#grimpée clm
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MONTEE KIVILEV
A St-Christo-en-Jarez, le 12 octobre 2024
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Ce week-end avait lieu une nouvelle édition de cette montée chronométrée entre Sorbiers et St-Christo-en-Jarez en hommage à Andreï Kivilev. Malgré une météo bien capricieuse, le succès fut au rendez-vous avec près de 200 coureurs et de belles performances puisque le record de la montée à été battu par 2 coureurs !
Avec les dernières prévisions météo annonçant un ciel bien couvert mais sec, je décide au dernier moment de prendre part à cette grimpée. Une fois le dossard rapidement récupéré je me pose à l’arrivée à St-Christo-en-Jarez, ce qui s’avèrera être une bonne décision ! Direction donc le départ pour s’échauffer : tout d’abord sur les crêtes bien balayées par le vent puis la descente du Pilon pour finir avec une grimpée de la côte de la Jaillère. Il est presque 14h00, il ne pleut pas encore mais j’ai vu des averses du côté de St-Chamond n’incitant pas à l’optimisme ! Presque pas d’attente sur la ligne, je me présente vite avant le départ des enfants, ce qui me permettra d’avoir la route libre.
Ça part donc pour 9,5km et 275m D+ soit à peine 3% de pente moyenne : c’est très roulant ce qui n’avantage pas les purs grimpeurs. Je pars fort pour vite atteindre une bonne vitesse puis passe la 1ere petite bosse tout près des 7w/kg. Derrière je m’applique à prendre une bonne position aéro tout en restant efficace ce qui n’est pas simple avec un vélo traditionnel : 392W après 5’ puis 382W après 10’ je tiens un bon rythme mais la pluie fait son apparition en plein milieu de la montée. Je prends prudemment les virages resserrés du côté du col de la Gachet mais hésite à relancer très fort sur cette chaussée détrempée ! Je tiens encore les 380W moyens au passage du col avant d’aborder une longue portion assez rectiligne presque plate et avec le vent favorable : les watts baissent mais la vitesse augmente entre 45-50km/h jusqu’au gros virage à gauche pour le dernier km où on prend cette fois le vent de face. J’arrive à tenir les 400W moyens sur ce dernier kilomètre pour boucler la montée en 17’03.
La température à bien chuté avec la pluie et je regagne vite la voiture sur place après avoir pris une rapide collation au ravito de l’arrivée sous abri. Le temps ne s’améliore pas, je jette un dernier coup d’œil aux résultats disponibles pour me rendre compte de 2 grosses performances : Maxime Limone bat le record en 15’56 ! Mais il n’est que 2eme, battu par Louison Faure-Prost qui s’adjuge la course et le record qui va avec en 15’51 ! Pour ma part je me retrouve 3eme ex-aequo avec le jeune Adrien Menant en 17’03.
Ce haut de classement ne bougera finalement pas durant la suite de l’après-midi et je ne peux pas avoir de regrets face à Maxime et Louison qui étaient bien au-dessus mais une petite déception par rapport à mon record en 16’44 de 2021 que j’aurai aimé battre d’autant que les conditions s’y prêtaient même si la pluie m’a peut-être un peu gêné. Pourtant avec 377W sur 17’, je ne suis qu’à 6W de mon PR et c’est mon 2eme meilleur résultat ici. Je pense que les conditions devaient être encore plus favorables en 2021 : c’est sur le milieu de la grimpée où je perds le plus de temps et c’est vrai que je n’ai pas senti le vent particulièrement favorable sur cette portion. La saison se termine doucement avec le clap de fin la semaine prochaine du côté des Alpilles.
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DVélos Lac d’Annecy : Grimpée du Semnoz
A Saint-Jorioz, le 24 aout 2024
Le week-end au bord du lac d’Annecy débute par la journée du samedi avec les épreuves gravel et montée chrono. Sous un temps estival je m’aligne de nouveau sur cette grimpée du Semnoz et ses 24kms pour 1200m D+
Sur la liste des inscrits j’ai pu noter la présente de Vince Mattens grand favori ainsi que Renaud Castiglioni, Jean-Mathieu Dupré ou Vincent Perroquin rivaux sérieux pour ma catégorie. Cela dit je pars de nouveau dans l’optique de ne pas me livrer à 100%, l’objectif prioritaire étant la cyclo du lendemain. Après avoir récupéré les dossards et effectué mon petit échauffement, on m’appelle dès mon arrivée sur la ligne de départ, avec un peu d’avance !
C’est donc parti pour un début très roulant puis la route s’élève à Entredozon pour rejoindre celle du col de Leschaux : à 5,15w/kg, j’envoie un peu fort dans cette montée avant de me calmer pour la suite plus roulante jusqu’au col de Leschaux : un petit 4% de pente où je maintiens 4,8w/kg et voilà cette 1ere partie terminée : en 23’47 et pratiquement 5w/kg depuis le départ, je suis quand même sur un rythme élevé et je me sens pas mal.
Après le replat de la traversée de Leschaux, il reste 12kms à 6,1% : pas le plus simple. Toujours à 5w/kg je déclinerai un peu sur la fin sans vouloir absolument maintenir ce rythme coute que coute mais je reste sur un bon 4,8w/kg pour ces 12kms qui me permettent de boucler cette grimpée en 1h00’52’’ et 332W moyens en ayant donc gardé une petite marge mais pas tant que ça (seulement 13W de moins que mon record). En revanche je sors exactement les mêmes watts moyens que l’an dernier, avec 2’ de moins à la clé !
Niveau résultat, je décroche la médaille en chocolat (4eme) mais vainqueur des M3 où l’on est quand même trois +de 40 ans dans les 9 premiers ! La victoire est revenue sans surprise à Vince (57’07) devant Baptiste Lombardi (58’43) et Maxime Malbranque (58’44).
Classement
Sur le site LVO :
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GRIMPEE DE PRALOGNAN-LA-VANOISE
A Pralognan-la-Vanoise, le 27 juillet 2024
A la veille de la Granfondo du Col de la Loze, je participe de nouveau à cette grimpée organisée entre Brides-les-Bains et Pralognan pour une bonne mise en jambes et surtout profiter d’une belle météo et de la montagne !
Arrivée sur place assez tôt, j’ai le temps de me rendre à Pralognan en voiture et de prendre le vélo pour une quinzaine de km et environ 30’ d’échauffement pour redescendre à Bozel en passant par Champagny-en-Vanoise avec une petite montée à la clé. Les départs sont libres, et le chrono est lancé à la sortie de Bozel pour une montée de 18kms à 5% de moyenne jusqu’aux Prioux.
Comme l’an dernier, je n’ambitionne pas la victoire et resterai dans ma zone de confort afin de profiter de cette montée sans trop puiser dans les réserves pour demain et la double ascension du monstrueux col de la Loze ! Les conditions sont bonnes cette année sans vent défavorable et il fait chaud mais sans excès (pour moi en tout cas). Calé aux watts je maintien un effort peu soutenu pour ce type d’effort sur les 2 premiers kms très roulants à tout juste 4,3 w/kg. Passé le Villard, je décide de faire la partie en lacets un peu plus fort, au seuil sur un gros 5w/kg. Ensuite on trouve plusieurs replats : j’alterne un peu plus fort dans les pourcentages et plus « tranquille » sur les replats. Les 6 derniers kms jusqu’aux Prioux sont eux aussi irréguliers et j’applique la même méthode pour finalement me trouver à 320W moyens sur les 45’ d’efforts de la grimpée ce qui est vraiment le max que je m’étais accordé aujourd’hui.
Finalement de très bonnes sensations où j’étais vraiment à l’aise et je pense que j’aurai fais un excellent chrono en me donnant à fonds. C’est Louison Faure-Prost qui signe le meilleur temps en 43’29 devant Loick Dussol en 44’58 et je prends la 3eme marche du podium en 45’45 (accessoirement 1er de la catégorie peu commune des 36-45 ans !). Fin prêt pour demain où se sera une autre histoire sur le Granfondo et 4400m de D+ en seulement 117km !
Classement
Sur le site Eventicom :
Ou directement sur ce lien (NB : le 1er et le 5eme dans ce classement sont en VAE...)
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Grimpée de l’Oeillon
A Pélussin, le 29 juin 2024
11eme édition pour cette grimpée proposée et organisée par l’Ecole des Grimpeurs et son président Nicolas Buisson. Souvent sous forme de contre la montre individuel, parfois départ groupé, cette année c’était bien un CLM au programme sur les 10 km à 6,6% du col de l’Oeillon. Après de nouvelles pluies la veille (une constante cette année), on trouve tout de même de bonnes conditions ce samedi matin ; routes sèches sans brouillard sur le col et température entre 20-23° avec un ressenti bien plus chaud que ça et un ciel couvert. Seule ombre au tableau ; le vent de sud qui s’est levé !
Pour ma 6eme participation je ne change pas mes habitudes et sitôt le dossard récupéré, je monte poser la voiture au sommet et part pour une petite heure de vélo en direction de Véranne, Maclas et Pélussin. Au passage je rencontre Julien Sauvigné et pas mal de cyclos n’étant pas au courant de la course ; dommage car on va avoir une toute petite participation. Dans l’attente de mon départ, je vois s’élancer Nicolas puis Maxime Limone ou Anthony Cheytion.
La confiance n’est pas au maximum à l’image de mon début de saison où il me semble manquer un petit quelque chose, alors j’ambitionne de partir sur les bases de mon record de puissance sur 27/28’ sans vraiment espérer pouvoir l’améliorer. Pour le chrono en lui-même se sera compliqué avec le vent trop fort sur la fin de parcours.
Avec un PR de 372W sur 27’ (et même 371W sur 32’ ce qui me fait dire que je pourrais gratter quelques watts supplémentaires sur 27’…) je m’élance à 10h35 avec ce chiffre en tête. Départ « prudent » donc même si je fais les 2 premiers kms à 385W : les jambes semblent bonnes et les sensations correctes alors j’en profite en rattrapant le concurrent parti 1’ avant moi et en doublant aussi quelques cyclos n’hésitant pas à nous encourager. Sur cette première partie le vent ne semble pas gênant et l’entrée dans la forêt après 3 kms me fait ressentir les 1eres douleurs. J’ai bien du mal à tenir le rythme en danseuse alors je fais quasiment tout assis, ce qui n’est pas plus mal pour le coefficient aérodynamique mais amplifie aussi le mal aux jambes ! Je tiens bon jusqu’à la Croix du Collet, km5,5 en 15’07 à presque 380W moyens (mais à déjà 40’’ de Maxime sans le savoir).
Ça se complique pour les 4,5 kms suivants : à présent c’est cap au sud et on va souvent sentir le vent de face. Un peu rassuré sur mon rythme jusqu’à là, je suis motivé à bien finir mais la puissance moyenne diminue constamment ; 377, 375, 373… Je maintiens contre le vent mais « récupère » un peu quand ce dernier se calme et c’est du coup plus compliqué de garder un rythme régulier ; j’atteint le replat à tout juste 370W moyens et passe la plaque pour les 500 derniers mètres très roulants mais plein vent : 28’17 pour le chrono (27’59 pour le segment strava) à 369W moyens qui m’offriront la 2eme place scratch et la victoire en catégorie C.
Maxime s’impose fort logiquement en 27’14 me repoussant à 1’ ! Aucun regret, il est très fort avec notamment un super résultat il y a une semaine aux championnats de France de CLM (19eme amateur et 41ème avec les athlètes professionnels !). Il était même en avance sur le record de la montée à la Croix du Collet mais a subit lui aussi le vent défavorable de la partie finale. De mon côté j’étais plutôt content avec un record de puissance quasiment égalé sur 28’ même si je pense pouvoir faire un peu mieux ; en effet bien qu’à 380W à la Croix du Collet, j’était tout de même en retard sur mes temps de référence : +16’’ par rapport à 2019 et +23’’ sur 2021. Sur ces 2 années j’avais signé un temps total de 27’22 contre 28’17 aujourd’hui : +55’’ ! Alors oui le vent n’a pas aidé sur la fin mais je pense que j’étais au-dessus des 372W sur 27’ pour faire ce temps-là (je n’avais pas de capteur de puissance sur le vélo en 2019 et 2021) ; ce qui n’est pas impossible car en plus ça avait été 2 années où j’avais marché très fort. En revanche pour se rapprocher de Maxime ou du record de la montée qui doit être de 26’50, il me faudrait certainement avoisiner les 400W… ce qui m’est impossible !
Classement
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MONTEE KIVILEV
A Sorbiers, le 1er octobre 2022
Comme chaque année en ce début octobre avait lieu la montée Kivikev organisée par l’ECSEL en hommage à Andreï Kivilev décédé lors de l’épreuve Paris-Nice 2003 sur ses routes d’entrainements à Saint-Chamond. L’épreuve connait toujours un bon succès avec la traditionnelle grimpée chronométrée (en individuel), la montée des enfants ainsi que celle des partenaires. Les amis du coureur Kazakh soutiennent toujours cet évènement avec notamment de jolis lots offerts par Astana à gagner lors de la tombola.
La météo est très incertaine ce samedi matin tant et si bien que je décide de ma participation qu’en fin de matinée en voyant les dernières prévisions n’annonçant pas de pluie pour l’après-midi. L’organisation s’est adaptée ; avec la pluie et le froid du matin il est décidé qu’il n’y aura pas de remise des prix à l’arrivée mais que tout se fera au chaud au siège du club le 14 octobre. De ce fait je suis plutôt en avance (pas besoin d’aller se garer à l’arrivée) et vais prendre mon dossard dans les premiers après avoir croisé Jérôme Dupouy.
Finalement la météo semble s’arranger en se préparant, et l’échauffement se fera au sec avec Jérôme (qui n’a pas bien le temps) puis seul car 20’ ça faisait un peu court ! Une 2eme boucle par la côte de la Jaillière et je suis fin prêt alors que je tombe sur Clément Cambier venu en supporter ! Je vais pouvoir m’élancer avant 14h et le départ des enfants ce qui me permettra d’avoir la route plus dégagée. Les conditions sont plutôt bonnes avec un léger vent favorable (un peu moins fort que l’an dernier) et la route parfaitement sèche maintenant. Je mise sur 17’ d’effort en tentant de tenir mon record de watts sur cette durée, ce qui ne sera pas simple avec les seulement 2,9% de pente moyenne sur les 9,6km du chrono !
5-4-3-2-1, c’est parti avec un bon envol, déjà gros plateau, pour ne pas avoir à jouer avec le dérailleur. Ces premiers instants sont parfaits avec les jambes qui répondent bien et je pars du coup un peu fort, profitant de l’euphorie du départ pour passer la 1ere bosse très fort. Après 2-3’ l’effort commence forcément à se faire sentir et je dois lutter pour garder ma puissance cible, étant souvent obligé de relancer en danseuse ce qui n’est pas top pour l’aérodynamisme ! Je tente donc de rester le plus souvent assis et bien posé et j’arrive au passage le plus pentu pour rejoindre le col de la Gachet dans les eaux des prévisions ; je passe ce passage sans trop en rajouter pour pouvoir bien relancer sur le plateau : à 3km du but je tiens mes 380W mais un coup d’œil au chrono me fait douter de passer sous les 17’. Je reprends pas mal de vitesse sur le faux plat (45km/h) que je maintien pas trop mal jusqu’au virage à gauche et le dernier km : ici on sent un peu le vent de face mais je parviens à garder de gros watts. Le finish est irrespirable et quelques encouragements sont bienvenue dont ceux de Clément qui m’obligent à sprinter et ne rien lâcher jusqu’à la ligne… coupée en tout pile 17’ sur mon compteur et 382W moyens ; record légèrement amélioré de 2W !
Je reprends mon souffle en compagnie de Clément venu avec Anne-Sophie Begon qui vient de terminer quelques temps avant moi et qui va gagner chez les féminines. On en profite pour faire un petit tour ensemble avant de revenir sur St-Christo : les résultats ne sont pas encore complets mais c’est de nouveau Nathanaël Géry qui s’impose et qui bat le record (comme l’an dernier) ; son temps de 16’06 est canon ! la 2eme place sera obtenue par un junior : Jean Loup Fayolle avec l’excellent chrono de 16’21 alors que je prendrais quand même la 3eme place en 17’05 (1er des 40-49 ans).
Pas grand-chose à regretter sur cette course ; je sors mon record de watts sur 17’ et si je suis moins rapide que l’an dernier, ce n’est qu’à cause des conditions légèrement moins favorables cette année. Pour espérer un meilleur chrono il faudrait changer le matériel ; un vélo de chrono (comme le vainqueur) ou au minimum des prolongateurs mais ça ne devrait pas suffire pour gagner 1’ !
Classements
Sur le site de l’ECSEL : https://ecsel-cyclisme.fr/montee-kivilev-les-classements-2/?fbclid=IwAR0smyi8kv_bQg751RmGzAdHHlzqMK0SpGZukLaN-kLg1JjCZZtTMhccIeg ou directement sur ce lien
L’activité sur Strava
https://www.strava.com/activities/7895657454
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ALPINBIKE #1 : GRIMPEE DU SEMNOZ
A St-Jorioz, le 27 août 2022
Week-end cyclosportif en cette fin aout avec le rendez-vous traditionnel au bord du lac d’Annecy pour l’AlpinBike. Epreuve labélisée LVO, on démarre le samedi avec 2 courses au programme : du gravel et de la montée en mode contre la montre individuel. Avec une belle météo après les orages de la veille au soir, je décide comme prévu de participer à la grimpée sur les pentes du mont Semnoz.
Peu après 8h30 et avec seulement 5,5km tout plat dans les jambes je suis sur la ligne de départ où les concurrents s’élancent donc un par un toutes les 20’’. Je viens là sans prétention avec juste l’objectif de me faire plaisir sur la montée et aller de nouveau reconnaitre cette montagne : en effet, l’objectif est la cyclo du lendemain, pas question de griller trop de cartouche aujourd’hui !
Les départs s’enchainent assez vite et c’est bientôt mon tour : de suite gros plateau car le début est très roulant, je compte environ une heure pour un effort qui sera sur un bon tempo autour des 320W. Dans ces conditions il n’y a pas grand-chose à raconter : je rattrape pas mal de concurrents sur les 11 premiers kms jusqu’au col de Leschaux où je ne suis qu’à 30’’ de mon temps de l’an dernier. Petite descente et on emprunte ensuite la même route que nous aurons le lendemain : une bonne douzaine de km à 6,1% pour en finir. Je tiens mon tempo sans soucis alors qu’Arthur Blanc (futur vainqueur) me reviens dessus comme une balle. Je me cale alors quelques minutes sur son rythme 100m derrière mais c’est beaucoup trop rapide ! Je reprends mon tempo en revenant encore sur quelques concurrents et termine de la même façon en 1h01’19.
Sans surprise le chrono est moins bon que l’an dernier mais je suis vraiment resté dans ma zone de confort. Sans avoir tout donné le podium m’échappe : Arthur s’impose dans un temps record de 55’08 devant Jeroen Vercammen en 58’02 et Axel Arnold en 1h00’34. Je suis 4eme et 1er des M3 sans regret d’en avoir gardé bien au contraire : la victoire était inaccessible tandis qu’il aurait vraiment fallu s’arracher pour prendre la 2eme et je devrais être en très bonne condition pour le lendemain !
Classement
https://lvorganisation.com/alpinbike2022/#2_DFA3DA
Strava
Toutes les statistiques : https://www.strava.com/activities/7707155366
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GRIMPEE DE PRALOGNAN-LA-VANOISE
A Pralognan-la-Vanoise, le 16 juillet 2022
2eme édition de ce week-end “col de la Loze by Brides-les-Bains” regroupant montée chrono et cyclo sous une (très) chaude météo estivale. Début donc le samedi avec la montée chrono se déroulant entre Brides et Pralognan, la partie chronométré débutant à la sortie de Bozel pour une distance de 18km @ 5% de moyenne sur une pente irrégulière.
Comme l’an dernier je décide de partir de Pralognan ce qui me permet de faire un bon échauffement et profiter des paysages de Champagny et Montagny pour rejoindre Brides. A 15h personne en vue, la plupart sont déjà partis alors je roule bon train en direction de Bozel avec un vent favorable qui sera un allié pour la montée. Je rattrape alors Michel Fernandes et Alain Jerum, des camarades ligériens qui s’élancent tout juste devant moi.
15h28 c’est parti mais cette année je suis décidé à faire la grimpée moins à fonds que l’an dernier car on le verra la course du lendemain risque de faire très mal ! Le départ est rapide et très roulant jusqu’au Villard, puis on attaque la partie en lacet où la pente est à 6-7% : calé autour des 5w/kg je rattrape et dépasse Alain puis Michel. La suite est moins difficile avec de bons faux plats roulants autour du Planay et je me retrouve atour des 320W moyens ce qui est la valeur que je me suis fixé de tenir et ne pas trop dépasser.
La pente reprend du 6,5% sur les 3km menant à l’entrée de la station ; je n’en rajoute pas et continu sur ce rythme d’autant que je ne suis pas mal niveau chrono (1′ seulement de plus que l’an dernier où j’avais tout donné !). J’accélère tout de même un peu à l’entrée de Pralognan où on tourne bizarrement à droite sur une route qui ne me dit rien ! Je pense l’arrivée vers une antenne relais mais non ; encore à droite et direction une petite route de montagne qui grimpe dans la forêt pour ressortir plus haut sur le hameau des Prioux. Grosse erreur de ma part qui n’avais pas suffisamment regardé le parcours en pensant que c’était le même que l’an dernier (je ne serait pas le seul d’ailleurs !). La plaisanterie nous rajoute tout de même près de 6km et 250mD+ soit 16′ bonnes minutes de plus me concernant. J’ai tout de même relâché un peu l’effort sur cette dernière partie passant de 320W moyens à 310W mais sur 45′ du coup et non 30′ !
Malgré ces péripéties je vais tout de même m’imposer pour la 2eme fois ici en 44′35 devant le camarade Nicolas Ougier (46′16) et un belge Bram Mertens (47′53). Même si l’effort fut finalement plus long que prévu, en ne sortant que 310W sur 44′ je suis assez loin de mon record de puissance sur cette durée ce qui devrait me permettre d’être en bonne condition pour demain, et il le faudra pour affronter le monstrueux col de la Loze par ces 2 versants !
Classement
Résultat sur https://eventicom.fr/resultats_evenements/detail/1106 ou en cliquant directement ici
Parcours
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Montée Kivilev
A St-Christo-en-Jarez, le 2 octobre 2021
L’alternance cyclo / grimpée se poursuit ce week-end avec la traditionnelle montée Kiviliev organisée par l’ECSEL en hommage à Andreï Kivilev décédé lors de l’épreuve Paris-Nice 2003 sur ses routes d’entrainements à Saint-Chamond. Après la « pause covid » en 2020, l’épreuve fait le plein cette année avec plus de 200 participants ; la majorité vont débattre sur les 9,6km en mode grimpée contre la montre individuel, pendant que d’autres prendront part à la montée des enfants et/ou des VIP.
Présent de bonne heure je suis dans les tous premiers à récupérer mon dossard avant d’aller laisser la voiture à l’arrivée. Soleil et douceur sont au rendez-vous tout comme le vent du sud ; annoncé avec d’assez fortes rafales, il sera finalement plus faible que prévu mais devrait permettre d’établir de bons chronos. Dans ces conditions je me fixe l’objectif de battre mon meilleur temps (17’21) ce qui me permettrait d’établir le nouveau record des 40-49 ans qui est de 17’18. J’aimerai aussi enfin réussir à passer sous cette barre des 17’ qui me résiste ces dernières années entre petite forme (2018) conditions météo moyennes (2019) ou annulation (2020) !
Je mets à profit la descente de St-Christo jusqu’à l’Etrat via la Guithardière pour commencer l’échauffement. Les petites côtes de La Tour en Jarez et la Buissonnière finissent la préparation et après une petite heure me voici au départ juste avant 14h00 et la grimpée des enfants, ce qui me permettra d’avoir la route plus libre.
L’épreuve comporte 9,6km à tout juste 3% de pente moyenne ; c’est donc très roulant et je laisse la chaine sur le gros plateau pour le départ. Du coup je ne prends pas un super envol mais après quelques mètres la machine est lancée ! Très vite la 1ere rampe autour des 5-6% ; je passe à bloc au sprint car c’est assez court et au bout la relance est facilitée par le vent plutôt favorable ; je pense être bien parti et pourtant je suis tout juste dans les temps de mon chrono référence que j’ai chargé sur le compteur. Le doute s’installe un peu mais très vite 2, 3 puis 4’’ d’avance s’affichent ; ça me rassure et je reste concentré à rester le plus possible bien posé sur mon vélo ; déjà pénalisant d’être en vélo traditionnel ici, je tache à rester le plus aéro possible évitant la position débout que j’utilise brièvement juste sur quelques relances aux endroits où nous trouvons un peu plus de pourcentage.
Le plan fonctionne bien avec 21’’ d’avance à mi-parcours, et 23’’ avant d’aborder le final du col de la Gachet, la partie la plus pentue : un bon kilomètre où je garde tout de même le gros plateau, relançant fort dans les 2 virages du sommet sous les encouragements : encore 10’’ de gagné ! Je suis légèrement gêné par 2 participants mais passe au milieu pour reprendre beaucoup de vitesse sur le « faux plat » ; 1800m avec le vent bien favorable où on dépasse les 40km/h. Au bout il reste 1km et mon avance est de 35’’, voilà qui commence à sentir bon ! Le virage à gauche nous enlève l’avantage du vent qui sera même un peu défavorable par endroit sur ce dernier km ; je lâche tout ce qui reste et ne perds pas de temps finissant au sprint en 16’44 soit 37’’ de moins que mon meilleur temps ici !
L’objectif est doublement atteint ; record perso battu et sous les 17’ en prenant au passage le record des 40-49 ans et m’approchant à 24’’ du record de l’épreuve. Satisfait je retrouve Clément Cambier qui viens d’en terminer et nous improvisons une « petite » rallonge le temps que tous les participants en finissent. Le « décrassage » sera bien rythmé avec une grosse montée de la Côte Gauthier et ses terribles pourcentages du côté de St-Romain-en-Jarez. Après 55km nous revenons à St-Christo où les résultats s’affichent : c’est Nathanaël Gery qui l’emporte s’offrant également le record de l’épreuve en 16’11 tandis que je termine 2eme (et 1er catégorie) en 16’’44, le 3eme étant Nicolas Davesne en 16’59.
Une belle édition avec un top 10 solide (tous étant sous les 18’) et aucun regret sur cette 2eme place ; 33’’ d’écart c’est impossible à combler pour moi, sauf à utiliser un vélo de chrono comme le vainqueur : difficile de savoir combien de temps on peut gagner avec mais c’est sûr qu’il y a une partie de l’écart rien que là-dedans ! Un nouveau podium scratch, un record dans la catégorie d’âge tout de même et la belle série se poursuit avant le dernier dossard de la saison la semaine prochaine du côté du Raid des Alpilles !
Les classements
https://ecsel-cyclisme.fr/kivilev-le-classement/ ou classement scratch sur ce lien
Les records
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GRIMPEE CONDRIEU – LA CROIX REGIS
A Condrieu, le 18 septembre 2021
Ce samedi 18 septembre c’est déroulé la 27eme édition de la grimpée Condrieu – la Croix Régis. Après l’annulation de l’édition 2020 pour cause Covid, il n’y a qu’une dizaine de jours que l’officialisation de l’épreuve tombe, une incertitude qui a surement pesée sur la participation puisque malgré une très belle météo, ce n’est qu’une quarantaine de coureurs qui ont fait le déplacement.
Pour ma part je n’ai pas hésité trop longtemps pour venir ; triple vainqueur ici, j’aime cette épreuve et même si d’autres courses ont lieu ce week-end, la météo finie de me convaincre ! La course est un contre la montre individuel (départ toutes les minutes) sur la distance de 9,2km entre Condrieu et la Croix Régis en passant par le village des Haies. Une montée un peu atypique qui se déroule en 3 temps ; le premier tiers est assez pentu avec des beaux pourcentages au milieu des vignes pour atteindre le Rozay. Ici changement de physionomie avec environ 3 km très roulants (faux plat voir légère descente) avant attaquer le dernier tiers de nouveau plus pentu. Le record de l’épreuve en 18’04 signé Lionel Genthon tiens toujours même si je m’en étais bien approché en 2017 avec un temps de 18’24. D’ailleurs avec un bon gros vent de sud je pense que je pourrais le titiller un peu plus !
Côté météo il fait donc beau et chaud mais il n’y aura pas de grosses performances cette année puisque le vent, certes léger, est plutôt de secteur nord donc défavorable. D’ailleurs je m’en rends compte durant l’échauffement avec une première montée où je sens un petit souffle contraire dès le départ ! Le replat n’est certes pas balayé par le vent mais un petit air défavorable ferra son œuvre d’autant qu’on peut atteindre les 50 voir 60km/h ici ! Après une petite heure me revoilà à Condrieu pour m’élancer à 14h30 précise.
Allégé au maximum en ayant laissé bidon et nécessaire de réparation à la voiture, je ne me refroidi pas en attendant au soleil les dernières minutes avant mon départ. J’ai pris soin de charger le segment de la course dans mon compteur de façon à avoir mon temps en live durant la course par rapport à mon meilleur résultat même si je sais que je ferais moins bien. Dès le 1er km mes prévisions se confirment : très vite 5’’ de retard puis bientôt 10’’ avant de réussir à maintenir l’écart. Une épingle à gauche pour nous mener au Rozay, me permet de réduite l’écart à 8’’ avec le vent moins présent et c’est avec ce retard que je passe le gros plateau pour le 2eme tiers de la montée.
Le ‘replat’ fait très mal et le petit vent fait son œuvre ; difficile d’atteindre les 50km/h même si je les dépasse dans la partie descendante ; on n’est pas aidé et le chrono s’en ressent avec pratiquement 30’’ de retard à la fin de cette partie et au moment de remonter sur les Haies ; l’effort commence à devenir difficilement soutenable d’autant qu’il y a encore des parties un peu exposées ; je m’arrache pour atteindre le centre du village et repasser la plaque pour un passage plus roulant ; je perds encore du temps mais moins vite (40’’). A 1500m de la ligne, petit plateau de nouveau pour un passage où on prend du 7-8% ; ça fait très mal et je passe plus en cadence qu’en force. Le dernier Km est parfaitement indiqué avec des petits panneaux : 500m/400m/300m/200m/100m/50m et même 25m ! je finis aussi fort que je peux atteignant le max de FC ici pour un temps de 19’15.
�� C’est donc 51’’ de plus que mon meilleur temps de 2017 mais seulement 11’’ par rapport à 2019 où les conditions étaient similaires il me semble. Ce n’est donc pas si mal et il faudra comparer cela aux temps des camarades que j’ai l’habitude de rencontrer sur ce genre d’épreuve ; j’ai pu apercevoir Antony Cheytion et Jérôme Dupouy mais aussi Nicolas et surtout Hugo Buisson qui a bien progressé cette année ! En attendant les résultats complets, je prolonge un peu la sortie pour une bonne quarantaine de km avec la montée de Vérin et celle de Tupin et Semons comme principales difficultés que je ferais sur un tempo parfois bien soutenu. Vers 17h les résultats tombent et je remporte une 4eme fois cette grimpée devant Antony (19’59) et Hugo (20’13).
Classements :
Sur le site du vélo club Rhodanien -ici-
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ALPINBIKE LAC D’ANNECY : LA GRIMPEE DU SEMNOZ
A St-Jorioz, le 21 août 2021
Direction le lac d’Annecy pour ce week-end où se déroulait une nouvelle édition de l’Alpinbike Lac d’Annecy. Manche du challenge cyclo tour Rotor de LVO, la cyclosportive est précédée d’une grimpée contre la montre la veille sur les pentes des cols de Leschaux et du Semnoz, idéal pour se mettre en jambe (où se cramer pour le lendemain !) et redécouvrir ce Mont Semnoz qui sera de nouveau emprunté le lendemain.
La météo estivale de se samedi me conforte dans mon choix de participer à cette grimpée. Une fois récupéré le dossard, je profite des abords de Duingt et St-Jorioz pour m’échauffer, un échauffement légèrement allongé par le chrono qui pose soucis à son installation et retarde les 1ers départs. Une fois ce souci technique réglé, les départs se font finalement librement, les concurrents s’élançant simplement avec 20’’ d’intervalle.
Pas beaucoup de monde que je connais au vu de la start liste : je note juste la présente de Philippe Meunier et Nicolas Magnin que je connais capable de faire tout deux un bon chrono. Pour ma part je tente de me raisonner au départ et ne pas faire cette montée à 100% au risque de le payer le lendemain qui sera quand même l’objectif N°1 du week-end. J’ai tout de même chargé le segment complet du chrono sur le compteur pour avoir la comparaison avec mon temps de l’an dernier pendant la montée.
Peut après 9h20 je m’élance donc pour ces 24km à 4,8% de moyenne ; une ascension irrégulière qui se déroule en plusieurs parties. Le départ est très roulant et je me contente de rester dans le temps de l’an dernier ; je semble assez facile mais je n’en rajoute par jusqu’aux 1ers véritables pourcentages à Entredozon ; petite route sinueuse, je passe le petit plateau et tout en remontant déjà des concurrents partis avant moi, je reste calé sur mon rythme de l’an passé. On rejoint alors la route principale du col de Leschaux où la pente diminue ; gros plateau de nouveau je parviens à Leschaux dans un temps similaire à celui de 2020 malgré un peu de vent contraire à certains endroits. Ici j’aperçois un peu plus haut la voiture qui ouvre la route ; cela signifie que je vais bientôt rattraper tout le monde partis avant moi ! Et cela se vérifie une fois la bifurcation sur la route du Semnoz de passée ; maintenant la pente reprend ses droits (souvent 6-7%) et j’aperçois un trio en visuel ; je reviens assez vite sur Philippe et Nicolas accompagnés par Maxime Lacassin. Immédiatement je me porte en tête et poursuit tout en gardant un œil sur mon effort de l’an dernier ; à présent je sais que je suis en avance sur tout ceux partis avant moi et je vais aussi gérer cette fin de grimpée sans trop puiser dans les réserves ; bientôt seul Philippe m’accompagne, il me prendra un petit relais sur le « replat » avant les 4 derniers kms plus ardus. Je me sens toujours aussi bien et beaucoup plus à l’aise que l’an dernier alors que je surveille d’être toujours sur le même rythme ; j’en termine après pile 1h d’effort, soit 39’’ de plus que l’an dernier au chrono officiel mais en ayant l’impression d’avoir moins tapé dedans comme on dit !
youtube
Finalement un seul coureur battra mon chrono ; c’est Nicolas Guillot qui l’emportera en 58’40. Une marge qui ne me laisse pas de regret par rapport à mon effort fournit mais que j’aurai certainement pu atteindre en montant à bloc du début à la fin. La 3eme place revient à Julien Battle en 1 :01 :16. 2eme scratch et vainqueur de la catégorie M3, je m’en contente volontiers et profite du retour par Quintal pour bien me remettre en tête la descente de ce côté que nous emprunterons demain et où il serait dommage de se faire distancer.
Classement
Sur le site de l’épreuve : https://cycling-challenge.fr/alpinbike-lac-annecy/ ou en cliquant ici
Détail de l’activité sur Strava -ici-
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COL DE LA LOZE BY BRIDES-LES-BAINS : LA MONTEE DE PRALOGNAN
A Pralognan-la-Vanoise, le 17 juillet 2021
Direction la Tarentaise et Brides-les-Bains ce week-end pour la 2eme édition de cette toute jeune épreuve. Une nouveauté cette année, concerne la journée du samedi avec la création d’une montée chronométrée de Pralognan-la-Vanoise depuis Brides-les-Bains et qui sera l’occasion de se mettre en jambe la veille des épreuves de la cyclosportive ayant lieu le lendemain.
La météo encore et toujours maussade au départ de la maison laisse place à un beau soleil du côté de la Savoie. Si l’horaire de départ (16h) de cette grimpée peu paraitre un peu tardif, cela m’arrange car je pourrais y prendre part sans avoir besoin de partir trop tôt. Le parcours annonce 21,67km pour 910m de D+ avec un départ libre depuis Brides-les-Bains en direction de Bozel où le chrono se déclenchera ; le classement sera donc établi sur les 13,6km reliant Bozel à Pralognan (582m de D+ @ 4.3%).
Parti m’échauffer depuis Pralognan j’emprunte une partie de l’itinéraire du lendemain (en sens inverse) et constate une route toute rainurée et gravillonneuse du Côté de Champagny, ce qui aura son importance demain ! Après avoir passé au-dessus de Brides-les-Bains par la route de Montagny, je rejoints Moûtiers pour revenir dans la station thermale où je patiente jusqu’à 16h avec Nicolas Ougier. On part ensuite, et des petits groupes se forment, avant de déclencher le chrono à Bozel.
Personne dans ma roue, alors je fonce pour un départ extrêmement rapide jusqu’au Villard ; là les choses sérieuses commencent avec une série de 6 lacets et une pente de 6-7% ; les jambes tournent parfaitement pour attendre Planay où l’on retrouve de nouveau quelques faux plats très roulants. N’ayant aucune référence sur cette montée, je ne calcule pas et envoie fort ; la partie finale sera de nouveau plus exigeante avec des passages à 8% et + mais je ne m’économise pas (petite erreur pour demain quand même !) : je fini sur la plaque dans l’entrée du village et avale la dernière rampe au sprint pour un temps canon de 29’13 !
Dans l’attente des autres concurrents, je me doute que ce chrono peut me faire gagner (estimation à 400W durant 29’, même si le vent était un peu favorable ça reste très solide !). On peut suivre en live les résultats sur le site Eventicom et je vais remporter cette grimpée assez nettement puisque le 2eme Daan Vermeulen termine en 31’30 devant Florian Bey, 3eme en 31’40. Voilà passé ce qui était plus qu’une mise en jambe, qu’il faudra bien digérer pour affronter un ogre nommé col de la Loze le lendemain !
Résultats
https://eventicom.fr/resultats_evenements/detail/1059/1141/fichier_pdf#resultat
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Grimpée du Pilat
Au Col de l’Oeillon, le 19 juin 2021
Ce samedi avait lieu la 8eme édition de la grimpée du Pilat organisée par Nicolas Buisson et l’Ecole des Grimpeurs sur les pentes du col incontournable du Pilat ; le Col de l’Oeillon, par son versant le plus difficile avec 10km @ 6.6%. La course sera de nouveau un contre la montre individuel avec départ toutes les minutes sous une météo quasi estivale bien qu’il faudra composer avec un peu de vent !
Très matinal, je suis dans les 1ers à récupérer le dossard et je parts garer la voiture au sommet ; il fait déjà 17° là haut je peux donc partir léger embarquant tout de même le nécessaire de réparation en cas de problème durant l’échauffement. Un échauffement XXL de 1h15 sous le soleil où j’essaie de repérer comment le vent souffle car c’était déjà fort à 1233m d’altitude !
11h03 c’est mon tour ! Et ce coup ci le segment strava du col chargé dans le Garmin va fonctionner. Immédiatement j’essaie de me caler dans les temps de mon record de 2019 et un peu de vent se fait sentir dans le 1er km : 5’’-6’’ de retard mais bientôt le vent se fait oublier et je grapille seconde après seconde pour revenir dans les temps de mon chrono référence. Du coup je ne regarde pas trop le cardio ou la vitesse car je sais que si je tiens ce rythme, alors la performance sera bonne car en 2019 nous étions sur la seule fois où la grimpée c’était déroulée départ en ligne et j’avais livré une grosse bataille jusqu’au bout et sans temps mort avec Maxime Richard.
Passé les 2kms je commence même à gagner des secondes sur mon record : ça va monter jusqu’à 10’’ pendant un bon moment. A la Croix du Collet toujours 7/8’’ d’avance mais le cap repassant plein sud me fait craindre de ressentir le vent. Heureusement la forêt abrite bien mais on sent un petit souffle quand même et sans surprise je perds un peu de temps ; au coude à coude avec mon chrono virtuel c’est un coup en retard, un coup en avance ! Mais je ne faiblis pas et me retrouve même avec 8’’ d’avance au moment d’atteindre le long « replat » final.
A 500m je suis toujours dans les temps du record de l’épreuve (Maxime avait mis 7’’ de moins que moi, j’ai donc théoriquement 1’’ d’avance !) mais malheureusement le final plus à découvert est plein vent de face ; coucher sur le vélo je donne tout mais les secondes défilent dans le mauvais sens ; je coupe la ligne en même temps que la fin de segment retentit sur le compteur ; je suis donc dans le même temps que mon chrono référence de 2019 en 27’22 ! Déçu de ne pas avoir battu le record à cause du vent (mais on va voir que ça n’aurai pas changé grand-chose !), je suis très content d’égaler ma meilleure performance dans des conditions bien moins favorables ; ça signifie que j’ai mieux marché en termes de watts !
J’en fini avec une dizaine de Kms supplémentaires passant par St Sabin. De retour, les résultats sont quasi complets et le record de l’épreuve à bien été battu et pas de 1 ou 2’’ comme j’aurai pu le faire mais de 25’’ par Emmanuel Meyssat en 26’50 nouvelle marque référence de l’épreuve et de Strava puisque même David Moncoutié qui détenait le kom du segment depuis l’an dernier passe à la trappe ! Avec mes 27’22 je suis 2eme mais je n’ai aucun regret à avoir ; progresser d’une dizaine de secondes étaient possible mais 30’’ absolument pas (encore plus dans ces conditions) : en effet les calculs me donnent 400W, sans tenir compte du vent et de la route au mauvais rendement sur les 4 derniers kms, sur près de 27’… soit sortir plus de 6w/kg pendant aussi longtemps, ça n’a jamais dû m’arriver !
Résultats
La Remise des prix se fait face au Crêt de l’Oeillon ; j’y retrouve Jérôme Dupouy joli 3eme en 29’10, Antony Cheytion (29’33) et Claude Costechareyre (29’45) 5 et 6eme. Hugo et Nicolas Buisson 7eme et 19eme nous offrirons le verre de l’amitié avant d‘évoquer le futur : ce devait être la dernière édition mais rien n’est officiel ! Et pourquoi pas une 9eme édition (départ en ligne ?) ; tous les participants l’espèrent bien !
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GRIMPEE DU PILAT
Au col de l’Oeillon, le 26 Septembre 2020
Voici la 7eme édition de cette grimpée organisée par l’Ecole des Grimpeurs sur le col emblématique du Pilat, par son versant le plus difficile. Après un changement l’an dernier où la course s’était faite en départ groupé, on revenait cette fois au contre la montre individuel ; 10km à près de 7% de moyenne étaient au programme avec un départ au-dessus de Pélussin pour une arrivée au col de l’Oeillon à 1233m d’altitude.
La météo s’est considérablement rafraîchit ces derniers jours mais les prévisions annoncent quelques éclaircies et si les températures ne grimperont pas haut on devrait échapper à la pluie. Toutefois je prends mes précautions et choisis de laisser l’auto au sommet après avoir récupéré mon dossard et mon heure de départ en bas. Un sous vêtement thermique (pour T° inférieures à 5°) et un maillot manche courte suffiront pour la course et pour descendre je rajoute gants et coupe-vent bien imperméable mais léger pour le replier dans la poche. Dans ce cas je suis aussi contraint de trainer le nécessaire minimal de réparation… quelques grammes supplémentaires mais j’aurai le confort de la voiture aussitôt l’arrivée franchit !
Le moindre que l’on puisse dire c’est que la descente sur Colombier ne permet pas de s’échauffer ; 4° ça caille mais c’est sec donc ça passe. Je commence à me réchauffer sur la route de Véranne où le soleil pointe son nez et je continue par la montée de Chavardet, Pélussin puis la route de la croix de Montvieux tout proche du départ. Je ne ressens pas grand-chose lors de cet échauffement et je fais certainement l’erreur de ne pas mettre 2-3 bonnes accélérations bien franches pour « débloquer ». A 11h10 je suis prêt après avoir quitté coupe-vent et gants ; la météo n’est pas si mal et je pense même que je vais avoir un peu chaud avec mon sous maillot durant la montée…
11h15, c’est parti ! Bien que connaissant cette montée comme ma poche, j’ai chargé le segment sur mon compteur pour avoir mon (excellent) chrono de l’an dernier en référence. Je pars donc sur les bases de 2019 et tout se passe bien durant le 1er km (quasi le même temps) mais comme je le craignais le vent se fait sentir après Soyère ; je pers 15’’ en 500m en même temps que quelques gouttes font leur apparition, gouttes qui se transforment vite en grésil ! le vent et le froid s’accentuent et je rejoins le virage à gauche pour atteindre la forêt avec un débours de 27’’ ; les sensations sont très mauvaises avec les jambes qui brulent et le mental qui est atteint ! Cela dit j’espère de meilleures conditions dans la forêt et c’est ce qu’il se passe puisque je fais jeu égal avec l’an dernier ; je remets un peu de braquet et parviens à accélérer ! Mais bonheur de courte durée puisque l’épingle à droite suivante nous ramène dans une partie plus exposée jusqu’à la Croix du Collet ; si je fais abstraction de la pluie fine, le froid et le vent me pèse de plus en plus ; je rame sévère pour passer avec 34’’ de plus que l’an dernier. Là encore avec l’épingle à gauche j’ai bon espoir d’avoir de meilleurs (ou moins mauvaises) conditions mais je ne trouve pas de second souffle pas plus qu’Éole ne devienne un allié : l’écart continue d’enfler jusqu’à la minute y compris dans la partie difficile ; il faut dire que l’an dernier j’étais vraiment à la bagarre avec Maxime Richard (je revenais sur lui avant de tenter de le distancer). Là je ne trouve pas mon rythme ; peu efficace assis, impossible à tenir en danseuse l’arrivée au faux plat final sonne comme une délivrance mais même là c’est compliqué ; je passe la plaque pour les 8/900 derniers mètres mais que c’est dur même si je me force à relancer et finir par un sprint bien écrasé !
Finalement le débours s’élève à 1’09 par rapport à l’an passé ; la perte de temps à été assez régulière sans que j’explose à un endroit particulier ; bien sur les mauvaises conditions expliquent en très grandes partie cette différence et j’espère que tout le monde en a autant souffert pendant que je me réchauffe et me change à la voiture (1 à 2° au sommet, heureusement que je n’avais pas à redescendre).
Dans l’attente des résultats et de la remise des prix, je retrouvais quelques-uns des habituels camarades des grimpées chrono ; Claude Costechareyre, Jérôme Dupouy, Serge Mayet, Antony Cheytion, Pascal Manderon ou Nicolas et Hugo Buisson du club organisateur ; bizarrement personne n’a semblé battre son temps référence, ce qui m’a rassuré quant à la difficulté de cette grimpée ! Et cela s’est joué à peu de chose ; je l’emporte en 28’30 avec seulement 26’’ d’avance sur Maxime Limone et 57’’ sur Antony. Malgré cette météo compliquée c’est une petite cinquantaine de coureurs qui ont participé et on note tout de même un bon niveau d’ensemble.
Résultats
Strava
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GRIMPEE CLM PIERRE LATOUR
A Burdignes, le 19 Octobre 2019
Voici la 4eme édition de cette jeune grimpée organisée par le VC Piraillon reliant les villages de Bourg-Argental et Burdignes pour une montée en mode chrono individuel sur la distance de 5,6km et une pente moyenne de 6%. Malheureusement cette année la météo n’est pas au rendez-vous : les prévisions sont pessimistes et si cela reste sec jusqu’à 14h malgré un bon vent du sud, la pluie s’invite pile pour les 1ers départs à 14h. Du coup la participation s’en trouve bien impactée avec seulement une vingtaine de concurrents dont la plupart ayant l’habitude de jouer les 1ers rôles dans ce genre d’évènement !
Bien dans le doute avec cette météo ce n’est qu’au dernier moment que je décide de rallier Burdignes en ne voyant pas encore de pluie et seulement des « averses » d’annoncées ! Prévoyant en laissant l’auto au sommet (plus pratique en cas de déluge !), je descends à vélo pour m’inscrire et me rend compte du fort vent de sud. Il n’y a pas foule mais j’aperçois tout de même de sacrés clients avec Antony Cheytion (vainqueur 2018), Maxime Richard, Claude Costechareyre, Serge Mayet, Pascal Manderon, Clément Cambier, Alexandre Perrier ou Jérôme Dupouy avec qui je pars m’échauffer. Le top 10 va être disputé !
Avec Jérôme on s’échauffe sur la montée, il fait plutôt bon et sec mais ça souffle fort sur le sommet où on découvre de très menaçants nuages venant de l’Ardèche voisine. A peine le temps de redescendre que les 1eres gouttes arrivent et on termine sous la pluie. Je laisse gilet, bidon et nécessaire de réparation pour partir léger : en effet malgré la pluie il ne fait pas trop froid et on finira de se réchauffer pendant l’effort.
14h13 est mon heure de départ ; les 1ers mètres au plat, je démarre sur la plaque et suis très vigilent au 1er virage à droite, rapide et sur route détrempée ! Puis très vite on attaque la grimpée ; le vent semble moins soutenu que tout à l’heure mais il pleut plus ou moins fort : sur les 2 premiers kms je me surprends en étant plutôt pas mal en constatant ma vitesse autour des 21-22km/h correspondant à mon record ! Je signe d’ailleurs mon meilleur temps sur ce début de parcours et pourtant j’ai des sensations bizarres : je ne trouve pas un rythme bien régulier et à une vitesse près je suis soit trop en vélocité soit trop en force… c’est un peu pénible. Entre les 2 épingles je garde le braquet le plus gros sur une portion plus favorable mais pioche un peu dans le km suivant. Je me fais piéger 2-3 fois sur des relances en danseuses où je patine sur la chaussée mouillée en ne mettant pas assez de poids sur l’arrière. Je décide alors de passer la partie la plus pentue en vélocité et au moment de remettre la plaque à 1km de l’arrivée je suis toujours dans les temps de mon record (et même 1 ou 2’’ devant). Malheureusement encore du vent sur ce finish et je cale un peu mais donne tout jusqu’au bout pour couper la ligne en 15’16 sur mon compteur… à seulement 4’’ de mon record sur le segment strava ; rageant mais en même temps complètement inattendu car je n’y pensai vraiment pas avec ces conditions !
Je prends juste 5’ pour tourner les jambes sur la route de St-Sauveur et reviens vite au village sous une forte averse. Il n’y aura pas de petit tour complémentaire aujourd’hui mais un bon ravito à la place avec cake, sandwich jambon/fromage, chips, fruit sec… bref de quoi prendre plus de calories que ce qu’on a perdu !
Dans ces conditions les résultats tombent rapidement vers 16h : je suis devancé in-extremis par Maxime qui s’impose en 15’07 et je prends la 2eme place en 15’17 devant Antony 3eme en 15’49.
Pour ce dernier dossard de la saison c’est un nouveau podium scratch et un bel effort fournit par rapport aux conditions de course que l’on a eu (d’ailleurs Pascal n’a pas pris le départ ; c’est tout dire !). En espérant que cette faible participation, conséquence de la mauvaise météo, n’ai pas trop affectée les organisateurs, pour revenir l’an prochain avec un soleil retrouvé comme les précédentes éditions ! La saison se termine sous la flotte comme on l’a eu trop souvent cette année. Place désormais à du vélo plus cool avec de belle sorties automnales si le temps le veut bien !
Classements
http://vc-piraillon.e-monsite.com/
Strava
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MONTEE ANDREÏ KIVILEV
A St-Christo-en-Jarez, le samedi 5 octobre 2019
Les week-ends se suivent et les grimpées sont toujours au programme ! Ce samedi c’était le tour de la traditionnelle montée A. Kivilev entre Sorbiers et St-Christo-en-Jarez organisée par l’EC St-Etienne Loire (ECSEL) en hommage à Andreï Kivilev tragiquement disparu sur une étape de Paris Nice le 12 mars 2003. Ainsi chaque année son ancien club organise ce contre la montre individuel avec le soutient de l’équipe Astana représentée ce jour par son manager sportif Dimitriy Fofonov et qui contribue notamment à la dotation d’une belle tombola.
Après une matinée bien humide les prévisions météo sont plus rassurantes pour l’après midi mais il faudra composer avec un vent très défavorable. Je m’en rends compte dès les 1ers tours de roues de mon échauffement où ça souffle bien sur les hauts de St-Christo. Après une bonne heure et quelques petites intensités dans les côtes de La Tour-en-Jarez, la Buissonnière où la Jaillière je suis parfaitement chaud pour prendre le départ où je trouve Clément Cambier qui s’élancera juste derrière moi.
Un peu d’attente pour s’élancer, un saut de chaine juste avant de partir… il y a mieux pour s’élancer correctement ! Tout de suite sur la plaque, le départ se fait au sprint en tombant les vitesses pour lancer ces 9,6km @ 3% de moyenne. En effet la « montée » est très roulante et ressemble plus à un faux plat tant et si bien que le petit plateau ne sera pas nécessaire !
Le classement Strava est dominé par les coureurs du GP St-Etienne !
De 45km/h ma vitesse tombe sous les 30km/h dans le premier « raidillon » avec déjà le vent contraire qui se fait sentir ; tout en force et en sprintant je parviens à bien relancer sur le replat qui suit (pour de nouveau atteindre les 40km/h) avant de prendre mon rythme de croisière : 4 bons kms assez réguliers avec tout de même quelques relances sur des passages un peu plus « pentus » où je suis souvent entre 30 et 34km/h. A plusieurs endroits je ressens bien ce foutu vent qui me fait ralentir et les pulsations ont plus de mal à monter que sur les grimpées précédentes. Arrive alors le km le plus compliqué pour atteindre le col de la Gachet (passage à 6,4%) ; je tente d’y rester le plus efficace possible sans m’y mettre dans le rouge car à la suite de cela on va arriver sur une portion très roulante et très ventée ! Sans surprise c’est souvent un vent ¾ face venant de gauche qui m’attend ; il manque facile 5km/h mais je me dis que ce sera pareil pour tout le monde et ne lâche pas jusqu’au virage à gauche où on reprend un peu plus de pente pour le dernier km avec toujours le vent défavorable. Je m’arrache au sprint jusqu’au bout pour faire un finish correct (à 5’’ de mon record pour ce dernier km malgré les conditions) pour finir en 17’55.
Bien sur le chrono et loin d’être bon et je ne passerai pas sous les 17’ cette année encore ! Cela dit aucun record ne tombera aujourd’hui et il est tout à fait possible que le vent me coute 1’ de plus. D’ailleurs Clément qui en finit à son tour met 57’’ de plus que l’an dernier en sortant pourtant des watts légèrement supérieurs ! Je pense alors que mon chrono n’est pas si mal et nous profitons du temps qui reste jusqu’aux derniers départs pour faire un petit tour dans les monts du Lyonnais.
Le vainqueur Jacques Lebreton avait sortit le beau matériel !
De retour sur place, je décroche finalement une belle 2eme place (et 1er des 30-39 ans) en 17′55 ! En effet l’ECSEL ayant missionné un jeune coureur élite en la personne de Jacques Lebreton pour conserver le trophée, il n’y avait rien à faire contre lui qui établit un excellent chrono de 17’04 dans ces conditions ! Pascal Manderon prend la 3eme place en 18′04 devant Damien Poncet 4eme en 18’16. Il y avait du beau monde sur cette épreuve et je me satisfais de cette performance tout en m’ayant trouvé un peu moins fringuant que les semaines précédentes. Cela dit si j’avais eu un capteur de puissance, je pense que celui-ci m’aurait indiqué avoir fait une de mes meilleures prestations ici !
Classements :
Tous les classements et podiums à retrouver sur : https://ecsel-cyclisme.fr/montee-a-kivilev-les-podiums-les-classements/
Strava
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Grimpée CLM Condrieu-La Croix Régis
A Condrieu, le samedi 14 septembre 2019
Voilà plusieurs années que je suis fidèle à cette grimpée et je ne rate pas cette 26eme édition qui sera baignée de soleil avec des températures estivales. L’épreuve parfaitement organisée par le Vélo Club Rhodanien (VCR) se déroule toujours sous la forme du contre la montre individuel avec départ toutes les minutes pour un parcours de 9,2km.
Segment strava de la grimpée
Sur place dès l’ouverture des inscriptions je rempli vite les formalités et récupère le dossard 40 pour partir à 14h40. Cela me laisse une bonne heure pour m’échauffer sur le parcours avec même 2 passages sur les 3,5 derniers kms. Les sensations n’ont pas l’air mauvaises et alors que je pense être large avec l’horaire je me rends compte que je ne suis pas en avance ; je ne traine donc pas dans la descente mais doit faire avec l’importante circulation automobile du jour et c’est à moins de 2 minutes de mon heure d’envol que je rejoins le départ ! Du coup je n’ai même pas le temps de me délester du nécessaire de réparation et bidon que je pense tout de même à vider pour gagner quelques grammes !
Bien chaud à point, le départ est parfait et je prends vite la bonne allure sur le 1er tiers du parcours qui propose une pente à 6%. Pas de vent de sud cette année pour nous aider et plutôt un léger vent de nord qui vient parfois faire face ; je suis un peu dans le dur sur un ou deux passages avant de bien relancer sur le haut pour passer la plaque au Rozay et je suis dans les temps de mon meilleur chrono ! On entre alors dans le 2eme tiers du parcours avec un bon faux plat et même une légère descente. Je suis vigilent au rond-point du Rozay, sans signaleurs alors qu’on arrive très vite ! Personne, je peux foncer et tenter de conserver une vitesse élevée (jusqu’à près de 60km/h). Le carrefour avec la route des Haies marque la fin de cette portion rapide et la pente reprend ses droits pour le dernier tiers du parcours (5-6% de nouveau jusqu’au sommet) : encore parfaitement dans le coup à seulement 8’’ de mon record, la remontée sur les Haies fait très mal et j’y limite la casse mais perd un peu de temps. Ce n’est pas mieux à la sortie du village où je sens que je pioche de plus en plus, pas aidé par le vent, je ne trouve pas le braquet idéal et tente de me remobiliser en revenant sur un coureur. Je finis en donnant tout ce qui reste mais ne passe pas sous la barre des 19’ (19’04 exactement).
Un peut déçu à chaud car je visais mon record de 2017, je signe tout de même ma 2nde meilleure performance ici (à 40’’ pour l’organisateur, à 31’’ sur le segment strava). Dans l’attente de voir ce que donne ce résultat je poursuis ma route jusqu’à Pélussin et la Croix du Collet où je me fais une montée sur un bon tempo. Le retour, essentiellement descendant est rapide et le timing est parfait puisque aussitôt arrivé, les résultats tombent et me déclare vainqueur avec une belle marge de 41’’ sur le 2eme Boris Faravelon et 1’03 sur Claude Costechareyre 3eme. Après réflexion je prends ce chrono pour une belle performance car j’avais un peu zappé le facteur vent, très important ici ; entre un petit air défavorable comme on l’a eu et un bon vent de sud on peut facilement gagner (ou perdre) une minute si ça souffle fort !
Avec une participation en deçà des années précédentes, le VCR peut tout de même être satisfait ; plusieurs coureurs habitués de l’épreuve sont venus, l’organisation fut une nouvelle fois parfaite et beaucoup de concurrents sont récompensés soit par leur résultats, soit par la tombola qui laisse des chances de gagner quelques lots intéressants à tous. Pour ma part avec bouquets, coupe, bouteille de Côte Rotie du vainqueur, j’ai aussi eu la chance de repartir avec un panier garni ! Bref la 1ere grimpée de fin de saison que j’ai prévu fut une totale réussite !
Classement
Sur le site du VCR : http://veloclubrhodanien.over-blog.net/2019/09/resultats-26eme-grimpee-cycliste.html ou en cliquant ici
Ma sortie complète Strava
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