#critique éveillée
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aurevoirmonty · 10 months ago
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Au nom de la lutte contre les discriminations, une vague d’intolérance submerge le monde occidental. Venue des universités américaines, la religion woke, la religion des « éveillés », emporte tout sur son passage : médias et culture, entreprises, écoles, universités.
De la théorie du genre à la théorie critique de la race, le but des wokes est de « déconstruire » tout l’héritage culturel d’un Occident accusé d’être « systémiquement » sexiste, raciste et colonialiste. Leur enthousiasme évoque bien plus les « réveils » religieux protestants américains que la philosophie française des années 1970. C’est la première fois dans l’histoire moderne qu’un culte prend naissance dans les universités. Tout est réuni pour que se mette en place une dictature au nom du « bien » et de la « justice sociale ».
Jean-François Braunstein s’appuie sur des textes, des conférences et des essais afin de dénoncer cette religion nouvelle et destructrice pour la liberté. Un essai choc.
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epopoiia-leblog · 2 years ago
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Fashion week
Il serait malhonnête de nier l’émerveillement ressenti à chaque Fashion Week, avec la découverte des dernières créations des plus grands couturiers, comme celles des jeunes designers prometteurs.
Devant nous défilent les témoignages d’un univers, d’un patrimoine, d’un idéal, d’une vision d’un créateur qui s’octroie la liberté, à travers l’art du vêtement, de nous raconter le monde et de nous transporter dans l’antre de son imaginaire. Fruit de multiples talents, de toutes ces petites mains ayant œuvré, pendant des heures infinies, dans l’ombre de l’artiste, maniant fils, aiguilles et machines telles de vraies magiciennes, pour nous offrir la joie d’admirer ce spectacle fabuleux d’étoffes, plus surprenantes les unes que les autres.
Elle nous ensorcelle, la mode et ses délices qu’elle présente amadouement à nos yeux. Elle est si belle, c’est un rêve éveillé que l’on vit…
Mais derrière tant de splendeur, se cachent aussi bien des travers que nos engagements ne nous permettent pas de laisser de côté.
La mode est polluante, cela n’est pas une nouveauté, mais quand arrivent les Fashion Weeks, cet aspect devient d’autant plus critiquable.
Quel est le coût environnemental de tous ces déplacements, incluant aussi bien les êtres humains que le matériel, pour quelques heures de spectacles ? D’une ville à l’autre, combien d’heures d’avion viennent s’amonceler dans l’empreinte carbone mondiale ? Et qu’en est-il de la question des logements, de la création des décors, rarement recyclés une fois le show terminé, de l’électricité, de l’énergie que tout cela représente ? Sans oublier la production des vêtements qui est à elle seule extrêmement polluante…
Selon The Carbon Trust, chaque année les Fashion Weeks représentent 241 000 tonnes de CO2. En d’autres mots, cela représente l'éclairage de Time Square pendant 58 ans. Affolant n’est-ce pas ? La connaissance de ces chiffres nous amène fortement à nous questionner sur notre rapport à ces évènements et à leur légitimité actuelle, alors que le monde est en train de traverser une dangereuse crise climatique.
Une nécessité s’impose à reconsidérer l’organisation et la mise en place des Fashions Weeks sous un prisme écologique. La crise sanitaire de 2020 nous a déjà apporté des pistes de réflexion en proposant des défilés digitaux, limitant ainsi les déplacements et leur empreinte environnementale. Certains designers s’engagent aussi à ce que leurs créations soient conçues en majorité avec des matériaux responsables, comme Stella McCartney par exemple. D’autres, encore, ralentissent le rythme des défilés en réduisant le nombre de leurs collections annuelles. Toutes les bonnes idées sont bonnes à prendre.
De même qu'il serait tant que la diversification des corps soit davantage représentée sur les défilés et que la présence de mannequins racisé.e.s, transgenres, grande taille ou de plus de 50 ans ne soit plus une minorité ou, pire, une exception.
C’est l’ensemble des Fashion Weeks qui doit être repensé. Mais ces changements ne pourront rendre ces évènements que d’autant plus magiques. ✨
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Illustration inspirée du défilé Alexis Mabille Haute Couture Printemps-Été 2023
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christophe76460 · 2 months ago
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Dieu a trouvé bon de révéler Son Fils en moi (Galates 1: 15,16 S21)
Le discernement spirituel, la perception, la compréhension et l'intelligence spirituels sont trop rares. Les causes sont nombreuses. Le travail et ses préoccupations multiples; un mode de vie trépidant ; l'esprit d’inquiétude de notre époque ; auxquels s’ajoute la fatigue qui résulte de nos occupations religieuses, tout cela conduit à rendre inopérant voire impossible l’ écoute intérieure de la voix de Dieu.
Nous avons peut-être oublié que la Bible n’est pas seulement une révélation, mais elle contient aussi une révélation, et ce profond contenu spirituel n’est accessible qu’à ceux qui ont eu les yeux et les oreilles intérieurs ouverts; en d'autres termes - qui ont été réveillés. Certains des plus fidèles serviteurs du Seigneur ne sont occupées que par la lettre de la Parole, le contenu des livres, des sujets, des thèmes, etc., et dans le sens le plus profond ne sont pas en «révélation». (Ce n‘est pas une critique).
La différence est trop souvent que c’est un ministère qui s’adresse à la pensée ou à la tête, et non au cœur ou à l'esprit. Le premier tôt ou tard deviendra pesant et épuisant pour le ministère et ceux à qui il s’adresse. Le second par contre est un ministère de Vie pour tous les deux, et une source de fraîcheur inépuisable.
Que cela se produise au début de notre vie chrétienne ou plus tard, c’est le plus grand jour de notre histoire quand nous pouvons dire: "Il a plu à Dieu de révéler Son Fils en moi." «Je ne l’ai pas reçu des hommes, mais par révélation." C’est le début d'une histoire intérieure dont les conséquences peuvent être essentielles. L'une d’entre elles , à laquelle nous pensons particulièrement maintenant, est d’être éveillé pour voir quelle est la pensée et le désir de Dieu pour un temps ou une époque particulière. Une telle révélation - à travers les Écritures – est révolutionnaire, mais elle est aussi généralement coûteuse.
Par T. Austin-Sparks à partir de: Le chandelier tout d'or
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societascriticus2 · 3 months ago
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Édito Facebook. Pourquoi prier pour la paix...
Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 26-04 : www.societascriticus.com
Michel Handfield, M.Sc. sociologie (2024-10-07), rédigée à partir de mon mot Facebook du 3 octobre 2024
Pour quelle raison prier pour la paix alors que la plupart des conflits dans le monde sont alimentés et provoqués par des convictions religieuses, souvent centrées sur un Dieu unique, mais s'opposant les unes aux autres, ne visant qu'à assurer la suprématie de leurs lectures religieuses sur celles des autres? Combien de morts pleure-t-on en implorant Dieu tout en faisant des guerres en son nom au lieu de travailler au bienêtre de l'humanité ? Combien d’autres morts faudra-t-il encore faire avant de comprendre?
D'ailleurs, il n'existe aucun livre écrit et signé par Dieu. Avez-vous remarqué que tous ces livres qui nous parlent de Dieu ont toujours été écrits par des gens qui ont entendu des voix ou eu des visions? Nietzsche, lui-même, dit avoir entendu Dieu mourir dans « Ainsi parlait Zarathoustra». On dira que c'est de la fiction, car c'était un auteur et philosophe, mais les autres aussi furent des auteurs.
Quand on regarde cela froidement, la religion ressemble à une drogue dure. Karl Marx avait raison de dire que « la religion est l'opium du peuple ». On devrait certainement en parler à l'école, car la religion peut facilement devenir un outil de manipulation et de propagande à qui sait s'en servir face à des esprits qui n'ont jamais appris à s'en défendre.
On peut facilement les inciter à se battre pour Dieu, un politicien rusé et manipulateur, ou encore, à en faire des proies faciles pour des agresseurs sexuels qui sauront les rendre responsables et coupables de leurs malheurs, comme on l’a vu dans plusieurs cas d’agressions d’enfants et d’adolescent(e)s par des personnes en autorité. Il suffit d'être éveillé pour en voir les traces dans l'histoire comme dans l'actualité. (1) Et toujours se rappeler que ce sont des croyances au même titre que l’horoscope. Si on est libre de croire, pourquoi, par contre, la religion donne-t-elle des droits contrairement à l’horoscope? (2) On devrait se poser cette question.
Écrit en métro.
Notes
1. On peut penser ici à ces cas d’abus et d’agressions sexuelles d’enfants et d’ados par des membres de congrégations religieuses, du corps enseignant ou d’entraineurs de sports qui sont sortis au cours des dernières années, par exemple.
2. « Religion is exactly the same kind of thing as astrology: it originates in the pre-scientific, rudimentary metaphysics of our ancestors. » A.C. Grayling, The God Argument, p. 35.
À ce sujet je renvoie le lecteur au livre d’A.C. Grayling, 2013, The God Argument : The Case Against Religion and for Humanism, London (UK) : Bloomsbury Publishing, 205 p., ISBN : 9781408837429 :
www.bloomsbury.com/uk/the-god-argument-9781408837429/
J’ai aussi écrit un texte sur ce livre, The God argument (L'argument-dieu !), dans Societas Criticus Vol. 15 n° 8, du 2013-07-28 au 2009-09-20 (Spécial FFM), dans la section Essais :
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ghsaz · 3 months ago
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Qui est Charline Mignot?
Quand j’ai commencé ma carrière LMF, aucun artiste francophone a capté mon attention de la façon dont cette fille a fait, non seulement pour l’impact que certaines de ses chansons ont eu sur les réseaux sociaux, mais aussi par son esthétique et sans doute sa voix.
Vendredi sur Mer (Charline Mignot), née en 1996 à Genève, en Suisse. Son enfance dans un environnement multiculturel, combinée à sa passion pour la musique, l’a conduite à explorer divers genres, allant du pop au hip-hop. Cependant, c’est à travers son style pop alternatif qu’elle a trouvé sa véritable voix.
Elle a commencé à se faire connaître en 2016 avec la sortie de son premier EP, <<Émotion>>, qui a captivé l’attention des critiques et du public.
Je pense que sa musique mélange habilement des éléments de pop douce, d’électro et de chanson française. Ses mélodies sont éthérées et ses rythmes hypnotiques, créant un univers immersif qui transporte l’auditeur dans un état de rêve.
Par exemple la chanson qui m’a attrapé était "écoute chérie", et c’était le rythme, la mélodie ou peut-être que ça sonnait très différent des rythmes que j’avais l’habitude d’entendre; mais quelque chose dans cette chanson a éveillé ma curiosité pour en savoir plus sur l’artiste.
Moi, je vous recommande de l’écouter, c’est une des artistes francophones que j’écoute tous les jours :)
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stars-jasmines · 5 months ago
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Calophylle
Beomgyu x f!lectrice
Taille:4173
Avertissement : angoisse légère, pure fluff, guimauve en devenir, matin paresseux, petit déjeuner au lit, Beomgyu joue de la guitare, X Reader, Beomgyu blond, romantisme, confort et détente, scènes de relaxation, massage, éléments de vie quotidienne, moments de complicité, rêve éveillé, atmosphère douce, instants de tranquillité, mention de rupture, culpabilité, couple connu des médias
En te levant ce matin-là, pour la première fois depuis le début de sa tournée, tu aperçus Beomgyu juste en face de toi, comme un rêve lumineux qui se concrétisait. Une sensation de joie te submerge à l'idée de le voir à proximité, tel un rayon de soleil qui éclaire les nuages d'une nuit de souffrance. Sa présence à tes côtés était un cadeau précieux, une garantie de moments partagés, de rires et de délicatesse.
Cependant, cette joie fut soudainement obscurcie par la sensation effrayante de la terreur dans ses yeux. Il semblait qu'une peur persistante, presque tangible, flottait autour de lui, rompant la douceur de ce matin éclatant. Tu essayais de lui donner la chaleur qu'il avait perdue en se réveillant en le serrant contre toi, une chaleur que tu espérais apaiser ses angoisses. Tu attendais la disparition de la brume de la nuit, que tes yeux retrouvent leur luminosité. Lorsque la vision devint enfin claire, la vérité apparut avec une clarté effrayante.
Un cauchemar avait envahi le blond, un rêve hanté par des ombres de plus en plus nombreuses. La résonance de ses terreurs était presque audible dans l'air, alors qu'il se battait contre des vagues de haine et des murmures préoccupants. La crainte de devoir s'éloigner de la scène musicale l'avait accablé, une crainte amplifiée par la découverte de votre relation, ce qui lui avait valu une avalanche de jugements et de critiques. Cette ambiance lourde, marquée par la souffrance et l'incertitude, se mêlait à ton propre sentiment de culpabilité.
Une douleur intense traversait son être, tel un torrent de chagrin insupportable qui brisait le silence de la pièce. Le chanteur s'accrochait à lui-même, tel un enfant effrayé qui tentait de se protéger de la douleur qui l'accableait. La scène était bouleversante : ses cris et son expression désorientée étaient les traces d'une souffrance trop longtemps refoulée, résultant directement de ses heures d'entraînement acharné et des sacrifices qu'il s'infligeait depuis des mois, dans l'espoir illusoire que l'amélioration de ses performances ferait oublier l'existence de votre relation.
Chaque mouvement tendu, chaque soupir, chaque grimace était un témoignage silencieux de la pression imposante qu'il éprouvait. En regardant ce spectacle, tu ressentais une profonde tristesse, mais surtout, une vague d'auto-reproche s'élevait sur toi. Il était impossible pour toi de ne pas te blâmer, de te persuader que tout était de ta responsabilité. Les souffrances qu'il endurait étaient une conséquence directe de votre relation, comme une pierre dans ton cœur.
L'inconfort s'installait en toi avec une force bouleversante. Tu te sentais complètement responsable du malheur de celui que tu aimes, et rien ne pouvait modifier cette sensation dans ton esprit. Sa détresse était causée par toi, ses angoisses étaient nées de toi, et rien d'autre ne semblait réel ou pertinent face à cette certitude totale. À cette époque, la culpabilité semblait être le seul sentiment qui était présent, envahissant chaque pensée, chaque respiration, tel une ombre persistante qui atténuait ta vision et ton cœur.
Il était nécessaire de dissimuler tes propres émotions pendant le plus longtemps possible, de devenir le socle sur lequel il pourrait compter sans hésitation. Au-delà de l'un de ces sourires artificiels que tu lui avais souvent adressés ces derniers mois, tu cachais tes propres souffrances. Alors que tu te rapprochais doucement de lui, tu essayais de lui offrir le soutien nécessaire, et tu lui demandas avec une douceur infinie : «Tu veux un massage pour tes courbatures ? »
La pièce restait encore obscure, mais tu étais consciente, presque avec certitude, que malgré le tard, tu devais l'aider à tout prix, comme si ta propre vie en dépendait. Beomgyu répondit simplement en hochant la tête, sans dire un mot, tandis que tu fixais lui. Son regard désespéré et désemparé brisa ton cœur en mille morceaux, un regard qui dévoilait toute la profondeur de sa souffrance.
Avec délicatesse, tu lui retirais son haut. Si la situation n’avait pas été aussi triste et empreinte de fatigue, la scène aurait pu être empreinte d'une certaine légèreté. Il était impossible de résister à la tentation de lui donner un petit bisou esquimau sur le bout du nez, un geste passionnel qui provoqua immédiatement une petite mimique sur ses lèvres.
« Je te promets qu’on trouvera une solution ensemble, joli coeur, » déclaras-tu avec une sincérité tremblante. Ta voix était presque incertaine, mais pleine de promesses et de tendresse.  Cette hilarité, aussi courte soit-elle, était devenu le signe de ta volonté d'être présente pour lui, quels que soient les défis à venir.
Tu l’allongeais avec soin sur le lit, veillant à ce qu’il soit confortablement installé, avant de partir chercher une huile pour le corps à la calophylle, réputée pour ses vertus apaisantes. Tu l’allongeais avec soin sur le lit, veillant à ce qu’il soit confortablement installé, avant de partir chercher une huile pour le corps à la calophylle. Lorsque tu revenais enfin, tu appliquais l’huile avec une délicatesse infinie, tes gestes étaient minutieux, mesurés pour éviter de lui causer la moindre douleur. La chaleur de tes mains et la tendresse de tes mouvements semblaient avoir un effet presque magique, et peu à peu, ils réussirent à apaiser Beomgyu. Pourtant, malgré la fatigue écrasante, il luttait pour rester éveillé, désireux d’entendre les mots réconfortants que tu lui murmurais:
«Tu es vraiment courageux, même dans les moments les plus difficiles, tu trouve la force de persévérer. Chaque jour passé avec toi est un véritable cadeau, et je suis reconnaissante de pouvoir partager ces instants avec toi.  Je suis présent pour toi, à chaque étape de ton parcours, tu ne seras jamais seul. Garde toujours en mémoire l'importance que tu as pour moi, et que malgré toutes les difficultés, ton sourire est ce qui illumine mes journées. Je t’aime plus que tout au monde. »
Ces murmures, empreints de suavité et de réconfort, enveloppaient le guitariste comme une étreinte invisible, lui offrant un refuge contre la douleur et la fatigue. Chaque mot était une caresse pour son âme, une assurance que malgré les épreuves, il n'était pas seul.
Tu arrivais finalement à t'arrêter, ressentant que les courbatures du blond s'étaient apaisées grâce à l'effet du massage apaisant. Tu t'allongeais avec tendresse à ses côtés, le serrant dans un câlin apaisant. Tu esquissa une expression moqueuse, puis, dans un mouvement de taquinerie, tu te penchais vers son oreille et murmuras : « Tu ne me dis pas que tu m'aimes, toi aussi ? »
L'éclat de rire de ton petit ami résonna lentement dans la pièce, apportant une chaleur joyeuse avec lui. Ton regard était fixé sur lui, contemplant sa splendeur. Avant que tu n'aies pu te réjouir, il murmura avec une douceur sincère : « Je t'aime aussi, et même plus que toi. »
À l’entente de ces mots, tes joues se gonflèrent de surprise, et tu tournais la tête avec un petit air de mécontentement. Bien sûr que c’était toi qui l’aimais le plus ! Mais celui que tu appelais mon ourson, de manière affective, avec un visage malicieux, ajouta : « Ma princesse me boude. Ne t’inquiète pas, cela ne va pas durer. » Il tourna la tête, et avec une douceur infinie, il t’embrassa.
La suavité de son baiser, qui lui était propre, te fit s'éteindre. Tu n'as pu résister à cette délicatesse, t'abandonnant à l'émotion. Il te permit de reprendre ton souffle, tout en déposant des baisers légers et fiers sur chaque partie de ton visage. Alors qu'il se rapprochait de toi afin de te reprendre dans ses bras, tu finalement remarquais l'heure : 4h52. Tout ce que tu aurais voulu était de te plonger dans un sommeil apaisant. Maintenant que Beomgyu était content, tu ressentais également une satisfaction, même si la fatigue commençait à s'accumuler sur toi.
Alors qu'il te serre contre sa poitrine musclée, à la recherche du confort et de la chaleur requis pour trouver le sommeil, il te murmura à l'oreille : « Regarde, regarde, le ciel est si magnifique. » Alors, tu tournais rapidement la tête pour observer les couleurs pastel et douces du lever du soleil. Le spectacle était à couper le souffle, et tu te réjouissais d’avoir été éveillée assez tôt pour en profiter.
Avec un émerveillement presque enfantin, tu contemplais le spectacle, comme si tu étais en train de découvrir des bonbons pour la première fois. Les variations de couleurs du ciel, de l'aube au jour, étaient une véritable création artistique. Après avoir finalement vu le soleil se lever et que les teintes pastel commencèrent à disparaître, le membre de TxT se leva lentement pour fermer les volets. Par la suite, il posa son téléphone sur la table de nuit et lança votre playlist, celle que vous écoutiez ensemble et qui était remplie de souvenirs doux.
De retour près de toi, il te fit part de sa gratitude et ses bras t'enveloppèrent à nouveau avec suavité. Il s'endormit lentement, tandis que tu le fixais avec joie, enchantée de le voir enfin tranquille. Ton cœur était rempli de bonheur de le voir finalement trouver le repos.
Avant de le retrouver dans les bras de Morphée, tu profitais encore un instant de ce bonheur partagé, enveloppée par la douce mélodie de vos chansons préférées. Ensuite, tu te laissas aller à un sommeil paisible, à ses côtés, comblée par cette nuit remplie de suavité et de tranquillité.
Lorsque tu émergées de la seconde partie de ta nuit, tu te retrouvais immédiatement plongée dans le regard de ton amant. Il avait dû se lever bien avant toi, et son visage radieux était le premier accueil de cette nouvelle journée. La musique de votre playlist continuait de jouer en fond, créant une ambiance douce et familière. Ses yeux étaient remplis d’un amour et d’une passion que tu aurais souhaité qu’il puisse te porter du regard pour l’éternité. Tu remarqua qu’il avait remis son haut. 
« La belle au bois dormant est enfin réveillée, » observa-t-il avec un sourire amusé. Il avait toujours eu pour habitude de te donner des surnoms de princesse, considérant que tout autre terme serait une marque de manque de respect. Tu le lui rendis avec bonheur, heureuse de l’entendre.
« Je t’ai préparé le petit-déjeuner, laisse-moi aller le chercher, je reviens tout de suite, » poursuit-il, tout en te détachant doucement de ses bras.
Alors que sa chaleur quittait tes bras, tu cherchas instinctivement son oreiller, te réconfortant dans son parfum, celui de l’huile de la veille. Si tu ne connaissais pas cette odeur, tu aurais presque cru que quelqu’un avait préparé un plat au curry. En te resserrant l’oreiller contre toi, tu te sentais presque comme une enfant, enveloppée dans son t-shirt, ton unique pyjama, qui te couvrait jusqu’aux cuisses. La délicatesse du tissu et le parfum familier du blond t'apportaient un réconfort apaisant, te permettant de profiter de ces derniers instants de tranquillité avant de te lever.
Ton amoureux revint enfin, portant un plateau garni de tes aliments préférés. En le voyant, un sourire illumina ton visage, reconnaissante pour cette attention délicate. « Tu es si mignonne, » te complimenta-t-il avec un regard entiché. Tu ne répondis pas immédiatement, préférant te concentrer sur la nourriture en prenant rapidement un peu de la soupe mizu. Il n'y avait pas de doute : il savait comment te rendre heureuse.
« Pourquoi avoir laissé la musique ? » demandas-tu avec curiosité, notant que normalement le premier réveillé éteignait toujours la musique. Il répondit rapidement : « Il pleut dehors, j’ai pensé que ce serait plus agréable pour toi. » Son attention te touchait profondément, et tu le remerciais.
Pendant qu’il prenait du pain à l’ail, tu te demandais toujours comment il pouvait commencer sa journée avec ça. Il finit de mâcher sa bouchée avant de proposer : « Je pourrais l’arrêter et jouer un peu si tu veux. » Tu hochas la tête avec enthousiasme. Voir Beomgyu jouer de la guitare juste pour toi était un véritable plaisir.
En poussant ton bol de soupe terminé, tu attrapas un onigiri, te réjouissant de pouvoir déguster cette délicieuse nourriture japonaise. Bien que tu sois coréenne, tu adorais la cuisine japonaise et pouvais t’en nourrir presque exclusivement, à l’exception des kimchis.
« Tu ne travailles pas aujourd’hui, hein ? » demandas-tu, espérant sincèrement ne pas te faire de faux espoirs. Cela faisait un moment que tu attendais un jour de congé avec lui, et le fait de pouvoir passer la journée ensemble te remplissait de joie.
Il te sourit et hocha la tête avec une satisfaction tranquille. « Et même que je n'irai pas m'entraîner aujourd’hui, je sais que tu n’aimes pas ça, » dit-il en ajoutant une expression chaleureuse. Tu te sentis soulagée et heureuse qu'il ait fait cet effort pour toi.
« Tu veux faire quelque chose de particulier ? » demanda-t-il avec une curiosité bienveillante. « Profiter de ta présence » répondis-tu, ton regard plein d’affection.
Alors qu'il se penchait vers toi pour t'embrasser, tu mis ta main devant ses lèvres avec une expression sérieuse dans les yeux. « Combien de fois faut-il que je te répète que je ne t’embrasserai pas avant que tu te sois brossé les dents ? Ton haleine du matin est horrible, surtout après avoir mangé autant de pain à l’ail ! » La fermeté dans ta voix contrastait avec l’amour contenu dans tes paroles.
Le plateau vide, Beomgyu se leva pour le ranger, et tu entendis les bruits de la vaisselle se mélanger au doux murmure de la pluie qui tombait dehors. Pendant qu'il s'occupait de la vaisselle, tu te levais enfin pour ouvrir les rideaux et constater qu'il pleuvait abondamment, ce qui était tout à fait normal pour cette période des moissons.
Décidant d’en profiter, tu te dirigeas vers la cuisine pour préparer du chocolat chaud. Le doux parfum du chocolat en train de chauffer se mélangeait à celui de la pluie, créant une ambiance parfaite. Pendant que tu t'attelais à cette tâche, tu jetais un coup d'œil en direction du chanteur, heureuse de partager ce moment simple mais précieux avec lui.
En plus de la pluie, tu entendais murmurer la musique actuelle, concentrée sur ta tâche. Tu trouvais cela légèrement hors de propos, mais la mélodie était douce et familière. Alors que tu prenais des chamallows pour décorer le haut du chocolat chaud, tu fus soudainement surprise par une éclaboussure d’eau venant du guitariste . Tu levais les yeux, boudeuse, et demandais : « Pourquoi ? »
Il te répondit simplement avec une expression satisfaite , et tu décidas de lui rendre la pareille en lui projetant beaucoup d’eau. Malheureusement pour toi, il esquiva avec un sourire carnassier. « Tu danses avec moi ? » demanda-t-il, le ton charmeur.
La musique en cours était celle de votre premier slow, et tu souris en le suivant dans ses mouvements. Bien que la danse ne soit pas ton fort et que l’homme aux yeux de jais te surpassait largement dans ce domaine, ces moments étaient si féériques que tu te laissais emporter par la magie. Il te faisait toujours sentir comme une véritable princesse. Tu l’entendais murmurer les paroles de la chanson à ton oreille, et pendant un instant, tu te demandais combien de personnes auraient voulu être à ta place. Ces mêmes personnes étaient sûrement la cause des malheurs qui pesaient sur ses épaules, la haine n'étant que des ombres.
Tu ne remarquas pas immédiatement que tu commençais à te coller à lui, au point que son pyjama fut également mouillé de vos éclaboussures. Ses murmures cessèrent soudainement pour laisser place à un cri surpris : « C’est froid ! » Ce cri te fit reculer, et bien que ton oreille aurait pu être plus douce dans cette situation, tu trouvais une certaine satisfaction à ce que le karma se manifeste ainsi.
Après cette petite escapade, tu finis ton chocolat chaud avec les chamallows avant de ranger les affaires. En te tournant vers lui, tu dis avec joie: « Allons nous brosser les dents, je rêve déjà de pouvoir t’embrasser pendant des heures. » 
Comme si rien ne pouvait mieux te convaincre, l’idole courut jusqu’à la salle de bain pour se changer. Lorsque tu le rejoignis, il était vêtu d’un jogging oversize, et vous vous regardiez dans le miroir tout en vous brossant les dents, impatients de la suite. Vous terminâtes la tâche en un temps record, avant que le danseur ne se penche vers toi, ses lèvres se faisant plus insistantes, incapable de se détacher des tiennes. Vous passâtes tellement de temps dans cette étreinte que les chocolats chauds refroidirent, la facture d’eau du robinet s’annonçait élevée pour ce mois-ci, mais surtout, tellement que pour la première fois vous arriviez à la fin de votre playlist. 
Finalement, il s’éloigna doucement de toi pour prendre sa guitare, s’asseyant sur le lit en attendant que tu cherches quelque chose dans ton armoire. Tu trouvais un t-shirt mouillé, mais préférais cela à ne pas avoir son odeur. En te voyant ainsi, ton ourson sourit, heureux de constater à quel point tu étais accrochée à son odeur.
Il accorda sa guitare avec soin, et quand tu le rejoignis, il commença à chanter une chanson bien familière : « Beautiful » de Bazzi, sa musique favorite. Il l’aimait tant que tu avais fini par l’apprécier toi aussi. Tu te laissais emporter, murmurant les paroles d’une voix encore un peu hésitante. Beomgyu s’arrêta de chanter pour t’écouter pleinement, trouvant ta voix douce et angélique, même si tu la jugeais trop grave. Il se demandait vraiment comment quelqu'un pouvait vouloir du mal à quelqu'un d’aussi formidable que toi.
En entendant ta voix timidement se déployer, le chanteur demanda finalement de chanter plus fort. Rougissante d’embarras, tu te sentais de plus en plus vulnérable. Cependant, il te prit dans ses bras pour te réconforter pendant de longues minutes, et, avec une tendresse infinie, il murmura : « Tu veux un secret ? »
Tu hochas la tête en signe d’approbation, les yeux brillants de curiosité. je te liasse imaginer le secret. le danseur te serra doucement dans ses bras, le regard plein de complicité. Après un instant de silence, il murmura d’une voix douce mais mystérieuse : « En fait, je n’ai jamais vraiment cru aux contes de fées. Mais depuis que je t’ai rencontrée, j’ai découvert qu’ils pouvaient exister. Tu vois, chaque fois que je chante, chaque fois que je te regarde, je me rends compte que tout ce que je croyais être irréel se réalise avec toi. »
Il te regarda dans les yeux, ses lèvres s'étirent, son visage  se faisant encore plus amoureux. « Mon secret, c’est que j’ai toujours rêvé d’une vie remplie de moments comme ceux-ci, où tout semble parfait simplement parce que nous sommes ensemble. C’est toi qui rend tout cela possible. Quand je chante pour toi, c’est comme si chaque note et chaque mot étaient une déclaration de mon amour pour toi. »
Il prit une profonde inspiration, puis continua, le ton devenu plus sérieux et sincère. « Et le plus beau dans tout ça, c’est que je ne suis pas seul dans ce rêve. Tu es là avec moi, partageant chaque instant, chaque mélodie. Alors, en quelque sorte, le vrai secret, c’est que je suis devenu un véritable rêveur grâce à toi. Tu as transformé ma vie en un conte de fées que je n’aurais jamais cru possible. »
Tu souris, fière et émue, en écoutant l’idole continuer avec une sincérité qui réchauffait ton cœur. Il poursuivit avec une passion inébranlable :
« Et c’est pour cette raison que, même si certains répandent haine et propos malveillants à ton sujet, que tu ne mérites absolument pas, je serai toujours à tes côtés, accroché à ce rêve que nous partageons. Tu es la seule pour laquelle je n’ai jamais écrit de paroles, la seule muse que j’ai jamais eue, et je n’en voudrais aucune autre. Aucune n’est plus parfaite que toi. Nous n’avons pas à chercher une solution ensemble, il suffit juste de leur faire comprendre que tu n’es pas un frein à ma carrière. Loin de là, tu es son moteur, la celle qui me pousse à aller toujours plus loin et à dépasser encore plus de limites. Je t’aime. »
Le membre de TxT prit une profonde inspiration, ses yeux fixés dans les tiens avec une intensité douce et sincère. Sa voix, chargée d’émotion, résonna comme une déclaration de cœur :
« Ce dont j’ai rêvé cette nuit, ce n’est pas de perdre ma carrière. Non, ce que je redoute vraiment, c’est de te perdre toi. Parce que je vois ces faux sourires que tu m’adresses de plus en plus souvent, comme si tu te sentais coupable de quelque chose que tu ne devrais pas. Cela me brise le cœur de voir que tu te sens ainsi, alors que tu n’as rien à te reprocher. C’est eux qui sont en tort, pas toi. »
Il s’approcha encore un peu, ses mains caressant doucement les tiennes. Ses yeux se remplirent de larmes retenues, témoignant de la profondeur de ses sentiments: « Tu es la meilleure chose qui me soit arrivée, et je ne veux pas que tu rompes avec moi simplement parce que tu te sens coupable. Tu n’es coupable que d’avoir pris mon cœur en otage, et je t’en remercie infiniment. »
Il prit un moment pour essuyer une larme qui perla au coin de ses yeux avant de continuer, sa voix chargée d’un attachement incommensurable. « Arrête de me donner des faux sourires pour cacher ta douleur. Accepte simplement d’être avec moi, pour toujours. Je veux que tu sois heureuse, que tu te sentes aimée et chérie, sans jamais te faire de souci pour ce que les autres pensent ou disent. »
Dans ses yeux, il y avait un mélange de désir ardent et de besoin profond de te protéger et de te garder à ses côtés. « Je veux partager chaque instant avec toi, chaque sourire, chaque regard. Ensemble, nous pouvons affronter toutes les tempêtes. Mais surtout, je veux que tu sois à mes côtés, que tu restes avec moi, non pas par culpabilité, mais par amour. »
Les larmes de joie perlèrent au fond de tes yeux, témoignant de l’émotion profonde que les paroles de Beomgyu avaient éveillée en toi. Sa capacité à exprimer des sentiments si sincères et beaux te touchait plus que tu ne pouvais l’imaginer.
Sans un mot, tu le pris dans tes bras, cherchant à cacher tes larmes dans son cou, profitant de la chaleur réconfortante de son étreinte. Tu étais plus heureuse que jamais de l’avoir à tes côtés, et chaque instant avec lui semblait devenu un précieux cadeau. Tu savais que jamais tu ne pourrais trouver les mots pour lui offrir une déclaration aussi magnifique que la sienne. Alors, plutôt que de te fatiguer à essayer, tu optas pour un geste plus simple mais tout aussi significatif.
Tu l’embrassas avec une telle intensité que cela le projeta délicatement sur le lit, la guitare entre ses mains, maintenant délaissée pour se concentrer sur vous deux. L’étreinte était empreinte d’une passion et d’une gratitude qui transcendaient les mots. Les baisers que tu lui offrais étaient des promesses silencieuses d’amour éternel, des marques de ta reconnaissance pour chaque moment partagé, pour chaque geste et chaque mot tendre.
Alors qu’il s’allongeait sur le lit, tu te penchas doucement, murmurant dans son oreille une suite de « merci » tous plus émus et sincères les uns que les autres. Chaque mot était imprégné de toute la profondeur de tes sentiments, un mélange d’admiration, de reconnaissance et d’amour incommensurable. « Merci pour chaque instant de bonheur, merci pour chaque sourire, merci d’être la personne incroyable que tu es... » disais-tu, les larmes de joie toujours présentes.
La cause de tes larmes te tendit un des deux chocolats chauds que tu avais laissés sur la commode, une attention délicate qui te réchauffa le cœur. Avec un air nuageux, il murmura : « Tu n’as rien à me remercier, je n’ai fait que te dire ce que j’avais sur le cœur. »
Tu te rassis avec un soupir de contentement, prenant le chocolat chaud et le buvant d’une traite. La chaleur douce et le goût réconfortant du chocolat te firent oublier un instant les soucis. Pendant ce temps, le jeune homme rangea soigneusement sa guitare, la plaçant à l’écart pour ne pas qu'elle vous dérange. Il te remercia d'avoir servi de bouclier pour son t-shirt toujours mouillé, puis passa tendrement sa main sur ton arc de Cupidon, effaçant la moustache de mousse qui avait fait son apparition.
Il te regarda dans les yeux avec passion avant de te poser la question : « On regarde Magi: The Labyrinth of Magic ou Hometown Cha-Cha-Cha ? »
Tu réfléchis un instant, souriant en pensant à la journée parfaite qui s’annonçait. « Hometown Cha-Cha-Cha puis Magi », répondis-tu, parfaitement consciente que tu avais toute la journée avec lui pour profiter de ses choix de divertissement.
L’idole sourit, les yeux pétillants de bonheur à l’idée de passer cette journée à tes côtés. « Bon choix », dit-il en se rapprochant de toi, son sourire illuminant son visage. Vous vous installâtes confortablement sur le canapé, enroulés dans des couvertures, prêts à passer un moment merveilleux ensemble.
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sous-france · 6 months ago
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1. Le Concept de la "Sous France"
La photographie est bien plus qu'un art pour moi; c'est une thérapie puissante qui m'a aidé à surmonter des états émotionnels fragiles et à combattre la xénophobie. Mon projet photographique, intitulé Sous-France, reflète à la fois mes souffrances personnelles et les réalités sociales de mon quartier populaire.
Définition et résonance : Le terme "Sous-France" résonne profondément, évoquant les réalités complexes et douloureuses des quartiers populaires. Il symbolise les souffrances et défis socio-économiques vécus par certains citoyens, souvent marginalisées et souvent confrontées à des discriminations systémiques ancrées dans les structures sociales et institutionnelles qui perpétuent les inégalités. Impact personnel: Pour vous, la "Sous-France" est plus qu'un concept ; c'est une réalité vécue. La douleur du racisme et des injustices subies a éveillé en vous une passion pour la photographie, transformant les cicatrices de votre enfance en une forme d'expression artistique à l'âge adulte.
Clarification de l'appellation: Il est crucial de noter que cette appellation n'est pas une critique de la France, ce n'est pas de l'anti France, mais plutôt une reconnaissance sincère des défis réels et à renforcer les valeurs universelles. 2. La Charge Raciale et mon travail photographique Charge Racial: "La charge raciale", comme décrite par Douce Dibondo, implique des efforts constants pour se conformer aux attentes de la société majoritaire, fréquemment au détriment de l'identité personnelle. Vos photographies capturent cette tension entre l'authenticité et les difficultés pour être accepté. Exploration authentique: Mes œuvres photographiques explorent cette "Sous-France" de l'enfance. Chaque photo est un acte de résilience, documentant la diversité et les richesses culturelles des quartiers populaires, et offrant une fenêtre sur les réalités quotidiennes des habitants. 3. La Psychogénéalogie et mon Histoire Psychogénéalogie & traumas transgénérationnels: La psychogénéalogie explore comment les traumatismes non résolus et les secrets familiaux sont transmis de génération en génération. Les descendants portent les conséquences émotionnelles et psychologiques des événements historiques vécus par leurs ancêtres. Lien avec la Guerre d'Algérie et la colonisation : La guerre d'Algérie est un traumatisme majeur dont les répercussions se font encore sentir aujourd'hui. Les non-dits et les souffrances non exprimées continuent d'affecter les descendants colonisés. À travers mon travail photographique, j'ai pu évacuer ses traces silencieuses de cette guerre, de la colonisation, révélant des blessures intergénérationnelles invisibles, mais profondément enracinées. Cette souffrance, c'est vivre sous le poids de la "charge raciale" et des héritages psychogénéalogiques et des traumas transgénérationnels. Objectifs de Vos oeuvres: Mes photos célèbrent la résilience et la diversité, tout en soulignant l'importance de la compréhension et de l'empathie pour surmonter les peurs et promouvoir la tolérance. Combat contre l'extrémisme : J'utilise cet art pour combattre les peurs, résister à la normalisation de l'extrême droite, et rejeter l'extrémisme religieux. Mes images sont des outils pour sensibiliser et éduquer, favorisant une société plus inclusive et tolérante. Mon travail photographique est une exploration poignante et authentique de cette "Sous-France". En capturant les réalités vécues avec des héritages historiques, j'utilise l'art comme moyen de résilience personnelle et de dialogue social. Mes œuvres encouragent la compréhension, l'empathie, et la tolérance, tout en résistant aux forces de l'extrémisme. Ce parallèle entre la charge raciale, la psychogénéalogie, les traumatismes transgénérationnels et le travail photographique démontre comment l'histoire personnelle et collective peut être transformée en une force pour le changement et la cohésion nationale.
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productions-sarfati · 9 months ago
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EVGENY KISSIN ET MATTHIAS GOERNE | THÉÂTRE DES CHAMPS-ÉLYSÉES
Réunis pour la première fois, Evgeny Kissin et Matthias Goerne ont entamé une série de récitals sur les lieder les plus inspirés de Schumann et de Brahms. « Forts d’une présence scénique et émotionnelle redoutable » (Olyrix), le géant du clavier et la plus belle voix du lied allemand ont éveillé une synergie musicale innée. C’est après un succès fulgurant à Bruxelles, Vienne, Madrid et Lisbonne, que ces deux monstres sacrés embraseront les planches du Théâtre des Champs-Élysées le 28 mars prochain ! 
👀 Lire l’article complet : https://www.olyrix.com/articles/production/7437/matthias-goerne-evgeny-kissin-baryton-piano-klara-festival-bozar-bruxelles-la-monnaie-vocalissimo-recital-musique-classique-dichterliebe-10-mars-2024-article-critique-compte-rendu-salle-henry-le-boeuf-robert-schumann-johannes-brahms-heinrich-heine
ℹ️ Infos et Réservations: https://www.theatrechampselysees.fr/saison-2023-2024/recital-chant/matthias-goerne-evgeny-kissin
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mariepascaleremy · 10 months ago
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RELIGION WOKE, RELIGION DE SATAN ?
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Au nom de la lutte contre les discriminations, une vague d’intolérance submerge le monde occidental. Venue des universités américaines, la religion woke, la religion des « éveillés », emporte tout sur son passage : médias et culture, entreprises, écoles, universités. De la théorie du genre à la théorie critique de la race, le but des wokes est de « déconstruire » tout l’héritage culturel d’un Occident accusé d’être « systémiquement » sexiste, raciste et colonialiste. Leur enthousiasme évoque bien plus les « réveils » religieux protestants américains que la philosophie française des années 1970. C’est la première fois dans l’histoire moderne qu’un culte prend naissance dans les universités. Tout est réuni pour que se mette en place une dictature au nom du « bien » et de la « justice sociale » (J-F Braunstein s’appuie sur des textes, conférences et essais afin de dénoncer cette religion nouvelle et destructrice pour la liberté).
Lors d'une conf. du 4 avril 1916, R. Steiner avait dit : "Il ne faudra pas attendre longtemps après l'an 2000 pour voir apparaître, venant d'Amérique, une sorte d'interdiction de penser, non pas directe mais indirecte ; une loi qui aura pour but de réprimer tout penser individuel (...) On traitera l'être humain comme une machine, en ne se basant que sur l'expérimentation extérieure."
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edemkay · 1 year ago
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Today I will speak French, sorry but I need to talk..
Maintenant 3 mois et quelques jours que je le suis rendu compte que mon corps et mon esprit n'allait pas ensemble mais contrairement à ce que les gens peuvent avoir comme image de la transidentité je suis TERRORISÉ..
Quand j'en parle à me quelques "amies" qui le savent je suis soit sur de l'autoderision soit je suis un peu déprimé mais la réalité est que j'angoisse.
J'ai peur de me faire agressé, du regard des autres, des insultes, du traitement de transition, des hormones, des opérations, de MOI, j'ai peur de tout.
Mais je ne peux pas en parler on compte sur moi pour consolé et mes proches vont pas très bien alors je doit me taire et sourire e conseillant les gens alors que j'arrive à peine à tenir debout. La vérité est que je ne suis même pas sur d'être trans, de vouloir prendre des hormones etc.. La seule chose que je sais est que je me DÉTESTE.
Je donne à mes proches l'image d'un adorable sur de lui un peu paumé et qui n'a pas vraiment de problème mais ma vie est actuellement en miettes. C'est horrible de ne pas passer une journée sans idée noir, sans se critiquer intérieurement, d'avoir l'impression que personne ne l'aime etc..
J'en est marre. Je veux être moi mais je ne sais pas qui je suis là seule chose dont je suis persuadé est que en fasse de moi dans le miroir ce n'est pas moi que je vois.
J'ai aussi appris que j'avais potentiellement un trouble qui s'appelle "la reverie compulsif" en gros je rêve TOUT LE TEMPS. Perso je vois ça comme si je fuyait la réalité mais c'est plus complexe, je l'ai depuis enfant, je ne passe pas une journée sens rêver éveillé minimum 3heures. Je m'inventes des mondes, des personnages incroyable qui me comprennent mieux et qui font plus attention à moi que les gens dans la vrai vie. Que ce soit le soir, la journée, chez moi, en cours, avec du monde, seule, je ne peux m'empêcher de partir..
Aussi j'en est jamais parlé à personne mais je pense que j'ai récemment souffert dhyperphagie très légère ou autre mais je vais pas rentrer dans le détail car j'ai peur que ma copine tombe la dessus..
J'écris car à l'oral je n'arrive pas à trouver les mots et je ne sais pas comment aborder le sujet avec les gens..
Je me sens seule alors que je suis entouré cets con hein? Ma mère m'a dis que j'avais d ela chance d'avoir pleins d'amis mais ils sont des amis si ils ne sont pas là pour moi?..
J'aime la fiction car je peux vivre des vies qui finissent bien pendant un cours instant, la nuits avant de dormir je peux rester éveillé 1h voir plus dans la peaux d'un personnage qui vie sa vie en l'imaginant et je peux vivre des histoires que je rêve de vivre.. je perd espoir en réalité. C'est bête, j'ai passé tellement de temps à vouloir crevé alors que ça allait être maintenant que je veux vivre rout vas de travers..
Je vais probablement plus écrire ici car cela me fais du bien ❤️‍🩹 bonne journée à vous <33 (et pas de relecture sorry pour les fautes d'orthographe-)
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iamjesuis · 1 year ago
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Ça y est!
Nous avançons allègrement vers la croisée des chemins, une étape qui semble s'imposer à nous.
L'ascension de l'humanité dans la dimension supérieure nécessite une masse critique de personnes éveillées. Ce seuil n'est pas atteint et les légions de wannabe spirituels se complaisent sur le banc de touche.
Quid de prendre le chemin de Gaïa, en suivant les lois universelles et renouer ses racines à l'essentiel?
En effet, la question est pertinente. Mais quel ennui loin de la réalité augmentée et des milliers d'interactions sociales avec des bots!...
Les êtres (in)humains 4.0 à ADN modifié, connectés H24 à l'IA via les upgrades cérébraux et au techno réseau seront une source incroyable d'énergie pour les démons assoiffés d'âmes. Et oui, ils oseront déambuler dans les rues, affublés de leurs lunettes VR, vidés de leur substance divine et ne se souciant que des likes et de leur popularité artificielle.
Les Hopis nous ont annoncé cela il y a bien longtemps. Les smart city en cours de création, entièrement robotisées, accueilleront les populations volontaires avides de distractions, d'une vie facile et superficielle. Avec leur revenu universel en poche, ils verront ces villes comme un club Med à l'année et accepteront le crédit social, les vaccinations et les confinements dans la joie et la gratitude.
Et ainsi deux humanités se feront face. Nous atteindrons sûrement plus facilement la masse critique nécessaire, car logiquement une humanité entièrement zombifiée et dépourvue d'âme ne saurait encore être un frein pour l'ascension.
Donc, tout cela pourrait-être un mal pour un bien?
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robhen55 · 1 year ago
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Lithographie de Francis Bacon
Personnage Couché, 1966
À PROPOS DE FRANCIS BACON:
L'un des plus grands peintres figuratifs du XXe siècle,
siècle, l'œuvre surréaliste de Francis Bacon constitue autant une rupture avec la tradition qu'une continuation. Utilisant la photographie, la peinture pré-moderne et ses propres expériences et souvenirs comme matériaux sources, ses peintures étaient chargées, tendres et expressives, parfois effrayantes.
Né dans une famille aristocratique britannique vivant à Dublin, Bacon était un étranger à la fois à la communauté locale et à sa famille, une situation qui a duré toute sa vie. Bacon était gay et efféminé ; son père désapprouva violemment et fit fouetter le jeune Bacon au moins une fois. Il a été envoyé dans un internat à l'âge de 15 ans, mais a été rapidement expulsé. En 1926, il s'installe à Londres, ses parents le soutenant avec une allocation de 3 £ par semaine.
À Londres, Bacon a travaillé divers petits boulots et a fréquenté des hommes riches, notamment des connaisseurs d'art et des collectionneurs qui ont éveillé son intérêt pour les beaux-arts. Il a commencé à peindre en 1933 et malgré quelques critiques douloureuses, rejets et auto-punitions, il a rapidement développé de plus en plus de confiance et a commencé à exposer son travail à la fin des années 1930. Les premières peintures comprenaient des figures allégoriques biomorphiques et mutantes dans des décors dépouillés. Des œuvres telles que Trois études pour des personnages à la base d'une crucifixion (1944) empruntent à des genres et à des peintures beaucoup plus anciennes d'autres artistes, mais sexualisent, tordent et modernisent leurs sujets, les rendant plus représentatifs de ses repaires dans les quartiers les plus miteux de Londres.
Dans les années 1950 et 1960, Bacon a acquis une énorme notoriété, notamment grâce à ses études d'après le Portrait du pape Innocent X de Velázquez, et a commencé à être montré dans le monde entier. Malgré sa reconnaissance financière et artistique, Bacon est resté réservé, timide et auto-abusif pendant une grande partie de sa vie, buvant beaucoup et souffrant extrêmement de la mort d'amis et de collègues tout aussi destructeurs. Sa vie difficile, sa consommation d'alcool, son jeu et son tabagisme excessif ont eu de lourdes conséquences sur Bacon et il est décédé d'un arrêt cardiaque provoqué par un asthme aigu en 1992. Son atelier a été conservé dans son dernier état précis, chaotique et hautement productif et ses œuvres restent parmi les plus recherchés et les plus influents au monde.
Le travail de Bacon a été largement montré au cours de sa carrière et continue d'être exposé dans des institutions du monde entier. Depuis les années 1990, les expositions comprennent des rétrospectives à la Tate London, une exposition itinérante qui a visité à la fois le Milwaukee Art Museum et la Albright-Knox Art Gallery de Buffalo, New York ; Fondation Beyeler, Fondation Vincent van Gogh à Arles, France ; Yale, le Centre Georges Pompidou et d'autres. Ses peintures, dessins et gravures se trouvent dans les principales collections du monde entier.
Editeur: Maeght Éditeur, Paris, 1966
Cette œuvre est encadrée. Les dimensions du cadre sont 68,6 cm x 53,3 cm.
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Personnage Couche, 1966, Francis Bacon
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mumusefanny · 7 years ago
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permis d’écrire?
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Celui qui sait lire est armé, il est plus difficile de le rouler.
Celui qui sait écrire devient dangereux.
C’est comme donner une arme.
Pour se défendre ou pour tuer?
A l’heure où on milite pour désarmer, on devrait aussi militer pour amener un peu d’éthique là où on écrit. 
Sauf que, tout de suite, on se sent suspendu sur un fil entre “le droit de nuire” et “la liberté d’expression”.
C’est un dilemme très actuel.
On a commencé par s’en prendre aux humoristes. Il n’est pas autorisé de rire de tout et surtout pas avec tout le monde et pas à n’importe quel moment. Tout est dans la situation, dans le contexte, le nid émotionnel. Plus l’émotion est vive et plus, pour en rire, il faudra attendre qu’une distance s’installe. Kilométrique, chronologique et parfois, vu les vécus individuels, dans l’impossibilité de partager le rire avec tous. Distance zéro, l’émotion de l’individu ne peut recevoir ton mot, ta phrase. L’individu tant oublié naguère est maintenant la star. Une émotion individuelle, un ressenti personnel peut très bien amener un humoriste à devoir s’excuser collectivement. A force d’autocensure, le collectif en perdrait bien son humour.
On a poursuivi la presse qui se voulait, par dérision, par auto-flagellation provocatrice “Bête et méchante”. Ce qu’une culture reconnaît absurde, l’autre ne le perçoit pas. Ce qu’une culture parvient à se créer comme distance entre la lecture et la réalité et donc à s’offrir à la critique collective et partagée, une autre n’y parviendra pas n’y lisant que le premier degré et s’interdisant la critique, le dialogue, le partage espéré - fut-il houleux-. Lorsque la culture de l’un brise le crayon de l’autre, il y a tentative désespérée et radicalisée d’imposer le silence. L’autre répond forcément en exacerbant la défense du droit à l’écriture et à l’interpellation.
Le fil en devient donc de plus en plus tendu.Sur les réseaux sociaux, on le sait, on y trouve tout et n’importe quoi.En toute bonne foi, ce qui est ressenti personnel, expression d’un vécu personnel partagé entre amis, est lu, de l’autre côté comme attaque ciblée. C’est condamnable. Les expériences malheureuses d’employés se plaignant des conditions de travail sur les réseaux sociaux se voyant privés de leur emploi par la suite sont nombreuses. Et pourtant? N’est-ce pas museler celui qui souffre réellement?Certes, mais il est évident qu’il émet ses opinions personnelles,  sans recul quant à la réalité du vécu collectif dans l’entreprise,  et qu’il empêche, d’une certaine manière, même de bonne foi, la critique globale de la situation par un public qui prend fait et cause pour lui, reproduit ses dires, partage et donc nuit à l’entreprise.
Le pire, tout de même, c’est quand les réseaux sociaux contribuent à partager des fausses infos destinées à nuire vraiment. Des montages. Des vidéos sorties du contexte général. Des zooms provenant de situations particulières et, pourtant identifiables, accompagnées de légendes poussant à croire qu’il s’agit d’une autre situation. Là, on est dans la désinformation. C’est une technique de manipulation grave. C’est plus que de la diffamation, c’est une action ciblée destinée à nuire. C’est de la propagande mensongère. Un responsable de la propagande nazie disait d’ailleurs: “Plus le mensonge est répété et plus il devient une réalité”. A force de partage, à force de répétition de manipulation du même type, le montage grossier s’imprime comme étant réalité.
Force est de constater qu’on trouve bien moins de condamnation de ces désinformations malfaisantes que de dérapages d’employés naïfs.
Ce qui me sidère, c’est qu’on en vient, paradoxalement à exploiter nos ressentis et à les solliciter dans des émissions où le quidam devient la star. Tout qui se sent victime peut très bien se retrouver à accuser son patron, son voisin, son ex, sa belle-mère, son père, son professeur, son épicier, son facteur, son médecin, son agence de voyage,  de divers méfaits, sans aucun recul prévu, sans filet protecteur garanti à l’accusé - coupable commis d’office -. Au pire, que risque le producteur de l’émission qui se retranche derrière le droit d’informer, derrière sa bonne foi? Il livrera, mais tardivement, le soin à la personne bileuse, de devoir, seule, se défendre en justice. Le mal est fait, de toute manière,  pour qui était reconnu “le malfaisant” du jour.
Les vrais journalistes, quant à eux, sont sommés de prendre bien soin de vérifier leurs sources, de ne pas égratigner trop vite les personnalités à l’égard desquelles il y aurait pourtant tant de vérités à dévoiler. Pressions multiples. Décisions judiciaires. Écrasement possible.C’est bizarre, tout de même comme sur ce fil tendu, on prévoit rapidement le parachute pour l’un, le maillot fluorescent pour l’autre, le balancier équilibreur ou, au contraire,  comme on remue le fil pour que tombe celui qui s’y aventure. Rien n’est clair. Rien n’est bien net.
Exactement comme le permis de port d’arme. Il y a celui qui sait viser et celui qui vise à côté. Viser qui et dans quel but? Est-ce que c’est bien? Pour se défendre? Mais à quel moment es-tu en danger? As-tu visé la bonne personne? Tu as fait une erreur? Comme c’est dommage... Trop tard, il est abattu! Tu croyais que... Tu n’as pas eu le temps de réfléchir... A moins que tu ne sois réellement un tireur fou? Un paranoïaque peut-être? Un fou armé d’une mitraillette qui s’imagine en mission sacrée?
Mais qu’en est-il de ces sphères où, justement, il est attendu qu’on réfléchisse, qu’on s’impose le recul, qu’on mûrisse l’intention de l’écrit? Comment peut-on admettre que des maisons d’édition acceptent des publications malveillantes sans aucune vérification des faits? Comment un auteur peut-il, sans aucun risque, salir volontairement des individus sans qu’aucun gilet pare-balle ne soit prévu? C’est la mode... Dans l’air du temps... Je m’aime. Je me publie. Je me taille le portrait. Et comme je souffre de toi, je te décris comme je le sens, je te balance là. Je m’arrange pour qu’ils m’aiment. Je me présente victime, donc je suis victime. Je te pointe terriblement. Pouces levés pour moi. Pouces baissés pour toi. On en est donc là? C’est cela la littérature actuelle?
En 1982, j’assistais à un cours de critique historique de Léopold Génicot. Il s’inquiétait d’un tournant pris dans la littérature où n’importe quel individu se mettait en scène face à l’Histoire. N’importe quel individu devenait, par ses propres écrits, un personnage en relief qui devait, par force, être retenu significatif de son temps. La réalité étant qu’il est juste un quidam comme les autres. Pire, une personne “en marge”, pourrait être retenue par cette nouvelle tendance littéraire comme étant “la norme de l’époque”. N’importe qui peut écrire sur n’importe quoi, disait-il. N’importe qui peut avoir un avis. L’avis de n’importe qui, voire quelqu’un de mal informé, ou en incapacité de recul vu son vécu et ses sentiments passionnels, pourrait donc être retenu -et avec lui sa production littéraire- comme réalité générale de notre époque. La critique deviendra de plus en plus difficile.
En 2018, on a largement dépassé ce stade. L’individu ne se met plus en scène face à sa société ou à un contexte historique, il se met en scène face à celui avec lequel il se sent un compte à régler. On assiste à des manipulations publiques du fait d’un individu contre un autre. Sur les réseaux sociaux, on sait, à la longue ce qu’il en est. On répète suffisamment aux gens d’être attentifs à contrer ce qui s’appelle “harcèlement”, “diffamation”.
A la télé, on relativise. Emission navet. Au pire, il y aura condamnation individuelle relayée par les médias. Non seulement elles s’en lavent les mains, mais elles pourraient aussi s’en parfumer.Dans les journaux, on peut exiger réparation par le biais d’un article nettoyeur. Les médias vendront aussi le propre mea culpa. C’est le comble!
Dans la littérature, c’est plus compliqué. Les lettres de noblesse du livre risquent bien de donner un crédit aux salissures. Un peu de sérieux s’impose du côté des maisons d’édition. Un code éthique plus serré ménageant le droit à l’expression et la protection de l’individu devrait être envisagé. 
En effet, il est tout de même curieux que ce qui n’est pas permis dans certains contextes le soit si facilement en littérature.
Dans l’air du temps, dans l’ère de l’égocentrisme, de l’égoïsme, de l’individualisme exacerbé. Dans l’ère où à l’anarchie se substitue la loi du plus fort, de celui qui écrit le mieux. C’est comme si, plus grosse est l’arme, plus on avait le droit de dégommer l’autre à bout portant?Curieux quand on sait combien on milite autant contre l’armement.
Imaginez donc un fou sachant écrire, une victime ciblée, un assassinat à chaque page.
La victime, seule devant la lecture de son propre assassinat.Un assassinat qui se répète chaque fois que le livre est ouvert, à chaque page lue. Un meurtre à livre ouvert. Un meurtrier qui trouvent des complices en quelques lecteurs.
La cible qui chaque jour croise les complices. 
Imaginez...
Vous avez envie de vomir?
Vous pouvez!
On séchera le tout avec du papier recyclé. Rien ne se perd.
Et puis, il restera à chercher un tueur à gage sachant bien écrire, puisque c’est dans l’air du temps, juste après l’Anarchie littéraire... 
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christophe76460 · 1 year ago
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UNE VIE DE PASTEUR !
L'avocat travaille,
Le conférencier travaille,
Le journaliste travaille,
Le docteur travaille
Le pharmacien travaille
Le pilote travaille
Mais beaucoup pensent que PASTA s’amuse et a besoin d'un vrai TRAVAIL.
Vous trouvez que les gens travaillent dur dans les autres professions, mais quand c'est un pasteur, vous dites « va chercher un emploi ».
Bravo!!!
Nous applaudissons les professions qui n'offrent pas de valeur réelle aux gens et nous négligeons ceux qui le font.
Les footballeurs gagnent bien plus que les médecins,
Les comédiens gagnent bien plus que les enseignants,
La plupart des pasteurs gagnent très peu ou rien.
Et vous pensez que c'est bien ?
Le footballeur Messi vous a-t-il aidé dans la vie ou vous a-t-il donné un nouvel espoir de vivre ?
Le comédien Mr. Bean a-t-il sauvé votre mariage ou vous a-t-il aidé à sortir de la dépendance ?
Mais les pasteurs s'impliquent quotidiennement, portant le lourd fardeau d’intercession et d’assistance afin d’amener les fidèles à vivre une vie meilleure. Cependant, lorsqu’il s’agit des biens matériels, nous nous comportons comme s'ils ne méritaient rien.
Au cas où vous ne le sauriez pas, être pasteur est l'un des travaux les plus exigeants et les plus sacrificiels que je connaisse sur terre.
Je suis pasteur. Je suis pasteur depuis 39 ans déjà.
Je suis allé plusieurs fois dans des commissariats à cause des membres de l'église.
J'ai visité plusieurs hôpitaux et j'y ai passé des nuits éveillées à cause des membres de l'église.
J'ai parcouru de longues distances, abandonné mes biens, assisté à des mariages au bord du divorce et organisé des funérailles à cause des membres de l'église.
Le dernier était une famille que je connais il y a 4 mois seulement. Ils ont eu un accident et la femme et son bébé sont morts sur le champs. Quand je suis arrivé là-bas, toute la famille me me demandait en larmes « Pasteur pourquoi ?
Qui d'autre est censé répondre à une telle question ? C'est toujours le pasteur. Pourtant, malgré cela, nous apportons du courage et restaurons l'espoir.
Mais quand il s'agit d'un pasteur ayant de l'argent, les gens froncent les sourcils et le critiquent. Et pourtant la situation économique n'est pas différente pour les pasteurs !
Tout le monde pleure mais quand un pasteur le fait, IL N’A PAS LA FOI.
Tout le monde peut apporter ses problèmes au pasteur mais personne ne demande si le pasteur a mangé, C’EST ENTRE LUI ET DIEU LÀ BAS.
Tout le monde peut être pardonné lorsqu'il fait une erreur, mais LES ERREURS DES PASTEURS SONT IMPARDONNABLES. ('Et il dit qu’il est pasteur’' est devenu un slogan)
Tout le monde peut être riche mais pas le pasteur.
Vous lirez en gros titres, "Les fidèles sont pauvres et le pasteur est riche" mais vous n'entendrez jamais "les fidèles sont riches et leur pasteur est pauvre".
Vous pensez que ça n'arrive pas ?
J'ai vu une église où de nombreux membres ont de grosses voitures mais ils rentrent tous chez eux sans déposer le pasteur et sa famille chez lui.
Savez-vous que la majorité des pasteurs ont des difficultés financières, les poussant à faire des petits jobs juste pour survivre ?
Mais ils ne vous le diront pas.
Si vous voyez un pasteur accomplir différentes tâches au cours de son ministère, ayez de la compassion et traitez-le honorablement, en particulier votre pasteur.
Ils sacrifient beaucoup.
Au lieu de citer les Écritures et dire que les pasteurs doivent travailler (comme si être pasteur n'était pas un travail difficile), vous devriez prendre soin d'eux au point qu'ils n'aient pas à faire d'autres jobs pour survivre.
Ne rejoignez pas le train de ceux qui n'aiment pas les pasteurs et font tout les dénigrer
*Que Dieu bénisse ses serviteurs .*
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la-tour-de-babel · 3 years ago
Text
Take a break (you idiot) [Human!AU - Etudiants]
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Disclaimer : Juste un petit texte écrit en confinement, avec un peu de bonne vibe et d’amitié entre deux personnages. Il peut absolument être lu indépendamment du reste. Je ne les mets pas en pairings, mais il y a des mentions de Probet et de Messaging Services. Merci, comme toujours, à @mimmixerenard​ pour le dessin ! (trop de talent en cette personne, comment ça se fait que l’entièreté de Tumblr ne soit pas déjà abonné à iel) Bonne lecture !
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Tumblr media
Alphonse était au bout de sa vie. Ce n’était pas un euphémisme. Pas tout à fait. Il n’y avait pas une once de son être qui n’était pas épuisé au-delà du raisonnable. Il n’y avait pas une portion de son esprit qui n’ait pas sombré dans un magma de fatigue et de lassitude. Ses nuits, il les passait à plancher, avec toute l’abnégation qu’il fallait, sur ses cours ; ses journées, eh bien, il les passait en cours. Scotchés à son écran, visio après visio, café après café, alors qu’Alphonse haïssait le café. Et puis, le soir, pas de répits non plus. Il enfilait un tablier, il enfilait son uniforme, et allait servir des Happy Meal dans le McDo du coin, client après client, frites après frites, rentrant chez lui à des heures innommables, puant la friture, pour boucler sa dernière dissertation.
Et aujourd’hui, eh bien, aujourd’hui, Alphonse était aussi vif et éveillé qu’un cadavre. Mais ce n’était pas grave. Il n’était pas le seul dans cet état. Et puis, s’il ne pouvait pas sortir, parce qu’il y avait toujours un virus en liberté, il n’avait pas à regretter le temps libre qu’il aurait pu avoir. Avec Paul, par exemple. Paul, qui logeait à l’autre bout de la ville, en colocation avec son plus jeune frère, et qui avait un peu trop tendance à braver couvre-feu et confinement pour faire le con. Et par « faire le con », Alphonse voulait en fait dire, « sortit illégalement et sans attestation pour venir grimper par son mur et s’infiltrer dans son appartement au beau milieu de la nuit, quitte à surprendre Maxime et se retrouver assommé par un coup de poing méthodique et bien placé ».
Maxime, c’était son colocataire. Et si Maxime était très agréable et très amical avec le petit frère de Paul, et bien, le grand frère, c’était une autre histoire. Parce que Paul avait tendance à lui sauter dessus sans prévenir, et on se sautait sur Maxime pas sans prévenir. Déjà, parce qu’il ne vous entendait pas venir et que c’était pas vraiment très courtois, et, surtout, parce qu’il se défendait un peu trop bien et un peu trop vite.
Enfin. Maintenant, leur fenêtre était verrouillée, renforcée de petits barreaux parce que, la dernière fois, Paul avait explosé la vitre, et Maxime n’avait pas aimé  d u   t o u t, et Alphonse n’avait plus d’excuse pour prendre des pauses, puisque son seul et unique hobbies n’avait pas encore trouvé de moyen de s’infiltrer illégalement chez lui.
Il supposait qu’il pouvait toujours faire quelques appels vidéo, mais, eh bien, faire des appels vidéo avec Paul, c’était… c’était.
Et puis, ce n’était pas grave. Il avait du travail. Il n’avait pas le temps. De toute façon, Paul ne ferait que l’épuiser plus encore.
Enfin. Pour le moment, Alphonse en était à un point d’épuisement critique. C’était bien simple : à tout moment, son âme pouvait se détacher de son corps, et voler, libre, par sa fenêtre verrouillée, et il laisserait son corps vidé derrière lui, contemplant sa caméra d’un regard terne. Une coquille creuse, voilà ce qu’il serait.
Ou ce qu’il aurait été, si, au beau milieu d’une démonstration particulièrement complexe de son professeur sur les degrés de lectures de La Bibliothèque de Babel d’un certain Borges, Maxime n’avait pas calmement refermé son écran, après avoir souplement surgit devant lui dans le plus grand des silences. C’eut le mérite de tirer Alphonse de sa torpeur, qui sursauta sur son siège de bureau en arrachant ses écouteurs.
« Maxime, mais qu’est-ce que tu fais ? » piailla-t-il, dardant sur son colocataire un regard qui se voulait réprobateur.
Peu impressionné, l’autre homme arqua délicatement son sourcil gauche. Si parfaitement agaçant, avec ses cheveux impeccables et ses vêtements casuellement élégants. Et puis, il esquissa un fin sourire, laissant sa longue main glisser de l’ordinateur qu’il venait si simplement de mettre en veille.
« Ce que tu n’as pas l’air d’avoir conscience… de devoir faire, » répliqua-t-il, voix douce, courtoise, amicale. « Rassure-toi… je viens en paix. »
Il faisait bien de préciser. Ce n’était pas qu’Alphonse était en mauvais terme avec lui. Au contraire, il considérait Maxime comme son meilleur ami – ce qui, tout compte fait, n’était pas nécessairement incroyable, parce qu’Alphonse n’en comptait pas vraiment beaucoup, d’amis. Mais, enfin, eh bien, l’autre était assez particulier, en plus d’être une irritante image de perfection vivante. Ce qu’il voulait dire, c’était que, parfois, Maxime avait un regard aiguisé, perçant et sans merci, et qu’il était souvent difficile de savoir ce qu’on avait fait pour se faire empaler par tant d’acuité oculaire.
Visiblement pour prouver sa bonne foi, Maxime déposa devant lui une large tasse de laquelle se dégageait des effluves d’orange et de cannelle. Et une assiette de petit gâteau. Comme si c’était le genre de chose que Maxime pouvait préparer pour Alphonse. Est-ce que Stefan avait trouvé un moyen d’entrer ? Que se passait-il ?
« Maxime, » soupira Alphonse, frottant énergiquement ses lourdes paupières. « Ce cours est important. »
« Et ce cours, cher colocataire imbécile… » rétorqua poliment le grand blond, « Est enregistré. Il peut donc attendre… quelques secondes. Toi, en revanche… Tu n’es qu’un pâle ersatz d’être humain. Regarde toi… ! Je ne crois pas que Stefan lui-même… ait déjà eu l’air si fatigué. Alors, pour la bienséance de mes yeux, qui, je te l’assure… n’éprouve nul besoin d’être gracié par la vision de décadence éreintée que tu offres… je te prierai d’avoir l’amabilité de cesser d’être un idiot fini, et de te reposer. »
« Mais, » commença Alphonse.
« Et j’ai détruit la machine à café, » compléta Maxime, posément. « Ne m’oblige pas… à glisser des somnifères dans ton repas de ce soir. »
Alphonse se tassa misérablement dans son siège. C’était vrai que, techniquement, Maxime avait raison. Mais- mais non, rien, c’était tout ce qu’il y avait à dire. Et il le savait. Ils le savaient tout deux. Alphonse avait déjà perdu la joute verbale, avant même que Maxime n’ait amorcé son mouvement.
Son colocataire se fendit d’un sourire indulgent, et lui tapota aimablement l’épaule. Puis, il tira un minuscule calepin de la poche de sa chemise, d’un geste si fluide que c’en était un complexe pour le reste de l’humanité à lui tout seul, et en feuilleta quelques pages, l’expression tout à fait sérieuse.
« … Bien, » murmura-t-il, comme pour lui-même. « Selon mes notes… tu es attendu à ton travail pour vingt heure trente précise. Ce qui signifie que tu partiras d’ici… dans six heures, pour être à l’heure. Par conséquent, tu as le temps de te reposer. Je ne veux pas te voir travailler du reste de l’après-midi, Alphonse… je t’ai à l’œil. »
« Attend, tu gardes un planning ? » souleva judicieusement Alphonse, qui tout à sa défaite, était déjà occupé à tremper l’un des petits gâteaux dans son thé.
« Absolument, » répondit Maxime, ton docte et regard vaguement amusé. « Si tu n’es pas capable de prendre soin de toi… seul… et bien, il faut que quelqu’un le fasse pour toi. Bois ce thé. »
C’était dit sur le ton de l’aimable suggestion, mais formulé comme un ordre sans appel. Docilement, Alphonse saisit la tasse de thé, et en but une gorgée. Maxime eut l’air satisfait.
« Dorénavant, » reprit son colocataire, « Je veux te voir prendre des pauses régulières. Au moins cinq heures de sommeil… par nuit. A cela s’ajoute… deux ou trois heures de pauses… tous les jours, également. On ne travaille pas non plus… en mangeant. »
Il dit ça, avant d’ajouter immédiatement, en s’avisant du regard désabusé d’Alphonse :
« Non négociable. »
« Ce n’est pas possible, » objecta Alphonse, secouant la tête avec toute l’énergie qu’il était capable de réunir.
« Mais si, » corrigea Maxime, remettant tranquillement son calepin en place. « J’y arrive très bien. »
« Oui, mais toi, tu es brillant. »
Bien sûr, le sourcil du grand blond retrouva son élégante courbe sceptique. Mine de rien, il se laissa appuyer contre le bureau d’Alphonse, croisant bras et cheville. Délicat, précis, l’image même d’un jeune homme respirant la confiance en soi, la forme, et la santé. Il darda vers lui le fameux regard pénétrant ; celui qui semblait ouvrir le livre qu’était Alphonse, et en parcourir les pages avec une facilité déconcertante. Qu’il soit damné s’il sut ce que Maxime put bien y voir, dans ces pages ; toujours est-il que le tranchant s’adoucit légèrement, et qu’il émit un petit soupir.
« Tu l’es aussi… Alphonse. Tu manques simplement… d’organisation ; mais, avant tout, tu manques de confiance en toi. Ce n’est pas… en t’épuisant à la tâche… que tu atteindras ton plein potentiel. Tu es brillant… mais, épuisé comme tu l’es… tu n’avances pas. Alors, tu t’épuises plus encore. »
Et si ça ne faisait pas chaud au cœur, d’entendre ça. Il courba pitoyablement la nuque, le regard perdu dans les volutes de vapeur qui s’étiraient hors de sa tasse. Chaude, contre la paume de sa main.
« J’y arrivais, avant, » murmura-t-il, tout bas.
« Avant… le monde ne partait pas en vrille, » ajouta Maxime, la voix douce, compatissante. « Je m’inquiète pour toi, Alphonse. Le confinement continu… ne te fais pas le moindre bien. »
« Techniquement, je sors de temps à autre, » tenta Alphonse, esquissant une pâle tentative de sourire.
« Se coltiner les insupportables clients… d’un fast-food en fin de journée… ne compte pas comme une sortie acceptable, » répliqua Maxime.
« C’est l’une des premières fois que je te vois prêter attention à ce genre de chose, » railla Alphonse, plus taquin que vraiment amer. « Je sais que tu penses que je me plains pour peu. »
Maxime ne contredit pas ; il se contenta d’humer, sourcils imperceptiblement froncés, sans le quitter une seconde du regard. Puis, il leva la tête, laissant ses iris si claires se poser sur le fatras qu’était la chambre d’Alphabet.
« Certes. Mais, malgré tout… tu es mon meilleur ami. Je tiens à toi. Qu’importe mon opinion sur le sujet… je ne peux pas te laisser ruiner ta santé. »
« Oh, » souffla Alphonse.
Un regard pince-sans-rire de Maxime. Alphonse baissa hâtivement la tête, et avala son gâteau. L’autre homme en profita pour débrancher son ordinateur, un geste ouvertement sans appel.
« Je croyais que Stefan était ton meilleur ami », reprit finalement Alphonse, lorsque le silence sembla avoir atteindre un laps de temps suffisant pour devenir malaisant.
« Alphonse, nous savons tout deux… que Stefan est, pour moi… beaucoup plus qu’un ami, » rappela Maxime, non sans un certain humour. « Par ailleurs, puisque nous abordons ce sujet… il serait temps que tu répondes à Paul. As-tu seulement une idée… du nombre de message qu’il m’a envoyé ? Et ce… dans les dernières vingt-quatre minutes ? »
Alphonse avait une très bonne idée, puisqu’il avait dû lui-même éteindre son téléphone pour qu’il cesse de vibrer. Ce qui était idiot, parce que Paul n’avait rien fait ; mais Alphonse, plongé dans son travail, avait cru qu’il n’avait simplement pas le temps de répondre. Il s’en sentit affreusement coupable ; ses mains se levèrent, vinrent se tordre dans sa cravate.
« Je croyais que tu n’aimais pas beaucoup Paul, » remarqua-t-il, d’une voix pas aussi assurée qu’il l’aurait voulu.
« C’est vrai, je ne l’aime pas, » concéda volontiers MMS. « Mais… de deux choses l’une. Premièrement, je n’ai certainement pas mon mot à dire… dans les fréquentations que tu choisis d’avoir. Deuxièmement… une grande partie de mon animosité à son égard… proviens de sa fâcheuse habitude à entrer en pleine nuit… par la fenêtre de ma chambre. Troisièmement… rien de ce que je pourrais penser ne change le fait qu’il semble… bon pour toi. La vérité, c’est que tu es pleinement toi-même… lorsqu’il est présent… et c’est là la seule chose que je pourrais demander. »
Alphonse cligna des yeux, pris par surprise. Maxime se contenta de lui décocher un sourire plein de subtile autosatisfaction, et se détacha tranquillement du bureau où il était venu s’appuyer.
« Sur ce… je m’apprêtais à regarder un film. Tu es libre de me rejoindre… si l’envie t’en prend. »
Le grand blond se dirigea tranquillement vers sa porte, esquivant une pile de livre bancale qu’Alphonse avait laissé traîner là ; mais, avant qu’il ne puisse franchir le battant, il le rattrapa, bondissant hors de sa chaise comme un Diable en boîte.
« Maxime, » interpella-t-il.
Son colocataire ne l’entendit pas ; mais, en revanche, il le vit très bien s’agiter dans la périphérie de sa vision. Il tourna légèrement la tête vers lui, penchée imperceptiblement sur le côté, irradiant de patience paisible.
« Merci. »
Une petite bulle de chaleur vint éclore dans les yeux azurs. Maxime ouvrit la porte, et s’effaça juste assez pour lui laisser la place de passer.
« De rien, Alphonse. C’est la moindre des choses. »
FIN
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catherine-geoffray · 3 years ago
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09–09–21
Ça fait un moment que je suis réveillée et que j’essaie de prolonger ma nuit en me retournant dans tous les sens aux sens propre et figuré. La moiteur des draps me maintient dans une somnolence de laquelle je n’ai aucune envie de m’extraire. Des glissements furtifs sur le parquet m’alertent de l’arrivée à quatre pattes de ma petite-fille. Je l’aide à se hisser à mon côté. Elle se roule dans les draps pour disparaître puis réapparaître. Ce petit jeu nous amuse beaucoup. Je retombe dans une forme de rêverie éveillée interrompue par l’irruption soudaine d’un vieil ami de mon mari, le parrain de mon fils aîné, un vieux bougon que j’évite depuis un moment. Il s’est mis en tête d’ouvrir les volets et de réveiller ainsi toute la maisonnée. Une immense colère me submerge. Fous le camp ! Laisse nous tranquille. Emportée par cette vague, je déverse sur lui toute la rancœur accumulée à son égard : sa façon de critiquer tout le monde et surtout mon fils, son filleul, de se croire plus malin que les autres, de rabâcher sa carrière d’ingénieur chercheur et enfin l’ennui qu’il suscite en moi. Dans la salle de bain qui fait face à la chambre, mon fils prépare dans un grand lavabo un bain pour sa petite fille. Il fait longtemps couler l’eau chaude pour arriver à la bonne température et surtout pour éliminer tout risque de salmonellose, une habitude héritée de sa grand-mère paternelle tout juste décédée.
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