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#et c’est surtout ça que j’avais adoré
sportsallover · 1 year
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Ça va être le gros dilemme de savoir sur quelle chaîne regarder le Tour de France cette année, mais Thomas Voeckler est tellement drôle que je pense que je vais aller sur France TV.
Eurosport est super intéressant et je me suis habituée à leur équipe, mais quand même c’est France TV qui m’a fait tomber amoureuse du cyclisme avec, justement, le Tour de France et je veux soutenir la diffusion gratuite des sports sur les chaînes publiques.
En fait le choix est fait, mais les commentateurs d’Eurosport vont quand même me manquer.
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romain8959-blog · 11 months
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pipi au lit à l internat
J’ai toujours adoré faire pipi au lit ,  je sais pas pourquoi, je vais vous raconter surement la fois la plus osée…
Jusqu'à la classe de 3ème, mis a part quelques courts séjours en colonie de vacances, où j’avais été ravi de pouvoir constater que certains de mes petits copains se mouillaient encore allégrement la nuit, ce qui avait sûrement était déterminant dans le besoin moi aussi de le faire aussi, je n’avais jamais réellement quitté le cocon familiale, en tout cas durablement.
Puis vint la seconde. J’avais réussi un concours qui me permettait de rentrer dans une école assez loin de chez moi. Sur le coup je n’étais pas peu fier. Habitant à 400 km de là, naturellement je me suis retrouvé interne, je n’avais jamais connu ça.
Nous dormions dans d’immenses dortoirs qui étaient configuré en boxe individuel, matérialisé par des cloisons qui ne montaient pas jusqu’au plafond et dont la relative intimité était réalisée au moyen de rideaux accroché à une tringle et de 3 cloisons légères.
Cet agencement, une fois le rideau tiré, ménageait une petite zone de relative intimité, ou, même loin de nos parents, on se sentait un peu chez soi. La nuit, fort de cet abri de tranquillité plus imaginaire que réel, moi-même et mes copains du même âge, on pouvait se tripoter un peu la l’abri des regards, si ces petits moments de plaisir intimes n’avaient pas, parfois été trahis par un lit qui grince un peu mêlé au bruissement des draps et parfois un petit gémissement qui échappait à l’un de nos copains.
A cette époque, je ne pouvais plus me livrer à mes petits jeux de pipi au lit, la semaine, impossible, après c’était le week-end, et là, avec les parents sur le dos, très peu… Les premiers mois, la peur du nouveau, les interdits, la méconnaissance des lieux, je n’y pensais même plus, enfin je croyais.
Les couchages étaient fournis par le lycée, c’était à l’époque l’une des rares écoles proposant des bacs techniques hôteliers, et certain de mes copains ne rentraient chez eux que durant les vacances. L’école n’était d’ailleurs pas trop mal étudiée pour ça, il y avait même un lavomatique dans la rue. Et puis doucement, le fait de ne plus pouvoir me faire plaisir et pisser au lit de temps en temps a commencé à me manquer vraiment, surtout que les wc étaient  à l’autre bout du dortoir et qu’il y faisait souvent par très chaud. Mais comment faire. Je n’arrivais pas à trouver l’idée… au jour d’aujourd’hui, je pense que je me serais peut être acheté des couches et que je m’en serait peut être contenté, mais à l’époque, j'y pensais, pas, Le change des draps se faisait par roulement, cycliquement on déposait nos draps au bout de la périodicité prévue, et on en récupérait d’autres. Au début il y avait systématiquement un pion qui s’occupait de ça et très vite le local est resté ouvert, pas grand monde le savait, moi j’avais repéré, si bien qu’un jour je me suis introduit dans cette pièce dans laquelle était posé sur les étagères les couchages.
Et discrètement, j’en suis ressorti avec…2 draps et comble de bonheur, dans le fond d’un rangement il y avait des grands morceaux de caoutchouc et la c’était le bonheur, pourquoi, parce qu’il n’était pas question un seconde que j’abîme le matelas en dessinant un auréole dessus, donc un pipi au lit était impossible, comme ça.
Il y avait bien la possibilité de protéger le lit avec un sac poubelle, c’était la solution de la maison, ça marchait bien, mais gros inconvenant le bruit !
Un sac poubelle ça se froisse et j’aurais sûrement éveillé les soupçons sur moi… mais avec l’alèze que je venais de me dégotter, et puis, s’il y avait une alèze, c’est qu’un jour il y avait eu au moins un pisseur et ça, ça m’excitait  aussi.
Et dans ma tête un plan machiavélique se mettait en place. Je ne suis pas sorti tout de suite avec mes trouvailles, je ne les ai rapatrié que plus tard a un moment ou j’étais sur de ne croiser personne.
Dans l’autre sens je n’avais pas peur, il suffisait de ramener les draps pliés à la buanderie à l’étage en dessous le jour voulu, aucun risque, et au milieu de la pile, si un drap était mouillé, impossible de savoir précisément a qui il était….
Ça y était j’avais trouvé une possibilité.
J’allais pouvoir le faire enfin
quelques soirs plus tard, j’ai discrètement démonté mon lit, j’ai vite positionné l’alèse à la hauteur de mes fesses, je l’ai recouverte de 4 grandes serviettes, style très épaisses, qui absorbent bien, j’ai remis le drap du dessous et celui du dessus, la couverture, le tout bien bordé, et j’étais prêt.
Je ne l’ai pas fait la première nuit, ni même la seconde…
Je savais que le lit était prêt mais paradoxalement, je n’étais plus pressé, non pas que je ne le voulais plus, mais je savais qu’il n’y aurait pas beaucoup de fois, car malgré tous mes calculs je voulais être sur qu’il y avait pas trop de risque.
Je m’étais préparé a tout réfléchissant à ce que j’allais faire du pyjama mouillé, des serviettes de bain, le plus facile, c’était les draps, il suffisait de dire que je les changeais et je les descendais juste avant d’aller au petit déj.
Les affaires mouillées, j’avais décidé que j’irai au lavomatique de la rue de l’école après la classe…
Tout semblait possible, le risque 0 de se faire pincer n’existe pas, mais ça semblait pas irréalisable.
Et de soir en soir je sentais mon plaisir monter graduellement.
Souvent il m’arrivait de m’endormir en me masturbant en imaginant que j’étais en train de pisser dans mon lit au milieu de mes copains, dont j’entendais les respirations de la nuit, et ça m’excitait au plus au point.
Je me préparais à pisser une nuit au lit pour de vrai, comme les petits copains des colos, lorsque j’étais plus jeune, sauf que là, j'étais déjà grand pour faire pipi dans la culotte de pyjama., et chaque jour à ne pas le faire réclamer un peu plus d’énergie. je commençais à rêver que le matin je me réveillais dans mon lit mouillé, pas exprès, de la nuit. Je savais que là ça allait être très fort, d’abord parce que j’en avais monstrueusement envie, ensuite, une fois que je l’aurais fait, comme je ne pourrais rallumer la lumière pour changer mon lit, au risque de me faire voir, il allait falloir que j’attende je petit matin et les premiers rayons de soleil a travers les rideaux pour le faire, donc obligation de rester toute la nuit dans mon pipi. ( a la maison souvent après je mettais tout de suite après le drap à sécher sur le radiateur). Ce pipi au lit, il fallait que ce soit un vrai, je veux dire pas trop calculé, je savais que c’était impossible parce que j’étais propre depuis tout petit, mais il faillait que ça y ressemble en tout cas…
Le soir, j’omettais sciemment d’aller au wc avant de me coucher.
mis à part la première fois, je n'étais jamais resté une nuit dans mon lit mouillé, là, j'allais le faire....
Il m’est arrivé une fois ou 2 de me réveiller avec une super envie vers les 6 heures, mais c’était trop tard, plus le temps, je me disais peut-être demain…et je me retenais jusqu'à heure de se lever.
Une nuit pourtant, je m’étais couché particulièrement énervé par une interrogation sur la chimie particulièrement chiadée qui devait avoir lieu le lendemain, et durant mon premier sommeil j’avais ressassé en boucle des heures de révision qui m’avaient exténuées, et je m’était endormi comme une souche sans avoir eu même besoin de me tripoter avant.
Mais à une heure j’ai été réveillé par un copain qui rêvait dans un boxe plus loin, en plus j’avais envie de pisser…j’avais envie de pipi….et mon cerveau s’est remis en route, envie de pipi… lit protégé….besoin de me calmer pour l’intero de demain….j’ai vérifié avec le plat de mes mains si l’alèse et les serviettes étaient en place… tout était en place.
Et, tu me croiras, si je déplace une virgule, tout ça c’est plus vrai, abruti de sommeil, heureux de savoir que je ne risquais rien, sans aucune préméditation immédiate, j’étais alors sur le dos, les jambes légèrement écartées et… et je me suis laissé aller sans réfléchir. D’habitude je ne peux pas, et quand j’y ai trop pensé avant alors je bande comme un fou, là j’étais tout décontracté et ce qui devait arriver arriva…j’ai senti que je commençais à faire pipi dans ma culotte de pyjama promis, ça s'est passé comme ça !
Et ça y était c’était parti. Et d’un coup je me suis senti léger,  j’avais l’impression de flotter, je sentais le pipi couler dans ma culotte et entre mes fesses et j’étais bien, bien comme je ne l’avais jamais été auparavant, j’avais à l’instant même l’impression de réaliser totalement mon phantasme, je pissais dans mon lit au milieu de mes copains, ça y est je le faisais
, ça y est j'étais petit, c'était la nuit, dehors il y avait du vent, il faisait froid dans le dortoir, il n'y avait pas que moi, je me ferais pas disputé et tant pire moi aussi je pouvais bien faire pipi dans mon lit comme ceux à qui ça arrivait des fois....
, et je laissais aller mon pipi dans la culotte et dans le lit tout doucement......ça y est, je l’avais fait
J’avais les fesses toutes chaudes, le pyjama me collait à la peau, je me sentais trempé…
Avec la main j’ai évalué les dégâts
Oups, je l’avais fait pour de vrai,
De plus je me sentais soulageais, comme quand te viens de faire une énorme envie.
Et j’ai commencé à bander dan mon pyjama mouillé comme il y a fort longtemps que cela ne m’était plus arrivé
Je me suis retourné comme j’aime le faire
Et je j’ai frotté mon sexe sans même ôter le pyjama, contre le drap encore tout chaud de mon pipi et trempé et j’ai senti monter en moi la plus belle éjaculation de l’année, celle qui dure un temps monstrueux, ou tu sens des torrents de sperme traverser à la vitesse de la lumière ton sexe…
A six heures je ne me souvenais plus de cet épisode…
Ma première réaction à été…
-           merde j’ai pissé
Heureusement la suite s’est passé comme je l’avais prévu, et personne n’a vu le drap auréolé de mon pipi de la nuit lorsque je me suis levé et je te promets, il l'était. Je n’en menais pas large quand même.
quand je me suis levé, mon pyjama me collait encore au fesses, c'est pour te dire !
Les mois suivants, il y a eu une autre fois, mais bien moins forte, après ça a été fini les pipis au milieu des copains, j’habitais chez une vieille dame qui me logeait, interdit de jouer à ça, alors j’ai commencé à m’occuper de mes copains d’abord, et des copines aussi…. C’était peut-être mieux…. mais un jour, alors que je faisais un extra de quelques jours avec un copain d'une classe en dessous de la mienne avec qui je m'entendais bien, j'ai eu ma première relation sexuelle avec un garçon
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aforcedelire · 5 months
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La première rose de Bloomstone, Mary Orchard
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Avant Sous les étoiles de Bloomstone Manor, il y avait La première rose de Bloomstone… Pas vraiment une suite, ce tome est plutôt un compagnon indépendant, sur la jeunesse de Lord Nathanael Stone. Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, Nathanael est un jeune homme réservé, qui essaye de s’en sortir avec la myriade d’émotions qui le traverse constamment. Il se sent différent, hors de la bonne société, hors du monde. Il rêve d’un endroit où il pourrait enfin se sentir chez lui, être en sécurité et sur un pied d’égalité avec ceux qui l’entourent. Et surtout, il aime les hommes.
D’abord, à celleux qui hésireraient, je conseillerais de lire Sous les étoiles de Bloomstone Manor avant, où vous ferez davantage connaissance de tout le monde. La jeunesse de Stone, donc. Si j’avais bien aimé le premier tome, j’ai adoré celui-ci ! C’est rempli d’humanité et de bienveillance, pile poile ce dont j’avais besoin à cet instant : quelque chose de prenant, de court et de doux. Stone m’a charmée, m’a fait de la peine et m’a régalée. C’est un personnage humain, haut en couleurs, qui veut davantage et qui se bat pour son rêve (que toustes soient égaux). J’ai beaucoup aimé voir le passé de tout le monde, tous ceux qui étaient déjà présents dans Sous les étoiles de Bloomstone Manor. Seul bémol : je me rappelais moyennement du premier tome, des silhouettes un peu vagues… mais j’ai replongé direct dans l’univers les yeux fermés, et ça, c’est une très grande force de l’autrice. J’ai vraiment beaucoup aimé, et j’avais besoin d’un petit bonbon comme ça. Alors merci pour ce moment ! En plus, l’ambiance Angleterre bourgeoise du XIXe siècle, avec ses bals, ses tasses de thé et ses personnages incarnés fait toujours du bien !
21/04/2024 - 23/04/2024
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3 septembre 2024
Bon, j’ai laissé tomber ce blog l’année dernière. Pourtant l’année s’est bien passée. Après le cours de saut avec Bouboule, on a repris avec des longues rênes et On Est. J’ai du mal à me souvenir de tout ce qu’on a fait. Il y a eu des séances difficiles, et d’autres plus agréables. J’ai échappé à un cours de saut avec Sun et travaillé sur des cercles aux trois allures. Pour la dernière séance on est partis en balade, j’ai monté Réal, et même si j’avais pas entièrement les freins sur le galop dans la grande côte, j’ai adoré.
Reprise ce mardi 3 dans un cours un peu spécial car on n’est que deux ! Avec ça, si je progresse pas, c’est peine perdue.
Pour faire bonne impression (ou pas), j’ai monté Utopie, qui a été très cool au pansage.
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Bon évidemment il me fallait une locomotive, et j’avais de sérieux problèmes de direction, mais finalement c’était pas si grave puisqu’on a fait mise en selle, surtout en équilibre. Eh bah je l’ai bien senti !
Montées de genoux, long trot et transitions en équilibre, et pour finir, des "squats à cheval", pas facile.
Allez c’est reparti pour une année. Objectif : corriger les défauts des dix années passées, reprendre confiance, et peut-être viser une demi-pension cet été ou en septembre prochain ?
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secretsofniflheim · 3 months
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A chaque fois que j’essaye de réfléchir à comment faire, je pense toujours à la même fin mais au tout début de la réflexion. C’est très frustrant.
Dès que j’essaye de me « masturber » l’esprit sur ma vengeance, je ne pense qu’au soulagement que ça m’apportera(is).
Je m’imagine très clairement au volant d’une voiture arrêtée, il pleut, les essuies glaces sont très actifs. Je respire fort, j’ai du sang partout, les mains, les cheveux, le visage. Pas le mien bien sûr, le sien, que j’ai tant désiré et auquel je continue de rêver.
Je ne sais pas comment je le retrouverait, mais je le retrouverait. Je le piégerais aussi sournoisement qu’il m’a piégé. Je lui retournerais le cerveau comme il me l’a fait. Pour toutes les fois où de par ses manipulations, j’ai du être internée et pas toujours de mon plein gré. Pour tous les fois où il a adoré me voir virtuellement à ses pieds, prête à en finir pour lui.
C’était de l’amour mais pas que. C’était pire. Ça faisait très très mal. Il n’y avait aucune douceur dans ses paroles, son ton peut-être mais c’est tout. Il m’a eu très vite.
Trop vite.
Mais il m’a gardé sous le coude pendant très longtemps. 2017-2019/20 environ. Puis 2021 je suis revenue vers lui, juste pour me faire du mal mais aussi pour voir jusqu’où j’irais cette fois. J’étais en pleine conscience cette fois, j’étais en contrôle de la situation. Je n’étais plus gavée de médicaments donc entièrement lucide. Il a du voir à quel point j’avais changé, je pense que ça lui a plu.
Mais pour celle qu’il a tuée tant de fois de 2017 a 2020, il faut que je le trouve, que je l’attrape.
Je veux absolument voir son sang, la terreur dans ses yeux, je veux connaître son odeur quand il comprend que c’est fini pour lui. Je veux le traquer et l’attaquer à la gorge quand il s’y attend le moins.
Quand j’ai vu l’épisode de Handmaid’s Tale où June tue Fred, une partie de moi s’est dit « incroyable, je veux faire ça avec lui. »
Je veux le mordre, le déchiqueter, le soumettre à tous mes désirs charnels, mais surtout celui de l’éteindre. Je veux le manger cru et cuit. Je veux éplucher son intimité et l’exposer comme une bête de foire, ma bête a moi.
Je veux qu’il ait mal et je veux que ce soit à cause de moi. Et je veux qu’il en redemande, qu’il quémande, qu’il me supplie de respirer le même air que lui. De lui jeter ne serait-ce qu’un regard ou un crachat.
Je veux qu’il soit mon jouet comme j’ai été le sien, je veux le sentir entre mes dents et mes mains. Ses cheveux enroulés autour de chacun de mes doigts. Je veux que chacun de ses mouvements soient dictés par moi. Je veux qu’il soit dans la douleur constante comme celle qu’il m’a infligé toutes ces années.
Ça a du être bien drôle pour lui de me voir tomber de plus en plus bas chaque jour, de me voir à l’hôpital, de me voir en sang, dans le coma, en clinique. Il s’en foutait royalement et ça m’a rendue folle. Je voulais qu’il s’en fasse, qu’il m’aime, qu’il vienne, qu’il me prenne, qu’on s’en aille. Je l’aurais suivi de mon plein gré.
Mais il n’est jamais venu. Je ne l’ai jamais vu, ni en photo ni nulle part. Son odeur, ses cheveux, son sourire, sa taille, sa corpulence, son goût. Tout était et reste un mystère.
Seule la douleur qu’il m’infligeait était réelle, c’est comme ça que je savais qu’il existait. Pendant plusieurs semaines ou j’ai dû être hospitalisée, je ne savais plus ce qui était réel. A cause de lui.
« Je n’ai jamais dit ça. »
« Je te faisais confiance »
« a cause de toi, je me suis fait du mal »
« Si tu m’envoies encore des photos/vidéos de toi, je reprendrais confiance et contrôle de mon corps. On pourra se voir et on sera un couple normal et heureux »
« Je ne t’ai jamais forcée à m’envoyer quoi que ce soit, tu me fait passer pour quelqu’un que je ne suis pas. »
Il m’appâtait avec de l’amour et de l’attention, mais je n’ai eu que des promesses de cet amour et cet attention. Jamais de preuves palpable. Rien.
Le deuil de Jayden ou du moins de son personnage s’est fait lorsque j’ai connu mon fiancé. Jayden tentait de me garder sous le coude encore quelque temps pour du fap material mais clairement je tombais amoureuse de B. au fil des jours, donc je ne lui donnait plus aucune attention. Il essayait de feindre la tristesse, c’est un très mauvais acteur d’ailleurs.
J’espère qu’il saura jouer l’effroi quand je mettrai la main sur lui.
#j.
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christophe76460 · 4 months
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Les hommes se prétendent intelligents, mais ils sont devenus stupides. Ainsi, au lieu d’adorer le Dieu immortel et glorieux, ils adorent des idoles, images d’hommes mortels, d’oiseaux, de quadrupèdes ou de reptiles (Romains 1:22-23).
La vraie source de la sagesse se découvre uniquement en l’Éternel comme l’affirme aussi le psalmiste que je cite :
La clé de la sagesse, c’est de révérer l’Éternel. Ceux qui s’y tiennent ont une saine intelligence. Qui observe ses lois est vraiment avisé (Psaume 111:10).
Lorsque cette source est refusée, la prétention des hommes d’être sages est une futile vantardise. Petit à petit, ils perdent la raison et se fabriquent des divinités à leur image. L’adoration d’idoles en forme d’hommes et d’animaux démontre bien la folie religieuse de l’homme livré à lui-même ayant rejeté la révélation divine. Ces représentations caricaturales sont de mauvais clowns qui dénigrent le Créateur, des calomnies dirigées contre lui.
Les Grecs comparaient leurs divinités à des surhommes ; les Égyptiens, les Assyriens et les Babyloniens les représentaient sous forme d’animaux et de reptiles, soi dit des images peu flatteuses de la divinité. L’ultime ironie dans le refus de reconnaître et de glorifier Dieu conduit à une descente aux enfers, une dégringolade toujours plus bas : premièrement des pensées vaines ; ensuite, une insensibilité morale ; et finalement une stupidité religieuse à couper au couteau comme l’écrit le psalmiste que je cite :
À Horeb, ils ont façonné un veau pour se prosterner devant du métal. Ils ont troqué Dieu, leur sujet de gloire, contre un ruminant qui broute de l’herbe ! (Psaume 106:19-20).
L’histoire religieuse de l’humanité raconte la décadence et la perversion. L’ancienne ville d’Éphèse avait atteint le plus haut degré de civilisation de l’Empire romain. Là se trouvait l’une des sept merveilles du monde antique : le temple dévoué à Artémis aussi appelée Diane. Son image gardée dans une châsse est particulièrement laide. Elle ressemble à Cybèle, la déesse de la fécondité phrygienne affublée de poitrines multiples, et adorée dans le monde gréco-romain. Sous son aspect grotesque, elle fait penser à la peinture fantasmatique que Salvador Dali a réalisée en 1936 et qui représente sa prémonition de la guerre civile. Si vous avez envie de faire des cauchemars, ça vaut le détour. Cruelle, Artémis avait un trident dans une main et une massue dans l’autre. Voilà l’idée qu’un peuple civilisé et hautement cultivé se faisait de Dieu : un principe féminin célébré par une immoralité grossière qui régnait tout autour de son temple.
Entre nous soit dit qu’au niveau de la sexualité, les choses n’ont guère changé. Il en est de même pour ce qui concerne les représentations de la divinité. Sans parler des dieux hindous, en Occident, nous avons des images et des statues de Moïse, des prophètes, des apôtres, de Marie, et surtout de Jésus que je n’apprécie pas du tout parce qu’elles ne correspondent en rien au Christ ressuscité qui habite la gloire dans une lumière éblouissante à côté de laquelle le soleil fait grise mine. Les Musulmans ont parfaitement raison de ne tolérer aucune représentation de quoi que ce soit de céleste.
Cela dit, le 20e siècle s’est beaucoup préoccupé de nos origines. Quand j’étais à l’école, on m’a enseigné non pas que j’avais été créé à l’image de Dieu comme l’affirment les Textes Sacrés, mais que je descendais du singe. Depuis, les théories concernant la filiation de l’homme ont évolué avec le temps, mais reviennent en fin de compte du pareil au même. Par contre, elles se sont entourées d’une grande respectabilité et d’une aura scientifique qui fait loi. Mais moi, je préfère me considérer comme un être unique et d’une grande valeur, parce que créé par le Dieu tout-puissant.
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toilesdefond · 2 years
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Affiche "Un soir de gala" - A croire qu'on va plus au spectacle qu'au ciné sur ce blog en ce moment...
Saut de l’ange pour Vincent Dedienne
En sortant du spectacle de Vincent Dedienne, j’ai (un peu) pleuré mais j’ai surtout adoré ! Ça m'est déjà arrivé d’être émue par le spectacle vivant mais bon quand même à la fin d’un one man show…
Pourtant, ce spectacle n’a pas très bien commencé. J’ai regardé nos places et je me suis dit qu’on était super bien placés, orchestre, rang D. D comme Devant. Puis, l’ouvreur nous a placés touuut au bout du rang si bien qu’on voyait un mur (avec des dorures. D comme Dorures, cqfd). J’avais trouvé une position confortable quand un mec s’est pointé à 20h28. Le front qui perle, la journée de taf dans les pattes, le t-shirt qu’il secoue pour se donner un peu d’air. Et là, l’odeur, l’horreur. Le mec puait la transpi (et aussi les pieds mais c’est venu dans un second temps). Au point que j’ai regretté de ne pas avoir un FFP2 sur moi comme au bon vieux temps. Ah sublime, le mec repère des potes dans la salle. COU-COU. Mais COUCOU je te dis, tu me vois pas, attends, je te fais des signes. Oh pétard, il se met debout ET lève les bras, synchronisation des odeurs. Mais au secouuuurs quoi. Sa meuf ne dit rien ? L’anosmie, ce bonheur.
Allez ça commence. Pas de sketch en vue dans lequel Dedienne va vaporiser un coup de Febreze. Le mec est volubile. Un petit bisou dans le cou de madame, un petit mimi tête contre tête. Je suis au 5e rang, c’est comme si j’étais devant un poteau mouvant. Rude épreuve pour mes nerfs, en revanche, grosse prise de confiance sur mes capacités apnéiques. 
Et le mec ne comprend pas les blagues de Dedienne. “C’est celui qui dit qui y’est qui dit qui y’est, comme il l’a dit bah y est qui dit qui y’est”, marre-toi, non ? Bon bref, le spectacle a commencé depuis 15 min. Enfin, ça y’est-qui-dit-qui-y’est, je finis par me glisser dedans. 
Si Dedienne n’est toujours pas à poil à ce stade du spectacle, il ne le sera pas. Et oui, je le sais parce qu’on était dans les premiers à être allés le voir au Café de la danse. Et donc Dedienne quand il se présente, il ne triche pas. 
Ça commence doucement, gaiement, ce n’est pas fulgurant au début (enfin c’est pas comme une bande annonce bourrée des meilleures blagues). C’est marrant, je dirais qu'il n'ose pas faire son premier sketch. Ce n’est pas exactement le même exercice que sur son premier spectacle qui était comme une autobiographie rigolote mais sortie à 25 ans. Ça m’avait interrogée d’ailleurs. Mais pourquoi ne pas faire des auto-biographies fragmentées après tout ! Celle que l’on ferait avant de quitter le royaume de l’enfance serait de loin la plus précieuse. Et puis le rythme s’installe, la grâce prend. On retrouve le langage désuet (on s’enquiquine et c’est fastoche), les sketchs sont drôles mais je m’installe vraiment dans le spectacle au moment des transitions, là où l’écriture est la plus ciselée, la plus émouvante. On ne saute plus des rochers quand on grandit parce qu’à 50 ans on a peur de mourir (et puis on a sa montre) mais à 25, on a peur de ne pas assez vivre si on ne saute pas. Voilà, son regard aide à observer le monde avec plus de malice et de légèreté. Vivre fort mais juste comme ça, l’air de rien.
À la fin, après avoir dansé parce qu’il commence toujours à danser quand la fête se termine, une fois qu’on a bien applaudi, un mec derrière moi dit en baillant : « baaaah c’était sympa nan ? ». Bah voui, un petit spectacle sans prétention quoi. Moi là, je ravale mes larmes, je secoue mon menton pour qu’il arrête de trembler. Je suis un peu bouleversée par tant de légèreté, de mélancolie heureuse, de « chagreur » en fait, un mot de son invention pour dire qu’on passe notre vie entre le spleen de l’enfance perdue et l’appréhension de vieillir parce que trop grandir, ça revient à mourir si j’ai bien compris.
Dans mon Panthéon perso, il y a Alain Souchon, Anne Sylvestre, Claude Sautet et maintenant Vincent Dedienne. Ces âmes qui regardent la vie défiler sans illusion parce qu’il se pourrait bien qu’ils en attendent trop… Alors pour ne pas risquer d’être déçus, ils la célèbrent juste ce qu’il faut, avec nuance, grâce et beaucoup d’humour pour rester à bonne distance. 
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ayalaraki · 2 years
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Bonjour, je m’appelle Aya Laraki et je suis étudiante en art, lettre et communication au collège de bois de Boulogne.
Aujourd’hui, je vais partager avec vous un compte rendu de mon expérience avec l’artiste Julie Delporte. Dans le cadre du cours de création, Julie Lequin ma professeur d’art nous a proposé de nous présenter une artiste qu’elle aime beaucoup pour nous partager son beau travail en tant qu’autrice et dessinatrice au crayon de bois. Intrigué par cette artiste, je suis allé à la bibliothèque de l’école et j’ai emprunté un de ses livres. Je me suis assise confortablement sur un pouf et j’ai commencé à lire son histoire. Plus je lisais, plus je rentrais dans son monde et ses pensées. J’avais l’impression d’être l’artiste et d’être dans sa tête. Une fois terminé, je rentre chez moi et pense encore à son livre. Inspirer par sa création, je commence à dessiner quelques dessins en crayon de bois et de mélanger les couleurs. La semaine qui suit, Julie Lequin nous a donné le privilège de la rencontrer. J’ai vraiment aimé sa présentation, car elle partageait de belle histoire et de belles péripéties concernant ces livres et son parcours.Quand elle avait présenté ces dessins à l’avant de la classe, je les ai trouvés très artistique et originale. J’ai adoré sa manière de mélanger les couleurs et la manière dont elle travaillait sa ligne. Je m’en rappelle surtout d’un en particulier où elle avait mélangé des couleurs qui supposément n’allaient pas ensemble, mais sur son dessin bizarrement s’harmonisais assez bien. Aussi elle avait dessiné de très belles fleurs que je trouvais très originales et colorées. J’ai adoré! Quand la présentation, c’est terminé, Julie Lequin a eu la brillante idée d’inviter l’artiste en classe pour une séance de dessin en crayon de bois avec l’aide de celle-ci. Malheureusement, ce jour-là j’étais dans ma période menstruelle et j’avais de grosses douleurs, donc j’ai dû partir chez moi. Cette situation m’a un peu dérangé parce que j’aurais voulu être présente pour en apprendre davantage sur le talent de Julie Delporte. Une semaine après, ma professeur nous a donné un projet où on devait peinturer ou dessiner 5 paysages différents avec des restrictions différentes. Pour un des paysages, il a fallu le faire en crayon de bois, donc j’ai eu la chance de faire une œuvre avec l’inspiration de l’artiste. J’ai adoré mélanger les couleurs et utiliser des textures différentes avec les crayons de bois. Sur ce, ça été une de mes expériences préférées et je remercie infiniment ma professeur d’art Julie Lequin de nous donner la chance de rencontrer ce genre d’artiste. J’espère que vous avez aimé ma petite histoire et que vous aimeriez les prochaines…. Aya Laraki
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lamangasserie · 2 years
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5 mangas pour plonger dans les affres de l'amour
Shojosphère est un tout nouveau compte Twitter qui vise à faire la promotion du shojo et du josei, des mangas dont le cœur de cible est le lectorat féminin. Pour ce faire, chaque mois un thème est donné, à leur initiative, et chacun est invité, d’une manière ou d’une autre à participer. Faisant partie, comme beaucoup, des forces de défense du shojo et du josei, je me suis dit que c’était l’occasion de mettre en valeur quelques titres qui m’ont marqué dans mon parcours de lectrice. La toute première thématique de la Shojosphère est le drame romantique ! C’est une première thématique assez facile, le genre étant courant dans le shojo et josei. J’ai donc choisi 5 titres shojo et josei de drames romantiques.
Le premier qui m’est venu en tête fut C’était Nous de Yuki Obata. C’est un manga qui fut pré-publié dans le magazine Betsucomi de Shogakukan. Chez nous, il est sorti aux éditions Soleil en 2006 et est terminé en 16 tomes. Il est malheureusement difficile à trouver neuf ou en occasion mais une édition numérique est disponible. Vous pouvez aussi vérifier sa disponibilité dans la bibliothèque la plus proche de chez vous !
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Résumé: 
C’était Nous commence avec la rentrée au lycée de Nanami Takahashi, une jeune fille plutôt discrète. Face à elle, le populaire Yano Motoharu, qu’elle ne porte pas dans son cœur… dans un premier temps. Nanami, en apprenant à mieux connaître Yano, en tombera amoureuse mais elle découvrira aussi que celui-ci porte avec lui un passé pesant.
Quelques mots:
C’était Nous est le premier manga qui m’a profondément ému, j’y ai lâché ma première larmichette pendant une lecture. C’était pour le tome 8, à un moment pivot du manga. Ça fait un moment que j’ai lu C’était Nous, cependant, je me souviens qu’à l’époque j’avais beaucoup été touché par le personnage de Yano, doux, attentif envers Nanami mais aussi sans cesse dans une douleur qui lui parait insurmontable.
Un autre manga qui m’a beaucoup marqué, À fleur de peau de George Asakura. C’est un manga qui lui fut prépublié dans le magazine Bessatsu Friend de Kodansha. Paru en France en 2010 aux éditions Delcourt (Delcourt / Tonkam aujourd’hui), la série n’est plus disponible neuve ou en occasion mais une édition numérique a fait récemment son apparition.
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Résumé:
À fleur de peau commence avec Natsume, une très jeune mannequin tokyoïte déjà au sommet, déménageant au fin fond de la campagne japonaise. Fini la vie à Tokyo, les amies, le mannequinat. Cependant, dans son nouvel environnement, elle fait la rencontre d’un énigmatique garçon: Koîchiro. Celui-ci, à l’aura insaisissable, fascine tout le monde autour de lui. Natsume n’y échappe pas, elle en est tout aussi fascinée. Elle cherchera à le séduire mais c’est surtout une course pour le spotlight qu’elle entamera contre Koîchiro.
Quelques mots:
J’ai adoré À fleur de peau pour son côté viscéral et turbulent. Il n’y a que très peu de temps morts, les évènements comme les sentiments s’enchaînent vite et sans relâche. Natsume et Koîchiro sont deux personnages envoûtants, constamment en quête de qui ils sont et en quête de reconnaissance l’un envers l’autre. Le cadre de campagne japonaise est aussi très plaisant, on ressent tout comme Natsume la différence des cultures entre la ville et la campagne, très marquée par les traditions et les vieilles coutumes. C’est un manga puissant dont nous ne ressortons pas indemnes.
Un autre manga dont je ne pouvais passer à côté: Nana de Ai Yazawa. Paru chez Delcourt / Tonkam, il fut prépublié dans le magazine Cookie de Shueisha à partir de l’année 2000. 
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Résumé:
Nana, ce sont deux jeunes femmes pleines d’espérances qui montent à Tokyo pour y vivre leurs vies d’adultes. Si tout semble les opposer dans les apparences, l’une est plutôt exubérante et à la pointe de la mode tandis que l’autre est plus discrète et punk, elles partagent le même prénom: Nana. Chacune place en Tokyo leurs espoirs. Une fois rendues à la capitale, elles commenceront à co-habiter et c’est ainsi que nous suivrons leurs aventures du quotidien, entre amours, amitiés et vies professionnelles.
Quelques mots:
Nana est un des plus vieux manga de ma collection. C’est un manga que j’aimais au collège pour son côté mode et musique, à cette époque où nous commençons à nous façonner. Bien sûr, j’avais trouvé les derniers évènements tristes mais… sans plus. C’est à la relecture, avec plus de bagages amoureux, que j’ai pleinement appréhendé Nana. J’ai particulièrement aimé les personnages de Nana Komatsu et de Reira. Amours inconditionnels, impossibles, problèmes de mauvais timing, Nana vous mettra en garde contre les affres de l’amour.
Je termine l’article avec deux titres qui ne sont pas proprement des shojo et josei mais des Boy’s Love, des BL. Je me permets de les mettre dans cet article car, si aujourd’hui le BL existe par lui-même dans les rayons des libraires, c’est à l’origine une branche du shojo. De plus, même si le lectorat du BL est aujourd’hui très vaste, celui-ci reste assez féminin.
Le premier que je souhaite mettre en avant est Kaze to ki no uta de Keiko Takemiya. Je m’étais toujours dit que je n’écrirai rien sur des mangas non parus en France mais je ne pouvais pas passer à côté ! Kaze to ki no uta est un manga qui fut pré-publié dans le magazine Sho-Comi de Shogakukan entre 1976 et 1984. Il n’est malheureusement pas (encore ?) disponible en français mais il l’est en espagnol ou en italien. 
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Résumé:
Kaze to ki no uta nous emmène aux côtés de Serge Battour, un jeune garçon fraîchement arrivé au lycée Laconblade, un établissement situé au cœur de la provence de la fin du XIXe siècle. Au pensionnat, Serge est placé dans une chambre avec Gilbert Cocteau dont la réputation est plus que sulfureuse. Au-delà de cette réputation, Serge découvrira en Gilbert un jeune garçon déjà abîmé par vie. Comment Serge et Gilbert traverseront-ils chacun la vie et les tourments que celle-ci leur réserve ? 
Quelques mots:
Kaze to ki no uta est tout simplement un manga qui vous plongera dans un désespoir abyssal. Le pire du pire est réuni au cœur de ces 17 tomes (10 dans les éditions espagnoles et italiennes). À chaque fois que nous pensons que les choses vont se calmer et aller mieux pour les personnages, c’est le contraire, les choses s’enveniment. Si j’espère que le manga sortira un jour en France, il faut avoir le cœur accroché et être prêt pour le pire.
Le second BL et dernier titre de cette sélection de drames romantiques est Le jeu du chat et de la souris de Setona Mizushiro. Celui-ci, paru en France aux feues éditions Asuka en 2007, fut prépublié dans le magazine BL, Judy de Shogakukan.
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Résumé:
Imagase est un détective privé engagé par une femme pour enquêter sur son mari, Kyoïchi. Les deux hommes se connaissent déjà en réalité, ils fréquentaient la même université avant de rentrer dans la vie active. Imagase propose à Kyoïchi un marché: couche avec moi et je ne dirai rien à ta femme sur tes nombreux adultères. Imagase et Kyoïchi entameront donc une relation, troublée par les caractères et les attentes qu’ils ont de l’un envers l’autre.
Quelques mots:
Le jeu du chat et de la souris est un manga qui m’a énormément touché. À une époque, je me suis tellement retrouvée dans Imagase, dans sa manière d’aimer. Il a cet amour sans limite, qu’il est prêt à donner. Kyoïchi en revanche, constamment pris de doutes, n’est pas prêt pour le recevoir. Alors c’est douloureux. C’est douloureux de voir son amour rejeté ! Le chemin vers le bonheur est semé d’embûches pour Imagase et Kyoïchi et l’issue de leur relation n’est jamais vraiment certaine. C’est un manga qui vaut amplement le détour tant les sentiments de l’un comme de l’autre y sont dépeints avec beaucoup de justesse et d’émotions.
C’est tout pour moi ! Je vous invite à votre tour à participer à la shojosphère si ce n’est pas déjà fait. N’oubliez pas de suivre le compte Twitter Shojosphère, et de mettre le hashtag ShojoSphère ! Quant à moi, vous pouvez toujours et encore me retrouver sur mon propre compte Twitter, et si cet article vous a plu, n’hésitez pas à me le faire savoir et à le partager !
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rarougrougrou · 3 years
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En ce moment, à part mes posts sur Kaamelott, je partage pas vraiment de trucs positifs
Et du coup fatalement ce soir j’ai envie de parler de quelque chose qu’est pas forcément hyper joyeux, même si j’en suis pas vraiment en bad là tout de suite, c’est juste un sentiment mélancolique, ou je saurais pas le décrire précisément
La dysphorie c’est vraiment pas jojo. La mienne en tout cas.
Jveux dire, c’est quand même con que mon love language ce soit les contacts physiques, les envie de prendre les gens dans mes bras, tenir quelqu’un que j’aime par la main, faire des papouilles, tout ce genre de petites choses
Mais d’avoir tout dans l’aspect de mon corps qui me dérange, à tel point que j’arrive quasiment plus, voir plus du tout, à faire ces petites choses
Prendre quelqu’un dans mes bras, j’arrive encore à le faire, mais très rarement, parce que j’ai toujours cette peur un peu conne qu’on sente mon binder sous mes vêtements
Mes mains, elles sont toutes petites, déjà que pour un musicien c’est pas quelque chose de pratique mais dans ma tête elles ont quelque chose de foncièrement féminin, je les aime pas
Pouvoir faire des papouilles pareilles, bon déjà jsuis constamment perdu dans les fins fonds de la friendzone à chaque fois que je crush sur une fille donc ce genre de chose c’est déjà pas possible, j’ai pas envie qu’on constate mes formes
Et puis dans un second temps, j’aimerais tellement pouvoir me balader topless
Plus avoir à me cacher sous des jeans larges, des grosses couches de vêtements, devoir choisir mes t shirt de telle sorte à ce qu’on voit pas mon binder, pouvoir être torse nu et plus être mal à l’aise au mieux, profondément dégouté au pire du reflet que je vois dans le miroir
Pouvoir voir mon torse plat, et plus avoir l’impression d’être à côté de mes pompes, plus avoir à porter un binder dès que je sors, plus avoir à calculer combien de temps je peux le mettre, et du coup prévoir une tenue adéquate quand je vais dépasser la limite des 8h par jour
J’ai tellement hâte d’être sous t, commencer à muer, plus être profondément gavé de m’entendre avec ma voix fluette de petit garçon ou de jeune femme, puis surtout, voir le peu de poitrine que j’ai disparaître
C’est une chance que j’ai, je le reconnais, d’avoir une petite poitrine. Probablement que la t fera largement le taf. Et si jamais j’ai besoin de la mammec, elle sera assez petite pour que j’ai droit à une intervention qui laisse aucune cicatrice vraiment visible. 
Ne pas être né cis, ça fait partie des plus grosses tristesses de ma vie. Ne pas être né en tant que mec cis. J’ai pas eu l’enfance que j’aurais voulu avoir. Parce que y’avait des indices que je suis trans qui datent de mes 3 ans. Je l’ai juste compris trop tard, en plus de m’être enfermé dans le déni jusqu’à mes 19 ans environ. Ces cons de gosses se foutaient de ma gueule au primaire parce que “j’étais pas comme les autres filles”. Du coup, j’ai joué la fille, la “vraie” fille, pour qu’on me laisse tranquille. Cette fille, je l’ai aimée. Je l’ai adorée, même. Elle était belle, elle était drôle, gentille, mignonne. Mais c’était pas moi. Pendant des années j’avais cette impression d’être déguisé. Un super beau déguisement, ok, mais déguisé. Je me suis moi même bouffé plusieurs années de ma vie, alors qu’avec les bonnes infos, et peut-être deux trois traumas en moins qui m’auraient empêché d’enfouir mes émotions jusqu’à mes 18 ans, j’aurais fait mon coming out en seconde. Ou en première. 
Là j’ai plus qu’à attendre. J’espère sincèrement que ma vie d’adulte sera celle que je veux, à défaut de pas avoir eu la bonne enfance ni la bonne adolescence. J’espère que l’attente sera pas trop longue, pour que je puisse avoir des années en plus où je pourrai être pleinement moi même
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godwithwethands · 3 years
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me voilà, comme promis 👁️ also je viens de dénicher que ton bday c'est le 11 MARS ? LITTÉRALEMENT DANS 2 JOURS ??????? WHY DIDN'T YOU SAY??? ce n'est pas un exercice, mutus de mins, notez dans vos agendas let's shower her with love ✨👁👄👁✨
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voilà mes notes sur ta personne, valide et corrige stp 🙈 jtm btw
OMG TROP BIEN!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
ET OUI MON ANNIV C'EST DANS 2 JOURS OLALA
Jvais avoir 23 ans,,, standing emoji,,,
allez jmets la rep under the cut parce que ça va être LONG MDRRR
ALORS ALORS ALORS
t’as fait du giga bon travail n’empêche, y a juste des trucs obscurs que t’as pas pu trop capter ohoh
Ce que j’aime
AA simp oe en vrai tu me mets un dilf et je simp lessgongue sdjhfbjgdf (eg cliff simon, thomas ian griffith, à un moment j’avais un huge crush sur Fabien Olicar? ouais le mentaliste là ouais),, mais Cliff à jamais dans mon coeur honestly ugugghgh il me manque de fou c’est une dinguerie,,, paix à son âme
The Witcher oee j’ai adoré les jeux, j’ai lu que le tome 1 des livres mais j’ai bien regardé la série sah,, j’ai très envie de me refaire un binge watch d’ailleurs mais je vais trop chialer euhghghg cette série vrmt il se passe rien mais je chiale, oi on est où là
correct sur anime nerd, jjba, mha et op, j’ai arrêté de les lire/regarder depuis belle lurette tho oof,  donc mon côté weeb est un peu obsolète mais c’est une partie importante de ma growth alors je vais pas pinailler,,,, je suis plus trop dans la commu anime parce qu’elle est *grandement insupportable*, que ce soit sur twitter et tumblr (quoique pire sur twitter mtn) et je me suis fait dogpile plusieurs fois pour mes ships mais ça on verra dans la partie “raisons de la cancel” MDRRR
D’ailleurs mon ship Silverusso est une raison de me cancel vu qu’il est pas mal problématique mdrrr 
Stargate SG1, n’en parlons pas sinon je me lance pendant literal HOURS mais <3<3<3<3<3<3<3<3 (especially baalsam <3<3<3<3<3<3)
Pour les potos au final j’en ai jamais vrmt beaucoup sur tumblr? je trouve bcp plus compliqué d’interagir ici que sur twitter ehhh Pigeo ouais psk je l’ai fait thirst sur thomas ian griffith :) Yvain aussi psk je l’ai aidé à faire des churros surgelés au micro-onde une fois. Riz, Sae et awfullysinfuly je t’avoue que je leur ai pas trop parlé alors idk si je peux les considérer comme des potes et si iels me considèrent comme telle aussi surtout fdbgbjhfhk Toi dags t’es ma bestie d’ailleurs, j’ai décidé également :)))
Je dois avouer que les giga potos sont sur mon pv twitter où iels me voient hurler à longueur de journée sur tout et rien, les best <3 
POUR MES BLOGS 
MDRRR t’en as loupés quelques un didonc HEHE
Askblog Ace Attorney ship Narumayo @asknarumayo, pendant ma période Ace Attorney j’ai aussi eu un blog de RP avec une OC @prosecutie-alice 
bien vu pour @smileorillfeedyoubread! pendant ma période OP, j’ai eu un askblog pour Trafalgar Law et Corazon de One Piece (pas shippy) @dont-ask-for-bread,,, j’avais beaucoup trop de temps au lycée wahh je carburais de fou pour les askblogs MDRR en parlant d’askblog j’ai voulu en commencer un aussi pour Deku et All Might (MHA, pas shippy) @plus-ultrask mais c’est vite tombé à l’eau. J’étais à deux doigts de me faire un askblog pour Joseph Joestar de JJBA mais vu comment plus-ultrask a fini, jme suis dit, ouais non,, j’ai pas le temps hhh surtout vu comment je gère mes askblogs
ENSUITE EN EFFET j’ai fait des BD d’Aventures le JDR du Bazar du Grenier sur @succescritique !! Haha watch me j’étais au lycée encore hein, l’année du bac je m’en souviens kfdgnhj moi fifolle ou quoi?? En vrai ma période Aventures est bittersweet parce que j’ai quitté tumblr pour twitter pour pouvoir @ les protagonistes du JDR sur mes dessins comme une fan cringe //standing emoji// mais au final ça a payé vu qu’ils m’ont reconnue en convention MDRRR never forget Seb du Grenier qui me pointe du doigt en disant “Mais c’est Minouze!!” c’est moi :) cependant si je pouvais aller voir la moi de 2019, je lui pèterais le crâne for personal reasons. J’ai fait des rencontres décevantes mais aussi une de mes meilleures rencontres sur internet (si ce n’est la meilleure) et j’ai également trouvé mon SO là dedans <3
its-oneill-with-two-ls en fait c’est le meme que godwithwethands, j’ai juste changé le @ psk j’en avais de plus en plus eu un peu rien à foutre d’O’Neill parce que Ba’al <3 à la base ce blog était dédié à Stargate mais au final j’ai décidé que ce sera mon blog série/personnalités IRL 
j’ai un compte insta également @/_min0uze
Raisons de me cancel
je vais pas entrer dans les détails mais je shippe des trucs pas mal problématiques parfois lol, rien que Silverusso euh. ouais. MDRRR bref c’est pas une raison de me cancel honestlyyyyy on s’en fout ils existent pas <3 (especially true pour les persos d’anime genre. faut arrêter de défendre des pixels corps et âme et de suicide bait des gens juste pour des ships de merde enfin bon)
d’après Sloubi je dois être cancel tho parce que je dis “chocolatine” comme une bonne sud-ouestienne que je suis smh
Raisons de pas me cancel
nfkjgnfd alors tous tes points sont bons, j’adore ces random facts, j’ai rien à rajouter JFHBJDFKG
Bien vu pour le code, ça fait 6 mois que jle passe on dirait mdr (c’est ma faute je le bosse pas du tout euuuuuuuuh ouais faudrait que je me bouge le cul mais j’ai d’autres trucs à gérer pour l’instant ptdrr) (genre. mon obsession pour silverusso jk j’ai une formation à distance à bosser + actuellement je dois trouver un nouveau day job UGHHH je perds celui que j’ai fin mars </3 j’essaie de rebondir comme je peux, on verra bien)
LES REPONSES AUX GIFS,,,,,,,,,,,,,,,,,,,, grand pet peeve vraiment. les tags pour la VIE
CONCLUSION
eh bah franchement BRAVO c’est grave drôle de voir comment qqun peut nous percevoir rien qu’avec nos blogs mdrrrr jfdhgjdj super bon boulot de recherche!!!!!!!! merci beaucoup ça m’a grave fait sourire fgjkl
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nevin-euro-trip · 3 years
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Voici les news !!!
J’ai marché dans Bratislava tôt le matin, je suis monté jusqu’au château et c’était vraiment sympa ! J’aime bien cette ville ! Après ça j’ai repris la route pour la Hongrie 🇭🇺, pour rejoindre mon pote Daniel ! La route était pas ouf même si la Slovaquie c’est joli !
J’arrive donc chez Daniel et quel plaisir de le revoir, ça faisait presque 3ans qu’on c’était pas vu, la dernière fois c’était à Sydney 🇦🇺. On a beaucoup discuté et il m’a emmené faire un tour à Budapest !
C’était trop cool j’avais mon guide local ! La ville est vraiment jolie et y’a une bonne ambiance ici ! On s’est arrêté boire quelques pintes évidement ! Et c’était encore moins cher 😅, 2€ la pinte, c’est la moins cher du voyage ! On a passé une super soirée ensemble, je suis vraiment content de le revoir et il m’a accueillit royalement !
Mais pas le temps de rester plus longtemps, le lendemain je repars pour la Croatie 🇭🇷 et Zagreb ! Pas un chat sur la route et la ville est pas si grande que ça ! Je suis arrivé un peu tard, le temps de prendre une douche et de me trouver un petit bar à bière ! J’ai bu des super bière d’ici et j’ai super bien mangé !! J’étais un peu fatigué après la soirée d’hier mais en rentrant à l’hostel, c’était grosse soirée ! Beer pong et karaoké, autant dire que la soirée n’était pas terminée pour moi... j’ai chanté jusqu’au bout de la nuit et rencontré plein de gens de partout, c’était vraiment trop cool ! Le lendemain matin j’en ai profité pour visiter la ville et c’est vraiment cool ici ! Bonne atmosphère ! Après ça j’avais deux choix, aller vers la cote croate, et voir les plages qui sont apparement magnifiques ou me diriger vers la Slovénie 🇸🇮 et Ljubljana ! La météo a décidée, il faisait super moche donc j’ai préféré partir en Slovénie !
Et j’ai pas été déçu en arrivant à Ljubljana ! La ville est petite et très coquette ! Ça me fait penser un peu à Bratislava ! J’ai marché pendant quelques heures en essayant de me perdre, j’ai grimpé la colline pour voir le château qui surplombe la ville, et c’était très joli ! Le dragon est l’emblème de la ville et on peut en voir un peu partout sur les bâtiments, vraiment cool (j’aime bien les dragons 🐉) !
Je suis ensuite parti vers l’Italie 🇮🇹! Le dernier pays du voyage ! La route était magnifique, très valonée avec de belles forêts, pour ensuite finir sur les montagnes et le début des alpes ! J’ai traversé plein de petits villages italiens pour atteindre le camping où je dors ce soir, au bord du lac, avec un super temps et une super vue ! Je suis un peu pommé mais il y a de la bière et un concert à côté du camping, juste parfait !
Demain je m’enfonce un peu plus dans la montagne, pour aller voir les Dolomites ! Je pense que je vais en prendre plein les yeux ! Et évidement je vais m’arrêter pour manger une bonne pizza 🍕! J’en ai trop envie !!!
Point 206 : la route était agréable et vraiment rien à signaler je sais même pas pourquoi je continue à faire ce point 206 😛 ! Les routes Hongroises sont les pires de toutes ! Les routes italiennes sont les mieux ! Je suis contente car je coupe pas mal les trajets en plusieurs étapes, donc je ressent pas de fatigue, surtout qu’ici les routes sont vraiment jolies ! Je pense avoir passé la barre des 9000 bornes, ça en fait de la route mais à aucun moment c’était déplaisant !
Voilà j’ai adoré les pays de l’Est ! Même si c’est un peu ghetto par endroit, il y a vraiment une bonne atmosphère là-bas et de jolies choses à voir ! Je sus trop content d’avoir vu Daniel ! Maintenant il me reste les Alpes à franchir et c’est déjà la fin 🙁, j’ai quand même hâte de rentrer en France après ce long voyage ! Évidement je peux pas tout raconter ici, j’ai hâte de pouvoir partager certaines anecdotes 😁😏.
Ciao !
🇫🇷 > 🇱🇺 > 🇧🇪 > 🇳🇱 > 🇩🇪 > 🇩🇰 > 🇸🇪 > 🇳🇴 > 🇨🇿 > 🇦🇹 > 🇸🇰 > 🇭🇺 > 🇭🇷 > 🇸🇮 > 🇮🇹
15 pays en 1 mois ! C’est beau l’Europe ! On a vraiment de la chance de pouvoir voyager facilement sur notre continent !
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coldasz · 4 years
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Ewilan VS Ellana
L’engouement autour d’Ewilan avec la sortie de la BD et du dessin animé m’agace prodigieusement. Don’t get me wrong, j’adore Bottero et j’ai dévoré les deux trilogies d’Ewilan en moins de temps que cela n’aurait dû être possible. Ce qui m’énerve c’est que toute l’attention se porte sur Ewilan alors que le chef d’œuvre qu’est Ellana reste beaucoup plus dans l’ombre. Pour moi Ewilan est une sorte de grande partie de fun avec presque toutes les erreurs qu’un débutant du genre fait mais trop bien écrit et avec des personnages trop attachants pour qu’on s’en rende compte.
Et c’est amusant car je rencontre pleins de problèmes contradictoires :
J’adore Bottero et je veux que d’autre gens le découvrent
Je n’ai pas envie qu’il soit rendu trop accessible au point de déformer le matériel d’origine (dans le sens où, quand je rencontre un(e) fan de Bottero, je sais que cette personne a vécu une expérience similaire à la mienne et on un common ground très fort)
Ses personnages, ses idées, ses mondes et ses idéaux sont originaux et devraient être le genre de choses que l’on partage
Ellana est pour moi tellement mieux qu’Ewilan que je ne comprends pas pourquoi on se concentre dessus
Ellana est bien trop complexe et poétique pour être mis en image et je suis bien contente que ce ne soit pas le cas (enfin y a quand même la BD, d’ailleurs je n’en reviens pas que Ellana soit un tome de la Quête d’Ewilan en BD, c’est insultant).
 Je pense qu’une des erreurs que j’ai faites est de lire Ellana en premier. Parce qu’après cela mes attentes avaient monté en flèche pour ce qui est de la construction de personnages et de scénario. J’ai lu Ellana pour la première fois quand j’avais dix ans et Bottero a mis des mots sur tellement de choses que je ressentais mais que je ne savais pas exprimé, lire Ewilan après cela n’aurait pas été un souci si je ne m’étais pas attendue à une continuité qui n’était pas là.
L’année dernière, pendant le confinement, j’ai décidé de relire la Quête et les Mondes et je n’ai détesté Ewilan (le personnage) que plus que la première fois.
-- Ewilan est le centre de son histoire. On n’arrête pas de nous dire qu’elle est mature – peu importe le point de vue : Ellana le dit après l’avoir juste rencontré, Salim n’est pas très objectif, Maître Duom, Edwin, Bjorn, … Il n’y a pas un personnage qui ne la trouve pas extrêmement mature – mais moi j’ai toujours l’impression d’avoir affaire à une gamine capricieuse : elle est super mature et intelligente et pourtant elle n’est pas capable de comprendre qu’elle est bien plus puissante que tout le monde et que c’est normal que les autres ne puissent pas faire la même chose qu’elle.
-- J’ai eu plus d’une fois l’impression que des personnages étaient rabaissés par l’histoire pour la mettre en valeur (Edwin, Ellana, Duom, …) – voire qu’ils sortaient carrément de leur personnage (pour moi, la seule raison pour laquelle Salim était aveuglé par la beauté d’Erylis et devenait protecteur sans raison était qu’Ewilan était perdue entre ses sentiments pour Salim et ses sentiments pour Liven). D’ailleurs elle ment continuellement à Salim à propos de celui-ci et le rabroue même assez violemment pour sa jalousie – ce que je comprendrais d’ordinaire sauf qu’en l’occurrence il avait carrément raison de se faire du soucis (je ne crois pas, d’ailleurs, qu’on soulève une seul fois le baiser entre Ewilan et Liven comme un problème).
-- Ce qui m’amène à dire que je ne trouve pas la relation entre Salim et Ewilan particulièrement saine à cause de l’adoration complète de Salim envers elle (que l’on retrouve d’ailleurs plus ou moins chez tous les personnages), même si je reconnais que ça s’arrange avec le temps et que Salim parvient à trouver un équilibre entre sa vie et son amour pour Ewilan. Par contre, quand, dans la Prophétie, Ellana voit que Salim n’est plus du tout jaloux de Liven, c’est présenté comme une amélioration de Salim et pas du tout mis en relation avec le fait qu’Ewilan n’est plus en train d’embrasser discrètement Liven derrière son dos. Alors, oui, je suis d’accord que Salim a pris beaucoup de confiance en lui entre ‘D’un monde à l’autre’ et ‘La Prophétie’, mais contrairement à ce qu’on essaye de nous faire croire, sa jalousie envers Liven était justifiée.
-- J’ai aussi un peu de mal avec des protagonistes dont toutes les capacités sont données par la naissance et qui s’en montre quand même orgueilleux – ce qui était un peu, je pense, le but des Mondes : mettre Ewilan face à l’impuissance, qui a permis un peu de character development (notamment Ewilan qui devient une sentinelle), mais pas au point où Ewilan se rend compte qu’elle serait tout autant elle-même si elle n’avait pas sa magie.
-- J’ai aussi un problème avec son comportement envers son père quand elle découvre sa liaison : elle refuse alors catégoriquement d’écoute ou de prendre compte tout ce qu’il dit, peu importe à quel point c’est censé. Je comprends sa réaction, mais ça n’a fait qu’ajouter à tout le reste.
 Le personnage d’Ellana, par contraste, me parait bien plus intéressant.
-- Si elle est déjà prédisposée à devenir marchombre, ses trois années avec Jilano lui mettent quelques claques, mais elle n’arrête jamais de se relever.
-- Il lui arrive de paraître un peu orgueilleuse mais seulement dans des situations où elle : paye le prix de son orgueil / essaye de se donner du courage et d’avoir confiance en elle / est très très en colère.
-- Elle est capable d’assumer ses erreurs. Quand elle trouve Jilano en train de chevaucher la brume, elle le quitte car elle sait ne pas être en faute, mais quand elle se rend compte que Salim est en train de quitter la voie, c’est son propre enseignement qu’elle remet en question, et non son élève.
-- Elle un peu prise entre ses sentiments pour Nillem et ses sentiments pour Hurj, mais pour le coup, étant donné que Nillem est je ne sais où en train de comploter avec les mercenaires du Chaos et de tomber amoureux d’Essindra, j’avoue avoir du mal à lui en vouloir d’éprouver des sentiments pour un homme qui est là et qui est bon.
-- Je dirais que la liberté est à Ellana ce que la magie est à Ewilan. Et, alors qu’Ewilan conclut de son expérience face à incapacité à faire de la magie qu’elle ne veut plus jamais se retrouver dans une telle situation, Ellana, quand elle se retrouve privée de sa liberté, comprend qu’elle n’en est pas moins elle-même. « Libre ou enchaînée. // Valide ou blessée. // Jeune ou vieille. // Elle était marchombre. »
-- Ce qui est, peut-être, une illustration de la différence entre Ewilan et Ellana : Jilano.
-- A une époque où elle est perdue, Ellana rencontre un homme qui représente tout ce qu’elle recherche. Un homme qu’elle aimera et respectera plus qu’aucun autre (« [Jilano] n'avait aucun moyen de savoir qu'il serait la seule personne qu'Ellana vouvoierait dans sa vie. Tous les autres, l'empereur y compris, auraient droit au tu familier », bon il se trouve qu’elle vouvoie bien d’autres personnes, mais je pense qu’il s’agit juste du fait que Bottero n’avait pas prévu d’écrire Ellana originellement, et le personnage un peu évolué entre les trilogies d’Ewilan et celle d’Ellana). Jilano rend difficile les trois années d’apprentissage d’Ellana, malgré les facilités qu’elle a à avancer sur la Voie (Ewilan, elle n’a des difficultés que quand l’imagination ne lui est pas accessible). Il lui fait payer brutalement son orgueil (cf. le passage où il la fait combattre un frontalier), lui apprend à se relever (cf. la rivière) et à ne pas douter qu’elle est et restera toujours marchombre (cf. mort de Salvarode), même si, pour ça, elle a besoin de passer assez brutalement par le doute (cf. Doudou, Eerîl et la Sérénissime).
-- Si je ne me trompe pas, Ellana a à peu près le même âge quand elle rencontre Jilano qu’Ewilan quand elle fait son premier pas sur le côté en Gwendalavir. Mais au lieu de rencontrer quelqu’un qui lui montre la voie, elle se retrouve à devoir suivre une quête avec une compagnie pour le moins hétéroclite. Et comme tout le monde a ses propres intérêts à cœur (plus ou moins), elle n’a pas de guide à proprement parlé (elle a son propre petit métamorphe de compagnie par contre…On est d’accord, ça n’a aucun rapport, mais quand j’ai écrit ‘guide’, ça m’a fait penser à la scène de l’Autre où Natan met son sabre sous la gorge de Gino, et par la même occasion m’a rappelé que Salim était un métamorphe).
-- Donc finalement, on peut en conclure que Jilano est le personnage le plus important du Pacte de Marchombres (pas que j’en ai jamais douté, hein).
C’était un peu long, pas aussi structuré que j’aurais aimé, et je me suis un peu acharnée sur Ewilan, mais c’est parce qu’elle me gonfle vraiment, et que je ne comprends pas l’engouement qui l’entoure. A part ça, j’adore presque tous les personnages de la Quête et des Mondes. Mais, selon moi, la seule chose que le Pacte pourrait avoir à envier aux trilogies d’Ewilan, c’est la présence d’Edwin/Ellana, qu’on ne voit pas autant dans la Prophétie que j’aurais aimé. Mais j’ai beau adoré Edwin, rien n’arrivera jamais au niveau de Jilano/Ellana j’avoue !
N’hésitez pas à commenter, que vous soyez d’accord ou pas du tout ! Surtout si pas du tout en fait ;) J’aimerais bien comprendre ce que vous aimez tant à propos d’Ewilan si c’est la cas (et Salim n’est pas une réponse suffisante ;))
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pauline-lewis · 3 years
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And baby you can lick the flames
Ce n’est pas toujours le cas mais parfois quand j’ouvre une page word avec comme en-tête « post culturel du --/--/21 », je vois bien que je suis en train de procrastiner de ces autres jobs qui m’attendent comme faire de la veille, préparer mes sujets de rentrée, ou continuer d’écrire ce que je dois écrire et rendre dans pas tellement longtemps. J’aimerais bien écrire ici sur mon syndrome de l’imposteur mais le fait est que moi-même j’en ai assez de lire dessus, d’écouter des choses, qu’il devienne mon bouclier pour tout et n’importe quoi.
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Alors parfois j’abandonne et j’installe ma chaise sous l’arbre et je rejoins Juan et Gaspar au bout de leur nuit inquiétante. Je lis en ce moment le roman de Mariana Enriquez (Notre part de nuit, publié aux éditions du sous-sol et traduit de l’espagnol par Anne Plantagenet) et j’écrirai plus amplement dessus mais mon envie permanente de tout plaquer pour le retrouver me rappelle, à sa source, ce qu’est le plaisir de la lecture. Parfois à force de décortiquer, réfléchir, voir sur quoi je pourrais écrire et ce que je pourrais dire je perds de vue à quel point c’est agréable de simplement vouloir à tout prix suivre les aventures de cette famille en retenant mon souffle.
L’autre jour j’ai réentendu la chanson de Beat Happening Gravedigging Blues que je n’avais pas entendue depuis longtemps, une chanson sombre, presque a cappella, avec juste une batterie et un claquement de doigts. Pour aucune raison précise j’ai aussi beaucoup repensé à Bill Callahan quand il chante (dans I’m New Here) I met a woman at a bar, said I was hard to get to know, and almost impossible to forget
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Born Yesterday de George Cukor (1950)
J’adore George Cukor, sa filmographie comprend vraiment quelques-uns de mes films préférés. Je ne sais pas si je serai allée spontanément vers son film Comment l’esprit vient aux femmes, majoritairement à cause de son titre français. Mais depuis que j’ai vu le film de Minnelli Bells are Ringing je suis un peu obsédée par Judy Holliday et comme elle joue le rôle principal de Born Yesterday, j’ai décidé qu’il fallait lui donner une chance.
Born Yesterday raconte l’histoire de Billie, une jeune femme qui vit avec un homme atroce, une sorte d’escroc très riche qui traîne (et la traîne) dans des affaires louches. À force d’être rabaissée par cet individu, qui lui rappelle en permanence qu’elle est idiote, elle a fini par perdre toute force créatrice et toute confiance. Quand elle a envie de quelque chose, elle demande et elle est exaucée, mais son bonheur ne va pas plus loin que cela. Le jour où le couple s’installe à Washington, Harry décide que sa compagne n’est pas assez intelligente et qu’il est grand temps qu’elle s’éduque, pour briller auprès de ses invités. Il engage Paul Verrall, un journaliste aux idées de gauche, pour l’éduquer.
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Alors oui le film est un peu sexiste puisque Paul va éduquer Billie, lui montrer la lumière, lui expliquer la vie pendant 1h45. Mais, en ces temps politiquement déprimants, j’en ai surtout gardé la joie que ce film apporte : de voir Billie se plonger dans la lecture et ouvrir les yeux sur le monde qui l’entoure, d’observer les instants où elle comprend à quel point son compagnon l’a tenue dans l’obscurité. Paul la guide, oui, mais ce sont surtout ses lectures qui vont éclairer Billie. Judy Holliday est absolument merveilleuse (elle a d’ailleurs gagné un Oscar pour le rôle), elle joue avec une sensibilité qui m’a beaucoup émue cette renaissance intellectuelle et aussi idéologique. À force de lire, d’étudier l’histoire (américaine majoritairement), elle comprend les combines de son compagnon, elle analyse le monde dans lequel elle vit et elle peut esquisser un quotidien qui lui ressemblerait et s’aligner avec ses valeurs. Avec tout cela lui vient aussi une sorte de rage (et j’ai beaucoup pensé récemment que, loin de m’assagir, je me trouvais de plus en plus en colère au fil des années).
Born Yesterday navigue à l’inverse d’une idéologie dominante puisque Billie finit le film dans une situation matérielle moins avantageuse qu’au début de son histoire. Les cartes qu’elle a en main sont, selon des critères capitalistes, bien moins intéressantes : elle a moins d’argent, moins de contacts politiques. Mais elle a gagné autre chose, une boussole morale (à gauche toute), une capacité à juger ce avec quoi elle est à l’aise et ce dont elle ne veut plus dans sa vie. Si vous avez franchement la louse en ce moment (si vous n’avez pas franchement la louse : expliquez-moi comment vous faites), peut-être que ce film vous fera du bien. 
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Grande couronne de Salomé Kiner (éditions Christian Bourgois)
Pendant les vacances j’ai lu ce premier roman de Salomé Kiner, qui raconte l’histoire d’une adolescente qui va se retrouver impliquée dans un réseau de prostitution à un moment particulièrement vulnérable de sa vie, alors que ses parents se séparent. C’est un roman qui raconte avec une vigueur vraiment irrésistible la fin des années 90 (dans le sens où vraiment, vous ne pourrez pas résister à cette héroïne, vous aurez envie de la suivre, de l’aider même si c’est impossible), le corps, les relations humaines, les amitiés faites d’envie et de loyauté et l’idée absurde que nous avons une place dans le monde et qu’il nous faut la chercher. J’ai adoré l’écriture de Salomé Kiner et pourtant je ne suis pas toujours cliente de ce style un peu brut – je l’ai adoré parce que j’y ai vu l’exact mélange, dosé au gramme près, de ce que cela faisait d’être une adolescente avec les percées de poésie, la violence et cette incompréhension sans fin de ce qui nous arrive. La voix de ce roman est d’une grande justesse.
Je repense pas mal à ce livre depuis que je l’ai terminé. La semaine dernière je lisais un livre de Teresa de Lauretis, une théoricienne du cinéma, qui parle du cinéma féministe ou du female gaze (l’ouvrage date de la fin des années 80). Elle explique en somme que “demander en voyant les films réalisés par des femmes quels éléments formels, stylistiques ou thématiques dénotent d’une présence féminine derrière la caméra”, “généraliser en disant : voilà ce à quoi ressemble le cinéma des femmes (…) dans le but de mettre en avant comment les femmes peuvent « contribuer » et rendre hommage à la « société »” et “demander s’il y a une esthétique féminine, un langage spécifique au cinéma des femmes”,  “cela revient à être coincé·es dans la maison du maître.” (elle crédite Audre Lorde pour cette expression)
Je pensais à tout ce qu’écrivait Teresa de Lauretis en lisant Salomé Kiner parce que je me suis auto-lassée à me demander si tel ou tel livre est féministe ou non. Ces observations sont bien évidemment venues de ma pratique du journalisme et de la critique, pour laquelle je dois souvent résumer, et peut-être limiter un peu une œuvre parce que j’en parle sur tel ou tel média. Et je me disais que le roman de Salomé Kiner n’a pas besoin d’avoir des thématiques féministes, de condamner ci ou cela, de cocher des cases, de parler de consentement ou autre pour l’être : je crois qu’il est, par essence, l’un des livres les plus féministes que j’ai pu lire cette année. Parce que dans chacun de ses mots il restitue vraiment l’expérience de l’adolescence, d’être une meuf dans la rue et à la pizzeria et à l’école. Sans essentialisation, avec la force et la fureur. Bref, lisez-le, si le cœur vous en dit.
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Once Upon a Time I Lived on Mars de Kate Greene
Je n'ai jamais été trop intéressée par l'espace, jamais trop suivi les avancées scientifiques, les technologies, jamais rêvé d'être astronaute. Je ne pense pas que je me serais dirigée par moi-même vers la collection d'essais de Kate Greene, mais je l'ai reçue dans mon year of reading de Shakespeare and co et l'occasion a fait la lectrice.     Kate Greene a vécu quatre mois à Hawaï avec une équipe dans un habitat simulant la vie sur Mars. Pendant longtemps, elle a nourri l'ambition d'être astronaute, avant de devenir journaliste scientifique. Quand elle a postulé pour la mission, elle s'est dit que c'est ce qui s'approcherait le plus de son rêve. Ce qui m'a touchée dans le livre de Kate Greene ce n'est pas tant l'aspect scientifique que les réflexions que cette expérience a fait naître en elle : sur l'état du monde, sur le vieillissement, sur l'isolement, sur l'ennui, sur sa relation et sa rupture avec sa femme, sur ce petit concentré d'expérience humaine — sur ce qu'elle en attendait et ce qu'elle en a tiré ou non.     Elle mène aussi une réflexion sur la nécessité d'aller dans l'espace au vu de l'état du monde, sur l'idée d'une planète B, sur les business privés qui se montent autour de la colonisation de Mars ou des voyages spatiaux. Et puis j'ai aimé sa mélancolie, surtout son texte sur la correspondance dans lequel elle parle de communication et des mots que nous utilisons pour nous aimer, à distance. J'ai pleuré en lisant son texte sur le disque d'or de Voyager, un disque qui contient des sons et musiques de la terre, lancé dans deux sondes spatiales en 1977. Dans le contexte actuel ça a touché une corde (très) sensible.     Elle raconte que ce disque est aussi un témoignage de l'amour entre Carl Sagan et Annie Druyan, qui l'ont élaboré ensemble. "Two days after [declaring their love to each other], Druyan provided biometric signatures during a meditation - her eye movement, her brain waves, her heartbeat - for the record. "Part of what I was thinking in this meditation was about the wonder of love, and of being in love", she said." Après cela je suis allée lire des choses sur Voyager, que cette technologie survivrait à la Terre, j’ai fait une crise d’angoisse et j’étais right where I started. Pas faite pour être une astronaute.
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Honey please be soft and tender de November Ultra
Je disais plus haut que j’avais de plus en plus la rage, et je ne sais pas si c’est un effet de l’âge ou un réflexe de survie, mais je cherche aussi de plus en plus la douceur autour de moi. Je m’en méfie moins qu’avant – je me roule dedans. J’écris sur les bons sentiments, je les trouve chouette, j’ai envie de les partager en m’en fichant un peu de ce que l’on va penser.
Depuis qu’il est sorti, j’écoute beaucoup l’EP de November Ultra Honey please be soft and tender, il n’y a que quatre chansons (dont deux qui sont dispo en deux versions) mais ça n’a pas d’importance, j’utilise la touche repeat et me voilà repartie pour un deuxième voyage à peine le premier terminé. Cet été j’ai beaucoup écouté la dernière chanson de l’EP, The end dans la voiture, en regardant le paysage défiler, dans ces moments où l’on sait que l’été touchera bientôt à sa fin et qu’il n’y a pas de moyens de le rattraper. Les mains sur le volant, l’esprit qui vagabonde.
J’imagine November Ultra comme une héroïne de comédie musicale, déjà parce qu’elle a une voix incroyable, ce parfait mélange de douceur et de force qu’ont toutes mes héroïnes (les Judy, Liza, Barbra) mais aussi parce que ses chansons sont en soi tous des petits voyages ou des petits films. Elles commencent comme des chansons d’amour et partent dans de grandes envolées en espagnol, des petits interludes susurrés à l’oreille — elles jouent de ce qu’on sait des chansons douces pour nous transporter bien plus loin.
Celle qui me touche le plus c’est, comme je le disais, celle qui termine l’EP, The End., je l’écoute désormais quand j’ai un petit coup de mou, parce que j’adore les chansons qui appuient là où ça fait mal et guérissent le bleu qu’elles viennent de faire en même temps. C’est exactement ce que font les grandes voix (et la comédie musicale) : exacerber tous les sentiments, les mélanger, flouter les contours. Donner le poison et le remède immédiatement après. Quand j’étais petite, mon père citait souvent cette phrase d’un film de François Truffaut « pleurer, ça fait un petit plaisir ». Pleurer avec la voix de November Ultra c’est un plaisir, assurément. Peut-être que vous penserez que je suis un peu masochiste mais j’aime quand les sentiments sont saillants et pas lisses. Donnez-moi toute la douceur qui rend un peu triste et mélancolique pour les longues soirées d’hiver.
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avatarsbyanarya · 4 years
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6persoschallenge par @mysterious-corvidae​ / @corvidae-challenge​
Dernier personnage à vous présenter : mon préféré de tout l’univers ! (oui oui !) Merci beaucoup, Corvidae, d’avoir imaginé et proposé ce challenge. J’ai pris beaucoup de plaisir à me replonger dans toutes mes archives RP, à relire mes fiches de personnage et à me replonger dans des univers qui m’ont parfois surprise, rendue nostalgique ou rappelé des souvenirs de toutes sortes. Je suis aussi ravie de pouvoir découvrir les personnages et les univers des autres participants à ce challenge, c’est passionnant ! ❤
6 ❄ Deirdre Sheridan, représentée par Rhona Mitra Archéopolis | forum aventures, archéologie | 2004-2005 ; 2009 | mon personnage préféré
Chasseuse de reliques, revendant des trésors aux plus offrants, Deirdre est une aventurière, une survivante. Victime d’un terrible accident d’avion quand elle était enfant en survolant le Népal, elle est recueillie par des sherpas avec qui elle grandit. Elle apprend tardivement que sa sœur jumelle a elle aussi survécu au crash de l’avion et a vécu sa propre vie en Europe. Très tôt intéressée par l’Histoire, les mythes et les trésors du passé, Deirdre voulait tout d’abord devenir archéologue avant de se rendre compte de l’austérité de la profession, du temps passé sur les bancs de l’école, et décide de partir seule à l’aventure. Solitaire et forte, elle parcourt alors le monde entier à la recherche d’artéfacts oubliés.
Badass, amazone, un peu (beaucoup) cliché et surtout très inspirée par le personnage de Lara Croft, je crois que Deirdre reste indéniablement mon personnage préféré ! Elle est donc née sur le tout premier forum que j’ai créé, même si je ne suis pas tout à fait certaine qu’elle existait déjà dans la toute première version en 2004. En tous cas, elle correspond à mon rêve d’enfance, et à toutes ces inspirations et modèles que j’avais dans ma prime jeunesse (Indiana Jones, Tomb Raider, Jurassic Park, etc.) et j’ai adoré joué avec elle, même si ça n’a pas duré très longtemps non plus...
Je crois que j’avais le chic pour imaginer des forums avec des systèmes de jeu qui reposaient beaucoup sur les membres et le fait qu’ils participent aux intrigues et aux avancées des scénarios. Du coup, je crois n’avoir jamais réussi à aller au bout de la première version et de la première intrigue prévue d’Archéopolis. C’est un forum et un univers de jeu qui me manquent énormément, d’autant qu’à ma connaissance, il y a eu très peu de propositions dans le genre.
Quant à Deirdre, je ne me vois pas la jouer ailleurs, même si j’ai parfois utilisé Rhona pour d’autres personnages (surtout quand ils étaient badass, haha), mais j’aurais tellement aimé pouvoir jouer avec elle plus longtemps. Elle reste en tous cas l’un de mes meilleurs souvenirs de RP. ❤
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frenchwitchdiary · 4 years
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Le magazine NEW WITCH #1 ; { review }
🌛 Présentation 🌜
New Witch est un magazine trimestriel d’une petite centaine de pages, tout nouveau dans les kiosques, avec une équipe entièrement féminine à sa réalisation ! 💪
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Ceci est ma review du numéro 1 ; gardez à l’esprit qu’il ne s’agit que de mon humble avis, que vous avez le droit de ne pas le partager ou ne pas vous y fier (car oui évidemment je ne parlerais pas de tout, c’est pourquoi vous pouvez totalement l’acheter pour 6,45€ pour vous faire votre propre avis, découvrir les autres articles dont je n’ai pas parlé, ou soutenir financièrement le magazine s’il vous intéresse ^^ ✌️).
L’édito annonce d’entrée de jeu la couleur : ce sera un magazine pour les femmes (alors même qu’on peut ne pas en être une et quand même être sorcière 🤷🏻), mais attention : les femmes libres, fortes, assumées (oserait-on sous-entendre “féministes” ?) et qui se sentent connectées à leur spiritualité.
🌛 Esthétiquement 🌜
L’aspect visuel général m’a fait pensé à toute cette flopée de magazines féminins autour du bien-être qui ont vu le jour ces derniers années (styles les magazines « flow », « respire » et autres dans la même gamme de prix, magazines que j’aime bien soit dit en passant). Ici, la couverture a l’air un brin plus « new age » dans son esthétique, ce qui ne m’a pas spécialement mis en confiance haha, même si je sais que ça plait à certain.e.s. Néanmoins, je dois reconnaître que l’intérieur du magazine était très agréable à l’œil, ça se feuillette sans aucun soucis et c’est joliment amené, avec de belles illustrations.
Le titre « New Witch » m’intrigue : est-ce qu’il s’agit de s’adresser à toutes les personnes sorcières mais qui le sont dans une esthétique 2.0, qui recherchent une spiritualité modernisée, ou bien plutôt aux personnes qui sont nouvelles et débarquent complètement dans le domaine ésotérique ? (les baby witches, cœur sur vous 🤍) Quoique les deux peuvent se rejoindre : faire office d’introduction à la magie pour ceux qui débutent complètement tout comme offrir un espace pour repenser la spiritualité sous un angle plus moderne. Après lecture complète, je pense que c’est cette ambivalence qui a été souhaitée pour ce nouveau projet.
🌛 Ce que j’ai apprécié 🌜
Les petites pages de sélection de produits en début de magazine, code typique des magazines dits “féminins”, mais ici revisité sous une trinité plutôt intéressante : “mon style” : double-page de produits divers mode, accessoires mais aussi déco / “mon esprit” : double-page de produits tels que des pierres, tarots, musique, diffuseur d’huiles essentielles... / “mon corps” : double-page sur des soins corporels, de l’alimentaire (tisanes, sablés artisanaux aux plantes, boissons fermentées). Ce qui est appréciable, c’est que tous les produits présentés suivent une direction “feel good” et éco-responsable, ce qui n’est pas toujours le cas. Un bon point du coup (même si ça reste cher de ouf de mon point de vue de prolo haha, mais il suffit de penser en terme d’investissement pour tout ce qui est produits éthiques et ça va mieux 👌).
L’article concernant les deux sabbats de l’été, Litha et Lammas, qu’est-ce qu’ils symbolisent, quelles sont leurs origines, comment les fêter. Très concis, clair et utile 👌 (Surtout si vous êtes un.e “baby witch”, ce genre d’articles est une bonne base pour s’approprier la roue de l’année si c’est ce que vous souhaitez dans votre pratique, mais que vous vous sentez perdu.e sur quoi mettre en place à ces occasions. Ya même un ptit tableau des correspondances dans la marge)
L’article sur l’alimentation ayurvédique, issue de la médecine traditionnelle indienne. Je fais partie des gens qui pensent que l’alimentation joue un grand rôle dans l’équilibre mental et spirituel d’une personne, qu’on est ou devient - en quelque sorte - ce que l’on choisit de manger. Ici, on présente les règles de bases (toutes simples) de la cuisine en ayurveda, et vous parle de trois « types » de constitutions auxquels la cuisine va s’adapter. Le magazine vous invite à chercher par vous même sur le site Ayurveda-france.org pour faire le test et connaître votre type, et vous donne ensuite quelques directives et aliments à privilégier en fonction. Personnellement j’utilise déjà un système avec trois principes qui vient de l’alimentation yogi, et qui me convient mieux, mais j’ai pris le temps de faire le test par curiosité (et parce que j’ai pas mal de temps libre aussi). Cet article était intéressant même s’il manquait de précision à mon goût : souvent les conseils d’aliments selon les 3 types se recoupaient entre eux, ce qui fait se questionner sur l’utilité de ces catégories. Peut-être juste une petite confusion au moment de l’écriture 🤫
Une introduction un peu simple sur le chamanisme (ou plutôt néochamanisme), mais : avec des petits exercices pratiques à la fin pour développer ses aptitudes, ainsi qu’une interview très intéressante de Marine Grasseli Meier, autrice* (le magazine préfère « auteure », on n’est pas dans le même camp féministe à ce niveau haha 😁) du livre « Devenir chaman, même pas peur ! ». Petit bémol cependant sur ce long dossier de plusieurs pages : on parle à un moment de fabriquer son propre « smudge stick », or il s’agit là d’une « appellation contrôlée » si on peut ainsi dire, car appartenant à la culture amérindienne, une culture fermée ayant beaucoup souffert de l’appropriation culturelle rappelons-le. Bon, en soit, la recette qu’elles donnent plus bas n’a rien à voir avec le traditionnel smudge stick, c’est donc juste une petite erreur d’appellation. ✌️
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Des présentations d’artistes trop cool, notamment le collectif artistique et féministe Gang of Witches ! Que j’adore et dont je vous avais déjà parlé ici pour leur merveilleux podcast. Mais aussi une artiste multi-casquettes dont j’ignorais tout jusqu’à présent : Adèle Jacques, qui se qualifie de « mermologiste », un joli néologisme pour parler de sa revendication de la figure de la sirène comme icône écoféministe en lien avec l’élément Eau - et par extension la cause de la préservation des océans, et utilisant sa voix et son art pour se faire l’écho de la nature brimée 🧜‍♀️🐚 j’ai adoré son concept ; à suivre !
Un article sur Brocéliande, racontant les légendes et traditions druidiques qui sont associées à chaque lieu emblématique. Étant à moitié d’origine bretonne j’ai évidemment apprécié dans toute ma non-objectivité 🥰
Dernier très bon point : des petits rappels des lunaisons importantes à venir dans les prochains mois, avec des paragraphes explicatifs et conseils pour tirer au mieux profit de l’énergie de ces lunaisons, + des très belles pages illustrées, présentant deux pierres et quatre plantes ! Je suppose que ce sera le cas à chaque numéro, et je trouve ça très sympa, en plus d’être beau et utile.
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🌛 Ce que je n’ai pas aimé et pourquoi 🌜
Il y a un article en particulier qui m’a dérangé, celui intitulé « La femme, cette super-héroïne qui s’ignore ! », qui s’annonçait comme un manifeste féministe empouvoirant, mais dont l’essentialisme et les informations erronées m’ont profondément dérangé lors de la lecture. D’après cet article : les femmes sont douces et les hommes combattifs par nature (haaa les hormones) ; les femmes ont des compétences innées pour prendre soin des autres, planifier des tâches (on la sent la charge mentale des femmes à tout gérer ? Et si on disait que c’était naturel en fait lol) ; la phrase « Menteuses, nous ? Non. Juste plus subtiles ! » qui m’a fait levé les yeux au ciel si fort 🙄 ; l’intuition présentée comme le fameux « sixième sens féminin » ; la maternité offrant aux femmes des superpouvoirs grâce à l’ocytocine ; le clitoris, la vulve et les cycles menstruels sont présentés comme des « apanages de la femme », ce qui exclue et nie totalement la réalité des personnes transgenres, binaires comme non-binaires... Bref, beaucoup trop de « détails » accumulés qui n’ont pas pu m’empêcher de cringe un max à la lecture de cet article précis, qui se voulait pourtant féministe je pense à la base. 🤔 Ce qui me dérange, c’est que l’article ne nie pas que certains de ces traits sont liés à notre conditionnement socio-culturel, mais malheureusement tous les traits présentés comme liés aux hormones, au fonctionnement du cerveau ET au conditionnement social ne sont en général QUE des traits influencés par les stéréotypes et rôles genrés de notre société. Si ce sujet vous intéresse, je vous recommande le livre Cerveau Bleu, Cerveau Rose de la neuroscientifique Liz Eliot. J’ai plus confiance en elle et son livre de 400 pages que dans le psychiatre homme cité dans l’article, qui dit juste que « hommes et femmes ont des logiciels différents », et qu’il s’agit juste d’une « affaire de software ». (Bientôt on va citer le torchon « les femmes viennent de Vénus, les hommes viennent de Mars » ou quoi 😬)
Un autre point qui m’a gêné : le manque de représentation et d’inclusivité dans le choix des photos présentées tout au long du magazine. Une trentaine de photos où figurent des personnes blanches, contre 3 photos avec des personnes noires (dont 2 de ces photos sont des toutes petites vignettes dans le cadre de l’article sur Gang of Witches). Aussi, une seule personne plus-sized en pleine page (et une autre parmi les petites vignettes citées plus haut) contre toutes les autres photos présentant des corps minces, blancs. Je note aussi la photo en pleine page pour l’interview de Marianne Grasselli Meier, dans la catégorie « corps ni gros ni mince ». Ça reste quand même bien peu de représentation. 😥 Je sais qu’on est dans un magazine féminin donc la diversité n’est pas forcément le but recherché (même si wtf, ça pourrait quand même 🤔 et ça devrait 😢 par exemple le magazine féminin Paulette fait bien mieux pour ça en comparaison !)
Quelques petits bémols ici et là, rien de bien méchant. L’article sur la nudité j’étais hypé car je réfléchissais à un article sur le skyclad (nudité dans la pratique magique) donc j’avais hâte d’en lire plus, et bon petite déception parce que ça n’allait pas vraiment en profondeur sur le sujet. J’ai plus appris en une page sur le sujet en fin de magasine avec la rubrique “l’humeur witchy de Judith” qu’avec le dossier de 5 pages en début de mag. 🤷🏻Autre petit bémol pas bien méchant : des citations sur les femmes sensées être inspirantes et empouvoirantes mais écrites par des hommes cis. (J’attendais d’un magazine qui se veut féministe de sortir du “male gaze”, et pour le moment ce petit détail traduit que c’est pas encore ça. Mais je ne m’avance pas, peut-être que le prochain numéro me surprendra à ce niveau ! ^^)
Ce numéro 1 se termine sur un petit tuto fabrication d’attrape-rêves, inspiré des Néréides avec des coquillages rentrant dans sa réalisation. Le hic, c’est qu’encore une fois le terme “attrape-rêves” renvoie à un élément spécifique de la culture amérindienne, et qu’encore une fois on utilise juste le mauvais terme pour désigner autre chose (peut-être parce que c’est plus vendeur ? Toujours est-il que ce n’est pas un attrape-rêves mais une jolie suspension murale qu’on nous propose de faire. On m’a offert un attrape-rêves qui venait d’une réserve amérindienne du Canada, et c’est très loin d’être la même chose - en terme de visuel mais aussi d’impact spirituel derrière. C’était donc un tuto mignon, mais comme pour le smudge stick plus tôt on vient donner un terme culturel fort et précis pour le sortir de son contexte originel, et si ça ne suffit pas pour être de l’appropriation culturelle pour certains, ça reste un manque de respect je trouve pour la culture d’origine en l’invisibilisant.
🌛 Conclusion 🌜
En somme, le bilan me laisse un goût un peu doux-amer malgré l’étendue des rubriques que j’ai vivement apprécié. Je pense que ce magazine a du potentiel, et certes ses forces mais aussi des faiblesses. Gardons en tête que ce n’est que le premier numéro, les erreurs sont permises, encore heureux haha 😉
C’est pour cette raison que je pense quand même lire le numéro 2 quand il sortira, pour voir ce que l’équipe de rédaction a à nous proposer et si les petites erreurs du premier volume vont être corrigées. ^^
L’image de la sorcière moderne fait vendre (on se rappelle le tollé de Sephora qui s’était essayé à l’esthétique #witchy pour faire sa com 😂), c’est pourquoi j’ai eu peut-être une certaine méfiance au premier abord, je ne savais pas forcément à quoi m’attendre. Après lecture complète, je pense qu’il y a matière à un réel engouement et une démocratisation autour de cette figure de la sorcière moderne. Ce sujet passionne de plus en plus, et s’élargit à des horizons de plus en plus variés. Le magazine Paulette dont j’ai parlé plus haut avait même sorti un numéro intitulé “Spirituel”, dans cette même vibe. Va-t-on bientôt voir fleurir des tas de bébés magazines pour bébés sorcières ? J’avoue qu’en lisant celui-ci, j’ai pensé à créer un fanzine (Ouais pas un magazine mega pro non plus hahaha, j’ai pas les moyens pour des projets de cette envergure) qui pallierait à tous les petits détails qui m’ont gêné à sa lecture. Un fanzine principalement queer, féministe et inclusif autour de la sorcellerie. (Idée lancée comme ça à l’Univers haha. On dit bien que quand on est pas content du système, il faut créer le sien dans son coin 🤗)
J’attends tout de même de voir comment New Witch va évoluer. 🙂 Et vous, l’avez-vous lu ? Si oui qu’en avez-vous pensé ? Si non, pensez-vous vous laisser tenter par ce nouveau magazine (ou un de ce genre, abordant les thèmes de la spiritualité et de la sorcellerie) ? ✨🧙‍♀️
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