#désolée pour vos yeux
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La discussion
Le soleil éclairait faiblement la silhouette imposante du château de Kerak, créant des ombres dansantes sur les remparts. Baudouin IV de Jérusalem se tenait debout, son visage marqué par la lèpre qui le rongeait, face à Saladin, le grand sultan ayyoubide. Le jeune monarque de Jérusalem savait que son temps était compté et qu'il ne pourrait pas défendre la ville sainte bien longtemps.
Saladin observa Baudouin avec une expression mêlée de respect et de tristesse. "Votre Majesté, je vois que la maladie vous affaiblit. Je suis désolé de voir un si grand roi souffrir de la sorte."
Baudouin lui sourit faiblement. "Merci, Saladin. Je sais que mon règne touche à sa fin et que vous prendrez bientôt Jérusalem. Je vous demande une faveur, une dernière requête avant de rejoindre mes ancêtres."
Saladin acquiesça, attentif. "Dites-moi, Baudouin, je vous écoute."
Baudouin prit une profonde inspiration avant de parler. "Je vous demande, Saladin, de faire preuve de pitié envers mon peuple. Que vos troupes n'entrent pas dans la ville comme des conquérants sans merci, mais qu'elles respectent les habitants, les lieux saints et notre héritage commun. Je sais ce que mes ancêtres ont fait aux vôtres, mais j'ose croire que nous sommes meilleurs qu'eux. J'aimerai que la paix règne sur Jérusalem, même après ma mort."
Saladin posa une main compatissante sur l'épaule de Baudouin. "Je vous le promets, votre Majesté. Je m'assurerai que vos sujets soient traités avec dignité et compassion. Vous êtes un noble roi, et votre demande ne sera pas oubliée."
Baudouin baissa légèrement la tête, soulagé. "Merci, sultan. Que nos peuples puissent un jour vivre en harmonie, malgré nos différences."
Les deux hommes échangèrent un regard empreint de respect et de compréhension, conscients que l'histoire était en train de s'écrire sous leurs yeux. Alors que le crépuscule enveloppait Kerak de sa douce lumière, Baudouin se sentit apaisé, sachant que même dans la mort, il avait pu œuvrer pour la paix et l'unité entre les peuples. Saladin partit, portant avec lui les dernières paroles du roi de Jérusalem.
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Aoi... Quelle surprise... Voir 45 likes dans les notifications m'a fait ouvrir grand les yeux... Merci beaucoup pour vos likes...) 💋❤️❤️❤️❤️💞💞💞🥰 @milkuy and inthecolosseum (Désolé, je n'ai pas pu mentionner votre blog)
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Ghoulcy Week 2024 Day 7 SFW French
Bonjour chers habitants d'abri, nous voilà au dernier jour de la semaine ghoulcy. Le thème du jour 7 est test de loyauté. Il est un peu en lien avec les thèmes précédents. C'était très amusant et sympa d'avoir fait cette semaine ghoulcy et j'espère qu'il y en aura une autre l'année prochaine. J'espère que vous vous faites amuser et avez aimé mes textes. Belle journée et bonne lecture.
Cela faisait presque une heure que la brune hautaine avait emmener Lucy auprès de leur superviseur. Bordel sa femme avait à peine ouvert les yeux qu'on l'avait arracher à lui. Cooper tournait dans la pièce comme un lion en cage. Même pas une semaine mariés et déjà l'univers tentait de lui enlever une des seules choses qui valait le coup sur cette terre. Les questionnements défilaient en boucle dans son esprit mais une en particulière revenait sans cesse. Et si Lucy choisissait l'abri et non la goule. Ce dernier ne savait pas ce qu'il ferait si cela était le cas.
Lucy venait à peine de se réveiller et de se remettre d'avoir failli mourir que Birdie l'avait attraper et amener auprès du superviseur. Elle voulait simplement retrouver Cooper et qu'ils puissent reprendre la route tout les deux. Mais ces crétins ne voulaient rien écouter et préférait la jouer en pseudo héros.
« Écoute Gucy, je sais que nous avons un passé tumultueux mais tu as aider cet abri et nous souhaitons t'aider en retour. Donc, je te le redemande à nouveau, veux-tu que nous nous occupions de cette goule ? »
« Pour la centième fois, non ! J'apprécie vos inquiétudes mais comme il vous la sûrement signaler, c'est mon mari et je souhaite repartir avec lui. »
« Lucy, je viens de la surface, je connais les terres désolées mieux que personne ici, les goules, et surtout si celle-ci est bien celle que je pense, sont dangereuses. On ne se marie pas avec elles. » fut la remarque de Birdie prononça tout en s'agenouillant devant la jeune femme, lui parlant comme on parlerait à une enfant.
« Cooper et moi sommes liés d'une façon que personne à part nous pourrait comprendre. On la comprit en voyageant ensemble, nos âmes s'appellent. Je sais que d'un point de vue extérieur, ça parait fou et je dois vous semblez complètement barge. Cependant tout ce que je veux c'est être avec lui. Je n'ai pas envie qu'on se retrouve avec le même soucis que la dernière fois donc laissez-nous partir. Merci infiniment de m'avoir sauver, on est quittes donc n'en parlons plus. »
L'ancienne habitante d'abri était mal à l'aise de parler ainsi de ses sentiments. Elle n'avait pas encore parler entièrement de tout ce qu'elle ressentait à son mari et voilà qu'elle devait tout déballer à des inconnus. Elle savait bien que leur histoire était absolument folle seulement Lucy le sentait au fond d'elle, la goule et elle était liés d'une manière encore plus profonde que ce qu'ils pensaient au départ. L'âme de l'homme l'appelait, résonnait et fusionnait avec la sienne, tout les opposait et pourtant ensemble ils créaient une magnifique harmonie que Lucy ne souhaitait jamais arrêter.
Après encore une dizaine de discours sur la sécurité et les dangers des terres désolées, Benjamin et Birdie acceptèrent qu'elle retourne auprès de son mari et insistèrent même pour qu'ils prennent des vivres avec eux. Ce fut long et Lucy espérait vraiment que Cooper n'ait pas fait de massacre durant son absence. Mais surtout elle espérait qu'il soit toujours là.
Cela semblait être une éternité depuis le départ de sa femme et tout le monde refusait de lui donner la moindre information. Toujours confiner de la pièce de décontamination, la goule commençait à tout doucement perdre le contrôle mentalement et physiquement, ses fioles se trouvaient dans le sac de Lucy poser à côté de lui. Cela faisait plusieurs jours qu'il avait donner ses médicaments à la jeune femme, une façon de lui prouver qu'il lui faisait entièrement confiance. Maintenant, il refusait même de prendre sa dose si elle n'était pas préparer par son épouse, un comportement tout bonnement enfantin mais qu'il continuait d'avoir juste parce que ça faisait rire Lucy. C'était sa façon de se rendre utile pour son mari disait-elle. Bon sang, sa petite tueuse lui manquait, il voulait tellement la serrer contre lui, sentir sa douceur. Tellement absorber dans ses pensées, il ne prêta pas attention à la porte qui s'ouvrir et ne se rendit compte de la présence de quelqu'un que quand ce dernier lui sauta au cou. Reconnaissant immédiatement Lucy, il la serra dans ses bras et enfonça sa tête dans son cou.
Brusquement, une quinte de toux prit la gorge de la goule, signalant à sa femme qu'il était grandement temps qu'il prenne sa dose. En un rien de temps, Lucy attrapa son sac, prit une fiole et l'injecta dans le vaporisateur de Cooper avant de lui donner. Quand il fut rétablit, la jeune femme lui expliqua qu'ils devaient juste patienter pour recevoir des vivres et ensuite Benjamin et Birdie les raccompagneraient à la sortie et ils reprendront leur voyage.
Après un au revoir étrangement chaleureux de la part de l'abri 4, les époux reprirent leur route initiale. Lucy tenta de s'excuse de les avoir ralentit mais Cooper l'arrêta immédiatement, c'était seulement sa faute à lui d'avoir mis autant en danger sa femme. Il ajouta d'ailleurs qu'il aurait compris si elle avait voulu rester là-bas, loin de lui.
« Hey, on est mari et femme de un et de deux je t'aime, j'allais pas t'abandonner ainsi sous prétexte qu'on a tout les deux, d'ailleurs, oublié que les radiations m'affectaient plus que toi. »
« Tu avais de nouveau la sécurité d'un abri. Un semblant de vie normale. »
« Ma vie normale c'est toi maintenant, Coop. Et puis c'était pas mon abri. Si je dois revivre dans un abri ce sera l'abri 33 avec mon frère, Canigou, Janey et toi. D'ailleurs Norm va péter un câble en te voyant, ça va être drôle. Je pars à la surface quelques mois et je vais revenir mariée avec un enfant et un chien, il va rien comprendre. »
« Je pense qu'il sera pas le seul choqué en nous voyant arrivés, poupée. » Ne pu s'empêcher de rajouter en rigolant la goule imaginant déjà les visages indignés des nombreux habitants de l'abri 33.
« Tu viendrais vraiment avec moi là-bas, pour y vivre ? »
« Tout ce que j'ai fait hier et aujourd'hui ne te le prouve pas ? Je serai prêt à tout tant que ça me permet d'être avec toi. Comme tu l'as si bien dit, ma vie c'est toi maintenant. »
« Alors c'est décidé, allons chercher notre fille, percé le mystère derrière notre existence et rentrons à la maison. »
Pour sceller ce merveilleux accord Cooper décida de déposer un baiser sur les lèvres de son épouse avant de prendre sa main et continuer leur longue route vers leur maison.
#fallout#ghoulcy#ghoulcy week#ghoulcy week 2024#lucy maclean#the ghoul#vaultghoul#cooper x lucy#cooper howard#lucy x the ghoul
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Le Choix - chapitre 9
Une fic hebdomadaire dont vous pouvez choisir la suite en votant chapitre après chapitre !
[Commencez depuis le chapitre 1]
- Oui bon bah ça va c’est pas non plus la peine de démonter la porte !
La voix de Merlin était tout engoncée de sommeil. Arthur ne pouvait pas lui en vouloir ; il n’était même pas tout à fait six heures du matin.
- Ah mais c’est vous seigneur Lancelot ? Je savais que vous étiez un lève-tôt mais enfin quand même…
- Je peux entrer là ?
- Si c’est encore pour m’engueuler que votre potion pour avoir les dents blanches est pas encore prête ça sert à rien, je peux pas aller plus vite que la musique !
- Ma… ? Nan mais c’est pas ça là, laissez-moi entrer deux minutes.
Merlin s’écarta de l’encadrement de la porte pour le laisser passer. Arthur fut immédiatement pris à la gorge par une odeur presque insoutenable.
- Mais qu’est-ce que c’est, vous faites mijoter de la bouse là-dedans ?
- Ah commencez pas, vous savez bien que c’est votre potion d’épaississement des cheveux qui fait ça, donc avec tout le respect ce serait mal venu de me faire ch-
- Bon bref, c’est pas pour ça que je suis là, d’autant que l’épaississement des cheveux je m’en fous pas mal. Bon accrochez-vous parce que ç’en est une sévère celle-là. Vous pensez que je suis le seigneur Lancelot, là comme ça. Eh ben en fait non, je suis le roi Arthur.
Merlin resta silencieux quelques secondes.
- Là vous êtes le roi Arthur ?
- Comment ça là, je suis le roi Arthur, c’est tout. Mais j’ai pris l’apparence de Lancelot.
- Pourquoi vous avez fait ça ?
- Mais j’ai pas fait exprès espèce de con ! On s’est pris un sortilège sur le coin du pif et on a échangé d’apparence, c’est pas la meilleure de l’année celle-là ?
- Un sortilège ? Ça a l’air puissant comme sortilège ça, je serais pas rassuré si j’étais vous, ya peut-être des effets secondaires…
- Ah bah super, merci, heureusement que je viens vous voir !
- Et pourquoi vous êtes pas venus tous les deux, peut-être que j’aurais pu mieux vous aider ?
- Nan mais parce qu’on s’est frittés là, bon… Pourquoi, vous avez une solution où il faut qu’on soit tous les deux ensemble c’est ça ?
- Ah bah une solution non, mais bon j’aurais pu me faire une idée… Vous vous êtes frittés à cause de quoi ? ajouta-t-il tandis qu’Arthur levait les yeux au ciel.
- Je vous en pose des questions ?
- Oh allez, vous pouvez bien me dire… Et le roi il en pense quoi ?
- Le roi ? Mais non mais c’est moi le roi ! s’emporta Arthur. Je vous dis qu’on a échangé de corps, j’ai le corps de Lancelot mais c’est moi, le roi Arthur ! Donc vous allez me trouver une solution pour que je retrouve mon apparence, ou je vous fais catapulter par-dessus le mur fortifié de l’arrière-cour !
- Ah oui oui pardon, bon bah ça va je me suis planté c’est pas la peine de gueuler ! C’était pour voir si vous suiviez, de toute façon.
- Pour voir si ? Je suivais ?
- Ben oui, continua Merlin, comment je peux savoir que vous êtes pas tout simplement Lancelot qui voudrait que je le transforme en roi Arthur ? C’est pas comme si ça s’était jamais vu !
- Comment ça, parce que ça s’est déjà vu que Lancelot veuille que vous le transformiez en roi Arthur ?
- Nan mais pas Lancelot, mais vous êtes le mieux placé pour connaître l’histoire, Uther, le duc de Gorlais, tout ça, je vais pas vous la refaire ! Alors moi, je suis désolé, mais je ne préférerais pas m’immiscer dans vos petites histoires.
Arthur ne pouvait pas nier que le parallèle était malheureux. Mais que répondre à Merlin, si ce n’était qu’il était bien Arthur ?
- Comment je peux vous prouver que je suis bien le roi Arthur ?
- Ah ben ça j’en sais rien c’est à vous de me le dire !
- Bon écoutez, si je reviens vous voir avec Lancelot, qui pourra vous expliquer qu’il est bien Lancelot et que je suis bien Arthur, vous verrez bien que c’est pas juste moi qui vous mens !
- Qui ça « moi » ?
- Ben moi quoi, moi, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise !
- Nan mais je vous embête sire. Revenez me voir avec Lancelot, mais je peux vous dire que s’il a la tronche du roi Arthur, ça m’étonnerait qu’il ait envie de l’abandonner si vite que ça. Vous imaginez ce que ça doit lui faire ?
- Ah bah j’imagine assez bien ce que ça fait d’avoir la tronche du roi Arthur, oui, ironisa Arthur.
Ce n’était pas comme si ce doute ne lui était jamais venu à l’esprit. Il savait tout ce que Lancelot lui enviait, et à quel point sa droiture devait lutter contre sa détermination à toujours obtenir tout ce qu’il voulait. Lancelot avait toujours été sur le fil, et les dieux seuls savaient ce que ce genre de sortilège pouvait créer dans son esprit. Il repensa avec ce que Lancelot lui avait jeté au visage quelques instants plus tôt, et il fut gagné par l’amertume. Essayez de commencer à donner des ordres, vous verrez si on vous rit pas au nez. Les sous-entendus étaient nombreux et lourds, et Arthur fut surpris lui-même par la colère qui l’envahissait. Sans même parler de ce qu’il avait vu en entrant dans la chambre… Commencer à essayer de démêler ses sentiments à ce point de vue là était tout bonnement inutile.
- Quoi qu’il en soit. Vous pensez pouvoir nous trouver une solution dans combien de temps, à peu près ?
- Je vais faire de mon mieux sire, je vais retourner tous les vieux bouquins qui traînent là-dedans, mais honnêtement j’aurais du mal à dire… Revenez avec Lancelot dans une ou deux heures et pis on verra…
- Oui d’autant que d’ici là Elias sera probablement arrivé, compléta Arthur, sarcastique.
- Si vous voulez un conseil d’ami sire, à votre place j’éviterais que ça s’ébruite cette histoire. Si Elias est au courant ça risque de tomber dans les oreilles de n’importe qui avec un peu de pognon, et ce serait le meilleur moyen de semer le boxon dans le royaume.
Hm. Décidément, Merlin avait dû se réveiller ce jour-là avec l’envie de dire des trucs pas trop cons.
- Alors vous êtes d’accord, vous pensez qu’on devrait faire comme si de rien n’était ?
- Ben faites gaffe quand même, comme je vous disais Lancelot ça risque de lui monter à la tête d’être vous. Mais en attendant, le mieux ce serait quand même qu’il fasse semblant d’être vous et que vous fassiez semblant d’être lui jusqu’à ce que je vous aie concocté une solution. C’est le meilleur moyen de préserver la paix, si vous voulez l’avis de quelqu’un de confiance.
- Euh quelqu’un de confiance, ne poussez pas trop non plus.
- Vous me faites pas confiance, sire ?
- Je vous fais pas confiance pour pas faire ou dire de connerie non.
- Nan mais à part les conneries ? C’est quand même votre bon vieux Merlin que vous êtes venu trouver avec votre problème.
Arthur prit une seconde pour réfléchir.
- Oui oui non mais ya pas à dire, je sais que vous vous me voulez pas de mal, quoi.
Il eût aimé pouvoir en dire autant de Lancelot. Lorsqu’il quitta le laboratoire de Merlin quelques secondes plus tard, il ruminait. Il n’avait pas décoléré à son égard depuis leur altercation. Le comportement de Lancelot était complètement inacceptable, et il n’était même pas surprenant. Et Merlin avait raison. Lancelot voulait le pouvoir, il avait déjà fait des avances à Guenièvre par le passé s’il en croyait le calme de cette dernière lors de leur entrevue. Qui savait ce qui s’était déjà passé entre eux. Il n’avait aucune raison de vouloir régler le problème. Il pouvait enfin assouvir tous ses désirs secrets dont il ne pouvait rien dire à Arthur et qui gangrénaient leurs relations silencieusement depuis tant de temps. Il savait Lancelot capable de défendre ce qu’il venait de gagner avec toute la force de son être. Alors, Arthur n’avait pas d’autre choix que de faire en sorte que Lancelot soit pressé de récupérer son corps. Il ferait de l’image de Lancelot tout ce que Lancelot ne voulait pas voir en lui. Après tout, pourquoi ne pas malmener un peu l’enveloppe extérieure du chevalier parfait et noble qu’il prenait tant de soin à cultiver. Ça lui apprendrait à de moquer de lui.
Soudain, Arthur pensa à quelque chose. Une évidence, quelque chose qui ne lui était pas venu à l’esprit auparavant mais qu’il lui fallait absolument vérifier. Excalibur. Il se précipita jusqu’à sa chambre pour retrouver son Épée.
[Votez ici pour ce qui va se passer au chapitre suivant !] [Lisez le chapitre suivant ici]
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Nouvelle Etape Franchie - Emily Prentiss
Masterlist
Résumé : Emily rentre d'une affaire et heureusement pour elle sa petite amie fait tout pour que son accueil soit des plus chaleureux.
Warnings : fluff, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 1.1k
Version anglaise
Prompt utilisé : "There is no better way to start the day than than to see your face" (Il n’y a pas de meilleure façon de commencer la journée que de voir ton visage) de cette prompt list faite par @creativepromptsforwriting, n°4
Tu termines de préparer la sauce tomate pour les pâtes quand tu entends la porte d’entrée de l’appartement d’Emily s’ouvrir. Tu coupes rapidement le gaz avant de courir pour retrouver ta petite amie. Elle pose son sac au sol et te prend dans ses bras. Vous vous enlacez pendant un moment, car tu sais qu’elle a besoin de réconfort après les horreurs auxquelles elle a été exposée. Quand vous vous séparez, tu l’embrasses, appréciant ses lèvres qui t’ont tant manqué.
-Comment s’est passé le vol retour ? demandes-tu en caressant son bras.
-Plutôt bien, mais je suis claquée.
-C’est une bonne chose que j’aie préparé à manger alors.
-Je pensais que tu viendrais plus tard.
-Tu m’as donné ta clé, tu ne peux plus te débarrasser de moi maintenant, déclares-tu en rigolant.
Emily et toi avez échangé vos clés, il y a un mois, une étape de plus de franchie dans votre relation. Maintenant, tu peux aller chez elle avant qu’elle rentre d’une affaire pour l’accueillir chaleureusement.
-Allez, va te mettre en pyjama pendant que je m’occupe de ton sac, reprends-tu. Ensuite, cale-toi sur le canapé, j'amènerai à manger.
-T’es la meilleure, sourit Emily.
Tu l’embrasses chastement avant de la pousser doucement pour l’inviter à aller dans sa chambre. Tu te saisis de son sac et tu te diriges dans sa buanderie où tu mets les affaires au sale. Tu laisses le bagage dans la pièce, car tu sais qu’Emily préfère le préparer, même si elle adore savoir que tu veux le faire toi-même pour lui laisser un peu plus de repos.
Tu retournes dans la cuisine et mets les pâtes dans les assiettes avant de retrouver Emily dans le salon. Elle lance une série comique que vous vouliez regarder depuis plusieurs mois alors que tu lui donnes son plat. Elle te remercie et tu t’assoies le plus proche possible d’elle avant de commencer à manger.
Vous passez la soirée à regarder votre série jusqu’à ce qu’Emily s’endorme, la tête posée sur tes genoux. Tu caresses tendrement ses cheveux alors qu’elle serre ton autre main contre elle.
Elle a pris cette habitude il y a quelques mois, elle trouve que c’est rassurant. Bien évidemment, tu ne t’en plains pas. Plus ton corps est collé au sien, mieux c’est.
Quand l’épisode est fini, tu éteins la télé et tentes de réveiller doucement Emily en lui embrassant la tête.
-Je me suis endormie, c’est ça ? questionne-t-elle en se frottant les yeux. Désolée.
-Tu rentres de plusieurs jours de travail, c’est normal que tu t’endormes, la rassures-tu en embrassant sa joue. Et puis, il commençait déjà à se faire tard quand on a lancé l’épisode, on devrait aller se coucher.
Comme pour acquiescer, Emily baille fortement avant de s’étirer. Toujours ta main dans la sienne, vous vous rendez dans sa chambre. Emily n’attend pas une seconde avant de s’allonger dans son lit pendant que tu te prépares à aller te coucher. Quand tu retournes dans la chambre, elle s’est déjà rendormie. Tu t’installes à côté d’elle et instinctivement, Emily se colle à toi et prend de nouveau ta main. Tu embrasses la sienne avant de fermer les yeux, un sourire au visage.
Quand tu te réveilles, tu découvres qu’Emily a également déjà les yeux ouverts. Elle te fait un sourire avant de se rapprocher un peu plus de toi et de t’embrasser rapidement.
-Il n’y a pas de meilleure façon de commencer la journée que de voir ton visage, te réjouis-tu.
-Surtout si je n’ai pas à aller au bureau, car ça veut dire qu’on peut rester dans le lit aussi longtemps qu’on veut, ajoute Emily.
-J’adore quand tu dis ça !
Tu serres un peu plus fort Emily contre toi, profitant d’un doux réveil. Après vous être enlacées pendant une quarantaine de minutes, tu te décides à lui poser une question sur l’enquête. Tu as toujours besoin de t’assurer qu’elle va bien.
-Il y a eu pire, te répond-elle en soupirant. Au moins, il est arrêté maintenant.
-Tu veux qu’on en parle un peu plus ?
-Non. Je n’en ressens pas le besoin. En tout cas, pas maintenant.
-Tu sais que tu peux toujours venir vers moi, si tu changes d’avis, rappelles-tu et elle hoche la tête.
-C’est pour ça que je t’aime.
-Je t’aime aussi.
Vous vous embrassez une nouvelle fois avant de vous lever officiellement du lit. Tu vas préparer quelque chose à manger pendant qu’Emily s’occupe de son sac pour être sûre qu’il soit prêt quand elle retournera au BAU le lendemain.
Toute la journée, vous restez chez Emily. Elle n’a pas envie de sortir, elle veut profiter de ce dimanche pour se reposer.
Vous continuez à regarder la série de la veille, tu remets l’épisode qu’Emily a manqué, jusqu’au milieu de l’après-midi. Ensuite, vous discutez et regardez un film. Ce genre de journée peut paraître banale pour certains couples, mais comme Emily doit souvent partir, vous profitez de vos retrouvailles pour faire un maximum d’activités de tous les jours pour avoir un semblant de vie commune normale. Cependant, au moins une fois par mois, vous organisez une soirée plus sophistiquée, comme un restaurant, pour éviter de tomber dans une routine.
Quand la journée touche à sa fin, tu ranges tes affaires, car tu as besoin de rentrer chez toi. Tes affaires pour ton travail ne sont pas avec toi et tu n’aurais pas le temps de faire un crochet par chez toi le lendemain. De plus, il te reste encore un dossier à finaliser donc tu ne peux pas rester plus longtemps.
Tu fermes ton sac alors qu’Emily te regarde avec tendresse. Tu enfiles ta veste et marches jusqu’à la porte. Avant de l’ouvrir, tu prends Emily dans tes bras.
-J’aimerais ne pas avoir à partir, murmures-tu.
-Tu sais, commence Emily après quelques secondes, on pourrait juste emménager ensemble.
Suite à sa proposition, tu te sépares d’elle, une expression embarrassée sur ton visage.
-Je disais pas ça pour que… Ne te sens pas obligée de proposer !
-J’y pense depuis un moment, en fait. Pas toi ?
-Oh, si ! affirmes-tu rapidement, la faisant rigoler. Je savais juste pas comment te l’avouer.
-Alors, on emménage ensemble ? veut-elle s’assurer et tu te jettes de nouveau dans ses bras.
-Oui !
-On en reparle demain midi ? Si je n’ai pas besoin de partir, on mange ensemble comme d’habitude ? demande Emily et tu hoches la tête avec hâte.
-Je vais passer ma soirée à tout planifier, informes-tu, faisant rire Emily.
-Oublie pas que t’as du travail à faire.
-Excuse-moi d’avoir hâte de pouvoir enfin habiter avec ma petite amie, rétorques-tu avec un grand sourire qu’elle te rend.
-J’ai hâte aussi.
Tu poses tes lèvres sur celle d’Emily avec passion. Tes mains sur ses hanches alors que les siennes sont sur tes joues, vous vous rapprochez autant que vous le pouvez. Votre baiser dure quelques instants, appréciant pleinement ce moment de joie dans votre couple, appréciant cette nouvelle étape franchie.
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{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
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Je crois qu'il faut vraiment que je me fasse soigner quand je vois les idées qui me trotte dans la tête franchement. Enfin bref, toujours avec les notes des choses les plus débiles que j'aurais du ecrire dans une autre histoire. Voici le chapitre 2 :
UN PHILTRE SANS PHILTRE (PARTIE 2)
Guenièvre avait entrainé plus loin le seigneur Perceval, de un plus loin car déjà elle avait dû mal à ne pas rire en voyant la tête de son mari et de deux surtout plus loin car elle était décidée à ce que le chevalier comprenne les intentions d’Angharad. Sa suivante était amoureuse du chevalier depuis tant d’année cependant leur relation n’avait pas évolué depuis. Aujourd’hui elle avait la ferme intention de dire tout ce qu’elle pensait et peu importe les conséquences. Elle qui était si réservée d’habitude.
« Seigneur Perceval je suis désolé de vous déranger et surtout de me mêler de ce qui ne me regarde pas ! Où en êtes-vous avec Angharad ? »
« Angharad mais je ne l’ai pas vu aujourd’hui ma Reine, franchement je sais pas ou elle est »
« Où en êtes-vous côté sentiments »
Vu l’expression du chevalier, elle devait être plus directe si elle ne voulait pas y passer la nuit.
« Bon est ce que vous l’aimez ? »
« Heu à vrai dire je l’aime bien »
Elle souffla, elle n’était pas rendue avec lui.
« Non est que vous l’aimez d’amour, vous savez comme un couple qui s’aime, enfin vous savez bien les choses de l’amour et tout ça »
« Ah comme vous et le Roi ? »
Elle éclata de rire.
« Non non non surtout pas comme moi et …mon époux, le contraire plutôt »
« Ben vous et le Roi vous vous aimez d’amour »
« Non mais c’est pas vraiment le sujet-là »
« Vous n’aimez pas le Roi ? Mais il vous aime, lui »
« Bon on vas pas y arriver, le Roi ne m’aime pas mais vous est ce que vous aimez Angharad car elle vous aime et elle attend désespérément que vous l’épousiez »
« Elle voudrait devenir ma femme vraiment ! Mais est ce que je peux épouser la suivante de la Reine j’ai le droit de faire ça »
« Oh que oui vous avez le droit d’épouser qui vous voulez »
« Ah et du coup faut que j’aille lui demander maintenant c’est ça »
« Enfin si vous le voulez bien sûr ! vous savez quoi, oui allez lui demander maintenant c’est une très bonne idée »
« Bon j’y vais mais qu’est-ce que je lui dis ? »
« Essayer avec Epousez moi, cela devrait suffire »
Le chevalier fit ce qui devait certainement dans sa tête ressembler à une révérence et se dirigea d’un pas assuré vers le château. Alors qu’il avait à peine fait trois pas, le seigneur Perceval se retourna.
« Ma reine vous vous trompez le Roi il vous aime, il ne le sait peut-être pas encore mais il vous aime »
*******
Dans le laboratoire, les deux enchanteurs se disputaient une nouvelle fois, et cette fois au sujet du rangement ou plutôt du non-rangement des affaires de Merlin.
« A un moment donné soit vous me virez illico presto toutes vos cochonneries de cette table soit je vous les mets dans la tronche »
« OH mais euh ! c’est mon laboratoire à la base quand même »
« Peut-être mais comme je suis obligé de cohabiter avec vous, vous allez me ranger ce bordel car je ne sais pas travailler dans ces conditions »
« Oui ben il y a pas que mes affaires là, vous allez pas me dire que c’est pas à vous cette fiole »
Elias prit la potion que Merlin lui tendait.
« Effectivement celle-là, c’est bien la mienne vu quelle est étiquetée correctement et qu’à priori elle ressemble à une vraie potion »
L’enchanteur l’examina, puis ses yeux s’agrandir de terreur.
« Attendez c’est la potion pour la Reine, dites-moi je vous en supplie qu’il ne vous manque pas une de vos saletés »
« Oh tout de suite ! Elle a dû partir effrayé par tous vos cris c’est tout ! »
« Je l’espère pour vous parce que sinon on n’est pas dans la merde moi je vous le dis »
« Pfff »
Les deux hommes se défièrent du regard quand soudain en même temps ils pensèrent à la même potion. Oh non pourvu que non, ben si elle était plus là.
« Vous l’avez jeté bien sûr »
« Non »
« Ah ben on est mort ! »
********
Guenièvre de plus en plus joyeuse croisa sa mère dans un couloir, comme ivre elle lui sourit contente de la trouver sur son chemin. Sourire qu’elle perdit immédiatement dès que sa mère s’adressa à elle.
« Mais comment vous vous êtes attifé aujourd’hui, vous ne pensez quand même pas que ce sont des façons pour une Reine, c’est votre mari que vous devez affoler pas l’ensemble de la gent masculine de ce château »
« Mais je l’aime bien ma robe »
« Ah c’est sur quand il s’agit de faire des conneries vous êtes pas la dernière, Allez-vous changer »
« Non j’ai pas envie »
« Ah mais je vous demande pas votre avis »
« Je vous le donne quand même, je m’habille comme je veux, je vais où je veux et je fais ce que je veux ! Et comme vous savez si bien me le faire remarquer je suis la REINE donc si ça vous plait pas vous allez qu’à rentrer en Carmèlide voir si j’y suis »
Soulevant légèrement sa robe, la tête haute, Guenièvre planta sa mère dans le couloir poursuivant son chemin. Si ce qu’elle faisait ne plaisait pas aux autres, tant pis pour eux. Les effets de la potion s’accentuaient, ses émotions avait dépassé le stade de l’euphorie.
******
Arthur n’en revenait toujours pas, sa femme avait osé lui faire des allusions en dessous de la ceinture, non il se trompait, il avait les idées mal placées. Sa femme était bien trop prude et puis jamais elle ne se moquait de lui. Elle était gentille avec lui, beaucoup trop gentille pensa-t-il. Et cette robe qui ne laissait peu de place à l’imagination, pourquoi portait-elle une robe aussi …non non il devait penser à autre chose qu’au buste de sa femme, d’ailleurs elle avait une magnifique poitrine, ah non il devait réellement penser à autre chose. Le seigneur Karadoc lui tenait la jambe dans le couloir, il ne l’écoutait pas du tout d’abord car cela devait être totalement inintéressant et puis il était beaucoup trop absorbé dans ses pensées. Il n’avait même pas entendu la femme du chevalier les rejoindre.
« Donc vous comprenez avec ma femme on pensait que cela vous dérangerez pas si on reste encore un peu histoire de trouver un quartier général »
« Hein de quoi »
« Sire, vous comprenez avec les enfants nous ne pouvons pas vivre dehors »
Elle le regardait droit dans les yeux avec défi, il l’avait éjecté du trône, de son lit, il n’allait quand même pas la foutre dehors en plus. Beaucoup trop rancunière, elle pensait déjà à sa vengeance et a sa gourdasse de femme qui en ferait les frais. Le Roi la regarda un peu perplexe, il avait dû renoncer à cette femme qu’il pensait aimer et pourtant elle était là devant lui et son cœur ne s’affolait plus, pire il se rendait compte que mise à part l’interdit, il ne la trouvait plus si intéressante alors certes elle lui rappelait les romaines dans son attitude et par son intelligence. Elle savait ce qu’elle voulait, il avait toujours aimé les femmes de caractère mais cette femme avait voulu l’homme ou le Roi. Il connaissait déjà la réponse et elle ne lui plaisait pas.
« Ah mais voilà nos grecs ! »
Guenièvre venait de faire son apparition dans le couloir. Au son de sa voix Arthur avait instinctivement tourné son regard vers elle, elle était vraiment magnifique avec ses cheveux lâchés et son petit air revêche, depuis quand la trouvait il aussi jolie, ah oui, déjà quand il l’avait délivré sur le camp de Lancelot, il l’avait trouvé magnifique sans tout son attirail de reine et quand elle avait posé sa main sur joue il avait eu un petit coup au cœur mais bon maintenant tout est redevenu comme avant non. Ben non a priori son cœur avait l’air de pensait le contraire.
« Des Grecs ? Où est qu’il y a des grecs Ma Reine »
Karadoc avait été le premier à réagir, Guenièvre se rapprocha de lui et en lui posant la main sur son bras, elle lui sourit.
« Voyons seigneur Karadoc vous n’êtes pas Grec ? Parce qu’à priori votre femme, elle est Grec bon d’après mon mari »
« On vient de Vannes, nous ! »
« Ah ben il a dû se tromper ou alors c’est moi qu’il trompait tout simplement mais vous n’avez pas de coutume particulière en ce qui concerne les baisers dans les cuisines, je ne sais pas moi pour dire bonjour peut être »
« Dans les cuisines moi je mange, en même temps je mange un peu partout »
« Aaaah Alors les baisers c’est un peu partout »
Arthur n’arrivait pas à suivre la conversation saugrenue trop obnubilé par la main de son épouse sur le bras de Karadoc. Une colère sourde grimpait en lui, pourquoi avait-elle la main sur lui et pourquoi elle ne la retirait pas. Ses poings se serrèrent, il devait contrôler cette colère sinon son poing allait partir tout seul dans la tronche de son abruti de chevalier.
« Je ne voudrais surtout pas enfreindre le protocole en ne respectant pas vos coutumes »
Œil pour œil dent pour dent, avec un sourire carnassier, elle se redressa sur la pointe des pieds et se rapprocha dangereusement du seigneur Karadoc. Elle posa délicatement ses lèvres sur ce dernier, moins d’une seconde mais ce baiser fit vriller totalement le Roi, d’abord la bouche ouverte, il ne réagit pas, puis il hurla.
« NON MAIS VOUS AVEZ TOTALEMENT PERDU LA TETE !!! »
Ignorant les cris de son mari, elle sourit au chevalier.
« Bonne journée seigneur Karadoc » puis se tourna vers la femme qui la regardait estomaqué « bon vous je sais pas comment on dit bonjour en grec quand au baiser mon mari s’en ai déjà occupé »
Et sans attendre son reste, elle reparti comme elle était venu. Laissant son époux dans une rage folle, elle avait embrassé l’autre quiche, lui il n’avait pas le droit de gouter à ses lèvres, qu’il l’attirait tellement et elle, elle avait embrassé un autre homme. Ah non, elle n’allait pas se barrer comme ça, il la poursuivit dans le couloir en hurlant.
« NON MAIS EN PLUS VOUS ALLEZ PAS VOUS BARRER, REVENEZ IMEDIATEMENT…..GUENIEVRE JE PLAISANTE PAS …GUENIEVRE »
« Vous avez comprit de quoi elle parlait vous, avec la cuisine et tout »
« Laissez tomber, mon ami, laissez tomber »
Elle s’était mise à courir en riant, semant son époux qui se demandait depuis quand sa femme était-elle devenue aussi rapide. Elle était devenue folle, il n’y avait pas d’autre explication, elle avait embrassé Karadoc. Non mais il ne pouvait pas le croire, c’était quoi cette audace, depuis quand elle était aussi audacieuse et pourquoi elle ne l’avait jamais essayé de l’embrasser lui d’abord. Ah oui il ne voulait pas qu’elle l’approche, et pourtant si elle avait osé lui faire ça, comment aurait il réagit, non non il dérapait total.
*******
Guenièvre avait semé facilement son mari, au détour d’un couloir, elle connaissait tellement ce château à force d’y errer si souvent. Parce qu’il fallait être honnête ses journées n’était pas vraiment rempli, de la broderie, des discussions avec sa mère, et de temps en temps elle pouvait donner son avis sur les jardins. Enfin donner son avis était un bien grand mot, d’ailleurs en parlant de jardin, une idée lui traversa l’esprit. Riant de son idée, elle opéra un demi-tour direction les jardins et au pas de course.
Elle avait trouvé deux jardiniers, et leurs demanda d’arracher tout le jasmin d’hiver jaune.
« Ma Reine, c’est le Roi qui avait donné l’ordre de planter ce jasmin »
« Oh oui je sais pour les amours inavoués, enfin il ne l’est pas resté longtemps inavoué son amour !! »
Les deux hommes ne comprenaient rien à ce que la Reine pouvait raconter, ils se cantonnaient de secouer la tête devant le débit de parole de leur souveraine. Elle avait l’air bien agitée aujourd’hui, elle remuait les bras dans tous les sens et parlait de plus en plus vite et de plus en plus fort.
« Alors il pense certainement que je sais pas ouvrir un bouquin, mais bon quand j’ai appris que c’était lui qui avait demandé que l’on plante ses fleurs, ben moi je me suis dit c’est pas normal d’habitude il s’en fout du jardin ..hein vous comprenez…en plus moi je voulais des fleurs rouge..au début j’ai pensé Ah ben oui c’est comme d’habitude il veut me faire …enfin vous voyez quoi ….d’ailleurs j’aurais du me méfier mais bon comme je suis la Reine des GOURDASSES ..ben j’ai pas compris …donc j’ai découvert le jasmin d’hiver, alors oui ce machin-là, c’est pour les amours inavoués …non mais arrêtez de secouer la tête bêtement. »
« Oui ..oui Ma reine »
Elle souffla, essayant de ralentir sa respiration, elle était beaucoup trop énervée, elle ne maitrisait plus vraiment. Après quelques secondes, elle reprit plus calmement.
« On vas faire simple, vous m’arrachez tout ce truc jaune, ordre de la REINE, et vous me le faite livrer enfin déverser complètement dans la chambre du seigneur Karadoc, c’est bon, c’est clair !»
« Oui, oui ma Reine » dirent les deux hommes à l’unisson.
« Bon parfait »
Elle repartit vers le château, en croisant un garde, elle lui expliqua la mission des jardinniers et lui demanda de bien veiller à que tout soit fait selon ses ordres.
« D’ailleurs je vais vous donner un mot à déposer avec, c’est important de laisser un mot quand on offre des fleurs à une femme »
*******
Arthur avait l’impression d’avoir fait tout le tour du château et pourtant il ne trouvait pas sa femme, ce n’était pas vrai, il n’avait pas le temps de jouer à cache-cache avec elle.
« Sire »
Ah non il n’avait pas le temps pour ça non plus ! D’ailleurs pourquoi Merlin faisait cette tête, oh cela sentait les conneries.
« Qu’est ce que vous avez encore fait !»
« Tout de suite ! »
« Pourquoi vous avez pas fait une connerie peut être »
« Heu enfin ça dépend ! Vous avez vu la Reine aujourd’hui »
« Je la cherche justement..attendez mais oui c’était pas normal son attitude, qu’est ce que vous lui avez fait espèce de pignouf »
« Son attitude, elle a quoi d’inhabituel l’attitude de la Reine » demanda l’enchanteur tout penaud
« Disons qu’elle est ..enfin elle est plus ..Non mais sérieusement qu’est-ce que vous avez foutu..encore »
Merlin entreprit d’expliquer la visite de la Reine dans son laboratoire, son mal de tête, la dispute avec Elias et la malencontreuse erreur de potion. Plus l’enchanteur se perdait dans les détails, plus la patience du Roi était mise à rude épreuve.
« Et du coup cette potion foireuse elle doit faire quoi exactement »
« Celle d’Elias devait rendre les personnes moins coincées, plus désinhiber un truc dans le genre »
« Ah la vache! Il marche le machin! Pour être désinhibé, il y a pas de problème et pourquoi la vôtre elle est foirée »
« D’après l’autre j’ai forcé sur les ingrédients mais bon j’avais raison elle fonctionne du coup »
« Combien temps ça fait effet ? »
« Aucune idée, quelques heures, un jour ou peut être plus mais c’est pas irréversible »
Après avoir laissé son mot au garde, la Reine voulut se rendre dans la salle des archives, elle mourrait d’envie d’emprunter tous les livres qu’elle voulait et cette fois l’autre cureton n’allait certainement pas lui interdire l’accès. C’était complétement fou, que tout le monde se ligue contre elle, après tout pourquoi ne pourrait-elle pas se cultiver un tant soit peu , personne ne la respectait dans ce château, elle était juste de la décoration et encore au vu de ce que pensait son mari, elle était plutôt de la décoration moche.
« Ah il manquerait plus que cela !»
*******
La porte était fermée à clef, elle jouait de malchance. Elle se rappela qu’il y avait une réunion de la table ronde, voilà ou devait se trouvait l’autre grand machin, tant pis elle allait déranger tout le monde.
Elle rentra sans frapper, tous les chevaliers se tournèrent vers la porte, persuadé que c’était enfin le Roi qui daignait les rejoindre. Quelle fut leur surprise quand ils virent la Reine s’avancer dans la salle et s’assoir directement dans un siège.
« Ben alors Messieurs, c’est quoi ces têtes, de quoi vous discutiez » dit elle avec un sourire à éclairer toute la bretagne.
« Vous pouvez m’expliquer clairement ce que vous faite là, c’est pas un salon de thé ici et puis c’est quoi cette tenue, vous avez croisé votre mère aujourd’hui »
« Oh père je sais bien que c’est pas un salon de thé et puis d’abord c’est pas vous que je suis venue voir »
Elle se tourna vers le père Blaise
« Vous avez fermé la salle des archives, j’ai besoin d’emprunter des livres »
« Afin pourquoi vous voulez emprunter des livres ? »
« Bah pour lire »
« Sinon vous avez qu’à m’ignorez tant que vous y êtes, votre robe là, votre mère la vue »
« Ben quoi ma robe, elle est jolie ma robe, qu’est ce vous en pensez seigneur de Rinel »
« Vous êtes magnifique ma Reine »
« Merci, ben vous voyez »
« Non mais ça compte pas »
« Pourquoi ça compte pas »
« C’est un con »
« Et alors je pensais que finalement c’était une compétence demandée pour être chevalier à la table ronde, d’être con »
« Alors je vous rejoins on a quand même une belle bande d’abruti mais de là à dire que c’est une prérogative pour le recrutement »
« Il y a quoi se poser des questions non ? »
Léodagan sourit à sa fille, depuis quand sa gamine se permettait d’être insolente, cela lui plaisait bien du coup.
« Et sinon vous savez où il est votre pignouf de mari ? »
« Houla , je suis incontestablement la moins bien placé pour y répondre, certainement avec une de ses maitresses ou avec la femme de l’un d’entre vous »
De plus en plus amusé par l’attitude de sa fille, le Roi de Carmèlide continua
« Sinon votre mère vous l’avez croisé ? »
« Oui d’ailleurs si vous la cherchez elle doit être en Carmèlide »
« Hein »
« Bah oui pour voir si j’y suis voyons «
Léodagan éclata de rire, les autres chevaliers regardaient perplexe cet échange.
« Et du coup vous parliez de quoi avant que j’arrive »
« Ma reine, nous échangions sur la quête du Graal en attendant que le Roi arrive » répondit poliment le seigneur Bohort
« Ah mais oui d’ailleurs vous ne l’avez toujours pas trouvé ce bidule »
« Ma Reine la quête est des plus complexe, nous cherchons encore à savoir si le Graal est une coupe ou un récipient »
« Non vous êtes sérieux, parque une coupe ce n’est pas un récipient peut être ! Bon ben moi je vous laisse à mon avis le Graal il pourrait être dans les cuisines que personne ne le trouverait »
« Ah ben s’il était dans les cuisines je l’aurais trouvé » répliqua le seigneur Karadoc
La reine se dirigea vers le père Blaise et tendit sa main ouverte vers lui.
« La clef s’il vous plait »
#arthur x guenièvre#kaamelott fanfiction#guenievre est sublime#j adoooore guenièvre#gros delire faut que je m arrête
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Sans didascalie
Didascalies par-ci
Didascalies par-là
Où se cachent-elles ?
Pour vous
Chers personnages de théâtre
Cela semble une évidence
Elles se tournoient
À votre guise
Entre vos doigts malicieux
Simple personnage
Parmi tant d'autres
Dans cette pièce de théâtre
Nommée plus communément
La vie
Ses didascalies me valsent
Dans le blizzard
Dessiner des visages
Est-ce la solution ?
Dans cette pièce de théâtre
Mes beaux dessins
N'ont peu de place
Cela m’est égal :
Mes crayons de couleurs
Esquissent tout de même
Leur propre chemin
Encore des yeux !
Est-ce de la colère
Ou de l’épuisement ?
Quelle est la bonne réponse ?
Les miens distinguent plutôt
Chaque minutie de vos visages :
Vos grains de beauté
Vos rides agitées
Vos poils asymétriques
Vos curieuses mimiques
Sans didascalie
Vos capharnaüms
Mêlés au monde extérieur
Me déroutent tant
Sans didascalie
Chaque seconde défile
Entre nos yeux
Aucun soupçon
N'est ainsi émis
À mon encontre
J’aimerais pourtant
Ne plus être une imposture
Malgré moi
Sans didascalie
Le sens de vos mots
Me joue souvent des tours :
Il ne faut pas
Vider mon sac de ses vérités
Il ne faut pas
Fixer le grand rideau rouge
Il ne faut pas
Tortiller mes doigts en surcharge
Sans didascalie
Mes multiples maladresses
Dégringolent vers vous
J’en suis désolée
Sans didascalie
Ma lueur réside toutefois
En vos paumes si épurées :
Ouvrez-les s’il vous plaît
Je veux apprendre de vous !
• Mey-Lie •
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huge thanks to the three french people in the ace attorney fandom today you get a horrible parody of a kendji girac song, i am sorry for your eyes / Gros merci au trois français de la communauté de ace attorney aujourd'hui vous avez gagné une parodie abominable d'une chanson de kendji girac, je suis désolé pour vos yeux
#dont ask me ANY questions about this i do not know#why are they rats??? dunno#why andalouse??? dunno#why is it so badly written?? wait i have an answer for that one actually#im very bad at stuff#si y'a un français qui lit ça et qui est intéressé j'ai aussi une parodie de bella et de mme pavoshko (faut pas demander)#ace attorney#phoenix wright#miles edgeworth#narumitsu#kinda? it's implied
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((Désolé je continue de parler dans ma barbe. Once again don’t mind me j’écris des lettres imaginaires.
Mais vraiment ça me fatigue et ça me fait vraiment de la peine que les seules personnes qui aient réellement un minimum d’empathie, de compréhension/CONSIDÉRATION pour les voleurs, les michetos, les drogués, les gens qui ont des maladies mentales non blanc.hes je le répète (car dans ce cas là ça devient systématiquement diabolique et impardonnable) doivent toujours être les personnes de leurs familles ou communautés directes (et ENCORE), genre on est vraiment super ravis que vous soyez si politiseyyyyy les chéris et que vous ayez tellement lu et que vous alliez chez le psy mais visiblement ça sert à que dalle à part à vous aider à vous branler et vous sentir plus supérieurs encore.
Et parenthèse sur le truc des maladies mentales (DONT la dépression 😛🖕) j’adore comme aux yeux de ces gens c’est directement plus facilement interprété comme des comportements diaboliques OU/ET paresseux (encore une fois bravo les anticapitalistes du dimanche 🥰 on vous adore !) alors que vraiment j’ai du mal à penser à une seule personne dans ma famille, mon entourage proche (diabolisés/méprisés pour leurs comportements pas sexy🥴) dont les maladies mentales ne sont pas les CONSÉQUENCES DIRECTES de ce même racisme systématique qui lessive et fracasse les gens sur des générations. Genre toutes les preuves sont là. Genre je sais que c’est pas tjrs sexy les ami.e.s but that’s the percs of having non white friends qui ont des problématiques de vie différentes des vôtres, soyez juste honnêtes avec votre racisme, réglez vos complexes, asseyez vous avec vous même, à la place d’attendre de personnes à qui vous pouvez pas vous comparer des comportements exemplaires d’après vos critères pourrits et biaisés.))
J’arrête 😭😭😭😭😭😭. Suffisamment prétendu que tumblr est mon journal intime pour aujourd’hui.
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L'hésitation de Patmol, Quatrième Partie. Avec Sirius Black x OC (Club des Maraudeurs, Harry Potter) 🐾
❀ Première Partie, Deuxième Partie, Troisième Partie
❀ Cette mini fanfiction raconte l'idylle entre Sirius Black et mon OC, Lysandra Lufkin.
❀ A part Lysandra Lufkin, tous les personnages cités sont issus de l'univers Harry Potter, créé par le génie de J.K Rowling.
❀ Les maraudeurs entament leur cinquième année à Poudlard et le béguin de Sirius pour la belle Lysandra Lufkin n'échappe pas aux yeux observateurs de James. Celui-ci pense qu'en rapprochant les deux tourtereaux, il obtiendrait l'attention de Lily. Une histoire d'amour singulière naît alors entre les deux jeunes sorciers. Sirius pensait tout savoir d'elle mais se rend très vite compte qu'il ne pouvait pas plus se tromper à son sujet.
❀ “J'ai toujours pensé que tu étais le soleil et que moi j'étais la tornade qui te balaierais. J'avais tort. Tu n'es pas lumineuse. Tu as une part d'ombre toi aussi, que tu dissimules derrière des sourires et ton altruisme. ”, Sirius Black à Lysandra Lufkin
Sirius fut réveillé quelques heures plus tard par une lueur bleue. Le mugissement du vent avait été remplacé par le clapotis relaxant de la pluie. Il tâtonna ses draps, à la recherche de sa baguette magique, à peine conscient de ce qui se passait autour de lui.
- Ne mets pas ta baguette si près de son visage,entendit-il Remus chuchoter. Tu vas finir par le blesser.
Il ouvrit les paupières en marmonnant et découvrit trois paires d'yeux braquées sur lui. James brandissait sa baguette en sa direction, dessinant une ombre vacillante sur les visages de ses comp��res. Il fallut quelques minutes à Sirius pour émerger totalement de sa torpeur.
- Qu'est-ce que vous me voulez ?grommela-t-il.
- James a quelque chose à te dire.
L'intéressé releva brusquement la tête vers Remus, le maudissant à voix basse. Le lycanthrope se contenta de le bousculer avec son épaule. Il s'empourpra. Sirius haussa un sourcil, l'air de le défier de dire quelque chose qui valait la peine d'être entendu. James poussa un soupir mais capitula finalement.
- Je suis désolé de t'avoir piégé,lâcha-t-il en se grattant l'arcade sourcilière. Je pensais vraiment t'aider en faisant cela.
Sirius se redressa et haussa les épaules, sa façon de lui signifier qu'il l'avait déjà oublié même si le souvenir du visage triste de Lysandra brûlait encore dans sa mémoire. Il jeta un coup d'œil par la fenêtre. Le croissant de lune brillait avec désinvolture dans l'épaisseur des nuages noirs d'encre. Il massa l'arête de son nez en soupirant de nouveau. Ses amis ne le quittaient pas des yeux.
- Quoi encore ?
- On t'a ramené quelques snacks de la cuisine, répondit Peter en montrant des sacs pleins à craquer au pied de son lit.
Ils descendirent à pas feutrés dans la salle commune, prenant garde à ne pas tirer leurs camarades de leur sommeil. Ils se regroupèrent tous dans le canapé rouge qui faisait face à la cheminée. Peter déballa sa marchandise volée sur le sol. Sirius se rendit compte que son estomac gargouillait et se jeta aussitôt sur les tartes à la mélasse.
Ils engloutirent leurs victuailles en silence. James et Remus évitaient soigneusement le regard de Sirius et Peter était sur le qui-vive, impatient de savoir qui allait parler le premier. Remus se leva et disparut dans les escaliers en colimaçon. Sirius s'attarda à peine sur le départ de Remus, concentrant toutes ses pensées sur le morceau de jambon qu'il fourra dans sa bouche.
Remus revint des minutes plus tard, chargé de livres et de parchemins. James le regarda comme s'il assistait à un crime.
- Qu'est-ce que tu fais ?
- Je prends de l'avance sur mes cours,expliqua Remus.
- Mais...pourquoi ?
- Tu as jeté un coup d'œil au calendrier récemment ?
James eut une moue de réflexion et son visage s'éclaira.
- Petite balade nocturne en perspective, n'est-ce pas ?
- D'ailleurs, j'espère que vous avez pu vous dégoter vos feuilles de mandragores,rugit-il en déroulant un parchemin. N'oubliez pas, vous devrez en garder une dans la bouche entre les deux prochaines pleines lunes.
- Pour qui tu nous prends ?s'offusquèrent Sirius et James en chœur.
Ils échangèrent un regard entendu. Remus les soupçonna de n'avoir pas encore réalisé la seule tâche qui leur avait été confiée. Il se promit de demander lui-même quelques feuilles au professeur Garlic avant de quitter le château la semaine suivante.
Il retrouva sa place dans le fauteuil, coincé entre Sirius et Peter. Il ouvrit son livre sur les genoux de ce dernier et s'attaqua à l'étude de schémas. Sirius y jeta un coup d'œil par-dessus son épaule et découvrit le schéma de l'objet le plus étrange qu'il n'eut jamais vu. Il fut cependant subjugué par les courbes des différentes pièces en métal représentées. Quoi qu'il fût, l'objet sous ses yeux ne faisait pas partie du monde des sorciers. Il lut la légende en bas du schéma :
La motocyclette, un symbole de liberté et de rébellion.
Un court texte accompagnait le dessin, apparemment tracé à la main par Remus. Il le parcourut en silence, s'émerveillant de chaque détail, allant de l'invention à la popularisation de l'objet dans le monde des moldus. Comment se déplaçaient-ils sur une telle beauté ? Fendaient-ils les airs sur leurs selles, filant à travers les étoiles et rugissant comme des dragons ? Ou alors, glissaient-ils sur le sol, arpentant les montagnes tels des serpents ? Sirius s'émerveilla du génie dont les moldus faisaient preuve pour inventer les moyens de transports. Chaque début de septembre, il les remerciait secrètement d'avoir mis au point les trains qui se révélèrent bien plus confortables que les manches à balais pour les voyages de longue durée.
Symbole de liberté et de rébellion, relut-il. Il pensa à l'arbre généalogique de sa famille qui illustrait la tapisserie du 12 square Grimmaurd et fut frappé de l'envie irrépressible de faire l'acquisition d'une moto.
- Ce sont tes cours d'étude des moldus ?s'intéressa également Peter en se penchant sur le parchemin de Remus.
Il acquiesça distraitement, son index survolant les pages de son livre.
- Qui se charge de prendre des notes pour toi quand tu es absent ?
- Lily et Lysandra m'aident beaucoup.
A l'évocation de son prénom, un nouveau silence tomba, percé de temps à autre par le crépitement du feu dans la cheminée et le frottement de la plume de Remus sur son parchemin.
James se lança :
- J'ai hâte de me retrouver sur le terrain demain. Le premier match de la saison, Gryffondor contre Poufsouffle, ça promet d'être épique.
Ils se concertèrent du regard et se mirent à brailler, imitant une foule en délire, comme si la victoire leur appartenait déjà. Remus fut aussitôt enchanté de prononcer ses pronostics, prédisant des scores serrés entre les deux maisons. Sirius s'affala sur le tapis rouge et or.
- Ce n'est pas juste que je ne puisse pas jouer. Au lieu de vivre mon quart d'heure de gloire, je serai coincé dans les tribunes avec les fans hystériques de James.
- Pas juste ? répéta Remus. Tu sais tout autant que moi que tu méritais cette punition.
Sirius bondit sur ses pieds, un rictus jouant sur ses lèvres roses. Sirius, tout comme James, faisait partie de l'équipe de Quidditch de Gryffondor. Il était fier de jouer au poste de batteur et faisait honneur à son titre sur le terrain. Il était doué. Il aurait dû jouer sa deuxième saison consécutive avec James mais il avait été suspendu par le professeur McGonagall, à la suite d'une farce pendant la cérémonie des répartitions qui avait mal tourné.
En début de cette cinquième et nouvelle année, Sirius voulait son nom sur toutes les lèvres. Son plan était simple : pendant la chanson du Choixpeau magique, il libèrerait des lutins de Cornouailles dans la Grande Salle. Ces derniers créeraient le désordre, retardant la répartition de quelques minutes. Il avait décidé de signer sa blague avec des feux d'artifices épelant son nom dans le ciel de la grande salle. Il avait prévu les enchantements nécessaires pour que tout se déroule selon son plan. Sirius n'avait seulement pas prévu que ses lutins s'en prennent au professeur Garlic ; ces créatures lui inspiraient une phobie irrationnelle. Dans sa panique, elle avait sorti sa baguette magique dont les lutins s'étaient emparés pour la pointer vers le ciel magique de la Grande Salle. Les feux d'artifices furent activés mais n'eurent pas l'effet escompté puisque, au lieu de former des lettres sur le plafond, ils fusèrent dans tous les sens, ricochant sur le Choixpeau magique qui fut hors d'état de répartir pendant tout un mois. Evidemment, les nouveaux élèves se retrouvèrent sans maison, créant une confusion totale dans les salles de classe et les salles communes.
A sa grande surprise, le professeur Dumbledore trouva la farce amusante mais le professeur McGonagall ne fut pas de cet avis et fut bien moins clémente quand elle mit la main sur Sirius. C'est ainsi qu'il fut privé de Quidditch pour toute la saison.
- Avoue-le Remus, c'était un coup de maître.
Remus pouffa et fit mine de se prosterner aux pieds de Sirius.
- Je m'incline devant toi, ô roi des farces et attrapes.
Sirius posa pour un photographe invisible, coiffant ses cheveux de sa cravate qu'il noua autour de sa tête pour imiter une couronne. Ils se rassirent dans le canapé, toujours pliés de rire.
- Il n'y a pas à dire, je te préfère heureux et insouciant,commenta Peter. J'ai l'impression que ton air de chien battu te rendait encore plus séduisant qu'à l'accoutumé.
Remus et James hochèrent la tête pour soutenir ses propos. Sirius retrouva son sérieux. Il se détourna légèrement du feu pour cacher son visage.
- Lysandra m'a invité à sortir, dit-il de but en blanc.
Le malaise enveloppa la salle commune des Gryffondor. Sirius n'entendait plus que le ronronnement essoufflé du feu dans l'âtre. Il se leva pour attiser les flammes avec de nouvelles buches.
- Qu'est-ce que tu lui as dit ?s'enquit James, apparemment très intéressé.
Sirius posa sa tête contre le manteau de la cheminée, les mains plongées dans les poches de son pantalon pour les empêcher de trembler.
- J'ai refusé, évidemment. J'ai prétendu avoir un rendez-vous avec quelqu'un d'autre.
- T'es vraiment un crétin, ma parole !
L'exclamation de Peter surprit tout le monde. Sirius le regarda avec dédain alors que Remus en restait bouche bée. James rit sous cape et enroula son bras autour des épaules de Peter.
- Il a raison, Sirius. Je sais que j'ai été présomptueux en te poussant dans ses bras mais il est clair que tu es dingue de cette fille.
- Je ne suis pas dingue d'elle,réfuta aussitôt Sirius. Je ne la connais même pas ! En cinq ans, on a dû discuter une ou deux fois.
- Ça, c'est parce que tu évites désespérément de te retrouver seul avec elle.
Remus l'avait donc remarqué ; il pensait pourtant être subtil. Il le fixa sans vraiment le voir. Il ignorait pourquoi il s'obstinait tant à cacher ce qu'il ressentait. Il doutait que ses amis comprennent. Lui-même avait encore du mal à se l'expliquer.
- Je l'admets, elle me plaît mais je ne veux pas sortir avec elle. Je ne veux pas lui imposer...ça,ajouta-t-il en en esquissant un geste pour désigner sa personne.
- Je ne comprends pas en quoi c'est une si mauvaise chose.
- J'ai eu une vie plutôt tourmentée, vous trois vous êtes la seule chose de stable dans ma vie.
- Justement, je suis convaincu que Lysandra pourrait t'apporter encore plus de stabilité,répliqua Remus. Enfin quoi, aurais-tu peur de lui briser le cœur ?
- Vous ne comprenez pas,se contenta-t-il de dire en se laissant tomber sur le fauteuil à côté de lui. Ça te paraitra sans doute égoïste Remus, mais ce n'est pas pour son cœur que je m'inquiète.
Il prit la dernière tarte à la mélasse mais au lieu de la manger, il la garda dans sa main, enfonçant ses doigts dans la pate sablée.
- Donne-lui au moins une chance, tenta James à son tour. Tu seras peut-être surpris de découvrir à quel point elle est compréhensive.
- Toi, tu veux juste me caser avec elle pour te rapprocher d'Evans.
- Je veux juste que mon meilleur ami soit heureux. C'est ce que tu souhaiterais pour moi toi aussi, je me trompe ?
Sirius resta muet, attendant la suite. James ne faisait rien au hasard. Certes, c'était un bon ami mais il rendait service aux autres uniquement s'il pouvait gagner au change.
- Ecoute, je te mentirais si je te disais que je n'avais pas eu un but précis en te coinçant seul avec Lufkin.
- James !
Le visage serein de Remus changea brusquement. Il paraissait en colère contre James. Ce dernier l'ignora, préférant lui tourner le dos. Il s'invita sur l'accoudoir du fauteuil où Sirius était assis.
- Tu n'as pas à lui ouvrir toutes les portes de ton cœur, juste assez pour qu'elle ait suffisamment confiance en toi. De cette façon, c'est toi qui gardes la main. Quoi que tu aies peur de lui montrer, ça restera secret.
Il enfonça taquinement son coude dans les côtes de Sirius qui ne décrocha pas l'ombre d'un sourire.
- Si tu ne le fais pas pour être heureux, fais-le pour moi !
- Par la barbe de Merlin, tu t'entends James ?s'écria Remus. Sirius, ne l'écoute pas. Si tu demandes à Lysandra de sortir avec toi, fais-le parce que tu es amoureux d'elle et pas pour aider James dans sa stupide conquête. Sois honnête avec elle sinon c'est elle que tu risques de blesser.
James et Sirius se fixaient, essayant de deviner les pensées de l'autre. Le dernier baissa les yeux pour réfléchir.
- T'es malade,s'indigna Sirius.
Remus poussa un soupir soulagé alors que Sirius se levait de son siège pour dominer James de toute sa hauteur.
- Dis plutôt que tu ne t'en sens pas capable,dit James avec un sourire moqueur. C'est peut-être un défi trop osé pour toi.
- Un défi ?
James acquiesça d'un signe de tête. Sirius recula d'un pas, comme déstabilisé. Qu'est-ce que James pouvait bien avoir en tête ? Il s'était pourtant bien exprimé plus tôt en lui avouant ses appréhensions quant à sa relation avec Lysandra.
- Ou peut-être as-tu peur qu'après avoir passé du temps avec toi, elle ne te trouve plus aussi attirant ?poursuivit James. Elle est si solaire et toi à côté, un esprit tourmenté et vicieux.
Remus les rejoignit, s'imposant entre les deux silhouettes massives de James et Sirius.
- James tais-toi ! Tu vas trop loin.
James ne l'écoutait pas, son regard perdu dans celui de Sirius. Remus sentit ses jambes trembler tandis qu'il priait pour que ses deux amis n'en viennent pas aux mains.
- Qu'est-ce qui te prend James ?demanda Sirius.
Il se contenta d'hausser les épaules.
- Qu'est-ce qui te fait peur ?
- Je n'ai pas peur.
- Alors accepte !
Sirius poussa un soupir. James était comme un frère pour lui et même s'il se moquait ouvertement de lui quand Lily refusait catégoriquement ses avances, il ne pouvait s'empêcher d'avoir de la compassion pour lui. Il ferait tout pour lui, quitte à tuer quelqu'un ou même, lui briser le cœur. Il était prêt à blesser, tromper si cela devait suffire à rendre heureux son ami, la toute première personne à l'avoir aimé et accepté tel qu'il était ; la première personne qu'il put qualifier de famille. C'était son désespoir qui lui faisait parler ainsi, qui le poussait à faire l'impensable.
Sirius fut pris d'un sentiment de culpabilité. Il avait l'impression de trahir James, de bafouer tout ce qu'il avait fait pour lui jusque maintenant. Soudain la perspective de blesser Lysandra au prix de son amitié pour James lui parut moins insupportable. Il n'avait pas à s'ouvrir à Lysandra, juste à lui faire croire qu'il pourrait. Il resterait sur ses gardes. Il passerait du temps avec elle mais il était hors de question qu'il lui parle de ses sentiments. Il s'assurerait que ceux-là restent bien enfouis et ne laisserait transparaître que son charme et son charisme. Il ne lui donnerait pas l'occasion le posséder, il ne lui donnerait pas l'occasion de lui briser le cœur.
- Il ne sera pas question de mes sentiments pour elle,précisa Sirius. Je ferai ce qu'il faut pour qu'elle ait confiance en moi. De là, il me sera facile de me rapprocher d'Evans pour chanter tes louanges.
Remus exprima son désappointement avec une grimace horrifiée. James balança son poing dans les airs.
- Nous avons un pacte !
Le samedi suivant, le château était en effervescence à l'approche du premier match inter-maison qui opposait Gryffondor et Poufsouffle. La météo annonçait une journée radieuse et le soleil couvait tout Poudlard de ses rayons. Le parc fut envahi très tôt par des vagues jaunes et rouges. Sirius avait préféré délaisser les couleurs, beaucoup trop vivaces à son goût pour se parer de sa plus belle veste de cuir. Sur son dos, un lion brodé rugissait fièrement. Remus avait ensorcelé le vêtement pour animer le lion qui se promenait maintenant autour de la silhouette athlétique de Sirius.
James n'avait pas dormi de la nuit, étudiant les techniques et les parades qu'il désirait tenter pendant le match. Il ne laissa à aucun de ses amis le loisirs de s'endormir, les gardant auprès de lui pour qu'ils l'aident à parcourir les listes d'enchaînements dressées par le capitaine de l'équipe de Gryffondor. Au bout de quelques heures, Peter avait prétexté une envie pressante et n'était jamais revenu. Ils l'avaient trouvé emmitouflé dans ses draps au petit matin.
Les quatre compères discutaient avec fièvre sur le chemin du terrain de Quidditch. James semblait plus prétentieux que jamais, soutenant que la victoire reviendrait à Gryffondor.
- N'en sois pas si sûr,contesta Sirius. L'attrapeur de Poufsouffle est redoutable, bien plus que le nôtre. Il faudrait qu'on marque 160 points avant eux pour nous assurer la victoire.
James eut une moue qui se changea très vite en un sourire fat quand il aperçut Lily à l'entrée du stade. Lysandra et Mary l'accompagnaient toujours. Une quatrième personne complétait cette fois, le groupe de filles. Sirius reconnut l'attrapeuse de Poufsouffle, la pétillante Margaret Ebony. Elle avait maquillé ses yeux aux couleurs de sa maison, complémentant sa peau caramel. Elle esquissa un vague mouvement de tête vers James pour le saluer. Même pendant les tensions d'avant-match, un Poufsouffle n'était jamais hostile.
- On se retrouve sur le terrain Potter,chantonna-t-elle avant de disparaître dans un clin d'oeil.
James l'ignora, préférant accorder toute son attention à Lily. Cette dernière devina son prochain mouvement et leva les yeux au ciel, en réponse à ce que James s'apprêtait à dire. Sirius tenta de croiser le regard de Lysandra mais elle gardait obstinément les yeux rivés sur un point invisible entre James et Lily.
- J'espère que tu as ramené tes lunettes de soleil Evans, autrement tu risques d'être éblouie par ma beauté et je ne voudrais pas que tu rates ma performance pendant le match.
Lily poussa un soupir excédé mais les coins de sa bouche se tordirent légèrement, comme dans un sourire. A côté d'elle, Lysandra et Mary ricanaient.
- Ne l'encouragez surtout pas !brailla-t-elle en les poussant vers l'entrée du stade. Eclipsons nous avant d'être contaminées par sa bêtise.
Sirius, Remus et Peter quittèrent James à la porte des vestiaires et rejoignirent les tribunes. Dans la foule, Sirius aperçut Lysandra et n'eut pas besoin de réfléchir à deux fois. Depuis qu'il avait décidé des termes de son marché avec James, l'idée de se retrouver à ses côtés lui paraissait beaucoup moins angoissant que d'ordinaire. Il se sentait plus léger également, comme s'il fut tout à coup capable d'être lui-même en la présence de Lysandra. Et il ne désirait rien d'autre ; qu'elle le découvre entièrement, qu'elle l'aime entièrement même s'il refusait de se l'admettre.
Il rejoignait son banc pour s'asseoir à côté d'elle mais les places restantes furent bientôt prises par Barry Shellman et Gloria Diaz. Sirius ne fut pas assez rapide et se contenta de s'asseoir deux sièges loin de Lysandra. Plongée dans une discussion intense avec Lily et Mary, elle ne s'aperçut pas tout de suite de la présence de Sirius jusqu'à ce qu'une fille, assise quelques rangées derrière eux ne la révèle.
- Salut Sirius,cria-t-elle pour couvrir le brouhaha.
Sirius se retourna pour l'aviser. La fille fit papillonner ses cils vers lui en tordant son cou pour faire balancer ses cheveux bruns. Serpentard, troisième année, devina-t-il. Il lui sourit, lui donnant brièvement ce qu'elle demandait. Son attention. A côté d'elle, ses amies se mirent à glousser, la traitant de chanceuse.
Lysandra glissa une œillade vers lui. Ils surprirent leurs regards l'un sur l'autre et rougirent. Sirius se passa la main dans les cheveux en se mordant la lèvre inférieure, le regard toujours posé sur elle. Elle rit sous cape et haussa un sourcil d'un air moqueur. Elle était bien trop futée pour tomber pour ça et Sirius en fut presque soulagé.
- Il n'est pas trop tard pour retrouver le chemin de la raison tu sais,s'enjoignit Remus entre ses dents.
- Tu parles comme un préfet.
Remus et Peter avaient fini par l'abandonner. Jamais le premier n'avait été aussi peu d'accord avec les agissements de James et Sirius. Il avoua bien s'entendre avec Lysandra et regrettait que Sirius puisse la traiter avec tant de frivolité. Sirius eut beau promettre qu'il ferait preuve de respect envers elle, refusant de lui faire miroiter l'impossible mais Remus restait sourd à ses paroles.
A présent, il attendait. Seul. A l'entrée du terrain de Quidditch. La foule se pressait à la sortie, acclamant les deux équipes qui avaient terminé le match sur des scores exæquo grâce à Margaret Ebony qui avait saisi le vif d'or alors que Gryffondor marquait son quinzième but.
Le terrain se vidait de plus en plus en vite mais il n'y avait toujours aucune trace de Lysandra. Du coin de l'œil, il aperçut un petit groupe de Serpentard qui se pressait vers le lac. Les cheveux noirs corbeau de Regulus se détachaient du corps de la bande. Sirius observa son frère cadet de loin.
Il progressait en silence aux côtés de ses camarades. Sa peau blafarde n'enlevait rien à sa beauté, caractéristique des Black. Tout chez lui, de sa démarche à sa façon de se frotter les yeux, respirait l'élégance et la perfection. Comme Sirius, il avait perpétuellement l'air ennuyé mais semblait réellement perdu dans ses pensées en cet instant. Il agissait étrangement depuis quelques temps.
L'un de ses amis le ramena à la réalité en le bousculant gentiment. Regulus s'éveilla pour rejoindre les rires et accepta ce que lui tendait la seule fille du groupe. Il jeta des coups d'œil autour de lui en fourrant précipitamment l'objet dans sa poche. Son regard tomba sur Sirius qui inclina sa tête sur le côté, lui faisant savoir qu'il avait l'œil sur lui. Regulus piqua un fard et accéléra sa cadence.
La foule s'essoufflait. Sirius pensait avoir définitivement manqué Lysandra mais il l'entendit rire. Il fit volteface pour la découvrir à quelques mètres de lui. Il fut secoué d'un haut-le-cœur quand il remarqua qu'elle était déjà accompagnée de quelqu'un d'autre. Elle discutait avec Barry Shellman. Il avait passé un bras autour de ses épaules et la suppliait de participer à la fête en l'honneur de Poufsouffle qui se tenait dans la salle commune. Elle acquiesça et Sirius sentit sa poitrine s'ouvrir comme si le lion brodé sur sa veste avait pris vie et le dépeçait avec ses griffes. Il n'avait jamais senti une telle douleur pourtant, il était sûr de ne pas être blessé. En tous cas, pas physiquement mais la douleur semblait encore plus vivace que s'il l'avait été réellement.
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Whumptober 28 : Denial
Déni, Harry Potter
Minerva prit une grande inspiration, qui la fit tiquer quand elle sentit dans ses poumons l'humidité glaciale des cachots, expira lentement en maîtrisant l'air sortant de ses narines, pour s'obliger au calme, puis frappa trois grands coups à la porte.
« Entrez ! » lui ordonna une voix sèche.
Assis derrière son bureau, dos raide comme un monarque sur l'échafaud, Severus corrigeait des copies quand elle l'avait interrompu. Elle reconnaissait, à l'envers, l'écriture de Katie Bell sur un parchemin barré de rouge partout.
Exaspérant, mais pas le sujet de sa visite.
« Gilderoy a été empoisonné.
– Pardon ?
– Mme Pomfresh l'a sorti d'affaire en lui administrant un bézoard, il ne devrait pas avoir de séquelles. Il s'est écroulé dans un couloir devant Hannah Abbot, dont la présence d'esprit a permis qu'il soit pris en charge tout de suite, heureusement.
– Heureusement, comme vous dites, commenta le professeur de potions d'un ton doucereux.
– Quelqu'un avait pilé de l'aconit dans la confiture de rose qu'il a étalée sur son scone à l'heure du thé.
– Voilà qui est… terrifiant. J'imagine que les elfes des cuisines ont été interrogés ?
– Ils s'en punissent horriblement, comme vous pouvez l'imaginer, mais ils n'y sont vraiment pour rien. La même confiture a été servie avec le spongecake à la vanille du dîner, sans aucun dommage : leur préparation n'est donc pas en faute. »
Elle marqua une pause.
« Eh bien ? interrogea Severus.
– Auriez-vous une idée de la manière dont le poison a pu arriver dans son assiette ?
– Comment pourrais-je le savoir ? Je ne comprends même pas par quel miracle cet écervelé parvient à retrouver le chemin de sa salle de classe chaque matin.
– Il dort dans la pièce à côté, répondit Minerva du tac au tac, avant de se souvenir qu'elle n'était pas là pour rigoler. Mais vous n'avez pas remarqué de diminution indue de vos stocks ?
– Rien de tel, non, d'ailleurs la clef de la réserve ne me quitte pas.
– Quand avez-vous vérifié pour la dernière fois ?
– Auriez-vous des soupçons précis, Minerva ? »
Les yeux fatigués de Severus s’étaient mis à briller d’une lueur inquisitrice et elle se demanda s’il n’était pas en train de chercher à lire dans ses pensées. Par réflexe, elle vida son esprit.
« Aucun, mentit-elle effrontément. Mais j’aimerais explorer toutes les pistes jusqu’au bout.
– Et de quelle piste s’agit-il en l’occurrence ?
– D’une hypothèse valide concernant l’origine de l’aconit. »
Severus soupira d’une manière tout à fait théâtrale, après quoi il se leva dans un bouillonnement de cape. « Étonnant, nota Minerva, comme on peut avoir les manières d’un histrion et mener la vie d’un moine. » Elle le suivit en direction des étagères fermées à double tour qui contenaient les ingrédients de potion les plus toxiques. Il marmonna une incantation et posa sa baguette contre la serrure, qu’il ouvrit ensuite avec une grosse clef en argent.
« Une pinte trois quarts, mesura-t-il en levant le bocal gradué à la lumière. Exactement autant qu’il y a deux jours, quand j’ai fait l’inventaire de la semaine. Désolé, Minerva, votre poison ne vient pas d’ici. Connaissant Gilderoy, il l’a peut-être acheté lui-même en croyant que ça le protégerait des lutins de Cornouailles… »
Avec une ouverture pareille, Minerva ne pouvait pas résister.
« Ça m’étonnerait, commenta-t-elle, car s’il l’avait simplement ajouté à la confiture, le goût infect de la mixture l’aurait arrêté dès la première bouchée. Il faut un art tout particulier pour mélanger le tue-loup au sucre sans déclencher cette réaction, et je pense que nous admettrons tous les deux qu’il est peu probable que Gilderoy ait cultivé cette science. Vous, en revanche, Severus, vous devriez le savoir : c’est en lisant un de vos articles l’été dernier que j’ai appris cela. »
Elle ne s’attendait à rien, et cependant elle fut impressionnée : il ne cilla même pas. D’un autre côté, il avait espionné Voldemort et survécu, alors…
« Si vous avez quelque chose à dire, Minerva, dites-le moi franchement : comme vous le voyez, j’ai une longue pile de devoirs à noter et la nuit est déjà bien avancée.
– Avez-vous essayé de tuer le professeur Lockhart ?
– Bien sûr que non. Si c’était le cas, j’aurais choisi un moyen moins suspect pour un maître des potions que le poison. À l’inverse, si j’avais été professeur de métamorphose et que j’avais lu l’article publié par l’un de mes collègues…
– Je ne vous permets pas ! »
Ils se dévisagèrent un long moment, sans plus rien dire. Minerva s’appliqua à rester impassible. Severus avait peut-être dupé le plus grand mage noir du XXe siècle, mais elle était déjà directrice de maison qu’il n’était pas encore né : au jeu du premier qui craquerait, elle avait l’avantage.
De fait :
« Les mains de Rufus Balbeck étaient rouges d’eczéma, ce matin, ce qui se produit souvent si l’on oublie de porter des gants pour cette manipulation. Il est mon meilleur élève de potions après Arachnée Greengrass et il souhaite étudier la médicomagie à Saint-Mungo : il est très possible qu’il ait lu mon article. En outre, sa tante est apothicaire ; il lui aurait été facile d’obtenir de l’aconit en poudre. »
Minerva hocha la tête, songeuse.
« Il déteste effectivement le professeur Lockhart : je l’ai entendu se disputer avec Pénélope Deauclaire, sa petite amie, à laquelle il reprochait d’être obsédée par Gilderoy et de le délaisser en conséquence. Cet écervelé n’a pas compris qu’elle est surtout tombée sous le charme de Percy Weasley.
– La rose aura aggravé les effets du tue-loup : la dose en elle-même n’était sans doute pas fatale. Il s’agit probablement moins d’une tentative d’assassinat que d’une vengeance adolescente, si stupide et dangereuse soit-elle. »
Minerva acquiesça, satisfaite d’avoir résolu l’énigme, mais épuisée d’avance à l’idée de devoir punir le coupable. Elle regrettait presque de ne pas pouvoir inculper plutôt son déplorable collègue de Serpentard… Mais, au fond d’elle-même, et quoiqu’elle l’eût nié jusque sous la torture, elle était soulagée de conserver Severus comme allié (certes récalcitrant), surtout en ces temps troublés où un monstre hantait le château et où la position de Dumbledore à la tête de l’école était chaque jour plus menacée.
#whumptober 2024#no.28#denial#harry potter#fanfic#fanfiction#minerva mcgonagall#severus snape#gilderoy lockhart#chamber of secrets
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J'voulais que tout soit clair Avant que le couvercle ne se referme Une dernière fois, déranger l'oligarchie les ministères Cracher la vérité amère, de la part de la classe ouvrière Passer mes nerfs à travers quelques vers
Changer les choses c'était le but, c'est ce que j'ai cru Je suis venu j'ai vu, j'ai fais ce que j'ai pu Je te le jure, j'ai été jusqu'à parler de moi Moi qui d'ordinaire préfère me taire Muet comme un voyou devant l'commissaire
J'ai essayé d'être juste, peu importe s'ils me croient J'ai essuyé des insultes, et mes yeux quelques fois Quelqu'en soit le prix à payer, je paierai Je préfère 1000 fois crever debout que vivre à genoux, c'est vrai
J'ai dû ravaler ma fierté, tenté par des vieux démons En faisant semblant de sourire pour ressembler à tout le monde J'ai même mis de coté la honte Pris sur moi souvent afin de mettre des mots sur mes dégoûts, mes tourments
Mis à poil en parlant de moi un peu, il fallait qu'ils le sachent Eux qui se cachent derrière le masque, mon côté face ténébreux Un côté sage qui semble n'être une mascarade fragile Parce que, comme Anakin, j'ai la colère facile Je suis pire que ce qu'ils imaginent, parfois la violence me fascine Bipolaire, mon profil, mon passé rend mon présent d'argile J'espérais faire de la musique, un moyen de nous libérer Que ma lutte soit autre chose qu'une défaite anticipée Anti-injustice, j'ai essayé de résister J'ai eu beau semer de la paix, je n'ai récolté que des procès Donner tout ce que j'pouvais:, de la sueur, du sang et des larmes J'y ai laissé des années, des amis isolés, désarmés Pour finalement quoi, la richesse, la gloire, non, même pas Parfois chez moi c'est difficile, les 30 derniers jours du mois J'ai tout fait pour ne pas déclarer forfait Le faible a cette facilité, à critiquer ce que le fort fait Échouer ou réussir, mais au moins tenter sa chance Moi je dis que plus le combat est grand, plus la victoire est immense
Je prends des risques, mais qui le fera si j'me défile Je me sens vivre que si utile à mes semblables, je le suis Je me fiche bien qu'ils en rient, je m'écris, je résiste Même sans profit sans bénéfice, je serai un bénévole lyriciste Moi, pour que je cède, faudrait qu'je trépasse Plante-moi dans le dos, si tu trouves encore de la place sous une bâche Où sont mes chances, d'être suivi c'est certain Tant qu'il y aura moins de bon sens et de courage que de crétins Et de lâches
Et puisque rien ne nous attend, à part le cimetière J'écris chacune de mes rimes comme la dernière Et s'ils pensent que j'frappe sans raison L'histoire m'en donnera elle À bien observer leur vision Être libre, c'est choisir soi même ses chaines
Qu'un seul tienne, et les autres le suivront Qu'un seul tienne, et les autres le tueront On m'a dit l'union fait la force, mais qui fera l'union Dans ce pays où les moutons se comptent par millions Où la morale et la raison ont déserté les lieux Où les riches sont plus riches, et les pauvres plus nombreux Je n'peux rien prendre, je vous laisse tout T'inquiètes, un jour, la roulette russe tourne
Qu'ils se rassurent, je n'ai pas fini de me battre Je n'étais pas rappeur, mais un révolté qui fait du rap J'ai tenté d'être brave, j'espère ne pas m'être pas trop perdu des fois Désolé si j'déçois, mais parfois, j'ai du faire des choix Mauvais ou bons, ça, no comment Indifférent, je sais bien trop de choses pour l'être Y en avait un avant moi, y en avait un avant lui Après moi, qui viendra, après moi, ce n'est pas fini Enfin j'espère, car vu le QI de ces pseudos leaders J'ai des envies de Columbine toutes les demi-heures Dis-leur que l'abandon et moi font deux Si le futur est flou, c'est parce qu'on est au pied du mur Bien sûr, je ne souris pas, je grogne, ne me caresse pas, je mords Si les autres sont réveillés, c'est que je dors C'est peut-être le dernière fois qu'on m'entends Autant être franc Je n'suis pas de ceux qui suivent, je préfère prendre les devants
Gardez vos distances, je garderai mon calme Baisse d'un ton, et je baisserai mon arme Je crois que tout est dit, ou presque Je laisse le silence faire le reste
P.S., parmi les pauvres, enterrez-moi sans roses En espérant qu'il pleuve, qu'on pleure au moins pour quelque chose
Comme toujours, les plus faibles servent de proies Rien ne m'étonne Résignés, les autres ferment les yeux, sont borgnes Pourquoi pour rêver, faut-il attendre que l'on dorme Les portes closes, j'avance avec une clé de sol
Toujours les plus faibles servent de proies Rien ne m'étonne Résignés, les autres ferment les yeux, sont borgnes Pourquoi pour rêver, faut-il attendre que l'on dorme Les portes closes, j'avance avec une clé de sol.
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On dirait que c’était hier quand j’ai vu votre visage Vous m’avez dit à quel point vous étiez fier, mais je suis parti Si seulement je savais ce que je sais aujourd’hui Ooh, ooh Je vous tiendrais dans mes bras J’enlèverais la douleur Merci pour tout ce que vous avez fait Pardonnez toutes vos erreurs Il n’y a rien que je ne ferais pas Pour entendre à nouveau votre voix Parfois, je veux vous appeler Mais je sais que vous ne serez pas là Oh, je suis désolé de vous blâmer Pour tout ce que je ne pouvais tout simplement pas faire Et je me suis blessé en vous blessant Certains jours, je me sens brisé à l’intérieur, mais je ne l’admets pas Parfois, je veux juste me cacher parce que c’est toi qui me manque Et c’est tellement difficile de dire au revoir Quand il s’agit de cela, ooh, ah Me diriez-vous que j’avais tort ? Pourriez-vous aider à comprendre ? Me regardez-vous de bas ? Êtes-vous fier de qui je suis ? Il n’y a rien que je ne ferais pas Pour avoir juste une chance de plus Pour regarder dans les yeux Et vous voir en regardant en arrière Oh, je suis désolé de vous blâmer Pour tout ce que je ne pouvais tout simplement pas faire Et je me suis blessé, oh Si j’avais juste un jour de plus Je voudrais vous dire combien que j’ai mi
On dirait que c’était hier quand j’ai vu ton visage Tu m’as dit à quel point tu étais fier, mais je suis parti Si seulement je savais ce que je sais aujourd’hui Ooh, ooh Je te tiendrais dans mes bras J’enlèverais la douleur Merci pour tout ce que vous avez fait Pardonnez toutes vos erreurs Il n’y a rien que je ne ferais pas Pour entendre à nouveau votre voix Parfois, j’ai envie de t’appeler Mais je sais que tu ne seras pas là Oh, je suis désolé de vous blâmer Pour tout ce que je ne pouvais tout simplement pas faire Et je me suis fait du mal en te faisant du mal Certains jours, je me sens fauché à l’intérieur, mais je ne l’admets pas Parfois, j’ai juste envie de me cacher parce que c’est toi qui me manque Et c’est si difficile de dire au revoir Quand il s’agit de ça, ooh, ah Me diriez-vous que j’avais tort ? Pourriez-vous nous aider à comprendre ? Me regardes-tu de haut ? Êtes-vous fier de qui je suis ? Il n’y a rien que je ne ferais pas Pour avoir une chance de plus Pour te regarder dans les yeux Et à bientôt regarder en arrière Oh, je suis désolé de vous blâmer Pour tout ce que je ne pouvais tout simplement pas faire Et je me suis fait mal, oh Si j’avais juste un jour de plus Je vous dirais combien j’ai mi
Näyttää siltä, että se oli eilen, kun näin kasvosi Kerroit minulle, kuinka ylpeä olit, mutta kävelin pois Kunpa tietäisin, mitä tiedän tänään Ooh, ooh Pitäisin sinua sylissäni Ottaisin kivun pois Kiitos kaikesta, mitä olet tehnyt Anna anteeksi kaikki virheesi Ei ole mitään, mitä en tekisi Kuule äänesi uudelleen Joskus haluan soittaa sinulle Mutta tiedän, ettet ole siellä Voi, olen pahoillani, että syytän sinua Kaikelle, mitä en vain voinut tehdä Ja olen satuttanut itseäni satuttamalla sinua Joinakin päivinä tunnen olevani rikki sisälläni, mutta en myönnä Joskus haluan vain piiloutua, koska kaipaan sinua Ja on niin vaikea sanoa hyvästit Mitä tulee tähän, ooh, ah Sanoisitko minulle, että olin väärässä? Auttaisitko ymmärtämään? Katsotko minua alaspäin? Oletko ylpeä siitä, kuka olen? Ei ole mitään, mitä en tekisi Saada vielä yksi mahdollisuus Katso silmiin Ja nähdään katsomassa taaksepäin Voi, olen pahoillani, että syytän sinua Kaikelle, mitä en vain voinut tehdä Ja olen satuttanut itseäni, oi Jos minulla olisi vielä yksi päivä Kerron teille, kuinka paljon minulla on mi
Parang kahapon lang nung nakita ko ang mukha mo Sinabi mo sa akin kung gaano ka proud pero lumayo ako Kung alam ko lang ang alam ko ngayon Ooh, ooh Yayakapin kita sa aking mga bisig Aalisin ko ang sakit Salamat sa lahat ng ginawa mo Patawarin mo lahat ng pagkakamali mo Wala namang hindi ko gagawin Upang marinig muli ang iyong tinig Minsan gusto kitang tawagan Pero alam kong hindi ka na naroroon Oh pasensya na sa pagsisi ko sa iyo Sa lahat ng bagay na hindi ko lang magawa At nasaktan ko na ang sarili ko sa pagsakit sa iyo May mga araw na feeling ko nasira sa loob ko pero hindi ko aaminin Minsan gusto ko lang itago 'pag ikaw ang namimiss ko At napakahirap magpaalam Pagdating sa ganito, ooh, ah Sasabihin mo ba sa akin na mali ako? Tutulungan mo bang maunawaan? Nakatingin ka ba sa akin? Proud ka ba sa pagkatao ko Wala namang hindi ko gagawin Upang magkaroon ng isa pang pagkakataon Upang tumingin sa iyong mga mata At makita kang nakatingin sa likod Oh pasensya na sa pagsisi ko sa iyo Sa lahat ng bagay na hindi ko lang magawa At nasaktan ko na ang sarili ko, oh Kung isang araw lang ang meron ako Gusto kong sabihin sa iyo kung magkano na ako mi
E vaka me a yaco ena noa ni'u a raica na matamu O tukuna vei au na nomu dokadoka ia au a lako tani Kevaka walega me'u kila na ka au kila nikua Ooh, ooh Au na tauri iko e ligaqu Au na kauta laivi na mosi Vinaka vakalevu na veika kece o sa cakava Vosota na nomu cala kece E sega ni dua na ka au na sega ni cakava Me'u rogoca tale na domomu So na gauna au vinakata me'u qiriti iko Ia au kila ni o na sega ni tiko e kea Isa, vosota na noqu beitaki iko Me baleta na veika kece au sega ni rawa ni cakava Kau sa vakararawataki au ena noqu vakararawataki iko Eso na siga au vakila ni'u sa mai curu e loma ia au na sega ni vakadinadinataka Ena so na gauna au vinakata ga me'u vunitaka baleta ni o iko au calata Ka sa dredre sara me da vakamoce Ni yaco mai na ka oqo, ooh, ah E rawa beka ni o tukuna vei au ni'u a cala? O na veivuke beka mo kila? O sa raici au sobu tiko? O dokadokataka tiko beka o cei o au? E sega ni dua na ka au na sega ni cakava Me dua ga na madigi Mo raica na matamu Ka raica ni o rai lesu Isa, vosota na noqu beitaki iko Me baleta na veika kece au sega ni rawa ni cakava Kau sa vakararawataki au, oi Kevaka me dua ga na noqu siga Au na tukuna vei iko na levu ni noqu mi
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Alliances inattendues Partie 2
Quel genre de détail ? Demanda Skinner, sentant la tension monter. Ses sourcils se froncèrent légèrement, trahissant son inquiétude.
Avez-vous déjà entendu parler du Triumvirat ? Demanda-t-elle à Skinner. Ses yeux perçants cherchant une réaction.
Skinner sembla mal à l’aise. Il se gratta nerveusement la tête avant de répondre, sa voix légèrement tremblante :
Oui en effet. J'ai déjà eu affaire à eux, à plusieurs reprises. Il évita son regard, fixant un point invisible sur le sol.
Parker crut mal entendre. Elle tenta de rependre ses esprits et reprit, quelque peu dérouté :
Vous plaisantez ? Ils vous ont menacés ? Que vous ont-ils dit ? Sa voix monta d’un ton, trahissant sa surprise et son indignation.
Ils ont essayé de me faire chanter pour me pousser à vous relever de vos fonctions. Avoua-t-il, le regard désolé.
Parker le regardait avec des yeux scandalisés, son visage se durcissant de colère. Elle serra les poings, essayant de contenir sa frustration :
Vous comptiez garder ça pour vous combien de temps encore ? Que me cachez-vous d'autres ? Sa voix était froide, presque tranchante.
Parker écoute moi ! S'écria-t-il, tentant de la raisonner, sa voix se faisant plus pressante. Il fit un pas vers elle, levant les mains en signe de paix. Il poursuivit, essayant de calmer la situation :
Vous étiez souffrante lorsque c'est arrivé. Je devais garder cela secret jusqu'au moment venu. Maintenant, vous êtes là et je suis tout à fait disposé à vous dire tout ce que je sais. Il la regarda droit dans les yeux, cherchant �� capter son attention.
Parker, les bras croisés, résolue à faire ressurgir la vérité, commença à le questionner :
D'accord. Commençons par ça. Vous ont-ils parlé de cet entrepôt dans le Connecticut ? Son regard perçant ne quittant pas le sien.
Pas directement, mais ils en ont fait mention au travers de sous-entendus. J'ignore comment, mais ils savaient que le service connaissait son existence. Dit-il, l'air tendu. Il passa une main nerveuse sur son crâne dégarni, signe de son agitation.
Aviez-vous envisagé d'envoyer des agents là-bas ? Demanda-t-elle, tentant de garder son sang-froid. Elle prit une profonde inspiration, essayant de calmer les battements de son cœur.
L'idée m'a traversé l'esprit en effet, mais je suis revenu sur ma décision, pensant pouvoir agir de manière plus… Discrète. Répondit-il. Skinner baissa les yeux, visiblement gêné.
Sauf qu'il est trop tard. Ils ont dû faire le ménage depuis. Nous pouvons d'ores et déjà l'éliminer de notre liste. Dit-elle avec amertume. Elle secoua la tête, déçue.
Tout n'est peut-être pas perdu. Nous avons ce document top secret, révélant l'existence des projets du Centre. Il n'est peut-être pas trop tard pour démanteler leurs réseaux et en finir, sinon pourquoi le Triumvirat nous aurait-il menacé ? Dit-il avec raison. Il redressa les épaules, retrouvant un peu de confiance.
C'est très juste, en effet. Mais il y a un autre problème à prendre en compte. Tous les regards sont posés sur nos moindres faits et gestes. Il faut s'en débarrasser. Lui fit-elle remarquer sous une pointe d'agacement. Parker croisa les bras, son regard se durcissant.
Ne vous en faite pas pour ça, j'en fais m'en affaire. Je couvrirais vos arrières. Faite ce que vous avez à faire Parker, en rassemblant le plus de preuves possibles sur place, je m'occupe du reste. Dit-il fixé sur ces décisions.
Attendez une seconde. Je pense à quelque chose. Et si en réalité, le Triumvirat savait que je possède ces plans ? C'est peut-être un piège. Pensa-t-elle soudainement, pris dans ces réflexions. Elle porta une main à son menton, réfléchissant intensément.
À quoi pensez-vous Parker ? Vous avez une théorie ? Demanda-t-il à la jeune femme, le regard posé à ses lèvres. Il fronça les sourcils, intrigué.
Ce que je crois, c'est que le Triumvirat se sert du Syndicat pour se décharger de toutes leurs activités illégales. Ces gens sont prêts à tout pour dissimuler au monde leur vrai visage et ils iront jusqu'au bout. Quand on y réfléchit, cela me semble être une stratégie plutôt logique, en fin de compte. Regardez ce que ce Consortium a fait de leurs travaux. Ils en ont pris possession en les manipulant, utilisant leurs faiblesses contre eux. Au final, chacun a fini par y trouver son compte. Conclut-elle, croyant fermement à ses paroles. Elle leva les yeux vers lui, cherchant son approbation.
Skinner médita sur ses mots puis déclara :
En effet, cette théorie me semble tout à fait viable, vous avez certainement raison. Si cela s'avérait vrai alors nous allons devoir attendre un peu afin de pouvoir vérifier tout cela avant d'agir. Il hocha la tête, pensif.
Ce qui est sure, c'est que le Syndicat sait que nous possédons des informations compromettantes. Ce fumeur m'a menacé de s'en emparer. Cela prouve que ces hommes veulent à tout prix garder le contrôle sur tout ça. Le Triumvirat est forcément au courant, c'est évident. La question est de savoir jusqu’où ils iront. Dit-elle en tentant de réfléchir à la question. Elle se mordit la lèvre, inquiète.
Skinner hocha la tête en demandant :
Le Triumvirat vous a contacté récemment, n'est ce pas ? Son regard se faisant plus intense.
Oui, c'est exact. C'est d'autant plus pour cette raison qu'il faut agir avec prudence. Si vous voulez un conseil monsieur, vous devriez commencer par faire le ménage au sein du service. Personne ne doit être au courant de nos agissements. Nous devons garder l'avantage sur eux. Lui soumit-elle avec raison.
En effet et c'est bien pour cela que je vous ai proposé mon aide. Laissez-moi mener ma propre enquête là-dessus. Quant à vous, je vous suggère de réfléchir à un plan d'action viable pour les approcher. Finissons-en. Conclut-il d'un air résolu.
Parker quitta le bureau, son esprit encore en ébullition après la conversation avec Skinner. Elle monta dans sa voiture et prit la route vers chez elle, essayant de calmer ses pensées. Mais au bout de quelques minutes, elle remarqua quelque chose d’étrange dans son rétroviseur : une voiture noire semblait la suivre.
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Le Choix - chapitre 4
Une fic hebdomadaire dont vous pouvez choisir la suite en votant chapitre après chapitre !
[Commencez depuis le chapitre 1]
Arthur avait gardé les yeux grand ouverts mais l'épaisseur de la couverture obscurcissait la lueur de la bougie et il fut momentanément aveugle. Avaient-ils réagi assez vite en se cachant sous les draps ? Le silence dura un peu trop longtemps, et, au fur et à mesure des battements frénétiques de son cœur, la vision d'Arthur s'éclaircit. Il remarqua, bien trop tard, que Lancelot, dans sa hâte de faire semblant d'être endormi, avait mal rabattu la couverture et avait laissé dépasser ses boucles brunes - celles d'Arthur - que Guenièvre reconnaîtrait entre mille. Lancelot était du côté du lit le plus proche de la porte, pile face à Guenièvre ; impossible de s’y tromper. À l'instant même, les craintes d'Arthur furent confirmées.
- Ah mais c'est vous ! Je pensais que vous étiez parti manger un bout, pas que vous étiez en route pour ramener une boniche ! Qui est-ce que vous avez là-dessous ?
Arthur et Lancelot se dévisagèrent, interdits, sans savoir que faire.
- Oh soyez pas timide je sais que vous dormez pas je vous ai entendus gazouiller !
Impossible de faire marche arrière, elle n'abandonnerait pas. Arthur se redressa lentement et laissa la couverture tomber de son visage.
- Seigneur Lancelot ! s'exclama Guenièvre.
Le rouge lui était monté aux joues instantanément. Elle bégaya pendant quelques secondes.
- Je... Je suis désolée je... je n'aurais jamais dû...
Et elle quitta la pièce, hagarde.
Arthur ne put que la regarder partir.
- Ah bah bravo hein !
- Je suis tout à fait navré sire, j’ai voulu faire comme vous mais avec si peu de temps pour réagir…
- Oh ça va épargnez-moi vos « navré sire » !
- D’autant plus que je n’ai pas exactement l’habitude de… enfin ce n’est pas la taille que je fais habituellement, je veux dire.
Le « non mais dites » d’Arthur resta coincé en travers de sa gorge devant tant d’effronterie. Plutôt que de rester plus longtemps en la présence de Lancelot, et de ses commentaires désobligeants, il renfila ses pantoufles et s’élança dans les couloirs à la poursuite de Guenièvre.
Il ne lui fallut pas très longtemps pour la trouver et il la rattrapa par la manche de sa chemise de nuit. Elle sursauta.
- Seigneur Lancelot, vous…
Guenièvre ne continua pas sa phrase. Sans réfléchir, il lança d’une voix mal assurée :
- Ce n’est pas du tout ce que vous croyez, le euh… le roi et moi avions juste besoin de… Enfin il fallait que nous nous entretenions de…
Elle l’interrompit en posant une main réconfortante sur son épaule, les yeux levés vers lui. Il n’avait pas l’habitude de la surplomber de la sorte, et il était mal à l’aise de ne pas pouvoir la regarder droit dans les yeux, déstabilisé par la sincérité douce qui s’exprimait entre ses cils.
- Seigneur Lancelot, écoutez, je n'ai pas l'intention de vous jeter la pierre, loin de moi cette idée, même. J'ai simplement été prise de court, la surprise, vous comprenez. Mais je ne voudrais surtout pas m'immiscer dans....
Arthur était lancé dans son mensonge, il ne pouvait plus revenir en arrière à présent. Il fut incapable de réagir autrement que par un vague acquiescement, qui, s'il était tout à fait honnête, ne ressemblait pas vraiment à une réaction de Lancelot. La question lui traversa brièvement l'esprit de savoir pendant combien de temps et au prix de combien d'efforts ils réussiraient à maintenir l'illusion s'ils devaient se trouver contraints d'échanger de place pendant plusieurs jours.
- À vrai dire, continua Guenièvre... Je dois dire que je suis même plutôt soulagée, il me semble que je comprends enfin quelque chose qui m'interrogeait depuis de nombreux mois déjà.
- Pardon ?
- Oh eh bien, vous n'êtes pas sans avoir remarqué que vous et mon mari... J'ai conscience que vos journées à tous les deux doivent être longues et difficile, mais depuis quelque temps il est vrai que vous passez plus de temps à vous hurler dessus qu'à vous faire des tartines. J'avais commencé à ressentir une telle tension que j'en dormais à peine la nuit. Alors maintenant je dois bien avouer que... Disons que je saisis un peu mieux les enjeux de vos récentes querelles.
Les mots de Guenièvre étaient choisis avec tant de soin, et murmurés dans l'obscurité du couloir avec tant de prudence, qu'Arthur ne douta pas une seule seconde d'avoir découvert quelque chose d'absolument profond quant aux états d'âmes de son épouse ; et il se sentit coupable de l'avoir découvert de cette manière, pris dans un stratagème absurde.
- Enfin quoi qu'il en soit, sachez que mon affection pour vous n'est en rien diminuée. Je ne dis pas que je me trouve heureuse de la situation dans laquelle vous me placez, et je vais certainement avoir des mots avec mon mari, mais… Je ne souhaite que votre bonheur, ayez-en la certitude.
Et elle remonta sa main pour la placer contre la joue d’Arthur avec une immense tendresse. Il n’aimait pas beaucoup ça. Tout bien réfléchi, Arthur n’était satisfait d’aucune des informations qui avaient transparu jusque là au cours de cette soirée merdique. Soudain, des pas retentirent dans le couloir.
- Bon bah ça va p’tetre aller maintenant, pas moyen d’être tranquilles au milieu de la nuit dans ce château, marmonna Arthur.
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Une Nouvelle Leçon - Robin Buckley
Stranger Things Masterlist
Résumé : Tu ré-emménages à Hawkins après plusieurs années loin de ta meilleur amie et premier bisou, Robin Buckley.
Warnings : fluff, mutual pining, un peu d'homophobie intériorisé, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 3.2k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : Kissing Lessons par Lucy Dacus
La respiration haletante, tu frappes à la porte de ton cours d’histoire rapidement. La professeure arrête de faire son cours et t’invite à entrer. Tu ouvres la porte et souris de manière gênée. Sans t’en rendre compte, tu jettes un coup d'œil à la classe, tes yeux se posent sur un visage que tu reconnais en un instant malgré les années : Robin Buckley, ta première meilleure amie. Ta respiration s’accélère, même si tu ne cours plus. Pendant ce temps, la professeur te regarde, attendant ton explication. Tu détaches tes yeux de Robin, te racles légèrement la gorge et prends enfin la parole :
- Désolée pour le retard, je n’arrivais pas à trouver la salle.
- Y/N Y/L/N, c’est ça ? questionne-t-elle et tu hoche la tête. C’est ton premier jour donc ne t’inquiète pas. Prends place, on vient tout juste de commencer. Par ailleurs, pourrais-tu venir me voir à la fin du cours ? ajoute-t-elle après que tu te sois assise.
Tu tentes de suivre le cours, ne voulant pas avoir encore plus de retard sur le programme. Tu viens tout juste de ré-emménager à Hawkins et l’année scolaire a commencé depuis plusieurs mois alors tu vas devoir travailler énormément durant ses premières semaines à Hawkins High School. Toutefois, tu ne peux t’empêcher de penser à Robin qui est seulement deux chaises derrière toi. Ses cheveux sont plus courts qu’avant et son style vestimentaire est très différent, ce n’est plus les goûts de sa mère, mais les siens. Tu la trouves mignonne, tout comme quand tu étais plus jeune. Tu ignores si tu devrais aller lui parler après les cours. Après tout, vous ne vous êtes pas vues depuis vos sept ans, elle ne t’a sûrement pas reconnue. Si tu allais lui parler, peut-être que tu rendrais la situation embarrassante. Non, c’est mieux que tu fasses comme si tu ne la connaissais pas, sauf si elle venait te parler. Mais tu voudrais tellement lui parler de nouveau. Tes pensées continuent à se bousculer dans ta tête jusqu’à ce que la sonnerie retentit. Tout le monde range ses affaires et fuit la salle alors que tu marches jusqu’au bureau de ta professeure.
- Comment s’est passé ce premier jour ? Pas trop compliqué à suivre en classe ? s’inquiète-t-elle et tu hausses les épaules.
- Dans certaines matières, si, mais les professeurs ont dit qu’ils allaient m’aider si besoin, autrement, j’ai surtout besoin de me repérer dans le lycée, réponds-tu et elle te sourit.
- Tu t’y feras vite, notre lycée n’est pas si grand. Si tu as des questions, n’hésite pas à les poser. Bon, je ne te retiens pas plus longtemps, bon week-end, Y/N.
- A vous ��galement, madame.
Tu quittes la salle et te diriges vers la sortie. Quand tu passes la porte, Robin vient à ta rencontre, la nervosité se lisant sur son visage alors qu’un grand sourire prend place sur le tien.
- Y/N, hey ! C’est moi, Robin Buckley, se présente-t-elle et tu rigoles légèrement.
- Je sais, je t’ai reconnue.
- Ah ouais ? Je pensais… enfin j’imaginais que tu…
- Que je t’aurais oublié ? demandes-tu, surprise et elle hoche la tête. Robin, tu es ma première meilleure amie, je ne pourrais jamais t’oublier. Par contre, j’avais peur que ça soit le cas pour toi.
- Jamais j’aurais pu t’oublier également ! rétorque Robin, presque outrée. Je suis tellement contente que tu sois de retour, tu m’as tellement manquée ! Tu es revenue quand ?
- Il y a deux semaines, mais j’ai aidé mes parents à emménager jusqu’à hier.
- Vous allez rester longtemps ?
- Pour l’instant, on a pas prévu de repartir, informes-tu et son visage s’illumine.
- C’est vrai ?
- Ouais ! Donc, on va pouvoir se revoir comme avant. Il faut qu’on s’organise quelque chose d’ailleurs et tu dois aussi me faire un tour dans Hawkins ! Certaines choses ont bien dû changer dans cette vieille ville, t’exclames-tu, excitée.
- Pas tellement, mais je te ferai une visite avec plaisir.
- Super. Oh, attends ! commences-tu avant de sortir un bout de papier et un stylo, tu écris rapidement quelque chose avant de continuer : c’est mon numéro, appelle-moi et on pourra choisir un jour pour se voir.
- Bien sûr.
Tu t’apprêtes à ajouter quelque chose quand vous entendez klaxonner et en tournant la tête, tu vois la voiture de ta mère.
- Désolée, je dois y aller, ma mère m’attend.
- T’inquiète, je dois aller travailler également.
- Je suis très contente de t’avoir revue Robin.
- Moi aussi.
Tu lui fais un dernier sourire avant de courir dans la voiture de ta mère. Pendant ce temps, Robin te regarde, paralysée. Elle n’arrive pas à croire que tu sois de retour. Son cerveau commence à fumer tellement elle pense à tout ce que ton retour représente. Elle n’attend pas plus longtemps avant de partir à Family Video.
Quand elle arrive à son travail, Steve n’a pas le temps de relever la tête que Robin pose ses mains sur le comptoir, une expression grave sur son visage.
- On a eu une urgence, Steve.
- Une urgence ? Quelle urgence ? questionne-t-il en regardant les alentours, inquiet.
- Non, une urgence “fille”. Y/N est de retour, déclare-t-elle avec sérieux et Steve fronce les sourcils.
- Je suis censé savoir qui c’est ?
- Je vais te la faire courte, commence Robin et Steve sait qu’elle ne va pas “la faire courte”, Y/N c’était ma première meilleure amie. On s’est rencontrées en maternelle. On était hyper proches, limite fusionnelles ! Je pense même que nos parents en avaient marre qu’on traîne tout le temps ensemble. Bref, on était vraiment comme les deux doigts de la main, tu vois ? Et un jour, en CE1, Y/N avait le béguin sur ce gamin, Justin. Franchement, je sais toujours pas ce qu’elle lui trouvait, il était un peu bête. Il avait vraiment des réflexions débiles parfois et il était même pas drôle.
- Robin, va droit au but, l’interrompt Steve.
- Le fait est qu’elle avait le béguin sur lui et elle voulait lui avouer ses sentiments, mais elle savait pas comment s’y prendre alors elle m’a demandé de l’aide et étant une bonne meilleure amie, j’ai accepté. On est allées chez moi et on a essayé de jouer la scène, on a essayé d’imaginer ce qu’elle devrait lui dire. Un coup, je disais comment elle devrait faire et elle montrait ce qu’elle pensait faire. Plus on imaginait les scénarios, plus elle avait confiance. Elle était sûre de pouvoir avoir Justin, elle en était tellement sûre qu’elle voulait se préparer pour… le bisou. On avait sept ans alors je lui ai dit qu’on pouvait s'entraîner. C’était un petit bisou de rien du tout, je n’y avais pas pensé plus que ça au début, puis quand elle a commencé à se rapprocher de plus en plus de Justin, j’ai commencé à être super protectrice, surtout qu’on commençait à parler de moins en moins et j’étais convaincue que j’étais en train de perdre ma meilleure amie, mais c’était clairement plus et…
- En gros, t’avais le béguin pour elle ? demande Steve, tentant de comprendre la situation.
- C’était mon tout premier béguin, mais elle était déjà partie dans un autre État quand j’ai réalisé que peut-être mes sentiments pouvaient être plus profonds que ça et on a perdu contact alors je pensais que ses sentiments de gamines n’étaient rien de plus que ça, des sentiments de gamines, mais Steve quand je l’ai vue entrer dans mon cours d’histoire… Je ne saurais même pas l’expliquer. Elle est si belle et elle ne m’a pas oubliée, contrairement à ce que je pensais ! On a parlé un peu, elle m’a même donné son numéro et Steve, je crois que j’ai toujours des sentiments pour elle, finit Robin, les yeux brillants.
- Enfin, l'un de nous va être en couple, déclare-t-il avec un sourire.
- On n’en est pas encore là !
- T’as dit qu’elle t’avait donné son numéro, je pense que c’est un bon signe.
- Elle veut juste que je lui fasse visiter les nouveaux endroits de la ville et qu’on sorte comme des amies. Ça ne veut rien dire !
- Si tu ne testes pas, tu ne pourras jamais en être sûre, affirme Steve et les yeux de Robin s’ouvrent en grand.
- Tu réalises à quel point c’est risqué ?
- Mais t’as l’excuse parfaite de votre moment en CE1 pour justement tâter le terrain. Faut juste amener l’histoire discrètement, suggère-t-il comme si c’était évident.
- Tu veux dire la chose que je ne sais pas faire ?
- Je suis sûr que tu dramatises. Appelle-la pour au moins organiser une sortie, tu aviseras après, continue Steve en prenant le téléphone et le posant devant Robin.
- Je peux pas, on est au travail.
- C’est vrai qu’on a tellement de clients actuellement, dit ironiquement Steve en montrant les lieux vides de sa main.
- Tu sais que je te déteste, déclare Robin avec un sourire hypocrite.
- N’oublie pas de me remercier quand tu seras enfin en couple.
- Abruti.
Robin prend une grande respiration tout en sortant le papier de sa poche de jean. Elle admire le papier avant de saisir le téléphone et de composer le numéro. Intérieurement, elle prie pour que tu ne répondes pas ainsi elle pourra te rappeler chez elle, loin du regard de son meilleur ami. Cependant, tu n’écoutes pas ses prières et décroches au bout de cinq sonneries.
- Allô, Y/N, c’est Robin, commence-t-elle, totalement nerveuse.
- Robin ? Hey ! Je m’attendais pas à ton appel tout de suite.
- Désolée, je te dérange peut-être ? Je peux te rappeler plus tard, c’est pas grave.
- Non ! cries-tu en devinant qu’elle allait raccrocher. Ce que je voulais dire, c’est que je pensais que tu étais au travail, donc je pensais que tu m'appellerais plus tard ou dans le week-end.
- J’avais cinq minutes donc je me suis dit que je pourrais te passer un coup de fil pour qu’on se voie ce week-end ou un autre jour la semaine prochaine, si ça t’arrange mieux ou un autre moment, enfin dis-moi quand ça t’arrange, t’as sûrement encore pleins de cartons à déballer, divague Robin alors que Steve la regarde désespéré.
- Robin, ce week-end, ça me va, affirme-tu avec joie. En fait, je rêve seulement d’un moment loin des cartons. On peut se voir demain ? Et on pourrait se faire une soirée pyjama chez moi, comme au bon vieux temps.
- Pourquoi pas !
- Parfait, je viens te chercher demain ? Je peux prendre la voiture de mes parents donc ça sera plus simple pour sortir.
- Cool, ça m’arrange bien, car je n’ai toujours pas le permis, ça coûte trop cher, ajoute Robin, se maudissant pour cette information inutile.
- Ça, c’est sûr, rigoles-tu. On se dit à demain, alors ?
- Ouais, à demain, Y/N.
Quand vous raccrochez, un immense sourire est visible sur le visage de Robin. Steve voit qu’elle fait tout pour contenir sa joie et il pense que c’est adorable la façon dont Robin est dans tous ses états à cause de ses sentiments pour toi.
Le reste de son temps à Family Video, Robin ne fait que de parler de votre sortie à Steve. Elle lui partage tous les scénarios possibles. Un coup, elle imagine le moment le plus mignon du monde et un autre elle pense que tu vas la repousser avec violence. Quand elle réfléchit au pire, Steve fait tout pour la rassurer. Il ne peut imaginer à quel point ça peut être compliqué pour elle d’avoir des sentiments pour une fille et de ne pas pouvoir être aussi ouverte sur ces sentiments comme elle le voudrait, alors il l’encourage un maximum, espérant qu’elle ne se stresse pas trop le lendemain et accidentellement sabotager elle-même ce moment avec toi.
Quand tu récupères Robin chez elle, vous n’attendez pas avant de rouler dans la ville, sans destination précise en tête. Robin te raconte les derniers potins sur la ville et tu l’écoutes avec attention. Vous parlez également des années que vous avez manquées. Les conversations s'enchaînent facilement, comme si vous ne vous étiez jamais perdues de vue. La retrouver auprès de toi te remplit de bonheur, tu apprécies sa compagnie. Tu savais qu’elle te manquait, mais tu n’avais jamais imaginé que c’était à ce point. Plus tu parles avec Robin, plus tes sentiments d’autrefois deviennent de plus en plus forts. A certains moments, tu dois te retenir de parler, sachant que tu te trahirais. Robin est dans la même situation. Elle voudrait “tâter le terrain” comme Steve l’a conseillé, mais elle ne veut pas ruiner votre moment, alors elle évite d’évoquer votre moment de primaire.
Le soir, vous commencez votre soirée pyjama, presque comme quand vous aviez sept ans, la seule différence est que vous ne jouez pas avant de parler. Quand vous étiez plus jeunes, vous jouiez jusqu’à ce que tes parents viennent éteindre les lumières, à ce moment-là vous passiez votre nuit à parler discrètement. Enfin c’est que vous pensiez à l’époque, mais tes parents t’ont avoué plus tard qu’ils savaient que vous ne dormiez pas. Par ailleurs, tu en informes Robin et elle s’esclaffe en l’apprenant. Vous continuez à rigoler pendant plusieurs minutes. Quand vous reprenez enfin vos esprits, tu la regardes avec tendresse et tu souris alors que vous êtes allongées sur ton lit.
- Ça fait longtemps que je n’avais pas passé une aussi bonne soirée, déclares-tu et Robin fronce les sourcils.
- Tu vas pas me faire croire que notre soirée pyjama rivalise avec tes soirées de lycée.
- Qui te dit que je suis invitée ?
- Y/N, je suis pas bête. T’as forcément plein d’amis dans ton ancien lycée, rétorque-t-elle comme si c’était évident.
- Loin de là ! J’avais deux amis avec qui je n’étais pas vraiment proche et un petit ami avec qui je suis restée tout juste un mois.
- J’ai dû mal à y croire.
- Crois-le ou non, mais c’est compliqué de trouver une aussi bonne meilleure amie que toi. Ou tout simplement une personne en général avec qui j’arrive avoir une connexion aussi forte, informes-tu et Robin essaye de chercher un message caché dans tes mots.
- Comment ça “une personne en général” et ton petit ami alors ?
- Comme je t’ai dit, ça n’a pas duré. J’ai rompu avec lui avant de partir.
- Tu ne voulais pas faire une relation à distance ? demande-t-elle et tu hausses les épaules, cherchant la meilleure façon pour expliquer la situation.
- Ce n’est pas vraiment ça. J’aurais rompu même si je n’étais pas partie parce que… je ne sais pas comment dire, mais mes sentiments pour lui n’avaient pas l’air si forts que ça et quand je l’embrassais, ça paraissait… bizarre.
Le cerveau de Robin se fige en entendant tes mots. Elle se demande si elle doit analyser avec plus d’attention ce que tu as dit. Après tout, ça a l’air assez proche de son expérience, mais peut-être que tu n’étais tout simplement pas amoureuse de ce garçon, mais que tu es quand même seulement attirée par les hommes. Robin prend son courage à deux mains et commence à “tâter le terrain” :
- Faut croire que tu aurais besoin d’une nouvelle leçon de baisers, alors, déclare-t-elle de manière décontractée et tu ne lui réponds pas tout de suite, la faisant paniquer. Désolée, je ne voulais pas rendre la situation embarrassante.
- Tu te rappelles vraiment de ça ? questionnes-tu avec une once d’espoir.
- Ouais. Enfin, c’était par rapport à ton premier amoureux et ton premier bisou donc c’était important pour toi. Je serais une mauvaise meilleure amie si j’oubliais ce genre de détails, tente-t-elle de se justifier, voulant clore la discussion malgré ton desir de continuer la conversation.
- Il était peut-être mon premier “amoureux”, mais on peut pas dire qu’il était mon premier bisou.
- Tu me considères comme ton premier baiser ? demande Robin, surprise, le cœur battant à mille à l’heure.
- Nos lèvres se sont touchées, non ? Pour une seconde certes, mais ça s’est passé, affirmes-tu, nerveuse.
- Ouais, mais ça ne représentait rien. Tu voulais te préparer pour Justin, continue-t-elle, ne voulant pas se faire de faux espoirs. Je sais toujours pas ce que tu lui trouvais, d’ailleurs.
- Moi non plus, rigoles-tu légèrement et elle te suit. Surtout qu’après ce moment, il ne m’intéressait plus tant que ça.
- Mais tu lui as quand même parlé de tes sentiments.
- J’avais sept ans, j’étais perdue. C’était pire quand je l’ai embrassé, ajoutes-tu et Robin est de plus en plus perdue.
- Je ne comprends pas, Y/N. Tu étais complètement “amoureuse” de lui, enfin comme une gamine peut l’être. Tu étais tout le temps collée à lui.
- C’était parce que j’avais peur d’être proche de toi à nouveau, avoues-tu, Robin s’assoit sur ton lit, le visage rougissant.
- Je… Je ne voulais pas t’embarrasser, je voulais seulement t’aider, je suis désolée, s’excuse-t-elle, mal à l’aise et tu te relèves en panique.
- Non, ce n’est pas ce que je voulais dire ! Ce que je voulais dire c’était qu’après ce moment, je… j’étais perdue par rapport à ce que je ressentais pour toi. Tu étais ma meilleure amie et je… je voulais plus. Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait, déclares-tu, mais tu abandonnes, pensant que tu n’as fait qu’empirer la situation. Désolée, j’aurais peut-être pas dû te le dire. Je comprendrais si…
- Tu le penses vraiment ? t’interrompt Robin. Tu ressentais quelque chose pour moi ?
- Je… oui et vu que j’ai déjà commencé à creuser ma tombe, autant t’avouer que je ressens encore quelque chose pour toi, continues-tu, mais elle reste silencieuse, te mettant encore plus mal à l’aise. Robin, dis quelque chose, s’il te plaît.
- J’arrive pas à croire que tu ressens la même chose que moi, dit-elle doucement.
- La même chose ?
- Y/N, quand je t’ai vue hier en cours, mon cœur a littéralement loupé un battement, commence Robin en te regardant dans les yeux. Tu as toujours été importante pour moi. J’étais vraiment dans tous mes états quand j’ai réalisé que tu étais de retour. Si tu m’avais vu parlé à Steve, tu m’aurais trouvé pathétique. Je lui ai presque parlé de notre amitié dans tous les détails et je n’ai pas tout dit parce qu’il a demandé à ce que j’aille droit au but, informe-t-elle en parlant de plus en plus vite. Malgré les années, tu as toujours du pouvoir sur moi, ça en est presque flippant, mais oui, j’ai des sentiments pour toi, j’en ai toujours eu. J’étais aussi totalement perdue quand tu étais proche de Justin, je voulais seulement que tu restes proche de moi et je ne comprenais pas pourquoi et là, je réalise que je suis en train de trop parler, mais tout ça pour dire que je tiens tellement à toi, Y/N alors oui, je ressens la même chose pour toi.
- Est-ce que ça veut dire que je peux demander une nouvelle leçon ? questionnes-tu, te sentant confiante de nouveau et en te rapprochant légèrement d’elle.
- J’en ai sûrement besoin d’une aussi.
- Parfait, on va pouvoir s’entraider.
Délicatement, tu poses ta main sur la joue de Robin et te t’avance vers elle avec un petit sourire alors que Robin tente de cacher sa nervosité. Même si elle n’attendait que ça, elle a peur que tu penses qu’elle embrasse mal ou qu’elle ne sache pas placer ses mains comme il faut. Elle continue à trop réfléchir jusqu’à ce que tes lèvres se posent sur les siennes. A cet instant, toute son anxiété s’évanouit. Elle te rapproche d’elle en posant naturellement ses mains sur ton cou. Tu laisses ton corps agir comme il le souhaite et vous continuez à vous embrasser avec tendresse jusqu’à ce que vous n’ayez plus de souffle. Quand vous vous séparez, vous reprenez votre respiration et vos esprits avant de vous regarder avec un grand sourire.
- Beaucoup mieux que notre premier, mais je pense que j’ai besoin d’un autre rappel, informes-tu et Robin n’attend pas avant de t’embrasser une seconde fois avec plus de passion.
Stranger Things Masterlist
{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
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