#comment qu'on rivalise avec ça?????
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j'suis là à me débattre avec les mots, à essayer de donner corps aux émotions de mon perso, rendre honneur à mon ship à la seule force de mon talent boiteux, et meanwhile t'as marguerite yourcenar qui te pond un truc du genre:
“Vous ne saurez jamais que votre âme voyage / Comme au fond de mon cœur un doux cœur adopté / Que la beauté du monde a pris votre visage / Qu’un peu de votre voix a passé dans mon chant.”
#comment qu'on rivalise avec ça?????#UN PEU DE VOTRE VOIX A PASSÉ DANS MON CHANT#AAAAAH#c'est si beau#y a des auteurs il faut sérieusement qu'ils chill#parce que pouvoir écrire l'amour comme ça sans en faire trop#faut clairement être un sorcier#une autre de mes quotes préférées#elle est hyper connue mais bon#simple et pourtant diablement efficace#c'est bien entendu de jane austen#'If I loved you less I might be able to talk about it more'#bref#ce post est un éloge aux belles plumes de la littérature#qui savent en quelques mots si bien placés nous percer le cœur#snif#blabla
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Eté 1926 - Champs-les-Sims
5/10
!! TW : propos anti-avortement !!
Je ne comprends même pas pourquoi je n'ose pas dire les choses ! Je sais bien que tu es un homme et que Grand-Mère trouverait ça inconvenant, mais bon, je te fais confiance. Alors voilà, ce salaud m'a fait un enfant. Je suis enceinte d'un bâtard. Et j'étais là, dans mon bureau, à le dire tout haut.
Je me suis déjà plainte de ma grand-mère. Elle vient d'un autre siècle, et il y a des choses qu'elle ne comprendra pas ou ne voudra pas comprendre, mais ça, elle a bien compris que c'était mauvais. Mais elle est Eugénie Le Bris. Peut-être que chez vous, à Hylewood, ça ne veut pas dire grand chose, mais ici, c'est une sorte de légende. Il y a surtout deux choses qu'on dit sur elle : elle est si obstiné que sa descendance tente de rivaliser avec elle sans jamais y parvenir, et quand il s'agit de mariage, elle se débrouille toujours pour qu'il ait lieu, parfois même contre sa volonté (tout le monde raconte que c'est en renâclant au sujet du mariage du père d'Ange qu'elle a fini par le provoquer !).
Transcription :
Eugénie « Oh… je devine. Je crois même que je vois exactement où réside le problème. »
Arsinoé « Ne vous fâchez pas... »
Eugénie « Oui oui ! De toute façon c’est bien inutile. Les jeunes sont des idées. Je suis la mieux placée pour le savoir, j’étais plus jeune que toi quand j’ai rejoins feu mon André devant l’hôtel. Pourquoi faut-il que tu me ressembles tant ? »
Arsinoé « Je... »
Eugénie « C’est sans doute de ma faute, bien que j’ignore où j’ai mal agis. Comme moi, le seul souvenir doux que tu garderas de ton amour trahi est ta descendance. »
Arsinoé « Y aurait-il un moyen de... »
Eugénie « Jésus, Marie, Joseph non ! C’est hors de question ! Jamais une faiseuse d’anges n’approchera ma famille ! »
Arsinoé « Mais comment alors ? »
Eugénie « Je vais trouver. J’ai toujours trouvé. »
Arsinoé « Je ne sais pas si je veux être une fille-mère. »
Eugénie « Ce serait désastreux pour l’entreprise ainsi que pour ta réputation. Tu ne seras pas une fille-mère, juste une mère. »
Arsinoé « Je ne suis pas mariée. Cet enfant n’aura pas de père. »
Eugénie « Il en aura un. Fais-moi confiance. »
Arsinoé « Je ne sais pas vraiment comment je vais bien pouvoir m’y prendre. »
Eugénie « Fais-moi donc confiance ! Ta Grand-Mère ne laissera jamais tomber sa descendance ! »
Eugénie « Retourne à ton travail avec ton Oncle et laisse moi faire ma petite. A présent, il faut que je téléphone à quelqu’un. »
Arsinoé « J’aimerais écrire à Maman pour lui en parler. Je voudrais qu’elle soit là. »
Eugénie « Et moi donc ! Une mère se doit de rester auprès de sa fille. Fais ma chérie, tu en as besoin je le comprends. Je joindrai moi aussi un courrier à l’attention de ta mère, et je pense qu’elle se rangera à mon avis pour une fois. »
#lebris#lebrisgens5#history challenge#legacy challenge#decades challenge#nohomechallenge#sims 3#ts3#simblr#sims stories#eugénie le bris#Arsinoé Le Bris#Lucien Le Bris#André Le Bris#Adelphe Barbois#Jean Davires#Constant de Chastel#Ange de Chastel
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Super Mario World
Mario
Hey, Bowser, t'es vraiment un type tenace ! Tu veux pas abandonner Peach pour changer ?
Bowser
Eh bien je suis au regret de t'informer que je ne peux accéder à ta requête. Je suis sa seule et unique destinée !
Peach
N'arrêterez-vous donc jamais tous les deux ? Regardez-vous dans un miroir !
Mario & Bowser
Enfin, ne dites-pas de choses pareilles ! Les hommes rivalisent avec leur coeur, vous savez !
Bowser
Bon travail !
Mario
Ouais, bon travail !
Bowser
Alors Mario, comment ça se passe pour toi en ce moment ?
Mario
Oh, si tu savais ! Super bien ! La DS et la Wii se sont vendues à merveille !
Bowser
Je vois, tant mieux pour toi ! Pas le temps de se reposer hein ?
Mario
Oh, Bowser, toi alors ! Arrête !~ Ah, le second vers va commencer !
Bowser
My sweetest Peach girl, je vous aime du fond du coeur. Si vous ne le comprenez pas, je devrai vous enlever et vous enfermer une fois de plus.
Mario
Je vous reconquerrai au risque de ma vie ! Malgré cela, je ne peux conquérir votre coeur…
Peach Silence, vous deux ! Vous ne m'écoutez donc pas ?
Mario & Bowser
Même la tsundere* en vous est séduisante~ Oui, les hommes rivalisent avec leur coeur !
Voix-off
On vous aime on vous aime on vous aime~ On vous aime on vous aime à la folie~ On vous aime on vous aime on vous aime~ On vous aime on vous aime à la folie~
Luigi
Une minute, vous n'auriez pas oublié quelqu'un là ? Luigi dans la place, désolé pour l'attente ! Hein, quoi ? Quoi ? Pardon, pardon !
Bowser
T'as vraiment rien compris toi ! Tu vois pas qu'on est en pleine discussion là ?
Mario
Si tu continues à faire n'importe-quoi, je t'en mets une !
Peach
Ce vaurien de Mario me suffit amplement. Plutôt insolent pour un remplaçant…
Mario
On ne se ressemble qu'au niveau de l'apparence. De toutes façons, les hommes rivalisent avec leur coeur !
Bowser
Les hommes rivalisent avec leur coeur !
Peach
Les hommes rivalisent avec leur apparence !
Bowser
Ah, c'est enfin fini…
Mario
Je suis épuisé…
Bowser
Bon, on va se boire un coup maintenant ?
Mario
Ah, désolé… j'ai quelques trucs à faire ce soir.
Bowser
Oh, petit coquin ! La prochaine fois tu me la présenteras hein !
Mario
Attend, le micro est toujours branché ?
Bowser
Sérieux ? Argh, c'est pas bon ça…
11/04/2014
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J'ai rencontré ce jeune homme il y a quelques jours. Je sais que ça n'a aucun sens, mais je suis tombée éperdument amoureuse de lui. Mais il l'aime encore et je ne peux rivaliser avec ça. Ce n'est toutefois pas ce dont j'ai envie de parler aujourd'hui.
Je voudrais prendre le temps de raconter ce qu'il a réveillé.
Il a ouvert une boîte rempli d'émotions. Je n'avais aucune idée qu'une telle chose existait toujours en moi. C'était un mélange de tout est lié, de sensibilité, d'espoirs, d'amour, de vivre pour l'instant présent. De tous ce que j'étais et ressentais. J'ai scellé cette boite quand j'ai perdu les personnes que j'aimais le plus. Je savais que la personne que j'étais, n'aurait pas supporté la peine. Alors, j'ai décidé de l'épargner d'une certaine façon.
Mais depuis que je l'ai rencontré tout revient et je n'ai aucune idée de comment gérer de tous ça. Il me fait sentir comme "l'ancienne moi" et je ne sais pas quoi faire de ça. Parce que si j'agis comme elle, il me bisera le coeur.. bien que je pense que ce soit déjà un peu le cas.
La "nouvelle moi" dirait que rien ne vaut une nouvelle peine.
Mais "l'ancienne moi" foncerait tête baissé dans le mur. Peu importe si cette histoire apporte de la tristesse, ça n'a aucune importance comment les choses commencent ou comment elles finissent mais ce qui compte c'est tous ce qu'il y a au milieu.
Pour l'instant il me fait sentir vivante comme personne ne l'a fait depuis des années.
Je ne sais pas comment me positionné par rapport à tous ça. Mais je sais que je n'ai pas écris de cette manière depuis longtemps. Un jour, j'oublierais à propos de ce garçon et toutes ces choses qu'il me faisait ressentir. J'espère néanmoins que ces mots reviendront à moi et qu'il me rappelleront que c'est le moment où j'avais compris. J'avais réalisé que la peine ne m'avait pas emporté, que j'étais de retour, que j'étais en vie, que le meilleur restait à venir. Qu'on avait peut-être survécu à la tempête d'une vie?
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Au bout de la nuit (Klaus/Dave)
La musique leur parvenait étouffée par l'épaisseur des cloisons, parsemée de rires, de discussions, et de bouts de chants lancés au hasard.
Ils étaient seuls. Ben avait disparu. Un autre jour, dans d'autre circonstance, son absence aurait terrifié Klaus : il était, après tout, la seule personne à l'écouter, la seule personne à le soutenir. Il ne paniquait pas, pourtant. Il se sentait bien. Heureux. Plus heureux qu'il ne l'avait jamais été – ce qui ne mettait pas la barre très haut, pour quelqu'un comme lui.
Il était seul avec Dave. Ils étaient allongés côte-à-côte, encore nus, dans une salle à l'arrière du bar, que le patron louait habituellement aux prostitués. Sous le lit, protégés par une couverture, malgré la chaleur ambiante, ils se faisaient face, leurs visages à peine espacés d'un souffle. Ils cherchaient l'un chez l'autre la trace des caresses qu'ils venaient de s'offrir, sans oser briser l'instant par une parole inconsidérée. Ce fut Dave, finalement, qui prit le risque. Cela n'étonna pas Klaus, il s'était toujours considéré comme un lâche.
-C'était ta première fois avec un homme ? Souffla le soldat en souriant du coin des lèvres.
Klaus s'étrangla d'indignation.
-Pardon ? Si tu penses qu'un amateur peut attendre un tel niveau, tu es encore plus naïf que je ne le pensais ! C'est mignon.
Dave rit. Son compagnon admira la façon dont son visage se plissait de joie, faisant apparaître sur sa joue une petite fossette qu'il mourrait d'envie d'embrasser. Ce qu'il ressentait à présent... Cette exaltation, cette tendre chaleur, au creux de sa poitrine... Il ne l'avait jamais ressentit, avant. Ça lui faisait peur, et, en même temps, ça le fascinait. C'était pour cette chaleur qu'il était resté à cette époque, malgré la guerre, malgré la violence de cet environnement dévastateur. C'était pour ce soldat, qui l'avait regardé avec plus de gentillesse que personne ne l'avait jamais fait. C'était pour lui.
-Et toi ? Répliqua-t-il en laissant trainer distraitement le bout de ses doigts sur le torse délicieusement musclé de Dave. Tu n'arriveras pas à me faire avaler que je suis le premier ! Le petit mouvement final...
-Pas mal, hein ? Plaisanta le soldat en se saisissant de sa main pour la porter à ses lèvres.
La gorge de Klaus s'obstrua brusquement. C'était un geste si... tendre.
-Qu'est-ce qu'il y a ? S'inquiéta Dave.
-Rien, rien, répondit Klaus en essuyant la larme traitresse qui venait d'échapper à son contrôle.
-À l'évidence, pas « rien » ! insista Dave. Ai-je dis quelque chose de mal ? Est-ce que... Je t'ai fait mal ?
Klaus roula sur le dos et laissa échapper un petit rire mêlé de sanglots. L'ironie était trop grosse.
-Toi ? Répondit-il en tentant vainement de cesser de rire et de pleurer, pour ne pas faire peur à son compagnon, pour qu'il le trouve pas trop étrange et s'enfuie en courant, en le laissant là, en l'abandonnant, comme tant d'autre avant lui. Toi ? Répéta-t-il encore. Oh, non, crois-moi, tu ne m'as fait aucun mal...
Tu es peut-être le seul, finit-il in petto, à prétendre m'aimer, ne serait-ce qu'un peu, sans me déchirer derrière. Le seul à m'avoir fait du bien, de toute ma vie.
-Oui, je suis ridicule, soupira-t-il. Désolé. N'y fais pas attention.
-Mais j'aimerais y faire attention, au contraire ! Protesta le soldat en se redressant sur ses coudes pour mieux voir son visage. Que se passe-t-il ? Dis-moi !
Klaus déglutit. Il était splendide, son Dave. Il était merveilleux.
-M'embrasser la main... C'était bizarre. Je veux dire... Personne n'avait eus ce genre de geste avec moi. Même ma mère, qui était pourtant progra... censée me donner un peu d'amour. Et voilà, je ressemble à l'héroïne en mal d'amour d'un feuilleton du dimanche matin ! Oh, Dave, m'emporteras-tu sur ton cheval blanc ? Ajouta-t-il en prenant une voix de fausset, les mains dressées en une parodie de supplication.
-Tu fais souvent ça, remarqua Dave en baissant les mains tendues vers lui. Tu fais de l'humour et tu te ridiculises pour changer de sujet. Pour ne pas s'attarder sur toi.
-Que veux-tu ? soupira tragiquement Klaus en s'approchant pour se blottir contre son torse. Je ne suis pas un sujet réellement passionnant. Si l'on exclut mon talent dramatique, évidemment.
Il avait toujours adoré l'idée de dormir dans l'étreinte d'un autre sans craindre qu'il cherche à en abuser.
-Je comprends ce que c'est, murmura Dave en l'entourant de ses bras, son menton posé sur son épaule, d'avoir une famille difficile.
Dans mon cas, c'est un sacré euphémisme, songea Klaus en se retenant de ricaner.
-Désolé, mon beau soldat, je crains que tu ne puisses pas rivaliser, plaisanta-t-il en songeant à son père psychopathe, sa mère mécanique, ses frangins et frangines doués de pouvoirs comprenant celui qui avait 58 ans dans un corps de 13 et celui qui était mort mais qui continuait à lui taper la discute régulièrement. Sans oublier le majordome-singe, bien entendu.
-Ah oui ? Fit semblant de s'offusquer Dave. Tu vas voir si je ne peux as rivaliser ! Mon père me battait tous les vendredi midi.
-Le mien m'a enfermé de force dans un tombeau, dans le noir, des heures et des heures. Pour me guérir de ma peur des morts.
-Le mien me fouettait avec sa ceinture.
-Le mien m'a forcé à me tatouer à dix ans.
-À te tatouer ?! Ce stupide parapluie, sur ton bras ?
-Lui-même, confirma amèrement Klaus en posant une main sur sa peau, pour cacher le symbole de l'Umbrella Academy. Ce stupide parapluie...
-Bon, tu gagnes le round, admit Dave dans un soupir. Au moins, le mien ne m'a rien laissé de ridicule à assumer tous les jours.
Klaus ne put empêcher un sourire affectueux d'étirer ses lèvres. C'était une des très nombreuses choses qu'il aimait, chez Dave : son manque de dramatisme et son humour admirable.
-Si on part sur la mère, renchérit le médium, j'ai peur que tu n'ai aucune chance ! Elle avait l'esprit si vide qu'elle aurait pu regarder père nous tuer un par un en souriant !
-Ah, tu n'es pas enfant unique ? Attends, attends, je n'ai pas dit mon dernier mot ! Ma mère a dépensé tout l'argent que j'avais gagné à la sueur de mon front, pour me payer des études. Des années de labeur partis en fumée pour quelques sachets de drogue.
-Oh, laissa échapper Klaus, les yeux de nouveau embués de larmes.
Tu dois détester les drogués, songea-t-il, sans oser le formuler à voix haute.
-J'ai un frère, aussi, continua Dave. Un peu plus âgé. Un joli salopard. Il a répandu la rumeur dans tout le voisinage que j'étais pédé et ouvert à toute... transaction.
Un voile de panique se posa sur la conscience de Klaus, brouillant les images que ces mots avaient fait jaillir dans son esprit. Profitant de cette brèche momentané, trois spectres jaillirent dans la minuscule pièce. Klaus reconnu le sergent mort la veille, le bras arraché par un tir de mitraille, l'air hébété. Il y avait une femme typée asiatique, aussi, et un petit enfant à la bouche pleine de sang. Leur image vacilla, grésilla, comme une radio mal branchée, et s'effaça.
-Klaus ? s'inquiéta Dave en s'asseyant pour pouvoir se pencher par-dessus son épaule et voir son visage. Klaus ? Ça va ? Tu trembles... Il ne s'est rien passé, tu sais. Je sais me défendre, et j'avais quelques amis aussi baraqués que moi.
-Tant mieux, répondit Klaus, allongé sur le dos, en lui souriant bravement.
Dave se pencha pour déposer un baiser sur ses lèvres.
-N'aie pas l'air si effrayé, murmura-t-il. Tu parais plus terrifié dans mes bras que sur le champ de bataille.
Klaus laissa échapper un bref éclat de rire, qui pouvait aussi être un sanglot. Comment cet homme, qu'il connaissait depuis un mois, pouvait-il mieux le comprendre que ceux qui l'avaient quasiment vu naître ?
-Ce n'est pas la même peur, finit-il par avouer. Avec toi et sur les champs de bataille... Là-bas, j'ai peur de mourir, et j'ai peur que tu meurs. Avec toi, j'ai peur que... que tu me laisses. Que tu me jettes un regard et te rendes compte que je ne suis qu'un pauvre type paumé, taré, incapable de réussir quoi que ce soit d'important. Tout le monde s'est rendu compte de ça, à un moment ou un autre.
-Tout le monde est complètement con, alors, rétorqua Dave, les sourcils froncés de colère. Moi, quand je te regarde, je vois quelqu'un de bien.
-J'ai toujours dit que tu avais besoin de lunette.
-Pas besoin de lunette pour te trouver beau, rétorqua l'autre avec une intonation explicite.
-Coup bas ! Se plaignit Klaus en se redressant pour se mettre à genoux en face de lui.
Dave sembla se perdre dans les motifs chaotiques de sa chevelure décoiffée, tandis que Klaus admirait la ligne de sa mâchoire et la courbe de ses lèvres.
-Et toi, alors ? Finit par demander Dave en aplatissant du bout des doigts l'épi qui se dressait sur le crâne de son amant. Frères ou sœurs ? Petits ou grands ?
-C'est compliqué, admit Klaus en songeant que, de toute façon, cette affirmation pouvait résumer l'entièreté de son existence. J'ai quatre frères et deux sœurs. Ce ne sont pas tous des trous du cul, comme le tien... Pardon, je ne froisse personne ?
-Non, c'est assez descriptif, continue.
-Je disais... Ah, oui, ce ne sont pas des trous du cul, à priori, du moins, pas volontairement... Mais père à comme qui dirait merdé notre éducation. Vraiment, vraiment merdé. Alors, aujourd'hui, on fait comme on peut, avec ce qu'on est devenu... On n'est pas la famille modèle du quartier, en tout cas.
-Mais... Comment dire... Vous vous aimez bien ?
Klaus ouvrit la bouche pour répondre, mais se rendit compte qu'il n'était sûr de rien.
-Je ne sais pas trop, admit-il finalement. Au fond, moi, je les aime bien. Il y a Luther, celui qui se prend pour l'aîné. Une tête de pioche. Têtu comme pas deux. Toujours focalisé sur l'idée de plaire à papa. Il est un peu violent, mais vraiment pas méchant. Il ne m'écoute jamais, en tout cas. Il se dispute la place de leader avec Diego... Toujours à celui qui aurait la plus grosse, entre ces deux-là. Diego, c'est un peu ce gros nounours, avec plein de griffes extrêmement tranchante, mais tout moelleux dedans. Il ne m'écoute pas non plus, mais il me conduit toujours où je veux aller, et il essaie de m'aider, parfois, même s'il ne comprend strictement rien à ma vie. Après, il y a Cinq...
-Cinq ?!
-Oh, oui, notre père nous appelait par des numéros.
Choqué, Dave ne répondit rien. Il se contenta d'ajouter cette information à tout ce qu'il savait sur Klaus. Son amant était si étrange, parfois... Au fond, Dave se doutait que quelque chose clochait chez lui. Il avait un je-ne-sais-quoi de différent. Souvent, son regard se perdait dans le vide. Il se mettait à trembler sans raison, ou à pleurer, ou à crier dans le noir. Il parlait tout seul, aussi, de temps en temps. Une fois, il était venu le trouver au milieu de la nuit pour lui jurer qu'ils étaient sur le point d'être attaqué. Il avait pris le parti de le croire, même s'il ne le connaissait que depuis deux semaines. Il avait eu raison, bien sûr.
Tous le monde, dans le régiment, savait que Klaus était un peu fou, un peu bizarre, un peu barré. Mais Dave, malgré lui, aimait bien cette fêlure. Elle donnait à son regard une vulnérabilité touchante qui lui donnait envie de le protéger.
-Donc, Cinq... reprit Klaus. Ah, oui, il s'est barré de la maison pendant je ne sais plus combien d'année, et il est revenu comme une fleur, sans rien nous expliquer, ou pas de façon compréhensible, en tout cas. Il est toujours très sérieux, occupé à des choses importantes, dont on a pas le droit de me distraire. Il ne m'écoute jamais non plus, mais parfois, il traine avec moi. Je crois que je l'amuse. Allison aussi me trouve drôle. Elle me laisse porter ses vêtements et ses bijoux, et elle est plutôt gentille avec moi. Jamais méchante, jamais insultante, même si elle ne m'a jamais prise au sérieux de sa vie. Avec Diego et Vanya, c'est un peu ma préférée. Oui, j'ai des préférés. Qui n'en a pas ?
-Vanya ? l'encouragea Dave avec un sourire en coin.
-Vanya... Soupira Klaus. La pauvre... On a été aussi salops que père, avec elle. Ou presque. Personne ne peut vraiment être aussi salop que père. On l'a mise à l'écart. Mais elle est toute gentille. Elle ne croit jamais rien de ce que je dis, mais elle m'écoute toujours quand même, avec cet air de chien battu qui voudrait adoucir tous les malheurs du monde. Parfois, quand elle joue de son violon, les mo... mon esprit me fiche la paix. C'est formidable, tu sais ! Presque aussi bien que d'être shooté.
Il s'arrêta brusquement. Il n'avait pas voulu laisser échapper cette dernière information.
-Oups, lâcha-t-il en portant sa main sur sa bouche dans un geste qui aurait semblé ridiculement exagéré chez n'importe qui d'autre.
-J'avais deviné, le rassura Dave. Je sais à quoi ressemble un type en manque, Klaus...
Klaus se mordit la lèvre, mortifié.
-Ne fais pas cette tête, protesta Dave en plaçant deux doigts sous son menton pour le relever. Je ne te juge pas, tu sais. Ça n'a pas l'air d'avoir toujours été facile, pour toi. Au contraire, tu es vraiment... comment dire ? Courageux. Tu n'y as pas touché une seule fois, depuis que tu es ici. Je le sais, je t'ai observé.
-Courageux ? Répéta Klaus, stupéfait.
Son cerveau enregistra automatiquement, en passant, que Dave l'observait avec attention depuis son arrivée.
-La vache, souffla Klaus, c'est la première fois qu'on me le dit...
Dave s'approcha pour lui donner un baiser furtif. Klaus n'était pas encore habitué à cette manie de l'embrasser par surprise, mais il commençait à considérer la possibilité d'en faire une drogue de substitution.
-Et le ou la septième, il t'écoute ? demanda Dave en retrouvant sa place, souriant légèrement, comme toujours, de l'air béat de Klaus lorsqu'il venait de l'embrasser.
À chaque fois, il avait l'impression que c'était la première marque d'affection que le jeune homme recevait de sa vie, et ça lui fendait le cœur.
-Ben ? Répondit Klaus. Oh, oui, il m'écoute, lui, et il me croit, aussi ! Et il est là pour moi ! Dommage qu'il soit comme qui dirait invisible aux yeux des autres... Presque autant que moi. Je t'assure.
-Tu n'es pas ce que je qualifierais d'invisible, s'amusa Dave en laissant trainer un doigt sur le torse glabre de son compagnon.
Il caressa l'idée de l'embrasser pour reprendre leur échange charnel ou ils l'avaient laissé, mais la repoussa pour plus tard. Il aimait bien écouter Klaus lui parler de lui. Il était si secret, d'habitude...
-Pourtant, je peux disparaître des jours sans qu'ils s'en aperçoivent, répondit Klaus d'un ton qui se voulait léger, mais se teintait d'amertume.
-Sans qu'ils le remarquent ?!
-Oh, ce n'est pas vraiment leur faute... De toute façon, je viens, je vais, je disparais... Je n'ai pas vraiment d'attache, pas de vie cohérente, pas de projet...
Dave songea à la façon dont Klaus était apparut, un mois plutôt, en plein milieu de la nuit.
-J'espère que tu ne comptes pas disparaître, avoua-t-il, tout bas.
-Je ne peux pas, idiot, répondit Klaus en s'approchant encore, jusqu'à s'assoir sur ses genoux, les coudes posés sur ses épaules. C'est toi, mon attache, maintenant.
Dave laissa tomber d'un coup ses prétentions à la discussion, attrapa son amant par la taille, le pressa contre lui, et l'embrassa passionnément. Klaus gémit lorsque leurs langues se lièrent, lorsque les lèvres quittèrent son visage pour se perdre plus bas, dans le creux de son cou, sur son torse, sur son ventre...
Il bascula en arrière, entrainant Dave avec lui.
-Je suis fou de toi, Dave, murmura-t-il au soldat qui l'embrassait frénétiquement. Complètement fou de toi...
Dave le serra plus fort, le cœur battant, le corps brûlant.
-Je t'aime, souffla de nouveau Klaus en s'arquant, les jambes serrées autour de sa taille.
Dave ne répond rien, préférant au plaisir des corps la confession des mots. De toute façon, il avait décidé qu'il ne laisserait plus jamais partir Klaus. Il resterait avec lui, il l'emmènerait chez lui à la fin de la guerre, il vivrait avec lui...
Mais Klaus savait que ni le temps, ni la vie, n'étaient jamais cléments, pour les gens comme lui. Alors il se contenta de se perdre dans la chaleur de Dave. Faire l'amour à en oublier la mort et tout son cortège de revenants. Faire l'amour à en oublier la vie et toute sa procession de souffrance et de déception. Faire l'amour jusqu'à s'ancrer dans le présent, au moins au instant, brûlant, assez puissant pour le garder auprès de lui, jusqu'à la fin de la nuit.
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Encore rêvé de lui...
Cette fois, j'ai rêvé qu'il parlait de tiredness alors qu'on était supposé ressentir du fun. Il a l'air d'en avoir marre de tout ça. C'est trop de choses à ressentir pour lui. Moi qui suis unavailable et sa copine qui fricote avec un autre gars. Il se sent comme en plein grief, je le comprends.
Aussi, j'ai réalisé que c'était comme son énergie ça : la tristesse, les coups de blues, le darkness, le côté sombre, emotionnel, etc... c'est son univers. alors que moi, je suis lumineuse, chaleureuse, douceur, pétillance, ardeur, audace, risques, énergétique, joie, sourires, fous rires,
Je dois me faire à l'idée que Yannick me voit seulement comme une fille qui le fait bander ou à qui il peut juste parler. Il s'en fout de moi, de ce que je vis, de ce que je traverse sinon. Il ne me montre pas de maturité à ce niveau-là. Il n'y a rien de réel. C'est purement sexuel, alors qu'avec sa copine, ils avaient des choses en commun et ça le chagrine de quitter un lien comme ça.
Dans un des rêves, j'ai vu qu'il était sur une moto et qu'il n'arrivait pas à démarrer. Trois enfants, des garçons m'ont approché et ont commencé à jouer autour de moi. L'un d'eux avait la peau très foncé et me souriait comme s'il me connaissait très bien.
Sinon, pour ce qui est de Yannick, lui et moi on s'était vus mais on essayait de ne pas trop montrer notre proximité en public. Donc voilà.
J'ai essayé de take it easy avec lui. Je me suis même mise à révasser d'une vie à deux avec lui. JE me sens mal de m'être autant investie dans ce truc. Mais en le voyant aller à chaque fois chez cette fille, j'ai compris qu'il est encore addict à elle. Que ce ne sera jamais vraiment fini avec elle. Que je ne peux pas rivaliser avec elle. Que ce n'est pas de la rivalité dont j'ai besoin dans ma vie. à un moment donné, je me souviens que j'avais envie de chercher qui était cette fille pour voir ses photos. pour voir où elle habitait. pour la rechercher sur Facebook. JE voulais même aller lui parler pour lui dire de laisserYannick tranquille à moi. Mais on dirait que même si elle s'est tourné vers un autre gars, Yannick continue de penser à elle. Donc, je n'ai pas ma place dans cette situation. Pour moi, c'est évident. JE dois les laisser se retrouver.
Alors, je sais que j'ai envie de parler à Yannick. but maybe this week, de juste relax, faire le vide, faire le point et me concentrer sur mes codes. Une belle aventure m'attend avec eux. Tant que je suis devant lui, il ne réalise pas ma vraie valeur, mon importance, donc voilà il faut que je retire de cette situation un peu.
(Est-ce vraiment moi qui m'exprime ou est-ce l'énergie de Yannick que je suis en train d'exprimer ? Either way, pour moi, ça sonne vrai.)
Tout ça me fait penser à Ijklmnop et son ex toxique. Même quand il était avec moi, une partie de lui manquait toujours cette fille. Il n'a jamais pu s'investir émotionnellement avec moi à cause de ça. Voilà pourquoi je ne veux pas re-créer cette même dynamique dans ma vie. Je ne suis pas un bouche-trou. Il m'a bien utilisée, maintenant j'en ai assez. Yannick aussi est en train de m'utiliser pour se distraire en attendant que sa copine revienne. Qui ne me gène pas car cela me permet d'en profiter. Sauf que
Si je devais revivre l'histoire avec Ijklmnop, je l'aurai quitté avant qu'on emménage ensemble. juste pour ne pas avoir à ressentir le manque de son ex. parce que ça me brisait énormément de m'investir aussi intensément avec lui, de m'épuiser comme ça, alors que c'est son ex qui continuait de briller à ses yeux. pas moi.
Moi je devais bosser, travailler dur, être sérieuse pour pouvoir continuer à rester avec lui. je devais lui être utile, sinon il me zappait carrément. comme Yannick quoi. est-ce des restes de mon traumatisme vécu avec ma mère qui continue de me tourmenter dans ma relation avec les hommes que je rencontre ? comment faire pour break the cycle ? dois-je faire des protocoles ? des rituels pour nettoyer cette énergie ? qqch de sombre doit mourir, être nettoyé puis renaître dans la lumière et reprendre sa place et son plein pouvoir.
alors voilà. plus de ça stp Mère Divine. même avec Yannick, change la tournure des choses entre nous stp. Du sexe, ok mais pas d'intensité émotionnelle malsaine. J'ai besoin de vivre, de respirer. JE m'aime. Tu m'as donné en cadeau à moi-même et au monde, ne laisse rien m'écraser stp. merci pour ton amour qui s'étend vers moi et que je peux utiliser à tout moment. je crois en nous, Maman Divine. Nous sommes beaux.
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Jeudi 14 Octobre
Saint Juste
Aujourd'hui juste 2 minutes pour Saint Juste (mouhahaha mais qu'est-ce qu'on se marre ici !)
A l'approche de cette fête semie païenne d'Halloween c'est l'histoire d'un mec qui a fini décapité. Bonne ambiance déjà.
Au IIIeme siècle c'est encore le Dioclétien qui avait fait des siennes et emprisonnait les chrétiens à tour de bras. Saint Juste, petit gars de 9 ans , et son père s'en vont de Beauvais pour Amiens pour faire libérer un cousin. Et là bim, on ne sait pas qui quoi comment, le ptit gars racontait qu'il était chrétien et là gratos on lui coupe la tête ! Mais imperturbable il a pris sa tête entre ses mains et a continué à raconter sa vie. Normal.
L'endroit où c'est arrivé s'appelle Saint-Just-en-chaussée (ils avaient hésité avec saint juste sans tête mais c'était trop mauvaise ambiance comme nom). Ses reliques sont apparemment chez les british. Va savoir pourquoi.
Et normalement on le fête le 18 mais vla que c'est la fête de Saint Luc. Difficile de rivaliser vous vous en doutez, du coup il s'est fait déplacer au 14, et ça, comme dirait Titeuf: c'est pô juste !
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L’enleveur énigmatique.
Chapitre VIII.
Il passait l'année 1985. Cette année l'été s'est produit doux, sec et pas très chaud. Dans tous les aspects de la vie les changements se posaient, de l'existence lesquels la plupart du peuple ne suspectait pas quoiqu'elle en avait soif. Même dans la nature il n'était pas tout tranquille. Il était clair que le changement climatique futur ne peut être évité, les chercheurs ne discutaient que selon lequel scénario cela passera, et le trou d'ozone se manifestait sur l'Antarctide en menaçant. Cette année a posé le commencement de la fin de la plus inhumaine idéologie qui n'a porté ni à l'un seul pays les promis bonheur et prospérité, mais au lieu d'eux la faim, la guerre, le sang, la lâcheté et la trahison. Et tout cela est fabriqué avec l'aide de la substitution des sentiments religieuses naturels, propres à chacune âme humaine, par certaines adorations aveugles et forcées, formelles et sèches adorations devant les idols fausses. Il est possible qu'on ne sait pas d'où de l'espace cosmique et il est plus probable que des autres dimensions inconnues, un virus mortel s'est enfoncé au corps de la bête écarlate du totalitarisme, la bête encore est forte et ne suspectant rien, la bête qui est bien amusée au festin sanglant du vingtième siècle, la bête qui a détruit dans certains pays plusieurs dizaines de pour cent de la population en transformant le reste des peoples en zombis marchants sous la houlette diabolique. Il mûrissait le commencement de la fin de la forme de son existence, la forme qui est la plus hypocrite et la plus viable, c'est le communisme qui a réussi la concurrence sans merci contre fascisme qui est un phénomène moins viable néanmoins se produisant sous le drapeau rouge aussi. Les deux idéologies ont bien avéré par ses drapeaux la prédiction du Saint Apôtre Jean sur la bête écarlate. Durant tout le siècle les sorts humains se mélangeaient et se battaient comme les cartes en jeu. Ainsi que sur la surface de l'océan fantastique Solaris, les perturbations étranges, les courants mystérieux se formaient dans la société, en préparant la grande onde des changements. En ressentant sa fin, la bête blessée résistait en détruisant les vies humaines et en remportant des victoires temporaires mais en général la mort ne pouvait vaincre la vie de même comme l'obscurité ne peut pas vaincre la lumière. Au total ce n'est pas la mort mais la vie qui remportait et remportera la victoire toujours. Précisément l'une de telles victoires bien passait dans cette forêt perdue, en arrachant une âme à jamais des pattes osseuses de la société morte, la société qui ne savait l'amour, ne savait le printemps, la société dans laquelle même "il n'y avait pas de sexe", une âme humaine sans prix en est libérée. Son précepteur comprenait que c'est plus important que planter un arbre, c'est plus important que bâtir une maison, même c'est plus important que mettre au monde un garçon, en cas que le sort veut qu'il ne devienne pas une Personnalité en restant un misérable incapable de raisonner indépendamment jusqu'au bout de la vie. Cette saison estivale est passée comme une jolie perle placée à l'ornement de son destin agité et plein de lutte. Pour ce grand auquel il a contribué à s'accomplir, il recevait la récompense ici et maintenant. Inga est devenue sa maîtresse, une disciple douée, une esclave soumise et fidèle. Il continuait la fouetter régulièrement pour le moins échec à n'importe quel objet de ceux auxquels il la renseignait néanmoins elle a appris à recevoir les punitions avec résignation, courage et joie, sans broncher, sans gémir. Et ce n'est que le peuple bien la connaissait, selon des changements subtils de la couleur ou l'expression de son visage, s'il a vu, aurait pu deviner quel genre de douleur elle éprouvait à l'instant même. Les punitions étaient sévères comme toujours, et la jeune fille un peu craignait devant eux au fond d'elle-même, bien qu'elle n'en rien laissait voir. Cela et y compris sa méditation libérée des préjugés de foule, tout ça contribuait au forcement puissant du processus de son apprentissage. Et il l'enseignait aux arts martiaux d'Orient et à la science médiévale du Japon à se glisser et pénétrer, cependant il l'accoutumait à travailler au point de vue intellectuel. Avec lui, elle a conçu beaucoup de la science des plaisirs sexuels. Avec peine, mais il a réussi à laisser lui la possibilité d'estimer la préférence du sexe tantrique, mais après cela il l'a prévenue: -Si tu remarques chez toi les capacités quelconques inhabituelles, n'en raconte jamais à personne, même à moi ou à la plus proche personne dans le monde là-bas. -Afin de ne pas perdre ces capacités? - Elle jeta un coup d'œil sur le précepteur en face et apprit qu'elle ne s'eut pas trompée. Il se taisait longtemps et enfin proféra: -Tu es en progrès! En fait, Inga réussissait en tout y compris à l'autoflagellation. Maintenant, elle pouvait se fouetter sur les plus sensibles places jusqu'à vingt claques sans arrêt, et la main droite et celle-ci gauche, toutes les deux l'obéissaient. En étant zébrée mais heureuse, elle apparaissaît brièvement dans la forêt, l'esclave dévouée envers lui et la fière princesse pour tout le reste du monde. Parfois, lorsque le précepteur, en la regardant, se rendait compte de ce qui elle était et de ce qui elle vient de devenir, les larmes de joie montaient de l'intérieur. Ce qu'il a fait d'elle? Elle fut ou bien une amazone, ou bien une espionne, et il est probable qu'elle put rivaliser avec la même Mata Hari. Elle est devenue telle qu'elle peut pénétrer là-bas où, il paraît, il est impossible de pénétrer; que peut faire son affaire laquelle, il paraît, il est incroyable à l'exécuter; et elle peut disparaître à la même façon, furtivement, en laissant l'adversaire à toute l'ignorance ou en rendant lui en horreur superstitieuse, cela dépend du but de la mission. -À propos, est-ce que tu me prépares au pillage d'une banque, peut-être? -Pendant toute ma vie la plus grande chose que j'ai volée, c'était deux kilogrammes du saucisson cuit au libre-service. Je n'avais pas faim et j'avais assez d'argent, mais j'étais juste en colère contre ces "magasineurs" arrogants pour le fait qu'ils ont organisé une queue brutale où il fallait être debout pendant deux heures dont on bien pouvait se passer, et je suspecte que c'était avec une mauvaise intention. Ces débiles de l'époque de Brejnev aiment à manifester à telle manière sa supériorité illusoire. Et je n'avais juste que besoin de me décharger psychologiquement. Quant à l'avenir, il pourra arriver n'importe quoi, mais en tout cas, je ne voudrais point à jouer un mauvais tour à toi. Le fait est que je t'ai aidé à devenir heureuse et libre et ta liberté doit être bien protégée. Est-ce que tu souviens comme tu avais peur d'aller étant une seule contre tout le monde? Maintenant tu n'as rien à craindre, parce que tu SAIS comment le faire. Ne prends jamais un parti inconsidéré! N'oublie pas: chacun peut tomber dans l'erreur. En étant ici avec toi, j'ai fait une erreur. -Tu as imité le Vysotsky, en chantant. -Tu y es! C'est la divination géniale! Et tiens compte: en tout cas, il ne faut jamais imiter n'importe qui, cela il ne faut qu'à l'occasion de la nécessité absolue, mais même en ce cas t'efforce de ne rendre point cette situation longtemps retardée. Ai-je commis des fautes encore? -Non. -Mais déjà il est un mois que tu possèdes de telles capacités qu'un sanglier peut te flaire pas toujours, pas seulement moi. Tu te serais évadée et si je t'ai rattrapée, maintenant on ne sait pas qui aurait vaincu. -Tu savais que deux mois entiers je t'aime toujours. Il est plus probable qu'une chienne de berger s'évade de son maître. -Et maintenant retiens: Tu ne reviendras jamais à ce monde-là, lequel tu habitais auparavant. -Cette fois Inga ne devina pas: -Les nuits sont plus longues, les feuilles jaunissent et les oiseaux s'envolaient au Sud? -Non. Tu reviendras à Moscou, mais ne la reconnaîtras. Maintenant, c'est tout à fait une autre ville, entièrement un autre peuple. -Tu écoutes récepteur donc. C'est toi qui as dit que les changements ne se produiront que dans cinq ans, non plus tôt, - Inga ne devina pas de nouveau. -Ce n'est pas Moscou qui est changée; c'est toi. -Et quant à toi? -Je ne peux pas y aller. Et ce n'est pas Sud où je vais partir. Si je ne fais pas cela maintenant, ensuite l'occasion peut ne se présenter jamais. Prie pour moi! Il sera plus difficile qu'enlever des grues. -Tu vas à la Carélie. Maintenant il fut son tour à ouvrir bouche d'étonnement. Il se retint, mais dans la profondeur de son âme un effet fut provoqué comme une explosion. -Je crois en toi! Tel comme tu es, tu réussiras. Néanmoins, apprends à tout hasard: à l'étranger je n'ai personne et mes parents n'ont personne aussi. Lorsque tu te dégrossiras là-bas, si tu m'envoies l'invitation, je saurai que ce sera de toi, je viendrai à toi. Est-ce que bientôt on rendra la liberté de partir? Il ne répondit pas longtemps parce qu'il ne put pas se remettre du choc toute de suite. Maintenant donc elle savait lire dans la pensée de lui. Enfin, il affirma: -Tout y va, comme ça. -Et quand nous partirons d'ici? -Demain, le matin. -Donc tout s'achève? -Tu te souviens? Je t'ai renseigné: tout change et on ne peut pas l'éviter. Où que vous alliez, quoi que vous créez - tout va changer. Brusquement, Inga tomba à genoux et sanglota en embrassant ses jambes: -J'en ne veux pas, je ne veux pas d'être séparée de toi! Jamais plus! Je ne trouverai jamais plus tel comme toi! C'est rare, cela ne peut pas répéter! -Inga, domine-toi! Tu fais preuve de faiblesse. Un ennemi intelligent ne manquerait jamais de profiter de l'instant. -Il n'y a personne que nous. -Tiens compte de ça pour l'avenir! Et maintenant dis-toi: "Par-dessus tout, je suis une Ninja!" Cela bien encourage. -Mais je ne suis pas une Ninja et ne suis pas née au Japon. Je m'entraîne pas dès la naissance, mais dès l'âge de vingt ans. Quoique je réussis, néanmoins c'est loin jusqu'eux. -À certains égards, non, mais en quelque chose de plus qu'un ninja. Ils étaient des exécuteurs aveugles, ils avaient un devoir. Ils servaient quelqu'un, mais tu es libre de tout le monde. Tu es une forte personnalité indépendante. Avec moi tu ne fais que tes études, mais c'est toi-même qui feras le combat, selon ta propre initiative. C'est toi-même qui considéreras et prendras un parti. Je suis ton précepteur, professeur, mais pas un commandant à la guerre. Inga se mit à tranquilliser un peu. -Je ne veux pas à séparer de toi aussi. Lève-toi, - il se mit à l'embrasser et caresser. - Saisis donc! Si nous nous séparons demain, il y a trop beaucoup des chances que dans quelques années nous nous réunissions de nouveau et dans les conditions plus sûres. À la frontière de Carélie-Finlande je connais déjà tous les tenants et les aboutissants. Mais si nous continuons, alors, il est possible que nous ne nous voyions jamais plus. Ici, sous mes pieds la terre brûle. Tu en renseigneras... à Moscou. -Il est déjà longtemps que tu n'as me fouettée pas cruellement, comme une fois-là pour l'évasion ou une autre fois-là où je me suis te donnée en première fois. Attache-moi! Arrange me une brûlée cruelle en guise d'adieu! Parce que demain il n'y aura pas du temps. Soit pendant trois journées j'ai mal m'asseoir, pourvu que pendant ces trois journées je me souvienne plus clairement de toi et de tout ça, - et elle fit un mouvement circulaire par main. -Ma chère amie forestière! Je t'aime et vais satisfaire ta demande. Prends les cordes et allons! Enfin elle sourit. -Sais-tu? Elle jeta les yeux avec espièglerie sur lui et prononça sa phrase devenant préférée en cas pareils: -Oh quel savon va m'arriver! -Tu es une fillette brave! Telle que tu te tiennes, tu me plais plus, et même on ne voudrait pas à te donner la fessée. Mais notre amour, bien que cruel, mais excellent, parce que l'amour est excellent dans toutes ses manifestations. Et nous gardons ses règles, soit! -Quelle pose faut-il prendre? -Cette fois, en guise d'adieu, c'est toi-même qui choisit. Inga y réfléchit. D'abord, comme d'habitude, elle voulut à se mettre à quatre pattes, mais, en se souvenant ses imaginations sur la peine corporelle dans la place publique, au lieu d'exécution, et la cravache est à la main du bourreau habillé au chaperon rouge couvrant la face et avec fentes pour voir, enfin elle se décida: -Allons! En étant debout comme une fois-là, près de l'arbre. Près de cet arbre, - elle passa la main en direction d'un sapin séculaire. -Laisse ça aller à ta guise. - Inga apporta les cordes et il se mit à l'attacher. - C'est probable que je m'en occupe en vain. Avec moi tu es devenu comme de l'acier. -Néanmoins, d'être attachée est plus intéressant. Les préparations finirent. Inga se disposa déjà à l'éprouver, serra les lèvres et fixa les yeux sur le sol. Voilà la procédure commença, mais la jeune fille fut debout comme de l'acier en fait. Elle supportait à la spartiate cette douleur qui semblerait insupportable pour beaucoup des gens. Les premières cicatrices éclatantes, avec gouttes du sang au bout d'eux, au fond desquelles les anciennes celles pâlirent, ornèrent déjà les rondeurs lascives, mais le visage ne changea pas, ne fut que rougi un peu, et la quantité des traces du jeu cruel s'augmentait et s'augmentait toujours. Cela dura longtemps. Ensuite, quand la derrière devint bien fouettée, quelque chose toutefois changea au visage, et il fut difficile à expliquer en mots et plus difficile à discerner qu'est-ce que se passa avec elle tout de même. Elle... finissait mais s'efforça de ne sourciller ni douleur, ni passion. Le fouet continua à siffler et elle a réussi à finir deux fois plus encore. Quand tout s'acheva et il s'approcha d'elle pour la délier, elle dit d'une certaine voix changée: -Attends! Maintenant frotte de sel! - l'intonation fut étrange. Il n'entendait jamais celle-ci auparavant d'elle. -N'est-ce pas trop pour toi? -Je viens de dire donc, frotte! - le ton fut bien impérieux. - Les derniers mots furent dits avec une certaine joie fanatique. Il s'éloigna et bientôt revint avec une poignée du sel mouillé, toute de suite en se mettant la frotter. Une larme roula des yeux de cette jeune fille, maintenant telle audacieuse, et elle sourit. Il fut impossible de comprendre de quoi il y eut plus: de souffrance ou de félicité. -Maintenant, je t'aimerai plus fortement. Et toujours, si on me fait tristement, je me rappellerai ça qui vient d'être toute de suite. Cette douleur féroce sera ma consolation pour longtemps. Et à présent j'ai envie de me donner toute attachée à toi. Tous les deux finirent à la fois et vite et comme si se transporteraient à l'un certain monde fantastique. Désormais cette journée dernière luira toujours comme un projecteur éclatant à l'avenir lointain. Chacun d'eux pourra affirmer avec assurance et sans douter que le bonheur existe dans la vie. Il ne faut que le tirer de la profondeur de propre "Moi". Dans cette forêt ils concevaient le bonheur sans l'observer d'un côté mais en éprouvant sur ils-mêmes, en voyant la grande quantité de ses pans bizarres, en apercevant la grande quantité de ses possibilités, vaste et intarissable. Et les arbres se taisaient. Les arbres non seulement se taisaient. En se taisant, ils racontaient de quelque chose qui n'est pas traduisible en langue humaine. Et les arbres taisent, comme jadis quelqu'un inconnu avait dit, sur le paradis perdu, lequel Adam et Éva habitaient. Les confessions différentes interprétaient aux manières différentes qu'est-ce qui gît au fond de la chute et toutes elles ont manqué l'essentiel. Pourquoi ils, ceux qui parlent si beaucoup de l'amour envers notre Seigneur Jésus-Christ, n'ont pas profité-ils de Sa doctrine: à reconnaître les arbres à leurs fruits? Et quel était le premier fruit qui est apparu toute de suite après la chute? Eh bien, tel qu'Adam et Éva étaient devenus confus et s'étaient mits en pagnes. L'opinion publique était apparue: "qu'est-ce que les gens diraient?!" Ou: "Qu'est-ce que dira la princesse Marie Aleksevna?" (la citation de Griboédov-note d'auteur) Il n'est pas possible qu'ils eussent honte pour nudité devant Dieu Qui les a créés comme tels comme ils sont, le mâle et la femelle, comme ils sont. Ils étaient devenus confus devant l'opinion publique, laquelle ils avaient mise au lieu de Dieu. Ils étaient devenus confus devant ce monde, le prince duquel est le même Satan. Et ce n'est pas si important, deux d'entre eux étaient là-bas, ou deux mille. Ils avaient créé leur propre monde, lequel ils avaient appelé "civilisé", mais il n'avait pas fallu entrer dans ce monde avec l'INSTINCT CONFORMISTE qui sauvait l'homme primitif là-bas des désastres, néanmoins ici, il se trouve un côté le plus vulnérable pour intrigues de diable. Néanmoins, l'humanité reviendra en paradis perdu. Toute l'histoire se développait selon le meilleur scénario de ceux éventuels, indépendamment, jusqu'à quel degré certains instants nous semblent terribles ou inesthétiques ceux-ci. Les noms des pionniers revenus sont écrits dans l'histoire par lettres d'or: Jésus-Christ, Siddhartha Gautama, Mohammed, Krishna, et dans notre siècle de contrastes - Osho shri Rajneesh. Après eux, certains autres tendent déjà, en reconquérant de l'obscurité avec des efforts titanesques sentimètre après sentimètre. Les gens avaient perdus les jardins d'Eden parce qu'elles ne pouvaient pas les apprécier à leur juste valeur. Personne sauf ceux qui a connu la prison, il sait la valeur de la liberté. Personne sauf ceux qui a traversées les ténèbres et franchies les plus difficiles barrières, pour se sauver d'eux, c'est ils qui sont capables d'avoir aimée la Lumière Éternelle avec toute la sincérité. Voilà, pourquoi il avait été besoin de ces ténèbres, de ces souffrances. Tout ça a servi pour le bien. Afin que l'humanité revienne au monde perdu en plus, mais en condition mûre, avec les neuves connaissances, qui ne peuvent pas être reçues en théorie, ne peuvent pas être reçues qu'en endurant par sa propre expérience de chaque individu, qu'en franchissant toutes les obstacles, qu'en passant toute la voie jusqu'au bout. Maintenant, nos héros allaient selon cette voie tous les deux. L'enleveur mystérieux, par les caprices du destin, s'est mis en route le premier. Il a attrapée grossièrement une amie de laquelle il s'était épris et laquelle dormait à la décharge de l'histoire humaine. Il l'a réveillée grossièrement et ouverts ses yeux. Maintenant elle est capable d'aller sur la voie toute seule et elle ne reviendra jamais plus à cette décharge. -De quelle manière ferons-nous nos adieux? - Inga questionna le matin. -Ici, dans la rivière il y a une place peu profonde, je t'aiderai à passer à gué. Nous parlerons et reculerons en arrière jusqu'à l'instant où nous cesserons d'entendre l'un l'autre. Alors, chacun ira son propre chemin. Comment à passer, je t'ai dessiné, au nord-est, mais ce serait mieux si tu trouves un sentier. Là-bas, il est sept kilomètres jusqu'à l'arrêt d'autobus. L'autobus passe quelques fois en jour jusqu'à ville qui s'appellera bientôt Sergiev Posade. -Et au présent? -Zagorsk. -Oh voilà! Où nous nous sommes rappliqués de Rogatchevo! Et où avons-nous traversé le canal? -Est-ce que tu souviens, tu t'étonnais que la nuit je t'aie menée, les yeux bandés, sur une certaine route asphaltée? Alors, c'était que nous avons traversé le pont près du village Morozki. -Et toi, vers Dmitrov? -Tu as deviné. Là-bas le plus lent train passe jusqu'à Piter (en langage populaire, alors Leningrad, maintenant Saint-Pétersbourg - note d'auteur), mais je contournerai Piter, en descendant à la station Mga. Il fit les bagages, donna lui deux sacs. Dans celui l'un il versa de noix, dans celui l'autre - d'armillaires de miel qu'ils avaient cueillis, donna lui l'argent pour voyage, transporta la sur les épaules à la berge orientale de la rivière et revint à son côté. Tout à coup Inga se ressaisit. -Attends un peu! Ne va-toi pas! Je n'ai pas questionné l'essentiel: comment as-tu appris de moi, ce que j'existe dans le monde? -Il y a six ans, je travaillais au domaine des travaux géodésiques. Une mission à cité Voljsky, située près de Volgograde, était révoquée. Nous chômions et notre équipe était mise pour une commande d'un jour à Moscou dans ta ruelle au cartier Sokol. Tandis que mon coéquipier prenait d'un croquis, j'étais debout avec mire au coin de ta maison et tout d'un coup j'ai entendu comme on te fessait. Alors j'ai pris tel bon buzz! J'ai décidé même à distance regarder cette fille, toi. Cela n'était pas difficile. Je t'ai trouvée répondante à mon goût. Il ne suffit pas de dire comme ça. Je t'ai trouvée le meilleur mon rêve! Néanmoins tu étais très jeune, quoique déjà formée comme jeune fille. "Grandis plus vite, ma belle, et je t'enlèverai" - c'était ma propre décision. J'avais beaucoup d'affaires, mais le temps de bien planifier et préparer l'opération de t'enlever, j'y avais plus que suffisant. -Donc ce mauvais jour-là, où j'étais bien fouettée, se trouve le plus heureux? Quel miracle! Voilà, comme il arrive parfois! Mais il semble que tu fusses plus jeune; est-ce que je t'ai vu par la fenêtre? -Tu n'as pas discerné. J'ai rabattu le chapeau tricoté sur les yeux, en cachant les rides sur mon front, il les y avait déjà alors. Quant à la constitution, j'en ai svelte toujours. Même maintenant, parfois on me crie: "Holà, garçon!", mais si je me retourne, on me présente ses excuses. Inga fut heureuse. Cette information respira une nouvelle vague en prise de conscience de son propre bonheur. Ils se mirent à s'aller lentement en se reculant et continuant la causerie. -Je bien comprends CE que tu as fait pour moi! Si sans toi, j'aurais vécu jusqu'à très âgée, les yeux fermés. Comment à remercier toi? -LUI remercie! - Il leva son index en haut. - Et n'oublie pas à prier Dieu, pour ne se trouver à l'autre côté de barbelés ni toi, ni moi. Tu ne me dois rien. Tu es libre, tu es libre absolument. -Même d'être infidèle à toi? -Tu ne peux point être infidèle à moi. Tu ne peux pas être infidèle à l'Homme, en couchant avec un chien. Avec ceux-là que tu rencontres, même si leur orientation sexuelle coïncide la tienne, tu n'aurais pas en commun outre le sexe. Essaye d'ouvrir leurs yeux, mais n'oublie pas les perles et les pourceaux. En effet, ce sont jaloux-là qui avaient peur de se trouver pis que les autres. Mais je n'en pas peur, en tout cas, je connais ma valeur. -En disant adieux même, dis-moi, comment tu t'appelles! -Je suis un homme de la planète Terre. Mon nom symbolise la vieillesse, et peut-être la sagesse, quoiqu'il n'y a rien de quoi pourrait-on apprendre de nos aînés; ils sont stupides comme une oie, ce sont les suites des Soviétiques. Mon prénom vient du mot «vie» et le nom patronymique - du mot «homme». Cela tu apprendras à Moscou. -Quoi?! -Tu apprendras à Moscou-u! - maintenant il cria, en montant déjà la haute berge de la rivière. -De quelle manière?! Ils reculaient avec précaution en arrière et maintenant cessaient d'entendre l'un l'autre. Et alors, son amoureux, en ressemblant toutes ses forces, cria: -Adieu, Inga! Je t'aime!!! -Adieu, mon amoureux! Prenez soin de toi! J'ai besoin de toi! -Nous nous réunissons à nouveau! Nous devons rencontrer! - Les échoes retentissaient dans toute la forêt.
Le texte original en russe:
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16 AOÛT 2017 - SIGHIŞOARA, ROUMANIE.
On vient de quitter notre second woofing à Richis en Roumanie. Ce qui semblait être à notre arrivée un trou perdu au fin fond de la Transylvanie s'est avéré être une sorte de mini hub touristique caché. C'était un village de contrastes, perdu entre les charettes des tziganes qui transportaient le maïs, les potager et bassecours que l'on devinait derrière les grandes portes des bâtisses saxonnes, les deux bars du village qui accueillaient locaux et étrangers sur fond de reggaeton ou musique traditionnelle et les quelques belles voitures immatriculées Bucarest ou Allemagne.
Dans ce village, composé à 30% d'étrangers de 13 nationalités différentes, le temps semble être bloqué 40 ans plus tôt mais parfois de façon artificielle et forcée. Ici on échange produits du potager : quand tu veux du miel, des tomates, des oignons ou du fromage tu vas dans telle ou telle maison du voisin qui le produit. Une fois sur trois, les gens nous alpaguent en allemand dans la rue. Il y a en effet beaucoup d'allemand ici mais difficile de faire la différence entre ceux qui sont nés ici, ceux qui se sont installés ici et les touristes.
Notre hôte, Cristian est un allemand de Bavière qui s'est établi à Richis on ne sait même pas quand. Il a sa boite de charpenterie traditionnelle et de rénovation et travaille sur des chantiers au gré des allers et venues d'amis, de conpagnons qui sortent d'on ne sait jamais trop où, de volontaires comme nous, et de mes trois employés fixes : Vali, Adrian et Viorel.
Sa maison c'est comme un moulin : les gens arrivent, partent, restent une soirée, viennent boire un verre, travailler, pas travailler, rangent pas la cuisine, débarrassent rien et nous on est un peu au milieu de tout ca, on essaie d'attraper le train en marche.
On travaille en moyenne 4 heures par jour, le matin de 8 à 12. On a fait pas mal de rénovation, un peu de construction, beaucoup de ponçage, grattage et autres remises en formes de poutres, planchers, fenêtres, portes et volets. La plupart du temps on était seuls, on avait pas mal d'autonomie mais parfois on bossait avec les ouvriers et on discutait avec eux. Ils avaient tous une manière d'être un peu attachants, surtout patients avec nous. Ils ont tous déjà travaillé à l'étranger et 2 d'entre eux étaient particulièrement vieux, la soixantaine bien tassée. C'était dû selon Cristian, au fait que y'ait très peu d'ouvriers compétents dans la région.
Un soir, un des anciens amis de Cristian est venu dormir chez nous, et a moitié sous entendu avant de s'arrêter avec un “no comment”, que l'entreprise de Cristian, comme beaucoup d'autres dans la région, avaient des implications économiques et éthiques moyennes. Cristian bosse actuellement sur un chantier de restaurant et chambres d'hôtes à destination des touristes qui appartient à un allemand. De ce qu'on a compris, comme beaucoup d'anciens Compagnons installés, il applique des tarifs qui empêchent les locaux de pouvoir rivaliser.
Ça a été un peu compliqué de partager des choses avec Cristian, c'était assez étrange. Pas une fois il ne nous a demandé ce qu'on faisait dans la vie, si on se sentait bien chez lui, si on avait tout ce qui nous fallait, tout en gardant un air sympathique avec nous. Le rythme de travail était bien mais à côté du travail, il ne faisait pas grand choses pour nous. Il y avait peu d'échange. Il n'avait jamais le temps, il y avait toujours du monde. Jamais on n'a mangé que lui et nous, et quand il y avait des invités, on ne comprenait pas la langue. On cuisinait tous les soirs des repas préparés pour lui, préparait et defaisait la table sans aide aucune. C'était un peu à sens unique, même si des fois on a bien rigolé.
Pour ma part ça a été un peu décevant. Je me suis assez vite mis en avant pour faire comprendre que j'étais motivé et ça a débouché sur un moment gênant où le dernier soir, Cristian insisté pour m'aider jusqu'à la cuisine et me dire “tu sais je pense que tu pourrais devenir un compagnon, je l'ai vu à ta façon de travailler patati patata”. C'était certes très gentil mais maladroit au regard de tous les services qu'on lui avait rendu et du fait qu'il était indifférent et indisponible pendant le séjour. C'était comme si il s'en rendait compte et qu'il voulait se racheter en me faisant ce compliment.
Moi je retournerai bien en Transylvanie.
Mati
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Pierre Rabhi "Nous sommes manipulés par l'insatisfaction et le manque"
Artiste du vivant depuis des décennies dans sa ferme ardéchoise, l'agroécologiste Pierre Rabhi est l'un des principaux contributeurs de la révolution des consciences sur l'environnement. Auteur prolifique, il a récemment créé un fonds de dotation pour développer des projets agro-écologiques. Il nous confie ses espoirs de voir l'humanité se libérer de ses chimères et renouer avec sa nature profonde.
Est-il plus facile de faire avancer les idées écologistes aujourd'hui qu'il y a dix ou vingt ans, où l'espace médiatique semblait moins saturé? Ces idées ont le vent en poupe aujourd'hui. On arrive à une phase historique de la société occidentale. Qu'on le veuille ou non, nous sommes déjà engagés dans une impasse. Cela a été très bien défini par Pierre Fournier , qui disait que «nous ne savons pas où nous allons mais nous y allons». Nous sommes dans un paradigme sans avenir. Il ne faut plus simplement le rafistoler et le réaménager, mais le changer totalement. Lorsqu'en 2002, on m'a proposé de me présenter à la présidentielle, j'avais parlé de décroissance. J'ai finalement remplacé ce terme par «sobriété heureuse». Beaucoup se sont retrouvés dans cette approche, en prenant conscience que l'abondance ne leur donnait pas tant de bonheur que ça.
L'action politique est-elle à la hauteur des défis qui nous attendent, notam-ment les COP21-24? Ces COP sont ridicules. Elles illusionnent les citoyens qui ont ainsi bonne conscience en sachant que des organisations internationales se rassemblent régulièrement et s'occupent du changement climatique. L'écologie n'est pas une politique mais une conscience. Elle doit être enseignée aux enfants dès qu'ils peuvent comprendre. Si les problèmes ne sont pas résolus en chacun de nous, ils ne seront résolus nulle part. Je ne suis pas du tout pour l'écologie politique si elle permet de polluer et simplement d'apporter un petit correctif avec de l'écologie.
Le mouvement Extinction Rebellion, qui essaime dans le monde entier et qui appelle à la désobéissance civile pour pousser les gouvernements à agir contre le changement climatique, estime que la force peut se justifier pour des combats honorables. Partagez-vous cet avis? Je ne suis pas du tout favorable à l'utilisation de la force, sauf s'il y a une légitimité telle qu'on ne peut pas faire autrement. Ce qui détruit le monde actuel, c'est justement cette obsession de la force, qui amène les États à s'équiper toujours plus pour pouvoir résister.
Il y a encore beaucoup de critiques contre le principe de croissance verte et écologique, qui a pourtant le mérite de mettre en mouvement beaucoup d'acteurs de la vie politique et économique... Il y a d'abord une ambiguïté de départ. Je le répète: l'écologie ne doit pas être un parti mais une conscience. Tout le monde est concerné par l'écologie, dans le sens de la vie elle-même. Le problème, aujourd'hui, est de savoir comment les êtres humains vont prendre conscience de leur inconscience et se rendre compte que la nature est leur génitrice, que c'est à elle que nous devons la vie et que cette séparation qui s'est opérée, où l'être humain s'est figé en prince de la création et de la nature, est complètement fausse et n'a aucun sens. Nous sommes des mammifères, qu'on le veuille ou non. Il faut sortir de cette ambiguïté où il y a la nature d'un côté et nous de l'autre. Nous sommes dans une filiation inséparable, avec cette matrice qui nous a donné la vie.
L'écologie n'étant, selon vous, plus compatible avec la croissance du PIB, peut-on dès lors trouver une autre métrique? La croissance indéfinie a abouti à une situation où un cinquième de la population possède les quatre cinquièmes des ressources. On est dans le «toujours plus» et dans une logique de court terme qui ne génère pas de joie. Une logique où l'on doit sans cesse trouver des palliatifs, des antidépresseurs ou des expédients pour combler le vide. Une minorité de la population mondiale dispose de voitures et d'avions mais est-elle plus heureuse? Non. Je vais dans les pays dits «en retard», et j'observe que les gens y sont plus joyeux. Il faut savoir ce que nous voulons. Nous devons nous mettre en phase avec les lois fondamentales de la vie. C'est ça l'écologie.
Comment faire la différence entre la «bonne finance» comme les investissements socialement responsables (ISR) ou le micro-crédit, et la «mauvaise finance»? On ne peut pas imaginer qu'une minorité humaine dispose d'autant de ressources, qui devraient légitimement revenir à l'ensemble de l'humanité ainsi qu'aux autres créatures qui ont aussi le droit de vivre. Il y a un indicateur fondamental qui est le troc. Le principe, c'est «vous avez une ressource que je n'ai pas, vous me la donnez en échange de celle que vous n'avez pas.» Mais ce n'est pas si pas facile, il a donc fallu instaurer un élément représentatif de la valeur de la matière et des services. «Vous me donnez quelques billets et on fait un troc de biens ou d'actions». L'argent était fait pour ça jusqu'à ce que la finance licite se transforme en domination absolue de la finance sur le destin collectif de l'humanité, avec 1.50o milliardaires en dollars sur la planète, ce qui est totalement illicite.
En tant qu'Européens très favorisés, n'agissons-nous pas, nous-mêmes, de façon illicite? Historiquement, l'Europe est le continent le plus pauvre de la planète. L'Afrique est beaucoup plus riche en ressources, mais l'Europe a réussi à prospérer grâce à la colonisation. Elle a amené son génie créateur avec la technologie, mais en termes de répartition des ressources, sans l'importation et sans l'immigration, l'Europe ne s'en serait pas sorti. Sous des apparences de puissance, notre civilisation est la plus faible de l'humanité. Elle repose sur des denrées et des ressources finies, ou absolument centrales, comme l'électricité. Alors que les civilisations traditionnelles pourront continuer à survivre si l'effondrement se poursuit. On pense que la force est du côté de la technologie et la faiblesse du côté des pauvres paysans, mais c'est l'inverse.
Beaucoup ont du mal à dépasser le stade de la culpabilité pour passer à l'action écologique libératrice. Que pouvez-vous leur dire? Nous sommes tous illusionnés. Moi-même, j'utilise une voiture et de l'électricité. Je ne suis pas en marge de tout ça, même si lorsque nous sommes revenus à la terre avec ma femme, il nous a fallu douze ans pour avoir l'électricité. La convergence des consciences doit faire comprendre qu'aujourd'hui le confinement de gens dans les villes est extrêmement dangereux. Nous vivons dans une illusion car nous utilisons des voitures, des TGV ou des avions qui permettent de note déplacer extrêmement rapidement. Et pourtant, nous avons sans cesse l'impression d'être en retard. Notre rapport au temps et à l'espace est biaisé. Les cadences réglées depuis l'origine ont été profondément modifiées. Le retour à la terre permet de revenir à cette conscience du temps réel. Nous n'avons pas conscience du fait que lorsque nous avons de quoi manger, nous soigner, d'un toit et de personnes autour, nous avons tout ce qu'il faut.
Vous expliquez souvent que le partage est absolument vital. Mais les lois de la nature suggèrent que la compétition fait partie intégrante du vivant. (?) Les racines des arbres rivalisent pour un même territoire, leurs branches pour plus de rayons de soleil... Dans le système fondamental que la nature a créé, rien ne se perd et tout se transforme. Il n'y a pas de déperdition. On met souvent en avant la loi de la jungle pour justifier certaines attitudes. Lorsqu'un lion rencontre une antilope, il la dévore, mais il ne constitue pas de stock d'antilopes. Nous avons tous besoin de nous nourrir, c'est un besoin légitime de survie, mais il n'est pas à comparer avec le fait cumulatif, où l'on prend bien au-delà de ce qui nous revient. Les Peaux-Rouges étaient horrifiés de voir les envahisseurs européens tirer sur les bisons depuis la fenêtre de leur train en marche, pour faire de simples cartons, dans un concours d'habileté. Les Peaux-Rouges ne tuaient que par nécessité, pas par plaisir. Les conditions réservées aux animaux confinés par centaines ou milliers dans les abattoirs sont inadmissibles. C'est une forme de cruauté. Pourtant, manger de la viande, je n'ai rien contre, cela existe depuis les origines de l'humanité. On croit toujours que je suis végétarien mais je ne le suis pas.
Interview par Johann Harscoêt pour L'Echo
- - (?) L’entraide, l’autre loi de la jungle Pablo Servigne & Gauthier Chapelle
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Aritz Aduriz : « J'aurais aimé avoir deux carrières »
Aritz Aduriz voulait poursuivre sa carrière d'attaquant à l'Athletic Bilbao. À l'âge de trente-neuf ans, il vient néanmoins d'annoncer sa retraite, après une fin de saison interrompue par une blessure. Rencontre avec l'idole incontestée du club basque, qui avait accordé une interview à la revue Libero au printemps 2019.
Texte Patxo de la Rica, photos David Herranz, traduction Rémi Belot.
Le plus dur, avec une aussi longue carrière, c'est de résister autant d'années avec une telle pression: quelles sont les raisons qui poussent à continuer?
Il y en a mille. Avec Bilbao, la motivation est toujours là, elle est là aussi dans tous les petits moments personnels que tu vis chaque jour. Le simple fait de marquer un but à San Mamés constitue une telle motivation qu'elle se suffit à elle-même.
La compétition en soi est une source de motivation?
Le goût de la compétition est le propre de tous les joueurs de haut niveau. En tout cas, il est très rare de rencontrer des footballeurs qui s'entraînent sans prendre de plaisir, ou que ça laisse indifférents. Il est difficile de s'entraîner sans l'envie de s'investir �� 100%, même si ça peut arriver. La norme chez les sportifs, et je fais partie de ceux-là, c'est se battre pour gagner le moindre exercice à l'entraînement. C'est cette envie qui te motive et te permet de continuer au plus haut niveau.
Dans votre cas, on a presque l'impression que vous aimez plus la compétition que le football…
Oui, je suis à fond dès qu'il s'agit de compétition. Quand j'étais petit, c'était déjà le cas quand je faisais du ski de fond, même si le foot a toujours été ce qui me motivait le plus. Aujourd'hui encore, je continue à jouer au foot parce que c'est ce qui me rend pleinement heureux. J'ai aussi le sentiment que je m'accomplis plus pleinement dans un sport collectif que dans un sport individuel. C'est bien mieux de pouvoir partager des expériences de groupe, profiter ensemble des joies et surmonter les peines avec tes coéquipiers.
« Bilbao sera toujours plus fort avec sa philosophie que sans »
La retraite de footballeur semble une expérience compliquée…
Évidemment, l'idée d'arrêter peut donner le vertige. On a tous cette crainte de passer à une nouvelle vie parce que, depuis tout petit on a été habitué à faire la même chose, avec une routine, toujours entouré de vingt-cinq coéquipiers… Cette relation avec les coéquipiers est ce qui me manquera le plus, cela laissera forcément un gros vide. Mais il faut aussi le voir comme une opportunité de reprendre contact avec des personnes un peu mises de côté pendant de nombreuses années.
Comment un club comme l'Athletic Bilbao peut-il continuer avec cette philosophie si particulière [seuls les joueurs basques peuvent porter le maillot du club]?
C'est un sujet compliqué. Chaque socio ou supporter devrait réfléchir à la façon dont évoluent la société et le club. L'argent et les affaires sont désormais ce qui prévaut dans le football d'aujourd'hui… À Bilbao, ce n'est pas vraiment la priorité, on veut maintenir une certaine philosophie de vie, conserver ces principes liés à la constitution de l'équipe et rivaliser avec tout le monde avec ces valeurs et ce caractère si singulier.
Cette année, il y a eu un débat à Bilbao sur cette philosophie, mais les résultats l'ont finalement fait taire. Quelle est votre position sur le sujet?
Je pense que le débat est légitime, mais… le club est ce qu'il est, et c'est la raison pour laquelle il suscite ce genre de débats, qui dépendent de la façon dont chacun entend cette philosophie. Je crois que si on perd ces principes, on perd l'essence du club. Cela ne signifie pas que nous ne devons pas à réfléchir à une possible évolution du club.
Comment voyez-vous l'avenir du club?
Il va être compliqué parce que l'Athletic ne dispose pas du même vivier de joueurs que par le passé: le taux de natalité a beaucoup diminué au Pays basque, beaucoup plus qu'ailleurs. Nous sommes de moins en moins nombreux et il va donc être de plus en plus difficile d'être compétitif. Peut-être qu'à un moment donné, il faudra adapter certaines règles, ce qui a déjà été le cas tout au long de l'histoire du club. Je ne sais pas dans quel sens, ni comment… peut-être en élargissant les questions de filiation, par exemple en acceptant des joueurs qui sont nés de parents basques, même si eux ne le sont pas… Ce qui est clair, c'est que Bilbao sera toujours plus fort avec sa philosophie que sans.
« Ici, les défaites sont beaucoup plus douloureuses que dans d'autres clubs »
La société évolue, le vestiaire aussi…
C'est sûr. Le vestiaire que j'ai connu en arrivant n'a plus rien à voir avec celui d'aujourd'hui, c'est un autre monde. C'est comme ça parce que la société a beaucoup changé en Espagne. Il y a dix ou quinze ans, Internet et les réseaux sociaux n'existaient pas, alors que nous vivons aujourd'hui dans un monde totalement connecté. Et quand on élargit autant ses horizons, il est normal de perdre des traditions qui durent depuis longtemps. Je pense que, au sein de ma génération, nous ressemblons beaucoup plus à nos parents et grands-parents que les jeunes d'aujourd'hui.
Avez-vous peur que ces jeunes, à cause de ces horizons dont vous parlez, n'aient plus "l'esprit Athletic"?
Je veux croire que ce sentiment existe toujours, et que les jeunes continuent de penser que ce club est différent. Cette année a montré que, dans les moments difficiles, nous étions capables de surmonter les problèmes ensemble et d'aller de l'avant. Je l'ai ressenti cette année, comme je l'avais ressenti au début de ma carrière avec le trou noir du milieu des années 2000 [les saisons 2005/06 et 2006/07 quand les Rouge et Blanc avaient frôlé la relégation], avec un groupe et des supporters qui savent s'unir pour sortir d'une mauvaise passe. J'ai l'espoir que ce sentiment existe encore, y compris dans les catégories de jeunes
Vous êtes un exemple à cet égard: vous avez dû quitter le club par deux fois, mais vous revenez toujours quand on vous rappelle. Vous n'avez jamais ressenti de rancune?
Je ne vais pas nier que j'ai beaucoup souffert d'avoir dû partir alors que c'est ici, à Bilbao, que je me sens le mieux. Mais je suis toujours revenu parce que c'est là que je me sens reconnu. Je me sens beaucoup plus épanoui en me battant pour défendre ces valeurs et cette façon de faire. C'est paradoxal car ma vie a probablement été plus simple au niveau personnel et au niveau du jeu loin de Bilbao, avec beaucoup plus d'insouciance et de calme.
Pourquoi?
Je ressens des responsabilités beaucoup plus fortes ici: les défaites sont beaucoup plus douloureuses que dans d'autres clubs. Par exemple, et c'est un avis que je partage avec d'autres coéquipiers, la chose que l'on craint le plus, ce serait d'être dans l'effectif du club une saison où l'Athletic est relégué.
« Avec Emery, J'ai eu l'impression de passer un diplôme de haut niveau en accéléré »
Cette peur ou cette responsabilité peut-elle être contre-productive? À l’époque de d'Eduardo Berizzo [ancien joueur de l'OM qui a entraîné Bilbao en 2018], on avait l'impression que cette tension ne vous permettait pas d'atteindre un bon niveau de jeu…
Beaucoup de choses se sont produites cette année-là et, parmi elles, il y avait effectivement cette pression. Il prônait un style de jeu extrême, impliquant d'être à fond quelles que soient les circonstances. Dans ce contexte, dès que quelque chose tourne mal, c'est comme un château de cartes: tout s'effondre en même temps. Ce projet était ambitieux, de multiples raisons expliquent qu'il n'ait pas fonctionné. Cela ne veut pas dire que ses idées étaient mauvaises.
Avec Gaizka Garitano, l'actuel entraîneur, c'est en revanche comme si on revenait aux origines de l'Athletic.
Gaizka a essayé de tout remettre en ordre. Il a réussi à nous relancer en nous redonnant confiance, ce dont nous avions besoin. C'est remarquable parce qu'on sortait d'une situation où on luttait pour ne pas être relégués, et désormais on se bat pour une qualification européenne. Il y a eu un débat sur le jeu… On jouerait mal? Les stats disent le contraire.
C'est quoi, bien jouer au football?
Pour moi, bien jouer au football signifie avoir plus d'occasions que son adversaire. Ensuite, on peut débattre du meilleur schéma pour y parvenir: cela peut être d'en concéder peu comme Getafe ou Valence, ou essayer d'en avoir beaucoup comme le souhaitent Paco Jémez ou Quique Setién, dans leur style. Cela peut varier selon les moments du match, ou selon l'adversaire. Bien jouer au football, c'est avant tout savoir s'adapter.
Au cours de votre carrière, vous avez eu beaucoup de bons entraîneurs. Que vous évoque le nom d'Unai Emery?
Je pense que le succès d'Emery résulte de sa capacité d'adaptation, parce qu'il a commencé par un style de jeu très enthousiaste, en voulant toujours aller de l'avant, en jouant au ballon. Et puis il a progressivement équilibré et adapté son style aux équipes qu'il a dirigées. À Séville par exemple, lorsqu'il a remporté ses trois Ligues Europa, je pense qu'il était beaucoup plus sur la défensive, entre guillemets, que lorsqu'il a dirigé le PSG. C'est sa principale qualité.
Quels souvenirs vous avez de lui à Valence?
J'ai eu l'impression de passer un diplôme de haut niveau en accéléré. Je venais d'équipes qui, à l'époque, ne jouaient pas les places européennes – tant à l'Athletic, qui traversait alors une mauvaise période de son histoire, qu'avec Majorque (même si nous avons frôlé une saison la qualification en Ligue des champions). Je suis donc arrivé dans une équipe qui venait de jouer plusieurs Ligues des champions consécutives. Je me souviens d'une ville avec des supporters et des médias très exigeants qui ont fait de mon passage une expérience très positive.
« Marcelo Bielsa est un authentique génie de ce sport »
Pendant ce temps, l'Athletic a vécu une très bonne période, avec une finale de Coupe du Roi en 2008/09 et une finale de Ligue Europa en 2011/12. Cela vous a rendu un peu jaloux?
J'en ai surtout été très heureux, parce que j'avais beaucoup d'amis au club et que j'ai pu assister à la finale de la Coupe jouée à Mestalla face à Barcelone. Alors, bien sûr, j'étais aussi un peu envieux parce que j'aurais aimé vivre cela avec l'Athletic, cette rencontre qui était un peu un match entre David et Goliath. Gagner un titre avec l'Athletic, c'est mille fois mieux que de participer ou de gagner la Ligue des champions avec une autre équipe.
Finalement, vous revenez à Bilbao, et c'est Marcelo Bielsa qui dirige l'équipe…
Marcelo Bielsa est un authentique génie de ce sport. Bien qu'elle ait été très difficile, c'est l'année où j'ai le plus appris et où j'ai le plus progressé techniquement. C'est lié à la façon dont il conçoit les entraînements, basés sur une analyse totalement individualisée de ton jeu. Tu touches aussi beaucoup plus le ballon, sans doute vingt fois plus que tout ce que j'avais connu jusque-là. Il avait mis en place une vingtaine de combinaisons de jeu, chacune avec son propre nom, que nous devions répéter tout au long de la saison. Les mêmes exercices à chaque entraînement…
Au-delà de l'aspect footballistique, on voit assez vite que Bielsa est un homme différent, particulier, capable par exemple de laisser marquer un but à l'adversaire parce qu'il pense que c'est la chose la plus juste à faire [1]…
Je n'ai pas été surpris par ce geste. Et je pense que c'est un geste extraordinaire, difficile évidemment, mais totalement exemplaire. Le fair-play est une notion importante dans le football, et c'est très clair pour Marcelo. Aujourd'hui, on insiste évidemment sur la nécessité de gagner, mais Bielsa est un exemple pour comprendre que gagner n'est pas tout et qu'il est encore plus important de savoir comment on gagne.
Après Bielsa, c'est Valverde qui a pris le relais.
Oui, c'est l'entraîneur avec lequel j'ai joué le plus grand nombre de matches, car je l'ai eu à l'Athletic lors de mes débuts et ensuite à la fin de ma carrière. C'est aussi celui avec lequel je me suis senti le mieux du point de vue du jeu, et que j'ai le plus apprécié. Il était difficile d'imaginer que je serais capable de marquer plus de vingt-cinq buts en moyenne par an, parce que je n'y étais jamais parvenu de ma vie. Il m'a donné de la confiance et de la réussite au-delà de mes espérances, car je pensais que ces résultats étaient réservés à des joueurs avec d'autres qualités que les miennes.
« Perdre une finale, ça ne peut pas être le pire moment. Il est bien pire d'être relégable avec Bilbao »
Avec lui, vous avez également vécu la victoire 4-0 contre Barcelone lors du match aller de la Super Coupe à San Mamés, que vous avez finalement remportée. Est-ce le meilleur match de votre carrière?
Pas en termes de jeu, loin de là. J'ai marqué trois buts, mais mon sentiment est que je n'ai pas très bien joué. Bien sûr, il a une place importante dans ma carrière, parce que c'était une finale, parce qu'on a gagné 4-0 et parce qu'on a remporté un titre sur une rencontre aller-retour contre le Barcelone de Messi. Mais, en fait, je pense que le véritable moment inoubliable, c'est lorsque nous avons égalisé à 1-1 au match retour au Camp Nou, parce qu'on savait être sur le point de remporter un titre face à l'une des meilleures équipes de l'histoire.
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Dans ce même stade, quelques mois plus tôt, vous aviez également vécu l'un des pires moments de votre carrière en vous inclinant 3-1 en finale de la Coupe du Roi contre le Barça.
Non, non, perdre une finale, ça ne peut pas être le pire moment. C'est un coup très dur mais, entre guillemets, c'est ce à quoi on s'attend quand on joue face à une équipe comme le FC Barcelone, qui possède le meilleur joueur de l'histoire. La frustration serait plus grande si vous jouiez contre une autre équipe, mais contre le Barça de Messi, c'est finalement un peu normal de perdre. Il est bien pire d'être relégable pendant des semaines avec Bilbao: perdre encore un match quand tu sais que l'Athletic n'a jamais été relégué… Voilà, c'est ça qui craint vraiment.
Vous avez encore quelque chose à faire dans le football?
J'ai toujours regretté de ne pas avoir pu jouer à l'étranger, surtout dans le championnat anglais, qui m'a toujours fasciné par la passion populaire qu'il suscite, par la vitesse du jeu, par les débats qu'il fait naître, pour tout ce qu'il représente… La Premier League a toujours été dans mon viseur. Il est trop tard désormais. Il m'arrive de me dire que j'aurais aimé avoir deux carrières: une pour jouer à Bilbao, qui est le club qui m'a toujours comblé, et une autre pour tenter cette expérience. Et puis, bien sûr, j'ai toujours dit que pouvoir célébrer un titre avec Bilbao, et faire sortir le bateau [pour la parade de victoire sur le fleuve] était la plus grande aspiration de ma carrière de footballeur.
[1] Lors d'un match contre Aston Villa en 2019, il demande à ses joueurs d'encaisser volontairement un but après en avoir marqué un alors qu'un adversaire était blessé.
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Eliane Radigue - Transamorem - Transamorem (Important Records, 2011)
Petit sifflement strident inoffensif que tu crois. Survolé par un vaisseau spatial. On est dans x files ou dans un salon parisien ou autre, en 1973. A gauche un petit clic régulier, au début je croyais que c'était un craquement extérieur à la musique, mais non pas du tout.
C'est marrant parce que réflexion faite, un chat intelligent ferait probablement ce genre de musique qui mélange infra ronron et couinement strident régulier. Les chats aiment les infraronrons.
Ok petite précision : il y a un seul morceau, il dure 1h et 7 minutes. C'est un lac ronron de une heure et sept minutes.
Un lac calme à première vue mais approche toi tu verras l'eau onduler micro + la marée.
A 4 minutes à peu près un autre OVNI quitte l'hyper espace pour se planter juste à côté de l'autre. Autant te dire que ça ronronne de plus belle. La souris est toujours là. Elle n'est pas vraiment une souris. C'est juste pour te donner une idée. En réalité, c'est juste la résultante d'un mini frottement quelque part dans la machinerie de ces vaisseaux géants. Ou un sifflement, plutôt.
Il y a des petits déphasages. Le sifflement est constant par contre le psycho ronron frotte c'est normal il y en a plusieurs ils ne sont pas tous identiques, il faut dire qu'on parle là d'une technologie des années 70. Et puis Eliane essaie de te raconter quelque chose, tu dois être attentif aux petites subtilités. Par exemple là à 9 minutes, petite agression aigue désagréable. Pourquoi ? Est ce que c'était voulu d'ailleurs ? Je sais pas. Honnêtement, le son est moins agréable que dans mes souvenirs. Et puis il y a un sacré déséquilibre entre le canal gauche et le canal droit, sur des enceintes c'est ok mais ok casque, ouille ouille ouille. C'est comme si mes deux hémisphères étaient découpés séparés de force alors que j'ai besoin des 2 ! Quelle violence ! Ce disque est violent. Il n'a pas l'air comme ça, mais c'est brutal. Il faut de la force mentale pour l'endurer d'une traite.
Toujours à gauche, un clic. J'aurais bien aimé qu'il n'y ait pas de clic.
Ecouter un disque d'Eliane Radigue, c'est une expérience pas ordinaire. Ça demande de la volonté, de la concentration, et il faut savoir écouter son corps, parce que je crois que l'essentiel se joue à la jonction entre l'esprit et le corps. C'est de la musique subliminale, elle ne s'adresse pas à ton Moi. Ton moi n'est pas capable de comprendre, il est aveugle, et bête. Il n’entend qu'un vulgaire sifflement, une basse ronron, un truc statique sans intérêt. Sauf que dans ta tête, il y a plusieurs strates, n'est-ce pas. Ton mental, c'est la partie émergée de l'iceberg. Tu es bien plus que ton mental. Ton âme est autrement plus sensible, elle détecte des signaux subtils, mais les messages qu'elle te renvoie sont eux mêmes très subtils. Tu dois apprendre à les sentir. Subtil, c'est le maître mot. Une personne est éveillée quand elle sait observer les phénomènes subtils qui la parcourent. Ce disque est un bon entrainement. Assieds toi, la colonne vertébrale bien droite, ferme les yeux, laisse ces vibrations t'envahir. Ne pense pas trop. Observe comment le turbo ronron agit sur ton organisme. Ton cerveau et ta peau et tes organes sont massés par les enceintes. Il s'agit bien d'une action physique avant tout. C'est pas une Idée qui te fait du bien ici. C'est pas la 9e symphonie de Beethoven ou les variations Goldberg. Ici la musique est comme une masseuse Thaïlandaise qui aurait appris à te papouiller le corps astral.
Je me demande à quoi sert ce sifflement strident. Ce craquement à gauche. Ce déséquilibre spatial. Je sais qu'en concert, Eliane aime disposer ses sources sonores en X pour que tout l'espace soit sonorisé de la même manière. Il me faudrait peut être un autre jeu d'enceinte. Peut-être qu'il n'est pas censé y avoir de gauche et de droite. Peut-être que je m'y prends mal.
Ce morceau prend vraiment son temps. Il faut savoir apprécier le son qui te parvient sur le moment, et surtout ne pas anticiper ce qui va suivre. L'immersion doit être totale sinon ça ne marche pas. Mais les efforts sont payants : tu te sens bien, c'est clair.
Ce turbo ronron tournoie dans les airs, du fait de son déphasage. Je suis fox mulder. je me situe actuellement dans le désert du nouveau mexique, et je contemple du sol un gros objet noir qui flotte immobile dans le ciel. Autour de moi l'espace temps est un peu chamboulé, les lois de la physique ramollissent comme une montre surréaliste. Le temps n'existe plus, je flotte dans un présent perpétuel où mon corps est comme un long fil reliant ma naissance à ma mort. un être aux dimensions infinies se déplaçant avec aisance dans les 4 dimensions, pour l'éternité. Quand j'écoute ce disque, je ne suis plus Guy-Jean, je suis un lac. Je m'étale, j'ondoie, je reflète.
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J'ai dépassé la moitié. Toujours presque aucun changement. Je pensais que le paysage serait un peu plus bariolé, j'ai en tête ces longs rouleaux de partition où chaque potentiomètre du gros synthétiseur est représenté sur une ligne. Ce sont de jolis objets d'ailleurs. Donc la; Transamortem Transamorem, bof pas grand chose. Ou alors je suis pas assez attentif. Ah si à 40 minutes et 40 secondes environ, et pendant une demi secondes, le sifflement a changé. Mais était-ce volontaire ? En partant du principe que oui, à quoi ça a servi ? Peut-être, à faire parler les bavards. Ou plutôt, à réveiller les endormis, comme un coup de kyosaku sur les épaules. Oh puis quelques minutes plus tard, il se passe la même chose. Je dois dire que ça réveille un peu. Je m'étais presque assoupi. Comme dans la méditation zen, le piège c'est l'endormissement. C'est pour ça qu'il faut garder les yeux ouverts, et maintenir la posture juste. La colonne droite tendue vers le ciel, la tête comme accrochée au plafond avec une ficelle nouée au sommet du crâne.
Non, cette musique ne peut pas s'écouter n'importe quand. Vous allez me dire : comme toutes les musiques. A chacune son lieu, son moment, son occasion. Son rituel, serais-je tenté d'ajouter. Il s'agit d'une forme de méditation, dans le cas de ce disque. Il ne faut pas systématiquement méditer avec une musique de fond aussi lacustre soit-elle. De temps en temps, oui, à titre d'expérience. C'est comme le sexe dans un lieu inhabituel. Sous les pins, à l'océan, par exemple (se munir d'une serviette de plage, de préférence). La musique d'Eliane Radigue est donc quelque chose qui doit rester rare, dans ta vie. Tu ne vas pas l'écouter en boucle comme un album de Sonic Youth, des Beach Boys ou de Carly Rae Jepsen. Non la musique d'Eliane Radigue est comme une étoile filante, une éclipse de lune, une soirée de nouvel an réussie. Un instant précieux, qui restera gravé éternellement dans ta mémoire, mais dont les occurrences restent exceptionnelles. C'est exactement ce que dit Brandon Lee, ce grand philosophe mort trop tôt, dans une interview sur le tournage de The Crow. Paix à son âme.
(petite parenthèse : je me rends compte qu'en levant la tête et en regardant vers le plafond, j'entends un bruit que je n'entendais pas jusque là, une rapide pulsation très aigue, comme un language extraterrestre de film hollywoodien des années 90 avec Will Smith. C'est troublant : ce son parvenait à mes oreilles jusqu'à maintenant, est-ce qu'une partie de moi immergée l'a reçu et décodé ? Maintenant, j'ai juste envie de regarder au plafond jusqu'à la fin du disque mais ça risque d'être délicat pour taper sur mon clavier.)
Je sens un reflux imperceptible. On s'approche de la fin on dirait. C'est vraiment très subtil comme la course du Soleil. Les ombres s'allongent s'allongent s'allongent. L E N T E M E N T. Ou alors j'ai rêvé, je sais pas. Cette musique possède une inertie incroyable, le meilleur hand spinner du monde ne peut pas rivaliser. Bref. Le Soleil est de plus en plus bas sur l'horizon. Je peux le voir avancer à vue d'oeil maintenant. Le ciel se teinte de rouge, et puis le disque finit par toucher l'horizon, il s'enfonce dans des sables mouvants, pris au piège, la pénombre s'installe, les insectes nocturnes se réveillent, tranquillité, sérénité, tu es arrivé, tu es chez toi, tu es arrivé, tu es chez toi.
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Mariage Arrangé (pt2)
Arme sur glissée dans la jarretière. Cheveux serré dans une tresse. Corps serré dans un corset. Habillé dans une robe qui ne lui ressemblait pas. L'image dans le miroir n'était pas elle. Ce n'était pas Morganna Holmes. C'était une potiche, qui avait été enlisé dans un mariage arrangé. Et pourquoi ? Parce qu'ils épongeaient encore des dettes vieilles d'un siècle. Elle était née en sachant que sa vie serrait voué aux Winchester, et protéger les Watson faisait partie de sa mission secrète... mais comment pourrait-elle protéger quelqu'un alors qu'elle ignorait ou il était ? Elle avait été taillé pour le meurtre. Elle avait été entraînée pour ça... mais quand Tyler Watson avait décider d'intégré l'école de Police, elle l'avait suivie. Sans jamais se plaindre. Aujourd'hui elle regardait son reflet … Est-ce que c'était aujourd'hui, ce jour, ou elle cessait de vivre sa vie par procuration … ? Ou elle cessait de vivre la vie que Tyler avait décider de mené ? Elle enfila ses chaussures a talons, quand on vint frapper à sa porte.
Un homme lui ouvrit, un sourire a fossettes l'accueillant avec tendresse. La jeune irlandaise s'assit sur le lit et fixa l'homme qui posa un carton à chapeau sur le bureau. Il en sortit un voile et vint doucement le poser sur les cheveux de la jeune femme. Puis, en le voyant dans le reflet, Morganna écarquilla les yeux.
« Namjoon ? » souffla-t-elle
« Oh … you remember me... » dit Namjoon doucement
« Why ? » demanda-t-elle
« You are gonna get married... i'm just delivering the veil. » dit Namjoon simplement
Morganna enleva le voile et se tourna vers lui pour lui faire face. Ces yeux trahissait la douleur qui le rongeait. Il caressa la joue de la jeune femme.. Elle se recula, alla fermer la porte a clef et la bloquant du bureau. Namjoon haussa un sourcil.
« Je ne quitterais pas cette pièce sans que tu ne m'ait expliqué pourquoi ce n'est pas toi que j'épouse. » fit-elle en se retournant
« Elrick pensait qu'un assassin serait plus adapté pour toi... » dit Namjoon
« Et toi tu as accepté sans un mot ? » demanda-t-elle
« Je croyais que tu n'en avais plus rien a faire de moi... » dit Namjoon
« Bien. » Morganna bougea le bureau « Au moins je sais. »
« Pourquoi tu dis ça ? » fit Namjoon
Mais Morganna était déjà sortie de la chambre. Namjoon la suivit en silence quand elle entra dans la salle pour voir Jungkook. Un homme très beau, des yeux rieurs et un sourire amusé. Il semblait musclé et bien fait de sa personne. Peut-être qu'au moins, lui n'allait pas assumer qu'elle n'avait aucun sentiment... Elle s'approcha de lui et attrapa son col pour l'embrasser avec passion. Lentement Jungkook lui répondit, caressant sa jambe. Quand il y découvrit le revolver, il sourit dans le baiser. Il recula ses lèvres et caressa la joue de Morganna qui souriait. Même si elle l'avait fait par vengeance, elle ne s'en plaignait absolument pas. Son mariage allait être intéressant avec cet homme. Surtout si il embrassait aussi bien un peu plus bas...
« Euh... » le pauvre officiel ne semblait pas comprendre
« Je signe ou ? » demanda Jungkook
« Euh là ... » montrant le document
« Moi aussi ? » demanda Morganna
« Euh oui .. » marmonna l'officiel
Les deux signatures furent apposés et les deux quittèrent la salle. Morganna l'embrassa avec passion dans l'ascenseur alors que Namjoon la regardait de loin le regard blessé. Et le regard vert pâle brillait de satisfaction. Finit la vie par procuration.
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« Si on m'avait dit que j'épouserais une fliquette... » souffla Jungkook en embrassant les reins de Morganna
« Mon père est le meilleur assassin des Winchester. » dit Morganna « Il m'a entraîné pour tuer, mais un vieux pacte m'a fait quitter mon vrai métier pour devenir flic. » Elle sourit et se tourna pour caresser les cheveux de Jungkook « Pas encore fatigué ? »
« Fatigué ? Avec un seul round... vous me vexer mademoiselle. » dit Jungkook
« Madame, jeune homme. Madame. » dit-elle en le plaquant dans le lit.
Elle vint le plaquer dans le lit pour s'asseoir sur ses hanches et se laisser glisser le long de ce membre déjà redressé. Il l'avait fait sienne quelques minutes plus tôt... maintenant c'était elle qui le faisait sien. Des mouvements lents... des mouvements ample, qui faisait presque grincer des dents Jungkook, mais il avait eut son corps... alors autant laisser cette sublime femme, lui faire l'amour. Et qu'elle était douée. Chaque mouvement était calculé pour le plaisir partagé et ses mains qui caressaient son torse … le rendait petit a petit dépendant de son touché. Il aimait sentir ses mains sur lui, il aimait sentir ses doigts tracer ses abdominaux. Il aimait le contact de sa peau... Cette femme était magique. Morganna gémissait en se mordant les lèvres. Depuis combien de temps n'avait-elle pas eut autant de plaisir ? Jungkook était bon. Trop bon. La jouissance était extraordinaire et doucement elle se sépara de son tout nouveau mari pour se laisser tomber dans le lit et se coucher contre lui avec un grand sourire.
« J'ai probablement le meilleur mari de tout ceux envoyer par la Winchester. » dit-elle doucement
« Je suis bon a ce point là ? » demanda Jungkook en riant
« Oh tellement mieux que bon » dit-elle en souriant
« Je te retourne le compliment ma chère. » dit-il tendrement.
« Dormons un peu, nous partons pour les caraïbes dans quelques heures. » dit-elle
Jungkook embrassa doucement la jeune femme et vint la couvrir du drap de satin avant de fermer les yeux. Les caraïbes avec la femme qu'il avait voler a son leader... ouais ça sonnait bien...
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Quitter Londres, quitter sa sécurité, quitter ceux qui l'avaient élever comme des vrais pères... C'était un déchirement pour la jeune femme. Elle qui n'avait plus ni père ni mère devait aujourd'hui dire adieu à son enfance, traverser le monde pour le bien de la famille. Ce qu'elle ne comprenait pas, c'est qu'il avait été choisit pour son frère, le même destin que pour elle. Elle ne comprenait pas les projets de son Oncle et son mari. Pourquoi séparer la famille à tel point ? Pourquoi l'affaiblir sans cesse ? Qu'avaient-ils derrière la tête ? Elisa était assise devant sa coiffeuse quand la porte s'ouvrit assez violemment. Un jeune homme avec une casquette se trouvait dans l'entrée. Ça tranchait avec son costard cravate gris ligné et sa chemise bordeau.
« Owh shit ! » s'écria-t-il
« Can I help you ? » demanda Elisa en se levant
« Hi ! I'm Jackson... I was looking for the guy... wich you aren't ... fuck... » marmonna Jackson
« He is just one room away. Here's it's room 42, Tobias is in room 41. » dit Elisa en souriant
« Oh my god... I'm sorry ! » dit-il
« Jackson... » une voix douce arriva et entra dans la salle « Jaebum t'as pourtant envoyé t'occuper du jeune homme ? »
« … Ouais .. euh c'est en face hein ? » demanda-t-il
« 41 c'est en face oui.. » dit la dame qui entra. « Et enlève ta casquette à l'intérieur. » fit-elle tendrement.
« Oui Madame Wang » fit-il bougon malgré un sourire satisfait en enlevant sa casquette pour la donner à la dame.
« Merci, Monsieur Wang. » fit-elle en fermant la porte derrière elle.
Elisa regardait cette femme. Elle était somptueuse dans un kimono design et moderne, ses longues cheveux noirs remontés dans un superbe chignon agrémenté de parures plus traditionnelles. Ce qui frappait, c'était ces somptueux yeux typé asiatique bleu clair, brillants. Elle était magnifique. Elisa se regarda et baissa la tête. Elle pouvait pas rivaliser avec une telle beauté. Son regard se posa sur la glace et elle soupira longuement. La belle dame au kimono, tira un fauteuil pour s'installer à coté d'elle. Elle caressa les cheveux roux flamboyant de la jeune femme qui soupirait un peu.
« Je ne serais jamais aussi belle que vous. » dit Elisa en soupirant
« Ah je suis bien d'accord. » dit-elle doucement « Tu as beaucoup plus que moi. »
« Vous plaisantez ! » dit Elisa en se redressant « Regardez-vous, regardez moi... »
« Justement, le regard qu'on pose sur soi-même diffère souvent de ce que voient les autres. » dit-elle doucement « On pose toujours un regard plus critique sur soi-même. » Elle sourit tendrement « Et je t'assure... tu n'as pas besoin de tout ça. » dit-elle en montrant la montagne de maquillage.
Elle attrapa une poudre translucide et un gros puff, pour doucement poudré le visage de la jeune femme. Avec douceur elle vint la maquiller. Un poil de blush rosé, un peu d'enlumineur rosé et un maquillage des paupières très doux, un dégradé d'un crème vers le rosé couronné d'une bonne couche de mascara, puis d'un rouge à lèvres liquide, rose poudre brillant. Elle brossa doucement l'épaisse masse de cheveux bouclés de la jeune rouquine et enfin, quand elle eut finit, elle y glissa le peigne décoré qu'elle avait là. La jeune femme au kimono se pencha au dessus d'elle et sourit.
« Là... tu es exquise... » dit-elle doucement
Et en ouvrant les yeux... Elisa n'y crut pas un instant. Cette femme l'avait transformé en si peu de temps et avec si peu de maquillage... Elle leva les yeux vers cette femme qui sourit alors qu'elle se reculait vers la robe.
« Vous êtes une magicienne... » dit Elisa en clignant des yeux.
« Ma grand-mère était une Geisha très connue... pour autant je ne pense pas être douée de pouvoirs magiques. » dit doucement la dame « Au faite, vu que nous allons vivre dans la même maison, peut-être qu'on pourrait laissez tomber les politesses ... »
« Élisabeth Éléonore Ewan Charles Henry Winchester deuxième du nom. » bredouilla Elisa « Mais on m'appelle Eli ou Elisa... » marmonna-t-elle.
« Asuka Wang, née Amano, du Clan Amano » dit-elle doucement
« Mais le clan Amano a été détruit... » dit Elisa « …. par nous. »
« Et je vous en suis reconnaissante. La destruction du clan m'a permis d'épouser l'homme que j'aime. » dit Asuka doucement « Et cette robe.... C'est un maigre payement en gentillesse... pour ma liberté. »
Asuka enleva lentement le drap qui recouvrait la robe. Eli sursauta en voyant la robe. Quelle beauté, elle semblait sortie d'un conte de fée... d'un Disney. Asuka l'aida a enfiler cette robe sortie d'un conte de fée et quand Asuka plaça le voile dans ses cheveux... Elisa n'en crut pas ses yeux. La robe de princesse dont elle avait rêver... elle la portait... Elle était cette princesse dont elle rêvait le soir quand elle était enfant. Asuka se recula doucement et prit la main de la jeune fille pour l'emmener vers la salle du mariage.
Asuka fit signe a Elisa d'attendre devant la porte. Asuka entra dans la salle et frappa dés l'entrée Bambam qui ricanait, mais se calma avec le coup d'Asuka. Elle s'avança vers l'autel et redressa le nœud papillon du marié avant de ressortir et d'ouvrir la porte en grand. Tout le monde eut le souffle coupé par cette femme et Asuka sourit en s'adossant au mur, alors que Jackson et Tobias arrivaient. Jackson se glissa dans le dos de son épouse pour l'enlacer, alors que Tobias restait près de la porte a regarder Elisa. Elle avança avant de trébucher et de tomber dans les bras de l'homme qu'elle allait épouser.
« C'est ce qu'on appelle tomber amoureux ! » lança Bambam « AOUTCH ! Jaebum ! Asuka m'a lancer une aiguille dans le cul ! »
« Tu n'as qu'à te taire. » siffla Jaebum très tendu.
Elisa caressa doucement la main de l'homme l'avait rattraper avant de se redresser et de lui sourire. Il se pencha vers elle et murmura doucement 'Vous êtes sublime'... Puis en se reculant avec un sourire charmeur.
« Je suis Mark. » dit-il simplement
« Elisabe... » Elle se mordit la lèvre en souriant « Elisa ça suffira » dit-elle doucement
« NOUS SOMMES REUNIS EN CE JOUR !!! » hurla l'officiel avant que Jaebum ne lui braqua un flingue sur la tempe. «.... pour le mariage de Mark Tuan et Élisabeth Éléonore Ewan Charles Henry Winchester II » dit-il avec une toute petite voix.
« Mieux. » grogna le leader.
« Mark Tuan accepter vous d'épouser Élisabeth Éléonore Ewan Charles Henry Winchester II ? » demanda-t-il d'une toute petite voix
« Oui. » dit Mark en riant, ayant vu sa future épouse pâlir en entendant son nom.
« Et vous.... Elisabeth- »
« OUI ! » le coupa Elisa en rougissant.
« Je vous... déclare- »
Mais Mark avait déjà embrassé Elisa avec tendresse. Doucement il l'emmena hors de la salle avant de saluer Tobias qui attendait son tour. Elisa enlaça son frère avant de suivre son mari.
Étais-ce le début de son conte de fée maintenant qu'Asuka avait fait d'elle une princesse ?
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Une fois, Albert Einstein a dit " tout le monde est un génie"
Mais si tu évalues un poisson sur sa capacité à grimper à un arbre, il vivra toute sa vie en pensant... Qu'il est stupide.
Mesdames et Messieurs,
Aujourd'hui comme accusé, nous avons M. l'Education Nationale,
En plus de forcer des poissons à grimper aux arbres, il les fait descendre! Pour qu'il fassent le marathon.
Dis-moi, M. l'Education Nationale
T'es fier de ce que tu as fait à ces mômes?
Transformant des MILLIONS de personnes en robot!
Et tu trouve ça drôle?
Sais-tu combien de mômes s'identifient à ce poisson ?
Ils sont allés a l'école. Puis ils n'ont pas trouvé leur vocation dans la vie, car ils ont fini par croire qu'ils étaient stupides et inutiles !
Mais il est temps de répondre de tes actes, j'invite M. l'Education Nationale, à venir assumés la cause de ce monde sans vie !
Et je l'accuse d'avoir "tué" la créativité, l'individualité et d'avoir abusé intellectuellement de certains mômes.
C'est une ancienne institution qui a traversé les temps.
Voilà votre honneur j'en ai finis avec mon introduction.
Je vais maintenant vous montrer les preuves de ce que j'avance;
Vous voyez un téléphone de nos jours ? Maintenant regardez a quoi ressemblait un téléphone il y a 150 ans.
Bluffant non? passons,
Vous voyez une voiture d'aujourd'hui ? Maintenant regardez a quoi ressemblait une voiture il y a 150 ans.
Encore plus bluffant non? passons,
Maintenant regarder une salle de classe de nos jours, et celle d'il y a 150 ans.
C'est honteux ! En l'espace de plus d'un siècle... Rien n'a changé !
Tu dis préparer les élèves pour l'avenir? Mais en voyant ça je dois te demander,
Tu prépare les élèves pour l'avenir? Ou le passé?
Car j'ai fouillé dans ton passé, ton but était de préparer les personnes à bosser dans les usines,
Ce qui explique pourquoi on s'assoit par rangée en classe, et tu leur dis de lever la main s'ils veulent parler, avec une courte pause pour manger,
et pendant 8h d'affilée tu leur dis quoi penser!
Oh en plus! tu les fais rivaliser entre eux pour obtenir un A, une note qui à la base sert a évaluer la qualité d'une viande !
Je comprend ! Cétait comme ça avant ! On a tous un passé. Et je me prends pas pour Gandhi !
Mais aujourd'hui on a plus besoin de fabriquer des "robots", le monde a évolué !
Aujourd'hui on a besoin de personnes créatives, des gens qui innovent qui pensent par eux-mêmes, et qui ont la capacité de travailler tous ensemble !
Tous les scientifiques sont d'accord qu'on a tous des cerveaux différents, et tous les parents avec plus de 2 enfants le confirmeront
Donc silteplait, explique-moi pourquoi tu traites tous ces élèves comme s'ils étaient des cookies ou des casquettes ?
En leur obligeant à se conformer tous aux mêmes standards de merde !
Désolé votre honneur ! Mais si un docteur prescit à tous ces patients le même médicament ce serait une tragédie ! Beaucoup d'entre eux deviendront malade !
C'est ce qui est en train de se faire dans notre système éducatif ! Le traitement est inadapté !
Un professeur se tient devant 20 élèves, qui ont tous différents points forts besoins, talents et rêves !
Et tu leur enseignes les mêmes choses, de la même façon ? C'est horrible.
Mesdames et Messieurs, ceci n'est pas du tout équitable !
C'est certainement l'une des pires infractions pénales de l'humanité qui ait été commis.
Et maintenant parlons de comment tu traites tes employés ! C'est une vraie honte...
Les professeurs ont certainement l'un des plus importants jobs du monde, et ils sont sous payés???
Soyons honnêtes ! Les profs devraient être autant payés que les médecins.
Car un docteur peut faire une chirurgie cardiaque, et sauver la vie d'un enfant mais un vrai prof peut toucher le coeur de cet enfant !
Et lui permettre de vraiment vivre ! Les profs sont en fait des Héros, mais sont souvent blâmés ! Mais ils ne sont pas le problème.
Le systéme ne leur donne pas beaucoup d'options, et le programme éducatif est dicté par un groupe de personnes.
et la plupart d'entre eux n'ont jamais enseigné un seul jour de leur vies.
Ils font passer des tests standart, ils pensent que ces tests standart et QCM peuvent prédire si une personne va réussir ou non
C'est tout simplement RIDICULE !
Enfaite ces tests sont trop grossiers pour être encore utilisés, et on devrait les abandonner.
Mais, ne me croyez pas sur parole, écoutez plutôt ce que dit Frederich J. Kelly, c'est lui qui a inventé cette forme de test
Je cite : " Ces tests sont trop grossiers pour être encore utilisés et sont a abndonner"
Mesdames et Messieurs,
Si on continue sur cette voie on court vers la catastrophe, je n'ai pas beaucoup de foien l'éducation nationale, mais j'ai foi en l'humanité.
Et si on peut améliorer notre couverture santé nos voitures, et même nos réseaux sociaux, c'est notre devoirs de faire la même chose pour notre
systéme éducatif, il faut faire évoluer, le changer et chasser cette mentalité scolaire, car c'est INUTILE !
Sauf si on travaille pour aider chaque élève à développer son propre potentiel
C'est ça qui doit être le devoir d'un prof. Plus d'enseignement général ! Mais aidons chaque enfant à développer sont propre potentiel !
Oui, les maths sont importants, mais pas plus que l'art ou la danse
Donnont à chaque don les mêmes chance de se développer, je sais que ça parait utopique,
Mais des pays comme la Finlande obtiennent des résultats incroyables ! Ils ont des journées de cours courtes.
Les profs gagnent bien leur vies, les élèves n'ont pas de devoirs maisons, ils privilègient plus de travail d'équipe !
Au lieu de faire rivaliser les élèves entre eux, mais vois-ci une autre chose a savoir,
Le système éducatif finlandais a de meilleurs résultats que n'importe quel pays dans le monde,
Mais continuons, même si les élèves représentent 20% de notre population, ils représentent 100 % de notre avenir.
Donc ! n'interféront pas avec leurs rêves, en leur disant ce qu'ils peuvent accomplir ou non, c'est en ce monde que je crois.
Un monde ou les poissons ne sont plus forcés de grimper aux arbres.
J'en ai finis avec ma démonstration.
Gabriel Tellier
" Pensez différemment et osez votre vie "
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