Tumgik
#et la couronne de quinze de haut
jules-and-company · 6 months
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oui bonsoir c’est génovèse en robe
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stephanedugast · 1 year
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📌[ÉCHO] Il y a 70 ans et 1 jour, tout en haut, tout là-haut. L’EXPÉDITION ROYALE. 
‘‘Well, we’ve knocked the bastard off!*”
Ce sont les mots d’Edmund Hillary quand il débarque, avec son compagnon de cordée Tenzing Norgay, sur le sommet le plus haut du monde. L’Everest et ses 8 848 mètres sont enfin vaincus.
Nous sommes le 29 mai 1953, il est 11 h 30, deux hommes pénètrent sur une terre jamais foulée, le « sommet des dieux » comme aiment à le dire les poètes des cimes. L’un est néo-zélandais. Il a trente-quatre ans, il est apiculteur de profession et grand marcheur. L’autre est indien et sherpa, agile et sportif lui aussi. Il a trente-neuf ans, et a déjà participé à des expéditions anglaises et suisses. Là-haut, les deux alpinistes ne resteront que quinze minutes. Hillary prend une photo de son compagnon qui déplie à sa demande les drapeaux de l’Inde, du Népal et du Royaume-Uni qu’il avait soigneusement enroulés sur son piolet avant de les agiter au-dessus de sa tête. Une scène cocasse qui amusera son photographe : «  Il est dramatique ainsi, revêtu de son volumineux équipement, ses drapeaux claquant furieusement dans le vent. Si elle est techniquement réussie, j’ai le sentiment que l’image sera excellente. Je ne prends pas le temps de demander à Tenzing de me photographier. Pour autant que je sache, il n’a jamais fait de photo et le sommet de l’Everest n’est pas l’emplacement rêvé pour une première leçon. » Leur exploit est le fruit d’une entreprise colossale qui a fait appel à 14 alpinistes, 22 Sherpas et 362 porteurs afin d’acheminer depuis Katmandou dix tonnes d’équipement et de provisions au camp de base puis dans les neuf camps installés jusqu’au sommet. ‘‘The Crowning Glory, Everest is Climbed***”, titre le quotidien News Chronicle du 2 juin 1953. L’article est dithyrambique : « Excellentes nouvelles pour la Reine. Hillary l’a fait. Nouvelles glorieuses le jour du couronnement ! L’Everest – l’Everest invincible – a été conquis. Et conquis par des hommes de sang et de race britannique. » Il faut dire que cette expédition victorieuse coïncide avec le couronnement de la reine d’Angleterre, Élisabeth II, donnant d’emblée à cet exploit une portée symbolique. Le télégramme signifiant le succès de l’expédition britannique est, en effet, parvenu à Londres le 1er juin 1953, juste avant que ne démarrent les festivités royales. Cette expédition alpine était la neuvième tentative britannique, et la première qui réussissait officiellement, balayant ainsi 32 années d’échecs. « L’Everest c’était bien, mais ce n’était pas le plus important », déclarera pour sa part Edmund Hillary qui mettra ensuite sa notoriété au service des populations locales, valorisant ainsi les Sherpas. Anobli, sir Edmund Hillary multipliera les expéditions d’exception, devenant le seul homme à avoir conquis le pôle Sud (en 1958), le pôle Nord (en 1985) et l’Everest (en 1953). La marque d’un grand, assurément. Stéphane Dugast
Extrait du livre « Une histoire de l’exploration ★ Neiges et des glaces » paru aux éditions Glénat. Actuellement disponible en librairie
Pour le commander 👉 https://urlz.fr/kyT5
* : « Eh bien, nous avons assommé ce bâtard ! » ** : « Le couronnement de la gloire, l’Everest est gravi. »
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titou-nz · 2 years
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Temple funéraire d'Hatchepsout - Égypte
Princesse royale
Alors qu'Hatchepsout a huit ou neuf ans, le pharaon Amenhotep Ier disparaît sans descendance.
Son père Thoutmôsis devient roi, peut-être désigné héritier par Amenhotep Ier lui-même, à moins qu'il n'ait été choisi par la mère de celui-ci, la reine douairière Ahmès-Néfertary, représentée à côté du nouveau pharaon et de sa reine sur la stèle commémorant l’événement. Selon le décret officiel envoyé au vice-roi Touri, il monte sur le trône le 21e jour du 3e mois de Peret.
Hatchepsout, devenue princesse royale, suit les leçons données par des précepteurs. Son père choisit Ahmès Pen-Nekhbet, soldat valeureux ayant servi dans les campagnes militaires du pharaon Amenhotep Ier. Les leçons du « père nourricier » sont complétées par les récits du chef-rameur Ahmès fils d'Abana contant ses exploits récompensés par l'« or de la vaillance », mais aussi ses découvertes de pays lointains, dont le « pays de Koush ». D'esprit vif, Hatchepsout acquiert une maturité qui incite son père à la préparer à jouer un rôle important dans la vie du royaume. Une inscription sur un mur du temple de Deir el-Bahari le cite lorsqu'il proclame : « je la mettrai à ma place ». Pour Claude Vandersleyen, le récit n'est pas forcément fictif : il est possible que Thoutmôsis ait souhaité favoriser Hatchepsout comme successeur, ses autres héritiers étant de santé fragile.
L'oracle
Lors de la seconde année du règne, Thoutmôsis Ier entreprend une expédition au royaume de Koush. En son absence, l'oracle d'Amon à Karnak proclame :
« L'an II, le 2e mois de Peret, le 29e jour fut celui de proclamer mienne les Deux Terres dans la cour large du « Harem du Sud ». Voici que Sa majesté rendit un oracle en présence de ce dieu parfait. Et mon père apparut dans sa belle fête « Amon chef des dieux ». Il entraîna Ma Majesté [dans la suite ?] du roi bien-faisant et il multiplia les oracles me concernant à la face de la terre entière. »
Pour Christiane Desroches Noblecourt, cette mise en scène a probablement été préparée par Thoutmôsis Ier avant son départ et avec l'appui des prêtres d'Amon, afin de soutenir l'ascension de sa fille comme héritière du trône. En effet, ses seuls fils sont nés d'une épouse secondaire, Moutnofret Ire, et ont peut-être moins de droit à la couronne que les enfants nés d'Ahmès qui se proclame, sur les murs de Deir el-Bahari, comme « la souveraine des autres épouses ». De plus, en dehors de Amenmès qui, à quinze ans, est général, les deux autres garçons sont de santé fragile, tant physique qu'intellectuelle.
Princesse héritière
Au retour de Koush où il a maté une rébellion, Thoutmôsis emmène sa fille à la découverte du Delta, son royaume du Nord. Hatchepsout reçoit alors de son père une éducation de princesse héritière, ainsi semble-t-il la présenter aux hauts fonctionnaires. À Memphis, où résident les princes attachés aux métiers des armes, ils retrouvent le fils aîné du pharaon, Amenmès, Généralissime de son père. Le prince vient d'inaugurer un naos sur lequel son nom est inscrit dans un cartouche royal qui mentionne ses titres de « Général en chef et fils royal ».
Après que Thoutmôsis a réprimé des troubles en Asie, le père et la fille entament un pèlerinage dans les sanctuaires autour de Memphis et finissent à Héliopolis. L'accueil de la princesse dans ces temples semble la désigner comme héritière, Thoutmôsis l'associant à certaines fonctions royales. Christiane Desroches Noblecourt souligne toutefois qu'il est difficile de faire la part entre le mythe et la réalité dans les récits rapportés par Hatchepsout.
Mariage
Vers l'an VII du roi Thoutmôsis Ier, Hatchepsout épouse son demi-frère Thoutmôsis. Consenti ou imposé à la demande de Moutnofret Ire, la seconde épouse de Thoutmôsis Ier, ce mariage assure la légitimité de Thoutmôsis II à monter sur le trône après le décès de leur père et fait d'Hatchepsout la future Grande épouse royale.
Vers l'an X ou XI du règne de son père, Hatchepsout met au monde une petite fille, Néférourê. À la demande du roi Thoutmôsis Ier, l'enfant est confiée, comme sa mère, au soin du « père nourricier » Ahmès Pen-Nekhbet.
À la même époque, Iset, l'épouse secondaire de Thoutmôsis II, met au monde le futur Thoutmôsis III.
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news24fr · 2 years
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Au-delà du prochain match, au-delà même de ce Six Nations et de la perspective d'un grand chelem irlandais, il y a la Coupe du monde. Après l'extraordinaire victoire de l'Irlande 32-19 sur la France, Johnny Sexton a finalement laissé échapper qu'il y pensait aussi, comme tout le monde."Si tout se passe comme prévu et que nous traversons notre groupe, il y a une chance que nous affrontions à nouveau la France en Coupe du monde", a-t-il déclaré. "C'était donc bien de nous débarrasser de cela, en termes de les battre, car c'était la seule équipe que nous n'avions pas battue." La France avait remporté les trois derniers matches entre eux.Ringrose remporte la superbe victoire de l'Irlande dans la classique des Six Nations contre la FranceEn savoir plusLa France et l'Irlande, les deux meilleures équipes du monde, s'affronteront en quart de finale du tournoi si l'une remporte son groupe et l'autre termine deuxième. Compte tenu de la façon dont ils sont ici, il est peut-être plus probable qu'ils se rencontrent en finale."C'était un match test haut de gamme, n'est-ce pas?" Sexton a déclaré: «C'est ce que tout le monde voulait, et c'est ce que tout le monde a obtenu. Cette première mi-temps, wow, c'était juste des trucs de bout en bout.Sexton n'a pas passé longtemps à penser aussi loin. L'Irlande affronte l'Italie dans quinze jours. "Nous savions à quel point ce match était important en termes de championnat, mais cela ne vaut rien si nous le laissons filer lors du prochain match", a-t-il déclaré. « Il a été clair dès le début ce que nous voulons réaliser. Nous avons remporté une triple couronne l'année dernière et nous avons dit que nous voulions nous améliorer cette année, eh bien, s'améliorer, c'est gagner le championnat et un Grand Chelem. Pour y parvenir, vous devez vous concentrer sur les deux prochaines semaines.L'Irlande a mis fin à la longue série d'invincibilité de la France qui remonte à 2021. Photographie : Peter Fitzpatrick/Action Plus/ShutterstockToujours perfectionniste, il avait déjà des idées claires sur ce que l'Irlande devait améliorer. « Tout de suite, nous devons regarder les occasions que nous avons créées. À la mi-temps, nous avons expliqué que nous n'avions qu'un taux de réussite de 50% sur les chances que nous avions lorsque nous étions proches de leur ligne. Nous avons été retenus à plusieurs reprises et nous avons également eu l'occasion de mettre le ballon dans l'espace plus tôt à quelques reprises.« Il y a donc de quoi travailler. Il y en a toujours. Vous ne quittez jamais un match en pensant que "c'était parfait". Andy Farrell a convenu que son équipe "aurait pu repartir avec quelques points de plus".Quant à la France, elle se demandait si l'Irlande en avait cinq de plus qu'elle n'aurait dû en avoir. Les pieds de James Lowe étaient si proches lorsqu'il a marqué son deuxième essai et la télévision française a rapidement trouvé un angle que l'équipe d'arbitrage semblait avoir manqué, ce qui suggérait qu'il aurait dû être refusé.ignorer la promotion de la newsletterInscrivez-vous pour La panneNewsletter hebdomadaire gratuiteLes dernières nouvelles et analyses des syndicats de rugby, ainsi que toutes les actions de la semaine passées en revue
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guesswhogotaname · 3 years
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On est reparti pour un tour ?
Ça boom les d'jeunes? Devinez sur quoi j'ai travaillé... Mon ✨AU multilanguage Kaamelott✨Je me suis motivée, et j'ai écris ma petite idée sur le mariage / première rencontre de ces deux idiots (cœur sur eux). C'est un peu brouillon, mais OSEF. Enjoy 😊
Quand la petite Ghenifar entendit parler pour la première fois de du héros qui arrivait d’une terre lointaine pour les sauver, elle n’a pas plus de quinze ans.
Dans le domaine de Carohaise, là où réside la famille royal de Carmélide, on parlait de lui en disant « neach-sàbhalaidh ». Les soldats de son père venaient raconter les exploits de ce jeune homme au visage grave, une épée de flamme dans la main. Il était celui qui unifirai les peuples redonnant la paix et la prospérité perdu.
Ghenifar fut complètement bouleversée quand elle apprit que c’était elle qu’on destinait au futur Roi.
Elle qui s’attendait à vivre des aventures incroyables, elle qui a été nourrie par des contes et des légendes de liberté et de preux chevaliers qui délivrent des princesses en haut des tours… Bien vite, elle comprit que cette question de mariage n’était qu’une question de politique. Ses parents avançaient les pions les uns après les autres pour se rapprocher du pouvoir. Elle serait Reine et son frère chevalier. À aucun moment ils ne tournèrent la tête vers elle, et lui demandèrent « Es-tu heureuse Ghenifar ? »
Elle attendit le jour de son mariage avec impatience, la peur et la joie se mélangeaient dans son ventre, elle restait éveillée des nuits entières à imaginer ce moment qui changerait à jamais son existence. Il l’emmènerait sur un cheval à travers l’île, ensemble. Il lui apprendrait tout, et lui ferait découvrir le monde. Elle serait une bonne épouse, elle le rendrait heureux, et lui donnerait des enfants en bonne santé. Il l’aimerait.
Et pour la célébration du premier jour du printemps, ils se rencontrèrent.
Ils fêteraient leur mariage le lendemain.
Tout le monde festoyait, différents clans réunis pour la première fois depuis le feu Roi Uther Pendragon. Le Royaume n’était plus régi par la peur et la convoitise, les hommes se prenaient dans les bras, riaient ensemble. Les gens dansaient main dans la main, chantaient des légendes d’antan, et les enfants riaient en préparant les couronnes de fleurs pour le mariage.
Arthrhy était d’une humeur détestable.
Il était seul, complètement paumé autour d’une bande d’hurluberlus. Mani était introuvable, lui non plus n’arrivait pas à supporter ces gens et leurs coutumes agaçante…
Il était comme paralysé, un pauvre enfant terrorisé par l'inconnu. Pourtant, on chantait a son passage, il avait été l'accueillit par une joie honnête « vous êtes de retour ». Mais il n'avait gardé aucun souvenirs de cet endroit ou de ces habitants.
Il ne comprenait plus les mots. Il n’avait que des souvenirs lointains, comme des rêves, les pleurs de sa mère et les lamentations aux Dieux en cornique. Il se souvenait des chants des druides en gallois. Il a gardé les bases qu’il avait apprit chez Anton, il a des années… Il devait tout réapprendre, tout découvrir de ce monde qui était le sien.
Il n’avait pas encore eu l’occasion de rencontrer sa future femme, mais il priait tout les Dieux qu’il connaissait pour que cette terrible idée soit annulée, que le mot « mariage » avait été mal traduit, que tout ceci soit une énorme erreur…Avec un peu de chance, demain, il reprendrait la mer et ferait capte sur Rome. Il ramènera Aconia avec lui et personne ne les empêcherait d’être ensemble, d’être heureux. Il acceptait son destin, seulement si elle était à ses côtés.
Puis, il l’aperçut, sortant de la foule des invités.
Un châle blanc couvrant légèrement ses cheveux, mais laissant négligemment apparaitre quelques mèches ondulées d’une couleur brune.
Arthrhy la détesta au premier regard.
Une gamine aux joues encore rondes de l’enfance avec des yeux pétillants de joie qu’être mariée, d’être une épouse. La naïve Ghenifar, ignorante des desseins autour d’elle, des mensonges et des non-dits.
Qu’allait-il faire d’elle ? La répudier ? La forcer à une vie recluse, loin de la société des Hommes par amour d’une Romaine ?
Il la détruirait.
« Tha mi a' cur fàilte ort… » La jeune femme s’inclina maladroitement devant lui. Une couleur rouge peignait ses joues jusqu’à ses oreilles. « S mise nighean Rìgh Ogyruan. »
« Qu’avez-vous dit ? »
« Thoir maitheanas dhomh…. Chan eil mi a' tuigsinn. » Elle fronça les sourcils, d’un air paniqué, regardant autour d’elle, comme si elle cherchait quelqu’un. « Càite bheil e…? »
« Bon, je suis désolé, je n’ai pas le temps de… » Arthrhy soupira, exaspéré, prêt à partir en courant le plus loin possible de cette île.
Il n’avait pas le temps de jouer avec des interprètes pour déchirer cette langue barbare. Le latin de sa Dame était bien plus beau, plus mélodieux, sa voix hantait encore ses oreilles comme le chant des hirondelles, le souffle du vent dans les branches d’olives…
Ghenifar se racla la gorge, avant d’articuler lentement, faisant tous les efforts du monde pour se faire comprendre.
« A… Artair… Me suis mariage de vous…? » Et elle maudit en silence le brittonique qui écorchait sa gorge, les lettres comme des échardes sur sa langue. Comment dire à l’Élu des Dieux qu’elle était sa femme, que d’ici quelques heures, les liens d’un mariage éternel et béni uniront leurs mains et leurs destins ensemble ? Ses parents n’avaient pas pris le temps de parfaire son éducation aux autres dialectes… Son éducation de jeune femme avait été précaire, bâclée, maladroite. Elle devait passer pour une gourde, et la honte rendait sa voix tremblante, ses yeux fuyant ce futur Roi intimidant.
« Oui, oui… Vous allez être ma femme… » Il lui répondit, tristement, comme un juge prononce une sentence fatale.
Elle eut un sourire si tendre qu’Arthrhy avait l’impression que son cœur se tordait douloureusement. Il allait être la cause de tellement de ces chagrins, et il sentait la culpabilité déjà ronger ses entrailles.
Elle répéta comme si c’était une parole divine, précieuse. « Femme de Artair. » Elle jouait nerveusement avec les manches évasées de sa robe blanche. Et la barrière de la langue lui permit une confession de folie de son cœur battant. « Tha mi toilichte. »
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Alice au pays des merveilles Lewis Carroll Traduction par Henri Bué. Macmillan, 1869 (p. 1-14). CHAPITRE PREMIER. AU FOND DU TERRIER. Alice, assise auprès de sa sœur sur le gazon, commençait à s’ennuyer de rester là à ne rien faire ; une ou deux fois elle avait jeté les yeux sur le livre que lisait sa sœur ; mais quoi ! pas d’images, pas de dialogues ! « La belle avance, » pensait Alice, « qu’un livre sans images, sans causeries ! » Elle s’était mise à réfléchir, (tant bien que mal, car la chaleur du jour l’endormait et la rendait lourde,) se demandant si le plaisir de faire une couronne de marguerites valait bien la peine de se lever et de cueillir les fleurs, quand tout à coup un lapin blanc aux yeux roses passa près d’elle. Il n’y avait rien là de bien étonnant, et Alice ne trouva même pas très-extraordinaire d’entendre parler le Lapin qui se disait : « Ah ! j’arriverai trop tard ! » (En y songeant après, il lui sembla bien qu’elle aurait dû s’en étonner, mais sur le moment cela lui avait paru tout naturel.) Cependant, quand le Lapin vint à tirer une montre de son gousset, la regarda, puis se prit à courir de plus belle, Alice sauta sur ses pieds, frappée de cette idée que jamais elle n’avait vu de lapin avec un gousset et une montre. Entraînée par la curiosité elle s’élança sur ses traces à travers le champ, et arriva tout juste à temps pour le voir disparaître dans un large trou au pied d’une haie. Un instant après, Alice était à la poursuite du Lapin dans le terrier, sans songer comment elle en sortirait. Pendant un bout de chemin le trou allait tout droit comme un tunnel, puis tout à coup il plongeait perpendiculairement d’une façon si brusque qu’Alice se sentit tomber comme dans un puits d’une grande profondeur, avant même d’avoir pensé à se retenir. De deux choses l’une, ou le puits était vraiment bien profond, ou elle tombait bien doucement ; car elle eut tout le loisir, dans sa chute, de regarder autour d’elle et de se demander avec étonnement ce qu’elle allait devenir. D’abord elle regarda dans le fond du trou pour savoir où elle allait ; mais il y faisait bien trop sombre pour y rien voir. Ensuite elle porta les yeux sur les parois du puits, et s’aperçut qu’elles étaient garnies d’armoires et d’étagères ; çà et là, elle vit pendues à des clous des cartes géographiques et des images. En passant elle prit sur un rayon un pot de confiture portant cette étiquette, « MARMELADE D’ORANGES. » Mais, à son grand regret, le pot était vide : elle n’osait le laisser tomber dans la crainte de tuer quelqu’un ; aussi s’arrangea-t-elle de manière à le déposer en passant dans une des armoires. « Certes, » dit Alice, « après une chute pareille je ne me moquerai pas mal de dégringoler l’escalier ! Comme ils vont me trouver brave chez nous ! Je tomberais du haut des toits que je ne ferais pas entendre une plainte. » (Ce qui était bien probable.) Tombe, tombe, tombe ! « Cette chute n’en finira donc pas ! Je suis curieuse de savoir combien de milles j’ai déjà faits, » dit-elle tout haut. « Je dois être bien près du centre de la terre. Voyons donc, cela serait à quatre mille milles de profondeur, il me semble. » (Comme vous voyez, Alice avait appris pas mal de choses dans ses leçons ; et bien que ce ne fût pas là une très-bonne occasion de faire parade de son savoir, vu qu’il n’y avait point d’auditeur, cependant c’était un bon exercice que de répéter sa leçon.) « Oui, c’est bien à peu près cela ; mais alors à quel degré de latitude ou de longitude est-ce que je me trouve ? » (Alice n’avait pas la moindre idée de ce que voulait dire latitude ou longitude, mais ces grands mots lui paraissaient beaux et sonores.) Bientôt elle reprit : « Si j’allais traverser complétement la terre ? Comme ça serait drôle de se trouver au milieu de gens qui marchent la tête en bas. Aux Antipathies, je crois. » (Elle n’était pas fâchée cette fois qu’il n’y eût personne là pour l’entendre, car ce mot ne lui faisait pas l’effet d’être bien juste.) « Eh mais, j’aurai à leur demander le nom du pays. — Pardon, Madame, est-ce ici la Nouvelle-Zemble ou l’Australie ? » — En même temps elle essaya de faire la révérence. (Quelle idée ! Faire la révérence en l’air ! Dites-moi un peu, comment vous y prendriez-vous ?) « Quelle petite ignorante ! pensera la dame quand je lui ferai cette question. Non, il ne faut pas demander cela ; peut-être le verrai-je écrit quelque part. » Tombe, tombe, tombe ! — Donc Alice, faute d’avoir rien de mieux à faire, se remit à se parler : « Dinah remarquera mon absence ce soir, bien sûr. » (Dinah c’était son chat.) « Pourvu qu’on n’oublie pas de lui donner sa jatte de lait à l’heure du thé. Dinah, ma minette, que n’es-tu ici avec moi ? Il n’y a pas de souris dans les airs, j’en ai bien peur ; mais tu pourrais attraper une chauve-souris, et cela ressemble beaucoup à une souris, tu sais. Mais les chats mangent-ils les chauves-souris ? » Ici le sommeil commença à gagner Alice. Elle répétait, à moitié endormie : « Les chats mangent-ils les chauves-souris ? Les chats mangent-ils les chauves-souris ? » Et quelquefois : « Les chauves-souris mangent-elles les chats ? » Car vous comprenez bien que, puisqu’elle ne pouvait répondre ni à l’une ni à l’autre de ces questions, peu importait la manière de les poser. Elle s’assoupissait et commençait à rêver qu’elle se promenait tenant Dinah par la main, lui disant très-sérieusement : « Voyons, Dinah, dis-moi la vérité, as-tu jamais mangé des chauves-souris ? » Quand tout à coup, pouf ! la voilà étendue sur un tas de fagots et de feuilles sèches, — et elle a fini de tomber. Alice ne s’était pas fait le moindre mal. Vite elle se remet sur ses pieds et regarde en l’air ; mais tout est noir là-haut. Elle voit devant elle un long passage et le Lapin Blanc qui court à toutes jambes. Il n’y a pas un instant à perdre ; Alice part comme le vent et arrive tout juste à temps pour entendre le Lapin dire, tandis qu’il tourne le coin : « Par ma moustache et mes oreilles, comme il se fait tard ! » Elle n’en était plus qu’à deux pas : mais le coin tourné, le Lapin avait disparu. Elle se trouva alors dans une salle longue et basse, éclairée par une rangée de lampes pendues au plafond. Il y avait des portes tout autour de la salle : ces portes étaient toutes fermées, et, après avoir vainement tenté d’ouvrir celles du côté droit, puis celles du côté gauche, Alice se promena tristement au beau milieu de cette salle, se demandant comment elle en sortirait. Tout à coup elle rencontra sur son passage une petite table à trois pieds, en verre massif, et rien dessus qu’une toute petite clef d’or. Alice pensa aussitôt que ce pouvait être celle d’une des portes ; mais hélas ! soit que les serrures fussent trop grandes, soit que la clef fût trop petite, elle ne put toujours en ouvrir aucune.Cependant, ayant fait un second tour, elle aperçut un rideau placé très-bas et qu’elle n’avait pas vu d’abord ; par derrière se trouvait encore une petite porte à peu près quinze pouces de haut ; elle essaya la petite clef d’or à la serrure, et, à sa grande joie, il se trouva qu’elle y allait à merveille. Alice ouvrit la porte, et vit qu’elle conduisait dans un étroit passage à peine plus large qu’un trou à rat. Elle s’agenouilla, et, jetant les yeux le long du passage, découvrit le plus ravissant jardin du monde. Oh ! Qu’il lui tardait de sortir de cette salle ténébreuse et d’errer au milieu de ces carrés de fleurs brillantes, de ces fraîches fontaines ! Mais sa tête ne pouvait même pas passer par la porte. « Et quand même ma tête y passerait, » pensait Alice, « à quoi cela servirait-il sans mes épaules ? Oh ! que je voudrais donc avoir la faculté de me fermer comme un télescope ! Ça se pourrait peut-être, si je savais comment m’y prendre. » Il lui était déjà arrivé tant de choses extraordinaires, qu’Alice commençait à croire qu’il n’y en avait guère d’impossibles. Comme cela n’avançait à rien de passer son temps à attendre à la petite porte, elle retourna vers la table, espérant presque y trouver une autre clef, ou tout au moins quelque grimoire donnant les règles à suivre pour se fermer comme un télescope. Cette fois elle trouva sur la table une petite bouteille (qui certes n’était pas là tout à l’heure). Au cou de cette petite bouteille était attachée une étiquette en papier, avec ces mots « BUVEZ-MOI » admirablement imprimés en grosses lettres. C’est bien facile à dire « Buvez-moi, » mais Alice était trop fine pour obéir à l’aveuglette. « Examinons d’abord, » dit-elle, « et voyons s’il y a écrit dessus « Poison » ou non. » Car elle avait lu dans de jolis petits contes, que des enfants avaient été brûlés, dévorés par des bêtes féroces, et qu’il leur était arrivé d’autres choses très-désagréables, tout cela pour ne s’être pas souvenus des instructions bien simples que leur donnaient leurs parents : par exemple, que le tisonnier chauffé à blanc brûle les mains qui le tiennent trop longtemps ; que si on se fait au doigt une coupure profonde, il saigne d’ordinaire ; et elle n’avait point oublié que si l’on boit immodérément d’une bouteille marquée « Poison » cela ne manque pas de brouiller le cœur tôt ou tard. Cependant, comme cette bouteille n’était pas marquée « Poison, » Alice se hasarda à en goûter le contenu, et le trouvant fort bon, (au fait c’était comme un mélange de tarte aux cerises, de crême, d’ananas, de dinde truffée, de nougat, et de rôties au beurre,) elle eut bientôt tout avalé.  « Je me sens toute drôle, » dit Alice, « on dirait que je rentre en moi-même et que je me ferme comme un télescope. » C’est bien ce qui arrivait en effet. Elle n’avait plus que dix pouces de haut, et un éclair de joie passa sur son visage à la pensée qu’elle était maintenant de la grandeur voulue pour pénétrer par la petite porte dans ce beau jardin. Elle attendit pourtant quelques minutes, pour voir si elle allait rapetisser encore. Cela lui faisait bien un peu peur. « Songez donc, » se disait Alice, « je pourrais bien finir par m’éteindre comme une chandelle. Que deviendrais-je alors ? » Et elle cherchait à s’imaginer l’air que pouvait avoir la flamme d’une chandelle éteinte, car elle ne se rappelait pas avoir jamais rien vu de la sorte. Un moment après, voyant qu’il ne se passait plus rien, elle se décida à aller de suite au jardin ; mais hélas, pauvre Alice ! en arrivant à la porte, elle s’aperçut qu’elle avait oublié la petite clef d’or. Elle revint sur ses pas pour la prendre sur la table. Bah ! impossible d’atteindre à la clef qu’elle voyait bien clairement à travers le verre. Elle fit alors tout son possible pour grimper le long d’un des pieds de la table, mais il était trop glissant ; et enfin, épuisée de fatigue, la pauvre enfant s’assit et pleura. « Allons, à quoi bon pleurer ainsi, » se dit Alice vivement. « Je vous conseille, Mademoiselle, de cesser tout de suite ! » Elle avait pour habitude de se donner de très-bons conseils (bien qu’elle les suivît rarement), et quelquefois elle se grondait si fort que les larmes lui en venaient aux yeux ; une fois même elle s’était donné des tapes pour avoir triché dans une partie de croquet qu’elle jouait toute seule ; car cette étrange enfant aimait beaucoup à faire deux personnages. « Mais, » pensa la pauvre Alice, « il n’y a plus moyen de faire deux personnages, à présent qu’il me reste à peine de quoi en faire un. » Elle aperçut alors une petite boîte en verre qui était sous la table, l’ouvrit et y trouva un tout petit gâteau sur lequel les mots « MANGEZ-MOI » étaient admirablement tracés avec des raisins de Corinthe. « Tiens, je vais le manger, » dit Alice : « si cela me fait grandir, je pourrai atteindre à la clef ; si cela me fait rapetisser, je pourrai ramper sous la porte ; d’une façon ou de l’autre, je pénétrerai dans le jardin, et alors, arrive que pourra ! » Elle mangea donc un petit morceau du gâteau, et, portant sa main sur sa tête, elle se dit tout inquiète : « Lequel est-ce ? Lequel est-ce ? » Elle voulait savoir si elle grandissait ou rapetissait, et fut tout étonnée de rester la même ; franchement, c’est ce qui arrive le plus souvent lorsqu’on mange du gâteau ; mais Alice avait tellement pris l’habitude de s’attendre à des choses extraordinaires, que cela lui paraissait ennuyeux et stupide de vivre comme tout le monde. Aussi elle se remit à l’œuvre, et eut bien vite fait disparaître le gâteau.
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pourmonbienetre · 4 years
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Les conseils du Dr Saldmann
Les conseils de Saldmann
Au réveil
Bien se laver les mains. Comptez 30 secondes, au moins, pour des mains impeccables.
Brosser votre langue avec une brosse à dents douce.
Pas utile de mettre du déo si on ne transpire pas spontanément.
Ne pas forcer lors de l’émission des selles.
Ne portez pas de sous-vêtements serrés, susceptibles de provoquer une macération avec la sueur.
Le corps
Pour la toilette quotidienne, optez pour la douche, toujours plus efficace qu’un bain. Bien se laver commence du haut vers le bas. Choisir des savons au ph neutre pour les zones sensibles : aisselles, aine, région pubienne, sillon interfessier, en terminant par les pieds. Les germes ont une préférence pour les recoins comme le nombril, où ils peuvent proliférer en toute discrétion. Pensez donc à le nettoyer. Savonnez le sillon interfessier et l’anus en vous plaçant accroupi. Ne séchez jamais vos fesses de façon brutale en effectuant des va-et-viens avec une serviette rêche. Tamponnez doucement.
Au cours de la journée
Boire 1,5L à 2L d’eau dans la journée.
Comportez-vous comme si vous portiez fièrement une couronne de roi sur la tête et que vous deviez jamais la laisser tomber. Se maintenir droit en position assise ou en marchant oblige aussi à se redresser mentalement.
A midi
Pensez à avoir une brosse à dents sur son lieu de travail pour se laver les dents après le repas.
Au retour du travail
Bien se laver les mains. Comptez jusqu’à 30 secondes au moins pour des mains impeccables.
Au couché
Le visage
Savonnez soigneusement le visage, les oreilles, le nez, les lèvres et les paupières avec un savon ph neutre. Rincez avec de l’eau minérale, moins agressive que l’eau du robinet et séchez avec soin. Pour le visage, vous pouvez vous servir de l’eau minérale, moins agressive que l’eau du robinet.
Bien se laver les dents avant de dormir est essentiel. Optez pour un dentifrice naturel aux plantes. Utilisez une brosse à dent souple, à changer tous les mois.
Utiliser du fil dentaire au moins une fois par jour.
Chaque soir, brossez-vous les ongles avant d’aller au lit.
Juste avant d’aller vous coucher, dégagez vos voies aériennes après vous être lavé les dents. Mouchez une narine, puis l’autre. Reniflez et crachez dans le lavabo. Puis terminez par un gargarisme avec de l’eau gazeuse ou salée.
Conseils vrac :
Ne pas mettre les mains dans la bouche.
Si vous êtes doux et positif envers vous-même, vous irez vers ceux qui le sont aussi à votre égard.
Un corps qui transpire, c’est un corps qui respire. La transpiration permet d’éliminer les déchets, toxines, impuretés, cellules mortes, métaux lours, polluants de l’organisme.
La sueur est gage d’une peau plus belle, plus éclatante
Pas utile de mettre un déco si on ne transpire pas spontanément
Ne pas forcer lors de l’émission des selles
Une fois sorti de la piscine ou de la mer, ne pas garder son maillot mouillé.
Prenez systématiquement une douche. Séchez-vous avec soin et enfilez un maillot propre et sec
La bonne position pour aller faire caca : se tenir bien assis sur le trône, genous écartés, vêtements bien baissés.
Mangez du piment ou de la harissa pour déboucher le nez
Apprenez à être doux et bienveillant avec vous-même
Se savonner les fesses après être passé aux toilettes
En consommant des fibres, vous favorisez une bonne santé intestinale
Lorsque vous ressentez l’envie d’émettre des gaz, isolez-vous, et soulagez-vous
Idem pour rôter
Pour rester en bonne santé, le tour de taille doit se situer en dessous de 94 cm chez l’homme. Le tour de cou en dessous de 36 cm
Pesez-vous toujours à la même heure, après vous être soulagé aux toilettes
l’IMC normal se situe entre 18 et 25
N’oubliez pas de mettre une écharpe, vous allez attraper froid et tomber malade pour rien.
Garder votre nez au chaud
Pensez à nettoyer tapis d’entrée tous les mois et changer le tous les 6 mois
Faites de votre maison un espace sain
Marchez pieds nus, ça relaxe
Faire le ménage au vinaigre blanc
Laissez reposer l’eau du robinet 2 heures au réfrigérateur
La poussière : la bête invisible qui vous veut du mal. Elle contient des déjections d’acariens
Faire au minimum un grand ménage par semaine. Passez l’aspirateur, éliminer les poussières avec un chiffon sec avant d’aérer pendant 30 minutes.
Au quotidien oxygénez chaque pièce (cuisine, salle de bains, chambre, salon) 10 minutes
Sortir son matelas à l’extérieur est une bonne idée surtout l’hiver car les acariens meurent lors d’une exposition prolongée au froid
Portez des gants en ville pour se protéger des nombreuses contaminations.
Procéder chaque mois à la toilette de votre lave-linge. Mettez la température la plus forte, ajoutez un désinfectant ménager et faites un tour de lavage à vide.
Nettoyer tous les objets du quotidien, remplis de microbes : smartphone, claviers et souris d’ordinateurs
Toujours se laver les mains aprs avoir mis son ligne sale dans la machine, même si les vêtements semblent visuellement propres
Pensez à mettre chaque semaine le tapis de bain à la machine
Veillez à nettoyer votre pomme de douche tous les mois, en le laissant tremper dans du vinaigre blanc tout une nuit. Le matin, rincez en faisant couler l’eau chaude pendant 3 minutes pour bien éliminer le vinaigre
Laver les vêtement qui vont être en contact avec la peau avant de les porter pour la première fois : sous vêtements, chemises ou chemisiers, serviettes de toilette, chaussettes ... Certains tissus sont imprégnés de substances tociques ou allergéniques qu’il vaut mieux éliminer avec le lave-linge
La façon dont vous vous habillez exprime votre façon de penser et vous assigne à un rôle
Et la première impression est souvent la bonne
Avalez un grand verre d’eau glacée juste avant de vous mettre à table
Boire au minimum 1,5 à 2 litres d’eau par jour
Grignotez des pop-corn ni salés ni sucrés
Anti-grignotage : bouillie bébé avec un peu de cannelle. En une semaine de bouillie midi et soir, les résultats se voient sur la balance
Laissez infuser des racines de gingembre soigneusement épluchées dans de l’eau bouillante pendant quinze minutes
Le thé vert présente de nombreux bienfaits pour la santé. La meilleure façon d’extraire les composés bénéfiques du thé vert est de le chauffer au micro-onde. Versez de l’eau chaud sur le sachet de thé, passez-le 30 secondes au micro-ondes à mi-puissance, puis laissez reposer le breuvage une minute.
L’aubergine est très faible en calories, riche en fibres et bourrée de vitamines
Les champignons de Pairs sont parfaits : riches en fibres, en vitamines
N’avalez pas votre repas en deux minutes
Beaucoup pensent qu’en allant au restaurant japonais, on mange sain et léger. Ce n’est malheureusement pas le cas : la quantité importante de sel stimule l’appétit et augmente votre poids le lendemain
Le riz cuit non consommé doit être mis vite au réfrigérateur car il peut contenir après cuisson des spores de bacillus cereus qui se transforment à température ambiance en bactéries
Le riz ne peut être conservé au réfrigérateur que 24 heures et resservi une seule fois
Garder un verre d’eau de cuisson des pâtes pour éviter de mettre trop d’huile et les rendre plus onctueuse
Le sucre appelle le sucre
manger trop et vite fatigue l’organisme et augmente les risques d’obésité
Il est important de s’accorder des récompense pour qu’un régime tienne la route
Votre corps est un sanctuaire. C’est votre bien le plus précieux
Accepter d’avoir faim pendant un moment, c’est se libérer de notre culture du manque
Diminuer les calories freine le vieillissement
Mâcher la bouche fermée a un effet immédiat : mécaniquement, nous avalons moins d’air, et l’estomac, qui se comporte comme une cuve, aura moins de pression pour faire remonter son contenu
Mange lentement Ne mâche pas la bouche ouverte
Un simple bain de pieds chaud libère des hormones du bonheur par la sensation agréable qu’il génère
Avec 3 minutes sous une douche froide, vous produisez des endorphines tout en brûlant des calories
Pour garder la ligne, surtout en hiver, prenez l’habitude de vous octroyer une heure de marche tôt le matin pour bénéficier de la lumière bleue solaire qui participe à la fonte des graisses
L’activité physique quotidienne est essentielles pour rester en bonne santé
Notre corps produit en effet des déchets qu’il faut évacuer tous les jours
Dose minimum est de 30 minutes d’exercice quotidien : marche rapide, vélo, natation en continu ... surtout après 40 ans
La marche lente est révélatrice d’une mauvaise hygiène de vie
Le jeûne invite l’organisme à se réparer lui-même. Lors d’un jeûne, les défenses immunitaires montent en puissance
Jeûner force nos cellules à puiser dans leurs ressources internes
Un jeûne de 24 heures correspond à une cure détox
Manger trop souvent use l’organisme prématurément
Tentez 2 repas au lieu de trois
Lorsque vous jeûnez, n’oubliez pas de vous hydrter au maximum : eau, thé, tisanes, sans sucre ni édulcorant
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locatme · 4 years
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Où investir en Île-de-France ?
L’immobilier reste une valeur refuge, et donc un investissement sûr. Notamment en Île-de-France, qui est un secteur attractif où la demande est très forte. Mais où investir en Île-de-France ? 
Le Grand Paris : un secteur en mutation
Le Grand Paris, qui consiste en la petite couronne située autour de Paris, est déjà attractif en soi. Mais le projet Grand Paris express, qui verra le jour entre 2030 et 2040, va le rendre encore plus attrayant pour les investisseurs. 
En effet, ce projet gigantesque a pour but de faciliter la traversée de la région Île-de-France grâce à un réseau de plusieurs lignes de métros automatiques. Il sera par exemple possible de relier la ville d’Issy à celle de Cachan en seulement neuf minutes, au lieu de quarante-six minutes actuellement !
En plus des nouvelles lignes de métro, de nouvelles gares vont également être construites. Tout ceci va donc créer de nouveaux quartiers, qui deviendront sûrement très prisés.
Le Grand Paris va bénéficier de ce nouveau projet. En effet, de nouveaux logements ainsi que des commerces et autres services vont être créés pour accompagner ces nouveaux transports. Ce secteur est donc très intéressant au niveau des investissements immobiliers.
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Les villes où investir en Île-de-France
L’Île-de-France est une région plutôt étendue et diverse. En effet, elle offre de nombreuses possibilités en termes d’investissement immobilier. Cependant, certaines villes ou certains quartiers sont plus intéressants que d’autres.
Afin d’obtenir la meilleure rentabilité possible de votre investissement, il est conseillé d’opter pour des villes ou des quartiers dont le prix au mètre carré n’excède pas 4000 euros. 
Aubervilliers
Avec un prix de 3236 euros par m², Aubervilliers est une ville en très forte demande. En effet, en 1 an ce prix a connu une hausse de 9,8 %. Cependant, elle reste l’une des villes les plus abordables de la petite couronne. 
Cette hausse du prix est sans doute due au futur prolongement de la ligne de métro, ainsi qu’à la création d’une nouvelle ligne. Et cela va sûrement continuer.
Aubervilliers représente donc une opportunité intéressante d’investissement, qui s’avérera probablement très rentable dans le futur. Plus particulièrement les secteurs situés aux alentours des futures stations. Notamment celles de la Mairie et du Fort d’Aubervilliers.
Saint-Denis
Le prix du mètre carré est de 3524 euros, avec une hausse de 11 % en un an. C’est une ville très attrayante, car proche de Paris, tout en étant plus accessible aux ménages. 
Avec le projet Grand Paris express, les lignes de métro vont tripler. Ce qui, sans nul doute, va attirer beaucoup de nouveaux habitants. 
Vitry-sur-Seine
Avec un prix de 3531 euros par mètre carré, Vitry-sur-Seine arrive en troisième position des villes dans lesquelles investir en Île-de-France.
En effet, deux nouvelles gares, ainsi qu’une nouvelle ligne de métro, sont prévues dans ce secteur en 2024. Vitry-sur-Seine représente donc un choix intéressant en matière d’investissement immobilier. 
Le marché de l’immobilier de Vitry-sur-Seine n’est pas encore considéré comme spéculatif, mais cela ne saurait tarder. Avec l’avancement du projet, et l’installation d’un pôle numérique dans la ville, les prix risquent d’augmenter. C’est donc un investissement qui saura être rentable.
Noisy-le-Grand
Dernière ville de notre classement, Noisy-le-Grand n’en est pas moins très intéressante. Avec un prix au mètre carré de 3414 euros, elle a connu une hausse de 2,2 % en un an. Et cela risque de continuer avec le projet Grand Paris Express. 
Située seulement à environ quinze minutes de Paris, Noisy-le-Grand pourrait se révéler un très bon choix en termes d’investissement.
En effet, les professionnels de l’immobilier recommandent d’investir lorsque les prix sont bas afin de pouvoir revendre lorsqu’ils seront hauts. Ceci assure une bonne rentabilité de l’investissement.
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claudehenrion · 6 years
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Arrêtez d'emmerder les français...
  Ce cri de révolte en forme de supplique qui traverse cette semaine la ''une'' de Valeurs Actuelles, les lecteurs de ce Blog ne le connaissent que trop : il est l'appel au secours que je lance sans cesse en direction, si elles en ont une, des mânes du regretté Georges Pompidou. Je n'allais pas me priver de saisir au bond la chance ainsi offerte, car notre Président actuel n'a rien compris au message que lui avaient adressé les électeurs : ‘’On ne veut pas de vos idées (partagées, souvenez-vous en, par moins de 25 % du corps électoral)... mais on espère que votre jeunesse et votre soif apparente de réformes vont aller dans le bon sens''. Hélas, plus le temps passe, plus ''il a tout faux''. En fait, il est ‘’En Marche’’... vers tout ce qui est inutile ! 
  La tâche était simple, pourtant, claire et de très bon goût : desserrer le plus vite possible les carcans dans lesquels une Administration triomphante a peu à peu enfermé le peuple français, qui est soumis sans plus aucune protection (sauf, un peu, le Sénat... dont les avis éclairés sont, par système, écrasés par ceux d'une Assemblée Nationale dont la majorité, qui se dit ''en Marche'', est majoritairement composée de survivants du socialisme moribond) à des empilages de règlements, de contraintes, d'obligations, d'impôts nouveaux et de corvées qui le paralysent.         D'un autre côté, on aurait dû se douter que, en confiant à un haut fonctionnaire diplômé de notre plus prestigieuse école d'Administration (dont les membres ont érigé l'esprit de corps en règle de vie  --rappelez-vous la promotion ''Voltaire'' sous Hollande, qui a usé et abusé du pouvoir jusqu'à précipiter la France dans un cauchemar !), on prenait à peu près le même risque… avec une autre promotion.
  Mais non, c'eût été trop beau... On a gardé le plus grand nombre possible de ceux qui étaient en place, et on en a ajouté quelques couches, accélérant encore notre marche vers l'absurde. En quelques décennies, la France est passée de la ''Société de confiance'' dont rêvait Alain Peyrefitte dans les années 1995 à une ''société de défiance'' vingt ans plus tard (2003), puis à à une ''société d'émigration'' vers la Belgique des forces vives de la Nation. Et après avoir rêvé à la fin de ce cercle vicieux sous Sarkozy (dont les promesses ont été assassinés par la pire crise économique que le monde ait connu, ce qui a bloqué ses et nos espoirs d'un retour du balancier), nous avons payé très cher un court moment de faiblesse dans les isoloirs, punis par le règne imbécile d'un Hollande... qui l'était tout autant !
  A la fin, comme pour couronner ces mésaventures, c'est vraiment sans l'avoir voulu que nous nous retrouvons aujourd'hui confrontés à la menace chaque jour plus précise d'une ''Société assujettie'', comme je l'écrivais ici-même il y a peu. Une camarilla de clones auto-sélectionnés ''administre'' la France à coup de normes inutiles, de lois perverses, de prélèvements dingues et d'interdictions dans tous les domaines où il n'y en a pas besoin. Elle nous ''administre'' mais ne dirige plus rien et ne prévoit rien que sa propre survie... et notre douloureuse mise sous tutelle...        C'est Jean Thomas Lesueur, délégué général de l'Institut Thomas More, qui remarquait récemment que ''l'Etat est plus dirigiste que jamais''. Et le plus ironique de tout, c'est que nos parlementaires incultes ont repris le nom de ''société de confiance'' pour mettre en valeur un vague ''droit à l'erreur'' du contribuable devant certaines décisions de la toute puissante et anthropophage Administration fiscale ! Quand je vous dis que les mots ont perdu leur sens : la folie est sortie des asiles !
  Devant des dirigeants bardés de diplômes et s’étant fait les griffes dans les postes les plus brillants du secteur public et même dans certains secteurs sans risques du ‘’privé’’, les simples citoyens et la société civile ne pèsent vraiment pas lourd !             En leur faisant croire que c'est ‘’pour leur bien’’ qu'on agit, on leur enjoint (parfois sans trop de ménagement) de laisser faire l'Etat, qui, lui, sait décider, encadrer, permettre, interdire, réformer dans le sens qu'il a décidé : il est tellement plus capable qu'eux de savoir ce qu'ils veulent ! (c’est leur arme pour nous faire taire).       Ecoutez-les se saouler de mots : le cliché ''Ce que veulent les Français, c’est '' doit obligatoirement précéder la liste de leurs fantasmes liberticides, de leurs idées fixes ou... des idioties que leur ont soufflées les bobos, la mode (c’est pareil), la Presse (c’est pareil-bis) ou des pseudo-gourous plus ou moins bien intentionnés.
  Le seul ennui (je cite encore Jean-Thomas Lesueur), c'est que ''l'étatisme (de notre) Président a besoin, pour se déployer, d'une société française consentante, passive, attendant les solutions et appliquant des consignes venues d'en haut''.           La méthode que Macron revendique sans fausse honte (elle est terrifiante quand on se donne le mal d’écouter ce qui est dit), est clamée, proclamée et revendiquée sans cesse : ‘’je discute aussi longtemps que je l’ai décidé avec les gens ou les corps intermédiaires, mais je ne cèderai rien'' (avec ce RIEN ''majuscule'' et emphatique dont nous ne voyons même plus ce qu’il y a d'inacceptable en lui !)
  La seule question qui vaille est donc : sommes-nous encore prêts à défendre notre civilisation, notre liberté, nos us et coutumes, et, tant qu'on y est, notre religion chrétienne, clé unique de tout ce qui s'est passé (de bon, le plus souvent, et de moins bon, quelques fois !) depuis quinze cents ou deux mille ans... Et comme le recommandait déjà la Fontaine en 1668 dans la fable ''Le loup et le chien'',
“Attaché ? dit le Loup.  De tous vos repas Je ne veux en aucune sorte, Et ne voudrais pas même, à ce prix, un trésor.” Cela dit, maître Loup s'enfuit, et court encor...
  C'est ce que nous devrions faire, si nous étions sages, avant qu'il soit trop tard et que la trace du collier soit devenue ineffaçable en nous... S’il vous plaît, Messieurs de Bercy, et même dans votre propre intérêt... ‘’Arrêtez de nous emmerder’’ !
H-Cl.
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seneweb · 4 years
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Restaurants ouverts et bars fermés, Paris entre en zone d’alerte maximale
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Alerte maximale à la Covid-19 à Paris
 Bars fermés, restaurants ouverts mais sous réserve d’un strict respect d’un protocole sanitaire renforcé, réduction de la capacité d’accueil dans les universités et de la fréquentation dans les centres commerciaux: Paris et la petite couronne basculeront mardi dans un nouveau régime de restriction face à la progression de l’épidémie de coronavirus.
L’essentiel de ces mesures localisées avait été dévoilé la veille au soir par Matignon.
Les décideurs publics régionaux les ont détaillées lundi lors d’une conférence de presse commune symbolisant un “travail très partenarial” – l’expression a été employée par la maire socialiste de la Paris, Anne Hidalgo – et “en collégialité”, selon le préfet de police de Paris, Didier Lallement.
Elles s’appliqueront à compter de mardi et jusqu’au lundi 19 octobre inclus avant d’être réévaluées au regard de l’évolution des indicateurs de l’épidémie.
“Ce matin nous franchissons une nouvelle étape”, a déclar�� Didier Lallement. “Ce sont des mesures de freinage parce que l’épidémie va trop vite. Il faut freiner maintenant avant que notre système de soin soit débordé”, a-t-il ajouté.
Aurélien Rousseau, directeur général de l’Autorité régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France, a explicité cette tension sur les services de santé en soulignant que le taux d’occupation des lits en services de réanimation occupés par des patients COVID avait franchi dimanche le taux de 36%.
“Les chiffres confirment aujourd’hui à Paris et en petite couronne (ndlr, les trois départements limitrophes que sont les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne) le dépassement des seuils d’alerte qui justifie le placement de la plaque parisienne en zone d’alerte maximale”, a-t-il insisté.
“Nous savons que nous arriverons dans les quinze prochains jours autour de 50% de lits de réanimation occupés par des patients COVID.”
BARS ET PISCINE FERMÉS
“A compter de demain, tous les bars devront être fermés”, a indiqué Didier Lallement en évoquant la situation s’appliquant à la capitale et aux trois départements de la petite couronne.
En revanche, a ajouté le préfet de police de Paris, “les restaurants que l’on définit comme étant des établissements dont l’activité principale est la vente de repas (…) pourront rester ouverts à leurs horaires habituels sous réserve du strict respect d’un nouveau protocole sanitaire validé par le Haut Conseil de santé publique”.
Cette politique va également s’appliquer aux restaurants d’Aix et de Marseille qui pourront rouvrir ce lundi en respectant de strictes consignes sanitaires, a-t-on appris auprès de la préfecture des Bouches-du-Rhône.
La fermeture généralisée des restaurants et des bars à Aix-Marseille et en Guadeloupe, les premiers territoires français à avoir basculé en zone d’alerte maximale fin septembre, avait été extrêmement décriée par les élus locaux et les acteurs économiques.
RESTRICTIONS DANS LES CENTRES COMMERCIAUX
A Paris et dans la petite couronne, l’interdiction déjà en vigueur de la vente à emporter et de la consommation d’alcool sur la voie publique à partir de 22h00 reste d’actualité. Le préfet Lallement a décidé en outre d’interdire “explicitement les soirée étudiantes et tout type de rassemblements festifs ou familiaux dans les établissements recevant du public (ERP)”.
“Les cérémonies de mariage peuvent bien évidemment avoir lieu dans les mairies ou dans les lieux de culte mais les fêtes de mariage dans les ERP ne sont pas autorisées”, a-t-il poursuivi.
Ces mesures, a-t-il précisé, ne visent pas les lieux privés.
Concernant les grands magasins et les centres commerciaux, ils devront au maximum accueillir un client pour 4 mètres carrés, ce qui, a-t-il dit, limitera le nombre de personnes à même de s’y croiser tout en garantissant une “bonne vitalité économique nécessaire”.
Les gymnases, les salles polyvalentes et les piscines seront fermées pendant les quinze jours à venir “mais en accord et à la demande du maire de Paris et parce que nous entrons dans une période de vacances scolaire nous avons souhaité que ces espaces puissent continuer à accueillir des mineurs que ce soit dans un cadre scolaire, associatif ou privé”.
Pour les manifestations sportives en plein air, la règle reste la jauge maximale à 1.000 personnes ou à 50% de la capacité des enceintes si elles peuvent accueillir moins de 1.000 spectateurs. La règle reste donc inchangée pour les internationaux de France de tennis qui se déroulent en ce moment à Roland-Garros.
GARDER UN CONTACT ÉTUDIANTS-ENSEIGNANTS RÉEL
Dans les universités, où le recteur d’académie Christophe Kerrero a fait état d’une baisse significative des contaminations après les pics enregistrés à la rentrée, la capacité sera réduite à 50% dans tous les lieux (salles de cours, amphithéâtre et réfectoires).
La majorité des établissement universitaires a déjà adopté le format hybride de cours en présentiel et à distance, a-t-il dit, insistant sur la nécessité pour les étudiants de “garder un contact réel avec leurs enseignants”.
Globalement, Anne Hidalgo a souligné que tous les décideurs publics allaient devoir continuer de “travailler en réseau, à l’échelle de territoires le plus fins possibles (…) et de façon encore plus méthodique pour pouvoir revenir dans quinze jours avec je l’espère de bonnes nouvelles sur le front de l’épidémie”.
Quant aux contrevenants, Didier Lallement a prévenu: “Nous serons implacables pour ceux qui veulent en permanence contourner la règle. Ils sont très, très peu nombreux, malheureusement ils existent et cela m’arrive encore de fermer un certain nombre d’établissements.”
Henri-Pierre André avec la contribution de Marc Leras à Marseille; édité par Blandine Hénault
Crédit: Lien source
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source https://seneweb.fr/restaurants-ouverts-et-bars-fermes-paris-entre-en-zone-dalerte-maximale/
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gedofrance · 4 years
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Les séparateurs de graisse séparent les graisses d’origine animale ou végétale, des eaux usées. Ce sont des appareils qui séparent et stockent les matières grasses, les huiles et les solides. Ils sont souvent utilisés pour filtrer les eaux ménagères. D’autres sont utilisés dans les garages automobiles ou à d’autres fins utiles. D’après les normes techniques, lesdites graisses doivent être insolubles et saponifiables. Voici quelques modèles selon vos besoins.
Les modéles Oleopour G
La gamme de séparateurs de graisses ACO Oleopour est constitué de deux modèles : le modèle standard et le modèle avec colonne de vidange. Ce dernier est muni d’un dispositif de nettoyage haute pression intégrée. Cela permet la vidange, le remplissage et le nettoyage sans ouverture du couvercle.
Séparateur Oleopour G
Existant en six tailles, ils sont conçus au polyéthylène haute densité ce qui leur permet une installation enterrée pérenne. Grace à la stabilité structurelle de la cuve rotomoulée, ils peuvent résister jusqu’à plus de cinquante ans. Sa forme ovoïde et l’épaisseur de sa paroi contribuent à cette longévité. Ils peuvent résister à une poussée de la nappe phréatique sans encrage bétonnée jusqu’à moins de cinquante centimètres de la surface du sol. Leur résistance mécanique est également élevée. Leur cuve peut supporter jusqu’à plus d’un mètre de hauteur de charge. Plusieurs types de couvercles sont disponibles selon vos besoins. Le couvercle sur cadre en fonte rempli de béton est adéquat pour les charges lourdes come le passage des véhicules et motos. Il est étanche et couronné. Les couvertures de la classe B ne nécessitent pas une dalle de répartition. Vous pourrez choisir le couvercle en fonte avec cadre rempli de béton avec rehausse en polyéthylène. Il est aussi étanche que verrouillé avec couronne de réduction en béton.
La sélection Simop
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Séparateurs de graisses et fécules avec débourbeur en PRV de 8 à 20l/s
Vous avez le bac à graisse sous évier qui est un séparateur à grasses pour eaux usées ménagères. C’est une solution adéquate pour les restaurants et fast foods lorsqu’un terrassement ou la pose en cave est impossible. Il est destiné à une pose au sol ou sur un caillebotis sous paillasse. Un professionnel ou l’utilisateur doit intervenir une fois par semaine pour l’entretien afin d’éviter l’usure prématurée et les bouchons. Vous procéderez à la vidange totale et le remplierez d’eau claire tout de suite après.
Séparateurs de graisses – gamme Apollo débourbeur v100
Vous avez également le séparateur de graisse avec débourbeur hors sol dont la capacité de rétention des graisses est de 40 litres I/s. l’appareil doit être posé sur une surface lisse et plane et les couvercles doivent être accessibles pour faciliter l’entretien. Il faudra également prévoir un système de ventilation pour évacuer les gaz au-dessus du faitage. Un entretien complet tous les quinze jours suffira largement. Si vous ne l’utilisez pas tous les jours, l’entretien peut être reporté jusqu’à un ou deux mois. Comme pour le modèle précédent, il faudra le laver entièrement et le remplir immédiatement d’eau claire.
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Séparateurs de graisses et fécules avec débourbeur – pose hors sol
D’autres appareils ont des séparateurs de fécules intégrés, des poses enterrées avec nappes, etc. Plusieurs choix sont disponibles selon vos besoins en termes de tailles, de résistances et de propriétés.
Contactez nous au 04 85 88 02 75, par email sur [email protected] ou via notre site internet pour nous soumettre votre demande pour ce stérilisateur d’air.
Séparateurs à graisse GEDO Les séparateurs de graisse séparent les graisses d’origine animale ou végétale, des eaux usées. Ce sont des appareils qui séparent et stockent les matières grasses, les huiles et les solides.
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zonedederaison · 7 years
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Avec le « Grand Paris » et les JO, une vague de béton s’apprête à submerger l’Île-de-France « Chantier colossal », « troisième révolution urbaine », « porte d’entrée de l’Europe continentale »… Autour du Grand Paris, immense projet de réaménagement urbain touchant toute la métropole, les discours s’enflamment. Mais sur le terrain comme en coulisses, les grues, tunneliers et autres bétonnières s’apprêtent à imposer leur loi, loin du contrôle des citoyens. Entre les constructions de tours, l’extension des lignes de métro, ou les grands projets comme Europa City, les promoteurs et géants du BTP se frottent déjà les mains. Depuis l’annonce officielle de la tenue des Jeux olympiques à Paris en 2024, le calendrier du Grand Paris semble s’accélérer. Au nord de l’agglomération, la mairie de Gonesse a validé fin septembre la modification de son plan local d’urbanisme pour faire place à Europa City, hybride entre centre commercial et parc d’attractions, dont le promoteur, une filiale d’Auchan, présentait dans la foulée une nouvelle mouture, destinée à répondre aux critiques que le projet suscite. Des travaux sont engagés sur la ligne de métro 15-Sud, entre Pont de Sèvres et Noisy-Champs, le premier tunnelier devant entrer en action très prochainement à Champigny. En parallèle, les jurys de l’appel à projets « Inventons la métropole du Grand Paris » sont en train de sélectionner les heureux lauréats destinés à aménager 56 sites, répartis sur toute la banlieue parisienne. Concours d’architectes et marchés publics se succèdent à un rythme soutenu. Des décisions se prennent aujourd’hui qui façonneront le visage futur de la capitale et de ses environs. Pour le meilleur, et pour le pire. Un « Grand Paris » des transports... et des tours La réflexion sur le « Grand Paris » avait été lancée en fanfare par Nicolas Sarkozy en 2007, à travers une consultation internationale associant dix équipes d’architectes afin de concevoir un « projet d’exception » pour la métropole. Dix ans plus tard, qu’en reste-t-il ? Essentiellement un projet de transport en commun, le « Grand Paris Express », soit un ensemble de quatre nouvelles lignes de métro automatiques (15, 16, 17 et 18, plus le prolongement de la 14) destinées à relier entre eux les points névralgiques de la banlieue, et dont la mise en service s’échelonnera jusqu’à 2030. Ce projet de nouveaux métros sera complété par une nouvelle ligne reliant d’ici 2023 la Gare de l’Est à l’aéroport de Roissy, CDG Express. À quoi s’ajoute Europa City – si le projet voit le jour – ainsi que l’ensemble des projets urbains faisant l’objet de l’appel d’offres « Inventons la métropole du Grand Paris », plus quelques nouveaux équipements liés aux Jeux olympiques, notamment une nouvelle piscine à proximité du Stade de France. Sans oublier, à Paris même, la rénovation programmée de la tour Montparnasse et la construction de nouvelles tours. Au nouveau tribunal de grande instance du quartier des Batignolles, réalisé par l’architecte italien Renzo Piano (celui du centre Pompidou et de la Potsdamer Platz de Berlin), s’ajouteront les futures tours « duo » de Jean Nouvel avenue de France, dans le XIIIe arrondissement. Celles-ci accueilleront le siège de la banque Natixis. Il y a aussi la tour Triangle (porte de Versailles) ainsi que, probablement, de futures tours porte d’Ivry et sur la ZAC Bercy-Charenton, qualifiées de « porte d’entrée monumentale du Grand Paris » par l’adjoint à l’urbanisme de Paris Jean-Louis Missika. La Tour de Bercy-Charenton pourrait accueillir le siège du pétrolier Total. Le Grand Paris, c’est aussi un empilement de structures technocratiques qui ont pour point commun leur éloignement des citoyens. D’abord, la Métropole Grand Paris, présidée par Patrick Ollier (Les Républicains), puis les échelons territoriaux déjà existants : la région Île-de-France, Paris, et les sept départements de la zone. La « métropole » pourrait gagner en pouvoir si Emmanuel Macron, comme il l’a laissé entendre, décide de supprimer les trois départements de la petite couronne (Hauts-de-Seine, Val-de-Marne et Seine-Saint-Denis). À cela s’ajoutent la Société du Grand Paris – en charge essentiellement du projet de transports Grand Paris Express –, Grand Paris Aménagement – responsable de la gestion de divers projets d’aménagement et en particulier d’Europa City –, et quelques autres entités rassemblant élus, représentants de l’État et personnalités qualifiées. Des marchés de dizaines de milliards d’euros Serions-nous sur le point d’assister à un retour en force de l’affairisme et du bétonnage typiques de l’urbanisme parisien des années 1960 et 1970 ? À considérer les chiffres, on peut le craindre. Pour le seul Grand Paris Express, 43 millions de tonnes de déblais, 24 tunneliers appelés à fonctionner simultanément, des tunnels creusés à plusieurs dizaines de mètres de profondeur, soit bien plus que les métros et RER actuels, 68 gares... Quant au nombre de travailleurs détachés venus de toute l’Europe, potentiellement sous-payés, appelés à s’activer sur ces chantiers, aucun chiffre ne circule. « Chantier colossal »,  « troisième révolution urbaine »,  « porte d’entrée de l’Europe continentale »,  « choc économique et urbain »… Dans les discours officiels et médiatiques, l’heure est davantage au triomphalisme et à la « compétition » entre Paris et les autres grandes villes « de classe mondiale ». En arrière-plan, il y a aussi le Brexit et l’objectif d’attirer à Paris les traders et les institutions financières de la City. Une perspective qui, comme les Jeux olympiques, semble faire l’objet d’un large consensus politique associant aussi bien la mairie de Paris, que la région Île-de-France et l’État. Du côté des entreprises, on se frotte les mains. Promoteurs et groupes de BTP - qui sont souvent les mêmes - vont bénéficier à la fois des chantiers et de la hausse des prix de l’immobilier. L’explosion du prix du foncier en Île-de-France, déjà bien engagée depuis le début des années 2000, va se poursuivre. Ce sera le cas en particulier autour des futures gares du Grand Paris Express. Le réseau d’agences immobilières Guy Hoquet souligne déjà les opportunités de placements lucratifs dans des villes comme Saint-Ouen, Bagneux, Le Kremlin-Bicêtre ou Villejuif. Au grand bonheur du BTP À l’assemblée générale 2017 de Vinci, les actionnaires jugeaient que le Grand Paris alimenterait « les carnets de commandes des grands groupes de la profession pendant quinze ans au moins ». Les huit marchés de génie civil de la ligne 15-Sud, pour un montant total estimé à 3,7 milliards d’euros, ont ainsi été partagés entre des groupements pilotés par Bouygues, Vinci, et Eiffage. Selon Le Parisien, Bouygues aurait récupéré en tout 1,38 milliard et Vinci 1,08 milliard de marchés. Un dérapage du budget global du Grand Paris Express, estimé initialement à 22 milliards d’euros, est déjà prévu. Il pourrait atteindre désormais les 35 milliards ! Sans compter les rallonges supplémentaires qui pourraient être nécessaires pour mettre en service les nouvelles lignes à temps pour les Jeux olympiques. Les spécialistes du secteur s’inquiètent également de la faiblesse des moyens et de l’expertise de la Société du Grand Paris. Celle-ci se retrouve en position de faiblesse face à des géants comme Bouygues ou Vinci, lorsqu’il s’agit de fixer ou de contrôler les budgets. D’autant qu’elle n’a pas de comptes à rendre aux citoyens dont l’argent finance pourtant ces grands projets. D’autres secteurs sont eux aussi appelés à profiter de la manne : les fournisseurs de trains et d’équipements électroniques – Siemens-Alstom, Thales –, les gestionnaires de transports publics – RATP, Keolis-SNCF et Transdev – qui seront mis en concurrence pour les lignes du Grand Paris Express, ou encore les fournisseurs de matériaux de construction comme Lafarge. Les géants privés des services urbains, Veolia, Suez ou Engie, qui dominent les grands syndicats intercommunaux de l’agglomération parisienne en charge de l’eau, de l’assainissement, des déchets ou encore du chauffage urbain, comptent bien consolider leur influence  d’article). Le bétonnage, une hérésie climatique Au final, c’est une immense opération d’ingénierie urbaine qui s’annonce. Elle modifiera en profondeur le paysage de l’agglomération, à coups de millions de tonnes de terre déplacée et de béton coulé. Les conséquences s’en feront sentir bien au-delà de la région francilienne, puisque de la Bourgogne à la Normandie, de nouvelles carrières s’apprêtent à ouvrir pour alimenter l’immense chantier en matériaux de construction, ou à en accueillir les déblais. Il y a certes de projets de réutilisation de la terre dégagée par le Grand Paris Express pour fabriquer des briques, mais ils ne concerneront qu’une fraction des millions de tonnes à gérer. Le reste sera acheminé sur des dizaines ou des centaines de kilomètres pour combler des carrières de Lafargeou Saint-Gobain. En résultera aussi une expansion considérable du bétonnage des sols franciliens, pour des projets dont la rentabilité future ne semble pas toujours évidente. Le projet Europa City entrera ainsi en concurrence avec une multitude de centres commerciaux alentour (Parinor, Aéroville, Le Millénaire…), avec le parc des expositions de Villepinte, ainsi qu’avec les autres grands parcs d’attraction de la région – Disneyland, Astérix ou encore le nouveau « Village Nature Paris » que vient d’ouvrir Center Parcs à Marne-la-Vallée. Y a-t-il vraiment de la place pour tout le monde ? Cette logique de bétonnage apparaît en contradiction directe avec la protection du climat et les engagements de l’Accord de Paris. Elle entraîne des émissions importantes de gaz à effet de serre, notamment lors de la production du ciment et durant les chantiers. Et contribue aussi à détruire des sols naturels stockant le CO2 et servant à bien d’autres usages directs et indirects, comme la production de nourriture, la conservation de l’eau ou la régulation des températures. Quelles conséquences sur l’eau, le végétal et les terres agricoles ? C’est précisément l’un des enjeux de la lutte pour sauver les terres agricoles fertiles menacées par le projet Europa City (lire nos articles ici et là). Le problème se pose autour de nombreux projets, grand ou petits, associés au Grand Paris. En milieu urbain, le bétonnage contribue aussi à aggraver les conséquences du réchauffement des températures, à travers le phénomène des « ilots de chaleurs ». Une étude récente estime que les grandes mégalopoles du monde pourraient être confrontées à des hausses de température de plus de 8ºC d’ici 2100. L’imperméabilisation des sols contribue aussi à réduire la recharge des nappes phréatiques et favorise les inondations, comme la région parisienne en a fait l’expérience en juin 2016. Ces enjeux, nos élus en sont bien conscients. Les rapports, recherches et grands raouts internationaux insistant sur le rôle crucial des villes face au changement climatique se multiplient. L’importance de la gestion de l’eau et des végétaux ne cesse d’être soulignée. Paris avait organisé sa propre conférence avec l’Unesco au moment de la COP 21, « Eau, mégapoles et changements mondiaux ». En témoignent encore aujourd’hui les projets conçus par la municipalité d’Anne Hidalgo, dans le cadre de son plan climat, pour « re-végétaliser » la capitale et y renforcer des « ilots de fraîcheur ». Ces initiatives ponctuelles – aussi louables soient-elles – suffiront-elles à inverser la tendance, face à la lame de fond des grands projets d’infrastructures du Grand Paris ? La stratégie de revégétalisation de la capitale est déjà contredite par l’extension de Roland-Garros aux dépens des serres d’Auteuil, ou par celle de l’ex-Palais omnisports Paris Arena, qui bétonnera une partie du parc de Bercy actuel situé… en zone inondable. http://serpent-libertaire.over-blog.com/2017/11/avec-le-grand-paris-et-les-jo-une-vague-de-beton-s-apprete-a-submerger-l-ile-de-france-par-olivier-petitj.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail
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blue-lumen15 · 7 years
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Un Jardin pour deux
Épilogue
Parse, an 332.
Il régnait une effervescence toute particulière dans la salle du trône car c'était un jour très particulier. Après trois jours de deuil on s'apprêtait à fêter une cérémonie importante : le couronnement du nouveau Shah. Hilmes allait accéder au trône avec beaucoup de fierté et de soulagement. De plus il n'avait pas à se soucier de sa descendance avec huit enfants en dix ans. Une fille ainée qui se révélait être une alpha suivi par trois garçons, trois autres filles et un petit dernier qui n'avait pas encore un an…
La descendance n'était pas un problème pour lui, pour Arslan se fut plus difficile surtout ses grossesses très rapprochées. Bardia était arrivé un an après Yildiz, et ensuite Osloes et Cyrus nés la même année. Avec ces quatre grossesses très rapprochées, Arslan avait été vite épuisé avec sa santé fragile. Ils avaient dû trouver un moyen de réduire les grossesses et de les écarter. Hilmes se trouvait obligé de donner de sa personne. D'abord opposé à l'idée soulevée par Arihas, il s'y était résigné pour soulager Arslan et finalement lui aussi y avait trouvé son compte. Ils étaient devenus suffisamment proche avec le temps pour ce genre de moment intime. Arslan avait aussi émis des réserves et était très gêné de se retrouver « sur » son alpha. À force de pratique, ils y avaient trouvé leur compte : Arslan aimait voir Hilmes lâcher prise sous ses attentions et Hilmes devait le reconnaître il appréciait beaucoup…
Hilmes et Daryûn nouèrent un accord tacite à ce sujet. Ils comprenaient rapidement pourquoi l'autre était peu enclin à une journée d'entrainement ou de chasse, surtout après une chaleur de leur oméga. Ils se faisaient même quelques sous-entendus et plaisanteries à ce sujet.
Il chassa toutes ses pensées et se concentra sur sa marche dans l'allée centrale. Tous les seigneurs et leurs familles s'agenouillaient sur son passage. Il s'avança jusqu'au trône où Kishward l'attendait avec la couronne. Il s'inclina et s'écarta quand il arriva jusqu'à lui. Hilmes s'agenouilla et Kishward posa la couronne sur sa tête puis il se releva et se tourna vers l'assemblée. Il fit signe à Arslan de le rejoindre, ce dernier confia leur dernier-né, Nader, à Arihas qui se trouvait derrière lui et veillait sur les jeunes princes et princesses.
Il s'avança lentement et s'inclina devant son roi, il sursauta lorsqu'il sentit Hilmes poser quelque chose sur sa tête, cette couronne n'était pas prévue. Puis Hilmes lui fit signe de se relever en le prenant par la main et l'invitant à venir s'assoir à ses côtés sur le trône. Il siégeait à la même place que sa Mère le reine-mère. Elle était d'ailleurs présente dans l'assemblée au même rang que ses petits-enfants vêtue en noir. Elle devrait porter le deuil de son époux pendant un an mais surtout se retirer complètement de la vie de cour maintenant qu'une nouvelle génération tenait le trône.
Une fois qu'ils furent installés, Hilmes se leva une dernière fois pour appeler sa fille ainée. Il l'invita à s'assoir à côté de lui. À dix ans, elle était suffisamment âgée pour être nommée héritière et Hilmes tenait à montrer que c'était elle qu'il nommerait pour sa succession. Avec Arslan, ils négociaient déjà un mariage avec une princesse lusitanienne. La fête commença enfin : vive le nouveau roi !
Durant le premier mois de son règne, Hilmes ne manqua pas de respecter les accords qu'il avait signés avec Arslan onze ans plus tôt. Il mit en place des lois restrictives visant à abolir complètement l'esclavage.
Beaucoup d'évènements avaient eu lieu durant ses onze ans. Faranghîs resta à la capitale pour s'occuper des temples reconstruits, Ghîb aussi était resté et Arslan le nomma même musicien officiel de la cour. Narsus s'établit dans le palais en tant que peintre officiel, comme promis, et finit par céder aux avances d'Alfreed qu'il épousa deux ans après la Reconquête. Ils eurent une fille nommée Emna quatre après, le portrait de sa mère, et un petit garçon, Ramin, était né en ce début d'année. Quant à Daryûn et Arihas ils eurent deux solides garçons Dalir né deux mois après Yildiz et Keya né la même année qu'Emna. Autant dire que le palais était très animé avec tout ce petit monde. Jaswant était retourné à Sindôra et Elam avait suivi Etoile jusqu'en Lusitania. Il semblait que depuis ils voyageaient tous les deux. Ils n'avaient que peu de nouvelles depuis leur départ mais ils devaient revenir d'ici un mois.
Parse, an 340.
Après de long mois d'échange avec Lusitania, ils firent venir la princesse Simin pour rencontrer Yildiz. Du haut de ses dix-huit ans elle ne se sentait pas vraiment prête à rencontrer sa promise. Elle avait beau être alpha elle se sentait angoissée, encore un trait en commun qu'elle avait avec son Père Arslan. Elle était son portrait craché comme la plupart de ses frères et sœurs d'ailleurs malgré tout c'était elle qui lui ressemblait le plus. Parmi la fratrie seuls Bardia et Anahita ressemblaient à leur Père Hilmes et pourtant ils étaient nombreux, onze pour le moment… Ils étaient cinq à avoir révélé leur genre Bardia oméga – pour son plus grand malheur- Osloes alpha comme elle, Cyrus un béta et enfin Anahita une oméga.
Sur les cinq ce fut Bardia qui le prit le plus mal, surtout que cela se révéla assez tard chez lui, il devait avoir passé ses quinze ans. Il rêvait de devenir marzbâhn avec Dalir mais ses rêves étaient tombés en morceaux. Cependant Arslan l'encouragea à ne pas abandonner, ils devinrent très proche tous les deux. Bardia n'abandonna pas, il s'entraîna sans relâche et profita que sa puberté ne soit pas trop douloureuse pour y consacrer le plus clair de son temps. Ils le reconnurent à peine lorsqu'il sortit de sa période de confinement. En le voyant il était difficile de savoir qu'il était oméga. Il n'avait pas la silhouette fine d'Arslan, il était bien plus « massif » et ressemblait beaucoup à Hilmes. À croire que sa seule volonté ralentissait sa « croissance » d'oméga, à dix-sept ans il n'avait toujours aucune trace de chaleurs alors qu'Anahita à quatorze ans commençait à souffrir de fièvre assez régulière. Elle savait que leurs parents réfléchissaient en cachette pour trouver un alpha qui pourrait lui convenir. Arslan et Hilmes se doutaient bien que cet état qui arrangeait Bardia ne durerait pas éternellement. Cependant si cela continuait ainsi, ils finiraient par marier Anahita avant Bardia. Leur père Arslan avait été très précoce alors le retard de Bardia inquiétait.
Pourtant ça lui convenait, il pouvait suivre ses entraînements et surtout on le considérait plus comme un béta qu'un oméga. Il n'avait rien contre les omégas, il adorait son Père et sa sœur et possédait un grand respect pour Arihas mais… Il n'y avait jamais eu de marzbâhn ou de général oméga. Depuis l'enfance il en rêvait, il voulait combattre aux côté de son Père Hilmes. Il savait que la guerre n'était pas une partie de plaisir mais il voulait prouver sa valeur auprès de son Père… Cependant depuis qu'il le savait être oméga, son Père n'évoquait plus l'idée qu'il l'accompagne sur le champ de bataille. Cela le rendit triste d'être mis à l'écart au profit de son frère Osloes qui était un alpha lui…
Arslan vit son malaise, et contrairement à ce que Bardia pensait il n'essaya pas de l'en dissuader. Il l'encouragea même et lui fit donner des cours de stratégies par le plus grand Maître de Parse : Narsus lui-même.
« En tant qu'oméga, on ne peut pas tout reposer sur la force… Tu es un bon guerrier mais il y aura toujours des moments où tu ne pourras pas être sur le champ de bataille. Alors tu dois pouvoir diriger, être capable de monter des plans dans un arrière poste. Ainsi même si tu as tes chaleurs ou bien une grossesse tu peux toujours participer, n'est-ce pas ? Et un bon marzbâhn ne se résume pas qu'à un tas de muscles ! »
Bien que contrarié par l'évocation de chaleurs et de grossesses, il comprit que son Père voulait l'aider, alors il l'écouta et apprit l'art de la stratégie aux côtés de Narsus. Cela ne plut pas à Hilmes, il espérait qu'Arslan le convaincrait d'abandonner l'idée.
« Ce n'est pas sa place ! - Sa place ? S'exclama Arslan. Parce que la place d'un oméga c'est de rester cloîtré à l'abri dans un palais ? - Ce n'est pas ce que je veux dire… Mais s'il lui arrive un accident ? S'il se fait marquer par un ennemi ? Qu'une chaleur se déclenche pendant une bataille ? Qu'il fasse une fausse-couche ? Arslan comprends-moi… J'ai peur qu'il lui arrive quelque chose, je ne me suis pas pardonné ce qui t'es arrivé… Je n'ai pas pu te protéger alors si jamais il lui arrive malheur… Dit-il tristement. - Hilmes, sur un champ de bataille il peut arriver malheur à n'importe qui, même Yildiz, Osloes et Cyrus ne sont pas à l'abri… - Mais il est plus exposé qu'eux… »
Ils n'arrivèrent pas à se mettre d'accord. Arslan pensait que leur fils pouvait parfaitement y arriver et Hilmes craignait qu'il n'arrive quelque de chose grave. Cette situation devenait difficile à vivre pour eux qui étaient un couple fusionnelle mais aussi pour leurs plus jeunes enfants. Saman, Leilie et Samir étaient très agités, quant à Shirin, Jasmine et Nader qui se rapprochaient de l'adolescence et de la découverte de leur genre ils étaient déboussolés par ce changement d'humeur de leurs parents. Yildiz dut intervenir en tant qu'ainée pour jouer les arbitres :
« Pères ! Vos comportements affectent vos enfants et n'aident en rien à gérer la situation… - Yildiz nous pouvons gérer ça, dit tendrement Arslan. C'est gentil de t'inquiéter… - Mais je pense avoir mon mot à dire en tant qu'héritière ! - Je te trouve bien sûr de toi ! s'exclama Hilmes. - Père je ne comprends pas votre réticence à laisser Bardia combattre, l'avez-vous seulement déjà vu combattre ? Il est très doué, il est même meilleur que Dalir alors pourquoi ne pas lui laisser de chance ? - Yildiz ma patience à des limites, grogna-t-il. - Je vous trouve bien lâche de ne pas lui dire dans les yeux vos arguments ! Vous ne lui avez jamais dit qu'il ne pourrait pas atteindre son but ! Vous le laissez espérer et je trouve ça cruel de votre part ! Si vous pensez qu'il n'a pas sa place dans l'armée, dîtes-lui ! Mais sachez que je n'ai pas l'intention de le mettre à l'écart et je serais fière de pouvoir dire que mon frère est le premier oméga à devenir marzbâhn ! - Yildiz ! Hurla-t-il. »
Il s'avança jusqu'à elle mais elle ne fléchit pas et ne le quitta pas des yeux. Il se pencha vers elle, l'écrasant de toute sa présence. Il la fixa dans les yeux mais elle ne céda pas. Arslan intervint, il les savait aussi têtu l'un que l'autre. Il admirait sa fille de pouvoir lui tenir tête ainsi sans fléchir d'un millimètre. Il attrapa le bras d'Hilmes mais cela ne changea rien alors il libéra ses phéromones pour attirer son attention. Cette fois-ci cela fonctionna à merveille. Hilmes se tourna vers lui toutes traces de colère effacée, il se pencha vers lui et posa son front contre le sien.
« Yildiz… Tu comprendras lorsque toi aussi tu auras ton oméga à protéger. - Je peux me protéger tout seul tu sais, soupira Arslan. - Père… S'il-vous-plaît venez au moins en juger par vous-même. Je me suis déjà entraînée contre lui. J'ai libéré mes phéromones une fois pour voir comment il réagirait si son adversaire le faisait mais il n'a pas bougé d'un pouce et m'a envoyé valser sans problème. Il n'a pas besoin de participer à toutes les batailles ou même d'être en première ligne… Il veut vous aider et que vous soyez fier de lui, il n'y a rien de mal à ça pas vrai ? »
Hilmes finit par céder et alla voir Bardia s'entraîner. Il s'entraînait avec Kishward et Hilmes dut le reconnaître il se débrouillait bien, mais il ressentait toujours de la réticence à voir son fils combattre. Il ne se fit pas remarquer et observa de loin, Bardia maitrisait les bases à la perfection. Il parait les coups avec précision et n'était jamais surpris par les attaques de son adversaire. Il était bien meilleur qu'Osloes et Cyrus mais pas encore aussi bon que Yildiz. Il réagissait rapidement et ne se laissait jamais surprendre. Il rendait coups pour coups les attaques et visait les ouvertures avec précision. Hilmes décida de se montrer pour en juger par lui-même, Bardia fut surpris de le voir arriver comme ça. Il voulut parler mais le roi dégaina son arme en un rien de temps pour asséner un coup puissant. Il comprit alors que son Père le testait et ne ferait pas de cadeau. Il bloqua chaque coup sans pour autant avoir le temps de répondre. Les coups étaient trop rapides pour ça. Il prit du recule pour attaquer à nouveau, Hilmes vit la précipitation et fit voler la lame de son fils. Il stoppa tout mouvement lorsqu'il sentit une petite lame contre ses côtes.
« Très malin, souffla-t-il. Une diversion pour créer l'ouverture. »
Bardia l'avait eu en beauté, il entendit des applaudissements derrière lui.
« Je vous l'ai dit Père qu'il est doué ! S'exclama Yildiz. - C'est vrai que tu es très habile, sourit Arslan. - Merci Père ! Sourit-il en retour. - Tu t'en sors bien, avoua Hilmes, mais as-tu déjà fait des entraînements avec un alpha qui cherche à te dominer mentalement ? - Quelqu'un qui… - Nous allons voir comment tu te débrouilles ! »
Bardia n'eut pas le temps de souffler qu'il dut supporter une nouvelle pluie de coups. Cependant cette fois il étouffait par l'omniprésence de son Père, c'était effrayant. Il se sentait écrasé de toute part mais il devait tenir. Son Père Arslan lui avait dit que pour contrer un alpha en colère, il fallait soi-même être en colère. Il avait déjà vu son Père se faire obéir d'alphas récalcitrants sans l'aide de son Père Hilmes. Arslan pouvait entrer dans des colères violentes quand quelque chose lui tenait à cœur, il savait se faire entendre.
Il prit une grande inspiration et se mit à combattre l'alpha en face de lui. L'alpha qui voulait le dominer et l'obliger à se soumettre. Il allait lui montrer de quel bois il se chauffe ! Il poussa un cri et para un énième coup avec violence. Hilmes perdit son élan et Bardia profita que son Père soit déstabilisé pour attaquer avec force. Il ne subissait plus, il attaquait et répondait avec autant de fougue et de de force qu'il possédait.
Bardia laissa tomber sa lame et s'assit parterre épuisé. Il reprenait son souffle difficilement. Hilmes se tenait toujours debout mais fatigué lui aussi, son fils lui avait donné plus de fils à retordre que prévu. Yildiz avait raison, il n'avait besoin de personne pour le défendre. Elle le regarda plutôt fière de son coup.
« D'accord, d'accord… Je le reconnais, il est très doué ! Soupira-t-il. Mais je pense toujours qu'il ne peut pas aller sur un champ bataille s'il n'est pas marié et que ses chaleurs ne sont pas callés ! - Quoi ? S'exclama l'intéressé. Mais Père ! - Je ne reviendrais pas là-dessus ! Je ne peux accepter que tu prennes le risque d'être marqué par un ennemi ou que tu es une chaleur dans un camp ! Ce n'est pas envisageable ! - Et si je réponds à ces deux critères ? - Alors tu pourras participer aux campagnes militaires mais je ne peux pas te promettre une place de marzbâhn… »
Bardia ne savait pas si c'était vraiment une bonne nouvelle. Il ne voulait pas se marier lui ! Il voulait être marzbâhn après il verrait… S'il se mariait il risquait d'avoir des enfants, non ? Et s'il faisait autant de grossesses que son Père ? Il ne pourrait jamais poser un pied sur le champ de bataille. Il décida alors de demander conseil au meilleur confident qui existe :
« Arihas… Vous croyez que je serais aussi fertile que Père ? - Pourquoi cette question Altesse ? - Je ne veux pas avoir autant d'enfants… Je n'en veux pas vraiment d'ailleurs… - Il y a beaucoup de chose qui entre en compte, vous savez… Votre Père était très précoce c'est un des premiers signes, ensuite ses chaleurs sont très longues ce qui favorisent une grossesse et enfin vos Pères forment un couple destiné ce qui ajoute encore des chances… - Donc en fonction de la durée de mes chaleurs je pourrais le savoir ? Demanda-t-il. - Ça donne un indice en effet. Vous savez on ne tombe pas forcément enceint à chaque chaleur ! Il existe aussi un moyen pour limiter… - C'est vrai ? S'exclama-t-il. - Comment croyez-vous que vos Pères font pour ne pas avoir plus d'enfants ? S'ils avaient continué comme au début de leur mariage en dix-huit ans vous pourriez être dix-sept ou dix-huit enfants ! - Mais comment font-ils ? À part l'abstinence je ne vois pas comment… »
Arihas prit des pincettes pour lui expliquer mais Bardia vira au rouge.
« Vous voulez dire qu'un oméga aussi peut… ? Mon Père Arslan il… Et Père Hilmes ? J'ai dû mal à y croire… Et puis je crois que je préfère ne pas savoir en faites ! »
Peu après cet accord entre Bardia et son Père, la jeune princesse lusitanienne arriva accompagnée par Etoile et Elam qui rentraient enfin après trois ans de voyage. Arslan leur avait demandé s'ils pouvaient escorter la jeune princesse durant son voyage comme ils rentraient en prenant la même route.
Yildiz était très, très tendue de rencontrer sa fiancée. Elle espérait que tout se passerait bien et qu'elle ne ferait pas demi-tour en la voyant. Elle connaissait déjà son prénom : Simin. Elle le trouvait magnifique. Yildiz tremblait presque d'anxiété en attendant qu'elle la rejoigne dans la salle du trône pour être présentée à la cour. Hilmes lui dit de se détendre, que tout se passerait bien mais elle trouvait que son Père Arslan prenait un temps fou à la conduire jusqu'ici. Elle entendait Ghîb se moquer d'elle dans un coin de la salle avec Osloes. Les portes s'ouvrirent enfin, elle en sursauta presque.
Son Père s'avança accompagné par une magnifique jeune fille. Elle avait de très longs cheveux blonds couverts par un voile léger et translucide. Elle portait une longue robe bleue nuit aux manches blanches accompagné par des bijoux dorés. Sa propre robe devait paraître bien pâle à côté, Arslan lui avait choisi une robe lilas assortie à des améthystes. Elle avança, tête baissée, vers le Shah comme la coutume l'exigeait. Il se leva pour l'accueillir à bras ouverts et la salua comme un membre de sa propre famille. Elle ne montra aucune surprise face à la brûlure sur le visage de son Père. Bon point. Elle releva la tête et lui sourit, son sourire était magnifique et empreint de sincérité. Yildiz croisa enfin son regard, une chaleur toute particulière se dégageait de ses yeux noisettes. Simin rougit et détourna le regard, le roi lui indiqua le siège à côté d'elle.
Simin s'assit timidement à côté de sa fiancée. Yildiz lui fit un petit sourire pour la rassurer. Une fois la cérémonie finie, elle put enfin lui parler, mais elle ne savait pas comment engager la conversion. Elle se rappela de ce que lui avait dit Ghîb : les femmes aiment être complimentées.
« Vous portez une très belle robe ! Elle vous va bien, dit-elle. - Merci, sourit-elle, mais je dois avouer que je préfère les robes plus claires… »
Mince…
« Est-ce que vous aimeriez que je vous montre les jardins ? Ils sont magnifiques en cette saison ! - J'en serais ravie. »
Courage tu peux le faire !
Yildiz l'amena dans les jardins et l'effet fut immédiat. Simin resta bouche-bée face aux couleurs et senteurs qui envahissait ses sens.
« Je n'avais jamais vu de jardins pareils ! Tous les jardins de Parse sont ainsi ? Demanda-t-elle. - Pas tous… Mon Père Arslan adore les jardins alors il tient beaucoup à celui-ci, c'est comme si on avait un autre petit frère ! Sourit-elle. - C'est vrai que vous êtes une famille très nombreuse. - Oui et je crois qu'on n'a pas fini de s'agrandir ! Mon Père tombe régulièrement enceint cela ne m'étonnerait pas qu'on ait encore droit à quatre ou cinq nouveaux frères et sœurs ! Cette remarque fit rire Simin. - Comment est-ce d'avoir des frères et sœurs ? Demanda-t-elle. »
Yildiz se mit à lui raconter toutes les aventures qu'elle avait vécues avec ses frères et sœurs, ses anecdotes amusaient beaucoup Simin qui était fille unique.
Hilmes s'était éclipsé du palais pour voir comment s'en sortait sa fille avec sa promise. Lorsqu'il les aperçut il se glissa dans un fourré pour ne pas se faire remarquer. Elles discutaient tranquillement de tout et de rien, ça s'engageait bien. Il décida de les laisser tranquilles et se déplaça sans bruit. Il tomba sur Daryûn au milieu des jardins alors qu'il semblait chercher quelque chose.
« Votre Majesté ? Que faites-vous dans les jardins ? - Je vais où je veux dans mon palais il me semble, bouda-t-il. »
Il n'allait pas avouer la vraie raison.
« Oui vous avez raison… Vous n'auriez pas vu Keya et Emna par hasard ? Je crains qu'ils ne préparent encore quelque chose… Je les ai vus sortir dans les jardins mais impossible de mettre la main sur eux ! Cette petite a hérité du génie de son père, dommage qu'elle s'en serve pour faire des bêtises ! En plus elle se débrouille toujours pour entraîner Keya avec elle. - Tu les espionnes en faîtes ? - Non pas du tout ! Rougit-il. Et puis vous croyez que je ne vous ai pas vu surveiller la princesse Yildiz ? - Je ne vois pas de quoi tu parles ! Je cherchais juste Bardia mais je suppose qu'il s'entraîne avec Dalir ! - Qu'ils s'entraînent ? Qu'ils s'entraînent à quoi ? »
Il y eut un flottement.
« Bardia ! - Dalir ! »
« Non, on doit se faire des idées c'est tout ! Se reprit Hilmes. - Vous avez raison ça ne leur ressemble pas de tout façon ! Continua Daryûn. - Oui c'est juste parce qu'il y a cette histoire de fiancée et Keya et Emna ! - Ils s'entendent bien c'est tout ! Et puis ils sont ensembles depuis qu'ils sont petits alors c'est normal qu'ils soient proches… - C'est vrai mais avec cette histoire de mariage pour Bardia, ça risque de leur donner des idées, non ? - Vous croyez qu'il pourrait à penser à Dalir ? S'exclama-t-il. - Comme tu l'as dit ils se connaissent depuis longtemps et Dalir est un peu comme toi tu étais avec Arslan… Alors ça ne m'étonnerait pas… - Comment ça ? - Pour un alpha tu étais plutôt soumis… - Eh ! Protesta-t-il. - Alors c'est parfait pour Bardia : Dalir devient son alpha mais lui obéit quand même, il garde son indépendance et a le marquage pour partir en guerre. En plus ils aiment bien s'entraîner et se taper dessus… Leur relation reste identique mais avec le bonus… - Le bonus ? Demanda Daryûn incertain. - Tu le fais exprès ou quoi ? Faut-il que je te fasse un dessin ? - Surtout qu'Arihas lui a expliqué comment éviter les grossesses parce que ça l'inquiétait… - Encore un bon point pour Bardia, parce que Dalir… Il est un comme toi... Alors bon, on sait qui « est dessus » quoi… - Vous pouvez parler vous ! S'exclama-t-il. On ne dirait pas mais avec sa Majesté Arslan vous faîtes moins le malin ! Ce n'était pas la même histoire sur le bureau la dernière fois ! - Pardon ? Se figea Hilmes. - Je vous ai surpris dans votre bureau ou plutôt étalé sur le bureau… Vos pourriez clouer la porte dans ce genre de situation quand même ! Vous imaginez si un de vos enfants vous surprend comme ça ? Ou même n'importe qui ! Ils auront une sacré surprise, heureusement que ce n'était que moi ! »
Hilmes resta muet et Daryûn fut content de lui avoir cloué le bec. Hilmes souffla avant de se mettre à rire. Daryûn dut le reconnaître, leur conversation devait sembler très bizarre vu de l'extérieur. Ils avaient presque finis par devenir amis, enfin presque… Faut pas rêver non plus !
« On parlait de quoi au début ? Demanda Hilmes. -Dalir ! - Bardia ! »
Bardia soupira en apercevant sa sœur, elle ressemblait déjà à une idiote transie d'amour pour sa belle. Il entendit des rires se déplacer derrière les fourrées. Il n'eut pas de mal à reconnaître Emna qui devait encore être en train de trimballer Keya derrière elle pour lui faire faire des bêtises. À croire que c'était la saison ! Il entendit quelqu'un arriver derrière lui, c'était Dalir. Enfin quelqu'un qui n'avait pas la tête accaparée par des bêtises.
« Je vous ai vu l'autre fois vous battre contre votre Père, c'était impressionnant ! S'exclama-t-il. J'ai entendu qu'il voulait vous laisser entrer dans l'armée, est-ce vrai ? - C'est ton père qui te l'a dit ? - Oui… Il n'aurait pas dû ? - Ce n'est pas encore fait… Mon Père ne veut pas que je participe tant que je ne suis pas marié et que je n'ai pas eu de chaleurs… - Il vous a fiancé ? S'exclama-t-il. - Pas du tout ! Et puis je n'en n'ai aucune envie de toute manière ! Si je me marie je ne pourrais plus rien faire… Si ça se trouve il m'a déjà choisi un mari dans un coin perdu et qui refusera de me laisser quitter son château, grogna-t-il. Et en plus si je suis aussi fertile que mon Père je ne mettrais jamais les pieds dehors… -Pourquoi ne pas choisir vous-même, Altesse ? - Je ne connais personne alors comment veux-tu que je fasse ? - Il y a beaucoup d'alphas parmi les généraux ! - Ils sont vieux et ne m'inspire pas confiance pour ce genre de relation… Ton père Arihas m'a parlé d'un moyen pour limiter les grossesses… Je ne suis pas sûr que des vieux grognons dans leur genre acceptent l'idée ni même que beaucoup d'alphas apprécient ce genre de chose. - Vous savez les alphas peuvent se montrer très compréhensifs sur certains sujets pour faire plaisir à leur oméga. - Mais tu ne sais même pas de quoi je parle, répliqua Bardia. - Si je sais… - Arihas t'en as parlé ? - Disons qu'il n'en n'a pas eu besoin… Mes parents se montrent démonstratifs alors ils n'ont pas besoin de m'en parler et… Je crois que je comprends… - Tu comprends ? Tu laisserais ton oméga, il hésita, « dominer » ? - Si cela peut lui faire plaisir je n'y vois pas d'inconvénient, enfin s'il accepte aussi que je puisse être actif de temps en temps. - Evidemment. »
Il marqua une pause.
« Tu dis ça mais qui dit que le jour où tu auras un oméga se sera pareil ? - Si je peux choisir mon oméga cela m'étonnerait que ce dernier soit un oméga docile et obéissant. - Toi, tu as quelqu'un en vue ? - Vous savez… Je n'ai pas oublié nos promesses d'enfants, rougit-il. »
Bardia resta interdit. Dalir se rappelait de ça ? De cette discussion qu'ils avaient eu enfants alors qu'ils évoquaient leurs rêves d'avenir. Ils voulaient tous les deux devenir marzbâhns et de grands guerriers et seigneurs comme leurs pères. Ils étaient autant fascinés par l'un que par l'autre. Arslan et Arihas, alors qu'ils étaient omégas, avaient combattu et pris les armes ce qui impressionnait Dalir, surtout au vu des récits de son père Daryûn. Bardia lui, montrait plus d'intérêt pour la force en elle-même et le combat de Daryûn contre Bahadur restait son histoire favorite, et savoir que son père avait mis à mal Daryûn le rendait très fier. Seulement Dalir éprouvait des doutes, si jamais il était oméga ? Bardia l'avait regardé comme s'il venait de dire la chose la plus improbable qui soit, pour lui ils ne pouvaient qu'être des alphas.
« Si ça te fais peur d'épouser un inconnu alors je t'épouserais ! Comme ça tu resteras libre de faire ce qu'il te plaît ! - Mais… - De toute façon il y aura bien un de nous deux qui sera alpha ! »
« Tu t'en rappelles vraiment ? Demanda-t-il incertain. - Oui, vous étiez si sûr de vous, ça m'avait fait chaud au cœur ! J'aurais aimé vous dire la même chose mais je savais que vous l'auriez mal pris et je trouvais que ce n'était pas si mal ainsi. Je me voyais presque vous attendre sur les remparts pendant que vous combattiez au front dans les plaines… Oh c'est bon ! Te moques pas j'avais huit ans à l'époque ! - C'est juste que je ne pensais pas que tu le prendrais autant au sérieux, dit-il riant. Quoi que, c'est vrai que j'étais plutôt sérieux en le disant… Je n'imaginer pas l'époque que je serais oméga… »
Le silence tomba. Bardia se remémora toutes ses attentes qui avaient volé en éclat en apprenant qu'il était oméga. Soudain quelque chose le heurta.
« Dalir, hésita-t-il. Quand tu disais te souvenir de cette promesse et que si tu choisissais un oméga il ne serait ni docile ni obéissant… Que dois-je comprendre ? - Faut-il vraiment que je le dise ? - Je veux t'entendre le dire car j'ai peur de ne pas bien comprendre… - Eh bien… Si vous le souhaitez j'irais demander votre main, dit-il en rougissant. - Toi ? S'exclama-t-il. Je veux dire, tu nous verrais ensemble tous les deux ? En couple ? Partageant la même chambre ? - Si c'est ce que vous souhaitez… Mais ce n'est qu'une proposition après tout. Je me comporterais comme d'habitude, je n'ai pas l'intention de t'empêcher de vivre comme tu l'entends ! »
Dalir utilisait assez rarement le tutoiement, il le faisait uniquement lorsqu'ils étaient seuls et qu'il souhaitait faire comprendre qu'il était sincère. Ils se connaissaient depuis l'enfance, Bardia n'y voyait pas de problème au contraire même il préférait ça, cela le mettait plus à l'aise. Bardia réfléchit à ses mots.
« J'ai bien envie de me dégourdir un peu, pas toi ? - Si vous voulez. »
Dalir ne comprenait pas le changement chez Bardia. Il supposa qu'il ne voulait pas le blesser par une de ses réponses trop abruptes alors il choisissait de l'ignorer. Il soupira. De toutes manières il ne s'attendait pas à une réponse positive de Bardia. Dalir se leva et allait partir chercher des armes pour s'entrainer mais Bardia le stoppa. Dalir n'eut pas le temps de réagir qu'il reçut un coup dans le tibia.
« Tu baisses ta garde Dalir ! »
Dalir ralla, il ne pensait pas faire un entrainement au corps à corps surtout après ce qui venait d'arriver. Depuis combien de temps n'avaient-ils pas fait ça d'ailleurs ? Depuis qu'on savait Bardia oméga, non ? Trop absorbé par ses réflexions il se retrouva plaqué au sol sous Bardia. Ce dernier ne bougea pas.
« Tu te rappelles de comment j'ai conclu ma promesse ? Murmura-t-il. - Oui je m'en souviens… »
Comment aurait-il pu oublier ? Ce jour était gravé dans sa mémoire. Bardia s'était tourné vers lui et l'avait embrassé sans rougir.
« On dit que si on embrasse une fille, il faut l'épouser après pour qu'elle ne soit pas déshonorée ! Si tu es oméga se sera pareil, alors tu n'auras qu'à dire que je t'ai embrassé. Mon Père sera bien obligé de me laisser t'épouser ! »
Dalir avait été impressionné par l'argument. Bardia semblait si sûr de lui qu'il ne pouvait en être autrement. Il finit même par se dire que ce ne serait pas si mal d'être un oméga finalement.
« Alors promets ! »
Il n'hésita pas. Il se redressa pour poser ses lèvres sur les siennes comme ils l'avaient fait lorsqu'ils étaient enfants, avec la même brièveté pourtant il était sûr que Bardia rougissait.
« Je te l'avais dit, non ? Ton fils est comme toi ! »
Ils se figèrent tous les deux en reconnaissant la voix du Shah.
« Peut-on savoir ce que vous faîtes exactement ? - Je dirais que votre fils agresse le mien ! - Pourtant c'est ton fils qui a embrassé le mien ! - Question de point de vu… - Je ne peux tolérer que mon fils soit déshonoré ainsi ! Qui voudra l'épouser si on sait que le fils d'un marzbâhn l'a embrassé ? Vous pensez à sa réputation ? Dalir j'espère que tu es prêt à assumer ton acte ! »
Bardia resta complètement abasourdi devant cette scène surréaliste qui se déroulait sous ses yeux. Qu'est-ce qu'ils avaient entendu exactement pour réagir ainsi? Quand ces deux-là étaient d'accords ce n'était jamais bon signe… Et puis c'était quoi ce jeu d'acteur catastrophique ?
« Dîtes vous comptez rester dans cette position encore longtemps ? Demanda le Shah. »
Dalir se rendit alors compte de la position dans laquelle ils se trouvaient toujours. C'est-à-dire par terre, Bardia à califourchon sur lui et leurs visages à peine quelques centimètres l'un de l'autre. Il éprouva de la gêne à cette constatation et les paroles du Shah ne l'aidaient guère.
« J'espère que tu es prêt à assumer ton acte. »
Hilmes et Daryûn les regardèrent se relever avec maladresse. Ils avaient entendu tout ce qui s'était dit. Ils n'eurent pas besoin de parler pour décider de la marche à suivre. Hilmes avait donc entamé la conversation tout-à-fait théâtralement et Daryûn l'avait suivi avec entrain. Bardia n'était pas dupe et avait tout de suite flairé la mascarade. Quant à Dalir, Hilmes hésitait, prenait-il réellement ce scandale au sérieux ou se laissait-il lui aussi prendre au jeu ? Difficile de le dire, cela dépendait de s'il tenait de Daryûn ou d'Arihas… Dalir prit une grande inspiration comme pour se donner du courage.
« Bien sûr que j'assume mon acte ainsi que ses conséquences ! Je relèverais tous les défis ou épreuves que vous m'imposerez pour vous prouver que je suis digne de votre fils ! »
Bardia fut à nouveau ahuri par tant de grands sentiments. Cette niaiserie ne pouvait qu'être surjoué venant de Dalir. Il ne l'avouerait jamais mais cela l'avait un peu touché quand même… Hilmes acquit la certitude que ce garçon sous ses faux airs d'ingénu tenait d'Arihas…
« Je l'espère bien ! Sinon tu peux toujours rêver pour obtenir sa main ! »
Le regard d'Hilmes lui fit clairement comprendre qu'il le balancerait lui-même du haut des remparts s'il lui faisait le moindre mal. Dalir déglutit comprenant le message à peine voilé.
Une petite minute… Cette histoire vient de sceller mon mariage ? Pensèrent Bardia et Dalir.
o~~O~~o
Simin fut touchée par cette grande famille très soudés. Elle avait peur en partant de chez elle car elle ne savait pas où elle allait tomber, de plus elle n'était pas très enchantée d'épouser une femme mais elle trouva Yildiz exceptionnelle et sa famille aussi.
Elle fut adoptée par toute la famille, même si elle avait toujours du mal à retenir les prénoms : Yildiz, Bardia, Osloes, Cyrus, Anahita, Shirin, Jasmine, Nader, Saman, Leilie et Samir ! D'autant plus que Yildiz avait raison : Arslan avait donné naissance à une nouvelle petite fille, Kiana, au début du printemps.
Finalement elle était heureuse ici et surtout elle ne s'ennuyait pas ! Depuis leur mariage il y avait eu beaucoup d'évènements : les fiançailles d'Osloes, ainsi que celle Anahita et surtout Bardia et Dalir s'étaient mariés ! La vie était agréable et paisible, elle aussi avait découvert une passion dévorante pour les jardins. Elle y venait chaque soir et Yildiz la rejoignait avant qu'elle ne l'a raccompagne jusqu'à leurs appartements.
« Je crois que ce jardin va finir par être trop petit avec tout ce monde, dit-elle en caressant son ventre rond. - Tu sais mon Père me dit toujours que ces jardins ont un côté magique… - Ah bon ? - Oui peu importe le nombre de personnes qui y passent ou restent se détendre. Il y a toujours un endroit où on a l'impression que c'est juste un jardin pour deux. »
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poesiecritique · 6 years
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Perroquet vert / Sans titre / Piroche / Iceberg n°5 / Iceberg n°3 / hommage à Rosa Luxembourg
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Le Perroquet vert, 1949, huile sur toile, 110,2 x 140 cm – Musée du Québec, Québec, Canada – Catalogue raisonné de Jean Paul Riopelle, tome 1, pp. 277 et 369
Iceberg n°5
Tes titres figurent, ils figurent et orientent Iceberg Noir Tes titres orientent Perroquet vert, je ne peux que le voir Ton perroquet vert dans l’amas ocre, rouge, marron, vert, caca d’oie, Dans l’amas ocre, sable, sienne, perroquet, caca d’oie, jonquille, brun, Sanguine, sapin, prusse, vert-jaune, sable, vermillon Dans l’amas où le blanc perce neige reflet et dessine Dessine le, les perroquets verts qui dans la jungle Dans le sombre de la jungle capte la lumière rai reflète Dans quelle jungle, vert vert bois, dans quel zoo, dans quelle merde Où se cachent perroquet, sa symphonie Est-ce la symphonie du cacquètement Qu’à la surface craquelée j’entends C’est perroquet l’exotisme de quel Lieu De quel temps Je pense à tes grues Riopelle A tes oiseaux, à ta Rosa, A quel exotisme ton Perroquet vert Picassien ou braquois Répond-il, depuis quel langage Quel apprentissage de quelle répétition ?   Figure-t-il Figures-tu Te figures-tu
from / to  vert / Rosa
Figure-t-il Figures-tu Te figures-tu Iceberg Noir Pour à toi parvenir Dans le blanc, le blanc Qui à la surface Au dessus Ne cessera de s’ajouter Le blanc s’ajoute Comme ponctue Avant d’advenir De tout recouvrir Qu’enfin le blanc existe Et qu’au blanc la couleur Ne fasse que le faire Ressortir Sors De tout temps l’éclat de la neige Qui fond Et tient traduit Quel langage Quelle langue Quelles traces Mystiques
Les monstres des bords blancs des cartes 
Au bord tout au bord des cartes Quand inconnu Quand le territoire était inconnu Pas exploré mais désiré La carte était laissée blanche - telle Mise en scène de Claude Ollier - là où le problème des cartes est toujours celui - des envahisseurs Et dans les bords blancs apparaissaient Des monstres Car au bord des mondes Gardent les mondes de L’interpénétration des mondes Les monstres
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Photo: Archives Yseult Riopelle, Sans titre, 1964. Huile sur toile,  130 × 160 cm
Trait d’union (3)
De Riopelle-Mitchelle Je comprends que le trait d’union est pour toi le blanc Iceberg Noir Pas la toile, le blanc, la toile seule griffure peut l’atteindre C’est le combat pour faire apparaître la neige Telle qu’elle source dans les toiles de Mitchell Alors de la matière que faire, car la matière Iceberg Noir chez toi est couleur Du blanc, du blanc que faire, de la peinture De la matière peinture blanche avalanche que faire De l’épaisseur du matériau, de ton travail au couteau C’est à l’aveugle  retrouver le tracé, la trace, le trait, la figuration, Sous la neige le trait d’union
Danse dans la neige, 1948 Françoise Sullivan
De la danse de Mitchell sur les toiles Riopelle vient, en 1948 a, était Avec Sullivan, Françoise Sullivan Qui ses danse des qures saisons créait Riopelle et Maurice Perron Pour Danse dans la neige Sur le Mont Saint Hilaire Où l’invite Riopelle à danser A la suivre filmer photographier Yseult a deux mois, Françoise Riopelle la tient dans ses bras De la danse de Sullivan à celle de Mitchell Pas à pas de la danse sur neige glacée à l’apprêt plat de la toile Pour, Riopelle, à la neige Nécessaire de revenir Nécessaire de revenir à Saint-Hilaire Dix ans après, Mitchell pour invitée Et Y tracer, Piroche, Y tracer signes Empreintes Dansés dans ses yeux Si souvent
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Piroche, 1976, huile sur toile, 203,3 x 549 cm, quadriptyque – Université de Sherbrooke, Sherbrooke, Québec, Canada
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Iceberg n° 5, 1977, huile sur toile, 200 x 260 cm
Iceberg n°1
un iceberg c’est blanc, et bleu, et transparent, et gris et
immense
Iceberg n°2
je comprends sans comprendre l’absence de couleur la série presque tout en noir et blanc quand je ressens la couleur c’est dès la lumière pas le soleil la lumière dès que les nuages se déplacent jour ou nuit soleil lune ou étoiles quand le soleil ne redevient qu’une étoile comme une autre absente
Iceberg n°3
cette toile c’est Robert le diable à l’envers pour les couleurs et le blanc pas la technique ou alors la technique à l’envers serait de faire miroiter les coup de couteau carrés le bocage l’étroitesse à l’espace dont les règles sont celles physiques et toujours spirituelles de la répétition qui se compose à la composition qui organise le geste
Iceberg n°4
De la nuit noire J’ai ce souvenir enfant Dans le Vercors Dans le Vercors enneigé gelé Dns le Vercors avec Une dizaine d’enfants Et mon grand-père Qui se perd nous perd Nous avons skié toute la journée Et dans la nuit noire sommes rentrés C’est-à-dire Dans la nuit d’un plateau où les nuages Cachaient de la nuit toute lumière Dans la nuit de nos yeux de toute la journée Fatigués de la neige Blanche ou grise, marron et verte Transparente et jaune Une branche de sapin sous la neige l’irise Il y a ce blanc très particulier de la neige tassée Et toutes ces couleurs que les sensations procurent D’une neige légère qui tombe et grise Sur les paupières les joues Devient rouge la neige brûlure De celle qui glisse sous les patins fartés Et wootche wootche wootche De celle qui a fondu regelé fondu Où se posent fleurs flocons qui nuit tombe se laissent prendre intactes sous des mètres encore visibles Celle où trop sont passés bouillie Celle brillante de reflets Il y a l’eau grumeuleuse   Il y a de la neige mon amour
Extrait de Maîtresse-Cherokees de Josée Yvon (une Mitchell canadienne telle que j’imagine que Riopelle aurait pu la rêver)
Impossible. Mitchell ne meurt pas. Elle est de celles qui n'ont rien à perdre, noire évasive d'actes fous, sincères mais dangereux.Mitchell est descendue de la Baie James, sept ans de travail parcimonieux dans un «office» d'une LG2 paralysée, sans bouger, elle attendait, elle était amoureuse. Au printemps du désespoir, les hommes ont changé de camps. La peur l'a accablée très vite. Où est-il cet amant qui l'avait volée? Personne. Elle tremble malade de bière dans le bureau hurlant. Elle a reviré le pupitre sur le nom des gars qu'elle devait dactylographier. Un désert dans ce camp élucidé. Rien... Elle a empoigné la petite dans la main droite, son «mickey» dans la poche gauche. Su' le pouce, pas de bagages, ça dépendrait des lifts... Couchées dans un lit ou sur le bord d'un ruisseau. Est-ce que ça s'appelle un pays? Quinze jours le long du lac à l'Ourse. Se laver sans faire de bruit dans toute la splendeur des cris de forêt, Donna serrée qui halète plus fort que les hululements. Elle lui raconte que tous les moutons blancs sur les vagues douces cahotent bien moins violents que sa petite écume tassée en cris embrasés de désir déferlant. Elles buvaient dans la rivière glacée, jusqu'à ce qu'un vieux garde-chasse surgisse, comme le vieillard à la lanterne... Elles ont fui dans les sous-bois d'un silence consentant, éperdues, des milles jusqu'à l'éclaircie, une petite route de terre... On se rend toujours où l'on focuse aller. «I left a woman waiting». Entra dans la première brasserie, la petite n'est pas servie, elle dort anyway. Une chambre à louer au-dessus de la taverne, couche la petite et redescend boire jusqu'à la fermeture.
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Iceberg n°3, 1977
Rosa critique
L'indépendance de la pensée est pour nous de la plus haute importance. Or, elle ne sera possible que si, abstraction faite de toute calomnie. de tout mensonge, de toute injure, nous accueillons avec gratitude et sans distinction de tendance, les opinions exprimées par des gens qui peuvent se tromper, mais qui n'ont en vue que le salut de notre Parti. Je ne parle pas pour moi, mais d'une façon générale : c'est avec joie qu'on devrait accueillir des idées nouvelles puisqu'elles rafraîchissent un peu le répertoire suranné, routinier de notre propagande.
Rosa Luxembourg, Liberté de la critique et de la science, 1899
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L'hommage à Rosa Luxemburg (détail)  
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L'hommage à Rosa Luxemburg (détail), 1992. Acrylique et peinture en aérosol sur toile   , 155 x 1 424 cm (1er élément); 155 x 1 247 cm (2e élément); 155 x 1 368 cm (3e élément), Coll. MNBAQ. Don de l'artiste. 
Oiseaux-Blancs
Les grues blanches De ton Hommage à Soleil Rose, Iceberg Noir, Ces grues blanches Ce sont autant d’iles Qui reflètent négatives Les toiles de la rue Frémicourt C’est le blanc ceint Le blanc-seing Que t’aurais enfin donné Mourant Soleil Rose Tu couronnes le blanc Du corps des grues Elle-même D’un halo noir Tout le blanc enfin revenu Au centre du centre Dans le corps vivant D’oiseaux coureurs Et élastiques Ce blanc cet hommage C’est tiré les coins des tableaux Que tu as aimé d’elle Faire un nœud à ton mouchoir Ne jamais l’oublier C’est le blanc qui cesse de t’envahir neige C’est ce qui de toi fond d’elle, Soleil Rose qui s’auréole et que tu peins Iceberg Noir
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ebooks-bnr · 6 years
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Chateaubriand - Mémoires d'Outre-tombe (tome V)
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Chateaubriand - Mémoires d'Outre-tombe (tome V) : En 1828, Chateaubriand est devenu un véritable casse-tête pour le gouvernement. Pour tenter d’amadouer le redoutable chef de l’opposition, Marignac, le nouveau premier ministre de Charles X, lui propose l’ambassade de Rome. Chateaubriand hésite, mais finit par accepter, tant il rêve de revoir les lieux qui ont vu naître sa carrière diplomatique et son projet autobiographique. Aussitôt arrivé dans la Ville éternelle, le contraste entre le présent et ses souvenirs de 1803, alors qu’il n’était encore que secrétaire d’ambassade, le plonge dans la mélancolie. Éloigné de la scène politique française, peu accaparé par ses responsabilités, il ronge son frein et cherche à tromper sa solitude. Levé dès l’aube, il erre dans Rome et alentour, dans cette campagne romaine qu’il a si poétiquement évoquée jadis dans sa Lettre à Fontanes, donne une somptueuse fête à la villa Médicis, entreprend des fouilles à Torre Vergata — rien n’y fait. Ses lettres à Mme Récamier, qu’il transcrit intégralement, résonnent de ses plaintes continuelles. Il est vrai que Mme de Chateaubriand l’a accompagné à Rome, empêchant la sublime Juliette de le rejoindre comme prévu… En mai 1829, Chateaubriand n’y tient plus et rentre en France. Il vivra cet été-là une dernière passion (platonique ?) avec « l’Occitanienne », une jeune comtesse qu’il ne connaît que par lettres et ne rencontrera qu’une seule fois, dans les Hautes-Pyrénées. En août, les mesures réactionnaires du nouveau ministère Polignac suscitent l’indignation des libéraux et d’une grande partie de l’opinion publique. Par protestation, Chateaubriand démissionne de son poste. Moins d’un an plus tard, les Ordonnances du 25 juillet 1830 achèvent de mettre le feu aux poudres. Ouvriers imprimeurs, étudiants et journalistes descendent dans la rue, élèvent des barricades ; c’est la Révolution… L’auteur raconte au jour le jour les Trois Glorieuses (27-29 juillet), transformant ses mémoires en un fascinant journal. Le 30, il est porté en triomphe par des jeunes gens qui l’acclament en défenseur de la liberté de la presse. Le 2 août, Charles X abdique en faveur de son petit-fils, un enfant, et nomme Louis-Philippe d’Orléans régent du royaume. Lorsque celui-ci en profite pour s’emparer du pouvoir, Chateaubriand, qui a toujours été aussi farouchement attaché à la légitimité qu’à la charte, refuse de prêter serment, accusant le « Roi des Français » d’escamoter à la fois la couronne et la liberté du peuple. Mais il est trop tard ; les jeux sont faits. Le 7 août, le vieux lion prononce devant la Chambre un saisissant discours à l’issue duquel il se dépouille de ses insignes de pair et se retire définitivement de la carrière politique. Cette grande leçon d’histoire, d’une pénétrante lucidité, compte parmi les plus belles pages des Mémoires d’outre-tombe. Glorieux mais privé de ses traitements et pensions d’ambassadeur et de pair, Chateaubriand est vite accablé de soucis financiers. Obligé de quitter Paris en mai 1831, il s’installe avec sa femme à Genève, où la vie est moins chère, mais dès octobre, ses affaires le rappellent en France. Bien que sans illusions sur Charles X, en exil à Prague, il prend sa défense, mais mettra aussi tout en œuvre pour dissuader sa belle-fille, la duchesse de Berry, mère de l’héritier légitime de la couronne, de soulever les populations en faveur de son fils mineur. En vain. Lorsque la nouvelle de son débarquement clandestin à Marseille parvient aux oreilles du gouvernement, en juin 1832, Chateaubriand, accusé de complicité, est jeté en prison, tandis que la duchesse, cachée par ses partisans, réussit à échapper aux gendarmes. Le scandale, orchestré en bonne partie par Chateaubriand, est retentissant. Quinze jours plus tard, à la suite d’un non-lieu, il regagne la Suisse. Il effectue un voyage de Bâle à Lugano, puis, de retour à Genève, accompagne Mme Récamier au château de Coppet pour un dernier hommage au souvenir de Mme de Staël. En novembre 1832, apprenant la soudaine arrestation de la Duchesse de Berry, il rentre de toute urgence à Paris pour plaider sa cause et celle des Bourbons. Téléchargements : ePUB - PDF - PDF (Petits Écrans) - Kindle-MOBI - HTML - DOC/ODT Read the full article
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cecile-voyage · 7 years
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Oslo - mon city guide
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