Tumgik
#pas très jouasse mais ça va
rarougrougrou · 3 years
Text
En ce moment, à part mes posts sur Kaamelott, je partage pas vraiment de trucs positifs
Et du coup fatalement ce soir j’ai envie de parler de quelque chose qu’est pas forcément hyper joyeux, même si j’en suis pas vraiment en bad là tout de suite, c’est juste un sentiment mélancolique, ou je saurais pas le décrire précisément
La dysphorie c’est vraiment pas jojo. La mienne en tout cas.
Jveux dire, c’est quand même con que mon love language ce soit les contacts physiques, les envie de prendre les gens dans mes bras, tenir quelqu’un que j’aime par la main, faire des papouilles, tout ce genre de petites choses
Mais d’avoir tout dans l’aspect de mon corps qui me dérange, à tel point que j’arrive quasiment plus, voir plus du tout, à faire ces petites choses
Prendre quelqu’un dans mes bras, j’arrive encore à le faire, mais très rarement, parce que j’ai toujours cette peur un peu conne qu’on sente mon binder sous mes vêtements
Mes mains, elles sont toutes petites, déjà que pour un musicien c’est pas quelque chose de pratique mais dans ma tête elles ont quelque chose de foncièrement féminin, je les aime pas
Pouvoir faire des papouilles pareilles, bon déjà jsuis constamment perdu dans les fins fonds de la friendzone à chaque fois que je crush sur une fille donc ce genre de chose c’est déjà pas possible, j’ai pas envie qu’on constate mes formes
Et puis dans un second temps, j’aimerais tellement pouvoir me balader topless
Plus avoir à me cacher sous des jeans larges, des grosses couches de vêtements, devoir choisir mes t shirt de telle sorte à ce qu’on voit pas mon binder, pouvoir être torse nu et plus être mal à l’aise au mieux, profondément dégouté au pire du reflet que je vois dans le miroir
Pouvoir voir mon torse plat, et plus avoir l’impression d’être à côté de mes pompes, plus avoir à porter un binder dès que je sors, plus avoir à calculer combien de temps je peux le mettre, et du coup prévoir une tenue adéquate quand je vais dépasser la limite des 8h par jour
J’ai tellement hâte d’être sous t, commencer à muer, plus être profondément gavé de m’entendre avec ma voix fluette de petit garçon ou de jeune femme, puis surtout, voir le peu de poitrine que j’ai disparaître
C’est une chance que j’ai, je le reconnais, d’avoir une petite poitrine. Probablement que la t fera largement le taf. Et si jamais j’ai besoin de la mammec, elle sera assez petite pour que j’ai droit à une intervention qui laisse aucune cicatrice vraiment visible. 
Ne pas être né cis, ça fait partie des plus grosses tristesses de ma vie. Ne pas être né en tant que mec cis. J’ai pas eu l’enfance que j’aurais voulu avoir. Parce que y’avait des indices que je suis trans qui datent de mes 3 ans. Je l’ai juste compris trop tard, en plus de m’être enfermé dans le déni jusqu’à mes 19 ans environ. Ces cons de gosses se foutaient de ma gueule au primaire parce que “j’étais pas comme les autres filles”. Du coup, j’ai joué la fille, la “vraie” fille, pour qu’on me laisse tranquille. Cette fille, je l’ai aimée. Je l’ai adorée, même. Elle était belle, elle était drôle, gentille, mignonne. Mais c’était pas moi. Pendant des années j’avais cette impression d’être déguisé. Un super beau déguisement, ok, mais déguisé. Je me suis moi même bouffé plusieurs années de ma vie, alors qu’avec les bonnes infos, et peut-être deux trois traumas en moins qui m’auraient empêché d’enfouir mes émotions jusqu’à mes 18 ans, j’aurais fait mon coming out en seconde. Ou en première. 
Là j’ai plus qu’à attendre. J’espère sincèrement que ma vie d’adulte sera celle que je veux, à défaut de pas avoir eu la bonne enfance ni la bonne adolescence. J’espère que l’attente sera pas trop longue, pour que je puisse avoir des années en plus où je pourrai être pleinement moi même
7 notes · View notes
likielandco · 3 years
Text
3ème visionnage du film et franchement, le revoir une troisième fois est utile, je dirais même, nécessaire! Les nouveaux trucs que j’ai capté:
• Arthur, la tête qu’il fait quand il entends Kolaig et Guenièvre s’appeler “bien aimé” c’est excellent! Il est pas vraiment jouaisse et ça je l’avais pas remarqué avant 😂
• Guenièvre est la seule personne à qui Arthur sourit lorsqu’ils se revoient après 10 ans.
• Le côté autoritaire et franchement HOT de Arthur quand il ordonne à Nessa “Allez dire à Madame que personne ne va arriver par la fenêtre” ça m’a donné des palpitations..
• Arthur qui regarde souvent, TRÈS souvent Guenièvre durant le Robobrole, YES, GARDE UN ŒIL SUR RLLE, ON SAIT JAMAIS!!!
• je l’avais déjà remarqué depuis l’avant première, mais Guenièvre qui sautille d’excitation durant Robobrole me fait fooooondre!!! Elle est trop mignonne! Et après 10 ans enfermée dans sa tour, elle a des raisons d’être excitée 😂
• Les gens qui se plaignent des flashbacks de Shedda et Arthurus, allez revoir le film, sérieusement. Leur utilité est évidente et leur placement dans le montage du film aussi! Sérieusement, faites pas ceux qui ont pas compris! Arthur voulait vraiment se tirer, et comme il l’a répété sans cesse au duc d’Aquitaine, Lancelot, l’île de Bretagne, la résistance et tout ce bordel, c’est pas ses oignons. Mais l’élément déclencheur de sa reprise de l’épée et de sa décision d’évincer Lancelot du trône, c’est pas la souffrance de son peuple (même si on peut voir que ça le touche), c’est pas sa capture (alors qu’il aurait pût être exécuté publiquement si Merlin savait pas cartographier aussi bien), c’est pas non plus la table ronde de Bohort (même si il a sû l’apprécier à sa juste valeur). Non, l’élément déclencheur de son retour, c’est Guenièvre qui est séquestrée. Et ça, c’est vraiment très puissant. Le parallèle victime/tortionnaire entre Lancelot/Guenièvre et Shedda/Furadja est énorme non?
• Guenièvre à trois tenues (robes) dans le film je crois et ma préférée c’est celle dans les souterrains. Celle de l’affiche du film!
• J’ai les yeux pleins de la scène de la tour, qui arrive juste après la scène de la Martyre. Qu’on vienne pas me dire que les flashbacks sont pas importants! On sait pourquoi Arthur grimpe cette tour grâce aux flashbacks, on comprends comment son regard à évoluer à propos de Guenièvre grâce à sa relation adolescente avec Shedda. Tout comme on comprend ses sentiments pour elle grâce à sa réaction concernant la couronne de fleurs que Guenièvre à conserver 🥺. Ohlala, je vais passer tout mon été à écrire des fics….
• Quand Arthur réponds à Kolaig qu’il a pas de femme et que Kolaig lui demande “Guenièvre c’est pas votre femme?” Et que là, Karadoc réponds: “C’est plus compliqué que ça!” Euh ouais?! Compliqué comment? Et DE QUOI JE ME MÊLE??? j’ai l’impression que Karadoc a pas bien saisi tout le machin de l’échange d’épouse, qui est maintenant complètement caduc de toute façon 😂 par contre? J’ai le souvenir de AA nous disant que Karadoc allait prendre un virage sombre dans les films… si c’est toujours le cas, je crois que je sais par où ça va s’amener ce truc. Déjà, le gars veut pas faire sauter le tunnel alors que c’est vital pour gagner la guerre, tout ça parce que c’est SES tunnels à lui et que c’est Arthur qui l’a demandé 😂 breeef, let’s watch out for Karadoc ok?
• La beauté de Venec. Juste ça.
• Dans la scène de la tour, la façon dont Arthur s’avance vers Guenièvre et la façon dont il regarde la couronne de fleurs dans ses mains, la façon dont il la regarde elle…. HELLO DOMKING, TAKE ME TO CHURCH!!! 🥵🔥💦
• Quand on pourra faire des GIFS de cette scène, faudra éclairer le visu, parce que c’est sombre cette scène et j’ai besoin de voir le bouche à bouche.
• Pour ceux qui l’on pas compris, le gars qui bêche avec Calogrenant et Léodagan, c’est le fils de Calogrenant. Quelqu’un m’a posé la question 😂
• Sting est vraiment vraiment très bon. Son jeu est impeccable. Horsa c’est vraiment le gars mauvais est très très dangereux. Tu peux le sentir, qu’envahir le blède, c’est pas assez pour lui. Tu peux sentir que son game, c’est la manipulation. Tu peux le sentir que le gros lot pour lui, c’est le graal.
• “Je lève ma corne au retour de ma fille, et du cornichon pesteux, qu’on croyait canné, et qui l’a délivrée” Les mots de Léodagan sont intéressants, je me demande pourquoi il l’a pas appelé son gendre. Je me demande si Arthur et Guenièvre sont toujours mariés. Eux se considère clairement comme toujours mariés à la fin du film mais c’est à creuser.
•Quand Guenièvre se lève et se tire de la yourte et que Arthur la suit, j’adore le plan sur Léodagan et la bébé qui tournent tout les deux la tête pour le regarder sortir 😂
• “Non mais attendez, vous allez absolument pas partir aux ruines de Ban maintenant, on est bien d’accord??” 😳😂🔥 J’adooooore son côté donneur d’ordre et autoritaire lol
• La SASS de Guenièvre!!! Que ce soit avec Lancelot ou Arthur 😂 je vis pour ça!!!
• “Je vais chercher ma couronne de fleurs!” Elle le répète trois fois 😆 Guenièvre “Tétue” Reine de Bretagne!!
• “Vous râlez pas tout le long du chemin! Mmh?” Quand elle sort ça avec la supplication dans sa voix et se détourne de lui sans attendre de réponse et s’en va et qu’Arthur se retourne pour la regarder… 😭 tu sens trop le gars qui ne voit plus sa femme de la même manière.
• Leur dernière scène, quand ils regardent l’horizon, je tiens à répéter que AUCUN des deux n’est jouasse de reprendre leur souveraineté sur le royaume de Logres. Ils ont tout les deux l’air grave, pas que Arthur. Ils sont maintenant complètement égaux dans leur sentiments, y compris le manque d’envie d’être roi et reine de Bretagne.
Voilà pour ce troisième visionnement. Évidemment je vais retourner le voir une 4ème fois pour bien assimiler tout ça! 😁
230 notes · View notes
kaantt · 3 years
Note
Je sais pas si tu prends encore mais 15 pour Yvain et Gauvain ? c:
Le prince d'Orcanie passa la grande porte de la forteresse de Kaamelott avec un sourire radieux. Il était ravi d'être de retour dans la capitale du royaume de Logres et surtout il était heureux de retrouver enfin son compagnon, le seigneur Yvain prince de Carmélide. Le jeune homme scrutait la basse-cour des yeux, cherchant son amant du regard. Ses yeux se posèrent sur les épaules d'un jeune homme grand, à la chevelure brune et aux yeux brillants. Un sourire ravi se dessina sur les lèvres du prince.
« Seigneur Yvain ! Seigneur Yvain ! C'est moi je suis revenu ! » S'écria Gauvain en se précipitant vers l'autre jeune homme.
Le prince de Carmélide sursauta en entendant la voix qui l'appelait au loin. Il se tourna vers cette voix et se mit à sourire. Son amant courait vers lui avec enthousiasme.
« Seigneur Gauvain ! » S'exclama Yvain en ouvrant ses bras en direction du prince d'Orcanie.
Gauvain se jeta dans les bras du prince de Carmélide. Les deux jeunes hommes s'étreignirent avec ferveur. Après quelques instants passés dans les bras du prince de Carmélide, Gauvain se dégagea légèrement de l'étreinte et embrassa tendrement l'autre jeune homme sur les lèvres. Le sourire d'Yvain s'élargit, il embrassa à son tour légèrement son compagnon avant de s'exclamer :
« Ah je suis vraiment trop jouasse de vous voir ! Comment ça va ?
-Mais parfaitement bien ! »Déclara le prince d'Orcanie. « Et vous-même ? Cela fait vraiment trop longtemps que je ne vous ai pas vu... Et puis... La dernière fois que nous nous sommes vus... Vous souffriez le martyr... J'étais très inquiet pour vous...
-Ouais c'était trop chaud ! J'avais trop trop mal quoi ! Grogna Yvain.
-Mais... Rassurez-moi.. Vous allez mieux aujourd'hui ? Je ne voudrais pas que ma présence vous fatigue plus que vous ne l'êtes déjà... Murmura Gauvain, profondément inquiet pour son compagnon.
-Vous inquiétez pas ! Je vais très bien maintenant !
-Dîtes-moi.. Quel était donc ce mal qui avait pris possession de votre corps ?
-Pas un truc grave ! Merlin il a dit que c'était une gastropatrie !
-Une quoi ? Demanda Gauvain qui n'avait jamais entendu ce mot.
-Gastropatrie ou gastroparésie je sais plus. »
Le jeune orcanien acquiesça légèrement, il ne comprenait pas tout ce que son compagnon lui racontait mais il était ravi de voir qu'il allait beaucoup mieux. Le prince de Carmélide posa sa main sur l'épaule de Gauvain et déclara :
« De toute façon on s'en fiche ! »
Yvain serra de nouveau le jeune homme contre lui. Gauvain sourit tendrement en rendant son étreinte au prince de Carmélide.
« Ce qui est important c'est que vous soyez rentré et, qu'on puisse retourner en mission bientôt ! » S'exclama Yvain avec un grand sourire.
Gauvain lui rendit son sourire, lui aussi mourait d'envie de repartir en mission avec son partenaire. Il chérissait ces moments qu'ils passaient seuls, main dans la main.
« Je serai ravi de repartir en mission avec vous ! » Rétorqua le jeune orcanien. « Je suppose que mon oncle nous donnera une nouvelle affectation à la prochaine réunion de la table ronde.
-Ah parce qu'on y va à la prochaine réunion ? » S'étonna Yvain. « J'ai pas le souvenir d'avoir été invité moi. »
Le prince de Carmélide semblait assez jaloux de son compagnon. Il n'appréciait pas ces moments où Gauvain avait droit à plus de privilèges que lui. Gauvain le voyait bien et n'aimait pas particulièrement cette facette de son compagnon. Il essaya quand même de tempérer la situation :
« Vous je ne sais pas... Mais moi j'y serai, Mon oncle nous a conviés, le seigneur Galessin et moi, à la réunion qui se tiendra dans deux jours.
-Ah d'accord. Bah c'est super... Moi je suis pas invité. Je sais pas si on aura une mission du coup. »
Gauvain l'embrassa tendrement sur la joue pour le calmer.
« J'imagine que mon oncle me proposera une mission que nous pourrions faire ensemble.
-J'espère juste qu'il va pas nous donner un truc naze. Ce serait trop relou. »
Gauvain lui sourit tendrement. Yvain lui rendit son sourire avant de se détacher de son compagnon et lui dire :
« Bon en attendant venez ! Le seigneur Bohort a préparé des tartelettes !
-Vraiment ? Demanda le prince d'Orcanie, l'eau à la bouche.
-Ouais ! Il en a gardé pour nous aux cuisines ! Venez on y va ! »
Yvain passa son bras sous le coude du jeune homme pour l’entraîner vers les cuisines de Kaamelott pour que lui et son amant puissent prendre leur goûter.
ask game
17 notes · View notes
utopya6 · 3 years
Note
Coucou, Coucou,
C’est moi, ta bonne fée 🧚en direct du territoire ennemi... et pt êtes ben que oui t’as de la chance , pt êtes ben non t’es pas tombé.e sur rancunièr.e…
Je suis passé.e par Brocéliande pour voir ce bon vieux Merlin (il les porte bien ses 2543 piges le papy)... voilà son conseil pour toi très chèr.e Utopya6.( Et oui on nous a jadis piqué le Mont St Mich mais on est le pays de Coco l’Asticot et lui on le garde non mais oh faut pas déconner non plus mdr… 🤣)
C’est connu c’est un druide il est en pleine capacité de ses moyens ( pouvoirs moins sûr 🤣) dans la forêt. Là il était sous son chêne, avec le loup , le renard et la belette à chanter en cherchant…des glands…( Me demande pas pourquoi y’en à déjà pléthore à Kaamelott , c’est Tutur qui va pas être jouasse mais bon, peut-être qu'il revenait d'une réunion de la Pierre Bleue... 😜).Bon bref !
J’ai confiance en lui 🤞, il est à chier en sorts et potions mais super bon en soins et remèdes de grand-mère.
Bon il dit que ça remplace pas la posologie attention hein , mais que ça complète un traitement médical 🧑‍⚕️ adapté. Voilà, voilà…
Le petit-déjeuner de Tonton Merlin anti-brûlure d’estomac. 🥣
Bol d’avoine au lait d’amande, aux noix, au miel et à la banane
INGREDIENTS (Préférer des produits BIO, c’est meilleur pour la santé.)
Un verre d’eau
Une banane
½ tasse de flocons d’avoine complète
½ tasse de lait d’amande (sans sucre ajouté)
4 noix du Périgord (ou autre noix)
1 cuillère à café de miel
1 tasse d’une infusion au gingembre
INSTRUCTIONS DE L‘ENCHANTEUR OFFICIEL DU ROYAUME.
Dès le réveil, buvez un verre d’eau pour vous hydrater et préparer votre système digestif.
Dans une petite casserole, mélanger les flocons d’avoine, la banane (coupés en tranches) et le lait d’amande.
Faire cuire à feu doux pendant quelques minutes (ne pas faire bouillir !), ajouter un peu d’eau si besoin.
Retirer du feu, ajouter les noix coupées en morceaux et mélanger.
Laisser reposer 3 à 5 minutes avant de servir… chaud, mais pas trop !
Ajouter le miel au-dessus en essayant de le répartir au mieux. (le miel gardera ainsi toutes ces propriétés)
Vous n’avez plus qu’à déguster votre petit-déjeuner anti-brûlure d’estomac accompagné de votre infusion au gingembre.
Si vous désirez un peu plus de croquants, ajouter les noix à la fin juste avant de déguster.
Temps de préparation : 10 minutes
Temps de cuisson : 5 minutes
Méthode : Cuisson à feux doux
Et petit bonus ( on est généreux nous hein ? …😉) il m’a refilé un p’tit conseil comme ça dans le feutré :
De l’aloe vera 🪴parce que l’aloe vera est apprécié pour ses vertus cicatrisantes et réparatrices des lésions. C’est aussi un antiacide naturel. Très bien pour tout type d’acidité, mais encore plus s’il y a une brûlure et une lésion (ulcère…)
Avalez directement pur 2 cuillères à soupe de gel buvable d’aloe vera (disponible en magasin bio). A prendre en dehors des repas, matin et soir, pendant 15 jours. Il n’existe aucune contre-indication.
Et en plus j’ai testé.e j’ai confiance en notre Druide national 🙃, mais bon …j’ai une prudence de… Normand.e 🧐 pas d’inquiétude à avoir.
1 Ça a super bon au goût.
2 Je suis pas invisible où un truc dans le genre…
Good vibes sur toi 🌈❤️
Soigne toi bien surtout je t'envoie tout mon soutien pour un prompt rétablissement.
Ton Secret Santa un peu inquièt.e🎅🎄🎁☃️❄️⛄
Coucou coucou !
Oh ma/mon p'tit.e Breton.ne, mais c'est tellement adorable de te soucier de moi comme ça 😭😭, faut pas faire ça à mon p'tit cœur dès le matin !
Je prends en note tes recettes, merci à toi et à Merlin 🥰 Va falloir que j'aille acheter du lait d'amandes et des flocons d'avoine du coup ! En plus ça faisait longtemps que j'avais pas acheté de lait végétal 😱
Et je vais investir dans l'aloe vera aussi, vu l'état de mon estomac ça ne peut être que bénéfique 🤣
C'est fort gentil à toi de t'inquiéter mais t'en fais pas, j'en ai vu d'autres ! Et puis avec toutes les recettes pour me guérir, j'vais rapidement être frais comme un gardon 😁
Prêt.e à gambader dans les prés en sautant comme un cabri ! (Bon là c'est pas encore ça, j'suis encore HS mais ça ne saurait tarder 🥰)
Passe une super douce journée et encore merci à toi et à Merlin (j'espère qu'il a trouvé ses glands celui-là)🎄🎄
3 notes · View notes
clumsoo · 6 years
Text
First class
Suite à vos retours positifs sur ma proposition de projet annexe qui consiste à donner des tips, astuces et tutos pour photoshop et le graphisme de manière générale, voilà officiellement la première leçon ♡
c’est encore un peu (beaucoup) en beta testing, à voir comment ce sera par la suite yeirhfgbdfvon
J’ANNONCE ICI DIRECTEMENT QUE LE RAPPORT DE CETTE LEÇON AVEC LE GRAPHISME/LA CRÉATION D’AVATARS SE TROUVERA TOUT EN BAS, SI JAMAIS VOUS VOULEZ PASSER LE CÔTÉ UN PEU CHIANT DE LA LEÇON ♡
On va commencer par quelque chose qui pour moi est super important, c’est la base de tout art : la colorimétrie
Qu’est-ce que c’est ? 
Wikipédia dit que “La colorimétrie est la discipline psychophysique qui se donne pour objectif la mesure de la couleur. Elle relie des mesures physiques effectuées sur la lumière aux perceptions colorées.”
Pour moi, c’est plus simplement une étude qui permet de comprendre les couleurs, ses mélanges, ce qu’elles renvoient etc. Pour en parler on va revenir aux bases : les couleurs primaires. Parce que malheureusement je connais beaucoup de monde (oui, même des étudiants en art) qui ne les connaissent pas. C’est simple, il y en a trois : jaune primaire, magenta, et cyan. NON, LE VERT N’EST PAS UNE COULEUR PRIMAIRE.
Les trois couleurs primaires
Ces trois couleurs sont à l’origine des autres et surtout, elles ne peuvent pas être reproduites par un mélange d'autres couleurs. 
Tumblr media
Les couleurs secondaires 
Obtenues par le mélange direct de deux couleurs primaires entre elles (vert, violet, orange)
Tumblr media
Les couleurs tertiaires
Obtenues par le mélange d'une couleur secondaire et d’une des couleurs primaires dont elle provient (par exemple ici, cyan et violet donnent indigo, alors que magenta et violet donnent pourpre)
Tumblr media
La différence entre la teinte et le ton/la nuance 
 La teinte et la nuance représentent la même chose, c’est à dire une couleur couleur à laquelle on ajoute du blanc ou du noir. Selon la quantité ajoutée de blanc ou de noir, il en résulte un ton plus clair ou plus foncé. La teinte quant à elle, c’est la couleur dite “pure” (et ce même si on parle d’une couleur secondaire ou tertiaire). Donc par exemple, le rose pastel est une nuance du magenta, puisque c’est une couleur à laquelle on a ajouté du blanc. La nuance appartient à une couleur, elle en est un dérivé créé à partir d’un ajout de blanc ou de noir.
Exemple de nuances de magenta, avec ajout de blanc, puis de noir :
Tumblr media Tumblr media
L’aspect tricky du CMJN vs RVB
Tout le monde a déjà entendu ces abréviations une fois, mais à quoi est-ce qu’elles correspondent ? 
Le RVB, c’est le système de codage informatique qui représente les couleurs sur les écrans donc. Il veut donc dire Rouge, Vert, Bleu (ou RGB en anglais pour red, green, blue) Notez que oui, en informatique les couleurs primaires ne sont pas les même ! 
Le CMJN, c’est un procédé d’imprimerie qui permet de reproduire les couleurs grâce à 4 couleurs de base qui correspondent à l’acronyme : Cyan, Magenta, Jaune primaire, et le Noir. (vous avez déjà probablement vu ces 4 petits carrés/ronds au bas d’une page de journal ou sur un paquet de biscuit, bah ça représente le CMJN)
Le problème majeur avec ces deux modes de colorimétrie, c’est qu’ils ne sont pas interchangeables et qu’ils ne peuvent pas se convertir. En gros, si vous faites un montage sur photoshop en mode RVB et que vous l’imprimez, les couleurs sortiront différemment que sur votre écran. Parce qu’il est impossible d'imprimer toutes les couleurs numériques, et inversement, de représenter les couleurs imprimées sur écran. Voilà pourquoi lorsque vous faites quelque chose sur photoshop (ou illustrator ou tout autre logiciel de ce type) dans le but de l’imprimer, faites très attention à sélectionner le mode colorimétrique CMJN pour que votre écran “imite” au mieux ce profil. Photoshop vous préviendra d’ailleurs d’un point d’exclamation si vous sélectionnez une couleur qui n’est pas imprimable.
Pour résumer 
Pour une création dédiée au web : mode colorimétrique RVB et 72 Dpi
Pour une création qui va être imprimée : mode colorimétrique CMJN et 300 Dpi au minimum
Mais alors, à quoi ça sert dans le graphisme ?
À tout. Maitriser les couleurs, c’est tout maitriser. Mes profs m’ont rabâché ça pendant toutes mes années d’étude en art. C’est très important de connaitre le cercle chromatique (le cercle qui représente toutes les couleurs du spectre lumineux) et de savoir bien l’utiliser. 
Comment l’utiliser ? 
Connaître les couleurs complémentaires. Et comment faire ça ? Rien de plus simple : c’est la couleur qui se trouve diamétralement en face de celle que vous avez. Par exemple, la complémentaire du magenta, c’est le vert. Celle du jaune primaire, c’est le violet. 
À quoi servent les complémentaires ?
À tout. Les complémentaires permettent de faire ressortir les éléments, que chaque chose s’accorde parfaitement avec le reste en gardant un certain équilibre puisque les couleurs, si elles sont complémentaires, se complimentent. Un texte rouge sur fond bleu ressortira toujours mieux que si ledit texte était vert par exemple ! Faire un dessin/tableau/montage composé uniquement de magenta, violet et rouge créera un rendu uniforme, plat, sans que rien ne se détache du reste. Alors que si le même tableau est fait en magenta, vert et turquoise, bah ça ressort mieux ! (Notez mon absence d’inspi pour cette animation eyirgsdbfnoc)
Tumblr media
Et pour faire des avatars/edits alors, quel est l’intérêt ?
L’intérêt est grand mon ami (cmb). Si vous maitrisez ces infos, vous pourrez modifier l’aspect d’absolument toutes les photos, toutes les vidéos, tous les gifs etc que vous voulez ! 
En fait, c’est le principe même des colorings ! Maintenant on en trouve beaucoup en libre service sur tumblr, et c’est merveilleux mais il faut savoir les utiliser ! Mettre un coloring tirant vers le bleu par dessus une image déjà bleue, c’est prendre le risque de détruire toutes les autres couleurs et donner à la personne sur l’image un teint à la James Charles mon gars !
Ma petite astuce
Personnellement, j’ai créé trois colorings de base : un aux teintes jaunes, un aux teintes bleues et un magenta vu que si vous savez suivi vous savez que c’est avec ces couleurs qu’on peut en faire une infinité d’autres ! Ainsi en les superposant et en jouant sur l’opacité et la saturation, je peux changer l’aspect d’une image à volonté ! 
Voilà donc par exemple comment je suis passée de ce gif (d’un merveilleux enfant, allez écouter sa mixtape bande de pignoufs) hyper saturé en rouge, merci les lumières de concert 
Tumblr media
À ce gif qui redonne des teintes naturelles et rééquilibre les couleurs 
Tumblr media
Comment j’ai fait ?
Simple, j’ai augmenté le niveau de bleu puisque c’est la complémentaire du rouge ! Et ce en 4 étapes simples :
Balance des couleurs : rouge -10
Luminosité : +100
Contraste : +25
Mélangeur de couches : rouge +65 vers blanc, bleu +15 vers blanc
Filtre photo : bleu profond à 80%
En utilisant exactement les mêmes outils (balance de couleurs, luminosité/contraste, mélangeur et filtre photo) mais en modifiant les valeurs, je peux aussi faire ça qui est donc l’exact opposé des couleurs du gif de base
Tumblr media
Voilà en quoi la connaissance des couleurs est si importante dans le graphisme, et en quoi elle peut énormément vous aider à contrôler les couleurs d’une photo pour en faire ce que vous voulez
Je ne sais pas du tout si ce post vous sera utile yjerhgfbidzyejqh j’espère :((( c’est vraiment un gros test donc voilà, en tout cas si ça vous a aidé même un tout petit peu je suis jouasse, sinon c’est pas grave ♡ D’ailleurs si vous voulez des tutos/aide sur certains trucs en particuliers (du genre jsp, comment crée un gif à partir d’une vidéo, des tips pour les moodboards etc) n’hésitez pas à me le dire ♡
9 notes · View notes
quitequietquitecute · 6 years
Text
SE RÉDIMER
C'est une journée comme les autres à Suna. Il est huit heures du matin. Temari se lève de son lit. Bien que rien ne la presse, elle n'est plus fatiguée. Son enfant, quand à lui, dort encore à point fermé ; il n'a pas cours aujourd'hui.
Il est entré à l'académie cette année.
Elle se rappelle avec un sourire comme il était pressé d'y être et curieux, il était extatique le premier jour. Le deuxième jour, il était déjà mitigé ... Et au fil des journées son entrain avait diminué, jusqu'à ce qu'il finisse déjà totalement blasé au bout d'une semaine...
Elle s'était dit qu'il était trop jeune pour être désabusé. Mais rien d'étonnant à ce qu'il soit si précoce, aux vues de son géniteur.
Elle va vider sa vessie puis part à la salle de bain, se rafraîchir et se faire une petite toilette. Puis, elle se prépare du thé noir qu'elle boit amer, âcre et brûlant pour finir de se réveiller tranquillement.
Après quelques tasses et dizaines de minutes à observer le silence et profiter de ne penser à rien ; elle se lève et prépare une collation pour son fils quand il se réveillera.
Elle entend des pas mollassons derrière elle, puis une voix plaintive et endormie :
 - Bonjour m'man. Tonton Kankurō n'est toujours pas rentré de mission ?
- Non. Il est sensé rentrer demain, je te l'ai déjà dit hier.
- C'est nul. Demain j'ai école... Marmonne l'enfant sur un ton ennuyé, puis avoue déçu. ...Je sais... j'espérais juste qu'il rentre plus tôt.
Elle sourit à son enfant et lui ébouriffe sa tignasse châtaine affectueusement en lui demandant :
- Bien dormit ?
Il se contente pour toute réponse de grogner, boudeur.
Elle sait à quel point son fils adore son oncle et c'est réciproque. Ils sont très attachés l'un à l'autre. Et la blonde aime plus que tout les voir jouer ensemble ; ça lui donne toujours cet étrange ressentit doux et chaud à l'intérieur, qui fait sourire bêtement.
Ce sentiment - que seul voir deux des personnes les plus importantes dans sa vie heureuses peut provoquer... Une espèce de plénitude - c'est surement ça le bonheur, s'était-elle dite.
- Vas te laver et habilles-toi pendant que je finis de préparer ton repas.
- D'accord.
Il acquiesce mollement, s'abstenant de râler, assez intelligent -ou flegmatique- pour savoir que ça ne sert à rien d'essayer de contester ou de tergiverser sur l'inutilité de la propreté s'il ne compte pas sortir de la maison ; sa mère aura forcément le dernier mot, il en était déjà revenu. Et en l'occurrence ...
- On ira voir ton oncle Gaara après manger.
Il hausse les épaules et part vers la salle de bain. La maîtresse du vent n'est pas étonnée par cette réaction. Il est peut-être très éveillé pour son âge, mais ça reste un enfant. On ne s'embarrasse pas à cacher nos préférences à cet âge.
De fait, cela s'explique...
Les trois enfants du yondaime Kazekaze sont tous – des brutes froides, tueurs professionnels et maîtres dans leur domaine, mais aussi – plus ou moins des handicapés sentimentaux, dans l'absolu ; séquelles d'avoir perdu leur mère très tôt et de n'avoir pas eu un père aimant : euphémisme. Leur facilité à se montrer tels qu'ils sont vraiment est inversement proportionnelle à leur statut sociale et capacité de destruction. De fait, de leur fratrie, celui qui a le plus de mal à exprimer ses émotions est et restera Gaara ; tandis que celui qui s'en sort le mieux dans ce domaine, le plus spontané des trois est finalement Kankurô.
Temari aime ses petits frères d'un amour semblable, presque maternel. Elle serait capable de mourir pour eux sans y réfléchir, sans avoir l'ombre d'un doute. Elle est la médiatrice, le liant de leur fratrie. Celle qui peut comprendre les deux, dans leur point de vue et leurs sentiments. Celle qui remet les choses à plat quand nait un différend provoqué par une incompréhension entre les deux plus jeunes.
Ses cadets lui vouent sans conteste une admiration muette. Ainsi, sans jamais l'avouer, le Kazekage la préfère à Kankurō, car elle est plus posée et a plus d'affinités avec lui, à cause de leur caractère froid et inexpressif. Le marionnettiste se sent naturellement plus proche d'elle que de son frère, car elle et lui se sont serrés les coudes toute leur enfance pour survivre et qu'elle l'a souvent protégé et empêché qu'il se fasse tuer par le Jinchūriki quand ils s'emportaient.
C'est tout naturellement aussi, que Kankyō a dirigé sa préférence vers le plus spontané et amusant de ses oncles. Et aussi celui qu'il voit le plus souvent ... car ils vivent ensemble et c'est ainsi depuis quelques mois avant sa naissance.
Gaara planait à l'époque d'emménager avec sa concubine, il fallait libérer l'espace pour le jeune couple. Alors Temari lui laissa leurs appartements d'enfance _ qui est aussi la résidence dévolue au Kazekage _ et rejoignit Kankurō qui avait décidé de créer son coin à lui, déjà quelques années auparavant. Une habitation dépourvue de tous leurs mauvais souvenirs et notamment ceux de leur père.
Et depuis lors, l'ainée - qui a emménagé avec le kugutsu, au départ par commodité - cohabite sans mal avec son petit frère. Pire que ça, elle et lui aiment tout deux cette situation. Le marionnettiste est content de retrouver des présences réconfortantes en rentrant de mission et pas une maison vide, froide, étouffante, peuplée uniquement de ses propres fantaisies. Et quand à elle, elle trouve que Kankurō est bien plus facile à vivre que dans ses souvenirs d'enfance et d'adolescence.
Parfois, tout de même, la grande sœur se sent coupable.
Bien qu'il dise le contraire : Que les relations amoureuses ne sont pas pour lui, qu'il n'y croit plus, qu'il est un « athée relationnel », qu'il préfère sa compagnie et celle de son neveu à celle de toutes les filles du monde et qu'elle n'a pas à s'inquiéter de ces bêtises.
Oui. Le kugutsu a beau dire ce qu'il veut...  S'il trouve une copine, elle s'en ira. Elle ne lui a pas dit évidemment, elle n'a pas envie de le voir se priver d'une relation, même quelconque, parce qu'il ne veut pas la chasser de chez lui.
Mais.
C'est vrai que depuis cette fille de Konoha, elle ne l'a pas revu aussi heureux de parler à une femme. Il fait bien semblant d'être courtisant parfois. Mais c'est plus une mécanique humoristique qu'autre chose. Il n'a plus eut l'étincelle dans les yeux qu'elle l'a vu avoir avec cette brunette.
A défaut, il l'a quand il s'occupe de son neveu. Et elle se souviendra toujours avec un air tendrement jouasse, la première fois qu'il vu l'enfant.
Il avait tenu à rester pour la soutenir pendant l'accouchement. Il avait vingt-cinq ans à l'époque. C'était il y a un peu plus de cinq ans.
Ce jour-là, après l'accouchement :
Kankurō porte son air distant, postulant toujours de son désamour des enfants. Il regarde la petite chose emmaillotée comme un rouleau de printemps de viande humaine avec dégoût. Le marionnettiste approche sa main, précautionneusement, presque méfiant _ un peu comme si le petit parasite -qui a fait presque un mois de prolongation dans le ventre de sa sœur, à lui pomper son énergie vitale- va lui sauter à la tronche pour aspirer son âme _ pour dégager le visage rond et rougeaud du drap dans lequel il est enroulé. Soudain, la minuscule main potelée du nouveau-né attache son doigt. Il se fige derechef. Son visage s'étonne puis s'attendrit presque instantanément, y effaçant toute trace de rejet ou de résistance face à l'affection qu'il éprouve déjà pour la petite chose, malgré lui.
Pouvoir étrange et supra-naturel qu'ont les enfants et les bébés, même sur ceux qui ne les aiment pas en temps normal et qui vous forcent à vouloir les protéger. Kankurō lui fait remarquer. Puis émet l'hypothèse que, ça marche même surement encore mieux sur les gens qui ne les aiment pas.
Temari rit à ce souvenir. C'est vrai que ce grand dadais avec ses propos non-consensuels manque quand il n'est pas là.
Le fiston entre dans la cuisine. Elle met le repas sur la table et part s'apprêter pour être présentable pour sortir, à son tour.
Quand la mère et le fils arrivent au bureau du Kazekage, la première toque une fois, puis marque une pause. Enchaine avec deux coups. Pose. Et trois coups secs et rapides mais sans hargne.
- Entre Temari.
- Bonjour. On ne te dérange pas ?
- Non. Je n'ai que des dossiers et rapports de missions à lire et approuver.
- Oh. Ça ne presse pas. Parfait... Elle se retourne et cherche son fils du regard : Kankyō dis bonjour à ton oncle.
Le gamin bougonne, mais s'exécute en faisant la moue. Temari soupire.
- Désolée, il est têtu et il a visiblement décidé que les politesses étaient superflues. L'influence de Kankurō n'aide pas.
- J'imagine bien. Mais ne t'en fait pas. Je n'étais pas un exemple à son âge après tout.
Il sourit un peu au garçonnet. Temari ne dit rien, sachant parfaitement à quoi il fait référence. L'enfant le regarde, peu convaincu.
- Je finis de lire cette page ça et on peut aller se promener. Si vous le souhaitez.
- D'accord. Prends ton temps.
Le petit garçon joue à faire trotter une petite marionnette en bois, sculptée en forme de cerf, offerte par son oncle sous l'oeil attendrit de sa mère. Temari détaille ensuite le bureau fort occupé du Kazekage, puis son regard s'attarde sur un document qui n'est pas similaire aux autres, posé légèrement en retrait.
C'est un ordre de mission.
Curieuse, elle s'en empare. Gaara se raidit. Elle tique. Son frère sait pourtant qu'elle est dévouée corps et âme à leur village... ça ne lui ressemble pas d'éprouver une gêne à la voir se saisir d'un dossier. Alors elle l'ouvre, perplexe et le feuillette.
Ses sourcils se froncent. C'est une mission d'assassinat infamante qui consiste à trahir Konoha et tuer le Kage actuel pour accélérer l'accession au pouvoir du prochain qui est jugé plus influençable et contrôlable.
Le ninja choisit sera condamné à l'exil et à devenir criminel de rang S... c'est du suicide. Elle zyeute le scénario idéal inventé par le tacticien du village... Elle se fige en comprenant à qui cette mission est dévolue.
Elle s'insurge, restant très composée et égale à elle-même :
-  Gaara. Cette mission... Tu ne vas quand même pas la donner à ...
Soudain, on toque deux coups, puis un troisième légèrement éloigné. Le concerné apparaît dans l'encadrement de la porte et interrompt un moment pesant.
- Oh ... Hé bien. Salut vous trois ! Vous m'avez préparé un comité d'accueil, c'est gentil.
- Tonton est rentré ! Ouais !
Le gamin se jette sur son oncle poussiéreux. Temari soupire en réalisant qu'il a visiblement prit le risque d'affronter la tempête de sable qu'il y a eu dans la nuit pour pouvoir rentrer plus vite et faire plaisir au petit.
- Oui. Comme tu peux l'voir p'tit parasite. Réponds amicalement le grand gaillard habillé de noir en se penchant pour attraper son neveu et l'asseoir sur son épaule.
Le mioche fait semblant de bouder par principe mais rit du surnom affectueux redondant ; qui est resté depuis une histoire -qu'ils lui ont expliqué quand il a posé la question du pourquoi- que son oncle a dut raconter pour couvrir la grossesse de sa mère dans le passé.
- Bienvenue à la maison. Dit Temari en lui souriant, tandis que Gaara lui offre un air de reconnaissance, qui suffit comme salut entre eux. Kankurō, tu as l'air fatigué. Rentres avec Kankyō.
- D'accord. Tu ne viens pas avec nous ? taquine-t-il.
- Je dois discuter avec Gaara, réplique l'ainée de manière évasive.
- De quoi vous voulez parler ? Demande le kugutsu, reconnaissant là une manœuvre d'éloignement de la part de sa sœur, perpétrée sur sa personne.
- De ma reprise de service.
- Tu penses à Kankyō ? Grogne l'enfant du milieu.
- Il est entré à l'académie. Il est assez mûre et intelligent pour supporter de ne pas voir sa maman quelques jours. Et puis tu seras là pour t'occuper de lui pendant mes absences. Argumente la blonde.
- Bien-sûr... Eh bien... j'imagine que je n'ai rien à dire ... tu sais ce que tu fais.
- J'ai spécifiquement besoin de ses talents, lâche finalement le plus jeune de la fratrie pour finir de convaincre le marionnettiste.
- ... je te soutiendrais et t'aiderais toujours de toute façon, décrète le plus grand de la pièce en s'adressant à sa sœur.
Puis, il produit un sourire vaincu et abdique complétement, leur fait un signe et part en faisant l'ahuri avec le petit gars qui rigole sur son dos. L'ainée lui offre un air tendre. Puis pince les lèvres quand il passe la porte.
Après quelques dizaines de secondes de silence, elle se retourne vers Gaara, plante ses yeux verts forêt perçants dans le turquoise plat des siens.
- Tu ne comptais pas m'en parler avant de la lui donner, n'est-ce pas ?
- ... Non. Admet le roux platement.
- Comment peux-tu faire ça ? Elle serre les poings, mais son ton reste parfaitement neutre, froid et contrôlé.
- Tu le sais très bien... Je ne peux pas confier cette mission à n'importe qui... J'ai besoin d'un homme de confiance.
Elle sait qu'il a raison. L'utilisatrice de tessen accorde ce point à son jeune frère.
Elle sait aussi évidemment pourquoi le nouveau Hokage est la cible de cet assassinat.
Ses réformes progressistes de désarmements généralisées ont reçut officiellement l'aval de tous les villages cachés. D'aucuns ne veulent avoir l'air de rétrogrades et aucun d'eux n'avaient trouver d'argument valables à opposer aux idées du nouvel Hokage.
Mais officieusement, les différents pays refusent de renoncer à leurs forces militaires ; surtout le village du sable qui repose essentiellement sur cette activité économique pour tenir et dont la suppression le ferait s'effondrer totalement.
Leur village est dépendant de cet apport budgétaire.
Suna, respire la guerre... Suna est une forteresse. Ses murs d'enceintes font plus de soixante mètres d'épaisseurs et près de cent de hauteurs. Et le désert, étendue brûlante à perte de vue, qui l'entoure est aussi en lui même une barrière défensive meurtrière.
C'est le villages cachés le moins peuplés mais aussi celui dont la population civile est proportionnellement la moins haute. Car plus de la moitié des habitants de Suna sont des ninjas ou l'ont été. La reconversion sera douloureuse, voir impossible pour une telle cité.
Mais le Hokage avait prévu le coup et avait proposé à la population de Suna d'émigrer, pour ne pas devoir centraliser son économie sur la pêche (c'est trop dangereux de ne compter que sur une seule industrie) pour sa survie ... Sachant que le climat du pays du vent ne laisse pas une grande marge de manœuvre. Il avait annoncé qu'agrandir Konoha pour les accueillir ne poserait selon lui aucun soucis.
Le pays du feu est grand et le plus riche de tous.
Les problèmes étaient autre.
Suna disparaitrait purement et simplement ; les habitants de Suna sont fiers de leur cité pionnière millénaire et d'avoir survécut jusque là sans l'aide de personne ; le daimyo du pays du vent n'est pas spécialement ravit de l'idée de se faire dépouiller de sa réserve militaire et d'une partie de son peuple par le pays du feu. D'autres parts ... Orgueilleux comme les gens du désert le sont, ils ne sont pas près à accepter la charité.
Pour ce qui est de Gaara, il n'éprouve rien de particulier pour l'actuel Hokage, au contraire sa mort laisserait la place à son ami Naruto, qui, le connaissant n'en tiendrait pas rigueur à Suna, si elle montre patte blanche ensuite, comme par le passé.
Temari quand à elle, sait que cette mission ira jusqu'au bout, qu'elle le veuille ou non. Et que Gaara va y envoyer leur frère ... Mais elle ne s'avoue pas vaincue, on ne devient pas une kunoichi d'une telle envergure en n'étant pas capable de faire preuve de persévérance quand cela est nécessaire.
- L'histoire « officielle » est ridicule. Kankurō a une réputation –bien que surfaite– de coureur de jupon... Mais certainement pas d'amoureux transit, au point de tuer le mari d'une fille avec laquelle il n'a été qu'à peine aperçut y'a dix ans de cela... La belle blonde s'indigne et se renfrogne.
- Certes. Mais son rôle sera aussi d'y faire croire.
- Non.
- Hm ? Il ne comprend pas.
- Je refuse. Déclare-t-elle froidement.
- ...Comment ça ? Le kazekage est troublé par l'attitude de sa sœur, qui n'est pas très caractéristique ; d'après lui.
- Tu ne feras pas ça à notre frère. Je le ferais à sa place.
- Mais... tu as un enfant... Balbutie-t-il ne comprenant décidément pas sa logique, alors qu'il était sûr d'avoir pris la bonne décision.
- Justement. Il a excellé en tant que substitut paternel pour mon fils... Il ferait un excellent père et j'aimerais qu'il ait droit de vivre ça, lui aussi, comme toi et moi. La maîtresse du fuuton baisse la tête, l'air sombre... Qu'il vive enfin pour lui-même, pas juste dans notre ombre et pour nous aider...
Gaara réalise ses raisons, y voit la logique et ne dit rien. Il n'y avait en effet jamais vraiment pensé.
Mais il est vrai, que depuis qu'il est Kazekage, Kankurō est son shinobi le plus dévoué, son soutien le plus infaillible et son plus fervent défenseur, qui ne laisse personne dire un mot de travers à propos de lui. Il passe tout son temps-libre à travailler sur ses marionnettes, n'a pas de femmes, pas d'enfants, pas vraiment de vie sociale, pas de relations, outre celles qu'il entretient avec son frère, sa sœur et son neveu...
Le rouquin soupire ... La sachant déterminée et tout aussi têtue à sa manière que leur frère.
- Tu sais que je vais devoir essuyer les reproches et remontrances éternelles de Kankurō quand il apprendra que je t'ai confié cette mission...
- Tu n'as pas vraiment le choix. Ce seront soit les miennes, soit les siennes ; ronronne-t-elle sur un ton joueur.
- Tu ne veux pas y réfléchir ? Répond-t-il d'une voix morne et éteinte qui montre qu'il n'achète pas sa tentative de légèreté.
- C'est tout réfléchi.
- Bien... Abdique le Kage.
- Tu veux que je te vende mon histoire officielle ?
- Vas-y. Dit l'ancien hôte du démon à une queue.
- Alors ... ça va donner ça, en résumé.
Elle se racle la gorge et prend un air solennel de force avant de commencer la déclamation de son récit :
- Une jeune femme de suna est éprise d'un jeune homme de Konoha. Ils ont une aventure, des relations sexuelles, l'homme profite de l'amour que la kunoichi lui porte... Mais, un jour il lui apprend qu'il est amoureux d'une autre et qu'il va se marier. La jeune femme, brisée, rentre chez elle et se promet de ne plus remettre les pieds à Konoha. Pendant cinq ans elle s'y tient. Puis un jour, ayant vraisemblablement fait le deuil de son amour à sens unique, elle décide de reprendre son rôle au sein de son village. Elle pensait qu'elle n'éprouvait plus rien pour cet homme. Mais. Elle prend une posture théâtrale, une main sur la poitrine de manière précieuse et l’autre sur le front, l’air effondrée...  une fois face à lui... Elle craque. Le désespoir, la folie ressurgissent des tréfonds de son âme morfondue et elle le tue.
- Kankurō n'a pas d'influence que sur Kankyō ; constate Gaara avec un léger sourire.
- Hmm... Je pense que je vais rajouter ma grossesse à l'histoire ... c'est toujours plus dramatique quand il y a des enfants concernés. Elle prend une moue méprisante à ce qu'elle est en train de penser et le vocalise : Et le rôle de la mère célibataire, victime de sa solitude... Ca flatte les sensibilités traditionalistes et patriarcales. Et puis, sachant que j'ai vraiment un fils ça concordera aux faits et rajoutera au réalisme...
- Je dois admettre que cette histoire est bien meilleure que le scénario écrit pour Kankurō... J'ai presque envie d'y croire. Mais... Ça ne te dérange pas de le tuer ... ?
Il la regarde de manière insistante. Elle hausse un sourcil dubitatif et fait un geste de main dédaigneux pour balayer les sous-entendus de son frère et conclu :
- Il sera surement heureux d'apprendre qu'il a un fils, avant de mourir.
Un rictus carnassier s'étire sur son visage fin, tandis que ses yeux brillent d'une lueur froide ; c'était l'un des trucs qu'elle et ses frères avaient en commun : ce petit côté psychotique et sadique.
Ils décident d'un commun et tacite accord que cette mission s'exécuterait à la prochaine visite diplomatique à Konoha.
D'ici là, elle ferait quelques missions courtes pour corroborer à ses propos, autant ceux qu'elle a dit à leur frère absent, que ceux qu'elle dira à son procès... qui aura bien lieu car elle ne compte pas fuir. Se rendre jouera également en sa faveur.
Quelques mois s'écoulent...
Le jour est venu. Elle se rend à Konoha reprenant son ancien rôle d'ambassadrice. Shikamaru la reçoit dans son bureau, surprit de la revoir enfin après tout ce temps. Il la questionne un peu sur sa santé et les raisons de sa 'disparition' et de l'opacité autour d'elle. Elle répond de manière évasive. Il n'insiste pas.
Après dix minutes de réunion, ils se comportent de nouveau comme s'ils s'étaient quittés hier, bons amis. Jusqu'à ce que Temari s'approche et lâche d'une voix enjôleuse :
- Tu as changé, Shikamaru. Et j'aime ce que je vois.
Elle ne ment pas. Il est détendu mais pas flegmatique, plus souriant, moins distant et il aurait presque acquit un sens de l'humour.
- ... Merci. 
Il se sent un peu gêné voyant la belle blonde s'immiscer dans son espace personnel, devinant là où elle veut amener les choses.
Elle fait un pas de plus, l'attrape par le col et l'embrasse. Il se fige. Il n'a pas envie de tromper son épouse, mais ne veux pas non plus blesser l'orgueil de son amie. Il attend qu'elle se désolidarise de sa bouche, mais elle le pousse sur son bureau et le chevauche.
- Temari... Je suis désolé, je t'aime beaucoup... mais je ne veux pas faire ça. J'aime ma femme.
- Quel dommage... J'aurais aimé une dernière fois. Elle sort les dents dans un air roublard.
Quand il réalise ce qu'il se trame, c'est trop tard. Elle est au-dessus de lui, elle a un kunai pressé sur sa carotide.
- Au moindre geste et tu es mort.
- Je suis déjà mort. Fait-il remarquer, devinant qu'il ne peut pas s'en sortir cette fois ...
Elle hausse un sourcil à ses propos.
Temari est maligne, plus forte que lui physiquement et le connait bien, elle ne le laissera rien tenter, ni aucune ouverture.
- J'imagine qu'on ne peut pas espérer meilleur assassin que celui qui nous a sauvé. Ton geste me rédime de ma dette à ton égard. Fais ton devoir.
Voyant qu'elle ne se décide pas, il lève une main et tend le bras.
Par reflex, elle lui tranche la gorge.
Son geste scille perceptiblement dans sa trajectoire, mais finit par atteindre son but. Il attrape le cadre qui siège sur son bureau, contenant la photo de sa femme et sa fille. Il regarde sa famille sur la photo – où se trouvent, souriantes, une jeune femme brune au visage doux et une petite fille à la bouille ronde qui lui ressemble – un sourire au coin des lèvres et une larme au coin des yeux.
La kunoichi de Suna grimace un peu écœurée et grince implacablement :
- Pleurnichard...
Elle regarde le liquide pourpre gicler par à-coups violents de la plaie nette, puis de moins en moins vivement après quelques secondes ... Le jeune Hokage devient pâle, puis bleuit. Il gargarise, hoquete, s'étouffant dans son sang. La main de l'homme faiblie et lâche le cadre, qui tombe à terre, dans la marre de son sang tandis que son visage se déforme et qu'il convulse.
- Au fait. J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle. Je commence par laquelle ? Elle sourit cruellement. Je suppose que je vais devoir choisir pour toi, vu que tu ne peux plus parler... Déclare-t-elle, de manière légèrement théâtrale, faisant comme si elle ne se rendait que seulement maintenant compte de l'évidence. La bonne nouvelle, c'est que tu as un fils de cinq ans, en bonne santé... mais... le pauvre malheureux te ressemble beaucoup... La mauvaise, c'est qu'il ne te sera pas possible de le rencontrer, le temps va te manquer.
6 notes · View notes
chezledawson · 7 years
Text
Saison 3 épisode 8: Guess Who's Coming to Dinner
Un épisode de Thanksgiving qu’on oubliera bien vite, rien à voir avec ceux, toujours très bons, de FRIENDS.
Tumblr media
Je vous préviens tout de suite: à Capeside, personne ne fait de diplomate, malheureusement. (à propos, la recette est là: http://www.marmiton.org/recettes/recette_le-diplomate-de-rachel-serie-tv-friends_36522.aspx)
Tumblr media
Tout le monde est, pour différentes raisons, réuni chez la mémé pour le repas de Thanksgiving, même Jack! Wouw! Finito la disparition!
Tumblr media
Il y a même des gens complètement inconnus au bataillon qu’on ne revoit pas du reste de l’épisode, makes sense, enfin je dis ça peut-être qu’il y a une servitude de passage juste dans le jardin de la mémé aussi, et que ce sont des voisins qui passaient par là, on ne sait pas.
Tumblr media
Pacey et Andie font du gnangnangnan car c’est dur d’être dans la même pièce que son ex, surtout qu’ils sont tellement dans la chouine l’un et l’autre qu’on ne sait même plus qui a largué qui et GNINAN ET GNIAN ET GNIAN, Dawson et Joey, SORTEZ DE CES CORPS.
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Mitche et Guèle, les parents de Dawson qui re-vivent dans la même maison depuis que Guèle est revenue de Philadelphie, ont l’air d’être les nouveaux BFF de l’univers. Cependang, ils confirment à Dawson qu’ils vont toujours divorcer. Dawson est un peu perdu, et fait sa tête de labrador incompris habituelle.
Tumblr media
Ah oui et donc SURPRISE, qui vient diner? La mère de Jen! qui vient enfin voir sa fille AU BOUT DE 3 ANS, après l’avoir foutue à la porte pour l’avoir trouvée à faire du touche pipi dans le lit parental. Pas du tout overreacted.
Tumblr media
(je rêve ou elle a un air de Gretchen?) (je suis allée vérifier que c’était pas la même actrice mais non, on sait jamais ils seraient bien capable de nous faire le coup).
(en allant chercher qui était cette actrice, je suis tombée sur cette info capitale à son sujet:)
Tumblr media Tumblr media
Sinon, je vous dis que ça fait 3 ans que Jen s’est fait foutre dehors et vit chez la mémé, vu que chaque saison est censée représenter une année et qu’on est au milieu de la troisième. Mais d’après la mémé: ça fait 14 mois, qu’est-ce que c’est que ce bordel encore.
Tumblr media Tumblr media
Bon on va pas se mentir, Jen est pas jouasse de voir sa mère indigne débarquer comme ça, comme si de rien n’était, et on la comprend un peu. 
Tumblr media
De plus, dans la série “je me mèle de mes affaires”, Dawson confronte la mère de Jen au sujet d’Eve. Souvenez-vous, Eve sort à un moment à Dawson qu’elle est à la recherche de sa mère biologique, tout en trimballant une photo de la mère de Jen. J’étais restée sur le fait que ça devait être un gros mytho de + de cette relou d’Eve, mais figurez-vous que: NON. La mère de Jen avoue direk à Dawson qu’anéfé, elle a eu une fille avant son mariage qu’elle a abandonnée, mais fait jurer à Dawson de ne rien dire à Jen. 
Tumblr media
Bon EVIDEMMENT, je ne sais pas comment ça se goupille, mais Jen finit par l’apprendre en 20 minutes d’épisode. Helen (la mère de Jen) tente de se justifier en disant grossomodo que c’est justement cet épisode d’abandon d'un enfant dans son passé, qu’elle avait décidé d’oublier, qui explique sa décision aussi abrupte d'avoir viré Jen de la casbah: voir sa fille ado faire des galipettes dans le lit parental lui a rappelé ses propres erreurs de jeunesse (quand elle a eu Eve donc).
Est-ce que c’est clair pour tout le monde cette histoire?
J’imagine que tout cela explique aussi qu’elle n’a jamais pris de nouvelles de Jen pendant 3 ans, toujours totalement mesuré comme réaction.
Pour se remettre de ces émotions, Jen décide de rappeler à Pacey leur accord de friendship de baise. Mais Pacey, se rendant bien compte que Jen est dans tous ses états coupe court au mélange de poils et lui fait un câlin à place.
Tumblr media
God, Pacey est si fort en câlins.
Voilà c’est à peu près tout, ils finissent en chantant Maxime Le Forestier autour d’un feu.
Tumblr media
Vivement le prochain épisode, y’a un peu plus d’action (j’espère).
23 notes · View notes
Photo
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Tarapoto : La forêt et ses trésors
On prend donc un petit combi jusqu’à Moyomamba, 5heures de voyage. 5 heures à se taper une vidéo de clip de merde en boucle. Moi je l’ai bien vécu, même si la réalisation laissait à désirer. Gian un peu moins. Il a passé le reste de la soirée à me parler sur le rythme des musique. Haha. On est quand même arrivée à destination de nuit. Trop crevés pour continuer jusqu’à Tarapoto, on décide de passer la nuit ici. Petit hôtel, petite salade, on fait pas long feu. La nuit est pas facile car il fait chaud et on n’a pas le luxe d’avoir de ventilo dans la chambre.
Le lendemain, on part à la découverte de Moyomamba qui nous parait bien sympa. On file en tuk-tuk aux thermes. Ici, on ne dit pas tuk-tuk, mais moto tout simplement. Gian se fout de ma gueule, donc. Il y en a une tonne dans le coin. Les thermes sont super sympa, mais je trouve qu’il fait trop chaud pour profiter pleinement.
Une eau thermale ça s’apprécie quand il fait froid, pis c’est tout.
Oui, j’ai quelques principes de base. Haha.
Après une petite heure, à discuter avec tout le monde dans les eaux chaudes, on file au jardin d’orchidées. Mon petit plaisir. Je les renifles toutes. Elles sentent bon, elles ont toutes une couleur , une odeur ou une forme différente. Je suis fan. En plus, du jardin, on a une vue magnifique de la forêt alentour. Un ubu vole à 1 mètre de moi, impressionnant.
Je suis pas au top de moi même : problèmes intestinaux. Il m’faudrait un Activia et vite. Haha.
On va se manger un truc. Petit ceviche et un tacutacu : c’était pas mauvais, mais pas l’idéal pour aujourd’hui. Un peu trop riche. Par contre, je découvre un nouveau fruit : La Cocona. En jus. Pfiouuuu. Un putain de délice. Ma nouvelle boisson.
On va ensuite au mirador naturel : vue sur le fleuve et la forêt. Waouw. Le vent frais nous rafraichit. C’est un beau moment.
Et puis, c’est l’heure de bouger pour Tarapoto. On se trouve une voiture rapidement. On pense qu’on va être tous les deux, ... et une femme met une énorme cage à l’avant.
Qu’est ce que c’est ? Oh. Un singe. Un capucin. On discute avec elle. Elle l’emmène dans un centre de réadaptation à Tarapoto. Il a été trouvé dans la rue, probablement abandonné par des maitres qui en avait marre de lui. C’est un mâle. Un peu agité. Malgré les médocs qu’elle lui avait filé, il a mordu tout le monde pour entrer dans la cage. Et durant tout le voyage il essaiera de sortir de la cage. En agrippant la chemise du chauffeur, on sautant dans sa cage.
Haaa, ces mâles. J'espérais qu'il lancerait ses excréments pour montrer sa puissance .. je resterai sur ma faim.
Elle nous parlera de nombreux autres trafics ici au Pérou : des ailes de requins, d’oiseaux et bien d’autres. Super intéressant. Les deux heures passent assez rapidement. Pendant le voyage, on se fait arrêter par deux hommes qui ouvrent la porte de la voiture et nous demandent de l’argent. Je ne comprends pas bien, mais Gian non plus.  La jeune femme, d’Israel, lui explique. Ces hommes maintiennent la sécurité de la route et demande un appui financier. On se laisse donc à Tarapoto. Bon courage mademoiselle.
Nous, sous la pluie, on monte dans un tuk-tuk, et la dame nous emmène dans un hotel qui paye pas de mine.
On a un ventilo? Ok.
C’est tout ce dont j’ai besoin.
Pour la salle de bains, on est de nouveau sur le modèle douche-toilettes en un. On apprécie l’agencement.  
On fera pas grand chose de la fin de journée sinon se balader dans la ville, au marché artisanale, dans le parc. Le temps est doux. On est bien. Je suis toujours barbouillée, on se mange un bout vite fait dans une chifa.
La chifa c'est un resto qui mélange saveur peuvienne et asiatique. Pas un bon combo pour moi ce soir. J'me prends un plat qui m'inspire pas. Et quand il arrive c'est pire. Je mangeotte.
Un petit garçon entre dans le resto, et fais la manche. Gian l'interpelle et lui demande s'il veut manger avec nous. Il accepte et va chercher un copain à lui. On leur fait venir à manger et à boire et je leur file mon plat. On discute football et famille. Ils ont pas une vie simple mais sont adorables. On leur file des doggybag avant de partir. Salut les atistes, nous sur cette BA, on va se reposer.
Le lendemain, on a un peu de mal à aller jusqu’aux cascades, mais on finit par trouver un combi qui nous y dépose. Il fait pas très beau ce matin, et il fait un peu frais à la cascade. Le chemin pour y accéder est joli. Il n’y a pas grand monde, c’est chouette.
Gian y plonge, moi je reste les pieds dans l’eau. On sympathise avec les familles, et surtout avec un petit bout de 10 mois, adorable. Cette famille nous ramènera finalement sur Tarapoto gentiment. J’aime bien ce côté là de Gian, sa sociabilité. Et avec les gosses, il a un vraiment un truc. C’est son petit côté Michael Jasckson comme il dit. Haha.
Le midi, on mange dans un resto : le Real Limon. Qui deviendra notre QG.
Service au top par Epi, et bouffe délicieuse : ceviche mixte, tiradito trois temps, causa rellena. Tout y est et tout est très bon. On se régale. Et après on décalle dans un petit village pas très loin de Tarapoto : Sauce.
Deux heures de route plus tard, après avoir traversé la forêt et le fleuve Mayo sur une embarcation en bois nous voilà arrivés. Le village est tout petit, mais adorable.
Ses rues en terre rouge. Les arbres verts tout autour. Ses petites maisons colorées. Ses habitants accueillants. Et ce lac. Un lac immense et super calme.
On va jusqu’à notre hébergement : Le Sauce Lodge. Il y a 8 maisons individuelles face au lac. Pas d’électricité sauf pendant 4 heures le soir. Un accueil familial. On se fait accueillir notamment par César, 3 ans et sa boite d’animaux de la ferme. Ca sera mon poto pour les deux jours qu’on passera ici. Le soir on inventera des batailles d’animaux, des familles, des jeux .. on rigolera bien. On est les seuls hôtes. Le pied. Pas un seul bruit à part celui des animaux autour, et du générateur le soir.
On passera deux jours et demi magnifiques là bas.
A manger notre cesina-chorizo-frites-maduro le soir. A aller au village avec notre kayak. A se baigner à la lueur du soleil couchant dans ce lac si chaud. A profiter des couleurs du ciel et de ses étoiles. A chasser les crapauds qui s’invitent dans la chambre. Et rester bloquer devant un serpent qui veut prendre l’apéro avec nous. A jouer avec César. A gouter tous les alcools locaux que te sert cette vendeuse. A déguster ce ceviche face au lac. A mourir de chaud sous ce soleil de fou. Puis à se rafraichir dans l'eau. A faire un concours de saut avec des gamins. A faire un plat magnifique. Et à se prendre la plus grosse pluie de ta vie dans la face. Et profiter.
Vraiment, si vous aimez la tranquillité, foncez là bas.
Une journée on décide d’aller voir ce qu’il y a d’autres comme hébergement. Avec notre kayak, on attérit au Sauce resort Lodge. L’endroit est luxueux et bien tenu. On se prend un truc à boire : moi, mon jus de Cocona. Et on se renseigne sur les prix. Il me parle de 100, 150 ou 250. Je trouve pas ça si cher pour l’endroit. Je me dis que pourquoi pas. Et après la visite des cabanes, je tilte. Putain, mais attend c’est en dollars qu’il me parle depuis tout à l’heure !! C’est mort. Je ne vais pas mettre mon budget d’un mois dans une nuit. Hahaha. La blondasse. Du coup, on annule les plans de luxe. On est bien où on est. On veut profiter du billard en buvant notre verre, mais on nous informe que les commodités sont exclusivement pour les clients de l’hôtel.
Désolé mec, on prend notre kayak et on se casse.
On repartira de Sauce super contents. Pour passer encore quelques jours à Tarapoto. On se prendra un hotel pas cher avec piscine. On profitera de la fin de journée là bas, à se détendre et à jouer comme des gosses dans la piscine. A savoir qui tient le plus longtemps sous l’eau et qui nage le plus vite. Des enfants qu’on vous dit.
Le lendemain, on se la jouera tranquille et on ira dans un village à côté : Lamas. Super sympa. On ira se baigner dans une petite cascade. Ce qui calmera un peu toutes les piqures de mousqtiques qui sont apparues cette nuit. Je ne suis plus qu’une énorme boursouflure. La pluie tropicale s’invitera évidemment.
On ira aussi visiter un chateau improbable. Genre chateau du moyen âge, mais tout neuf, au milieu de la forêt amazonienne. Grand luxe avec fanions, peintures et tout le tintouin. Paraitrait qu’il y a un Italien qui y vit. Monsieur a sa propre piscine avec ses initiales au fond. OKLM.
On déjeunera dans un resto qui a une vue imprenable sur la ville. Notamment des patates farcies, délicieuse. Qui me rappellent des saveurs françaises. Bou-yah. Avec le soleil qui est de retour en prime. On est bien.
Et puis, on va un peu plus bas dans le village, sur la place de l’artisanat. Un groupe d’indigène est en train de danser en tenue traditionnelle. Ce ne sont que des personnes âgées. Ca me met un peu mal à l’aise parce qu’ils ont pas l’air hyper jouasses d’être là. Et les gens les regardent et prennent des photos autour comme si c’étaient des animaux. J’suis pas fan.
On fait un petit tour des stands. Et on découvre un nouveau fruit : La poma rosa. Première fois que je vois ça, et p’tet bien la dernière. Délicieux. Ca ressemble un peu à un gros radis, mais avec la chair tendre et le gout d’une cerise fraiche. Hyper bon. On rentrera finalement sur Tarapoto profiter de la pisicine et d’un ceviche à la tombée de la nuit. On sympathisera avec un couple de Lima adorable.
Le jour suivant, surmotivés, on decide d’aller à la Cascade du voile de la marié. On sait qu’il y a une longue marche mais on a même pas peur. On va jusqu’à l’entrée du chemin en tuk tuk. Et c’est parti. Le chemin est vraiment difficile, c’est l’aventure totale. De la boue, des branches, des feuillages, des rivières à traverser. Le problème c’est qu’on est en tongs et que le chemin est pas super bien indiqué. Du coup, on arrête pas de se perdre. Au bout de deux heures, on se dit qu’on la trouvera plus cette cascade. C’est alors qu’ un vieil homme apparait de nulle part. Il va livrer de la nourriture à un refuge d’animaux un peu plus loin. Il va vers la cascade si on veut le suivre. On se regarde. Il est déjà tard, il nous reste une heure de route, on le sent pas. La rando était géniale, on a vu pleins d’animaux et sutout des petites grenouilles colorées, on est contents. On rebrousse donc chemin après avoir profité de la rivière. Le retour se fait super rapidement. Bah quand on se perd pas forcément.
On rentre sur Tarapoto, on va manger à notre cantine habituelle, et on change d’hotel. On en prend un beaucoup moins cher, mais confort. On se balade une dernière fois dans Tarapoto. Demain on décalle hyper tôt.
7h, on entame donc notre long long voyage. 8h plus tard, on est à Chachapoyas. On se loue un hotel pour attendre le prochain bus qui est à 20h et se reposer. A 20h, on monte donc dans notre bus grand luxe. C’est parti pour 9heures de bus jusqu’à Chiclayo. On nous sert un repas à bord et tout. On a une hotesse. J’ai l’impression d’être sur un vol Air France. Haha.
Le trajet se passe bien, et a 2h30, c’est le drame. Le bus s’arrête. La clim avec. Je sors pour voir ce qui se passe. Avec la pluie, la quasi totalité de la route est bloqué par les gravas.
Bim. Glissement de terrain.
On bougera pas d'un pouce jusqu’à 9h du matin, heure où les ouvriers commenencent à déblayer. On meurt de chaud quand la clim est éteinte, les enfants s’impatientent, on a faim. Mais on ne peut rien faire de mieux que d’attendre. Quand on bouge enfin, c’est à la vitesse d’un escargot rasta que l’on va. Car oui, on n’est pas les seuls à avoir été bloqués. Une file interminable de bus, voitures et camions essaie d’avancer dans les courbes de la montagne. Finalement, à 17h30, on arrivera à Chiclayo. Contents que ce calvaire soit terminé.
On cherche un terminal de bus qui pourra nous proposer un voyage rapidement. On en trouve un qui part à 18h pour Piura. Banco. On mange en vitesse un ceviche et un poulet à la braise. Et nous voilà parti pour 3h30 de bus, le ventre lourd. Arrivée à Piura, il nous faut trouver quelque chose pour Mancora. On opte d’abord pour un combi qui met trop de temps à se remplir pour nous. Mais par chance, un bus part à 22h : on grimpe dedans. Et deux heures plus tard, nous voilà à Mancora. On attendra un pote taxi dans le bar d’un autre pote de Gian. Où je rencontrerai une jeune femme belge géniale.
A Minuit, nous voilà à la maison. Accuillie par José et un autre copain. On fera la fête jusqu’au petit matin. Je profiterai de l’occas’ pour me baigner au lever du jour. La mer pour moi toute seule. Juste le pied. Je discuterai avec la totalité de la plage : du pêcheur à la vendeuse de collier.
Je passerai un des plus beaux moments de mon voyage. Je ne dormirai pas de la journée, et me coucherai à 17h pour m’enfiler douze heures de sommeil comme un gros sac.
Elle est pas belle la vie ? =)
Du mardi 10 novembre au jeudi 19 novembre 2015
2 notes · View notes
snuggybuggyrug · 7 years
Text
New York City Books
Préparer mon voyage aux États-Unis, c’était un peu potasser les guides touristiques, et surtout creuser ce qui se faisait “culturellement” parlant, comme je l’ai rarement fait pour un voyage. Voilà que je me suis beaucoup penché sur les créations autour de New York en particulier, et même si je n’ai pas lu tout ce qui m’intéressaient, je suis tombé sur quelques bonnes surprises. 
La Reine des pommes, de Chester Himes, qui est un polar bien délirant, dans Harlem, qui met en scène une paire de jumeaux noirs dont l’un se travestie en bonne sœur pour extorquer de l’argent aux passants, et l’autre, un crétin fini, se retrouve empêtré dans une affaire hallucinante qu’il réussit sans cesse à faire empirer. 
Tumblr media
La sorcière rousse, de Francis Scott Fitzgerald (il écrit bien le pépère Francis hein) : une nouvelle autour d’un libraire qui tombe en admiration pour sa voisine, une fille assez fantasque et plutôt mystérieuse, qui lui apparait à plusieurs moments de sa vie pour le prévenir qu’il va tout rater. Évidemment, il l’écoute pas.
J’ai lu Just Kids, le récit de Patti Smith autour de sa relation avec Robert Mapplethorpe. Ils se sont rencontrés alors qu’ils étaient tous les deux des paumés errant dans New York en se demandant comment avancer. Et ils se sont construits ensemble, en s’épaulant toujours, pour améliorer leur art et le faire connaitre. Ils sont amants, amis, muse et créateur, et inversement, et ils vivent au coeur du New York fou des années Wahrol, cotoyant Dylan, Joplin et plein d’autres. C’est très beau. 
Tumblr media
Je lis aussi la bio de Lou Reed, mais ça sera pour la partie musique. 
Je finis avec un petit extrait du Gout de New York, une compilation de textes d’écrivains autour de la ville. C’est Henry Miller, c’est pas la vision la plus jouasse mais j’aime bien son style d’énumération.(C’est dans Tropique du Capricorne)
“Nuit, nuit toujours, nuit de New York, incalculablement stérile, froide, machinale, sans paix, sans refuge, sans intimité. Solitude immense et glacée de millions de pas pressés ; vain et glacial incendie des jeux de la lumière électrique [...]. Avoir de l’argent en poche, au cœur de cette énergie blanche et neutre ; n’avoir soi-même aucun sens, être soi-même stérile, et comme tel marcher, traverser la lumière aveuglante et minérale des rues calcinées ; penser tout haut, au comble de la solitude, au bord de la folie ; être de la ville, d’une grand ville, être dans le temps, de la dernière minute, de la dernière seconde de la plus grande ville du monde et sentir qu’on ne lui appartient pas, que l’on est en dehors, - c’est devenir soi-même une ville, un monde de pierre morte, de lumière inutile, de mouvement inintelligible, d’impondérables et d’incalculables, le monde secret de la perfection de tout ce qui appartient au signe moins.”
Bon et un petit bout de Paul Auster. Dans Cité de verre.
“New York était un espace inépuisable, un labyrinthe de pas infinis, et, aussi loin qu’il allât et quelle que fût la connaissance qu’il eût de ses quartiers et de ses rues, elle lui donnait toujours la sensation qu’il était perdu. Perdu non seulement dans la cité mais tout autant en lui-même. Chaque fois qu’il sortait marcher il avait l’impression de se quitter lui-même, et, en s’abandonnant au mouvement des rues, en se réduisant à n’être qu’un œil qui voit, il pouvait échapper à l’obligation de penser, ce qui, plus que toute autre chose, lui apportait une part de paix, un vide intérieur salutaire. Autour de lui, devant lui, hors de lui, il y avait le monde qui changeait à une vitesse telle que Quinn était dans l’impossibilité de s’attarder bien longtemps sur quoi que ce soit. Le mouvement était l’essence des choses, l’acte de placer un pied devant l’autre et de se permettre de suivre la dérive de son propre corps. En errant sans but, il rendait tous les lieux égaux, et il ne lui importait plus d’être ici ou là. Ses promenades les plus réussies étaient celles où il pouvait sentir qu’il n’était nulle part. Et c’était finalement tout ce qu’il avait jamais demandé aux choses : être nulle part. New York était le nulle part que Quinn avait construit autour de lui-même et il se rendait compte qu’il n’avait nullement l’intention de le quitter à nouveau.”.
Florentin
0 notes