Tumgik
#croix au sommet
theodoreangelos · 2 years
Text
Tumblr media
Summit cross on Kogl (729 m) above Groß Gerungs, Lower Austria, Austria Gipfelkreuz auf Kogl (729 m) über Groß Gerungs, Waldviertel Croix au sommet du Kogl (729 m) au-dessus de Groß Gerungs, Basse-Autriche, Autriche Крест на вершине Когль (729 м) над Грос-Герунгс, Вальдфиртель, Нижняя Австрия, Австрия
2 notes · View notes
aurevoirmonty · 9 months
Text
Tumblr media
« Autour du cou, je porte une petite croix orthodoxe. Elle brille au soleil lorsque je fends le bois, torse nu.
Dans mon rêve d'enfance, un Robinson des bois à barbe blonde ne pouvait se passer de la croix du Christ sur le poitrail.
J’aime cet homme qui pardonnait aux femmes adultères, marchait sur les routes la bouche pleine de paraboles pessimistes, conspuait les bourgeois et s'en fut se suicider au sommet d'une colline où il savait que l'attendait la mort.
Je me sens de la chrétienté, ces étendues où des hommes, décidant de vénérer un dieu qui professait l'amour, autorisèrent la liberté, la raison et la justice à envahir le champ de leurs cités. »
Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie.
12 notes · View notes
Text
Tumblr media
La femme domine les emportements de la fougueuse jeunesse. Si l'ambition déçue ou quelque autre douleur plus poignante allume la fièvre dans votre sang, la femme peut, juste en posant sur son sein votre tête et en la couvrant amoureusement de ses mains, ramener le calme dans votre cœur ; prisonnier, elle vous visite ; malade, elle veille à votre chevet ; triste, elle vous console.
Si la vie est pour vous une croix qu'il faille porter au sommet du Golgotha, quel Cyrénéen se montrera plus secourable que la femme ? Aucun ! Si votre existence fortunée s'écoule mollement sur un tapis de fleurs à la lumière tremblante des étoiles, la femme en doublera le charme, car une joie solitaire est presque une douleur.
Mourir, votre main dans la main d'une compagne aimée, en emportant le gage de l'immortel hyménée, n'est-ce pas la béatitude suprême ? La femme est un trésor inépuisable de bonté, un ange venu du ciel.
Francesco Domenico Guerrazzi
7 notes · View notes
alexisgeorge24 · 7 months
Text
6 février :
Petite ballade jusqu'au Cerro Guanaco qui "domine" à quasi 1000m offrant un panorama incroyable sur l'axe du détroit de Beagle, les lacs environnants, les sommets chiliens, dont un gros glacier, le tout tapissé de forêt et soupoudré de nuages hétéroclites. De retour à Ushuaia je retrouve mon hostel et glande jusqu'à l'heure de l'apéro. Je risque même l'aventure au pub irlandais qui est blindé de monde. Je me rappel qu'on peut aussi parler à d'autres personne plutôt qu'à soit même.
Bilan: 16km, 1000m d+
7 février:
Grasse matinée, un peu de logistique (WU, achat réchaud, billets de bus, lessive à la main) et ballade jusqu'au glacier Martial accessible depuis la ville. C'est rempli de monde et rien de particulier à voir... j'y croise par contre le couple de français que j'ai connu à Bariloche et on papote jusqu'à l'apéro. Enfin je reparle à des gens.
Bilan: 6km, 600m d+
8 février:
Trajet en bus jusqu'à Punta Arenas qui me bouffe la journée entière. J'ai tout de même le temps de faire 2 choses, de profiter des derniers rayons de soleil en me promenant sur "l'estran", et d'apprendre un nouveau mot.
9 février:
Un peu de logistique encore; je retire de l'argent à un distributeur, fait rarissime puisque j'avais l'habitude de retirer des liasses de billets de 1000 pesos argentins (0,70eur) après avoir fait la queue à WU. Je me renseigne sur le transport pour rejoindre une rando de 4 jours, et je retrouve une personne rencontrée sur Marketplace qui vend 5 batteries de drone avec chargeur ! Je me sens très chanceux de voir mon drone ressusciter, surtout à 40% du prix d'achat. A part ça je visite le musée Nao Victoria qui reconstitue fidèlement à échelle 1:1 le bateau Victoria qui a permis à Magellan de faire le tour de monde et de "découvrir" le détroit qui porte son nom et où à été fondée Punta Arenas, et le bateau HMS Beagle qui a transporté Charles Darwin pour ses observations scientifiques autour de l'Amérique. C'est sympas. Ensuite je visite le musé des souvenirs où sont exposés toutes sortes de machines du XIXe siècle ainsi que des boutiques reconstituées. C'est sympas. Puis visite du Museo Regional Salesiano Maggiorino Borgatello. De la taxidermie, de l'histoire régionale, de l'ethnographie, une pub sur les bienfaits de l'extraction pétrolière du coin. Sympas.
10 février :
Bus vers une randonnée de 3 jours (plus 4 finalement, je suis en forme), qui longe le détroit de Magellan jusqu'à une croix géante plantée au point le plus austral du continent américain, le Cabo Froward. L'arrêt est à 8km du début du sentier mais je me fais rapidement prendre en stop. Puis je commence cette marche en accélérant le pas. En effet, j'ai 3 gués à traverser à marrée basse et il se trouve que je suis sur un très bon créneau pour les passer les 3 aujourd'hui. Ils fait incroyablement beau toute la journée (rarissime pour la région), les sommets, fjords et glaciers de l'autre coté du détroit sont parfaitement visibles, des dauphins m'offrent un spectacle chorégraphique personnel de 10min, je traverse des plages de galets, de roche, parfois entrecoupées de troncs d'arbres, parfois de falaises me faisant faire des détours par la forêts. Arrivé au 1er gué je le traverse facilement, l'eau arrivant aux mollets. Avant d'arriver au 2e gué je dois couper par la forêt au sol spongieux; texture que je ne connaissais pas. Je traverse le gué avec l'eau arrivant au dessus du nombril. La marré étant en train de monter je fonce au 3e gué. Je le traverse sans problème, l'eau arrivant aux genoux. Il fait beau et j'ai mes chaussons de plongée, aucune difficulté et tout se fait dans le confort. Je pose ma tente à l'abris du vent dans la forêt en la laissant ouverte; Eduardo de mon hostel m'ayant averti des renards qui défoncent des tentes pour choper la nourriture, puis je me pose 50m plus loin pour profiter du coucher de soleil en dineant. 1ere galère quand je constate que j'ai balancé mon briquet avec mon réchaud cassé, qui sont tous deux rangés dans le même sachet, et donc pas moyen d'allumer mon nouveau réchaud. Je m'insulte de façon assez grossière. Et dire que des gens pensent que je peux faire des expédition de survie... ce genre d'erreur prouve mon incompétence en la matière... heureusement je vois au loin une personne, la seul que je verrai de ma randonnée. Il me balance à travers le gué des allumettes et m'épargne de manger des céréales et biscuits comme dîner (j'avais prévu 6 jours de nourriture au cas où les marrés ne m'étaient pas favorables). Donc je mange mes nouilles à la sauce champignon et je rentre dormir. Mais que ne vois-je pas dans ma tente ?! Ma bouffe !!! Des renards sont venu et ont tout pris excepté une conserve de thon et mon pain qui était rangé dans mon sac. Au loin je vois mon sachets de pâtes à moitié vide. Je m'insulte encore une fois d'avoir laissé la nourriture dans la tente au lieu de l'avoir prise avec moi. Désormais j'ai pile assez de calories, en rationnant, pour 3 jours. Je m'endors énervé.
Bilan: 28km, 230m d+
11 février :
Leçon apprise, avant de partir vers la croix avec un petit sac, j'accroche le gros en hauteur sur un arbre avec la bâche dessus. Pour le petit déjeuner j'avale 2 tranches de pain de mie puis je marche sur des rochers glissants sur 4km, puis des galets, puis je monte à la fameuse croix. Toute la journée il y aura une alternance de pluie et de soleil. Je retourne à mon campement et tente de traverser le 1er gué (le 3e de la veille). Il fait froid, il pleut, et l'eau arrive jusqu'au nombril et je continue à m'enfoncer là où il arrivait à mes genoux la veille; je flippe un peu et fait demi tour pour attendre que la marré baisse un peu. Je retente 30min plus tard à un autre endroit et ça passe. Je fonce vers le 2e gué (le 2e de la veille également, donc inutile de le préciser). Au moment où je commence à traverser, il se met et greler, fort... pas le choix je dois traverser puisque la marrée monte et que je n'ai pas assez de nourriture pour attendre la prochaine marrée basse. Je peste à chaque pierre qui me dechire les pieds, je tremble de froid, je porte mon sac sur la tête, la grêle me fouette. Pachamama doit avoir ses raisons. La "camping" n'étant pas loin, je fonce en calebute pour vite me mettre à l'abri sous la tente. Sauf que je ne le trouve pas et je dois traverser des ronces. Je mets donc mon pantalon tout trempé et continue de chercher. Je ne trouve rien et décide de marcher 1km vers là où je pense avoir aperçu des spots de bivouacs la veille. Ma mémoire est bonne et je pose la tente qui prend un peu la flotte dans le processus. Je suis complètement mouillé, le sol de ma tente aussi et ma bâche de mon sac n'a pas fait son job, tout est humide à l'intérieur. Heureusement j'ai mis mon sac de couchage dans un sac poubelle. Je me sèche sous la tente, me fait à manger et m'endors (je rappel que mon matelas est bancale et inconfortable). Il en faut des journées de merde pour apprendre à apprécier les choses simples de la vie. Je pense avoir déjà rédigé des phrases similaires plus haut, mais là c'était vraiment galère et pourtant je commence à avoir une certaine expérience dans le domaine.
Bilan: 28km, 400m d+
12 février :
Allez qu'on se casse d'ici. Grasse matinée pour me caler au bus du retour et je fonce vers l'arrêt. Je traverse les mêmes paysages donc je ne m'y extasie pas. Arrivé à la fin du sentier, et donc à 8km de l'arrêt de bus, je me fait prendre en stop immédiatement, et ce, jusqu'à la porte de mon hostel s'il vous plaît. Eduardo est surpris de me voir finir si tôt la randonnée. Je suis tellement en avance que j'enchaîne avec un bus pour Puerto Natales pour faire la connexion avec El Calafate puis Los Antiguos afin de retrouver la Caretera Austral et me diriger tranquillement vers le Nord en suivant les Andes Chiliennes. Je crève de faim en englouti 4 grosses empanadas avant de prendre le bus. En chemin je réserve mon bus de El Calafate à Los Antiguos (70eur) puis constate que les bus de Puerto Natales à El Calafate sont tous complets. Je m'insulte pour la 3e fois en 24h puis réalise qu'il ne me reste plus que l'option du stop de Puerto Natales à El Calafate (350km et une frontière). Arrivé à Puerto Natales je dîne et me couche sur un vrai matelas dans mon hostel. Je rêve des 1000 façons dont peuvent se dérouler mes aventures en stop du lendemain. C'est fou comment des périples en randonnée à travers des terrains "inhospitaliers" ne me font pas (plus) peur, mais risquer de devoir attendre des heures assis à ne rien faire, me hante. Est-ce la peur de rester immobile ou de devoir dépendre d'autrui que soi-même? À méditer avec mon psy, o sea yo.
Bilan: 18km, 200m d+
13 févier:
Je me fixe plusieurs niveaux de satisfaction pour ma journée en stop:
1) LE luxe: Arrivé pour 19h, cela me laisse le temps de prendre l'apero puis de dîner à un dernier bon restaurant argentin.
2) On reste dans le bonheure: Arrivé pour 21h00 où je dîne direct
3) Je garde une marge confortable en arrivant le jour même à El Calafate pour mon bus du lendemain qui est à 11h00
4) La limite: ja passe la nuit à mi chemin et le lendemain matin je trouve un stop pile à temps pour mon bus
5) La liste est longue tellement je m'imagine des galères
Et finalement... tambours... avec 3 stops, 8km de marche, et, 40 MINUTES d'attente au total, j'arrive à El Calafate à 17h00 !!!! En chemin, des stoppeurs qu'on récupère sont impressionnés par mon efficacité. Finalement ma barbe ne fait pas peur à grand monde. Je pose ma tente à un camping et je me délecte des plaisirs houblonnés et culinaires tant espérés et rêvés depuis mes traversés de gués à poil sous la grêle et le froid. De retour à ma tente pour dormir, j'entends au loin les basses du festival qui rassemblent toute la région pour 1 semaine. Au lieu de m'énerver je décide de me réhabiliter et aller voir l'ambiance. L'entrée est gratuite et le chanteur au micro est une star nationale que je connais car je l'écoute en boucle depuis que je l'ai découvert par hasard à la radio. Il chante les morceaux que je connais et je trouve ça improbable comme situation.
2 notes · View notes
guesswhogotaname · 2 years
Text
Here we go again... 
Ça faisait loooooongtemps l'équipe ! Me revoilà après avoir ouvert un dossier perdu sur le bordel de mon ordi intitulé "FICS" et boum je tombe sur cette pépite hehehe! On est toujours sur cet ✨AU multilanguage kt ✨j'espère que ça va vous plaire, n'hésitez pas à partager vos idées et vos critiques ! 🤟 Voilà, kiffez bien votre lecture les djeunes !
Le jour qu'elle avait tant attendu arrivait enfin.
Son cœur battait à la chamade dans sa poitrine, tout le monde la regardait s’avancer vers l’autel. Elle souriait, ravie, impatiente, nerveuse. Tous les représentants des terres celtes étaient venus en Carmélide pour son mariage ; elle était épiée, chaque geste, chaque pas étaient méticuleusement observés, détailler. Elle n’était pas belle, elle le savait, mais elle se sentait fière. Fière d'être la digne fille de sa mère et de son père ; celle qu'on avait choisi pour l'Élu des Dieux. En silence elle leur adressa une prière ancienne, espérant être à la hauteur de ce qu'on attendait d'elle. Son fiancé était là, habillé d’une tunique bleu ciel, la couronne de fleur posée sur sa tête, son air bougon, agacé, ses cheveux noirs, coupé court, tellement différent des hommes d’ici. 
Elle arriva à sa hauteur, mais n’osa pas rencontrer son regard. C'était encore un geste trop démesuré pour elle. Devant eux, le prêtre s’avança, vêtu d’une longue robe sombre, et d’une lourde croix pendant à son cou. Il avait un calice doré entre ses mains. 
« Au commencement, le Seigneur Dieu dit : il n’est pas bon que l’homme soit seul. » Il prononça lentement, pesant contre sa langue le poids de ses mots. 
Ghenifar ne connaissait pas les rites ou les coutumes des chrétiens. Sa mère crachait sur leur pratiques barbare et austère. Son père n’en pensait pas mieux. Son enfance avait été bercée de contes et de légendes ; des Dieux puissants qui se transformaient en rivières ou en forêt, des géants qui siégeaient au sommet des plus hautes montagnes, et qui observaient les Hommes avec compassion et une certaine forme de sévérité. Créatures omniprésentes, toujours parmi eux, témoins silencieux. Ils étaient impétueux et sa famille lui avait appris à craindre la foudre, à lire les signes des sécheresses, les corbeaux morts qui annoncent la peste, les hivers trop rudes qui présagent la guerre. Elle obéissait aux croyances de sa mère et de son peuple. 
Le prêtre continuait son sermon dans cette langue bizarre, aux sonorités écorchées, aigües ; la dévotion dans ses paroles et dans ses yeux rendait son discours presque touchant. 
Ghenifar s’agita, inconfortable ; elle tritura nerveusement la manche de sa robe de noce, inquiète de ce que les Dieux pensèrent d’elle. Ils la foudroieraient sur place si elle prêtait un serment à une icône factice. Elle essaya discrètement de faire signe à sa mère qui se tenait à sa gauche. Cette dernière hocha la tête, grande Reine-Guerrière, elle ne fléchira pas devant les envahisseurs et leur idole de bois. Mais aujourd’hui, les Éternels feront exception pour le bien du peuple celte. 
Ghenifar retourna son attention sur la cérémonie. L’homme, qui se fait appeler « Père » par les invités, approcha le verre des lèvres de son époux. Il prit une gorgée, avant un soupir. 
« Le sang du Christ. » Confia le prêtre devant elle, lui tendant la coupe où reposait un breuvage odorant et ocre à l’intérieur. 
Ghenifar ne comprenait pas les mots, mais elle obéit. Les druides de son pays faisaient ça aussi, ils partageaient dans une jatte plate le sang d’un animal sacrifié et ils le buvaient chacun leur tour, subissant la prophétie envoyée. Dans ces croyances, ce n'était pas anodin, le sacrifice d'un être vivant était nécessaire seulement pour mes fêtes importantes ou avant les batailles décisives. Ici, les gens boivent du sang comme d'autres boiraient-ils du vin ou du lait... Les druides ne prenaient jamais part, ils n'avaient pas de chef, ils servaient les Dieux. Pourquoi alors cet homme que tous appelle "Père" est au service du Roi ? Ghenifar eu soudainement une boulé d'angoisse logée au dessus de sa poitrine, le prêtre était peut-être un mauvais présage, il apporte le dieu usurpateur... Mais tout le monde attendait, impatiemment, elle devait faire comme eux.
Elle fut surprise quand elle prit une lampée du liquide âpre qui puait le vinaigre. C’était du vin. Elle ne put retenir une grimace, le goût infect restait sur sa langue et descendait dans sa gorge. Ce n'était pas du sang. Son futur époux l’observa, étonné de sa réaction, mais il eut un demi-sourire amusé. 
Ghenifar ne put s’empêcher de rougir. 
Le prêtre reprit, dans une voix monotone et solennelle. « Vous avez écouté La parole de Dieu qui a révélé aux Hommes le sens de l’amour et du mariage. Vous allez vous engager l’un envers l’autre. » 
Son époux leva les yeux au ciel, marmonna quelque chose entre ses dents, ses iris sombres ne masquant rien de son agacement absolu. « Oui, bon, allez, grouillez-vous, on n’a pas toute la journée… » 
« Je peux pas aller plus vite c’est les codes ! » 
« Vous savez où je les mets vos codes à la con ? » Il menaça, la mâchoire crispée par sa colère contenue.  
Des murmures se propagèrent dans l’assemblée. Outré, le prêtre semblait avoir les yeux qui sortaient de son crâne. Il souffla un « Enfin Sire ! » en faisant un signe de croix sur son cœur. 
Ghenifar restait muette, elle observait la scène sans en saisir le sens. Les coutumes chrétiennes étaient particulières. Dans sa famille, la foi était pratiquée par des chants et des danses. On appelait les Dieux à rejoindre les festivités, les gens voulaient les honorés par des jeux et d’immense banquet. 
Arthrhy se tourna vers elle et enfin leurs yeux se rencontrèrent. Ghenifar resta suspendue à ses lèvres, observant méticuleusement son futur époux prononcé des mots en brittonique pour que tous ici puis comprendre son affection. Tous allaient être témoins du début de la plus belle histoire d’amour jamais écrite. Elle était si heureuse d’entendre ses vœux, et son cœur s’envolait comme un oiseau libre et fou. 
« Aujourd’hui, Naofa Gwenhwÿfar… » Il n’arriva pas à terminer sa phrase ; les mots avaient pourri sur sa langue et l’odeur amère de la trahison emplissait ses narines. Il la regarda un instant. Elle était d’une beauté attendrissante, presque triste. Elle aussi portait une couronne de fleurs sur ses cheveux bruns, quelques pétales s’étaient perdues dans ses boucles, son visage rond à peine sorti de l’adolescence, ses grands yeux noisette, pétillant d’une joie immense. Elle était trop jeune pour être une épouse, pour être Reine. En déclarant ses vœux d’un mariage éternel et heureux, Arthrhy la condamnait à une vie bien malheureuse. Il avait honte. « Je vous prends pour être ma femme. » Il eut le temps d’une inspiration, les mensonges collaient à sa langue et son palais, il avait l’impression de s’étouffer. La dernière fois qu’il avait prononcé ses mots, c’était par amour et non par devoir. Il trahissait Aconia, et il trahissait cette jeune femme dont il ne connaissait que le nom. Tout les Dieux, anciens et nouveau, devraient le maudirent à l’instant pour son impunité. « Je promets de vous aimer pour le meilleur, pour le pire, dans la maladie ou dans la santé, jusqu’à ce que la mort nous sépare. » Il termina rapidement son scandaleux mensonge, le cœur serré dans sa poitrine.
Lui qui avait cru être un homme intègre, loyal et juste… Il était comme tous les autres ; avide de pouvoir, ce mariage n’était qu’une passerelle pour affermir son privilège sur le trône de Bretagne. Il n’était qu’un menteur, un lâche. Il n’avait rien de l’étoffe des héros et des rois de légende. Ses poings se serrèrent, et sa mâchoire se crispa. Il aurait voulu hurler de rage, mais il resta droit, digne de l’image que le peuple avait d’un souverain. Son règne commençait et le poids sur ses épaules était déjà incommensurable. 
Le roi Léodagan se racla la gorge, il était légèrement embarrassé. 
« Ma fille ne parle pas brittonique, sire. » 
« Elle peut le dire en sa langue natale, ce n’est pas important. » Répondit le Roi, indifférent. 
Les mots rassurants, mais autoritaires de son père lui parvinrent ; un ordre força le serment hors de sa bouche. C’était à son tour de prononcer les vœux qui l’uniraient à jamais à cet homme. 
Ghenifar était terrorisée, ses lèvres tremblèrent, le sang pulsait dans ses veines à une cadence vertigineuse. Elle n’avait pas la force d’élever les yeux, elle fixa le médaillon de son époux, et elle serrait si fort le bouquet dans ses mains que les fleurs elles-mêmes vacillaient. Ce n'était que des mots, elle les avait apprit par cœur dès son enfance, sa mère lui récitait en coiffant ses cheveux indociles, elle répétait "un jour, ma fille, tu épousera un homme, et tu nous rendra fière." Elle avait vécu avec cette épée au bord de la gorge. Elle était une fille, elle devinerait femme et mère, c'était son devoir. Maintenant, elle devait prouver son héritage de femme. Rendre ses parents fiers, être digne. Elle avait presque envie de pleurer et s'enfuir en courant.
« Tha mi… Tha mi… » Elle regarda ses parents qui lui firent un signe impatient de continuer. « Tha mi a' mionnachadh… » Ghenifar balbutia, effrayée du son de sa propre voix dans le silence respectueux de la cérémonie. Toutes ces hommes et ces femmes qui écoutaient son élocution bancale, incertaine, proférer des paroles sacrées, elle était indigne de ce qu’on lui donnait. Elle devina son visage écarlate, ses joues en feu. Ses yeux se levèrent, acte absurde et maladroit, mais elle vit le regard de son époux, sincère et patient. Quelque chose se dénoua dans ses entrailles, libéra sa gorge, et elle sentit les mots coulés hors de ses lèvres avec sérénité et douceur. 
« ‘S mi-mionnachadh air sith 's air gaol a bhi seasamh. Cridhe gu cridhe 's làmh an làimh. Gus an diugh, gu m’ anail mu dheireadh, cha bhi mi ach leatsa. » Elle lui jura un dévouement éternel avec une conviction troublante, Arthrhy en avait mal au cœur. 
L’épouse qu’on lui avait promise était une âme douce, innocente, charmante. Il regrettait de ne jamais pouvoir l’aimer ni de lui offrir ce qu’elle désirait. 
Le prêtre posa sa paume à plat sur sa croix, sans dissimuler son émotion. C’était un mariage réussi, contrairement au précédent qu’il avait eu le malheur d'officier… 
«Le Créateur dit : Voilà pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un. » Il déclama à l’assemblée, captive par les Saintes Écritures. «  Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! »
Des invités applaudirent, des convertis chrétiens, ou des amateurs de belles paroles. La famille de la mariée ne semblait pas autant ravie par ces déclarations. Le Roi de Carmélide maugréait dans sa barbe et tapait du pied. Un païen reste un païen. Les paroles des chrétiens ne valaient rien, et le Roi de Carmélide ne se laisserai pas duper. Il cracha derrière son épaule, ces Dieux à lui maudissaient déjà cette union. Mais pour le pouvoir, il fallait faire des sacrifices, même si c'était sa fille qu'il déposait devant l'autel du jugement. C'était elle qui subirait les conséquences de l'avarice de ses parents...
« Vous pouvez embrasser la mariée. » Le prêtre Blaise frappa dans ses mains joyeusement. 
« Hein ? Quoi ? »  Demandèrent à l’unisson Arthrhy ainsi que le père de l’épousée. 
« Bah, c’est dans le livre, il faut que… »
« Devant tout le monde ? » Le Roi s’exclama, le bout des oreilles rouges, et il essaya de toutes ses forces de ne pas prendre compte du fou rire de Léodagan.
« Bah Sire… C’est pour prouver que votre amour est — »
« Ah non, ne commencez pas ! Bon bah… »
Arthrhy ne savait plus où poser son regard, déconcerté, il marmonna une insulte envers le prêtre, ou Dieu, ou peut-être lui-même. 
Ghenifar tourna la tête vers ses parents, cherchant une réponse auprès d’eux, mais son père se tenait les côtes pour ne pas rire, sa figure transformée par une grimace. Sa mère, avec une discrétion immense, murmura de sorte que tous les invités pouvaient l’entendre « Feumaidh tu pòg ris  ! » Ghenifar était rouge jusqu’à la racine de ses cheveux. 
Arthrhy prit les mains de sa femme dans les siennes. Ce n’était qu’un baiser, rien de bien compliqué. Il avança légèrement son visage vers elle, et il avait l’impression que son cœur tremblait. C’était elle qui franchit la dernière limite, un peu brutalement, leurs bouches se rencontrèrent, comme un choc. Le monde se mit à gronder des hurrahs et autres acclamations des invités. Ghenifar sentait le soleil fondre dans son ventre et l’irradier de lumière et de bonheur. 
Arthrhy s’éloigna rapidement sans considérer celle qui venait de devenir sienne, son visage fermé dans une expression rude. Il gagnait un royaume, un peuple obéissant et soumis à son pouvoir indiscutable. Son destin était lancé, et pourtant il était vaincu. Il avait perdu. 
Elle le suivit du regard, interdite devant l’autel, son bouquet à la main, ses rêves plein les yeux. Elle comprit sa place : aux premières loges du début d’une tragédie. 
Les paroles du prêtre résonnaient dans sa tête comme un avertissement, un oracle ombrageux. Les dés étaient jetés ; elle eut comme un vertige, au fond d'elle-même, elle sombrait. Elle devait enterrer cette enfance candide et son adolescence naïve, pour devenir Autre. Elle s’était liée à un homme, le peuple voulait d’elle la bénédiction de porter ses héritiers, cette figure fidèle et inébranlable aux côtés d’un roi tout puissant. Voilà son rôle, épouse et mère. Un devoir qui lui semblait effroyable, impossible. Le monde comptait sur elle pour accomplir une tâche épouvantable et colossale. Elle prit une profonde inspiration, essayant vainement de calmer les battements hystériques de son cœur. Elle savait ce qui l’attendait désormais. 
La nuit de noces. 
13 notes · View notes
x-or-officiel · 1 year
Text
Marco Siffredi - Le légendaire snowboarder freeride qui a conquis les pentes traîtresses de l'Everest
Tumblr media
Marco Siffredi, un nom synonyme de snowboard freeride et d'exploits audacieux, a atteint un statut légendaire dans le monde des sports extrêmes. En 2001, il est devenu le premier snowboarder à descendre la face nord de l'Everest par le couloir Norton, un exploit historique dans le monde de l'aventure. Tragiquement, sa quête de défis plus grands l'a conduit à tenter une nouvelle descente du toit du monde, cette fois par le périlleux couloir Hornbein, ce qui a entraîné sa disparition en 2002. Deux décennies plus tard, le mystère de cette dernière n'a toujours pas été résolu. Cet article se penche sur son parcours extraordinaire, ses inspirations et son destin énigmatique.
youtube
Né le 22 mai 1979 à Chamonix, plaque tournante du ski extrême, d'un père qui était guide occasionnel dans le massif du Mont-Blanc, Marco trouve son inspiration auprès de skieurs locaux et de figures légendaires comme Jean-Marc Boivin et Bruno Gouvy. Ce dernier, célèbre pour son saut en parachute depuis un hélicoptère sur le sommet presque vertical du Petit Dru, a enflammé la passion de Marco pour les exploits audacieux. S'inspirant de ses héros, Il s'est rapidement attaqué à certaines des descentes les plus raides de la région. Un an seulement après avoir appris à faire du snowboard, il aborde la redoutable voie Mallory sur la face nord de l'Aiguille du Midi, puis à la première descente en snowboard du Chardonnet avec son ami Philippe Forte. Ses audaces attirent l'attention de la communauté freeride. Un pendentif offert par la mère d'un ami après une expédition réussie au sommet du Tocllaraju, au Pérou, devient son précieux talisman. Cette simple croix l'a accompagné dans tous ses projets audacieux, symbolisant à la fois la protection et le lien avec les montagnes.
À l'âge de 20 ans, Marco Siffredi inscrit son nom dans l'histoire en conquérant la voie du Nant Blanc sur l'Aiguille Verte, une descente que seul Jean-Marc Boivin avait réussi auparavant. La même année, il descend le Dorje Lhakpa au Népal, à l'ombre de l'Everest, confirmant ainsi son obsession de conquérir le plus haut sommet du monde. Son ambition l'a amené à collaborer avec le célèbre guide Russell Brice d'Himalayan Expeditions. L'homme lui conseille de s'acclimater aux altitudes extrêmes en s'attaquant d'abord à d'autres sommets de 8 000 mètres. Les ascensions réussies du Cho Oyu et du Huayna Potosi ont préparé le terrain pour ses propres tentatives.
youtube
Au printemps 2001, Marco se lance dans un voyage historique dans le but de devenir le premier à descendre la face nord de l'Everest en snowboard. Confronté à des conditions difficiles, il modifie son plan pour passer par le couloir Norton. Son exploit époustouflant attire l'attention du monde entier et le propulse vers de nouveaux sommets. Poussé par une insatiable soif d'aventure, il vise encore plus haut : descendre par le couloir Hornbein. Cependant, lors de sa tentative malheureuse en 2002, il montre des signes d'épuisement et d'inconfort. Malgré les avertissements de ses compagnons d'ascension, il tente l'exploit et disparaît sans laisser de traces. Avalanche, crevasse, défaillance technique ou fatigue physique, les circonstances de sa disparition restent une énigme.
3 notes · View notes
les-epees · 2 years
Photo
Tumblr media
Superbement dressée au coeur de la Provence, Montagne vénérée dont les contours si purs Se dessinent au sein d'un lumineux azur Tu demeures pour nous symbole d'Espérance Car les Casos, chassés du sol d'Ile-de-France Et subissant l'affront d'un sort injuste et dur Trouvèrent à ton pied l'asile calme et sûr d'ou renaîtra l'armée de notre délivrance. Et la croix qui toujours se dresse à ton sommet Fait renaître l'espoir en nos coeur opprimés, Car elle perpétue le souvenir tenace De la victoire sainte ou le soldat romain Sous Caius Marius terrassa le germain Affirmant à jamais l'âme de notre race.
Sous-Lieutenant Sejournet, Mort au champ d'honneur
14 notes · View notes
mysadecstasy · 1 year
Text
Immortel amour
Aveugles pierres blanches Petits grains de sable L’eau douce et glacée court sous la terre jusqu’à éclore dans la mer Aveugles bouts de bois Radeau de fortune Vers l’horizon qui n’en est plus un je jette mes derniers espoirs Nus et écharpés Comme des filets troués Noirs et balbutiants Ensablés jusqu’au cou à la limite de la prochaine marée Le sel dans la bouche et sur les cils Lancinante est l’attente Lancinante pour ton sourire entre les blés dansants Dans la chaleur sèche d’un juillet en Puisaye Sans vent Le dernier café avant la torpeur sourde Au pied du château d’eau Boisson fraîche et table en formica Un fermier entre et nous regarde comme deux fous Champs à perte de vue Couleur or comme les pyramides Au sommet se dresse un calvaire érodé A contrejour Soleil brûlant Tu l’observes dans sa purulence salvatrice Noir sur bleu d’acier Dans sa grandeur maligne Ébloui Monolithique et hurlant la Passion La corneille prend son envol et résonne son cri funeste Immensité dorée Porte ouverte sur l’infini horizon trempé d’embrun Ma main caresse les blés comme ta chevelure de jais Opaline ta peau émiettée sous ton chemisier offert au vent Clair-obscur tranchant comme la lame de la Justice divine Je frôle ta peau douce comme l’éternité Mes désirs prennent leur envol Sur la plage je dessine mes rêves d’enfant Dans tes yeux je vois la somme de tout le temps De ce temps passé dans des cabanes de montagne Ce temps passé à la rivière à plonger du pont Eau glacée de juillet Juillet juillet juillet c’est au présent Résonne tout ce temps à s’aimer Ma tête sur tes cuisses un brin de paille à la bouche Les volutes du ciel émerveillés Ce temps à caresser ta nuque dans les foins de la grange Jupe retroussée trois heure sonne La chaleur Transpiration Et lourdeur du silence Les chats lézardent et le lierre grimpe sur le mur Le troisième barreau de l’échelle de bois craque Tes sandales à la main tu marches nus pieds jusqu’au chemin de graviers Tu as peur des serpents moi j’ai peur du noir Quand tu souffles la bougie je crois mourir Puis je renais contre ta peau Mes pieds enlacent les tiens Je dormirais mille ans contre ton corps de miel J’embrasse tes paupières dans le silence de la nuit Le silence de l’amour en extase L’amour qui cherche hurle comme un possédé L’amour qui trempe dans son bain d’éternel regarde les étoiles brûler Sens tu le fauve rugir en moi quand les lunes s’embrassent au fond de tes yeux Sens tu la chair pétrie sous mes mains avides Suaves dans l’obscurité de l’indécision des corps Incertitude des plaisirs à choisir Nous jouions aux dés dans ce café de Cotignac quand tu as offert le repas à un pauvre homme qui est ressorti riche Ton air de madone Debout Non pas dans la douleur mais dans l’esclavage des vices Dans l’éclat des pierres brûlantes de félicité L’éclosion de la nudité des sentiments crus Animale comme la Bête Mais impénétrable Nudité pure comme l’eau de tes larmes en perles Sous l’amandier en fleurs blanches nous regardons le ciel Voguent quelques nuages Et les abeilles butinent Travaillent d’arrache-pied Jusqu’à la mort Mécanique inlassable et inamovible Comme un nœud se fait et de défait l’amour danse d’une chambre à l’autre De l’obscurité à la lumière il vogue d’un salon à l’autre Sous un lustre du Saint Empire romain germanique s’étale un lit satiné de rouge La pièce est vert foncé et emplie de plantes. Une fumée diaphane bleutée exhale des ténèbres Tu es nue En croix Dans le plus bel apparat tu attends la résurrection de l’amour L’amour dévoré par le Chaos Là où il reste des fleurs il reste des graines Et là où il reste des graines pousseront des arbres séculaires Mon royaume pour un baiser sur tes lèvres Mon amour embrasse moi Embrasse de désir et non de pitié Retournons à la nuit sur la colline au Christ admirer la lune Retournons dans la grange ranger le foin Sur le carré de soleil imprimé par l’ouverture dans le bois Oublions les tribulations de l’amour Quand il fatigue Exsangue Libérons-nous dans la nudité la plus pure Des âmes et des cœurs Et pourvu que cela soit possible Aimons-nous jusqu’à en mourir
4 notes · View notes
raisongardee · 2 years
Text
Tumblr media
“Anton Szandor Lavey, le fondateur de "l'église de satan" et l'auteur de la "bible satanique", a une idée bien précise du rôle de la télévision dans notre société moderne : 
 "La naissance de la télévision est un événement magique ayant une signification satanique (...) Ce qui a démarré modestement dans les familles par des petits boîtiers s'est transformé petit à petit en de grandes paraboles et antennes qui dominent l'horizon et qui remplacent les croix au sommet des églises. La télévision, ou l'autel satanique, s'est rapidement développé depuis les années 50 à partir d'un petit écran flou jusqu'à un énorme matériel qui recouvre des murs entiers. Ce qui a commencé comme un divertissement innocent dans la vie quotidienne des familles a finit par remplacer la vraie vie pour des millions de gens, c'est devenu une religion majeure pour les masses. Le clergé de la religion télévisuelle sont les artistes, les présentateurs, en particulier ceux qui propagent l'obscurité par les rayons du tube cathodique. Les présentateurs du réseau sont les hauts prêtres et hautes prêtresses du marché de la consommation. Les présentateurs locaux sont les prêtres de paroisse, faisant leurs choux gras sur la dernière tragédie locale. Les célébrités, qu'elles soient locales, nationales ou internationales, font toutes parties de la hiérarchie de l'église, de la toile. Les comédies, les séries dramatiques et les 'sitcom' sont diffusées nuit et jour, sept jours sur sept, pour activer et soutenir le mode de vie des paroissiens, auparavant seuls les plus fanatiques pratiquaient la dévotion quotidiennement. Avec la stratification satanique qui s'intensifie (aidée par cette machine diabolique qu'est la TV), une de nos tâches est de développer petit à petit un système pour que les gens s'accordent parfaitement avec leur mode de vie télévisuel." "The Devil Notebook" - Anton Lavey, 1992. 
La télévision a remplacé la cheminée comme le "cœur du foyer"... Cet appareil est un outil de contrôle mental de premier ordre, peut-être même le plus important en matière de contrôle global. Imaginez quelques minutes une société sans télévision, inutile de dire que les consciences auraient un tout autre mode de fonctionnement, les envies et les besoins n'auraient rien à voir avec ceux d'aujourd'hui. Imaginez une société sans l'infantilisation, l'abêtisation, les polémiques, la division, la peur, le conditionnement publicitaire, la déculturation, l'uniformisation et le conformisme que diffuse à longueur de temps cet appareil. Imaginez le "temps de cerveau disponible" (terme employé par Patrick Le Lay, PDG de TF1) qui pourrait être mis à disposition pour d'autres activités familiales, sociales, créatives, réellement éducatives et pédagogiques, sachant qu'en moyenne 75% de notre temps libre (INSEE) est accaparé par les programmes de télévision ! Aucun appareil ménager n'avait réussi à s'introduire dans les foyers aussi rapidement et aussi massivement. La famille organise son mobilier autour du poste de télévision, les heures de repas et de coucher s'organisent selon la grille des programmes (et vice versa), elle est en quelque sorte devenue la maitresse de maison programmant le planning familial et les esprits des membres les plus assidus à cette grille..”
Alexandre Lebreton, sur la chaine YouTube Alexandre Lebreton, novembre 2022
5 notes · View notes
whencyclopedfr · 2 years
Photo
Tumblr media
Ânkh
L'ânkh est l'un des symboles les plus reconnaissables de l'Égypte ancienne, connu sous le nom de "clé de la vie" ou de "croix de la vie", et datant du début de la période dynastique (vers 3150 - 2613 avant notre ère). Il s'agit d'une croix avec une boucle au sommet, parfois ornée de symboles ou de fioritures décoratives, mais le plus souvent d'une simple croix en or.
Lire la suite...
3 notes · View notes
christophe76460 · 1 month
Text
Tumblr media
La croix au sommet
Quand on regarde une croix, la poutre verticale fait penser à ce lien désormais établi entre Dieu et celui qui croit en Jésus Christ. La poutre transversale évoque le Fils de Dieu qui étend les bras pour inviter tous les hommes à venir à lui et les rassembler.
Lire la suite...https://www.chretiens.com/vie-chretienne/la-bonne-semence/nous-nous-prechons-christ-crucifie-1-corinthiens-123/2024/07/29/10/09/
0 notes
yes-bernie-stuff · 2 months
Text
Samedi 13 juillet 2024 Nous prêchons Christ crucifié.
1 Corinthiens 1. 23
(Jésus a dit :) Et moi, si je suis élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi-même. Or il disait cela pour indiquer de quelle mort il allait mourir.
Jean 12. 32, 33
La croix au sommet
De nombreux sommets alpins sont marqués par une croix. Simples croix de bois ou majestueuses croix de fer, elles témoignent d’un héritage chrétien, même si elles ont parfois été érigées comme marqueurs d’une frontière ou d’un patrimoine, ou en hommage à des disparus.
Ces croix au sommet des montagnes n’évoquent-elles pas le souvenir poignant de celle où Jésus a souffert il y a 2000 ans ? Ce lieu de supplice est celui de la rencontre libératrice entre Dieu, juste et saint, et l’homme pécheur. C’est le sommet de l’amour, amour divin se donnant entièrement pour sauver des humains révoltés contre leur Créateur ! C’est le point de départ du chemin vers le ciel.
Dans la Bible, la montagne symbolise souvent un lieu privilégié de rencontre avec Dieu, elle invite à l’élévation de l’âme vers le ciel. “J’élève mes yeux vers les montagnes : d’où viendra mon secours ? Mon secours vient d’auprès de l’Éternel, qui a fait les cieux et la terre” (Psaume 121. 1, 2). Jésus lui-même montait souvent sur un lieu élevé pour prier son Père, et c’est sur une montagne qu’il a été transfiguré et vu dans sa majesté (Luc 9. 28, 29).
Quand on regarde une croix, la poutre verticale fait penser à ce lien désormais établi entre Dieu et celui qui croit en Jésus Christ. La poutre transversale évoque le Fils de Dieu qui étend les bras pour inviter tous les hommes à venir à lui et les rassembler.
Voulez-vous répondre à l’invitation du Crucifié ?
LA BONNE SEMENCE
Bibles et Publications Chrétiennes 30 rue Châteauvert – CS 40335 26003 VALENCE CEDEX FRANCE +33 (0)4 75 78 12 78
0 notes
Text
Grimpée de l’Oeillon
A Pélussin, le 29 juin 2024
11eme édition pour cette grimpée proposée et organisée par l’Ecole des Grimpeurs et son président Nicolas Buisson. Souvent sous forme de contre la montre individuel, parfois départ groupé, cette année c’était bien un CLM au programme sur les 10 km à 6,6% du col de l’Oeillon. Après de nouvelles pluies la veille (une constante cette année), on trouve tout de même de bonnes conditions ce samedi matin ; routes sèches sans brouillard sur le col et température entre 20-23° avec un ressenti bien plus chaud que ça et un ciel couvert. Seule ombre au tableau ; le vent de sud qui s’est levé !
Tumblr media
Pour ma 6eme participation je ne change pas mes habitudes et sitôt le dossard récupéré, je monte poser la voiture au sommet et part pour une petite heure de vélo en direction de Véranne, Maclas et Pélussin. Au passage je rencontre Julien Sauvigné et pas mal de cyclos n’étant pas au courant de la course ; dommage car on va avoir une toute petite participation. Dans l’attente de mon départ, je vois s’élancer Nicolas puis Maxime Limone ou Anthony Cheytion.
La confiance n’est pas au maximum à l’image de mon début de saison où il me semble manquer un petit quelque chose, alors j’ambitionne de partir sur les bases de mon record de puissance sur 27/28’ sans vraiment espérer pouvoir l’améliorer. Pour le chrono en lui-même se sera compliqué avec le vent trop fort sur la fin de parcours.
Tumblr media
Avec un PR de 372W sur 27’ (et même 371W sur 32’ ce qui me fait dire que je pourrais gratter quelques watts supplémentaires sur 27’…) je m’élance à 10h35 avec ce chiffre en tête. Départ « prudent » donc même si je fais les 2 premiers kms à 385W : les jambes semblent bonnes et les sensations correctes alors j’en profite en rattrapant le concurrent parti 1’ avant moi et en doublant aussi quelques cyclos n’hésitant pas à nous encourager. Sur cette première partie le vent ne semble pas gênant et l’entrée dans la forêt après 3 kms me fait ressentir les 1eres douleurs. J’ai bien du mal à tenir le rythme en danseuse alors je fais quasiment tout assis, ce qui n’est pas plus mal pour le coefficient aérodynamique mais amplifie aussi le mal aux jambes ! Je tiens bon jusqu’à la Croix du Collet, km5,5 en 15’07 à presque 380W moyens (mais à déjà 40’’ de Maxime sans le savoir).
Ça se complique pour les 4,5 kms suivants : à présent c’est cap au sud et on va souvent sentir le vent de face. Un peu rassuré sur mon rythme jusqu’à là, je suis motivé à bien finir mais la puissance moyenne diminue constamment ; 377, 375, 373… Je maintiens contre le vent mais « récupère » un peu quand ce dernier se calme et c’est du coup plus compliqué de garder un rythme régulier ; j’atteint le replat à tout juste 370W moyens et passe la plaque pour les 500 derniers mètres très roulants mais plein vent : 28’17 pour le chrono (27’59 pour le segment strava) à 369W moyens qui m’offriront la 2eme place scratch et la victoire en catégorie C.
Tumblr media
Maxime s’impose fort logiquement en 27’14 me repoussant à 1’ ! Aucun regret, il est très fort avec notamment un super résultat il y a une semaine aux championnats de France de CLM (19eme amateur et 41ème avec les athlètes professionnels !). Il était même en avance sur le record de la montée à la Croix du Collet mais a subit lui aussi le vent défavorable de la partie finale. De mon côté j’étais plutôt content avec un record de puissance quasiment égalé sur 28’ même si je pense pouvoir faire un peu mieux ; en effet bien qu’à 380W à la Croix du Collet, j’était tout de même en retard sur mes temps de référence : +16’’ par rapport à 2019 et +23’’ sur 2021.  Sur ces 2 années j’avais signé un temps total de 27’22 contre 28’17 aujourd’hui : +55’’ ! Alors oui le vent n’a pas aidé sur la fin mais je pense que j’étais au-dessus des 372W sur 27’ pour faire ce temps-là (je n’avais pas de capteur de puissance sur le vélo en 2019 et 2021) ; ce qui n’est pas impossible car en plus ça avait été 2 années où j’avais marché très fort. En revanche pour se rapprocher de Maxime ou du record de la montée qui doit être de 26’50, il me faudrait certainement avoisiner les 400W… ce qui m’est impossible !
Classement
Tumblr media
Strava
0 notes
julienbukowski · 3 months
Photo
Tumblr media
Mystère et majesté au sommet du Jura 🌄🌫️ Le Reculet, 2ème sommet du Jura, se dresse majestueusement dans la brume. Saviez-vous que cette croix métallique a été érigée en 1892? Qui aimerait explorer ce lieu mystique? 🌄🗺️
0 notes
easylingoesdotcom · 4 months
Link
Source: Notre-Dame de Paris retrouve sa croix du chevet La croix du chevet de Notre-Dame de Paris, qui a survécu à l’incendie ayant dévasté la cathédrale en 2019 et a été restaurée, a été réinstallée au sommet de la charpente vendredi. Récemment restaurée par des ferronniers d’art en Normandie, la croix du chevet est le seul … 法语:巴黎圣母院后殿十字架已安装完毕 Read More »
0 notes
antoine-de-sealand · 6 months
Text
Albéric ou le dragon au sommet - Tome 2
J'annonce que "Les deux faces de la Wyverne", second volume de "Albéric, ou le dragon au sommet" devrait sortir le 15 avril !
Une séance de dédicace est déjà prévue au Vent Divin, le samedi 4 mai !
Présentation, pour ceux qui ne connaissent pas encore la saga :
"Albéric, ou le dragon au sommet" narre la quête d'Albéric, personnage éponyme et félon sans égal, d'un pouvoir absolu qui s'obtiendrait par l'alchimie; quête qui se fera sur fond de complots divins et d'éveils de titans de fin du monde, aux inspirations lovecraftienne. Bien étendu, pareille entreprise confrontera notre Albéric à d'autres individus amoraux et ambitieux comme lui, décrivant toute une galerie de personnages hauts en couleur. Le récit est lyrique et crépusculaire, mais n'oublie pas d'être drôle - déjà de par ses personnages fantasques, mais aussi car il contient tout ce qui fait le sel du genre : complots entre nobles, voyages, batailles épiques, sorcellerie, créatures mythologiques..
Tumblr media Tumblr media
PAS ENCORE CONVAINCUS ?
Un extrait gratuit ici : https://tinyurl.com/2p866kxe
ALBÉRIC est disponible en format papier ici :
Lulu.com : https://t.co/NgfrH7TYvt
Amazon : https://t.co/QDlhKPFB59
En librairies :
Libraire Escapade - 3 Rue de Pâques, 67000 Strasbourg
Librairie Kléber - 1 Rue des Francs-Bourgeois, 67000 Strasbourg
Librairie Confluence - 5 Rue Sainte-Croix, 57200 Sarreguemines
Librairie l'Indépendante - 14 Route du Polygone, 67100 Strasbourg
Librairie Presqu'Île - Centre commercial Rivetoile, 3 Pl. Dauphine, 67100 Strasbourg
Et en eBook ici :
Lulu.com : https://t.co/GkbF8Arfoj
Amazon : https://t.co/Q8XP6sl4CD
Kobo : https://t.co/wtXW79iPJk
FNAC : https://t.co/At5hW1l7pi
Retrouvez-moi sur Babelio & les réseaux sociaux :
Babelio : https://www.babelio.com/auteur/Antoine-de-Sealand/663087
Booknode : https://tinyurl.com/5n7r7bnj
Facebook : https://www.facebook.com/antoine.de.sealand/
Twitter : https://twitter.com/CosmosStultus
Instagram : https://www.instagram.com/antoine_de_sealand/
Bluesky : https://bsky.app/profile/antoine-de-sealand.bsky.social
1 note · View note