L'amour, le sexe, l'engagement, le futur... c'est pas fait pour tout le monde
Je suis incapable de me lier aux gens.
C'est un fait, autant je donne tout lorsqu'il est question d'amitié, autant je suis toujours terrifiée à l'idée de me laisser approcher par quelqu'un qui pourrait devenir "spécial" pour moi. C'est chiant. Honnêtement, j'en ai marre... j'en peux plus... je suis fatiguée d'être fermée comme une huître, hermétique, trouillarde. Je me hais pour ça, très fort. Crise d'angoisse, trouillardise, un mauvais mot et "pouf" je prends la fuite, ou m'arrange pour qu'on finisse par me fuir comme la peste noire ! Voilà, j'ai l'impression d'avoir un panneaux "ne m'approchez pas !" autour du cou. Et de toujours décevoir. Pourquoi ? J'en sais rien... enfin... si. J'ai été blessée, dans le cœur, dans le corps, à de trop nombreuses reprises. Mes exigences dépassent le domaine du raisonnable, et je pense qu'inconsciemment, c'est voulu, pour faire fuir, pour ne pas prendre le risque de souffrir. Mieux vaut ne pas tenter que de rater dit-on... Je veux bien que mon inconscient soit d'accord avec ça, mais le conscient en a marre...! Quelques mots et 'hop', c'est fini. J'ai réussi à me faire détester... Alors voilà, j'ai toujours la meilleure excuse du monde... mais p***** ça fait ch*** !
Et les échecs s'accumulent, les uns après les autres... ça à foiré avec Mori, avec Art, et maintenant, j'ai réussi à me faire haïr de "lui". Je suis vraiment très douée pour ça. Je pourrais/devrais m'excuser mille fois, mais ça ne mènerait à rien. "Ma décision est prise" m'a-t-il dit. Quelle décision ? Est-ce vraiment par choix que l'on s'isole ainsi ? Peut-on choisir d'être seul et malheureux ? Non. C'est une putain de trouille, trop de cicatrices, qui font qu'un jour, un soir, comme ça, on pète un câble et, prit de panique et de peur, on envoie tout balader. Bêtement, égoïstement, lâchement, mais c'est fait. Les mots sont dit, ils ne peuvent plus être effacés, et tant pis pour ta gueule ma pauvre petite Ayanna ! C'est fini pour toi ! T'as perdue la partie ! On ne te pardonnera pas cette fois non plus.
Non, je ne joue pas, et non, ce n'est pas par choix. J'ai pété un plomb, un soir, une fois, à cause de toutes ces trahisons, ces sévices, mentaux, corporels, toutes ces souffrances, ce manque de confiance en moi, en l'être humain, en l'autre. J'ai prit peur, j'ai dit de la m erde, et voilà. Mais je ne vois pas en quoi c'est un reproche, un jeu, ou un choix. Je suis juste une pauvre folle qui a pété un câble, par peur d'être approchée, par peur d'être blessée. Bêtement, mais tellement ordinairement... Je suis stupide, oui, mais pas cruelle. Mon intention n'était pas de blesser, juste de préserver, autant que faire ce serait pu, le peu qui me reste de cœur, d'âme, d'estime de moi. Enfin... non, il n'y avait aucun but à cela, aucune raison, aucune réflexion. Seulement de la peur irrationnelle, une "crise" de panique, d'angoisse, de déprime. Appelons ça comme on le sent.
"[...] puis t'es arrivé et j'ai commencé à ressentir ce truc, ce début de quelque chose qui ne prendra jamais forme et que je veux pas voir parce que ça me fout les boules..."
J'aurais vraiment voulu, sortir de ma cage, tenter, y arriver, enfin. Légèrement, sans trop y penser, sans lendemain, ou pas. Me perdre dans le bleu, foncer, sans réfléchir puis voir ce que ça donne... Mais j'ai eu la trouille et ai dit "stop", et quand bien même j'explique que je regrette, le mal est fait, et maintenant, c'est fini. "On ne se battra pas pour moi". La messe est dite, tant pis pour moi. Alors... non, je ne lui reproche rien, j'ai pété un câble, j'assume. Et puis... je sais bien qu'il y a d'autres choses plus importantes, d'autres combats à mener. Je sais aussi que l'on ne s'attache jamais suffisamment à moi pour que l'on se batte pour moi, ou même que l'on insiste plus que ça. Me "quitter" est tellement plus facile qu'essayer de me rassurer (je suppose qu'on ne rassure pas une névrosée dépressive, mal dans sa peau et totalement peureuse). Non, on fait sa vie, on continue sans elle, et c'est tant mieux. T'as plus que tes yeux pour pleurer ma pauvre petite ! C'est bête hein ? Le regret ne suffit pas ! Ce qui est dit est dit ! Tu n'es douée que pour tout foutre en l'air ma pauvre ! Alors excuse-toi encore, pleure, désespère, mais ne sois pas étonnée ! Tu n'es pas une princesse de conte de fées... les Happy End, c'est pas pour toi. Le prince charmant, oublis ! Résigne-toi et sache que tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même !
Après tout... je ne suis ni intéressante, ni attirante, ni "normale", ni séduisante, ni rien de tout ça
Je suis un monstre, un putain de monstre qu'on ne peut pas aimer, pas désirer, pas apprécier.
Je ne suis rien ni personne, juste une gamine trouillarde et vraiment pas jolie, c'est ça, ce que je suis.
Alors bon vent ! Qu'il se porte bien, je l'espère du fond du cœur.
Qu'il aille mieux, qu'il trouve quelqu'un qu'il n'aura pas à "soutenir", car c'est lui qui a besoin de soutient.
Qu'il la gagne sa bataille, je ne lui souhaite que ça.
Moi, je me résigne, et je retiens enfin la leçon. Certaines personnes ne sont pas faites pour être aimées
J'en fais partie.
7 notes
·
View notes
What if I just fail ? | Et si je venais qu'à échouer ?
Here is my most recent article on WordPress. Thanks for reading me. /
Voici mon plus récent article sur WordPress. Merci de me lire.
When the question hits you, “what if I fail ?” Remember by not doing anything, you have already failed. You’re at the bottom rung of the ladder and there is no place to go but up. This is what I love about GOD being the Source. He gives you another chance. Make this affirmation from your heart and tack it over every failure.Therefore, to bring success, security and miracles to my life: I will…
View On WordPress
11 notes
·
View notes