Tumgik
#dystopien
Text
"die Amerikaner haben ihre Haushaltsstreitigkeiten beigelegt...ach ja, btw, das hätte ne internationale Wirtschaftskrise gegeben, dachte nur, ich sag das mal so am Rande" dieses Land hat sie doch nicht mehr alle
16 notes · View notes
oculiauris · 2 months
Text
Dystopie - düstere Zukunftsrealitäten
#nordhessenseniorin #oculiauris #cwg64d #cwghighsensitive
In der heutigen Welt sind Begriffe wie Dystopie und utopische Welten keine Fremdwörter mehr. Doch was bedeutet Dystopie genau und wie manifestiert sie sich in Literatur und populärer Kultur?
Dystopie wird als das Gegenstück zur Utopie betrachtet - während Utopien idealisierte Gesellschaften darstellen, zeigen Dystopien düstere, pessimistische Visionen von zukünftigen Realitäten.
Diese literarische Gattung zeichnet oft eine Welt voller Unterdrückung, Kontrolle, Armut, Umweltzerstörung und anderen negativen Elementen.
Im Kontext von Filmen und Büchern wie "1984" von George Orwell, "Die Tribute von Panem" von Suzanne Collins und "Brave New World" von Aldous Huxley wird die Dystopie genutzt, um soziale oder politische Missstände zu kritisieren.
Durch das Eintauchen in diese düsteren Welten können Leser und Zuschauer über aktuelle Probleme reflektieren und dystopische Szenarien als Warnung für die Zukunft betrachten.
Beispiele:
Als #nordhessenseniorin kann ich durch die Auseinandersetzung mit dystopischer Literatur und Filmwerken tiefer in komplexe Welten eintauchen und neue Perspektiven auch gesellschaftspolitisch gewinnen.
Für mich als #oculiauris könnte dies eine faszinierende Reise in die Tiefen der menschlichen und physischen Vorstellungskraft sein.
In der Welt von mir als #cwg64d würde ich mit der Definition und Bild/Video nur generell ein Archiv weiter anlegen und als #cwghighsensitive kann ich die emotionalen Aspekte dieser düsteren Szenarien erkunden und mir bewusst machen, wie solche Darstellungen Empfindungen und Gedanken beeinflussen.
Durch die Beschäftigung mit Dystopien kann ich als Individuum meine psychologische Resilienz stärken, kritisch über die Gesellschaft nachdenken und mein Bewusstsein für mögliche echte oder manipulierte Zukunftsszenarien schärfen.
Lass uns besser gemeinsam 👻 in die tiefgründigen Abgründe dystopischer Welten eintauchen und gemeinsam reflektieren, welche Lehren wir aus ihnen ziehen können. ☀️
#dystopie #literatur #gesellschaftskritik #reflexion
3 notes · View notes
chroniquesrapdz · 1 year
Text
Fada Vex - Dystopia (chronique)
Artiste : Fada Vex
Album : Dystopia
Date de sortie : 11 Aout 2023
Direction artistique : Dprod
Producteur exécutif : Fada Vex
Tumblr media
Chronique rédigée par : Momo Genius.
L’époque où j’égrainais minutieusement les sorties du rap dz une par une a malheureusement révolu, d’ailleurs ma dernière chronique remonte à 2016 (cf. le FIM d’Azpak) ; cependant, il faut admettre qu’il est quasi impossible de rester indifférent - bien que l’on vive au fin fond d’une contrée - aux échos d’un nouvel album réalisé par un pionnier comme Fada Vex, qui plus est, s’avère être un double album, concluant sa longue carrière de 27 ans (retenez bien ce nombre !). Alors, le caverneux que je suis est enfin sorti de sa tanière le temps de déguster ce repas copieux qui sent le classique à mille lieux !
Vous cherchez l’avis d’un outsider ? Vous en serez bien servi.
Des doubles albums on en voit rarement dans le rap dz, non par manque de productivité, loin de là, mais pour des soucis plus techniques qu’artistiques, en raison notamment des supports physiques disponibles à l’époque qui ne permettaient pas de telles sorties (les K7), s’en rajoutait l’avarie des éditeurs et leurs stratégies de distribution ; même avec l’arrivée d’internet, les albums étaient toujours en format standard et tout le monde s’y était déjà accoutumé et y trouvait son compte. Pas si longtemps que ça, Sofiane Hamma a ouvert le bal avec son Ghir Wladhoum/Houkouma Hardcore, et en ce jour si spécial qu’est le 11 Aout 2023 marquant le 50eme anniversaire du Hip Hop, Fada Vex délivre à son tour ce qui semble être son dernier projet sous forme d’un double album. Vraiment son dernier ? La règle stipule qu’il faut prendre ces annonces de retraite avec des pincettes car les retours sont fort probables, et les exemples sont légion ! En tout cas, le fan égoïste en moi espère que l’œuvre Fada Vexienne ne s’épuise guère, et que le rap rime avec le melhoune à jamais.
Si l’expérience Fada Vex-One Der a bien marché au point de nous offrir l’un des meilleurs albums dans le rap algérien (cf. Ramz El Mektoub, 2010), alors pour le suivant on prend les mêmes, pardi, la même formule et on recommence. En effet, Vex confie exclusivement les clés de la réalisation artistique au génie de l’écurie Black Soul Team : Monsieur Dprod, une sorte de carte blanche qui ferait réjouir tout producteur acharné.
Le projet est d’une longueur moyenne d’une heure vingt-six minutes, avec 25 tracks dont une intro et un interlude, il en résulte un album long mais loin d’être dense à un Djrouh Bla Dmou3 par exemple, tout le contraire, il est aéré et bien mis en ordre, et surtout scindé en deux parties distinctes : la première moins accessible, et la deuxième plus grand public.
Le concept
La dystopie est un sujet préoccupant qui a l’air d’obséder Fada Vex au point de créer le concept de l’album autour de lui. En effet, certains romans phares du genre reviennent à mainte reprise comme références : le ‘’V for Vendetta’’ d’Allan Moore et David Lloyd, ‘’451 Fahrenheit’’ de Ray Bradbury ou encore ‘’1984’’ de George Orwell dont quatre titres y sont inspirés. Le monde dystopique imaginaire d’antan, est en cours de devenir bien réel de nos jours ; la surveillance de masse et les violations de liberté en sont les exemples. Et vu les évènements récents - pandémiques, conflictuels - qui ont accompagné la genèse de l’album, tout porte à croire que les idéologies totalitaires finiront par s’affronter, car « qui détient le passé détient le futur, et qui détient le présent détient le passée ». (citation de ‘’1984’’, traduite par Vex dans le track 19).
Les autres Dystopiens
Les deux albums précédents (cf. El Facteur", 2004 et Ramz El Mektoub, 2010) ont été marqués par la présence de certains vieux de la vieille comme L’infect, Xenos, Imohar, Naili ou encore le frère de sang Banis, c’est plus le cas dans Dystopia ! Le choix des feats s’est plutôt tourné vers les ténors actuels incluant le tiers des invités d’honneur de Moussiqti : Ilyes, Artisan et Red L’Alerte. D’ailleurs, de ce casting, peu survivent encore, entre ceux qui ont pris prématurément leur retraite et ceux qui ont pris doucement la poudre d’escampette. On retient surtout la disparition des rookies tant prometteurs comme Abderrahmane et Didotchi. Revenant aux autres invités, pas de grande surprise, déjà l’expérience inattendue avec Fifo (cf. "PEC") a démontré que Vex était prêt à prendre des risques et à s’aventurer sur des terrains domptés par les nouvelles têtes d’affiche. Ainsi, les Dassi (07), Nirmou (16), Largo (04), Adlene / Dee (31), Youpi (10), Sif Elklam et Soldat West (13) font partie du décor, Sadek Democratoz et Houari Bouabdallah sont les seuls chanteurs, bien que leur présence ait été légère. Ah si, un certain Cheb Malik s’essaie au chant, et c’est loin d’être raté !
La plume
Je me souviens vaguement d’une expression utilisée par un membre d’IAM (Akhenaton ou Kheops) pour décrire leur expérience enrichissante dans Revoir un Printemps en parlant d’une sorte ‘’d’intellectualisation de musique’’ tant la recherche artistique était si poussée et le processus de création si complexe.
Ceci dit, dans le monde Dystopique de Malik, le mot intellectualisation ressurgit mais dans un contexte beaucoup plus lyrical. En effet, le digne héritier de Lakhdar Bekhlouf reste fidèle à son écriture ralliant poésie de melhoune et poésie moderne ; le tout accouchant d’un style authentique et d’une signature lyricale bien propre à lui. En se penchant de plus près sur l’ensemble des textes de Fada Vex post-Almou3ahada, l’auditeur pourrait s’apercevoir que cette noble démarche de donner second souffle aux mots vieillis, contribue à lui valoir par excellence le titre du ‘’rappeur algérien au vocabulaire le plus varié’’, en y omettant bien sur les mots étrangers, même si les détraqués les plus sceptiques n’y verront que du pédantisme et sur étalage de savoir livresque, alors qu’en réalité ; le rap algérien ne s’est jamais bien porté littérairement qu’en présence de lyrics alambiqués de Fada Vex ; de ce fait, l’auditeur est constamment poussé à s’immerger dans le monde du melhoun en fouillant soi-même dans les œuvres d’un Ahmed Amine Dellai ou d’autres analystes des trésors enfouis de la poésie lyrique datant du 16eme siècle. Après tout, se cultiver en écoutant de la musique, n’est-ce pas le graal pour un auditeur, qu’il soit initié ou forcené ?
A titre d’exemple, la plume du Father atteint une nouvelle dimension sur le bijou "Dahqani", quatrième volet d’une tétralogie entamée 11 ans auparavant par le freestyle de "Fatima". L’auteur veut son vieux personnage imaginaire atteint d’ectrodactylie, métaphoriquement, pour mettre en avant ses qualités et fondements. "Dahqani" est une œuvre poétique bien atypique qui s’inscrit dans la lignée de "Rap Qsayed", "El Mahrez" ou encore "Fraten el Dijour", chacune d’elles mérite d’être étudiée à l’école, en toute humilité, au même titre que La Volonté de vivre et autres poèmes de la littérature arabe.
La production
Comment se racheter auprès des fans frustrés suite à l’incident de Skyzof’Red qui leur a privé de ce qui aurait du être le premier et unique album tant attendu de Red L’Alerte ? Tout simplement, mettre les bouchées doubles et se rattraper avec un poids plus lourd encore du rap oranais, et surtout plus établi sur le trône et affirmé sur scène depuis belle lurette. Résultat des courses, Dprod s’en sort à merveille, d’abord avec la mixtape appétissante El 3arboun, ensuite sur Dystopia où il livre une production musicale des plus abouties de sa carrière. Le travail de recherche et la diversité des univers ne peuvent qu’être salués, tandis que la volonté de donner aux sonorités une couleur algérienne est largement respectée et, surtout, bien exploitée. A l’heure où d’autres se contentent bonnement de mettre en boucle la flûte de Aissa Djermouni, Dprod n’en fait qu’une partie infime de sa création en y ajoutant un jeu d’instruments éclectiques, synonyme d’une maîtrise incroyable. Ce qu’offre Dprod est loin du sampling basique des classiques Chaabi par les anciens, ou même, nouveaux Algérois, longtemps défenseurs de la théorie de l’authenticité.
Tumblr media
L’une des réussites majeures de la production de Dystopia, c’est que Dprod a su mener Fada Vex loin de sa zone de confort, sans complexe ni aucune crainte, ainsi, on découvre des nouvelles facettes du rappeur et des choix variés et inédits, mêlant son style classique et des prises de risque accompagnées par des beats taillés sur mesure.
Vue de prés
V (feat. Dee)
Chronologiquement, l’album s’annonce avec la version originale de ‘’V’’ sortie en Décembre 2019, en plein Hirak, avec comme invité le producteur Dprod déguisé en MC le temps d’un couplet timide et simpliste dressant la barre un peu plus bas en comparaison aux prestations stratosphériques de Dassi, Youpi et les autres. La présence microphonique de D.A.L.I.W, aujourd’hui Dee tout court, constitue l’un des rares temps faibles de l’album, heureusement qu’il sauve brillamment les meubles avec des refrains entraînants sur les deux ‘’V’s’’, ‘’Tsunami 31’’, ainsi que "Winston", nous rappelant que le second registre dans lequel il excelle est bel et bien le chant. "Nejma ou Hlel" en est le - lointain - parfait exemple.
Moment de fantaisie : Pour scier, et au thème, et au cadre spatio-temporel du morceau, il aurait été plus judicieux de faire appel à un rappeur dont l’engagement est son terrain de prédilection ; on se serait pris une véritable claque si Rabah Donquishoot était l’invité, tant les rumeurs de l’époque présageaient un featuring entre les leaders de TOX et MBS après la réconciliation. Ce feat qui n’a jamais vu le jour au grand dam des fans des deux écoles. Serait-ce enfin sur Al-Muqawama ? Ou bien les Hirondelles sont-elles destinées à ne jamais survoler avec les Théoriciens ?
Vayna (feat. Illyes)
Les retrouvailles entre Fada Vex et Ill-Yes se font sur un champ hostile. Le beat guerrier sample une chanson du folklore russe "When We Were at War" écrite par David Smoylov. Quant au texte, les deux rappeurs s’arment férocement d’une allitération interminable en guise de Chachka. Dans le clip, le chef des Cossacks – Fada Vex – intronise le nouveau venu – Illyes – et le valide au sein de sa tribu. Tout ça est symboliquement beau, mais qu’en est-il de l’alchimie finale ? On a eu comme impression que les artistes étaient tellement obnubilés par le visuel d’un côté, et la technicité du texte de l’autre, qu’ils avaient mal apporté de la cohésion entre l’image, l’écriture et le son. Même le flow est basique, et lorsque le beat se minimise aux drums ça fait vraiment tache. L’ensemble des trois éléments unis laisse un sentiment d’aurait pu mieux faire, tant au niveau du flow qu’à l’atmosphère du clip. Mais bon, ça reste quand même une bonne collaboration avec Ill-Yes, l’un des techniciens de rimes les plus doués que le rap algérien n’ait jamais connu.
Orwell (feat. Dassi)
Parmi les rencontres inédites sur Dystopia, figure l’excellent "Orwell" avec Dassi, anciennement Brut Son.
N’en déplaise à "Dahqani", le rappeur anglophone exilé en Autriche dresse son troisième doigt bien haut pour nous peindre un portrait comique d’une drôle d’époque où les individus sont téléguidés tels des moutons depuis la naissance. Si le flow fluide est l’une des qualités de Dassi, les refrains chantés en sont une autre, et il le fait bien sur Orwell, seul bémol, l’usage excessif du code switch, souvent non justifié. Quoique, il est triste de constater que le rappeur biskri  n’a toujours pas réalisé un projet palpable depuis le temps où j’ai certifié son compte sur Genius en 2014. Cela fait 10 ans qu’il est égaré artistiquement, entre la quête d’atteindre un nouveau public et les disstracks qui lui bouffent autant d’énergie et énormément de temps. La Psychose a eu raison de lui à ce qu’il parait.
L’impression que Dassi vole la vedette à Fada Vex plane jusqu’au moment d’écouter le couplet de ce dernier qui remet les pendules à l’heure avec des propos à faire dresser les cheveux sur la tête.
Loom
En matière d’introspection, Fada Vex a l’art de coucher sur papier ses analyses et états d’âme comme personne d’autre ; "Ana 3yit", "Chouf Ljor7" ou "Gouli 3lech", pour ne citer que ceux-là, sont des références dans le genre. Vient s’ajouter l’excellent "Loom", sur une prod mi optimiste mi mélancolique, avec un lot de réflexions pandémiques. A noter que c’est le deuxième single de Dystopia, remplaçant le non retenu "Laghrib" ; sage décision de l’écarter d’ailleurs.
Tourné en période de confinement, le clip auto réalisé est des plus simplistes, centré sur une action redondante, et devant une caméra figée sur un seul personnage au quotidien. Suffisant pour accompagner le mood du morceau.
Bizarrement, une réécoute post-dystopique du morceau permet d’offrir une meilleure vision critique et de déceler les nuances variées du thème principal qu’est le reproche, c’est comme une lecture synoptique d’un livre qui consiste à lire d’autres œuvres pour mieux saisir le sens du sujet en question.
Petit détail linguistique : au-delà de la signification du verbe ‘’loom’’ en anglais, l’orthographe du titre ‘’Loom’’ au lieu de ‘’Loum’’ n’est surement pas un hasard, comme si pour rimer loom et loop, car un reproche a souvent la caractéristique de se répéter ‘’en loop’’ ou en boucle.
Nizar (12 Janvier 2019- 17 Juin 2022)
Sur le très touchant ‘’Nizar’’, le papa désemparé pleure son ange envolé trop tôt, un 17 Juin 2022, lui qui pourtant célébrait jovialement Kenz et Ilyes dans ‘’Hadak li 3andi’’ en 2010. Étrange fatalité !
Cette élégie funèbre voit Fada Vex ressortir en lui le côté Khansaa pour livrer un texte plus poignant encore que "Machi Ki Mdari", sur une boucle mélancolique accompagnée de vibrato et claquements des mains, rappelant un air de gospel. Inconsolable, l’artiste endeuillé s’adonne même au chant sur le refrain, tout seul.
Baba (feat. Sif Elklam & Soldat West)
Un morceau des moins emballants pour un bonus track, où le maître des céans, très généreux, fait juste le minimum pour laisser à ses invités – Soldat West & Sif Elklam - l’occasion de confirmer leur place suite au concours gagné de "Laghrib". L’ont-ils saisie ? Peut-être, mais pas pleinement. Les couplets faits à l’arrache et les refrains saupoudré d’autotune ne collent pas avec le bijou de beat concocté par un intru du nom de Oua Lid, rien à voir avec notre Walid a.k.a. Dprod. Quoiqu’on en dise, les invités de "Baba" pourront se targuer un jour d’être figurés sur la liste prestigieuse des invités de Dystopia, le dernier projet du légendaire Fada Vex.
Ksar (feat. Largo)
A défaut d’avoir Souad Massi en featuring, One Der sample ‘’Dar Djedi’’, l’un de ses classiques issus de son troisième opus Mesk Elil. A travers son titre, la Raouia déplore l’état délabré de la maison de son grand père, qui jadis, apparaissait comme un château.
"Ksar" est donc une allégorie de l’Algérie actuelle ; autrefois, l’empire qui s’étendait d’Oran à Ain Beida n’est plus qu’une infime puissance, et la décadence est aussi humaine que matérielle.
L’apport de Largo est précieux tant au texte poignant qu’au phrasé bien distinct et à l’accent diamétralement opposé à celui de l’oranais qui rappelle la diversité phonétique et la richesse culturelle des habitants du Ksar.
Riguel : Regulate Sahbi !
youtube
Incontestablement, le banger de l’album, et l’une des meilleures productions de Dprod dessus. Un petit sample des Aurés suffit pour créer la magie ! Pour les aficionados, le choix, intentionnel ou pas, du titre est un clin d’œil à "Regulate", le classique de Warren G et Nate Dogg et l’hymne indémodable de la West Coast Californienne, bien que "Riguel" soit un morceau purement égotrip.
Paria (feat. Youpi) & Tripallium (feat. Nirmou)
Dans la catégorie harcèlement textuel et kickage démentiel, "Paria" et "Tripallium" sortent du lot. Les deux figures de proue du rap algérois-bouiri honorent leur présence comme il se doit.
D’abord, la connexion Nir-Vex est juste nirvanesque, portée par un beat ciselé aux couleurs de Mille et une nuit. Toutefois, "Tripalliuim" peut diviser, car paradoxalement, le style raffiné de Fada Vex est aux antipodes de celui de Nirmou, dont l’écriture est dominée par un usage abusé d’une alternance codique - qualité pour les uns, carence pour les autres – qui ne date pas d’hier. A titre d’illustration, si la rafale de rimes en ‘’ité’’ tout au long de son couplet, témoigne sur la forme de la facilité, le fond quant à lui, dénote la technicité mais surtout l’agilité de Nirmou.
De l’autre côté, quand Youpi met en branle sa machine de rimes ça devient difficile de le suivre. Pas de soucis pour l’hôte quadragénaire qui tient le coup aisément avec un flow toujours flexible à son âge. La production est marquée par les claquements de Karkabou qui fait à lui seul office de trompette, tambour et autres instruments de guerre, tant l’énergie qu’il dégage est impressionnante. On est loin de l’usage classique des qraqebs sur des sons à caractère invocateur ; depuis 2015, Vex en a fait un instrument à hit et une pièce maîtresse dans la création de certains de ces sons les plus populaires ces dix dernières années.
Tsunami 31 & HWM (feat. Red L'Alerte)
L’unique rappeur pistonné sur Dystopia avec deux présences n’est que Red L’Alerte, et ça se comprend !
D’abord sur le morceau sombre ‘’HWM’’, acronyme de Mort ou Vivant. Les deux rappeurs abordent un état proche du syndrome de Cotard, Reda de par ses punchelines profondes, et Vex de par une plume maussade, limite dépressive, comme si l’ombre d’un certain 17 Juin planait sur son écriture, rappelant un classique du genre :  Casey et sa ‘’Chanson du Mort-Vivant’’. Le troisième couplet est une co-projection sur le rap actuel, qui n’a pas l’air d’être trop vif non plus. A noter l’excellent choix de sampler cette citation tirée de Shutter Island ainsi que ce vers de Darwich qui viennent appuyer la pensée des auteurs.
Moment drôle : On aurait cru qu’Adel Sweezy s’était incrusté dans la place tant sa voix ressemble à celle de Reda autotunée, tout au début.
Précédé par un vibrant hommage à Blaha, l’autre morceau ‘’Tsunami 31’’ est un hymne à la ville d’Oran où les deux complices, bien à l’aise sur leur 31, mettent la lumière sur son patrimoine culturel si riche et varié, du Rai de Hasni et Khaled au théâtre de Aloula et Sirat Boumediene, en passant par les œuvres immortelles de Bila Houdoud. Tsunami 31 est un véritable hymne comme on en voit plus de nos jours.
Reda prouve encore une fois qu’il jouit d’un talent de serial punchliner extraordinaire, or, il lui manque toujours l’album de l’accomplissement à travers lequel il gravira son nom à jamais sur la scène du Hip Hop oranais.
Bghit (feat. Sadek Democratoz)
« Malik est le rappeur number one en Algérie… et de loin ».
(Youss, samplé dans "In-Tropia")
Que dire après cette reconnaissance qui vient d’un précurseur comme Youss ; ex Darkman d’Intik ? Objectivement, si le nom du leader de TOX est souvent relaté par des artistes de taille, que ce soit de l’ancienne ou de la nouvelle génération, c’est parce qu’il a su parfaitement s’adapter durant 27 ans, tout en gardant l’essence du Hip Hop d’un côté, et de l’autre sans se courber aux exigences d’une industrie agonisante ou aux attentes d’un public exigeant, comme il le crie sur le retentissant "Bghit". La longévité du parcours d’un rappeur n’est à prendre en considération sauf si elle est accompagnée de quatre critères importants : l’évolution artistique, la présence continue, l’emprunte marquée et l’influence qualitative/quantitave. Beaucoup jouissent encore du statut de l’ancienneté mais il n’y a que Vex qui remplit mieux que quiconque ces cases, d’où le constat de Youss.
"Bghit" est un morceau si important tant il permet de lever toute ambiguïté quant à la vision du rappeur sur l’état du rap actuel, des beefs jusqu’à ses propres choix. On y retient notamment cette qualité humaine qui fait de lui un rappeur si apprécié : l’humilité. Car comme tous les G.O.A.Ts, il est préoccupé davantage d’être un meilleur homme que d’être le meilleur artiste dans sa catégorie, laissant humblement le débat à ceux qui savent mieux juger son art.
Seul bémol : le rôle de Sadek mis au second plan, tout comme était le cas avec Houari sur "Dahqani". Peut être une volonté de les avoir comme accompagnateurs plus qu’autre chose. Hé on te voit Dee, personne ne te fait de l’ombre, hein.
El Goual
Dans l’intro de sa Révélation des Quarante (H3W, 2016), on pouvait déjà déceler l’esquisse d’El Goual. 7 ans plus tard, le personnage prend enfin forme sur la pochette, comme sur le morceau éponyme, et sur tout l’album d’ailleurs.
Jadis, El Facteur transmettait les messages, aujourd’hui il s’est mué en Goual lui-même diseur de messages.  La transition marque la progression du rappeur, toujours dans le bon sens, tant sur l’écriture, la vision vis-à-vis du mouvement et l’adaptation au fil des années.
El Goual est indéniablement la quintessence de Dystopia, le résumé exaltant qui incite à scruter le contenu avec excitation. La réussite du morceau se doit notamment à cette osmose quasi-parfaite ressentie entre le visuel, la prod et la performance vocal/lyricale du Ruskov. De une, la mise en scène d’El Goual entouré de son cercle maléfique est juste sublime, en outre, l’usage de la symbolique, une technique récurrente qui revient dans les deux autres clips majeurs ("Novlangue" et "Vayna"), accentue le message véhiculé au-delà du texte lui-même et redonne une esthétique pragmatique à l’image. De deux, Dprod et Shcnod font preuve d’imagination abondante en employant une palette d’instruments brillamment arrangés pour dicter cette montée en puissance remarquable du couplet au refrain jusqu’à l’outro. De trois, Vex sort le meilleur de lui-même pour retracer le parcours sensationnel du dernier des Gouals tout en gardant sa pâte authentique et exploitant un registre de langue encore plus recherché que le soutenu : le registre du sublime.
Dahqani, ses deux Doigts, et son héritage
Les deux acomptes évadés de la mixtape El 3arboune refont surface sur Dystopia sous forme de préludes marquant un retour aux fondamentaux, et ouvrant la voie au grandiose "Dahqani". Le jeu dans la numérologie de la tracklist n’est pas un simple délire, car si 3 + 7 égale justement 10, dans le monde orwellien de "1984" les additions telles que 2 plus 2 égale 5 à dessein ; un concept du Big Brother auquel s’oppose clairement le rappeur et tient à le préciser.
De retour à "Dahqani", et comme pointé un peu plus haut, la poésie de Fada Vex atteint un autre stade sur ce morceau, après avoir gravi les différents échelons des registres de la langue, pour enfin embrasser le plus haut de tous, celui réservé aux grands dramaturges et poètes : le registre du sublime ou du noble. Et il ne peut qu’en être fier !
Tumblr media
Maintenant, reste à savoir, quand est-ce que cette idée de créer la saga ‘’Dahqani’’ a germé dans la tête de Vex. Était-ce planifié depuis le début de "Fatima" en 2011 ? Ou bien l’histoire s’est-elle développée au fil du temps ? Car très peu d’auditeurs auraient tissé un lien entre les différentes parties jusqu’au dévoilement de la fin, notamment dû au manque d’indices suffisants.
D’un point de vue critique, la tétralogie de "Dahqani", appelant la "Fatima Bent Dahqani" ou ‘’FDB’’ tout court, a rarement d’égal dans les œuvres majeures de storytellings de la scène locale, et même internationale. Elle s’inscrit plutôt entre ‘’Luv(sik)’’, l’héxalogie romantique de Nujabes, et ‘’Jane’’, l’heptalogie charnelle d’EPMD, ça n’est pas une histoire narrative à proprement parler où les évènements se succèdent comme dans une série classique, plutôt c’est de l’écriture descriptive à travers laquelle l’auteur présente ses deux personnages atypiques et peint l’environnement dans lequel ils s’illustrent. Le recours à l’égotrip sur "Fraten Dijour" fait croire que "FDB" peut être aperçue comme un croisement entre un récit fictif et un récit réel de la vie de Malik. Ce dernier, laisse libre cours à l’imagination du public afin de tirer ses propres conclusions.
Great
La référence implicite à la West Coast dans le titre de "Riguel" devient explicite sur l’instru de "Great". En effet, rien de nouveau sous le soleil Calif-oranien, Vex et Dprod détendent l’atmosphère chacun à sa façon, nous éloignant un tantinet de l’ambiance cafardeuse qui règne sur l’ensemble des tracks. C’est du Great tout court.
El Maya (feat. Artisan)
Bien qu’invité, le rappeur de Souk Ahras a fini par attirer son hôte à son univers, en même temps, le thème exploré a pour terre d’accueil la capitale du Rai et le berceau de Fada Vex, d’où la fusion ahurissante des deux styles. Finalement, c’est la vibes qui va mettre le duo sur la même longueur après leurs feats précédents post "Moussiqti", qui auraient laissé les plus chauvins sur leur faim.
Tout de même, l’impact d’"El Maya" sur une tranche d’un public hésitant risque d’être influencé par la tournure de carrière observée chez l’Artisan depuis "Mad’Art", sa street crédibilité vacillante et les choix artistiques les plus bizarres, notamment les accolades avec le tireur de canon enrayé. Quoique, en faisant abstraction de ces taches, le résultat d’’El Maya’’ est loin d’être décevant, au contraire, cette expérience inédite vient s’ajouter fermement au catalogue diversifié d’Elgoual. Après tout, pour un dernier coup d’éclat, les prises de risques sont souvent tolérables, surtout si elles sont maîtrisées.
451 Fahrenheit & Novlangue (feat. Adlene)
Le rap engagé à la Fada Vex est tout autre chose de ce que l’on a l’habitude d’entendre chez la majorité de ceux qui prétendent faire du rap en prenant position. Les écrits de Vex ont tendance à faire cogiter, analyser et investiguer plutôt qu’à se victimiser, provoquer ou s’attaquer bêtement au système. Le comble c’est qu’il le fait en étant poétiquement incorrect !
Si les deux morceaux ‘’Fahrenheit 451’’ et ‘’Novlangue’’ traitent quasiment le même sujet qu’est la dichotomie liberté d’expression/censure, la forme quant à elle est différente : le premier  est un condensé de réflexions socio-politiques, quant au second, il oscille entre egotrip et dénonciation, et se distingue nettement par le style, même si le fond est particulièrement préservé par la symbolique dans le clip. En effet, le diamant incarne entre autres la libre pensée que les autres veulent confisquer.
Novlangue est sans doute une réussite de plus à Dystopia, mijotée en compagnie d’Adlene, cette valeur montante du rap oranais, qui a prêté sans vergogne sa voix rauque et ses propos saignant en contraste avec le violoncelle de Bach ressuscité par Nasro El Bey.
Winston
A première vue, il n’y pas de liens directs entre le titre du morceau qui fait référence à l’héro de "1984", et le contenu égotrip, mais en creusant un peu, on s’aperçoit grossièrement de quelques similitudes : le côté rebelle de Winston partagé par Fada Vex, le bloc-notes aux écrits insoumis fait écho au cahier de lyrics; et le petit recoin caché loin du télécran observateur n’est que le champ d’expression (la musique) qui permet au rappeur de révéler ses pensées, ou commettre son crime de penseur.
Passant au morceau en question, c’est juste un pur régal ! Autant par la qualité du flow tout terrain de Fada Vex qui se remanie à chaque fois, que par la nostalgie du sample de Goodie Mob mêlé à une ambiance Jazzmatazz propulsée par le jeu du saxophone exquis de BenSax qui aura finalement le droit à un couplet à lui seul pour exposer son talent d’instrumentiste. Le refrain douillet de Dee vient compléter le dernier puzzle de ce chef d’œuvre.
Hia (Julia)
La dernière perle de l’album est bien sûr Hia (Julia). En apparence, il s’agit d’une mise en exergue de l’histoire d’amour époustouflante entre Winston Smith et l’autre protagoniste de ‘’1984’’, mais là où ça diffère des "Julia" de Rick Wakeman, Eurythmics et d’autres artistes sous inspiration orwellienne, c’est son alter ego Hia. Une lecture plausible suggère que Vex nous refait le coup d’"Erawja" et profite pour y glisser en douce une belle ode à la musique Hip Hop – le jour même de son 50eme anniversaire – avec laquelle il s’est farouchement engagé pendant 27 ans, ce nombre représente également l’âge de Julia dans le roman prophétique, détail ô si important ! La personnification du Hip Hop est appuyée notamment par l’air repris de Grandmaster Flash & The Furious 5 en fin de chaque couplet, ainsi que dans le titre lui-même : Hia. Vous l’aurez compris, le choix du double intitulé n’est pas fortuit, car Hia est la traduction en arabe de "H.E.R.", le suprême hommage d’un certain Common sense, il y a déjà 30 ans.
Enfin, Julia/Hip Hop ou tout simplement Hia ? Chacun y va de son interprétation, mais ce qui est sûr, c’est que ce morceau est l’apothéose de la connexion Fada Vex et Dprod, là où sensualité et musicalité s’associent et acheminent l’auditeur vers un sentiment d’extase ineffable souvent éprouvé en écoutant les classiques du Rai.
youtube
Comme dans les contes de fées même les plus dystopiques, les meilleures histoires d’amour ne durent pas éternellement. Winston et Julia ont commis le crime de s’aimer et par conséquent ont été séparés brutalement par le Big Brother. Aujourd’hui, au grand désespoir de son public, Fada Vex tourne la page à l’un des chapitres les plus tumultueux qui l’aura vu se sacrifier et se donner à fond rien que pour l’amour de cette musique.
Il est vrai que malgré quelques petits bémols ne concernant pas directement l’artiste, Dystopia frôle le sans faute et peut aisément prétendre à une place sur le podium des classiques du rap dz aux cotés des éponymes de MBS et Intik.
Si par ce dernier projet le Father vient apporter sa pierre à l’édifice du Double H algérien ? Non, plus que ça, il vient ériger, en compagnie de son producteur fétiche, un étage entier à son honneur, tout en haut, baptisé fièrement « Rap et Melhoune : rimes éternelles, signé : Fada Vex ».
(Momo Genius, 25/09/2023)
7 notes · View notes
missbookiverse · 1 year
Text
Tumblr media
Neuerscheinungen im Juni 2023
The Surviving Sky von Kritika H. Rao In in den schwebenden, lebendigen Städten dieser von Hindu-Philosophie inspirierten Welt werden Architekt*innen verehrt, denn sie können mit ihren Gedanken die Architektur der Städte verändern und sie in der Luft halten. Einer dieser Architekten ist Iravan. Als er des Machtmissbrauchs verdächtigt wird, muss seine Frau Ahilya ihm helfen, seinen Namen reinzuwaschen. Doch die Ehe der beiden bröckelt und Ahilya erwartet eine Gegenleistung.
Nineteen Claws & A Black Bird von Agustina Bazterrica Kurzgeschichtensammlung der Tender is the Flesh/Wie die Schweine Autorin. Brutal und schwarzhumorig schreibt sie über unsere größten Ängste und unsere verstörendsten Fantasien, über Gewalt, Ausgrenzung, Dystopien und zwischenmenschliche Beziehungen.
Everything's Fine von Cecilia Rabess Jess ist die einzige Schwarze Frau in ihrem Büro und sieht sich immer wieder rassistischen Anfeindungen ausgesetzt. Überraschende und unbeholfene Unterstützung erhält sie ausgerechnet von ihrem weißen Kollegen Josh. Schließlich kommen die beiden sich näher und Jess muss sich fragen, inwieweit sie ihre Werte über ihre Beziehung und ihr eigenes Glück stellen sollte. Der Roman hat schon für die ersten wütende Rezensionen gesorgt, die so klingen als würde Jess sich in einen Rassisten verlieben und sich das schönreden, weil er sie glücklich macht. Klingt für mich aber trotzdem nach einer spannenden moralischen Frage, von deren Darstellung ich mir gern ein eigenes Bild machen würde.
My Murder von Katie Williams Lou ist das Opfer eines Serienmörders und wurde vor Kurzem von einem Regierungsprojekt zurück ins Leben geholt. Nun kehrt sie zurück in die Routinen als Ehefrau und Mutter, gerät aber auch in Kontakt mit anderen weiblichen Opfern und beschließt, die Aufklärung ihres Mordes selbst in die Hand zu nehmen.
Ebenfalls vielversprechend
Pageboy: Elliot Pages Memoir über seine Karriere und Hollywood, Gender, Liebe und mentale Gesundheit
Dead Eleven: Horror-Roman über eine Insel, auf der alle wie in 1994 in leben
The Long Way Back: Mystery über ein auf Social Media beliebtes Mutter-Tochter-Gespann und das Verschwinden der Tochter
2 notes · View notes
ludwigshafen-lokal · 2 days
Text
Ludwigshafen Filmfestival 2024: Ein Fest für Filmliebhaber
Tumblr media
Das Wichtigste in Kürze
Das Ludwigshafen Filmfestival 2024 feiert sein 20-jähriges Jubiläum vom 21. August bis 8. September auf der idyllischen Parkinsel von Ludwigshafen am Rhein. Es ist das zweitgrößte Filmfestival Deutschlands nach der Berlinale und zieht jährlich über 100.000 Besucher an. Das Festival bietet eine einzigartige Mischung aus nationalen und internationalen Filmen, prominenten Gästen und einem offenen Dialog zwischen Filmemachern und Publikum.
Ein Rückblick auf 20 Jahre Festivalgeschichte
Das Ludwigshafener Filmfestival begann 2005 als kleines, bescheidenes Projekt, das zunächst in den traditionellen Medienstandorten Berlin und München belächelt wurde. Heute ist es ein fester Bestandteil der deutschen Filmkultur und ein bedeutender Treffpunkt für die Fachwelt. Es gilt als das „schönste Festival Deutschlands“ und bietet eine familiäre Atmosphäre, die sowohl Filmemacher als auch Besucher begeistert.
Highlights des Festivals 2024
- Eröffnung und prominente Gäste: Zur Eröffnung werden unter anderem die Hauptdarsteller des Films „Familie is nich“ Meret Becker und Luise Landau erwartet. Viele weitere bekannte Gesichter des deutschen Films wie Liv Lisa Fries, Joachim Król und Christoph Maria Herbst werden ebenfalls auf der Parkinsel zu sehen sein. - Preisverleihungen: Im Rahmen des Festivals werden zahlreiche Preise verliehen, darunter der „Preis für Schauspielkunst“ an herausragende Persönlichkeiten der Branche. - Vielfältiges Filmprogramm: Das Festival zeigt nicht nur deutsche Produktionen, sondern auch internationale Filme, die sonst selten auf deutschen Leinwänden zu sehen sind. Von Dystopien wie „In my Room“ bis zu Animationen wie „Tehran Taboo“ – das Programm ist vielfältig und mutig.
Besondere Atmosphäre auf der Parkinsel
Die einzigartige Atmosphäre des Festivals auf der Parkinsel in Ludwigshafen trägt maßgeblich zu seinem Erfolg bei. Abseits des üblichen Trubels großer Filmfestivals bietet es Raum für ungezwungene Gespräche zwischen Stars und Publikum. Diese Nähe und der offene Dialog machen das Ludwigshafener Festival zu einem besonderen Erlebnis für alle Beteiligten.
Tipps für den Festivalbesuch
- Anreise: Die Parkinsel ist autofrei. Es empfiehlt sich, öffentliche Verkehrsmittel oder den Fahrradparkplatz direkt am Festivalgelände zu nutzen. - Tickets: Der Vorverkauf läuft hervorragend, daher sollten sich Interessierte frühzeitig um Karten kümmern, insbesondere für die begehrten Eröffnungsveranstaltungen. - Rahmenprogramm: Neben Filmvorführungen gibt es zahlreiche Konzerte, Diskussionsrunden und Sonderveranstaltungen, die das Festival zu einem umfassenden kulturellen Ereignis machen.
Fazit
Das Ludwigshafen Filmfestival 2024 ist mehr als nur eine Filmschau – es ist ein kulturelles Highlight, das Menschen zusammenbringt und einen tiefen Einblick in die Welt des Films bietet. Die einzigartige Kombination aus hochkarätigen Filmen, prominenten Gästen und einer entspannten Festivalatmosphäre macht es zu einem Muss für alle Filmbegeisterten. Fünf Fragen zum Ludwigshafen Filmfestival 2024 - Wie hat sich das Ludwigshafen Filmfestival seit seiner Gründung im Jahr 2005 entwickelt? - Das Festival hat sich von einem kleinen, regionalen Ereignis zu einem der bedeutendsten Filmfestivals Deutschlands entwickelt. Es zog 2023 über 100.000 Besucher an und wurde zum festen Bestandteil der deutschen Filmkultur. - Warum gilt das Ludwigshafen Filmfestival als „schönstes Festival Deutschlands“? - Die entspannte Atmosphäre auf der Parkinsel, die offene Interaktion zwischen Stars und Publikum sowie die einzigartige Kulisse tragen zu diesem Ruf bei. Anders als bei großen Festivals wie der Berlinale, steht hier der direkte Austausch im Vordergrund. - Welche Rolle spielen internationale Filme auf dem Ludwigshafen Filmfestival? - Das Festival legt großen Wert auf ein internationales Programm, das den Zuschauern Filme näherbringt, die sonst selten in deutschen Kinos zu sehen sind. Diese Auswahl spiegelt das Engagement des Festivals wider, kulturelle Vielfalt und den Dialog über Grenzen hinweg zu fördern. - Wie wird das Jubiläumsjahr 2024 das Festival prägen? - Das 20-jährige Jubiläum wird mit besonderen Ehrungen, einem umfangreichen Filmprogramm und zahlreichen hochkarätigen Gästen gefeiert. Es ist eine Gelegenheit, die Erfolgsgeschichte des Festivals zu würdigen und gleichzeitig neue Akzente zu setzen. - Wie steht es um die Zukunft des Ludwigshafen Filmfestivals? - Trotz der Konkurrenz durch größere Festivals bleibt Ludwigshafen ein wichtiger Treffpunkt für die Filmbranche. Die kontinuierlich hohe Besucherzahl und die wachsende internationale Ausrichtung lassen auf eine vielversprechende Zukunft des Festivals schließen. Read the full article
0 notes
korrektheiten · 29 days
Text
„Krieg ist Frieden“ – oder: 2024 ist 1984
NachDenkSeiten: »Es ist soweit. Mit vierzigjähriger Verspätung sind wir endgültig im Orwell‘schen 1984 angekommen. Und ausgerechnet das SPD-Präsidium liefert Sätze, die eins zu eins von diesem Klassiker aller Dystopien abgeschrieben sein könnten. Bitte setzen Sie sich mal bequem hin, bevor Sie den folgenden Text lesen. Und passen Sie auf, dass Sie nicht trotzdem gleich vom StuhlWeiterlesen http://dlvr.it/TCDHSM «
0 notes
philosophenstreik · 3 months
Text
austral
roman von carlos fonseca
erschienen 2024
im verlag klaus wagenbach
isbn: 978-3-8031-3366-3
(von tobias bruns)
julio ist professor für literatur an einer uni in den usa. vor langer zeit ist er aus costa rica ausgewandert, um ein besseres leben in nordamerika zu führen. er ist nicht gerade glücklich, als er die nachricht bekommt über das schicksal des letzten buches von aliza abravanel zu entscheiden. die bekannte schriftstellerin und julios ex-freundln hatte dies als letzten wunsch. glücklich über diese abwechslung macht er sich auf den weg durch süd- und mittelamerika auf den spuren dieses romans und des lebens der schriftstellerin - beides hängt eng zusammen. die faszination der europäer in all ihren unterschiedlichsten und absurdesten facetten sind teil seiner reise zum beispiel nach nueva germania, einer deutschen, aber völkischen kolonie, die von friedrich nietzsches schwester elisabeth förster-nietzsche gegründet wurde. recht erfolglos und ohne den erhofften anschluss an das bahnnetz paraguays. eine kolonie, in die viele jähre später der vater der verstorbenen autorin kam, um eine indigene sprache zu retten - auch wiederum ohne erfolg...
es wundert nicht ob der reise des protagonisten in den süden des amerikanischen doppelkontinents, das austral ganz einfach "südlich" bedeutet, den dort spielt die geschichte seines schicksals und das der autorin, deren schicksal er folgt. trotzdem der protagonist und der autor selbst aus costa rica stammt, spielen hier die europäischen begehrlichkeiten die hauptrolle. die begehrlichkeit diesen kontinenten nach eigenem willen zu formen, die indigene bevölkerung dabei vollkommen zu missachten. und doch auch wiederum diese zu bewahren, den versuch zu unternehmen eine sprache zu retten - überhaupt die tiefe bedeutung von sprache für den menschen und sein zusammenleben wird hier thematisiert. die gründung nueva germanias durch nietzsches schwester wäre an sich schon ein roman, aber so wie es hier ist, werden so viele wichtige momente thematisiert, die schon für sich genommen ein ganzes buch rechtfertigten und so dann insgesamt alles dann doch recht oberflächlich daherkommt. es ist eine leicht verpasste chance mit so vielen möglichkeiten... auch das spiel mit kunst im fließenden roman ist wunderbar. doch nicht ausgereizt. das spiel mit sprache... klar wird aber diese historische faszination der europäer mit dem kontinenten als bühne verschiedenster lebensuto- oder dystopien....
1 note · View note
germancircle · 4 months
Text
0 notes
mushroomnenna · 4 months
Text
Imagination
Für unser Gedankenspiel brauchen wir einen Rahmen. Es ist komplex genug, deswegen wäre es ungreifbar es ohne auch nur zu wagen. Utopien sind anders als Dystopien, Dystopien sind eine Wort Case Entwicklung bestehender Szenarien gepaart mit dem schlichten Abwarten der Ereignisse. Utopien dagegen müssen komplett neu gedacht werden, sind keine Konsequenz einer mangelnden Reaktion, sie sind aktive Handlungen gegen unüberwindbar scheindene Herausforderungen. Außerdem müssen Utopien am leben erhalten werden mit Energie, Liebe, Engagement. Es hat einen Grund warum die dystopischen Heldenfilme dann enden wenn die Utopie erreicht ist. Was kommt danach? Diese Frage lässt sich heute noch nicht beantworten. Auch morgen nicht. Ich werde mir Mühe geben immer wenn ich Zeit habe kleine Einträge zu schreiben um uns alle diesem "danach" näher zu bringen, aber es wird dauern. Und es wird mit Schmerz verbunden sein. Kein physischer, aber den den ich meine ist schlimmer. Utopien brauchen Opfer. Noch nenne ich es so, dass erbringen eines, aber es wird keins sein. Aber alles zu seiner Zeit. :)
Den genauen Rahmen werde ich auch jetzt noch nicht im genausten konkretisieren, nicht weil ich Fan von Cliffhängern und Häppcheninformationen bin, sondern weil ich ich selbst auch Struktur in meinen Ideen reinbringen möchte und transparent sein möchte was einen erwartet. Ich möchte dich nämlich am Lesen halten und das ohne starke Worte inflationär nutzen zu müssen oder falsche Ideale oder Hoffnungen zu wecken. Ohne Notwendigkeit zu über oder untertreiben, aber Utopien sind ein Eisberg und man fängt an der Spitze an.
0 notes
eggi1972 · 8 months
Text
[Podcast] Theater: Neometropolis eine schauspielerische Dystopie
Tumblr media
In dieser Episode geht es um das Theaterstück "Neometropolis", eine schauspielerische Dystopie. Als jemand, der normalerweise selten Dystopien liest, bin ich gespannt darauf, das Stück zu sehen. Die Handlung spielt in der Stadt Neometropolis, in der jeder Mensch ein Implantat erhält, mit dem er auf alle Funktionen der Stadt zugreifen kann. Es gibt jedoch auch Menschen, die gegen diese Technologie sind und dagegen protestieren. Zudem gibt es einen Wald, der von der Bevölkerung nicht betreten werden darf, da dort eine tödliche Krankheit grassiert. Die Protagonisten des Stücks haben alle verschiedene Perspektiven auf die Technologie und den Wald. Während des Stücks werden auch weniger Worte gesprochen als gewöhnlich, aber die Emotionen sind spürbar. Besonders beeindruckt hat mich die Musikerin Lyhre, die mit ihrer Musik eine beruhigende und gleichzeitig aufwühlende Atmosphäre schafft. Ihre Performance mit verschiedenen Instrumenten und dem Laptop ist beeindruckend. Alles in allem wirft das Stück viele Fragen über Technologie, Kontrolle und soziale Ungleichheit auf und regt zum Nachdenken an. Es ist ein laufendes Training, wie wenn man ein Instrument lernt. Es ist wie bei der Filmmusik. Wenn man ein Instrument lernt, ist es wie bei der Filmmusik. Wenn sie nicht stimmt und sich kurz verschiebt, kann die ganze Stimmung sich verändern oder es wird komplett unstimmig. So etwas Komplexes performt sie live auf der Bühne. Alleine dies ist in meinen Augen schon den Eintritt wert. Sie unterstützt zu jeder Zeit die Schauspieler auf der Bühne mit ihrer Musik und man erlebt das Atmen der Stadt oder des Waldes. Ganz kurz war da dieses Verlangen bei mir, wieder die Turntables rauszuholen oder eher von meinem DJ-Kollegen zurückzuholen und es mal wieder zu tun. Es war so ein kurzer heftiger Phantomschmerz. Auch wenn ich nie nie in der Liga von Lyhre gearbeitet habe, war ich nicht ganz so schlecht. Und vor allem mit Herz und Seele dabei. Aber irgendwie war da noch etwas anderes. Ich war mir sicher, dass ich auch Songs mit dieser Stimme habe. Als ich zu Hause erstmal den PC hochgefahren und nach Lyhre gesucht. Was soll ich sagen? Tatsächlich habe ich verschiedene Titel auf meiner Festplatte. Den Titel Sad-Cyborg zum Beispiel finde ich sehr gut, hörbar. Googelt ihn mal und schaut euch dann Neometropolis im Stadttheater Gießen an. Jetzt habe ich mich aber sehr lange über Löhre ausgelassen. Das hängt ja auch mit meiner Vergangenheit zusammen. Das Stück im Allgemeinen ist ein Massiv für Menschen, die Utopien oder Dystopien mögen. Es ist spannend, wie es ausgeht. Es lebt von vielen verschiedenen Facetten, die einem nachdenklich stimmen. Das sind die Videohintergründe, die einen immer wieder in einen anderen Ort neben die Musik transportieren. Das sind Schauspieler, die sich wirklich immer besser finden. Es gibt natürlich auch Schauspieler, die ein wenig herausstechen, aber das Miteinander wird immer besser. Es ist nicht alles perfekt und man kann vielleicht noch das eine oder andere verbessern, aber so langsam wird es immer spannender, wieder ins Theater zu gehen. Also, wenn ihr solche, also solche Dystopien mögt, wie wäre es mal mit einem Besuch im Stadttheater Gießen? Die Frage, die wir uns so oder so immer wieder stellen sollten ist, wie wollen wir in Zukunft zusammenleben? Welche Utopie hängen wir nach und gibt es nicht auch da vielleicht den ein oder anderen, der darunter leiden muss? Wie reagiert die Natur darauf, die uns umgibt? Ich hoffe, ihr habt genauso viel Spaß beim Ansehen, wie ich ihn hatte. Denn für mich war es eine runde Geschichte mit guten Schauspielern, aber auch viel Stoff zum Nachdenken. Bis bald wünscht euch, also bis bald, vielleicht auch im Theater. Ja, sagt euch euer Markus von literaturlounge.eu. Lesen Sie den ganzen Artikel
0 notes
Text
Zukunftsschimmer 1: Im Strom der Macht von Susan Kaye Quinn & Interview mit dem Übersetzer
Kennst du das Genre Hopepunk? Ich kannte es nicht, bis ich den ersten Teil der Zukunftsschimmer-Reihe von Susan Kaye Quinn gelesen habe. Hopepunk bedeutet, dass die Probleme, die wir aktuell auf der Welt haben, weitergeführt werden, aber anders als bei Dystopien wird hier aktiv gegen das Problem angekämpft und wie das im Namen steckende “Hope” suggeriert, ist natürlich die Hoffnung da, dass sich…
Tumblr media
View On WordPress
0 notes
weeping-angel-13 · 1 year
Text
Hallo 🇧ookies‼️ Am heutigen Sonntag habe ich auch einen #Buchtipp für Euch dabei: "Dürre - Schatten der Vergangenheit" von @dkberg_autorin Berg und ist im #TrbiusVerlag erschienen.
"Es ist eine #SciFi Geschichte um Gefahren, Geheimnisse und ein junges Computergenie, das den Schatten seiner Vergangenheit entkommen will." [Auszug aus dem Klappentext]
#Dürre #Dystopie #Dystopien #Dürre_Band_1_SchattenDerVergangenheit #D_K_Berg #Lesen #Bookstagram #BookTok #BookClub #Bücherwurm #Bookworm #Leseratte #BookNerd
https://www.instagram.com/reel/CxkbVJFr3TZ/?igshid=MTc4MmM1YmI2Ng==
0 notes
nenzdru78 · 1 year
Text
Dlf Audiothek
Aus der Dlf Audiothek | Lange Nacht | George Orwell – Sozialist, Humanist, Autor von Dystopien https://share.deutschlandradio.de/dlf-audiothek-audio-teilen.3265.de.html?mdm:audio_id=dira_DRK_94b3b0db
0 notes
danielanoitz · 1 year
Text
Gelingen (1)
Auf ein Gelingen zu vertrauen ist, als würde man es wagen, Utopien zu erdenken. Ein guter ist ein gelungener Ausgang. „Was, Du schreibst noch Geschichten, in denen es ein positives Ende gibt oder sich Probleme lösen lassen? Weißt Du denn nicht, dass es politisch völlig unkorrekt ist? Heute schreibt man Dystopien, die Menschen aufzeigen, wie schrecklich alles werden wird, damit sie sich fürchten…
Tumblr media
View On WordPress
0 notes
oestermann · 1 year
Text
Zukünfte (6): Dystopien erkunden
Apokalypse, Untergangsszenarien und Katastrophenerzählungen treiben die Menschen schon lange um. Doch was bewirken sie? Lähmen oder beflügeln sie uns? Schüren sie unsere Angst oder wiegen sie uns in trügerischer Sicherheit?
Zeit ist ein Garten der Pfade, die sich verzweigen – Jorge Luis Borges zit. nach Eva Horn: Zukunft als Katastrophe “Orange is the New York” titelte DIE ZEIT kürzlich angesichts der apokalyptisch anmutenden Szenerie, in die der Rauch hunderter Waldbrände in Kanada den Nordosten der USA verwandelte. Warum greifen wir bevorzugt auf Bilder zurück, die eine Weltuntergangsstimmung ausdrücken? Haben…
Tumblr media
View On WordPress
0 notes
gunnarsohn · 1 year
Text
#Notizzettel #NewWork Dystopien
Vorbereitung auf das Autorengespräch mit Carsten C. Schermuly am Freitag zu seinem Buch “New Work Dystopia” (Haufe Fachbuch). Der Begriff »New Work« wurde mit steigender Popularität zum »Buzzword«. Ich spreche hier gern auch von einem Containerbegriff. Container haben die Eigenheit, dass jeder hineinwerfen und herausholen darf, was ersie möchte. Genau das geschieht heute beim Thema »New Work«.…
Tumblr media
View On WordPress
1 note · View note