#enfant de la meuse
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today i learned that most cities following the meuse are roughly 30km apart because that represented a day worth of walking or navigation during roman times.
theres no real point to this post i just think thats neat :)
#i love that river with all my heart#the water is 23c rn and it was such a blessing going for a swim in this hellish weather <3#meuse#did i have a tag#enfant de la meuse
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20 janvier 1824
Câest pour moi une consolation, au milieu des tribulations dont on accable le parti politique auquel jâappartiens, parce que câest le parti national, câest pour moi une consolation de me voir lâobjet de la bienveillance presque universelle de ceux qui partagent mes opinions et dâarracher plus dâune expression dâestime Ă ceux qui les combattent. Ceci me revient au sujet des Ă©lections. On me porte dans lâarrondissement de Vervins. Câest ma candidature naturelle. On me porterait aussi Ă St-Quentin et Ă Soissons, pour peu que jâen eusse envie. Jâaurai des suffrages dans le Bas-Rhin, et Strasbourg mâaurait Ă©lu, nâeĂ»t Ă©tĂ© lâintĂ©rĂȘt quâa Humann Ă garder cet arrondissement pour lui.
Le colonel Dubignon et dâautres patriotes de la Haute-Marne me poussent Ă Wassy et Ă Chaumont. Villemain veut me faire Ă©lire Ă Pontivy, dans le Morbihan. Le collĂšge dĂ©partemental de la Charente-InfĂ©rieure sâemparera de moi si jâĂ©choue Ă Vervins. Autant en fera le collĂšge de la Meuse, et, ce qui est plus important et plus sĂ»r, le collĂšge du Haut-Rhin. LĂ on est sĂ»r de la majoritĂ©. Mes collĂšgues disent tous quâil faut Ă tout prix me nommer : « Je donnerais plutĂŽt ma dĂ©mission pour lui faire place », disait hier Bignon. Les Ă©lecteurs de Senlis se sont offerts au GĂ©nĂ©ral GĂ©rard. Volontiers, a-t-il rĂ©pondu, pourvu quâen cas de que le GĂ©nĂ©ral Foy ne serait pas nommĂ©, je puisse donner ma dĂ©mission et vous lâĂ©lire Ă ma place.
Ici Ă Paris, ils veulent (ceux qui conduisent les Ă©lections) me faire passer dans un des arrondissements populeux et certains, quoique je me borne au collĂšge de dĂ©partement et seulement en cas dâinsuffisance de Vervins⊠Je vais ĂȘtre dĂ©putĂ©. Est-ce bien fait que de courir encore cette carriĂšre, chaque jour plus ingrate, et chaque jour plus difficile ? Quây faire pour notre pays ?
Ma Lise a mis hier quatre sangsues Ă notre Femand. Cette saignĂ©e lui a fait un bien infini. Cependant il continue Ă avoir la tĂȘte lourde et lâhumeur triste.
Ma Lise est souffrante. Moi, jâĂ©prouve toujours cette sensation trĂšs vive au cĆur qui devient une douleur quand je me couche sur le cĂŽtĂ© gauche. â Je vais un peu dans le monde, parce que je nâai plus de cheval. Ce nâest pas un mal. Jâen vivrai davantage avec ma femme et mes enfants.
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Madeleine, Ma Madeleine,
Le temps se fait long ici, mais ce ne sont ni le manque de sens, ni le manque de repĂšres, ni le manque de vivres, ni le manque d'hygiĂšne, ni le manque de couvertures, mais c'est bien le manque de toi qui me fait souffrir le plus. Tu me manques, ton odeur me manque, ta robe de mousseline me manque, ton rĂŽti d'agneau au piment d'Espelette et Ă la sauge me manque. D'ailleurs mets-tu le piment avant ou aprĂšs cuisson ? Nous en parlions avec un compagnon de tranchĂ©e et je n'ai pas su lui donner la recette exacte. Ici, les bons jours, nous mangeons des rats quand notre repas n'est pas interrompu par des tirs de mortiers. Les autres : nous avons faim, voilĂ tout. Peut-ĂȘtre as-tu essayĂ© d'autres recettes. Lorsque je serai de retour, je cuisinerai Ă la vapeur avec toi, on dit ici que cela prĂ©serve l'ensemble des vitamines et oligo-Ă©lĂ©ments du produit brut, il est infortunĂ© que ce ne soit pas une mĂ©thode de cuisson plus rĂ©pandue.
Comment vas-tu ? Comment va notre enfant qui doit ĂȘtre nĂ© Ă prĂ©sent ? Est-ce bien un garçon comme tu le pressentais dans ta derniĂšre lettre ? Lors de notre offensive d'hier, j'ai craint de ne jamais pouvoir le connaĂźtre. A ce propos, as-tu pensĂ© Ă le faire dormir dans un lit sans barreaux ? C'est plus de gestion, cela implique de se rĂ©veiller la nuit, certes, mais il se dit dans les tranchĂ©es que cela permet Ă l'enfant de se trouver plus en confiance et lui donne toutes les chances d'avoir une bonne motricitĂ© globale Ă l'Ăąge adulte. Ce sera une qualitĂ© prĂ©cieuse Ă l'avenir, il n'y a qu'Ă voir lorsque nous slalomons entre les positions ennemies : si j'Ă©tais moins vif, je ne pourrais pas t'Ă©crire cette lettre, et tu aurais eu de mes nouvelles par le service de l'armĂ©e qui s'occupe d'annoncer les morts au combat ahah !
Madeleine, donne-moi de tes nouvelles. Ici, il fait gris, humide et froid mais ça n'a l'air de ne pas Ă©tonner les locaux. Dans la division voisine, ils sont nombreux Ă ĂȘtre originaire de la Meuse, et ils appellent ce temps dĂ©gueulasse simplement l'automne. J'espĂšre qu'il fait meilleur Ă la maison, je sais combien tu aimes quand les draps peuvent sĂ©cher au soleil. Je t'entends encore m'expliquer que les rayons UV tuent les bactĂ©ries qui auraient rĂ©sistĂ© au lavage.
Je pense à toi, Madeleine. A toi, et à ce qui nous attend. J'espÚre que tu tonds la pelouse réguliÚrement et que tu as pu faire réparer cette tuile cassée. Je t'avoue que n'apprécierais guÚre de devoir m'en occuper à mon retour. De mon cÎté, je fais de mon mieux pour gagner cette guerre, et rester en vie.
A notre bonheur futur. Je t'aime.
André, Ton André
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7 - Le convoi de la liberté.....
....TĂ©moignage
A défaut d'avoir pu circuler librement, la liberté a démontré qu'elle n'avait plus droit de cité, ni en France, ni sur ce territoire économique Européen, à Bruxelles Elle est traitée comme un paria, un dangereux terroriste.
Les séditieux, les antisémites, les antivaxs, les homophobes , le convoi de la honte, comme s'empressent de dire les Darmanin, les Vals, les Bayrou, relayés par ce vomi de propagande.
Ces serviteurs de l'oligarchie qui font plus figure de repris de justice, de parasites du pouvoir que de serviteurs de la Nation.
Le peuple, par le Convoi de la Liberté, a fait une belle démonstration, celle d'un peuple fraternel.
Nous voulions rendre visite à Jupiter. Nous utilisons les routes tracées par les jacobins, celles qui centralisent un pouvoir sans partage.
Le peuple, heureux de voir son roi, sort de sa chaumiĂšre. Il s'arrĂȘte Ă la station pour remplir de ce prĂ©cieux liquide le rĂ©servoir de sa vieille carriole.
Il y a le feu Ă la pompe, les prix flambent, 1 euro 76 le litre.
Vendredi 11 février.
De points en points de ralliement, les mal-aimés de la cour du roi gonflent le cortÚge de la liberté.
A chaque point de rencontre, nous sommes reçus par les habitants.
Ils sont lĂ , les yeux brillants, fiers de cette France d'en-bas.
Merci, pour tout ce que vous faites nous confient-ils. Une table Ă l'aide de deux trĂ©teaux est dressĂ©e. Des victuailles nous sont servies, du chocolat chaud nous rĂ©chauffe le cĆur.
Le mot fraternel a retrouvé tout son sens. On s'embrasse, on se serre la main. Des dons aux plus démunis sont offerts pour permettre d'avancer vers la capitale.
Tout geste barriĂšre, distanciation sociale, peur de l'autre n'a plus prise sur nous.
Le premier point de ralliement se trouve sur le parking d'Auchan Metz Semécourt. Les gilets jaunes d'Aumetz sont déjà là .
A proximité d'une fourgonnette sont acheminées les victuailles données par des bénévoles Des autocollants du Convoi de la Liberté nous sont distribués.
Nous faisons connaissance avec de nouvelles tĂȘtes. La gendarmerie vient aux renseignements, un hĂ©licoptĂšre survole la zone. RelĂšve t-elle les plaques d'immatriculation ?
En quittant le parking, ceux qui ne peuvent nous accompagner, nous saluent de la main.
Gwen, de Metz, est spécialement venue pour assister au départ. C'est avec une certaine tristesse qu'elle a renoncé à nous accompagner.
Le convoi se forme, direction Nancy. Je fais route avec mon coéquipier, Omar de Jarny.
Le soleil se lĂšve et a bien l'intention de faire le chemin avec nous.
Tout au long du parcours, des badauds sur les ponts, les bords de routes, munis de drapeaux, de banderoles nous saluent.
Nous ressentons un soutien et une implication de la population.
MĂȘme accueil Ă Nancy. Les Alsaciens, les Vosgiens et la Meuse viennent gonfler les rangs. La fĂȘte est encore plus grandiose. Les chants, la musique, les discours accompagnent cet Ă©norme banquet offert par les bĂ©nĂ©voles NancĂ©iens. La Marseillaise, le chant des partisans, des gilets jaunes font vibrer leurs cordes vocales.
La paix, la joie, les liens humains nous donnent envie de nous battre pour nos enfants. Cette bulle du Convoi de la Liberté est sous haute surveillance. Elle ne devrait pas devenir la nouvelle pandémie.
La police se tient Ă l'Ă©cart. En quittant les lieux, des motards nous ouvrent la route.
Tout se passe en bonne intelligence. Nous continuons notre route en direction de Reims. Un air de vacances anime ce long convoi. Le soleil est de la partie. Les vĂ©hicules sont dĂ©corĂ©s , de drapeaux Français et rĂ©gionaux, d'autocollants en soutien au convoi de la LIBERTĂ.
Nous ne manquons pas de saluer ceux qui nous attendent sur les ponts, sur le bas cĂŽtĂ©. De nombreux routiers klaxonnent, exhibent des gilets jaunes. MĂȘme des gendarmes nous ont fait des signes de soutien.
La nuit commence Ă tomber.Nous entrons dans un grand parc routier.
Les Champenois sont au rendez-vous. Nous sommes accueillis chaleureusement par une longue haie d'honneur.
"Nous on veut continuer à danser encore. Voir nos pensées enlacer nos corps. Passer nos vies sur une grille d'accords. Oh non non non non non Nous on veut continuer à danser encore..."
C'est un moment chargé en émotions. Nous faisons connaissance d'Armelle de Frouard et Corinne de Maxeville. Ce sont deux dames bien courageuses. L'une d'elle est en camionnette, l'autre en voiture. Il fait nuit. Elles nous demandent de les prendre sous notre aile. Oui, car elles nous nomment leurs anges gardiens.
Une soirée animée nous est réservée. La Marseillaise nous donne la chair de poule. Les consignes se propagent de bouche à oreille. Ici, il n'y a pas d'organisateurs. " Profiter de la nuit pour traverser le barrage de police" " Point de replis Fontainebleau, Vincennes, ..." "
Ici chacun sait ce qu'il veut, ce qu'il fait, quand il passe. Ami, si tu tombes, un ami sort de l'ombre à ta place " La liberté des gueux se limite aux portes de Paris. Nous venons une nouvelle fois de nous casser les dents au pied de ce que les Parisiens, les instances du pouvoir appellent la démocratie. "Venez me chercher " nous rappelle si bien ce petit arrogant.
Cette Démocratie moribonde, n'est qu'illusion. Paris est en état de guerre. Un ennemi insidieux tente de l'envahir, LA LIBERTE. Le Préfet Lallemand, sous les ordres d'un pouvoir répressif, s'empresse d'accueillir le peuple aux portes de la capitale.
Sa garde rapprochée, sa milice, sont aussitÎt déployées sur les derniers remparts de l'oligarchie. Des renforts de Gendarmerie Mobile, des engins blindés bloquent le périphérique. Le Préfet Lallemand promet qu'à la moindre incursion, les véhicules seront évacués sur des camions plateau et confinés à la fourriÚre. Une amende de 4500 euros, 2 ans d'emprisonnement, un retrait de 6 points sur le permis et la suspension du permis de conduire si la Liberté venait à entraver la circulation.
Tous les moyens sont bons pour dissuader le convoi.
A partir de Meaux, nous rentrons dans une zone de non droit. Un arrĂȘtĂ© du PrĂ©fet Lallemand interdit Ă toute expression de LibertĂ© de circuler librement. La perspective de rentrer dans Paris s'Ă©loigne.
"Un grave accident vient de se produire le 12 février 2022 à la porte de Paris. Le convoi de la Liberté s'est fracassé sur le mur de la Dictature."
Nous faisons une incursion par les petites routes pour nous rendre sur notre lieu de repli. D'autres personnes, rencontrées à Reims, nous accompagnent. Nous installons le bivouac sur un parking à la cité Descartes à Champs sur Marne, non loin d'une station RER. Raymond, Christian, Odile et Clarysse de Saint Avold nous rejoignent. Nous passons notre premiÚre nuit à l'arriÚre de nos véhicules, les siÚges rabaissés.
On chauffe notre repas sur un réchaud à gaz. L'accÚs aux restaurants nous est interdit car nous sommes devenus des citoyens de seconde zone.
Samedi 12 février
Au lever du jour, nous plions bagages.
Nous apprenons que l'accÚs sur Paris est entravé par les forces de l'ordre. Le fait de ne pouvoir pénétrer dans Paris nous devient insupportable et nous laisse un goût amer.
Comment Macron peut-il interdire ce mouvement populaire oĂč le mot d'ordre est "LibertĂ©" de se dĂ©placer ?
Raymond et Christian sont déjà dans un parking à Nation. Nous décidons de passer outre cette interdiction et de les rejoindre. Nous faisons route vers la capitale. Nous apprenons qu'ils verbalisent sans ménagement et que ces deux derniers vont à la manifestation déclarée entre la Place d'Italie et Place de la Nation.
Le cortĂšge du Convoi de la LibertĂ© semble ĂȘtre compromis. Peu de vĂ©hicules ont rĂ©ussi une incursion.
Nous retournons Ă Champs pour prendre le RER direction Place d'Italie. Les participants au convoi viennent gonfler cette manifestation dĂ©clarĂ©e. Je vois Manu, celui qui perdit son oeil le 19 novembre 2019 sur cette mĂȘme place, JĂ©rĂŽme Rodriguez et une dĂ©lĂ©gation d'Antillais de Guadeloupe Une tentative de manipulation se passe sous nos yeux.
Un convoi de police traverse la manifestation. Des Black Blocs venus de nulle part caillassent et s'en prennent aux véhicules.
Le tout sous l'objectif de la caméra de M6. J'ai interpellé le journaliste en disant. "C'est cela que vous allez montrer au 20 heures ?
Mais non, nous ne leur donnerons pas l'occasion d'instaurer la loi martiale. Le Peuple de France sait se tenir.
La paix, la fraternité, le respect de l'autre, la bonne humeur sont les maßtres mots de ce Convoi de la Liberté.
Bruno rejoint son épouse Armelle sur le lieu de la manifestation. Nous apprenons que quelques véhicules ont pu pénétrer dans Paris.
Ils défient les autorités. Certains circulent sur l'avenue des Champs Elysées. Elle est prise d'assaut par les défenseurs de la Liberté.
La police n'a aucune retenue:
Des vitres de portiÚres sont brisées, les chauffeurs sont extirpés et les véhicules évacués à la fourriÚre. La jambe d'un manifestant est brisée sous les coups de matraque. Un policier braque son arme sur un manifestant ayant orné sa voiture du drapeau Français, un second arrache le drapeau Français et le jette à terre. Une interpellation musclée a failli faire perdre la vie à un manifestant de 24 ans.
Cette police n'est plus au service du peuple mais de cet ordre mondial.
La manifestation Ă©tait grandiose. C'est l'occasion de revoir certains et de faire connaissance avec de belles personnes. M ĂreintĂ©s, nous reprenons le RER pour Champs.
Bruno et Armelle quittent le convoi.
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Une madeleine est un petit gĂąteau traditionnel lorrain aux Ćufs, en forme de coquillage, allongĂ©e ou ronde.
En France, la madeleine est souvent présente durant le goûter des enfants ou la pause café.
Symbole de convivialitĂ© (le fait de « tremper sa madeleine » va de pair avec le fait de converser autour d'une boisson chaude), elle a fait la rĂ©putation de la ville de Commercy, en Meuse, oĂč elles sont fabriquĂ©es depuis le XVIIIe siĂšcle.
L'Ă©crivain Marcel Proust fait intervenir la madeleine dans une scĂšne (intĂ©rieure) cĂ©lĂšbre de son Ćuvre Ă la recherche du temps perdu, dans le premier volume du roman Du cĂŽtĂ© de chez Swann. Le gĂąteau, trempĂ© dans une tasse de thĂ©, devient brusquement dĂ©clencheur non du simple souvenir, mais du fait de ressentir quelques instants une scĂšne de son enfance.
La madeleine de Proust est devenue une métaphore souvent évoquée en France comme dans d'autres pays.
Les brouillons du roman rĂ©vĂšlent qu'Ă l'origine, c'est une tranche de pain grillĂ© qui aurait dĂ» ĂȘtre trempĂ©e dans le thĂ©Â : cela apparaĂźt notamment dans Jean Santeuil.
Daily inspiration. Discover more photos at http://justforbooks.tumblr.com
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Le Masurier, artiste peintre
Le Masurier, artiste peintre Lâexposition « Le modĂšle noir, de GĂ©ricault Ă Matisse », en 2019, a rĂ©vĂ©lĂ© une Ă©volution de la perception de lâartiste peintre face Ă son modĂšle noir, une Ă©volution matĂ©rielle par le travail des pigments et le rendu des couleurs et lumiĂšres, mais aussi une Ă©volution de la relation humaine modifiant la place du modĂšle noir de lâarriĂšre-plan au devant de la construction scĂ©nique. Le tableau de Manet, Olympia, excelle par la voluptuositĂ© des formes et lâopposition de couleurs, la servante noire ne se dĂ©tachant du fond du tableau que par lâĂ©clat de sa robe, alors que le tableau de Marie Guillemine Benoist, Madeleine, Ă©rige le modĂšle noir en personnage unique dont lâhumanitĂ© nous assaille. Le modĂšle noir de cette exposition sâanalyse en termes dâesthĂ©tique associĂ© au regard de lâartiste selon son dĂ©sir de mise en perspective ou dâessentialisation des personnages. Dans la mĂȘme veine des peintures rĂ©alistes, nous allons dĂ©couvrir des Ćuvres dont le sens se situe dans le tĂ©moignage dâune pĂ©riode historique du XVIIIe siĂšcle. Une lumiĂšre accentuĂ©e est projetĂ©e sur les personnages des antilles dans leur vie quotidienne. Lâapproche picturale est Ă©loignĂ©e de la peinture coloniale plus connue, centrĂ©e sur les caraibes oĂč noirs et mĂ©tis sont dĂ©peints dans une condition de soumission aux blancs conquĂ©rants. Une approche picturale qui nous saisit dâĂ©tonnement par une apparente absence de prĂ©jugĂ©s quant aux nuances de couleurs de peau. Une obsession du dĂ©tail dans lâhabillement, les attitudes et lâenvironnement place les personnages sous un regard Ă©galitaire de lâartiste peintre. Le regard nâest aucunement diffĂ©renciĂ© mais seule la position sociale est subtilement marquĂ©e. Le Masurier figure parmi ces artistes des antilles. Il a Ă©tĂ© dĂ©couvert par Hugh Honour, historien dâart anglais, il y a une quarantaine dâannĂ©es. On ne sait pas grand-chose sur sa vie, sinon quâil est probablement dâorigine mĂ©tropolitaine et quâil a sĂ©journĂ© en Martinique dĂšs les annĂ©es 1770 oĂč il accompagnait le comte Maximilien Claude de Choiseul-Meuse, aide-major gĂ©nĂ©ral puis commandant en second de la Martinique, entre 1766 et 1789. Quatre tableaux peints par Le Masurier ont attirĂ© lâattention des historiens : - Esclaves noirs Ă la Martinique, huile sur toile,1775, ministĂšre des Outre-mer, Paris - Famille de mĂ»lĂątres, huile sur toile,1775, ministĂšre des Outre-mer, Paris - Portrait de Choiseul-Meuse et sa famille Ă la Martinique, huile sur toile,1775, Collection particuliĂšre (en 1992) - Le marchĂ© de Saint-Pierre Ă la Martinique, huile sur toile (documentĂ© en 1769-1775) - 169 x 234 cm, Avignon, MusĂ©e Calvet (donation Marcel Puech). Nous analyserons deux de ces tableaux : Le tableau « Esclaves noirs Ă la Martinique » photographie un moment de repos des esclaves. Ceux-ci se trouvent dans un cadre scĂ©nique exclusivement centrĂ© sur eux. Les personnages sont dĂ©peints avec diffĂ©rentes tonalitĂ©s de peaux. Autour dâune table, en extĂ©rieur, une femme noire, assise en premier plan, semble argumenter sur un sujet quelconque sous les regards attentifs dâun coupeur de canne, son coutelas de travail Ă la main et dâune mĂ»latresse quelque peu en retrait de la conversation. Les coiffes, les robes et les attitudes des deux femmes rĂ©vĂšlent probablement des positions sociales lĂ©gĂšrement diffĂ©rentes. Plus loin, un homme boit, Ă la bouteille. Les enfants en arriĂšre-plan semblent se rĂ©jouir de la richesse de la plantation en sâaidant dâune gaule pour faire tomber les fruits des arbres. Une atmosphĂšre paisible, un moment Ă©loignĂ© des contraintes de lâesclavage se dĂ©gage de cette peinture. Avec le tableau « Famille de mĂ»lĂątres », les personnages sont dĂ©peints en ambiance intĂ©rieure. Lâartiste porte Ă©galement une attention particuliĂšre aux nuances de couleurs de peaux. Les trois femmes ainsi que la jeune fille se tenant prĂšs de lâune dâentre elles sont habillĂ©es des robes longues europĂ©ennes dont la taille est corsetĂ©e. La mulĂątresse au centre du tableau paraĂźt rivaliser dâĂ©lĂ©gance avec une tenue plus colorĂ©e et riche. Le tissu de qualitĂ© semble suivre une mode de mĂ©tropole. Le bas de la robe est doublĂ© dâun voile soyeux dont Le Masurier sâest employĂ© Ă reprĂ©senter chacun des plis afin dâen signifier la finesse. La coiffe madras portĂ©e trĂšs haut, les bijoux dâoreille ainsi que le calme, lâassurance qui se dĂ©gage dâelle la valorise en tant que maĂźtresse de la maison recevant ses hĂŽtes et peut-ĂȘtre en tant que femme de couleur libre. Cependant, on sâinterroge sur le message transmis par lâartiste peintre Le Masurier Ă travers ses tableaux. A-t-il dĂ©libĂ©rĂ©ment voulu donner une image idĂ©alisĂ©e des antilles en Ă©radiquant tout ce qui pourrait rappeler la souffrance de lâesclavage ? Une rĂ©ponse nous est donnĂ©e par Anne Lafont, Directrice dâĂ©tudes Ă la prestigieuse Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales (EHESS) de Paris, dans sa confĂ©rence, « Blackness, quel espace pour une histoire de lâart des mondes crĂ©oles? », qui avait pour objectif « de mettre en lumiĂšre la contribution africaine Ă la fabrication dâĆuvres peu connues rĂ©alisĂ©es aux Antilles pendant la pĂ©riode coloniale et esclavagiste ». Elle insiste sur lâĂ©vidence des « rapports de domination propres Ă la sociĂ©tĂ© coloniale » sous-jacents dans ces tableaux, mais qui rĂ©vĂšlent des « espaces dâautonomie et de crĂ©ativitĂ© que les populations noires et crĂ©oles rĂ©ussissaient Ă se mĂ©nager Ă lâintĂ©rieur de cette sociĂ©tĂ©. » Sans vouloir minimiser le contexte dramatique de lâesclavage, on pourrait ajouter Ă la rĂ©flexion de Anne Lafont que Le Masurier, peut-ĂȘtre sensible aux pressions des abolitionnistes, rĂ©attribue son humanitĂ© Ă lâhomme antillais quelque soit sa couleur de peau, en lâimposant au centre de ses tableaux et dĂ©montre une complexitĂ© variable des rapports sociaux durant cette pĂ©riode, dâune Ăźle Ă lâautre et sans aucun doute, dâune habitation Ă lâautre. Image : « Famille de mulĂątres », Le Masurier, 1775. Aurore Holmes Read the full article
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Il y a 100 ans
DĂ©cembre 1920 - des Annales de Lyre No. 179.
[Ce numĂ©ro est entiĂšrement consacrĂ© aux rĂ©sultats du Palinod de Lyre de 1920. Ce concours de poĂ©sie inaugurĂ© dĂšs 1909 par lâabbĂ© Thuillier, lui-mĂȘme poĂšte talentueux. Le Palinod, basĂ© sur un modĂšle du Moyen Age, rendit cĂ©lĂšbre non seulement lâabbĂ© mais aussi la commune de La Neuve-Lyre, attirant des concurrents de toute la France. Nous donnons, Ă titre dâexemple, les poĂšmes ayant remportĂ© le premier prix dans les deux catĂ©gories].
 PREMIĂRE LYRE
(Poésies Mariales)
Offerte par S. G. Mgr DĂCHELETTE, EvĂȘque dâEvreux
                  QUĂZAC
      (Lieu de pÚlerinage à la Sainte Vierge dans le Cantal)
         LâĂ©glise, svelte et blanche, au ciel parle tout bas :
         Rien ne trouble la paix des mots que lâon devineâŠ.
         Et comme elle est plus douce encore et plus divine
         La rĂ©ponse du Ciel aux soupirs dâici-bas !
          Alentour, des plateaux gazonnĂ©e et pleines dâombres,
         Des chùtaigniers massifs, hospitaliers et bons,
         OĂč chantent Ă la fois les zĂ©phyrs vagabonds â
         Et les oiseaux blottis entre les feuilles sombres.
          Les troncs rugueux ont lâair de frustes paysans
         Tout dĂ©formĂ©s par lâĂąge, usĂ©s par lâĂąpre terre,
         Mais, dont un IdĂ©al rajeunit lâĂąme austĂšre,
         AprÚs avoir été la force de leur ùge.
          Lâhomme et lâarbre sont fils du mĂȘme sol farouche :
         Lourds, sauvages tous deux, ils ont la mĂȘme ardeur,
         La mĂȘme bonhomie et la mĂȘme verdeur,
         Le mĂȘme air recueilli, lorsque la mort les touche.
          La Vierge reste là , dans son domaine aimé,
         Plus chez elle quâailleurs parmi ces Ăąmes pures ;
         Et sa présence plane à travers les guipures,
         Qui forment les rameaux sur le ciel embaumé.
         Il semble que partout son manteau nous protÚge,
         Quâelle soit lĂ toujours, prĂȘte Ă nous Ă©couter,
         Et tout prĂšs de son cĆur, il est bon de goĂ»ter
         La piĂ©tĂ© des soirs et de lâair qui sâallĂšge.
          Parfois, dans un sentier ou sous les arbres verts,
         Une soutane passe on lâon salue un prĂȘtre.
         Et nos rĂȘves Ă©mus croient soudain voir renaĂźtre
         Les moines de jadis et leurs frÚres convers.
          Et quand lâombre sâĂ©pand, limpide et reposante,
         TrouĂ©e, en ciel bruni, de lumineux points dâor,
         Dans un calme serein, tout se voile et sâendort,
         Et la Vierge, sur nous, met sa main caressant.
                                  Mlle Jeanne ESTIVAL
                                   Professeur à Paris
 PREMIĂRE LYRE
(Poésies Poésies Johanniques)
 Offerte par M. le Comte de ROUVROY, Mainteneur du Palinod
              PRIĂRE DE JEANNE DâARC
         Dieu, qui venez de reverdir les ceps tremblants,
         Qui voulez, chaque avril, que les pommiers soient blancs,
         Et quâau bord des ruisseaux renaisse la fougĂšre,
         Vous qui mâavez, quand je nâĂ©tais quâune bergĂšre
         Paissant son troupeau calme au milieu des taillis,
         Elue à cette fin de sauver mon pays,
         Et dâen chasser, Ă tout jamais, la bĂȘte fauve,
         O mon Dieu, - ce pays, faites que je la sauve !
          Vous qui dictiez les mots, que les saintes mâont dits,
         Qui gouvernez toute la terre et qui â tandis
         Quâa fleuri lâarbre au pied duquel je vous implore,
         Avez aussi permis aux corolles dâĂ©clore
         Vers la Meuse, là -bas, dans le clos paternel,
          - O vous, le Tout-Puissant, lâUnique, lâEternel,
         Qui vous ĂȘtes penchĂ© sur ma pauvre ignorance,
         Prenez, pour les unir aux lys meurtris de France,
          Les palmes, les rameaux, les fleurs qui sont à nous !
         Messire Dieu, je vous en conjure, à genoux,
         Formez un seul faisceau de nos tiges défaites :
         Du genĂȘt, quâen Bretagne on tisse pour vos fĂȘtes,
         Du lierre vendéen léger, mais point changeant,
         Et du bel olivier au feuillage dâargent !
         A ces branches joignez, dâun geste qui rayonne,
         Le laurier armagnac, la treille bourguignonne,
         Le chĂȘne de Touraine et lâif de DomrĂ©my !
         Que le loup oppresseur, que le dogue ennemi
         Retourne par delà la mer, dans son repaire :
         Moi, je retournerai vers le champ de mon pÚre,
         Filer la laine blonde et traire les brebis.
         Vous me redonnerez de lâeau vive, le pain bis
         Et le miel, que vous me donniez dans mon enfance âŠ
         Mais si, pour dĂ©busquer lâAnglais qui nous offense,
         Qui nous pille, qui nous dévore, - il me fallait
         Renoncer à revoir mon clocher violet
         CoiffĂ© du ciel, - et mon berceau, coiffĂ© de paille, âŠ
         Ainsi soit-il, Seigneur, - et que lâAnglais sâen aille !
                               Fernand MAZADe Paris
 Le Palinod de Lyre est un concours de poĂ©sie qui se tient Ă Lyre, en Normandie. Ses rĂ©compenses consistent en sept lyres dâor ou dâargent. (Valeur 50 Ă 200 francs.)
 Lâune des lyres est dĂ©cernĂ©e au meilleur poĂšme en lâhonneur de la Sainte Vierge.
 Dans le mĂȘme Palinod, un mĂȘme auteur ne peut obtenir au plus que la lyre mariale et une autre lyre. Les poĂštes qui ont obtenu trois lyres, dont lâune en or, ne peuvent concourir Ă nouveau et sont dits Mainteneurs du Palinod de Lyre. A ce titre, ils sont membres de droit du Jury dâExamen.
  Mode dâenvoi des compositions. â Les piĂšces doivent ĂȘtre inĂ©dites. Toutes les piĂšces du mĂȘme auteur doivent ĂȘtre signĂ©es de la mĂȘme devise. Elle doivent ĂȘtre envoyĂ©es, pour la date fixĂ©e, en triple exemplaire et le compositions se rapportant Ă diffĂ©rentes sections sur des feuilles sĂ©parĂ©es.
 Lâenvoi doit ĂȘtre accompagnĂ©Â : 1° dâune enveloppe sur laquelle est rĂ©pĂ©tĂ©e la devise de lâauteur et dans laquelle est son adresse ; 2° de la somme dâun franc, non pour chaque composition, mais pour chacune des sections auxquelles on concourtâŠ.
 Les auteurs qui se front connaßtre sont exclus. Le Comité se réserve le droit de publier les poésies « lyrées ». Le manuscrits ne sont pas rendus.
L E PALINOD DE 1922 (8° Session)Â
 Le prochain Palinod est ouvert. Les envois seront reçus par M. le Secrétaire du Palinod, à la Neuve-Lyre, jusque au 1er juin 1922.
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LâĆuvre littĂ©raire dâun prĂȘtre normand: Henri-Charles Thuillier (1867-1928) ancien curĂ© de la Neuve-Lyre (Eure), prĂ©sentĂ© par Nigel Wilkins.
    NĂ© Ă Nonancourt, Henri Thuillier a reçu sa premiĂšre formation Ă Ăcouis et Ă Ăvreux. A la Neuve-Lyre il a crĂ©Ă© un journal rĂ©gional (Les Annales de Lyre), inspirĂ© un concours de poĂ©sie de renommĂ©e nationale (Le Palinod de Lyre), animĂ© des activitĂ©s, en particulier de thĂ©Ăątre et de poĂ©sie.
    Ces poĂ©sies sont le reflet intime de lâhistoire de lâĂ©poque, de la Grande Guerre, des tensions entre Eglise et Etat, des joies et dĂ©ceptions dâun curĂ© de campagne.
I â Lauriers et Roses       II â Escoviennes      III â Lyriennes                                   Â
     Une nouvelle édition en trois tomes est disponible sur le site Edilivre :
 I.   https://www.edilivre.com/lauriers-et-roses-henri-charles-thuillier.html
II.     https://www.edilivre.com/escoviennes-henri-charles-thuillier.html
III.   https://www.edilivre.com/lyriennes-henri-charles-thuillier.html
Disponible aussi sur Fnac.com, Chapitre.com, AmazonâŠ
Lauriers et Roses : sous ce titre, sont rĂ©unies les poĂ©sies Ă©mouvantes des Lauriers de Lyre : poĂšmes de guerre et dâaprĂšs-guerre (1923-28) en lâhonneur des « Morts pour la France ». Roses France : quinze saynĂštes de guerre (1917), petites piĂšces en vers destinĂ©es Ă ĂȘtre interprĂ©tĂ©es par des enfants, avec les Quatre Sonnets et le triste Adieu, ma Lyre ! de 1928.
Escoviennes⊠Cette deuxiĂšme partie de notre rĂ©Ă©dition des poĂ©sies de Henri Thuillier concerne principalement les Ćuvres composĂ©es Ă Ăcouis (Vexin) au dĂ©but de sa carriĂšre, avant sa nomination en 1901 comme curĂ© Ă la Neuve-Lyre, mais aussi quelques Ćuvres des annĂ©es suivantes. Les Escoviennes comprennent plusieurs recueils : Les Grands Jours dâĂcouis, Chez nous, Pastorales. Les Pastorales comprennent Ă leur tour la Cour dâamour, Jeanne dâArc (drame Ă personnages), Les Bergerets. Tout, chez Thuillier, est inspirĂ© par la foi chrĂ©tienne et un patriotisme intense : Dieu et la France.
Les Lyriennes sont ici rĂ©unies pour la premiĂšre fois. Les cantiques de La Neuve Lyre de Notre-Dame (1908) furent imprimĂ©s sĂ©parĂ©ment en un trĂšs petit nombre dâexemplaires, semble-t-il ; les Pages de Jeanne dâArc (drame Ă personnages) fut jouĂ© (avec musique) Ă Ăvreux en 1914. Les Fleurs de Lyre ne firent jamais lâobjet dâun recueil spĂ©cifique. Les nombreux poĂšmes dĂ©crivant les fleurs et paysages de Normandie, dont plusieurs furent publiĂ©s dans les Annales de Lyre, Ă©taient sans doute destinĂ©s Ă intĂ©grer cet ouvrage. En tĂȘte de notre recueil se trouve le magnifique Ode Ă Orderic Vital, Ă lâhonneur du grand chroniqueur normand.
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Matali Crasset
LES MAISONS SYLVESTRES : LE NICHOIR, VENT DES FORĂTS
âAu cĆur de la Meuse, en Lorraine, la designer matali crasset a rĂ©alisĂ© quatre maisons sylvestres pour Le Vent des ForĂȘts. Ces cabanes sont comme des Ćuvres d'art au milieu des bois. On sây repose, on rĂȘve, on mange, on observe et surtout, on y vit une expĂ©rience inĂ©dite.
Ă projet expĂ©rimental, mĂ©thode expĂ©rimentale : la proposition Ă©laborĂ©e par matali crasset avec les habitants et les bĂ©nĂ©voles du Vent des ForĂȘts a consistĂ© Ă saisir la forĂȘt comme une matiĂšre vivante pour rĂ©vĂ©ler lâimaginaire quâelle suscite. Pour ce faire, il a fallu « se confronter avec humilitĂ© Ă la forĂȘt pour lâĂ©couter, lâobserver », prĂ©cise la designer.
Pour ne pas se laisser enfermer dans la problĂ©matique de la forme et de la fonction, matali a dâabord mis en place un dispositif de crĂ©ation qui consiste Ă montrer quâavec nâimporte quelle forme, tout est possible. Elle a alors imaginĂ© et dessinĂ© une forme squelette, un module appelĂ© mĂ©taforme. Celui-ci est rĂ©pliquĂ© et dĂ©ployĂ© dans lâespace â comme le ferait un enfant qui, trouvant une forme prĂ©existante, lâintĂšgre dans son imaginaire et son jeu â pour former quatre types de refuges : le Nichoir, la Noisette, la Chrysalide et le Champignon.â
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đđČ đŠđđ¶đ...đ€ Aujourd'hui, đđČ đŠđđ¶đ... đ Caroline, Coach Intuitive, spĂ©cialisĂ©e dans les soins de l'Ăme et LaHoChi 13 Ăšme Octave, guidance, ApithĂ©rapie ĂnergĂ©tique, maman de 3 enfants de 15 Ă 11 ans, la compagne d'un homme qui a vu qui đđČ đŠđđ¶đ..., J'ai une vie sociale riche en rencontres et expĂ©riences. J'aime la Vie, la LumiĂšre et les Ă©nergies qui m'entourent.Je suis reconnaissante pour toutes ses Ă©preuves de vieđđ» Ma force ? Mon cĆur aimant, mes intentions, mon aptitudes Ă aimer. J'apprends Ă avoir un regard emprunt de compassion et d'amour sur mon corps et mon Ăme. J'ai appris Ă parler de moi-mĂȘme avec des termes favorables. J'assume et j'accepte qui đđČ đŠđđ¶đ. Et đđČ đŠđđ¶đ... đ đąđâ„ïžâš Pour lire la suite de la publication : https://www.facebook.com/193957187949028/posts/584838048860938/ đđźđżđŒđčđ¶đ»đČ đđčđčđ¶đŒđ-đȘđźđđżđ¶đ» đșCrĂ©'Happyđș " đđ€đźđđŻ đŸđ§đÌ'đđđ„đ„đź đđ đđ€đ©đ§đ đđđ " Coach Intuitive Soin de l'Ăme Soin LaHoChi Guidance-cartomancie ApithĂ©rapie ĂnergĂ©tique Messenger: Caroline Alliot-Watrin TĂ©lĂ©phone : 0636419284 Mail: caroline.crĂ©[email protected] #coachintuitive #coaching #crehappy #creativelifehappylife #beautiful #fibromyalgie #SpondylarthriteAnkylosante #lemaladit #jesuis #celeritup #verdun #meuse (Ă Verdun - Meuse (55) - Lorraine) https://www.instagram.com/p/CDi6oNjKdvT/?igshid=vh59j1uuv5mf
#coachintuitive#coaching#crehappy#creativelifehappylife#beautiful#fibromyalgie#spondylarthriteankylosante#lemaladit#jesuis#celeritup#verdun#meuse
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reading this book makes me realize i understand more wallon than i thought. makes me happy bc while i cant be arsed to actually study the language it is an important part of our folklore and history and its almost gone :( maybe i should be arsed to learn it...
found an old book of very very local legends and im living for it its so incredible.
its centered around the Meuse and talks about old castles ive seen my entire life, the small river thats basically part of my soul, folklore i grew up with like fairies nutons werewolves will o the wisp and all. im so excited to continue reading it im constantly pausing like!!!!!!!! yes i know the legends of the three ladies who jumped from a tower !!!! oh yeah those four brothers and that fairy horse that story is everywhere here
anyway local folklore guys LOCAL FOLKLORE
#this book really makes me happy#its funny how i dont remember ever hearing folk tales about our region as a child but i still somehow KNOW#like ofc couleuvres protect the house#ofc fairies live here and nutons over there#also will never not be funny to me how its all oooh magical objects and animals and fairies#and then theres THE DEVIL#so many devils lol#enfant de la meuse
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14 janvier 1824 [suite]
Jâai vu dimanche [11 janvier] Lagarde chez lui. Fort dĂ©sespĂ©rĂ©, se jetant dans la Bourse, et disant quâici-bas, hors lâargent, tout est vanitĂ©. Il nây a pas dâhomme de meilleur conseil et plus chaud pour ses amis. On le juge mal Ă cause de ses antĂ©cĂ©dents de police. â A lâassemblĂ©e, chez GĂ©vaudan, jâai, sans le vouloir, nui Ă B. Constant. Je disais quâil fallait soutenir Ă©nergiquement nos plus Ă©nergiques et ne pas repousser nos plus modĂ©rĂ©s. Je disais cela en faveur dâAlexandre de La Rochefoucauld. Or, on voudrait que GĂ©rard prit sa place dans lâOise, et laissĂąt Ă Constant une place dans la dĂ©putation de Paris. Ste-Aulaire me sert activement pour la nomination dĂ©partementale de la Meuse. On nâest pas meilleur et plus chaud pour ses amis. Jâai passĂ© la soirĂ©e de dimanche chez Cas. PĂ©rier. Lundi, Stanislas mâa menĂ© au Palais-Royal. Parlage Ă©ternel du maĂźtre, sans quâon puisse y loger une parole. Ce parlage dĂ©considĂšre. Dâailleurs il nâest pas dĂ©pourvu de puretĂ© et de justesse de raisonnements. Le prince a fort bien traitĂ© la question des apanages. Il mâa mĂȘme appris lĂ -dessus ce que je ne savais pas. Monsieur lui a dit que les extrĂȘmes de droite et de gauche reviendraient, et que ce nâest pas un mal ; les ministres seront plus intĂ©ressĂ©s et plus obligĂ©s Ă maintenir les institutions. Le duc dâAngoulĂȘme est comme honteux de sa guerre dâEspagne Ă cause de ce qui sâen est suivi. Il nâa vu Ferdinand quâune demi-heure. Il est revenu mĂ©content, ulcĂ©rĂ© et peu disposĂ© Ă le restaurer une seconde fois, si lâoccasion sâen prĂ©sentait.
Du Palais-Royal Ă Ste-PĂ©lagie, il y a loin. Jâai vu cet excellent Koechlin quâon ne se lasse pas de persĂ©cuter, et qui ne se lasse pas de braver ses persĂ©cuteurs par un calme mĂ©pris. VoilĂ quâon le poursuit, lui et ses trois collĂšgues patriotes du Haut-Rhin, pour la lettre Ă leurs commettants.
Jâai dĂźnĂ© lundi chez Mme de Rumford ; M. et Mme Arago, M. de Humbolt, Cuvier, Ch. Dupin, Gallois, Jaucourt. M. de Humbolt a racontĂ© comme quoi GoĂ«the a Ă©crit derniĂšrement Ă un M. Chamisso quâune des douleurs de sa vieillesse est de se voir dĂ©figurĂ© dans les traductions quâon fait de ses tragĂ©dies Ă Paris. Koreff a Ă©tĂ© dĂ©pecĂ© par le baron de Humbolt et par Arago et prĂ©sentĂ© par tous deux comme un ignorant.
Jâai Ă©tĂ© lundi et mardi chez la Duchesse de Vicence, fort libĂ©rale, fort montĂ©e contre la tĂȘte ardente et juvĂ©nile de St-Aignan, et tout cela au sujet dâun article inconvenant insĂ©rĂ© dans le Pilote, par suite de la conversation de Sâ-Aignan et de CorbiĂšre. â Mercredi, M. Husson est venu dĂ©jeĂ»ner chez nous. Toujours la tĂȘte vaste comme de coutume. Nous apprenons de lui que ma belle-mĂšre mange son bien et mĂȘme celui dont elle nâest quâusufruitiĂšre. Ainsi mes enfants nâen tireront pas un centime.
Nous avons, le soir, fait des visites. Mme de Bourck nous a racontĂ© ses dĂ©mĂȘlĂ©s avec SĂ©bastiani dont elle accuse lâingratitude. Nous avons achevĂ© la soirĂ©e chez Mme DecrĂšs. Jâai vu lĂ ce piĂštre Becquez. On parle beaucoup dâune dĂ©couverte mĂ©tallurgique dont lâefFet est de convertir immĂ©diatement le minerai en fer forgĂ©. â Soult et tout le monde sont montĂ©s contre Salvandy. Suchet est embarrassĂ© avec moi. Il crĂšve de dĂ©pit de nâavoir pas servi en Espagne.
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Dans mon rĂȘve, je me lançais Ă la poursuite dâun enfant. Il avait dĂ©jĂ disparu quand je dĂ©bouchais sur lâintersection. JâĂ©tais armĂ© dâune poignĂ©e de baguettes magiques dĂ©pareillĂ©es roses et violettes, de diffĂ©rentes formes, et de deux ou trois feux dâartifices genre fusĂ©es de dĂ©tresse. Lâenfant mâavait refourguĂ© tout ça avant de filer Ă toute vitesse. Je ne connaissais aucun sort, ça puait pour moi. Comme câest Ă peu prĂšs le niveau le plus effrayant de cauchemar dont je suis capable, je me rĂ©veillĂ© en sursaut.
Dans la chambre, il y avait un insecte volant (plutĂŽt une mouche) qui faisait un va-et-vient rĂ©gulier, dâun mur Ă lâautre. Ăa faisait clairement âbzzzâ, puis âbzzzâ, puis âbzzzâ, avec une constance impressionnante. Chaque âbzzzâ faisait une grosse seconde. AprĂšs plusieurs minutes, jâai compris que câĂ©tait en fait la respiration encombrĂ©e de Julie, qui imitait Ă la perfection le vol dâune mouche. CâĂ©tait Ă premiĂšre vue assez dĂ©rangeant, mais ça avait le mĂ©rite de masquer les vols plus irrĂ©guliers dâĂ©ventuels autres insectes. CâĂ©tait vraiment une fille bien, cette Julie. AppaisĂ© par cette dĂ©couverte, je me rendormai rapidement en pensant aux vacances de fĂ©vrier de mes 9 ans.
Dans la maison de mon oncle et ma tante, je me levais avant tout le monde et je trouvais lâendroit le moins sombre pour lire un livre que jâavais empruntĂ© Ă la bibliothĂšque de lâĂ©cole. CâĂ©tait lâhistoire dâun jeune enfant qui avait eu un accident et sâĂ©tait retrouvĂ© aplati. Le lecteur savait quâen principe, on ne sâaplatit pas comme ça quand une charge lourde sâabat sur nous, on meurt. Mais dans un accord tacite, il continuait la lecture quand mĂȘme, emportĂ© par la narration. On lisait ce que ça changeait pour lâenfant au quotidien dâĂȘtre aplati, et on apprenait que les diffĂ©rences rĂ©servaient parfois de bonnes surprises. CâĂ©tait sobrement intitulĂ©Â âClĂ©ment aplatiâ (le hĂ©ros sâappelait ClĂ©ment). Cet hiver lĂ , on Ă©tait tous malades, il y avait les boĂźtes de 150 mouchoirs sur au moins une table par piĂšce, et la maison Ă©tait grande. Câest absurde de se rĂ©unir en fĂ©vrier dans une grande maison froide et humide des Ardennes avec du carrelage partout, trop dâenfants et pas assez de chaussons, pensai-je en sombrant.
Dans la cuisine, quand je me lĂšve, il y a dĂ©jĂ Julie et deux de ses potes au petit-dĂ©jeuner. De façon gĂ©nĂ©rale, les potes de Julie sont une catastrophe, mais a priori ceux-lĂ sont acceptables quand ils sont isolĂ©s. Je quitte les lieux Ă lâarrivĂ©e des autres. Hier soir, y en a quand mĂȘme un qui a jetĂ© une unitĂ© centrale dans la Meuse, encouragĂ© par le groupe. Ils Ă©taient vraiment contents, jâai mĂȘme cru dĂ©celer quelques secondes aprĂšs une admiration sans limite chez le petit. Il lâa regardĂ© avec des yeux brillants, amoureux, et il a dit âtâes vraiment un fou, toi !â. Julie disait âallez, allez, lĂ !â parce quâon allait rater le bus. Elle voulait pas attendre dans le froid.
Dans le froid, entre les rĂ©flexions bruyantes des mecs, on a attendu 25 minutes. Jâai proposĂ© de marcher, mais personne mâa entendu, et je connaissais pas le chemin. Je voulais pas, mais en voyant Julie grelotter, jâai pensĂ© Ă son pubis et je me suis dit quâelle allait survivre. Jâaime bien quâil soit recouvert de poils en fait. Je trouve quâil faut du caractĂšre aujourdâhui pour pas couper, raser, Ă©laguer. Elle sâaffranchit de son Ă©poque, câest pas rien. Dans le bus, elle sâest posĂ©e sur mon Ă©paule avec lâexcuse de sâendormir, mais je sais quâelle faisait semblant. CâĂ©tait peut-ĂȘtre pour que ses potes arrĂȘtent de lui parler. Jâai aussi fermĂ© les yeux. Quand câĂ©tait notre arrĂȘt, câest Julie qui a bondi en premier, en alertant les autres, elle est vraiment trop bonne, ils ne la mĂ©ritent pas. Il faut que je parte dâici.
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Verdun : Coups de ceinture, gifles⊠Un couple condamné pour violences sur ses enfants
Verdun : Coups de ceinture, gifles⊠Un couple condamné pour violences sur ses enfants
Une salle dâaudience dans un palais de justice (illustration). â Camille Allain / 20 Minutes
Un couple de trentenaires Ă©tait jugĂ© mercredi devant le tribunal correctionnel de Verdun, dans la Meuse. Ils Ă©taient suspectĂ©s dâavoir infligĂ© des mauvais traitements Ă leurs six enfants, rapporte LâEst RĂ©publicain.
De nombreux tĂ©moignages Ă©voquaient des coups de ceinture, des gifles, des fessĂ©es⊠MaisâŠ
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Mois de Marie : J14
Sermon des douze Ătoiles sur les douze PrivilĂšges de la Vierge Marie.
« Ă Notre-Dame MĂ©diatrice, comme Te voici devenue l'amie du Seigneur, ĂŽ Dame ! Combien proche, que dis-je, combien intime Ă cause de Tes mĂ©rites ; quelle grĂące Tu as trouvĂ© auprĂšs de Lui ! En Toi Il demeure, et Toi en Lui ; Tu Le revĂȘts et Tu es revĂȘtue par Lui. Tu le revĂȘts de la substance de Ta chair, et Lui, Il Te revĂȘt de la gloire de sa MajestĂ© ; Tu revĂȘts le soleil d'une nuĂ©e, et Toi-mĂȘme Tu es revĂȘtue par le soleil. Et maintenant, ĂŽ MĂšre de MisĂ©ricorde, au nom de cette Tendresse mĂȘme de ton CĆur trĂšs pur, la Lune - l'Eglise - prosternĂ©e Ă Tes pieds T'adresse ses pressantes supplications, Ă Toi la MĂ©diatrice Ă©tablie pour elle auprĂšs du Soleil de justice, pour obtenir que dans Ta lumiĂšre elle voie la LumiĂšre, pour mĂ©riter par Ton entremise les bonnes grĂąces de ce Soleil qui T'a aimĂ©e vraiment plus que tout, qui T'a faite si belle en Te parant d'un manteau de gloire et en plaçant sur Ton front la plus belle des couronnes. Nourris aujourd'hui Tes pauvres, ĂŽ Notre Dame, car Tu es vraiment la Vierge choisie par avance et destinĂ©e au Fils du TrĂšs-Haut qui est au-dessus de tout, Dieu bĂ©ni Ă jamais. Ainsi soit-il. »
Quelles sont ces douze Ătoiles qui composent Ă Marie un DiadĂšme Royal ?
Nous pouvons reconnaĂźtre, non sans motif, semble-t-il, dans ces douze Ă©toiles, les douze PrivilĂšges de grĂące qui font Ă Marie une Parure unique. En effet, si on distingue en Marie : des PrivilĂšges du ciel, des PrivilĂšges du corps, des PrivilĂšges du cĆur ; et si ce trinĂŽme est multipliĂ© par quatre, nous avons Ă n'en pas douter, la sĂ©rie complĂšte des douze Ă©toiles qui brillent au DiadĂšme de notre Reine. Pour moi, un Ă©clat particulier rayonne de la Naissance de Marie (1), de la Salutation de l'ange (2), de la venue sur Elle de l'Esprit Saint (3), de l'ineffable Conception du Fils de Dieu(4). De mĂȘme resplendissent d'une beautĂ© Ă©clatante : son premier Rang parmi les vierges(1), sa FĂ©conditĂ© sans souillure (2), sa MaternitĂ© exempte de fatigue (3), son Enfantement sans douleur (4). De plus, resplendissent en Marie tout autant : la dĂ©licatesse de sa Modestie (1), l'HumilitĂ© de son dĂ©vouement (2), la magnanimitĂ© de sa Foi (3), le Martyre de son cĆur (4).
Je laisse Ă votre zĂšle le soin de scruter plus attentivement chacun de ces PrivilĂšgesâŠ
Saint Bernard de Clairvaux (1090-1153)
PriĂšre
« SOUVENEZ-VOUS, Î trÚs miséricordieuse Vierge Marie » est une priÚre catholique dédiée à la Vierge Marie. Elle a été composée au XIIe siÚcle, en 1153, par Saint Bernard de Clairvaux, fondateur de l'Ordre des Cisterciens. La TrÚs Sainte Vierge Marie n'abandonne jamais ceux qui prient son intercession et cette priÚre permet d'accomplir l'impossible.
Souvenez-vous, Î trÚs miséricordieuse Vierge Marie, qu'on n'a jamais entendu dire qu'aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection, imploré votre assistance ou réclamé votre secours, ait été abandonné.
Animé d'une pareille confiance, Î Vierge des vierges, Î ma MÚre, je cours vers vous, je viens à vous et, gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds.
à Marie, MÚre du Verbe incarné, ne rejetez pas mes priÚres, mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer. Ainsi soit-il.
Saint Bernard de Clairvaux (1090-1153)
Chapelet
Nous pouvons nous joindre au chapelet récité à Lourdes sur KTO ou à la radio sur RCF à 15h30.
Ce jeudi, nous prions avec les mystĂšres lumineux :
le BaptĂȘme au Jourdain
Les noces de Cana
La prédication de Jésus
La Transfiguration
L'institution de l'Eucharistie
Intention
Prions le Seigneur, avec Marie, pour le monde mĂ©dical : les aide-soignants, les ambulanciers, les infirmiĂšres, les mĂ©decins, les chercheurs, et tous ceux qui se dĂ©vouent pour le bien-ĂȘtre et la santĂ© de tous les malades.
Chant
Salve Regina
Saint Bernard serait l'auteur des trois derniĂšres invocations : O Clemens, O Pia, O Dulcis Virgo Maria. En effet, d'aprĂšs les rĂ©cits de ses miracles, il se trouvait dans la cathĂ©drale de Spire, en Allemagne, en prĂ©sence de tout le clergĂ©, quand il se mit trois fois Ă genoux, disant Ă chaque agenouillement l'une des trois invocations. L'Ăglise aurait ensuite dĂ©cidĂ© d'incorporer ces priĂšres Ă la fin du Salve.
Selon une autre tradition, il se trouvait dans la basilique Notre-Dame d'Avioth (actuellement dans le département de la Meuse) quand il chanta le Salve Regina pour la premiÚre fois. D'autres sources attribuent au saint la composition de toute l'antienne.
Illustration
L'apparition de la Vierge Ă Saint Bernard Matteo di Pacino (MaĂźtre de la Chapelle Rinuccini), 1370, Accademia de Florence
Ce panneau est l'un des tous premiers exemples de l'invention de cette iconographie. Car parmi les nombreuses visions racontées dans les textes sur la vie de Saint Bernard, il n'y en a aucune qui corresponde précisément à la scÚne : Marie entourée d'anges apparaissant au Saint en train d'écrire.
L'idée en semble logique, vu la popularité du Saint à cette époque et sa dévotion bien connue envers Marie.
Une autre source de cette iconographie pourrait ĂȘtre un traitĂ© attribuĂ© Ă l'Ă©poque Ă Saint Bernard, le Planctus sancta marie virginis, dans lequel la Vierge, n'Ă©tant plus elle-mĂȘme capable de pleurer depuis son accession au Paradis, demande au Saint de transcrire, avec ses propres larmes, les douleurs que lui a fait Ă©prouver la Passion de son fils.
De maniĂšre trĂšs originale, le panneau illustre le dialogue entre le scribe qui, pour faire prĂ©ciser un point obscur Ă sa commanditaire, Ă©crit la question dans son livreâŠ
Reine des cieux, mĂšre du crucifiĂ©, Ă©tais-tu Ă JĂ©rusalem quand fut capturĂ© ton fils ? Regina Celi mater crucifixi dic mater domini si in jerusalem eras quando captus fuit filius tuus âŠet l'Apparition qui lui rĂ©pond, en lettres dorĂ©es :
J'Ă©tais Ă JĂ©rusalem quand j'ai entendu cela. Jerusalem eram quando hoc audivi
L'idée d'un échange « littéraire » entre Marie et son admirateur, et d'une différence typographique (lettres manuscrites contre lettres dorées) traduisant la distance entre le Saint et le Divin, se retrouvera chez Filippino Lippi.
via Paroisse Saint-Tugdual de TREGUIER https://ift.tt/2zEOdCD
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Jacques Brel - "Il neige sur LiĂšge"
itâs snowing where i live!! not as pretty as this, but you take what you can get...
Il neige il neige sur LiĂšge Et la neige sur LiĂšge pour neiger met des gants Il neige il neige sur LiĂšge Croissant noir de la Meuse sur le front d'un clown blanc Il est brisĂ© le cri Des heures et des oiseaux Des enfants Ă cerceaux Et du noir et du gris Il neige il neige sur LiĂšge Que le fleuve traverse sans bruit Il neige il neige sur LiĂšge Et tant tourne la neige entre le ciel et LiĂšge Qu'on ne sait plus s'il neige s'il neige sur LiĂšge Ou si c'est LiĂšge qui neige vers le ciel Et la neige marie Les amants dĂ©butants Les amants promenant Sur le carrĂ© blanchi Il neige il neige sur LiĂšge Que le fleuve transporte sans bruit Ce soir ce soir il neige sur mes rĂȘves et sur LiĂšge Que le fleuve transperce sans bruit
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[TW violences, viols] Depuis hier, cette horreur circule sur les réseaux sociaux. Publié par La Meuse (Sudpresse), vous pouvez aussi le lire ici : http://liege.lameuse.be/51129/article/2017-02-28/violences-sexuelles-les-femmes-pas-si-innocentes-que-cela
Au-delĂ du titre et de lâinter-titre qui sont Ă vomir, certains pourraient penser que câest seulement racoleur mais quâil y a quelque chose derriĂšre, un vrai sujet. Si dĂ©jĂ je pense quâil nâest pas nĂ©cessaire de sâabaisser à ça pour vendre un papier, le contenu de cet article est lui aussi trĂšs flippant et vĂ©hicule de nombreuses informations trĂšs limite en formulant les choses de maniĂšre bien Ă©trange⊠Plusieurs points mâont interpellĂ©.
- Donc lâinformation de base, câest que les femmes ne sont âpas si innocentes que çaâ. âSur les 2.385 suspects qui ont Ă©tĂ© fichĂ©s dans la BNG en 2015 pour violence sexuelle, 407 Ă©taient des femmes et 1.978 des hommes. Ce qui correspond Ă une proportion 83 %-17 %.â Ah oui en effet, câest bien les 17% qui interpellent et pas le fait que les hommes soient majoritairement les agresseurs. Tout ça sans prĂ©ciser nulle part que 91% des personnes violĂ©es sont des femmes (INSEE 2015). Un dĂ©tail sĂ»rement.
- Il nây a pas que dans le titre que le vocabulaire est Ă vomir. Chaque journaliste sait que le choix des mots est trĂšs important et peut vite faire basculer son papier dans un sens comme dans un autre. Ici câest extrĂȘmement rĂ©vĂ©lateur. âEn matiĂšre de viols, ils sont indĂ©trĂŽnablesâ (câest un concours ou bien ?) ; âLes infractions oĂč les femmes sont le mieux reprĂ©sentĂ©esâ (ouf on est toujours dans la course ?), la "pornographie enfantine" devient un "passe-temps pervers" (un crime ? bof on va pas utiliser des termes extrĂȘmes non plus).
- Lâinter-titre indique donc que âLâincitation Ă la dĂ©bauche est une spĂ©cialitĂ© fĂ©minineâ. Mais quâest-ce donc que lâincitation Ă la dĂ©bauche ? On lâapprend un peu plus loin⊠Cela peut donc ĂȘtre âune femme qui ferme les yeux sur son mari qui abuse de son enfantâ, donc dĂ©jĂ câest un crime quâelle ne fait pas seule, mais passons⊠Car âlâincitation Ă la dĂ©bauche, câest aussi faire du racolage sur la voie publiqueâ. Ăa alors, nous parlons donc de femmes gĂ©nĂ©ralement prĂ©caires et faisant souvent partie de rĂ©seaux, qui se prostituent dans la rue et se mettent trĂšs souvent en danger. Donc, ça alors, les femmes sont plus majoritairement dans cette situation plutĂŽt que les hommes ? Situation qui est rĂ©sumĂ©e comme Ă©tant âune spĂ©cialitĂ© fĂ©minineâ donc. Alors quâon nous dit mĂȘme quelques lignes plus loin : âOn tombe lĂ sur des prostituĂ©es ou sur des toxicomanes qui proposent du sexe Ă 5 ou 10 ⏠pour se payer leur cameâ donc des personnes qui ne semblent pas vivre la plus belles des vies nâest-ce pas.
- Et lĂ je crois quâon arrive au must du must en fin dâarticle. âPour le sexologue et thĂ©rapeute Guillaume Van Der Meersch, si lâhomme reste le principal agresseur sexuel, « câest probablement dĂ» Ă des facteurs hormonaux et biologiques (testostĂ©roneâŠ). Et quand lâhomme passe Ă lâacte, câest parce que, vu sa fragilitĂ© narcissique, il nâa pas intĂ©grĂ© les interdits fondamentaux.â Bon et bien voilĂ une nouvelle dĂ©fense de qualitĂ© pour les violeurs âcâest pas moi câest mes hormonesâ. SĂ©rieusement, WTF lĂ ? On nous explique dans le plus grand des calmes, que si les hommes sont plus souvent des agresseurs, câest dĂ» Ă la testostĂ©rone. Culture du viol ? Ăducation genrĂ©e dĂšs la naissance ? Nope, testostĂ©rone qui fait quâon intĂšgre pas trop âles interdits fondamentauxâ, comme si les hommes Ă©taient des ĂȘtres dĂ©pourvus de cerveau ou de libre arbitre.
EDIT : voici la rĂ©ponse de Guillaume Van Der Meersch sous la publication Facebook : https://www.facebook.com/âŠ/a.18217872047âŠ/1847941555483661/⊠Connaissant certaines pratiques journalistiques douteuses et voyant le rendu final du papier, j'ai plutĂŽt tendance Ă croire les propos avancĂ©s en ce qui concernent les raccourcis et modifications des citations suite Ă l'entretien.
Photo @flolepoivre sur Twitter
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