniciens ratent leurs études à cause des nouvelles matières imposées (comptabilité, gestion etc) qui requièrent des compétences de filière générale qu'ils n'ont pas, raison pour laquelle ils avaient choisi une filière technique. Les puéricultrices ratent leurs études à cause de cours aberrants d'anatomie, physiologie, psychologie, etc. Phénomène accru dans toutes les filières par une pédagogie catastrophique justifiant son existence en compliquant absurdement des notions simples, ce qui les rend inassimilables.
Dimanche: premier office du matin. Croisé en chemin une voiture arrêtée, moteur tournant, avec à l'intérieur un homme occupé à "faire un ballon", complètement défoncé. Plus tard, lecture de Saint François de Sales en terrasse. Filles apeurées qui marchent vite, chargées de paquets, tête baissée. La vitesse est une violence, les horaires une bête féroce qui nous poursuit alors que l'on croit la rattraper. Autre forme de violence, latente et immobile celle-ci, par le statut social: locataire et salarié dans une grande ville.
La jeunette me visite dans une robe en seersucker, plus que jamais ravissante petite preppy classique.
Semaine du 13/6 et fin
Lundi: Tôt levé, travail puis livraisons. Récupéré la jeunette au retour, elle monte sur le siège passager dans une petite tenue blanc-bleu qui fait merveille sur son teint clair et ses taches de rousseurs. Reste de la journée ensemble. Le soir seul au parc, observation des abeilles qui vont de-ci de-là butinant les fleurs. Une abeille gît inanimée dans un pistil, et je médite un temps sur le sens que peut recouvrir l'expression "mourir de sa belle mort".
Mardi: A la première heure du jour, garage à Schaerbeek. Café en terrasse là-bas. Des pilos importunent un tromblon en moquant sa moustache. Affreuse vitesse de dégradation des pauvres par l'alcool (à vous vacciner de la boisson). Bourdons dans les fleurs partout dans la ville. Soir: entraînement.
Mercredi: Grand débarras du superflu: 7 heures consécutives à brasser du matériel. Se libérer c'est se dés-embarrasser chaque jour un peu plus. Sortie pour une course et coïncidence amusante, la jeunette sort de chez son père à deux rues de là: nous nous identifions de loin mais ne pouvons aller l'un vers l'autre car nous sommes pour le moment tenus au secret. Plus tard je remarque l'ouverture d'un "restaurant américain" non loin. Entrant m'enquérir du concept des lieux, une grosse dame scandinave me répond dans un français hésitant, fortement teinté d'accent africain. Je ne puis réprimer un rire vu le ridicule de la scène, mais je comprends d'où provient cette dichotomie, surtout lorsque son "mari" paraît. Toutefois dans ce domaine plus rien ne m'étonne depuis longtemps. Les gens, surtout les femmes, foncent tête baissée au plus outrancier, au plus grossier. Tendance visible chez beaucoup de gens à vouloir oublier. Partout, le sauve-qui-peut, la déglingue.
Jeudi: Tôt le matin, appel d'un ami qui a dîné la veille au restaurant Georges Blanc en France dont j'ignorais l'existence, camarade désormais établi dans la "grande vie" et les hauts standards sociaux. De notre bande d'amis qui totalise une vingtaine de gars, 3 ont opéré une indéniable ascension sociale et cela me réjouit pour eux: joie de savoir que les efforts soient tout de même payés de retour parfois, et qu'ils permettent de quitter le statut de galérien... Nous rigolons en détaillant les bouteilles stockées par son patron dans la cave à vins aménagée sous le bureau.
Matinée difficile. J'aime de moins en moins ce genre de vitesse imposée par des contingences externes, cette agitation qui met la patience à rude épreuve. Suis à cran mais lorsque la jeunette arrive à midi elle apparaît comme un tel cadeau, tellement pimpante et affectueuse que c'en est désarmant à l'instant. 12h-17h ensemble. Soir: entraînement.
Vendredi: Lecture, travail. Jeunette de 14h jusqu'au soir, canapé puis fauteuil, où nous parlons religion. Contraste facile, mais dans la vie réelle, l'un appelle forcément l'autre, à moins de penser strictement profit à court-terme. Grand vide quand elle part, et je n'aime pas du tout ce froid qui me prend soudain étant seul, cet enfermement rampant, ce déduit d'entonnoir par où je transite ces derniers jours. Sortant prendre l'air, je m'écroule sur un banc. Une bande de 5 jeunes filles européennes probablement mineures, classes aisées, s'installe à même le trottoir pour boire du Monster Energy et s'apostropher les unes les autres. Elles emploient un langage étonnant mêlé de français et de globbish: "Eh mais meuf crie pas comme ça bro, you're totally out of the way et en plus c'est la 3ème cigarette que je te file that's enough!" etc. Echange avec la jeunette qui me dit que les Européennes parlent en effet ainsi depuis 3 années environ, mais pas les Carthaginoises comme elle qui à la maison parlent un mélange d'arabe et de français. J'entrevois un avenir fait de dialectes bas-français variés selon les régions francophones et les milieux sociaux, sous le patronage d'un globbish de plus en plus officiel et simplifié, bientôt remplacé par 200 mots de post-hébreu ou de langage-machine. 
Samedi: Tôt le matin, en terrasse devant la boulangerie, observation d'un pilo qui a visiblement passé nuit blanche et qui tient la jambe du patron 40 minutes pour l'adjurer de s'associer avec lui en affaires. "Moi je sens, je sens l'argent moi!". 
Entraînement. Sparring contre un blédard à physique de fellaga. Il est courageux mais un peu crispé, je le domine et il s'énerve, avance trop, s'expose trop. Il fait 40 degrés dans la salle, 37 degrés dehors, jour de canicule. Je sors complètement lyophilisé, fais quelques courses sur le chemin et rentre m'abreuver d'eau et de jus de carottes. Le pèse-personne indique 68 kilos et le miroir renvoie l'image d'une sorte de fakir abstinent. Téléphone éteint depuis le matin pour la première fois depuis très longtemps: cela fait un bien fou. Le monde nous dévore, Dieu nous fortifie.
Après-midi à Schaerbeek, en terrasse au soleil, pour lire. Le nombre de gens sur leur téléphone en rue... Et de plus en plus chaque année. Manifestation d'un vide intérieur grandissant? Un jour nous devrons faire un choix probablement.
Soir. La jeunette rentre d'une journée en famille à la mer. Discussion sur la vie familiale. Émotion de voir combien ce mode de vie coule de source pour elle. La vie stable, une maison, 5 frères et sœurs... Vers 1h du matin sa mère appelle et la jeunette qui avait oublié l'heure fonce vers la sortie sans hésiter en étouffant des rires ("Je dois partir!"), je la regarde descendre l'escalier et s'arrêter à mi-chemin comme elle fait à chaque fois pour esquisser un ravissant dernier salut.
Dimanche: A l'office, vieille dame très bien habillée, la "totale": souliers vernis à boucles, jupe longue plissée, veste de tailleur, foulard Hermès, minceur et gravité. Une vraie vieille dame pour moi, qui incarne le cliché-repoussoir de la "vieille de droite" pour les gens qui ignorent leur propre histoire. Ma grand-mère française était vêtue ainsi, pourtant issue de la gauche valenciennoise militante.
Matinée passée à lire en terrasse jusqu'à 14h, en mangeant force viennoiseries arrosées de café. 
Fin de ce petit journal de bord intitulé Nepsis. Quatre mois d'attention portée à la forme, au geste, à la chose en soi, à la vie concrète. Très grande joie de la réforme, de l'Otium, de la diète, de l'étude et du travail, de l'exercice et de la vénusté. Cette grande paix, cette clarté sur les choses, ce dégagement, ce détachement que j'ai toujours cherché... La plus fabuleuse façon de vivre, don gratuit de la liberté que je n'aurais jamais imaginé. Quelques leçons: ni lait, ni sucre, très peu d'hydrates de carbone. La vie commence tôt le matin. Se taire et laisser parler. Aucune ambition. Méditer son Idéal. Rencontrer son Idéal. "Restez à jamais fidèle - contre l’univers entier et surtout contre vous-mêmes - à ce que vous avez entrevu et désiré durant les heures les plus pures de votre vie" (Gustave Thibon).
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esmerald-stuff · 4 years ago
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Non au harcèlement.
Bonjour à tous, je me permets de réécrire un petit billet tout d’abord pour vous remercier du soutien et des conseils apportés sur mon billet précédent. ♥ Vous n’avez pas idée à quel point cela m’a fait du bien.
Malheureusement, j’ai également été effrayée et attristée du nombre de témoignages que j’ai reçus en privé, de rpgistes ayant eux aussi eu à subir le harcèlement au sein de la communauté. Je suis juste abasourdie que quelque chose qui demeure un loisir, -qui plus est, virtuel-, puisse prendre autant de proportions en fait.  
Je ne suis personne pour donner des leçons à qui que ce soit ici et mon compte ne deviendra pas un compte exutoire pour râler ou moraliser à tout bout de champ l’univers du rpg, seulement ce que j’ai entendu me semble un peu trop grave pour ne pas en parler du tout et rester dans le silence face à ça.
Non, ce n’est pas normal de se retrouver harcelé parce qu’un jour, vous avez expliqué à quelqu’un ne pas vouloir rp avec lui. Non, ce n’est pas normal de se retrouver harcelé parce qu’un jour, vous avez expliqué à quelqu’un ne pas vouloir avoir de contacts avec lui sur votre forum/communauté. Cela ne fait peut-être pas plaisir, mais vous avez le droit d’être honnête si vous ressentez un problème/une gêne vis-à-vis de quelqu’un. Non, ce n’est pas normal de se retrouver harcelé parce que vous jouez tel ou tel avatar. Non, ce n’est pas normal de se retrouver harcelé pendant plusieurs années consécutives. Non, ce n’est pas normal de se retrouver harcelé au point de voir des informations de votre vie privé, de votre vie réelle, tourner au sein de diverses communautés dans le but de nuire réellement à votre personne. Non, ce n’est pas normal de se retrouver harcelé parce que vous avez eu un conflit avec une personne « populaire » ou proche des admins.
Je reste vraiment estomaquée d’entendre que des personnes puissent souffrir de harcèlement, dans certains cas jusqu’à des incitations à la haine, pour des raisons aussi bêtes et futiles. Tout est plus facile derrière un écran, il n’y a pas besoin d’avoir beaucoup de courage pour s’en prendre à quelqu’un, mais bon sang, nous sommes tous des êtres humains. Non, ce n’est pas normal d’être harcelé, tout simplement et ce peu importe les raisons données.
Justifier votre harcèlement envers quelqu’un en prétendant qu’il est lui-même un harceleur n’est pas non plus une excuse ou un motif valable. Vous restez des harceleurs. Et demandez-vous bien si la personne que vous accusez a fait subir à quelqu’un ne serait-ce qu’un quart de ce que vous lui faites subir.
Enfin, je terminerais en disant qu’il y a aussi des prises de position et des silences complices. Prendre le parti des personnes qui sont les plus nombreuses par peur d’être attaqué à son tour, c’est cautionner. Rester silencieux parce que « je suis safe et je ne veux surtout pas d’histoires ni avoir à choisir un camp », ce n’est pas mieux non plus. A mon sens, vous n’êtes pas des personnes safes du tout en cautionnant des agissements comme ceux-là. A partir du moment où assister à des choses pareilles ne vous pose pas de problème, demandez-vous si vous n’êtes pas problématiques. Pitié, apprenez à connaître quelqu’un par vous-même avant de vous en faire une opinion à travers les « j’ai entendu que ». Parce que oui, le harcèlement commence souvent avec un effet de groupe.
Merci à toutes les personnes qui ont eu le courage de me témoigner leurs expériences et surtout, courage à toutes celles et ceux qui vivent des expériences similaires. N’oubliez jamais qu’il y a une vie réelle à l’extérieur.
Personnellement, j’ai de la peine pour les victimes de harcèlement sur les rpg, mais j’ai aussi de la peine pour les harceleurs eux-mêmes. Gardez en tête que leur vie doit être triste pour en arriver à se sentir bien en maltraitant quelqu’un virtuellement, et que l’aide psychologique dont ils ont besoin ne se trouve qu’à l’extérieur.
Et un petit plus :
+ harcèlement : attaques ou sollicitations continues dans le but d'épuiser ou de tourmenter la victime.
+ incitation à la haine, à la violence ou à la discrimination raciale : pousser par son attitude des tiers à maltraiter certaines personnes.
update : on m’a fait remarquer que la partie sur les complices pouvait être mal interprétée alors je préfère clarifier car ce message n’a absolument pas pour objectif de blesser qui que ce soit. quand j’évoque les personnes silencieuses qui deviennent complices, je ne parle pas des personnes ayant déjà été victimes de harcèlement et/ou qui n’ont peut-être ni la force ni le courage de plonger ou replonger là-dedans. je ne reprocherais jamais à quelqu’un d’être trop touché. les complices, ce sont ceux qui ferment les yeux volontairement, qui s’en fichent parce qu’elles n’en sont pas les victimes/concernées.
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