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Statement by HIH, Imperial Prince Henri de Francesim, Head of the Household of the Imperial Prince, at the press conference on the Marriage of King Philippe to Queen Viviana II of Ionian Union
👉🏻 Follow Philippe's wedding on the blog of my friend @funkyllama
Frenchmen, Frenchwomen, and also to you, subjects of Queen Viviana II and King Consort Philippe, Greetings. It is with great honor that I address you today to clarify the current situation concerning the order of succession to the imperial throne of Francesim, in light of the recent marriage of His Imperial Highness Prince Philippe, now King Consort Philippe, with Her Illustrious Majesty, Queen Viviana II of the Ionian Union.
First of all, I cannot help but express, as a father, the immense pride I feel for my son, Philippe. He has always shown great sensitivity to international challenges, and I am certain that, alongside Queen Viviana II, our nations will continue to prosper together. By virtue of the constitutional prerogatives and fundamental laws of the Empire, it is decreed that the lineage stemming from our house, represented by our son and his descendants, is eligible for the hereditary succession to the Imperial Crown of Francesim. Should it come to pass that His Imperial Majesty, Emperor Napoléon V, finds himself without direct offspring, the Emperor may, in accordance with imperial laws, adopt a legitimate heir from our lineage, to ensure the continuity of the dynasty and the stability of the Empire. It is evident that adoption would only be considered in exceptional circumstances. We sincerely hope that His Imperial Majesty, Emperor Napoléon V, will be able to produce a direct heir, thus ensuring the continuity of the lineage. Nevertheless, should the necessity arise, we will do what is required for the good of the Empire and our peoples. In the event of adoption by the Emperor, both parties will agree that the adoption would not compromise the sovereign interests of the Ionian Union, while ensuring the stability and continuity of the imperial dynasty of Francesim. Meanwhile, King Consort Philippe and his descendants are, of course, an integral part of the Imperial Family of Francesim. Thank you for your attention.
⚜ Traduction française
Françaises, Français, mais aussi, à vous, sujets de la reine Viviana II et du roi consort Philippe, Salut. C'est avec un grand honneur que je m'adresse à vous aujourd'hui pour clarifier la situation actuelle concernant l'ordre de succession au trône impérial de Francesim, à la lumière du récent mariage de Son Altesse Impériale le prince Philippe, désormais le roi consort Philippe, avec Son Illustre Majesté, la reine Viviana II de l'Union Ionienne. Tout d'abord, je ne peux m'empêcher d'exprimer, en tant que père, la fierté immense que je ressens envers mon fils, Philippe. Il a toujours montré une grande sensibilité aux défis internationaux, et je suis certain que, aux côtés de la reine Viviana II, nos nations ne cesseront de prospérer ensemble. En vertu des prérogatives constitutionnelles et des lois fondamentales de l'Empire, il est décrété que la lignée issue de notre maison, représentée par notre fils et ses descendants, est appelée à l'hérédité de la Couronne impériale de Francesim. Si, par le cours des événements, Sa Majesté Impériale l'Empereur Napoléon V venait à se trouver sans postérité directe, l'Empereur pourra, conformément aux lois impériales, adopter un héritier légitime issu de notre lignée, afin d'assurer la continuité de la dynastie et la stabilité de l'Empire. Il est évident que l'adoption ne serait envisagée que dans des circonstances exceptionnelles. Nous espérons de tout cœur que Sa Majesté Impériale, l'Empereur Napoléon V, pourra produire un héritier direct, assurant ainsi la continuité de la lignée. Néanmoins, si la nécessité devait se présenter, nous ferons ce qui est requis pour le bien de l'Empire et de nos peuples. En cas d'adoption par l'Empereur, les deux parties s'accorderont sur le fait que l'adoption ne compromettrait pas les intérêts souverains de l'Union Ionienne, tout en assurant la stabilité et la continuité de la dynastie impériale de Francesim. En attendant, le roi consort Philippe ainsi que ses descendants font, évidemment, partie intégrante de la famille impériale de Francesim. Je vous remercie pour votre attention.
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saga: Soumission & Domination 327
Sosthène
Le second Escort de diversification est d'origine martiniquaise. Né à Fort de France en 2006, il est arrivé en France tout petit et n'a pas l'accent chantant de là-bas. Il est déjà en 2ème année d'études de lettres (doué le petit) et pratique la course à pied. Famille de fonctionnaire (parents professeurs, lui de français, elle des écoles), il est le second d'une famille de 4 enfants (soeur 20ans, lui 18 ans, frère 17ans, soeur 11 ans). Le rapport me souligne qu'il est homo outé dans sa famille et parmi ses amis. Sans petit copain actuellement, il change souvent de partenaires sans non plus en consommer 20 par mois ! Il utilise plus facilement internet que les lieux de drague, même s'il lui arrive de sortir dans certains bars gays.
Le portrait me va. Je compte y aller direct avec lui. Premièrement je ne cours pas le marathon même si j'ai bien récupéré de mon accident et deuxièmement je me fatigue à chercher des approches discrètes.
Muni de son dossier, je me pointe à la sortie de sa fac un soir de semaine. Je l'aborde et direct je lui montre mon dossier. De voir son nom sur un carton l'intrigue. Je lui dis que j'ai sa vie dedans et que j'aimerai lui proposer un travail en relation avec ses capacités. J'ajoute pour qu'il ne se méprenne pas qu'il ferait un escort superbe. Je n'ai plus qu'à attendre sa réaction.
Elle ne tarde pas. Après m'avoir scruté bien 5 mn, il me dit qu'on peut aller boire un verre et que c'est moi qui paye. Ça me va.
Même s'il y a toujours un café à côté de l'entrée des facs, il me demande d'aller plus loin, il y connaitra moins de monde susceptible de troubler notre conversation. Dixit Sosthène dans le texte !
Quand on arrive devant ma voiture, il me demande si c'est celle de mon père. Je ne réponds pas et lui dis de monter. Il hésite mais accepte quand je dis qu'il y aura plein de monde pour décrire la caisse dans laquelle il est parti au cas où je voudrais le kidnapper. Il rit et monte dedans. On roule pour trouver un bar en centre-ville. Puisqu'il est "out ", je choisi un bar gay.
Il accepte un demi et je prends pareil. Il me demande alors d'éclaircir ma proposition. Je lui explique les prestations de ma société et lui dit clairement que je suis à la recherche de diversifications ethniques. J'ajoute en riant qu'il fait partie d'un programme de discrimination positive. Il me demande son dossier. Je le lui tends. Il le lit consciencieusement, revenant sur certains paragraphes. Il me demande qui a fait ce travail et m'avoue qu'il est très complet. Il trouve les infos sur ses parents et l'analyse de leur situation financière un peu intrusif et limite illégal. Je le rassure et lui dit qu'il sera détruit dès qu'il m'aura donné sa réponse, qu'elle soit positive comme négative. Je lui dis que ce dossier me permettait juste de contacter les personnes les plus susceptibles d'accepter.
On vide un peu nos verres. Je le laisse réfléchir. Il me pose quelques questions concernant le temps que ça risque de lui prendre. Il ne veut pas que ça interfère trop avec ses études. Je l'assure que bien qu'il sera sûrement très demandé, je serais en mesure de limiter ses prestations à 1 par semaine si cela lui convient. Il me demande alors combien il se ferait dans cette configuration de travail. Quand j'annonce le chiffre, il n'en revient pas. Je précise que c'est le tarif en cas de prestations classiques ++. Il me demande si ce que j'entends par ++ serait de type sexuel. J'acquiesce. Avec des mecs ? Re-acquiescement de ma part. Ouf de sa part, il avait craint devoir assurer avec des cougars !
Il accepte et me dit que ça fera du bien qu'il s'assume tout seul vu qu'avec ses 3 frère et soeurs, ses parents comptent leurs dépenses. Je lui donne ma carte et on fixe un rendez-vous. Je le ramène chez lui car il se déplace en Tram. Il me fait le lâcher au coin de sa rue.
Il passe au Blockhaus le jour prévu. Il me téléphone du trottoir, persuadé que je lui ai fait un plan foireux. Je descends le chercher. Quand il entre, il regarde partout. Quand il voit le parc de véhicules, motos comprises, il me demande combien il y a d'appart. Je lui dis qu'il n'y a qu'un seul logement, tout ici est à moi. Il a du mal à le croire. Je le pousse dans le monte-charge et nous allons à mon bureau. Depuis peu, à l'instigation de mes Escorts, j'ai décoré ses murs blancs par une frise de leurs photos, toutes prises dans la même position avec le même maillot Aussiebum. En plan rapproché, ils remplissent bien le format A4 (photo en pied).
Ça accroche le regard de Sosthène qui ne me parle qu'après avoir maté toute la série. Il me dit qu'il comprend. Ça manque un peu de couleur tout ça. Il ajoute qu'il ne devrait pas faire tâche sauf côté couleur bien sûr ! Je remplis le dossier des infos qui me manquent. Notamment la taille exacte de sa queue. Pour cela je lui demande de se mettre nu. Il s'exécute avec assez de grâce. J'en profite aussi pour voir sa pilosité. Il la maitrise déjà beaucoup, son torse et ses membres sont glabres. Ses dessous de bras sont tondus à 2 ou 3 mm tout comme son pubis proprement taillé. Ses couilles sont lisses et aucun poil ne sort de sa raie du cul. Sa queue pend entre ses cuisses. Le gland circoncis dépasse ses couilles de bien 6cm. A la mesure, au repos il fait dans les 14cm. Mais le fait de le prendre ne main change sont état. Il bande vite et se redresse à la verticale et pourtant y'a de quoi faire ! Je garde ma main dessus tant la sensation est agréable. Quand il me dit qu'il ne fera pas mieux, je mesure à nouveau. Le nombril est couvert depuis déjà quelques minutes, j'utilise ma main gauche pour tirer la hampe vers l'horizontale (ce qui n'es pas chose aisée) et pose le mètre ruban. En pleine forme mon nouvel ami développe un engin de 23cm x 5,8 de diamètre après un gland dont la couronne affiche un 6,2cm elle. Couleur de l'ensemble plutôt foncée avec éclaircissement de la circoncision au gland et ce dernier d'un violet tirant vers le rose. Je lui demande de confirmer sa " recto/verso bilité ". Il le fait et je lui demande quel côté il apprécie le plus. Pas de préférence c'est selon. Ça me va.
Je lui demande son statut sérologique, à sa dernière analyse il était séronég. Je lui dis qu'il ne pourra travailler qu'après une nouvelle analyse. J'en profite pour lui donner les principes de l'entreprise : rapports SSR exclusivement. Il prend l'adresse du labo.
Je lui brosse aussi le portrait type de mon client :
Particularité : de nombreux " neveux " !
Il tique sur la taille des bites. Je balaye son appréhension d'un revers de main et lui dis qu'avec un peu d'entrainement c'est faisable, qu'il regarde bien tous les mecs qui nous entourent. A part les quelques qui sont sur le marché féminin, tous les autres ne s'en portent pas plus mal. D'autant qu'à un rythme moyen d'une fois par semaine, il n'y a pas surutilisation.
A poil devant moi, son excitation commence seulement à retomber bien que cela fasse presque 5mn que nous discutons. Je lui demande comment il se trouve question " self défense ". Sa réponse est rapide, " nothing " ! Je lui dis qu'il y a une habitude dans ma société c'est d'être en capacité de se défendre de tout un chacun, du client qui outrepasse son contrat à la petite frappe qui croit que taper du PD c'est valorisant en passant par l'homophobe convaincu pour qui c'est un devoir que de nous casser la gueule. Il me dit n'avoir jamais été concerné jusqu'à présent. Je lui indique que je mets à disposition mes installations sportive (plateau muscu et combat + piscines) deux soir par semaine pour l'entretien du physique. L'encadrement est réalisé en interne. En natation par un vrai maitre-nageur et en sports de combat par des pratiquants de haut niveau en Karaté, Krav Maga, Capoeira et même par deux Commandos.
Il me demande où j'ai trouvé tous ces mecs. J'élude et lui propose de visiter les installations. On se lève et comme je m'approche du monte-charge, il me dit qu'il ne va peut-être pas y aller à poil. Je lui lance son slip et il l'enfile comme la porte s'ouvre. Au second je lui fais visiter la partie muscu et son tatami central dédié au combat, les sanitaires et la piscine/jacuzzi. Puis nous descendons dans la serre.
Quand on arrive au rez-de-chaussée, PH entre en moto. J'attends qu'il la mette sur sa béquille pour approcher et présenter Sosthène. Il lui serre la main comme si ce dernier était tout habillé. J'ai l'impression que cela le trouble le nouveau ! PH me roule une pelle dès qu'il a retiré son casque, puis nous accompagne dans la serre/jardin. Le bassin surprend Sosthène surtout quand je lui dis qu'elle fait 25m.
Nous remontons ensemble au premier. PH nous laisse et continue vers les hauteurs.
Il est convaincu et signe le contrat que je lui mets sous le nez (il y a un codicille annulatif en cas d'analyse non conforme) . J'ajoute que j'ai oublié que le contrat comprenait aussi un véhicule de fonction. Il rit et me dit d'arrêter de plaisanter. J'ouvre le contrat au paragraphe et il lit que le véhicule est mis à disposition permanente avec sa carte de carburant pour l'équivalent de 300 € / mois. La marque et le modèles est à la discrétion de l'employeur. Il me demande si c'est pareil pour tous les contrats. Je lui explique qu'il n'est pas question que mes escorts se trimballent dans de vielles caisses pourries, il en va du standing de ma société. De même les transports en commun sont prohibés pour des raisons de pratiques, horaires, ligne... Donc il devra passer à ce garage (dont je lui fournis l'adresse) pour prendre sa voiture. Comme pour les autres, il a droit à une RCZ. Il hallucine quand je lui dis le modèle.
Quand il me demande quand il commence et que je lui dis mardi prochain. Réaction " déjà ? " Je complète par " entrainement physique ".
Avant qu'il ne parte, je lui demande pourquoi il a accepté de discuter avec moi. Après tout mon entrée en matière était un peu brusque. Il me dit que si j'avais été moche il aurait coupé court. Mais là, je l'ai intrigué et il s'était dit que si ça finissait par un " coup " il aurait pas tout perdu. Je m'approche alors et je lui roule une pelle pour le remercier d'avoir pensé cela. Je lui dis que la dernière étape, le test physique rapproché, aura lieu dès l'obtention de ses résultats même si on baise sous kpote.
72h plus tard, il me téléphonait pour me demander un rendez-vous pour " étudier " ses résultats d'analyse.
Quand il entre dans mon bureau, je remarque qu'il s'est vêtu avec un peu plus de recherche. Plutôt il a laissé ses vêtements de tous les jours à la fac pour des un peu plus branchés et de marque. Il me tend la feuille. Comme prévu tous les résultats sont négatifs, ce qui est positif pour son admission dans ma troupe. Alors que je lis il est déjà en train de se déshabiller. Quand je relève les yeux de mon papier, il est en boxer blanc ES. Et son début d'excitation le rempli bien !
C'est lui qui fait le premier pas. Il s'approche de moi, se colle contre moi et me roule une pelle des plus agréable. Ses lèvres pulpeuse mais pas trop grosses sont douces et contrastent avec sa langue râpeuse et exigeante. Il cherche le mienne et se bat avec elle dès qu'il la trouve. Cet échange me fait bander et je sens sa bite se développer entre nos deux corps. Elle court vers la droite, empêchée de se redresser à la verticale par l'élastique du boxer. Je glisse une main entre nos deux corps et décolle la ceinture du boxer de ses abdos. Sa bite des redresse immédiatement et je relâche. Il entreprend de me mettre nu. Le retrait de mon t-shirt lui permet d'attaquer mes tétons et sa bouche délaisse la mienne pour venir les lécher, sucer, aspirer et pour finir les mordiller. Je suis sensible et ma queue bande encore plus, comprimée par mes jeans. Il le sent bien mais me laisse dans cet état le temps de bien dresser et faire gonfler mes deux tétons. Seulement alors, il glisse contre moi pour se retrouver à genoux et les yeux en face de mon bassin, il s'attaque enfin à mon pantalon. Il prend son temps pour l'ouvrir, bouton par bouton. La surprise, c'est lui qu'il l'a quand ma bite sort comme un diable de sa boite. Oups ! J'avais oublié de mettre un slip !!
Elle passe rapidement d'un emballage de toile par un en muqueuse naturelle et vivante. Très vivante même ! Il fait en sorte que ses joues collent ma hampe alors qu'il m'aspire vers sa gorge. Sa langue au passage tourne autour de mon gland, repousse encore plus mon prépuce alors qu'elle parcourt le dessous de sa corole. Ses mains posées sur mes fesses, il me pousse vers lui et je vois ma bite disparaitre en totalité. Bien callé entre ses amygdales, mon gland se fait masser par des déglutitions rapides qui l'attirent vers son estomac. Putain que c'est bon ! A part la question des dimensions, il maîtrise bien la pratique. Je pose enfin mes mains sur sa tête. Ses cheveux courts glissent entre mes doigts. J'affermis ma prise pour le diriger un peu. Mais ce n'est pas nécessaire vu comme il se donne.
Je dois même le calmer pour ne pas me mettre à jouir aussitôt.je le prends par les épaules et le relève. Il colle sa langue sur ma peau de mon gland jusqu'à ma bouche. L'effet est agréable. Quand il me donne sa langue, j'y retrouve un très léger goût de ma bite. Alors qu'on s'embrasse encore, il enjambe ma bite et la coince sous ses couilles. Ses balancements de bassin font frotter mon gland contre sa rondelle. Je mouille et ça lubrifie les glissements. Il se tourne brusquement prend appuis de ses avants bras sur mon bureau, cambre les reins et balance du cul pour m'appeler. Je n'y résiste pas et m'accroupis pour lui bouffer la rondelle. J'aime les gémissements de plaisir que ça lui fait sortir. Sa rondelle s'assouplie vite et je me redresse prêt à le planter. Vite une kpote et je m'enfonce d'un seul et long mouvement. Le temps de me pencher sur lui, d'attraper ses épaules et je donne le coup de rein final qui enfonce mon dernier cm. Bien qu'il se soit préparé, je le sens, il serre bien ma queue et de son côté semble apprécier la prise. Ses halètements me le prouvent. Alors que je me retire pour encore mieux y retourner, il me prend de vitesse et recule pour se planter lui-même.
On se fait du bien mutuellement un bon moment dans cette position avant que je le tourne et ses chevilles sur mes épaules, son dos sur mon bureau, je mène à mon tour la danse. Il s'accroche au plateau alors que je l'encule virilement. Les coups de bassins secs et profonds alternent avec de lents mouvements qui me font sortir le gland de son cul. J'aime ses gémissements qui me signalent qu'il prend du plaisir. Comme leur fréquence est en train de raccourcir, je lui dis de se retenir je voulais qu'il m'encule à son tour. Je veux voir son côté actif. De mon côté je ralentis aussi mes va et vient avant de sortir complètement. Je lui tends une kpote et alors qu'il l'enfile, à mon tour je prends la position. En levrette, j'attends son assaut. Je suis grave excité mais il prend quand même le temps de me lécher l'anneau. Il fait même plus puisqu'il fait pénétrer sa langue d'au moins un cm dedans. Rapidement je me sens prêt et lui dis d'y aller. Ses mains se posent sur mes hanches (comme si j'avais envie de lui échapper !) et son gland se présente à ma porte arrière. Je pousse un peu et il me met ses 23cm entiers. J'ai bien senti le passage du léger bourrelet de son gland et chaque cm qui a suivi.
23cm c'est long mais c'est bon ! En même temps qu'il s'enfonce, je le sens basculer le bassin en de lentes rotations qui aident son avancée. Quand il est bien au fond, je passe mes mains en arrière agrippe ses fesses et recule brusquement pour m'assurer que j'ai bien tout en moi. C'est le cas et je relâche ma pression pour le laisser gérer. Il n'a que 18ans mais il me baise avec une science consommée du plaisir. Nous sommes de même taille et alors qu'il me laboure le cul, il se penche sur moi et ses lèvres posées sur mon cou me donnent des frissons supplémentaires. Il joue de sa langue avec mes oreilles. Quand je tourne la tête nos lèvres se collent et bien que nous nous roulions une pelle profonde, il ne cesse de me limer la rondelle. J'aime ça aussi. Je me décolle et lui demande depuis combien de temps il baise et qui l'a initié pour qu'il soit aussi bon. Je me tourne sur le dos et on se retrouve face à face. Il me fait un clin d'oeil et me dit que non ce n'est pas un pro plus âgé qui l'a initié mais qu'il a bien étudié sur internet et qu'il a adapté lors de ses mises en pratique avec des mecs de son âge.
Nous continuons à baiser et il me fait jouir. Le frottement à chacun de ses passages du renflement de son gland sur ma prostate a vite fait eu raison de ma résistance. Je me couvre de mon sperme et mes contractions anales qui bloquent ses va et vient de façon discontinue le font exploser dans sa kpote. Quand il se retire, je note une dose plus importante que la moyenne. Il n'y a pas que son sexe qui soit plus que la norme !
Sous la douche, je lui parle du fait qu'il n'a jamais baiser avec un " vieux " et lui demande s'il ne craint pas de blocage. Il me dit que non mais par précaution je vais le faire tester par Marc puisqu'il rentre le WE prochain. Avec ses 47 ans, et ses 22cm qui adorent les jeunes mecs, j'aurai une certitude sur ma nouvelle acquisition.
Je lui en fais part. Il est d'accord bien sûr. Comme je lui dis qu'il sera rémunéré comme une prestation normale, il se récrie que c'est encore une phase de test, qu'il n'a pas à être déjà payé. Je lui dis juste qu'avec Marc, il m'aura aussi ainsi que deux autres de mes hommes. Donc ce sera aussi une petite touze à 5. Il rit et me demande combien j'ai d'amant. Je compte sur mes doigts et par ordre d'apparition dans ma vie je liste : Marc 47ans, PH 21ans, Ernesto 21ans aussi et Ludovic 18ans. J'ajoute que ce sont tous mes maris aussi. Dans le sens où l'on s'aime tous. Il trouve ça spécial et me dit que lui n'a encore pas trouvé le grand amour, ni même l'amour tout court.
Une fois secs, je le félicite sur son boxer, il me dit que c'est celui qu'il porte quand il part en " sexe ". Il n'en a qu'un parce qu'ils ne sont pas donnés. Ça me donne l'occasion de parler de ses vêtements. Il n'a pas de costume et encore moins de smoking. Comme aux autres je lui donne l'adresse de mon fournisseur officiel. Pour les sous-vêtements, je l'emmène piocher dans le stock. Il hallucine de voir toutes les marques sur lesquelles il a bavé sur internet. Alors qu'il hésite entre deux boxers (ES et Addicted), je lui mets les deux entre les mains et l'oblige à en choisir d'autres. Il est comme un gamin devant ses cadeaux de Noël !
Il me dit qu'il n'a pas encore été chercher la voiture, il voulait que je sois sûr de l'embaucher. Du coup je téléphone au garage et leur dis de préparer une RCZ, qu'on venait la chercher. Quand on arrive, le concessionnaire est là. C'est vrai que cela fait un moment que je ne l'ai vu, on s'arrange au téléphone. Son fils est avec lui et c'est lui qui a préparé la voiture. Beau jeune homme d'une vingtaine d'année, il me dit que c'est lui qui est maintenant en charge de ma flotte de voiture. Je ne perds pas au change. Son bleu de mécanicien, propre, ouvert sur son torse glabre et très musclé, le rend très désirable. Désolé, c'est plus fort que moi, je dois être un peu obsédé ! Il nous conduit jusqu'à la voiture. Elle est noire et son polit la rend plus brillante qu'un diamant. On fait le tour et je ne peux m'empêcher de chercher son reflet sur la tôle. Je remarque quand même que je ne suis pas le seul intéressé par le mécano. Je vois mon Sosthène boire littéralement les paroles du beau mec. C'est sûr que ça le change des minets de sa Fac. Je me dis qu'il est temps de les laisser entre-eux. Justin me raccompagne à ma voiture. Alors qu'il ferme ma porte, il me demande si c'est aussi un employé de ma société. Je confirme son intuition et j'ai droit à un dommage qui sort du fond de son coeur. Je repousse la portière et le rappelle. Il se rapproche et je lui glisse que je ne gère pas leurs vies personnelles, s'il tenait à le savoir. Il me quitte avec un grand sourire. Serait-il des " nôtres " ce joli jeune homme ?
Curieux comme une vieille chatte, je ne peux m'empêcher d'appeler Sosthène une bonne heure après. Sous prétexte de savoir si tout va bien avec sa nouvelle voiture, je lui demande incidemment s'il avait réussi à avoir le n° perso de mon mécano. Je l'entends s'étouffer à l'autre bout ! Je lui rappelle qu'il fait ce qu'il veut de son cul entre les prestations mais avec toujours en tête le SSR. J'ajoute que s'il n'avait pas été avec moi, c'est moi qui me le serais fait avant de rentrer. Il se choque. Je lui demande alors s'il était rentré tout bandant ? S'il n'avait pas profité de mon départ pour visiter les toilettes du garage ? Il me dit qu'il n'est pas comme ça. Je me moque un peu et lui dit qu'il a peut-être loupé le coup du siècle. Le mec m'avait l'air très intéressé par lui et je lui avais quasiment donné ma bénédiction quand il m'avait raccompagné.
Sosthène me rappelle le lendemain midi pour me remercier. Quand je lui demande de quoi, il me dit qu'il avait osé rappeler Justin et qu'il avait fini la nuit chez lui. Que c'était trop bon et qu'il croyait être tombé amoureux. Je lui dis de ne pas s'emballer. Ce doit être l'effet " encanaillage ", opposition de milieu et de type de vie. L'un travail avec un boulot manuel, l'autre est en fac et de lettre en plus ! Difficile de faire plus éloigné. Il me dit que non, avec moi c'était très bon mais avec lui c'était comme ça n'avait jamais été avant.
Soudain, je pense qu'il a peur que je crois qu'il va me quitter parce qu'il m'assure que cela ne change pas notre contrat. Ils en ont parlé Justin et lui. Je le remercie pour la discrétion. Il rigole et me lance qu'avec tous les mecs que j'ai envoyé chercher une caisse dans ce garage, je n'avais pas fait non plus preuve de cette même discrétion que je lui reprochais d'avoir oubliée. Justin savait pertinemment ce que faisaient mes employés.
En attendant il me dit qu'ils sont d'accord pour qu'il honore son contrat de travail. Ouf ça l'aurait embêté de perdre un escort prometteur avant même qu'il n'ait commencé.
Jardinier
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Quelques trucs bien. Octobre 2024
Ces “Quelques trucs bien” s'inspirent directement des “3 trucs bien” de Fabienne Yvert, ou des "Notes de chevet" de Seï Shonagon.
Pas 3 par jour pour ma part, mais une volonté régulière de gratitude et d'optimisme.
Aller au musée des femmes artistes avec mon amie Béa. Profiter du soleil d’automne en terrasse et prendre soin de notre amitié
Avoir la visite d’une bergeronnette printanière
Jouer à cache-cache avec mon petit Mateo. Rire ensemble
M’inscrire sur un groupe de rencontres
Être honorée d’être sélectionnée sur la liste des jurés titulaires pour l’année prochaine
Jouer aux cartes avec mon fils. Gagner à être perdante
Prévoir un week-end d’escapade chez mon amie Monique
Me rappeler que ma sœur et moi avions souhaité élever et faire grandir nos enfants ensemble. Suppléer son absence quand elle est en vacances, c’est à dire faire le taxi pour mes nièces
Me faire draguer par un charmant sportif de plus de 10 ans de moins que moi lors du rdv pour test d’effort en cardiologie. Remercier en moi-même ma fille de m’avoir prêté un legging. Épreuve réussie à 100%
M’essayer au caviardage en poésie. Tenter de relancer la créativité
Chanter l’hymne à l’amour dans ma voiture... et pleurer
Faire la sieste pour récupérer le manque de sommeil
Partager une pizza duo avec mon collègue de travail
Réfléchir encore et en équipe à une bonne pratique professionnelle. Entre intuition et philosophie
Avaler des kilomètres pour essayer de laisser derrière moi le quotidien. Faire une halte chez mon amie Lauriane
Recevoir un cadeau de ma nièce de retour de son voyage scolaire à Venise
Profiter de l’alerte météo pour laisser libre cours à la créativité
Avoir une pensée émue pour mon ami Vincent qui manque toujours, même après de 14 ans de deuil
Féliciter Mateo qui s’enhardit à se lâcher pour avancer debout vers un autre appui
Tenir la petite main de Mateo pour l’accompagner dans ses premiers pas debout. Verbaliser pour lui que son regard sur le monde est désormais différent
Porter du jaune quand j’ai besoin de soleil
Participer à une réunion d’équipe de scolarisation. Sentir que je suis un vrai soutien pour ma collègue, la maîtresse et la maman
Avoir la surprise d’un arc en ciel après l’alerte météo pour pluies et inondations
Aller au cinéma pour voir un film érotique. Regretter l’absence de désir
Saluer le retour du berger et de son troupeau sur le terrain. L’automne est lui aussi de retour
Sentir venir le fou rire en entendant maman évoquer l’idée d’héberger tatie Lulu, 88 ans pour ne pas qu’elle soit seule
Aller au Festival du livre où ma nièce tient le stand de l’atelier d’écriture de son lycée. Me faire dédicacer le bouquin par une troupe d’ados. Savoir que la relève est assurée
Lire Mona Chollet et me sentir « sorcière » moi aussi
Rencontrer un jeune adulte venu donner de ses nouvelles à l’équipe qui l’a accompagné. L’entendre raconter son parcours avec gratitude et maturité puis dire que son handicap (TDAH) est aujourd’hui une force. Comprendre ce ressenti et avoir de l’espoir pour les enfants que j’accompagne aujourd’hui
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14 et 15 mai 2024
Je venais de quitter ma mère au téléphone lui disant que j'allais certainement rentrer à l'auberge ou bien me faire un trajet de métro et rentrer à pieds (j'adore me faire des tours de métro sachez-le).
Dans la station, je remarque un garçon qui m'a interpellé : son charme, ses nombreux tatouages et ce qu'il dégageait. J'écris directement à une amie "Je viens de trouver l'amour de ma vie, il est juste à coter de moi". Le métro arrive, peu de place on se serre tous, lui et moi comprit. Deux stations plus loin le métro se vide un peu, je savais que j'avais beaucoup de temps devant moi avant le terminus alors je décide de sortir mon livre "Rêveries du promeneur solitaire" de Rousseau. Je le vois se pencher, tentant de lire le titre. Alors, tout naturellement je lui montre ce que je lis. Puis il me dit "Tu lis ça pour la fac ou pour les cours" EN FRANÇAIS ? Je lui réponds que c'est pour le plaisir, lui me dit que personne ne lit du Rousseau pour le plaisir, que ce n'est pas possible.
On commence désormais à faire connaissance, me demandant qu'est-ce que je fais dans un métro à Vienne et à cette heure-ci (il devait être 21h30). On discute pendant deux trois arrêts jusqu'à que le chauffeur annonce que le métro a un soucis et que nous sommes tous obligés de descendre à la prochaine station. On se dit que c'est le destin, qu'on doit continuer cette conversation. Alors, on marche, on parle de nos vies, de nos auteurs préférés, de nos lectures.
On tombe sur un bar, par chance il fermait dans 30 min mais on a pu quand même commander. Heureusement, cet inconnu parle français car sa mère est née en France, qu'il a été au lycée français à Vienne et qu'il avait fait deux ans de prépa à Paris. Mais ce qui voulait dire qu'il était bilingue allemand (merci la vie j'en pouvais plus de commander et de commander en anglais surtout). Dès qu'on s'assoit, il sort son carnet et écrit directement la date du jour, mon prénom, la ligne de métro où on s'est rencontrés et écrit "couleur de cheveux inconnu" (nous n'avions pas réussit à déterminer si j'étais rousse ou si j'avais les cheveux rouges).
Je passe les détails sinon ce post ferait 10000 lignes. On finit par partir du bar, on marchait et il me lance un "Mais en fait on est dans Before Sunrise, on vit un rêve Leyan, je suis sûr que demain quand on va se lever rien de tout ça n'aura exister". Je lui avoue que je n'ai jamais vu ce film, film qui raconte l'histoire de deux inconnus qui se rencontrent dans le train et l'américain demande à la française si elle veut rester avec lui à Vienne le temps d'une nuit. C'était totalement nous, sauf que nous, l'amour était platonique. Comme il m'a dit "C'est la rencontre de nos deux âmes, pas de nos deux corps". Et, je pense que c'est la chose la plus merveilleuse que nos corps ne se soit pas rencontrés. De toute façon, on ne c'est pas parler pour se draguer. C'était spéciale.
Finalement, on se décide d'aller regarder le film dans le hall de mon auberge. Trop de bruits. Il réserve une chambre privative juste pour qu'on regarde le film. On a parler durant tout le film, on coupait le film pour se dire que par moment c'était vraiment nous. Après l'avoir vu, on s'est demandés "Et qu'est-ce qu'on fait quand le soleil va se lever ?". On a beaucoup réfléchit, on s'est dit que le meilleur moyen de continuer ce rêve ce n'était pas de prendre nos contacts. Juste un rendez-vous après ses examens de médecine. Il m'a écrit un poème de Pablo Neruda en espagnol, pour me montrer que je n'ai pas rêver de cette rencontre juste spectaculaire. Personnellement, je lui ai laissé une petite lettre, le remerciant d'avoir une âme aussi pure et saine. On avait l'impression de se connaître depuis toujours et en même temps pas du tout c'était très étrange. Je l'ai laissé dormir, je suis partie au lever du soleil. J'espère qu'il a prit mon message, qu'il a prit cette lettre. J'espère qu'il va venir au rendez-vous. Si un de nous deux ne peut pas finalement, on s'est dit qu'on allait se recroiser un jour de façon anodine, c'était sûr et certain. J'ai quand même mit à la fin de ma lettre "Et si on ne se revoit pas, souviens toi que tu as un visage pour être aimé". Car, c'est totalement vrai. Cet inconnu à un visage pour être aimé (et puis aussi lui rappeler qu'il doit lire du Paul Eluard).
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Un autre regard : celui de la vérité brutale.
Avant d'entrer dans le vif de ce sujet, laissez-moi vous rassurer, Amis-lecteurs : je ne suis pas particulièrement royaliste, et c'est un point important, tenu compte de ce qui va suivre. On peut d'ailleurs dire que je ne suis pas républicain non plus, ni rien d'autre : du moment où il est admis que toute structure de rang plus élevé ne peut s'alimenter qu'en ponctionnant celles qui sont ''inférieures '', que ce soit un Roi, un Empereur ou un Macron (NB : sauf un Mélenchon, cas limite : lui, il vole tout !)... peu importe qui me détrousse, pour paraphraser l'âne de la fable d'Esope.
Il est cependant exact que je n'ai jamais supporté l'addiction inexplicable de nos ''élites'' (mais le sont-elles ?) pour la formule ridicule dont aucun de ces prébendiers n'accepterait de se départir : un ''Vive la République'' tonitruant, suivi d'un timide et adjacent ''et vive la France'' vite dit, mezzo (ou mezza) voce pour ne pas déranger les dormeurs durant leur sieste. Pour percer à jour le ridicule de cette formule (surtout dans un pays où rien de sérieux ne menace de près ou de loin la dite république), il suffit de mettre son équivalent dans les bouches de n'importe lequel des autres ''leaders'' à la manœuvre sur notre planète. Imagine-t-on, par exemple, LLMM Charles III d'Angleterre ou Felipe II d'Espagne n'ouvrir leur gueule royale que pour crier ''Vive la Royauté'' ? Voit-on Erdogan psittaciser sans fin ''Vive le Califat''... Xi-Jinping ''Vive mon régime indéfini et pour cause''... Viola Amherd (Présidente de la Confédération helvétique) expliquer sur les ondes les avantages de son système –qui, pourtant, a fait ses preuves, lui... ou, plus grotesque encore, Kim Il Song vociférer ''Vive mon régime, c'est-à-dire vive Moi'' ? Nos Nuls en mourraient de rire... mais leur ridicule à eux ne les tue pas, hélas...
Notre complexe de supériorité (plus con que plexe, si j'ose) trouve sa source principale dans la succession de ''les Lumières + la Révolution française'' qui, par manque de chance, a frappé notre pays plus violemment que beaucoup d'autres. Préparés par le faux brillant du cartésianisme, nos arrière-aïeux ont été tellement éblouis par leur propre intelligence d'avoir trouvé des mots à mettre sur des concepts foireux, qu'ils ont oublié que la seule définition connue d'une Civilisation passait par la fusion de modes de vie avec une religion dominante ou autour d'elle. Vous pouvez chercher : vous ne trouverez pas un seul exemple d'une véritable civilisation qui ne soit la conséquence directe d'une métaphysique pré-existante. La France, seule depuis la naissance du temps humain, a prétendu libérer les peuples de chaînes plus ou moins avérées et a mis l'Europe à feu et à sang pour lui offrir un cadeau empoisonné, dont les dits peuples ont mis pas loin de 2 siècles et demi pour se rendre compte qu'ils n'en voulaient pas.
Car le mal était fait : un appareil administratif alimenté par tous les mécontents du temps, s'est mis en place, faisant parfois regretter certaines des causes qui avaient entraîné LA Cause. L'indéniable grandeur résultant de ce qui a été rebaptisé ''Ancien régime'' avec tout le mépris du monde, a mis ou va mettre 3 siècles à s'éteindre, remplacée peu à peu par... rien –ou par ce que contemplent chaque jour nos yeux désespérés, et qui revient à peu près au même : le néant sous toutes ses formes et dans tous les domaines.
Ceux qui ont cru qu'un système sorti de cerveaux vite devenus ''d'un autre temps'' pouvait avoir une chance d'offrir à l'humanité l'équivalent de ce qu'elle avait mis tant de siècles a grignoter vers un mieux progressif mais régulier, portent donc une lourde responsabilité dans l'effondrement en cours (et qui semble irréversible) de ce qui fut la construction de la Civilisation judéo-chrétienne, de loin la plus réussie qu'ait connue l'Humanité, jusque là en marche vers sa propre grandeur, et depuis peu (à l'échelle de l'Histoire) vers une sale décadence faite –et c'est le plus triste, sans doute- - avec l'assentiment des peuples-victimes, qui mettent joyeusement la main à la pâte pour accélérer la et leur chute finale, France en tête et macronisme oblige !
Il faut vraiment avoir la citoyenneté bien accrochée pour avaler toutes les contre-vérités, les mensonges, le charlataneries qui sont la toile de fond de nos jours depuis, disons, 1981, qui a vu des idées intenables d'abord, puis fatales une fois votées, s'imposer et devenir le nouveau ''petit livre rouge'' d'une anti-religion, finalement mortelle à l'Homme sous de belles idées. La catastrophe avait commencé avec la super connerie giscardo-chiraquienne du ''regroupement familial'', vite suivie par les montagnes de faux humanisme des deux mandats de Mitterrand (leur liste dépasserait les limites de ce blog. Citer les 35 heures ou la redéfinition par le vide du mot ''Justice'' suffira !). On est alors entré dans la création d'une véritable contre-religion reposant sur la folie lâchée en liberté, mais dont les buts étaient doubles : détruire tout ce qui marchait plutôt bien en racontant que c'était mauvais... et remplacer tous les socles millénaires par des catalogues de mesures absurdes ne pouvant servir qu'à accélérer la chute de l'ensemble... Leur hymne ''Internationale'' dirait : ''C'est la chute finale'' !
Ce n'est pas sans raison que la veuve du gendarme assassiné hier à 200 m de chez moi par un multi-récidiviste (qui n'était là que parce que ''le système'' se moque pas mal des gens normaux, braves, gentils honnêtes et travailleurs) a évoqué courageusement ''1981'' comme début des folies permissives, destructrices et mortelles à terme (nous y arrivons !) qui nous assassineront peu à peu : à toujours tout confondre, ils finissent par se fondre eux-mêmes. Nous aurons, hélas, de nombreuses occasions d'approfondir ces idées. Ce soir, le chagrin de cette veuve si forte, si digne, tétanise trop la France (je veux dire : la vraie. Pas ce truc informe que LFI ose affubler de ce beau nom) pour que je puisse continuer : trop, ça devient vraiment beaucoup trop... Affaire à suivre...
H-Cl.
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[The sea shall be like magic between us.]
IX - Nuit sans fin
La dernière conversation avec Christina, où je lui avais dit que j'avais utilisé les toilettes du Café d'Auteur, un café fermé depuis cinq ans, avait été un avertissement. Sans parler des huit heures que j'avais complètement bloquées, pendant lesquelles je lui avais apparemment demandé de rechercher d'éventuels liens entre Leonora Carrington et Italo Calvino. Des cartes de tarot, des chansons codées, des cartes du monde étranges trouvées sur des sites web encore plus étranges ? Euphémie ? Je perdais la tête.
Les mois passèrent et la vie reprit son cours normal. Trop de travail, trop de télévision, trop de consommation de nouvelles (qui devenaient de plus en plus déprimantes chaque jour). Le monde fascinant de Leonora et ce jeu (ou quoi que ce soit) était une tentation constante. Une évasion de la monotonie. Mais ça avait aussi un air de danger et j'ai donc réussi à résister à l'envie.
En février, j'ai pris l'Eurostar pour voir un ami à Londres. Et chaque fois que je suis à Londres, on va à Tate Modern, cet incroyable musée de la couverture de l'album Pink Floyd. L'expo cette fois ? "Le surréalisme au-delà des frontières", mettant en évidence l’ œuvre de Carrington. Bien sûr. Mon ami avait déjà acheté des billets et j'étais sûr que le jeu ne me suivrait pas à Londres. Donc, hop, on est parti.
L'expo était incroyable et consistait en des peintures d'artistes avant-garde un peu moins connus, comme Erna Rosenstein, Dédé Sunbeam, Ikeda Tatsuo, Hector Hyppolite, Eugenio Granell, Giorgio de Chirico et Remedios Varo. C'était comme passer d'un rêve étrange à un autre.
En particulier, les peintures de Leonora étaient fascinantes. L'expo présentait plusieurs de ses tableaux, dont sa toute première, intitulée Autoportrait (L'auberge du cheval de l'aube).
Cette peinture est normalement dans le Metropolitan Museum of Art de New York et c'était cool de pouvoir la voir. C'est une scène (en fait, deux scènes si tu comptes ce qui se passe dehors) à la fois très simple et vachement dramatique, à la fois stéréotypé féminin et masculin. Leonora et la Hyène regardent directement le spectateur, reflétant le comportement de l'autre. En fait, Leonora était souvent liée aux Hyènes, disant "je suis comme une hyène, je rentre dans les poubelles, j'ai une curiosité insatiable". La Hyène réunit ici le mâle et la femelle en un tout, métaphorique du monde de la nuit et du rêve. Pour moi, ce tableau est une exploration de soi, le côté sauvage, le côté curieux, le côté qui cherche la liberté.
J'étais là depuis longtemps à regarder le tableau quand une jeune femme est apparue à côté de moi. Au début, on a regardé le tableau en silence, mais après un certain temps, elle m'a posé une question. "Qu'est-ce que vous pensez que c'est, cette tache à côté de la Hyène ?" Franchement, je l'avais à peine remarqué, mais j'ai répondu, "C'est une bonne question, j'ai supposé que c'était juste une erreur qu'elle essayait de cacher ?" "Une hypothèse sûre", a-t- elle répondu. "Bien que… Carrington était apparemment depuis sa plus tendre enfance très fasciné par les aes sídhe, un peuple féerique surnaturel lié à la mythologie celtique des Gaëls à partir des histoires que sa mère, sa grand-mère et sa nounou lui avaient racontées. Peut-être que ce sont eux qui font une apparition."
C'était la première fois que j'entendais ça et j'étais vraiment intéressé à en savoir plus. Elle s'est présentée comme Ester et on a longuement parlé de Carrington, les Tuatha Dé Danann (la mythologie celtique irlandaise) et du surréalisme. Elle possédait une librairie pas trop loin de chez moi et avait clairement plongé dans sa propre marchandise. Quand mon ami réapparu (il avait disparu dans les œuvres d'André Breton), elle m'a donné la carte de visite de sa librairie et m'a dit qu'elle avait un livre qui pourrait m'intéresser. Si je voulais, je pouvais venir à tout moment pendant ma visite à Londres. Je l'ai remercié pour la conversation et lui ai dit au revoir.
J'ai passé un bon moment à Londres, avec beaucoup de cocktails, pâtisseries scandinaves et cuisine indienne. Le dernier jour, j'ai retrouvé la carte de visite pour The Library of Babel que Ester m'a donnée. C'était à proximité. La commodité et ma curiosité m'ont rendu impossible de résister.
Après avoir parcouru les petites rues pendant trente minutes, j'ai finalement trouvé la librairie. Avec un nom si spectaculaire, je ne m'attendais pas à un endroit aussi discret; un petit panneau étant la seule indication de ce qui nous attendait à l'intérieur. Je suis entré et j'ai vu immédiatement livre après livre. Le magasin se composait d'un bureau en bois et d'un nombre apparemment infini de livres empilés au hasard derrière. Je ne pouvais pas comprendre comment quelqu'un pouvait trouver quelque chose là.
Je n'avais même pas remarqué la personne qui était assise au bureau avant qu’il me demande si j'avais besoin d'aide. Je lui ai dit que j'avais reçu une invitation de Ester. Sans même demander mon nom, il dit "Ah oui, Ester a dit qu'elle est désolée de ne pas pouvoir être ici aujourd'hui, mais elle vous a laissé ce livre." Je l'ai remercié et j'ai attrapé mon portefeuille, mais il a immédiatement dit "non, non, pas de soucis".
Une fois à l'extérieur de la librairie, j'ai vu la note attachée au livre, "J'espère que ce livre vous trouvera bien et éclairera le chemin. Que les aes sídhe soient à vos côtés, toujours."
Le livre était intitulé Nuit sans fin et était une sorte de recueil de poésie. Je l'ai feuilleté lentement jusqu'à ce que j'arrive aux deux pages du milieu. Un frisson parcourut ma colonne vertébrale. Là, au milieu du livre, il y avait la même carte que j'ai trouvée sur le site web crypté.
#s11e07 favorites with a twist#guy fieri#guyfieri#diners drive-ins and dives#i tego arcana dei#terra incognita
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LÉGENDES DU JAZZ
JOE ZAWINUL, DE WEATHER REPORT AUX MUSIQUES DU MONDE
“My dad raised the bar in the music world as a true artist to his profession. As a bandleader, he was able to pull out performances from his bandmates and take them to heights they never knew existed. He never compromised his art. You either liked it or you didn’t. One thing is for sure, though, you always knew it was Joe Zawinul.”
- Anthony Zawinul
Né le 7 juillet 1932 à Vienne, en Autriche, Josef Erich Zawinul était d’origine gitane (par sa grand-mère d’origine hongroise) et avait grandi dans une famille musicale. Son père, qui travaillait comme commis pour une compagnie de gas, jouait de l’harmonica pendant ses temps libres. Sa mère était chanteuse. Zawinul avait un frère jumeau, Erich, qui était mort de pneumonie à l’âge de quatre ans.
Zawinul avait d’abord appris à jouer de l’accordéon à l’âge de six ans, un instrument qu’il avait continué d’apprécier durant toute sa vie. La famille Zawinul étant trop pauvre pour avoir son propre piano, les talents de Josef étaient si remarquables que ses parents lui avaient payé des leçons de piano classique. Le Conservatoire de Vienne (Konservatorium Wien) avait été tellement impressionné par les talents de Zawinul qu’il avait accepté de lui donner des cours gratuits de piano, de clarinette, de violon et de composition. Parmi les camarades de classe de Zawinul, on remarquait le pianiste classique Friedrich Gilda. Zawinul avait également formé un duo avec le futur président autrichien Thomas Lentil.
Une des grandes découvertes de Zawinul durant sa jeunesse était le jazz américain, qui avait été interdit par les Nazis durant la Seconde Guerre mondiale. À la fin de la guerre, Vienne ayant été victime de nombreux bombardement alliés, Zawinul et ses vingt-huit camarades de classe avaient été évacués en Tchécoslovaquie, où ils avaient poursuivi leurs études musicales tout en étant soumis à un entraînement militaire plutôt strict sous la direction d’officiers SS blessés. C’est à cette époque que Zawinul avait entendu du jazz pour la première fois lorsqu’un de ses camarades de classe avait interprété une version improvisée du standard “Honeysuckle Rose” au piano. Parmi les premières influences de Zawinul, on remarquait les pianistes Erroll Garner et George Shearing.
Après la guerre, Zawinul était retourné à Vienne où il avait poursuivi ses études de piano classique tout en gagnant un peu d’argent en jouant de l’accordéon avec de petits groupes de danse. Après la fin des hostilités, lors de l’occupation de Vienne par les Alliés, Zawinul avait commencé à jouer sur des bases militaires américaines, ce qui lui avait permis d’avoir accès à un orgue Hammond, un instrument qui l’avait toujours fasciné.
DÉBUTS DE CARRIÈRE
Il n’avait pas fallu longtemps à Zawinul pour lancer sa carrière musicale. Il expliquait: “I saw what I wanted to do with my life, and that was to play with black musicians.” Après avoir travaillé comme pianiste de studio pour les disques Polydor, Zawinul avait accompagné en 1952 le saxophoniste autrichien Hans Keller. Il avait aussi joué avec les Austrian All Stars, le pianiste classique Friedrich Gulda (avec qui il avait fait ses débuts sur disque en 1953), Karl Drewo et Fatty George. Il avait également fait une tournée en Allemagne et en France avec son propre trio. Convaincu que sa carrière ne pourrait se développer davantage en Autriche, Zawinul était tellement obsédé par l’idée d’aller jouer aux États-Unis que certains de ses amis musiciens avaient arrangé un faux appel téléphonique l’invitant à se joindre au groupe d’Ella Fitzgerald en tournée ! Après avoir découvert la vérité, Zawinul avait par la suite raté une occasion en or en ignorant un autre appel (mai bien réel celui-là) du trompettiste Clark Terry.
Zawinul avait finalement obtenu sa chance après avoir vu une publicité de la Berklee School of Music dans un des rares exemplaires du magazine Down Beat à avoir réussi à se rendre jusqu’à Vienne. Après avoir remporté une bourse pour aller étudier durant un semestre à Berklee, Zawinul s’était embarqué sur un navire le 2 janvier 1959 et avait entrepris la traversée de cinq jours jusqu’aux États-Unis. Avec seulement 800$ en poche, Zawinul savait que sa tâche ne serait pas facile. Comme il l’avait précisé plus tard, “I knew that it wouldn’t be easy, because I had no relatives, didn’t know a single person in America. But when I came over on the boat, I did it with the purpose to kick asses.”
À son arrivée à New York, Zawinul avait fait un de ses premiers arrêts au célèbre club Birdland, où il était entré en contact avec la scène du jazz pour la première fois. C’est d’ailleurs au Birdland que Zawinul avait rencontré sa future épouse Maxine.
Mais les événements n’avaient pas tardé à se bousculer. Quelques semaines après avoir commencé à étudier à Berklee, un des professeurs de Zawinul lui avait proposé d’agir de remplacer un pianiste dans le cadre d’une performance avec le bassiste Gene Cherico et le batteur Jake Hanna. Impressionné par le talent de Zawinul, Hanna l’avait recommandé au trompettiste canadien Maynard Ferguson qui l’avait embauché peu après lui avoir fait passer une brève audition. Ferguson avait aussi auditionné quelques saxophonistes, car son saxophoniste régulier venait de quitter le groupe. Parmi les candidats, on remarquait un jeune saxophoniste appelé Wayne Shorter. C’est ainsi que la longue et fructueuse collaboration de Zawinul et Shorter avait débuté.
Ne pouvant laisser passer cette occasion en or, Zawinul avait fait ses adieux à Berkley et avait joué en tournée durant huit mois avec Ferguson, participant notamment à l’enregistrement de l’album live A Night at Birdland. Après avoir joué brièvement avec le tromboniste Slide Hampton, Zawinul avait accompagné la chanteuse Dinah Washington durant trois ans (1959 à 1961), ce qui lui avait permis de se familiariser avec le blues et de collaborer à l’enregistrement de l’album à succès “What A Diff’rence a Day Makes!” Washington voyageant souvent en tournée avec Ray Charles, Zawinul utilisait souvent le piano électrique Wurlitzer de ce dernier lorsque le piano acoustique des salles dans lesquels il était appelé à jouer n’était pas en parfait état. C’était la première fois de sa carrière que Zawinul se servait d’un piano électrique, mais ce ne serait sûrement pas la dernière. Mais même s’il avait apprécié de jouer avec Washington, accompagner une chanteuse n’était pas vraiment l’objectif de Zawinul dans la vie. Le rêve de Zawinul était de devenir un musicien de jazz à part entière, et il savait que pour réaliser son ambition, il devait passer à autre chose. Après avoir quitté Washington, Zawinul était parti brièvement en tournée avec Harry ‘’Sweets’’ Edison et Joe Williams.
À l’automne 1961, Zawinul avait finalement été invité à se joindre au quintet de Cannonball Adderley, qui était alors un des groupes les plus renommés du jazz. En 1961, Zawinul avait inauguré une collaboration de neuf ans avec Adderley, dont le style de jeu était très influencé par le soul et d’autres formes de musique afro-américaine. Adderley, après avoir remarqué la facilité avec laquelle Zawinul était capable d’absorber ces styles de musique, l’avait encouragé à composer. Devenu progressivement le principal compositeur du groupe, Zawinul, qui avait écrit le grand succès de 1966 “Mercy, Mercy, Mercy” ainsi que d’autres pièces à succès du saxophoniste comme ‘’Walk Tall" et "Country Preacher". C’est à la même époque que Zawinul s’était lié d’amitié avec le pianiste Herbie Hancock. Saluant la remarquable habileté de Zawinul à saisir l’esprit du peuple afro-américain, Hancock avait déclaré plus tard au sujet de Zawinul: "For a white Viennese boy to write a tune that's that black is pretty remarkable. He just captured the essence of the African-American heritage, just the statement of melody and feeling of that song. Clearly, in some past life, Joe must've been black."
Zawinul avait également composé pour Adderley des pièces plutôt innovatrices comme “74 Miles Away” et “Rumpelstiltskin”. En tout et pour tout tout, Adderley avait enregistré une cinquantaine de compositions de Zawinul.
Durant cette période, Zawinul avait également trouvé le temps d’enregistrer deux albums comme leader, Money In the Pocket (1966) et The Rise and Fall Of The Third Stream (1967).
Le solo de Zawinul sur “Mercy, Mercy, Mercy” représentait une des premières utilisations du piano électrique dans un enregistrement de jazz. Zawinul avait écrit la pièce lors de sa collaboration avec la chanteuse de gospel Esther Marrow. Peu avant la session d’enregistrement, Zawinul avait repéré un piano électrique Wurlitzer dans le studio et avait demandé à Adderley s’il pourrait l’utiliser de préférence à un piano acoustique, car il était convaincu que ce changement permettrait de connaître un grand succès. Le flair de Zawinul avait porté fruit, et la pièce s’était hissée à la onzième position du palmarès Billboard. Parallèlement à son séjour avec le groupe d’Adderley, Zawinul avait également accompagné d’autres grands noms du jazz comme le saxophoniste Ben Webster.
Les groupes multi-raciaux n’étant pas encore très nombreux dans le jazz à l’époque, Zawinul devait souvent s’allonger sur le plancher de l’autobus lorsqu’il voyageait en tournée avec le groupe d’Adderley dans les États du Sud. Comme Zawinul l’avait expliqué au cours d’une entrevue qu’il avait accordée en 1997, ‘'I often had to sit in the bottom of the car when we drove through certain parts of the South.’’ Mais, malgré tous ces obtacles, Zawinul avait refusé de se laisser intimider et n’avait jamais abandonné son rêve de devenir un musicien de jazz respecté. Il avait ajouté: ‘’Those kinds of things never fazed me; I wanted to play music with the best, and I could play on that level with the best.''
La collaboration de Zawinul avec Adderley avait été significative tant sur le plan musical que personnel. Les membres du groupe d’Adderley passaient énormément de temps ensemble lors des tournées, ce qui leur avait permis de développer de solides amitiés. Comme Zawinul l’avait raconté plus tard, “He was family. He was my best man, my witness, when I got married. He bought bicycles for my kids. He was a great friend. He was like a brother to me.” Des années après la mort d’Adderley en 1975, il était toujours très présent dans la vie de Zaminul. Comme Zawinul l’avait précisé en 2004: “I miss him every day. My wife and I, we talk about him somehow every day.”
Même s’il avait remporté énormément de succès comme musicien, Zawinul craignait d’être considéré comme un simple imitateur du style des autres plutôt qu’un véritable créateur. Les choses avaient atteint un point de rupture lorsque le pianiste Barry Harris lui avait fait remarquer que le son style de jeu ressemblait à s’y méprendre au sien. Flatté au début, Zawinul avait finalement décidé de ranger sa collection de disques de jazz dans une boîte afin de pouvoir prendre une nouvelle direction. En 1966, Zawinul avait pris de nouveaux cours de piano classique avec Raymond Leventhal. Après sept mois de cours, Leventhal avait déclaré qu’il n’avait plus rien à apprendre à Zawinul et lui avait offert un clavier de pratique en cadeau.
À la fin des années 1960, après s’être marié à Maxine, le premier mannequin afro-américain de l’histoire du magazine Playboy, avec qui il avait eu trois enfants, Zawinul avait reçu une offre tentante du producteur Norman Granz, qui lui aurait permis de réaliser son vieux rêve de jouer avec Ella Fitzgerald. Granz avait proposé à Zawinul un salaire de 1400$ par semaine, ce qui représentait une augmentation de 300$ comparativement à ce qu’il gagnait avec Adderley. Mais à l’époque, Zawinul avait déjà commencé à suivre les traces de Miles Davis et tentait de réaliser une sorte de fusion du rock et du jazz, ce qui lui avait enfin permis de trouver son propre son. Après avoir demandé cinq minutes à Granz pour réfléchir, Zawinul était allé consulter son épouse Maxine qui avait répondu: “No. You do what you have to do. I can make do with $300 and I have time to wait until you have your thing.” Zawinul, qui adorait sa femme, lui avait un jour fait le plus beau compliment qu’un homme pouvait faire à son épouse en déclarant : "I have a great wife. And I believe it takes a great wife to become a great man."
Zawinul avait donc décliné l’offre de Granz et avait commencé à travailler sur une nouvelle série de compositions qui témoignaient de son intérêt pour le jazz-fusion. Quant à Davis, il avait été tellement impressionné par le solo de Zawinul sur la pièce “Mercy, Mercy, Mercy” qu’il allait souvent le voir jouer avec le groupe d’Adderley. Il lui avait même proposé de se joindre à son propre groupe. Lorsque Zawinul avait refusé, Davis avait demandé à son pianiste Herbie Hancock de laisser tomber le piano acoustique en faveur du piano électrique. Fasciné par les compositions de Zawinul, Davis avait également invité ce dernier à participer aux sessions qui allaient donner naissance à l’album In A Silent Way (1960), d’après le titre de la composition du même nom de Zawinul. Au cours de l’année suivante, Zawinul avait continué d’enregistrer avec Davis à de nombreuses reprises. D’autres compositions de Zawinul, dont ‘’Pharaoh's Dance” et “Double Image”, avaient aussi été incluses sur des albums de Davis comme Bitches Brew (1970), Live–Evil (1971) et Big Fun (1974).
Zawinul avait d’ailleurs lui-même fait des apparitions sur ces trois albums même s’il ne s’était jamais joint officiellement au groupe de Davis. Lorsque Zawinul avait publié son premier album solo simplement intitulé ‘’Zawinul’’ en 1970, il avait décliné la proposition de Davis de participer à l’enregistrement sous prétexte que la présence du trompettiste ne pouvait que lui faire de l’ombre. Zawinul avait répondu à Davis: "If you're on the record, your presence will be so powerful I cannot find out what I am worth."
Finalement, Davis avait rédigé les notes de pochette de l’album qui avait été décrit par un critique du magazine Down Beat comme ‘’the work of a complete musician who has transcended categories and is certain to have a profound influence on the direction music will take in the ‘70s.” Zawinul avait joué en public avec Davis seulement une fois, peu avant la mort du trompettiste. Le concert avait eu lieu à Paris le 10 juillet 1991. Wayne Shorter participait également au concert.
WEATHER REPORT
À l’époque de sa collaboration avec Miles Davis, le principal saxophoniste du groupe était Wayne Shorter, que Zawinul connaissait depuis sa collaboration avec le trompettiste Maynard Ferguson en 1959. C’est à cette époque que Zawinul et Shorter avaient commencé à parler de la fondation d’un éventuel groupe. Le contrebassiste d’origine tchèque Miroslav Vitous était également impliqué dans le projet. Zawinul avait expliqué plus tard qu’il envisageait de former un groupe aver Shorter depuis qu’il l’avait entendu jouer sur l’album Nefertiti de Miles Davis en 1968.
Connu sous le nom de Weather Report, le groupe avait été officiellement fondé en décembre 1970 et avait enregistré son premier album éponyme l’année suivante. Très influencée par l’Afrique, l’Amérique latine et le Moyen-Orient, la musique du groupe avait été décrite par Jonathan Herrera du magazine Bass Player comme "a free jazz experiment, a world music pioneer, a jazz-pop blockbuster, and a seriously grooving funk band." Sous contrat avec les disques Columbia, le groupe avait remporté un grand succès dès le départ tant auprès des amateurs de jazz que de la critique, même si l’importance accordée aux instruments électroniques avait irrité certain puristes. Décrivant le premier album du groupe, le critique Dan Morgenstern écrivait dans le magazine Down Beat: ‘’The music of Weather Report is beyond category… music unlike any other I’ve heard, music that is very contemporary but also very warm, very human, and very beautiful… The forecast, if there is justice, must be clear skies and sunny days for these four creative men and their associates.” Rapidement devenu le plus populaire groupe de jazz de son époque, Weather Report avait remporté tous les sondages des lecteurs du magazine Down Beat comme meilleur groupe de jazz durant chacune de ses années d’existence (1970 à 1985).
Il faut dire que le groupe était arrivé au bon moment. À l’époque, les progrès technologiques de l’époque avaient grandement favorisé le développement du groupe, notamment en réduisant la taille de synthétiseurs qui étaient devenus plus faciles à transporter, ce qui les avaient rendus accessibles au plus grand nombre, permettant ainsi de les utiliser dans les sessions d’enregistrement et les performances sur scène.
Zawinul avait acquis son premier synthétiseur en 1971, un Arp 2600 qui lui avait été offert par le fabricant de synthétiseurs Arp afin d’augmenter la crédibilité de la compagnie face à la compétition de son puissant compétiteur Moog Music. Zawinul avait utilisé le Arp 2600 pour la première fois sur le second album du groupe intitulé I Sing the Body Electric, un enregistrement d’un concert au Japon en 1972. Une des pièces de l’album était une composition ambitieuse de Zawinul appelée “Unknown Soldier’’, qui relatait sa jeunesse en Autriche durant la Seconde Guerre mondiale. À l’époque, le rôle du synthétiseur Arp était encore très réduit , et se limitait à produire certains effets sonores. Fasciné par la nouvelle technologie, Zawinul avait commencé à enregistrer ses improvisations sur cassette (et plus tard sur MIDI dans son propre studio maison que son épouse avait surnommé “the Music Room”), qu’il utilisait par la suite comme base de ses compositions (comme sur les pièces “Nubian Sundance” et “Jungle Book” tirées de l’album Mysterious Traveler) ou transcrivait note par note afin que le groupe puisse les exécuter de la façon dont il les avait écrites à l’origine. Zawinul avait utilisé cette méthode tout au long de sa carrière. Décrivant son style de composition, Zawinul avait expliqué: “It is all improvisation. All my tunes are improvisations. I’m a formal improviser. Even my symphony I improvised.”
Au cours de ses deux premières années d’existence, le groupe s’était surtout fait connaître par la qualité de ses improvisations. Même si au début le groupe jouait une musique très apparentée à celle de Miles Davis (mais avec une sonorité un peu plus rock), il avait rapidement commencé à bâtir son propre son.
À partir de la publication de l’album Sweetnighter en 1973, le rôle de Zawinul avec le groupe était devenu de plus en plus important. Après être passé progressivement du piano électrique au synthétiseur, Zawinul avait commencé à exploiter pleinement le potentiel d’un instrument qui avait été jusque-là la chasse-gardée de la musique pop. Il avait aussi ajouté des éléments funk en ajoutant des instruments comme la basse électrique et la pédale wah-wah, ce qui avait permis d’introduire de nouvelles couleurs dans le son du groupe. L’ajout d’un bassiste et d’un batteur spécialisés dans le funk avaient également contribué à atteindre cet objectif.
À la suite de la parution du quatrième album du groupe, Mysterious Traveller, en 1974, le virage du groupe vers une sonorité plus funk s’était encore accentué. L’ajout d’éléments inspirés par la musique classique avait également ajouté de nouvelles couleurs sonores. L’addition du bassiste Alphonso Johnson avait aussi favorisé la transition du groupe vers un son qui intégrait des éléments de jazz et de rock de façon très originale. La combinaison des harmonies du jazz et des éléments funk des années 1970 avait également aidé le groupe à connaître sa période la plus lucrative sur le plan commercial. Pour l’album Black Market en 1976, Zawinul avait recruté le phénomène de la basse électrique Jaco Pastorius. Très sûr de ses moyens, Pastorius s’était présenté lui-même à Zawinul comme “the world’s greatest bass player.” Même s’il est toujours considéré de nos jour comme le plus grand innovateur de l’histoire de la basse électrique, Pastorius avait de nombreux problèmes personnels qui l’avaient éventuellement conduit à sa perte.
Avec Pastorius dans l’alignement, Weather Report avait connu le plus grand succès de sa carrière avec l’album Heavy Weather (1977), qui comprenait la plus célèbre composition de Zawinul, ‘’Birdland’’, écrite en hommage au club du même nom sur la 52e rue de New York. La pièce avait remporté un si grand succès qu’elle s’était hissée jusqu’à la 30e position du palmarès Billboard. Le groupe vocal Manhattan Transfer avait par la suite ajouté des paroles sur la pièce, ce qui avait encore accru sa popularité. Zawinul a d’ailleurs ouvert son propre club Birdland dans sa ville natale de Vienne en Autriche en 2004.
Devenue une des compositions de jazz les plus connues des années 1970, la pièce avait permis à Zawinul de remporter trois prix Grammy et avait été reprise par la suite par de nombreux artistes dont Quincy Jones, Maynard Ferguson, le big band de Buddy Rich et même le groupe rock Jefferson Starship. Décrivant l’album Heavy Weather en 2001 dans le cadre de sa rétrospective de l’histoire du groupe, le critique Jossef Woodard écrivait dans le magazine Down Beat: “In 2000, Heavy Weather still sounds like a milestone in the cultural unconscious of jazz history. By some accounts, the album is the crowning achievement of the band’s recorded output, and therefore, by extension, a towering landmark of fusion.”
L’alignement du groupe ayant souvent fluctué avec les années, Zawinul et Shorter étaient progressivement devenus les deux principaux piliers de la formation. Considérés comme de véritables happenings, les concerts du groupe, tels qu’on peut le constater sur l’album live 8:30 (1979), étaient souvent imprévisibles. Les albums I Sing the Body Electric (1971), Mysterious Traveller (1974) et Night Passage (1980) avaient aussi été très populaires sur la radio FM et auprès des amateurs de jazz, de rhythm & blues et de musique pop.
DERNIÈRES ANNÉES
Même si Weather Report avait continué de publier régulièrement des albums au milieu des années 1980, Zawinul et Shorter avaient commencé à s’orienter vers de nouvelles directions musicales après la publication de l’album Sportin' Life en 1984. Zawinul et Shorter se préparaient à mettre fin aux activités du groupe lorsqu’ils s’étaient aperçus qu’il leur restait encore un album à livrer sur leur contrat avec CBS. Le groupe avait finalement été démantelé en 1985 après la publication de l’album This Is This! Le groupe avait publié quinze albums au cours de son histoire, dont le double album live 8:30 qui avait remporté un prix Grammy en 1979.
Après la dissolution du groupe, Zawinul, qui avait commencé à s’intéresser de plus en plus aux musiques du monde, s’était consacré à certains projets personnels qu’il avait longtemps dû remettre à plus tard en raison de son emploi du temps plutôt chargé avec Weather Report. En 1986, Zawinul avait publié son premier album comme leader en quinze ans, Dialects, qu’il avait enregistré pratiquement seul dans son studio-maison de Pasadena, en Californie. Le chanteur virtuose Bobby McFerrin avait également participé à l’album. Dans le cadre de ses albums solo, Zawinul avait continué d’explorer les énormes possibilités des synthétiseurs. Zawinul avait également fait équipe avec son vieil ami, le grand pianiste classisque Friedrich Gulda dans le cadre d’une série de performances en duo. Il avait aussi fait une tournée avec le percussionniste indien Trilok Gurtu.
En 1988, Zawinul avait fondé un nouveau groupe, le Zawinul Syndicate, une formation qui était très influencée par les musiques du monde, et plus particulièrement par la musique autochtone, africaine, asiatique et latino-américaine. Le groupe avait également fait de nombreuses tournées. C’était une période difficile pour le jazz, qui était en train de se redéfinir. Comme l’écrivait le critique John L. Walters, "jazz was about to enter an acoustic neo-classical phase that has dominated the genre for nearly two decades {…} a whole turbulent era seemed to be shutting down."
Un peu comme avec Weather Group, l’alignement du nouveau groupe de Zawinul avait connu de nombreux changements de personnel. Zawinul avait expliqué plus tard qu’il avait appelé le groupe ‘’syndicate’’ parce qu’il ressemblait davantage à une véritable famille qu’à un simple groupe. Zawinul avait déclaré: “When you are in the Syndicate, you are not just in a band, you are in a family.” La première édition du groupe, qui comprenait Gerald Veasley à la basse et Scott Henderson à la guitare, avait enregistré trois albums: The Immigrants (1988), Black Water (1989) et Lost Tribes (1992).
Les membres du groupe provenaient souvent de pays non occidentaux, ce qui réflétait l’intérêt croissant de Zawinul pour la musique d’autres continents. L’influence s’était d’ailleurs faite dans les deux sens. Un jour, Zawinul avait découvert que le pièce “Black Market” de Weather Report avait été utilisée comme musique-thème par Radio Dakar au Sénégal durant vingt ans. Il expliquait: “‘Black Market’ was for 20 years the theme song of the Radio Dakaur jazz hour. They grew up with ‘Black Market,’ ‘Nubian Sundance’ from Mysterious Traveller, all the Weather Report songs.”
Les événements n’avaient pas tardé à se précipiter. En 1991, Zawinul avait produit l’album Amen du célèbre chanteur malien Salif Keita, connu sous le nom de ‘’the Golden Voice of Africa.’’ Wayne Shorter et Carlos Santana participaient également à l’enregistrement. L’album, qui était devenu l’album de world music le plus vendu en 1991, avait éventuellement obtenu une nomination au gala des prix Grammy. Excellent résumé de la carrière de Zawinul, l’album avait été décrit ainsi par le principal intéressé: “I improvised the arrangements from the lead tracks that Salif sent, and then I went to Paris to rehearse it with the band. They loved the music immediately. We had so much fun. That was, for me, the most personal and nicest experience of all the records I’ve made. They were the kindest, the most open people. And I was struck by how well they played the rhythms, because I put my own things in there.’’ Keita avait éventuellement retourné la politesse à Zawinul en participant en 1996 à l’enregistrement de l’album My People, qui comprenait comme musiciens invités le percusionniste arménien Arto Tuncboyaciyan, le Turc Burhan Ocal, le Camerounais Richard Bona et des choristes originaires du Pérou, de la Guinée et de la Côte d’Ivoire.
Par la suite, Zawinul avait recruté des musiciens aux origines aussi diversifiées que les percussionnistes Manolo Badrena et Bobby Thomas Jr., les guitaristes Amit Chatterjee, Gary Poulson et Scott Henderson, les bassistes Linley Marthe, Victor Bailey et Richard Bona, les batteurs Paco Sery et Nathaniel Townsley, et les vocalistes Thania Sanchez et Sabine Kabongo. L’univers de la World Music, qui mettait en vedette différents styles de musique ethnique combinés avec des textures électroniques plutôt complexes, en était alors à ses débuts et Zawinul était à l’avant-garde de ce mouvement, car il avait continué d’expérimenter en tentant de fusionner la musique de différentes cultures.
Parallèlement à son travail avec le groupe, Zawinul avait continué d’être actif dans différents contextes musicaux. À la fin des années 1980 et au début des années 1990, Zawinul s’était produit avec son vieil ami le pianiste classique Friedrich Gulda. Il était aussi retourné vers la musique classique sur une vaste échelle avec la composition symphonique Stories of the Danube en 1993. L’oeuvre était une commande du festival de Brucknerhaus, de Linz, en Autriche. La composition avait été d’abord présentée lors du spectacle d’ouverture du festival en 1993. Oeuvre en six mouvements, la symphonie d’une durée de 63 minutes évoquait le parcours du Danube à travers différents pays et différentes périodes historiques. Enregistrée en 1995 par le Czech State Philharmonic Orchestra de Brno sous la direction de Caspar Richter, la pièce avait été publiée sous forme de CD l’année suivante. L’oeuvre comprenait également une version de la pièce "Unknown Soldier" tirée de l’album I Sing the Body Electric (1972).
En 1994, Zawinul s’était installé à New York, ce qui l’avait contraint à faire de nombreux voyages-éclair en Europe, où il avait conservé de précieux contacts musicaux durant toute sa carrière aux États-Unis. En 1996, Zawinul et son groupe avaient enregistré My People, un album qui avait nécessité plusieurs années de travail et dans lequel Zawinul avait continué de démontrer une remarquable capacité à fusionner ses propres sensibilités musicales avec celles d’autres cultures. Conssidéré comme un des points culminants de la carrière de Zawinul, l’album avait marqué le début sur disque de la nouvelle édition du groupe. Lorsque Richard Bona était devenu le bassiste du groupe en 1997, l’intensité de la formation avait atteint un autre niveau, ce qui avait donné lieu à la publication du double album live World Tour, qui avait également obtenu une nomination au gala des prix Grammy.
Parallèlement à sa collaboration avec le groupe, Zawinul avait continué de travailler sur plussieurs de ses projets personnels. En 1998, il avait notamment été chargé de composer un mémorial musical en hommage aux victimes de la Shoah. Zawinul avait même interprété l’oeuvre lui-même sur la site de l’ancien camp de concentration de Mauthausen dans le cadre du 60e anniversaire de sa construction près de Linz, en Autriche.
Au début des années 2000, Zawinul avait publié d’autres albums solo comme Faces & Places (2002), Midnight Jam (2005) et Brown Street (2007). En 2006, Zawinul avait collaboré avec Vince Mendoza et le WDR Big Band dans le cadre d’une série de performances dans lesquelles il avait revisité les grands classiques du répertoire de Weather Report. La tournée avait éventuellement donné lieu à la publication d’un CD double intitulé Brown Street. L’album avait été enregistré au club Birdland de Vienne.
Le dernier album de Zawinul, 75, avait été enregistré en concert en juillet 2007 à Luzano, en Suisse, à l’occasion de son 75e anniversaire de naissance.
Zawinul complétait une tournée de cinq semaines avec son groupe en 2007 dans le cadre du 20e anniversaire de la formation lorsqu’il avait dû être hospitalisé le 7 août au Wilhelmina Hospital de Vienne. Atteint du carcinome Merkel, une forme plutôt rare du cancer de la peau, Zawinul est décédé dans ce même hôpital le 11 septembre. Il était âgé de soixante-quinze ans. Les cendres de Zawinul ont été enterrées au Vienna Central Cemetery. L’épouse de Zawinul, Maxine, étant décédée un peu plus tôt la même année, ils laissaient comme seuls descendants leurs fils Erich, Ivan et Anthony.
Le Zawinul Syndicate avait présenté son dernier concert à Güssing, en Autriche, le 3 août, six semaines avant la mort de Zawinul.
Considéré comme un des rares prophètes musicaux du 20e siècle, Zawinul avait joué un grand rôle dans la naissance et le développement du jazz-fusion au début des années 1970. Il avait également contribué à faire connaître le jazz auprès d’un nouveau public traditionnellement peu friand de ce genre musical. Pionnier de l’utilisation des instruments électroniques, Zawinul avait été un des musiciens et compositeurs de jazz les plus influents du 20e siècle. Saluant les talents d’innovateur de Zawinul, le critique John L. Walters écrivait: “Many current forms of music, and the myriad sounds, samples and beats that inform them, were influenced or predicted by Zawinul, the grand old man of electronic world jazz fusion.”
Zawinul, qui avait toujours eu un style très personnel, avait inspiré le commentaire suivant à son fils Anthony après sa mort: “My dad raised the bar in the music world as a true artist to his profession. As a bandleader, he was able to pull out performances from his bandmates and take them to heights they never knew existed. He never compromised his art. You either liked it or you didn’t. One thing is for sure, though, you always knew it was Joe Zawinul.” En 2013, Anthony a fondé la Zawinul Foundation for Achievement afin d’honorer la mémoire de son père et d’encourager la carrière de jeunes musiciens prometteurs.
Même s’il n’avait jamais terminé ses études au Berklee College of Music, l’institution lui avait décerné un doctorat honorifique en musique en 1991. Dans le cadre de la cérémonie, Zawinul s’était produit sur scène aux côtés de Matthew Garrison, Torsten de Winkel, Abe Laboriel Jr. et Melvin Butler. Zawinul avait remporté de nombreux autres prix au cours de sa carrière, dont le Hans Koller Austrian State Prize (2000), le Ring of Honor (accordé par la Ville de Vienne en 2002), le premier International Jazz Award (décerné conjointement par la Jazz Festival Organization et la International Association of Jazz Educators en 2002), le North Sea Jazz Festival Bird Award (2002), le Montreal Jazz Festival Miles Davis Award (2003) et la Silver Medal for Meritorious Service to the Republic of Austria (2003). Zawinul a aussi remporté le Amadeus Austrian Music Award à deux reprises.
Zawinul est également récipiendaire de doctorats honorifiques du Three Town College de New York et de l’Academy of Music de Graz, en Autriche. Le Service autrichien des Postes a aussi émis un timbre spécial en l’honneur de Zawinul en 2004.
En 2006, les disques Sony ont publié un coffret de trois CD intitulé Weather Report—Forecast: Tomorrow, une compilation qui retrace la carrière du groupe de 1971 à 1985. Le coffret comprend également du matériel inédit ainsi qu’un DVD documentant un concert du groupe en 1978.
Le percussionniste Alex Acuna, qui avait fait partie du groupe Weather Report lors de ses premières années d’existence, avait déclaré que Zawinul et Shorter avaient une vision très précise de la direction qu’ils désiraient donner à leur musique. Acuna avait précisé: "The vision was to make a band that makes music with all the sounds that the world generates.’’ Même s’il avait quitté le groupe, Acuna était toujours resté proche de Zawinul. Il avait même été membre de son dernier groupe, le Joe Zawinul Syndicate. Acuna avait ajouté que Zawinul était un grand amateur de sports, et plus particulièrement de boxe. Même si Zawinul avait la réputation d’avoir un caractère un peu tranchant, il était toujours honnête, sincère et très intègre.
Sur le plan musical, Zawinul détestait se répéter et cherchait continuellement à innover. Zawinul avait également été un des premiers pianistes de jazz avec Chick Corea et Herbie Hancock à utiliser le piano électrique et les premiers synthétiseurs (sur l’album Sweetnighter en 1973). Après avoir joué du piano électrique Wurlitzer, Zawinul était passé au clavier Fender-Rhodes, à qui il avait ajouté une pédale wah-wah puis un effet Mutron avec d’obtenir une sonorité plus complexe. La créativité et le souci du détail de Zawinul avait permis de concevoir un son plus contemporain et plus moderne. Zawinul avait aussi joué du kalimba sur les albums de Weather Report, Mysterious Traveller et Mr. Gone.
Plusieurs artistes ont rendu hommage à Zawinul après sa mort, dont Brian Eno (sur la pièce “Zawinul/Lava”), John McLaughlin (“Jozy”), Warren Cuccurullo (“Hey Zawinul”), Bob Baldwin (“Joe Zawinul”), Chucho Valdes (‘’Zawinul’s Mambo’’) et Biréli Lagrène (“Josef”).
©-2024, tous droits réservés, Les Productions de l’Imaginaire historique
SOURCES:
‘’Joe Zawinul.’’ All About Jazz, 2023.
‘’Joe Zawinul.’’ Wikipedia, 2023.
WALTERS, John L. ‘’Obituary: Joe Zawinul.’’ The Guardian, 13 septembre 2007.
WAS, David. ‘’A Look at the Life and Work of Joe Zawinul.’’ NPR, 12 septembre 2007.
‘’Zawinul, Joe.’’ Encyclopedia.com, 2023.
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Qu’est ce que vous trouvez à melechon ? Et qu’est ce que vous pouvez critiquer chez lui ? (Ce n’est pas une critique, c’est juste que je suis jeune et que je ne connais pas bien son parcours) qu’est-ce qui fait de lui un grand homme politique ? Merciii
C'est difficile de décrire ce que je pense de Mélenchon sans parler aussi de la dimension émotions plus personnelle 😅 Est-ce que tu étais assez grande en 2012 pour suivre la campagne ?
J'avais 17 ans, mes parents avaient voté Arlette Laguiller toute ma vie sans jamais militer et sans vraiment y croire, ma seule éducation politique c'était mon expérience personnelle de fille d'immigré pauvre et les discussions très générales de ma famille. Quand on a allumé la télé ce printemps là et qu'on a écouté Mélenchon parler avec autant de conviction de ce que pourraient être nos vies, ça a été une révélation. Il y avait quelqu'un, quelqu'un qui était même parfois pris au sérieux, qui dénonçait ce que je haïssais et proposait de le changer. Qui le disait avec passion, sans faire les simagrées du PS, sans refuser de prendre position, en argumentant rigoureusement, parfois avec des références à des livres que je pouvais lire, souvent sans insulter l'intelligence de son public, en faisant des liens que d'autres avaient sans doute fait avant mais jamais là où je pouvais les entendre. J'avais toujours connu la gauche faiblarde, traîtresse, dont on ne pouvait attendre qu'un sursis. Pour moi c'était vote "utile" pour le PS et affiliés, ou vote complètement inutile mais cohérent pour l'extrême-gauche, sans autre possibilité, sans espoir. Et là il y avait autre chose. C'est pas par conviction que l'autre flanby a balbutié son fameux "mon véritable adversaire, c'est la finance" - c'est parce que l'aile gauche de la gauche lui soufflait dans le cou. J'ai entrevu autre chose pour la première fois, et un autre chose qui semblait même assez directement atteignable. J'ai imprimé des tracts en douce avec l'imprimante familiale et séché des cours pour les distribuer - gros acte de rébellion pour moi à l'époque. J'étais sûre que ça allait arriver, en 2012 ou la fois d'après, ça ne pouvait qu'arriver.
Je ne vais pas faire semblant que tout ça n'influence pas mon opinion de Mélenchon. Évidemment que ce souvenir m'encourage toujours à être un peu plus indulgente.
Mais je crois aussi sincèrement que le projet qu'il défend est un projet qui nous rapprocherait d'un monde plus juste.
Impossible de séparer Mélenchon du LFI, alors parlons de ça. Je ne vais pas refaire le programme, mais c'est le seul qui propose une alternative avec un plan d'action concret et plus ou moins immédiat. Et j'ai peut-être tort mais, si LFI ne propose pas en soi de sortir du capitalisme, j'ai toujours pensé que sortir du capitalisme serait plus facile avec le modèle que propose LFI qu'avec le modèle actuel. J'ai parfois même encore la naïveté de penser que c'est le but final, juste à horizon très lointain.
Toutes les critiques que je pourrais faire sur Mélenchon ou LFI, je peux les faire sur la plupart des autres personnalités et partis politiques.
Je trouve leur ligne sur les droits des femmes très faible (mon plus gros problème ; malheureusement pas plus faible qu'ailleurs), j'aimerais qu'ils se battent ouvertement pour la mise à mort du capitalisme (comme je le disais, certaines de leurs positions me laissent penser qu'ils n'y sont pas opposés, mais si c'est le cas il faut être plus clair, et si ce n'est pas le cas c'est une déception ; mais là encore, à moins de regarder vers l'extrême-gauche, ils remettent plus en cause le système capitaliste que les autres partis), et je pense qu'ils passent un peu trop de temps sur certains sujets qui n'ont pas lieu d'être ou qui n'aident pas sur un plan purement stratégique (mais c'est aussi le climat actuel qui veut ça).
En ce qui concerne Mélenchon lui-même, il s'emporte parfois trop. C'est la principale critique qu'on peut lui faire, et qui lui est faite d'ailleurs à longueur de journée. Mais est-ce que c'est le plus important ? Lors de ses interventions, il est la plupart du temps posé malgré les interruptions intempestives et la mauvaise foi chronique de ses interlocuteurs. N'importe qui finirait par s'énerver !
Quant à ses "phrases polémiques", que dire ? On lui a récemment reproché d'avoir dit que l'antisémitisme est résiduel en France. Sans rentrer dans le commentaire de texte, les mots qu'il a employés exactement sont "l'antisémitisme reste résiduel". "Reste" ; or il n'a jamais, à ma connaissance, nié l'Holocauste, donc le sens le plus probable de "résiduel" ici est bien "qui persiste de quelque chose en dépit de tentatives faites pour l'éliminer". Étant donné l'autre sens du mot et la malhonnêteté ambiante, il aurait dû choisir un autre mot, mais de là à utiliser cette phrase comme preuve d'un antisémitisme débridé... On sait tous de toute façon que le problème ici ce n'est pas un quelconque antisémitisme à gauche, mais le refus de LFI de soutenir à 100% le génocide qu'Israël mène contre les Palestiniens.
La vérité c'est que même les sorties les plus stupides de Mélenchon passeraient inaperçues dans la bouche d'une autre personnalité politique. Le problème ce n'est pas vraiment ce qu'il dit, ou comment il le dit, mais c'est qu'il est le chef de file du parti qui a le plus de chances d'ébranler la dictature de la bourgeoisie en France. S'il se retirait, la prochaine tête de liste serait accueillie exactement de la même manière.
Ni LFI ni Mélenchon lui-même ne sont parfaits, mais si l'on admet qu'ils sont généralement de bonne foi, pourquoi ne pas essayer de les pousser à mieux au lieu de tout condamner ? Ils ont déjà changé d'avis sur certains sujets, ils peuvent le faire encore. Il y a des différences entre le monde qu'ils dessinent et celui que je désire, mais ils ne sont pas si incompatibles qu'il faille tout balayer.
Bref, je n'aime pas trop parler de "grand homme politique" pour plein de raisons (ça a aucun sens, on y met tout et rien, etc.), mais on peut lui reconnaître qu'il n'a pas vacillé malgré un acharnement politique et médiatique de plus en plus intolérable, qu'il a redonné de l'espoir à une grande partie des électeurs de gauche qui ne croyaient plus (2012, j'étais loin d'être la seule, et après la catastrophe Hollande encore plus), et qu'il est vraiment très bon orateur.
#après si tu veux son parcours politique c'est grand admirateur de mitterrand au ps (😔) > alliance pcf (avant la saucisse roussel 😔) > lfi#il a beaucoup évolué sur plein de questions et dans l'ensemble pas en se droitisant comme le reste de ces clowns#donc ça aussi c'est un point positif pour moi#(il me semble qu'il est tjrs fan de mitterrand malheureusement mais bon. je choisis de pardonner ce méfait aujourd'hui)#je mets de côté l'extrême-gauche parce qu'ils ont jamais eu aucune chance aux élections+c'est mm pas leur but premier+leur programme est svt#pas assez concret pour que ça donne qqch immédiatement ou en tt cas pour qu'on puisse facilement imaginer sa mise en oeuvre#pr moi l'extrême-gauche c'est les idéaux et lfi c'est une marche vers ces idéaux. encore une fois c'est mon avis naïf lol#ça aide aussi que j'attende rien d'autre que le moins pire de la part des politiciens en ce qui concerne les femmes... :/#french side of tumblr#upthebaguette#mine
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Dos aux images (fragment)
J’écris en tournant le dos aux images. Si je les avais tout le temps sous les yeux, je ne pourrais pas écrire. Et puis, si elles constituent mon environnement immédiat, elles n’entrent pas pour autant directement dans le processus d’écriture. Concrètement, dans la pièce où j’écris, j’ai disposé deux portes sur tréteaux qui m’offrent ainsi un vaste bureau, sur lequel se déposent assez vite livres, cahiers, papiers imprimés, feuilles volantes, phrases recopiées à la main, images découpées, cartons d’invitation, crayons, feutres, stylos… tout un petit bazar dont j’ai besoin pour me sentir chez moi – mon lieu de vie devenant lieu de travail. Cette grande table trônant en plein milieu de la pièce, on peut en faire le tour, elle est décollée du mur où j’ai aimanté une constellation d’images découpées dans la presse, d’images photocopiées – couleur et noir et blanc – d’œuvres d’art qui m’accompagnent depuis longtemps. Un grand nombre représentent des espaces conçus par des artistes : des vues d’installations in situ se mêlent à d’autres, prélevées dans le livre de Bernard Rudofsky – Architecture sans architectes – que j’avais dégoté chez un bouquiniste lorsque j’étais étudiant, en même temps que celui de Georges Perec – Espèces d’espaces. À la question posée par Breton « Qu’est-ce que ton atelier ? », Giacometti répondait : « Ce sont deux petits pieds qui marchent. » Ainsi, je ne cesse d’aller et de venir entre le plan horizontal de la table et le pan de mur sur lequel je déploie mon atlas d’images en mouvement. Mais au moment de commencer un texte, je me saisis plutôt d’une bribe de phrase qui me turlupine que d’une image qui me fait signe. En revanche, par le travail d’écriture, je cherche à construire un espace d’images, en ayant toujours présent à l’esprit l’abri sous roche d’époque magdalénienne qui était dans le fond de la grange de ma grand-mère, à Enval, où des fouilles avaient eu lieu à la fin des années soixante, où ont été prélevés des outils en silex, des objets de parure, des plaquettes gravées, le fragment d’une vénus miniature. Le livre en cours renvoie à cet espace matriciel : terrier, grotte ornée, cavité que l’on creuse dans son propre sous-sol. Reste à savoir si le livre achevé correspond à la chambre excavée, déblayée, mise au jour, ou bien alors au monticule de déblais apparu à la surface, quelques pas plus loin, trié, réagencé, matériau pour un nouvel édifice.
#francoisdurif#abridurif#abridurifàenval#abridurifàparis#espacematriciel#espècesdesspaces#atlaspersonnel
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saga: Soumission & Domination 336
Enguerrand et Max -1
Je suis devenu le confident d'Enguerrand. Depuis que je l'ai sorti des griffes de XX de XXX et que je l'ai dépucelé pour sa 2ème fois le 1er janvier, il me garde une confiance aveugle. Le fait qu'il ait trouvé chez moi son copain Max ajoute à ces sentiments.
La rentrée de janvier s'est bien passée et il me dit que ses professeurs l'ont complimenté pour sa tenue en classe. Il me dit que le soir, il rattrape son retard avec Max. Ses premières notes montrent la transformation du gamin. Là où péniblement il atteignait les 6 à 8, il est maintenant autour de 16. Comme ses deux frères, Enguerrand est loin d'être bête et il pourra surement choisir ce qu'il veut faire plus tard sans difficulté. C'est en français que les remarques sont les plus élogieuses. Il faut dire que sa " mésaventure " l'avait rendu très " noir " et que c'est dans cette matière que cela se voyait le plus. De même ses tenues négligées qui lui valait des avertissements ont laissé place à ce que la direction demande. Là où les surveillants devaient se battre avec son agressivité, ils trouvent un gamin ouvert, souriant et de bonne volonté.
Avec les parents de Max, il est le gamin idéal. Serviable, poli, prévenant, il confirme la stabilisation de leur propre rejeton. Max me dit qu'après avoir voulu les mettre dans deux chambres séparées, ils avaient vite capitulé à force de voir l'un sortir de la chambre de l'autre chaque matin. La grande chambre de Max avait été reconfigurée. Un 2ème grand lit est mis à l'instigation de madame qui n'a pas encore ouvert les yeux sur la sexualité de son rejeton, un 2ème bureau avait été installé à côté de celui de Max et un 2ème PC mis dessus. Enguerrand me dit que son Max est trop bon aussi. Et là, ce n'est pas de ses connaissances en math ou en physique qu'il parle, mais de leurs performances aux lits. Il me confie qu'avec Max, il apprend à être actif et à y prendre du plaisir. Surtout il est content de donner ainsi du plaisir à Max. De son côté, Max me dit exactement la même chose. Des fois il est encore surpris par certains gestes de son ami mais se souvient aussitôt de l'expérience traumatisante qu'il a vécue. Il me dit qu'il attend un peu avant de lui proposer des plans à trois avec Daniel avec qui il a eu une relation un peu plus poussée alors que j'étais " cassé ". De la campagne nous arrivent à Ludovic et moi, d'aussi bonnes nouvelles. La remontée des notes d'Enguerrand y est pour beaucoup et surtout la bonne tenue de Max, sa gentillesse et sa prévenance envers leur fils a conquis leurs coeurs. Ils ont encore parfois des scrupules de n'avoir rien vu.
Plusieurs fois, mon " beau-père " m'en parle. Dans l'intimité de son bureau, il cherche ce qu'il aurait dû faire. Il me prend à témoin qu'à l'époque personne ne pouvait parler avec son fils. Je lui avoue que je n'ai appris son histoire qu'en faisant faire une enquête sur lui. Heureusement il ne relève pas ! J'ai eu chaud, je me vois mal expliquer le comment du pourquoi. Il me demande si j'ai des nouvelles de XX de XXX. Je lui dis juste que je garde un oeil sur lui et qu'il a l'air de s'amender. Il est avec des cousins à lui dans un hôpital Ebola et d'après mes renseignements, il s'y donne vraiment. Mon " beau-père " me dit qu'il aura quand même du mal à lui pardonner ce qu'il a fait à son fils. Je le comprends, j'ai dû moi-même me retenir de ne pas aller plus loin. Et je ne suis pas son père ! En attendant les deux " petits " sont attendrissants et ils en profitent pour intégrer les séances de sport du blockhaus. Max argumente qu'en tant qu'homos, ils ont plus de risque de se faire casser la gueule et qu'ils doivent donc suivre nos cours de lutte et de self défense. Quand j'avance que la boxe française d'Enguerrand devrait les mettre à l'abri des importuns, il me rétorque que ça n'a rien à voir avec la capacité de se défendre des casseurs de PD. Comme les résultats scolaires sont là, j'accepte !! Ils s'intègrent sans problème. Je décèle même une prise en charge par mes Escorts à l'instar de véritable " petits frères ". Même João qui n'a que deux ans de plus à un comportement protecteur avec eux deux. C'est lui qui prend le plus de temps à leur inculquer les basiques de l'auto-défense. Jona et François suivent leurs progrès et leur enseignent les gestes nécessaires pour arrêter un " boeuf " de plus de 100Kg.
Après quelques semaines, je n'aimerais pas être celui qui viendra les embêter. Je surprends aussi nos deux jeunes à avoir des conversations sur le taf des uns et des autres. Sur leurs études aussi, eux même ne savent pas encore vers quels métiers se destiner. Alors que nous sommes tous en jock, ils sont les seuls que j'oblige à porter un short complet. Après négociation, ils ont accepté seulement s'ils étaient près du corps. Comme ceux que je leur avais fournis ne l'était pas assez, ils sont arrivé un soir avec sur les fesses des boxers de chez Olaf Benz. Plus moulant ce n'est pas possible et sans slip dessous, ils sont plus impudiques que les jocks avec leurs grosses mailles élastiques. Content de leur petit effet, ils ont passé les 3 heures de sport à se faire mater par tous ceux présents, des nageurs aux lutteurs, sans compter tous ceux qui poussent de la fonte, pour les " assurer " bien sûr ! Ils font bander plus d'un escort et moi-même j'ai la barre quand je vois leurs petits culs moulés par le tissu élastique jusqu'à rentrer entre leurs fesses. Quand je leur dis de se calmer s'ils ne voulaient pas se faire violer par tous les mecs présents, je ne reçois pour toute réponse que c'est peut-être le but cherché. Pour garder un semblant de maîtrise, je hurle tout haut que celui qui voudra enculer Max ou Enguerrand devra me le demander avant. Les deux jeunes me traitent d'esclavagiste, ils me disent qu'ils ont déjà un père chacun et que ce n'est pas moi. Je m'en fous, ils sont sous ma responsabilité ! Morgan rigole et me dit que j'étais moins regardant le WE du 1er janvier. Il croit même qu'en 3 jours ils ont du se prendre tout ce qui bandait au blockhaus.
Quand je me retourne vers eux deux, ils regardent le plafond avec un faux air innocent. Je me rapproche, les prends chacun par une oreille et, tirant pour les obliger à se mettre sur la pointe des pieds, leur demande si c'était vrai. Max me dit que c'était pas humain d'avoir toutes ces belles bites devant les yeux et de ne pas y toucher. Enguerrand en même temps dit qu'après m'avoir quitté (c'est vrai que j'ai été le premier à le sodomiser), il avait testé ses capacités à plaire et avait aussi vérifié que c'était bien les mecs qui l'attiraient. Bravo la mauvaise foi !! La semaine suivante, le père de Max m'appelle des urgences de l'hôpital. Ses collègues l'avaient prévenu qu'ils avaient son fils et un de ses copains ainsi que 4 mecs un peu plus amochés encadrés par un commissariat entier. Il préférait m'appeler plutôt que d'inquiéter le père d'Enguerrand. Avant de les rejoindre, je contacte DGSE pour savoir s'il avait ses entrées dans la police locale. Il me dit qu'il me rappelle. Ludovic m'accompagne évidemment. Aux urgences, il se présente aux flics et ça nous permet de voir son frère. En quelques mots, Enguerrand nous dit que les 4 mecs d'à côté les ont cherché et qu'ils s'étaient fait traiter de sales PD et autres joyeusetés avant qu'ils essayent de leur casser la gueule. Ils avaient des témoins c'est pour ça qu'eux n'étaient pas menottés.
Ludovic pendant ce temps-là l'a inspecté sous toutes les coutures. A part une petite ecchymose à la pommette gauche, il n'a rien. Avec un doigt je tourne son visage vers moi et lui demande si c'est pour récolter ça qu'on leur a enseigné à se défendre. Je lui demande comment s'en est sorti Max. Réponse : comme moi, mais dans les côtes, un gros bleu pas de fêlure. Il rit et, avec une grimace, me dit qu'ils avaient attendu qu'ils frappent les premiers pour pouvoir leur casser la gueule en légitime défense. Le flic qui était resté avec nous lui dit qu'ils avaient été malins sur le coup. Ils n'avaient d'ailleurs rien contre eux deux puisque leurs dépositions correspondaient à celles des autres clients du bar. La seule chose qu'il leur conseillerait serait d'être un peu moins " enthousiaste " à se défendre. Sans témoins, ils auraient risqué d'être poursuivis pour coups et blessures. Ludovic reste avec son frère et je discute avec le flic. C'est un lieutenant, je lui demande comment s'en sortent leurs agresseurs. Un peu moins bien est sa réponse. Il énumère : quelques côtes cassées, deux luxations d'épaules plus une jambe cassé et un genou déboité. Je siffle de surprise. Il ajoute qu'ils sont peut-être jeunes mais que lui-même ne s'y frotterait pas pour de mauvaises raisons. Je le regarde. Beau mec dans les 30 ans, carré, mains vierges de tous anneaux, jeans remplis de ce qu'il faut, il parait tout à fait baisable ! Je réponds que dans un combat régulier, il aurait effectivement du mal à les mettre au sol, l'un ou l'autre. Il me confirme alors que je lui demande s'il leur faut un avocat qu'ils ne seront pas inquiété, le caractère homophobe de l'agression étant constitué et témoigné. Il me dit qu'il s'assurera personnellement que ce soit porté à la connaissance du juge. Un " il faut bien protéger notre nouvelle génération " me fait penser qu'il doit être de notre bord.
Appel de DGSE. Je m'écarte et lui dis avec qui je suis. Il prend quelques secondes puis me confirme que le mec en question est bien de notre bord. Ludovic nous rejoint avec Enguerrand et Max sort d'un autre box avec son père. Les deux jeunes se roulent une pelle, soulagés de ne pas être inquiétés avant de s'apercevoir qu'on n'est pas qu'entre nous. Ils se décollent et remercient le lieutenant. Il leur répond qu'il ne fait que son travail et avec le même geste que moi, son index droit sous le menton d'Enguerrand, il fait tourner son visage pour examiner le bleu qui commence à virer de couleur. Il se montre rassurant et dit que ce ne sera qu'une question de jours avant que ça disparaisse. Il ajoute, " fait attention à ton visage, ce serait dommage de l'abimer par une cicatrice ". Son doigt remonte le long de la mâchoire, un peu intime comme geste ! Enguerrand s'en trouble d'ailleurs.
Max qui se tient les côtes lui dit qu'il fallait bien qu'ils se fassent taper en premier non ? Le lieutenant acquiesce. Il ajoute qu'il faut dévier le premier coup vers une zone moins risquée. Là, si le mec avait été plus fort, Ludovic aurait pu se faire casser l'os de la pommette. Je prends note, nous apprenons à nous battre avec efficacité, ce qui vient d'être démontré mais personne n'avait encore pensé à cette facette de l'engagement. Alors que le père de Max embarque les deux petits pour les ramener chez lui, je prends la carte de visite du policier. Pendant le retour je dis à Ludovic que DGSE m'avait dit que ce dernier était gay comme nous. Je lui demandais ce qu'il pensait de l'idée qui m'était venue : comment faire en sorte que notre défense ne passe pas pour l'agression en cas de rencontre avec des homophobes, et de voir cette problématique avec le lieutenant. Il me dit que cela l'aurait étonné que je ne fasse pas une fixation sur ce représentant de l'ordre. Il me dit que je suis qu'un obsédé qui saute sur le moindre mec baisable qui passe à ma portée. Il ajoute que ce sera risqué avec ma société d'escorts. Je lui dis qu'il ne viendra que pour Max et Enguerrand. Ce sera à eux de transmettre ce qu'ils auront appris.
Il n'est pas convaincu et me dit que PH sera de son avis. C'est effectivement le cas mais PH étudie la façon de présenter les choses pour que le risque de problème avec le lieutenant soit minime. Ludovic ne comprends pas jusqu'à ce que PH lui explique qu'avec moi, il est plus simple de m'aider que de me contredire. J'appelle donc le lieutenant lors d'une pause entre deux cours. Je lui dis que je souhaiterais qu'il enseigne à ces deux têtes brulées où prendre le premier coup pour s'est tirer sans mal, et lui propose deux soirs à son choix. Il préfère le vendredi soir puisqu'il n'est pas de permanence le samedi suivant. Du coup je lui dis qu'il restera diner. Comme c'est un ordre plus qu'une invitation, il accepte. Les deux " gamins " seront présents.
Jardinier
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Après les quatre familles d'anciens chaebols, c'est l'heure de découvrir les quatre dernières familles. Elles règnent sur le pays depuis une vingtaine d'années pour la plupart et ont réussi à se faire un nom et un statut très rapidement, grâce à l'exploitation des nouveaux domaines technologiques et des nouvelles avancées de ces dernières années.
NOUVEAUX CHAEBOLS, DEVENUS PUISSANTS AU COURS DE CES 20 DERNIÈRES ANNÉES
HALLYU MEDIA GROUP Création : 5 décembre 2000. Fondateur : Shin Donghyun.
Autre dirigeants : Shin Mansik (dirigeant actuel, cousin du précédent).
Fondé au début des années 2000, ce groupe a su exploiter la vague "Hallyu" qui a propulsé la culture coréenne sur la scène mondiale à travers la musique k-pop et les dramas. Hallyu Media Group possède plusieurs chaînes de télévisions coréenne populaires, reconnues pour diffuser certains des programmes les plus regardés du pays. Hallyu Media Group détient également l'une des plus grandes agences de talents de Corée, NW (Next Wave) Entertainment, qui regroupe certains des plus grands noms de la K-pop ainsi que des acteurs et mannequins de renommée.
FAMILLE SHIN
Les nombreuses conquêtes de Shin Mansik ne manquent jamais de faire réagir la presse. En plus d'avoir divorcé de sa première femme alors enceinte, pour épouser une seconde à qui il avait déjà fait un enfant, le CEO de Hallyu Media Group est connu pour avoir épousé la veuve de son cousin dont il a hérité de l'entreprise, dès la seconde où celui-ci s'est éteint. Malgré des repas de famille assez particuliers et quelques accrochages entre demi-frères et demi-sœurs, les enfants de Shin Mansik, tous mélomanes, danseurs, modèles, ou acteurs, participent activement à l'œuvre familiale : deux des plus âgés assistent leur père dans la direction de son agence de talent sous l'égide du Hally Media Group et ont recruté et débuté certains des idols et des acteurs les plus en vogue du pays. Les autres aiment mettre leur talent au profit de l'agence VividStar Agency, en tant que chorégraphe, acteurs ou producteur de musique. Deux des plus jeunes sont des idols déjà débutées ou sur le point de l'être, et sont en passe de devenir les it girl et it boy de leur génération. Mais peut-on réellement faire confiance à une agence bâtie sur la trahison, le mensonge, la rivalité et le piston ?
Shin Mansik (M, 59 ans). Marié à Lee Jinhee (F, 60 ans). - Shin Prénom au choix (F, 32 ans). - Shin Prénom au choix (M, 30 ans). Remarié à Park Haejin (F, 52 ans). - Shin Prénom au choix (M, 31 ans). - Shin Prénom au choix (M, 27 ans). - Shin Prénom au choix (F, 24 ans). Remarié à Kang Junga (F, 45 ans). - Shin Prénom au choix (M, 23 ans). - Shin Prénom au choix (F, 21 ans). - Shin Jisoo (F, 12 ans).
NEOMMA INNOVATIONS Création : 6 août 1998. Fondateur : Yun Seungho (dirigeant actuel).
Autre dirigeants : /
Fondé dans les années 2000, Neomma Innovations est l'un des nouveaux chaebols les plus influents du pays. Spécialisé dans l'électronique et les télécommunications, ce groupe est l'illustration de l'essor technologique rapide en Corée du Sud. Neomma Innovations possède la marque d'électronique Neomma, concurrent direct de Hyeonmi Electronics, qui se distingue par des smartphones et des tablettes au design épuré. Le groupe a également fondé Yeoboline, un opérateur téléphonique et fournisseur d'internet apprécié pour ses prix abordables, et développé plusieurs jeux mobiles très populaires chez les jeunes sud coréens. Enfin, Neomma Innovations est à l'origine de l'application de messagerie instantanée Yeobotalk, et du réseau social NeoSpace, largement utilisés dans tout le pays. Neomma Innovations investit actuellement dans la recherche et le développement et espère lancer prochainement des réseaux 6G.
FAMILLE YUN
Depuis qu'il a fêté ses 75 ans en décembre dernier, Yun Seungho prépare soigneusement sa retraite et met en ordre les affaires de son entreprise qu'il souhaite laisser entre les mains les plus honnêtes et compétentes possibles. Sa relation avec son fils aîné, Jinhwan, n'a jamais été très bonne, et semble ne se déchirer que plus au fil des années. Homme particulièrement dur et distant avec ce fils qu'il considère médiocre malgré la place importante qu'occupe ce dernier au sein de Neomma Innovations, Seungho préfère fonder tous ses espoirs sur sa petite-fille aînée pour qui il éprouve beaucoup d'affection et d'estime, et qu'il considère comme une jeune femme prometteuse. Quant à la sœur jumelle de cette dernière, elle semble plutôt se ranger du côté de Jinhwan avec qui elle partage une relation très fusionnelle, et qui préférerait la voir reprendre le flambeau. Le petit dernier de la famille cache quant à lui beaucoup d'insécurités liées à son manque d'engagement et à sa naïveté, chacun des deux camps souhaitant l'accaparer. Si cette famille ne parvient pas à trouver un terrain d'entente, les jumelles sont déchirées entre la loyauté qu'elles éprouvent pour leur mentor respectif et l'entreprise familiale, et ce lien indéfectible qui les lie entre elles.
Yun Jinhwan (M, 45 ans). Marié à Kang Hyejin (F, 46 ans). - Yun Prénom au choix (F, 23 ans). - Yun Prénom au choix (F, 23 ans). - Yun Prénom au choix (M, 20 ans).
SANGHO CORP
Création : 6 juillet 1999. Fondateur : Ong Joonsuk. Autres dirigeants : Ong Joonho (dirigeant actuel, frère du précédent)
Avec une présence marquée dans le secteur de la santé, Sangho Corp est impliqué dans la recherche pharmaceutique, la production de médicaments et la gestion d'établissements de soins. Le groupe a notamment racheté, modernisé et agrandi le Namsin Private Hospital, un centre médical privé dans la capitale, réputé pour la qualité de ses soins, ses médecins renommés, et ses technologies médicales. Plus récemment, Sangho Corp a choisi d'investir dans le secteur de l'hôtellerie par la création d'une série d'hôtels de luxe en Corée du Sud, ainsi que dans le secteur de l'éducation, en créant quelques institutions académiques qui forment notamment leurs étudiants à la médecine.
FAMILLE ONG
TW : MALADIE INCURABLE
Si tous les membres de la famille Ong sont de talentueux médecins ou de brillants étudiants, c'est avant tout grâce à leur travail acharné et à leur formation de qualité. Chirurgien esthétique ambitieux, particulièrement fier de son œuvre et très impliqué dans son hôpital privé de Namsin, Ong Joonho a à cœur de former chacun de ses enfants à devenir des médecins de renommée. Mais lorsque le plus jeune enfant de la famille est atteint d'une maladie incurable en raison de son caractère inconnu, la famille doit faire face à des choix difficiles et à de nombreux sacrifices. Les enfants de Ong Joonho choisiront-ils la fidélité et l'amour qu'ils éprouvent pour leur famille ou privilégieront-ils leur bonne conscience ?
Ong Joonho (M, 47 ans). Marié à Kim Sookja (F, 49 ans). - Ong Prénom au choix (F, 24 ans). - Ong Prénom au choix (M, 20 ans). - Ong Yujin (F, 15 ans). - Ong Jihoon (M, 11 ans).
NAMU CORP Création : 26 octobre 2002. Fondateur : Nam Joonseok (dirigeant actuel).
Autres dirigeants : /
Reconnu pour ses activités diversifiées dans les domaines de la banque, la finance, les assurances et le commerce, Namu Corp est aujourd'hui un acteur clé du secteur économique sud-coréen. Fondée en 2002 par Nam Joonseok, l'entreprise a connu une rapide expansion. A la tête de plusieurs banques, banques en ligne et institutions financières, Namu Corp offre des services bancaires tels que des prêts, comptes d'épargne, cartes de crédit et investissements. Namu Corp est également actif dans le secteur des assurances. En 2004, le groupe a lancé Solara, une plateforme de commerce en ligne mondiale. Plus récemment, Namu Corp a développé Namu Ride et Namu Eats, des services de covoiturage et de livraison de nourriture.
FAMILLE NAM
TW : HOMICIDE INVOLONTAIRE, MORT INFANTILE
Homme d'affaire brillant et ambitieux, Nam Joonseok s'est construit seul et a permis à sa famille de profiter largement de la réussite de son entreprise. Bien qu'étant un père et un mari aimant, il souffre des problèmes de santé de son épouse, soignée dans le meilleur hôpital privé de la capitale depuis 2010. Cette année là, le couple a tragiquement perdu leur plus jeune fils, alors âgé de quelques mois, dans un accident impliquant l'aîné de la famille, âgé de 11 ans au moment des faits. Bien que l'accident ne fut pas intentionnel, Nam Joonseok garde en lui beaucoup de rancœur à l'égard de son fils qu'il considère malgré lui responsable des problèmes de santé de son épouse. Leur relation est particulièrement difficile et Joonseok peine à montrer son amour et son soutien à ce fils qui vient pourtant de faire ses premiers pas dans l'entreprise familiale, préférant se concentrer sur sa fille cadette. L'aîné de la famille est aujourd'hui hanté par la culpabilité de son geste et vit dans l'espoir d'être remarqué et d'attirer la fierté d'un père qui ne lui montre que de la froideur.
Nam Joonseok (M, 49 ans). Marié à Park Haekyung (F, 47 ans). - Nam Prénom au choix (M, 25 ans). - Nam Prénom au choix (F, 20 ans). - Nam Taehyun (M, 2009-2010).
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Automne 1923 - Champs-les-Sims
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Chère Eugénie,
Il n'y a pas à dire, l'on est bien chez soi. Bien qu'il m'ait fallu un peu de temps pour l'admettre, la cuisine de Madame Armadet m'avait manquée en Egypte. Il semble qu'en plus, elle se soit bien perfectionnée durant notre absence.
Je regrette de vous avoir affolée en faisant allusion à notre éventuelle installation en Egypte. Sachez que rien n'est encore décidé et que bien entendu cela me peinerait de vivre loin de mes enfants. Ils sont encore trop jeunes, donc la question ne sera pas tranchée. Même Constantin n'aborde plus tant que cela le sujet.
Notre retour d'Egypte fut rocambolesque. L'insistance de mon mari à rester à l'écoute de toutes les dernières découvertes a manqué de nous faire oublier le bateau remontant vers le Caire. Si le reste du trajet fut bien tranquille, nous avons débarqué en France en pleine pagaille. Outre ces agitateurs des Camelot du roi qui ont mis le pays en ébullition, c'est une fièvre nuptiale qui s'est emparée de notre famille. Comme prévu, les préparatifs du mariage d'Alexandre et Sylvette battaient leur plein sous la direction de Madame Eugénie, aux anges que son arrière-petit-fils ait enfin consenti à l'écouter et à se marier (comme je le soupçonnais). Et voilà que deux jours avant notre arrivée, la soeur d'Alexandre, Emma, annonce qu'elle va épouser Emilien de Chastel, à la stupéfaction, mais aussi la désapprobation générale.
Mis à part le fait qu'ils soient apparentés par Madame Eugénie, vous vous demanderez peut-être ce qui a suscité tant de levées de bouclier. Il faut savoir que le jeune Emilien, cadet d'Ange, n'a que seize ans, alors que sa promise a fêté ses vingt-et-un ans en début d'année. Depuis le décès de son père, ce garçon est obsédé par l'idée de rebâtir le prestige des de Chastel. Il faut dire que la vente du domaine a sérieusement affecté l'enfant qu'il était, presque autant que d'apprendre qu'il était orphelin de père. Et selon sa logique, son frère aîné ne va sans doute pas donner de descendance à sa lignée (ce sur quoi je partage son avis) alors il "prend son destin à bras le corps et accomplit ce qui doit être accompli" (je le cite). Je me suis longtemps demandée ce qui avait motivé le choix d'Emma. C'est une fort jolie jeune femme, mais elle ne dispose ni d'une naissance prestigieuse ni d'un patrimoine conséquent. C'est Adelphe, parfaitement mortifié, qui a confirmé mes soupçons. Au cours d'une ballade à cheval suivi d'un pique-nique, les deux jeunes gens se seraient, semble t-il, "beurrés comme des biscottes" (ce sont les mots de Cléo, et bien que je l'ai disputée pour avoir tenu ce genre de propos, on ne peut nier qu'elle a un certain sens de la formule) et "laissé la nature suivre son cours" (encore Cléo). Suite à quoi Emma a confié à son père qui exigeait des explications quand à ce mariage précipité qu'elle pensait porter l'enfant d'Emilien. Et au vu que les mois passés ont transformé son corps en celui d'une future mère, je confirme que leur rendez vous champêtre n'a rien eu d'innocent. Tout un scandale en bref.
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PROJET FORUM 2024
à ce jour, un nouveau projet de forum vient de naître : Le départements des écrits torturés. Directement inspiré du nouvel album de Taylor Swift pour son nom, ce forum a pour but de recueillir tous les écrits, tous les personnages maudits, oubliés, jetés, mis de côté ou dans les abysses. Aussi, les personnages impossible à exploiter sur certains forums. Toutes les plumes et sans jugement sont également les bienvenues : Des plumes au plus classiques au plumes de proses. Le tout se déroule a Londres 2024 dans les thèmes Light et Dark Academia. TTWD est en cours de construction, il n'y a aucune date d'ouverture pour le moment et est à la recherche de son staff incluant des mains pour du codage et du graph. Pour plus d'informations, veuillez attendre les prochains jours !
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