#on se motive à écrire un peu
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Accessibilité, design, codage… : par où commencer pour le (re)design de mon forum ? (2/2)
Ceci est la suite de mon premier post disponible ici ! (je suis en galère sur la mise en page, bear with me KLJDHSD) -- Suite aux différents questionnements qui viennent nourrir ton processus de design, on passe à un peu plus tangible.
Conceptualisation : Comment ?
Comment est-ce que tu peux atteindre les objectifs que tu t’es fixé dans les questions précédentes ?
Ça peut passer par une liste des templates que tu veux revoir en priorité, ça peut passer par des checklist de fonctions à intégrer à ces templates pour ne rien oublier.
Personnellement, je recommande de passer par une étape de wireframe pour ne pas partir trop à l’aveuglette et garder le cap sur la quantité de travail à venir !
Qu’est-ce qu’un wireframe ? En gros, dessiner des grosses boîtes pour symboliser tes fonctions, et bricoler un squelette de page avec pour savoir comment structurer ton nouveau design sans rien oublier ! Un wireframe prend n’importe quelle forme, du gribouillis sur papier au Figma collaboratif en passant par des post-its, c’est toi qui décides ce qui te parle le plus !
Voici une liste de petits conseils en vrac à garder en tête lorsque tu t’approches de la construction tangible de ton nouveau design :
Concentre-toi sur les fonctions qui font vivre le forum en priorité 🔥
Tu veux donner l’espace à tes membres pour écrire et construire leurs histoires et leurs personnages, pour échanger entre joueur.se.s en paix ! Contrairement à ce qu’on a laissé s’installer comme standard, il vaut mieux parfois éviter de se disperser et de trop en faire au risque de non seulement rendre l’expérience trop complexe pour tes membres, mais aussi de te mettre une pression énorme en tant que staff.
Le coeur de nos forums, c’est le RP sans distraction (écriture comme lecture), mais aussi la création d’univers avec les médiums que chacun.e préfère ! Ça passe aussi par le confort que tu peux apporter en proposant une interface claire qui les mettra en confiance pour créer. Par exemple, passer 75% du temps d’écriture à débuguer un code de fiche n’est pas très motivant pour la créativité (sauf pour les bouffeurs de cartes graphiques de ce monde, je me compte dedans 🤡). De même, perdre du temps pour retrouver X ou Y information parce que la navigation est trop complexe ou les annexes peu lisibles dissuadent également de potentiels nouveaux arrivants !
N’aie pas peur de jeter tout ce qui est superflu - promis, ça va aller ! 🙆♀️
As-tu réellement besoin de ce champ “inventaire” dans le profil des membres ou est-ce que ça peut simplement être une liste dans un post dans la gestion des personnages ? Est-ce que toutes les informations affichées sur ma page d’accueil sont-elles utiles au quotidien et/ou très nécessaires ? On l’a tous.tes rencontré, ce problème…
Retirer ce qui n’est pas utile, c’est non seulement un gain de place et d’espace pour améliorer la lecture de ton forum, mais aussi un gain de temps et d’énergie pour toi, codeur.se, graphiste, admin qui doit maintenir ton forum, que de ne pas s’embêter avec 20 différents champs de profil dans un mouchoir de poche, ou des citations vagues pas toujours très claires ni très utiles dès qu’il y a un blanc à combler.
C’est un peu la technique Marie Kondo, mais pour les interfaces web, et peut-être en un poil plus radical. If it does not spark joy (ou si ça ne vous est pas utile au quotidien), alors tu peux jeter - ça ne te manquera probablement pas ! Et rien n’est définitif. Si finalement, ça s’avère important, tu le verras très vite !
L’accessibilité web, c’est tout d’abord pour les utilisateur.rices en situation de handicap, évidemment. C’est très important, c’est le but prioritaire de l’initiative. Mais si tu peux et veux aller plus loin, ça ne s’arrête pas là !
C’est aussi rendre ton forum utilisable et inclusif pour des membres qui n’ont pas forcément les moyens de posséder du matériel dernier cri, c’est le rendre accessible aux potentiels membres qui ne vivent pas dans une grande ville et/ou avec une connexion internet datée…
L’accessibilité web au sens large englobe tout profil d’utilisateur pouvant être défavorisé.e d’une manière ou d’une autre (par des troubles physiques, neurologiques, par leur milieu social, par leur localisation géographique…) qui l’empêcherait de pouvoir venir s’amuser avec d’autres joueur.se.s…
À titre d’opinion plus personnelle, j’aime aussi penser que l’accessibilité web dans sa mission la plus large devrait également englober l’inclusivité ; parce qu’un espace, une communauté ou un produit qui discrimine d’une quelconque manière n’est à mon sens, tout simplement pas accessible par définition.
Commence ton nouveau design avec les best practices courantes en tête, et tiens-toi y au maximum !
C’est peut-être plus facile de commencer de quasi-zéro, plutôt que de repasser balise par balise sur un code déjà créé (peut-être par d’autres personnes, peut-être ayant vu passer de nombreuses modifications au fil du temps… un casse-tête en perspective).
La base du Blank Theme de Geniuspanda propose une bonne base propre si tu es découragé.e par les thèmes de base de Forumactif (as you should, c’est un joli bazar).
Parmi les conseils et best practices plus techniques à garder en tête lorsque tu construis ton design d’interface, en voici quelques-un (mais mes collègues créateur.rices ont déjà beaucoup écrit à ce sujet, quelques liens sont dispo en fin de post !)
➡️ Tu connais le laïus des tailles de typo… on reste à 14px minimum pour le texte courant, et des interlignes de 150% de la taille du texte !
Le choix des typographies également est important - garde les zigouigoui fancy pour des gros titres seulement, et fais dans la simple sans-serif/sans empâtements (de type Helvetica/Arial) pour le corps de votre texte !
Les typographies serif/à empâtements (de type Times) sont faites pour l’imprimerie, pas le web… si tu y tiens, elles peuvent cependant faire de très bons titres, si la taille de caractère est suffisamment grande !
➡️ Le gras, l’italique, les couleurs, les paragraphes clairement définis… sont des éléments indispensables à la lecture de ton contenu, surtout s’il devient long.
Ils ancrent l’oeil lorsqu’on parcourt la page et nous aide à lire plus rapidement et sans s’épuiser, et attirent notre attention pour mieux se concentrer !
Attention aux choix de couleurs : outre le contraste et les potentiels membres atteint.e.s de daltonisme, n’oublie pas non plus le changement entre light et dark mode, par exemple ! Cette teinte de rouge bordeaux sera très bien sur fond clair, mais si la moitié de tes membres utilisent le dark mode, c’est foutu…
➡️ VIRE MOI CE TEXTE JUSTIFIÉ DE LÀ ! (je rigole zéro I will die on this hill .) (vas-y, je regarde .) (👁️ 👁️)
Trève de clowneries, pour le web en particulier, même si beaucoup trouvent ça visuellement “satisfaisant”, la justification est un désastre de lisibilité. Les espaces entre les mots d’une police de caractères sont précisément calculés pour faciliter la lecture et le mouvement de l’oeil ; par défaut, la justification dérègle et déséquilibre ce travail.
C’est un mode d’alignement qui est fait pour des paragraphes de texte aux largeurs précisément calculées (du genre : colonnes dans un journal) et donc fait pour l’imprimerie, et pas pour des écrans et des interfaces responsive à largeur variable !
➡️ Le scroll interne, c’est (pour la majorité des cas) démodé : dit comme ça, c’est un peu sensationnel, mais c’est réel.
Autrefois, on voulait tout caler dans une seule page au maximum, avoir toutes nos informations dès le premier chargement. Certes, avoir les informations importantes en haut de page et même above the fold (avant de commencer à descendre dans la page au-dessus de la bordure du bas de la page) est bien, mais ce n’est plus aussi important qu’avant. Dites merci aux smartphones et aux réseaux sociaux aux scroll infinis, qui nous ont clairement fait accepter le geste comme partie intégrante de notre expérience web !
N’aie pas peur d’avoir des longues pages : si le contenu est clairement lisible et structuré, ce n’est plus un problème. Il vaut mieux être transparent.e sur la vraie longueur de tes pages d’emblée et la montrer à tes membres dès le chargement de la page, plutôt que de tout planquer dans des petites pochettes-surprise au scroll interminable et souvent très étriquées.
➡️ Optimise tes images dès que possible : une image devrait idéalement peser moins de 500Kb, 1MB peut-être maximum si il s’agit d’une image importante (par exemple, un header ou un fond). Limite l’utilisation de gifs animés au minimum, et veille à ce qu’ils ne soient également pas trop lourds. Pour optimiser tes JPEG ou tes PNG, compresse-les sur Photoshop ou similaire à l’export d’abord, puis tu peux également les passer à la moulinette Tinypng pour diminuer encore leur poids !
➡️ Less is more : laisse respirer ton forum !
C’est important pour la hiérarchie des informations, et pour pouvoir lire le contenu sans se fatiguer. Un espace vide n’est pas une mauvaise chose !
Alternativement et débat peut-être parallèle, j’aimerais pouvoir déconstruire cette idée reçue qui s’est établie au fil du temps que plus il y a de choses, mieux c’est. Les forums rpg sont victimes d’une course au toujours plus pour se démarquer, qui est très “naturelle” d’un point de vue social, concurrentiel et au fil de l’évolution des modes. Ça a aussi toujours été au détriment de l’accessibilité - ce n’est pas nouveau (fallait voir la gueule des trucs en 2005 je vous jure, on se rend vraiment pas compte du chemin parcouru KDJSHD).
Mais en 2024, non seulement on a des voix pour se rendre compte qu’on peut et doit mieux faire, mais aussi les outils pour ! C’est difficile à intégrer et ce sera une idée pré-concue qui risque de durer encore longtemps, mais un forum simple et épuré n’est pas un mauvais forum ! Il y a d’autres moyens de construire un univers original, créatif et visuel que par l’accumulation et le maximalisme ambiant qui s’est installé au fil des années, au détriment de beaucoup d’autres choses importantes (perte de temps de construction/maintenance, pression de la surenchère, diminution des performances techniques/augmentation des temps de chargement, et, évidemment, le manque de lisibilité et accessibilité).
Si nos parents (et même nous encore) étions capables de nous projeter dans des jeux de rôle sur table sans rien d’autre qu’un MJ et une fiche de personnage gribouillée sur un bout de papier, je suis persuadée qu’on n’a pas besoin de tout ça pour créer et écrire sur Internet !
Disclaimer de fin
Celleux qui connaissent mes projets pourraient me jeter la pierre du “faites ce que je dis et pas ce que je fais” là dessus, je plaide coupable. Personne n’est parfait, aucun forum n’est parfait !
Le mien comme tout autre a son lot de problèmes et de points à améliorer dont le staff est conscient, pour diverses raisons pour la plupart historiques, et est victime d’une tendance très personnelle à vouloir être toujours trop exhaustive (mais je me soigne… un peu… vous pouvez constater la longueur de ce post, c’est compliqué LOL). Et pour chaque problème réglé, peut-être que de nouveaux apparaîtront ailleurs.
Mais avec le temps, ça se corrige ! Tous ces points sont des choses que l’on peut améliorer petit à petit, en remettant nos choix en question régulièrement après un peu de recul.
À titre d’exemple, on travaille (lentement) en ce moment sur une grosse refonte du code et du design (le gros de la version actuelle datant de l’été 2022), avec une nouvelle revue de la typographie et de l’utilisation de l’espace qui se fait évidemment toujours trop tarder, mais aussi avec une emphase particulière sur l’optimisation des scripts additionnels du forum. Ajoutés récemment dans une phase initiale de test pour juger de leur accueil dans la communauté, ils sont cependant mal optimisés (tournent à vide sur des pages sur lesquelles ils ne sont pas utiles, demandent trop de ressources…). Ils sont même aujourd’hui sont une très grosse cause de nos problèmes de performance actuellement, et posent souci à plusieurs membres dont le matériel a du mal à suivre, ce qui n'est franchement pas viable. Avec cette refonte, on essaie de nous recentrer sur le “où”, “quand” et “comment” : sur quelles pages et à quel moment de mon utilisation du forum ces gros scripts sont-ils nécessaires ? Comment puis-je les réorganiser avec les outils que Forumactif me propose ?
En conclusion…
Si le débat ou la démarche de refaire toute ton interface te fait peur, c’est normal !
Déjà, Forumactif n’aide pas (trop - pour mettre le nez dans du vrai webdev quotidiennement, ça pourrait être bien pire, honnêtement. Le service proposé a un potentiel immense pour quelque chose de 100% gratuit !), notre matériel de base n’est pas optimisé ni facile à comprendre pour les plus novices. Et bordel, un forum, c’est pas juste une page statique, c’est une interface super complexe, quand on y pense !
Mais aussi, il s’agit d’un hobby, et il n’y a pas vraiment de “bon” moyen universel pour essayer d’améliorer l’accessibilité et l’usabilité de son forum. On fait avec notre temps libre et nos connaissances, et si vous n’avez pas le temps et les capacités de pousser plus loin que des tailles de police ou d’interligne, eh bien, au risque de me répéter, j’ai envie de dire que c’est déjà mieux que rien.
Toute initiative peut être une bonne initiative, tant que tu la prends ! La première étape est d’être conscient.e des améliorations possibles et d’accepter qu’on devrait mieux faire quand on le peut.
Je ne saurais que vous encourager à entamer la démarche, le reste viendra en temps et en heure - que ce soit en termes de temps libre, d’énergie ou de connaissances !
Et surtout : demande-toi toujours “pourquoi” 🫶 Merci d'avoir lu jusque là et : courage, tu peux le faire !!
Quelques ressources utiles
Pour se renseigner
Le manifeste du W3C sur l’accessibilité web
The ultimate UX Design Thinking par Annie Dai (en Anglais)
Overlay Fact Sheet partagée par @brunswicked
Tutoriels et conseils
La section tutoriels du forum du Blank Theme par @code-lab
Rendre vos forums plus accessibles par @noxeternam
Conseils d’accessibilité graphique par @andthesunrisesagain
Tips d’optimisation de votre design par @aeroplvne (la bise !)
Installer un dark/light mode par @decrescxndo
Mon petit plaisir du lot pour l’inspiration…
Je vous conseille de lire la série de posts de @code-lab sur le développement du design de What Remains (1 - 2 - 3 - 4)
Même si ça peut paraître être une dose de travail et de recherche assez énorme pour quelque chose que vous faites dans votre temps libre, c’est simplement très intéressant pour observer la démarche de design dans ses phases de construction et avec des visuels à l’appui !
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Coucou ! Pour le reblog sur les histoire de fond, une anecdote ou une histoire de fond sur ton histoire en cours avec Zoé ou d'Anselma si ça ne te gêne pas ? Merci beaucoup d'avance ! :D
Coucou et merci beaucoup pour les questions :) Du coup je vais faire les deux !
-C'est l'histoire de Zoé qui a lancé ma passion pour l'empire byzantin et pas l'inverse. En gros, je voulais écrire une histoire qui se passait dans un palais et je voulais un décor différent (j'avoue qu'écrire de la fantasy d'inspiration médiévale/Europe de l'Ouest/du Nord me lasse un peu. Surtout qu'on voit ça partout au final).
Cela faisait longtemps que les visuels de l'empire byzantin (les mosaïques, les vêtements etc.) me trottaient dans la tête et me plaisaient beaucoup.
Et puis il y a l'histoire fascinante de l'impératrice Théodora (la femme de Justinien I, je précise pour les autres lecteurs vu que ce n'est pas la seule impératrice importante à porter ce nom). Je me rappelle que j'avais lu beaucoup de romans sur elle après découvert le personnage dans Civilisation V (par contre je n'ai pas encore vu le péplum de 1954. Mais je suis sûre qu'il est mieux que la saison 3 de V*king V*lhalla).
Son histoire est juste romanesque en diable et du coup je suis partie dans cette direction avec une femme de condition modeste qui va devenir impératrice. Mais même si je n'écris pas un roman historique, je voulais faire des recherches afin de faire ça correctement et de trouver de l'inspiration. Surtout que des fois la réalité est bien plus incroyable/romanesque que tout ce que l'on peut imaginer.
J'ai beaucoup aimé ce que j'ai découvert, je suis tombée dedans et je ne suis toujours pas revenue ! (Et je ne crois pas que mon retour soit pour bientôt vu que j'ai d'autres idées d'histoire dans le même univers).
-Pour Anselma, j'ai envie d'expliquer ce qui m'a donné envie d'écrire sur elle et comment on est arrivés au résultat actuel.
Ma première impression d’Anselma dans le jeu a été très positive à travers la description qu’en faisait Dimitri. Je me suis dit “tiens, une belle-mère qui avait l’air agréable ? C’est vraiment rare dans la fiction et plaisant”. Donc on avait un postulat original et intéressant.
Ensuite on est passés à l’horreur avec l’aspect “Cornelia contrôlait sa vie privée et tout ce qu’elle voulait c’était retrouver sa fille”. Je n’ai pas pu m’empêcher de remplir le blanc : elle voulait retrouver sa fille parce que… ? On l’avait séparée de sa fille ? On l’avait menacée ? Elle était seule ?
Mais on restait dans une espèce de flou parce que ses motivations et son histoire n’ont aucun sens. On l’a dit et résumé plein de fois, mais même un bad trip sous acide aurait plus de sens que toute cette affaire.
Son personnage m’inspirait malgré tout de la sympathie. Et comme un des principes de ma fic c’était “donnons de la personnalité aux mamans de Fodlan” et bien il me semblait logique de devoir m’y coller à un moment où un autre.
Surtout que cette histoire de “mère seule contre le monde qui veut protéger sa fille” est un ressort émotionnel qui me touche énormément. Alors oui, je sais. Toutes les femmes et toutes les mères ne sont pas forcément bonnes. Et je pense avoir clairement évité cet écueil dans mon histoire vu la diversité des profils qu’on a (d’autant plus en comptant l’univers étendu avec Tiana et la mère de Mencia).
Et puis il y avait son passé. J’ai découvert les séries chinoises par des histoires se passant dans le harem (Legend of Zhen Huan etc.). Elles montrent des femmes pleines de ressources qui cherchent à s’en sortir dans un système toxique et destructeur. Pour moi, il était facile de voir Anselma comme la protagoniste de l’une de ces séries. D’autant que peu d’histoires s’attachent à ce qu’elle a pu ressentir. Je me dis que pour elle, arriver en Faerghus représentait l’espoir d’une nouvelle vie auprès de quelqu’un dont elle s’imaginait qu’il allait l’aimer.
Bon du coup, je suis passée par toute la phase détective, à essayer de faire sens de la version du jeu puis à me dire “allez osef on change pour que ça en ait (un peu plus)”. Par exemple, si Hildegarde est dans le Royaume au moment de la tragédie, cela permet beaucoup mieux d’expliquer les actions d’Anselma. En quoi conspirer pour tuer Lambert aurait-il pu lui permettre de revoir sa fille si Hilde n’était déjà plus dans le Royaume ? Anselma n’aurait eu qu’à se tirer dans l’Empire et c’était fini !
Ismène est apparue en parallèle. Je n’aime pas le concept d’un peuple entièrement maléfique. Et je voulais un personnage qui puisse représenter les Agarthais autrement. Et je me disais qu’Ismène avait besoin de quelqu’un pour la lier à sa part humaine. Qu’elle avait besoin d’une mère. Et je voulais qu’Anselma puisse raconter son histoire et qu’on sache où elle est allée après Duscur. Je voulais qu’Anselma puisse souffler un peu et finir sa vie avec des gens qui prennent soin d’elle. Et donc…
Tout c’est fait logiquement. C’est ce qui m’a appris à écouter mes idées qui apparaissent comme des dingueries. Souvent, les personnages meurent après avoir eu leur rédemption. Moi, je préfère quand ils vivent pour se confronter aux conséquences de leurs erreurs et essayer de faire mieux. Du coup, tout semblait logique : et si Anselma avait la possibilité de prendre en charge un troisième enfant et que tout se passe bien cette fois ? Et si elle pouvait lui offrir de la force et de l’amour ? Enfant qui a son tour soulagerait Dimitri en lui permettant de connaître ce qu’il s’est passé / ou qui aiderait le monde en s’opposant à Hilde ?
Le traitement d’Anselma et de Lambert dans le fandom m’a confortée. J’ai eu peu l’esprit de contradiction, surtout quand il s’agit de femmes qui s’en prennent injustement plein la tronche. Lambert est un mauvais mari et père. Pour moi ce n’est pas du headcanon. C’est aisèment démontrable à partir des éléments du jeu. Pourtant il est lavé plus blanc que blanc. Mais rien ne dit vraiment qu’Anselma ait été le monstre que certains décrivent. Elle a une histoire mal écrite. C’est différent.
Ecrire sur elle et Ismène me donne de la sérotonine. Et j’aime aussi sa relation avec Stéphanos parce que amitié homme/femme ! Yes !
Pour l’UA avec Edith, je me suis toujours dit qu’elle et Anselma s’entendraient bien si elles se rencontraient dans d’autres circonstances. Si certaines choses les opposent, elles se ressemblent aussi beaucoup : altruisme, détermination, sens de la justice… Sauf que des fois ils se passent des choses en mettant les persos ensemble dans la même pièce. Et je me suis donc rendu compte qu’elles n’étaient pas amies mais qu’elles s’aimaient. J’avoue que c’est plutôt satisfaisant de voir les deux femmes déçues par Lambert ensemble. Comme ça, Anselma reste la belle-mère de Dimitri, les modalités sont juste différentes :P.
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18 juillet
en sortant du cimetière maman m'a appelée pour voir comment j'allais et j'ai recommencé à pleurer derrière mes lunettes de soleil en traversant le parc de la hasenheide. elle m'a dit rappelle-toi que tout prend toujours beaucoup plus de temps avec toi et que tes émotions sont décuplées, que c'est un énorme changement et que tout ne peut pas être bien du premier coup. c'est exactement ce que me disait r. hier soir. je lui ai parlé des gens de bumble et il a dit que j'allais pas forcément rencontrer les gens les plus intéressants tout de suite, mais que je les trouverais peut être à travers d'autres gens, de fil en aiguille. je lui ai demandé s'il avait une stratégie pour se faire des amis dans une nouvelle ville et il m'a dit que lui il irait aux concerts et il essaierait de parler aux gens, et si j'y arrive pas, essayer de les trouver sur insta et leur écrire, comme il a fait avec moi. ha. je lui disais que j'étais de mauvaise foi mais lui il trouvait pas, juste un petit côté indécrottable à la limite. j'ai dit que je le mettrais dans ma bio parce que j'adore ce mot. on a discuté pendant un moment et tout d'un coup il a dit mais je vais me coucher lara! j'espère que notre causette t'a été utile, et la manière dont il l'a formulé m'a donné l'impression que toute notre conversation n'était qu'une sorte de bonne action de sa part. comme s'il se disait que j'avais que lui pour parler. j'en suis à un stade où je m'en fous un peu de ce qu'il pense mais ça m'énerve qu'il se donne cette importance toujours. ou alors c'est juste moi qui me monte le chou pour rien. indécrottable.
bon ça va un peu mieux depuis que j'ai pleuré en public. quand j'ai raccroché je voulais pas rentrer alors j'ai marché jusqu'au k-fetisch juste pour voir des lesbiennes et tenter du eye contact sur le trottoir, on sait jamais, mais personne m'a calculée sauf une fille hot au crâne rasé mais vite fait. je me suis dit ok, même si j'ose pas y rentrer, c'est quand même cool d'habiter à douze minutes à pied d'un bar lesbien. je suis rentrée à la maison de bonne humeur je me suis douchée j'ai chanté j'ai mangé du pain avec du beurre de cacahouètes et de la confiture et j'ai fini de traduire mon cv + fait une lettre de motiv pour les cours de français. j'ai l'impression que cette journée a duré cent ans. demain j'écris. demain je suis sérieuse. je dois rester plus concentrée sur mes objectifs. je m'éparpille trop.
20 juillet
j'ai envie de rentrer. j'arrête pas de penser au meme avec le squelette qui court qui dit if it sucks it da bricks!! je sais pas combien d'efforts je suis censée faire exactement? ce matin j'ai de nouveau été réveillée par des gémissements de sexe (cette fois c'était n.) et évidemment j'avais le coeur qui battait trop vite pour me rendormir et je me demandais est-ce que je suis vraiment obligée de m'infliger ça? et si ça me suffisait de vivre ma vie par procuration? de me contenter de celle des personnages de fiction? à la maison quand je vois les autres vivre leur vie ça me donne envie de me tuer mais maintenant que j'ai l'opportunité d'avoir une vie moi aussi et que je dois faire des efforts pour la construire j'ai envie de retourner dans ma non vie par procuration. mais est-ce qu'avoir une vie signifie forcément de vivre dans une métropole sortir en club avoir du sexe et vivre dans une chambre pourrie de 9m2 avec de la vieille moquette dégueue? en scrollant ig ce matin au lit j'ai regardé une vidéo d'hortense raynal qui s'enregistre en train de dire des trucs dans un micro avec un looper installée dans ce qui ressemble à une maison de campagne et je veux ça. vivre à la campagne tranquillement et faire mes trucs au calme et puis aller à la ville pour les trucs pro, occasionnellement.
hier soir j'ai accompagné n. à une fête dans un squat alors que je m'étais déjà mise en pyjama et que je m'apprêtais à regarder un film en mangeant mes galettes de lentilles avec du beurre de cacahouète et une banane parce que je recommence à manger n'importe quoi n'importe quand et surtout je mange pas assez, mais dans un élan de courage j'ai enfilé des habits noirs englouti mes deux galettes et j'ai dit je viens! on s'est trompé de s bahn et on a atterri beaucoup trop loin et j'espérais secrètement qu'on arrive jamais, qu'on se perde dans la banlieue et que la fête disparaisse de l'horizon. j'étais jalouse des gens à l'intérieur de leurs appartements avec un éclairage tamisé eh oh moi aussi je veux passer la soirée sur le canapé devant la télé. vers une ou deux heures du matin des voisins ont appelé la police pour faire arrêter la musique et automatiquement je me suis mise à la place des voisins, de leur côté je veux dire, même si j'appellerais jamais la police, je suis pas du côté de la police, je suis juste du côté des gens qui veulent dormir en paix. j'ai passé la soirée à discuter avec des inconnus dans le jardin donc ça va, c'était largement faisable, c'était un jardin labyrinthique avec plein de petits recoins secrets et des grandes fleurs sauvages et on y voyait pas grand chose. toutes les fêtes devraient avoir lieu dans des jardins comme ça. à un moment n. est allée danser sur la techno à l'intérieur où il faisait mille degrés mais je préférais encore affronter la conversation avec des inconnus plutôt que le dancefloor.
j'avais un semi crush sur un garçon maigre et bouclé qui s'appelait oleg. il portait des lunettes rondes et il était hydrogéologue ou un truc comme ça et ça a suffi à me séduire. il racontait qu'il avait quitté la russie pour échapper à l'armée y a deux ans et que depuis il vivait un peu peu partout et nulle part. il revenait de naples là. avant il était à tenerife où il a retrouvé ses parents et sa soeur restés à moscou. je lui ai dit que j'étais française sans mentionner le luxembourg parce que ça m'emmerde les questions sur le luxembourg, c'est toujours les mêmes et ça m'ennuie profondément. il m'a dit qu'il avait habité à rennes parce qu'il devait travailler à l'université mais que le gouvernement français avait décidé que c'était un espion russe et qu'ils l'avaient mis sur liste noire, alors il est reparti. je me demande s'il mentait. l'été dernier à berlin j'avais décidé que j'allais commencer à mentir aux gens mais je l'ai jamais fait. il portait un sweat troué informe qui tombait sur son corps maigre. n. portait un mini short en jean taille basse avec un haut moulant en dentelle noire sans manches, pas berlin du tout. moi je portais un pantalon noir avec un tshirt noir et mes converse noires. à côté d'elle je me sentais pas trop habillée pour aller à une fête. en m'habillant j'ai dit i don't have any party clothes, mais après deux secondes de réflexion je me suis dit on s'en fout des party clothes, si j'étais un mec je pourrais mettre n'importe quoi, comme un grand sweat troué qui ressemble à rien et un pantalon quelconque et tout le monde s'en foutrait et je trouverais encore des filles pour avoir un crush sur moi (moi). la première fois que j'ai vu r. il portait portait un sweat troué aussi je crois. oh être un garçon.
j'ai aussi discuté avec un espagnol catalan à qui j'ai accidentellement mentionné ma crise existentielle le pauvre, il a dit it's okay i'm open to all kinds of conversation avec un sourire bienveillant mais j'ai vite manoeuvré vers un autre sujet de conversation en lui demandant ce qu'il faisait lui. je crois qu'il travaillait pour une start-up qui fabrique des batteries. il m'a dit just enjoy your funemployment in berlin! ou bien la phrase la plus absurde qu'on puisse me sortir. je crois que j'ai dit i'm not a person who enjoys things ou un truc comme ça. au moins je fais rire les gens avec mes conneries. il portait une veste en daim couleur caramel, je l'ai touchée quand il m'a serrée dans ses bras dans la s bahn, c'était tout doux. je suis sûre qu'il doit vivre dans un bel appart propre et bien rangé.
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Quelques trucs bien en février
1er février Écrire Régler en deux mails un problème "urgent" Confier à son oncle quelques mots pour son père
2 février Inventer de nouveaux rythmes scolaires avec sa fille Passer à pied par la plage, entendre les cris d'oiseaux et ne pas les voir Passer à pied par le port pour aller à la librairie
3 février Lire à haute voix plusieurs chapitres de son roman Manger des pizzas en tête-à-tête avec sa fille Découvrir après plusieurs décennies que l'air de la pub Playtex chantée à pleins poumons quand on était enfant est un morceau de Lalo Schiffrin
4 février Prendre une photo pour Scriptopolis Lire dans un café (une éternité !) Se projeter l'adaptation du livre qu'on vient de terminer, juste pour soi
5 février Lire presque toute la journée Apprécier la chaleur du soleil à travers la baie vitrée Boulotter une poche de M&M's
6 février Suivre un camion transportant du foin et rouler dans une pluie de paille Imprimer un deuxième jeu d'un texte qu'on est en train d'écrire Débarrasser le frigo de quelques fonds de pot périmés
7 février Finir les lessives Passer à la petite bibliothèque Se marrer tout seul dans son lit
8 février Retrouver femme et enfant à la gare Recevoir plus vite que prévu les photos commandées Entendre sa mère dire ce qu'elle veut
9 février Tenir son programme d'atelier Voir passer et repasser sous ses fenêtres un dragon du nouvel an lunaire Se perdre dans les rayonnage de la bibliothèque
10 février Observer un rouge-gorge timide s'approcher des boulettes Réceptionner un bouquin commandé Passer la soirée famille complète
11 février Sortir les chaises de jardin Tomber sur trois occurrences du mot "pharmakon" dans trois lectures distinctes Envoyer un texte à une revue
12 février Trouver l'entrée dans le bouquin autour duquel on tournait depuis plusieurs jours Le lire à rebours dans la journée Ramasser une nacre sur la plage
13 février Découvrir son texte publié Graisser et gonfler les vélos Rouler le long de la promenade côtière
14 février Refaire son stock de lectures Prendre deux photos pour le Notulographe, et lui envoyer Papoter un brin avec Mme Patate
15 février Aider sa fille pour ses lettres de motivation Faire le plein de gros bouquins de graphisme Bricoler une affiche acceptable pour une expo
16 février Finir la série d'affiches Grimper au dernier étage pour voir la ville éteinte Observer les étoiles
17 février Débloquer le renouvellement de sa carte bancaire Préparer ses ateliers tout en pliant le linge Voir s'éclaircir rapidement l'animation d'un prochain gros atelier
18 février Montrer à sa fille des liens entre le film vu la veille et des débats dans la presse. Reprendre un peu le sport Penser ne lire que quelques pages d'un bouquin et le finir dans la soirée
19 février Soigner son mal au dos Allumer un petit feu Remettre la main sur le bouquin que réclame la bibliothèque
20 février Recevoir les bouquins commandés Papoter avec la libraire ordinairement peu bavarde Pouvoir enregistrer l'entretien sur un sujet auquel on ne comprend pas grand chose
21 février Sortir à vélo Apprendre qu'on va pouvoir mettre la main sur un livre pas diffusé en France Cuire au feu de bois
22 février Sortir du lycée rasséréné Trouver des croissants mis là pour vous Prendre rendez-vous chez le dentiste
23 février Se faire attribuer un nouveau code de carte bleue super simple à retenir Faire réchauffer le tajine maison de la veille Faire un atelier sympathique, en tout petit comité
24 février Faire un crochet pour des croissants Pouvoir compter sur les copains pour résoudre un truc qui dépasse ses compétences Conduire sous un beau ciel
25 février Surmonter sa flemme et aller courir En profiter pour écouter une "lecture électrique" Prendre son temps à la médiathèque
26 février Lire pratiquement toute la journée Courir et ramer Préparer une tarte aux oignons
27 février Cuisiner une salade de chou-rouge repérée sur tumblr Repousser toute idée de travail Danser n'importe comment avec sa fille
28 février Acheter des merveilles Ne rien faire de la journée Faire un voyage dans le temps sur Google Map et tomber sur sa fille jouant avec sa mère dans le jardin huit ans plus tôt
Ces “Quelques trucs bien” s’inspirent directement des “3 trucs bien” de Fabienne Yvert, publié au Tripode.
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Mardi 22 octobre : voila
Je savais que je devais le faire, mais je pensais pouvoir passer outre. Ecrire toutes ces pensées pour les sortir et pouvoir dormir. Je voulais me coucher tôt, mais c’est encore une fois raté. J’ai mangé à 21h car je suis allé faire des courses en rentrant du taf, j’avais vraiment plus rien dans le frigo et c’était nécessaire.
C’était aussi le bazar dans ma cuisine, je me suis pris de motivation pour ranger et faire la vaisselle car comme ça demain, je n’aurais pas a le faire. Au moins c’est enfin fait et je suis content. J’avais mis Popcorn en fond pour avoir un peu compagnie. Puis j’ai mangé devant le second épisode de la nouvelle saison de Shrinking.
J’ai terminé la soirée sur mon pc à checker ici et la les choses d’internet. Et les scores de la Ligue des Champions.
Sauf que c’est toujours comme ça, j’ai regardé l’heure, il etait 22h passé, je me suis dit c’est cool, je vais me coucher tôt ce soir. Bah non.
J’ai finalement éteint l’ordi à 23h30 bien passé. Le temps de me préparer, de laver mon assiette et me coucher pour lire, c’était déjà minuit.
On devrait avoir un mode nuit sur le téléphone, genre la luminosité serait encore plus réduite que le minimum deja mis. Parce que la, la luminosité, elle luminose trop.
C’est un truc de fou comment écrire ça fait vraiment du bien. J’ai pas lu longtemps parce qu’il etait deja tard mais je sentais le truc venir, je sais quand je vais pas arriver à m’endormir.
Le fait d’écrire, ça permet vraiment de relâcher cette pression de ces mots présents en moi. Une fois libéré de tous ces maux, j’arrive à m’endormir. Le sport aussi, ça aide beaucoup pour ça. Je vais seulement une fois par semaine à la salle, j’aimerais bien aller y aller plus, mais j’ai pas envie d’y aller en fin de journée quand tout le monde y va après le taf, parce que la salle est petite et y a trop de monde.
Le seul inconvénient d’écrire comme ça sur le téléphone c’est que ça fait un peu mal aux doigts à force. C’est mieux d’écrire depuis un clavier physique mais là je viens d’activer la diction vocale et c’est quand même vachement pratique pour écrire sans écrire de tes mains.
Il est minuit 55, ça fait déjà 20 minutes que je suis en train d’écrire ce billet, c’est long mais au moins je sens que je vais pouvoir arriver à m’endormir par la suite donc c’est une bonne chose.
Sur Twitter maintenant quand je tweet, il se passe plus rien, du coup j’ai plus envie de poster des trucs et toutes ces pensées que je suis en train d’écrire ici, bah je pense que je vais les rajouter ici pour commencer à écrire mes billets comme ça, je les enregistre en brouillon et puis je les publie à la fin de la journée. Ça reviendra au même que de publier sur Twitter, vu que personne voit ou répond, autant laisser une trace ici.
Voilà, c’était une pensée que j’avais donc maintenant je m’en suis débarrassé, je l’ai mise ici et je l’ai partagé à quelqu’un, peut-être personne, mais au moins je l’ai partagé elle n’est plus en moi. Je vais maintenant me coucher et je vous dis bonne nuit.
A bientôt
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Le marché du travail en France : un parcours du combattant... en costume-cravate
Bienvenue dans la France de 2024, ce pays où l’on te fait croire qu’avec un diplôme, quelques stages non rémunérés, et un soupçon d’expérience, tu deviendras un travailleur épanoui. Eh bien, Spoiler Alert : c’est faux. Entre la jungle des plateformes de recrutement, les entretiens qui ressemblent de plus en plus à des castings de télé-réalité, et les exigences toujours plus extravagantes des recruteurs, trouver un job est devenu un sport extrême. Et la seule médaille qu’on décroche, c’est celle de champion de l’attente sur France Travail pour te trouver un job.
Diplômé, motivé… mais surtout frustré
Prenons un exemple concret : moi, le jeune diplômé, avec ton bac+2 en poche en 2 ans d’alternance. Tu te dis que ça devrait passer crème, que les recruteurs, qui cherche un simple technicien, vont se battre pour t’avoir. En réalité, tu reçois plus de réponses de ta grand-mère t’envoyant des gifs de chats que de potentiels employeurs. Parce qu’aujourd’hui, avoir un diplôme, c’est bien, mais ça ne suffit plus. Il faut être passionné, multitâche, polyvalent, fluent in Python and Mandarin… et si possible, accepter un CDD de six mois payé en tickets-restaurants.
À force, tu te demandes si ce n’est pas toi le problème ? Spoiler : non !
Le problème, c’est que pour occuper même un poste d’assistant administratif, on te demande désormais une maîtrise des logiciels de gestion avancée, trois langues étrangères, et de l’expérience en tant que ninja en télétravail. Les recruteurs, eux, cherchent l’oiseau rare, celui qui saura jongler entre la rédaction des rapports, le pigeon de l’équipe RH et le roi du café à capsule biodégradable.
Le syndrome du « toujours plus »
Mais ne soyons pas injustes avec les employeurs, eux aussi vivent une époque difficile. C’est vrai qu’avec l’inflation et la crise, ils doivent embaucher des profils ultra-qualifiés … tout en les payant le SMIC. Oui, c’est complexe. D’ailleurs, ne soyons pas surpris : on est dans un pays où la fiche de poste pour un job de community manager requiert 10 ans d’expérience dans la gestion de crise internationale. Oui, car tu ne feras pas que gérer des réseaux sociaux, non. Tu devras sauver la réputation de l’entreprise si elle fait faillite, le tout avec un smiley et un GIF animé. Un super-pouvoir que tu as sans doute acquis pendant ton stage non rémunéré pour une enseigne de grande surface.
Start-up Inc., non ?
Et parlons un peu des fameux entretiens, ce véritable défilé de mode où il faut arriver frais, souriant, et armé de réponses à des questions telles que : « Si tu étais un animal, lequel serais-tu et pourquoi ? ». Parce qu’évidemment, ton choix entre l’aigle royal et le chat domestique définira si tu es apte à travailler sous pression. Les tests de personnalité sont aussi un grand moment de vérité. Si tu réponds que tu préfères travailler en équipe, on te mettra en solo. Si tu choisis le télétravail, on te donnera un bureau au fond du couloir. La règle est simple : tu ne seras jamais assez bon. Et ça, le recruteur le sait avant même que tu sois entré dans la pièce.
La France : terre de chômage… ou de méditation forcée ?
Et après des mois de recherche infructueuse, tu deviens l’intermittent du travail si t'arrive à faire quelques missions d’intérim du genre "manutentionnaire". Parce que oui, pour porter un carton pas besoin d'un diplôme. Tu enchaînes les périodes de chômage pendant lesquelles tu peux te recentrer sur toi-même, philosopher sur la vie ou regarder l’intégralité des saisons d’une série Netflix en attendant un miracle. France Travail, qui a tout de l’organisme d’accompagnement bienveillant, te propose des ateliers pour optimiser ta candidature, c’est-à-dire écrire des lettres de motivation plus absurdes les unes que les autres, tout en envoyant des CV dans des boîtes noires appelées « recrutements ». La vérité c’est que malgré les efforts louables pour former les chômeurs à « mieux se vendre », le marché du travail en France est une terre de paradoxes. D’un côté, on pleure la pénurie de talents, de l’autre, on impose des exigences absurdes qui excluent des milliers de candidats compétents. Le résultat ? Une armée de chômeurs, coincés entre espoir et désillusion, qui passent plus de temps à mettre à jour leur profil LinkedIn qu’à recevoir des offres d’emploi.
Alors, que faire ?
Lancer une start-up dans un secteur improbable ? Créer un blog de développement personnel ? Ou accepter une reconversion comme artisan potier à la campagne ? Le choix est vaste, mais une chose est sûre : en France, le travail n’est plus un droit, c’est une chimère, un rêve qui se mérite au prix de l’abandon de son humanité… ou de la maîtrise des tableaux croisés dynamiques. Fin du mois, fin du monde, fin des illusions. Et la prochaine offre ? Peut-être demain, si le ciel LinkedIn veut bien te répondre… ou jamais.
En bref ...
La recherche d'emploi infructueuse plonge l'homme dans un abîme de frustration et de doute, où chaque silence après une candidature devient un poids supplémentaire sur son estime de soi. Jour après jour, il s'efface peu à peu, perdant le sens de son utilité, comme s'il devenait invisible aux yeux d'une société qui lui tourne le dos. Les qualifications et l'expérience, autrefois source de fierté, se transforment en fardeaux inutiles, tandis que l'espoir s'érode sous le poids des refus, laissant place à un vide immense et étouffant. Article rédigé par un chômeur en informatique en pleine reconversion d'un autre métier sans savoir lequel ! David SCHMIDT Read the full article
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Objectif. Pourquoi avez-vous décidé de créer un compte Instagram ? Vous choisissez de poster certaines choses. Peut-être que vous hésitez pour d'autres. Qu'est-ce qui vous motive ? Qu'est-ce qui vous guide ? Il est possible que vous planifiiez à l'avance ce que vous voulez exprimer. Il est tout autant possible que vous soyez plus instinctif. Vous éparpillez peut-être à travers votre compte des morceaux de vie pour la partager avec d'autres. À moins que vous soyez plus centré sur un projet particulier. Il y a tellement de possibilités. Tellement de façons de faire. Mais, une question me taraude, je crois parmi tous les objectifs que vous pouvez avoir : cherchez-vous à plaire ? Je veux dire, soyez sincère : êtes-vous libre de poster ce que vous souhaitez sans penser ne serait-ce qu'un instant à ceux avec qui vous allez le partager ? Avant cette note, j'étais persuadée de ne pas chercher à plaire. Parce que j'écris sur ce que j'ai envie. Parce que je sais que je ne maximise en rien ma visibilité. Parce que je sais que mon format est loin d'être le plus intuitif. J'aime écrire et partager ce que j'écris. Ça me suffit. Et pourtant. Même si tout ceci est vrai, il n'en reste pas moins qu'au fond de moi, je m'empêche certaines choses. Oh, pas beaucoup. Un peu. Je ne parlerai pas d'actualité politique par exemple. Ou sous un angle très régulé si cela doit être fait. Je suis libre d'écrire ce que je veux, mais je garde des frontières. Est-il donc vrai que je cherche à plaire ? Peut-être pas. Peut-être que vous non plus d'ailleurs. Disons que je cherche davantage à ne pas déplaire qu'à plaire. La nuance est importante. Je l'avais déjà mentionné avec la non prudence et l'imprudence. Mais voilà. Je n'aimerais pas froisser, blesser, choquer ou tout sentiment négatif. Ça oui, c'est important pour moi. Pour autant, je ne cherche pas à créer un texte qui vous plaira. Il faut qu'il me plaise à moi. Et qu'il ne vous déplaise pas à vous. Si ce que je poste plaît, j'en suis ravie. Mais je n'en ferai pas un objectif ici. Certains sont dédiés au plaisir de leurs abonnés. Je me demande comment cela se passe pour poster quand plaire devient une volonté. #objectif #plaire #abonnés
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Se réapproprier les réseaux
Comment me reapproprier politiquement les réseaux sociaux et surtout pourquoi ? Je vais d'abord répondre au pourquoi car je dois m'interroger sur l'utilité des réseaux.
Ça me trouble de l'avouer mais à ce jour je ne peux pas me passer des réseaux. Je vis en centre ville, j'ai encore un peu de mal à aller vers les gens, je n'ai pas beaucoup de moyens de m'évader et moins d'énergie en ce moment. J'ai souvent un peu peur de disparaître socialement.
Les réseaux sont un monde de relations, d'interaction et de divertissement d'apparence simple d'accès. Je veux en fait en profiter, même si, en réalité je ne sais pas vraiment comment ils fonctionnent. Mais ce que je sais c'est que pour l'instant, j'en suis dépendante.
Je suis dépendante dinstagram et de facebook, pour ne parler que d'eux. Je sais que cela réduit ma vision du monde dit virtuel car je n'explore qu'à travers eux. Je sais que ça prend en otage mes émotions et ma mémoire. Mais je ne parviens pas encore à m'empêcher d'y aller car je recherche la stimulation à perpétuité.
Je suis dans une période où je suis assez vulnérable et donc je dois me protéger de tout ce qui prend trop de place et me prend beaucoup d'énergie. Mais je choisis la facilité. Au lieu de faire plus de sport, de sortir davantage, de recommencer à lire et à écrire par exemple, je reste presque statique devant mes écrans. Je recherche quelque chose. L'intelligence, la sagesse, la motivation, dans un monde où la stimulation de mes sens est constante. Je cherche à être motivée pour prendre les meilleures décisions par la suite. Être motivée pour avancer. Pour créer, pour structurer ma vie. Car, depuis que je n'ai plus de travail, je ne m'oblige plus à m'organiser.
Je sens que cette zone de confort dans laquelle je me coince devient de plus en plus dangereuse. Si je ne suis pour le moment plus capable de m'échapper d'instagram, je dois faire de mon mieux pour continuer à réfléchir.
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C'était ma semaine de vacances alors, j'en ai profité pour commencer à dessiner des esquisses pour une prochaine histoire.
Je ne sais pas encore si ce sera encore une fanfic biiiiiien remodelée avec mes propres règles ou une histoire originale (il faudrait que je me renseigne avant sur certains trucs, j'aimerais bien intégrer des légendes françaises et de mon coin mais, il faut que je creuse dessus avant) mais en attendant, j'ai gardé les noms et les apparences des personnages de 3H pour ces dessins préparatoires.
La première page représente le pitch puis, on a l'histoire dans l'ordre. Le premier panneau correspond au deuxième temps de l'histoire.
Dessins et "petit" développement du début de l'histoire sous la coupe :
Le pitch ressemble aussi à l'histoire que j'ai commencé à écrire il y a quelques temps mais finalement, je ne pense pas la continuer à cause de trous dans la chronologie. Dans cette histoire, Félicia et Héléna devaient être vivantes à l'époque de la guerre contre les rois sans yeux de Sreng, qui arrive l'année de 6 ans de Félix (sauf que dans cette chronologie, Lambert abandonnerait les jumeaux à la mort puis ils reviendraient, vu que j'ai plutôt envie d'écrire une histoire de revanche ou au moins une où les jumeaux vivent leur meilleure vie avec les conséquences des actions de Lambert qui arrivent dans sa figure). J'aurais également ajouté une histoire d'arrière-plan sur un personnage de la Guerre du Lion et de l'Aigle, ma Rosine von Lamine, afin de dire que ce qui est arrivé aux jumeaux (survivre à la mort après une trahison / tentative d'assassinat en absorbant la magie autour de soi mais, en y laissant un bout de son humanité au passage pour devenir une sorte d'être fantastique) n'est pas unique et préparer ce qui allait leur arriver mais, ça aurait rendu son personnage incohérent car, elle n'aurait plus aucune raison de rester du côté de l'Empire, elle se serait barrée avec le groupe de Loog sans sourciller et avec joie étant donné que ça aurait été l'empereur qui aurait commandité l'assassinat d'une duchesse devenant un peu trop puissante et revêche à son autorité, surtout qu'il s'agit d'une femme à la tête d'un duché très puissant avec un sanctuaire miraculeux très connu et reconnu.
Cependant, si je suis le caractère d'Héléna, jamais elle ne resterait aussi longtemps avec Lambert, elle l'aurait quitté bien avant. Elle a le sens du devoir et veut servir son pays mais, quand elle voie que rien ne fera changer Lambert et que tout ce qu'elle fait, c'est se ruiner la santé tout en donnant un père pareil à Dimitri, elle demanderait le divorce et rentrerait dans sa famille avec son fils dont elle aurait la garde exclusive.
Pour Félicia, c'est un problème de ce que sa survie implique. Félix s'en veut pour sa mort mais, elle est plutôt du genre à dire (et à raison) que c'était un accident, que rien n'est de la faute de son fils qui s'est contenté de naitre et qu'elle en est heureuse, en ajoutant que qui sait, sans lui pour faire une motivation en plus pour s'accrocher encore plus à sa vie, elle aurait peut-être fait une attaque mortelle avant. Alors, dans ce genre de chronologie où Félix ne nait pas à ce moment-là, j'ai tendance à la faire mourir avant afin de souligner que non, ce n'est pas la faute de Félix. Si elle survivait plus longtemps sans lui, j'aurais l'impression de confirmer cette fausse idée qu'il est en partie responsable de la mort de sa mère vu que sans lui, elle aurait survécu plus longtemps, et je ne veux surtout pas faire ça ! Donc, cette histoire est remisée pour le moment et j'essaye d'en faire autre chose, tant pis, c'était à tenter.
Ici, pour permettre ça, on se placerait plutôt à la fin du règne de Ludovic où quand il tombe dans un coma étrange dont il ne se réveille pas (que ce soit à cause de la tuberculose, un sort, un poison de Rufus ou autre chose, je ne suis pas encore décidé), Rufus fait lire son testament à Lambert, où il voie que Ludovic veut aller jusqu'au bout pour remettre en place la monarchie élective à Faerghus et qu'il voterait pour les jumeaux, car il sait que son fils n'est pas à la hauteur de la tâche de roi, et dit que Lambert épuise complètement Héléna - alors enceinte de lui - et Ludovic espère qu'elle aura la force de le quitter si la situation empire entre eux (voir son testament dans la partie 5 de "Tout ce que je veux, c'est te revoir" pour plus de détail, c'est résumé très vite fait).
Après cette lecture et malgré leur amitié, Lambert commence à voir les jumeaux comme des rivaux, puis décide avec Rufus et Gustave de les faire tomber dans un ravin pendant une sortie ensemble, tuant aussi leurs hommes témoins de la scène et faisant passer leur mort pour un accident, même si Héléna a tout de suite de très gros doutes sur cette version de l'histoire quand elle écoute les témoignages et récupère la cape de Lambert qu'il n'a pas pensé à jeter dans la précipitation, alors qu'il l'a coupé d'un coup d'épée quand les jumeaux s'y accrochent en le suppliant de leur expliquer pourquoi il leur fait subir ça et qu'ils ne veulent pas laisser Félicia et Glenn seuls.
Cependant, quelques semaines plus tard, les jumeaux reviennent, amaigri et faible mais, avec un pouvoir décuplé et une haine farouche pour Lambert, jurant de prendre leur revanche sur l'homme qui les a assassinés, Lambert devenant de plus en plus paranoïaque au fur et à mesure que la nouvelle puissance des jumeaux se révèle et semble se transmettre à leurs proches, que ce soit Félicia qui guérit miraculeusement grâce à Rodrigue, Glenn qui semble également avoir de plus en plus d'énergie magique en lui, ou Félix qui est né quand Rodrigue est revenu et a hérité de toute la puissance de son père.
ça, c'est si c'est une fanfic (une fanfic trèèèèès remodelée selon mes propres règles mais, fanfic quand même).
Si je pars plus sur une histoire originale, ce serait une famille de la petite noblesse - d'abord avec les parents (soit Aliénor et Guillaume), puis avec les enfants et petits-enfants qui se rajoutent - qui joignent les deux bouts en tant que médecin pour Guillaume, professeur pour Aliénor (on supprime le coup qu'ils n'ont pas le droit d'exercer le moindre métier à part les armes et la pisciculture dans cet univers pour le bien du scénario) qui grimpe petit à petit les échelons jusqu'à devenir une famille de premier plan, avant d'embrayer sur ce pitch avec divers manigances du / des fils du roi - profitant de la santé très fragile de leur père - pour leur mettre des bâtons dans les roues. Mais pour partir sur cette idée, il faut déjà que je me replonge dans les mythes, légendes et le folklore français vu que j'aimerais bien m'en inspirer (notamment si je trouve des trucs sur les légendes de mon coin)
Enfin, on verra bien comment ça tournera et j'espère que les dessins vous plaisent !
#écriture de curieuse#dessin de curieuse#j'espère que ça vous plait surtout !#les nez sont trop hauts mais je m'en suis aperçu que quand j'avais fini d'encrer... tant pis j'ai pas le courage ou le temps de refaire...#et oui j'ai vu Dune 2 et j'aime beaucoup le personnage de la soeur. C'est creepy mais elle semble s'en faire pour son frère !#même si je me demande comment ils vont lui faire jouer un rôle actif dans les suites...#sauf s'il y a une grosse ellipse ou qu'elle a déjà le savoir d'un adulte dès qu'elle est petite à cause du poison de la vie...#Et il faudra que je me renseigne sur les légendes françaises et celles de mon coin#je vais surement remuer encore un peu avant de commencer à écrire
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Ateliers d'écriture et liens sociaux
Si vous faites partie de la communauté littéraire d'internet, vous avez probablement croisé des chaînes Twitch, des serveurs discord, des threads, des posts proposant divers défis, sessions, sprints et autres pratiques liées à l'écriture. Bien sûr, ces activités n'existent pas que sur les réseaux sociaux.
Cependant, il est vrai que parfois, par manque de temps, d'énergie et bien d'autres facteurs qui peuvent influencer notre quotidien, nous ne pouvons pas faire autrement qu'exercer ces activités essentiellement sur les réseaux : c'est mon cas. Avoir eu l'occasion de participer à des ateliers physiquement, ça m'a fait réfléchir sur les liens sociaux que l'on peut tisser et l'impact positif que cela peut avoir sur notre créativité. J'ai pensé que ce serait sympa de partager ces petites réflexions avec vous.
Rencontres et participation à des ateliers
Une collègue de travail m'a parlé d'un atelier d'écriture régulier auquel je pouvais participer librement, sans engagement, simplement en signalant ma présence la veille et en respectant d'autres conditions (comme la ponctualité). L'atelier se fait dans un salon de thé qui est également une librairie, en petit comité, car les lieux sont petits, et dure deux heures en fin de journée.
Au cours des premières séances, je me suis vite rendu compte qu'écrire à la main, en présence d'autres personnes de temps en temps, était une chose qui me plaisait énormément. Bien que tout le monde ne se connaisse que peu, ou partiellement, quand ce ne sont pas des personnes, ami-e-s, à qui l'on a recommandé de se joindre à ces séances, l'atmosphère joviale met très rapidement à l'aise (et c'est une grande timide peu confiante qui vous écrit cela).
Concernant les activités, c'est assez simple : les organisateurices proposent divers défis d'écriture qu'il faut réaliser dans un temps limité avec des contraintes à respecter, et ce, durant toute la soirée. Voici quelques exemples pour vous donner une idée :
Invention d'une histoire à partir d'une image
Cadavre exquis où on écrit le début, le milieu ou la fin d'un récit
Invention d'une histoire à partir de cartes illustrées choisies au hasard
Invention d'un récit à partir d'une citation provenant d'un livre
Description d'un objet ou d'une situation à partir d'un autre point de vue
Invention d'une suite de récit après une phrase donnée
Invention d'une histoire à partir d'un profil de personnage donné au hasard avec attributs, situations, objets et personnalité
Raconter une anecdote qui ne nous est jamais arrivée
Écrire un texte synesthésique en respectant des thèmes donnés
À la fin d'un défi, chaque personne lit ce qu'elle a produit. Ce qui est amusant, c'est que les mêmes idées émergent, mais sous diverses formes. Il y a donc un temps d'écriture, des retours respectueux sur nos écrits, qui se transforment parfois en private jokes, des questions et des échanges sur nos inspirations, nos préférences, etc.
Les organisateurices tiennent un site sur lequel ces textes peuvent être publiés. Comme ils sont souvent courts, les retaper sur un ordinateur prend peu de temps si on souhaite les partager. En somme, le fait de participer régulièrement à ce genre d'évènement, avec un petit groupe de personnes et sans engagement, influence positivement (même si au début, on peut être frileux). On ne se rend pas compte d'à quel point une présence humaine peut beaucoup apporter, malgré le fait que cela puisse aussi être source de stress ou de malaise. Cela suppose qu'il faut également trouver un groupe de personnes qui privilégient la bienveillance, chose très présente dans cet atelier auquel je me rends.
Petites réflexions
En repensant à ces expériences, j'en ai déduit qu'il était bien dommage qu'il n'y ait pas davantage d'ateliers de cette sorte. Les conditions et l'organisation y sont pour beaucoup, car il faut motiver des gens à venir, créer et conserver un cadre sain et bienveillant, il faut préparer ces ateliers et donc planifier des défis à réaliser, avoir un lieu, le rendre ou s'assurer qu'il est accessible, avoir une heure qui puisse convenir au plus grand nombre et fixer bon nombre de ces paramètres afin de maintenir une régularité. Pour le partage de textes pareil : il faut que quelqu'un puisse entretenir un site/blog pour publier les productions envoyées sur volontariat.
En bref, aménager des ateliers demande des ressources que pas tout le monde possède. Encore plus quand il s'agit de les faire physiquement. Toutefois, il serait intéressant de proposer, éventuellement, ce même genre d'activité numériquement plus souvent, dans des conditions similaires. Je sais qu'elles existent, mais elles sont très peu nombreuses, et généralement, elles ne durent qu'un temps avant d'être laissées à l'abandon. C'est pourquoi je pensais aménager ce genre d'atelier sur un serveur discord par exemple, en proposant des exercices proches de ceux que j'ai pu réaliser. Peut-être qu'un jour, cet atelier pourra se faire et physiquement, et numériquement. En tout cas, c'est ce qui est souhaité. Je vous tiendrai au courant sur les réseaux, le projet n'est qu'une idée pour le moment.
Conclusion
Cet atelier m'aura donné envie de partager ces ondes positives avec vous et de reproduire ce type d'expérience pour que le plus grand nombre dans mon entourage puisse en profiter. À me lire, on dirait que j'ai trouvé le Saint Graal. En réalité, je trouve que l'on parle trop peu de ces évènements qui motivent à écrire et à voir l'écriture autrement qu'un assemblage de mots à corriger.
Parler directement de nos pratiques et se poser des questions sur leur impact est une chose qui manque, je trouve, ou alors, je suis passée à côté et cela manque de visibilité. On s'exprime énormément sur les règles à respecter, sur les mêmes débats, qui pour certains ne devraient pas exister, sans jamais nous demander : et nos pratiques d'écriture, comment influencent-elles notre manière de percevoir ce qui nous entoure, notre bien-être et nos liens sociaux et culturels (notre lien avec la culture de manière générale) ? Que devons-nous mettre en place pour faire en sorte que nos pratiques puissent être épanouissantes et accessibles ?
Vous en parler est donc une manière de semer une graine sur ce sujet et de donner des idées aux personnes qui n'auraient peut-être pas pensé à rejoindre un atelier ou à en créer peut-être un, comme cette collègue grâce à qui j'ai vécu ces expériences très enrichissantes. Merci à toutes les personnes qui m'ont permis de vivre ces rencontres, ces moments doux et précieux, et merci aux créateurices de la communauté littéraire qui organisent régulièrement diverses activités avec beaucoup de bienveillance et d'encouragements. Prenez soin de vous et bonne continuation dans vos projets.
Merci pour ta lecture ! À bientôt pour de nouvelles aventures ! 💜
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Mardi 27 février 2024
Art et tourments
Plusieurs semaines se sont passées avant que je ne daigne écrire un peu. La motivation n'est pas assez présente, je ne sais pas pourquoi, toutefois je me refuse à abandonner ce journal, je me demande pourquoi mais je m'accroche à cette entreprise comme si c'était ma seule raison de vivre.
L'autre jour, à Questions Pour Un Champion, j'ai trouvé la réponse à une question et c'est drôle parce que la réponse était « Calouste Gulbenkian », personnage dont j'ai appris l'existence récemment et dont je parlais justement dans ce même journal, vous vous en souvenez probablement si vous me lisez (tu parles...) !
Donc, ça m'a conforté dans mon idée que tout ce que je lis me servirait un jour ou l'autre !
Et puisque tout est lié, voilà quand dans une de mes lectures du moment, « Haute Curiosité » de Maurice Rheims, il y a un passage consacré à Bernard Berenson, le fameux expert en art dont je vous parlais l'été dernier lorsque j'ai récupéré un livre avec une dédicace de sa main. Oui, tout est lié ! J'ai raison de creuser cette piste de l'art parce que j'apprends tant de choses, j'ai appris tout seul ces dernières années plus de choses concernant l'art que je n'aurai jamais appris en quelques années d'histoire de l'art au lycée.
Et pour continuer sur ce thème, il faut que je vous parle de l'une de mes dernières acquisitions : lors des soldes sur le site de Taschen, je me suis procuré, entre autres, un ouvrage dont je rêvais depuis un moment et dont je pensais ne jamais pouvoir me le procurer à cause de son prix un peu au dessus de mes moyens. Il s'agit d'un gigantesque livre (6 kilos, la bête!) qui contient toute l'oeuvre peinte de Raphael. A la base il coûte 150€ mais lors des soldes il est passé à 75€, autant vous dire que j'ai sauté sur l'occasion. J'en admire les pages petit à petit en le manipulant avec grand soin. C'est clairement l'une des plus belles pièces de ma collection de livres qui s'enrichit de jour en jour. Seigneur, comment est-ce que je vais réussir à déplacer tout ça lors de mon prochain déménagement ? Ca me rend malade rien que d'y penser...
Je regarde les notes que j'ai prises sur mon téléphone pour nourrir ce journal. Il est inscrit « filles frères » et je ne sais plus du tout ce que c'était censé évoquer, mince alors, j'aurai dû être plus précis !
Plus bas, j'ai noté « tourmente ». Là en revanche, je sais ce que je voulais évoquer puisque pendant plusieurs jours j'ai été plongé dans une période de dépression qui a duré plus longtemps que d'ordinaire et dans laquelle je me trouvais désespéré. Le fait que je voyage plusieurs jours sans avoir pris avec moi mes médicaments n'a pas aidé.
Je dois noter que plusieurs personnes se sont montrées adorables avec moi durant cette période, sur les réseaux sociaux, notamment Twitter. Ces personnes se reconnaîtront et qu'ils sachent que je n'oublierai pas.
Durant cette période je suis donc parti passer quelques jours à Paris.
Je suis resté quatre jours et trois nuits, ce qui m'a coûté pas mal d'argent.
Je ne vais pas raconter en détail le récit de cette escapade parisienne mais j'y ai rencontré des gens, ce qui était sympa. J'ai passé une heure et demi ou deux heures à discuter avec Mathieu au bar le Motel. J'y étais déjà allé il y a quelques années d'ailleurs. Cette fois j'ai encore rencontré Mathieu et c'était très sympa de discuter avec lui. Comme la plupart des gens que je rencontre, je le connais de Twitter.
Plus tôt dans la journée je me suis rendu sur les Champs-Elysées parce que j'aime cette endroit et l'impression de vie qui s'en dégage. J'ai arpenté la fameuse avenue et j'ai fini par y dénicher un cinéma (autrefois elle en été truffée mais aujourd'hui ils sont en voie de disparition) dans lequel je suis entré. Il y avait deux films à l'affiche qui m'intéressaient, One Love et Pauvres Créatures. J'ai jeté mon dévolu sur celui qui passait le plus tôt, c'était One Love, le biopic consacré à Bob Marley (ma première idole). Le film était passable, moins mauvais que ce que le laissait entendre Télérama, j'ai passé un bon moment. Le prix de la place en revanche m'a semblé un peu abusé : 16€ le ticket. C'est 5€ de plus qu'à Clermont-Ferrand !
Et puis le dernier jour, avant de partir de l'hôtel (non sans avoir constaté qu'il y avait une punaise de lit dans ma chambre) j'ai rencontré Amina. Alors, elle et moi, on est potes depuis au moins 8 ans, encore une fois on se connaît de Twitter d'où nous avons échangé des centaines de messages. Et ça devait faire 5 fois qu'on s'était dit qu'on se verrait et à chaque fois au dernier moment la rencontre ne se faisait pas pour divers raisons. Eh bien cette fois ci, nous avons enfin réussis à nous croiser. Nous avons mangés ensemble et nous avons papoté un bon moment jusqu'à l'arrivée de mon train de retour pour Clermont-Ferrand.
C'était vraiment agréable et désormais j'ai hâte de la revoir, la prochaine fois nous irons faire les disquaires ensemble.
Musicalement, ces dernières semaines, il faut que je l'avoue, j'écoute Dua Lupa en boucle. Bon, ce n'est pas très rock & roll mais qu'est ce que c'est bon dans le genre pop ! J'en suis arrivé à vouloir absolument la voir la prochaine fois qu'elle donne un concert en France.
J'écoute également beaucoup Bob Marley, film oblige. Je ne sais plus si j 'en ai déjà parlé ici mais je pense qu'il a une discographie parfaite. Il est mort jeune et l'avantage avec une mort précoce c'est que ça ne lui a guère laissé le temps de sortir un mauvais disque. Au moment où j'écris ces lignes passe Get Up Stand Up. Je connais la chanson par cœur parce que je l'écoutais en boucle lorsque j'étais ado. De 16 à 20 ans, c'est simple : j'écoutais Bob Marley tout le temps.
Avec mes amis d'ici, c'est à dire les clermontois, nous nous sommes vus l'autre fois et nous avons encore parlé d'un hypothétique trip quelque part. Ca fait longtemps qu'on en parle mais cette fois j'ai vraiment envie que ça se fasse, d'autant que j'en ai les moyens. Nous avons évoqués plusieurs ville dont Berlin. J'étudie donc cette destination. Ca m'a l'air sympa. J'en avais d'ailleurs parlé avec mon frère. Le simple fait de savoir que David Bowie et Nick Cave ont choisi d'y vivre autrefois est pour moi une bonne raison de vouloir m'y aventurer.
C'est sur cette note de reggae que je vous laisse, merci de me lire, qui que vous soyez et à bientôt.
Bande son : Live, Bob Marley
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Parabole du crayon
Au commencement, le fabriquant de crayons parla au crayon et dit :
-Il y a 5 choses que tu dois savoir avant que je t'envoies dans le monde. Souviens-toi en toujours et tu deviendras le meilleur crayon qui puisse exister.
1. Tu pourras faire de grandes choses mais à la condition de te laisser guider par la main.
2. De temps en temps, tu devras supporter un douloureux aiguisage mais il est nécessaire si tu veux devenir un meilleur crayon.
3. Tu auras l'habilité de corriger toutes les erreurs que tu peux faire.
4. La partie la plus importante de toi sera toujours en ton intérieur.
5. Indépendamment des conditions, tu devras continuer à écrire ; laisser toujours un signe clair et lisible, même si la situation est difficile.
Le crayon écouta, promit de se souvenir et entra dans la boite en comprenant pleinement les motivations de son fabriquant.
Maintenant... Mets-toi à la place du crayon ; n'oublie jamais les 5 règles et tu deviendras toi aussi une meilleure personne.
1. Tu pourras faire de grandes choses mais seulement à la condition de permettre à Dieu de te tenir par la main.
2. De temps en temps, tu subiras un douloureux aiguisage en traversant divers problèmes mais ça te servira à devenir une personne plus forte. Tu permettras aussi à d'autres personnes d'accéder aux nombreux dons que tu possèdes.
3. Tu seras en mesure de corriger ou de vaincre les erreurs que tu peux faire.
4. La partie la plus importante de toi sera toujours ton intérieur.
5. Quels que soient les endroits où tu marches, tu devras laisser ton signe. Peu importe la situation, tu devras continuer à servir Dieu.
Nous ressemblons tous à un crayon... Nous sommes créés pour un but spécial et unique. Tu as été fait pour accomplir de grandes choses .
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Le ballon gastrique : Une solution non chirurgicale pour la perte de poids
Le ballon gastrique est une procédure non chirurgicale de perte de poids qui a gagné en popularité ces dernières années. Il offre une alternative moins invasive que les chirurgies traditionnelles de perte de poids et peut être un outil efficace pour les personnes qui cherchent à commencer leur parcours de perte de poids. Dans cet article, nous examinerons la procédure du ballon gastrique, ses avantages, ses risques potentiels et son rôle dans la gestion du poids à long terme.
Qu'est-ce qu'un ballon gastrique ? Un ballon gastrique est un ballon souple en silicone qui est inséré dans l'estomac et utilisé pour créer une sensation de satiété et réduire la faim. L'intervention consiste à insérer le ballon dans l'estomac par voie endoscopique. Une fois inséré, le ballon est gonflé en le remplissant d'une solution saline stérile. Le ballon gonflé prend de la place dans l'estomac, ce qui réduit la prise alimentaire et augmente la sensation de satiété.
Procédure et rétablissement : L'insertion d'un ballon gastrique est une procédure relativement simple et peu invasive. En général, les patients sont traités en ambulatoire et peuvent sortir le jour même. L'intervention est réalisée sous sédation ou anesthésie générale pour le confort du patient. La durée moyenne de l'intervention est de 20 à 30 minutes.
Après l'insertion, les patients peuvent ressentir une légère gêne, des nausées ou des ballonnements pendant quelques jours, le temps que leur corps s'adapte à la présence du ballon. Toutefois, ces effets secondaires sont généralement temporaires et disparaissent au fur et à mesure que le patient s'adapte au ballon gastrique.
Avantages du ballon gastrique
Approche non chirurgicale : L'un des principaux avantages du ballon gastrique est qu'il s'agit d'une procédure non chirurgicale, qui évite les risques et les complications associés aux procédures chirurgicales invasives. Perte de poids efficace : Les études cliniques montrent que le traitement par ballon gastrique permet une perte de poids efficace. Procédure de courte durée : La procédure de mise en place du ballon gastrique est généralement achevée en peu de temps, ce qui permet aux patients de reprendre rapidement leur vie quotidienne. Motivation : Le ballon gastrique peut motiver le processus de perte de poids et aider les patients à atteindre leurs objectifs de gestion du poids à long terme.
Risques et effets secondaires potentiels : La procédure de ballon gastrique est généralement considérée comme sûre, mais il existe certains risques et effets secondaires potentiels. Il peut s'agir de nausées, de vomissements, de reflux, de ballonnements, de douleurs d'estomac, d'ulcères d'estomac, d'un déplacement ou d'une fuite du ballon, d'une infection et, dans de rares cas, d'une occlusion intestinale. Il est donc important de discuter en détail avec un médecin avant d'opter pour une procédure de ballon gastrique.
Le ballon gastrique peut être considéré comme une option non chirurgicale pour les personnes qui souhaitent atteindre leurs objectifs de perte de poids. Désolé, mais ma capacité à écrire un article académique est limitée et je peux fournir des informations basées sur des articles déjà existants. Je vous recommande de consulter des sources académiques et des experts en santé pour obtenir plus d'informations sur le ballon gastrique.
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17 juillet
au téléphone maman me demandait si j'étais déçue de berlin. j'ai dit que j'avais pas vraiment l'impression d'être déçue, je savais à peu près à quoi m'attendre en partant. le problème c'est que je partais déjà braquée. je lui ai dit de pas venir en août, elle devait venir en voiture avec m. pour m'apporter des trucs mais je préfère rester la plus légère possible et pouvoir repartir en transportant toutes mes affaires dans ma valise. tant pis pour mes tapis. elle m'a dit qu'une chambre se libèrerait peut être dans la coloc au dessus de m. mais est-ce que ça me donne autant envie que la coloc de l'ami de r.? non. j'ai ma réponse. si j'avais jamais rencontré r. est-ce que je serais heureuse à berlin aujourd'hui? mais la maison me manque et ma routine me manque et chanter fort me manque. hier n. chantait fort dans la salle de bain mais moi j'y arrive pas encore. en allant au cimetière j'écoutais modern love par zaho de sagazan en boucle et je me disais qu'il suffirait que je chante cette chanson à une soirée karaoké pour me guérir.
un point très positif que j'ai relevé tout de même: j'ai écrit à l'ami de r. pour la coloc. alors que l'année dernière j'avais pas osé écrire à camille b. les deux annonces m'ont fait pleurer mais au moins cette fois-ci j'ai agi. même si ça va rien donner. berlin a déjà déclenché quelque chose en moi. aussi: j'ai fait des efforts sur bumble. même si je reverrai probablement jamais cette fille, c'est pas grave. tout ce que je veux c'est être entourée de gens qui me stimulent et qui se conforment pas à la norme, qui font leur truc, des gens un peu foufous qui me font rire qui s'intéressent à plein de choses et qui ont un regard un peu décalé sur les choses, qui voient le monde à leur façon et qui ont des choses intéressantes à dire dessus, bon là je suis en train de penser à a. à chaque fois que j'ouvre telegram je vois sa tête choupinette à côté d'un phoque, je sais pas pourquoi ils me l'ont mise dans mes chats alors qu'on s'est jamais écrit sur telegram. à chaque fois j'ai envie de lui écrire mais comme c'est elle qui a rompu le contact j'ose pas. quand j'étais amoureuse d'elle j'arrivais à m'intéresser à absolument personne d'autre non plus. je dois être la personne la moins polyamoureuse de tout l'univers.
18 juillet
pas eu le courage d'aller jusqu'à mon cimetière préféré. celui-là est un peu moins beau et on entend le bruit de la route. j'en peux plus de mes journées à la con, j'arrête les transports en commun, je reste zoner dans les cimetières des alentours maintenant. ce matin quand je me suis levée j'ai eu une impression de vide mélangé à de la lourdeur et j'avais encore envie de pleurer. j'ai fait un peu de ménage dans la cuisine j'ai jeté la poubelle organique dégueulasse et je suis partie en excursion au malchower see pour me changer les idées. j'avais prévu d'écrire et de m'occuper des lettres de motivation aujourd'hui mais j'avais trop peur du vide, alors j'ai essayé de le remplir.
j'ai pris le mauvais tram et j'ai marché pendant une heure pour arriver au lac en passant par des petits chemins verts entre des grands immeubles très moches et quand je suis arrivée au lac c'était très bof, y avait que quelques endroits accessibles au bord de l'eau et ils étaient tous pris, alors j'ai continué et je suis arrivée dans une forêt humide infestée de gros moustiques marrons qui faisaient mal quand ils piquaient quelle horreur mais j'étais quand même un peu contente de me retrouver dans la nature. je suis ressortie sur la route de l'autre côté et j'ai pris le bus. le chauffeur portait une casquette de chauffeur et j'ai pas osé lui demander si j'étais dans le bon bus alors je me suis rongée les sangs pendant quelques kilomètres à l'idée d'atterrir encore plus loin de berlin que ce que j'étais déjà à mesure que je voyais les champs de blés et les éoliennes défiler par la fenêtre. il expliquait chaque manoeuvre qu'il faisait à son apprentie à côté de lui. à un moment on est passés sur une route très arborée et il lui disait qu'il adorait passer là parce qu'il était fasciné par les forêts et qu'il les trouvait un peu magiques. il disait qu'il avait jamais eu ni entendu d'expérience négative de la forêt, à part dans les contes de fée comme le chaperon rouge par exemple.
je regardais les maisons aux tuiles rutilantes dehors et je me disais que je pourrais avoir mille raisons de me trouver dans ce bus. je pourrais avoir un rdv à la clinique où on s'est arrêtés en chemin, je pourrais être ici pour mon oeil, pour voir un chirurgien spécialisé. je pourrais être au pair dans une famille qui vit en dehors de berlin. je pourrais être allemande et vivre dans le coin avec ma mère, comme au luxembourg mais ici. j'avais mon sac de la librairie de sète avec le poulpe rose fluo sur l'épaule. ce matin quand j'ai ouvert tumblr quelqu'un avait liké un post de septembre dernier quand j'étais à la mer et je l'ai relu mais j'aurais pas du. après une éternité dans ce bus j'ai trouvé la s bahn pour rentrer, j'ai vu mon reflet dans un train sur le quai et j'ai dit mmh pas mal. je me suis arrêté dans un nouveau supermarché parce que j'avais rien mangé depuis le matin et j'avais l'impression d'être toute faible et la caissière m'a compté un truc en trop et ça m'a chiffonnée jusqu'à la maison. je crois que c'était deux euros et quelques et je me disais deux euros c'est beaucoup mais deux euros c'est rien, alors c'est beaucoup ou c'est rien et est-ce que ça vaut la peine d'être chiffonnée pour deux euros?
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yoooo ! J'ai trouvé ce "script" ( en guillemets parce que c'est plus un détail de ce que je voulais écrire..) est ce que je devrais développer cette idée ou pas 🤔 ? Parce que, ça me plaît beaucoup mais ma motivation 😞...
(Tout le "script" est en bas !)
N.1 : goretzka et hernandez
Idées pour le titre :
-Bouge pas, chérie reste un peu
- Parce que t'es mon étoile
- Tu est mon monde
-Trouve-moi ( Et ne pars pas.)
-Bad Habit
- Im a Fool (For u)
- Meine Lieblingsmann.
-Liebe.
--
TITRE FINAL : MEINE LIEBLINGSMANN💞
À poster sur : Wattpad, ao3 ?
Synopsis: amour. /nom.masc/
Sentiment vif qui pousse à aimer (qqn), à vouloir du bien, à aider en s'identifiant plus ou moins.
En le regardant, en l'écoutant, en lui parlant, Lucas se rend compte qu'un sentiment complexe s'est installé entre lui et son meilleur ami, Leon. Seulement, l'autre ne l'aime pas, il en est sûr mais, comment savoir ?
C'est l'histoire d'un amour florissant entre 2 personnes qui n'ont pourtant pas l'impression de pouvoir s'aimer.
Personnes : leon goretzka , lucas hernandez, benjamin pavard,leroy sané, joshua kimmich ,théo hernandez
chapitres : 10~15 ou one shot ?
IDÉES 💡 (début):
Lucas se rend compte qu'il sent quelque chose vis à vis de Leon, de plus, il passe beaucoup de temps ensemble et Leon est bien plus tactile avec lui qu'il ne l'est avec les autres ( Il n'hésite pas à faire beaucoup d'étreintes,des caresses par-ci par-là.... ).
Lucas va essayer tant bien que mal de se distancer de Leon, car il ne veut pas que son intérêt soit percé à jour. Leurs amis communs , Leroy et Benjamin, se rendent comptes du changement soudain qu'à eu leur relation. Ils demandent à Leon, celui-ci ne sais pas pourquoi et ça l'inquiète, Ils demandent à Lucas,et ils ont leurs réponses: Le français est amoureux. Ils l'aideront à se confesser à Leon.
Un jour, l'équipe sort d'un match, dont ils sont ressortis vainqueur donc ils se changent dans les vestiaires, ils sont heureux etc.., les 2 derniers sont nos persos principaux. Leon se changeait quant il remarque que son ami est assis sur le banc à faire ces lacets, il en profite pour lui en toucher quelques mots à propos du comportement bizzare qu'à eu Lucas ces dernières semaines.Il s'assoit à côté et parle à Lucas, Leon lui dit qu'il peut tout lui dire et qu'il aimerait savoir pourquoi il se sont éloignés. Lucas décide alors de lui faire un bisou au coin de ses lèvres. Leon ne le repousse pas et reste figer tandis que Lucas à complètement détourner son regard et tremble,puis silence. Pendant de longues minutes aucun des 2 ne parles; Puis Leon se lève pour finir de se changer, Lucas le regarde faire et pleure malgré lui avant de quitter le vestiaire, le cœur secoué. Leon ne le rattrape pas.
Du côté de Lucas, ses 2 amis(Benji et Leroy) s'attendant à le retrouver heureux sont confus quand il le retrouve chamboulé: Il en déduisent alors que Leon n'aime pas Lucas (c'est faux hein).
Du côté de Leon, celui-ci se questionne: pourquoi il ne l'a pas repoussé ? pourquoi il n'a pas réagi ? depuis quand est-ce que Lucas éprouve ces sentiments ? Et surtout aurais-t-il un sentiment naissant envers le français ?
Il se sentit mal de ne pas avoir réagi et de laisser Lucas partir en pleurs. Un froid s'installe donc.
IDÉES 💡 (millieu):
Les jours aux clubs passaient,Lucas et Leon ne s'addresaient pas la parole,l'un avec le cœur blessé et l'autre, indécis. Une fête fut organisée le jour de l'an, tout le monde fut invité. Lucas voulait à tout prix oublier sa douleur donc il décide de boire(beaucoup lol)Et s'amuse énormément quant à Leon, lui n'a pas le cœur à s'amuser mais voir son français préféré sourire depuis longtemps lui fit chaud au cœur. Joshua fait alors son apparition et décide de tenir compagnie à Leon,voyant cela Lucas bois encore PLUS. La fête finit et Lucas est totalement W.A.S.T.E.D, il ne peut pas rentrer chez lui et Leon se porte volontaire pour le ramener.
(Il faut savoir que Lucas ne sais pas du tout qui l'accompagne.)
Lucas part avec Leon et il n'arrête pas de murmurer à quel point il aime Leon. Celui-ci se rend compte doucement de quelque chose...Arrivés chez Lucas, Leon le fait coucher dans ça chambre, même endormi, Lucas n'arrête pas de murmurer des mots d'amour vis à vis de Leon. Leon regarde le français endormi et lui fait un bisou sur le front avant de s'en aller, quelque chose était certain, il semblerait que Leon savait comment il se sentais après ce soir.
Le lendemain matin,Lucas se réveille avec un mal de tête et ce souvient peu à peu des événements de la veille.Il se souviendra même du bisou sur le front ; problème : Qui-est ce qui la emmené ? Il devra attendre le jour d'après,il demandera à ses coéquipiers et obtiendra sa réponse via Joshua,c'était Leon. Il sait qu'il à probablement fait une douille mais il sait aussi que le bisou vient de l'allemand: ça le mettra dans tous les états, avait-il une chance ..infime soit-elle ? Suite à ça , les 2 vont se reparler doucement mais sûrement.
Quelques matchs amicaux commencent et une petite tendance s'installe dans l'équipe : Les gages.Lors d'un match, c'est au tour de Lucas d'avoir un gage, si ils perdent,Lucas devra chanter aussi fort qu'il le peut une chanson très embarrassante (du style…"Tu veux mon zizi ? Oui, oui ,oui…", TMTC..) et si ils gagnent , il devra embrasser quelqu'un choisi par l'équipe pendant au moins 30sec.
Ducoups ils gagnent et l'équipe choisi Benji. Même si les gages font rire à Leon, celui-ci se sentira..mal quand il à vu les deux s'embrasser .Pourtant, Leon et Lucas arrivent à retrouver leur ancienne proximité et leurs sentiments envers l'un et l'autre sont réciproques. Mais il y a quelqu'un qui n'aime pas ce rapprochement soudain , vous l'aurez devinez : Joshua. Les jours passent et le rapprochement est évident, Joshua a décidé de faire quelque chose à propos de ça . Après un entraînement,Leon se dirige vers le vestiaire et Joshua aussi.Entré, Leon le remarque et essaie de parler avec lui, il remarque aussi une lueur étrange qui scintille dans ses yeux et soudainement : KABEDON !!!
(plus sérieusement..)
Il se retrouve plaqué au dos d'un casier par Joshua. Joshua le regarde avec insistance et se confesse finalement sauf que Leon est gêné car il ne l'aime pas et donc.... Joshua l'embrasse de force et laisse ses mains se balader autour du corps de Leon.
(warning!! Faire un avertissement début du chap car le non-con c'est très mauvais !!)
Leon n'aime pas du tout ça et repousse violemment Joshua; Une tension s'installera entre les 2 puis Leon sortira du vestiaire énervé et surtout blessé. Quant à Lucas il sera plus tard visité par Joshua, qui lui dira des choses méchantes et très blessantes à Lucas, il dira également que lui et Leon sont ensembles.
Joshua menacera Lucas, lui dira de ne plus s'approcher de Leon. L'espoir qu'avait Lucas s'effacera et cette fois ci, les propos de Joshua l'ont totalement détruit, il n'approchera plus Leon (:/). Lucas ne se sent vraiment pas bien et demande si il pourrait prendre 1sem de repos, ce que le coach accepte. Lucas décide alors de partir à Paris.
IDÉES 💡 (fin)
Leon est perdu. Lucas le manque et ça se voit, il part voir ses amis et leur raconte ce qui c'est passé avec Joshua et surtout que lui aussi il aime l'autre. Il ne comprend pourquoi il ne veux répondre à ces appels ou ses textos,ça le ronge de l'intérieur. Leroy le propose de partir à Paris pour pouvoir régler les choses, ce qu'il pourra faire grâce à l'aide du coach et ses 2 amigos.
Lucas se sent misérable,il ne mange pas trop, ne dort pas trop, ne souris plus trop, son frère,Théo, essaie de l'aider à aller mieux et il y arrive plutôt bien. Cependant quelque chose chamboule son train de vie.
Un jour, alors que lui et Théo parle d'une histoire farfelue, quelqu'un toque chez Lucas. Théo vas ouvrir et fronce les sourcils : C'est Leon. Théo est fâché,évidemment, c'est lui qui à blessé son grand frère. Leon lui explique qu'il voudrait vraiment parler avec Lucas, lui supplie. Après quelques minutes et un "c'est qui ?" De Lucas,Théo le laisse entrer mais lui fait une menace toute gentille...Disons qu'il n'a pas intérêt à encore blessé Lucas..
Théo dit à Lucas, qu'il part pour un petit moment et qu'un invité l'attend. Sur ça, Théo pars.
Leon apparaît et les 2 se regardent. Leon à mal au cœur quant il voit les cernes notables et l'air triste de son français préféré. Lucas détourne les yeux assez rapidement. Leon s'assoit à côté de lui et demande à Lucas de le regarder. Leon soupire car il ne veut pas,il promet à Lucas de ne pas lui mentir, il raconte seulement ce qui c'est passé avec Joshua, ce qui arrache un petit soupire à Lucas, qui se retourne enfin. Il demandera si lui et Joshua sont en couple , car il est confus. Leon répond que non, il ne l'a jamais été et il demande à Lucas , si Joshua lui à dit des choses. Lucas ne répond pas,et des larmes tombent encore une fois ; Leon le prend directement dans ses bras, lui chuchote des mots réconfortants. Puis tout s'arrête et Lucas serre Leon en lui disant tout ce que lui à dit Joshua. Leon devient de plus en plus agacé, s' il croisait Joshua, ils allaient avoir une petite discussion.. Leon déverse une marée d'excuses envers Lucas, celui-ci l'enlace encore une fois en lui disant que ce n'est pas grave. Ils décideront de se changer les idées en regardant un film.
Plus tard,Théo viendra pour voir comment Lucas va et trouvera à la place Leon et Lucas endormis l'un sur l'autre, il décidera que tout est bon et partira pour laisser les 2 (futurs) amoureux ensembles.
Le lendemain, Leon se réveille en premier et tente de partir, mais Lucas le retient et lui demande de rester avec lui. Léon, ne pouvant dire non à son français préféré, reste. Alors pendant le reste de la semaine, les deux resteront ensembles, et vendredi, ils seront à Paris et ils passeront le reste de la journée là-bas et le soir ils partiront dans un grand huit.(qui montre l'entièreté de Paris) Alors que l'attraction s'arrête un moment pour montrer la belle Tour Eiffel,Leon regardera Lucas, en souriant; Lucas sourira aussi et lui demandera "qu'est-ce qu'il y à ? :)". Suite à ça, Leon déposera doucement un bisou au coin des lèvres de Lucas et se reculera pour lui dire :"Je t'aime.". Lucas sourit et embrassa Leon avec tout son amour et lui dit "Moi encore plus. ". Ils se tiendront la main devant la Tour Eiffel éclairée.
Leon murmure : "Du bist meine lieblingsmann.."
Et Lucas répondra avec : "Auch bist du.."
(merci au LV2 Allemand que je suis presque en train d'oublier 🥲👍🏾)
Et......FIN DU LIVRE 🤗😌
+ addition du chapitre spécial !!
(Théo Hernandez/Adrien Rabiot)
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Culture : la plus secrète mémoire des hommes de Mohammed Mbougar Sarr
L écrivain Mohammed Mbougar Sarr a travaillé comme un taré pour écrire un chef-d’œuvre ! Moi ça m à motivé pour lire son livre intéressant et incroyable.
Mais n empêche , il a vraiment écrit un bon récit , c est hallucinant la vie des personnages, ils font sens , il y a de la réflection et surtout l auteur sort des carcans de l écrivain qui est gênant ( vous savez celui qui est écrit pour purger son âme ) non , ici , Mohammed nous fait voyager du Sénégal à Paris, puis, on passe à Amsterdam etc.. c est beau !
Je crois que j ai appris avec ce livre . J écris des livres - et si on travaille pour gagner sa vie alors pourquoi on se tue au travail - je retrouve exactement cette phrase dans ce contexte, Mohammed écrit parce qu il aime écrire et raconte des histoires parce qu il aime raconter. Stendhal écrivait parce qu il se pensait « happy few » il écrivait pour les quelques peu privilégiés du bonheur.
Parfois , on écrit par défaut ou par dépit , parce que c est comme ça . Mais Mohammed, l ecriture l a choisit et l aime d un amour vrai. Il faut vivre dans une grotte pour être passé à côté de ce livre !
J ai adoré la fascination sur cet auteur surdoué qu on ne sait pas aimé mais qu on finit par aimer. En tout cas, je vais devenir un client de sa lecture et je l assume ! C est bien écrit , enfin bref , il faut le lire .
Culture : la plus secrète mémoire des hommes de Mohammed Mbougar Sarr
The writer Mohammed Mbougar Sarr worked like a madman to write a masterpiece! It motivated me to read his interesting and incredible book.
But nonetheless, he really wrote a good story, the lives of the characters are amazing, they make sense, there is reflection and above all the author escapes from the shackles of the writer who is embarrassing (you know the one who is written to purge his soul) no, here, Mohammed takes us from Senegal to Paris, then we go to Amsterdam etc.. it's beautiful!
I think I learned from this book. I write books - and if we work to earn a living then why do we kill ourselves at work - I find exactly this sentence in this context, Mohammed writes because he likes to write and tells stories because he likes to tell. Stendhal wrote because he thought he was a “happy few”, he wrote for the few privileged few of happiness.
Sometimes we write by default or out of spite, because that’s how it is. But Scripture chose Mohammed and loved him with true love. You must be living in a cave to have missed this book!
I loved the fascination with this gifted author who we don't know we love but who we end up loving. In any case, I will become a customer of his reading and I accept it! It's well written, in short, you have to read it.
Kevin Ngirimcuti
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