#développer le sixième sens
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thelordoftumbler-blog · 6 months ago
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Notre intuition nous fait-elle défaut lors de "la" rencontre avec le PN ?
Ma belle, quand on rencontre un PN (ouais, un pervers narcissique), notre intuition, elle fait parfois un petit break, comme si elle prenait des vacances au soleil 🌞. Tu vois, le PN, c'est un peu comme un caméléon avec des paillettes : il brille de mille feux, et on se dit "Wouah, trop cool ce mec/ cette meuf !". Et là, bam, on est piégées avant même de comprendre ce qui nous arrive. On se retrouve à danser sur une piste glissante sans savoir que la musique s'arrêtera brutalement. 😜
C'est comme si notre radar à ennuis avait été désactivé par un magicien du dimanche. Mais t'inquiète, ma chérie, ça arrive aux meilleures d'entre nous ! C'est pas ta faute si tu t'es fait embobiner par un pro de la manipulation. Alors, respire un coup, mets tes lunettes de détective, et on va décrypter tout ça ensemble. 😎
"Dans le jeu subtil de la négociation, il est primordial de rester vigilant face aux apparences trompeuses. Les individus charismatiques peuvent masquer des intentions malveillantes derrière un vernis de séduction. C’est en observant attentivement les signes non verbaux et les incohérences que l’on peut dévoiler la vraie nature des interlocuteurs." - Négocier un deal impossible d'Anis Souissi - Disponible sur Amazon "La finesse d’une négociation repose sur la capacité à discerner les véritables intentions cachées derrière les paroles. Un négociateur avisé ne se laisse pas duper par le charme superficiel, mais scrute les indices révélateurs d’une manipulation potentielle." - Négocier un deal impossible d'Anis Souissi - Disponible sur Amazon
Alors là, c'est du lourd, non ? En gros, il faut toujours garder les yeux bien ouverts, comme un hibou en pleine nuit. Les PN, ils savent trop bien jouer de leurs charmes, mais avec un peu d'entrainement et de vigilance, on peut apprendre à voir au-delà des apparences. Allez, on remet les détecteurs de mensonges en marche et on scrute les petits détails ! 😎
"Les manipulateurs usent de techniques sophistiquées pour détourner l’attention de leurs véritables intentions. Leur charme n’est souvent qu’un écran de fumée destiné à embrouiller leur cible. Apprendre à reconnaître ces tactiques est essentiel pour éviter de tomber dans leurs pièges." - Négocier Avec 50 Profils : Manipulateurs, Toxiques Et Pathologiques d'Anis Souissi - Disponible sur Amazon "La clé pour se protéger des profils toxiques est de développer une conscience aigüe de soi et des autres. Cette vigilance permet de discerner les comportements malsains et de réagir de manière appropriée, sans se laisser happer par les jeux de manipulation." - Négocier Avec 50 Profils : Manipulateurs, Toxiques Et Pathologiques d'Anis Souissi - Disponible sur Amazon
Tu vois, c'est comme avoir un sixième sens, genre Spider-Man mais pour les relations humaines. Ces bouquins, c'est ton mode d'emploi pour démasquer les PN avant qu'ils ne t'attrapent dans leur toile. Et crois-moi, avec ces astuces, tu vas devenir une vraie ninja de la détection des manipulateurs. Allez, on s'arme de nos lectures et on se protège ! 😎
Alors, ma chère 😍, suis-moi sur Quora pour obtenir des réponses exclusives ! Depuis que j'ai recommandé les livres "Négocier un deal impossible" et "Négocier Avec 50 Profils", ma messagerie Quora est inondée de commentaires positifs et de remerciements ! Ces bestsellers sont de véritables super-héros contre les personnes toxiques. En tant que survivante de la manipulation, ils m'ont aidée à éviter les pièges des relations complexes et à prendre des décisions éclairées. Ils t'offrent une armure anti-toxicité tout en affinant ta capacité à prendre des décisions judicieuses.
Pour choper ces bouquins, clique sur mon p'tit nom ou sur ma tof "Misty" pour mater mon profil Quora où j'ai collé les liens vers "Négocier un deal impossible" et "Négocier avec 50 profils". T'as juste à cliquer sur ces jolis titres bleus. Allez, fais-toi plaisir ! 😎 Bisous et prends soin de toi !
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braceletmagik · 4 months ago
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Le Meilleur Bracelet Anti-stress
Les bracelets utilisés pour soulager le stress et améliorer la spiritualité sont censés aider dans le processus de recherche de l'âme. Ces bracelets sont faits de pierres censées avoir des effets de guérison plus superficiels et spirituels en plus de la simple utilité des bracelets. Vous devriez en savoir plus sur le Bracelet anti-stress et le Bracelet équilibre spiritual.
Réduit le stress et l'anxiété
Ces parties des bracelets anti-stress sont fabriquées à l'aide de pierres censées avoir un impact plutôt apaisant, certaines pierres essayant d'intégrer dans le cadre de l'équilibrage des chakras comprennent l'améthyste, la lépidolite et l'agate de dentelle bleue. La lépidolite est composée de lithium, un minéral censé avoir la capacité de faire face à trop d'anxiété et de tension qui y sont liées. On pense que l'agate de dentelle bleue porte la lumière, la vibration énergétique qui est extrêmement utile pour soulager le stress et encourager la paix.
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Les bracelets d'équilibre spirituel sont conçus dans le but d'intensifier votre résonance spirituelle avec votre moi divin et de reproduire le bien-être spirituel. Elle peut être utilisée à des fins spéciales – des pierres telles que la labradorite, la sélénite et le quartz clair sont généralement utilisées en raison de leurs propriétés spirituelles.
La labradorite a la capacité de développer et d’augmenter le sixième sens et peut protéger l’aura des influences négatives, maintenant ainsi une personne au bon niveau spirituel. La sélénite est connue pour avoir des capacités de purification et peut, à son tour, améliorer les processus de guérison et spirituels de l’esprit. Le quartz clair est l’un des amplificateurs d’énergie spirituelle les plus puissants. Sa fonction ou son utilisation principale est de nettoyer ou d’amplifier les schémas énergétiques planifiés par l’utilisateur. Ces porteurs d’équilibre et de progrès spirituel peuvent être utilisés autour de la main comme un bracelet. Les bracelets anti-stress et d’équilibre spirituel sont vraiment utiles et possèdent des aspects plus significatifs pour soutenir la santé mentale. La sélection des pierres pour le bracelet est axée sur les pierres qui aident à réduire le stress et à apporter une amélioration spirituelle. Acheter Bracelet d'équilibre spirituel
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christophe76460 · 1 year ago
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11 novembre 2023.
Développement du verset 5 - Sixième partie :
La bonne nouvelle est annoncée aux pauvres :
Le Seigneur a dit : "heureux les pauvres en esprits..."
Il était important que le Seigneur précise "aux pauvres".
Les pauvres ont une place dans le cœur de Dieu.
Dans ce monde on met les pauvres de côté mais aujourd'hui, le Seigneur nous dit que l'évangile n'est pas réservé qu'aux riches.
Des religions imposent à leurs adeptes de faire des œuvres, de faire des dons
généreux pour obtenir une place dans le ciel. Beaucoup pensent que le salut s'achète et, qui peut acheter sinon les riches ?
Le Seigneur vient renverser et détruire ce mensonge inique. En effet, les pauvres comme les riches, tout le monde est concerné
par le message de la Parole de Dieu.
Mais il faut aussi comprendre "pauvre" dans le sens de gens qui n'ont pas de prétentions, qui ne sont pas arrogants, orgueilleux, hautains, se croyant supérieurs aux autres et pleins de sciences.
Celui qui a un cœur simple et qui est assoiffé de Dieu fait partie de ces "pauvres" qui entendent la bonne nouvelle, la reçoivent et se laissent transformer par elle. Alléluia.
Votre frère Jean-Marc vous salue en disant ceci :l'évangile pour tous !
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yoga-renaissance · 2 years ago
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8 Exercices pour affiner votre sixième sens
S’il y a bien une chose que le burn-out m’a enseigné, c’est qu’il est essentiel d’apprendre à décrypter les signes que notre corps et notre tête nous envoient. Certains parlent d’un don, mais c’est prouvé scientifiquement : nous sommes tous dotés de ce sixième sens, l’intelligence intuitive. Dans cet article, je vous partage pas moins de 8 techniques faciles et accessibles à tous pour développer…
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gods-will-fall-rpg · 3 years ago
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LES DIEUX
DISPARITION ϟ familles éternelles, maîtres des éléments et courroux vengeurs, ils furent les tout-puissants de jadis, avares d’offrandes et de dévotion sans faille. ils régénèrent des millénaires durant sur les mortels avant que ceux-ci ne s’en détournent, las de les voir se chamailler ou de s’amuser de leur destin. trop de sang versé en sacrifice, d’abandon de soi... pour un trop faible retour sur investissement. au rythme des conversions à d’autres croyances (volontaires ou forcées d’ailleurs) et de la montée de l’athéisme, leur puissance déclinât. les dieux sombrèrent, emportant avec eux leurs mondes spirituels. seule perdure aujourd’hui l’essence divine de ceux ayant échappé à la damnatio memoriae, et dont le nom continue d’être évoqué grâce aux babioles archéologiques entreposées dans les musées ou boutiques d’antiquaires.
REINCARNATION ϟ particule de conscience ayant conscience de sa propre nature, sauvée du néant béant par le devoir de mémoire, l’essence divine imprègne l’individu du même genre et de la même origine qui lui semble le plus apte à transporter ses souvenirs. elle s’émancipe à la majorité de son hôte, cherchant par tous moyens la réincarnation de son dieu. peu à peu, elle s’étend dans son nouveau corps, lui permettant de traverser différents stades de conscience à mesure que les réminiscences du dieu cannibalisent la mémoire qu’elle occupe. sans la rendre immortelle, ce parasite céleste apporte une vie bien plus longue à la personne choisie, lui faisant perdre graduellement son humanité au profit de la divinité. à la mort de son enveloppe charnelle, l’essence divine s’évapore pour se réincarner dans une autre, et ce, infiniment… mais à un rythme aléatoire. lorsqu'un nouvel hôte est choisi, les réincarnés d’un même panthéon (quel que soit leur stade de conscience et localisation) se sentent souvent attirés les uns vers les autres afin de l’aider à s’éveiller.
STADES DE CONSCIENCE ϟ au nombre de six, ils sont les seuls connus à ce jour et nul ne sait si d’autres existent. chaque réincarnation suit le même processus d’éveil et est impossible à empêcher. le passage d’un stade à un autre est lié à la récupération des souvenirs du dieu, de son adaptation à son enveloppe charnelle et du recouvrement de ses pouvoirs.
— premier stade : l’essence divine s’émancipe dans l’individu qu’elle a choisi et s’exprime au travers de rêves, flashs et mirages fantomatiques incohérents de la vie antique du dieu. particulièrement violentes, ces visions se manifestent à tout moment, rendant la vie des hôtes très difficile. (à partir de 18 ans) + un sixième sens se développe, augmentant les réflexes et l’intuition, ainsi qu’une affinité, attirance ou obsession liée au futur don.
— deuxième stade : les visions se font de moins en moins effrayantes. elles se calment et ne se déclenchent plus que la nuit. l’essence divine attire son hôte vers des lieux, objets ou personnes la reliant à son culte ou dieu afin d’accélérer la récupération de sa mémoire. (entre 19 et 24 ans) + apparition d’un don superficiel, par exemple une résistance à un élément ou une connaissance accrue dans un domaine. les yeux de l’hôte se teintent de doré lorsqu’il est en contact avec leur élément ou affinité.
— troisième stade : l’essence divine commence à trouver sa place dans le corps qu’elle a choisie. les souvenirs du dieu commencent à prendre de l’importance, et à modifier la personnalité de l’hôte. ce dernier a conscience que quelque chose se passe mais ne parvient pas à l’expliquer, pouvant passer pour un désorienté ou déviant. cette phase de cohabitation est souvent mal vécue par les deux parties, parfois même douloureuse. (entre 25 et 38 ans) + le don devient léger, par exemple tenir une flamme dans la main sans se brûler ou accélérer la pousse d’une plante. il est cependant dangereux à contrôler. les yeux de l’hôte se teintent de doré lorsqu’il fait usage de son don.
— quatrième stade : le dieu commence à renaître et à prendre plus de place dans le corps de son hôte. la personnalité de ce dernier est significativement modifiée, et ses souvenirs mortels commencent à s’effacer. chacun a désormais conscience de l’autre sans pouvoir l’expliquer. malgré la confusion, certains parviennent à communiquer l’un avec l’autre et à s’entendre sur un mode de fonctionnement. (entre 39 et 49 ans) + le don devient modéré, permettant par exemple d’attirer des poissons dans un filet ou de faire cicatriser de petites plaies, bien que difficilement contrôlable. les yeux de l’hôte se teintent de doré lorsque le dieu prend le dessus.
— cinquième stade : le dieu accélère sa réincarnation, tandis que l’hôte perd conscience de sa nature. le phénomène de visions s’inverse et vient perturber le bon développement de l’essence divine. l'enveloppe charnelle devient plus agréable à habiter, et s’adapte à sa nouvelle divinité. le mortel parvient encore quelques fois à s’exprimer en son nom ou reprendre le contrôle de son corps. (entre 50 et 64 ans) + le don majeur permet de générer un élément et d’en maîtriser légèrement les aspects. par exemple, faire tomber la foudre et/ou rediriger un courant électrique. les yeux de l’hôte se teintent de doré lorsqu’il fait usage de ses dons, est en contact avec son affinité ou que le dieu prend le dessus.
— sixième stade : réincarnation totale. le dieu recouvre sa pleine puissance et ses souvenirs. disparition des souvenirs et restes mortels de son hôte. (à partir de 65 ans) + accès aux dons suprêmes du dieu, s’exprimant selon sa volonté. les yeux de l’hôte sont perpétuellement dorés. 
note : les tranches d’âge indiquées entre parenthèses vous permettent de situer le stade de conscience de votre personnage à sa création : son évolution se fera en rp ! vous pouvez également débuter à un stade de conscience moins élevé.
ATTRIBUTS ϟ objets d’imploration fabriqués par leurs anciens fidèles, armes redoutées par leurs rivaux, ou simples gris-gris imprégnés de poussière divine, ils sont les déclencheurs des souvenirs les plus importants du dieu. telle une addiction, ils apparaissent continuellement aux hôtes dans leurs visions, rendant leur recherche obsessionnelle. si certains les découvrent tôt, peu parviennent à les maîtriser immédiatement, rendant l’expression de leurs dons d’autant plus dangereuse. l’attribut d’un dieu lui est lié et ne sera d’aucune utilité à un autre, mais il est possible de le détruire pour freiner son éveil. dans ce cas, la poussière divine qu’il continent s’évapore pour se poser sur un autre, parfois même moderne (toujours en lien avec la divinité concernée). c’est ce qui explique pourquoi bon nombre d’hôtes occupent des fonctions précises, leur attribut étant un outil de travail. car si la distanciation entre l’être et l’objet de quelques mètres est possible, leur séparation totale est d’une douleur infernale.
MODE DE VIE ϟ loin de leurs terres d’origine, dépourvus de repères, nouvellement arrivés dans une ville où d’autres dieux règnent en maîtres, les réincarnés sont des étrangers, des immigrés dans ce nouveau monde où le self made man est roi, dans la capitale de l’american dream, the big apple. ils ont appris à vivre difficilement parmi les mortels en surnombre, et comme eux, à se contenter de ce qu’ils ont, tout comme à prendre ce qu’ils n’ont pas. si la majorité se consacre à son éveil, à ne pas tomber dans l’oubli et à sa survie, il en est qui ont cherché à tirer profit de cette nouvelle vie. mafias et gangs divins se sont ainsi formés au fil du temps, usants de leur supériorité pour abuser de leurs anciens adeptes. grâce au vol, recel et trafics en tous genres, ils entretiennent aujourd’hui une tradition délicieuse interdite depuis longtemps : les rituels, leur apportant vitalité et longévité. car si le passage d’un stade de conscience à un autre est caractérisé par le recouvrement des pouvoirs divins, l’enveloppe charnelle n’en demeure pas moins celle d’un mortel. l’usage des dons est un traumatisme pour les cellules humaines, accélérant leur dégradation, vieillissement et provoquant souvent de fortes fatigues chez le réincarné, pouvant aller jusqu’à la destruction de l’hôte. par l’offrande, bon nombre de dieux parviennent ainsi à ralentir cet effet secondaire, à conserver leur enveloppe intacte… le plus longtemps possible.
icons by @madeyesaes
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frenchwitchdiary · 4 years ago
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Le magazine NEW WITCH #1 ; { review }
🌛 Présentation 🌜
New Witch est un magazine trimestriel d’une petite centaine de pages, tout nouveau dans les kiosques, avec une équipe entièrement féminine à sa réalisation ! 💪
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Ceci est ma review du numéro 1 ; gardez à l’esprit qu’il ne s’agit que de mon humble avis, que vous avez le droit de ne pas le partager ou ne pas vous y fier (car oui évidemment je ne parlerais pas de tout, c’est pourquoi vous pouvez totalement l’acheter pour 6,45€ pour vous faire votre propre avis, découvrir les autres articles dont je n’ai pas parlé, ou soutenir financièrement le magazine s’il vous intéresse ^^ ✌️).
L’édito annonce d’entrée de jeu la couleur : ce sera un magazine pour les femmes (alors même qu’on peut ne pas en être une et quand même être sorcière 🤷🏻), mais attention : les femmes libres, fortes, assumées (oserait-on sous-entendre “féministes” ?) et qui se sentent connectées à leur spiritualité.
🌛 Esthétiquement 🌜
L’aspect visuel général m’a fait pensé à toute cette flopée de magazines féminins autour du bien-être qui ont vu le jour ces derniers années (styles les magazines « flow », « respire » et autres dans la même gamme de prix, magazines que j’aime bien soit dit en passant). Ici, la couverture a l’air un brin plus « new age » dans son esthétique, ce qui ne m’a pas spécialement mis en confiance haha, même si je sais que ça plait à certain.e.s. Néanmoins, je dois reconnaître que l’intérieur du magazine était très agréable à l’œil, ça se feuillette sans aucun soucis et c’est joliment amené, avec de belles illustrations.
Le titre « New Witch » m’intrigue : est-ce qu’il s’agit de s’adresser à toutes les personnes sorcières mais qui le sont dans une esthétique 2.0, qui recherchent une spiritualité modernisée, ou bien plutôt aux personnes qui sont nouvelles et débarquent complètement dans le domaine ésotérique ? (les baby witches, cœur sur vous 🤍) Quoique les deux peuvent se rejoindre : faire office d’introduction à la magie pour ceux qui débutent complètement tout comme offrir un espace pour repenser la spiritualité sous un angle plus moderne. Après lecture complète, je pense que c’est cette ambivalence qui a été souhaitée pour ce nouveau projet.
🌛 Ce que j’ai apprécié 🌜
Les petites pages de sélection de produits en début de magazine, code typique des magazines dits “féminins”, mais ici revisité sous une trinité plutôt intéressante : “mon style” : double-page de produits divers mode, accessoires mais aussi déco / “mon esprit” : double-page de produits tels que des pierres, tarots, musique, diffuseur d’huiles essentielles... / “mon corps” : double-page sur des soins corporels, de l’alimentaire (tisanes, sablés artisanaux aux plantes, boissons fermentées). Ce qui est appréciable, c’est que tous les produits présentés suivent une direction “feel good” et éco-responsable, ce qui n’est pas toujours le cas. Un bon point du coup (même si ça reste cher de ouf de mon point de vue de prolo haha, mais il suffit de penser en terme d’investissement pour tout ce qui est produits éthiques et ça va mieux 👌).
L’article concernant les deux sabbats de l’été, Litha et Lammas, qu’est-ce qu’ils symbolisent, quelles sont leurs origines, comment les fêter. Très concis, clair et utile 👌 (Surtout si vous êtes un.e “baby witch”, ce genre d’articles est une bonne base pour s’approprier la roue de l’année si c’est ce que vous souhaitez dans votre pratique, mais que vous vous sentez perdu.e sur quoi mettre en place à ces occasions. Ya même un ptit tableau des correspondances dans la marge)
L’article sur l’alimentation ayurvédique, issue de la médecine traditionnelle indienne. Je fais partie des gens qui pensent que l’alimentation joue un grand rôle dans l’équilibre mental et spirituel d’une personne, qu’on est ou devient - en quelque sorte - ce que l’on choisit de manger. Ici, on présente les règles de bases (toutes simples) de la cuisine en ayurveda, et vous parle de trois « types » de constitutions auxquels la cuisine va s’adapter. Le magazine vous invite à chercher par vous même sur le site Ayurveda-france.org pour faire le test et connaître votre type, et vous donne ensuite quelques directives et aliments à privilégier en fonction. Personnellement j’utilise déjà un système avec trois principes qui vient de l’alimentation yogi, et qui me convient mieux, mais j’ai pris le temps de faire le test par curiosité (et parce que j’ai pas mal de temps libre aussi). Cet article était intéressant même s’il manquait de précision à mon goût : souvent les conseils d’aliments selon les 3 types se recoupaient entre eux, ce qui fait se questionner sur l’utilité de ces catégories. Peut-être juste une petite confusion au moment de l’écriture 🤫
Une introduction un peu simple sur le chamanisme (ou plutôt néochamanisme), mais : avec des petits exercices pratiques à la fin pour développer ses aptitudes, ainsi qu’une interview très intéressante de Marine Grasseli Meier, autrice* (le magazine préfère « auteure », on n’est pas dans le même camp féministe à ce niveau haha 😁) du livre « Devenir chaman, même pas peur ! ». Petit bémol cependant sur ce long dossier de plusieurs pages : on parle à un moment de fabriquer son propre « smudge stick », or il s’agit là d’une « appellation contrôlée » si on peut ainsi dire, car appartenant à la culture amérindienne, une culture fermée ayant beaucoup souffert de l’appropriation culturelle rappelons-le. Bon, en soit, la recette qu’elles donnent plus bas n’a rien à voir avec le traditionnel smudge stick, c’est donc juste une petite erreur d’appellation. ✌️
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Des présentations d’artistes trop cool, notamment le collectif artistique et féministe Gang of Witches ! Que j’adore et dont je vous avais déjà parlé ici pour leur merveilleux podcast. Mais aussi une artiste multi-casquettes dont j’ignorais tout jusqu’à présent : Adèle Jacques, qui se qualifie de « mermologiste », un joli néologisme pour parler de sa revendication de la figure de la sirène comme icône écoféministe en lien avec l’élément Eau - et par extension la cause de la préservation des océans, et utilisant sa voix et son art pour se faire l’écho de la nature brimée 🧜‍♀️🐚 j’ai adoré son concept ; à suivre !
Un article sur Brocéliande, racontant les légendes et traditions druidiques qui sont associées à chaque lieu emblématique. Étant à moitié d’origine bretonne j’ai évidemment apprécié dans toute ma non-objectivité 🥰
Dernier très bon point : des petits rappels des lunaisons importantes à venir dans les prochains mois, avec des paragraphes explicatifs et conseils pour tirer au mieux profit de l’énergie de ces lunaisons, + des très belles pages illustrées, présentant deux pierres et quatre plantes ! Je suppose que ce sera le cas à chaque numéro, et je trouve ça très sympa, en plus d’être beau et utile.
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🌛 Ce que je n’ai pas aimé et pourquoi 🌜
Il y a un article en particulier qui m’a dérangé, celui intitulé « La femme, cette super-héroïne qui s’ignore ! », qui s’annonçait comme un manifeste féministe empouvoirant, mais dont l’essentialisme et les informations erronées m’ont profondément dérangé lors de la lecture. D’après cet article : les femmes sont douces et les hommes combattifs par nature (haaa les hormones) ; les femmes ont des compétences innées pour prendre soin des autres, planifier des tâches (on la sent la charge mentale des femmes à tout gérer ? Et si on disait que c’était naturel en fait lol) ; la phrase « Menteuses, nous ? Non. Juste plus subtiles ! » qui m’a fait levé les yeux au ciel si fort 🙄 ; l’intuition présentée comme le fameux « sixième sens féminin » ; la maternité offrant aux femmes des superpouvoirs grâce à l’ocytocine ; le clitoris, la vulve et les cycles menstruels sont présentés comme des « apanages de la femme », ce qui exclue et nie totalement la réalité des personnes transgenres, binaires comme non-binaires... Bref, beaucoup trop de « détails » accumulés qui n’ont pas pu m’empêcher de cringe un max à la lecture de cet article précis, qui se voulait pourtant féministe je pense à la base. 🤔 Ce qui me dérange, c’est que l’article ne nie pas que certains de ces traits sont liés à notre conditionnement socio-culturel, mais malheureusement tous les traits présentés comme liés aux hormones, au fonctionnement du cerveau ET au conditionnement social ne sont en général QUE des traits influencés par les stéréotypes et rôles genrés de notre société. Si ce sujet vous intéresse, je vous recommande le livre Cerveau Bleu, Cerveau Rose de la neuroscientifique Liz Eliot. J’ai plus confiance en elle et son livre de 400 pages que dans le psychiatre homme cité dans l’article, qui dit juste que « hommes et femmes ont des logiciels différents », et qu’il s’agit juste d’une « affaire de software ». (Bientôt on va citer le torchon « les femmes viennent de Vénus, les hommes viennent de Mars » ou quoi 😬)
Un autre point qui m’a gêné : le manque de représentation et d’inclusivité dans le choix des photos présentées tout au long du magazine. Une trentaine de photos où figurent des personnes blanches, contre 3 photos avec des personnes noires (dont 2 de ces photos sont des toutes petites vignettes dans le cadre de l’article sur Gang of Witches). Aussi, une seule personne plus-sized en pleine page (et une autre parmi les petites vignettes citées plus haut) contre toutes les autres photos présentant des corps minces, blancs. Je note aussi la photo en pleine page pour l’interview de Marianne Grasselli Meier, dans la catégorie « corps ni gros ni mince ». Ça reste quand même bien peu de représentation. 😥 Je sais qu’on est dans un magazine féminin donc la diversité n’est pas forcément le but recherché (même si wtf, ça pourrait quand même 🤔 et ça devrait 😢 par exemple le magazine féminin Paulette fait bien mieux pour ça en comparaison !)
Quelques petits bémols ici et là, rien de bien méchant. L’article sur la nudité j’étais hypé car je réfléchissais à un article sur le skyclad (nudité dans la pratique magique) donc j’avais hâte d’en lire plus, et bon petite déception parce que ça n’allait pas vraiment en profondeur sur le sujet. J’ai plus appris en une page sur le sujet en fin de magasine avec la rubrique “l’humeur witchy de Judith” qu’avec le dossier de 5 pages en début de mag. 🤷🏻Autre petit bémol pas bien méchant : des citations sur les femmes sensées être inspirantes et empouvoirantes mais écrites par des hommes cis. (J’attendais d’un magazine qui se veut féministe de sortir du “male gaze”, et pour le moment ce petit détail traduit que c’est pas encore ça. Mais je ne m’avance pas, peut-être que le prochain numéro me surprendra à ce niveau ! ^^)
Ce numéro 1 se termine sur un petit tuto fabrication d’attrape-rêves, inspiré des Néréides avec des coquillages rentrant dans sa réalisation. Le hic, c’est qu’encore une fois le terme “attrape-rêves” renvoie à un élément spécifique de la culture amérindienne, et qu’encore une fois on utilise juste le mauvais terme pour désigner autre chose (peut-être parce que c’est plus vendeur ? Toujours est-il que ce n’est pas un attrape-rêves mais une jolie suspension murale qu’on nous propose de faire. On m’a offert un attrape-rêves qui venait d’une réserve amérindienne du Canada, et c’est très loin d’être la même chose - en terme de visuel mais aussi d’impact spirituel derrière. C’était donc un tuto mignon, mais comme pour le smudge stick plus tôt on vient donner un terme culturel fort et précis pour le sortir de son contexte originel, et si ça ne suffit pas pour être de l’appropriation culturelle pour certains, ça reste un manque de respect je trouve pour la culture d’origine en l’invisibilisant.
🌛 Conclusion 🌜
En somme, le bilan me laisse un goût un peu doux-amer malgré l’étendue des rubriques que j’ai vivement apprécié. Je pense que ce magazine a du potentiel, et certes ses forces mais aussi des faiblesses. Gardons en tête que ce n’est que le premier numéro, les erreurs sont permises, encore heureux haha 😉
C’est pour cette raison que je pense quand même lire le numéro 2 quand il sortira, pour voir ce que l’équipe de rédaction a à nous proposer et si les petites erreurs du premier volume vont être corrigées. ^^
L’image de la sorcière moderne fait vendre (on se rappelle le tollé de Sephora qui s’était essayé à l’esthétique #witchy pour faire sa com 😂), c’est pourquoi j’ai eu peut-être une certaine méfiance au premier abord, je ne savais pas forcément à quoi m’attendre. Après lecture complète, je pense qu’il y a matière à un réel engouement et une démocratisation autour de cette figure de la sorcière moderne. Ce sujet passionne de plus en plus, et s’élargit à des horizons de plus en plus variés. Le magazine Paulette dont j’ai parlé plus haut avait même sorti un numéro intitulé “Spirituel”, dans cette même vibe. Va-t-on bientôt voir fleurir des tas de bébés magazines pour bébés sorcières ? J’avoue qu’en lisant celui-ci, j’ai pensé à créer un fanzine (Ouais pas un magazine mega pro non plus hahaha, j’ai pas les moyens pour des projets de cette envergure) qui pallierait à tous les petits détails qui m’ont gêné à sa lecture. Un fanzine principalement queer, féministe et inclusif autour de la sorcellerie. (Idée lancée comme ça à l’Univers haha. On dit bien que quand on est pas content du système, il faut créer le sien dans son coin 🤗)
J’attends tout de même de voir comment New Witch va évoluer. 🙂 Et vous, l’avez-vous lu ? Si oui qu’en avez-vous pensé ? Si non, pensez-vous vous laisser tenter par ce nouveau magazine (ou un de ce genre, abordant les thèmes de la spiritualité et de la sorcellerie) ? ✨🧙‍♀️
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minimalyks · 4 years ago
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Kilomètre zéro / Maud Ankaoua
★✮☆☆☆
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D'ordinaire j'ai comme qui dirait un sixième sens pour détecter les livres qui ne vont pas me plaire. Sur ce coup-là d'ailleurs j'étais à deux doigts de me méfier, et puis Marie-Lolo me l'a collé sous le nez. Marie-Lolo c'est quasi comme ma sœur et je ne peux rien lui refuser. Par amitié pour Marie-Lolo donc, j'ai entamé Kilomètre zéro. Par respect pour Marie-Lolo je me suis ensuite farci l'intégralité de Kilomètre zéro. Bon… Comment dire… Pour faire court, si tu éludes le premier mot de son titre il te reste un indice assez précis concernant le niveau de ce bouquin. Pour faire un peu plus long, sache déjà que Kilomètre zéro s'assimile à un guide de développement personnel sous forme de roman. Alleeeez… un de plus, observeras-tu avec raison. Nonobstant je rejoins globalement le système de pensée qui a inspiré ce récit, ainsi que le message spirituel qu'il entend véhiculer. Mais bon sang de bonsoir de saperlipopette de p(biiip) de b(biiip) de m(biiiiip), Madame Ankaoua, était-il vraiment nécessaire de noyer vos préceptes de sagesse universelle dans cette inexorable daube ? Je pose la question. Le style plus que besogneux, l'intrigue définitivement niaise, les clichés grotesques... j'ignore encore ce qui m'a le plus affligée. Quoi que j'ai ma petite idée. Les trois ? C'est ça. Et quand, par exemple, tu t'esclaffes au beau milieu d'une étreinte torride entre Maëlle-super-godiche et son bogoss-aventurier-transalpin, tu te dis comme ça qu'il y a peut-être un léger souci d'adéquation quant à l'effet recherché. En passant je te suggère la lecture des quelques lignes en question (page 306 de l'édition poche, ne me remercie pas), tu y découvriras une scène de cu[ parmi les plus indigentes de toute l'histoire de la littérature de gare : « Mon bas-ventre hurlait de désir » nous confie, entre autres, l'héroïne en un gracieux élan de lyrisme tantrique. Reconnais que là, ça touche au mystique. Alors des fois que tu poserais la question, Marie-Lolo et moi on se dit tout, donc oui, je lui ai avoué ma consternation quant à ce bouquin, ainsi que tout le bien que je n'en ai pas pensé. Et aussi oui, promis, on n'est pas fâchées.
Janv 2021
https://www.babelio.com/livres/Ankaoua-Kilometre-zero/1278433/critiques/2540341
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ecoleplonevez · 4 years ago
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Les supers pouvoirs de la nature
Mardi 16 février, Mickaël du parc marin est venu dans notre classe pour démarrer notre projet autour de la mer.
Tout d’abord, il nous a expliqué que le Parc marin sert à :
- Informer les pêcheurs de ce qu’ils ont le droit de pêcher ou non
- Surveiller les animaux marins comme les phoques ou les dauphins. Mais attention, les agents du parc ne sont pas des soigneurs !Quand un animal est blessé, il est pris en charge à Océanopolis.
- Eduquer et informer en venant dans les écoles notamment.
Ensuite, nous avons découvert différentes espèces marines et leurs supers pouvoirs auxquels nous n’aurions pas forcément pensés. Par exemple, le phoque peut pêcher à plus de 100 m de profondeur grâce à ses grandes moustaches, les vibrisses qui lui permettent de développer un sixième sens et de chasser sans rien voir ! Nous avons aussi découvert que la lotte attrape ses proies en moins d’un dixième de seconde et que le fou de Bassan plonge à plus de 100km/h.
Finalement, nous avons chacun pu classer notre animal en fonction de son super pouvoir.
Au mois d’avril nous poursuivrons en travaillant sur le plancton !
Les élèves de CE2-CM1-CM2
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wolfsnape · 5 years ago
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TDA/H Rent si c’est trop long ou que ça vous intéresse pas, skipez
Mdr ok vous êtes pas prêts
Donc, comme vous avez peut-être pu le constatez, il y a beaucoup de posts ADHD sur mon blog depuis quelques mois, parce que j’ai fait beaucoup de recherches et je me suis rendue compte que j’avais beaucoup de troubles de l’attention et j’ai réalisé que c’était depuis TRES JEUNE (j’en ai parlé dans d’autres posts)
Mais j’avais des doutes sur le côté hyperactif, parce que j’avais pas trop le souvenir d’avoir constamment besoin d’être active, vu que depuis petite, je me vois plutôt comme le type de personne que tu poses avec un bouquin dans un coin et c’est bon je suis tranquille pour l’après-midi
ALORS QUE NON ??? PAS DU TOUT ???
Je suis incapable de faire une seule chose à la fois, j’ai besoin d’être toujours occupée à faire des trucs manuels en plus des trucs théoriques que ce soit pour me concentrer ou juste m’occuper (d’où le développement du dessin à partir du moment où j’ai dû rester assise 8h par jour sans activité je pense) ou d’occuper mes sens par de la musique, des sons quelconques, des musiques hyper répétitives et rythmées, etc.
Je lis 15 000 livres en même temps
Je parle tout le temps et je débite un nombre de conneries à la minute incroyable, sans filtre, vu que je suis juste ma pensée sans classer l’info
Je me suis rendue compte que ce que je préfère dans mon métier en plus de faire des activités avec les élèves (qui sont dynamiques, actifs voire hyperactifs) c’était faire les petites tâches à la con pas du tout intellectuelles type couvrir les livres, étiqueter, réparer, faire les prêts
(Ironique pour quelqu’un qui en parallèle a fait 6 ans d’études sup et a réussi dans un milieu hyper intellectuel et qui adore apprendre à un haut niveau - c’est souvent le doublon vous me direz pour les ADHD)
Et là, je parlais à ma mère d’un sixième que je pensais ADHD parce qu’il en avait tous les symptômes, que j’ai assis avec moi une demi-heure et que j’ai aidé à choisir une BD selon ses goûts parce qu’il arrive pas à se concentrer assez longtemps et vu qu’il est “perturbateur” personne n’a la patience de l’aider à trouver ce qui lui plait et il était TROP CONTENT, bref, j’adore ce gosse, je veux qu’il réussisse tout dans sa vie
Et bref, ma mère me dit QUOI
“Ca me rappelle quelqu’un”
Et moi j’étais “????” parce qu’il faut se rappeler que pour certaines raisons (aka harcèlement, brimades, etc.) mon cerveau a COMPLETEMENT occulté mes années école primaire
Et elle me dit “bah toi, tu restais pas en place. J’ai été convoquée sept fois (SEPT FOIS) dans le bureau de la directrice rien que pour ta grande section parce que tu refusais de rester assise plus de 3 min 30″
J’ai réagi comme ça :
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Et ??? En y réfléchissant ??? Ca fait sens de ouf ??
Ca explique pourquoi je jetais mes chaussures dans les toilettes quand j’étais impatiente ou que je m’ennuyais. Et pourquoi même aujourd’hui, je suis INCAPABLE de rester assise sur une chaise plus de 10 minutes sans changer de position, pourquoi j’adore MARCHER (je fais des tours de campus en écoutant de la musique quand je m’ennuie), pourquoi il faut que je me lève et fasse un tour au moins une fois par heure
GENRE
JE SUIS HYPERACTIVE DEPUIS LE DEBUT ???
Et elle me l’a juste PAS DIT ????
(alors que la mémoire des enfants est merdique)
(après elle est une de ces personnes qui pensent que ça n’arrive qu’aux enfants des autres)
Paradoxalement, je suis de quelqu’un d’à la fois très sanguin et nerveux qui part au quart de tour et en même temps, je suis quelqu’un de très patiente et calme
Mais !!!!!!!!
Je suis donc complètement ADHD ??
C’est ouf, ça fait bizarre de se le dire
Bref, bravo à ceux qui ont lu jusqu’ici
i luv u
PS : pour l’instant je peux pas me faire diag parce que j’ai pas de sous et vu que ma mère commence à peine à comprendre que c’est une MALADIE et que ça se SOIGNE, je pense le faire quand j’aurai mon concours (lol, passer un concours avec ADHD trololol ok, parfois on réussit très bien ses études jusqu’à ce que petit à petit ça s’effrite ce qui est mon cas) et que j’aurai mon chez moi et un salaire, je veux le faire avec mon propre argent parce que ça coûte cher
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avp-9 · 4 years ago
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"S.Y.M.B.I.O.S.E"
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Bienvenue à tous dans ce sixième Opus.
La différentiation cellulaire aurait pu inspirer le célèbre "Choixpeau" et son indiscutable dictat d'orientation impartiale, implacable et invariable, ou presque... .
Quelques jours après la fécondation (l'admission donc) vouée à nous faire devenir des champions du combat à l'artichaut "une fois devenu grand", nos cellules sont similaires, un genre de creuset en pâte à modeler dont chacune après leur spécialisation, va garder une trace, comme un numéro de série fabricant, tout au long des cycles de renouvellement et d'évolutions.
"R-A-D-I-A-T-I-O"
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Avant une spécification bien précise, les cellules dites naïves (neutres, matière première A TOUT FAIRE) vont se présenter devant 3 architectes/programmeurs/chefs cuisinier qui sont les trois incubateurs de base de toutes les cellules qui vont nous faire DEVENIR, nous sommes ici chez l'Humain, entre le 3ème et 4ème jour de fécondation la division cellulaire s'envole, l'embryon commence à migrer vers l'utérus, et tout ce processus s'exécute à la perfection, soulevant encore nombre de questionnements littéralement "existentiels" sans que l'on ai besoin d'y penser ni de s'en soucier ; c'est beau quand on y pense...
"Penrose"
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Ce sont les "facteurs de transcriptions" qui supervisent et décident de la "Carrière" des cellules. Ces Généraux cellulaires, présents au sein des cellules souches vont favoriser et encourager leurs renouvellement, en somme; ils vont organiser la cellule pour lui faire bénéficier d'un soutien logistique (en apport de carburant) et d'une protection rapprochée. En effet, des cellules extérieures "Gardes du corps" vont entourer et travailler au maintien d'un environnement optimal pour le développement des "souches", un cocon en somme, bien nommé "niche", le tout pour fignoler, encercler d'une membrane matricielle en guise de blindage (il faut y voir une coquille d’œuf), le blanc étant la garde rapprochée, le jaune étant le plus précieux... .
"Heart of Vitruvius."
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Au début des années 1980, nous pensions que ces orientations de carrière cellulaire étaient inscrites dans notre patrimoine génétique avec comme tout bagage une place dans la ligne de code pour une transcription aléatoire générée par l'adaptation à son propre environnement d'évolution afin d'y correspondre au mieux, nous savons aujourd’hui que ce n'est pas aussi simple, demeurant incapables encore de savoir comment nos cellules se déterminent par milliards de façons homogènes, spécifiques et éminemment complexes pour nous constituer.
"T.A.C.T.I.Q.U.E"
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Nous parlons ici, en science, de "hasard" dans un domaine où notre Vision, au sens large, reste encore floue, en Médecine, nous aurions parlé "anomalie" en Mécanique nous deviserions "dysfonctionnement" ainsi chaque corps de métier au cour de son histoire a élaboré un lexique "de l'ignorance spécifique" garni de mots plus ampoulés et savants les uns des autres nous évitant, intelligemment, d'avoir cette peine inhérente à l’espèce humaine tâche fastidieuse devenue au fil des époques TRADITION MILLÉNAIRE, celle d'admettre nos ignorances..., appelons cela "le charme à la française" pour rester romantique.
"F.L.O.R.E.S"
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Pour redevenir pragmatique nous comprenons ici l’importance accordée à a la recherche sur les cellules souches et leurs cortèges de controverses, le clonage étant l'un des exemples les plus "Houleux" à juste titre, ces deux secteurs de recherche étant tacitement liés, la déontologie et la moralité font barrage aux dérives, néanmoins à l'instar de son homonyme, la pression exercée sur sa structure peut engendrer sa rupture, le risque demeure, apprenons à nager car un jour on risque de nous expliquer que..."La faim justifie les moyens..." point de cession.
"La Sourcière"
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Préférons la voix de l’espoir ouverte par les travaux concourants à comprendre comment et pourquoi ces "cellules souches" sont organisées, disciplinées, hyper-polyvalentes, adaptatives et auto-structurées de manière si ingénieuse à une échelle Macroscopique, cela tient de la Magie.. Cette universalité tant recherchée, Saint Graal des civilisations, perdure toujours enfoui quelque part.
J&Lux A.V.P.9
"C.E.N.T.R.A.L"
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Quelques mots pour expliquer notre objectif à court terme :
Nous savons pertinemment que des Génies en puissance passent quotidiennement des heures dans des garages des caves des greniers, derrière des projets d'avenir contributifs au "mieux commun" à gratter des plans, des écrans, des tableaux, des équations...etc, de GRANDS curieux qui se grattent la tête de leurs cotés, tout simplement, alors fédérons, encourageant la synergie, les moyens de nous affranchir du "Maître" conférencier et de sa parole indiscutable, l’enseignement académique reste essentiel comme Base, une fois la curiosité devenue prédominante il semble déterminant de nous adapter, et sur un même pied d'égalité, plein d'humilité, jeter une problématique dans la fosse de l'ignorance pour en débattre ouvertement, car la nature nous le démontre perpétuellement, il y a toujours 2 solutions à 1 problème.
"E.X.P.L.O.R.E.R"
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"POINTES-DE-VUES""
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J&Lux A.V.P.9
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mithrandir-forrester · 5 years ago
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Donc nous allons commencer par où se passe THR, The Hidden Realms, par la suite je vais expliquer les différents peuples plus ou moins en détails, sur quoi va porter l’histoire et enfin par un court résumé.
 
THR se passe dans un Royaume du nom d’Olydri. Ce Royaume est constitué de plusieurs clans :
 
-��      Sanar, le clan des Hommes qui veut dire « esprit » en langue Elfique. Leur capitale se nomme « Olryck », leur roi actuel est Narmacil Cuthalyon (la reine se nomme Lalta (danse)), ce qui veut dire « épée de feu », deuxième héritier du Royaume mais il a dû prendre la place de son père, Arcadio Cuthalyon, l’ancien roi, car le grand frère de celui-ci est mort lors de son treizième anniversaires. Narmacil a pris la place de son père il y maintenant 40 ans, après le commencement de la guerre « Ruive » (feu en elfique). Les Hommes sont de redoutables guerriers bien que ce sont les seuls qui n’ont pas de pouvoir mais ils ont tout de même des artéfacts et ils sont surdoué en matière du maniement des armes. Leurs habitats sont en pierre et en bois. Surtout dans leur capitale, ils ont beaucoup de campagnes et de petits villages, c’est le deuxième clan le plus aisé mais il y a tout de même beaucoup de pauvreté comme partout à Olydri sauf du coté des Hauts Elfes. Les Hommes sont aussi très réputés pour leur alcool, et pour leur racisme envers tous les peuples mais ce point-là c’est calmé depuis que le roi Narmacile est monté sur le trône, il a fait une alliance avec les elfes étant très proche de leur roi.
 
-       Arquen, le clan des Hauts Elfes qui veut dire « Noble ». Leur capitale se nomme « Tyelpe » qui veut dire « Argent » car oui, les Hauts Elfes sont bien riches. Ils sont bien réputés pour leur bourgeoisie, leurs manières et leurs airs supérieurs. Leur roi se nomme Nômin, ce qui veut dire « le sage », les elfes sont donc immortels, ils ne le sont plus seulement après l’avoir abandonné en forniquant avec une personne. Donc Nômin est encore immortel, celui-ci est âgé de 300 ans et un Haut Elfe atteint l’âge adulte à 100 ans au maximum, nous pouvons le savoir seulement s’ils ont une particularité aux niveaux de leurs oreilles. Les Hauts Elfes ont aussi tous des cheveux longs et lisses dû à leur religion. Ils prient le dieu soleil, du nom de « Aurin » qui veut dire chaud et la déesse de la lune du nom de « Ringa » qui veut dire froid. Ils tirent aussi leurs pouvoirs de ces deux dieux, grâce à Aurin, ils peuvent utiliser la nature et grâce à Ringa, l’eau. Ils respectent la nature contrairement aux Hommes, ils disent entendre les pleures des arbres et la collèrent des vagues. Ils mangent aussi sainement, ils sont d’une propreté remarquable, leurs habitats sont en pierres, en bois, en marbre et autres. Et aussi, certains elfes prêtent secrètement main forte aux Sorciers, même s’ils étaient contre eux lors de la bataille de « Hari » (sang) il y a 40 ans, qui est la plus grande et la plus connu des batailles de la guerre de « Ruive ». Les elfes sont aussi les meilleurs pour construire les armes à Olydri, c’est le peuple le plus organisé et se sont ceux qui se battent le mieux à l’arc ainsi qu’avec des dagues. Ils sont précis et très agiles, ils sont aussi fort en solitaire qu’en groupe.
 
-       Par la suite il y a le clan des Takoi qui se nomme « Cinta » qui veut dire « petit ». C’est un clan très particulier qui vit en harmonie entre eux, ils ont un chef, qui est aussi vieux que le monde. Ils vivent en pleine forêt et ils n’étaient pour aucun camps durant la guerre, tout ce qui était important pour eux était la vie des créatures. C’est un peuple immortel et généralement de petite taille et bienveillante, ils grandissent extrêmement lentement donc en majorité ils ont l’apparence d’un enfant, d’un adolescent voir d’un jeune adulte mais c’est bien rare, et comme ils grandissent très lentement, on les considère tous comme des personnes de petite taille, d’où vient le nom « Cinta ». Ils sont tous très proche des créatures et ils ont le don de communiquer avec elles. Aussi c’est un peuple dit « sauvage », ils sont coupés des autres pour ne pas se mêlé aux guerres. Ils ont comme armes aussi des lances avec toujours obligatoirement trois plume pour question de religion, ils cachent aussi leurs visages avec des masques sous forme de tête de mort avec des symboles très colorés et ils ont aussi six plumes accrochées à ceci. Leur déesse se nomme « loré » ce qui veut dire « sommeil », il se nomme ainsi car il se manifeste seulement la nuit. Car lorsque le soleil se couche, la nature, les animaux, les rivières, tout s’illumine de couleur étincelante. Et ceci pour que les peuples aient une nuit paisible, sans perdre son chemin vers un sommeil parfait, ou même pour se pas perdre son chemin et pour ne pas utiliser le feu. Car le feu est interdit dans ces contrés pour ne pas perturbé le sommeil de tout être vivant et pour ne rien brulé, le feu représente pour eux le mal, « Quelexie » qui veut dire « corruption », la déesse de l’Obscur, connu et redouté de tous.
 
-       Et enfin « ingole » qui veut dire « magie », le clan des Sorciers, leur capitale se nomme « luhtu » ce qui veut dire sortilège. C’est un clan où leur magie représente toute leur culture. La magie est partout là-bas, elle est merveilleuse pour tous mais bien évidemment il y a sa face d’ombre. Beaucoup de sorciers usent de la magie noire dont leur roi, Duinhir, ce qui veut dire « seigneur de la rivière ». Les Sorciers sont des personnes sages et qui font tout pour protéger leur peuple et le reste. Ce sont aussi des êtres très intelligent et intéressé par de nombreuses choses, c’est aussi un peuple où la bonté règne. Les sorciers pour utiliser leur magie se font des tatouages en Jutunn, la langue des géants et ces tatouages vont ouvrir leur sixième sens donc celle d’utiliser la magie mais chaque tatouage est unique et reflète la personnalité de la personne. Chaque pouvoir est soit unique ou héréditaire. Puis il est aussi possible de développer ses sens mais ceci est très rare et nous pouvons reconnaitre ces personnes car ils ont tous les yeux bleus et les cheveux blancs. C’est une marque de puissance et de noblesse, ces personnes-là sont « pur » mais ils ne disent pas tous ça. Et donc ayant leur sens décuplé, ils ont un bien meilleur odorat, ouïe, touché, gout et une bien meilleure vue, ce qui leur donne la capacité de voir les âmes des êtres qu’ils ont abattu pendant quelques secondes et aussi leur magie est un peu plus puissante (Mithrandir Forrester fait partie de ces êtres). Mais l’âge d’or est terminé a présent. Une grande majorité des Sorciers se sont fait corrompre par l’Obscur à cause de leur roi qui avait soif de pouvoir. Il a fait un marché avec la déesse Quelexie et donc les mages noirs sont nés ainsi.  
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christophe76460 · 1 year ago
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LE LANGAGE DU SAINT-ESPRIT
D'après un partage de Pascal Bonnaz
Chaque génération doit se reapproprier le surnaturel de Dieu !
"Ce que nous avons entendu, ce que nous savons, ce que nos pères nous ont raconté, nous ne le cacherons point à leurs enfants; nous dirons à la génération future les louanges de l'Eternel, et sa puissance, et les prodiges qu'il a opérés." Psaume 78:3‭-‬4
Ce qui a permis au peuple d'Israël de demeurer dans la connaissance de Dieu, c'est la transmission de générations en générations des prodiges et des miracles qu'il a opéré dans l'histoire de son peuple.
"Dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai de mon Esprit sur toute chair; vos fils et vos filles prophétiseront,Vos jeunes gens auront des visions, et vos vieillards auront des songes." Actes 2:17
Le jour de la Pentecôte, les apôtres et les disciples de Jésus étaient rassemblés dans un même lieu, ils attendaient l'accomplissement de la promesse. Tout à coup ce produit ce que le Seigneur avait promis, et ils furent tous baptisés du St Esprit.
Dieu répand son Esprit ... et le St Esprit agit !
"Que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance; ..." Éphésiens 1:17‭
Le St Esprit est un esprit de révélation.
LE LANGAGE DU SAINT-ESPRIT :
COMMENT NOUS PARLE-T-IL ?
"Vers la neuvième heure du jour, Corneille vit clairement DANS UNE VISION UN ANGE DE DIEU qui entra chez lui, et qui lui dit: Corneille! ... Et L'ANGE DE DIEU LUI DIT : Tes prières et tes aumônes sont montées devant Dieu, et il s'en est souvenu...
Envoie maintenant des hommes à Joppé, et fais venir Simon, surnommé Pierre;...
Pierre monta sur le toit, vers la sixième heure, pour prier.... IL TOMBA EN EXTASE. IL VIT LE CIEL OUVERT, et un objet semblable à une grande nappe attachée par les quatre coins, qui descendait et s'abaissait vers la terre, ...
Tandis que Pierre ne savait en lui-même que penser du SENS DE LA VISION qu'il avait eue, voici, les hommes envoyés par Corneille, se présentèrent à la porte, et demandèrent à haute voix si c'était là que logeait Simon, surnommé Pierre. Et comme Pierre réfléchissait à la vision, L'ESPRIT LUI DIT : Voici, trois hommes te demandent; lève-toi, descends, et pars avec eux sans hésiter, car c'est moi qui les ai envoyés." Actes 10:3‭-‬20
Le Saint-Esprit veut nous parler encore aujourd’hui, aussi il nous faut être attentif (sensible) à l'Esprit de Dieu.
Dieu parle encore aujourd'hui à son peuple par :
- des rêves (vision ou songe reçu pendant le sommeil)
- des visions (des vues divinement transmise, en éveil ou pendant le sommeil)
- l'extase (être ravi en esprit) quand l'intellect est transporté dans un autre endroit
- l'apocalypse ou la révélation (dévoilement de quelque chose d"existant qui était caché)
Dieu est un Dieu de révélation, il veut nous emmener dans une relation plus profonde avec lui. Sachant que le premier moyen de révélation de Dieu est sa parole. La Bible est le moyen de contrôle pour toute révélation surnaturelle.
Dieu peut nous parler par :
- une image mentale dans notre esprit,
- dans notre pensée par un mot, une phrase ou un verset,
- une émotion spécifique en voyant une personne ou dans une situation précise
- une impulsion dans notre esprit humain (Jésus a très tresailli de joie par l'esprit)
- une perception physique
- une voix audible de Dieu ou de Jésus
- une manifestation d'ange
- une manifestation de Jésus Lui-même
- etc.
Il est important pour nous de développer notre intimité avec le St Esprit, d'enseigner, de vivre, d'entretenir, de ranimer les dons que nous avons reçu.
Cherchons constamment la confirmation du St Esprit dans nos vie, et que la communion du Saint-Esprit soit avec nous tous. Amen.
Pour aller plus loin dans la langage du St Esprit : https://www.letabernacle-nancy.fr/media/message-2023-10-01-pascal-bonnaz-langage-st-esprit.mp3
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mariepierrecharneau · 6 years ago
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Méditation Patience
http://seformeraladivination.com/wp-content/uploads/2016/05/Méditation-Impatience.mp3
Bonjour les amis,
Aujourd’hui, nous allons voir ce que cet arcane 9 vous apporte lors d’une séance de méditation. Le 9 de par son symbolisme représente la fin d’un cycle. C’est pourquoi cette lame demande de prendre du temps, du temps pour soi. Lorsque vous êtes impatient, cela signifie que vous n’êtes pas à…
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laurencemailhot-art-blog · 6 years ago
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Conclusion
Volet théorique :
Mon élément théorique le plus signifiant et qui est à la base de mon idée, est le papier fait à base de quenouille. Mon premier élément théorique a amorcé ma recherche et je savais dès le départ que je n’allais pas dérouter de cette idée, c’est elle qui a dirigé mon projet. Après avoir lu la revue « Esse » intitulée Le vivant, qui est présentée dans ma deuxième recherche théorique, j’ai pu déterminer ce que je voulais illustrer. Dans cette revue il était souvent question de prendre la plante seule comme sujet et œuvre de l’art pour lui donner plus d’importance et en enlever à l’humain pour éviter qu’il reste centré sur lui-même et qu’il se préoccupe plutôt de ce qui le garde en vie. C’est pourquoi j’ai décidé d’illustrer des plantes. Par contre, je ne pouvais pas simplement illustrer des plantes, il fallait que je pousse mon idée un peu plus loin, c’est d’ailleurs à quoi ma servit ma troisième recherche théorique. L’artiste McLeod utilise le concept des traditions orales des Amérindiens pour créer plusieurs lectures dans ses œuvres car il y a places à de nombreuses variantes dans celles-ci et donc d’histoire en histoires, le conteur varie les descriptions du récit et le sens peut changer complètement. De ces principes est née l’idée de photographier des plantes pour par la suite, les modifier dans Photoshop, mélanger des parties de plantes différentes pour former de nouvelles plantes qui n’existent pas dans la réalité. Ces altérations de la nature pourraient semer le doute et complexifier la lecture du spectateur. Ensuite dans ma cinquième recherche théorique, l’idée qu’il faut redonner à la nature ce que la nature nous a donné est arrivée en lisant le roman Taquawan. Je me suis informé davantage sur le sujet qui englobe cette tradition, le développement durable, dans ma sixième recherche. Ces théories m’ont amené à rechercher sur les écosystèmes, car le développement durable permet la survie des écosystèmes, par contre si l’humain ne pratique pas les bases du développement durable et donc prend ses ressources à la terre sans lui redonner, les écosystèmes se dénaturent ou meurent. J’ai donc décidé de créer des écosystèmes dans des pots de verre pour qu’il y ait un renouvellement de la nature à travers mon œuvre, ce qui ajouterais à mon idée de redonner à la nature, mais cette fois je lui redonnerais quelque chose de nouveau et d’enrichie d’un mélange d’organismes vivants : « Les relations que tissent entres eux les êtres vivants, les écosystèmes, jouent un rôle essentiel dans le renouvellement de la nature et dans l’émergence de la nouveauté. »
Mon intention de création finale est de créer 12 feuilles de papier fait à partir de quenouilles et d’y parsemer une petite quantité de graines dans chaque feuille pour renforcer mon idée de redonner à la nature. Sur chaque feuille, je vais appliquer un mélange de farine et d’eau qui agira comme « gesso ». L’œuvre sera peinte à l’aide de jus de fruits (camerise, framboise, canneberge.) Sur les quatre coins de ma toile, je vais faire pousser du lichen pour redonner vie à mon œuvre. Je vais illustrer des plantes modifiées entres elles avec Photoshop. À côté, il y aura un écosystème dans une bouteille de verre, sur un socle. Mon œuvre à comme but de montrer que les plantes vivent selon un système très complexe différent de celui de l’être humain. Par contre, différent ne veux pas dire moins intelligent. En prenant conscience de la complexité des végétaux à travers diverses œuvres, l’humain ouvre son esprit à la différence et à plus de respect envers la nature.
 Volet pratique :
Croquis
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Matériaux et traitement et technique de fabrication
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·         Pour faire le papier, je dois faire bouillir des quenouilles dans l’eau, ensuite je les mets dans le mélangeur pour déchiqueter les fibres de la plante. Finalement je mets le mélange de pulpe et d’eau dans le cadre, la moustiquaire filtre l’eau et garde la pulpe pour créer une feuille de papier uniforme.
·         Sur mon papier je mets un mélange de farine et d’eau et après je peux peindre avec le jus de fruits sans que la couleur se propage partout.
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raphaelmenard · 5 years ago
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Transformation
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Interview dans dans Transformation des situations construites, Canal Architecture, p95, juin 2020
En évoquant les limites de la construction reposant sur l’équilibre entre matière et énergie, va-t-on vers l’obsolescence progressive de la discipline de l’architecture au profit des sciences numériques ?
Je crois que nous sommes à un tournant historique, qui va au-delà de la discipline architecturale, et qui concerne autant le paysage, que le design, l'ingénierie…  L’obsolescence que vous pointez touche l’ensemble des arts et des techniques de l'aménagement et de l'édification. Ce siècle est un point de bascule pour ce que l’on nomme l'anthropocène, et nous sommes les « prescripteurs en chef » pour contrecarrer les cinq crises systémiques suivantes :
1.      L'énergie, ou comment se sevrer des hydrocarbures, mater notre gabegie énergétique, et pour paraphraser Gilles Clément, recréer un « jardin planétaire » des récoltes énergétiques permettant demain un approvisionnement 100% renouvelable.
2.      La matière, ou comment enrayer la ponction sur les ressources non renouvelables, construire et transformer « léger » avec un recours majoritaire au réemploi, au biosourcé et au géosourcé. L’utilisation d’une matière vierge sera l'exception.
3.      Le carbone. Tout faire pour la neutralité en 2050, c'est à dire un bouleversement de nos modes de vie, d'habiter, de consommer et de se déplacer. Cela réclame des actions immédiates et de viser chaque trimestre une réduction d’au moins 1% de nos émissions pour tenir le marathon. Un vrai « Weight Watchers du carbone ». Moins de CO2, c'est aussi moins de travaux, et cela interpelle notre quête effrénée du projet neuf.
4.      Le climat, ou comment anticiper le coup déjà parti du réchauffement, amortir les modifications du climat et adapter nos espaces de vie avec les conséquences en termes de confort, de santé et de risques (tout en intégrant la résilience sanitaire post-covid )
5.      La biodiversité, sans doute le défi majeur, pluriel et hautement complexe. Tout faire pour enrayer la sixième extinction de masse et réduire l’artificialisation de nos terres.
Chaque projet, chaque situation est à interroger selon la conjugaison de ces défis. Chaque acteur, quel que soit sa place au sein de la chaîne de l'acte de construire, doit défendre et porter ces enjeux au sein du parlement du projet. Mais malheureusement, la très grande majorité des projets actuels ne répondent encore que trop timidement à ces défis.
Toutefois, oublions un instant cet ébranlement. Imaginons que ces cinq crises n’existent pas. L'architecture sera malgré tout confrontée à une profonde remise en cause. Depuis Vitruve, l'architecture a été une discipline de la croissance, alliée du développement économique et de l'extension du territoire des hommes. Depuis des siècles, la dynamique de la discipline se porte principalement vers le flux d'édifices nouveaux, venant s'additionner à un stock déjà bâti. Mon hypothèse est que nous atteindrons prochainement le pic de ce stock construit, le maximum du clos et couvert mondial. Ce cap, cette limite est une révolution : la discipline mutera et s’intéressera essentiellement à l'existant et à la déconstruction savante.
Et concernant la tension avec le numérique, dans ce paradigme, l'intervention sur un existant réclamera humilité et finesse. De la subtilité : une qualité parfois oubliée par la construction neuve, générée avec le peu de contraintes de la tabula rasa, et en quête de « wahou effect ». Ainsi je crois peu au « grand remplacement » par Deep Blue ou à l'extinction de nos métiers par l'intelligence artificielle. Les sciences numériques sont assurément des outils d'inspiration et d'exploration ; de recherche pour certaines optimisations. Je plaide pour un retour en force de la règle de trois, du bon sens et surtout, de la compréhension globale des enjeux physiques, des lois naturelles pour bien appréhender les cinq crises. C'est ce que j'ai appelé les "nombres flous" dans mon ouvrage Energie, Matière, Architecture[1] : aborder les sciences avec l’épaisseur du trait d’un crayon 4B, avec la liberté et le plaisir de bricoler une maquette en roofmate. Je crois en l’équilibre entre l'analogique et le numérique utilisé à bon escient.  
Pensez-vous que la force d’action des majors et des big engineering soit indispensable pour proposer des modèles alternatifs et frugaux ?
Il y a beaucoup à apprendre des agences qui ont expérimenté des modes constructifs (ou des méthodes d’élaboration du projet) perçus comme alternatifs : recours aux matériaux végétaux ou en terre, au réemploi etc. mais aussi décloisonnement entre la typologie traditionnelle des acteurs (maître d’ouvrage, maître d’œuvre et constructeur). Avec curiosité et humilité, les majors devraient s'inspirer de ces avant-gardistes de l'expérimentation, de ces hérauts de la construction dissidente et légère, qui ont d’ailleurs aussi un projet humain et social très fort pour tisser de nouvelles solidarités locales : Mockbee, Rausch, Murcutt, Baker, pour citer les plus connus d'entre eux.
Mon sentiment est que cette frugalité s'imposera de toute façon, de gré ou de force. Tôt ou tard, elle sera "mainstream". Depuis mon arrivée il y a un peu plus d'un an à la tête d’AREP, nous avons l’ambition d’être une référence de cette exploration. C’est un signal important qu'un bureau comme AREP réunissant près de 1000 personnes en France et à l'international, mêlant architectes, designers, urbanistes, ingénieurs, experts se positionne comme « militant » pour relever les cinq défis présentés dans la réponse précédente. C'est notre combat. Ces enjeux sont au cœur de notre stratégie. Et dans sa mise en œuvre, nous souhaitons être un à la fois un catalyseur, un incubateur de cet écosystème, un « laboratoire d’interactions » avec tous les acteurs, et particulièrement les petites agences en pointe sur les questions écologiques et sociales.
Vous prévoyez, pour demain, de construire avec une production qui soit renouvelable et à long terme. Comment peut-on s’y prendre ? Avez-vous des exemples ?
Écoutez, ce n’est pas une prévoyance, c’est une nécessité. Il n’y a pas d’autre alternative. Depuis deux cents ans, nous vivons sur un stock énergie et matière, non renouvelable, que nous avons dilapidé, et avec les externalités que l’on connaît : pollutions, émissions massives de gaz à effet de serre, déclin du vivant… Il y a urgence à fonder une nouvelle modernité, basée sur une compréhension fine du métabolisme global. Une « renaissance écologique », décrite avec passion par Julien Dossier[2]. Concernant l’énergie, il y a deux siècles, l’humanité était 100% renouvelable. Certes nos besoins étaient 70 fois moindre. Mais nos aïeux savaient cultiver l'énergie : la biomasse tirée de la photosynthèse, mais aussi, ça et là, l'eau et le vent avec les moulins. Aujourd’hui en 2020, si nous savions convertir les 0,02% de l’énergie solaire touchant le sol de notre planète, nous serions 100% renouvelable. Et ce ratio sera plus faible encore après une nécessaire décroissance énergétique, avant l’annulation d’une multitude de nos consommations inutiles… Ce nouvel horizon énergie-matière-carbone, c’est ce que je décrivais comme le septième temps d’une histoire de l’architecture passée au prisme énergie-matière[3].
Et pour prendre un exemple, il y a le Solar Sinter, cette installation du designer Markus Kaiser. Elle est inspirante et démontre les capacités d’autosuffisance en énergie et en matière avec une expérience a priori simple. En plein désert, le Solar Sinter crée des objets tridimensionnels en exploitant uniquement le soleil et le sable. Kayser a créé le premier fablab du désert, une imprimante 3D se nourrissant exclusivement de sable (la matière) et de soleil (l’énergie). Ce dispositif léger se compose d’un petit panneau photovoltaïque et d'une lentille de Fresnel, destinée à concentrer la lumière de sorte à transformer le sable en verre. Le tout est combiné à un logiciel qui permet de déterminer la forme de l'objet à créer et à piloter la position du point focal sur le plateau, nappé d’une pellicule de sable. La lentille de Fresnel concentre optiquement le soleil et permet d’atteindre une température au foyer de loupe autorisant la liquéfaction du sable. Avec cette démonstration, l’installation de Kayser permet de spéculer sur une utopie constructive, celle de chantier se nourrissant de ressources renouvelables locales (l’énergie et la matière) et pouvant générer toute sorte de formes, sous réserve que nous en fournissions le projet ou le « génome de la forme » (l’information).
Pouvez-vous préciser ce que sont les « territoires de récolte énergétique » et la « séquestration de carbone» ?
Les territoires de récolte énergétique, ce sont nos « bassins versants d'énergie ». C’est l’observation minutieuse de la mosaïque des capacités productives d’un territoire donné. Cette notion décrit la capacité d'un territoire à convertir les flux renouvelables le traversant, comme par exemple une parcelle végétalisée produisant la biomasse issue de la photosynthèse, de l'électricité si une partie du territoire est couvert par des panneaux photovoltaïques, ou par des éoliennes etc. Nous avions établi une méthodologie complète dans le cadre d’une recherche[4] pour quantifier et visualiser ce « mode d’occupation énergétique des sols ». Chez AREP, nous le mettons maintenant en œuvre dans nos projets, comme récemment lors d’un concours pour une gare maritime. Chaque situation est une opportunité de récolte énergétique et notre crédo est de profiter de chaque projet comme une opportunité pour aller le plus vite possible vers un monde 100% renouvelable, tout en réduisant de concert nos consommations d’énergie.
Au sujet de la séquestration carbone maintenant. La forêt sera l’un des aménagements indispensables pour rendre tangible la neutralité. Toutefois, la contrainte induite par la neutralité carbone engendre un flot considérable de matières ligneuses à stocker durablement. L’architecture et les aménagements devront muter en « Fort Knox » du carbone. Dans le cadre de la stratégie de neutralité que nous avions décrite dans Paris change d’ère[5], pour des Parisiens passés à deux tonnes annuelles de CO2 en 2050, et afin d’assurer la nullité de leur émission, ils leur seront « virtuellement livrés » chaque année l'équivalent de deux mètres-cube de matières biosourcées. Étalés sur les 100 km² de l’emprise parisienne, c’est la surface parisienne qui croitrait annuellement de quatre centimètres ! Ce « torrent de matières renouvelables » est trop important pour le cycle de vie de la seule architecture. L'infrastructure devra aussi faire sa part et utiliser massivement utiliser du bois. Sans quoi, nous ferons sinon des montagnes de bois, des maçonneries tectoniques, sortes de Guizèh de la séquestration carbone.
Quelles sont vos références en matière de transformations réussies de bâtiments, de paysages, de territoires ?
Je garde un souvenir ému d’une très belle visite au cours d’un voyage au Mexique. C’était à Oaxaca lors de la découverte de l’ancien couvent de Santo Domingo de Guzman, édifice transformé en musée ethnographique, entouré d’un magnifique jardin. Dans la maçonnerie de pierre, dans certaines parties de la façade, on distinguait des entablements sculptés, précieux. Le contraste entre le brut et le raffinement. Rem Koolhaas a opéré une stratégie analogue avec sa Casa da Música à Porto au Portugal. Dans cette géométrie brute, on distingue sur la partie haute du prisme, la grâce et la finesse de vitrages ondulants et cintrés. De l’orfèvrerie transparente. Le précieux est local, frugalité du luxe, une venustas sous contrôle. Koolhaas modère ainsi l’investissement en matière, en énergie, en pollutions variées et en temps humain. En exprimant l’attention et l’effort ponctuellement, cette insertion rejaillit sur le tout, qui devient l’écrin du bijou. La puissance du contraster entre le brut et le précieux est un levier puissant de l’émotion spatiale.
Dans son histoire construite depuis plus de vingt ans, AREP a investigué à travers plusieurs références cette interaction, cette dialectique entre la forme construite et tantôt la contrainte « matière », tantôt la contrainte « énergie ». En termes d’architecture-énergie, je pense à la gare de Bellegarde en Savoie, dôme capteur solaire, « coupole-Trombe » absolument unique, faîte de bois et d’ETFE. Dans un registre plus technologique, la gare Besançon avec ses puits canadiens et ses panneaux photovoltaïques est une référence avant-gardiste. Autre référence, plus récente et livrée à la fin 2019, la gare-jardin de Nîmes Pont du Gard s’inscrit dans un paysage naturel riche et complexe. Le projet est composé avec les « ingrédients vivants » du site : un milieu peu construit, un biotope avec de très beaux arbres, une topographie et ses terrains perméables. Aussi, un travail exemplaire de topographie a été réalisé avec une logique circulaire de déblai-remblai, circonscrite au périmètre de projet.
Raphaël Ménard, mai 2020
[1] Menard R., Energie, Matière, Architecture, doctorat d’architecture, 599p., Novembre 2018
[2] Dossier J., Renaissance écologique : 24 chantiers pour le monde de demain, Actes Sud, 2019
[3] Menard R., Energie, Matière, Architecture, doctorat d’architecture, 599p., Novembre 2018
[4] Menard R. et al., Reforme, rapport final de l’équipe Reforme, programme de recherche Ignis Mutat Res - Penser l’architecture, la ville et les paysages au prisme de l’énergie-, 292 pages, avril 2014. Intégralement consultable à cette adresse : https://bit.ly/3bPhmtc
[5] Dossier J., Menard R. et al., Paris, change d’ère. Stratégie de neutralité carbone de Paris en 2050, 2016
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valeriehervo · 7 years ago
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Faut-il dire encore une fois qu’il n’existe aucune recette toute faite, aucune solution clé en mains pour attiser et conserver la flamme du désir ? A-t-on besoin de répéter que sa chimie est aussi mystérieuse qu’instable et qu’on doit s’en réjouir ? En amour,rien ou presque n’est immuable.Mais, en ce domaine, l’une des rares certitudes veut que le désir soit avant tout affaire de climat, de grâce et de conscience. Et qu’il soit une plante sauvage qui s’accommode mal des gestes routiniers, distraits ou laborieux de celui ou celle qui voudrait la cultiver sous serre.
Le désir est une énergie inépuisable à condition qu’on ne la contamine pas et qu’on lui donne les moyens de jaillir sans chercher à la contrôler. Cette éruption, cette surprise, c’est ce qui fait sa force et sa fragilité. Car il faut aussi accepter que le désir ait sa vie propre, qu’il suive des rythmes et des chemins qui nous échappent.Tantôt brut, volcanique, impérieux, tantôt ténu, timide ou fuyant. A en croire certains manuels, il suffirait d’avoir la maîtrise parfaite des techniques amoureuses pour que jamais le désir ne s’émousse.
C’est oublier un peu vite que l’alchimie du désir se crée à deux, qu’elle n’est jamais répétition mais création.
Vous ne trouverez ici ni potion magique ni « trucs infaillibles » mais de simples pistes de réflexion, des propositions pour faire un peu plus de place en vous et avec l’autre à ce carburant vital.
Se donner du temps
Fatigue, contraintes matérielles, stress sont les vampires les plus fréquents et les plus voraces de l’intimité amoureuse. Mais, il faut aussi le reconnaître, ils servent parfois d’excuses pour justifier une certaine paresse relationnelle. Ce n’est un secret pour personne : le désir exige du temps et de la disponibilité d’esprit. Les couples amoureux le savent, mais ils savent aussi faire du « temps pour deux » une priorité dans leur vie.
Une soirée hebdomadaire, un week-end par mois, une semaine de vacances en tête à tête sont les rendez-vous indispensables de ceux qui ont choisi de mettre leur intimité à l’abri de l’érosion et de la routine. Se retrouver, hors contexte familial, échanger autre chose que les banalités sur la journée écoulée ou les obligations à venir, changer de cadre est un rituel que l’on doit mettre en place de manière volontariste. Il ne s’agit d’ailleurs pas de programmer des « rendez-vous amoureux », mais de simples rencontres à deux pour faire régulièrement l’expérience de l’intimité, sans écran.
Dans les couples, le désir reste trop souvent prisonnier de jeux de rôles trop étroits que s’attribuent les partenaires, celui de parents notamment. Se donner du temps à deux, cela peut aussi revenir à se mettre d’accord pour parler de tout sauf de la vie familiale ou professionnelle.
Libérer les non-dits
Rien n’abîme davantage le désir que la rancoeur, le ressentiment ou les reproches. Surtout ceux que l’on accumule en silence et que l’on essaie de soustraire au regard de l’autre.
Le refoulement ou le déni sont pour le désir de véritables bombes à retardement.
Mieux vaut « vider son sac » lorsque les désaccords apparaissent. Les cabinets de sexologues et de thérapeutes de couples sont remplis de patients qui n’ont pas pu ou osé mettre des mots sur leur frustration ou leur colère.
Manifester sa gratitude
S’il est, dans le couple, essentiel d’exprimer ses points de désaccord, de ne pas fuir le conflit et d’adresser ses critiques sans se censurer, il est aussi important de dire à l’autre le bien que l’on pense de lui. On oublie trop souvent que la présence de l’autre à ses côtés n’est pas un dû, mais un don. Lui dire combien on apprécie son soutien, ses attentions, tel ou tel aspect de sa personnalité ou son attitude dans telles circonstances est non seulement une preuve d’amour mais de désir.
Le désir sexuel ne se nourrit pas que de sexuel. Exprimer sa reconnaissance ou reconnaître à l’autre un talent particulier fait aussi partie de la mystérieuse alchimie du désir. Le quotidien voile les yeux, il rend l’autre flou et familier à la fois. Lui adresser un compliment, lui dire sa gratitude ou son admiration est une façon de lui rappeler qu’il est toujours celui qui a été distingué et choisi parmi d’autres.
Et rien n’est plus troublant, émouvant et aphrodisiaque que le sentiment d’être singulier et apprécié pour ce que l’on est dans le regard de l’autre. Rien ne prédispose mieux à l’intimité.
Cultiver son jardin
Chaque couple est en théorie responsable de deux espaces : son espace personnel et l’espace commun. Plus on est capable de cultiver et d’enrichir son espace personnel en y prenant plaisir, moins on fait peser sur l’autre des exigences qu’il n’est pas en mesure de satisfaire.
Mettre sa créativité, son élan vital, sa curiosité dans des activités et des relations extérieures au couple est indispensable si on ne veut pas étouffer à deux. C’est ce que le sociologue Serge Chaumier appelle « la nécessité du tiers dans le couple ». Car rien n’épuise davantage celui-ci que le huis clos émotionnel.
Trouver du plaisir hors de son couple donne à celui-ci une énergie et un rayonnement nouveaux. Cela confère aussi à chaque partenaire une dimension de mystère, d’insécurité, qui ravive le plaisir des retrouvailles et réveille le désir de conquête, indispensable aphrodisiaque du couple.
Elargir la gamme des plaisirs
En partageant régulièrement les plaisirs des sens et de l’esprit. Car l’érotisme est un art qui ne saurait être réduit aux étreintes des corps. La volupté sensuelle s’épanouit en dehors de la satisfaction sexuelle qu’elle vient enrichir et intensifier.
Vibrer sur la même musique, s’émerveiller devant un paysage, savourer un repas, rire ensemble, sont des bonheurs sensoriels et émotionnels qui rendent l’intimité plus intense. Le bien-être physique et moral que génèrent ces moments renforce la complicité du couple mais ils agissent aussi comme des stimulants pour prolonger ces délices sensoriels dans l’intimité amoureuse.
Le désir, comme l’amour, se nourrit de beauté, de gaieté et d’abandon.
Développer sa curiosité
C’est un véritable sixième sens à aiguiser. De nombreux sexologues déplorent l’attitude infantile qui consiste à attendre de son partenaire qu’il nous apporte la jouissance sur un plateau. Le désir ne peut être maintenu vivant que si l’on se donne la peine d’aller l’interroger.
Qu’est-ce qui m’attire érotiquement ? Quelles caresses, quels fantasmes, quels scénarios ont le pouvoir de me troubler ? Sans cette exploration personnelle, par des livres, des films, des rêveries, le désir reste à l’étroit dans sa petite boîte en attendant qu’on veuille bien lui ouvrir. Devenir actif dans sa recherche du plaisir, c’est prendre le désir pour ce qu’il est : un moyen et non une fin.
Sans compter que cet état d’esprit modifie le comportement, le sien et celui de l’autre, car le désir est contagieux. Les gestes se font plus sensuels, les regards plus équivoques, les occasions de se retrouver plus fréquentes.
Erotiser sa présence
Rien n’est plus « tue-désir » qu’une nudité banalisée, offerte sans conscience aux regards quotidiens, que ces baisers quasi fraternels qui claquent pour se dire bonjour ou au revoir, que ces postures sans grâce où le pseudo confort l’emporte sur le souci de séduire l’autre. L’homme, nous disent les sexologues est « visuel » tandis que la femme serait plutôt « auditive ». Les premiers sont sexuellement stimulés par des images corporelles, tandis que les secondes sont sensibles à l’imaginaire érotique que véhiculent les mots et la voix.
Pour freiner le laisser-aller, inhérent à toute relation au long cours, il suffirait parfois de se demander si l’on aurait le même comportement avec un homme ou une femme que l’on vient de rencontrer. Il ne s’agit évidemment pas de se mettre en scène ni d’inhiber sa spontanéité, mais de mettre simplement un peu de conscience de soi et de l’autre dans son comportement quotidien.
Soigner ses mots, ses gestes, son apparence, c’est aussi prendre soin de la relation amoureuse.
Apprendre à jouer
Sans esprit ludique, le désir est condamné à s’éteindre lentement. Le jeu fait partie de la sexualité, il est même sa principale composante. Le désir est un élan, un jaillissement d’énergie, qui renaît d’autant plus facilement qu’il a la certitude de ne pas trouver une satisfaction définitive. La psychanalyse nous l’a appris : le désir se nourrit du manque. Repu, il s’endort. Pour le garder en éveil, il faut savoir ruser et jouer avec lui sur son propre terrain.
Cela signifie s’amuser avec les rythmes, la fréquence, les positions, les caresses, les fantasmes sans jamais avoir la faiblesse de croire que l’on détient enfin « la bonne formule ». Jouer avec le désir, c’est lui promettre satisfaction et se dérober. Ce sont aussi les jeux de cache-cache érotiques avec les mots ou les images, l’abstinence lancée comme un défi au milieu des rendez-vous trop prévisibles, les initiatives qui bousculent les jeux de rôles établis, les audaces dont on ne se croyait pas capable et qui nous font nous sentir plus vivants et plus complexes.
« Pour les enfants, la fête, c’est la liberté dans la sécurité », a dit Françoise Dolto. C’est aussi une bonne définition du désir pour les couples.
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