#faut clairement être un sorcier
Explore tagged Tumblr posts
Text
j'suis là à me débattre avec les mots, à essayer de donner corps aux émotions de mon perso, rendre honneur à mon ship à la seule force de mon talent boiteux, et meanwhile t'as marguerite yourcenar qui te pond un truc du genre:
“Vous ne saurez jamais que votre âme voyage / Comme au fond de mon cœur un doux cœur adopté / Que la beauté du monde a pris votre visage / Qu’un peu de votre voix a passé dans mon chant.”
#comment qu'on rivalise avec ça?????#UN PEU DE VOTRE VOIX A PASSÉ DANS MON CHANT#AAAAAH#c'est si beau#y a des auteurs il faut sérieusement qu'ils chill#parce que pouvoir écrire l'amour comme ça sans en faire trop#faut clairement être un sorcier#une autre de mes quotes préférées#elle est hyper connue mais bon#simple et pourtant diablement efficace#c'est bien entendu de jane austen#'If I loved you less I might be able to talk about it more'#bref#ce post est un éloge aux belles plumes de la littérature#qui savent en quelques mots si bien placés nous percer le cœur#snif#blabla
15 notes
·
View notes
Text
Dear babydoll,
I know, it’s been a while.
Comme pour tous mes voyages, il fallait bien que je laisse une trace, ne sait-on jamais. Je pense qu’il en était d’autant plus nécessaire si l’on regarde ces derniers jours — ou semaines. J’ai le coeur très lourd et je ne sais pas vraiment comment les mots vont sortir, j’espère qu’ils ne seront pas trop répétitifs ou maladroits. Je ne sais jamais trop ce que je pianote à l’avance.
I wanna say sorry most and foremost. Je répète tellement ces mots ces derniers temps que j’ai presque peur de les répéter, peur que tu penses qu’ils ne soient dénoués de sens. Alors que tous je les porte, un peu trop d’ailleurs. Je m’en veux tellement, je mijote tellement. C’est dur d’écrire parce que j’aimerai me taire à jamais en fait. Même en l’avouant, j’ai envie de me mettre des claques. J’sais pas, j’me suis jamais senti comme tel auparavant. Mes mots sonnent faux, tous les uns plus que les autres tant bien que je n’arrive pas à clairement étaler mes pensées. I feel bad for making you feel this way, for lacking, for being such a dumb boy.
Je pense que j’ai compris aussi un de mes gros problèmes. Je sais même pas comment formuler ma pensée but it’s like… Je pense que j’avais une sorte d’ego, au fond de moi. Je dis toujours que je n’en ai pas mais faut croire que c’est faux. Je pense que j’étais moi-même un peu blinded par mes propres sentiments. Je suis tellement amoureux de toi et je pense tellement te donner au quotidien que je refusais peut-être de me regarder dans un miroir. Évidement, dis comme ça, it sounds dumb as fuck; car bien évidement que j’avais déjà bel et bien conscience de mes défauts et de mes lacunes. Mais j’pense que j’étais têtu dans ma façon de faire, peut-être égoïste dans mes réactions car I was really acting clueless, sûrement gaslighting my own brain. À me dire que I could do wrong, but nothing that bad, because I love you more than anything else in the world; alors que je me retrouve être une des personnes qui te fait le plus de mal. Je sais pas, c’est très contradictoire dans ma tête. Mais mostly, and like I said, je me sens comme le dernier des cons. Et c’est un feeling absolument terrible car j’ai envie de me cacher finalement. Peut-être pour ça aussi que j’ai pas réussi à être très talkative the following days. Je dois avoir un peu honte d’être en face de toi, je me sens pas vraiment méritant, et je pense quand même pas mal dépité, ou désespéré, je sais pas trop quel choix de mot serait le mieux. It was never fair to you, de pas être foutu d’avoir les bons gestes et les bons réflexes, de faire tout à l’envers alors que rien n’est sorcier et que toutes les solutions sont face à moi. C’est dur, d’accepter le fait que j’ai vraiment malmené tes émotions, tes sentiments et tes humeurs. Je pense que c’est ça dont je parle, quand je mentionnais mon ego. C’est dur parce que c’est accepter finalement que mes intentions ne sont pas assez. And you’re right, I do only know how to talk. It hits me a lot, je pense que c’est mon plus grand démon. Je pensais l’avoir vaincu en étant avec toi, j’pensais finalement me reconnaître dans ma propre vision de moi-même mais it seems like it was just glued to me all this time.
Je sais que je te pousse à bout, je sais que je suis sûrement de plus en plus chiant. En tout cas c’est l’impression que j’ai, de jouer avec ta patience de plus en plus souvent. Et encore plus de ne pas savoir comment arranger les choses ensuite; ou être là, tout simplement. C’est dur, parce que ça me fait peur et c’est normal que ça me fasse peur car tu vas finir dégoûtée, ou alors tu l’es déjà. Et je sais que je peux m’en prendre qu’à moi-même. Je sais pas comment te dire que j’ai retenu la leçon — même si c’est arrivé une énième fois, même si je réalisais déjà l’ampleur de tous les dégâts each time — it’s like I do understand more clearly, it’s like this time I do really do feel it in my guts. Mais j’osais pas vraiment te dire ces mots en face l’autre jour, car j’ai compris et réalisé aussi que tu n’as pas forcément confiance en mes mots anymore et en mes promesses. And it hurts me greatly, but I do deserve it even more. J’ai moi-même peur de trop en dire et de ne pas réussir à appliquer tout ça. But part of me is tired and can’t bear to see you like this, to see us like that. I always have been wiling to get better for you, et je sais que je fail misérablement, je sais pas quel était mon problème, mais je veux véritablement veiller à ne plus retomber dans ces habits et ces réactions complètement connes.
J’aime pas parler en je je je je car I feel like I’m making everything about me, alors que I ain’t. I guess this feels like my journal always. Puis this is the only way I know how to express myself, by naming the things I feel, before the things I know. Bref… I don’t know what I mean with all of that, I just want you to know that you’re seen, and that I’m sorry I was so dumb all this time. And that I’m also sorry if I lost all of my chances, and your trust at getting better.
Je ne sais pas si c’est une accumulation ou le fait que je n’ai rien eu d’autre à penser que ça mais… I just feel really weird, as if I came to the conclusion that i really just wasn’t enough for you. I do feel it in my chest, heart and guts. Je me sens con, car I always thought that I was actually doing so good — ce problème d’ego forcément — alors que im failing at the most important part. Je radote très certainement mais j’me souviens de cette fameuse discussion que t’as dû entendre mille fois, lorsque l’on me disait toujours que c’était que des mots et jamais d’actes avec moi. Et quand on a commencé à être sérieux tous les deux, c’était mon plus gros talon d’Achille et j’me suis toujours juré de ne jamais entendre ça again, parce que c’était une grosse peur finalement. Donc ça me dépite de me rendre compte que j’ai pas su être là pour toi when you actually need me, or when it gets tough. Forcément ça me démotive dans le sens où j’me demande à quoi je sers. Fin, j’me dis que finalement j’ai beau avoir tous ces sentiments, des sentiments qui pour moi sont peut être une de mes plus grandes forces au quotidien, literally my only form of devotion, mais pour autant, mes inactions me trahissent, et moi je finis par trahir ces sentiments aussi; à contredire toutes mes intentions, à contredire tous mes worries et mon affection. Ça doit sonner comme du blah-blah. J’essaie juste de dire que finalement, when I look back onto myself, I hate that version, the one that was not able to take good care of you. And I hate myself for it, so much. Y’a tellement un enchaînement aussi, le fait d’avoir fail so many times puis toutes les fois où j’ai su te saouler ou être la cause de nos chamailles. Je sais que tu vas te dire que des fois ça vient de toi, but I don’t necessarily think that. Je dis toujours qu’à partir du moment où ça te rend upset bah… C’est valide. And I truly think that in 98% of the cases. C’est juste un coup dur de look back et de me dire que j’suis le plus inactif et maladroit, et je devrai vraiment redescendre d’un étage, et me réveiller. Car im lacking so much, and I did lack some clarity. J’ai juste du mal à me retrouver right now, peut être que c’est simplement dû aussi à ce contexte un peu anxiogène, ce trop-plein, j’sais pas. Mais j’ai du mal à me retrouver face à toi — alors que en même temps, it’s the only thing I want. I’m ashamed and I feel dumb, je veux effacer tous ces mots car j’ai plus envie de parler du tout, je crois. Pourtant j’écris quand même, j’me dis qu’après tout je ne peux pas rester sans rien dire. How fucking dumb.
Tout ce bla-bla mais au final I do wanna do better and I will put the efforts… Efforts are a big words cause they ain’t even needed. I just need to start acting, and if you trust me, if you believe me for just one more, I would show it to you. Car ça me tue de savoir que je fail et que tu te rends malheureuse. It eats me from the inside. Et je me déteste, tellement fort, pour avoir fait les choses de travers; et pour ces derniers jours.
Plus encore je suis désolé pour ces derniers jours, je ne sais même pas comment aborder le sujet, j’ai essayé mais en vain. I just want you okay, it kills me. Si je pouvais venir te chercher et te ramener auprès de moi ici j’le ferai. Je sais pas comment te montrer à quel point i do worry. I mean, I know how to, by acting, by really doing it. De te montrer que je pense à tout aussi, que I do put thoughts into everything; même si parfois toutes les choses sortent de façon tellement maladroites qu’on pourrait croire que I put 0 thoughts into it. Goddamn, I don’t know, je sais que it’s been two years and I should know everything by now. I promise, I feel dumb enough for not having reached that stage. I know I should stop, I should wake up. I’m awake. I really am now, sounds so fucking dumb.
I hate making you feel like that. I hate it. I hate seeing you sad, I can’t bear it. And yet, I wasn’t your comfort. So enough blabla, you had probably enough. But I swear on my life, I can do better now. And I can stop complying. Dans tous les cas… I don’t think I will be able to anymore. It’s not like something switched, cause it didn’t. More like… I don’t know, I don’t like the person I am at the moment, the person that I am for you. And I really can’t seem to look at myself in the mirror, I know I can erase him. That I have to do better. Otherwise I will just lose myself into thinking you actually do deserve better than me. And even if I do think you deserve better, I can’t give up on that. I can’t. There’s still that part of me that says that I’m the only one that will be able to love you this much. Mais pour que ce soit vrai, I do need to step up, I need to show you, I need to do better. Car si je suis le seul pour t’aimer ainsi, tu mérites bien mieux, et je ne peux pas me contenter simplement de ça.
Je déteste nos nuits loin, je déteste nos journées froides. Je sais qu’on ne peut pas toujours changer l’atmosphère, surtout quand les mots pèsent trop autour de nous. But I still don’t like it. J’sais pas si ça te fait le même effet, mais c’est anxiogène, de s’endormir Mad, or sad, or without each other near. Je sais pas… Je suis peut être trop anxieux de nature. Or something. C’est encore pire en rentrant dans un avion j’ai peur que le monde m’arrache à toi. Si ce n’est qu’en ce moment, j’ai plutôt peur de te perdre à cause de moi.
Je suis désolé d’avoir parlé au final, je vais même pas me relire car sinon je vais tout effacer et ne même pas savoir quoi dire. Le simple thought de te laisser sans rien pendant mon vol doesn’t sit right with me. Idk why, I guess c’est une fixette. De toujours devoir te laisser une trace quand je devrai peut être apprendre à me taire. Dans tous les cas, I will finish by saying that I love you more then stupid words could tell and that I wanna be better for you, I wanna show you that you deserve more always and that I do put the same amount of love that I receive and that you shall. Et je veux vraiment arrêter d’être un coward, et même si c’est ridicule après deux ans, il vaut mieux maintenant que jamais. I’m sorry I have been so frustrated with myself, I just don’t feel… Worth.
I miss you, et j’espère qu’on pourra se retrouver pour cette semaine, j’espère qu’on pourra être ensemble on my return. I wish that more than anything, even though I do understand if you wouldn’t necessarily wanna be all joyful around me. Je sais que le monde ne tourne clairement pas autour de moi and I’m sorry if I make you feel it sometimes. Ce qui m’importe c’est toi d’abord et ensuite viendra le reste alors rest assured. I’m here, I really am, and even if I’m flying right now, I plan on coming back closer, coming back to you.
I love you, so much, and I’m sorry for my stupid words. Please get some rest, please don’t worry, please listen to our music or anything else pour t’enfermer dans ta bulle. Tout ira bien, je le sais, we will make it all better. We have to, okay? Oublie tout pour la nuit, et je dis bien tout. Fais le vide, essaie de vivre dans ta tête cette nuit — seulement si elle est paisible. Efface tout ce qui t’ennuie, tout ce qui te fait mal. Focus on one and only thing only, whether it’s a sound, a place, someone. Anything that could bring you peace, even for a few minutes. Sache que je penserai à toi, pour ne pas changer, et que im dreading the moment where i will step foot on the same ground as you. Please rest, that’s all i wish for right now. Rest for you, rest for me. Si tu te concentres fort, tu m’entendras sûrement te chuchoter tes mots. Je sais pas si c’est rassurant ou si on s’en fout mais just know… Even if you feel bad or alone, I will be thinking about you, every min and every hour; so technically, its like you’re never alone.
I love you,
I will see you soon.
0 notes
Text
*Je te conseille d'acheter de moi [...] un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies.*
Apo. 3:18
*Prion(L'Église du Dieu Vivant _N°9)
De nos jours, beaucoup de personnes voient toutes sortes de choses telles que des bénédictions, des sorciers qui menacent la vie des gens, ... sauf *Jésus Lui-même et les principes du Royaume de Dieu.* Ces visions sont dangereuses, mais pas étonnantes !
En effet, avoir le privilège de voir au-delà de ce qui est passager et de contempler la gloire qui s’attache à la vie de celui qui suit Christ semble être quelque chose de très cachée. Quoique Jésus l’a clairement révélé dans Sa parole, si Dieu ne nous aide pas, nous prendrons cette parole à la légère.
*Il faut que Dieu Lui-même ouvre les yeux de notre esprit pour voir Jésus !* Paul n’a cessé d'ailleurs de faire cette prière pour l’Église de son temps. Bien-aimé(e), cette prière est une urgence pour nous ; _que Dieu nous ouvre les yeux pour voir l’invisible._ *Au secours, Seigneur !*
*Prions : Père Eternel, la vie de tous ceux qui ont vu le Seigneur n’est pas restée la même. Je Te prie Père, d’ouvrir mes yeux spirituels afin que je puisse voir Ton Fils bien-aimé, au Nom de Jésus-Christ ; *Amen !*
Le Réveil, c’est maintenant !
Votre frère.
0 notes
Text
Il faut protéger nos valeurs (sic !)
Le Landerneau bruxellois, ce nid de vipères (pour la plupart ''lubriques''), et par contre-coup les plafonds dorés mais serviles de nos palais nationaux, résonnent de bruits ridicules qui occupent un silence qui serait sidéral, sans eux : les tonneaux vides, dit le proverbe, font le plus de bruit ! Dans le désert intellectuel, culturel, conceptuel, historique et surtout abscons --du préfixe haut latin ''abs-'', marquant l'achèvement, et du substantif ''con'' (= à fuir) tiré du français moyen, polysémique, trivial et assez péjorant-- de très méchants nationalistes-populistes-conservateurs s'attaquent à nos ''valeurs'' (''hou... hou...'' hurle, sur ordre, la presse-aux-ordres) !
Et tous les journaleux dans le coup, progressistes et (donc) politiquement corrects (on peut dire : dans les 95 % de cette caste) de se plier au premier froncement de sourcils d'Ursula van der Leyen, aussi ravissante qu'elle est étymologiquement perverse (du latin ''per-vertor'' = se retourner contre soi-même) : il faut dire que question ''valeurs'', nos donneurs de leçons les aiment... au point de vouer aux gémonies quiconque a le malheur de ne pas suivre toute mode qui passe, fut-elle létale. Car enfin... ne trouvez-vous pas étrange que personne (je le répète : personne) n'ait eu la curiosité de demander de quoi on parlait, de quelles ‘’valeurs’’ il était question dans ce hourvari, et qui décidait de ce qui est ''valeur''... ou pas ? Il serait cruel et sans doute inutile de rappeler à tous ces apprentis sorciers/cuistres confirmés que les Pères fondateurs de l'Europe étaient tous des démocrates chrétiens (à une époque où les mots avaient encore un sens) et que les seules ''valeurs'' historiques et fondatrices de l'Europe ne sont donc que chrétiennes et démocrates, càd. tout sauf immigrationnistes, LGBT, anti-populistes, woke, ou toute autre lubie qui aurait alors été jugée scandaleuse, amorale, voire contraire aux ambitions de ce qui était encore un superbe projet. Nos amateurs non-éclairés appellent ''Valeurs'' ce qui est une juxtaposition improbable de modes nocives... A chacun selon ses capacités (Karl Marx) ou selon ses œuvres (Dieu --si j'ose !). Mais comme il faut regretter ces dérives : toutes sont mortelles !
Rappel : ''on appelle Valeur un idéal auquel une population donnée attribue une importance incontournable, comme le respect de la vie, la justice, ou l'honneur''. C'est à la lumière de cette définition que j'ai revu ce qui a été proféré depuis le début de cette terrible tempête dans un verre d'eau : les ''valeurs (?)'' qui auraient été bafouées ces jours-ci semblent être un (ou le) droit imprescriptible de promouvoir, envers et contre les peuples et le suffrage universel, toute nouvelle idée sortie d'on ne sait où, formulée par on ne sait qui, et qui, surtout, ouvre la porte à on ne sait quoi. Et les traîtres à l'Europe sont donc, par contre-coup, tous ceux qui ne sont pas d'accord avec la dernière lubie (le plus souvent insane) de ces poignées de sinistres déconstructeurs qui s'autoproclament ''les ceux-qui-savent''.
Le texte incriminé dit que (je recopie) ''la pornographie et les contenus qui font la promotion de la sexualité, de la déviation de l'identité de genre, du changement de sexe et de l'homosexualité ne doivent pas être accessibles aux moins de 18 ans''. C'est tout. A la rigueur, on pourrait lui reprocher que, en un temps où tout gamin de 14 ans passe des heures à zyeuter des films pornos, l'âge de 18 ans est d'une naïveté démodée. Mais au delà ? Eh ! bien, c'est un déchaînement de superlatifs : c’est ''une honte qui va à l'encontre de toutes les valeurs fondamentales de l'Union européenne'', trépigne Ursula van der Leyen.... ''C’est une loi indigne de l'Europe'', brame le ministre des AE luxembourgeois... ''et qui viole clairement les valeurs de l'UE'', glapit son homologue allemand... Et Macron d'y aller de son (très gros) grain de sel : ''cette loi homophobe hongroise est totalement contraire à nos valeurs et à notre droit". Répétons-le : personne ne leur a demandé à quel droit, à quelles valeurs, à quelles interdictions ils font référence, et c'est heureux, car ils seraient bien en peine de fournir une réponse sensée... et pour cause : quand on veut noyer son chien, on ne regarde pas sur les arguments qu’on avance !
La leçon immédiate à tirer de cette séquence ridicule, c'est que ce n'est plus la folie qui règne sur le monde, mais l'hystérie d'une idéologie insane, instillée pendant des années, qui a contaminé la totalité des corps politique et journalistique européens. C'est simple : tout ce qui touche au ''sociétal'' n'est plus une opinion, mais une vérité première, une évidence éternelle, et un nouveau ''droit naturel'' devant lequel la soumission est l'unique attitude possible, ce qui rend tout opposant condamnable a priori. Ces ayatollahs qui se recommandent de Voltaire ont oublié les plus belles de ses phrases : ''Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire'', et aussi : ''Il vaut mieux hasarder de sauver un coupable que de condamner un innocent''. (Zadig). Mais en ces temps effroyables, la vérité est dénaturée avant d'être confisquée par ceux qui sont le moins dignes d'en devenir les hérauts.
Tout promoteur de ces idées ''à la con'' s'auto-érige en sectateur d'une nouvelle iso-religion laïque, dont lui et ses semblables sont seuls habilités à rédiger le ''Credo'', qui tourne autour de notions qui n'existaient pas il y a trois ans, et qui donnent la primauté sur tous les autres à un ''droit'' à l'inégalité de principe en faveur de toute personne se souvenant (?) d'une maltraitance indémontrable datant de 3 siècles ou plus (mais réputée vraie ''parce que...'')... à une obligation de condamner toute sexualité jusqu'ici réputée ''normale''... ou à quoi que ce soit qui était de définition jusqu'aux lois mortifères qui ont détruit toute possibilité de vie en société, à terme.
Une discrimination positive, injustifiable mais systémique, tend à remplacer l'ex-méritocratie républicaine... le mariage est supprimé --un peu comme le bac, devenu ''pour tous'', lui aussi, dans un registre différent... la vacuité de l'islamo-gauchisme remplace des millénaires de réflexion et de pensée cohérente... le féminisme de combat doit détruire toute société et toute civilisation --car ces concepts sont les fruits maudits du cerveau haïssable des mâles honnis-- et (donc ?) ne surtout rien proposer qui puisse les remplacer... les lobbies gay et lgbt sont les seules sectes autorisées, ce qui leur donnerait tous les droits : même le suffrage universel ne pourrait rien contre eux... les grandes écoles françaises se résignent à la perte de tout critère d'excellence... la vérité est un nom déposé qui n'appartient qu'à ceux qui, dans le vent, peuvent décider qui a raison (eux) et qui a tort (tous les autres).
Le ridicule --qui ne tue plus, hélas-- est que ces Jocrisse sans passé, sans futur et même --ils sont les seuls à ne pas s'en être rendu compte-- sans présent autre que catastrophique, dont la nullité est encyclopédique et la cuistrerie sans limite, ont décidé que l'absence totale de valeurs qu'ils appellent ''leurs valeurs'', les autorisait à déclarer que la Hongrie, par sa seule opposition avec leur vide sidéral, devait être chassée de l'Europe. Et non seulement personne ne hurle à l'infamie, mais l'Elysée et d'autres se rangent derrière cette aberration : sans la Hongrie, dites-moi ce qui reste de l'Europe ? Plus que presque tous les autres, la Hongrie EST l'Europe ! Elle a été habitée par les celtes, les romains, les huns, les slaves, les avars. Devenue possession des Habsbourg-Lorraine, elle fut unie à l'Espagne, au Saint-Empire romain-germanique (Rodolphe de Habsbourg était ‘’roi des romains’’ et Empereur germanique ), à la France par des mariages... Et nos trissotins dont l'enflure vaut l'inculture, se croient autorisés à décider qu'elle ne serait plus en Europe ? Michel Audiart a raison : ''les cons, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît''.
Il faut se rendre à l'évidence : nous fonçons, tête baissée, vers une catastrophe qui est en passe de devenir irrattrapable. Pendant très longtemps, leurs ''valeurs républicaines'' --un des constituants de ces pseudo-valeurs dites européennes que personne ne peut définir-- furent ces ''valeurs chrétiennes devenues folles'' dont parlait Chesterton. C'est le passé. En peu de mois, nous avons plongé dans une hystérie tous azimuts, illimitée, inexplicable, injustifiable. Les idées les plus insanes, les plus mortifères, les plus aliénées ont seules le droit d'être exprimées, et toute phrase sensée est interdite, pourchassée, condamnée. Nos très grands hommes si petits ne se rendent même pas compte que leur ''il faut protéger nos valeurs'' équivaut à une condamnation de toutes leurs modes, puisque leur durée éphémère fait qu'aucune d'elles ne peut se revendiquer "valeur'', si les mots ont encore un sens... ce qui est de moins en moins certain, pour notre grand malheur.
H-Cl.
2 notes
·
View notes
Text
From Fox Glacier to Queenstown
Aaaaah les voilà enfin ! Ces douces courbatures dans les cuissots ! Rien de bien méchant... juste ce qu’il faut pour me rappeler au moindre mouvement qu’on a quand même fait 34kms à pied (oui, j’aime rappeler ce fait toutes les 3 lignes). Clairement mon corps est encore fatigué par cet exploit sportif, et rien, pas même le skype de Noël avec ma mère, ne me forcera à sortir de ce lit avant qu’il ne soit l’heure de partir… A part peut-être l’appel du ventre… On charge donc nos sacs dans la voiture avant de retourner au restaurant de la veille pour prendre un petit-déjeuner de compèt : muffin ft. chocolat chaud. C’est bon, je suis prête à affronter la journée de route qui nous attend. On passe à la boutique souvenir de l’I-site acheter tasses et cache-tétons en poils d'opossum (#plaisirdoffrir) avant de filer en direction de Wanaka, “What makes you beautiful” à fond dans la voiture.
Il faut 3h pour se rendre à Wanaka et on décide donc de faire plusieurs pauses “point de vue” pour éviter de trop se fatiguer (je dis “on” mais c’est Oriane qui conduisait donc niveau fatigue perso ça allait, bien callée dans le siège passager). On s’arrête donc une première fois pour profiter de la vue sur la mer de Tasman et ouvrir un paquet de gâteau, puis une seconde fois à la cascade Roaring Billy… A moins que ce ne soit la cascade Fantail… Ou Thunder creek ? Bref, on s’est arrêtées à une des NOMBREUSES cascades qui se trouvent le long de la route 6. Après avoir franchis le col Haast et environ 1h avant d’atteindre Wanaka on se pose aux Blue Pools pour un petit pique nique à base de sandwiches ayant survécus à la rando. Comme leur nom l’indique, ces bassins et cours d’eau sont dotés d’une couleur bleue/turquoise assez surprenante. Cette teinte très marquée est en partie dûe au fait que ces eaux proviennent des glaciers… voilà. Pour une explication scientifique de qualité je vous conseille de vous reporter à un épisode de C’est pas sorcier.
Au delà la couleur de l’eau, les Blue pools sont aussi connues pour leurs ponts suspendus desquels les plus aventureux (=inconscients) sautent pour atterrir dans l’eau (glacée). Après avoir bien râlé sur le manque d’intelligence et de sécurité de cette activité (soeur Debiez qui râle = soeur Debiez heureuse) et fini notre repas, on reprend la route. Next stop : Wanaka, où l’on reste juste le temps de dévorer une glace à Patagonia, le plus fameux chocolatier/glacier de la ville, et d’acheter des cartes postales à l’I-site (on reste sur un sans faute de visite d’I-site). Sur la route pour Queenstown on s’arrête à un endroit dont MP, le chauffeur fou qui m’avait déposée à Wanaka la dernière fois, m’avait parlé. Je ne sais pas vraiment pourquoi, je ne sais pas vraiment comment, mais survient à l’improviste, au milieu de cette route qui ne compte sinon rien de particulier, une barrière entièrement recouverte…. de soutien-gorges.
A glimpse of what paradise looks like maybe ?
Je sais pas qui a posé ça là mais ils sont surement... crazy like a fool… (parce qu’il n’y a que du boney M LOOOOLOLOLOLOLOLOL) (maternité de cette blague trèèèès moyennement assumée).
Anywaaaaaaaay, après avoir descendu le col avec ses touptiviragesbiencollés où MP m’avait expliqué que tout le monde roulait à 50km/h quand lui y passait à 80 parce qu’il connaissait la route par coeur (et où je n’ai pas dépassé le 30km/h) on arrive enfin à Queenstown et donc à notre auberge pour les 2 prochaines nuits. Elle est légèrement excentrée mais donne directement sur le lac, et se trouve à 2min à peine du lieu où le bus nous récupèrera demain matin pour aller voir Milford Sound.
Comme c’est encore le milieu d’après-midi on décide d’aller faire du “shopping” en ville, c’est-à-dire étudier avec détails TOUS les magasins de souvenirs de Queenstown. Le nombre de tasses achetées est multiplié par 3 en un claquement de doigts et on commence sérieusement à se demander comment on va pouvoir tout ramener si on continue sur ce rythme. A 18h30 on commence à bien crever la dalle ce qui nous pousse à partir à la recherche de Winnies Gourmet Pizza, restaurant de Pizza (no shit sherlock) dont on a entendu parler à l’auberge. Dans la demie heure qui suit on déguste deux combos qui révolteraient certainement les puristes Napolitains (promis y’a pas d’ananas dessus) mais qui ravissent néanmoins nos papilles. On rentre ensuite à l’auberge, et si Oriane à le courage d’aller prendre des photos du coucher de soleil je file pour ma part directement au lit. Oui, il est 21h à peine MAIS J’AI FAIT 34KM MOI MADAME ! (ok promis j’arrête avec ça).
Bisous, bonne nuit ! <3
#retour de la passion I-site#développement de la passion tasse#on va bientôt pouvoir ouvrir un magasin#bienvenue au paradis du soutien gorge#même pas trop de courbatures#mais encore de la fatigue#bye bye Fox glacier#hello queenstown#again#les soeurs debiez en nz#3moisauboutdumonde
2 notes
·
View notes
Photo
BILL WEASLEY
Faceclaim conseillé : Tymon Rutkowski, George Griffith. Faceclaim autorisé : caucasien, roux.
CHILDHOOD & FAMILY : Douce mais bruyante, c'est ainsi que Bill qualifierait son enfance. Il faut dire qu'entre les cris et les pleurs de ces frères et soeurs, il était bien rare d'avoir un instant de silence. Et il fallait avoir une sacrée patience pour obtenir ces précieuses secondes de récompenses. Entre toutes tornades à têtes rousses qui habitaient la maison en perpetuelle effervescence, Bill détonnait de par sa tranquillité et sa sérénité, il était de ces mioches plein de résilience. Il était un havre de paix pour ses parents; il fut très vite indépendant n'ayant pas besoin que l'on s'occupe particulièrement de lui et ne ressentant pas le besoin d'attirer l'attention. Cela laissait du temps à ses parents pour courir après les autres fripons ou plutôt devrait-il dire démons. Mais être aussi sage qu'une imagine ne lui était pas suffisant. Dès qu'il fut en âge d'assumer sa responsabilité d'aîné, Bill s'engagea naturellement à aider sa mère même si en réalité, elle n'eut jamais besoin de lui pour faire régner ordre et autorité. Lui comme elle se plaisaient de cette belle complicité, de ce pacte inavoué selon lequel l'on pouvait toujours compter sur lui. Toutes ces années d'aide, toutes ces années de sacrifice fini par construire un lien incomparable entre lui et ses parents. Jusqu'à ces onze ans, Bill avait été bien plus qu'un fils aîné, il avait bien plus qu'un frère aimant, il avait été un être d'abnégation, de patience, d'amour et de résilience, de l'éducation de ses frères et soeurs jusqu'aux tâches ménagères de la maison, rien ne lui avait échappé. Et vous savez le meilleur ? C'est qu'il l'avait toujours fait de bon coeur. HOGWARTS : Si Bill avait comprit très tôt que la situation financière de sa famille était singulière dans cette Angleterre délétère, il en eut la certitude dès ses premières jours d'école à l'écoute des moqueries sectaires. Il découvrit la haine des puristes à l'encontre de tout ce qui dévie un peu de leur idéologie incendiaire. Il en fut une des victimes premières, lui son origine sociale, sa sympathie pour tous les sorciers sans compromis et ses bonnes manières. C'est d'ailleurs cette vision chevaleresque et toutes ces nobles intentions qui envoyé Bill tout droit chez les lions. L'on dira bientôt de lui, qu'il incarnait tout ce qu'il y avait de bons chez les gryffons tout en omettant les habituels bas fonds. Ainsi, il s'attira rapidement la sympathie de toute l'école; élèves, professeurs, elfes de maison et fantômes y compris. Rares étaient ceux qui pouvaient échapper à son charme ravageur. Malgré le retard scolaire accumulé, Bill se révéla être un élève travailleur ce qui surprit beaucoup excepté ceux à qui il avait confié vouloir trouver un job bien payé pour pouvoir aider sa famille endettée. PERSONALITY : Bill est le symbole même de la force tranquille, il est loin d'être aussi nerveux que le reste de ces compagnons gryffons, c'est probablement ce qu'on apprécie le plus chez lui, l'on a jamais peur de ce qu'il pourrait arriver si l'on venait à dire quelque chose d'indiscret. Tout semblait couler sur lui comme s'il en fallait tellement plus pour parvenir à l'atteindre, il faut dire qu'il avait un entraînement souvent insoupçonné. Avoir supporté les cris et les disputes de six bambins chaque jour de son enfance l'avait conditionné à ignorer ce qui était pénible à écouter. Bill fait parti de ces garçons qui ont sincèrement bon fond et qui ne tentent pas de faire semblant. Bien qu'il soit très populaire à l'école, surtout depuis sa nomination au poste de préfet en chef, il a su rester le même. Cependant, il ne faut pas prendre son calme olympien et sa sympathie pour acquise, Bill n'est clairement pas du genre à se laisser marcher dessus. ABOUT THE WAR OF ROSES : Sans grande surprise, Bill fait parti du clan des kulhwch. Bien que son amitié avec Tybalt le pousse à se tenir au courant de tout ce qu'il peut se passer dans le jeu, il a prit quelque peu ses distances depuis plus d'un an. La raison est simple, il sait que la fin de l'année scolaire prochaine serait une porte sur une nouvelle vie, et il ne souhaite pas la franchir totalement estropié par les combats acharnés lancés dans l'arène de la guerre des roses. Il reste cependant concerné car il tient à contenir les élans de ses camarades les plus farouches qui pourraient être tentés de mener leur combat contre les plus jeunes sans règle ni limite. C'est une chose qu'il n'est pas prêt d'accepter. Même s’il est désolé pour Charlie, son élimination directe du jeu des roses l’a bien arrangé, il n’a pas trop à s’inquiéter pour lui. En parallèle, il a été choisi pour être fureteur. Ce rôle d’enquêteur le sied à ravir. Il est très motivé par l’idée de débusquer les investigateurs de toute cette incroyable farce. CONNECTIONS : > Frère de Charlie Weasley : Même s’il est désolé pour Charlie, son élimination directe du jeu des roses l’a bien arrangé, il n’a pas trop à s’inquiéter pour lui. Les deux frères s’entendent très bien malgré qu’ils n’aient pas beaucoup de points communs, cela ne les empêche pas s’adorer. > Trio avec Alfie Abercombie et Tybalt Brown : Les trois garçons sont inséparables depuis leur rencontre en première année. Bien étrange de voir le garçon sérieux, le clow et la tête brûlée aussi liés; mais ces différences permettent l’existance d’une certaine harmonie. Et les défauts des uns sont contrebalancés par les qualités des autres et inversement. > Crush sur Maxine Belby : Un intéret naissant pour la demoiselle a pointé le bout de son nez lorsque au cours de leur troisième année, les résultats scolaires de cette dernière ont dépassés les siens pour ne plus jamais
0 notes
Link
https://ift.tt/39Xmz0T
Il faut dire ce qui est: La Sorcellerie est un sport de combat, dernier roman de Lizzie Crowdagger, annonce direct la couleur. Surtout quand l'accroche pose "les tribulations de lesbiennes hooligans face à un sorcier nazi". En même temps, si comme moi vous avez déjà lu La Chair et le sang, vous ne devriez pas être surpris.
Posons tout de suite les choses: j'ai pu lire ce roman en avant-première, puisqu'il ne sort officiellement qu'en mars (1er mars en numérique, un peu plus tard pour la version papier). C'est donc du bon gros service-presse des familles. Du coup, vous avez le droit de ne pas me croire si je vous dit que j'ai beaucoup aimé.
Le monde de La Sorcellerie est un sport de combat est sensiblement le même que celui de La Chair et le sang: un monde contemporain, mais dans lequel magie et créatures surnaturelles existent – et coexistent avec les paquets de chips, les plateaux de Scrabble et la programmation orientée objet. Et les pointeurs laser.
Les personnages ne sont pas les mêmes, mais on va retrouver un peu le même schéma: des femmes, lesbiennes et/ou trans, parfois (mais pas toujours) avec un lien vers le surnaturel, clairement marquées à gauche antifasciste, avec une certaine propension à la badassitude. Le tout dans un contexte où le bizarre, le banal et le geek se mélangent à parts variables.
Et, donc, tout ce petit monde va se retrouver à affronter un sorcier nazi revenu de l'Enfer. Littéralement, donc. Oui, ça peut vivre longtemps, les sorciers.
Donc, j'ai beaucoup aimé. Du coup, je vais commencer par les trucs que je n'ai pas trop aimé. Je dirais que La Sorcellerie est un sport de combat a un problème de rythme: il n'avance pas très vite dans l'intrigue principale et se perd parfois dans des détails de la vie quotidienne.
Je suppose que c'est en partie dû à la pléthore de personnages principaux: en comptant les antagonistes, on doit facilement arriver à une douzaine de personnes. Du coup, ça digresse facilement. Pour reprendre une métaphore rôliste, on a l'impression que toutes les joueuses veulent faire des apartés avec la meneuse de jeu et faire avancer leur propre histoire.
Pour le reste, c'est du bon, voire du très bon. L'écriture, surtout, est un régal, avec des dialogues qui claquent bien, des situations décalées bien comme il faut, des grands moments de geekitude assumée. C'est très drôle.
L'intrigue (principale) est sympa; je m'attendais à plus de politique, mais ça passe quand même. Surtout, on sent que l'univers, s'il n'est pas turbo-original, est bien pensé. Les mécaniques qui font "fonctionner" la magie et, plus généralement, le surnaturel, sont solides et amènent leur lot de surprises.
Avec La Sorcellerie est un sport de combat, Lizzie Crowdagger continue ses histoires d'urban fantasy version punk, avec des héroïnes attachantes et décalées. Ça estropie assez peu de palmipèdes trijambistes, mais ça bouge pas mal, c'est plutôt intelligent et c'est marrant.
L’article <span class='p-name'>« La Sorcellerie est un sport de combat », de Lizzie Crowdagger</span> est apparu en premier sur Blog à part.
Pour soutenir Blog à part / Erdorin:
Blog à part est un blog sans publicité. Son contenu est distribué sous licence Creative Commons (CC-BY).
Si vous souhaitez me soutenir, vous pouvez me faire des micro-dons sur Flattr, sur Liberapay, sur MyTip ou sur uTip (si vous n'avez pas de sous, uTip propose également de visionner des pubs). Je suis également présent sur Tipeee pour des soutiens sur la longue durée.
1 note
·
View note
Text
Monologue de l’enfant terrible
Pour comprendre la personne que je suis aujourd’hui, il faut comprendre ce que ma famille était avant que je sois venu au monde car oui, je ne suis pas devenu dur avec moi-même pour le plaisir mais parce qu’il m’était destiné d’être ainsi.
Mon père, Saem, de son vrai nom Léonard, est né d’un roi démoniaque Patris, de son vrai nom Henri.
Pour te parler de mon père, je dois te parler de mon grand père, Henri. Il a toujours été un homme silencieux. Des trois rois, on le surnomme « le roi silencieux ». Il n’a jamais connu l’amour parce que son père (mon arrière grand-père) a vécu une histoire d’amour plus qu’horrible. Depuis cet événement, il a juré qu’aucun de ses enfants ne se devaient de revivre ça.
Henri a, par conséquent jamais éprouver d’amour. Il a appris à mon père à son tour à faire de même. Il aimait la souffrance, mais pas plus que Patrum (le 3e roi souverain) qui lui est surnommé « le roi sanglant ». Henri était plus attirer par la destruction mentalement. Parce qu’il faisait toujours les choses en finesse.
Mon père a vécu une enfance pas très glorieuse. Il a été pendant un petit bout de temps le souffre douleur de son père. Quand Henri était en colère pour des raisons quelconques, il s’en prenait à Léonard. C’était principalement de la violence verbale. Il rabaissait son fils pour se sentir plus puissant.
Quand Léonard, mon père donc, a grandis, son père ne l’a jamais félicité. Pourtant mon père a fait des choses très gratifiante, il s’est donné corps et âme pour cercle. Le seul jour où Henri a donné de l’importance à son fils, c’est lorsqu’il le vengea d’un homme qui lui causa du tord.
A 23 ans, voyant que son fils n’avait pas peur de la mort et était impassible à la torture et à la douleur des gens, il le grada Duc. (Tortionnaire) A cause ou grâce à son père, Léonard devint dur, impassible, sans émotions, ni sentiments. Il perdit le goût de faire l’amour. Notamment à cause son père, qui a l’âge de 17 ans le forçait à faire l’amour avec sa cousine. C’était une façon de le punir lorsqu’il allait à l’encontre du règlement.
Mon père a longtemps voulu déjouer le système, en vain. Ne pouvant changer les lois, il devint comme son père. Patrum le 3ème roi, fit rencontrer à mon père, Anne-Marie, ma mère.
Il avait alors 25 ans, quand il décida de faire un enfant sous les demandes de mon père. (Ils se sont connus quand il avait 20-22 ans) Par chance, ils eurent un fils, moi. Grand soulagement pour Henri, puisqu’il savait que sa descendance était assurée. C’est d’ailleurs mon grand-père, Henri, qui choisit mon prénom, ainsi que mon surnom démoniaque « Bastianus ». Quand j’apprenais les gestes de mon père, lors de son travail, Patrae misait un grand avenir sur moi. Maintenant que je suis devenu Duc à mon tour, je suis son bras droit. J’exécute directement sous les ordres de Patrae.
Ma mère quant à elle, Anne-Marie est né d'une famille principalement de sorcier, mais elle refusa d'en devenir une. Elle se concentra plus sur la démonologie et la sorcellerie. Quand elle rencontra mon père, elle était tombée sous son charme. Mon père était très charismatique. Elle donna absolument tout à mon père, le chouchoutait énormément. Ma mère n'a littéralement des yeux que pour lui.
En fait.. Ma mère n'espère qu'une chose, que mon père lui dise au moins une fois "Je t'aime". C'est tout con, mais elle en vraiment besoin. Depuis leurs 20 ans, mon père n'a jamais dit je t'aime à ma mère. Mon père le sait déjà mais, il refuse de lui dire.
Quand j'étais petit, je lui ai entendu discuté de ça, justement. Mon père lui a clairement dit "Je ne dis pas ce que je ne pense pas." Et depuis ce jour, ma mère s'est ternie et renfermée sur elle-même.
Elle continue de traiter mon père comme un roi, acceptant toutes ses demandes et exécutant tous ses ordres pour qu'un jour il se dise "Je l’aime." Je pense que ma mère est très affectée par ça, et ses démons ne l'aident pas non plus. Elle a par la suite désiré faire un second enfant, mais mon père refusait. Elle a donc une fois arrêter la pilule sans que mon père s'en aperçoive. Par chance, ma mère tomba enceinte du premier coup. Mon père fut très en colère suite à la supercherie de ma mère. Durant toute la grossesse, il ignora ma mère. Quand ma soeur est née, mon père choisit son prénom. Abraelle. En lien avec la démone Abrahel, une succube qui séduit pour détruire. Selon mon père, Abraelle était la personnification de la destruction. Suite à la naissance de ma petite soeur, ma mère était beaucoup avec Abraelle, ce qui rendu jaloux mon père. Il décida d'éduquer lui même Abraelle, la rendant la plus inexpressive possible. A chaque fois que ma soeur faisait des actions déplaisants mon père (comme la notion de partage, la générosité, amicalité avec les autres enfants) il la gifla. Au fil du temps, elle comprit que la méchanceté, la froideur, et être sans pitié allait l'aider pour son futur.
0 notes
Text
I was never quite there (suite des lectures de 2017)
C'était le dernier jour d'octobre et j'ai décidé de pousser la porte du Mac-Mahon pour voir Madame de. Il faisait ce genre de temps ensoleillé et frais, et l'arc de triomphe était beau dans la mort du soleil d'été.
Grand bien nous prend parfois d'aller voir des films quand on ne sait pas trop quoi faire. Je n'avais pas pris beaucoup de risques avec Madame de parce que j'avais déjà adoré Le plaisir et surtout Lettres d'une inconnue du même Max Ophüls. Dans Madame de, j'ai adoré le registre du film, qui commence dans une légereté bourgeoise presque intolérable et se finit comme un drame. Au milieu de ce film il y a une scène en particulier qui m'a éblouie. Madame de, l'héroïne du film dont on n'entendra jamais le nom de famille, se retrouve au bal à danser avec le Baron Fabrizio Donati (Vittorio De Sica). Ils commencent à rire en valsant, en se racontant quelques banalités.
Il lui demande des nouvelles de son mari. Elle a plusieurs soupirants, il n'est que l'un d'entre eux, inoffensif. La scène est montée de telle manière que la danse va s'étendre sur de nombreux bals successifs. Le carcan dans lequel sont enfermés les personnages est double : il y a la valse, qui ne permet pas d'écarts, et leur milieu social, qui n'en n'autorise pas plus. On peut badiner légèrement mais on ne peut pas cultiver de profonds sentiments. Sauf que malgré ces limitations, le couple se rapproche. Elle aventure son visage près du sien, il la tient un peu plus fort. Il ne demande plus de nouvelles de son mari, elle soupire, ils comptent les heures où ils ne se sont pas vus. Ils continuent à valser, mais leurs corps sont ailleurs. La séquence est sublime, magnifiquement bien montée et superbement jouée. Bref, c'est une perfection et voir la perfection au cinéma, ça m'émeut toujours.
youtube
Moi-même je me sentais dans un certain carcan. J'avais envie de sortir aussi des attentes des autres et surtout de moi-même. Pour un projet, je reregardais le matin même Le Magicien d'Oz. Et puis il était temps de raconter mes dernières lectures, alors je me suis assise derrière mon ordinateur et j'ai écrit.
Tar Baby, Toni Morrison
De temps en temps j'essaie de placer dans mes lectures un roman de Toni Morrison, dont j'espère avoir tout lu un jour (j'en suis loin). Tar Baby fait référence à un conte afro-américain publié autour de 1881 dans la collection des histoires de l'Oncle Rémus. Il raconte les aventures de deux ennemis jurés, un renard et d'un lapin. Un jour, pour piéger le lapin, le renard façonne une figure le représentant à partir de goudron. Le piège fonctionne : en passant devant celui qu'il croit être son ennemi, le lapin commence à lui mettre des coups. Pas de chance, il s'agit du tas de goudron auquel il reste collé. Malin, le lapin réussit malgré tout à convaincre le renard de l'aider à s'échapper en usant des bons arguments.
Le roman de Toni Morrison se déroule à la fin des années 70 sur l'île des Chevaliers dans les Caraïbes. Valerian et Margaret s'y sont installés pour leur retraite. L'homme semble heureux sur l'île pendant que sa femme se languit et attend que son fils Michael vienne lui rendre visite. Autour d'eux on trouve quatre servants noirs, qui ne sont jamais décrits en ces termes mais qui en ont clairement les fonctions. Ondine et Sydney, en apparence assez proches du couple et Gideon et Thérèse, qui vivent en dehors de la maison et qui ne sont, la plupart du temps, pas nommés par leurs prénoms.
Tar Baby se concentre sur l'histoire d'amour qui va naître entre Jadine, la nièce d'Ondine et Sydney, en visite sur l'île après avoir quitté Paris, et Son, un jeune homme qui va débarquer un matin et exposer l'hypocrisie qui fait tenir dans un équilibre très précaire tout ce petit monde.
Tar Baby est un conte sur les mensonges que l'on se raconte pour faire croire que tout va bien. Tous les personnages s'arrangent avec la réalité. Valerian et Margaret vivent dans l'illusion que leur mariage tient encore debout. Ondine et Sydney vivent dans l'illusion d'une relation saine avec le couple blanc. Son, en arrivant, va les mettre face à la réalité très méthodiquement. Il va expliquer à Jadine son rapport ambigu au racisme. Il va la mettre face à ce manteau en peau de phoque offert par son petit ami blanc. Il va lui montrer qu'elle n'aurait pas dû accepter l'argent de Valerian pour payer ses études à la Sorbonne. Il va, malgré lui, exposer un terrible secret de famille. Il va révéler le racisme colonialiste de Valerian. Ce système d'apparences va littéralement exploser dans des gerbes de violence, d'égoïsme et de vérités.
Toni Morrison a le secret de saupoudrer son récit de passages d'une intensité folle, où elle mêle la rage de ses personnages à une analyse de la société d'une grande finesse. Elle raconte aussi une histoire d'amour qui déchire le cœur, celle de Son et Jadine, qui n'arrivent pas à trouver l'endroit, le milieu social pour s'aimer. Alors ils se déchirent, ils se montrent leurs faiblesses, ils dévoilent les couches d'oppression successives qu'ils ont subies. La bourgeoisie a l'air d'avoir sauvé Jadine tandis qu'on a l'impression que le désœuvrement a détruit Son. Mais peut-être nous dit Toni Morrison, que c'est l'inverse.
Vernon Subutex tome 1, Virginie Despentes
Je ne sais pas pourquoi, je n'avais jamais lu Virginie Despentes, même au moment où j'ai lu pas mal d'auteures féministes. Et puis au hasard de quelques interviews et d'une recommandation j'ai fini par lire King Kong Théorie, brillant essai féministe, et Vernon Subutex. J'avais peur du cynisme de ce dernier et finalement je me suis retrouvée face à un roman profondément honnête, plutôt tourné sur l'hypocrisie lui aussi. (il faut dire que c'est un sujet qui est toujours de saison)
Vernon est un ancien disquaire qui se retrouve expulsé de son appartement. Sa boutique a fait faillite, mais elle lui a permis de rencontrer tout un tas de gens chez qui il va squatter tout au long du roman. Il crèche d'appartement en appartement et Despentes étripe à chaque passage la société capitaliste, la petite bourgeoisie faussement de gauche, l'autre bourgeoisie vraiment de droite... Ça vous fera un peu plus perdre foi en l'humanité, mais c'est sacrément mordant et bien écrit. (donc finalement un bon roman >> la foi en l'humanité)
L'amie prodigieuse, tome 1 et 2 d'Elena Ferrante
Je n'ai jamais été douée pour les lectures de vacances, d'ailleurs l'été dernier j'ai lu Georges Bernanos et ça m'a filé un sacré coup de mou. (cf mes lectures de l'année dernière) Alors cet été j'ai acheté L'amie prodigieuse d'Elena Ferrante, attirée par mes deux mots clés préférés : Italie et amitié entre meufs.
J'aurais enchaîné sur le tome 3 directement s'il n'avait pas été trop cher pour mes maigres finances. Tant pis je me le garde pour la louse de janvier. Dans L'amie prodigieuse, Elena Ferrante (c'est un pseudo, si l'histoire vous intéresse vous trouverez tout un tas d'articles à ce sujet) raconte le destin de deux amies. Elena est une jeune fille plutôt timide, très bûcheuse, appliquée qui nourrit un fort complexe d'infériorité envers sa meilleure amie Lila. Lila est une jeune fille pleine de fougue, très intelligente, déterminée et un peu mauvaise aussi, en toute subjectivité. (#teamElena) Les deux jeunes filles vont prendre des chemins très différents. L'une va suivre des études, l'autre va se marier, elles vont vivre des vies parallèles sur lesquelles vont planer l'ombre de cet esprit de compétition qui les habitent toutes les deux.
Le roman est une belle étude de l'amitié entre deux femmes mais il raconte aussi une histoire de Naples dont, personnellement, j'ignore à peu près tout. Cela parle aussi de mafia, du début d'un nouveau monde, d'hommes peu scrupuleux, d'ambition, de sexe, du poids impossible du patriarcat et de la difficile ascension sociale d'une jeune fille. Et c'est une vraie lecture d'été. Win !
Who fears death ? de Nnedi Okorafor
J'ai commencé mon exploration de l'œuvre de Nnedi Okorafor par les deux très courts premiers tomes de Binti. Je l'ai connue en découvrant que son roman Who fears death ? allait être adapté en série sur HBO avec George R. R. Martin comme producteur. Après avoir râlé quelques instants sur le fait qu'il ferait mieux de nous écrire le prochain tome de A Song of Ice and Fire, je me suis penchée sur l'œuvre de Nnedi Okorafor. Grand bien m'en a fait.
Après avoir lu Binti, je me suis attaquée à Who Fears Death?, un mélange entre un roman de science fiction et un récit épique d'héroic fantasy. Il raconte l'histoire d'Onyesonwu (qui signifie "Qui a peur de la mort"), jeune fille née d'un viol, ce qui la place d'emblée à part dans la société et fait d'elle une Ewu. Son histoire est traversée par la violence des hommes. Lorsqu'elle atteint l'âge adulte, Onyesonwu découvre qu'elle est une sorcière. Elle doit se battre pour que le sorcier du village (un mec plutôt misogyne et raciste) accepte de faire d'elle, une femme Ewu, son apprentie. Accompagnée de ses amies, elle se lance dans un long chemin initiatique pour combattre son père, le puissant sorcier Daib.
Who fears death est un roman incroyablement dur, où les scènes de viol sont racontées de manière très brutales, où le combat d'être une femme se mène à chaque page. L'exclusion traverse le roman comme une lame. C'est un roman politique et vif, où l'on parle par exemple d'excision, où les personnages sont tout en complexité. Nnedi Okorafor les fait interagir les uns avec les autres dans ce monde étranger qui ressemble étrangement au nôtre.
The Plot Against America de Philip Roth
Quand Donald Trump a été élu l'année dernière, quelqu'un a parlé de The Plot Against America de Philip Roth en disant qu'il fallait le lire, et comme je suis parfois plutôt influençable, je l'ai mis sur ma liste. Il faut dire que je suis particulièrement inculte sur le cas Philip Roth, j'ai seulement lu American Pastoral il y a quelques temps.
Donc j'ai commencé The Plot Against America un an après, il se trouve que c'était toujours de saison. Quand j'ai lu la postface, où Roth explique tout le contexte historique autour des personnages du roman, je me suis dit que j'aurais peut-être pu commencer par là, pour mieux saisir certaines choses (donc si vous le lisez et que vous ne connaissez pas l'histoire américaine sur le bout des doigts, je vous conseille de commencer par là). The Plot Against America (publié en 2004) est une fiction politique qui imagine l'accession au pouvoir de l'aviateur populaire/populiste Charles Lindbergh en 1941. Proche de l'Allemagne nazie, Lindbergh signe un traité avec l'Allemagne qui a pour conséquence que les États-Unis ne participeront pas à la Seconde Guerre mondiale.
Ils ne partent pas en guerre mais une guerre civile est tout de même enclenchée au sein du pays. Roth raconte la montée de l'antisémitisme à travers l'histoire d'une famille juive et particulièrement celle du fils Philip. Il y mêle des éléments inventés et de vrais faits historiques (c'est là que, si vous n'êtes pas particulièrement calés sur la période, vous raterez peut-être comme moi certaines choses). Les personnages qui gravitent autour de Philip sont particulièrement intéressants. Il y a son frère, qui va s'impliquer dans des programmes proposés par le gouvernement, déclenchant la colère de sa famille. Son cousin, qui va partir au Canada pour combattre l'Allemagne nazie et y perdre une jambe. Philip, lui, observe la montée de l'antisémitisme et constate les agressions dont sont victimes ses parents avec un mélange d'incompréhension et de peur. Pour la petite histoire, le roman inclut un personnage qui ressemble particulièrement à Trump. Fou, non ?
A Pale View of Hills de Kazuo Ishiguro
A Pale View of Hills m'a d'abord plu dans ce qu'il ne dit pas, dans ce qui se cache entre ses lignes, dans les regards et les politesses qu'échangent les personnages. L'héroïne du roman, Etsuko, vit en Angleterre après avoir quitté le Japon. Sa fille Keiko, née au Japon de son premier mariage, vient de se suicider. Sa deuxième fille, Niki, née en Angleterre, lui rend visite.
Le suicide de Keiko, tout comme la bombe atomique qui a marqué son enfance à Nagasaki, ne sera jamais traité frontalement. Pour parler de son exil, de sa relation à sa fille, de la difficulté de cette dernière à s'adapter à la vie anglaise, elle va raconter l'histoire d'une de ses amies japonaises sorties de son passé, Sachiko. Le parallèle qui va s'opérer entre les vies des deux femmes est passionnant, et le roman laisse volontairement planer de nombreux mystères. Je ne peux pas tellement en dire plus sans dévoiler trop d'éléments de l'intrigue, mais j'ai lu une comparaison entre le roman de Kazuo Ishiguro et ceux d'Henry James, et ce n'est pas faux. Il y a un peu du Tour d'écrou dans ce roman à clés qui ne cesse de nous échapper dès lors que l'on pense avoir percé ses mystères.
youtube
1 note
·
View note
Note
Boooonsoir à toi !
Bon... Allez je me lance parce que sinon demain je suis encore dans mes analyses et questionnements!
Alors alors. Tu dois te dire : "c'est qui? elle veut quoi elle?" Et t'aurais bien raison; j'me sens comme un alien depuis mon arrivée ici.
Passer du RP libre au RP forum+discord+graphstyléTumblr c'est comme me demander de passer des équations aux équations différentielles du jour au lendemain : autant le dire, c'est impossible si tu cherches pas un peu. C'est d'ailleurs ce que j'ai fait ! Oui oui. Avant de ramener ma fraise dans le truc j'me suis dit (après une longue phase de : OULALALALA!!!!HELP) que j'allais pas faire chier le monde et plutôt observer.
Dans l'idée si j'ai bien observé, ici les gens créent des forums / discord / avec un scénario et libre aux intéressés de faire un choix sur la liste des personnages. L'avatar peut être imposé ou non. Et une fois sélectionné, il faut faire une fiche.
J'ai compris ça jusqu'ici. Maintenant ce que j'ignore c'est si les RPs forums sont à rédiger directement sur un espace prévu à cet effet sur forum, ou sur Discord? (ou ailleurs d'ailleurs)
Puuuuuuuuis, je voulais aussi savoir comment ça se passe? Il y a des RPs groupés ? Ou les jeux se font essentiellement à deux? Ou tous les cas de figure?
Voilà. Je me suis dit après analyse de ton petit monde (et de deux trois autre Tumblrs) que ce serait intéressant de poser les questions avant de me lancer. Puis, je me suis aussi dit que ça pourrait aider ceux qui arrivent du RP libre (où l'écriture n'est qu'un vieux souvenir) de trouver les réponses aussi à ces questions.
Déjà merci d'avoir pris le temps de lire puis, j'espère avoir le plaisir de lire une réponse !
Hello!
Alors, d'habitude je répondrais à ce genre de message en pv, mais comme ça peut potentiellement servir à d'autres, je me permets de le publier – n'hésite pas à me dire si tu préfèrerais que je supprime ceci dit!
Je ne joue sur les forums que depuis un peu plus d'un an, MAIS c'est vraiment pas sorcier, et pour avoir tenté toutes les plateformes de rp existantes, les forums sont les meilleurs pour écrire avec d'autres personnes.
J'essaie de répondre à tes questionnements le plus clairement possible mais je ne suis pas ce qu'on appelle une reine de la pédagogie, alors si tu as d'autres questions ou incertitudes n'hésite pas à repasser! (en ask ou message privé d'ailleurs)
FORUMS & DISCORD
Déjà, il y a les rpg sur forum et les rpg sur discord. Deux choses différentes, les fonctionnements ne sont pas les mêmes! Mais certains forums s'accompagnent d'un serveur pour discuter/blablater/poster des bêtises (≠écrire), donc attention à ne pas confondre entre un serveur discord flood et un serveur discord rpg.
SCÉNARIOS ET PRÉLIENS
Il existe en effet des scénarios et des préliens sur les forums, ce sont des esquisses/idées de personnages plus ou moins précises qui permettent au rpgiste qui les créent de partager ses propres envies (puisqu'en général, on créer un scénario/pl pour rp avec et pas juste pour la déco mdr)
MAIS!! il n'est aucunement obligatoire de prendre un scénario ou un pl pour s'inscrire sur un forum. Si tu as ta propre idée de personnage et que celui-ci colle au contexte, fonce et amuse-toi!! c'est toujours une bonne surprise sur les forums de voir des personnages totalement nouveaux débarquer
Les pl sont utiles si tu veux venir sur le forum et avoir déjà des liens avec d'autres personnages, mais ce n'est pas une obligation et on s'en sort très bien sans!
FAIRE SA FICHE
En vrai, la plupart des forums possèdent un "guide" pour t'aider et t'y retrouver, sinon les étapes à suivre en t'inscrivant figurent souvent dans le règlement.
En général, les étapes à suivre sont:
réserver le pl/scénario/avatar ou dieu sait quoi si tu veux éviter que quelqu'un te passes devant et te prenne le rôle convoité (la résa dépend des forums et n'est pas toujours obligatoire)
faire ta fiche (il y a souvent des délais, genre 10 jours pour poster et finir sa fiche, du coup je ne recommande pas de s'inscrire les mains dans les poches mais plutôt de venir avec une idée déjà bien construite du personnage que tu veux écrire – histoire d'éviter d'écrire ta fiche en speed et en stress la veille de la fin de ton délai)
faire valider ta fiche (quand elle est terminée, tu postes dans le sujet adéquat pour demander à un admin de vérifier que ton perso colle bien au contexte, et une fois que c'est validé, hop, tu peux aller t'amuser)
LES RP FORUMS
Du coup, j'ai un peu abordé la chose quelques paragraphes plus haut mais forums ≠ discord!!!
Si tu t'inscris sur un forum rpg, tes rp seront forcément postés sur le forum!
(Alors que si tu t'inscrivais sur un rpg discord, tu posterais tes réponses dans les salons consacrés sur le serveur)
Sur les forums souvent, t'as des espaces (sous-forums) qui sont 99% du temps intitulés selon les quartiers/zones de la ville dans laquelle se déroule contexte du rpg.
genre:
Rue des Canards Boulevard de la Marguerite Esplanade des Cactus
tu vois le genre.
Et c'est dans ces espaces que tu peux créer un "nouveau sujet", où se déroulera ton rp!
Les rp peuvent se dérouler de façon "classique" entre deux personnes: ton personnage et un autre. Mais des rp groupés à trois voire plus, ça se fait beaucoup aussi! Tout se discute, à toi de voir avec tes partenaires de jeu et vos préférences.
Genre, il y a les "topics communs", quand pas mal de personnages participent à un seul rp qui se déroulent le plus souvent au cours d'un évènement spécifique (genre, une famille à l'enterrement de quelqu'un)
CONCLUSION
J'espère avoir un peu aidé à t'aiguiller dans la bonne direction!
Si je puis me permettre, il faut pas trop se prendre le chou avec les fonctionnements des forums, si l'un d'eux présente un contexte que tu adores et que tu te vois bien rp dans ces univers, fonce!
Je trouve que tout est assez instinctif, et il y aura bien un admin ou un camarade de rp pour t'aider si tu galères vraiment.
Je t'encourage aussi à aller explorer en fond en large et en travers les forums rpg sur lesquels tu peux tomber (je t'enverrais des liens si tu n'en connais pas encore), parce que juste arpenter l'un d'eux suffit à comprendre comment tout ça fonctionne!
Bonne chance, en espérant te voir rejoindre la commu (:
#answered#je me suis relue mais#je suis pas éloquente de base#j'espère que tout est compréhensible mdrrr
10 notes
·
View notes
Text
Auteur : T.J. Klune Titre : Les dragons de la destinée : Les contes de Verania, tome 2 Publié par : MxM Bookmark Publié le : 14 août 2019 Genre(s) : Fantasy Pages : 594 Lu par : ParisDude Sensualité : 3 flammes sur 5 Note : 5 étoiles sur 5
Synopsis
Il était une fois Sam l’Indomptable, l’apprenti sorcier, qui a eu la fin heureuse dont il rêvait, auprès du chevalier commandant Ryan Foxheart, sa pierre angulaire. Une année s’est écoulée, et bien que Sam ait été capturé cinq ou six fois, les choses vont plutôt bien. Ses parents sont heureux ; Gary et Tiggy sont toujours aussi sarcastiques ; Randall est toujours vivant bien qu’il soit plus vieux que les dieux ; le roi règne d’une main de velours ; Kevin le dragon est toujours aussi dégoûtant ; Morgan soupire encore beaucoup ; Ryan est plus fringant et immaculé que jamais, et Sam est à deux doigts de convaincre le prince Justin qu’ils sont les meilleurs amis du monde.
La vie est belle.
Jusqu’à ce qu’elle ne le soit plus… quand Vadoma, cheffe du clan tsigane et grand-mère de Sam, arrive dans la Cité de Lockes porteuse d’une terrible prophétie qui lui vient des étoiles : un homme de l’ombre va détruire le monde si Sam n’accepte pas son destin et ne rassemble pas les cinq dragons de Verania à ses côtés.
Et elle a amené son bras droit avec elle, un certain Ruv.
Ruv, qui d’après Vadoma, est la vraie pierre angulaire de Sam.
Oh, Sam, Sam, Sam… Nous voilà embarqués dans la suite de tes aventures au royaume fictif de Verania. Autour de toi, toujours fidèles au poste, tes meilleurs amis, Tiggy, le semi-géant un peu simplet mais jamais si bête que l’on ne l’imagine, et Gary, la licorne sans corne, sarcastique à en faire pleure (de rire) plus d’un, et Kevin, le dragon au grand cœur et à l’appétit sexuel encore plus grand, et Morgan, le sorcier du roi avec ses sempiternels secrets. Mais il y a maintenant un nouveau venu dans ton cercle (euh, sans jeu de mot… quoique…) : le beau chevalier Ryan, dont nous savons désormais qu’il est non seulement l’objet de tes rêves les plus sexuellement obsédés, mais aussi ton compagnon de route, l’amour de ta vie. Et, accessoirement, la pierre angulaire de ta magie, l’homme qui t’aidera à maîtriser tes aptitudes magiques et à devenir le sorcier le plus puissant jamais vu.
Mais. Tu portes un lourd secret en toi. N’as-tu pas, un jour de détresse, secrètement ramené un oiseau mort à la vie – signe d’une appétence possible pour la magie obscure ? Et quid de cette prophétie que l’on te révélera rapidement dans ce deuxième tome, à ton grand désarroi, et dont tu es le personnage central ? Et comment gérer cette grand-mère Vadoma, cheftaine des gitans qui peuplent le grand désert ; une femme dont tu n’as jamais vraiment ressenti le manque mais qui, un beau jour, apparaît à la cour pour avertir tout le monde d’un danger sans pareil qu’elle a vu dans les étoiles ? Et quoi penser, quoi faire de ce Ruv, son « gardien », qu’elle te présente comme… ta véritable pierre angulaire ? Certes, il ne te fait pas vibrer autant que ton Ryan adoré, mais il fait réagir ta magie (et, vu les descriptions, il ne doit pas être trop mal de sa personne, non plus). Et cette satanée prophétie, donc, que tu fais semblant vouloir ignorer mais qui te prédit clairement que ton trésor le plus précieux, ton Ryan, risque de mourir un jour et te laisser seul, toi qui vivras pluricentenaire à cause de ta magie…
Donc, tu pars avec toute ta clique, Gary, Kevin, Tiggy et Ryan. Tu rejoins le désert pour y trouver le deuxième des cinq dragons – apparemment, il te faudra rassembler les cinq pour pouvoir vaincre le mal, incarné par le frère de Morgan, banni au royaume des ombres bien avant ta naissance mais qui est revenu pour se venger et pour dominer le monde. Quête dangereuse – une de plus, mais qui te montrera encore plein de vérités sur toi-même et sur le monde qu’il faut sauver.
Les choses s’affinent, deviennent plus claires. Un peu à la Lord Voldemort, ce deuxième tome nous révèle un Ultra-Vilain, pas encore complètement reformé, pas encore totalement au faîte de son pouvoir, mais déjà suffisamment menaçant. Les autres ingrédients d’une bonne saga « fantasy » ne manquent pas, non plus : la Quête, les choses non dites qui promettent d’innombrables quiproquos pour la suite, la peur de voir mourir l’être aimé, les subterfuges pour y parer, une prophétie sombre, une nouvelle rencontre (le deuxième dragon – à mourir de rire ! et je n’en dis pas plus), du danger, du rire, des petites larmes…
Oui, ce deuxième tome tient la promesse faite dans le premier. On pense encore que ça va être du grand n’importe quoi (Sam et les mots qui sortent de sa bouche, pêle-mêle, et ce tout le temps, n’y sont pas pour rien), mais l’intrigue s’étoffe et, à la grande surprise générale, elle tient la route. Plus que ça – elle nous tient en haleine, elle nous fait frissonner, elle nous fait, encore et toujours, rire, rire, rire, rire, rire… mais il y a plein de moments de tendresse, aussi, tout comme des petites scènes bien chaudes (avis à ceux qui aiment !). Et on n’a qu’une hâte : que le troisième tome soit traduit et publié. Ayant lu toute la série en VO, je peux vous dire que… euh, vous verrez quand on parlera de la suite, c’est-à-dire les tomes 3 et 4. En tout cas, ce livre-ci – chaudement recommandé. Petit secret, entre nous : j’ai a-do-ré toute la série, mais chut ! Ne le répétez pas !
[button color=”sunset” size=”small” link=” https://www.amazon.fr/dragons-destin%C3%A9e-contes-Verania-T2-ebook/dp/B07WDY4BB9/ref=as_li_ss_tl?ie=UTF8&linkCode=ll1&tag=dieterseb-21&linkId=e5a1c62e72ca1c27acfe3a774d9ad086″ target=”_blank”]Amazon[/button] [button color=”orange” size=”small” link=”http://www.tjklunebooks.com/” target=”_blank”]Page auteur [/button] [button color=”eastern” size=”small” link=”https://www.babelio.com/livres/Klune-Les-dragons-de-la-destinee-Les-contes-de-Verania-/1179933″ target=”_blank”]Sur Babelio[/button] [button color=”cranberry” size=”small” link=”https://www.livraddict.com/biblio/livre/les-contes-de-verania-tome-2-les-dragons-de-la-destinee.html” target=”_blank”]Livraddict[/button]
[message type=”info” title=”Exemplaire lu”]Nous avons acheté un exemplaire de Les dragons de la destinée : Les contes de Verania, T2.[/message]
Toute la série Les contes de Verania en français
#gallery-0-11 { margin: auto; } #gallery-0-11 .gallery-item { float: left; margin-top: 10px; text-align: center; width: 50%; } #gallery-0-11 img { border: 2px solid #cfcfcf; } #gallery-0-11 .gallery-caption { margin-left: 0; } /* see gallery_shortcode() in wp-includes/media.php */
Toute la série Les contes de Verania en VO
#gallery-0-12 { margin: auto; } #gallery-0-12 .gallery-item { float: left; margin-top: 10px; text-align: center; width: 50%; } #gallery-0-12 img { border: 2px solid #cfcfcf; } #gallery-0-12 .gallery-caption { margin-left: 0; } /* see gallery_shortcode() in wp-includes/media.php */
Les dragons de la destinée (de ParisDude) Auteur : T.J. Klune Titre : Les dragons de la destinée : Les contes de Verania, tome 2…
#5 étoiles#Dragons#Fantasy#Licorne#Magie#MxM Bookmark#Série Les contes de Verania#T.J. Klune#Verania
0 notes
Text
*Je te conseille d'acheter de moi [...] un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies.*
_Apo. 3:18_
*(L'Église du Dieu Vivant _N°9_)*
De nos jours, beaucoup de personnes voient toutes sortes de choses telles que des bénédictions, des sorciers qui menacent la vie des gens, ... sauf *Jésus Lui-même et les principes du Royaume de Dieu.* Ces visions sont dangereuses, mais pas étonnantes !
En effet, avoir le privilège de voir au-delà de ce qui est passager et de contempler la gloire qui s’attache à la vie de celui qui suit Christ semble être quelque chose de très cachée. Quoique Jésus l’a clairement révélé dans Sa parole, si Dieu ne nous aide pas, nous prendrons cette parole à la légère.
*Il faut que Dieu Lui-même ouvre les yeux de notre esprit pour voir Jésus !* Paul n’a cessé d'ailleurs de faire cette prière pour l’Église de son temps. Bien-aimé(e), cette prière est une urgence pour nous ; _que Dieu nous ouvre les yeux pour voir l’invisible._ *Au secours, Seigneur !*
*Prions :* Père Eternel, la vie de tous ceux qui ont vu le Seigneur n’est pas restée la même. Je Te prie Père, d’ouvrir mes yeux spirituels afin que je puisse voir Ton Fils bien-aimé, au Nom de Jésus-Christ ; *Amen !*
Le Réveil, c’est maintenant !
Votre frère.
0 notes
Text
L'immigration – ( IV ) : et ensuite ?
La situation inquiétante qui est la nôtre est-elle due à une conjonction d'intentions ou de hasards… statistiquement difficiles à réunir en un temps si court ? Pour notre grand malheur, les faits plaident en faveur d'un “OUI” massif à l'hypothèse de l'existence d'une volonté persistante, de programmes précis à mettre en œuvre par les uns… et d'une obstination à ne rien voir, ne rien entendre et ne rien savoir de la part de ceux dont la responsabilité devrait être de nous protéger de ces menaces.
Le drame, c'est quenotre Président reste persuadé que l’intégration (qui se définit comme “le processus par lequel une personne s’attache à une communauté) est une solution possible, à la place de l'ancienne assimilation (= ”un individu ou un groupe abandonne totalement sa culture d'origine’’). L'intégration est pourtant, depuis des années, un échec qui n'a produit que du ressentiment, voire de la haine… Il suffit juste de ne pas être sorti de l'ENA pour s'en rendre compte !
Autrement dit, le Président nous promet qu'il va s'attaquer à des choses qui font partie de notre paysage quotidien, dans les villes et les campagnes (avec le commerce mortel de la drogue qui, pendant que les gens “intelligents” refusent par système d'établir un lien entre l'un et l'autre, assassine notre jeunesse…). On dirait que plus l'incompréhension, la violence, le rejet, le refus, l'éloignement, et souvent la haine crèvent les yeux, et plus on voudrait nous faire croire que c'est nous qui voyons des éléphants roses dans nos fantasmes racistes… alors que tout est là, devant nous, devant eux (sauf les médias qui refusent de voir la lumière en plein jour), sur les réseaux sociaux, en vente libre sur le Web… Le “complot'’ droito-facho-populiste dont ils nous rebattent les oreilles… est exclusivement le leur !
Je veux parler de deux livres (ce sont des “brûlots”), dont nous avions rendu compte dans ce Blog dès leur parution, il a 3 ans jour pour jour (le 19/09/2016). D'une part “La gestion de la sauvagerie”, par un collectif qui signe Abou Bakr Naji, et un torchon signé Abou Moussab, “Appel à la résistance islamique mondiale”. Ils sont disponibles sur internet et “dans toutes les bonnes librairies” (surtout celles dites islamistes, mais pas que…). Tous ceux qui voudraient savoir de quoi parlent ceux qui nous ont déclaré une guerre à mort… ou ceux qui voudraient comprendre l'immensité du mensonge de nos dirigeants (qui préfèrent faire semblant de ne rien voir, en espérant que l'explosion aura lieu après eux)… devraient les lire.
Ces brûlots expliquent comment la mort, la peur, la haine et la terreur des ’‘infidèles” et de leurs alliés (musulmans ou pas), épuiseront les puissances occidentales et les videront de leur capacité de résistance, ouvrant ainsi la porte à une “sauvagerie” (Rappel : le livre s'appelle “La gestion de la sauvagerie”) d'où émergeront la victoire d’Allah, le califat, la charia'a et l'avènement de l’Oumma (la grande nation arabe). Le drame, c'est que depuis 2016, rien n'a changé… si ce n'est dans le mauvais sens : celui de la myopie, de l'aveuglement, du déni de toute réalité. Et notre lâcheté, devenue pathologiquement anesthésiée, sous Macron,
Ce ‘’bréviaire de la mort’’ d’Al-Qaïda devrait être lu par tous : tout y est annoncé, avec une précision qui fait froid dans le dos. Son auteur, dont le vrai nom est Abou Djihad al Masri (mot à mot : “L'égyptien père de la guerre sainte”! C'est tout un programme !), part de l'idée que si le mouvement djihadiste ne peut espérer vaincre dans un affrontement frontal, il a tout à gagner d'une guerre terroriste planétaire. “Abou Bakr Naji” décrit même en détails comment il faut manipuler les médias et l’opinion publique, qui sont deux des “ventres mous” les plus vulnérables de l'Occident. De manière limpide (prémonitoire ?), cet apprenti-sorcier satanique explique clairement que la sous-évaluation de la menace islamiste et le tabou de tout amalgame entre “islam” et “islamisme” sont les alliés des théoriciens du djihad.
La question suivante est, bien sûr : “Se peut-il que Macron ne sache rien de tout cela ’' ? D'autant plus que la partie se joue à armes inégales : d’un côté, des fanatiques prêts au sacrifice suprême pour imposer la charia'a… et de l’autre, des peuples fatigués et des gouvernants sans culture et sans colonne vertébrale. Ici, la barbarie assumée comme moyen de conquête… et là, une anesthésie voulue et soigneusement entretenue, et des contre-vérités dans le genre : “le djihad, ce n’est pas l’Islam”… (ce qui est en partie vrai : c est '’la guerre au profit de l’Islam’’)…
Cette stratégie est apparemment payante : dans ce qui reste de ce qui fut la France, il suffit de crier au racisme et à une islamophobie inventée de toutes pièces, ou encore de jouer la carte de la victimisation pour obtenir gain de cause de nos juridictions qui ont perdu tout bon sens et tout sens… de la justice. Les militants musulmans l'ont bien compris. Ils utilisent nos lois, les réseaux et les médias pour obtenir gain de cause et pour instiller l’islam dans la société française. Derrière cette victimisation se dessine un véritable rapport de force qui va�� bouleverser le mode de vie des Français. ”C'est avec leurs lois démocratiques que nous les colonisons et avec nos lois coraniques que nous les dominerons’’. Vivre en France ne sera pas une partie de plaisir, dans quelques années !
C’est en cela que le discours présidentiel de lundi dernier et le changement de stratégie qu'il annonce sont de toute première importance, car c'est maintenant qu’il faut choisir, entre abandonner la France à l’islamisation… ou défendre notre culture, notre Histoire et notre mode de vie (et notre religion !) Car le Grand Remplacement dont rêvent les militants de l'islamisation de l'Europe (et de la France, en premier : elle est considérée comme “un ventre mou” dont la résistance est moins grande qu'ailleurs) est surtout dans les têtes, par les manipulations psychologiques de masse sur la propagande, l'éducation, la culture, les médias, le langage, la politique et des petits changements ‘’invisibles’’.
“Nous sommes en guerre”, répètent stupidement nos “irresponsables”, sans en tirer la moindre conséquence concrète, si ce n’est au niveau du ‘’bla-bla’’ ! Il y a dix ans encore, les “prières de rue” étaient impensables et aucun chanteur (?) n’aurait osé les saloperies et les appels au meurtre qui sont devenus monnaie courante… Mais aujourd'hui, personne n'ose condamner insultes, menaces ou mots de haine qui bafouent nos valeurs, nos principes, la morale et la sagesse… si ce n'est avec des mots creux qui, en gros, ne veulent rien dire et n'arrêteront rien…
Notre Président va-t-il se réveiller avant qu'il ne soit trop tard ? Son dernier discours pourrait sonner soit la charge d'un réveil tardif mais encore possible… soit le glas de ce qui fut “la France”, qui ne sera plus que des “territoires” (comme disent les cuistres de LREM) qui recouviront grosso modo la surface de leur Hexagone, ce concept idiot qui ouvre grand la porte à l'oubli de ce qu’il a pu contenir… Et c'est la même chose pour une ex-Allemagne, où on parlera turc, où les sublimes églises seront devenues des “musées de l'horreur du monde ancien” et où les Cantates de Bach, le Requiem de Mozart et les Psaumes de Mendelssohn seront interdits, et sans doute perdus à jamais. Où ai-je lu, récemment, l’épouvantable néologisme “Francistan” ? C'est un autre sujet dont nous parlerons une autre fois.
H-Cl.
1 note
·
View note
Text
UNE RÉALITÉ CONTRE LAQUELLE VOUS DEVEZ VOUS DÉFENDRE
Le mauvais sort c’est d’abord une sensation.Chaque matin, lorsque que les voyants; sorciers, mages, consultent les oracles, ils ont une étrange sensation qui leur fait prendre conscience que beaucoup de personnes sont entourées d’un voile sombre bien étrange. Il s se sont concentrés et ont pu en identifier la source. Nous savons tous, par expérience, que ces derniers temps beaucoup de personnes ont dû affronter des difficultés dont les causes sont variées et connues en général. On les attribue à la société, aux valeurs qui se perdent, à la corruption, à l’injustice , à la crise et, que sais-je encore… Il m’est insupportable de voir que l’humanité continue de souffrir de la sorte. Il se peut que vous fassiez partie de ces personnes qui souffrent sans vraiment savoir pourquoi. Si c’est le cas et si vous êtes d’accord pour accepter l’aide, que je vous propose, je vais vous offrir un moyen qui va vous permettre d’accéder au bonheur que vous attendez tant et que vous méritez certainement, j’en suis persuadé.
Vous vous demandez pour quelles raisons tout se passe aussi mal? Comment se fait-il que vous manquiez aussi souvent d’argent alors que vous faites tout ce qu’il faut pour en avoir le plus possible. Il n’y a qu’une seule explication logique à cette malchance qui nous poursuit : le mauvais sort. Oui, vous n’y croyez peut-être pas, pourtant le mauvais sort existe bien. Il apparait clairement tous les matins aux personnes clairvoyante pendant leur séance de méditation. Ce que vous ne saviez peut-être pas, c’est qu’il existe une autre forme de mauvais sort, plus vicieuse et plus dévastatrice que ce tout ce que l’on a vu.
Maître La Lune dit : Le Capitaine des Marabouts
Email: [email protected]
TEL: 00229 94 56 17 76
WhatsApp: 00229 94 56 17 76Site Web:
http://www.maraboutlalune.fr
0 notes
Text
ADJ revoit: Winx Club (S1 Ep 1 et 2)
Quand j’étais petit... Bah j’aimais les Winx
Et j’étais déja trop influencé donc je le cachais. C’est un truc de filles ! C’est pas pour moi !
...J’exagère un peu en disant que je le cachait, car, de sur, ma soeur le savait et on était trop content de regarder la même chose. Mes parents je ne sais plus, mais probablement.
...J’aimais parce que j’ai bien aimé l’idée d’écoles de magies dans des “clans” que chacun ait un pouvoir, puis il y avait du mystère sur les personnages et de l’action et...
...Et je dois surement m’emporter ! Si je regarde ça maintenant, c’est pour me demander si c’est naze ! Le je vais me regarder que le premier épisode. C’était qui ma fée préférée quand j’étais gamin tiens ?
...Allez, ça devait être Muza parce que la musique c’est le bieng.
Qu’est ce que je vais faire... Comment va le prendre mon historique --’
Résumé: Dans un monde normal, Bloom rencontre Stella, une fée lors d’un combat. En la défendant elle se rend compte qu’elle est aussi une fée et donc Stella lui fait découvrir l’existence de Magix et d’Alphéa
On y va ?
1) Purée c’est dur... Tellement années 2000, tellement de paillettes, et ce chara-design...
2) J’ai l’impression que tout l’immeuble sait que je regarde les Winx --’
3) Ah oui du coup il faut que je prenne en compte qu’elles sont lycéennes.
Et pas Lycéennes genre Universitaires américaines, non. C’est une série italienne, donc bien Lycée lycée...
4) Le daron avec son journal a la main qui dit “Bonjour mon rayon de soleil” m’a achevé !
5) Les parents ont offert un velo a Bloom qui s’attendais a un Scooter. Ils voulaient a la base lui en offrir un mais c’était “trop dangereux”
C’est pas dans les faits plus dangereux un vélo qu’un scooter sur la route ?
6) Wow Bloom, ta ville doit être géniale pour que tu puisse bouffer une pomme ramassée dans un parc !
7) Même dans me montage il y a des problèmes, on passe d’une expression a une autre sur le même personnage en un simple changement de plan
8) Je suis tellement un mec adulte que je m’identifie plus a Knutt l’ogre qu’autre chose pour l’instant...
9) Stella pour convaincre les parents de Bloom qu’elle est bien une fée transforme un téléphone en chou et carottes.
Perso même moi dans une totale incompréhension j’aurais fuit, cherché de l’aide et tout...
10) Par contre, j’aime bien l’idée que pour aller du monde normal au monde de Magix, faut passer par une carte postale.
Oups, désolé d’avoir jugé le monde de Magix a l’opposé d’un monde normal
11) Mais pourquoi t’as pas ouvert cette porte avant que Tico la bloque ?! Tu voyais bien qu’on frappait fort dessus !
Mais non, monsieur reste sur son canap’ bravo, franchement bravo ! J’en peux plus de toi...
12) Oh purée les Love interest de la Fontaine Rouge...
On va bien rigoler
13) Ma tête devant le générique
Quoi c’est déja fini ?! Alors attendez, je me mate le deuxième épisode
Résumé: Bloom s’inscrit a Alphea et découvre ses nouvelles potes de chambre et le personnel de l’établissement, puis elles sortent en ville et rencontrent les sorcières.
14) Alphéa est protégée par une barrière qui “empêche tout être sans pouvoirs magique de passer”
Question, pourquoi le Lapin est passé alors que j’ai pas le souvenir du tout qu’il ai des pouvoirs ?
Et les boys de la Fontaine Rouge, aussi ils peuvent passer ?
Et puis surtout... Pourquoi ?! Je veux bien que ça soit cool de pas bouffer des mouches a Alphéa mais bon...
15) C’est l’école qui vous demande de porter des jupes aussi courtes ?
16) La surveillante Grizelda, ça fait du bien un personnage féminin qui rentre dans le lard dans cette série !
17) Voix d’un mec qui regarde par la fenêtre “Les nouvelles élèves sont arrivées et elles ont l’air charmante”
Merde, en plus c’est un prof qui dit ça --’
18) épisode 1: Alphéa est UNE école de fée de Magix
épisode 2: Bah Alphéa quoi ! Comment tu peux concevoir qu’il puisse y avoir plusieurs écoles de fée ? Genre... Un Alphéa mais, pas pareil ? Je comprends pas !
19) Mme Faragonda (C’est Dumbledor)
Fallait le trouver ce nom
20) Tellement pas de respect pour cette fleur qui parle XD. “Attention ma fleur qui parle !” *La renverse en cassant le pot 4 secondes après*
La plante: AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
21) Bloom “Une pizza, ça vous tente ?”
Muza “C’est quoi une Pizza ?”
Okay, je veux rentrer chez moi !!!
22) Ca me fait toujours rire ces gens qui se foutent de la gueule de notre technologie parce que pour eux c’est un truc de la “préhistoire”.
Genre tu vois un vieux silex dans un bol qui date de 10 000 ans et ça te fait marrer...
23) Techna crie “Mur de feu !” pour invoquer son pouvoir et ça lui donne un bouclier vert...
...
Ah purée ! La traduction okay XD Elle voulait dire PareFeu, excellent, j’en peux plus...
24) Je chipe Mme Faragonda et Grizelda ensemble...
25) Okay, vous voulez savoir pourquoi elles s’appellent les Winx ?
C’est une onomatopé
C’est tout
C’est fini
Je ne suis clairement pas le public visé
Et pourtant, après être rentré la dedans par une douche bien glacé de girly, j’ai envie de regarder la série ! Alors je me souviens très bien de ce qu’est Bloom de ce que vont faire les Sorcières et tout, et de quelques épisodes.
Cependant, qu’est ce que je ne suis pas du tout le public visé ! En faite, je ne proposerais même pas ça a des enfants aujourd’hui. Le style est très bizarre (je l’ai trouvé moche pas mal de fois) C’était correct pour l’époque, maintenant a ce niveau la, ça a mal vieillit. Surtout depuis que Cartoon Network a apporté une énorme patte graphique dans le paysage audiovisuel.
Pour l’instant en deux épisodes, le premier ne développait pas le caractère de Stella, et c’est justifié. C’est la meuf qui sert tout le long de l’épisode de “Tu es un sorcier Harry !” On ne peut donc pas montrer ses défauts de cliché de “fille qui se la pète” Quand au deuxième épisode, on ne développe pas les autres Winx car on ne fait que les connaitre, c’est justifié aussi mais j’espère voir un vrai développement des personnages par la suite (et si mes souvenirs sont bons, ce n’est pas le cas...)
Oui au passage, quand on y pense, c’est vraiment du Harry Potter pour Fée. Même si on suit pas uniquement Bloom, C’est Bloom qui découvre qu’elle est l’élue dans un monde avec des écoles et leur profs et apprenne la magie. En moins développé mais bon.
En vérité j’accorde quand même du crédit a la série. Déja parce que c’est la première série “pour fille” que j’ai aimé bien suivre. J’imagine que ce n’est pas uniquement mon cas, et que beaucoup regardait pour les combats et l’univers. Du type, ouais les fées, elles savent se battre ! Et elles ont chacun des pouvoirs différents qui les caractérisent !
Peut être -je dis bien PEUT ETRE- que je continuerais a regarder et que j’en parlerais ici.
0 notes
Text
Longueur d’ondes et pédophiles, coup de foudre partie 2 R&C
La semaine dernière, je t'expliquais que le coup de foudre, c'est du caca. Je rajouterais même que c'est une diarrhée de niaiseries et qu'en plus, ça beurre tellement épais que y'a des traces au fond du bol, même après avoir flushé. -CD
Si ta conjugalité repose sur un “coup de foudre”, alors t'as un “couple de fous”. -PV
Maintenant, il ne faut pas croire que tout est à bannir complètement. On ne peut pas nier que certaines personnes, dès un regard, nous frappent irrésistiblement de désir.
Et sans parler d'amour ou de niaiserie affective, on est capables, parfois en un seul croisement de regards, de savoir qu'on veut du sexe avec une personne.
On se retourne, on croise une paire d'yeux, pis BAM! Ça réchauffe entre les jambes pis on rougit un brin, histoire d'essayer d'équilibrer la circulation sanguine.
Je ne sais pas s’il y a réellement une cause à effet, mais l’irrigation sanguine est un phénomène biologique qui ne ment jamais.
Et ça, c'est pas sorcier. C'est une projection de phéromones qui est bien envoyée, et bien reçue. Une des nombreuses manifestations des signaux électriques que notre cerveau est capable de générer.
Pis cette électricité-là, et ce n'est pas ésotérique, c'est scientifique, elle se traduit en ondes.
Pas tout à fait. Il s’agit plus d’une tentative de joindre deux métaphores que d’une réelle vérité scientifique. Les ondes peuvent être électromagnétiques, mais électriques? Aucune idée.
Et c'est là que l'expression “être sur la même longueur d'ondes” prend tout son sens. Voilà l’idée de passer de “coup de foudre” à “longueur d’ondes”. Autant la première expression est une exagération romantique, autant la seconde renvoie à un phénomène biologique beaucoup plus analogue.
Pense aux gens de ton entourage, à tes collègues de travail, aux membres de ta famille.
Comment ça se fait qu'avec certaines personnes, et là, pas seulement sexuellement, t'es capable de dire “ça clique, ou ça clique pas” ?
Et bien on ne s'en rend pas toujours compte, mais on est constamment en train d'envoyer de l'information aux autres. Notre manière de s'habiller, de bouger, de parler, de rire, d'agir…
Ce flot continu de données personnelles, quand on le reçoit positivement, nous donne toujours l'impression que l'on “connecte” avec une autre personne. Simplement parce que ce qu'elle dégage nous rejoint, soit en termes d'intérêts ou en terme de familiarité et d'affinités.
Le principe d’affinités naturelles relève aussi en partie du fait qu’on arrive à déterminer clairement si une personne représente ou non une menace pour nous. Lorsque ce n’est pas le cas, c’est rassurant, et on se s’en retrouve plus à l’aise, on “laisse tomber notre garde” et il devient plus facile de connecter. Parfois, des gens nous font tomber la garde dès la première rencontre et la connexion semble instantanée.
Des fois, c'est un processus cérébral d'interprétation logique: nouveau groupe de personnes inconnues - quelqu'un fait une blague de bébé mort que je n'ai jamais entendue - je trouve ça drôle - point commun, intérêt commun - connexion établie - on va bin s'entendre, ne serait-ce que là-dessus.
Mathématiques simples, on n’apprend rien jusque-là.
Mais la beauté de la chose, c'est quand on n'a même pas besoin d'un seul signe, d'un seul geste ou d'une seule parole.
Quand les hormones parlent, elles n'ont pas besoin d'être explicites pour se faire comprendre.
C'est pour ça que de temps en temps, tu tombes sur quelqu'un (du sexe qui t'attire, c'est au choix) et sans un mot, tu as l'impression que cette personne est en train de te dire “r'garde beubé, chu là pour toé”. -CD
Pas qu'elle te regarde croche avec un regard vicieux, nonon. Une simple émanation phéromonale que tu saisis au vol, et à laquelle tu réponds en envoyant toi aussi tes signaux sexuels.
Et ça, bah c'est sûr, c'est pas un éclair qui te frappe, mais ça te rentre dedans. C'est dur à expliquer, alors ça te travaille. Tu penses à la personne, et tu mouilles ou tu bandes juste à y penser, même quand c'est pas des pensées pornos!
C'est juste ton cerveau, qui lui a fait une association directe entre cette personne-là pis une excitation. Ensuite, you’re fucked.
Pas dans le vrai sens, mais dans le sens où t'es pogné(e) avec ça.
Tu t'endors en pensant à cette personne-là, tu te réveilles de la même manière, t'as pas débandé d'la nuit faque tu fais une chute de pression, et si t'es une fille tu fais une chute de… une chute, point.
Tu te rends compte que t'es pus capable de penser comme il faut parce que l'idée de l'autre t'obsède.
T'essayes de faire des calculs au bureau, pis tu te surprends à constater que 26+52= sexe.
T'écris des phrases du genre:
La compagnie vous remercie sexe pour votre bon travail.
Tu prépares ton lunch, pis tu sais pas pourquoi, mais t'as l'goût d'une recette qui implique des graines ou des moules.
Même si tu crains la saveur.
Tu vas prendre un café avec ton ami(e), et ta conversation ressemble à:
- Salut ça va?
-
Ouais toi?
-
Ouais, mais m'semble que j'suis dû(e)…
Pis là, au bout d'un long moment stupide où tu te questionnes inutilement à savoir “coudonc, qu'est-ce qui m'arrive?”, la réponse te revient en tête, pis tu revois THE personne qui t'as activé les hormones en 5e et qui est responsable de tout ce branle-bas de combat qui fait monter ton soldat au garde-à-vous ou ta soldate aux tranchées inondées.
Pis la seule manière de te débarrasser de ce flux incessant d'énergie sexuelle qui t'empêche d'être lucide, c'est de renvoyer la shot à la personne concernée.
Hey mais là, freak out, tsé!
Comment aller au-devant et annoncer à quelqu'un que depuis qu'on l'a vu(e), on n'est pu capable de penser à autre chose qu'à lui/elle?
Pis comment annoncer que c'est invivable, sauf si on baise, sans sonner l'alarme de la perversité?
Tout cet exemple est gonflé pour magnifier le propos, mais libre à vous de puiser dans vos exemples personnels qui rejoignent de près ou de loin celui ici présent.
Rendons ça cute, tiens.
Le sexe, c'est tristement tabou. L'amour, c'est joyeusement fou.
Alors on va virer notre libido concentrée en beaux mots romantiques.
Parce que c'est bien connu. Un gars qui dit “j'suis fou de toi”, c'est un
cute lover. Un gars qui dit “j'ai l'goût de toi”, c'est un vicious asshole.
Une fille, c'est un peu l'inverse. Si elle te dit “j'ai l'goût de toi”, c'est une fille avec de l'initiative, probablement cochonne.
Une fille qui dit “j'suis folle de toi”, bin elle le déclare de facto: c'est une folle.
Et d'un côté comme de l'autre, on a tout à condamner de cette attitude hypocrite, de ce semblant de politically correct, de ce double standard complètement absurde, qui n'a comme but que le refoulement des pulsions sexuelles.
Je ne crois pas que le but soit vraiment de refouler des pulsions. Toutefois, il y a une volonté claire de s’octroyer une posture moralement supérieure en prêtant des intentions aux autres et en leur octroyant des étiquettes nocives. Un gars qui te désire et l’admet est loin d’être nécessairement un trou du cul, tout comme un gars qui te dit qu’il t’aime est loin d’être nécessairement honnête. Et une fille qui te dit qu’elle est folle de toi peut être parfaitement saine d’esprit et rationnelle, tout comme celle qui te dit qu’elle te désire ne cherche peut-être qu’à se faire payer un verre. Il n’y a pas de livret d’instructions pour déterminer d’avance des intentions, alors n’en prêtons pas et vérifions.
Et ça n'a rien de freudien, c'est juste platement humain.
Ce sont de fausses excuses, de faibles prétextes et d'immenses mensonges destinés à rien d'autre que de satisfaire un pseudo-code social post-religieux de censure mal assumée.
Prends comme exemple un pédophile.
Qu'est-ce qu'on entend dans les histoires de pédophilie, dans leurs témoignages?
C'est pas méchant! J'veux pas leur faire de mal aux ti-gars de 8 ans, j'en suis juste amoureux!
C'est ça MJ, r'tourne te coucher avec tes fantasmes de pretty young thing.
Mais fais-moi pas croire que c'est de l'amour, bout d'viarge!
Sauf que là, on condamne tout de suite, c'est évident: c'est un pédo.
Mais quand c'est des gens “normaux”, ah bin là, c'est l'inverse.
Là, y'a pu personne qui se dit: “pfff, t'es pas amoureux, tu veux juste coucher avec!”
Nonon. On veut y croire. On veut acheter le rêve romantique. On veut justifier les pulsions sexuelles par de l'intellectualisation émotionnelle.
Pourtant, quand c'est un pédo, là c'est un méchant. On DÉTESTE quand les méchants nous mentent. On veut la VÉRITÉ!
Bin la vérité, c'est que tu veux juste la vérité quand ça fait ton affaire pis que ça t'évite de te commettre.
Le reste du temps, si t'as peut-être quelque chose à perdre, disons, hmm, la face, alors là, socialement, vaut mieux une bullshit supposée glorifiante, qu'un refus supposé humiliant.
Parce que c'est l'autre crainte qu'on a: d'un coup que t'es tout(e) seul à fantasmer? Que c'est pas réciproque, pis que t'es pogner pour te branler au final?
Bin sache que bien souvent, tu finis par te masturber anyway, parce que c'est juste le fun, alors c'est pas une grosse torture.
De plus, si c'est pas réciproque, t'auras au moins exprimé tes désirs, pis ton cerveau va catcher l'impasse et arrêter de unleasher le Kraken de tes hormones.
Pis y'a rien d'humiliant là-dedans. C'est clair que ça n’apparaît pas comme une réussite de prime abord, mais c'est loin d'être un échec. C'est juste une étape nécessaire.
Et dans ce contexte, peu importe qui, si tu vas pas honnêtement de l'avant, t'es perdant de toute façon, parce que t'es pogné(e) avec une animalité inassouvie.
Alors à défaut d'avoir du sexe libérateur, t'auras au moins un refus libérateur. C'est moins bon sur l'égo, mais hey, au moins tu peux penser clair à nouveau.
Jusqu'au prochain “coup de foudre”, du moins.
La réussite des relations réside dans l’honnêteté, et admettre ses désirs est un pas nécessaire pour aller dans cette direction. Évidemment, il faut aussi se mettre à la place de l’autre pour ne pas imposer ses désirs unilatéralement et agir en salaud/salope. Le respect demeure de mise et n’est jamais incompatible avec le fait de faire des avances. Même la plus jolie des femmes, lorsqu’elle reçoit respectueusement des avances du gars le plus laid, ne pourra faire autrement que d’y voir un compliment à prendre ou à laisser. Évidemment, afin de garder une sanité sociale, i faut rappeler que le refus des avances est lui aussi parfaitement compatible avec une attitude respectueuse.
M’as te prendre une note: A-
0 notes