#dites le avec des fleurs
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unesourisetmoi · 1 month ago
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Dites-le avec des #fleurs ... 🥳
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dixvinsblog · 7 months ago
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Le mercredi des enfants - RevoilĂ  le joli mai
Le joli mai…pas encore il fait un temps de Novembre, mais avec un brin de muguet ca peut s’arranger ! Bon premier mai mes petits loups et amusez-vous bien avec les jeux, cultivez vous avec le conte et les comptines ! Comptines du joli mai Voici le mois de maiVoici le mois de mai où les fleurs volent au vent (x2)Où les fleurs volent au vent si jolie mignonne,Où les fleurs volent au vent si…
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viragfold · 9 months ago
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Dites-le avec des fleurs!
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zialinart · 11 months ago
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Mon cadeau secret santa pour @saemi-the-dreamer ptit dessin et ptite fic même si bon, j'écris pas beaucoup donc c'est sûrement un peu bancal
Il était déjà la fin de l'après midi quand Arthur commença sérieusement à s'impatienter. Ca faisait au moins 3 bonnes heures que lui, une bonne partie des représentants les plus importants du monde breton et des délégations venues d'autres pays pour l'occasion attendaient. Et encore eux ils avaient la chance d'être assis, lui commençait à avoir sérieusement mal aux pieds. Et bon sang la couronne de fleur que Guenièvre avait insisté à lui faire porter lui grattait sérieusement le crâne. Il se tourna une fois de plus vers Perceval qui, tenant son rôle de témoin très sérieusement se tenait totalement immobile, les mains croisées :
Non mais bordel qu'est-ce qu'ils foutent ?
Vous voulez que j'aille me renseigner sire ?
Vous voulez dire comme les trois autres fois où vous êtes allés vous renseigner et vous êtes revenus bredouille ? Je sais pas vous vous sentez capables de trouver le chemin des vestiaires cette fois ou je vous colle un intendant pour vous accompagner ?
Non mais les autres fois je suis tombé sur Karadoc ça m'a perturbé, là c'est bon il est assis y'a pas de mouron à se faire sire.
Ok mais dépêchez vous, et dites leur de se bouger aussi ou je sens que l'église va se transformer en un champ de bataille romain-visigoth
De son point de vue il pouvait observer toute la salle et voyait clairement que des alliances commençaient à se défaire au fur et à mesure que les gens s'impatientaient. Les représentants des pays qui parlaient la même langue étaient très agités et parlaient de plus en plus fort, semblant ne pas s'entendre sur le goût du vin, dont ils avaient probablement déjà un peu abusé. D'un côté c'était la seule chose à faire en attendant. Perceval partit se renseigner et Arthur alla se chercher une coupe lui-même, histoire d'actionner un peu ses jambes. Il avait été plutôt fier de son idée de renouveller son mariage avec Guenièvre à la mode catholique, en invitant les plus grands noms du coin afin de montrer qu'il était revenu en tant que roi et que le royaume se portait bien désormais. Mais maintenant qu'il était là, face à tout ce monde qui s'impatientait, il se sentait plutôt nerveux. Bon sang qu'est-ce qu'elle foutait ? C'était pas si foutu compliqué d'enfiler une robe potable pour l'occasion, de se faire un peu tresser les cheveux et boum, mariage et on n'en parle plus.
Qu'est-ce que vous foutez retournez à votre place espèce de trou du fion !
La voix de sa belle mère resonna derrière lui tandis qu'il se servait un verre. Ah, au moins si elle était sortie du vestiaire c'est que c'était bientôt fini
En attendant que votre fille daigne se montrer faut bien que je m'occupe
Oui, bah c'est bon vous vous êtes occupés retournez à l'autel, là Elle le poussa vers le fond de l'église tandis qu'il protestait
Faites gaffe bordel c'est un costume spécial pour l'occasion j'ai pas envie de le tâcher en renversant du vin
Vous avez qu'à pas faire votre poivrot au moins pour une soirée. Pis toute façon croyez moi vous aurez pas besoin d'alcool quand vous la verrez.
Elle le laisse planté là, retourna s'asseoir auprès de Léodagan et secoua celui-ci qui s'était endormi sur son banc. Arthur prit une gorgée de vin en réfléchissant à ces dernières paroles étranges. Oui ok, il avait été assez peu discret ces derniers temps sur les regards qu'il lançait à Guenièvre mais enfin de là à ce que sa belle mère le remarque. Le goût acre du vin le fit hoqueter et il s'énerva mentalement sur les paysans qui n'étaient même pas capables de fournir un vin correct pour le mariage de leur roi. A ce moment là Perceval revint, accompagné de Bohort, l'un en bleu, l'autre en vert pour représenter les deux parties du mariage. Pourquoi Guenièvre avait choisi Bohort comme témoin ça le dépassait, après tout il ne les pensait pas si proches. Mais d'un autre côté il n'avait pas été tellement attentif aux passes temps et aux amis de sa femme durant le temps qu'il avaient passé ensemble. Il se promit mentalement de changer ça.
Ah bah c'est pas trop tôt c'est bon elle va venir ou il faut que je reporte à après-demain ?
C'est bon, c'est bon sire, dit Bohort avec un sourire jusqu'aux oreilles. Sauf votre respect vous allez être plutôt impressionné de ce qu'on a fait avec du simple tissu
Je m'en fous un peu de votre tissu Bohort j'aimerais bien commencer le processus pour que les gens finissent pas par s'Ă©triper dans une Ă©glise.
Bohort se rangea du côté de la mariée, toujours souriant, et Arthur remarqua que Léodagan s'était eclipsé, sans doute pour pouvoir accompagner la mariée jusqu'à l'autel, c'était bon signe. Même si bon, ils étaient déjà mariés depuis 30 piges techniquement il n'avait pas vraiment sa main à lui donner. Il sursauta alors qu'un orgue commença à résonner dans la salle. Ils avaient un orgue dans le coin ? Encore un détail qui luil avait échappé. Il déposa son verre de vin sur le côté tandis que les invités se levaient, certains de façon un peu vacillante. Deux petites filles apparurent du fond de la salle et dispersèrent des pétales de rose tout le long de l'allée. Et puis elle apparut au bras de son père. Sa machoire tomba et il oublia tout. Les trois heures d'attente, les invités qui s'engueulaient, le vin dégueu, même ses pieds. Elle était vêtue d'une robe en tulle blanche recouverte de fleurs bleues jusqu'à la taille. Ses cheveux lui tombaient sur les épaules en cascade, avec seulement une couronne de fleurs similaire à la sienne sur la tête. Elle était magnifique. Elle arriva à sa hauteur et Léodagan lui donna sa main et retourna s'asseoir. Elle lui sourit timidement tandis que le prêtre se mettait en position.
Vous dites rien ?
Je euh Pour une fois il était sans voix, tout juste capable de la parcourir du regard bouche bée.
C'est les fleurs c'est ça ? J'ai dit à Bohort que ça faisait trop mais il était sûr que c'était la mode et puis Merlin les a fait pousser exprès et du coup…
Il lui posa un doigt sur la bouche avant qu'elle ne s'emballe trop.
Vous êtes parfaite, réussit-il seulement à murmurer
Son visage s'illumina et elle rougit un peu.
Il sourit à son tour réalisant que la cérémonie lui tenait finalement plus à coeur qu'il ne le pensait. Leur premier mariage avait été un simulacre politique. Celui-ci était un mariage d'amour.
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80s-90s-fashionphotography · 5 months ago
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Dites-le avec des fleurs - Marie Claire France (1993)
Rebecca Romijn by André Carrara
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aisakalegacy · 5 months ago
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Printemps 1921, Hylewood, Canada (2/6)
Eugénie m’a transmis la réponse de Mme Le Bris sur votre absence de parenté avec la Liliane Le Bris de Meudon, et cela a permis à la correspondante de ma sœur en France de venir à bout de son enquête. Jeanne vous a peut-être mis au courant puisque Françoise et moi lui avons écrit en premier pour lui apprendre la nouvelle, qui n’en est plus tant une : nous avons donc le regret et la tristesse de vous annoncer la mort de notre sœur, Marie Liliane Le Bris, il y a quatorze ans, d’une fièvre typhoïde. La pauvre a eu un destin tragique et est morte de le dénuement et l’isolement le plus total, ce qui explique que personne ne nous ait écrit pour nous apprendre son décès.
Mlle Wyle s’est rendue à Meudon et en a exploré le cimetière municipal, jusqu’à dénicher la tombe d’une Marie Liliane Le Bris née en 1872 et morte en 1907, ce qui correspond à notre sœur. Par sa ténacité et ses relations, Mlle Wyle a réussi à en apprendre davantage sur ce qui avait poussé Marie dans cet état de solitude. En arrivant à Paris, elle est devenue l’élève de ce Monsieur Rodin qu’elle admirait tant quand elle était jeune fille, et elle aurait eu une liaison avec lui - comme nombre de ses jeunes élèves hélas. Les choses auraient mal tourné, elle aurait été rejetée par le peintre et par tout son entourage, et sa carrière s’en serait trouvée ruinée. Mlle Wyle a réussi à rencontrer l’ancien propriétaire de son appartement, qui a lui a confirmé la description de Marie, et nous a expliqué l’état de pauvreté dans lequel elle résidait à la fin de sa vie, subvenant à peine à ses besoins par les ventes de quelques sculptures.
[Transcription] Jules LeBris : Je vous ai ramené des roses blanches. Vos préférées. Eugénie LeBris : En quel honneur ? Jules LeBris : La saison des roses a commencé, je me suis dit que ça vous ferait plaisir. Eugénie LeBris : Merci. Jules LeBris : Ecoutez, j’ai fait des erreurs par le passé, et je suis sincèrement navré qu’elles vous ait autant blessée. Mais le désert m’a transformé, je suis désormais un homme nouveau. Allons, Génie. Vous voyez bien que j’essaie. Ne restez pas si froide. Eugénie LeBris : Trente ans de mensonge et de négligence sont trop dispendieuses pour être rachetés par quelques fleurs. Jules LeBris : Non… Ce n'était pas mon intention. Jules LeBris : Génie, cela vous ferait-il plaisir de continuer à écrire à ma cousine ? Eugénie LeBris : Je croyais que maintenant que vous êtes là, ce n’était pas mon rôle de le faire. Jules LeBris : Oui, je sais ce que j’ai dit. Mais je réalise que ces correspondances vous faisaient du bien. Jules LeBris : Et regardez, Albertine continue à vous adresser ses lettres. Il serait incorrect de ma part de lui répondre. Jules LeBris : Alors ? Qu’en dites-vous ? Eugénie LeBris : Je… Oui. Ça me plairait ben de lui écrire.
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satinea · 6 months ago
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On parle souvent des roses, du muguet, des bleuets
Mais une petite fleur dont on ne parle jamais
Dans les prés, chaque année, pousse et pousse encore
C’est une renoncule qu’on appelle bouton-d’or.
Une petite fleur aux cinq pétales d’or
Qui avec ses amies, brillent comme un trésor
Mettent de la gaieté dans les fossés, les champs
Pour le bonheur des yeux des Petits et des Grands
Allons nous promener ce beau matin d’été
Et cueillons pour Maman un beau et gros bouquet
De ces jolies fleurs jaunes comme le beurre ou le miel
Qui remplira son cœur de rayons de soleil.
Et pour vous amuser, comme tous les enfants,
Sous le menton d’une sœur, d’un ami, d’un parent
Approchez cette fleur et s’il change de couleur
Dites-lui , simplement "Toi, tu aimes le beurre !"
Sauvageonne si belle que tant de personnes aiment !
Il fallait un Poème pour cette fleur suprême
Maurice CARĂŠME
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leparfumdesreves · 7 months ago
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"On parle souvent des roses, du muguet, des bleuets
Mais une petite fleur dont on ne parle jamais
Dans les prés, chaque année, pousse et pousse encore
C’est une renoncule qu’on appelle bouton-d’or.
Une petite fleur aux cinq pétales d’or
Qui avec ses amies, brillent comme un trésor
Mettent de la gaieté dans les fossés, les champs
Pour le bonheur des yeux des Petits et des Grands
Allons nous promener ce beau matin d’été
Et cueillons pour Maman un beau et gros bouquet
De ces jolies fleurs jaunes comme le beurre ou le miel
Qui remplira son cœur de rayons
de soleil.
Et pour vous amuser, comme tous les enfants,
Sous le menton d’une sœur, d’un ami, d’un parent
Approchez cette fleur et s’il change de couleur
Dites-lui , simplement "Toi, tu aimes le beurre !"
Sauvageonne si belle que tant de personnes aiment !
Il fallait un Poème pour cette fleur suprême"
Maurice CARĂŠME
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martial-maurette · 4 months ago
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 « BONNARD ET LE JAPON » Hôtel de Caumont, Aix-en-Provence 
« BONNARD ET LE JAPON », visite du 30 Juillet 2024 à l’Hôtel de Caumont (Aix-en-Provence) Bien nous en a pris d’attendre, cette fois-ci, calme et tranquillité loin, très loin, du « surtourisme » en début d’expositions précédentes. Donc de quoi prendre le temps de bien lire les cartels (pas toujours bien alignés) et le dossier de presse ; Hypothèse de la commissaire d’exposition Isabelle Cahn : « …l’influence de l’art du Japon sur Bonnard (Japonisme), jusqu’à la fin de sa vie en 1946 ! P.B. dessine, peint ou *photographie et collectionnera des estampes japonaises … » Excellente idée scénographique : la sélection d’estampes japonaises provenant de la prestigieuse collection Leskowicz. Pierre Bonnard : « J’avais compris au contact de ces frustes images populaires que la couleur pouvait comme ici exprimer toutes choses sans besoin de relief ou de modelé. Il m’apparut qu’il était possible de traduire lumière, formes et caractère rien qu’avec la couleur ». Je note sur la tendance dite « Japonisme » : « …l’impact du Japon sur les arts occidentaux. Le mode de penser des artistes de l’ukiyo-e. Le terme japonais ukiyo désigne un monde flottant en accord avec le principe bouddhiste de l’impermanence, ukiyo-e signifiant images du monde flottant. Sa peinture exprime le caractère éphémère des phénomènes, la beauté mystérieuse de la nature et des êtres, le charme subtil des choses. » Aparté photographique : *Marthe Bonnard sous l’objectif de Pierre Bonnard (1867-1947) https://dantebea.com/2013/11/07/marthe-bonnard-sous-lobjectif-de-pierre-bonnard-1867-1947/
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Pierre Bonnard, La Promenade des nourrices, frise des fiacres 1897, Paravent constitué d’une suite de quatre feuilles lithographiées en cinq couleurs 45,3 x 114,3 (chaque panneau) Le Cannet, musée Bonnard © Musée Bonnard/Yves Inchierman
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"…Dans les années 1860, suite à l’ouverture commerciale du Japon avec la France, les gravures ukiyo-e, méprisées par les Japonais pour la légèreté de leurs sujets, servent à caler les produits manufacturés dans les caisses d’expédition…" Extraits DP
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Pierre Bonnard, Femmes au jardin : Femme à la robe à pois blancs ; Femme assise au chat ; Femme à la pèlerine ; Femme à la robe quadrillée, 1890-1891, Détrempe à la colle sur toile, panneaux décoratifs, 160,5 x 48 cm (chaque panneau), Paris, musée d’Orsay
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Pierre Bonnard, Projet d’éventail Femmes et fleurs, 1895, gouache, aquarelle et encre de Chine. Van Gogh Museum, don de la Triton Collection Foundation
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Katsushika Hokusai, Sous la vague au large de Kanagawa, série « Les Trente-six vues du Mont Fuji » Signé: Hokusai aratame Iitsu hitsu Editeur: Nishimuraya Yohachi (Eijudô) vers 1830, oban yoko-e, 25,5 x 37,7 cm Collection Georges Leskowicz
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PIERRE BONNARD (1867-1947) La Revue blanche. Affiche. 1894. Lithographie. [582 x 778].
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"…Les portraits de femmes d’Utamaro, les paysages d’Hokusai et d’Hiroshige ou encore les acteurs de Sharaku atteindront le statut de chef d’œuvre en Occident et de nombreux artistes du tournant du siècle seront fascinés à leur contact. Les estampes avec leurs couleurs posées en aplats, leurs voisinages chromatiques audacieux, leur stylisation décorative ou leurs vues à vol d’oiseau, vont bouleverser les certitudes académiques des artistes occidentaux…"
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"Groupe de chien dansant" Projet de meuble, 1891 Aquarelle, plume et encre Coll. particulière
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"…1872, Philippe Burty forge le terme de japonisme pour définir l’impact du Japon sur les arts occidentaux, dans un article publié dans Renaissance Littéraire et Artistique…"
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…un arrêt du temps, l'instant présent… Très photographique tout ça. "Pierre Bonnard, photographe" (Relié) https://www.amazon.fr/Pierre-Bonnard-photographe-Fran%C3%A7oise-Heilbrun/dp/2904057242
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"…Bonnard ne peint pas seulement pour le plaisir sensuel que le nu lui procure. Il considère ce sujet comme l’un des plus exigeants en raison de la fascination qu’il provoque et de l’interaction du modèle vivant avec l’environnement. Ses modèles évoluent dans des espaces complexes, traités de manière décorative, qui permettent de transformer le réel…"
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Paul Verlaine "Parallèlement", poème Seguidille, 1900. Livre illustré de lithographies en couleur, Pierre Bonnard, Coll. Particulière
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"…Dans l'intimité de leur vie quotidienne, par obsession ou par plaisir, Marthe aime à passer du temps à sa toilette. Ce rituel devient l'occasion pour l'artiste de scruter le jeu des reflets, des lumières, des couleurs. Il fige le bonheur de l'instant en peinture, mais aussi en photographie…" https://panoramadelart.com/sites/default/files/filesPanorama/FA224-02-bonnard-marthe-tub.jpg
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"…Nabi : Mot d’origine hébraïque signifiant « prophète ». Il désigne un groupe d’artistes postimpressionnistes, à la recherche d’une peinture nouvelle. Rassemblés à partir de 1888 autour de Paul Sérusier, les nabis partagent une esthétique faite de formes épurées, d’aplats de couleur, de contours, et parfois un certain sens du symbolisme et de la religiosité. Par ses écrits, le peintre Maurice Denis ne tarde pas à en devenir le théoricien. Sa formule, « un tableau […] est essentiellement une surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées », traduit bien l’esprit de synthèse qui anime les nabis…"
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à lire aussi : Un Nabi très japonard https://www.musee-orsay.fr/fr/agenda/expositions/presentation/pierre-bonnard-peindre-larcadie
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Le "spectacle" virtuel, partout, pour tout, pour tous. Terriblement XXIème s.
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"… l’exposition présente de nombreuses œuvres exceptionnelles de Bonnard, jamais ou rarement vues en France comme Les deux caniches, Le Bar, L’Omnibus, La Place Clichy, Le Jardin de Paris, Conversation provençale, La Nappe blanche, Le Dessert, Le Nu gris de profil…"
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HĂ´tel de Caumont 3, rue Joseph Cabassol (Portail Ă  carrosses) Quartier Mazarin, Aix-en-Provence
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crisducoeur · 5 months ago
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Polyamour Solitaire
Pour te dire je t’aime, En espérant de ne pas se perdre soi-même, c’est pénible On ne sait pas pourquoi, les êtres s'aiment, Refoulant nos émotions par peur de l’engagement, c’est oppressant L'amour s'en va comme cette eau courante, Impossible de le retenir, c’est laborieux Y a un oiseau dans mon cœur qui veut chanter Au nom de l’amour, c’est yoyoté Avec le temps va, tout s'en va, Tous ses amours d’enfance sauf mon amour pour toi, c’est ardu Moi, je suis comme je suis Impossible de te retenir ni de te laisser, c’est malaisé Or nous promenions notre amour, L’amour égoiste que j’ai, que je ne veux changer, c’est obstiné Un amour éternel pour une heure, Oubliant tout le mal qu’on a causé l’un l’autre ,c’est ubuesque Rien n’est si beau qu’un rêve avant de le réaliser, Sautant par soi-même de cette falaise et tomber dans la réalité, c’est rude Sur les ailes du temps, la tristesse s'envole, Recommence donc ce cycle d’espoir à trouver la perle rare, c’est stressant On a crié sur les routes Un faux mensonge pour ne pas être seul, c’est odieux La fleur qui ressemble à ton nom Offre des parfums qui m’envoûtent, je faiblis, c’est lamentable Il pleure dans mon cœur comme il pleut sur la ville, Mes larmes me rendent aveugle, aveugle d’amour, c’est incommode Toujours, toujours tu fuis, Après toi je poursuit, j’arpente, je rampe, c’est torturant Aimer, c'est n'avoir plus droit au soleil, Y compris la lueur d’espoir pour un nous irréalisable, c’est abstrus Il y a dans le cœur de tous les hommes Le besoin de se sentir aimé, convoité, désiré, c’est inflexible Rien ne pourra jamais t'arracher à moi Ontologie personnelle, cher orgueil qui jamais me quittera, c’est rassérénant Et tout ce que vous dites de l'amour, Pour quelqu’un autarcique comme moi, c’est énergisant
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girafeduvexin · 9 months ago
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Portrait de Marcel Proust, Jacques-Emile Blanche, 1892.
"Ode Ă  Marcel Proust"
Ombre
née de la fumée de vos fumigations,
le visage et la voix
mangés
par l’usage de la nuit
CĂ©leste,
avec sa vigueur, douce, me trempe dans le jus noir
de votre chambre
qui sent le bouchon tiède et la cheminée morte.
Derrière l’écran des cahiers,
sous la lampe blonde et poisseuse comme une confiture,
votre visage gît sous un traversin de craie.
Vous me tendez des mains gantées de filoselle ;
silencieusement votre barbe repousse
au fond de vos joues.
Je dis :
— Vous avez l’air d’aller fort bien.
Vous répondez :
— Cher ami, j’ai failli mourir trois fois dans la journée.
Vos fenêtres à tout jamais fermées
vous refusent au boulevard Haussmann
rempli Ă  pleins bords,
comme une auge brillante,
du fracas de tĂ´le des tramways.
Peut-être n’avez-vous jamais vu le soleil ?
Mais vous l’avez reconstitué, comme Lemoine, si véridique,
que vos arbres fruitiers dans la nuit
ont donné leurs fleurs.
Votre nuit n’est pas notre nuit :
C’est plein des lueurs blanches
des catleyas et des robes d’Odette,
cristaux des flûtes, des lustres
et des jabots tuyautés du général de Froberville.
Votre voix, blanche aussi, trace une phrase si longue
qu’on dirait qu’elle plie, alors que comme un malade
sommeillant qui se plaint,
vous dites : qu’on vous a fait un énorme chagrin.
Proust, Ă  quels raouts allez-vous donc la nuit
pour en revenir avec des yeux si las et si lucides ?
Quelles frayeurs Ă  nous interdites avez-vous connues
pour en revenir si indulgent et si bon ?
et sachant les travaux des âmes
et ce qui se passe dans les maisons,
et que l’amour fait si mal ?
Étaient-ce de si terribles veilles que vous y laissâtes
cette rose fraîcheur
du portrait de Jacques-Émile Blanche ?
et que vous voici, ce soir,
pétri de la pâleur docile des cires
mais heureux que l’on croie à votre agonie douce
de dandy gris perle et noir ?
Paul Morand, 1922
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moinsbienquekaworu · 1 year ago
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Kylux in French!!! S'il vous plaît!!!
(Hi hello ily my brain isn't working cause i spent the morning gardening i love seeing you in my tags youre so cool ily have a lovely evening <3)
Kylux in french for my beloved <3
It's a very short list of like, 5 fics and 2 authors, but they're good fics and good authors!
The author is going to be jesuisbetejesuispatissiere, here on tumblr under the same username (I don't know if I should tag them or not?), especially two fics:
• La Guerre des Étoilés (110k, 10 chapters)
Le Général Hux est mécontent. Il a un concours de cuisine à gagner contre la brigade de la Petite Résistance mais il doit aussi gérer les sautes d'humeur de son propre coéquipier, Kylo Ren, descendant d'une longue lignée de cuisiniers mythiques. Du Kylux, un soupçon de Luke Skywalker/Wedge Antilles et peut-être un poil de Stormpilot sur le long terme.
-> The fic that fanart made me think of! The author was publishing a translation in english here, it hasn't been updated in 2019 and it only goes up to chapter 6 but since you're reading in french đź‘€ personally I thought it might not hold up to my current tastes but I reread it like a year ago and it really did! It's great, I love it. The puns are funny, it feels like watching a cooking contest but you also get UST on top, impeccable.
• the En ton nom series, Ben & Sheev (210k & 23 chapters, 198k & 16 chapters)
Le fraîchement promu Général Hux se fait enlever par la Résistance. Enfermé dans une cellule, le seul visage qu'il voit au quotidien est celui de l'homme chargé de l'interroger, un Jedi nommé Ben.
Après avoir fui la Résistance en compagnie de Hux, Ben rejoint le Premier Ordre sous le nom que lui a donné le Leader Suprême Snoke : Kylo Ren.
-> It has been almost 5 whole years since I first read this fic and I'm still mentally ill about it (mostly in a good way). It predates Armitage as a first name for Hux and the ending absolutely destroyed me. I read it during the holidays at like a lunch with family and I was just sobbing in a corner of the room because of these two and I do not regret looking like an idiot in that moment because the emotional Moment was worth it. Absolute masterpiece. If you finish it come tell me about it even if it takes you years because that ending... listen I love the fic so very much but I won't lie that dot dot dot is (derogatory). The emotional wreckage of it was not satisfying to teen me but I'm still thinking about it with minimal prompting 5 years later and that's how you can tell the author did a great job. To be clear this is a cherished memory even if I wasn't crying with joy. There's also an english translation being worked on by im_your_hope!
• I also have good memories of L'autre con, but it's been years so they're just vague memories. It was written as a prompt fill for a fic starting with "Y'a encore l'autre con dans ma chambre", like Y'a encore l'autre con dans my chambre by Hermineuh! (that's uh, "that other dumbass is in my room again") And speaking of Hermineuh...
• Dites-le avec des fleurs by Hermineuh (30k, 6 chapters)
Hux a un secret. Rien d'extravagant ni de malsain, fort heureusement. Juste une petite passion qu'il s'est découverte il y a peu et qu'il compte bien garder pour lui. Ce serait tellement dommage si le Maître des Chevaliers de Ren venait à le découvrir. Vraiment dommage…
-> This right here is my first Kylux fic ever. I read it just after watching episode 7 (I think? or 8?) in bed when I should've been asleep. I was scrolling of FFnet trying to find something interesting, this seemed a safe bet, and then BAM surprise Kylux, and now look at me. Thank you Hermineuh for single-handedly selling me on the ship. This fic changed my life and also it's good!
Okay that's it, the only fandom I have french recs left for is probably Johnlock now haha. Hope you enjoys these!
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tofuart · 9 months ago
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Dites-le avec des fleurs!
When your collage box has the cover from a Renoir art show in Chicago in 1920 (!) you can turn it into mail art.  This one is for a French, mail art call where the theme is Say it with Flowers.
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ditesdonc · 9 months ago
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Le numéro 3!
Des fleurs insolites, des bonbons à l’école, des enfances bercées de nature, une chanson sous le pommier et de la gourmandise, toujours, avec les bugnes de saison.
C'est le nouveau "Dites donc!" En direct d'ici et d'ailleurs, il vous attend!
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Nous serons ravis de diffuser vos histoires, vos écrits, vos œuvres. Alors n’hésitez pas à nous contacter pour nous envoyer vos témoignages, récits, productions en tous genres. Nous les intégrerons aux numéros à venir avec grand plaisir !
Contact: Association La Voix des autres, [email protected] / 0662277300
Commande tirage papier: via Hello Asso
Bonne lecture!
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claudehenrion · 1 year ago
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Météore... au logis !
Mon ''pote'' Alain Rémond, chroniqueur à La Croix, m'ayant indiqué qu'il y avait une grève à la Météo, j'ai voulu vérifier, avec l'aide de ''Google'' (qui, comme Dieu tel qu'on le définissait dans ma jeunesse, ''sait tout, voit tout, entend tout''), les conséquences de l'inconséquence de ces Ponctionnaires, dont le salaire ne dépend que de la capacité que s'est octroyé l'Etat, ce monstre anthropophage, de... ponctionner (d'une manière que la morale réprouve et que l'économie a démontré perverse) mes revenus et mes ''biens'' –devenus autant de ''maux'', par sa faute...
Car enfin, imaginez que la dite météo se mette à s''estimer vexée d'être ainsi traitée par le mépris et l'abandon de poste en présence de l'ennemi... on pourrait avoir des ennuis. En effet, en ce moment, à part mon cher Midi... le temps n'est vraiment pas au beau fixe, en Macronie : il pleut, et en même temps, il pleut ! (NB : le ''quoi qu'il en coûte n'est pas loin, et nos primes d'assurances vont faire de jolies pirouettes !). Seul avantage : ''les ceusses'' qui ont avalé les bobards du Giec et de Greta Thunberg mélangés commencent à croire ce que leur disaient les gens posés et qui réfléchissaient au lieu de fléchir …). Vous me direz que, grâce à Hollande puis à Macron, on sait désormais comment guérir facilement les suites éventuelles d'un problème aussi soudain et suraigu qu'insoluble : on organise une marche blanche, précédée et suivie de dépôts de fleurs... et, si le mal persiste, on ajoute à ça un discours vibrant et creux du Président dans la cour des Invalides. Là n'est donc pas le sujet...
Ce qui vous vaut l'éditorial de ce jour (car... ''Vous le valez bien !'', disait, paraît-il, Coco Chanel), c'est que lorsque j'ai eu ''ouvert'' Google à la rubrique ''Grève météo'', j'ai lu, à ma très grande surprise : ''Ephéméride du 13 novembre à Greve. Météo : 5° le matin, 6° l'après-midi. Temps couvert, pluie en soirée. Soleil : lever à 07h41, coucher à 16h21. Nouvelle lune''. C'est tout. Vous imaginez ma tête ! C'est quoi, ce truc ? Il existerait une météo de la grève, ou vice-versa, et personne ne m'avait rien dit ? Si ça continue, je vais me mettre en grève, comme la météo... C'est encore un coup des complotistes, ça... A moins que ce ne soit de l'extrême droite... ou peut-être de Poutine : celui-là, il est capable de tout !
Curieux de nature, j'ai voulu en savoir plus, et j'ai, illico-presto, tapé ''Grève'' sur mon navigateur (j'ai choisi Google, comme tout le monde ou presque. Il n'accepte donc pas les accents). Et là... Eureka : en quelques secondes, j'ai tout compris ! Greve (sans accent, donc) est une ville danoise, située au sud de Copenhague (une des nombreuses villes que j'adore... en été), dans la très belle île de Sjælland, (qui est devenue, précise utilement la notice, ''une zône résidentielle, dans les années '60'', ce qui m'a vraiment intéressé : je vais pouvoir coller ça dans tous les ''dîners-en-ville'' de la quinzaine !).
Je croyais en avoir fini avec cette histoire, lorsque Google a jugé utile de préciser, à ma seule intention, j'espère, que Greve est jumelée avec la célèbre commune de Greve-in-Chianti'', seule Greve connue qui pétille. Celle-là est en Italie, dans les environs immédiats de Florence... ce qui m'a aussitôt remis en mémoire les délices de ces soirées d'été en Toscane, qui n'en finissent pas de ne pas finir, sur la terrasse du merveilleux ''hôtel de charme'' baptisé ''i Rondini'' (= les hirondelles, parce que ceux qui y ont été une fois, dit la patronne, y reviennent chaque année tant il est inoubliable). La météo, à Greve est aussi facile que de faire la grève pour la météo : à 85 %, c'est ''beau temps ensoleillé, température douce, ciel dégagé''... et Florence à vos pieds...
Ainsi ai-je connu, grâce à ou malgré la grève de la météo, la météo de Greve –dont j'ignorais jusqu'à l'existence--, et l'existence de Greve --dont je prévois la météo... Deux greves pour le prix d'une. Mais là... nouveau drame : j'ai complètement oublié pourquoi j'étais à Greve, d'abord, puis à Greve, ensuite, et pourquoi je m’intéressais à la météo... Un moment plus tard (on a l'âge de son millésime de naissance !), je me suis souvenu que la raison en était ce qui se passe ici, chez nous, en France… ''et en même temps'', en grève (décidément, je ne m'en sors pas !).
En atterrissant après ces deux courtes incursions dans des Greves que j'ai tangentées et aimées (par météo clémente et alors qu'aucune des deux n'était en... grève !), je me suis dit qu'il devait effectivement exister des liens très forts entre la grève et la météo : apparemment, la grève de la nôtre (de météo) n'est pas sans conséquences sur elle (la météo, pas la grève) : le pays coule littéralement sous des cataractes qui le transforment en marécages quand ce n'est pas en polders et les nappes phréatiques débordent à en inonder plaines et vallées... Ça, Madame, c'est du bon et du vrai réchauffement climatique, la sécheresse en prime ! Ces idiots ne savant même pas que la masse totale de l'eau sur la Terre est une constante …
Alors, plutôt que d'invoquer le réchauffement et la sécheresse, comme le font sans cesse tous les perroquets de fin du monde qui ne rêvent que d'affoler les populations et les braves gens, de façon à augmenter les impôts pour pouvoir subventionner ainsi tout ce que la planète peut compter d'institutions douteuses aux intentions catastrophiques (habituées des ''prophéties auto-réalisées''), pensons à nos pauvres concitoyens du Nord, du Pas-de-Calais ou des Vosges, ce soir, qui sont tellement à plaindre dans leurs villages ravagés... comme par une guerre... Eux, ils ne pensent pas une seconde à se mettre en grève. Tiens ! Ça me donne une idée : on devrait penser à organiser des marches blanches contre la grève de la météo : il paraît que, en hollando-macronie, ça résout tous les problèmes...
H-Cl.
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marie-swriting · 1 year ago
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DĂ©claration D'amour - Jake "Hangman" Seresin
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Top Gun Maverick Masterlist
Speak Now TV Masterlist
Partie deux
Partie une - deux (version anglaise)
Résumé : Tu es avec Jake depuis quatre moi, mais vous ne sortez pas officiellement ensemble. Mais ça va arriver bientôt, n'est-ce pas ?
Warnings : Jake est un connard (ce n'est pas contre lui, je l'aime, je vous jure), angst, tromperie, consommation d'alcool (consommez l'alcool avec modération), dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 5k
Chanson qui m'a inspiré : Foolish One (Taylor's Version) (From The Vault) par Taylor Swift
Le nouvel arrivage de livres dans la caisse à côté de toi, tu ranges les ouvrages dans les rayons adéquats. Tu fais attention à bien les mettre par ordre alphabétique et parfois, tu jettes un coup d'œil à la quatrième de couverture, ajoutant ainsi un nouveau roman à ta - longue - pile à lire. Tu poses le dernier tome d’une saga à sa place quand une voix masculine se fait entendre derrière toi.
-Excusez-moi, est-ce que vous auriez un livre sur comment s’excuser après avoir annulé un rendez-vous à la dernière minute ?
-Jake ! t’exclames-tu en le prenant dans tes bras. Qu’est-ce que tu fais là ?
-Je me sentais mal par rapport à hier. C’est pour toi, dit-il en se détachant de toi et en te tendant un gros bouquet de roses rouges.
-Oh, merci ! Elles sont magnifiques, souris-tu en l’embrassant chastement. Mais je t’ai déjà dit que ce n'était pas grave. Tu étais fatigué de ta journée de travail, je comprends. On peut toujours organiser quelque chose à un autre moment, ce soir par exemple. Je finis à 18h30, tu peux venir me chercher à dix-neuf heures. 
Dans ta voix, on peut entendre l’espoir en plus de la nervosité. Jake et toi, vous ne pouvez pas vous voir fréquemment à cause de son travail en tant que pilote et il est très souvent de sortie avec ses amis. Tu es consciente qu’il est normal que Jake et toi ne passiez pas toutes vos journées ensemble, mais deux ou trois fois par semaine pourraient être un bon début, tu penses.
Tu le regardes, attendant sa réponse impatiemment mais quand tu l’entends soupirer, tu devines sa réponse. Même si tu t’y attendais, tu ne peux t’empêcher d’être déçue.
-Le problème c’est que j’ai déjà dit à mes collègues que je passerais la soirée avec eux.
-Pas grave. Tu n’as qu’à m’envoyer un message quand tu es libre, affirmes-tu en forçant un petit sourire. 
-Parfait. Je ne vais pas te déranger plus longtemps. À plus tard, te salue-t-il et il t’embrasse.
Tu regardes Jake partir amoureusement. Quand il n’est plus en vue, tu sens l’odeur des roses et ta déception quitte ton corps pour laisser place à de l’attendrissement. Peu importe qu’il n’ait pas pu se libérer pour toi ce soir-là, il s’assure toujours de se faire pardonner comme aujourd’hui. Tu restes dans ta bulle et marches en direction de l’arrière boutique afin de poser ton bouquet. Tu trouves un récipient où mettre tes roses quand ta collègue Cora éclate ta bulle.
-Qui t’a offert ces roses ?
-Jake. Elles sont belles, tu ne trouves pas ?
-Wow, il doit avoir beaucoup de choses Ă  se reprocher, commente-t-elle en regardant les fleurs que tu mets dans le vase de fortune.
-Pas du tout. Pourquoi tu dis ça ?
-Comme on dit plus le bouquet est gros, plus il a de choses Ă  se faire pardonner.
-Personne dit ça, déclares-tu, les sourcils froncés.
-Il a encore annulé, hein ? dit-elle, sa question sonnant plus comme une affirmation.
-Il avait une bonne excuse.
-Comme toujours ! Je ne comprends pas comment tu peux encore rester avec lui. Si mon copain annulait autant de rendez-vous, je…
-C’est pas mon copain, l’interromps-tu en évitant son regard.
-Qu’est-ce que tu veux dire ?
-On ne sort pas vraiment ensemble, informes-tu et en voyant son regard, tu te dépêches de te justifier : On veut y aller doucement. Jake peut partir en déploiement à n’importe quel moment alors on ne veut pas avoir trop d'attaches. 
-Attends, tu es en train de me dire que tu es avec ce mec depuis plus de quatre mois, vous vous allez à des rendez-vous, vous vous embrassez et vous dormez chez l’autre mais vous n’êtes même pas officiels ? Il est pire que ce que je croyais. Enfin, Y/N, n’oublie pas sa réputation ! Jake ne fait pas dans le sérieux. Et pour preuve, il t’a enfin présenté à ses amis ? demande Cora et tu restes mutique. C’est bien ce que je pensais. Pourquoi tu restes encore avec lui ? Il va te briser le cœur tout comme Logan.
-Il est différent ! t’énerves-tu, ne supportant plus ses remarques et la mention de ton ex. Écoute, tu ne le connais pas et tu ne sais presque rien de ma relation avec Jake alors arrête de me donner des conseils que je ne veux pas. J’ai appris de mes erreurs, je sais ce que je fais.
Sur ce, tu dépasses ta collègue et retournes à ton travail. Pendant que tu continues de ranger les livres, tu ne peux t’empêcher de repenser à ta conversation avec Cora. Tu sais qu’elle ne pensait pas à mal, mais tu es agacée de constater qu’elle te pense trop bête pour ne pas savoir gérer tes relations seules. Tu as connu des hommes… idiots, pour rester politiquement correct, mais tu as plus de jugeote et Jake t’a prouvé qu’il était différent de tes exs. Ce n’est pas parce qu’il annule souvent vos rendez-vous qu’il est forcément mauvais. Il est un homme bien. Tu en es sûre. 
À la fin de ta journée, tu récupères tes roses et salue Cora sans rien ajouter, encore en colère par ses mots. En arrivant chez toi, tu places tes roses dans un vrai vase et les mets sur ta table de salle à manger. 
Ce soir-là, tu passes la soirée seule à manger devant Orgueil Et Préjugés. Pendant ton visionnage, tu ne peux t’empêcher de fondre devant la déclaration d’amour de Mr.Darcy à Elizabeth. Tu attends le jour où ça sera ton tour, le jour où, comme dans les romans à l’eau de rose que tu lis, tu auras le droit à une déclaration remplie d’amour de la part de celui que tu aimes. Tu sais que tu as l’air d’une femme désesperée romantiquement, mais tu as grandi avec cette idée d’une grande histoire d’amour où l’homme que tu aimes est parfait et tu n’as cessé de le chercher depuis ton adolescence. Peut-être que Jake sera enfin cet homme et qu’il avouera ses sentiments bientôt. Tu l’aimes beaucoup et tu aimerais bien partager le futur que tu as en tête avec lui. 
Quand ton film se finit, tu prends ton téléphone et regardes tes notifications. Tu n’as rien reçu. Pas un appel, ni un message. Tu pensais que peut-être Jake t’enverrait un texto pour te parler de sa fin de journée ou au moins pour te dire un mot gentil, mais rien. Silence radio. Ça devrait être signe qu’il s’amuse bien avec ses amis, mais tu ne peux t’empêcher de voir ce silence comme un mauvais présage. Tu n’as pas l’air de lui manquer. Certes, quand il est avec ses amis, tu comprends qu’il ne passe pas sa soirée sur son téléphone, mais un message ne serait pas de trop ! Mitigée, tu poses ton téléphone et lances un autre film d’amour. 
Toute la soirée, tu continues de vérifier ton téléphone sans changement. Quand tu finis par aller te coucher vers minuit, tu ne cesses de soupirer et ton esprit commence à repenser à toute ta relation avec Jake et à douter. 
Une fois installée dans ton lit, tu jettes un dernier coup d'œil à ton portable et quand tu vois qu’il n’y a toujours rien de nouveau, tu pousses un grognement et poses ton téléphone sur ta table de nuit avec agressivité. Tu changes de position dans ton lit et essayes de dormir, en vain. Tu as beau te tourner encore et encore, tu ne sembles ne pas être confortable et ton esprit tournant à mille à l’heure n’arrange rien les autres. Ce manque de message de la part de Jake te fait plus mal que tu ne veux l’admettre. Enfin, une chose est sûre, ta déclaration d’amour ne viendra pas ce soir. Peut-être que tu n’aurais pas dû t'emballer autant finalement ? Peut-être que ta relation avec Jake ne durera pas ? Peut-être que dans les mots de Cora il y avait un brin de vérité ? Tu secoues la tête, espérant chasser ces voix qui commencent à te rendre de plus en plus perplexe. Si tu en discutes avec Jake, la situation s’arrangera sûrement. N’est-ce pas ?
En tous cas, tu as l’impression que la situation s’arrange la semaine suivante. Tu n’as pas vraiment discuté avec Jake, mais vous avez pu vous voir un peu plus souvent. 
Ce jour-là, vous avez passé l’après-midi ensemble. Vous n’avez rien fait de spécial. Jake est simplement venu chez toi et vous êtes restés sur ton canapé à regarder des films et à parler de sujets lambdas. 
Ta tête sur son épaule, tu te dis que tu avais raison de faire confiance à Jake. Quand il a le temps, il est le parfait… petit ami ? Partenaire ? Ami ? Peu importe le terme, il est parfait. Vous ne vous disputez jamais et vos discussions ne se finissent jamais finis sur un blanc gênant. Tout va bien dans le meilleur du monde. Tu as presque l’impression que vous êtes de plus en plus proches du moment où vous allez enfin officialiser votre relation. Tu pourras enfin l’appeler tiens et tu pourras partager plus que quelques heures par-ci par-là avec Jake. Tu peux imaginer un futur avec lui, c’est pourquoi tu veux tellement croire que ce que vous avez est quelque chose de bien, malgré les circonstances particulières. 
Quand il commence à se faire tard, Jake se prépare pour retourner chez lui. De temps en temps, il reste dormir chez toi, mais quand il doit se lever tôt le lendemain, il préfère rentrer, son appartement étant plus proche de son lieu de travail. Une fois prêt, Jake se dirige vers la porte d’entrée pendant que tu le suis, un air fatigué sur ton visage.
-Envoie-moi un message quand tu es arrivé, dis-tu en baillant et Jake te regarde tendrement.
-Je le ferai. 
-On peut se revoir samedi prochain ?
-J’ai déjà prévu quelque chose avec mon squad au Hard Deck. 
-Et tu penses que ça dérangerait beaucoup si je t’accompagnais ? demandes-tu d’une petite voix avant que l’embarras te rattrape. Désolée, c’était malpoli. Je n’aurais pas dû m’inviter comme ça. C’était stupide. Je… Préviens-moi quand tu es arrivé. Bonne nuit, t’exclames-tu, prête à refermer la porte, mais Jake t’arrête.
-Ce n’était pas stupide. En fait, ça fait un petit moment que je me dis que je devrais te les présenter.
-C’est vrai ?
-Bien sûr. On se connait depuis quatre mois, c’est normal que tu les rencontres. Je viendrai te chercher et comme ça, on pourra passer la soirée ensemble, déclare-t-il en posant ses mains sur tes joues. 
-Parfait. 
-Bonne nuit, Y/N.
Jake te sourit avant de poser ses lèvres sur les tiennes. Votre baiser dure seulement quelques secondes et tu l’apprécies autant que possible, célébrant cette nouvelle avancée dans votre relation. Vous n’êtes toujours pas officiels, mais il veux te présenter à ses proches, vous êtes sur la bonne voie. Quand Jake brise le baiser, il caresse tendrement ta joue avant de tourner les talons. Tu le regardes partir puis refermes ta porte, un sourire idiot au visage.
Quand tu arrives au Hard Deck, le bras de Jake autour de ta taille le samedi suivant, ce n’est plus un sourire idiot que tu as sur le visage, mais un sourire nerveux. Tu sais que Jake est proche de ses collègues et tu veux absolument faire bonne impression. Tu espères de tout ton coeur que ce moment se passera bien. Pour toi, il est décisif et tu ne peux pas te permettre de faire un faux pas. 
Quand vous retrouvez un groupe de personnes habillées de Kaki, à l’exception d’un homme qui porte une chemise hawaïenne, tes mains deviennent un peu plus moites. Jake te présente rapidement les membres de son squad et tu fais de ton mieux pour retenir les prénoms. Pour l’instant, tu n’as retenu que celui de Natasha, comme elle est la seule femme. Jake te propose si tu veux boire quelque chose et jugeant que tu as besoin de déstresser, tu lui demandes une bière. Il t’embrasse la joue avant de se rendre au bar, te laissant seule.
-Je n’arrive pas à croire que tu es réelle, commence Natasha, les yeux grands ouverts. Quand Bagman nous a dit qu’il voulait nous présenter quelqu’un, je pensais qu’il se moquait de nous. Je n’aurais jamais pensé qu’il serait le genre de mec à se caser et je dois avouer que je suis étonnée de voir que tu arrives à le supporter.
-Quand on apprend à le connaître, il laisse l’arrogance de côté et on réalise qu’il est quelqu’un de bien, réponds-tu en rigolant.
-Jake nous a dit que vous vous êtes rencontrés il y a quatre mois, c’est ça ? te questionne Bradley.
-Oui, dans un café. Je venais juste de récupérer ma commande quand Jake m’est rentré dedans et en bref, il m’a offert un nouveau café avec son numéro sur le gobelet.
-Je vois qu’il sait toujours faire une bonne première impression, rit Natasha. Tu fais quoi dans la vie ?
-Je travaille dans une petite librairie. Je suis payée pour être entourée de livres, je ne peux pas rêver mieux.
-C’est cool ! Je devrais sûrement passer. Je n’ai pas lu quelque chose de nouveau depuis un moment, t’informe Bradley et instantanément, tes yeux s’illuminent.
-Oh ! Je peux te donner des recommandations si tu veux. Tu préfères quel genre ?
S’ensuit alors une discussion à propos de ton sujet préféré, les livres. Bradley te parle des titres qu’il apprécie, des romans qu’il veut lire depuis des années et tu l’écoutes avec passion. Tu lui donnes toute une liste d’auteurs et d’ouvrages à regarder, ce qu’il note dans son téléphone. Pensant que tu aurais sûrement d’autres recommandations à lui donner, tu lui demandes de te donner son numéro. Au même moment où tu enregistres son contact, Jake revient vers toi et passe son bras autour de tes épaules.
-Tu n’essayes pas de me la voler, Bradshaw, hein ?
-On parlait livres, mais ce sujet doit sûrement t’être inconnu, réplique Bradley et Jake lui sourit d’un air suffisant.
-Oh non, elle en parle tout le temps. Tu n’as pas fini d’avoir des suggestions, dit Jake avec un faux air désespéré. 
-Hey ! Je t’ai fait découvrir de bons livres, te défends-tu.
-C’est vrai. Bon, je vais faire une partie de billard, tu restes là ?
-Ouais, je suis bien là. 
Jake te fait un sourire avant d’aller retrouver certains de ses amis à la table de billard. Tu restes en compagnie de Bradley, Natasha et de Bob qui vient tout juste de vous rejoindre. Vous continuez à faire connaissance et tu es rassurée de voir que tu arrives plutôt bien à t’intégrer - tu n’es pas vraiment une personne très sociale, préférant tes livres plutôt que les personnes.  
Au fur et à mesure de votre discussion, tu finis par apprendre que Bradley est un bon pianiste et tu demandes à le voir en pleine action. Il n’a pas besoin qu’on lui demande deux fois et il se dirige vers le piano avant de jouer Great Ball Of Fire by Jerry Lee Lewis. Natasha, Bob et toi chantez avec lui et vous êtes vite suivis par les personnes présentes dans le bar. Jake te rejoint et chante à tes côtés, parfois il te fait même tourner.
Quand Bradley finit de jouer, tu rigoles avec tes nouveaux amis, ravie de constater que tu passes une bonne soirée. Jake te demande si tu veux boire quelque chose à nouveau et tu l’informes que tu n’as pas encore fini ta bière. Il te prévient qu’il va se chercher une autre boisson, t’abandonnant pendant un moment. 
-Natasha ne rigolait pas quand elle disait que tu étais un pianiste hors pair ! Très bon choix de chanson, d’ailleurs, complimentes-tu Bradley.
-C’est celle que je préfère. Mon père la jouait souvent quand j’étais petit. J’ai des bons souvenirs de cette chanson avec mes parents. 
-Je vois ça. Tes parents avaient l’air d’être adorables ensemble.
Pendant que vous faisiez connaissance, Bradley t’a rapidement parlé de ses parents et tu dois avouer que la façon dont il parle de leur relation, on dirait presque une histoire sortant d’un de tes livres préférés. 
-Ils l’étaient ! te confirme Bradley avec un air nostalgique. Peut-être un peu trop. J’aimerais avoir une relation comme ils ont eu.
-Je suis sûre que ça sera le cas. Tu as l’air d’être un mec génial. Tu mérites une histoire d’amour aussi belle que la leur.
-Toi aussi.
Bradley te sourit avant de continuer de te parler de ses compétences de pianiste pendant que tu cherches Jake du regard près du bar. Tu t’attendais à le voir avec une bouteille ou un verre en main, cependant c’est la vision de Jake avec une femme qui a ses bras autour de sa nuque que tu découvres. Tes sourcils se froncent, ignorant qui est sa femme et pourquoi elle est aussi proche de ton… de Jake. Jake finit par défaire l’emprise de la femme alors qu’il lui dit quelque chose. Il te rejoint au même moment où Bradley s’excuse pour aller aux toilettes. 
-Qui c’était ? questionnes-tu, ne lui laissant pas le temps de commencer la conversation.
-Qui Ă©tait qui ?
-La femme qui était littéralement dans tes bras.
-Oh, euh, je ne sais pas. Elle a essayé de me draguer, mais je lui ai dit que j’étais déjà en bonne compagnie, explique Jake avec un sourire dragueur, mais tu restes sceptique. Y/N, je t’assure, je ne la connais pas. Tu n’as pas à t’inquiéter.
-Je ne m'inquiète pas. Je suis juste curieuse, mens-tu. 
Pas totalement convaincu par ton affirmation, Jake pose ses mains sur tes joues avant de te rapprocher et de t’embrasser avec passion. Même si un doute continue de persister dans ton esprit, le baiser de Jake arrive à t’apaiser, malgré tout.
Toutefois, c’est réellement pendant les semaines suivant votre sortie au Hard Deck que tu te sens beaucoup mieux. Jake se fait plus présent, chassant ainsi chaque doute que tu avais en tête. Il arrive à avoir plus de temps pour toi et vous arrivez même à passer trois jours d’affilés ensemble, chose inédite dans votre relation. Cette fois c’est sûr, tout va bien. Tout ce que Cora a pu te dire ou même ce que tu as pu penser étaient faux. Peu importe ce qu’on dit sur Jake et ses relations amoureuses, tu es l’exception. Jake tient à toi et il est honnête. Votre relation a un vrai futur. 
Tu es tellement sur un petit nuage que tu n’es pas aussi triste que d’habitude quand Jake te dit qu’il ne peut pas venir passer la soirée chez toi car il est épuisé. Tu lui souhaites de bien se reposer avant de reprendre ta lecture. Alors que tu es au milieu d’un chapitre, tu reçois un message de ton amie Laura que tu n’as pas vu depuis des mois. Elle te demande si tu veux aller au bar à côté de chez elle. Ton amie te manquant, tu acceptes sans hésiter avant d’aller te préparer. 
En arrivant au bar Scented Sky, tu as un grand sourire sur ton visage, impatiente de retrouver Laura. Quand tu sors de ta voiture, tes yeux sont attirés par une voiture trois places plus loins qui ressemble à celle de Jake. Au début, tu te dis que c’est juste une drôle de coïncidence puis tu fais attention à la plaque et reconnais celle de Jake. Instantanément, tes sourcils se froncent. Tu ne comprends pas comment il peut être là alors qu’il t’a dit qu’il voulait dormir, sans oublier que ce bar est à l’opposé de chez lui. 
Continuant de chercher une explication rationnelle, tu te diriges vers l’entrée du bar. Avant de passer la porte, tu jettes un coup d'œil à la fenêtre à côté et tes yeux se remplissent de larmes face à la scène. Jake t’a bien menti. Il est au bar et il est loin d’être fatigué alors qu’il pose ses lèvres sur la même femme qui était au Hard Deck, la femme qu’il a affirmé ne pas connaitre. Le monde s’écroule sous tes pieds en les voyant s’embrasser passionnément et enlacés ensemble. Les larmes coulent sur tes joues sans que tu puisses les arrêter. Tu as envie de rentrer dans le bar et d'insulter Jake de tous les noms, mais le choc est si fort que tu fais demi-tour et retournes chez toi, essayant encore de comprendre ce que tu viens de voir. 
Quand tu fermes ta porte d’entrée, tu appuies ton dos contre le mur avant de glisser et d’éclater en sanglots. Tu tiens ta tête entre tes mains, totalement désespérée et en colère, pas seulement contre Jake, mais contre toi-même. Tu te demandes comment tu n’as pu voir les signes. Maintenant que tu y repenses, tu réalises que, en effet, tous les éléments étaient devant toi : il garde une distance émotionnelle, il n’utilise jamais de surnom affectif, il ne te met pas en priorité et ainsi de suite. Tu pensais avoir trouvé quelqu’un d’honnête et tu te sens bien bête en réalisant que ce n’est pas le cas. Tu aurais dû écouter Cora, tu aurais dû écouter ton instinct. Tu pensais avoir appris ta leçon, surtout après ta relation avec Logan, il faut croire que tu as encore un long chemin à faire. 
Une fois que tes pleurs se calment, tu te lèves et tu te jettes dans ton lit, prenant à peine le temps de te changer. Tu restes là, allongée sur le dos, à regarder le plafond, sans réussir à comprendre ce qu’il t’arrive. Finalement, tu n’es pas l’exception. Comme toujours. Et tu ne le seras jamais. Tu n’auras jamais le droit à ton histoire d’amour, à ta déclaration d’amour, à ton “tout est bien qui finit bien”. 
Ton téléphone te prévenant de l’arrivée d’un nouveau message te coupe dans ta descente aux enfers. Tu le prends en main et quand tu vois que c’est Jake te souhaitant de passer une bonne nuit, tu as envie de lui répondre par un long message lui expliquant à quel point tu le détestes. Toutefois, tu n’as pas la force alors tu supprimes simplement son numéro et le bloques de tes réseaux sociaux. Tu te sens un peu plus légère, mais toujours aussi misérable. Tu ne veux plus jamais le revoir.
Ton vœu n’est pas exaucé. Tu as pu éviter Jake seulement pendant une semaine. Malgré tous tes efforts, Jake force le destin en venant te voir au travail. Tu le vois entrer dans la librairie, mais tu continues ton travail, prétendant être trop occupée. Tu ne réagis même pas quand il est en face de toi. Face à ton manque de réaction, Jake est perdu. Il s’attendait à ce que tu lui sautes dans les bras et ton mutisme le prend de court. 
-Hey, Y/N, c’est moi, commence-t-il avec un grand sourire. J’ai vu que tu ne répondais pas à mes messages et je n’arrive pas à te trouver sur les réseaux, bizarrement, donc je me suis inquiété. Tout va bien ? Tu m’ignores ?
-Je ne sais pas, tu m’as donné une raison de t’ignorer ? questionnes-tu en levant les yeux vers lui et en forçant un sourire.
-Euh, non. Enfin, je suppose que non.
-Alors, non, je ne t’ignore pas. Tu es tellement un mec génial, je ne vois pas pourquoi je voudrais t’ignorer, t’exclames-tu, ironiquement.
-D’accord, j’ai loupé quelque chose. Tu veux bien qu’on en parle ? 
-Je ne veux pas te parler.
-Si tu ne veux plus me parler, je pense que je mérite au moins une explication. On a quand même vécu quelque chose pendant plus de quatre mois, exige Jake et pour toi, c’est la phrase de trop.
-Dans l’arrière-boutique. Maintenant. 
Face à ton ton autoritaire, Jake n’ose même pas faire un commentaire déplacé et te suit pendant que tu te rends dans l’arrière-boutique. Cora vous regarde faire au loin, complètement perdue par l’expression énervée sur ton visage - tu ne lui as rien dit sur ta découverte, trop honteuse. 
Quand tu refermes la porte derrière Jake, tu croises les bras sur ta poitrine et tu lui lances des éclairs.
-Alors, qu’est-ce qui se passe ? demande Jake avec un air détaché. 
-Je ne sais pas, dis-moi, toi, commences-tu, en te retenant de crier. Je croyais que tu étais fatigué alors qu’est-ce qui s’est passé pour que tu te retrouves au Scented Sky ?
-Je ne vois pas de quoi tu parles.
-Ne joue pas au plus con que moi ! Il y a une semaine, je t’ai demandé si tu voulais qu’on se voie et tu m’as sorti ton excuse stupide de “je suis trop crevé pour venir passer la soirée chez toi.” Et pourtant quand je suis allée au bar, je t’ai vu, en pleine forme. 
À ta dernière phrase, les yeux de Jake s’ouvrent en grand, la panique visible. Son cerveau cherche tout de suite une explication rationnelle, mais avant qu’il puisse te la dire, tu te dépêches de rajouter : 
-Et ai-je besoin de préciser que tu n’étais pas seul quand je t’ai vu ? Tu étais avec la femme du Hard Deck. Tu sais, celle que tu ne connaissais pas du tout. Sans oublier de préciser que tu étais en train de l’embrasser. 
-J’ai une bonne explication, s’empresse-t-il de dire.
-Ah oui ? Et laquelle ?
Jake te regarde et choisit ses mots avec précautions avant de parler, comme s’il était face à un animal dangereux. Il ne t’avait jamais vu t’énerver auparavant. Il ne pensait même pas que c’était possible alors il ignore la façon dont tu pourrais réagir s’il disait un mot de travers.
-Elle m’a encore fait des avances et avant que je puisse réagir, elle m’a embrassé.
-Je t’ai dit que j’ai tout vu et tu continues à me prendre pour une conne ?! rétorques-tu, choquée par son mensonge. Tu étais celui qui a posé tes lèvres sur les siennes, tes mains étaient sur ses hanches ! Comment tu peux penser que je vais croire ce que tu viens de me dire ? Comment tu as pu me faire ça ? Je croyais qu’on avait quelque chose !
-Je…, bégaye-t-il avant de reprendre d’une voix calme : Ecoute, je t’ai dit que je n’étais pas encore prêt pour une relation, rien n’est officiel entre nous et…
-Et je le comprends ! l’interromps-tu sèchement. Mais ça ne te donne pas le droit de me faire croire que tu tiens à moi pour juste aller voir ailleurs. Tu sais, si tu m’avais dit que tu n’étais pas prêt pour une relation et que tu voulais rencontrer d’autres filles en même temps, tu aurais dû me le dire et je t’aurais dit que ce n’était pas ce que je voulais et on en serait restés là ! Tu n’as pas été honnête avec moi alors que je t’ai tout donné ! Tu as trahi ma confiance comme tous les autres, souffles-tu, les larmes te montant aux yeux.
-Je n’ai jamais voulu que ça soit le cas. Je te jure que j’avais les meilleures intentions.
-Si ça c’est toi avec les meilleures intentions, je n’imagine même pas ce que c’est quand tu t’en fiches de la personne. Tu as tout gâché. Tu m’as pris pour une idiote pendant des mois et tu as eu aucun remord ! Je n’ai fait que de te défendre, répéter à tout le monde que tu étais quelqu’un de bien et tu as prouvé à tout le monde que tu es bien comme ta réputation te décrit et que je suis bien la fille stupide et désespérée à voir le bien dans les pires des hommes. Dis-moi honnêtement, tu comptais me dire un jour que tu ne comptais jamais faire quelque chose de sérieux avec moi ou est-ce que tu m’aurais laissé deviner en faisant le mort ? questionnes-tu et Jake ne répond pas. Ton silence veut tout dire. J’arrive pas à croire que j’ai pu penser que tu aurais pu être le bon. Mais au moins, tu m’as servi à quelque chose. Je devais apprendre à écouter mon instinct quand il me dit de quitter une relation plutôt que de persister. Grâce à toi, j’ai bien appris ma leçon cette fois. Je te déteste, Jake, prononces-tu en le regardant droit dans les yeux. Je ne veux plus jamais te revoir.
-Y/N, attends…, tente de dire Jake.
-Non ! Pars d’ici et ne viens plus jamais me parler. 
Jake n’ajoute rien et quitte la pièce, sans lancer un regard en arrière. Une fois que la porte est refermée, tu laisses tes larmes couler librement sur tes joues. Tu t’assoies, n’ayant plus de force dans les jambes alors que la porte s’ouvre à nouveau, laissant apparaître Cora. Elle n’attend pas avant de te prendre dans ses bras. Elle te caresse le dos, affectueusement, pendant que tu sanglotes.
-Je ne savais pas ce que je faisais. Tu avais raison, Cora. 
-J’aurais aimé que ça ne soit pas le cas.
-Je suis tellement bête.  
-C’est lui qui est bête, il ne sait pas ce qu’il a perdu.
Les mots de Cora devraient être réconfortants et pourtant, tu te sens encore plus mal. Jake ne sait peut-être pas ce qu’il a perdu, mais toi tu sais que tout ce que tu as perdu, du temps, de l’amour, de l’énergie et surtout de la confiance. Tu sais qu’il te faudra du temps pour t’en remettre. 
Et en effet, il te faudra plusieurs mois avant que tu puisses passer une journée sans penser à Jake. Maintenant, tu commences enfin à avancer. Cette relation, bien que courte, a su te marquer, juste pas comme tu l’aurais souhaité. Depuis votre séparation, tu as décidé de te mettre en priorité plutôt que d’attendre qu’un homme te montre son amour. Tu as besoin de comprendre ce que tu veux et ce que tu mérites dans une relation et tu peux seulement le faire seule. Tu as besoin de savoir comment exister et t’aimer sans dépendre du regard d’un petit ami. 
Pour la première fois de ta vie, tu es ta propre priorité et tu te sens bien en tant que célibataire. Tu ne serais pas contre de vivre ton histoire d’amour épique un jour, mais tu es satisfaite de ta vie actuelle. Tu te suffis à toi-même et cela est la plus belle déclaration d’amour que tu aies pu avoir.
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Partie deux
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