#Brides-les-Bains
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GRANFONDO COL DE LA LOZE - JOUR 2 : cyclosportive l’Ultimate (117km avec double Loze !)
A Brides-les-Bains, le 16 juillet 2023
En ce dimanche matin le temps est toujours beau malgré quelques nuages sur les sommets qui se dissiperont rapidement et la température est déjà douce réglant la problématique de l’équipement : ce sera tenue légère et estivale me concernant ! En avance sur la ligne j’ai le temps de repérer mes futurs adversaires / camarades de route en patientant avec Mathieu Blanchin : Dorian Ravinel et Swann Juillaguet présents hier sont là tout comme Alexandre Banegas, Vincent Reyboz ou Alban Lacaille. Le contingent étranger n’est pas mal non plus avec Vince Mattens ou Fabio Lanzone.
Avec quelques minutes de retard le départ est donné en direction de Moûtiers et très vite Damian Wild (AVC Aix) par en solo : ça réagit avec un temps de retard et timidement ce qui fait que l’homme de tête creuse vite l’écart avant la 1ère difficulté : la montée de Montagny (8,2 à 6,7%). Ça ne rigole pas pendant les 1eres minutes à 5,5w/kg voir plus avant qu’Alban fasse le tempo : autour des 5w/kg on ne revient pas sur l’homme de tête et les cadors se montrent ; Vincent, Fabio, Vince et Alex accélèrent et je décide de tenter de suivre pour encore quelques instants tout en sachant que ça ne pourra pas continuer comme cela trop longtemps et heureusement on reprend un tempo plus supportable avec Fabio. Le groupe à bien explosé avec une dizaine de gars, quelque uns revenant sur le faux plat après le sommet et pour la descente sur Bozel. Sans temps mort ça file à vive allure pour revenir sur Brides où Swann en profite pour contrer et partir seul : on repasse tout près de la ligne de départ avec 3’ de retard sur l’homme de tête et à une quarantaine de secondes de Swann. Nous sommes une bonne quinzaine et j’en profite pour récupérer un grand bidon auprès de mes parents avant d’attaquer la 1ere montée au col de la Loze par Méribel (21,5 km à 7.6%).
Je me porte en tête un court instant mais à 5w/kg c’est insuffisant pour Vince qui accélère très vite : je tente de suivre mais me ravise rapidement : j’ai maintenant pas mal d’expérience de cette course et je sais que c’est l’explosion assurée si je continue à cette allure. Je prends donc mon rythme sur un bon gros tempo légèrement sous les 5w/kg et constate que 5 hommes se détachent, Vince emmenant avec lui Alex, Vincent, Fabio et Paul Regaudiat. Dorian et Matthijs Koedijk tentent d’y aller sans y parvenir et j’ai ce duo quelques mètres devant pendant un bon moment pour enfin faire la jonction aux Allues où on accuse déjà une bonne minute de retard. On se relaie jusqu’à Méribel où c’est moi qui en fait le moins (pour une fois !) et nous nous engageons sur la piste menant au sommet : très vite Dorian s’envole pendant qu’il y a match entre le hollandais et moi… et ça va tourner à mon avantage pour passer 9eme au sommet en ayant eu déjà de grosses difficultés à dompter les très forts pourcentages. Le chrono est stoppé pour la descente périlleuse sur Courchevel ; le temps de se ravitailler et constater l’étendue des dégâts : je lâche déjà de 6 à 8’ aux 5 premiers, ce qui n’est pas surprenant en ayant sortit 17W de moins que l’an dernier j’ai mis presque 4’ de plus pour arriver au sommet !
Après la descente tranquille on se retrouve près d’une vingtaine au Carrey pour la reprise du chrono : Vince et Vincent n’ont pas attendu et sont à l’avant, du coup on repart très fort : en queue de groupe je prie très fort pour que les gars devant moi ne lâchent pas les roues et ça se calme légèrement pour la montée sur Champagny : entre 280 et 300W je suis cela dit bien assez « occupé » à suivre et comme pour la montée de Montagny en début de course, on va plus vite que l’an dernier. Toujours mal placé au sommet, j’ai devant moi 2-3 gars visiblement peu à l’aise en descente et la cassure se fait… la descente rapide et assez rectiligne ne me permet pas de revenir et la circulation dans Bozel n’arrange rien tout comme le faux plat qui suis où on se ravitaille ; on va attaquer la 2eme ascension du col de la Loze par Courchevel avec 50’’ de retard qui ne devraient toutefois pas changer grand-chose avec 22km à 6,5% à se farcir !
Je me retrouve avec Shcherbyna Artem et Paul Cassoulet et prend mon rythme : autour des 300W ça semble tenir et on reprend Swann à la dérive et qui abandonnera puis Dorian en difficulté aussi, ainsi que Matthijs. Seul avec Paul on ne marche pas trop mal jusqu’à Courchevel Village avant de devoir s’arrêter au ravito de Moriond : les cartes sont redistribuées avec Artem qui passe et on repart en même temps que Matthijs. Paul plus costaud accélère à Courchevel 1850 pour revenir sur l’Ukrainien et je me retrouve avec le hollandais. La fin est de nouveau très pénible : je n’ai plus de force dans les forts pourcentages mais reviens quand même sur un Espagnol tout en gardant en point de mire l’Ukrainien : meilleurs qu’eux sur la 1ere montée je conserverai suffisamment d’avance pour même grappiller une place et finir 8eme (2eme de catégorie, avec un format étrange de 36 à 45 ans ne m’avantageant pas du tout !). Au général et avec les neutralisations, Fabio s’impose avec une bonne marge sur Alex, épatant 2eme tout de même et Vince 3eme, qui aura peut-être payé la mauvaise gestion de la neutralisation en continuant seul avec Vincent.
6eme l’an dernier, 8eme cette année ça laisse penser à une performance semblable et pourtant bien différente. En effet en 2022 je m’étais battu jusqu’au bout avec les meilleurs ratant le podium pour une minuscule poignée de secondes tandis que cette année je n’ai jamais pu jouer à l’avant ; si je sors 2 jolis « pic » de puissance sur 2h15 et 4h40 où je suis pas loin de mes records (et exactement les même valeurs que l’an dernier d’ailleurs), la répartition de ces efforts a été différente avec un déficit de watts sur les 2 montées de la Loze, qui n’a pas été compensé par les meilleures performances sur le reste du parcours : c’est en effet bien sur ce monstre de col que les écarts se font le plus facilement ! Enfin les conséquences de ma chute 4 jours auparavant on peut-être été plus pénalisantes que mon ressenti ; on verra cela sur les prochaines échéances !
Classements
https://eventicom.fr/resultats_evenements/detail/1209 ou directement sur ce lien
Strava
https://www.strava.com/activities/9461979867/
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BRIDES LES BAINS - FRANCE, ALPS
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1929 Poster "Brides les Bains" by Leon Benigni. From Art Deco, Avant Garde and Modernism, FB.
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BRIDES LES BAINS - Savoie
Activité arrivée à son terme
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Source in the Bath House of Brides-les-Bains, Savoy region of France
French vintage postcard
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Brides-les-Bains et Salins-Moutiers, billets à prix réduits, PLM Savoie, par Henri Tanconville, 1900s.
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Léon Benigni, Cover Illustration for Femina Magazine, Modes d'hiver, circa 1929.
Biography
A leading fashion illustrator, draughtsman and lithographr, Léon Benigni worked with such designers and couturiers as Jeanne Lanvin, Marcel Rochas, Elsa Schiaparelli, Lucien Lelong, Jacques Fath, Jean Patou, Nina Ricci and Cristôbal Balenciaga. He produced drawings and cover designs for such magazines as Harper’s Bazaar, Femina, La Donna, Art Goût Beauté, The Bystander and Modes et Travaux, and also designed a number of travel posters in the 1920s and 1930s (notably one for the spa and ski resort of Brides-les-Bains in the Savoie region) and advertisements for Cadillac and LaSalle cars. In an appreciation of Léon Benigni, published in an English magazine article in 1933, it was noted that ‘M. Benigni is known to thousands through the medium of the leading fashion magazines. This young Frenchman has brought himself to the front rank of modern fashion artists. He has developed a style which fits perfectly with present ideas of fashion. Modern fashions contain an element of caricature, though they never lose their delicacy and charm. These qualities are apparent in Bénigni’s work. In avoiding heaviness and an exact representation, he works in line, and his line work is light and suggestive enough in its simplicity to hold all the attraction so necessary in publicity. The female face is depicted almost as a formula of design. The thin lines in which it is traced are not an accurate representation, but it is impossible to deny the conviction of reality carried by the design…an addition or alteration to any of these drawings of Bénigni’s, in the form of a few extra lines or corrections, would ruin the effect. They are, for their purpose, complete as they stand.’ (x)
#Léon Bénigni#1920s#illustration#cover#1929#1929 illustrations#20s#20s fashion#20s covers#20s illustrations#jazz age#the roaring twenties#opera#opera coat#opera gloves#femina#femina cover#cover art#art deco#art deco cover#art deco illustration#modes#modes d'hiver#femina magazine#magazine#20s magazines#Leon Benigni#Léon Benigni
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Photo
Nan Goldin, Fog, Brides-les-Bains, France, 2002
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Je voulais sortir, faire encore des b-rolls. Je me suis ravisé, j'ai pris un bain à la place et je lève le pied pour le reste de la semaine aussi. 2 épisodes de programmés, un troisième en post prod et deux autres bien en tête et sur papier. Je dois ménager ma monture.
J'ai laché la bride et demain on va au cinéma pour DOOOON partie 2. Maman vient garder la marmaille. Ca nous fera du bien.
Sinon petit teaser et le thumbnail aussi.
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MORTUARY - Sublime the Decline
Tel un caméléon Mortuary tire à la sarbacane ce souffle rigide enivré de fumées et de combats, d'un pourpre qui jaillit des corps musicaux avec des titres cavalant tel des chevaux cabrés de fureur.
Formé en 1989, Mortuary est un groupe de Thrash, Death Metal (Punk et Grindcore). Au cours des trois dernières décennies, il a sorti six albums studio, leur statut d'un des piliers de la scène européenne Extreme Metal n'est pas à débattre, le groupe à partager la scène à côté de Coroner, Obituary, Hypocrisy, Benighted, Pestilence, Decapitated, Vader, Entombed, Malevolent Creation, Agressor Mercyless���En 2019 le groupe a célébré son 30e anniversaire et a marqué la sortie de son 6e album et brutAAAL "The Autophagous Reign" (Xenokorp Records). Produit au studio Hertz (Behemoth, Vader, Nephren-ka) et doté d'une pochette conçue par le célèbre artiste Lukasz Jaszak (Decapitated, Blood red throne).
Automne 2023 : "Sublime the Decline" via Adipocere Records enfonce le clou dans la chair. Enregistré aux Hertz studios en Pologne (BEHEMOTH, VADER, NEPHREN-KA), artwork de Stan Hauuy.
C'est un sculptural opus cataclysmique de death thrashy au venin pernicieux. Mortuary déborde ses riffs dans une sommation avant de faire tout imploser dans un bain d’hémoglobine sonique.
Ne luttez pas, vous succomberez la mâchoire serrée et les cages à miel en feu. Quel Ravissement, les titres sont sculpturaux, pleins de cette bourrasque de nerf à vif, d'uppercut rythmique groovy, d'un punch salement tenace. Le groupe ne lâche pas la bride une seule seconde, c'est un rouleau compresseur de bestialité à l'état pur, dans le genre des opus de Massacra et Agressor, une claque, un monstre sonique, « Sublime the Decline » est une élévation des ténèbres, il fait bouillir sa destruction et suprématie sur les autres.
C'est un Énorme album de force tranquille, contrasté par une maturité maligne et de finesse bestiale. Prosternez vous à sa volonté !
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L'ascension humaine
Tandis qu'au loin des nuées, Qui semblent des paradis, Dans le bleu sont remuées, Je t'écoute, et tu me dis :
« Quelle idée as-tu de l'homme, « De croire qu'il aide Dieu ? « L'homme est-il donc l'économe « De l'eau, de l'air et du feu ?
« Est-ce que, dans son armoire, « Tu l'aurais vu de tes yeux « Serrer les rouleaux de moire « Que l'aube déploie aux cieux ?
« Est-ce lui qui gonfle et ride « La vague, et lui dit : Assez ! « Est-ce lui qui tient la bride « Des éléments hérissés ?
« Sait-il le secret de l'herbe ? « Parle-t-il au nid vivant ? « Met-il sa note superbe « Dans le noir clairon du vent ?
« La marée âpre et sonore « Craint-elle son éperon ? « Connaît-il le météore ? « Comprend-il le moucheron ?
« L'homme aider Dieu ! lui, ce songe, « Ce spectre en fuite et tremblant ! « Est-ce grâce à son éponge « Que le cygne reste blanc ?
« Le fait veut, l'homme acquiesce. « Je ne vois pas que sa main « Découpe à l'emporte-pièce « Les pétales du jasmin.
« Donne-t-il l'odeur aux sauges, « Parce qu'il sait faire un trou « Pour mêler le grès des Vosges « Au salpêtre du Pérou ?
« Règle-t-il l'onde et la brise, « Parce qu'il disséquera « De l'argile qu'il a prise « Près de Rio-Madera ?
« Ôte Dieu ; puis imagine, « Essaie, invente ; épaissis « L'idéal subtil d'Égine « Par les dogmes d'Éleusis ;
« Soude Orphée à Lamettrie ; « Joins, pour ne pas être à court, « L'école d'Alexandrie « À l'école d'Edimbourg ;
« Va du conclave au concile, « D'Anaximandre à Destutt ; « Dans quelque cuve fossile « Exprime tout l'institut ;
« Démaillote la momie ; « Presse Œdipe et Montyon ; « Mets en pleine académie « Le sphinx à la question ;
« Fouille le doute et la grâce ; « Amalgame en ton guano « À la Sybaris d'Horace « Les Chartreux de saint Bruno ;
« Combine Genève et Rome ; « Fais mettre par ton fermier « Toutes les vertus de l'homme « Dans une fosse à fumier ;
« Travaille avec patience « En puisant au monde entier ; « Prends pour pilon la science « Et l'abîme pour mortier ;
« Va, forge ! je te défie « De faire de ton savoir « Et de ta philosophie « Sortir un grain de blé noir !
« Dieu, de sa droite, étreint, fauche, « Sème, et tout est rajeuni ; « L'homme n'est qu'une main gauche « Tâtonnant dans l'infini.
« Aux heures mystérieuses, « Quand l'eau se change en miroir, « Rôdes-tu sous les yeuses, « L'esprit plongé dans le soir ?
« Te dis-tu : — Qu'est-ce que l'homme ? — « Sonde, ami, sa nullité ; « Cherche, de quel chiffre, en somme, « Il accroît l'éternité !
« L'homme est vain. Pourquoi, poète, « Ne pas le voir tel qu'il est, « Dans le sépulcre squelette, « Et sur la terre valet !
« L'homme est nu, stérile, blême, « Plus frêle qu'un passereau ; « C'est le puits du néant même « Qui s'ouvre dans ce zéro.
« Va, Dieu crée et développe « Un lion très réussi, « Un bélier, une antilope, « Sans le concours de Poissy.
« Il fait l'aile de la mouche « Du doigt dont il façonna « L'immense taureau farouche « De la Sierra Morena ;
« Et dans l'herbe et la rosée « Sa génisse au fier sabot « Règne, et n'est point éclipsée « Par la vache Sarlabot.
« Oui, la graine dans l'espace « Vole à travers le brouillard, « Et de toi le vent se passe, « Semoir Jacquet-Robillard !
« Ce laboureur, la tempête, « N'a pas, dans les gouffres noirs, « Besoin que Grignon lui prête « Sa charrue à trois versoirs.
« Germinal, dans l'atmosphère, « Soufflant sur les prés fleuris, « Sait encor mieux son affaire « Qu'un maraîcher de Paris.
« Quand Dieu veut teindre de flamme « Le scarabée ou la fleur, « Je ne vois point qu'il réclame « La lampe de l'émailleur.
« L'homme peut se croire prêtre, « L'homme peut se dire roi, « Je lui laisse son peut-être, « Mais je doute, quant à moi,
« Que Dieu, qui met mon image « Au lac où je prends mon bain, « Fasse faire l'étamage « Des étangs, à Saint-Gobain.
« Quand Dieu pose sur l'eau sombre « L'arc-en-ciel comme un siphon, « Quand au tourbillon plein d'ombre « Il attelle le typhon,
« Quand il maintient d'âge en âge « L'hiver, l'été, mai vermeil, « Janvier triste, et l'engrenage « De l'astre autour du soleil,
« Quand les zodiaques roulent, « Amarrés solidement, « Sans que jamais elles croulent, « Aux poutres du firmament,
« Quand tournent, rentrent et sortent « Ces effrayants cabestans « Dont les extrémités portent « Le ciel, les saisons, le temps ;
« Pour combiner ces rouages « Précis comme l'absolu, « Pour que l'urne des nuages « Bascule au moment voulu,
« Pour que la planète passe, « Tel jour, au point indiqué, « Pour que la mer ne s'amasse « Que jusqu'à l'ourlet du quai,
« Pour que jamais la comète « Ne rencontre un univers, « Pour que l'essaim sur l'Hymète « Trouve en juin les lys ouverts,
« Pour que jamais, quand approche « L'heure obscure où l'azur luit, « Une étoile ne s'accroche « À quelque angle de la nuit,
« Pour que jamais les effluves « Les forces, le gaz, l'aimant, « Ne manquent aux vastes cuves « De l'éternel mouvement,
« Pour régler ce jeu sublime, « Cet équilibre béni, « Ces balancements d'abîme, « Ces écluses d'infini,
« Pour que, courbée ou grandie, « L'oeuvre marche sans un pli, « Je crois peu qu'il étudie « La machine de Marly ! »
Ton ironie est amère, Mais elle se trompe, ami. Dieu compte avec l'éphémère, Et s'appuie à la fourmi.
Dieu n'a rien fait d'inutile. La terre, hymne où rien n'est vain, Chante, et l'homme est le dactyle De l'hexamètre divin.
L'homme et Dieu sont parallèles : Dieu créant, l'homme inventant. Dieu donne à l'homme ses ailes. L'éternité fait l'instant.
L'homme est son auxiliaire Pour le bien et la vertu. L'arbre est Dieu, l'homme est le lierre ; Dieu de l'homme s'est vêtu.
Dieu s'en sert, donc il s'en aide. L'astre apparaît dans l'éclair ; Zeus est dans Archimède, Et Jéhovah dans Képler.
Jusqu'à ce que l'homme meure, Il va toujours en avant. Sa pensée a pour demeure L'immense idéal vivant.
Dans tout génie il s'incarne ; Le monde est sous son orteil ; Et s'il n'a qu'une lucarne, Il y pose le soleil.
Aux terreurs inabordable, Coupant tous les fatals noeuds, L'homme marche formidable, Tranquille et vertigineux.
De limon il se fait lave, Et colosse d'embryon ; Epictète était esclave, Molière était histrion,
Ésope était saltimbanque, Qu'importe ! — il n'est arrêté Que lorsque le pied lui manque Au bord de l'éternité.
L'homme n'est pas autre chose Que le prête-nom de Dieu. Quoi qu'il fasse, il sent la cause Impénétrable, au milieu.
Phidias cisèle Athènes ; Michel-Ange est surhumain ; Cyrus, Rhamsès, capitaines, Ont une flamme à la main ;
Euclide trouve le mètre, Le rythme sort d'Amphion ; Jésus-Christ vient tout soumettre, Même le glaive, au rayon ;
Brutus fait la délivrance ; Platon fait la liberté ; Jeanne d'Arc sacre la France Avec sa virginité ;
Dans le bloc des erreurs noires Voltaire ses coins ; Luther brise les mâchoires De Rome entre ses deux poings ;
Dante ouvre l'ombre et l'anime ; Colomb fend l'océan bleu… — C'est Dieu sous un pseudonyme, C'est Dieu masqué, mais c'est Dieu.
L'homme est le fanal du monde. Ce puissant esprit banni Jette une lueur profonde Jusqu'au seuil de l'infini.
Cent carrefours se partagent Ce chercheur sans point d'appui ; Tous les problèmes étagent Leurs sombres voûtes sur lui.
Il dissipe les ténèbres ; Il montre dans le lointain Les promontoires funèbres De l'abîme et du destin.
Il fait voir les vagues marches Du sépulcre, et sa clarté Blanchit les premières arches Du pont de l'éternité.
Sous l'effrayante caverne Il rayonne, et l'horreur fuit. Quelqu'un tient cette lanterne ; Mais elle t'éclaire, ô nuit !
Le progrès est en litige Entre l'homme et Jéhovah ; La greffe ajoute à la tige ; Dieu cacha, l'homme trouva.
De quelque nom qu'on la nomme, La science au vaste voeu Occupe le pied de l'homme À faire les pas de Dieu.
La mer tient l'homme et l'isole, Et l'égare loin du port ; Par le doigt de la boussole Il se fait montrer le nord.
Dans sa morne casemate, Penn rend ce damné meilleur ; Jenner dit : Va-t-en, stigmate ! Jackson dit : Va-t-en, douleur !
Dieu fait l'épi, nous la gerbe ; Il est grand, l'homme est fécond ; Dieu créa le premier verbe Et Gutenberg le second.
La pesanteur, la distance, Contre l'homme aux luttes prêt, Prononcent une sentence ; Montgolfier casse l'arrêt.
Tous les anciens maux tenaces, Hurlant sous le ciel profond, Ne sont plus que des menaces De fantômes qui s'en vont.
Le tonnerre au bruit difforme Gronde… — on raille sans péril La marionnette énorme Que Franklin tient par un fil.
Nemrod était une bête Chassant aux hommes, parmi La démence et la tempête De l'ancien monde ennemi.
Dracon était un cerbère Qui grince encor sous le ciel Avec trois têtes : Tibère, Caïphe et Machiavel.
Nemrod s'appelait la Force, Dracon s'appelait la Loi ; On les sentait sous l'écorce Du vieux prêtre et du vieux roi.
Tous deux sont morts. Plus de haines ! Oh ! ce fut un puissant bruit Quand se rompirent les chaînes Qui liaient l'homme à la nuit !
L'homme est l'appareil austère Du progrès mystérieux ; Dieu fait par l'homme sur terre Ce qu'il fait par l'ange aux cieux.
Dieu sur tous les êtres pose Son reflet prodigieux, Créant le bien par la chose, Créant par l'homme le mieux.
La nature était terrible, Sans pitié, presque sans jour ; L'homme la vanne en son crible, Et n'y laisse que l'amour.
Toutes sortes de lois sombres Semblaient sortir du destin ; Le mal heurtait aux décombres Le pied de l'homme incertain.
Pendant qu'à travers l'espace Elle roule en hésitant ; Un flot de ténèbres passe Sur la terre à chaque instant ;
Mais des foyers y flamboient, Tout s'éclaircit, on le sent, Et déjà les anges voient Ce noir globe blanchissant.
Sous l'urne des jours sans nombre Depuis qu'il suit son chemin, La décroissance de l'ombre Vient des yeux du genre humain.
L'autel n'ose plus proscrire ; La misère est morte enfin ; Pain à tous ! on voit sourire Les sombres dents de la faim.
L'erreur tombe ; on l'évacue ; Les dogmes sont muselés ; La guerre est une vaincue ; Joie aux fleurs et paix aux blés !
L'ignorance est terrassée ; Ce monstre, à demi dormant, Avait la nuit pour pensée Et pour voix le bégaiement.
Oui, voici qu'enfin recule L'affreux groupe des fléaux ! L'homme est l'invincible hercule, Le balayeur du chaos.
Sa massue est la justice, Sa colère est la bonté. Le ciel s'appuie au solstice Et l'homme à sa volonté.
Il veut. Tout cède et tout plie. Il construit quand il détruit ; Et sa science est remplie Des lumières de la nuit.
Il enchaîne les désastres, Il tord la rébellion, Il est sublime ; et les astres Sont sur sa peau de lion.
— Victor Hugo
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GRANFONDO COL DE LA LOZE - JOUR 1 : LA GRIMPEE DE PRALOGNAN
A Brides-les-Bains, le 15 juillet 2023
Voilà la 4eme édition de cet évènement qui semble avoir bien trouvé sa place dans le calendrier et pour ma part c’est le sans faute avec une 4eme participation. Le week-end et la semaine à venir s’annonce riche en termes d’actualité cycliste à Brides-les-Bains avec la montée chrono de Pralognan-la-Vanoise le samedi, les cyclosportives avec le col de la Loze en vedette le dimanche mais aussi l'Ascension du Tour 2023 le lundi et le passage du tour de France le mercredi ! Mais intéressons-nous tout d’abord à la journée du samedi avec la grimpée de Pralognan-la-Vanoise.
Sur place de bonne heure le samedi, je suis en mesure de faire cette grimpée entre Brides et Pralognan. La météo est au beau fixe et chaud, mieux que ma condition physique qui reste incertaine après une vilaine gamelle en début de semaine. Comme l’an dernier, et même si j’avais malgré tout gagné, je ne viens pas pour la faire à fond, préférant garder de l’énergie pour le lendemain. Je prévois donc le même effort à savoir tenir autour de 310W sur environ 45’ de grimpée (17,8km à 4,7%).
Après un départ de Pralognan pour un petit échauffement en passant par Champagny en Vanoise, je suis vite arrivé à Bozel, lieu du départ réel de la grimpée. J’ai croisé plusieurs concurrents partis tôt et je me retrouve bien seul pour m’élancer ! Désormais je connais bien la route et je m’en tiens donc à mon objectif, surveillant les watts plus que le chrono car avec un vent de face quasi tout le long, les secondes et minutes défilent vites dans le mauvais sens ! Sans surprise c’est près de 4’ supplémentaires par rapport à 2022 avec la même puissance envoyée : 48’32 qui me place sur la 3eme marche du podium (1er de la catégorie peu commune des 36-45 ans !) seulement battu par Dorian Ravinel et Swann Juillaguet qui sont parti à 3 et ont fini en duo en 45’36… forcément plus facile mais c’était le jeu puisque les départs étaient libres.
Niveau sensation, difficile de se faire une idée : avec le vent de face il me semble avoir été plus dans le dur que l’an dernier pour fournir le même effort ; on verra vite demain si la forme est à 100% ou pas !
Classement
https://eventicom.fr/resultats_evenements/detail/1209 ou directement sur ce lien
Strava
https://www.strava.com/activities/9456120317
#pralognan la vanoise#montée de pralognan la vanoise#col de la loze by brides les bains#Brides-les-Bains#bozel#resultat#cedric richard#roue des grands bois#specialized elite shop
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Méri-Bellecombe, Les Trois Vallées
youtube
In het romantische dorp Brides-les-Bains, tussen het centrum en de oude villawijk, vindt u Résidence Méri-Bellecombe. Dit kleinschalige en luxueuze gebouw is uitgerust met 22 appartementen. Het gezellige Brides-les-Bains ligt op 600 meter hoogte aan de rand van Parc National de la Vanoise en aan de voet van het grootste aaneengesloten skigebied ter wereld: Les Trois Vallées. De Olympe-gondel zorgt voor een directe verbinding met skigebied Méribel en Les Trois Vallées. Daarnaast staat het dorp bekend als kuuroord dankzij de thermale baden. Hierdoor combineert u een actieve vakantie in de Franse Alpen met ontspanning, rust en onthaasten!
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Climbing the Col de la Loze
“I'm gone, I'm dead.”
This quote from Tadej Pogacar, spoken over the team radio during the legendary tour stage towards the Altiport of Courchevel, sums up exactly how I feel when I take my feet off the pedals at the top of the Col de la Loze.
A beast
15 km it took for this climb to completely demolish me. More specifically: it is the last 7 km of this col that opened in 2019 that almost got me on my knees. This section, completely free of motorised traffic, is a monster. Irregular, without rest moments and with unprecedentedly steep percentages.
A beast of a climb, that's how the cycling commentators described the Col de la Loze during the 17th stage of the Tour de France '23. I listened, looked at images - but the information did not land. I thought: I know the Galibier, the Croix de Fer and once conquered a sadistic dream like the Mortirolo. Is the Col de la Loze really that bad?
Now, at the top, as I clip out of my pedals I feel small. Nature here is so overwhelming - with the Mont Blanc as a panorama on one side and the 'Dent de Burgin', which dominates the ridge like a huge grey tooth, on the other.
The climb
From the official start of the climb in the valley of Brides les Bains it is 21 km to the top at 2304 meters. However, it is the last seven kilometers that make this climb so special - and feared. The last part is only intended for cyclists. What sounds like a dream, looks deceiving. Because when I enter the path in Meribel it soon becomes a painful experience.
Let me be honest, my untrained legs don't help and 36/28 as the lightest gear is most likely too heavy for someone with a lack of fitness. Now, these are factors that I can't change and that won't stop me from starting the climb.
The first kilometres from my starting point in Les Allues (from here it is 15 km to the top) are still gradual but when I leave Meribel behind a confetti of gradients awaits. In the wooded first part, where I recognise parts of ski slopes, there are still flat moments of rest between the ‘steps’ of 10% or more. These steps tickle, sting and eventually deliver painful blows.
When I pass the tree line I have an unobstructed view of the mighty rock the 'Dent de Burgin'. From here, only four kilometers left to the top, you can see why this climb is unparalleled in beauty, ruggedness of the landscape and difficulty for the cyclist.
With two kilometers to go there is finally a moment of rest. The road descends slightly (or is that an illusion?) and bends to the left so that the path is parallel to the ridge. The last stretch is glued to the mountain wall in front of me. Beautiful and terrifying at the same time.
The summit of the Col de la Loze remains hidden until the last moment. It's not until you've conquered the very steepest 50 meters of this climb - which feel like 20% - before you get the ultimate reward.
The reward
The decor is a ski lift, a large steel bicycle with red and white dots and a snack chalet. Look beyond the objects and you see nature at its most dramatic. Whichever wind direction you look, you see dark peaks with tufts of eternal snow rising from the green meadows. If you look past the dotted steel bicycle, you will see the white peak of Mont Blanc. As I'm trying to control my breathing from the last push, this is the luscious reward for an incredibly nasty climb.
I descend via Courchevel, the east side of the mountain. First via the similar cycle path and then I follow the D98 from La Tania back to Meribel and Les Allues. Except for some small lumps, the majority of the route is downhill. It is the reward of a climb to over 2300 meters.
When I return in Les Allues, I remind myself of the successful Everesting attempt by the owner of the chalet where I am staying. With two friends he ascended the Col de la Loze five times from the foot in Brides les Bains to reach the mythical 8848 meters. Madness, but also incredibly impressive. It puts my own single ascent in a different light. Is the climb really that brutal?
As I glance at the 'Dent de Burgin' from the chalet terrace, I think back to Pogacar's words. ' I'm gone, I'm dead ' - his suffering was also only temporary. Once over the top there are always new vistas and challenges. Broken for a moment, but above all an experience richer.
Ride Stats:
My route started and finished in Les Allues, which takes out the six kilometres from Brides les Bains, where the official climb starts. Les Allues lies at 1100 meters and the Col de la Loze at 2304 meters.
Distance: 43 km and Elevation: 1510 meters
Via Komoot you can check the route and find the GPX file.
About the Col de la Loze:
The Col de Loze opened in its current form in 2019 and starts in the valley of Moutiers and Brides les Bains (Savoie department). You can choose whether you cycle up via Courchevel (east) or via Meribel (west). View the profiles and you will see that the east side is longer in total distance than the west side, but the cycle path is shorter and a bit more gentle. The two times the Tour de France visited the Col de Loze, the riders rode via the west side, via Meribel.
The larger area in which the col is located is better known to winter sports enthusiasts as the ' Trois Vallees ' and connects Courchevel, Meribel and Val Thorens. With the shorter and less snow-sure winters, the region is focusing more and more on summer tourism. For example, through the opening of cycle climbs such as the Col de la Loze and another recently constructed cycle path from Les Menuires to the Col de Tougnete, which will eventually be connected to Meribel.
You can find beautiful locations throughout the region: apartments, hotels and chalets. We stayed in Chalet Bleu in Les Allues.
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CROCHET : rideau Fonds Marins TUTORIEL ET VIDEO GRATUITS
Bonjour mes amis, aujourd'hui je vous propose le tuto de ce brise vue de salle de bain. Je l'ai travaillé dans le sens de la largeur en résilles de 1 bride, 2 mailles en l'air. J'ai utilisé 3 bobines de fil N°8 280m/50g et un crochet N°1,5.
Je me suis librement inspirée d'une photo trouvée sur Pinterest et j'ai ajouté des motifs supplémentaires.
Le voici sur la fenêtre. Il mesure 73 cm de large pour 50 cm de hauteur. Vous pouvez télécharger ce modèle en cliquant sur le lien suivant https://www.froufanfal.com/wp-content/uploads/2023/03/RIDEAU-CROCHET-FONDS-MARINS.pdf J'ai aussi filmé le début du travail et quelques difficultés. Read the full article
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Winter scene on the road between Moutiers and Brides-les-Bains, Savoy region of France
French vintage postcard
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