#culpabilité
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petitmonsieur1 · 5 months ago
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Culpabilité
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petit-atelier-de-poesie · 1 year ago
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- Quoi que tu fasses, tu t’en repentiras. Quand je lus cette phrase pour la première fois, je restais plié en deux de rire. Il n’y avait pas de quoi : la question restait sans réponse. Pourtant, cette non-réponse, de mettre en lumière notre culpabilité latente, était en soi, une réponse magistrale. car l’angoisse, léguée en héritage par notre statut d’êtres parlants, n’est pas un phénomène lié à un instant de notre état particulier : elle est de structure… Comme le manque.
Pierre Rey. Une saison chez Lacan. 1989
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loup-venant · 6 months ago
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Clara s'est arrêtée de compter les nuages. Elle sait qu'elle n'y trouvera aucune réponse. Abattue, la moitié du visage enterrée dans les draps, l'autre sous le sable laissé par ses larmes, elle cherche où poser les yeux. Plus échouée que couchée, son regard n'a de cible que l'invisible qui lui sert le cœur.
Sur le matelas, elle forme avec sa couverture un petit cocon qui semble inspirer par à-coup. Ses gémissements n'émettent plus qu'un léger souffle à présent. Entre ses mains, dans ses bras, un oreiller qu'elle étreint comme elle aimerait l'être lui offre en partie la présence qui lui manque.
C'est pas difficile pourtant. C'est pas difficile, pourtant. Pas difficile pourtant. de faire la vaisselle, C'est pas difficile. Pourtant. de faire les courses Pourtant. pas difficile. C'est pas difficile. de cuisiner. C'est diff... pourtant... pas... C'est pas pourtant. Je l'ai fait ce matin. C'est pas. sortir ? C'est difficile pas de pourtant. et hier. C'est pas. C'est pas. la vaisselle. difficile pourtant. et la semaine passée. Ces pensées s'animent sans la consulter véritablement, et de toute évidence, elle ne possède dans l'instant rien de bien concret pour les contredirent.
Son nez se retrousse. Ses yeux se referment. Sa mâchoire se resserre en même temps que la prise sur l'oreiller. Son menton tremble sous ses lèvres. Elle sert si fort avec les bras que ses mains atteignent ses épaules. Dans un cours sursaut, Clara renifle, se gardant comme elle peut de pleurer à nouveau. Et rouvre les yeux pour regarder dehors. Les nuages sont rose, orange, violet. Elle inspire profondément. Elle en regarde un, tout à gauche. Une larme s'est formée dans le coin droit de son œil, presque contre le lit. Elle expire et relâche un peu la tension dans ses bras. Le nuage n'a pas de forme particulière, mais il semble avancer au ralenti. Un oiseau passe, puis un avion. Il laisse dans son passage, deux petits sillons blanc gris. Inconsciemment, elle s'offre sur l'épaule quelques caresses de la main droite. Quand le nuage disparaît tout à droite, elle regarde le ciel vide un moment.
Le temps est calme, sa tête elle, le devient. Clara a chaud sous son plaid devenu moite mais ne bouge plus. Elle se contente d'avaler sa salive et d'attendre le sommeil. Elle voit mais ne regarde pas. Elle sent sa poitrine qui gonfle et qui dégonfle au rythme de sa respiration. Une migraine entre les tempes et l'arrière du crâne lui fait penser qu'elle devrait s'hydrater. Elle entend mais n'écoute plus. Ses yeux piquent un peu, alors elle les ferment.
Le bruit de la sonnette la réveille. Clara cherche son téléphone du bout des doigts. Elle y voit 19h32, quatre appels manqués. Un second coup de sonnette la sort de son demi sommeil.
"Aurore ! Merde. J'arrive, Aurore !" crie Clara en direction de la porte tout en enfilant le jean qu'elle avait abandonné dans le salon avant de s'enfouir dans sa chambre. "C'est aujourd'hui que tu venais ?" demande-t-elle en ouvrant la porte. "Entre !"
"Non, je devais arriver demain, mais le covoit à annulé au dernier moment et le seul que je pouvais prendre démarrait ce matin. Alors me voilà. Je suis désolée." dit Aurore en posant sa veste sur la poignée de sa valise avant de s'asseoir dans le canapé. Elle regarde Clara et continue en pointant son téléphone du doigt. "J'ai essayé de te prévenir, mais tu ne répondais pas. Ca va toi ?"
Clara rougit surprise. Elle pourrait lui dire ce qu'elle vit. Lui demander de l'aide, peut-être. Elle voudrait tout lui dire. Elle se demande ce qu'Aurore pourrait bien lui dire. Et peut-être qu'elle a déjà bien assez à gérer avec sa vie à elle. Oui, je vais pas la surcharger alors qu'elle vient de faire quatre cents bornes. Ca peut attendre, pense-t-elle.
"Oui oui," finit-elle par répondre, masquée d'un sourire. "Je nous prépare un thé ? J'ai des petits gateaux aussi, ça te dit ?"
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lafemani · 10 months ago
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ideasbox · 7 months ago
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Ivan Carluer : "La culpabilité, c’est la déchirure entre ce que je fais, mes actions, et mon identité." "Guilt is the tear between what I do, my actions, and my identity. " "La culpa es el desgarro entre lo que hago, mis acciones y mi identidad. "
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extrait-livre · 9 months ago
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"La culpabilité, c'est comme une égratignure, cela fascine, et le coupable ne cesse d'examiner et de gratter la plaie, si bien qu'elle ne cicatrise jamais."
Stephen King - Les yeux du dragon
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write-to-breathe · 1 year ago
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Ces derniers temps, j'ai l'impression de ressentir le poids de la culpabilité de ne pas avoir toujours fait les bons choix dans ma vie, ou de les avoir faits tard.
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hcdahlem · 2 months ago
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Le mal joli
Depuis « La Maison » on sait qu’Emma Becker parle de sexe sans tabou. En décidant de raconter au jour le jour la relation qu’elle entretient avec un écrivain, elle s’interroge aussi sur cet amour clandestin, sur le « mal joli » qu’elle vit et qu’elle fait
  En lice pour le Prix Femina 2024 Prix de la rentrée du festival des écrivains chez Gonzague Saint Bris En deux mots Emma rencontre Antonin de Quincy d’Avricourt lors d’une soirée littéraire. Les deux écrivains vont devenir amants et tenter de cacher leur relation à leur époux / épouse. Pour ne pas sombrer, Emma décide de raconter au jour le jour ces instants de vertige clandestins qui ne…
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tout à coup dans ses intérêts il retrouve sa langue.
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amourrencontreseduction · 4 months ago
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Pourquoi il est si difficile de mettre un terme à une relation
Mettre un terme à une relation amoureuse, même lorsqu’elle est source de souffrance, peut s’avérer être une épreuve particulièrement difficile. Bien que la raison puisse sembler évidente, les raisons profondes qui nous empêchent de franchir le pas sont multiples et complexes. Dans cet article, nous allons explorer les principaux facteurs qui rendent la séparation si douloureuse, et proposer…
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stars-jasmines · 4 months ago
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Calophylle
Beomgyu x f!lectrice
Taille:4173
Avertissement : angoisse légère, pure fluff, guimauve en devenir, matin paresseux, petit déjeuner au lit, Beomgyu joue de la guitare, X Reader, Beomgyu blond, romantisme, confort et détente, scènes de relaxation, massage, éléments de vie quotidienne, moments de complicité, rêve éveillé, atmosphère douce, instants de tranquillité, mention de rupture, culpabilité, couple connu des médias
En te levant ce matin-là, pour la première fois depuis le début de sa tournée, tu aperçus Beomgyu juste en face de toi, comme un rêve lumineux qui se concrétisait. Une sensation de joie te submerge à l'idée de le voir à proximité, tel un rayon de soleil qui éclaire les nuages d'une nuit de souffrance. Sa présence à tes côtés était un cadeau pr��cieux, une garantie de moments partagés, de rires et de délicatesse.
Cependant, cette joie fut soudainement obscurcie par la sensation effrayante de la terreur dans ses yeux. Il semblait qu'une peur persistante, presque tangible, flottait autour de lui, rompant la douceur de ce matin éclatant. Tu essayais de lui donner la chaleur qu'il avait perdue en se réveillant en le serrant contre toi, une chaleur que tu espérais apaiser ses angoisses. Tu attendais la disparition de la brume de la nuit, que tes yeux retrouvent leur luminosité. Lorsque la vision devint enfin claire, la vérité apparut avec une clarté effrayante.
Un cauchemar avait envahi le blond, un rêve hanté par des ombres de plus en plus nombreuses. La résonance de ses terreurs était presque audible dans l'air, alors qu'il se battait contre des vagues de haine et des murmures préoccupants. La crainte de devoir s'éloigner de la scène musicale l'avait accablé, une crainte amplifiée par la découverte de votre relation, ce qui lui avait valu une avalanche de jugements et de critiques. Cette ambiance lourde, marquée par la souffrance et l'incertitude, se mêlait à ton propre sentiment de culpabilité.
Une douleur intense traversait son être, tel un torrent de chagrin insupportable qui brisait le silence de la pièce. Le chanteur s'accrochait à lui-même, tel un enfant effrayé qui tentait de se protéger de la douleur qui l'accableait. La scène était bouleversante : ses cris et son expression désorientée étaient les traces d'une souffrance trop longtemps refoulée, résultant directement de ses heures d'entraînement acharné et des sacrifices qu'il s'infligeait depuis des mois, dans l'espoir illusoire que l'amélioration de ses performances ferait oublier l'existence de votre relation.
Chaque mouvement tendu, chaque soupir, chaque grimace était un témoignage silencieux de la pression imposante qu'il éprouvait. En regardant ce spectacle, tu ressentais une profonde tristesse, mais surtout, une vague d'auto-reproche s'élevait sur toi. Il était impossible pour toi de ne pas te blâmer, de te persuader que tout était de ta responsabilité. Les souffrances qu'il endurait étaient une conséquence directe de votre relation, comme une pierre dans ton cœur.
L'inconfort s'installait en toi avec une force bouleversante. Tu te sentais complètement responsable du malheur de celui que tu aimes, et rien ne pouvait modifier cette sensation dans ton esprit. Sa détresse était causée par toi, ses angoisses étaient nées de toi, et rien d'autre ne semblait réel ou pertinent face à cette certitude totale. À cette époque, la culpabilité semblait être le seul sentiment qui était présent, envahissant chaque pensée, chaque respiration, tel une ombre persistante qui atténuait ta vision et ton cœur.
Il était nécessaire de dissimuler tes propres émotions pendant le plus longtemps possible, de devenir le socle sur lequel il pourrait compter sans hésitation. Au-delà de l'un de ces sourires artificiels que tu lui avais souvent adressés ces derniers mois, tu cachais tes propres souffrances. Alors que tu te rapprochais doucement de lui, tu essayais de lui offrir le soutien nécessaire, et tu lui demandas avec une douceur infinie : «Tu veux un massage pour tes courbatures ? »
La pièce restait encore obscure, mais tu étais consciente, presque avec certitude, que malgré le tard, tu devais l'aider à tout prix, comme si ta propre vie en dépendait. Beomgyu répondit simplement en hochant la tête, sans dire un mot, tandis que tu fixais lui. Son regard désespéré et désemparé brisa ton cœur en mille morceaux, un regard qui dévoilait toute la profondeur de sa souffrance.
Avec délicatesse, tu lui retirais son haut. Si la situation n’avait pas été aussi triste et empreinte de fatigue, la scène aurait pu être empreinte d'une certaine légèreté. Il était impossible de résister à la tentation de lui donner un petit bisou esquimau sur le bout du nez, un geste passionnel qui provoqua immédiatement une petite mimique sur ses lèvres.
« Je te promets qu’on trouvera une solution ensemble, joli coeur, » déclaras-tu avec une sincérité tremblante. Ta voix était presque incertaine, mais pleine de promesses et de tendresse.  Cette hilarité, aussi courte soit-elle, était devenu le signe de ta volonté d'être présente pour lui, quels que soient les défis à venir.
Tu l’allongeais avec soin sur le lit, veillant à ce qu’il soit confortablement installé, avant de partir chercher une huile pour le corps à la calophylle, réputée pour ses vertus apaisantes. Tu l’allongeais avec soin sur le lit, veillant à ce qu’il soit confortablement installé, avant de partir chercher une huile pour le corps à la calophylle. Lorsque tu revenais enfin, tu appliquais l’huile avec une délicatesse infinie, tes gestes étaient minutieux, mesurés pour éviter de lui causer la moindre douleur. La chaleur de tes mains et la tendresse de tes mouvements semblaient avoir un effet presque magique, et peu à peu, ils réussirent à apaiser Beomgyu. Pourtant, malgré la fatigue écrasante, il luttait pour rester éveillé, désireux d’entendre les mots réconfortants que tu lui murmurais:
«Tu es vraiment courageux, même dans les moments les plus difficiles, tu trouve la force de persévérer. Chaque jour passé avec toi est un véritable cadeau, et je suis reconnaissante de pouvoir partager ces instants avec toi.  Je suis présent pour toi, à chaque étape de ton parcours, tu ne seras jamais seul. Garde toujours en mémoire l'importance que tu as pour moi, et que malgré toutes les difficultés, ton sourire est ce qui illumine mes journées. Je t’aime plus que tout au monde. »
Ces murmures, empreints de suavité et de réconfort, enveloppaient le guitariste comme une étreinte invisible, lui offrant un refuge contre la douleur et la fatigue. Chaque mot était une caresse pour son âme, une assurance que malgré les épreuves, il n'était pas seul.
Tu arrivais finalement à t'arrêter, ressentant que les courbatures du blond s'étaient apaisées grâce à l'effet du massage apaisant. Tu t'allongeais avec tendresse à ses côtés, le serrant dans un câlin apaisant. Tu esquissa une expression moqueuse, puis, dans un mouvement de taquinerie, tu te penchais vers son oreille et murmuras : « Tu ne me dis pas que tu m'aimes, toi aussi ? »
L'éclat de rire de ton petit ami résonna lentement dans la pièce, apportant une chaleur joyeuse avec lui. Ton regard était fixé sur lui, contemplant sa splendeur. Avant que tu n'aies pu te réjouir, il murmura avec une douceur sincère : « Je t'aime aussi, et même plus que toi. »
À l’entente de ces mots, tes joues se gonflèrent de surprise, et tu tournais la tête avec un petit air de mécontentement. Bien sûr que c’était toi qui l’aimais le plus ! Mais celui que tu appelais mon ourson, de manière affective, avec un visage malicieux, ajouta : « Ma princesse me boude. Ne t’inquiète pas, cela ne va pas durer. » Il tourna la tête, et avec une douceur infinie, il t’embrassa.
La suavité de son baiser, qui lui était propre, te fit s'éteindre. Tu n'as pu résister à cette délicatesse, t'abandonnant à l'émotion. Il te permit de reprendre ton souffle, tout en déposant des baisers légers et fiers sur chaque partie de ton visage. Alors qu'il se rapprochait de toi afin de te reprendre dans ses bras, tu finalement remarquais l'heure : 4h52. Tout ce que tu aurais voulu était de te plonger dans un sommeil apaisant. Maintenant que Beomgyu était content, tu ressentais également une satisfaction, même si la fatigue commençait à s'accumuler sur toi.
Alors qu'il te serre contre sa poitrine musclée, à la recherche du confort et de la chaleur requis pour trouver le sommeil, il te murmura à l'oreille : « Regarde, regarde, le ciel est si magnifique. » Alors, tu tournais rapidement la tête pour observer les couleurs pastel et douces du lever du soleil. Le spectacle était à couper le souffle, et tu te réjouissais d’avoir été éveillée assez tôt pour en profiter.
Avec un émerveillement presque enfantin, tu contemplais le spectacle, comme si tu étais en train de découvrir des bonbons pour la première fois. Les variations de couleurs du ciel, de l'aube au jour, étaient une véritable création artistique. Après avoir finalement vu le soleil se lever et que les teintes pastel commencèrent à disparaître, le membre de TxT se leva lentement pour fermer les volets. Par la suite, il posa son téléphone sur la table de nuit et lança votre playlist, celle que vous écoutiez ensemble et qui était remplie de souvenirs doux.
De retour près de toi, il te fit part de sa gratitude et ses bras t'enveloppèrent à nouveau avec suavité. Il s'endormit lentement, tandis que tu le fixais avec joie, enchantée de le voir enfin tranquille. Ton cœur était rempli de bonheur de le voir finalement trouver le repos.
Avant de le retrouver dans les bras de Morphée, tu profitais encore un instant de ce bonheur partagé, enveloppée par la douce mélodie de vos chansons préférées. Ensuite, tu te laissas aller à un sommeil paisible, à ses côtés, comblée par cette nuit remplie de suavité et de tranquillité.
Lorsque tu émergées de la seconde partie de ta nuit, tu te retrouvais immédiatement plongée dans le regard de ton amant. Il avait dû se lever bien avant toi, et son visage radieux était le premier accueil de cette nouvelle journée. La musique de votre playlist continuait de jouer en fond, créant une ambiance douce et familière. Ses yeux étaient remplis d’un amour et d’une passion que tu aurais souhaité qu’il puisse te porter du regard pour l’éternité. Tu remarqua qu’il avait remis son haut. 
« La belle au bois dormant est enfin réveillée, » observa-t-il avec un sourire amusé. Il avait toujours eu pour habitude de te donner des surnoms de princesse, considérant que tout autre terme serait une marque de manque de respect. Tu le lui rendis avec bonheur, heureuse de l’entendre.
« Je t’ai préparé le petit-déjeuner, laisse-moi aller le chercher, je reviens tout de suite, » poursuit-il, tout en te détachant doucement de ses bras.
Alors que sa chaleur quittait tes bras, tu cherchas instinctivement son oreiller, te réconfortant dans son parfum, celui de l’huile de la veille. Si tu ne connaissais pas cette odeur, tu aurais presque cru que quelqu’un avait préparé un plat au curry. En te resserrant l’oreiller contre toi, tu te sentais presque comme une enfant, enveloppée dans son t-shirt, ton unique pyjama, qui te couvrait jusqu’aux cuisses. La délicatesse du tissu et le parfum familier du blond t'apportaient un réconfort apaisant, te permettant de profiter de ces derniers instants de tranquillité avant de te lever.
Ton amoureux revint enfin, portant un plateau garni de tes aliments préférés. En le voyant, un sourire illumina ton visage, reconnaissante pour cette attention délicate. « Tu es si mignonne, » te complimenta-t-il avec un regard entiché. Tu ne répondis pas immédiatement, préférant te concentrer sur la nourriture en prenant rapidement un peu de la soupe mizu. Il n'y avait pas de doute : il savait comment te rendre heureuse.
« Pourquoi avoir laissé la musique ? » demandas-tu avec curiosité, notant que normalement le premier réveillé éteignait toujours la musique. Il répondit rapidement : « Il pleut dehors, j’ai pensé que ce serait plus agréable pour toi. » Son attention te touchait profondément, et tu le remerciais.
Pendant qu’il prenait du pain à l’ail, tu te demandais toujours comment il pouvait commencer sa journée avec ça. Il finit de mâcher sa bouchée avant de proposer : « Je pourrais l’arrêter et jouer un peu si tu veux. » Tu hochas la tête avec enthousiasme. Voir Beomgyu jouer de la guitare juste pour toi était un véritable plaisir.
En poussant ton bol de soupe terminé, tu attrapas un onigiri, te réjouissant de pouvoir déguster cette délicieuse nourriture japonaise. Bien que tu sois coréenne, tu adorais la cuisine japonaise et pouvais t’en nourrir presque exclusivement, à l’exception des kimchis.
« Tu ne travailles pas aujourd’hui, hein ? » demandas-tu, espérant sincèrement ne pas te faire de faux espoirs. Cela faisait un moment que tu attendais un jour de congé avec lui, et le fait de pouvoir passer la journée ensemble te remplissait de joie.
Il te sourit et hocha la tête avec une satisfaction tranquille. « Et même que je n'irai pas m'entraîner aujourd’hui, je sais que tu n’aimes pas ça, » dit-il en ajoutant une expression chaleureuse. Tu te sentis soulagée et heureuse qu'il ait fait cet effort pour toi.
« Tu veux faire quelque chose de particulier ? » demanda-t-il avec une curiosité bienveillante. « Profiter de ta présence » répondis-tu, ton regard plein d’affection.
Alors qu'il se penchait vers toi pour t'embrasser, tu mis ta main devant ses lèvres avec une expression sérieuse dans les yeux. « Combien de fois faut-il que je te répète que je ne t’embrasserai pas avant que tu te sois brossé les dents ? Ton haleine du matin est horrible, surtout après avoir mangé autant de pain à l’ail ! » La fermeté dans ta voix contrastait avec l’amour contenu dans tes paroles.
Le plateau vide, Beomgyu se leva pour le ranger, et tu entendis les bruits de la vaisselle se mélanger au doux murmure de la pluie qui tombait dehors. Pendant qu'il s'occupait de la vaisselle, tu te levais enfin pour ouvrir les rideaux et constater qu'il pleuvait abondamment, ce qui était tout à fait normal pour cette période des moissons.
Décidant d’en profiter, tu te dirigeas vers la cuisine pour préparer du chocolat chaud. Le doux parfum du chocolat en train de chauffer se mélangeait à celui de la pluie, créant une ambiance parfaite. Pendant que tu t'attelais à cette tâche, tu jetais un coup d'œil en direction du chanteur, heureuse de partager ce moment simple mais précieux avec lui.
En plus de la pluie, tu entendais murmurer la musique actuelle, concentrée sur ta tâche. Tu trouvais cela légèrement hors de propos, mais la mélodie était douce et familière. Alors que tu prenais des chamallows pour décorer le haut du chocolat chaud, tu fus soudainement surprise par une éclaboussure d’eau venant du guitariste . Tu levais les yeux, boudeuse, et demandais : « Pourquoi ? »
Il te répondit simplement avec une expression satisfaite , et tu décidas de lui rendre la pareille en lui projetant beaucoup d’eau. Malheureusement pour toi, il esquiva avec un sourire carnassier. « Tu danses avec moi ? » demanda-t-il, le ton charmeur.
La musique en cours était celle de votre premier slow, et tu souris en le suivant dans ses mouvements. Bien que la danse ne soit pas ton fort et que l’homme aux yeux de jais te surpassait largement dans ce domaine, ces moments étaient si féériques que tu te laissais emporter par la magie. Il te faisait toujours sentir comme une véritable princesse. Tu l’entendais murmurer les paroles de la chanson à ton oreille, et pendant un instant, tu te demandais combien de personnes auraient voulu être à ta place. Ces mêmes personnes étaient sûrement la cause des malheurs qui pesaient sur ses épaules, la haine n'étant que des ombres.
Tu ne remarquas pas immédiatement que tu commençais à te coller à lui, au point que son pyjama fut également mouillé de vos éclaboussures. Ses murmures cessèrent soudainement pour laisser place à un cri surpris : « C’est froid ! » Ce cri te fit reculer, et bien que ton oreille aurait pu être plus douce dans cette situation, tu trouvais une certaine satisfaction à ce que le karma se manifeste ainsi.
Après cette petite escapade, tu finis ton chocolat chaud avec les chamallows avant de ranger les affaires. En te tournant vers lui, tu dis avec joie: « Allons nous brosser les dents, je rêve déjà de pouvoir t’embrasser pendant des heures. » 
Comme si rien ne pouvait mieux te convaincre, l’idole courut jusqu’à la salle de bain pour se changer. Lorsque tu le rejoignis, il était vêtu d’un jogging oversize, et vous vous regardiez dans le miroir tout en vous brossant les dents, impatients de la suite. Vous terminâtes la tâche en un temps record, avant que le danseur ne se penche vers toi, ses lèvres se faisant plus insistantes, incapable de se détacher des tiennes. Vous passâtes tellement de temps dans cette étreinte que les chocolats chauds refroidirent, la facture d’eau du robinet s’annonçait élevée pour ce mois-ci, mais surtout, tellement que pour la première fois vous arriviez à la fin de votre playlist. 
Finalement, il s’éloigna doucement de toi pour prendre sa guitare, s’asseyant sur le lit en attendant que tu cherches quelque chose dans ton armoire. Tu trouvais un t-shirt mouillé, mais préférais cela à ne pas avoir son odeur. En te voyant ainsi, ton ourson sourit, heureux de constater à quel point tu étais accrochée à son odeur.
Il accorda sa guitare avec soin, et quand tu le rejoignis, il commença à chanter une chanson bien familière : « Beautiful » de Bazzi, sa musique favorite. Il l’aimait tant que tu avais fini par l’apprécier toi aussi. Tu te laissais emporter, murmurant les paroles d’une voix encore un peu hésitante. Beomgyu s’arrêta de chanter pour t’écouter pleinement, trouvant ta voix douce et angélique, même si tu la jugeais trop grave. Il se demandait vraiment comment quelqu'un pouvait vouloir du mal à quelqu'un d’aussi formidable que toi.
En entendant ta voix timidement se déployer, le chanteur demanda finalement de chanter plus fort. Rougissante d’embarras, tu te sentais de plus en plus vulnérable. Cependant, il te prit dans ses bras pour te réconforter pendant de longues minutes, et, avec une tendresse infinie, il murmura : « Tu veux un secret ? »
Tu hochas la tête en signe d’approbation, les yeux brillants de curiosité. je te liasse imaginer le secret. le danseur te serra doucement dans ses bras, le regard plein de complicité. Après un instant de silence, il murmura d’une voix douce mais mystérieuse : « En fait, je n’ai jamais vraiment cru aux contes de fées. Mais depuis que je t’ai rencontrée, j’ai découvert qu’ils pouvaient exister. Tu vois, chaque fois que je chante, chaque fois que je te regarde, je me rends compte que tout ce que je croyais être irréel se réalise avec toi. »
Il te regarda dans les yeux, ses lèvres s'étirent, son visage  se faisant encore plus amoureux. « Mon secret, c’est que j’ai toujours rêvé d’une vie remplie de moments comme ceux-ci, où tout semble parfait simplement parce que nous sommes ensemble. C’est toi qui rend tout cela possible. Quand je chante pour toi, c’est comme si chaque note et chaque mot étaient une déclaration de mon amour pour toi. »
Il prit une profonde inspiration, puis continua, le ton devenu plus sérieux et sincère. « Et le plus beau dans tout ça, c’est que je ne suis pas seul dans ce rêve. Tu es là avec moi, partageant chaque instant, chaque mélodie. Alors, en quelque sorte, le vrai secret, c’est que je suis devenu un véritable rêveur grâce à toi. Tu as transformé ma vie en un conte de fées que je n’aurais jamais cru possible. »
Tu souris, fière et émue, en écoutant l’idole continuer avec une sincérité qui réchauffait ton cœur. Il poursuivit avec une passion inébranlable :
« Et c’est pour cette raison que, même si certains répandent haine et propos malveillants à ton sujet, que tu ne mérites absolument pas, je serai toujours à tes côtés, accroché à ce rêve que nous partageons. Tu es la seule pour laquelle je n’ai jamais écrit de paroles, la seule muse que j’ai jamais eue, et je n’en voudrais aucune autre. Aucune n’est plus parfaite que toi. Nous n’avons pas à chercher une solution ensemble, il suffit juste de leur faire comprendre que tu n’es pas un frein à ma carrière. Loin de là, tu es son moteur, la celle qui me pousse à aller toujours plus loin et à dépasser encore plus de limites. Je t’aime. »
Le membre de TxT prit une profonde inspiration, ses yeux fixés dans les tiens avec une intensité douce et sincère. Sa voix, chargée d’émotion, résonna comme une déclaration de cœur :
« Ce dont j’ai rêvé cette nuit, ce n’est pas de perdre ma carrière. Non, ce que je redoute vraiment, c’est de te perdre toi. Parce que je vois ces faux sourires que tu m’adresses de plus en plus souvent, comme si tu te sentais coupable de quelque chose que tu ne devrais pas. Cela me brise le cœur de voir que tu te sens ainsi, alors que tu n’as rien à te reprocher. C’est eux qui sont en tort, pas toi. »
Il s’approcha encore un peu, ses mains caressant doucement les tiennes. Ses yeux se remplirent de larmes retenues, témoignant de la profondeur de ses sentiments: « Tu es la meilleure chose qui me soit arrivée, et je ne veux pas que tu rompes avec moi simplement parce que tu te sens coupable. Tu n’es coupable que d’avoir pris mon cœur en otage, et je t’en remercie infiniment. »
Il prit un moment pour essuyer une larme qui perla au coin de ses yeux avant de continuer, sa voix chargée d’un attachement incommensurable. « Arrête de me donner des faux sourires pour cacher ta douleur. Accepte simplement d’être avec moi, pour toujours. Je veux que tu sois heureuse, que tu te sentes aimée et chérie, sans jamais te faire de souci pour ce que les autres pensent ou disent. »
Dans ses yeux, il y avait un mélange de désir ardent et de besoin profond de te protéger et de te garder à ses côtés. « Je veux partager chaque instant avec toi, chaque sourire, chaque regard. Ensemble, nous pouvons affronter toutes les tempêtes. Mais surtout, je veux que tu sois à mes côtés, que tu restes avec moi, non pas par culpabilité, mais par amour. »
Les larmes de joie perlèrent au fond de tes yeux, témoignant de l’émotion profonde que les paroles de Beomgyu avaient éveillée en toi. Sa capacité à exprimer des sentiments si sincères et beaux te touchait plus que tu ne pouvais l’imaginer.
Sans un mot, tu le pris dans tes bras, cherchant à cacher tes larmes dans son cou, profitant de la chaleur réconfortante de son étreinte. Tu étais plus heureuse que jamais de l’avoir à tes côtés, et chaque instant avec lui semblait devenu un précieux cadeau. Tu savais que jamais tu ne pourrais trouver les mots pour lui offrir une déclaration aussi magnifique que la sienne. Alors, plutôt que de te fatiguer à essayer, tu optas pour un geste plus simple mais tout aussi significatif.
Tu l’embrassas avec une telle intensité que cela le projeta délicatement sur le lit, la guitare entre ses mains, maintenant délaissée pour se concentrer sur vous deux. L’étreinte était empreinte d’une passion et d’une gratitude qui transcendaient les mots. Les baisers que tu lui offrais étaient des promesses silencieuses d’amour éternel, des marques de ta reconnaissance pour chaque moment partagé, pour chaque geste et chaque mot tendre.
Alors qu’il s’allongeait sur le lit, tu te penchas doucement, murmurant dans son oreille une suite de « merci » tous plus émus et sincères les uns que les autres. Chaque mot était imprégné de toute la profondeur de tes sentiments, un mélange d’admiration, de reconnaissance et d’amour incommensurable. « Merci pour chaque instant de bonheur, merci pour chaque sourire, merci d’être la personne incroyable que tu es... » disais-tu, les larmes de joie toujours présentes.
La cause de tes larmes te tendit un des deux chocolats chauds que tu avais laissés sur la commode, une attention délicate qui te réchauffa le cœur. Avec un air nuageux, il murmura : « Tu n’as rien à me remercier, je n’ai fait que te dire ce que j’avais sur le cœur. »
Tu te rassis avec un soupir de contentement, prenant le chocolat chaud et le buvant d’une traite. La chaleur douce et le goût réconfortant du chocolat te firent oublier un instant les soucis. Pendant ce temps, le jeune homme rangea soigneusement sa guitare, la plaçant à l’écart pour ne pas qu'elle vous dérange. Il te remercia d'avoir servi de bouclier pour son t-shirt toujours mouillé, puis passa tendrement sa main sur ton arc de Cupidon, effaçant la moustache de mousse qui avait fait son apparition.
Il te regarda dans les yeux avec passion avant de te poser la question : « On regarde Magi: The Labyrinth of Magic ou Hometown Cha-Cha-Cha ? »
Tu réfléchis un instant, souriant en pensant à la journée parfaite qui s’annonçait. « Hometown Cha-Cha-Cha puis Magi », répondis-tu, parfaitement consciente que tu avais toute la journée avec lui pour profiter de ses choix de divertissement.
L’idole sourit, les yeux pétillants de bonheur à l’idée de passer cette journée à tes côtés. « Bon choix », dit-il en se rapprochant de toi, son sourire illuminant son visage. Vous vous installâtes confortablement sur le canapé, enroulés dans des couvertures, prêts à passer un moment merveilleux ensemble.
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lire1x · 5 months ago
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Malgré les vagues de Mathilde Gall
Il y a un peu plus d’un an, ma route a croisé celle de Mathilde. Je voulais participer à un atelier de bibliothérapie. Elle organisait des cycles mensuels dans l’une des bibliothèques de ma commune. J’ai adoré la bibliothérapie. J’ai aussi accroché avec la personnalité lumineuse et positive de Mathilde. Quelques semaines plus tard, Mathilde quittait la Belgique pour le Maroc…tout en laissant…
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anastasianox · 5 months ago
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DANS LA FORÊT DES LARMES de Glendy Vanderah
Résumé: La Forêt sauvage… Aussi loin qu’elle s’en souvienne, Ellis a toujours traversé le massif de roses et de mûres qui borde le parc pour caravanes où elle habitait enfant, pour y trouver refuge. C’est dans cet îlot de verdure, auprès du doux bruissement des feuillages et du murmure apaisant du ruisseau, qu’elle trouvait alors les confidents dont elle avait besoin les jours où sa mère buvait…
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drclaudiosaracinodcsworld · 9 months ago
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benlettres · 9 months ago
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Le bolide
En ce jour de ses sept ans, Simon devient un homme, il en est certain. Encore un petit homme peut-être, mais un homme quand même. Il est fier, tellement qu’il pense regarder son père les yeux dans les yeux.
Entouré de parents, d’amis et de cadeaux, Simon regarde surtout ces derniers. Et le plus beau de tous, c’est son père qui le lui a apporté. Un grand chariot muni d’une poignée rabattable vers l’habitacle de façon à pouvoir diriger le véhicule même en y prenant place. La carrosserie de métal rouge feu et les roues chromées lui donnent une allure de véritable bolide. L’inscription Meteor, en lettres de feu, atteste la puissance de l’engin.
Un après l’autre, tous les enfants présents à la fête ont droit à un tour de voiture. Léa, la petite sœur de Simon, en profite plus que les autres et se montre la plus exigeante de tous en répétant :
— Plus vite! Plus vite!
Une fois la fête finie, elle n’en a pas assez.
— On va chez ma tante Julie, commande-t-elle. 
— Non, c’est trop loin.
Simon n’a même pas eu le temps de demander la permission que son père avait tranché.
— Ta sœur a juste trois ans, c’est trop jeune pour traverser la rue.
Simon argumente. C’est une petite rue et après, il passera par le parc. Ensuite, il restera sur le trottoir jusque chez leur tante. Et sa tante pourrait les attendre dehors et rappeler à la maison pour confirmer qu’ils sont bien arrivés.
Son père n’est pas rassuré, mais il se laisse convaincre. C’est jour de fête après tout. Il finit par les laisser aller, mais avec un sérieux avertissement.
Les deux doigts pointés sur la poitrine de Simon, il le met en garde :
— Surtout, ne va pas trop vite. Fais attention à ta petite sœur. C’est toi qui es responsable.
Simon se met en route tout doucement, du moins au début. Et de plus en plus vite à mesure qu’il s’éloigne de la maison et de son père. Arrivé dans le parc, il est déjà convaincu d’être un chauffeur expert.
En sortant du parc, il prend à gauche sur le trottoir. En moins d’une minute, il voit sa tante qui les attend devant la maison. Avec elle, il entre dans sa cour. Comme à des grands, la tante Julie leur offre un verre de limonade.
— Après la route, un petit verre vous fera du bien.
La visite ne s’étire pas. Léa a déjà repris sa place dans la voiturette et est prête pour le retour. Avec l’aplomb d’un pilote automobile, Simon s’empare de la poignée et s’élance. Trop brusquement, cette fois. Léa bascule vers l’arrière. Simon entend sa tête cogner contre le pavé. En un instant, le sang se met à couler.
Figé par les cris de sa sœur, Simon regarde la tache rouge s’étendre des cheveux blonds de la petite jusqu’à son cou puis sur sa robe de fête.  Il n’a pas encore bougé que déjà le bleu du col se détrempe et se transforme en chiffon souillé. Et la petite hurle encore plus fort.
C’est la tante Julie qui la relève. Elle panse la plaie puis appelle les parents. Simon les voit arriver en vitesse. Sans même avoir regardé son fils, le père a pris Léa dans ses bras et est reparti pour l’hôpital. En silence, Simon revient chez lui avec sa mère. Même si elle lui parle, Simon, lui, n’entend toujours que les cris de sa sœur et ne voit encore que l’inquiétude de son père.
Il a fallu des heures avant que Léa et son père ne reviennent à la maison. Ils sont arrivés si tard que Simon était déjà couché. Il était éveillé, mais il a fait semblant de dormir.
Après, on a oublié l’accident. Personne n’en a reparlé. Ni le lendemain ni des années plus tard.
Aujourd’hui, c’est jour de fête. À dix-huit ans, Simon vient d’obtenir son permis de conduire. Tout excitée, Léa insiste pour que son frère la conduise chez une amie.
Leur père les regarde, hésitant.  Il n’a plus à interdire ou à autoriser. Mais, il peut encore s’inquiéter. Bien qu’il se sente rassuré par la confiance de son grand fils, il ne peut les laisser aller sans un sérieux avertissement.
Les deux doigts pointés sur la poitrine de Simon, il répète une injonction qui n’était jamais sortie de l’esprit du jeune homme :
— Surtout, ne va pas trop vite. Fais attention à ta petite sœur. C’est toi qui es responsable.
En un instant, Simon a, à nouveau, sept ans.
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Benoit Bolduc/février 2024
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observatoiredumensonge · 10 months ago
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Au Parlement européen, on a voté la culpabilité historique de l’homme blanc
Quand l’idéologie et la technocratie sont inhumaines. Par Samuel Martin Nous avons besoin de votre soutien pour poursuivre notre combat face à la dictature qui s’en vient.Cliquer ICI Au Parlement européen, on a voté la culpabilité historique de l’homme blanc Ce 17 janvier, le Parlement européen (PE) a adopté une proposition de résolution visant à l’acquisition, par les Européens,…
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