#enfant de la meuse
Explore tagged Tumblr posts
hearth-of-olympus · 3 months ago
Text
today i learned that most cities following the meuse are roughly 30km apart because that represented a day worth of walking or navigation during roman times.
theres no real point to this post i just think thats neat :)
2 notes · View notes
notesjournalieres · 10 months ago
Text
20 janvier 1824
C’est pour moi une consolation, au milieu des tribulations dont on accable le parti politique auquel j’appartiens, parce que c’est le parti national, c’est pour moi une consolation de me voir l’objet de la bienveillance presque universelle de ceux qui partagent mes opinions et d’arracher plus d’une expression d’estime à ceux qui les combattent. Ceci me revient au sujet des élections. On me porte dans l’arrondissement de Vervins. C’est ma candidature naturelle. On me porterait aussi à St-Quentin et à Soissons, pour peu que j’en eusse envie. J’aurai des suffrages dans le Bas-Rhin, et Strasbourg m’aurait élu, n’eût été l’intérêt qu’a Humann à garder cet arrondissement pour lui.
Le colonel Dubignon et d’autres patriotes de la Haute-Marne me poussent à Wassy et à Chaumont. Villemain veut me faire élire à Pontivy, dans le Morbihan. Le collège départemental de la Charente-Inférieure s’emparera de moi si j’échoue à Vervins. Autant en fera le collège de la Meuse, et, ce qui est plus important et plus sûr, le collège du Haut-Rhin. Là on est sûr de la majorité. Mes collègues disent tous qu’il faut à tout prix me nommer : « Je donnerais plutôt ma démission pour lui faire place », disait hier Bignon. Les électeurs de Senlis se sont offerts au Général Gérard. Volontiers, a-t-il répondu, pourvu qu’en cas de que le Général Foy ne serait pas nommé, je puisse donner ma démission et vous l’élire à ma place.
Ici à Paris, ils veulent (ceux qui conduisent les élections) me faire passer dans un des arrondissements populeux et certains, quoique je me borne au collège de département et seulement en cas d’insuffisance de Vervins… Je vais être député. Est-ce bien fait que de courir encore cette carrière, chaque jour plus ingrate, et chaque jour plus difficile ? Qu’y faire pour notre pays ?
Ma Lise a mis hier quatre sangsues à notre Femand. Cette saignée lui a fait un bien infini. Cependant il continue à avoir la tête lourde et l’humeur triste.
Ma Lise est souffrante. Moi, j’éprouve toujours cette sensation très vive au cœur qui devient une douleur quand je me couche sur le côté gauche. — Je vais un peu dans le monde, parce que je n’ai plus de cheval. Ce n’est pas un mal. J’en vivrai davantage avec ma femme et mes enfants.
0 notes
lalignedujour · 3 years ago
Text
Madeleine, Ma Madeleine,
Le temps se fait long ici, mais ce ne sont ni le manque de sens, ni le manque de repères, ni le manque de vivres, ni le manque d'hygiène, ni le manque de couvertures, mais c'est bien le manque de toi qui me fait souffrir le plus. Tu me manques, ton odeur me manque, ta robe de mousseline me manque, ton rôti d'agneau au piment d'Espelette et à la sauge me manque. D'ailleurs mets-tu le piment avant ou après cuisson ? Nous en parlions avec un compagnon de tranchée et je n'ai pas su lui donner la recette exacte. Ici, les bons jours, nous mangeons des rats quand notre repas n'est pas interrompu par des tirs de mortiers. Les autres : nous avons faim, voilà tout. Peut-être as-tu essayé d'autres recettes. Lorsque je serai de retour, je cuisinerai à la vapeur avec toi, on dit ici que cela préserve l'ensemble des vitamines et oligo-éléments du produit brut, il est infortuné que ce ne soit pas une méthode de cuisson plus répandue.
Comment vas-tu ? Comment va notre enfant qui doit être né à présent ? Est-ce bien un garçon comme tu le pressentais dans ta dernière lettre ? Lors de notre offensive d'hier, j'ai craint de ne jamais pouvoir le connaître. A ce propos, as-tu pensé à le faire dormir dans un lit sans barreaux ? C'est plus de gestion, cela implique de se réveiller la nuit, certes, mais il se dit dans les tranchées que cela permet à l'enfant de se trouver plus en confiance et lui donne toutes les chances d'avoir une bonne motricité globale à l'âge adulte. Ce sera une qualité précieuse à l'avenir, il n'y a qu'à voir lorsque nous slalomons entre les positions ennemies : si j'étais moins vif, je ne pourrais pas t'écrire cette lettre, et tu aurais eu de mes nouvelles par le service de l'armée qui s'occupe d'annoncer les morts au combat ahah !
Madeleine, donne-moi de tes nouvelles. Ici, il fait gris, humide et froid mais ça n'a l'air de ne pas étonner les locaux. Dans la division voisine, ils sont nombreux à être originaire de la Meuse, et ils appellent ce temps dégueulasse simplement l'automne. J'espère qu'il fait meilleur à la maison, je sais combien tu aimes quand les draps peuvent sécher au soleil. Je t'entends encore m'expliquer que les rayons UV tuent les bactéries qui auraient résisté au lavage.
Je pense à toi, Madeleine. A toi, et à ce qui nous attend. J'espère que tu tonds la pelouse régulièrement et que tu as pu faire réparer cette tuile cassée. Je t'avoue que n'apprécierais guère de devoir m'en occuper à mon retour. De mon côté, je fais de mon mieux pour gagner cette guerre, et rester en vie.
A notre bonheur futur. Je t'aime.
André, Ton André
3 notes · View notes
Text
7 - Le convoi de la liberté.....
....Témoignage
A défaut d'avoir pu circuler librement, la liberté a démontré qu'elle n'avait plus droit de cité, ni en France, ni sur ce territoire économique Européen, à Bruxelles Elle est traitée comme un paria, un dangereux terroriste.
Les séditieux, les antisémites, les antivaxs, les homophobes , le convoi de la honte, comme s'empressent de dire les Darmanin, les Vals, les Bayrou, relayés par ce vomi de propagande.
Ces serviteurs de l'oligarchie qui font plus figure de repris de justice, de parasites du pouvoir que de serviteurs de la Nation.
Le peuple, par le Convoi de la Liberté, a fait une belle démonstration, celle d'un peuple fraternel.
Nous voulions rendre visite à Jupiter. Nous utilisons les routes tracées par les jacobins, celles qui centralisent un pouvoir sans partage.
Le peuple, heureux de voir son roi, sort de sa chaumière. Il s'arrête à la station pour remplir de ce précieux liquide le réservoir de sa vieille carriole.
Il y a le feu à la pompe, les prix flambent, 1 euro 76 le litre.
Vendredi 11 février.
De points en points de ralliement, les mal-aimés de la cour du roi gonflent le cortège de la liberté.
A chaque point de rencontre, nous sommes reçus par les habitants.
Ils sont là, les yeux brillants, fiers de cette France d'en-bas.
Merci, pour tout ce que vous faites nous confient-ils. Une table à l'aide de deux tréteaux est dressée. Des victuailles nous sont servies, du chocolat chaud nous réchauffe le cœur.
Le mot fraternel a retrouvé tout son sens. On s'embrasse, on se serre la main. Des dons aux plus démunis sont offerts pour permettre d'avancer vers la capitale.
Tout geste barrière, distanciation sociale, peur de l'autre n'a plus prise sur nous.
Le premier point de ralliement se trouve sur le parking d'Auchan Metz Semécourt. Les gilets jaunes d'Aumetz sont déjà là.
A proximité d'une fourgonnette sont acheminées les victuailles données par des bénévoles Des autocollants du Convoi de la Liberté nous sont distribués.
Nous faisons connaissance avec de nouvelles têtes. La gendarmerie vient aux renseignements, un hélicoptère survole la zone. Relève t-elle les plaques d'immatriculation ?
En quittant le parking, ceux qui ne peuvent nous accompagner, nous saluent de la main.
Gwen, de Metz, est spécialement venue pour assister au départ. C'est avec une certaine tristesse qu'elle a renoncé à nous accompagner.
Le convoi se forme, direction Nancy. Je fais route avec mon coéquipier, Omar de Jarny.
Le soleil se lève et a bien l'intention de faire le chemin avec nous.
Tout au long du parcours, des badauds sur les ponts, les bords de routes, munis de drapeaux, de banderoles nous saluent.
Nous ressentons un soutien et une implication de la population.
Même accueil à Nancy. Les Alsaciens, les Vosgiens et la Meuse viennent gonfler les rangs. La fête est encore plus grandiose. Les chants, la musique, les discours accompagnent cet énorme banquet offert par les bénévoles Nancéiens. La Marseillaise, le chant des partisans, des gilets jaunes font vibrer leurs cordes vocales.
La paix, la joie, les liens humains nous donnent envie de nous battre pour nos enfants. Cette bulle du Convoi de la Liberté est sous haute surveillance. Elle ne devrait pas devenir la nouvelle pandémie.
La police se tient à l'écart. En quittant les lieux, des motards nous ouvrent la route.
Tout se passe en bonne intelligence. Nous continuons notre route en direction de Reims. Un air de vacances anime ce long convoi. Le soleil est de la partie. Les véhicules sont décorés , de drapeaux Français et régionaux, d'autocollants en soutien au convoi de la LIBERTÉ.
Nous ne manquons pas de saluer ceux qui nous attendent sur les ponts, sur le bas côté. De nombreux routiers klaxonnent, exhibent des gilets jaunes. Même des gendarmes nous ont fait des signes de soutien.
La nuit commence à tomber.Nous entrons dans un grand parc routier.
Les Champenois sont au rendez-vous. Nous sommes accueillis chaleureusement par une longue haie d'honneur.
"Nous on veut continuer à danser encore. Voir nos pensées enlacer nos corps. Passer nos vies sur une grille d'accords. Oh non non non non non Nous on veut continuer à danser encore..."
C'est un moment chargé en émotions. Nous faisons connaissance d'Armelle de Frouard et Corinne de Maxeville. Ce sont deux dames bien courageuses. L'une d'elle est en camionnette, l'autre en voiture. Il fait nuit. Elles nous demandent de les prendre sous notre aile. Oui, car elles nous nomment leurs anges gardiens.
Une soirée animée nous est réservée. La Marseillaise nous donne la chair de poule. Les consignes se propagent de bouche à oreille. Ici, il n'y a pas d'organisateurs. " Profiter de la nuit pour traverser le barrage de police" " Point de replis Fontainebleau, Vincennes, ..." "
Ici chacun sait ce qu'il veut, ce qu'il fait, quand il passe. Ami, si tu tombes, un ami sort de l'ombre à ta place " La liberté des gueux se limite aux portes de Paris. Nous venons une nouvelle fois de nous casser les dents au pied de ce que les Parisiens, les instances du pouvoir appellent la démocratie. "Venez me chercher " nous rappelle si bien ce petit arrogant.
Cette Démocratie moribonde, n'est qu'illusion. Paris est en état de guerre. Un ennemi insidieux tente de l'envahir, LA LIBERTE. Le Préfet Lallemand, sous les ordres d'un pouvoir répressif, s'empresse d'accueillir le peuple aux portes de la capitale.
Sa garde rapprochée, sa milice, sont aussitôt déployées sur les derniers remparts de l'oligarchie. Des renforts de Gendarmerie Mobile, des engins blindés bloquent le périphérique. Le Préfet Lallemand promet qu'à la moindre incursion, les véhicules seront évacués sur des camions plateau et confinés à la fourrière. Une amende de 4500 euros, 2 ans d'emprisonnement, un retrait de 6 points sur le permis et la suspension du permis de conduire si la Liberté venait à entraver la circulation.
Tous les moyens sont bons pour dissuader le convoi.
A partir de Meaux, nous rentrons dans une zone de non droit. Un arrêté du Préfet Lallemand interdit à toute expression de Liberté de circuler librement. La perspective de rentrer dans Paris s'éloigne.
"Un grave accident vient de se produire le 12 février 2022 à la porte de Paris. Le convoi de la Liberté s'est fracassé sur le mur de la Dictature."
Nous faisons une incursion par les petites routes pour nous rendre sur notre lieu de repli. D'autres personnes, rencontrées à Reims, nous accompagnent. Nous installons le bivouac sur un parking à la cité Descartes à Champs sur Marne, non loin d'une station RER. Raymond, Christian, Odile et Clarysse de Saint Avold nous rejoignent. Nous passons notre première nuit à l'arrière de nos véhicules, les sièges rabaissés.
On chauffe notre repas sur un réchaud à gaz. L'accès aux restaurants nous est interdit car nous sommes devenus des citoyens de seconde zone.
Samedi 12 février
Au lever du jour, nous plions bagages.
Nous apprenons que l'accès sur Paris est entravé par les forces de l'ordre. Le fait de ne pouvoir pénétrer dans Paris nous devient insupportable et nous laisse un goût amer.
Comment Macron peut-il interdire ce mouvement populaire où le mot d'ordre est "Liberté" de se déplacer ?
Raymond et Christian sont déjà dans un parking à Nation. Nous décidons de passer outre cette interdiction et de les rejoindre. Nous faisons route vers la capitale. Nous apprenons qu'ils verbalisent sans ménagement et que ces deux derniers vont à la manifestation déclarée entre la Place d'Italie et Place de la Nation.
Le cortège du Convoi de la Liberté semble être compromis. Peu de véhicules ont réussi une incursion.
Nous retournons à Champs pour prendre le RER direction Place d'Italie. Les participants au convoi viennent gonfler cette manifestation déclarée. Je vois Manu, celui qui perdit son oeil le 19 novembre 2019 sur cette même place, Jérôme Rodriguez et une délégation d'Antillais de Guadeloupe Une tentative de manipulation se passe sous nos yeux.
Un convoi de police traverse la manifestation. Des Black Blocs venus de nulle part caillassent et s'en prennent aux véhicules.
Le tout sous l'objectif de la caméra de M6. J'ai interpellé le journaliste en disant. "C'est cela que vous allez montrer au 20 heures ?
Mais non, nous ne leur donnerons pas l'occasion d'instaurer la loi martiale. Le Peuple de France sait se tenir.
La paix, la fraternité, le respect de l'autre, la bonne humeur sont les maîtres mots de ce Convoi de la Liberté.
Bruno rejoint son épouse Armelle sur le lieu de la manifestation. Nous apprenons que quelques véhicules ont pu pénétrer dans Paris.
Ils défient les autorités. Certains circulent sur l'avenue des Champs Elysées. Elle est prise d'assaut par les défenseurs de la Liberté.
La police n'a aucune retenue:
Des vitres de portières sont brisées, les chauffeurs sont extirpés et les véhicules évacués à la fourrière. La jambe d'un manifestant est brisée sous les coups de matraque. Un policier braque son arme sur un manifestant ayant orné sa voiture du drapeau Français, un second arrache le drapeau Français et le jette à terre. Une interpellation musclée a failli faire perdre la vie à un manifestant de 24 ans.
Cette police n'est plus au service du peuple mais de cet ordre mondial.
La manifestation était grandiose. C'est l'occasion de revoir certains et de faire connaissance avec de belles personnes. M Éreintés, nous reprenons le RER pour Champs.
Bruno et Armelle quittent le convoi.
Voir suite
0 notes
justforbooks · 6 years ago
Photo
Tumblr media
Une madeleine est un petit gâteau traditionnel lorrain aux œufs, en forme de coquillage, allongée ou ronde.
En France, la madeleine est souvent présente durant le goûter des enfants ou la pause café.
Symbole de convivialité (le fait de « tremper sa madeleine » va de pair avec le fait de converser autour d'une boisson chaude), elle a fait la réputation de la ville de Commercy, en Meuse, où elles sont fabriquées depuis le XVIIIe siècle.
L'écrivain Marcel Proust fait intervenir la madeleine dans une scène (intérieure) célèbre de son œuvre À la recherche du temps perdu, dans le premier volume du roman Du côté de chez Swann. Le gâteau, trempé dans une tasse de thé, devient brusquement déclencheur non du simple souvenir, mais du fait de ressentir quelques instants une scène de son enfance.
La madeleine de Proust est devenue une métaphore souvent évoquée en France comme dans d'autres pays.
Les brouillons du roman révèlent qu'à l'origine, c'est une tranche de pain grillé qui aurait dû être trempée dans le thé : cela apparaît notamment dans Jean Santeuil.
Daily inspiration. Discover more photos at http://justforbooks.tumblr.com
5 notes · View notes
Text
Le Masurier, artiste peintre
Tumblr media
Le Masurier, artiste peintre L’exposition « Le modèle noir, de Géricault à Matisse », en 2019, a révélé une évolution de la perception de l’artiste peintre face à son modèle noir, une évolution matérielle par le travail des pigments et le rendu des couleurs et lumières, mais aussi une évolution de la relation humaine modifiant la place du modèle noir de l’arrière-plan au devant de la construction scénique. Le tableau de Manet, Olympia, excelle par la voluptuosité des formes et l’opposition de couleurs, la servante noire ne se détachant du fond du tableau que par l’éclat de sa robe, alors que le tableau de Marie Guillemine Benoist, Madeleine, érige le modèle noir en personnage unique dont l’humanité nous assaille. Le modèle noir de cette exposition s’analyse en termes d’esthétique associé au regard de l’artiste selon son désir de mise en perspective ou d’essentialisation des personnages. Dans la même veine des peintures réalistes, nous allons découvrir des œuvres dont le sens se situe dans le témoignage d’une période historique du XVIIIe siècle. Une lumière accentuée est projetée sur les personnages des antilles dans leur vie quotidienne. L’approche picturale est éloignée de la peinture coloniale plus connue, centrée sur les caraibes où noirs et métis sont dépeints dans une condition de soumission aux blancs conquérants. Une approche picturale qui nous saisit d’étonnement par une apparente absence de préjugés quant aux nuances de couleurs de peau. Une obsession du détail dans l’habillement, les attitudes et l’environnement place les personnages sous un regard égalitaire de l’artiste peintre. Le regard n’est aucunement différencié mais seule la position sociale est subtilement marquée. Le Masurier figure parmi ces artistes des antilles. Il a été découvert par Hugh Honour, historien d’art anglais, il y a une quarantaine d’années. On ne sait pas grand-chose sur sa vie, sinon qu’il est probablement d’origine métropolitaine et qu’il a séjourné en Martinique dès les années 1770 où il accompagnait le comte Maximilien Claude de Choiseul-Meuse, aide-major général puis commandant en second de la Martinique, entre 1766 et 1789. Quatre tableaux peints par Le Masurier ont attiré l’attention des historiens : - Esclaves noirs à la Martinique, huile sur toile,1775, ministère des Outre-mer, Paris - Famille de mûlâtres, huile sur toile,1775, ministère des Outre-mer, Paris - Portrait de Choiseul-Meuse et sa famille à la Martinique, huile sur toile,1775, Collection particulière (en 1992) - Le marché de Saint-Pierre à la Martinique, huile sur toile (documenté en 1769-1775) - 169 x 234 cm, Avignon, Musée Calvet (donation Marcel Puech). Nous analyserons deux de ces tableaux : Le tableau « Esclaves noirs à la Martinique » photographie un moment de repos des esclaves. Ceux-ci se trouvent dans un cadre scénique exclusivement centré sur eux. Les personnages sont dépeints avec différentes tonalités de peaux. Autour d’une table, en extérieur, une femme noire, assise en premier plan, semble argumenter sur un sujet quelconque sous les regards attentifs d’un coupeur de canne, son coutelas de travail à la main et d’une mûlatresse quelque peu en retrait de la conversation. Les coiffes, les robes et les attitudes des deux femmes révèlent probablement des positions sociales légèrement différentes. Plus loin, un homme boit, à la bouteille. Les enfants en arrière-plan semblent se réjouir de la richesse de la plantation en s’aidant d’une gaule pour faire tomber les fruits des arbres. Une atmosphère paisible, un moment éloigné des contraintes de l’esclavage se dégage de cette peinture. Avec le tableau « Famille de mûlâtres », les personnages sont dépeints en ambiance intérieure. L’artiste porte également une attention particulière aux nuances de couleurs de peaux. Les trois femmes ainsi que la jeune fille se tenant près de l’une d’entre elles sont habillées des robes longues européennes dont la taille est corsetée. La mulâtresse au centre du tableau paraît rivaliser d’élégance avec une tenue plus colorée et riche. Le tissu de qualité semble suivre une mode de métropole. Le bas de la robe est doublé d’un voile soyeux dont Le Masurier s’est employé à représenter chacun des plis afin d’en signifier la finesse. La coiffe madras portée très haut, les bijoux d’oreille ainsi que le calme, l’assurance qui se dégage d’elle la valorise en tant que maîtresse de la maison recevant ses hôtes et peut-être en tant que femme de couleur libre. Cependant, on s’interroge sur le message transmis par l’artiste peintre Le Masurier à travers ses tableaux. A-t-il délibérément voulu donner une image idéalisée des antilles en éradiquant tout ce qui pourrait rappeler la souffrance de l’esclavage ? Une réponse nous est donnée par Anne Lafont, Directrice d’études à la prestigieuse École des hautes études en sciences sociales (EHESS) de Paris, dans sa conférence, « Blackness, quel espace pour une histoire de l’art des mondes créoles? », qui avait pour objectif « de mettre en lumière la contribution africaine à la fabrication d’œuvres peu connues réalisées aux Antilles pendant la période coloniale et esclavagiste ». Elle insiste sur l’évidence des « rapports de domination propres à la société coloniale » sous-jacents dans ces tableaux, mais qui révèlent des « espaces d’autonomie et de créativité que les populations noires et créoles réussissaient à se ménager à l’intérieur de cette société. » Sans vouloir minimiser le contexte dramatique de l’esclavage, on pourrait ajouter à la réflexion de Anne Lafont que Le Masurier, peut-être sensible aux pressions des abolitionnistes, réattribue son humanité à l’homme antillais quelque soit sa couleur de peau, en l’imposant au centre de ses tableaux et démontre une complexité variable des rapports sociaux durant cette période, d’une île à l’autre et sans aucun doute, d’une habitation à l’autre. Image : « Famille de mulâtres », Le Masurier, 1775. Aurore Holmes Read the full article
1 note · View note
ilya100ans · 4 years ago
Text
Il y a 100 ans
Décembre 1920 - des Annales de Lyre No. 179.
[Ce numéro est entièrement consacré aux résultats du Palinod de Lyre de 1920. Ce concours de poésie inauguré dès 1909 par l’abbé Thuillier, lui-même poète talentueux. Le Palinod, basé sur un modèle du Moyen Age, rendit célèbre non seulement l’abbé mais aussi la commune de La Neuve-Lyre, attirant des concurrents de toute la France. Nous donnons, à titre d’exemple, les poèmes ayant remporté le premier prix dans les deux catégories].
 PREMIÈRE LYRE
(Poésies Mariales)
Offerte par S. G. Mgr DÉCHELETTE, Evêque d’Evreux
                                    QUÉZAC
            (Lieu de pèlerinage à la Sainte Vierge dans le Cantal)
                  L’église, svelte et blanche, au ciel parle tout bas :
                  Rien ne trouble la paix des mots que l’on devine….
                  Et comme elle est plus douce encore et plus divine
                  La réponse du Ciel aux soupirs d’ici-bas !
                    Alentour, des plateaux gazonnée et pleines d’ombres,
                  Des châtaigniers massifs, hospitaliers et bons,
                  Où chantent à la fois les zéphyrs vagabonds –
                  Et les oiseaux blottis entre les feuilles sombres.
                    Les troncs rugueux ont l’air de frustes paysans
                  Tout déformés par l’âge, usés par l’âpre terre,
                  Mais, dont un Idéal rajeunit l’âme austère,
                  Après avoir été la force de leur âge.
                    L’homme et l’arbre sont fils du même sol farouche :
                  Lourds, sauvages tous deux, ils ont la même ardeur,
                  La même bonhomie et la même verdeur,
                  Le même air recueilli, lorsque la mort les touche.
                    La Vierge reste là, dans son domaine aimé,
                  Plus chez elle qu’ailleurs parmi ces âmes pures ;
                  Et sa présence plane à travers les guipures,
                  Qui forment les rameaux sur le ciel embaumé.
                  Il semble que partout son manteau nous protège,
                  Qu’elle soit là toujours, prête à nous écouter,
                  Et tout près de son cœur, il est bon de goûter
                  La piété des soirs et de l’air qui s’allège.
                    Parfois, dans un sentier ou sous les arbres verts,
                  Une soutane passe on l’on salue un prêtre.
                  Et nos rêves émus croient soudain voir renaître
                  Les moines de jadis et leurs frères convers.
                    Et quand l’ombre s’épand, limpide et reposante,
                  Trouée, en ciel bruni, de lumineux points d’or,
                  Dans un calme serein, tout se voile et s’endort,
                  Et la Vierge, sur nous, met sa main caressant.
                                                                   Mlle Jeanne ESTIVAL
                                                                     Professeur à Paris
 PREMIÈRE LYRE
(Poésies Poésies Johanniques)
 Offerte par M. le Comte de ROUVROY, Mainteneur du Palinod
                           PRIÈRE DE JEANNE D’ARC
                  Dieu, qui venez de reverdir les ceps tremblants,
                  Qui voulez, chaque avril, que les pommiers soient blancs,
                  Et qu’au bord des ruisseaux renaisse la fougère,
                  Vous qui m’avez, quand je n’étais qu’une bergère
                  Paissant son troupeau calme au milieu des taillis,
                  Elue à cette fin de sauver mon pays,
                  Et d’en chasser, à tout jamais, la bête fauve,
                  O mon Dieu, - ce pays, faites que je la sauve !
                    Vous qui dictiez les mots, que les saintes m’ont dits,
                  Qui gouvernez toute la terre et qui – tandis
                  Qu’a fleuri l’arbre au pied duquel je vous implore,
                  Avez aussi permis aux corolles d’éclore
                  Vers la Meuse, là-bas, dans le clos paternel,
                   -  O vous, le Tout-Puissant, l’Unique, l’Eternel,
                  Qui vous êtes penché sur ma pauvre ignorance,
                  Prenez, pour les unir aux lys meurtris de France,
                   Les palmes, les rameaux, les fleurs qui sont à nous !
                  Messire Dieu, je vous en conjure, à genoux,
                  Formez un seul faisceau de nos tiges défaites :
                  Du genêt, qu’en Bretagne on tisse pour vos fêtes,
                  Du lierre vendéen léger, mais point changeant,
                  Et du bel olivier au feuillage d’argent !
                  A ces branches joignez, d’un geste qui rayonne,
                  Le laurier armagnac, la treille bourguignonne,
                  Le chêne de Touraine et l’if de Domrémy !
                  Que le loup oppresseur, que le dogue ennemi
                  Retourne par delà la mer, dans son repaire :
                  Moi, je retournerai vers le champ de mon père,
                  Filer la laine blonde et traire les brebis.
                  Vous me redonnerez de l’eau vive, le pain bis
                  Et le miel, que vous me donniez dans mon enfance …
                  Mais si, pour débusquer l’Anglais qui nous offense,
                  Qui nous pille, qui nous dévore, - il me fallait
                  Renoncer à revoir mon clocher violet
                  Coiffé du ciel, - et mon berceau, coiffé de paille, …
                 Ainsi soit-il, Seigneur, - et que l’Anglais s’en aille !
                                                              Fernand MAZADe Paris
 Le Palinod de Lyre est un concours de poésie qui se tient à Lyre, en Normandie. Ses récompenses consistent en sept lyres d’or ou d’argent. (Valeur 50 à 200 francs.)
 L’une des lyres est décernée au meilleur poème en l’honneur de la Sainte Vierge.
 Dans le même Palinod, un même auteur ne peut obtenir au plus que la lyre mariale et une autre lyre. Les poètes qui ont obtenu trois lyres, dont l’une en or, ne peuvent concourir à nouveau et sont dits Mainteneurs du Palinod de Lyre. A ce titre, ils sont membres de droit du Jury d’Examen.
   Mode d’envoi des compositions. – Les pièces doivent être inédites. Toutes les pièces du même auteur doivent être signées de la même devise. Elle doivent être envoyées, pour la date fixée, en triple exemplaire et le compositions se rapportant à différentes sections sur des feuilles séparées.
 L’envoi doit être accompagné : 1° d’une enveloppe sur laquelle est répétée la devise de l’auteur et dans laquelle est son adresse ; 2° de la somme d’un franc, non pour chaque composition, mais pour chacune des sections auxquelles on concourt….
 Les auteurs qui se front connaître sont exclus. Le Comité se réserve le droit de publier les poésies « lyrées ». Le manuscrits ne sont pas rendus.
L E PALINOD DE 1922 (8° Session) 
  Le prochain Palinod est ouvert. Les envois seront reçus par M. le Secrétaire du Palinod, à la Neuve-Lyre, jusque au 1er juin 1922.
 ***********************************************************************************
L’œuvre littéraire d’un prêtre normand: Henri-Charles Thuillier (1867-1928) ancien curé de la Neuve-Lyre (Eure), présenté par Nigel Wilkins.
        Né à Nonancourt, Henri Thuillier a reçu sa première formation à Écouis et à Évreux. A la Neuve-Lyre il a créé un journal régional (Les Annales de Lyre), inspiré un concours de poésie de renommée nationale (Le Palinod de Lyre), animé des activités, en particulier de théâtre et de poésie.
        Ces poésies sont le reflet intime de l’histoire de l’époque, de la Grande Guerre, des tensions entre Eglise et Etat, des joies et déceptions d’un curé de campagne.
I – Lauriers et Roses             II – Escoviennes           III – Lyriennes                                                                      
       Une nouvelle édition en trois tomes est disponible sur le site Edilivre :
 I.     https://www.edilivre.com/lauriers-et-roses-henri-charles-thuillier.html
II.     https://www.edilivre.com/escoviennes-henri-charles-thuillier.html
III.     https://www.edilivre.com/lyriennes-henri-charles-thuillier.html
Disponible aussi sur Fnac.com, Chapitre.com, Amazon…
Lauriers et Roses : sous ce titre, sont réunies les poésies émouvantes des Lauriers de Lyre : poèmes de guerre et d’après-guerre (1923-28) en l’honneur des « Morts pour la France ». Roses France : quinze saynètes de guerre (1917), petites pièces en vers destinées à être interprétées par des enfants, avec les Quatre Sonnets et le triste Adieu, ma Lyre ! de 1928.
Escoviennes… Cette deuxième partie de notre réédition des poésies de Henri Thuillier concerne principalement les œuvres composées à Écouis (Vexin) au début de sa carrière, avant sa nomination en 1901 comme curé à la Neuve-Lyre, mais aussi quelques œuvres des années suivantes. Les Escoviennes comprennent plusieurs recueils : Les Grands Jours d’Écouis, Chez nous, Pastorales. Les Pastorales comprennent à leur tour la Cour d’amour, Jeanne d’Arc (drame à personnages), Les Bergerets. Tout, chez Thuillier, est inspiré par la foi chrétienne et un patriotisme intense : Dieu et la France.
Les Lyriennes sont ici réunies pour la première fois. Les cantiques de La Neuve Lyre de Notre-Dame (1908) furent imprimés séparément en un très petit nombre d’exemplaires, semble-t-il ; les Pages de Jeanne d’Arc (drame à personnages) fut joué (avec musique) à Évreux en 1914. Les Fleurs de Lyre ne firent jamais l’objet d’un recueil spécifique. Les nombreux poèmes décrivant les fleurs et paysages de Normandie, dont plusieurs furent publiés dans les Annales de Lyre, étaient sans doute destinés à intégrer cet ouvrage. En tête de notre recueil se trouve le magnifique Ode à Orderic Vital, à l’honneur du  grand chroniqueur normand.
 **************************************************************************************
0 notes
margotdrillet · 4 years ago
Photo
Tumblr media
Matali Crasset
LES MAISONS SYLVESTRES : LE NICHOIR, VENT DES FORÊTS
“Au cœur de la Meuse, en Lorraine, la designer matali crasset a réalisé quatre maisons sylvestres pour Le Vent des Forêts. Ces cabanes sont comme des œuvres d'art au milieu des bois. On s’y repose, on rêve, on mange, on observe et surtout, on y vit une expérience inédite.
À projet expérimental, méthode expérimentale : la proposition élaborée par matali crasset avec les habitants et les bénévoles du Vent des Forêts a consisté à saisir la forêt comme une matière vivante pour révéler l’imaginaire qu’elle suscite. Pour ce faire, il a fallu « se confronter avec humilité à la forêt pour l’écouter, l’observer », précise la designer.
Pour ne pas se laisser enfermer dans la problématique de la forme et de la fonction, matali a d’abord mis en place un dispositif de création qui consiste à montrer qu’avec n’importe quelle forme, tout est possible. Elle a alors imaginé et dessiné une forme squelette, un module appelé métaforme. Celui-ci est répliqué et déployé dans l’espace – comme le ferait un enfant qui, trouvant une forme préexistante, l’intègre dans son imaginaire et son jeu – pour former quatre types de refuges : le Nichoir, la Noisette, la Chrysalide et le Champignon.”
0 notes
caroline-coach-intuitive · 4 years ago
Photo
Tumblr media
𝗝𝗲 𝗦𝘂𝗶𝘀...🤔 Aujourd'hui, 𝗝𝗲 𝗦𝘂𝗶𝘀... 😊 Caroline, Coach Intuitive, spécialisée dans les soins de l'Âme et LaHoChi 13 ème Octave, guidance, Apithérapie Énergétique, maman de 3 enfants de 15 à 11 ans, la compagne d'un homme qui a vu qui 𝗝𝗲 𝗦𝘂𝗶𝘀..., J'ai une vie sociale riche en rencontres et expériences. J'aime la Vie, la Lumière et les énergies qui m'entourent.Je suis reconnaissante pour toutes ses épreuves de vie🙏🏻 Ma force ? Mon cœur aimant, mes intentions, mon aptitudes à aimer. J'apprends à avoir un regard emprunt de compassion et d'amour sur mon corps et mon Âme. J'ai appris à parler de moi-même avec des termes favorables. J'assume et j'accepte qui 𝗝𝗲 𝗦𝘂𝗶𝘀. Et 𝗝𝗲 𝗦𝘂𝗶𝘀... 𝗠𝗢𝗜♥️✨ Pour lire la suite de la publication : https://www.facebook.com/193957187949028/posts/584838048860938/ 𝗖𝗮𝗿𝗼𝗹𝗶𝗻𝗲 𝗔𝗹𝗹𝗶𝗼𝘁-𝗪𝗮𝘁𝗿𝗶𝗻 🌺Cré'Happy🌺 " 𝙎𝙤𝙮𝙚𝙯 𝘾𝙧𝙚́'𝙃𝙖𝙥𝙥𝙮 𝙙𝙚 𝙑𝙤𝙩𝙧𝙚 𝙑𝙞𝙚 " Coach Intuitive Soin de l'Âme Soin LaHoChi Guidance-cartomancie Apithérapie Énergétique Messenger: Caroline Alliot-Watrin Téléphone : 0636419284 Mail: caroline.cré[email protected] #coachintuitive #coaching #crehappy #creativelifehappylife #beautiful #fibromyalgie #SpondylarthriteAnkylosante #lemaladit #jesuis #celeritup #verdun #meuse (à Verdun - Meuse (55) - Lorraine) https://www.instagram.com/p/CDi6oNjKdvT/?igshid=vh59j1uuv5mf
0 notes
hearth-of-olympus · 1 month ago
Text
reading this book makes me realize i understand more wallon than i thought. makes me happy bc while i cant be arsed to actually study the language it is an important part of our folklore and history and its almost gone :( maybe i should be arsed to learn it...
found an old book of very very local legends and im living for it its so incredible.
its centered around the Meuse and talks about old castles ive seen my entire life, the small river thats basically part of my soul, folklore i grew up with like fairies nutons werewolves will o the wisp and all. im so excited to continue reading it im constantly pausing like!!!!!!!! yes i know the legends of the three ladies who jumped from a tower !!!! oh yeah those four brothers and that fairy horse that story is everywhere here
anyway local folklore guys LOCAL FOLKLORE
4 notes · View notes
notesjournalieres · 10 months ago
Text
14 janvier 1824 [suite]
J’ai vu dimanche [11 janvier] Lagarde chez lui. Fort désespéré, se jetant dans la Bourse, et disant qu’ici-bas, hors l’argent, tout est vanité. Il n’y a pas d’homme de meilleur conseil et plus chaud pour ses amis. On le juge mal à cause de ses antécédents de police. — A l’assemblée, chez Gévaudan, j’ai, sans le vouloir, nui à B. Constant. Je disais qu’il fallait soutenir énergiquement nos plus énergiques et ne pas repousser nos plus modérés. Je disais cela en faveur d’Alexandre de La Rochefoucauld. Or, on voudrait que Gérard prit sa place dans l’Oise, et laissât à Constant une place dans la députation de Paris. Ste-Aulaire me sert activement pour la nomination départementale de la Meuse. On n’est pas meilleur et plus chaud pour ses amis. J’ai passé la soirée de dimanche chez Cas. Périer. Lundi, Stanislas m’a mené au Palais-Royal. Parlage éternel du maître, sans qu’on puisse y loger une parole. Ce parlage déconsidère. D’ailleurs il n’est pas dépourvu de pureté et de justesse de raisonnements. Le prince a fort bien traité la question des apanages. Il m’a même appris là-dessus ce que je ne savais pas. Monsieur lui a dit que les extrêmes de droite et de gauche reviendraient, et que ce n’est pas un mal ; les ministres seront plus intéressés et plus obligés à maintenir les institutions. Le duc d’Angoulême est comme honteux de sa guerre d’Espagne à cause de ce qui s’en est suivi. Il n’a vu Ferdinand qu’une demi-heure. Il est revenu mécontent, ulcéré et peu disposé à le restaurer une seconde fois, si l’occasion s’en présentait.
Du Palais-Royal à Ste-Pélagie, il y a loin. J’ai vu cet excellent Koechlin qu’on ne se lasse pas de persécuter, et qui ne se lasse pas de braver ses persécuteurs par un calme mépris. Voilà qu’on le poursuit, lui et ses trois collègues patriotes du Haut-Rhin, pour la lettre à leurs commettants.
J’ai dîné lundi chez Mme de Rumford ; M. et Mme Arago, M. de Humbolt, Cuvier, Ch. Dupin, Gallois, Jaucourt. M. de Humbolt a raconté comme quoi Goëthe a écrit dernièrement à un M. Chamisso qu’une des douleurs de sa vieillesse est de se voir défiguré dans les traductions qu’on fait de ses tragédies à Paris. Koreff a été dépecé par le baron de Humbolt et par Arago et présenté par tous deux comme un ignorant.
J’ai été lundi et mardi chez la Duchesse de Vicence, fort libérale, fort montée contre la tête ardente et juvénile de St-Aignan, et tout cela au sujet d’un article inconvenant inséré dans le Pilote, par suite de la conversation de S‘-Aignan et de Corbière. — Mercredi, M. Husson est venu déjeûner chez nous. Toujours la tête vaste comme de coutume. Nous apprenons de lui que ma belle-mère mange son bien et même celui dont elle n’est qu’usufruitière. Ainsi mes enfants n’en tireront pas un centime.
Nous avons, le soir, fait des visites. Mme de Bourck nous a raconté ses démêlés avec Sébastiani dont elle accuse l’ingratitude. Nous avons achevé la soirée chez Mme Decrès. J’ai vu là ce piètre Becquez. On parle beaucoup d’une découverte métallurgique dont l’efFet est de convertir immédiatement le minerai en fer forgé. — Soult et tout le monde sont montés contre Salvandy. Suchet est embarrassé avec moi. Il crève de dépit de n’avoir pas servi en Espagne.
0 notes
lalignedujour · 6 years ago
Text
Dans mon rêve, je me lançais à la poursuite d’un enfant. Il avait déjà disparu quand je débouchais sur l’intersection. J’étais armé d’une poignée de baguettes magiques dépareillées roses et violettes, de différentes formes, et de deux ou trois feux d’artifices genre fusées de détresse. L’enfant m’avait refourgué tout ça avant de filer à toute vitesse. Je ne connaissais aucun sort, ça puait pour moi. Comme c’est à peu près le niveau le plus effrayant de cauchemar dont je suis capable, je me réveillé en sursaut.
Dans la chambre, il y avait un insecte volant (plutôt une mouche) qui faisait un va-et-vient régulier, d’un mur à l’autre. Ça faisait clairement “bzzz”, puis “bzzz”, puis “bzzz”, avec une constance impressionnante. Chaque “bzzz” faisait une grosse seconde. Après plusieurs minutes, j’ai compris que c’était en fait la respiration encombrée de Julie, qui imitait à la perfection le vol d’une mouche. C’était à première vue assez dérangeant, mais ça avait le mérite de masquer les vols plus irréguliers d’éventuels autres insectes. C’était vraiment une fille bien, cette Julie. Appaisé par cette découverte, je me rendormai rapidement en pensant aux vacances de février de mes 9 ans.
Dans la maison de mon oncle et ma tante, je me levais avant tout le monde et je trouvais l’endroit le moins sombre pour lire un livre que j’avais emprunté à la bibliothèque de l’école. C’était l’histoire d’un jeune enfant qui avait eu un accident et s’était retrouvé aplati. Le lecteur savait qu’en principe, on ne s’aplatit pas comme ça quand une charge lourde s’abat sur nous, on meurt. Mais dans un accord tacite, il continuait la lecture quand même, emporté par la narration. On lisait ce que ça changeait pour l’enfant au quotidien d’être aplati, et on apprenait que les différences réservaient parfois de bonnes surprises. C’était sobrement intitulé “Clément aplati” (le héros s’appelait Clément). Cet hiver là, on était tous malades, il y avait les boîtes de 150 mouchoirs sur au moins une table par pièce, et la maison était grande. C’est absurde de se réunir en février dans une grande maison froide et humide des Ardennes avec du carrelage partout, trop d’enfants et pas assez de chaussons, pensai-je en sombrant.
Dans la cuisine, quand je me lève, il y a déjà Julie et deux de ses potes au petit-déjeuner. De façon générale, les potes de Julie sont une catastrophe, mais a priori ceux-là sont acceptables quand ils sont isolés. Je quitte les lieux à l’arrivée des autres. Hier soir, y en a quand même un qui a jeté une unité centrale dans la Meuse, encouragé par le groupe. Ils étaient vraiment contents, j’ai même cru déceler quelques secondes après une admiration sans limite chez le petit. Il l’a regardé avec des yeux brillants, amoureux, et il a dit “t’es vraiment un fou, toi !”. Julie disait “allez, allez, là !” parce qu’on allait rater le bus. Elle voulait pas attendre dans le froid.
Dans le froid, entre les réflexions bruyantes des mecs, on a attendu 25 minutes. J’ai proposé de marcher, mais personne m’a entendu, et je connaissais pas le chemin. Je voulais pas, mais en voyant Julie grelotter, j’ai pensé à son pubis et je me suis dit qu’elle allait survivre. J’aime bien qu’il soit recouvert de poils en fait. Je trouve qu’il faut du caractère aujourd’hui pour pas couper, raser, élaguer. Elle s’affranchit de son époque, c’est pas rien. Dans le bus, elle s’est posée sur mon épaule avec l’excuse de s’endormir, mais je sais qu’elle faisait semblant. C’était peut-être pour que ses potes arrêtent de lui parler. J’ai aussi fermé les yeux. Quand c’était notre arrêt, c’est Julie qui a bondi en premier, en alertant les autres, elle est vraiment trop bonne, ils ne la méritent pas. Il faut que je parte d’ici.
4 notes · View notes
snap221me · 4 years ago
Text
Verdun : Coups de ceinture, gifles… Un couple condamné pour violences sur ses enfants
Verdun : Coups de ceinture, gifles… Un couple condamné pour violences sur ses enfants
Tumblr media
Une salle d’audience dans un palais de justice (illustration). — Camille Allain / 20 Minutes
Un couple de trentenaires était jugé mercredi devant le tribunal correctionnel de Verdun, dans la Meuse. Ils étaient suspectés d’avoir infligé des mauvais traitements à leurs six enfants, rapporte L’Est Républicain.
De nombreux témoignages évoquaient des coups de ceinture, des gifles, des fessées… Mais…
View On WordPress
0 notes
eglise22 · 4 years ago
Text
Mois de Marie : J14
Tumblr media
Sermon des douze Étoiles sur les douze Privilèges de la Vierge Marie.
« Ô Notre-Dame Médiatrice, comme Te voici devenue l'amie du Seigneur, ô Dame ! Combien proche, que dis-je, combien intime à cause de Tes mérites ; quelle grâce Tu as trouvé auprès de Lui ! En Toi Il demeure, et Toi en Lui ; Tu Le revêts et Tu es revêtue par Lui. Tu le revêts de la substance de Ta chair, et Lui, Il Te revêt de la gloire de sa Majesté ; Tu revêts le soleil d'une nuée, et Toi-même Tu es revêtue par le soleil. Et maintenant, ô Mère de Miséricorde, au nom de cette Tendresse même de ton Cœur très pur, la Lune - l'Eglise - prosternée à Tes pieds T'adresse ses pressantes supplications, à Toi la Médiatrice établie pour elle auprès du Soleil de justice, pour obtenir que dans Ta lumière elle voie la Lumière, pour mériter par Ton entremise les bonnes grâces de ce Soleil qui T'a aimée vraiment plus que tout, qui T'a faite si belle en Te parant d'un manteau de gloire et en plaçant sur Ton front la plus belle des couronnes. Nourris aujourd'hui Tes pauvres, ô Notre Dame, car Tu es vraiment la Vierge choisie par avance et destinée au Fils du Très-Haut qui est au-dessus de tout, Dieu béni à jamais. Ainsi soit-il. »
Quelles sont ces douze Étoiles qui composent à Marie un Diadème Royal ?
Nous pouvons reconnaître, non sans motif, semble-t-il, dans ces douze étoiles, les douze Privilèges de grâce qui font à Marie une Parure unique. En effet, si on distingue en Marie : des Privilèges du ciel, des Privilèges du corps, des Privilèges du cœur ; et si ce trinôme est multiplié par quatre, nous avons à n'en pas douter, la série complète des douze étoiles qui brillent au Diadème de notre Reine. Pour moi, un éclat particulier rayonne de la Naissance de Marie (1), de la Salutation de l'ange (2), de la venue sur Elle de l'Esprit Saint (3), de l'ineffable Conception du Fils de Dieu(4). De même resplendissent d'une beauté éclatante : son premier Rang parmi les vierges(1), sa Fécondité sans souillure (2), sa Maternité exempte de fatigue (3), son Enfantement sans douleur (4). De plus, resplendissent en Marie tout autant : la délicatesse de sa Modestie (1), l'Humilité de son dévouement (2), la magnanimité de sa Foi (3), le Martyre de son cœur (4).
Je laisse à votre zèle le soin de scruter plus attentivement chacun de ces Privilèges…
Saint Bernard de Clairvaux (1090-1153)
Prière
« SOUVENEZ-VOUS, ô très miséricordieuse Vierge Marie » est une prière catholique dédiée à la Vierge Marie. Elle a été composée au XIIe siècle, en 1153, par Saint Bernard de Clairvaux, fondateur de l'Ordre des Cisterciens. La Très Sainte Vierge Marie n'abandonne jamais ceux qui prient son intercession et cette prière permet d'accomplir l'impossible.
Souvenez-vous, ô très miséricordieuse Vierge Marie, qu'on n'a jamais entendu dire qu'aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection, imploré votre assistance ou réclamé votre secours, ait été abandonné.
Animé d'une pareille confiance, ô Vierge des vierges, ô ma Mère, je cours vers vous, je viens à vous et, gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds.
Ô Marie, Mère du Verbe incarné, ne rejetez pas mes prières, mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer. Ainsi soit-il.
Saint Bernard de Clairvaux (1090-1153)
Chapelet
Nous pouvons nous joindre au chapelet récité à Lourdes sur KTO ou à la radio sur RCF à 15h30.
Ce jeudi, nous prions avec les mystères lumineux :
le Baptême au Jourdain
Les noces de Cana
La prédication de Jésus
La Transfiguration
L'institution de l'Eucharistie
Intention
Prions le Seigneur, avec Marie, pour le monde médical : les aide-soignants, les ambulanciers, les infirmières, les médecins, les chercheurs, et tous ceux qui se dévouent pour le bien-être et la santé de tous les malades.
Chant
Salve Regina
Saint Bernard serait l'auteur des trois dernières invocations : O Clemens, O Pia, O Dulcis Virgo Maria. En effet, d'après les récits de ses miracles, il se trouvait dans la cathédrale de Spire, en Allemagne, en présence de tout le clergé, quand il se mit trois fois à genoux, disant à chaque agenouillement l'une des trois invocations. L'Église aurait ensuite décidé d'incorporer ces prières à la fin du Salve.
Selon une autre tradition, il se trouvait dans la basilique Notre-Dame d'Avioth (actuellement dans le département de la Meuse) quand il chanta le Salve Regina pour la première fois. D'autres sources attribuent au saint la composition de toute l'antienne.
Illustration
L'apparition de la Vierge à Saint Bernard Matteo di Pacino (Maître de la Chapelle Rinuccini), 1370, Accademia de Florence
Ce panneau est l'un des tous premiers exemples de l'invention de cette iconographie. Car parmi les nombreuses visions racontées dans les textes sur la vie de Saint Bernard, il n'y en a aucune qui corresponde précisément à la scène : Marie entourée d'anges apparaissant au Saint en train d'écrire.
L'idée en semble logique, vu la popularité du Saint à cette époque et sa dévotion bien connue envers Marie.
Une autre source de cette iconographie pourrait être un traité attribué à l'époque à Saint Bernard, le Planctus sancta marie virginis, dans lequel la Vierge, n'étant plus elle-même capable de pleurer depuis son accession au Paradis, demande au Saint de transcrire, avec ses propres larmes, les douleurs que lui a fait éprouver la Passion de son fils.
De manière très originale, le panneau illustre le dialogue entre le scribe qui, pour faire préciser un point obscur à sa commanditaire, écrit la question dans son livre…
Reine des cieux, mère du crucifié, étais-tu à Jérusalem quand fut capturé ton fils ? Regina Celi mater crucifixi dic mater domini si in jerusalem eras quando captus fuit filius tuus …et l'Apparition qui lui répond, en lettres dorées :
J'étais à Jérusalem quand j'ai entendu cela. Jerusalem eram quando hoc audivi
L'idée d'un échange « littéraire » entre Marie et son admirateur, et d'une différence typographique (lettres manuscrites contre lettres dorées) traduisant la distance entre le Saint et le Divin, se retrouvera chez Filippino Lippi.
via Paroisse Saint-Tugdual de TREGUIER https://ift.tt/2zEOdCD
Tumblr media
0 notes
natalunasans · 7 years ago
Video
youtube
Jacques Brel - "Il neige sur Liège"
it’s snowing where i live!!  not as pretty as this, but you take what you can get...
Il neige il neige sur Liège Et la neige sur Liège pour neiger met des gants Il neige il neige sur Liège Croissant noir de la Meuse sur le front d'un clown blanc Il est brisé le cri Des heures et des oiseaux Des enfants à cerceaux Et du noir et du gris Il neige il neige sur Liège Que le fleuve traverse sans bruit Il neige il neige sur Liège Et tant tourne la neige entre le ciel et Liège Qu'on ne sait plus s'il neige s'il neige sur Liège Ou si c'est Liège qui neige vers le ciel Et la neige marie Les amants débutants Les amants promenant Sur le carré blanchi Il neige il neige sur Liège Que le fleuve transporte sans bruit Ce soir ce soir il neige sur mes rêves et sur Liège Que le fleuve transperce sans bruit
1 note · View note
payetonjournal · 7 years ago
Photo
Tumblr media
[TW violences, viols] Depuis hier, cette horreur circule sur les réseaux sociaux. Publié par La Meuse (Sudpresse), vous pouvez aussi le lire ici : http://liege.lameuse.be/51129/article/2017-02-28/violences-sexuelles-les-femmes-pas-si-innocentes-que-cela
Au-delà du titre et de l’inter-titre qui sont à vomir, certains pourraient penser que c’est seulement racoleur mais qu’il y a quelque chose derrière, un vrai sujet. Si déjà je pense qu’il n’est pas nécessaire de s’abaisser à ça pour vendre un papier, le contenu de cet article est lui aussi très flippant et véhicule de nombreuses informations très limite en formulant les choses de manière bien étrange… Plusieurs points m’ont interpellé.
- Donc l’information de base, c’est que les femmes ne sont “pas si innocentes que ça”. “Sur les 2.385 suspects qui ont été fichés dans la BNG en 2015 pour violence sexuelle, 407 étaient des femmes et 1.978 des hommes. Ce qui correspond à une proportion 83 %-17 %.” Ah oui en effet, c’est bien les 17% qui interpellent et pas le fait que les hommes soient majoritairement les agresseurs. Tout ça sans préciser nulle part que 91% des personnes violées sont des femmes (INSEE 2015). Un détail sûrement.
- Il n’y a pas que dans le titre que le vocabulaire est à vomir. Chaque journaliste sait que le choix des mots est très important et peut vite faire basculer son papier dans un sens comme dans un autre. Ici c’est extrêmement révélateur. “En matière de viols, ils sont indétrônables” (c’est un concours ou bien ?) ; “Les infractions où les femmes sont le mieux représentées” (ouf on est toujours dans la course ?), la "pornographie enfantine" devient un "passe-temps pervers" (un crime ? bof on va pas utiliser des termes extrêmes non plus).
- L’inter-titre indique donc que “L’incitation à la débauche est une spécialité féminine”. Mais qu’est-ce donc que l’incitation à la débauche ? On l’apprend un peu plus loin… Cela peut donc être “une femme qui ferme les yeux sur son mari qui abuse de son enfant”, donc déjà c’est un crime qu’elle ne fait pas seule, mais passons… Car “l’incitation à la débauche, c’est aussi faire du racolage sur la voie publique”. Ça alors, nous parlons donc de femmes généralement précaires et faisant souvent partie de réseaux, qui se prostituent dans la rue et se mettent très souvent en danger. Donc, ça alors, les femmes sont plus majoritairement dans cette situation plutôt que les hommes ? Situation qui est résumée comme étant “une spécialité féminine” donc. Alors qu’on nous dit même quelques lignes plus loin : “On tombe là sur des prostituées ou sur des toxicomanes qui proposent du sexe à 5 ou 10 € pour se payer leur came” donc des personnes qui ne semblent pas vivre la plus belles des vies n’est-ce pas.
- Et là je crois qu’on arrive au must du must en fin d’article. “Pour le sexologue et thérapeute Guillaume Van Der Meersch, si l’homme reste le principal agresseur sexuel, « c’est probablement dû à des facteurs hormonaux et biologiques (testostérone…). Et quand l’homme passe à l’acte, c’est parce que, vu sa fragilité narcissique, il n’a pas intégré les interdits fondamentaux.” Bon et bien voilà une nouvelle défense de qualité pour les violeurs “c’est pas moi c’est mes hormones”. Sérieusement, WTF là ? On nous explique dans le plus grand des calmes, que si les hommes sont plus souvent des agresseurs, c’est dû à la testostérone. Culture du viol ? Éducation genrée dès la naissance ? Nope, testostérone qui fait qu’on intègre pas trop “les interdits fondamentaux”, comme si les hommes étaient des êtres dépourvus de cerveau ou de libre arbitre.
EDIT : voici la réponse de Guillaume Van Der Meersch sous la publication Facebook : https://www.facebook.com/…/a.18217872047…/1847941555483661/… Connaissant certaines pratiques journalistiques douteuses et voyant le rendu final du papier, j'ai plutôt tendance à croire les propos avancés en ce qui concernent les raccourcis et modifications des citations suite à l'entretien.
Photo @flolepoivre sur Twitter
57 notes · View notes