#et croyant bien faire
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Un gars de la métropole s'installe en Corse et y ouvre un petit bistrot. Au petit matin, les deux premiers clients, aux allures louches et inquiétantes, arrivent. Ils demandent : - Deux cafés avec deux croissants, vite fait! Le lendemain et les jours suivants, ils reviennent en ne prononçant toujours que cette phrase : - Deux cafés avec deux croissants, vite fait! Le huitième jour, à leur arrivée, et croyant bien faire, le barman leur dit : - Bonjour messieurs. Deux cafés avec deux croissants, vite fait, comme d'habitude ? A ce moment, un des deux Corses sort son flingue et abat le barman. - Eh, pourquoi t'as fait çà, Dominique, demande l'autre Corse ? - Il commençait à en connaître un peu trop sur nous!
#les deux premiers clients#arrivent. Ils demandent :#vite fait!#Le huitième jour#à leur arrivée#et croyant bien faire#le barman leur dit :#vite fait#comme d'habitude ?#A ce moment#- Eh#pourquoi t'as fait çà#Dominique#demande l'autre Corse ?
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Live broadcast of ‘Le Sacre de Napoléon V’ on the national channel Francesim 2, hosted by Stéphane Bernard
(Another journalist) It was an incredible moment of emotion! All of Francesim was in suspense during the coronation of Their Majesties! (Stéphane Bernard) I agree with you. If I may, dear friend, I would like to draw your attention to the sanctity and seriousness of the images we have just seen. Despite their youth, it now seems quite clear to me that Their Majesties fully and worthily embody their roles. These solemn moments testify to their profound commitment and the grandeur of their imperial mission. (Another journalist) You're right. I am not a believer, but the ceremony was very beautiful.
(Stéphane Bernard) It’s not over yet: Their Majesties must now proceed to the Grand Trône. We have witnessed the profession of faith, the triple anointing, and the coronation. Now, the imperial couple must be enthroned, and the Emperor must pronounce the Constitutional Oath he makes with the French People. This crucial moment marks the Emperor's solemn commitment to his nation, reinforcing the indissoluble ties between the sovereign and his subjects.
(Another journalist) Tell us a bit about this famous oath, Stéphane. (Stéphane Bernard) Of course. As you can see in the images, Their Majesties are leaving the Petit Trône to be enthroned. After this enthronement, which includes the blessing of the imperial throne by His Holiness, the Emperor will pronounce the Oath. In the past, both Napoleon I and Napoleon IV swore with their hands on the Gospel. However, it seems that Napoleon V will adopt a different approach, marking a new stage in the imperial tradition. (Another journalist) What does this oath entail? (Stéphane Bernard) It is a constitutional oath. Symbolically, it means that the Emperor swears to submit to the Will of the French People. Imperial law promises to preserve the achievements of the French Revolution. This is precisely how the empire distinguished itself from the kings of Francesim, a sort of reconciliation between the Republic and the Monarchy.
⚜ Le Sacre de Napoléon V | N°12 | Francesim, Paris, 28 Thermidor An 230
The imperial couple are crowned and leave the cathedral choir. They now go to the Great Throne to be enthroned. It was broadcast live on television by Stéphane Bernard, the famous journalist covering crowned heads in Francesim.
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⚜ Traduction française
(Autre journaliste) C'était un formidable moment d'émotion ! Toute la Francesim était dans un flottement pendant le couronnement de Leurs Majestés ! (Stéphane Bernard) Je suis d'accord avec vous. Si vous le permettez, cher ami, j'aimerais attirer votre attention sur la sacralité et le sérieux des images que nous venons de voir. Malgré leur jeunesse, il me semble maintenant tout à fait évident que Leurs Majestés incarnent pleinement et dignement leur fonction. Ces moments solennels témoignent de leur engagement profond et de la grandeur de leur mission impériale. (Autre journaliste) Vous avez raison. Je ne suis pas croyant, mais la cérémonie était très belle.
(Stéphane Bernard) Ce n'est pas terminé : Leurs Majestés doivent maintenant rejoindre le Grand Trône. Nous avons assisté à la profession de foi, à la triple onction et au couronnement. À présent, le couple impérial doit être intronisé, et l'Empereur doit prononcer le Serment sacré qu'il fait avec le Peuple français. Ce moment crucial marque l'engagement solennel de l'Empereur envers sa nation, renforçant les liens indéfectibles entre le souverain et ses sujets.
(Autre journaliste) Parlez-nous un peu de ce fameux serment, Stéphane. (Stéphane Bernard) Bien sûr. Comme vous pouvez le voir sur les images, Leurs Majestés quittent le Petit Trône pour se faire introniser. Après cette intronisation, c’est-à-dire la bénédiction du trône impérial par Sa Sainteté, l’Empereur prononcera le Serment sacré. Autrefois, Napoléon Ier et Napoléon IV avaient prêté serment la main sur l'Évangile. Cependant, il semble que Napoléon V adoptera une approche différente, marquant ainsi une nouvelle étape dans la tradition impériale. (Autre journaliste) Que dit ce serment ? (Stéphane Bernard) C'est un serment constitutionnel. Symboliquement, ça signifie que l'Empereur jure de se soumettre à la Volonté du Peuple français. Si vous voulez, le droit impérial promet de conserver les acquis de la Révolution française. C'est précisément en cela que l'empire se démarquait des rois de Francesim, une sorte de conciliation entre la République et la Monarchie.
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Mais pourquoi toujours mentir ?
Un fidèle lecteur, sans doute plus excédé que d'habitude, me fait parvenir le discours exaspérant que notre président (pour combien de temps encore ? Mon Dieu ! Que c'est long...) s'est cru autorisé à prononcer récemment à Rabat, ''en notre nom'' (sic !). En fait, avec seulement 17 % des français qui le jugent capable de diriger le pays, il a renoué, une fois de plus, avec son étiage régulier depuis le premier tour du scandale bananier qu'a été la ''présidentielle'' de 2022 --que je rappellerai, perinde ac cadaver, dussé-je être le dernier à le faire. On se demande au nom de qui il pourrait encore prétendre parler ! Au nom d'une toute petite poignée de français, peut-être ?
Le voilà donc en représentation officielle devant le Parlement marocain, ce magnifique bâtiment conçu par Lyautey et bâti par MM. Laforgue et Planque --architectes de talent que j'ai bien connus-- entouré de sa garde prétorienne de repris de justice et de petites frappes d'origine marocaine dont la seule présence, dirait-on, le rassure, année après année. Il aurait pu dire des tas de trucs passionnants, d'actualité ou d'histoire --mais vrais. Eh ! bien non... Il a fallu qu'une fois de plus il aille farfouiller dans les arrière-cours de la cuisine immonde d'une histoire réécrite en faux, refabriquée, toute en mensonges et en inventions répétées, en ressortant cette énormité que tout le monde avait jetée dans un cul de basse fosse après un premier succès d'estrade dans les années '60 (je cite) : ''Les années d’El Andalous ont fait de l’Espagne et du sud de la France un terreau d’échange avec votre culture''. Et puis quoi, encore ? Pourquoi pas un ''prototype de son vivre ensemble'', tant qu'il y était ?
Fidèle à notre méthode, je vous propose un ''retour sur images'' pour voir sur quoi je m'appuie pour dénoncer cet énorme bobard. L'expression, tout d'abord : pour mensongère qu'elle soit, elle n'est même pas de lui, mais est tirée d'une étude de 2007, ''Redécouvrir la science Arabe'', signée par un parfait inconnu, Richard Covington et publié par la Saudi Aramco World Services Company... sans doute en quête, à l'époque, de nouveaux contrats juteux à signer... et prête, pour ce faire, à caresser dans le sens du poil tout ce qui passe...
''El Andalous'', ensuite. Il voulait sans doute parler de ''al-Andalous'' qui désignait pour les seuls arabes la très romaine --et bien plus ancienne-- ''Hispania''. Passons, c'est un détail : ayant ''fait l'ENA'', il se croit autorisé à faire ou dire n'importe quoi... sans penser que l'immense Michel Audiart avait déjà caractérisé les tenants de ce genre de posture... Et si on suit les méandres tordus de sa non-pensée vide, il y aurait eu, depuis que la Terre tourne, deux types de ''colonialisme'' : l'un, le français, mauvais en tout, dans son âme intrinsèquement perverse, tout juste bon à être qualifié de ''crime contre l'humanité'' lorsque ''notre'' (?) Macron se traîne aux pieds de l'infâme Tebboune (petit rappel : Tebboune ne se traduit que par vulve ou vagin ... ceci pouvant expliquer cela !) en lui répétant les énormes mensonges que cet esprit pervers adore entendre...
Et l'autre, le beau, le bon, le magnifique : le colonialisme arabe, qui a traversé les siècles sans une tache sur sa réputation, celui (et là... les foules enthousiasmées se lèvent, dans une ''standing ovation'' hollywoodienne !) qui a permis la merveille des merveilles, ce pays béni où juifs et chrétiens ont enfin --et seulement-- touché le bonheur : al-Andalous ! On devrait tous être malades de ne pas avoir connu cet ''âge d'or''... même si, ici ou là (la vérité est : ici ET là !), les vainqueurs ne se gênaient pas --dans les mœurs du temps-- pour esclavagiser les vaincus, qui étaient ramenés au statut peu enviable de ''Dhimmis'' (interdiction de témoigner devant un tribunal, ou de posséder un cheval ou une arme quelle qu'elle soit, obligation de laisser le passage à tout ''Croyant'' et de ne marcher que sur la chaussée, pas sur les trottoirs, ou encore interdiction de construire des habitations qui dépassent en hauteur celles des voisins musulmans. Et, bien entendu, l'obligation incontournable de payer une lourde taxe, la Djizyia, assortie de l'interdiction de construire de nouveaux lieux de culte... On reste pantois devant le bonheur qui résultait de l'application de ces principes --parmi tant d'autres joies imposées par un pouvoir caractérisé par sa ''tolérance''. Je comprends que Macron regrette amèrement de n'être pas né assez tôt pour avoir bénéficié de ce Paradis terrestre.
Il n'en reste pas moins vrai que le message, clair et indiscutable, qui a été lancé une fois de plus ne peut avoir qu'une seule et unique conséquence : monter encore davantage contre nous --si c'est possible-- les jeunes de ce qui fut ''nos banlieues'', en les confortant dans le culte permanent d'un des plus graves mensonges de l'histoire (pourtant prolifique en la matière)... comme si les dites banlieues, devenues depuis ''terres de non droit'' et déjà tellement hostiles à tout ce qui représente la France, avaient besoin de ça !
Le gag de la situation tient dans la réaction unanime du peuple marocain à ces libertés prises par notre lamentable président avec la vérité : eux, nos chers amis marocains, savent la vérité sur les deux extrêmes de ce double mensonge : ils savent de quoi leurs ancêtres étaient capables, et ils savent aussi tout le bien qu'il faut penser de l’œuvre iso-colonisatrice française ... pour l'avoir vécue ou avoir profité de ses retombées à travers le temps, pour les plus jeunes.
Al-Andalous fut certainement une forme de Paradis terrestres (leur ''Fridaouz'')... mais uniquement pour les envahisseurs qui ont tellement pressuré les populations qu'ils ont pu se payer des palais de rêve, des Alhambras (= châteaux rouges), des jardins paradisiaques, des étoffes rares (interdites aux Dhimmis, bien entendu !) et une manière de vivre qui allait de pair avec le rejet de leur pouvoir par la totalité de la population. Et si la brutalité de leur règne a permis de faire durer cette aberration plusieurs siècles, cela ne saurait constituer la justification d'un des plus gros bobards que l'histoire ait fabriqués.
Monsieur Macron, non seulement vous avez, une fois de plus, raconté n'importe quoi, mais toute cette laideur voulue s'est, dans la seconde, retournée contre vous. Et ça, voyez-vous, ce sont deux bonnes nouvelles comme vous ne nous avez plus habitués à en avoir... On vous remercierait presque, de mentir si stupidement !
H-Cl.
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Mon avis sur ML special Paris (my opinion about ML Special Paris)
Je l'ai pas mal apprécié dommage que j'ai pu trouvé la version anglaise et non la version française. Bien que la performance de Cristina Vee Bryce Papenbrook sortent du lot. Mais ce special a des points forts que j'apprécie. Par exemple la relation entre Toxinelle et Griffe Noire qui sont alliés que par un concours de circonstance et semblent plus professionnels malgré leurs disputes. Croyant que leurs pouvoirs viennent de la chance ou de la destruction qu'autre chose. Il y a aussi le moment où Toxinelle est en proie en doute quand Betterfly essaie de les convaincre de rejoindre sa résistance. Où quand elle lit le journal de son alter ego, qui elle semble avoir une meilleure vie qu'elle au premier abord. Au début je pensais que sa vie était assez isolé et peut être même qu'elle connaissait pas ses parents. Mais en fait elle est belle et bien isolé, pas de mamam aimante, pas de petit ami ou de meilleur ami. Toute seule subissant le harcèlement de Chloé et c'est là que je trouve que l'idée du Suprême est intéressante. Car c'est justement ce genre de profil que ces organisations s'intéressant pour ensuite les convaincre et les recruter. Le suprême était l'espoir pour Toxinelle jusqu'à ce qu'elle découvre la surutilisation du Lucky Charm et le souhait qui peut pas être utilisé. Mais Marinette lui parle de sa propre expérience, disant que ça n'a pas été facile mais qu'elle a quand même essayé encore et encore. En voulant changer et évoluer, elle a pu changer ce qui l'entoure et avoir une vie où elle peut souffler un peu malgré les difficultés.
Griffe Noire est plus intrépide voulant jouer les cools mais aussi un poil suicidaire. Le fait qu'il se cataclysme lui même en est un peu la preuve, se montrant plus violant que son alter ego. Et ne supportant pas sa partenaire, le cafard qu'il adore appeler. Surtout que son cataclysme semble être plus puissant que Chat Noir ! Toutefois toute sa colère, cette haine cache une certaine douleur. Il veut ramener sa mère et croit que son père n'en a rien à faire. Alors que tout ce qu'il souhaite c'est la revoir or il y a un prix à payer et Adrien lui fait bien comprendre qu'elle n'aurait pas voulu. De plus j'ai bien aimé le fait qu'Adrien s'ouvre un peu concernant sa douleur aussi mais l'utiliser pour aider son alter ego. Et réconforte sa partenaire qui est en proie en désarroi quand elle n'a pas de plan. Il se pose des questions sur ses pouvoirs mais ça l'empêchera de faire ce qui est bon pour aider les gens.
Alya joue aussi un grand rôle en étant l'aide et aussi le soutien morale de sa meilleure amie. Ça n'a pas dû être évident une fois qu'elle a du faire la passerelle dans les autres mondes. Mais cela montre une fois encore que le personnage d'Alya a été important pour Marinette et que peu importe ce qui se passera, elle sera toujours à ses côtés pour l'aider. Aussi la scène où elle essaie de se cacher et où elle enregistre le plan de Monarque est bon. Quand Betterfly, je sens venir les gens dire que les scénaristes essaient de montrer que Gabriel est quelqu'un de bien. Et il l'est dans un autre univers ! Il a aussi ses fautes, lui même le dit. Vu qu'il était avec le suprême (d'ailleurs je me demande quel genre de relation il avait Toxinelle et Griffe Noire avant) mais son monde est différent, les miraculous sont gardés en tant que secret. Le suprême a un système corrompu et c'est probablement la mort d'Emilie qui l'a fait réalisé donc c'est pour ça qu'il a fondé la résistance en voulant garder l'espoir. Je trouve qu'il est solide en tant que perso bien que j'aurai aimé un peu plus sur son passé ou bien plus d'interactions entre lui et le mauvais duo. Quand à Monarque, je pense qu'ils l'ont fait exprès de ne pas les faire interagir pour montrer la différence entre ces deux là. Et puis c'est agréable d'entendre la voix de Keith Silverstein du côté des héros pour une fois.
Après il y a pas mal de questions en suspens comme le suprême, comment le système a été mit en place pour cibler des personnes fragiles et ainsi de suite. Bien que vers la fin avec Monarque tu sens que l'équipe s'est amusé à tabasser à répétition Monarque dans chaque univers qui est sympa mine de rien. Mais c'est pas plus mal un peu de mystère, raconter tout de A et Z est un peu ennuyeux je trouve. Mais bon ça peut toujours être exploré en fanfiction.
I enjoyed it quite a bit, too bad I was able to find the English version and not the French one. Although Cristina Vee Bryce Papenbrook's performance stands out. But this special does have its strong points, which I appreciate. For example, the relationship between Toxinelle and Griffe Noire, who are only allied by circumstance and seem more professional despite their arguments. Believing that their powers come from luck or destruction rather than anything else. There's also the moment when Toxinelle is plagued by doubt when Betterfly tries to convince them to join his resistance. Or when she reads the diary of her alter ego, who seems to have a better life than she does at first sight. At first I thought her life was pretty isolated, and maybe she didn't even know her parents. But in fact she's quite isolated, with no loving mum, boyfriend or best friend. She's all alone, suffering Chloé's harassment, and that's where I think the idea of the Supreme is interesting. It's precisely this kind of profile that these organizations are interested in convincing and recruiting. The Supreme was Toxinelle's hope until she discovered the overuse of the Lucky Charm and the wish that can't be used. But Marinette tells her about her own experience, saying it hasn't been easy but she's still tried again and again. By wanting to change and evolve, she has been able to change her surroundings and have a life where she can breathe a little despite the difficulties.
Griffe Noire is more intrepid, wanting to play it cool, but also a little suicidal. The fact that he cataclysms himself is proof of this, proving to be more violent than his alter ego. And he can't stand his partner, the cockroach he loves to call. Especially as his cataclysm seems to be more powerful than Chat Noir! However, all his anger and hatred conceal a certain pain. He wants to bring his mother back, and thinks his father doesn't care. All he wants is to see her again, but there's a price to pay, and Adrien makes it clear that she wouldn't have wanted it. I also liked the fact that Adrien opens up a little about his pain, too, but uses it to help his alter ego. And comforts his partner who's in disarray when she doesn't have a plan. He wonders about his powers, but that will stop him from doing what's right to help people.
Alya also plays a big role in being her best friend's helper and moral support. It can't have been easy once she had to make the transition to the other worlds. But it shows once again that Alya's character has been important to Marinette, and that no matter what happens, she'll always be by her side to help. Also the scene where she tries to hide and records Monarque's plan is good. When Betterfly, I can feel people coming up and saying that the writers are trying to show that Gabriel is a good person. And he is in another universe! He also has his faults, as he himself says. Since he was with the Supreme (I wonder what kind of relationship he had with Toxinelle and Griffe Noire before), his world is different, the miraculous are kept as a secret. The Supreme has a corrupt system and it was probably Emilie's death that made him realize this, so that's why he founded the resistance, wanting to keep hope alive. I think he's a solid character, although I'd have liked a bit more on his past or more interaction between him and the bad duo. As for Monarque, I think they did it on purpose not to make them interact to show the difference between those two. And it's nice to hear Keith Silverstein's voice on the heroes' side for once.
After that, there are quite a few unanswered questions, such as who is supreme, how the system was set up to target vulnerable people and so on. Although towards the end with Monarque, you get the feeling that the team had fun repeatedly beating up Monarque in each universe, which is nice, by the way. But there's something to be said for a bit of mystery. Telling everything from A to Z is a bit boring, I find. But you can always explore it in fanfiction.
#miraculous ladybug#ml#ml miraculous world#ml paris special#ml paris spoilers#marinette dupain cheng#alya cesaire#adrien agreste#gabriel agreste#hesperia#betterfly#chat noir#shadybug#claw noir
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"Les francfortiens, lecteurs de Freud, prenaient en effet soin de distinguer la "répression fondamentale" – c’est-à-dire tout ce qui renvoie au bridage freudien des pulsions tel qu’exposé par exemple dans Malaise dans la civilisation (1929), "nécessaire pour que la race humaine survive dans la civilisation" – et la "surrépression" qui renvoyait à des restrictions additionnelles, non nécessaires à la survie de la civilisation, mais rendues indispensables à l’exercice de telle ou telle forme de domination politique et sociale. Or, les philosophes français postmodernes des années 1960, dont Foucault et Deleuze, n’ont globalement pas su faire cette distinction capitale. De sorte que, en prônant la libération vis-à-vis de "la répression" administrée par les institutions, ils ont certes combattu les répressions additionnelles indues, mais ils ont aussi contribué à mettre fin à la répression pulsionnelle nécessaire pour devenir un être social. Ils ont en somme mis dans le même sac la répression qui augmente les sujets en leur permettant de ne pas devenir l’esclave de leurs pulsions et la surrépression dont procèdent des dominations indues. Il se pourrait donc bien que ces philosophes postmodernes aient appliqué sans le savoir le programme mandevillien de désinhibition morale complète et de pleine acceptation des "vices". De sorte que, tout en se croyant éminemment révolutionnaires et anticapitalistes, ils ont en fait permis ou contribué à la pleine réalisation du programme originel du capitalisme, le plan mandevillien."
Dany-Robert Dufour, Qui est Bernard de Mandeville ?, 2017.
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Et nous voilà reparti pour un nouveau voyage à l’autre bout du monde.
Pour une fois, nous n’avons pas un vol aux aurores 😃 nous décollons à 14h, on va pourvoir faire la grasse mat et finir tranquillement de préparer nos affaires ! Mmh…c’était sans compter notre rendez-vous au CHUV pour le rappel du vaccin antirabique. Mais bon, il faut ce qu’il faut pour rentrer en bonne santé de ce voyage 😉. 8h30 nos affaires sont prêtes et on part à l’hôpital. On ne va pas repasser par la maison. Après la consultation, on boit un café et on file a l’aéroport.
Lorsque nous enregistrons nos bagages, l’agent d’escale nous demande notre destination finale. Lorsque nous lui répondons « Bulawayo », son collègue se tourne vers nous et nous demande ce que nous allons faire la bas. Nous lui expliquons en deux mots notre périple et il se trouve que lui même est originaire du Zimbabwé ! Il nous donne quelques conseils et est ravi d’entendre que des gens veulent visiter son pays 😌
Nous embarquons pour notre premier vol en direction du Caire. On espérait voir les pyramides à notre arrivée mais il faisait déjà nuit..3h d’escales et nous partons pour l’Afrique du Sud.
Nous quittons l’Égypte avec 1h de retard. Le vol se déroule bien…bien pour un vol en éco dira-t-on. On a réussi à dormir quelques heures. 1h de retard au décollage et 1h de retard à l’atterrissage. Il est 8h du matin lorsque nous touchons le sol Sud-africain. Le compte à rebours est lancé: il nous reste 2h30 avant le départ de notre vol pour le Zimbabwé. Nous devons passer l’immigration d’entrée du pays, attendre l’arrivée de nos bagages, réenregistrer nos bagages (et ça va plus vite quand on va directement dans le bon terminal…😅), passer la sécurité et repasser l’immigration de sortie du pays. C’était juste juste mais nous voilà installer dans notre dernier vol.
1h plus tard nous atterrissons à Bulawayo 🇿🇼 petit aéroport tout chou ou tout va très vite. Dès notre arrivée nous nous arrêtons acheter une carte SIM puis nous allons chercher notre bolide pour les 6 prochains jours. On enchaine tout de suite avec 6 heures de routes pour nous rendre au nord du pays : Victoria Falls. Après 30h de voyage, nous arrivons enfin à l’hôtel. Tellement content de retrouver une douche ! Pour souper, nous allons dans un petit restaurant très chouette à deux pas de l’hôtel. Et qui est ce qu’on retrouve attablé près de nous ?? Des Suisses-Allemands…ils sont PARTOUT 😂😂
Pendant notre repas, un homme nous approche. Première pensée très stupide, nous croyant encore en Suisse, on a pensé qu’il voulait de l’argent 😂🤦🏻♂️ en fait c’est un employé de l’hôtel qui venait nous dire d’être prudent sur le chemin du retour car il y a un troupeau de buffles sur le chemin. Heureusement, où malheureusement dépends du point de vue, ils étaient partis lorsque nous somment revenus à l’hôtel. Ensuite on était tellement fatigué qu’on s’est écroulé sur nos lits 😴
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Fils du Feu 07 ~ Flamme de Douleur
Il avait passé la nuit les yeux ouverts à réfléchir en scrutant le plafond de pierre noire. Il n'était pas sûr de se souvenir de tout... Certaines scènes de son passé lointain lui revenaient par bribes, lui procurant tour à tour de la joie ou de la peine. Il sentait son corps réagir de mieux en mieux à ses émotions, comme si ses nerfs et ses muscles réapprenaient à fonctionner normalement.
Il se rappelait également vaguement qui étaient les Immortels. Cet ordre discret avait toujours gravité autour de lui à la cour, même si son père ne l'avait jamais vraiment apprécié. Il faisait partie de l'histoire de Rosalia autant que Phénix lui-même, mais peu de gens connaissaient son existence et sa fonction. Il aurait du en apprendre davantage le jour de... le jour où tout avait été détruit...
Il crispa les paupières et essaya de se souvenir. La guerre était à leurs portes ; il devait se rendre au Fort Phénix pour... quoi ? Une cérémonie. Un oracle martial. Pour s'assurer la victoire, c'était ce qu'on lui avait dit. En tant qu'Emissaire de Phénix, c'était la première fois qu'on lui demandait de faire quelque chose pour son pays, au lieu de simplement agiter la main durant les fêtes paysannes. Il se souvenait d'avoir douté d'être à la hauteur... mais son frère l'avait soutenu, croyant en lui de toutes ses forces.
Il tendit la main, essayant de toucher dans ses songes le visage de Clive. Il se souvenait de lui confiant, téméraire et d'un courage sans faille. Il était son héros, son chevalier...
Ce qu'il voulait le plus, là, maintenant, c'était le retrouver. Et il ne voulait pas attendre le matin.
Joshua se leva du lit rapidement, bien éveillé, frôla un cristal pour faire de la lumière et attrapa les vêtements que Jote avait achetés pour lui. Un pantalon moulant, une chemise lacée et une tunique à manches bouffantes. Le tout teinté de rouge et noir, les couleurs des Rosfield. Il s'interrogea un moment : le rouge n'était pas usité parmi le peuple rosalien, étant réservé à la famille ducale ; et la teinture en était plutôt coûteuse... Comment Jote avait-elle pu s'y prendre ? Il se demanda alors pour la première fois de quelle manière le monde avait évolué sans lui, et cela lui fit peur. Ce monde-là n'avait peut-être plus rien à voir avec celui qu'il avait connu...
Il laça ses bottes hautes, se regarda un moment dans le miroir mural et se trouva présentable. Il était prêt à sortir. Cependant, une certaine appréhension le faisait encore hésiter. Ses doigts s'apprêtaient à actionner le mécanisme de la porte - il n'avait nul besoin de clef pour utiliser les dispositifs célestes -, quand il perçu, de l'autre côté, comme une mélopée sourde. Il colla son oreille contre la roche, cherchant à en comprendre le sens mais le son était trop étouffé. Prenant son courage à deux mains, il mit en marche la serrure imposante et la porte circulaire s'ouvrit devant lui.
Presque renversé par le souffle d'air qui lui fouetta le visage, il s'aventura enfin hors du Nid.
Un long couloir sombre se déployait devant lui. Des rais de lumière bleutés couraient sur les murs de chaque côté de lui, entrecoupés ça et là par des silhouettes alignées ; Joshua remarqua alors qu'il y'en avait des dizaines et qu'il ne s'agissait pas de statues ; capuches rabattues sur leurs visages, les silhouettes entonnaient un champ profond et harmonieux, sans bouger, les mains jointes, et Joshua sentit quelque chose d'infini remuer ses entrailles. Il n'était pas effrayé, c'était plutôt comme si les voix le transportaient ailleurs, dans un passé si lointain qu'aucun livre n'en parlait plus...
L'Emissaire de Phénix se mit à avancer à pas lents, avec respect, au milieu des Immortels recueillis qui chantaient pour lui. Il chercha des yeux Jote et Adalia mais ne les vit pas. Elles devaient pourtant bien se trouver parmi eux... Suivant la haie d'honneur formée par les adeptes, Joshua tourna à des angles de couloirs spécifiques, tout en regardant autour de lui. L'architecture céleste était splendide mais un peu monotone, et la luminosité n'était pas excellente pour des yeux fragiles comme les siens. Il avait hâte d'atteindre sa destination : le lieu où résidait le Maître des Immortels, et il savait qu'on le guidait dans cette direction.
Enfin, il toucha au but. Au bout d'un ultime corridor, il vit parfaitement un homme se tenant debout derrière une table, les mains dans le dos, dans une petite pièce se situant en face de lui. Il déglutit et avança plus rapidement, avide de connaissances. Quand il eut passé le seuil, l'homme s'inclina profondément devant lui.
- "Source de vie et de lumière éternelles... Emissaire de l'oiseau de feu apportant la prospérité à Rosalia... Protecteur de Souffledrac, gardien de..."
- "Pardonnez-moi, mais...", le coupa Joshua. L'homme s'interrompit, un peu décontenancé. "Je pense que je peux me passer de tous ces titres. Je n'ai jamais beaucoup aimé ça..."
L'homme se redressa et adopta une posture un peu plus décontractée - mais pas trop.
- "Vous êtes... Cyril, le Maître des Immortels. Adalia m'a parlé de vous. Vous êtes venu me voir une fois, il me semble."
- "Adalia ?" Mais il sut très bien de qui il parlait. "Je suis honoré que vous vous souveniez de moi, Votre Grâce."
Joshua examina la pièce où il se trouvait. On avait amené dans cet endroit du mobilier au style tout à fait différent de l'architecture céleste et il eut un sentiment de familiarité qui le mit à l'aise. Des étagères de livres tapissaient le mur, des chandelles éclaboussaient d'ombre et de lumière les murs de pierre grise... Tout ceci lui rappelait sa maison. Il tira une chaise près du bureau du Maître et s'y assit sans plus de cérémonie. Cyril demeura debout jusqu'à ce que le garçon dise :
- "Depuis combien de temps chantent-ils ?"
- "Depuis des heures, il me semble. C'est un chant pour fêter le retour du Phénix..."
- "Vous pouvez vous asseoir. Et je veux aussi que vous me racontiez tout ce qui s'est passé... Avant... après... pendant que je..."
Cyril s'éclaircit la voix avant de prendre place à son tour dans son siège à haut dossier.
- "Je répondrai à vos ordres, Votre Grâce. Je vous demanderai simplement de ne pas m'interrompre tant que je n'aurais pas terminé." Cyril sembla nerveux, réalisant qu'il avait exigé quelque chose de son dieu qui aurait paru inconvenant dans toute autre situation. "Ensuite, vous pourrez me poser vos questions."
Joshua hocha la tête. Il avait posé les mains sur ses cuisses, attendant que le Maître se décide à commencer.
- "Vous vous trouviez à Fort Phénix afin de procéder à un rite très ancien destiné à apporter la victoire à Rosalia. Le Royaume de Fer nous disputait la propriété du cristal-mère de Souffledrac et l'archiduc avait jugé que cela avait assez duré. Les Immortels vous auraient rejoint sur place le jour du rite si la Nuit des Flammes n'avait eu lieu..."
Joshua ne prononça pas un mot, comme convenu.
- "Il n'est pas nécessaire que je vous décrive ce qui s'est passé dans l'enceinte de la forteresse cette nuit-là, vous en savez sans doute bien plus que moi. Mais vous devez apprendre ceci : le Primordial de Feu qui vous a laissé pour mort semble avoir disparu sans laisser de trace. Nous avons enquêté sans relâche dans toute la région et même au-delà pour recueillir la moindre rumeur au sujet d'un Emissaire de Feu, cela n'a rien donné. L'existence de ce Primordial est un mystère, et un outrage pour notre foi : seul le Phénix gouverne le feu. Cet imposteur doit être retrouvé et châtié."
Cyril s'interrompit un instant.
- "Une autre vengeance doit aussi s'accomplir. C'est l'armée sanbréquoise qui a attaqué le Fort cette nuit-là. Alors qu'il était notre allié, l'Empire semble avoir décidé de profiter de notre posture délicate face au Ferrégiens pour prendre sa part du gâteau. Rosalia a toujours attisé beaucoup de convoitise... Votre père avait des ennemis à la cour valisthéenne, à cause de certaines opinions jugées trop... progressistes, je suppose. Tuer l'archiduc et l'Emissaire en un seul coup, voilà qui faisait bien les affaires de l'Empereur Sylvestre... Mais vous êtes là, et le jour de la rétribution viendra..."
"Depuis cette nuit fatale, l'Empire s'est officiellement attribué la propriété de Rosalia ; ce qui n'a pas empêché les Ferrégiens de venir piller Rosalith quand les Sanbréquois ont eu le dos tourné. Il ne reste qu'une poignée d'habitants dans votre illustre capitale, résistant tant bien que mal à l'occupation impériale comme ils le peuvent. Leur fierté est ébréchée... mais l'espoir du retour de l'archiduc les fait tenir encore."
Joshua ferma les yeux et des images pleines de joie et de soleil lui revinrent en mémoire. La place du marché, les écuries pleines de chocobos trépignant, le cliquètement des armures et des épées... Il se voyait marcher au milieu de tout ça, suivi pas à pas par son grand frère attentif... Sa mère ne le laissait presque jamais sortir mais Joshua aimait tant se promener parmi les Rosaliens, et se comporter comme un enfant ordinaire...
"Votre oncle Byron vit toujours à Port-Yseut où il essaie de mener ses affaires comme il le peut. Il fait profil bas depuis la mort de son frère. On l'a déjà pressenti pour reprendre le pouvoir mais il ne dispose pas d'assez de moyens et de partisans pour cela. Il subsiste en feignant l'allégeance à Sanbrèque."
"Nos espions sont nombreux à l'intérieur du territoire de l'Empire. Comme c'est Sanbrèque qui a détruit l'archiduché, nous avons sans relâche collecté toutes les informations les plus utiles depuis cinq ans sur ce qui s'y passe. Nous pensions peut-être y découvrir cet autre Emissaire de Feu ; il pouvait être un genre d'arme secrète impériale mise au point pour vous détruire. Nous n'avons rien découvert à ce jour à ce sujet, mais nous avons appris autre chose." Cyril se tortilla sur son siège. "Votre mère, l'archiduchesse Anabella, est maintenant une citoyenne très en vue de Sanbrèque, dans les bonnes grâces de l'Empereur."
Joshua écarquilla les yeux de stupeur.
- "Je me garderai bien de dire tout le fond de ma pensée, mais seule la trahison peut expliquer ce qui s'est passé la Nuit des Flammes. Les soldats sanbréquois se sont introduits par ruse dans l'enceinte, et seul quelqu'un de haut placé à Rosalia pouvait connaître à l'avance vos déplacements et donner les informations nécessaires à la prise de la forteresse. Votre mère semble bel et bien impliquée dans cette affaire. Je suis navré de vous l'annoncer si brutalement..."
Joshua se tint silencieux mais une insondable tristesse le saisit. Sa mère avait toujours eu beaucoup de défauts - dont sa manière de traiter son frère aîné n'était pas le moindre -, mais jamais il n'aurait pu imaginer qu'elle s'en prendrait à lui. Elle lui avait déjà fait du mal, par ses mots et ses manipulations, mais elle s'occupait de lui et ne cessait de lui dire qu'il était son seul univers, sa seule raison d'exister... Joshua ne comprenait pas... Pourquoi avait-elle voulu détruire sa famille ? Citoyenne de Sanbrèque ? Cyril n'avait aucune raison de mentir. Il ne pouvait y avoir qu'une seule réponse...
- "Pour résumer, Rosalia est officiellement une province sanbréquoise dorénavant. Les anciennes allégeances au Phénix et à l'archiduc sont sévèrement réprimées. Les habitants vivent dans la peur et dans la pauvreté pour certains. Les Pourvoyeurs sont traités comme dans le reste de l'Empire, autrement dit pire que des chiens. Et par-dessus tout ceci, le Fléau Noir ne cesse de progresser, plongeant Valisthéa dans une peur croissante. Les nations se font la guerre entre elles pour gagner le plus de territoires épargnés par le mal. Tout ceci ne peut qu'empirer davantage... Et il y aussi ce mystérieux royaume de l'est, et son roi étrange, qui sont entrés dans le jeu politique, et manipulent les dirigeants des nations. Nous ignorons dans quels buts mais le Fléau Noir ne doit pas y être étranger..."
Joshua se rappela alors de ce cataclysme qui vidait les terres de toute vie et de toute magie et dont personne ne connaissait la cause. Le Fléau était déjà bien avancé cinq ans auparavant... Il se pencha en avant et se tritura les doigts avec appréhension.
- "Votre Grâce, je vous ai livré les informations les plus importantes que vous deviez connaître afin d'appréhender au mieux la situation actuelle", conclut Cyril en posant ses mains sur le bureau. "A présent, si vous avez des questions, je vais y répondre."
Joshua n'en avait qu'une. Elle lui brûlait les lèvres et aussi le coeur. Il enfonça ses ongles dans son poignet...
- "Où est Clive ?"
Cyril ne répondit pas tout de suite et jaugea son seigneur des yeux afin de déterminer s'il était capable d'entendre la vérité. Joshua le couvait d'un regard enflammé et il ne put soutenir plus longtemps ses iris claires posées sur lui avec un fol espoir...
- "Votre Grâce...", commença-t-il dans un souffle. "Personne n'a survécu à Fort Phénix, à une exception près. Ce seul survivant, un ancien soldat rosalien, demeure à l'extérieur, à Lestange ou à l'auberge du croisement. Le corps de votre père a été retrouvé dans un état lamentable, brûlé au dernier degré, ainsi que beaucoup d'autres, alliés comme ennemis. Le commandant Murdoch a lui aussi disparu corps et bien... Le combat que vous avez mené contre ce démon était si...
- "Où est Clive ?" répéta Joshua, refusant de comprendre.
Cyril déglutit.
- "Il ne reste rien, Votre Grâce. Même pas un corps." Le Maître sentit qu'il devait choisir ses mots avec soin, mais il opta finalement pour la simplicité. "Votre frère... est mort lui aussi."
Joshua se redressa sur sa chaise, ferma les yeux, puis retomba en arrière. Ses traits délicats se tordirent dans une grimace douloureuse, et il se couvrit le visage de ses mains.
- "Je suis désolée, Votre Grâce..." se contenta de dire Cyril.
Joshua ne répondit rien. Il se leva de sa chaise, sans un regard pour le Maître, se détourna, la tête basse, et sortit de la pièce d'un pas lent, un peu chancelant. Il finit par disparaître de la vue de Cyril.
Le garçon terrassé alla se perdre dans les corridors du refuge, insoucieux de l'endroit où il allait. Les Immortels avaient disparu, plus aucun chant ne se faisait entendre. Il aurait tout aussi bien pu se trouver dans un tombeau... Il stoppa un moment à un coude du couloir et s'appuya contre le mur, comme hors d'haleine. Il ne réalisait pas encore la vérité de ce qu'il avait entendu. Il n'y croyait pas. Son frère ne pouvait être mort ! Pas Clive, c'était impossible ! Il posa la main sur son coeur, alarmé par la violence des battements dans sa poitrine... Il cru défaillir, se rattrapa de justesse pour ne pas s'écrouler et continua sa route vers l'inconnu. Il aurait voulu trouver la sortie de ce labyrinthe et se sauver de toute cette souffrance, de ces larmes qu'il retenait, de cette révélation qui le terrorisait plus que tout autre chose qu'on lui avait dite...
Il ne réussit qu'à se retrouver à l'entrée de la bibliothèque des Immortels. Quand il y pénétra, l'archiviste qui s'y trouvait crut mourir sur place de surprise, mais elle comprit vite qu'il fallait vider les lieux et laisser l'Emissaire avec lui-même. Elle s'inclina précipitamment et s'éclipsa. Joshua était de nouveau seul.
Il avança avec difficulté vers un gros fauteuil en velours rouge ; chaque pas lui demandait un effort considérable... Son corps lui faisait si mal qu'il se retenait de hurler de douleur. Se laissant tomber sur le siège, il eut alors une sensation inattendue qui envoya des ondes à la fois agréables et douloureuses dans chacun de ses muscles. Il s'était déjà assis ici ; ce fauteuil provenait de la chambre de Clive. Il en connaissait chaque bosses, chaque éraflure... Ses doigts caressèrent les moulures des accoudoirs... Il ferma les yeux et se rappela de ses jours heureux où son frère lui racontait des histoires tandis que lui, petit garçon malade et reniflant, emmitouflé dans une épaisse couverture, l'écoutait avec ravissement, pelotonné au fond de ce grand fauteuil moelleux...
Joshua s'effondra alors. Il se recroquevilla comme il put au fond du siège dont le rembourrage s'était affaissé avec le temps, se prit la tête dans les mains et laissa son chagrin exploser. Ses pleurs résonnèrent parmi les étagères et les volumes indifférents. Son corps était secoué de spasmes incontrôlables et des plumes folles, se consumant presque immédiatement, voletèrent tout autour de lui avec violence... Pendant de longues minutes, ses larmes parurent impossibles à tarir. Il s'était préparé à la mort inévitable de son père, la trahison de sa mère avait été un coup rude... mais rien n'aurait pu le terrasser davantage que la disparition de son frère...
Joshua essuya ses yeux rougis et douloureux et regarda autour de lui. Les couleurs avaient disparu ; tout était terne et mort. Quel intérêt ce monde pouvait-il encore avoir si Clive n'était plus avec lui ? Il perdit toutes ses forces, tout son courage et examina ses mains. L'avait-il tué ? Le feu de Phénix avait-il prit la vie de la personne la plus chère à son coeur ? Il imagina Clive se débattre dans les flammes, brûlant lentement dans la souffrance la plus atroce sans que Joshua ne puisse l'entendre... Il l'avait appelé, l'avait supplié de le défendre face au démon qui était en train de fracasser ses os... Clive n'était pas venu...
Rien n'aurait pu empêcher Clive de voler à son secours... Rien, hormis la mort. Cette révélation si évidente eu raison de ses dernières défenses mentales. Il se laissa glisser du fauteuil et se traîna presque jusqu'à une petite table encombrée de papiers et d'objets divers. Son regard fut accroché par un éclat de lumière se reflétant sur du métal... Sa main empoigna machinalement le coupe-papier aiguisé... Oui, la lame était tranchante, elle ferait le travail rapidement... Peu lui importaient les Immortels, le Phénix, Rosalia et Valisthéa désormais... Il s'endormirait ici pour de bon et irait rejoindre les siens dans un monde bien meilleur...
- "Clive... J'arrive..."
Il rassembla ses ultimes forces pour porter la lame vers sa gorge, quand quelque chose se jeta sur lui par derrière, envoyant le coupe-papier par terre.
- "Ne faites pas ça !"
Des bras enserraient sa taille avec force, et Joshua tenta de s'en libérer. Il n'avait plus d'énergie et s'accouda à la table tandis que l'étreinte se desserrait. Le souffle court, il vit alors que Jote se tenait devant lui, les joues empourprées, les cheveux en désordre. Elle semblait en colère.
- "Qu'est-ce que vous alliez faire ?!" s'écria-t-elle.
- "Ca ne vous regarde pas..." Joshua se força à se montrer méprisant, ce n'était pas dans sa nature. Il avait déjà les yeux de nouveau posés sur le coupe-papier... "Je n'ai plus rien à faire ici..."
Sans crier gare, il se jeta à terre sur la lame et s'en saisit de nouveau. Mais la petite fille fut prompte elle aussi. Ils se disputèrent l'objet fatal jusqu'à ce que Jote se mit à crier :
- "Vous croyez qu'ils voudraient ça ? Votre père et votre frère sont morts pour que vous puissiez vivre ! Vous voudriez que ce soit pour rien ?!"
Joshua eu un sursaut choqué et se rejeta en arrière loin du coupe-papier, qui lui apparut alors tout à fait repoussant. Il respirait très vite et très fort et la petite Immortelle craignit un nouveau malaise. Le garçon se mit à tousser avec violence en se redressant tant bien que mal.
- "Vous croyez vraiment que... vous croyez que Clive...", hoqueta-t-il.
- "Je ne le connaissais pas, mais..." Elle cherchait ses mots. "... je suis sûre qu'il serait d'accord avec moi !"
Se disant, elle envoya le coupe-papier hors de portée d'un coup de pied.
- "Qu'est-ce que j'ai failli faire ?" se lamenta le garçon, comme sonné par son geste. "Oh Clive, pardonne-moi !...."
Jote aida Joshua à se rassoir dans le fauteuil. Le garçon se tordait les mains, incapable de cesser de trembler. Il observa alors la petite fille.
- "Que faites-vous ici ?"
- "C'est Maître Cyril qui m'a ordonné de vous suivre, il a bien vu que vous n'alliez pas bien... Mais je vous aurais suivi même s'il avait pas demandé !"
Joshua se prit de nouveau la tête dans les mains et se mit à gémir.
- "Je l'ai tué !... Je les ai tous tués !"
- "Personne n'en sait rien, Votre Grâce. Ca aurait pu être l'autre. Vous n'avez fait que vous défendre. Il était bien plus fort que vous ! Ce sont ses flammes qui ont du brûler tout le monde !"
Jote n'était pas sûre de ce qu'elle disait, mais elle savait que ses mots sonnaient justes.
- "Ils auraient donné leur vie pour vous, vous savez..."
- "J'en ai assez qu'on meurt pour moi..."
Elle se mit à genoux devant lui et prit ses mains dans les siennes. Aucun autre adepte n'aurait eu de geste aussi tendre envers lui, hormis Adalia sans doute.
Joshua sourit à travers ses larmes.
- "C'était toujours vers lui que je marchais... Il était mon modèle, mon héros... Je voulais être comme lui... Il était tellement... meilleur que moi..."
- "Alors rendez-le fier et devenez plus fort."
- "Je ne peux pas... sans Clive... Il ne peut pas être mort !"
Joshua avait toujours cru son grand frère immortel. Il n'avait jamais envisagé qu'il puisse mourir. C'était une impossibilité très concrète pour lui. Son être tout entier reculait de nouveau face à cette évidence.
- "Je vous aiderai alors... Je ne peux pas le remplacer, mais... je peux essayer..." Jote avait murmuré ces mots, pas certaine que l'Emissaire les accepte.
Joshua la regarda de sous la mèche de cheveux qui lui était tombée devant les yeux. Ceux-ci étaient secs mais toujours rouges. Jote reprit, avec espoir :
- "On va retrouver ce Primordial de Feu usurpateur et lui faire payer la Nuit des Flammes. C'est à vous de le faire. Je vous aiderai..." Elle était déterminée à suivre l'Emissaire jusqu'au bout du monde.
Joshua se détacha d'elle et se releva difficilement. S'approchant de nouveau de la table en toussant, il redressa une chandelle tombée, la replaça dans son bougeoir et agita les doigts au-dessus. Aussitôt, la mèche s'enflamma toute seule. La petite fille se retint de sauter de joie.
- "Je dois venger Clive. Mon père... Tous ceux qui sont morts. Je le leur dois... pour que leur sacrifice ne soit pas vain..."
Une entité millénaire endormie depuis cinq longues années commença alors à déployer ses ailes.
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Quelques trucs bien. Décembre 2023
Ces “Quelques trucs bien” s’inspirent directement des “3 trucs bien” de Fabienne Yvert, publié au Tripode.
Pas 3 par jour pour ma part, mais une volonté régulière de gratitude et d’optimisme.
Commencer à formuler des vœux
Organiser un pré réveillon de nouvel an avec mon fils. Se régaler tout simplement
Prendre soin de moi pour me sentir plus jolie et plus puissante
Passer du temps avec mon petit M. à jouer, lui raconter des histoires, le nourrir et l’endormir
Regarder un dessin animé à la télé. Retour de l’enfance
Passer chaleureusement le réveillon de Noël à trois. Parler littérature et cinéma en dégustant un bon repas et du champagne. Cadeau de la vie
Préparer le retour de maman à la maison, soupes, lessives et présence pour soins
Inviter une amie qui sera seule pour le réveillon de Noël. Lui laisser le choix de la solitude
Finir de cacheter les enveloppes de Noël. Cette année offrir des mots en cadeaux
Compter les jours avant le printemps et le retour de la lumière
Pleurer, souvent et beaucoup, croyant vider la goutte d’eau qui fait déborder le vase
Plus ou moins, tout m’est égal
Aller voir la mer, apaisant le vague à l’âme
Répondre positivement à une invitation. Pour une fois, le mois prochain en espérant que ça ira ce jour là
Recevoir une boîte de chocolats de la part de stagiaire (adorable et enthousiaste) quand mes jeunes patients me répondent à longueur de journée dès que j’ai une demande : « qu’est-ce que tu me donnes en échange ? ». Gratitude, disais-je ?
Compter les jours avant Noël et surtout les vacances
Rougir devant le pharmacien qui m’a accueillie en disant à la cantonade : « je vais me faire la dame », s’est peut-être rendu compte de sa maladresse, balbutie et oublie de me rendre mon ordonnance. Sourire intérieurement
Rentrer le soir à la maison pleine de l’odeur des biscuits tout chauds et des épices : anis étoilé, cannelle, muscade et gingembre. Magie de Noël préparée par mes deux enfants pendant que mon petit M. somnole à la sieste
Me réchauffer au soleil d’hiver sur la terrasse avec maman. Avoir moins froid dedans dehors. Sentir le chat chercher la caresse de l’une et l’autre
Sentir que mon petit M. tête ma joue. Premier baiser
Réconforter une collègue qui se culpabilise de ne pas en faire assez. Trouver les mots alors que je suis moi-même épuisée d’en faire trop
Me réjouir de constater que maman a installé la crèche cette année. Preuve que l’amour familial la porte : pour son père qui a sculpté cette crèche il y a 80 ans, pour ses enfants sur 3 générations maintenant, qui se rassemblent autour chaque Noël
Écouter les confidences de ma fille parlant de sa meilleure amie. Conseiller la posture d’amitié silencieuse : accueil et écoute
Apprécier chaque soir que mon fils me prépare mon café après le repas, et avec un petit chocolat en cette saison
Être invitée pour des soirées chez ma fille et chez ma meilleure amie. Décommander l’une et l’autre pour me reposer
Constater que mon petit M. fait des progrès de motricité. L’encourager avec amour
Savoir que ma nièce s’est rabibochée avec son amie. Faire confiance à la vie et au cœur
M’accorder un week-end de repos sans sortir de la maison. Commencer à écrire des poèmes acrostiches à offrir pour Noël à mes proches
Retrouver ma sœur dans un embrassement et les larmes aux yeux, sous les commentaires dénigrant mon émotion
Faire le projet d’un week-end entre filles avec visites de musée et d’expo. Vivement l’année prochaine !
Consoler ma nièce d’un chagrin d’amitié. La rassurer sur l’issue positive de cette expérience si l’amitié est authentique
Suppléer l’absence de ma sœur auprès de mes nièces pendant le week-end. Resserrer les liens
Faire un appel visio avec ma sœur en vacances au Togo. Fondre en larmes ensemble de ne pouvoir partager ce retour en Afrique l’une avec l’autre
Aller acheter un sapin avec ma meilleure amie. Le décorer de magie pour Noël
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Mon avis sur ce livre ? Difficile à lire. Au début je me suis accrochée, j'ai persévéré. Je pensais comprendre et surtout apprendre comment vivre dans le moment présent. Mais l'auteur parle pour lui même. Il n'explique rien tout en croyant le faire. Tout est confus, répétitifs et devrait être comme une évidence pour le commun des mortels, ce qui est loin d'être le cas. Je me suis renseignée sur l'auteur, qui en plus à une tête de psychopathe. Il fait son beurre en conférence, bouquins, émissions TV ect. Je parie que le moment présent, il le vit très peu, trop occupé à gérer sa fortune et à la faire fructifier. Bien entendu, ceci n'est que mon ressenti. Je retiens seulement une chose. Se remettre dans le présent quand quelque chose vous dépasse. Oublier le passé, même celui d'il y a quelques secondes, en vous disant que c'est terminé et ne pas envisager l'avenir, car trop incertain. Rien que ça, ça m'aide déjà pas mal.
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à part mes crises névrotiques comme j'aime les appeler qui ne sont un sujet que pour moi je crois, le gros dossier du moment, c'est le cul. je sais que je peux plus faire genre qu'il y a rien alors qu'il n'y a pas rien c'est débile mais j'arrive pas à faire plus qu'effleurer le sujet. ça fait maintenant un an qu'on se connait, un an qu'on couche ensemble aussi comme il me l'a fait remarquer et ça a beau être la meilleure expérience à ce stade de ma vie, c'est aussi la merde. car un an ça coïncide également avec la réalisation de certaines choses qui auraient mieux fait de rester enfouies loin loin dans l'inconscient et dans le c'est rien, mais le fait est que plus les mois passaient, moins c'était rien. il y a eu comme plein de petites étapes qui ont commencé fin juillet ou début août je sais plus trop. on discutait collés l'un à l'autre dans son lit quand il m'a posé une question qui a fait buguer mon cerveau parce qu'il n'y avait pas de bonne réponse et que le fait d'en donner une m'a fait me rendre compte ou plutôt m'a fait remonter le souvenir que ce n'était pas normal. d'ailleurs c'est là que j'ai compris qu'il lirait tout le temps en moi car il a très bien vu que je me braquais et j'ai vu qu'il voulait pas lâcher l'affaire alors que je suis une super petite menteuse normalement. je me souviens avoir effleuré le sujet en revenant de vacances un soir pour dire non mais tu vois y'avait rien et l'avoir regretté parce qu'il voulait trop me faire parler mais que j'étais toujours dans le flou. et là ça me prenait pas encore trop la tête en vérité c'était l'été j'avais autre chose à penser et d'autres mecs à baiser mais en septembre c'est un appel qui m'a ravivé des sensations cette fois et j'avais plus envie de faire un câlin à l'ancienne moi qu'à la personne qui m'avait appelé. d'ailleurs c'était le point de départ d'autres emmerdes, il n'y a vraiment rien qui allait de septembre à décembre j'ai rarement eu autant envie de mourir aussi intensément je crois. fin octobre je sors et j'ai besoin de plaire et que quelqu'un d'autre me plaise car je ne vois plus que lui mais je tombe sur un zinzin et je pars me coucher avec la sensation d'être une pauvre merde. c'est pas vraiment conscient mais avec le recul je crois que c'est à partir de là que je veux vraiment plus que quelqu'un d'autre m'approche. entre temps je finis par lui dire que je ne veux plus qu'on couche ensemble, que je préfère qu'on soit simplement bons amis et juste avant que cette résolution ne foire je me rends compte que c'est vraiment ancré parce que j'arrive pas à en parler même loin de lui bourrée en rentrant de soirée donc j'écris un pauvre truc pour le remercier de ne pas être une merde finalement je crois je sais même plus ce qui en était ressorti, mais je sais que c'est là que le bourdonnement s'accentue et qu'il ne me laisse plus trop de répit, quand on couche ensemble j'essaie de mettre pause mais mon deuxième cerveau prend le relai et veut exorciser des trucs c'est vraiment débile et je m'en veux car comme il m'a dit il n'y a pas si longtemps mon cerveau et mon corps vont ensemble, c'est moi et les deux ne sont pas deux entités dissociées, il faut que j'arrive à raccrocher les deux. donc si mon cerveau pense des choses ça veut dire que c'est moi qui les pense et ça me dégoûte un peu mais soit il faut faire avec c'est moi qui produit des choses débiles dans ma tête en me croyant plus intelligente que les traumatismes et en me disant qu'il suffit d'y penser très fort pour que ça passe vraiment au pire moment. bref je m'égare mais nous voilà en avril au détour d'une conversation à base de cocktail vodka-vodka je lâche une mini bombe qui est énorme pour moi mais pas tant que ça en vrai, j'effleure toujours le truc mais à voix haute à ma sœur et ma cousine et je finis par vomir mes tripes un peu partout sans qu'il ne puisse faire quelque chose vu qu'il était déjà persona non grata alors qu'il était littéralement à cinq mètres de moi et que j'avais juste besoin de ses bras pour pleurer comme un gros bébé au lieu de le faire assise par terre dans mon vomi.
tout ça pour dire quoi je ne sais pas vraiment si ce n'est que grandir c'est comprendre qu'on est traumatisée et pourquoi on l'est mais ne pas savoir comment en parler ni comment agir dessus c'est préférer continuer de penser que rien ne nous atteint et en même temps penser à la pauvre qui comprenait rien à l'époque qui avait aucune clef pour processer les informations et qui devait juste penser qu'elle était folle (je sais plus ce qu'elle pensait elle était tout le temps défoncée puis plus tard peut-être en train d'idéaliser je sais pas quoi) c'est des discussions tard la nuit à pas savoir comment expliquer pourquoi ça marche pas comme ça c'est se sentir nulle vouloir arriver à fonctionner normalement mais ne réussir qu'à être bizarre, bref ça fait un an que c'est super que j'adore que lui aussi et que j'aime ce que nos deux corps et nos deux cerveaux tordus donnent ensemble mais que c'est aussi naze car c'est naze de trouver quelqu'un de super (même si je râle souvent sur lui il est con parce que c'est un mec mais je suis plus énervée c'est bon il l'est quand même beaucoup moins que la moyenne) quand on a connu surtout du naze naze naze et que les premières sensations qu'on a ressenti c'était de l'angoisse et quand même une impression que c'est pas normal mais sans savoir trop se l'expliquer. c'est pas une maladie il a dit on va y arriver oui je veux bien mais je sais pas comment et si en un an on a pas réussi je vois pas comment on y arriverait. ça me prend la tête et je crois que ça lui prend encore plus la tête parce que sa place est pas super drôle non plus, qu'il aimerait m'aider et puis autant je manque d'éléments de réponse mais au moins je suis dans ma tête, ce qui n'est pas son cas même si je me pose la question quelques fois. bref conclusion c'est chiant mais je me dis qu'à force d'effleurer le truc à chaque fois qu'on a baisé comme c'est à la mode en ce moment ou tard dans la nuit même si ça me fatigue et que j'ai peur que ça le fatigue aussi (il me taperait sur les doigts s'il lisait ça je sais mais je ne peux pas m'empêcher d'y penser), on va bien finir par trouver une porte d'entrée à une porte de sortie.
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Corbeaux
Saletés de piafs !
Le jour de la mort de sa femme, il n’a pas particulièrement prêté attention au corbeau perché dans le pommier dégarni par l’automne. Le choc, les appels à passer. Il se souvient juste avoir pesté contre les croassements incessants alors qu’il tentait de fournir des explications aux amis et aux membres de la famille en larmes à l’autre bout du fil. Un stupide accident. La pluie. Un camion. On ne sait pas ce qui s’est passé au juste.
Le lendemain, il a fallu commencer à organiser les funérailles et il avait autre chose à faire qu’à penser aux deux corbeaux qui poussaient des cris chaque fois qu’ils le voyaient à travers la fenêtre de la cuisine. Voilà ce que sa femme en avait faits, à force de les nourrir et de les abreuver quotidiennement : des parasites incapables de trouver leur pitance tout seuls. Oh, ils pouvaient bien réclamer, il n’avait aucune intention de reprendre à sa charge le culte des corbeaux que sa femme entretenait. S’ils voulaient de l’eau dans leur stupide petite baignoire de pierre, ils n’avaient qu’à attendre qu’il pleuve.
Les jours qui ont suivi, il avait beau être tracassé par la conclusion de l’expert – pas de trace de freinage, un problème technique à la voiture -, il n’a pas manqué de remarquer que c’étaient à présent trois puis quatre corbeaux qui le lorgnaient d’un œil torve depuis les branches nues.
Aujourd’hui, à son retour du cimetière, il fulmine. L’autre, les paupières rouges et gonflées, a eu l’audace de venir à l’enterrement. Il est resté dans le fond de l’église, puis quelques tombes plus loin au moment de la mise en terre, comme un lâche. Croyant sans doute qu’il ignorait l’aventure de sa femme et le visage de son amant.
Il doit avoir épuisé sa réserve de sang-froid en se retenant d’aller casser la gueule de ce salopard. C’est la seule explication à la peur irrationnelle qui l’envahit face aux cinq corbeaux qui font comme une haie d’honneur de part et d’autre de l’allée et le fixent en silence tandis qu’il introduit en tremblant la clé dans la serrure. Saletés, saletés de piafs !
Il entre précipitamment dans la maison, claque la porte et la verrouille. C’est ridicule. Comme si de bêtes oiseaux allaient parvenir à le suivre à l’intérieur. Il ne peut pas s’empêcher d’aller à la fenêtre de la cuisine, se cachant derrière le rideau qu’il écarte un peu pour jeter un œil au pommier. Ils sont là. Leur cinq petits regards noirs tournés vers lui. Il ne peut retenir un glapissement et lâche le rideau dans un mouvement de panique.
Demain, ils seront six. Il en est persuadé. Tout comme il est persuadé, de façon aussi absurde qu’incontestable, que les corbeaux savent.
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Le loup
Il était une fois un loup qui en avait assez de crier « Au loup » pour un oui où pour un non…
Il en avait assez de hurler à s’époumoner à n’en plus finir…
Oui, sacrément marre qu’on le prenne constamment en photo et principalement de profil en train de vociférer ses « houhou » de malheur…
Tout ça pour dire qu’il en avait assez qu’on l’associa toujours à cette fichue pleine lune…
Oui, assez qu’on se mette perpétuellement à sa place en croyant bien faire…
Car il était bien plus que tout cela, Lui…
Oui, bien plus qu’une sombre légende doucereuse…
Il était Monsieur le Grand loup…
Un Loup comme il se doit avec de longs crocs bien affûtées et sans nul doute l’immense Roi de toutes ces forêts bleutées…
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Champs-les-Sims - Eté 1909
1/7
Cher cousin,
Je vous écrit avec la plus vive émotion pour vous annoncer qu'enfin, mon expédition est dument organisée. D'ici un an, Albertine et moi-même seront de retour en Egypte. Elle est pour sa part, enfin prête à y retourner. En ce qui me concerne, ce sera l'occasion de compléter mon ouvrage sur les textes funéraires des hypogées du Nouvel Empire. C'est également l'occasion pour moi de me rendre compte que je ne vous ai jamais présenté ma thèse de doctorat, portant sur les textes des pyramides, et où j'y analyse en profondeur la stylistiques des prières de la pyramide d'Ounas. Une copie est donc normalement jointe à ce courrier. Pourriez-vous vérifier que la cordelette enroulée est toujours en bon état ? J'ai pris bonne note de votre remarque sur nos lettres mal cachetées. Comme ce n'est pas le genre d'Adelphe de bâcler un courrier, j'imagine qu'il s'agit de négligences à imputer à l'un de nos deux services postaux respectifs. Le fait est que cette fois-ci la lettre est parfaitement fermée grâce à une prodigieuse invention que m'a introduite Rose : un papier collant que l'on utilise de plus en plus fréquemment en médecine pour faire les pansements parait-il. Il est ainsi certain que les maladresses des officiers postaux ne pourront plus vous troubler.
Je suis en tous cas impatient de retourner en Egypte. Je me réveille tous les matins après des rêves pénétrants de salles hypostyles et de naos, me croyant déjà là-bas. Je suis également de plus en plus distrait si j'en crois ma chère Albertine, il se trouve que j'ai laissé mon chien Horus grimper sur le lit. Elle déteste qu'il grimpe dans sa partie du lit, et je m'en suis trouvé fort désolé. Horus est en théorie un chien bien élevé, mais il est vrai qu'un matelas de plume recouvert de draps et de couettes est à mille lieues plus attrayant que l'oreiller de son ordinaire.
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''Terre Sainte'', vraiment ?
Après les lignes écrites hier, il ne m'est pas possible de passer à côté du 'énième' chapitre de la version moderne de la Guerre de Cent ans qui, le progrès technologique aidant, se déroule dans nos salons et nos chambres à coucher. Tant de fausses analyses ont été déversées depuis une semaine sur les victimes (consentantes, souvent, hélas !) des chaînes dites ''main stream'' qu'Il ne va pas être facile d'échapper aux lieux communs, aux clichés et aux fausses évidences (sans oublier les bobards auxquels nos politiques et nos organes de presse nous soumettent... Mais je vais essayer de me libérer de cette fausse impression d'honnêteté qu'on appelle ''le direct''...
1 - Il est inutile de rappeler les faits : depuis samedi dernier, les chaînes tournent en boucle sur des images épouvantables et, comme toujours, sur les explications biaisées de nos grands hommes si petits, sur des commentaires d'images qui s'en passeraient bien, tant elles sont terribles... et aussi sur l'engagement physique digne d'admiration de quelques jeunes femmes (pour la plupart ravissantes, ajoute le macho qui sommeille en moi), qui se révèlent comme de vraies journalistes, elles, et de superbes informatrices (NB : pourquoi ne vont-elles pas plus souvent en Ukraine ou en Arménie? On saurait, enfin, ce qui s'y passe, au lieu d'être soumis au tir à répétition en forme de psittacose de Pujadas et des experts en désinformation qui rendent LFI in-regardable !). Et inutile, aussi, de revenir sur le bilan, atroce déjà et qui risque de devenir cauchemardesque dans les jours qui viennent, des deux côtés, cette fois : nous sommes dans le royaume des grands chiffres !
2 - Devant les images et les récits, il m'est impossible de ne pas penser à un ouvrage –dire un ''brûlot'' serait plus précis-- dont je vous ai souvent parlé dans ce Blog : ''La Gestion de la barbarie'', qui est le livre de chevet des djihadistes, des terroristes et des islamistes lorsqu'ils deviennent fous : leur haine féroce pour tout ce qui n'est pas ''eux'' s'appuie sur une lecture officielle du Coran qui précise clairement que n'a droit au qualificatif d'Homme qu'un ''croyant''. Les autres, tous les autres humains à qui on nie ce titre, qu'ils soient chrétiens, juifs, athées, animistes, shintoïstes..., ne sont bons qu'à (ou doivent être) tués, ''juste parce que'' ... ou réduits en esclavage pour les deux premiers, en tant qu'appartenant à une ''religion du Livre''.
3 - Il faut bien comprendre qu'un esprit simple, endoctriné, façonné ''de traviole'' pendant toute sa courte existence dans ce qui est la plus grande prison à ciel ouvert du monde, conçue et imaginée par le Hamas mais maintenue en l'état par Israël (trop content !) finit par se sentir libre d'enlever, torturer et (pardon) tuer avant de pisser dessus... des ''choses'' qui ne sont pas des humains (des insectes ? des animaux ? des ''machins'' ?) puisque le Livre sacré le dit, mais qui sont des ennemis , puisque l'émir du jour l'affirme. Des ''cadres'' bien à l'abri dans leurs beaux hôtels de Téhéran ou de Qatar calculent des plans de Comm' qui vont forcer le monde à demander à Israël d'arrêter –après un ''baroud d'honneur'', le même depuis 40 ans : spectaculaire mais court, pour ne pas faire de ''dégâts collatéraux'' qui pourraient émouvoir certains de nos fournisseurs d'hydrocarbures...Déjà, au nom des otages ''bi-nationaux'', les Chancelleries tricotent, fantasment, et supplient.
4 - Un autre sujet d'étonnement concerne l'occurrence-même de cet événement, mais il relève d'une forme de ''complotisme'' : Israël dispose, de très loin, de la meilleure couverture en matière de Services Secrets, maillage très fin entre les services de la sécurité intérieure, appelés le Shin Beth, la branche du renseignement militaire, dite l'Aman, le renseignement extérieur (le célèbre Mossad), et les forces dites ''spéciales'' de Tsahal, le Sayerot, qui s'appuient sur une communauté séfarade originaire d'Afrique du nord qui parle l'arabe bien mieux que l'hébreu et dont chaque membre trompe facilement n'importe qui quant à son appartenance et son origine...
5 - Qui peut croire une seconde qu'une opération d'une telle importance ait pu être montée, lancée et réalisée sans que le moindre signal ait pu être perceptible par ces armadas de professionnels aguerris ? Il s'agit de plus de mille hommes lourdement armés, de pick-ups par dizaines, de motos plus nombreuses encore, de matériel lourd de destruction du ''Mur''... donc d'une logistique très importante et bien huilée (car elle a parfaitement soutenu les objectifs guerriers). Il va bien se trouver quelqu'un pour s'en étonner et remarquer que cette crise a transformé une dangereuse partition potentielle du peuple d'Israël en un peuple soudé devant l'horreur... la taille de la menace ayant, elle, été sous-évaluée. Il n'est pas interdit de se poser cette question, d'autant que l'Egypte vient de faire savoir qu'elle avait prévenu Israël de la proximité ''d'une action de grande ampleur''.
6 - Reste une question-choc : ''Et maintenant'' ? Des bombes, même en nombre effrayant, n'ont jamais arrêté un mouvement d'idées. Une opération terrestre lourde pose le drame des otages (cent cinquante? plus ? dont combien de multi-nationaux ?), tout comme un nettoyage par le vide --rejeter à la mer (car l'Egypte en crise économique ne va pas vouloir ni pouvoir les accueillir) dans les 2 millions d'arabes, pour la plupart très pauvres (dont un pourcentage conséquent de tueurs prêts à tout)-- ne va pas de soi, et la ''communauté internationale, prompte à déconner, va s'en donner à cœur-joie, dans le genre ''faux bons sentiments''. Décidément, entre l'horreur inracontable vécue samedi, les non-solutions réellement disponibles et la menace du Hezbollah sur le front nord, je n'aimerais pas être un dirigeant israélien, ce soir moins encore que d'habitude !
H-Cl.
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Claudia cherche un guide
Parmi tout les arcs de développement de personnage dans la saison 6, celui de Claudia est celui qui m'a le plus surprise. Car je m'attendais plus à voir du désespoir mais ce qu'on nous propose est tout aussi intéressant. Dans la scène où justement elle explique pourquoi elle a fait ça. Elle dit à Viren qu'elle est prête à tout pour sa famille devant l'horreur de Viren de voir sa fille marcher dans un chemin plus sombre que le sien. Lorsqu'elle lui dit qu'il faut libérer Aaravos, Viren l'arrête et lui dit qu'il n'a jamais voulu ça pour elle. Mais qu'il doit faire face à sa propre vérité. Et c'est là que Claudia ne comprend pas, sa quête a été de sauver son père. Donc elle pensait que Viren le suivrait après mais cette quête l'a consumé. Ne comprenant pas pourquoi Viren refuse de l'accompagner. Il dit qu'il doit faire face sa propre vérité mais Claudia refuse de l'accepter et s'accroche à lui, la faisant crier de désespoir. Quand elle décide de quitter Terry, je le vois plus comme "Si c'est moi qui part, je ne serai pas blessé." Et elle est parti mais a fini par revenir vers lui, car elle est perdu mentalement.
Le tiraillement de Claudia
J'avais apprécié les scène entre Claudia et Terry car justement, ils ne disent rien laissant leurs actions parler d'eux mêmes. Pendant cet instant, ils ne sont que deux, ils n'ont pas à se soucier de quoi que ce soit. Terry l'aide et lui a fabriqué une prothèse pour l'aider à marcher. Mais bien que ce soit agréable de voir Claudia se reconstruire, elle est aussi tiraillée. Quand elle voit le petit félin, elle ne voit que les parties de son corps pour la magie noire. Mais de l'autre, elle le trouve adorable. Dans ce passage, j'avais l'impression de revoir la Claudia de la saison 1. Mais quand la mère du petit félin arrive, elle prend peur et a été tenté d'utiliser un sort de magie noire. Mais Terry intervient lui permettant d'éviter de le faire. C'est alors que Claudia décide de se rendre à Katolis pour retrouver son père et trouver sa vérité.
La manipulation d'Aaravos
Quand Claudia arrive enfin à Katolis, elle voit un royaume en flammes. Dans la cour, Terry est le premier à tomber sur le cadavre de Viren. Claudia a besoin de le voir pour comprendre sa vérité. Mais justement, tout ce qu'elle a fait était pour son père si il n'est plus là. Qui est ce qui pourrait l'aider ? Ce qui me fait poser la question est ce que les actes de Claudia était vraiment pour elle ? Ou bien une projection de ses désirs croyant que c'est ce que Viren voudrait ? Au final, qu'est ce que Claudia veut retrouver dans sa famille ? Vu qu'elle n'a pas pu voir Soren et qu'elle mentionne pas Lissa contrairement à Soren. Mais je pense que c'était nécessaire pour Claudia de couper le lien entre elle et son père, car son amour pour lui était destructeur et malsain.
C'est là qu'Aaravos lui parle et lui dit qu'il comprend l'amour de Viren car tout comme lui, il a eu une fille. Et la manière dont il la décrit fait penser à Claudia, c'est fait de manière délibéré pour que Claudia puisse avoir de l'empathie envers lui et exécuter le sort ! Alors que Terry trouve son histoire tordu car au début, on voit que c'est l'amour d'un père mais qu'au final ça devient dérangeant. Terry a vu qu'Aaravos n'agit plus par amour pour Leola mais par vengeance. De plus @meebleagain avait parlé du symbolisme de la lune avec Claudia. Le fait qu'elle a la forme de la perle est qu'elle est piégée dans son deuil et la manipulation d'Aaravos. Et je peux le voir.
L'avenir de Claudia
Pour être honnête, je sais pas trop ce qui va arriver pour Claudia en saison 7. J'ai bien des idées, vu que maintenant qu'Aaravos est libre, il pourrait la prendre comme apprenti et peut être lui apprendre à se connecter aux arcanums. Ou bien la tenter à utiliser de nouveau la magie noire pour qu'il puisse la posséder. Car dans la saison 6, Claudia n'a pas utilisé la magie noire, elle a utilisé un sort de magie profonde et un sort d'étoile et c'est tout. Claudia pourrait être réticente à l'idée de l'utiliser et du coup essaierait de proposer autre chose à Aaravos. Mais aussi comment sa relation avec Terry va évoluer ? Car il a dit qu'il resterait avec elle jusqu'au bout mais est ce que cette promesse tiendra toujours ? Je ne sais pas.
Claudia is looking for a guide
Of all the character development arcs in season 6, Claudia's was the one that surprised me the most. I was expecting more desperation, but what we get is just as interesting. In the scene where she explains why she did it. She tells Viren that she'll do anything for her family in the face of Viren's horror at seeing his daughter walk a path darker than his own. When she tells him that Aaravos must be freed, Viren stops her and tells her that he never wanted that for her. But that he must face his own truth. And that's where Claudia doesn't get it, her quest has been to save her father. So she thought Viren would follow her, but this quest has consumed her. Not understanding why Viren refuses to go with her. He says he has to face his own truth, but Claudia refuses to accept it and clings to him, making her cry out in despair. When she decides to leave Terry, I see it more as “If I'm the one leaving, I won't get hurt” And she left but eventually came back to him, because she's lost mentally.
The tug of war of Claudia
I liked the scenes between Claudia and Terry precisely because they say nothing, letting their actions speak for themselves. In that moment, it's just the two of them, they don't have to worry about anything. Terry helps her, and has made her a prosthesis to help her walk. But while it's nice to see Claudia rebuilding herself, she's also torn. When she sees the little feline, she sees only the parts of his body for dark magic. But on the other hand, she finds him adorable. In this passage, I felt like I was seeing Claudia from season 1 again. But when the little feline's mother arrives, she takes fright and was tempted to use a dark magic spell. But Terry intervenes, allowing her to avoid doing so. It's then that Claudia decides to go to Katolis to find her father and find her truth.
The manipulation of Aaravos
When Claudia finally arrives in Katolis, she sees a kingdom in flames. In the courtyard, Terry is the first to stumble across Viren's corpse. Claudia needs to see him to understand his truth. But that's just it, everything she's done has been for her father, if he's gone. Who could help her? Which begs the question: were Claudia's actions for her own good? Or was it a projection of her desires, believing that this is what Viren would want? In the end, what does Claudia want from her family? Given that she hasn't been able to see Soren and that she doesn't mention Lissa, unlike Soren. But I think it was necessary for Claudia to cut the link between her and her father, because her love for him was destructive and unhealthy.
That's when Aaravos speaks to him and tells him that he understands Viren's love because, like him, he had a daughter. And the way he describes her is reminiscent of Claudia, done deliberately so that Claudia can empathize with him and execute the spell! Whereas Terry finds his story twisted because at first you can see it's a father's love but in the end it becomes disturbing. Terry has seen that Aaravos is no longer acting out of love for Leola but out of revenge. Also meebleagain had talked about the symbolism of the moon with Claudia. The fact that it's shaped like a pearl is that she's trapped in her grief and Aaravos's manipulation. And I can see that.
The future of Claudia
To be honest, I'm not sure what's going to happen to Claudia in season 7. I do have some ideas, given that now that Aaravos is free, he could take her on as an apprentice and maybe teach her how to connect to arcanum. Or tempt her to use dark magic again so he can possess her. Because in season 6, Claudia didn't use dark magic, she used a deep magic spell and a startouch spell and that's it. Claudia might be reluctant to use it, and would try to suggest something else to Aaravos. But also how will her relationship with Terry evolve? Because he said he'd stay with her until the end, but will that promise hold? I don't know.
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J’ai adoré ce roman.
On est allés à Istanbul dix jours il y a de nombreuses années (avant Erdogan), et j’avais adoré ce voyage, cette ville. J’avais lu Orhan Pamuk déjà, qui m’avait subjuguée avec Neige et Mon nom est rouge. Je ne sais pas pourquoi, je me suis sentie bien là-bas. Franchement dépaysée, mais j’ai trouvé les gens chaleureux, complexes… (on a discuté avec plusieurs habitants, et bu longuement du raki avec le gars qui tenait un tout petit hôtel avec son frère, juste en face de la Mosquée Bleue), et la ville m’a parue incroyable, tant imprégnée d’un passé brillant et chaotique. Trépidante, mélangée, un vrai Tetris de cultures différentes, d’ambiances contrastées. Ultra moderne, ultra ancienne. Une mosaïque. Et cette mélancolie souriante… l’eau trouble du Bosphore…
De ce livre de Burhan Sönmez, je ne savais pas trop quoi attendre, pas une réplique d’Orhan Pamuk sous prétexte que les deux sont turcs. Et pourtant, je retrouve quelque chose de cette mosaïque mélancolique.
L’auteur est d’origine kurde et c’est là son troisième livre ; je ne le connaissais pas avant.
Plein d’histoires sont imbriquées autour du personnage central, Avdo, un vieil homme maître marbrier dans un cimetière stambouliote, qui vit dans une baraque au cœur dudit cimetière. C’est un homme heureux, malgré un passé difficile et tragique. C’est un homme bon, et pour ceux et celles qui croisent sa route, il est devient souvent un ami, un confident. Il est soucieux des autres, et ne fait pas de grande différence entre les vivants et les morts, sans doute par déformation professionnelle, mais aussi parce qu’il a appris à faire sans les gens chers qu’il a perdus. Il dialogue autant avec les étoiles que les tombes. A travers son histoire et celles de ceux qu’il croise, le romancier tisse une toile complexe qui éclaire par bribes l’histoire complexe du pays, ses beautés, ses richesses, ses violences et ses blessures. On a donc à faire avec de très nombreux personnages issus de mondes et d’époques différents. Avdo est spirituel sans être croyant, et il voit clair dans le jeu de l’imam de la mosquée d’à côté (lequel est plus intéressé par l’argent que par dieu) avec qui il a pourtant des relations cordiales.
La vérité c’est qu’il est orphelin, et qu’il ne sait pas qui il est puisqu’il ne sait pas qui est sa mère (selon sa pensée). Il est donc syncrétique par essence. Il préfère croire les histoires des hommes et des femmes et la vérité de leurs cœurs plutôt que de se conformer à des préceptes. Tout petit, il a été recueilli par un homme qui ne savait plus comment il s’appelait lui-même, puis par un maître marbrier qui lui a transmis sa passion. Avant de connaître l’amour et de donner rendez-vous sous les amandiers…
Dans ce livre, il est fortement question d’identité. De nom. Qui est-on vraiment ? Que signifient les noms que l’on nous donne ou ceux que l’on porte ou ceux que l’on se choisit ? Quelle est la part qui nous est donnée, celle qui nous appartient ? Il s’agit d’une quête intime, presque d’une enquête parfois.
Il est aussi beaucoup question d’amour, souvent immuable, qui survit à la mort et crée du possible autour de soi.
C’est un magnifique livre, émaillé d’humour discret, délicat, qui bouscule nos façons de penser, occidentales et rationnelles. Entre le conte et la fable, avec beaucoup de poésie, et du thé, très sucré.
#burhan sönmez#la pierre et l’ombre#Gallimard#littérature turque#littérature#livres#litterature#roman#livre
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