#débats médias
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we-fucked-up-evolution · 5 months ago
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apprendre qu'un collectif de rap a fait un son anti RN qui s'appelle "no pasaran"
taper "no pasaran rap rn" dans youtube pour aller l'écouter
tomber d'abord sur 3 vidéos d'Europe1 qui démontent le truc
se rappeler que Bolloré détient Europe1 et qu'Europe1 a les moyens de payer pour que leurs vidéos s'affichent en premier malgré qu'elles aient moins de vues et d'engagement
soupirer, scroller, enfin trouver le clip
écouter le son (des bon trucs des mauvais trucs bref je trouve pas ça incroyable et souvent maladroit mais je salue l'initiative même si certains couplets sont atterrants)
lire les commentaires et se rendre compte que c'est rempli de réacs racistes et de bots probablement payés par le RN, se rendre compte une fois encore que la politique française est tellement manipulée par l'argent et les médias privatisés que finalement on ne puisse plus vraiment s'étonner de l'état des choses
soupirer, fermer youtube, se désoler.
rouvrir youtube, aller écouter Clément Viktorovitch.
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lucborell · 3 months ago
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ESCALATOR
flickr
ESCALATOR par BLEC Via Flickr : twitter.com/lucborell beta.cent.co/BLEC/ linktr.ee/lucborell Ci dessous kien vers mes NFT's rarible.com/lucborell www.lucborellartdigital.fr
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thebusylilbee · 7 months ago
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"Un café crème et une minute, voire deux, de réflexion. Nawel (1) est à la recherche des mots pour décrire ses sentiments. La trentenaire est «chargée de sécurité en ligne» pour un média social. Elle a ��galéré» pour se faire embaucher. La faute à quoi ? Son nom, son prénom et sa religion, dit-elle dans une brasserie parisienne proche de la place de la République. «Je fais attention à ne pas tomber dans la colère parce qu’on nous refuse le droit à la colère. Elle est perçue comme une forme de violence alors que nous la subissons au quotidien.» Le «nous» englobe de nombreux Français musulmans diplômés. Ils dénoncent une atmosphère «pesante» dans le monde du travail, les médias et l’espace public. Ils ne supportent plus les regards de travers les jours qui suivent les attentats, la «suspicion» et les débats politiques. Une vie avec la «boule au ventre», disent-ils.
Aïcha (1) qui enseigne la littérature dans le Val-de-Marne garde encore en elle la souffrance lorsqu’un collègue lui a posé une question après l’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre. Elle était installée en train de boire son café en pianotant sur son téléphone dans la salle des professeurs. Tout était calme. Puis : «Et toi Aïcha, tu es bien silencieuse, ça ne te fait rien ce qui vient de se passer ?» Elle a fondu en larmes dans sa voiture sur le chemin du retour. En arrivant à son domicile, Aïcha a demandé à son compagnon : «Pourquoi on reste encore ici alors qu’on pourrait être respectés ailleurs ?»
«On se bat pour se faire embaucher»
Le ressenti est documenté. Trois sociologues ont mené une enquête. Olivier Esteves, Alice Picard et Julien Talpin ont interrogé une partie de cette «élite minoritaire» – appuyée sur un échantillon quantitatif de plus de 1 000 personnes et sur 140 entretiens approfondis – qui a décidé de quitter la France pour s’installer à Londres, Dubaï, New York, Casablanca, Montréal. Ils ont en fait un livre, La France, tu l’aimes mais tu la quittes (Seuil). Les interrogés racontent les raisons de l’exil : discrimination, stigmatisation et difficultés à grimper dans le fameux ascenseur social. Libération a rencontré une dizaine de jeunes diplômés musulmans – pratiquants ou non – qui travaillent actuellement en France mais qui pensent chaque jour un peu plus à l’exil. Nous en avons également croisé qui ont passé le cap ; celui de vivre ailleurs.
Le recteur de la grande mosquée de Bordeaux, le médiatique Tareq Oubrou, perçoit le phénomène. «Le malaise est profond chez les musulmans et ne l’a jamais autant été. Il y a de grandes interrogations, une angoisse même face à l’avenir politique et social d’une France qui se crispe», explique cette figure de l’islam de France. Combien ont passé la frontière ? Les chiffres n’existent pas.
Salim est ingénieur dans la téléphonie. «J’en parle presque tous les jours avec des copains, dit-il en introduction. Nous sommes nombreux à ressentir la même chose. On se bat pour se faire embaucher et on galère pour être promu. Récemment, mon collègue qui a été nommé chef d’équipe a été gêné. Il n’arrive même plus à me regarder dans les yeux. Je suis arrivé avant lui et j’ai fait de meilleures écoles que lui. Je suis vu comme le mec sympa qui fait des blagues, qui devrait remercier chaque matin ses patrons d’être là.» Le trentenaire est en train de se laisser convaincre par son cousin à Londres. Il gagne le double de son salaire mais pas seulement. Salim regarde le plafond, s’évade et revient parmi nous : «Personne ne lui fait de réflexions pendant le ramadan ou après une attaque terroriste. Il n’est pas vu comme un arabe ou un musulman mais comme un ingénieur français.»
«Je me suis sentie entièrement française»
Dans la brasserie parisienne, Nawel commande un second café crème et déroule le câble de sa trajectoire. C’est la petite dernière des huit enfants de la famille. Ses parents ont quitté le Maroc à la fin des années 60 pour s’installer dans l’Yonne. Le daron à l’usine et la daronne avec la marmaille. La famille déménage un peu plus tard dans un petit village du Loir-et-Cher. «Mon père est devenu bûcheron. Les premiers temps étaient compliqués dans le village. Il y avait beaucoup de racisme, nous étions la seule famille arabe du coin. Mais notre famille nombreuse a sauvé l’équipe de foot, la fanfare et l’école du village.» Après un bac littéraire, la petite dernière se lance dans la sociologie. Elle se retrouve à Londres grâce au programme Erasmus. Tout change. «Je rencontre des gens du monde entier et plus personne ne me méprise, dit-elle. Je n’avais plus besoin de me justifier ou d’avoir honte de ce que je suis. Et, pour la première fois de ma vie, je me suis sentie entièrement française.» Cette dernière phrase reviendra souvent tout au long de nos rencontres avec les expatriés.
Nawel se cherche à son retour. Elle se lance dans le journalisme, un milieu où l’entre-soi est roi et la diversité (surtout dans les postes à responsabilité) un songe. Elle galère, enchaîne les petits jobs pour payer les factures. Elle décide de partir pour Dublin, en Irlande, où elle se retrouve – après avoir vendu des sandwichs – modératrice de contenus pour Facebook. Elle gravit les échelons en interne et change de boîte. Airbnb puis Twitter (devenu X). La vie est belle. Un bon salaire et des responsabilités. Nawel décide de rentrer en France après sept années en Irlande. «Je pensais que ça allait bien se passer. J’avais fait mes preuves dans de grosses boîtes, mais non. Je postule à un tas de trucs mais je n’ai aucune réponse. Je galère aussi pour trouver un appartement à Paris. J’avais des offres d’emploi toutes les semaines en Irlande et pas une depuis mon retour en France.» Elle ne lâche pas l’affaire. La «chargée de sécurité en ligne» décroche deux entretiens. Deux réponses positives. Elle ne croit pas au hasard : «J’ai eu un entretien avec un directeur des ressources humaines maghrébin et le second, c’était en visioconférence avec un Afro-Américain parce que c’est une entreprise américaine.»
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Pour Amara, 24 ans, la religion en France reste un «tabou», surtout dans le cadre professionnel. (Dorian Prost/Libération )
La jeunesse diplômée qui pense à l’exil se ressemble dans le regard de ceux qui mettent dans le même sac les enfants d’immigrés nés en France. «Nous sommes différents. Tous les Arabes ne sont pas musulmans et tous les musulmans ne sont pas Arabes, explique Salim. Et chez les croyants, les degrés de pratique varient mais de nombreuses personnes ne cherchent pas à comprendre.» Les pratiquants, notamment les femmes voilées, sont nombreux à se projeter loin de la France ; pas forcément dans des pays musulmans.
«On est obligés de cacher un peu notre identité»
Cap au Nord. Ils ont tous les deux un parcours brillant : étudiante en M1 dans une grande école lilloise pour l’une ; en dernière année de Centrale-Lille, cursus ingénieur en développement applications mobiles et web, pour l’autre. Fatima (1), 22 ans, a grandi à Roubaix, immigration de troisième génération. Ses grands-parents, habitants de l’Algérie française, sont arrivés en métropole dans les années 50. Amara, 24 ans, originaire de banlieue parisienne, a des parents venant d’Afrique subsaharienne : Côte-d’Ivoire pour le père, Guinée pour la mère. Tous les deux, si différents dans leur histoire, partagent le même désir d’ailleurs. «Rester reviendrait à vivre dans un pays où on ne se sent pas à 100 % acceptés», résume Fatima, voile kaki accordé à sa chemise vintage, chinée en friperie, et jeans blanc. Amara approuve : «Je voudrais trouver un pays où je peux pratiquer ma religion dans des conditions plus propices.» Il dit qu’en France, la religion reste un «tabou», surtout dans le cadre professionnel. Un regret ? «On est dans le pays où on a grandi, on fait la culture de ce pays, mais on est obligés de cacher un peu notre identité.»
Fatima souffre, elle, de l’image des musulmans issus des quartiers populaires. «On les associe dans l’imaginaire collectif à délinquance et à communautarisme. Et on nous confond avec des terroristes», soupire-t-elle. Le retour de Berlin, après un séjour Erasmus, a été dur. «Deux jours après, c’était l’annonce de l’interdiction de l’abaya. Je ne me sens pas vraiment concernée, je n’aime pas porter des robes, mais après Berlin, où tout le monde se respecte…» Elle porte le voile depuis trois ans. Dans son école lilloise, elle n’a subi aucune discrimination, de la part des profs comme des élèves. Juste parfois des étonnements maladroits quand on constate qu’elle ne parle pas arabe ou que ses parents sont français. Elle flippe pour les entretiens d’embauche. Elle a une autre peur, que l’extrême droite arrive au pouvoir. Pour ces raisons, elle prévoit de chercher du travail au Canada ou en Grande-Bretagne. «Soit on reste et on aide au développement de sa ville, soupire-t-elle. Soit on part, avec un sentiment de culpabilité. La France a investi sur moi, mais cela ne lui profitera peut-être pas. Je n’ai pas l’impression qu’elle se rende compte de cette perte.»
Amel a une phobie : l’avion. Elle traverse les mers et les océans pour rejoindre les différents continents. Elle a vécu un temps au Brésil. Puis un long moment à Dubaï. Elle raconte toujours un tas d’histoires. Ses traversées en cargo ou en voiliers. «J’ai toujours su que je quitterais la France après mes études, explique l’ancienne étudiante en école de commerce. Je n’ai jamais été une victime directe de racisme mais je sentais que j’aurais moins de barrières ailleurs et qu’on ne me jugerait pas.» Amel a créé plusieurs entreprises à Dubaï dans la cosmétique. Elle travaille aussi dans la finance. Dans un café du IIe arrondissement de Paris, la trentenaire pose une question qui paraît banale : «Pourquoi les choses ne changent pas ?» Elle ne cherche pas la réponse. Elle refuse de parler de «regrets» ou de «gâchis». Elle préfère dire «tant pis» pour la France. Son retour à Dubaï est programmé pour les prochaines semaines. Elle cherche un voilier pour embarquer.
Du racisme ordinaire devenu «monnaie courante»
Omar est ingénieur en informatique. Il a tout quitté du jour au lendemain pour la Californie. Une décision «difficile mais réfléchie», «contrainte aussi». Le trentenaire, fils de Marocains, est musulman pratiquant. Il y a six mois, il était encore «bien installé». Omar a traversé le monde pour s’établir à Los Angeles avec sa femme Nadia, 30 ans, chercheuse en biologie, et leurs deux enfants de 3 et 8 ans. La réponse à «une atmosphère islamophobe» devenue trop pesante. «Nos proches nous manquent, mais on ne veut plus se cacher par peur d’être jugés», dit-il. La réalité ? Un «incident» leur a fait franchir le pas l’an dernier. «Nadia a été dénoncée par des collègues car elle portait le voile dans son laboratoire.» Des questions de sécurité ont été mises en avant. Une «fausse excuse», selon Omar, qui insiste pour dire que sa femme travaille désormais dans l’un des plus grands hôpitaux de Californie «sans que cela ne leur pose de problème». Dans son entourage, leur cas n’est pas isolé, ses deux sœurs, dont il préfère taire la profession, sont parties en Angleterre pour les mêmes raisons.
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La trentenaire Amel a préféré dire «tant pis» à la France et partir vivre à Dubaï. (Marie Rouge/Libération)
Facky, lui, raconte un tas d’anecdotes. Diplômé d’école d’ingénieur l’an dernier, il a sauté le pas il y a quatre mois pour rejoindre le Japon. Une parenthèse pour le moment. Il compte y apprendre la langue, pendant un an, et, s’il s’y plaît, s’y installer définitivement. Ici ou ailleurs mais pas en France. «J’aime mon pays mais malheureusement je n’ai plus vraiment l’espoir de vivre sereinement quand on te répète tous les jours que tu n’es pas chez toi en France.» Il raconte des expériences. Du racisme ordinaire devenu «monnaie courante». Cette fois, lors d’un contrôle d’identité alors qu’il attend sa mère, où quatre policiers le mettent en joue par crainte de ce qu’il peut avoir dans son sac. Un flingue pointé sur sa tête. Ou alors, «moins grave», mais tout aussi «fatiguant», lorsqu’un caissier de supermarché refuse de passer ses articles. Dernier épisode en date, il y a un mois, dans l’avion le ramenant en France pendant le ramadan. Il explique au personnel de bord qu’il jeûne. Une femme, assise à portée de la conversation, juge bon de donner son avis : «On est au Japon ou à Kaboul là ?»
Dans la brasserie parisienne, Nawel regarde l’heure. Elle doit retourner travailler. La pause est terminée. Une ultime question : partir ou rester en France ? «Je parle cinq langues et j’ai fait mes preuves mais mon pays a du mal à reconnaître mes compétences. C’est triste. Nos parents sont venus ici pour travailler sans faire de vagues. Ils ont accepté beaucoup de choses que je ne pourrais jamais accepter.» Nouvelle hésitation. Nouveau silence. Puis : «Je n’ai pas envie de faire semblant ou de jouer à la meuf sympa pour me faire une place. C’est terminé cette époque. Peut-être que demain j’aurai des enfants et je ne veux pas qu’ils grandissent dans une ambiance ou il faut toujours montrer patte blanche ou se justifier.» "
(1) Les prénoms ont été modifiés.
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ekman · 7 months ago
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Les deux quinquennats du sale môme autocentré auront une conséquence que les Français ne mesurent pas encore, à savoir l’épuisement des institutions qui sont sensées régir l’équilibre politique du pays. La cinquième république ne s’en relèvera pas, qui ressemble aujourd’hui à un poulet sans tête courant à contresens de sa propre histoire. Réformes sans débats parlementaires – ou alors d’apparence seulement, dans le souci du vernis démocratique – conseil d’État aux ordres, cour des comptes sous acides, conseil constitutionnel dévoyé, magistrature marxo-laxiste, police déboussolée, armée en délitement... plus rien ne ressemble à ce qui était, il y a vingt ans encore, un État menacé mais encore fonctionnel.
On pouvait croire alors que les corps constitués aideraient au maintien de l’équilibre, voire contribueraient à une forme de redressement. C’était mal diagnostiquer la profondeur de la plaie ouverte par l’intérêt financier – et gardée béante par un État profond soucieux de sauvegarder ses prébendes au détriment du bien commun. Cette “bourgeoisie d’ancien régime” (appelons-la comme ça pour remettre un cliché au goût du jour), n’a eu de cesse de faciliter les manœuvres économiques et financières entreprises par un sac de stipendiés mal élus, sous-marins de Wall Street, européistes détestés par leurs compatriotes. Ce dévoiement à grande échelle a liquidé l’esprit même de la “res publica”, espérance politique usée jusqu’à la corde, concept helléno-romain devenu gazeux à force d’être manipulé par des universitaires progressistes.
La société française ne repose plus que sur le bruit des médias qui gouvernent l’opinion à coups de sondages à façon, d’infos bidonnées, de guignol publicitaire et de mensonges rabâchés. Plus d’éducation donc plein d’associations, aucune justice mais des marches blanches, zéro cohésion pour des tonnes de subventions… l’hyper-marché France ne désemplit pas !
J.-M. M.
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solhrafn · 6 months ago
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Demain je donne une conférence de deux heures pour un public adulte de parents et d'enseignants sur les jeunes et les réseaux sociaux / éducation aux médias. Le pitch c'est de la dédramatisation, de la mise en perspective, leur rappeler que l'excès nuit en tout, qu'en tant qu'adultes faut s'investir un peu. Que le 3-6-9-12 c'est que des guidelines et que ça a fait pas mal de dégat surtout en termes de parent-shaming etc.
On passera en revue les types d'utilisations des RS par les jeunes, on rappelera qu'avant "de notre temps" tout ça existait déjà mais sous un autre forme, on leur expliquera c'est quoi cette nouvelle forme, vraiment, et comment récupérer un peu de pouvoir face à ces tentacules voleuses d'attention.
Ce sera plutôt une conférence-animée durant laquelle je les laisserai me guider et répondrai à toutes les questions, oscillant entre débat-philo et moments ex-cathedra.
Je vais au casse-pipe quasiment sans notes et sans support.
TDA for life quoi.
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transparentgentlemenmarker · 5 months ago
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Nous sommes en juillet 2024, et les Jeux Olympiques de Paris battent leur plein. La ville lumière est un melting-pot de cultures et de célébrations, accueillant des millions de visiteurs du monde entier. Mais derrière les festivités, une ombre inquiétante plane. Le député britannique Andrew Bridgen, lors d'une réunion secrète au Parlement, apprend l’existence d’un complot d'une portée inédite. Un groupe de conspirateurs au sein de l'OTAN élabore un plan diabolique pour orchestrer une attaque sous faux drapeau pendant les Jeux. Leur objectif est de faire exploser une bombe nucléaire au cœur de Paris, en accusant la Russie de l’attaque. Cette explosion serait un prétexte pour déclencher une intervention militaire massive contre la Russie, justifiée par la défense de l’Europe. L'attentat est minutieusement planifié pour se produire lors de la cérémonie de clôture, un moment où les yeux du monde entier seront rivés sur la capitale française. Alors que la date fatidique approche, Andrew Bridgen, rongé par l’angoisse, décide de révéler la vérité. Il contacte un journaliste de confiance et lui remet des documents confidentiels prouvant l’existence du complot. Le journaliste, à la recherche de la vérité, commence à enquêter, mais il est rapidement poursuivi par des agents des services secrets qui veulent étouffer l’affaire. À Paris, la tension monte alors que les autorités mettent en place des mesures de sécurité sans précédent pour les Jeux. Des indices commencent à émerger, mais ils sont immédiatement dissimulés ou dénigrés comme étant des théories du complot. La panique commence à s’emparer de la population lorsque des rumeurs d’une attaque nucléaire se répandent. Le jour de la cérémonie de clôture arrive 11 août 2024. La ville est en effervescence, les athlètes et les spectateurs se préparent pour un moment historique, inconscients du danger qui les guette. Tandis que la bombe est secrètement transportée à travers Paris, Andrew et le journaliste se lancent dans une course contre la montre pour exposer la vérité. Ils doivent faire face à des poursuites effrénées, des trahisons et des obstacles presque insurmontables. Finalement, alors que la bombe est sur le point d’être déclenchée, Andrew et le journaliste parviennent à pénétrer dans la zone de sécurité. Dans une confrontation dramatique, ils parviennent à révéler l'existence de la bombe aux autorités à la dernière seconde. Mais il est trop tard. L'explosion retentit, semant la panique et la désolation dans la capitale française. Les radiations se propagent, plongeant Paris et le monde entier dans un chaos sans précédent. Dans un contexte de panique mondiale après l'explosion, tout le monde crie au complot. Les médias et les réseaux sociaux sont saturés de théories accusant les gouvernements et les agences internationales de manipulation. Les fact-checkeurs démentent ces rumeurs, les qualifiant de pure fantaisie et de paranoïa infondée. Cependant, dans un retournement de situation stupéfiant, des preuves irréfutables émergent, démontrant que la conspiration était bel et bien réelle. Les démentis se révèlent alors embarrassants pour les fact-checkeurs, pris au piège de leur propre certitude. Le complot est enfin révélé, mais les ramifications politiques sont énormes. Les responsables de l’OTAN impliqués dans le complot sont arrêtés, et un débat international s'ouvre sur la transparence et la sécurité. Paris, tout en étant marquée par la catastrophe, se retrouve au centre d'une controverse mondiale sur la manipulation et la vérité. À suivre.
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Les Jeux Olympiques de Paris 2024 seront le plus grand événement jamais organisé en France. Ils se tiendront du 26 juillet au 11 août 2024, durant 16 jours hors du temps pendant lesquels Paris 2024 sera le cœur du monde. Les Jeux, c’est du sport, mais tellement plus encore… Une combinaison de rendez-vous culturels, de programmation artistique, et de performances diverses qui créent une expérience unique en son genre. Les Jeux, c’est un festival populaire et multiculturel qui s’adresse au monde entier. C’est une aventure qui va embarquer la France entière pour une expérience inédite. Et Paralympiques le 13 septembre 2017
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josemontoyablog · 16 days ago
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La science au service de la paix et du développement
Le champ de la science est immense. Chaque année, la Journée mondiale de la science au service de la paix et du développement permet de rappeler l'importance et la pertinence de la science dans la vie quotidienne, mais aussi d'insister sur la nécessité de faire participer le public aux débats sur les questions scientifiques émergentes.
En rapprochant la science de la société, la Journée mondiale de la science au service de la paix et du développement vise à faire en sorte que les citoyens soient informés des développements scientifiques. Elle met aussi en lumière le rôle que les scientifiques jouent dans notre compréhension de la planète, système remarquable et fragile, et dans la consolidation de nos sociétés. Cette journée offre l'occasion de mobiliser tous les acteurs - des responsables gouvernementaux aux médias, en passant par les étudiants - autour d’un thème scientifique en faveur de la paix et du développement.
Cette Journée offre l'occasion de mobiliser tous les acteurs, des gouvernements aux écoles, en passant par les médias. L'UNESCO encourage vivement la participation de chacun à cette célébration de la Journée mondiale de la science au service de la paix et du développement en organisant votre propre événement ou activité.
Thème 2024 : La jeunesse en première ligne
Cette année, la Journée mondiale de la science au service de la paix et du développement se déroulera sous l'égide de la Décennie internationale des sciences au service du développement durable (2024-2033). Elle sera l'occasion de faire participer un large public, en particulier les jeunes, à la découverte et à l'exploration du rôle de la science dans notre monde numérisé en rapide évolution. Les jeunes auront l'occasion de poser des questions à d'éminents scientifiques sur la manière dont la science affecte notre vie quotidienne et contribue à trouver des solutions aux défis les plus pressants auxquels le monde est confronté aujourd'hui.
Participez
Participez au webinaire organisé par l'UNESCO à l'occasion de la célébration de la Journée, qui aura lieu le 12 novembre 2024, de 14 h à 15 h 30 (heure de Paris), sous le thème « Pourquoi la science est importante - Engager les esprits et donner des moyens d'action pour l'avenir ». En direct du Siège de l'UNESCO à Paris (Salle XI), le webinaire réunira des spécialistes qui mettront en avant le rôle crucial de la science à la fois dans la société et dans notre vie quotidienne.
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actualiteandco · 1 month ago
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Les présidentielles 2024 aux États-Unis
Les soixantièmes élections présidentielles aux États-Unis approchent à grands pas et entre l’ancien président Donald Trump pour les Républicains et l’ancienne vice-présidente, Kamala Harris pour les Démocrates, le choix semble pour certains difficile.
Pour rappel les élections présidentielles américaines se déroulent par scrutins indirects, les électeurs élisent 583 membres du collège électoral des États Unis appelés « grands électeurs », qui élisent ensuite à leur tour le président et le vice-président des États Unis. Pour remporter les élections un candidat doit obtenir la majorité des votes c’est-à-dire au moins 270 voix, il lui faut la majorité des voix d’un état pour obtenir toutes les voix de celui-ci.
Tous les quatre ans les élections se disputent entre deux partis dominants : les Démocrates et les Républicains. Le président des États Unis, Joe Biden, étant éligible pour un second mandat, fut élu une nouvelle fois à la tête du parti démocrate tandis que son prédécesseur, l’ancien président des États Unis ,Donald Trump, lui aussi éligible pour un second mandat, fut choisi à la tête du parti Républicain. Cependant alors que le Président Joe Biden est ensevelit sous les critiques à cause de son âge (81 ans), qui l’empêcherait selon les médias d’exercer pleinement ses fonctions de président des États-Unis, c’est d’un commun accord avec son parti qu’il décide de se désister de façon inédite pour laisser sa place à sa vice-présidente Kamala Harris, le 21 juillet 2024 (elle sera officiellement choisie en août). Donald Trump et Kamala Harris désignent respectivement J.D. Vance et Tim Walz en tant que vice président.
C’est lors du débat présidentiel, le 10 septembre 2024, que les deux candidats s’affrontent pour la première fois. Tandis que l’ancienne vice-présidente met Donald Trump au pied du mur quand à son implication dans l’interdiction du droit à l’avortement dans plus de 20 États, même en cas de viol ou d’inceste, ils s’affrontent aussi sur la question de l’inflation. Donald Trump qualifie cette crise comme « probablement la pire de l’histoire du pays », tandis que Kamala Harris explique qu’après son mandat, l’ancien président des États Unis a laissé le plus haut taux de chômage depuis la Grande Dépression, et évoque avoir « nettoyé le bazar de Donald Trump ». Pour finir, les deux candidats s’affrontent sur la question de l’émigration. Donald Trump, que sa réputation de lanceur de fake News précède, frappe à nouveau en expliquant très sérieusement que les migrants mangeraient les chiens, les chats et leurs animaux de compagnie ! Suite à cela Kamala Harris ne peut répondre qu’en riant, qu’après ce genre de propos, elle pense que le choix à faire dans cette élection est clair.
Après ce débat l’ancienne vice-présidente reçoit un immense soutien, notamment de stars à grandes notoriétés telle que la chanteuse Taylor Swift.
Ainsi, les deux candidats aux présidentielles américaines proposent des programmes politiques aux antipodes.
En effet, Donald Trump propose un programme conservateur et autoritaire, basé sur la xénophobie, le protectionnisme, le déni de la situation climatique et le nationalisme chrétien. Il souhaite avant tout obtenir, en tant que président, le pouvoir absolu sur le pouvoir exécutif. Son programme est lourdement critiqué.
Pour finir, Kamala Harris propose un programme plus modéré et socialiste, qui repose sur la baisse de l’inflation, le droit à l’avortement, l’aide au pays en guerre tels que l’Ukraine ou la situation à Gaza et l’investissement dans les énergies renouvelables.
Entre ces deux candidats aux programmes opposés les sondages semblent très serrés. En effet, chacun gagne de plus en plus de popularité, pour Donald Trump, depuis la tentative d’assassinat dont il a été victime le 13 juillet, et pour les démocrates, depuis le désistement de Joe Biden. D’après Le Parisien, fin août, la vice présidente atteignait 47,25 % des attentions de votes pour 43,56% pour Donald Trump.
Qui sera le nouveau président ou la nouvelle présidente des États Unis ? Pour le savoir rendez-vous le mardi 5 novembre 2024 !
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rapha-reads · 6 months ago
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Un truc marrant dont je viens de me rendre compte, après avoir regardé deux-trois vidéos de Clément Viktorovitch, c'est que je connais pas la gueule de tous ces gens dont on entend parler à longueur de temps dans les médias. Parce que j'ai pas la télé, je regarde jamais la télé, toutes mes infos viennent de la radio. Donc je me retrouve parfois en mode "Oh, c'est lui, la fameuse ordure Pascal Praud ? Ah c'est à ça qu'il ressemble, Bardella ? Eh, c'est ça sa tronche à Enthoven ?". Très fun. Au courant d'une grande partie des "débats" et "actualités" (avec plein de guillemets) de la scène politique française, par contre me demande pas de les identifier dans une partie de Qui Suis-Je XD.
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leonlafricain · 4 months ago
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Voilà les daubes qui vont prendre place après la disparition des merdes que sont C8 et NRJ12... Réel TV une chaîne soutenue par un milliardaire tchèque dont l'agenda n'est pas très clair et dont l'ambition est de faire du débat tout en pratiquant la concentration dans les médias. Gageons que cela va surtout se concrétiser par une propagande parée des atours de la pensée et de la démocratie inspirée par le printemps républicain et toute la clique de faussaires qui y collaborent, Barbier, Enthoven , Fourrest, Gisbert alias demi couille molle et bien d'autres merdeux clairement positionnés sur l'islamophobie, le sionisme, le libéralisme économique, l'instrumentation des services publics à des fins privées, l'antiracisme à géométrie variable et le néo colonialisme. Ça promet....
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grompf3 · 6 months ago
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Ne vous laissez pas impressionner parce qu'on vous dit qu'il y a "une étude" - exemple avec Louis Fouché... et quelques autres !
Je reviens sur cette vidéo de la RTS consacrée à Louis Fouché.
Regardez cet extrait. On parle d'une étude.
Vous voyez le truc ?
Un préprint. Une pré-publication.
J'ai découvert plein de trucs en m'intéressant à la désinformation sur le Covid et les vaccins. Notamment plein de trucs utilisés pour embrouiller le débat public avec l'argument du "il y a une étude qui dit ceci".
Je vais vous causer de quelques uns de ces trucs.
1. Le preprint
Le truc utilisé ici.
Un préprint, en théorie, ça devait servir à favoriser le débat scientifique et à partager certaines informations rapidement. Un projet d'article est rendu public.
Comme ça les scientifiques peuvent y jeter un œil, commenter, etc.
En attendant la publication en bonne et due forme dans une revue sérieuse, après vérification.
Sauf que le système à été largement détourné. Et le préprint est devenu un moyen de s'adresser aux médias et au grand public en racontant n'importe quoi sous une apparence sérieuse.
Et que ce soit les internautes lambda comme les journalistes professionnels, on voit ainsi des gens commenter telle étude qui dit ceci ou cela... Alors qu'il peut s'agir d'un texte pourri fait n'importe comment et qu'aucune revue sérieuse ne publiera jamais.
Ce n'est de toutes manières pas le but d'être vraiment publié. Le but c'est juste d'impressionner le public en disant "il y a une étude".
Vous avez un autre magnifique exemple ici. L'ultime grand coup d'éclat de Didier Raoult avant de quitter la direction de l'IHU. Une étude pourrie (et plus que douteuse sur le plan éthique comme légal) "démontrant" l'efficacité de l'hydroxychloroquine.
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Un préprint.
Qui a d'ailleurs été retiré du site.
Qu'importe.
Ça a fait une grosse annonce, il y a eu un buzz sur les RS et les sites complotistes se sont rués dessus. Et on a pu dire qu'une étude prouvait l'efficacité de l'HCQ contre le Covid.
2. La lettre à l'éditeur
Vous écrivez une lettre à un éditeur d'une revue scientifique. La lettre est publiée. Et ensuite la lettre est partagée et diffusée en étant présentée comme un "article scientifique".
Ça vous paraît grossier comme truc ?
Et bien je vous rappelle que c'est avec un truc du genre que Raoult avait lancé le buzz de la chloroquine au début de la pandémie.
Des toubibs chinois avaient écrit une lettre à un éditeur annonçant que la chloroquine (la chloroquine, pas l'HCQ...) avaient selon eux un effet bénéfique face au Covid.
Et Raoult, dans sa vidéo "fin de partie" avait annoncé que des chercheurs chinois avaient mené une étude sur la chloroquine et que ça venait de sortir. En fait, tout ce qu'il y avait, c'était une lettre à un éditeur et la promesse de bientôt publier une étude en bonne et due forme.
J’avais été interviewé par la télévision chinoise. On m’avait demandé les conseils que je donnais aux Chinois et ce que j’attendais des Chinois, que je considère comme les meilleures équipes de virologie au monde. Je leur ai dit, "j’espère que très très vite les Chinois nous donneront les résultats d’une première étude sur l’efficacité de la chloroquine sur les coronavirus." Et ça vient de sortir. C’est efficace sur les coronavirus avec 500 mg de chloroquine par jour pendant 10 jours. Il y a une amélioration spectaculaire et c’est recommandé pour tous les cas cliniquement positifs d’infection au coronavirus chinois. Donc c’est une excellente nouvelle. C’est probablement l’infection respiratoire la plus facile à traiter de toutes, la moins chère. Et donc ce n’est pas la peine de s’exciter, il faut travailler. Ce n’est pas la peine de s’exciter et de promettre les vaccins dans 10 ans.
Je vous avait parlé de ça dans un billet de blog d'ailleurs.
Tout le scandale de la chloroquine a démarré lorsqu'un toubib à Marseille a publié une vidéo évoquant l'existence d'une étude en se basant sur une simple lettre à l'éditeur écrite par 2-3 toubibs.
Les chercheurs chinois en question avaient fini par publier un préprint, qui n'aboutira jamais à une authentique publication.
3. Les revues contrôlées par les copains
Continuons avec le buzz de la chloroquine.
Après sa fameuse vidéo "fin de partie", Raoult a publié une étude, souvent désignées comme l'étude "Gautret & Al." (du nom du 1er auteur), qui démontrait l'efficacité de l'hydroxychloroquine associée à un antibiotique, azithromycine... Oui, la chloroquine avait entre-temps été remplacée par son dérivé, l'HCQ.
Étude révisée en même pas 1 journée (révision qui aurait dû prendre des semaines).
Étude surtout publiée chez des gens travaillant avec Didier Raoult.
Des tas de gens se sont penchés sur cette étude qui fait l'unanimité : c'est de la merde, de la désinformation criminelle.
Des patients qui disparaissent de l'étude (Raoult a décidé que les patients traités à l'HCQ et décédés ne devaient pas être comptés), des groupes pas comparables, etc. Et des bizarreries qu'on n'arrive pas à expliquer à moins de considérer le recours à de la fraude.
Et donc ça a été validé en 24 heures.
Par une revue dirigée par des copains.
4. Les revues prédatrices
Vous montez une revue scientifique qui a l'air tout-à-fait sérieuse, sauf que vous publiez n'importe quoi du moment que les auteurs paient et que ça à l'air plus ou moins sérieux.
Plus ou moins.
Parfois plutôt moins que plus d'ailleurs.
Un groupe de jeunes scientifiques avaient mis le phénomène en évidence grâce à un canular grotesque qui avait abouti pourtant à une publication dans une de ces revues.
Ils ont ainsi "démontré" l'efficacité de l'hydroxychloroquine contre les accidents de trottinette. Oui, c'est complètement crétin. Et si vous lisez l'article en question, vous verrez que c'est juste hallucinant.
Ce canular avait été fait en réaction à une "étude" publiée dans la revue prédatrice en question, l'Asian Journal of Medicine and Health, sensée "prouver" l'efficacité de l'HCQ. Cette "étude", était l'œuvre d'une bande de comploplos organisés au sein d'un collectif regroupant notamment Violaine Guérin et Martine Wonner, "Laissons les prescrire".
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Après la publication de l'article bidon sur les trottinettes et l'HCQ, forcément que pas mal de monde a pigé ce que valait l'argument du "on a publié une étude".
Vous trouverez pas mal de littérature sur les revues prédatrices, qui sont un souci pour le monde de la recherche.
5. Les actes des colloques
Vous donnez une conférence dans un colloque scientifique. Les conférences du colloque en question donnent lieu à des articles en résumant le contenu.
L'article résumant votre conférence est alors diffusé et présenté comme une "étude" (ou comme "un article scientifique"), même s'il y a eu 0 contrôle.
Je ne sais pas si le truc est très utilisé. À dire vrai, je n'ai qu'un seul exemple en mémoire.
Mais c'est un très joli exemple et je tiens à vous le raconter.
Une histoire de vaccins, d'effets secondaires dévastateurs et de compléments alimentaires.
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En novembre 2021, un article scientifique mettant en évidence un risque élevé de troubles cardiaques graves chez les personnes vaccinées faisait un carton sur les RS auprès de nos amis les comploplos.
Un article sérieux. En apparence.
Sauf qu'en fait, c'était juste un toubib qui s'était retiré de la médecine pour monter un business de compléments alimentaires et qui avait participé à un colloque. Il y avait fait des prédictions totalement apocalyptiques sur les troubles cardiaques que provoqueraient dans les années à venir les vaccins anti-covid... Tout en proposant subtilement un complément alimentaire sensé prévenir ces troubles cardiaques. Complément alimentaire qui figurait dans l'assortiment du petit business de notre brave toubib.
Ce cardiologue résume la chose :
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Et si vous voulez des explications plus détaillées :
Bref, un truc pourri de chez pourri et même un gars sans connaissances scientifiques particulières, comme moi, pige facilement les arnaques derrière cette histoire.
6. En rester au titre
Vous prenez un article scientifique tout-à-fait sérieux dont le contenu ne va pas du tout dans votre sens. Et vous y allez au culot, pariant sur le fait que les gens ne vont pas aller vérifier le contenu.
Et vous citez l'article comme source pour étayer votre bullshit.
Très utilisé.
J'avais un joli exemple en Belgique. C'était en septembre 2021. Un collectif avait publié une lettre ouverte sous le nom de "Factor V". En résumé on vous expliquait que le Covid c'était pas si grave que ça, que les vaccins c'était pas si sûr que ça, ni si efficace que ça, ce genre de trucs.
Bernard Rentier, virologue à la retraite, ex-recteur d'université, était dans le coup. Et qqn a eu l'idée de lui demander de sourcer les affirmations contenues dans la lettre ouverte.
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Il s'en était suivi une liste de sources... Dont certaines contredisaient complètement le propos de la lettre, pour autant que l'on se donne la peine de les lire.
Exemple avec ce rapport des autorités du Royaume Uni sur les effets secondaires du vaccin.
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Oulala, on parle des "adverses reactions" ! Ça prouve bien qu'il y a un problème.
Sauf que si vous lisez la conclusion, ça va, y'a pas de quoi paniquer :
Vaccines are the best way to protect people from COVID-19 and have already saved tens of thousands of lives. Everyone should continue to get their vaccination when invited to do so unless specifically advised otherwise. As with all vaccines and medicines, the safety of COVID-19 vaccines is being continuously monitored. The benefits of the vaccines in preventing COVID-19 and serious complications associated with COVID-19 far outweigh any currently known side effects in the majority of patients.
Et ça, c'est donc une source sensée étayer l'affirmation suivante, contenue dans la fameuse lettre :
d. les vaccins actuels entraînent des effets indésirables rares mais graves, dont l'ampleur est sous-estimée et insuffisamment signalée. La déclaration des effets indésirables par les médecins généralistes et hospitaliers et par les vaccinés serait actuellement largement insuffisante;
Et je vous parle pas d'une bande de petits twittos anonymes amateurs d'Illuminati et de Lune creuse. Non, c'était du beau linge qui avait rédigé et signé ce truc.
Et il y avait 2-3 autres exemples du même genre dans les sources fournies par monsieur le recteur honoraire de l'Université de Liège. J'avais raconté ça ici :
Autres trucs
Il y a sûrement d'autres trucs qui m'échappent, auxquels je ne pense pas. Et je ne veux pas tout développer.
Mais on peut citer en vrac encore :
Faire allusion à des études... Sans les citer. Et balancer un "faites vous-même vos rechercher" à celles et ceux qui demandent à voir.
Les citations déformées ou tronquées tirées d'articles sérieux.
Les revues d'apparence sérieuse mais sans peer review, sans vérification (comme dans cette exemple)
La fraude pure et simple : des données bidonnées pour tromper l'éditeur et les réviseurs (et le lecteur)
Et je vous laisse réfléchir si vous avez encore d'autres trucs en tête pour raconter n'importe quoi en faisant croire que c'est le résultat d'une recherche scientifique digne de ce nom.
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Et puis, au risque d'insister, je vous invite encore une fois à jeter un œil à toute la vidéo sur Louis Fouché et à la partager. C'est très intéressant.
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lucborell · 5 months ago
Video
BOUCHE A BOUCHE par BLEC Via Flickr : www.pcagalleryart.com/lucborell-art-digital www.instagram.com/lucborell Lien ci dessous vers ma dernière publication Link below to my last post www.blurb.fr/b/8361063-photophones
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thebusylilbee · 4 months ago
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"Vers un bouleversement, mais à petits pas. L’Arcom, l’autorité de régulation de l’audiovisuel, a rendu publique le 18 juillet sa délibération concernant le respect du « pluralisme des courants de pensée et d’opinion ». Désormais, au lieu de contrôler seulement le temps de parole des responsables politiques à la radio et à la télé, afin de s’assurer que les divers courants politiques y ont droit à la parole de manière équitable, le gendarme de l’audiovisuel prendra en compte l’ensemble des participant·es aux programmes.
Objectif : lutter contre l’installation sur les antennes d’un déséquilibre « manifeste et durable » dérogeant aux principes du pluralisme politique, au sens large. Mais sans renouveler fondamentalement la manière dont l’Arcom opère. [...]
« Une évolution importante », qui était attendue depuis le 13 février dernier, date à laquelle le Conseil d’État, plus haute juridiction administrative, a demandé à l’Arcom de mieux veiller au respect du pluralisme par les médias qu’il contrôle en général, et par CNews en particulier.
Saisi par Reporters sans frontières (RSF) en 2021, qui lui demandait de mettre en demeure la chaîne d’information de Vincent Bolloré pour manquement à ses obligations relatives à l’honnêteté, à l’indépendance et au pluralisme de l’information, le gendarme de l’audiovisuel avait refusé. Début 2023, Roch-Olivier Maistre [président de l'ARCOM] avait même assuré que « CNews respecte strictement le pluralisme politique ».
Le Conseil d’État, pas franchement du même avis, avait donné raison sur presque toute la ligne à RSF, estimant pour la première fois que le respect du pluralisme devait tenir compte de « l’ensemble des participants aux programmes diffusés, y compris les chroniqueurs, animateurs et invités ». À charge pour l’Arcom de trouver, dans les six mois suivant la décision, le moyen de s’assurer du contrôle de cette obligation renforcée. [...]
Roch-Olivier Maistre et ses troupes traqueront désormais, a-t-il indiqué, le « déséquilibre évident ou, pour employer une expression à la mode, systémique, structurel, qui saute aux yeux ». Pour retenir leur attention, il faudra que ce déséquilibre soit aussi durable : il sera scruté sur une durée de trois mois pour les chaînes et radios classiques, et sur un mois pour les chaînes d’info en continu.
Pour se faire son avis, le régulateur s’appuiera sur « un faisceau d’indices » : la diversité des intervenant·es sur les plateaux, la diversité des thématiques faisant l’objet d’émissions, et la pluralité des points de vue exprimés sur chaque thème. « Est-ce qu’on est monocolore, monothématique, mono-intervenant ? », a traduit Roch-Olivier Maistre. [...]
Comme aujourd’hui, le gendarme de l’audiovisuel attendra la plupart du temps d’être saisi par des signalements pour se pencher sur un cas. Son attention se portera principalement sur les émissions d’information et « sur les programmes qui concourent à l’information », comme les débats et autres tablées d’éditorialistes, mais aussi les émissions d’infotainment.
Pas de grande surprise
[...] À vrai dire, on ne voit que les médias de Bolloré pour être gênés par les changements annoncés. Le recours de 2021 de RSF s’appuyait en particulier sur une étude de François Jost, sémiologue et professeur émérite à l’université Sorbonne-Nouvelle, qui avait démontré qu’en une semaine sur CNews, « les invités de droite et d’extrême droite [représentaient] plus des trois quarts des présences en plateau (78 %) ».
Précisément, sur le papier, la chaîne ne franchissait pas la ligne parce que, parmi les fers de lance de l’ultraconservatisme qu’elle promouvait, les journalistes étaient plus nombreux que les représentant·es de parti, et échappaient donc aux décomptes. L’Arcom va bientôt répondre une seconde fois à RSF, sur la base du nouveau cadre qu’elle vient de fixer.
La chaîne d’info a donc du souci à se faire. Tout comme sa petite sœur C8, théâtre des outrances de Cyril Hanouna, de plus en plus droitières au fil des mois, et Europe 1, la radio absorbée en 2020 par Vincent Bolloré, et qui n’a désormais plus rien à envier aux autres médias du groupe en termes de tonalité.
Rappelons que dès l’annonce de la dissolution par Emmanuel Macron, Sophie Davant a été éjectée d’Europe 1 pour faire de la place à Cyril Hanouna, qui a, trois semaines durant dans sa quotidienne d’une heure trente, fustigé l’alliance des partis de gauche et déroulé le tapis rouge aux candidat·es d’extrême droite.
[...]
À elles deux, C8 et CNews ont essuyé depuis 2012 plus de 45 sanctions de l’Arcom et de son ancêtre le CSA, pour un total de 7,5 millions d’euros d’amende (dont plus de 7 millions pour C8). Sans effet aucun sur leur manière de traiter l’actualité et de favoriser les thèmes et les prises de position chères à l’extrême droite.
Et jamais l’Arcom n’est allée jusqu’à prononcer les sanctions les plus sévères que lui autorise la loi, comme la suspension d’une émission ou, en dernier recours, le retrait de l’autorisation d’émettre à la chaîne dans son ensemble.
Avant la fin juillet, l’Arcom devra néanmoins faire un choix décisif, en réattribuant ou non à Bolloré les fréquences des ses deux chaînes controversées. L’autorité doit en effet trancher sur le renouvellement de l’attribution des fréquences des quinze chaînes de la TNT. Les auditions dans ce cadre, qui se sont achevées le 17 juillet, n’ont pas montré que les lieutenants de Bolloré avaient l’intention de changer quoi que ce soit à leurs méthodes.
Quelle que soit sa décision, l’Arcom a d’ores et déjà du pain sur la planche pour appliquer les nouvelles règles, car elles s’appliquent rétroactivement à compter du 13 février dernier, date à laquelle le Conseil d’État a rendu sa décision. Nul doute que l’autorité de régulation aura matière à se pencher de nouveau régulièrement sur les outrances des médias Bolloré.
Roch-Olivier Maistre a indiqué avoir déjà été saisi de plusieurs signalements sur le respect du pluralisme des opinions. « Le régulateur sera très attentif sur ce sujet, qui est central pour notre vitalité démocratique », a-t-il promis."
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ekman · 9 months ago
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Voici le visage du commissaire du peuple délégué à la censure pour la France, visa d’exploitation UE n°8563447. Cette sympathique tête d’abruti porte de nombreuses casquettes, toutes déformées par sa macrocéphalie gênante et sa réthorique de jésuite marxiste. 
Il s’appelle Christophe Deloire et il est à la tête (haha) de Reporters Sans Frontières, la fameuse assoce qui contribua, en des temps reculés, à la défense de quelques correspondants, photographes et autres reporters menacés, engeôlés, torturés... parfois butés. On se souvient d’ailleurs que son co-fondateur, l’affreuse girouette Ménard, y agit pendant de longues et néanmoins utiles années. ONG de terrain à sa création, “RSF” est progressivement devenue une sorte de chapelle morale à la con pour gauchiste en phase de recyclage, profil 45/55 ans, directeur des rédactions, déjà un divorce, une bicoque à Ré et les gosses HP en garde partagée. Aujourd’hui, “RSF” est une petite usine à gaz armée d’un budget annuel de huit millions d’euros (subventions publiques, mécénat et “fondations” sorosiennes à hauteur de 80 %), finançant la bagatelle de trois millions de “ressources humaines”. C’est vous dire si on est contents pour eux, leurs émoluments et leurs notes de frais. 
Cependant, notre carriériste ne se contente pas de ce job, car il est aussi directeur et vice-président du Centre de Formation des Journalistes, sorte de Saint Cyr pour futurs encartés du mainstream, escabeau vers la dynamique cooptatrice si chère à nos élites. Last but not least – comme écrivent encore les rescapés de la presse des années 2000, il a récemment été désigné pour occuper la tête des États Généraux de l’Information, énième pustule macroniste sensée réfléchir à la meilleure façon de bâillonner tout ce qui ne récite pas correctement la doxa informationnelle.
Ce tout petit Monsieur, cette authentique pompe à merde pour paraphraser Magritte dans son adresse à un critique acerbe, a conduit de main assurée une opération contre l’Arcom, via le Conseil d’État, au motif que la chaîne CNnews dérogerait de manière éhontée à la nécessaire représentation, sur son antenne, de sensibilités politiques diversifiées. Oui, CNews ne proposerait qu’une longue succession d’éditos et de pseudo-débats ultra fachos, indignes de la rayonnante démocratie française. Ne serait-il pas temps de sucrer leur fréquence à ces fumiers réacs, pense en substance ce petit Béria de bac à sable ? Cependant, es-tu certain de ne pas t’être trompé de cible ? Ne pensais-tu pas plutôt à la totalité des médias du service dit public ? Franchement, on se demande quel genre de promesse on a bien pu te faire pour que tu t’abaisses à ce point. Au pouvoir qui nous accable, tu sers le plat le plus dégueulasse qui soit, celui de la censure d’épuration, celle qui traduit un désir de vengeance amère. Ce qui te fait chier, Christophe Deloire, c’est qu’un média que tu ne pourras jamais contrôlé – et qui dit le contraire de ta Pravda publique en exposant les faits de la réalité de ce pays, puisse encore seulement respirer et laisse respirer des millions de Français. Ces Français-là – qui représentent quand même plus de la moitié des suffrages exprimés – te conchient, toi et ta clique de plumitifs vendus à un projet extra-territorial dont tu sers les desseins absurdes en pensant honorer tes vieilles lunes socialistes. 
Tu voudrais vivre comme Robespierre mais tu as peur de l’échafaud, tu voudrais mourir comme Marat mais tu ne te feras qu’enculer sous la douche. Pauvre toi, petit homoncule au crâne rempli de sérum égalitaire. Tu te crois pur et vertueux alors qu’il suffit d’observer ton regard vide pour comprendre que tu agis sur le seul fil de ton ambition démesurée. Ton envie de nuire est inversement proportionnelle à la taille de ta bite. Comment je le sais ? Sur le plateau de CNews où tu pensais pouvoir faire le bravache, tu t’es retrouvé le slip sur les chevilles, bizuté par d’ignobles nazis en colère. J’ai bien ri à observer ton désarroi. Tout compte fait, je te remercie pour ce moment passé chez ton vieux pote Bolloré.
J.-M. M.
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francaistoutsimplement · 5 months ago
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Cette fois ci, ils bougent! Cela ne se passe plus comme prévu!
Editorial: Ne vous laissez pas influencer par les cris d’orfraie de la classe politicienne, un abcès est en train de crever, des hypothèques se lèvent.
Personne ne peut être satisfait lorsqu’un parti politique, lorsque qu’une ancienne boutique du style de celle de Jean Marie le Pen accède à des scores électoraux de l’ordre de 30%.
Personne sauf les fachos, les vrais! Ceux qui sont cachés dans l’ombre derrière les Macron et sa clique.
D’abord un peu de logique; si le parti fondé par Jean Marie le Pen n’a cessé de grimper aux élections et dans les sondages, à qui la faute?
Qui a paupérisé les masses, qui a tué le parti communiste, qui a avili de jaune les syndicats, qui a vidé le débat démocratique de tout contenu, qui a vendu la souveraineté de la France au capital local, européen et mondial, qui a abandonné toute volonté de défendre les Français face aux coups de boutoir de l’étranger et a fait alliance avec le monde extérieur contre les classes françaises défavorisées?
Qui a balancé des insultes, des injures , des ignominies sur le petit peuple d’en bas?
Tous les pouvoirs qui se sont succédés ont produit la paupérisation, la déchéance, le déclassement, le sentiment de perte de dignité et tous ont tué l’avenir. Ils ne savent promettre que toujours plus, plus d’effort, moins de récompense, moins de reconnaissance, plus de servitude, moins de liberté .
Les 30% qui osent voter pour le RN sont objectivement courageux, je ne sait pas si ils le sont subjectivement, mais en termes sociaux et historiques ils se lèvent pour dire «non» comme ils ont essayé de dire «non» au moment des Gilets Jaunes par exemple.
Ce sont, j’ose le dire des forces de vie qui s’élèvent face à des forces de mort car, qu’on le veuille ou non, le capital qu’il soit financier, économique, culturel, ou symbolique pour reprendre les catégories du merveilleux Bourdieu, ce capital multiforme est toujours concrétisation des forces de mort, des forces qui veulent emprisonner la vie; celle des autres au profit de la leur.
Il est évident que ni Bardella ni Marine ne sont conscient du rôle historique qu’ils jouent, ce rôle est joué a travers eux par les forces qui traversent la société française .Ils sont des instruments au même titre que Macron est l’instrument du fétiche Pognon.
Le Vote RN , le RN, les couches qui votent RN ne sont certainement pas conscientes du rôle historique qu’elles jouent, cela les dépasse, mais ce rôle consiste à bouleverser l’échiquier, à renverser la table ou les nantis et les riches et les planqués se gobergent.
Bien sur que le RN ne peut gouverner , sa fonction ancienne tribunitienne est maintenant dépassée, sa fonction est de dire/montrer: maintenant c’est fini on remet tout cela sur ses pieds, Et on on réintègre le peuple dans le jeu dont il a été exclu.
Les 30% du RN sont le premier signe que la glaciation politique scélérate mise en place par Mitterrand au début des années 80 est en train de fondre, le réaménagement, la recomposition sont enfin lancés, l’hypothèque sur la future présidentielle est en train d’être levée.
Les bobos, les gôches, les petits bourgeois qui poussent ces fameux cris d’orfraie sont des mystifiés, ils sont les boucliers qui protègent le grand capital, le grand business exploiteur. Celui qui fait donner ses troupes comme il le fait toujours, en restant planqué, mais ses médias veillent, ce sont eux qui fournissent aux mystifiés les étendards des faux combats.
Si encore ces gens avaient étudié le fascisme et étaient capables de comprendre que précisément le vote populaire et populiste est une réaction contre le fascisme soft des gouvernants, que ces gouvernant sont au service d’une élite du pognon exactement comme dans les années 20/30
Aucune culture, aucune réflexion, ils gobent, ils gobent et ils se font mystifier de bout en bout sur tous les grands thèmes imposées par le Grand Capital; -guerre contre la Russie -soutien d’Israël -immigration -woke -paupérisation- décroissance- climat etc
Les laissés pour compte qui ont rejoint/voté pour le RN doivent être réintégrés à la vie politique, personne n’a le droit de les exclure ou de décréter qu’ils puent! D’une certaine façon ils représentent les forces de vie et de résistance face à la mort qui saisit enserre notre société.
Les bourgeois qui stigmatisent le vote RN et veulent le nullifier feraient mieux de se montrer utiles et créer par exemple un Comité de Vigilance crédible dont la fonction serait d’analyser et de contrôler les initiatives et propositions du RN afin d’être sur qu’il ne dérive pas.
En attendant, le peuple, lui, doit s’approprier le RN, il doit le faire sien et cette fois ne pas accepter d’être dépossédé.
(Source : Bruno Bertez) 23/06/2024
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valerielemercier · 1 year ago
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Crimes et dénis
Je suis un producteur et un distributeur de films au service du cinéma. Je n’ai guère l'habitude de participer à des débats publics. Mais avant d'aller plus loin, et dans le souci d'éviter tout malentendu, je tiens à préciser que je considère la pédophilie comme l'un des crimes les plus monstrueux qui soient. Plus largement, je condamne sans appel toute violence infligée à autrui, et singulièrement à un être en position de faiblesse. Et bien entendu, je rends hommage à tous les mouvements actuels de libération de la parole pour le respect des femmes.
Au-delà de mon métier et de ma passion, je reste un citoyen marqué par une culture européenne qui porte un regard sur son époque. Et bien que nous vivons dans une démocratie dont les institutions sont garantes de nos libertés publiques, j'ai le sentiment qu'un simple Tweet peut à l'heure actuelle faire basculer l'opinion et envoyer une femme ou un homme sur l'échafaud. Au lieu de peser les arguments, à charge ou à décharge, et de garder un certain recul pour se forger sa propre opinion, on se rallie à celui qui hurle le plus fort sur la Toile.
C'est dans ce contexte que je souhaite, m'exprimer sur Woody Allen parce que son cinéma a accompagné mon adolescence et a illuminé ma vie. Autant dire que je suis profondément touché par ce qui arrive aujourd'hui et qu'il me tient à cœur de tenter de rétablir les faits.
Je suis sidéré par le déferlement de haine que provoque l'affaire Woody Allen, particulièrement aux États Unis & sur les réseaux sociaux, par le manque de rigueur de certains médias, par la meute qui condamne sans chercher à savoir, par le mélange approximatif des témoignages. On a le sentiment d'évoluer dans un monde sans nuance, sans débat apaisé concernant un homme qui, je le rappelle, a été innocenté en 1993.
La haine atteint à présent des sommets d’ignominie. Et pourtant, il suffit de lire et d'examiner avec attention, et sans parti-pris, les faits et rien que les faits. C'est la démarche  que j'ai choisi d'adopter pour comprendre. Simplement pour savoir et approcher la vérité : aurais-je travaillé aux côtés d'un pédophile pendant tant d'années ?
J'ai lu énormément, consulté des documents d’époque, et pris connaissance de témoignages. 
Woody Allen a fait l'objet de deux enquêtes sérieuses, voire féroces, a été entendu par quatre pédopsychiatres, des policiers et des juges et été soumis à l'épreuve du détecteur de mensonges. Le résultat a été inversement proportionnel aux moyens spectaculaires déployés : pas la moindre preuve de culpabilité n'a été rapportée ! 
Essayons plus précisément de s’en tenir qu’aux faits : 
Woody Allen est accusé d'avoir agressé sexuellement Dylan Farrow, fille adoptive du réalisateur et de Mia Farrow alors âgée de 7 ans, le 4 août 1992, soit près de quatre mois après la révélation de la relation entre le cinéaste et Soon-Yi Previn, fille adoptive de Mia Farrow.
Suite aux accusations de Mia Farrow, une enquête judiciaire est menée par la Connecticut State Police qui s'appuie sur l'expertise du Yale-New Haven Hospital. Après plusieurs interrogatoires, dont neuf avec Dylan menés entre septembre et novembre 1992, les experts concluent que la petite fille n'a pas été agressée sexuellement par Woody Allen. Ils repèrent ainsi de nombreuses incohérences dans son témoignage et un manque flagrant de spontanéité, suggérant qu'elle a été manipulée, et préparée, par sa mère.
En février 1993, un article du Los Angeles Times révèle que la nounou de Dylan, Monica Thompson, a été contrainte par Mia Farrow de faire une déposition à charge contre Woody Allen, puis qu'elle a choisi de démissionner lorsque la pression est devenue insupportable.
En mars 1993, Mia Farrow reconnaît elle-même qu'au cours de deux examens médicaux, Dylan n'a pas présenté de blessure sexuelle.
En avril 1993, le docteur John Leventhal, qui a piloté l'enquête conduite par le Yale-New Haven Hospital, déclare sous serment que Dylan a été conditionnée par sa mère pour diaboliser Woody Allen et le considérer comme un violeur. Il est également frappé par le fait que la petite fille lie systématiquement les attouchements présumés dont elle a été l'objet à la relation de son père avec Soon-Yi et par sa manière de plaindre sa mère qui, dit-elle, a gâché sa carrière à cause de Woody Allen.
En septembre 1993, le procureur du Connecticut abandonne les poursuites contre Woody Allen, tout en maintenant qu'il a de "solides raisons" de penser que Dylan dit vrai. 
Ce que n’a jamais nié Woody Allen qui a toujours affirmé que Dylan croyait fortement ce qu’elle affirmait. S'il est innocenté sur un plan juridique, la décision du juge laisse planer sur le cinéaste un malentendu, Allen convoque une conférence de presse au cours de laquelle il qualifie le procureur de "irresponsable".
En octobre 1993, les services sociaux de New York rendent leur conclusion au terme d'une enquête profonde de 14 mois : aucune preuve crédible n'a été rapportée concernant les allégations de Dylan.
En 2014, Dylan Farrow s'exprime publiquement sur cette affaire dans les colonnes du New York Times.
En février 2014, Moses Farrow, fils adoptif de Mia Farrow et Woody Allen, prend la défense du cinéaste dans le magazine People : "Ma mère a gravé en moi une haine à l'égard de mon père pour avoir détruit la famille et agressé ma sœur. Et je l'ai détesté pour lui faire plaisir durant de nombreuses années. Je sais aujourd'hui qu'il ne s'agissait que d'une vengeance pour lui faire payer sa relation amoureuse avec Soon-Yi. Bien sûr que Woody n'a pas violé ma sœur. Elle l'aimait énormément et elle était toujours très heureuse lorsqu'il nous rendait visite. Elle ne s'est jamais enfuie en le voyant jusqu'à ce que ma mère réussisse à instaurer un climat de peur et de haine à son égard".
Profitant du climat de suspicion généralisé qui règne actuellement à Hollywood, Dylan publie une tribune dans le Los Angeles Times en décembre 2017 pour dénoncer, selon elle, l'impunité de Woody Allen.
Le 18 janvier dernier, elle réitère ses accusations dans sa première interview télévisée sur le sujet, diffusée sur la chaîne CBS sans qu’aucun élément nouveau ne justifie une réouverture du dossier. 
Le 19 janvier, Moses Farrow réitère sur Twitter son démenti sans qu’aucun organe de presse ne relaie cette information. 
Il est important, par ailleurs, de démêler le vrai du faux et de préciser certaines vérités :
« Soon-Yi était la fille adoptive de Woody Allen et de Mia Farrow". Faux : elle a été adoptée par Mia Farrow et André Previn, à qui elle était alors mariée, en 1978, soit deux ans avant que Woody Allen et Mia Farrow n’entament une relation amoureuse.
"Woody Allen et Mia Farrow vivaient sous le même toit". Faux : Mia Farrow habitait avec ses enfants dans son propre appartement et Allen, dans le sien. Le cinéaste n'a d'ailleurs jamais passé une seule nuit chez Mia Farrow.
"Soon-Yi considérait Woody Allen comme une figure paternelle". Faux : elle le voyait comme le compagnon de sa mère, d'autant plus qu'il ne l'a pas élevée. André Previn était son père adoptif.
"Soon-Yi était mineure quand elle a entamé une relation avec Woody Allen". Faux : elle avait 19 ou 21 ans (il y a en effet un doute sur sa date de naissance qui est 1970 ou 1972)
Toutes les conclusions des experts sont  claires et accessibles. Celui qui prend la peine de les étudier doute du bien-fondé de cet acharnement méticuleusement planifié – ou plutôt, ne doute plus : cette affaire n'en est pas une puisqu'elle repose, si l'on en croit la justice, sur des allégations mensongères uniquement destinées à salir un homme. 
Cette affaire me fait penser aux sorcières de Salem qu'Arthur Miller avait si judicieusement utilisées dans sa pièce comme allégorie du maccarthysme. Si les pratiques sordides de plusieurs hommes d'influence à Hollywood méritent largement d'être dénoncées et jugées, soixante-dix ans après la liste noire, la campagne de calomnies et de dénonciations recommence : l'histoire bégaie, le vitriol se répand à nouveau et des destins sont brisés pour rien, comme si les enseignements de l'hystérie anticommuniste n'avaient pas été tirés. Il est ainsi fascinant, et atterrant, d'entendre des actrices et des acteurs transformer Woody Allen en M le Maudit. Soit ils sont manipulés et n'ont pas conscience de la portée de leurs propos, soit ils sont absolument cyniques et cherchent à exploiter la frénésie médiatique actuelle pour se donner bonne figure, ce qui serait plus terrible encore. Nul ne peut présager de leur carrière future, mais ils resteront celles et ceux qui auront jeté Woody Allen aux chiens, alors qu'ils chantaient ses louanges et étaient prêts à se battre pour travailler avec lui il y a quelques années à peine. Dans cet océan de condamnations unilatérales, je tiens à saluer le courage d'Alec Baldwin qui se distingue de leurs confrères en soutenant le réalisateur.
De son côté, Woody Allen, dans sa défense, n'a jamais cherché à salir ses accusateurs, pas même ceux du clan Farrow qui ont eu les mots les plus durs à son égard. Sans doute parce qu'il a toujours clamé qu'il ne s'était rien passé, mais aussi parce qu'il n'est pas du tout adepte des réseaux sociaux. Heureux homme qui ignore les torrents de boue se déversant sur lui. À l'examen des faits, en revanche, il me semble que ces attaques relèvent bien davantage d'un règlement de comptes familial. Certes, on peut comprendre que Mia Farrow, et ceux de ses enfants qui lui sont d'une grande loyauté, vouent une haine tenace à l'homme qui a épousé Soon-Yi, fille adoptive de l'actrice et d'André Previn. Cependant, se répandre publiquement sur le cinéaste à un moment où la parole des femmes abusées sexuellement se libère enfin dans un mouvement magnifiquement salutaire, c'est non seulement faire preuve d'un opportunisme sans vergogne, mais c'est surtout, à mon sens, bafouer la dignité des – véritables – victimes.
Je travaille avec Woody Allen depuis dix ans. L'artiste est immense. Qui d'autre a produit une telle œuvre, empreinte de génie, d'acuité et d'humour, sur ses contemporains ? Profondément marqué par Ingmar Bergman, il s'est affirmé, de film en film, comme l'un des peintres les plus subtils du couple et des relations amoureuses. Hanté par la mort et l'absurdité de l'existence humaine, il a souvent manifesté son goût pour la féerie, la magie et l'imaginaire qu'il préfère – et de loin – à une réalité le plus souvent décevante. 
Il a toujours été à mes yeux un homme incroyablement intelligent, discret et courtois. Et il est devenu au fil du temps un compagnon tellement bienveillant. Mais son talent et son effervescence créative n'en  font pas un saint.
L’admiration que j’ai pour l’homme et le cinéaste est réelle mais n’a rien à voir avec l’objet de ma démarche.
Je suis intimement convaincu de l’innocence de Woody Allen. C’est mon droit. Même si je suis certain que ma prise de position ne manquera pas de susciter des réactions catégoriques, violentes qui m’accuseront de sacrifier la cause des femmes sur l'autel d’intérêts économiques. Classique. 
Certains se réjouissent même  que Woody Allen soit aujourd'hui vilipendé, considérant qu'il est resté trop longtemps impuni en raison de sa notoriété, ils se trompent totalement. C'est précisément parce qu'il est célèbre qu'une affaire vieille de vingt-cinq ans et jugée   ressurgit et que les médias s'y intéressent. Il est presque certain que s'il s'agissait d'un anonyme, toutes agitations auraient été vaines.
Je demande donc simplement et humblement à tous les citoyens et aux médias en particulier, d'étudier les faits avant de juger, de faire preuve de retenue et de discernement dans leur condamnation d'un être humain qui n'a jamais fait l'objet d'aucune poursuite. 
Woody Allen ne doit pas être rangé dans la même catégorie que les prédateurs sexuels récemment dénoncés par le tout-Hollywood et ne doit pas finir sa vie comme un paria dont l’œuvre déjà suspectée sera brûlée. 
Réveillons nous avant qu’il ne soit trop tard. Trouvons la vérité. À une époque où l'outrance et la diatribe se substituent à l'analyse, où la rapidité d'exécution passe pour une vertu, où le tribunal populaire des réseaux  sociaux se charge de rendre une justice expéditive, je suis bien conscient que ma requête est quasi illusoire.
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