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Samuel & Léa Castel - Celui qui te manquait (Lyrics Video)
Samuel et Léa Castel collaborent pour ce single déchirant, Celui qui te manquait, récit d'un d'un chagrin d'amour qui voit les deux artistes unir leurs voix et leurs talents. On vous présente le titre avec une belle Lyrics Vidéo.
Samuel et Léa Castel savent nous émouvoir avec Celui qui te manquait, un duo pop qui évoque une rupture amoureuse avec une touche romantique appuyée. Les deux talents de la pop française unissent leur voix avec ce single mélancolique que l'on vous a sélectionné.
Samuel et Léa Castel ont créé une connexion artistique et amicale forte, ce qui se reflète dans leur collaboration musicale. Ils ont travaillé ensemble pour composer cette chanson qui parle aux cœurs brisés et invite les auditeurs à voyager à travers les paroles émotionnelles.
Regardez la Lyrics Vidéo de Celui qui te manquait :
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Voyance
Comme à ses habitudes, Philippe entra en grande pompe dans le temple, bousculant la tranquillité des pèlerins. Ces derniers s’empressèrent de quitter le lieu car le roi était connu pour ses moments de colère. Ses lieutenants s’amusaient de cette situation cocasse. Ils riaient en voyant ces grecs, la trouille au ventre, déguerpir sans demander leur reste. Néanmoins, une fois dehors, l’un d’eux pestait ou crachait sur ce roitelet barbare qui prétendait être civilisé.
Philippe observa le temple, la beauté des statues, la splendeur des décorations. Il était obnubilé par la richesse exposée. Il s’approcha d’une table sur lequel reposait un ciboire en or.
Par Zeus, je sens que je vais me plaire ici ! Annonça-t-il.
Ne prononce pas son nom ! Ce lieu est sacré, ici les dieux ne portent pas de nom !
Le prêtre avança d’un pas assuré. La garde de Philippe recula tellement le regard du vieil homme les impressionnait. Il approcha du roi borgne, huma son odeur qui manquait de parfum. Puis, tout en inspirant un grand coup, il bomba le torse. L’œil de Philippe s’écarquilla, car d’ordinaire, un homme s’imposant à lui de cette façon, finit avec une épée dans le ventre et la gorge ouverte.
Que viens-tu faire ici, petit roi ? demanda le prêtre.
Des toussotements résonnèrent dans le temple. Le macédonien ne s’attendait pas à un pareil affrontement. Il posa la main sur le pommeau de son glaive. La colère commençait à monter. Mais un de ses fidèles le rappela à la raison : « Tuer le grand prêtre ne serait pas une bonne idée ».
Je viens pour laver mes pêchés et connaitre mon avenir, dit-il
Effectivement, j’ai entendu parler de tes pêchés…meurtres, pillages, viols, torture…ils sont nombreux, affirma le prêtre.
Mais son rôle est « de les faire expier » et non de juger le pêcheur. Dès lors, l’homme en toge blanche ordonna au roi et à son escorte de le suivre. Ils se dirigèrent vers d’autres salles expliquant leur utilisation. En même temps, Philippe admira les somptueuses richesses présentes dans chaque partie du temple. Il fut émerveillé par l’autel sacrificiel, les ustensiles en or ou parés de diamants. Il apprécia le plafond peint d’une salle resplendissante. Il aimait tout de cet endroit.
Mais ce qui le frappa le plus fut sa rencontre avec un groupe de jeunes femmes. Elles étaient magnifiquement habillées. En voyant le groupe de barbares autour du prêtre, elles discutèrent entre elles. Certaines se demandant qui étaient ces hommes, d’autres s’ils étaient brutaux. Philippe questionna sur leurs présences, pendant que ses soldats affichaient leurs plus beaux sourires.
Ce sont de jeunes prêtresses venues s’initier aux mystères des grands dieux, affirma le maitre du temple.
Ils quittèrent la pièce, sans remarquer qu’une des filles observait le borgne. Elle avait reconnu celui qui avait vaincu les Thraces et assouvi les grecs. Elle se doutait qu’il y avait un coup à jouer pour son avenir. Elle ne se voyait pas finir comme grande prêtresse de Zeus.
Les jours passèrent et le roi de Macédoine trouva les journées longues qui se limitaient aux prières et à l’instruction. Par contre, ses nuits étaient courtes. En effet, il avait gardé la tradition macédonienne de faire des fêtes qui se transformaient en orgie. Bouffe, boisson et sexe à volonté. Les pèlerins se plaignirent de ses exactions nocturnes, des cris et des chants trop forts. Si bien que le grand prêtre ne savait que faire. Il demanda l’aide de Zeus, en déposant une offrande aux pieds de sa statue. Mais il fut distrait par la venue d’une jeune novice.
Elle proposa son aide et exposa un plan pour calmer Philippe. Il était venu pour des questions, elle proposa de lui donner des réponses. Le prêtre gratta sa barbe, en se questionnant sur les vraies raisons de l’implication de la jeune femme. Après tout, elle était jeune et pourrait profiter de ses charmes. Et puis, il voulait aussi que l’aristocratie macédonienne vienne régulièrement à Samothrace. Leur argent permettrait de faire de l’Ile le plus grand centre religieux du monde connu.
Un soir, alors que les convives commençaient à manger et s’abreuver de vin, La jeune femme s’incrusta dans la villa du roi. Elle fit une énorme impression par sa robe blanche qui ne cachait pas grand-chose de ses courbes ni de ses colliers et bracelets. Ses cheveux longs coiffés en nattes longeaient ses seins ronds et bombés. Elle resta debout, défiant le roi étendu qui mangeait une cuisse de poulet.
Qui es-tu ? Vien-tu nous faire le plaisir de danser ? Demanda un des fidèles lieutenants
Je suis Polyxéna, fille de Néoptolème, sœur d’Alexandre le Molosse et princesse d’Epire. Je suis prêtresse de Dodone, le sanctuaire divinatoire de Zeus, et par la demande de ce dernier, je suis venue pour annoncer ton avenir.
Eh bien, je t’écoute, réagit Philippe.
Non, pas ici. Seul à seul car telle est la décision de Zeus.
Dès lors, il se leva et proposa à Polyxéna d’entrer dans sa chambre. Il s’assit attendit tout en croisant les bras. A ce moment, Polyxéna savait qu’elle jouerait avec la crédulité du roi. Et si cela ne fonctionnerait pas, il pouvait lui faire les pires horreurs ; lui arracher le nez et la langue, lui crever les yeux, ou l’offrir en pâture à ses hommes. Elle savait que sa naissance royale ne la sauverait pas.
Elle débrocha sa tunique, offrant à l’œil du roi de voir un corps sculpturalement parfait. Il faut dire qu’elle descendait d’Hélène de Troie. Puis elle s’agenouilla et avança au son de ses colliers s’entrechoquant. Il s’amusait de la voir se dodeliner lentement, le regard se remplissant de désir. Elle mordit sa lèvre supérieure et, facilement, elle écarta les cuisses de Philippe. Il se laissa faire, sentant les mains de la jeune prêtresse faire monter son ardeur.
Les oracles se passent toujours comme ça à Dordone, murmura un de ses proches qui observait la scène.
Non, je crois qu’ils lisent l’avenir en interprétant le bruit de feuilles de chêne, répondit son collègue.
Ils avaient ordre de surveiller car Philippe avait trop d’ennemis pour le laisser seul, même avec une magnifique femme. Ils regardèrent celle-ci jouer avec le sexe du roi. Elle utilisait aussi bien ses doigts que sa bouche. Elle s’amusait à le faire soupirer en effleurant du bout des lèvres son membre gonflé.
Soudain, elle renversa le roi qui faillit se fracasser le crane. Toutefois, surpris, il se mit à sourire en la voyant le chevaucher. Il sentit son organe entrer dans une fente chaude et moelleuse. Il se contenta de caresser ses cuisses fermes tout en admirant ses seins se balancer au-dessus de sa tête. Le corps de Polyxéna était chaud, le sien devenait bouillant.
Elle ferma les yeux, dansait sur Philippe provoquant un va-et-vient long et torride. Il regardait ses lèvres s’entrouvrir. Il regardait ses jolies dents blanches pincer le bout de sa langue. Il commençait à aimer cette femme qui semblait être encore une gamine. Puis, elle gémit avant de se mettre à parler :
Je vois ! oui, je vois un homme qui fera plier la Grèce. Je vois cet homme qui gouvernera sur le monde civilisé…Oui, je vois un conquérant. Il vengera les grecs des humiliations des Perses…Il combattra et vaincra la Perse. Je vois un homme qui deviendra un Dieu…Il gouvernera sur la Perse…Il unifiera la Grèce et la Perse…Je vois un homme qui créera des cités aux confins du monde. Je vois un homme qui sera vénéré pendant des siècles.
Lorsqu’il sentit la jouissance l’envahir, il se redressa collant sa poitrine musclée contre la sienne. Elle partait aussi, gémissant de plaisir. Après avoir repris son souffle, Polyxéna embrassa le borgne qu’elle ne trouvait pas beau. Enfin, elle le regarda, fixa de ses yeux pleins de certitude et ajouta :
Voilà ce que je vois en toi !
Philippe calma ses orgies au profit de nuits intimes avec Polyxéna. Peu avant son départ de l’ile, il proposa d’épouser la jeune femme. Dès lors, la princesse régna sur le royaume de Macédoine et se fit appeler Olympias. Elle eut deux enfants avec Philippe, qui pourtant, ne l’aimait plus. Il la détestait parce qu’il avait compris qu’il a été trompé. Jamais il ne deviendra cet homme évoqué par l’oracle. Cet homme n’était autre que son propre fils et celui de Polyxéna. Celui qu’on appellera Alexandre le Grand.
Alex@r60 – août 2023
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Les nouvelles expériences d’une vie sans fin (8.2/15)
L’air était tiède, un soleil d’été déjà levé depuis plusieurs heures mais un vent du Nord rafraichissant agréablement l’atmosphère. La petite forme emmitouflée dans le duvet de satin émeraude roula avec plaisir sur le matelas de lierre rembourré, se délectant encore un peu de ce demi-sommeil… avant de s’écraser lourdement sur le plancher.
« Q-que… Hein ? Y-yugo… ? C’est toi ? »
La voix fluette mais encore endormie d’Adamaï fit émerger son frère de la pile de draps emportée dans l’accident, celui-ci massant son crâne vigoureusement.
« O-oui, c’est moi, je -aoutch ! T-tout va bien, Ad’ !
- Tss… » Soupira le dragonnet. « T’es encore tombé du lit, pas vrai ?
- Hey, ne fais pas comme si c’était quelque chose de régulier ! » S’indigna l’autre, qui tentait tant bien que mal de s’extirper des couvertures.
« Ah ouaip ? Il m’semble pourtant que c’est aussi ce qui est arrivé avant-hier ! » On pouvait presque entendre son sourire. « Et le jour d’avant, et celui d’-… !
- C’est bon, c’est bon ! T’as gagné ! » Ricana Yugo.
« J’espère bien ! Et pour gage de ma victoire, j’attends bien un croissant à la confiture, un bol de myrtilles, avec un jus d’o- Humpf ! »
Un oreiller parfaitement ajusté força Adamaï à écourter sa liste d’exigences matinales. De l’autre côté de la pièce, Yugo, qui avait fini de remettre un peu d’ordre de son côté et avait commencé à s’habiller, se mordit l’intérieur de la joue pour ne pas éclater de rire devant l’état de choc du dragon ivoire. Il comptait descendre aux cuisines quoi qu’il arrive, et ce n’était pas non plus la première fois qu’il jouait les coursiers, mais cela ne signifiait pas pour autant qu’il ne pouvait pas se rebeller un peu !
« Un jus d’orange sanguine - t’inquiète frérot, je te connais, non ?
- Toi… » De la fumée s’éleva des narines bleutées. « Tu vas voir ce qu’il en coûte d’attaquer un véritable dra- !
- Bye, Ad’ ! On se voit tout à l’heure ! »
Un portail plus tard, et le jeune Éliatrope se retrouvait à plusieurs couloirs de leur chambre commune, où il savait que son frère n’aurait pas la motivation de poursuivre leur petite rivalité ; il y avait plutôt fort à parier que celui-ci n’ait préféré se rendormir en attendant le petit-déjeuner. En parlant de nourriture, son ventre se mit à gronder. Il faut dire que le dîner de la veille, plus « végétarien » qu’à l’accoutumée n’avait pas vraiment su contenter son estomac, et ni les entremets de légumes sautés, ni les escalopes d’aubergines braisées ou même les veloutés de mangue servis sur leur trop maigre biscuit, malgré toute leur saveur et délicatesse, n’étaient parvenus à le sustenter. Phaéris et Adamaï, de même que Tristepin, avaient également avalé leur « maigre repas », regrettant plus ou moins vocalement l’absence de viande dans leur assiette. Cependant, Yugo gardait un bon souvenir de cette soirée, car même s’il ne s’été pas agi d’un festin pour sa part… Il avait été rassuré de voir Qilby manger un peu plus qu’à l’accoutumée.
De manière générale, le scientifique était assez avare en termes de quantités. Cela ne semblait pas l’empêcher d’apprécier le fait de manger, et il lui arrivait même d’émettre parfois des commentaires appréciatifs ; fait qui ne manquait pas d’attirer l’attention autour de la table, et qui se faisait, de ce fait, assez rare. Non, le problème venait de la quantité à laquelle son aînée se restreignait : même Amalia et Évangéline, qui prenaient également toutes deux soin de leur alimentation, l’une pour une question esthétique (bien que Yugo la trouvait jolie peu importe son apparence), l’autre pour maintenir son agilité de combattante, avaient des assiettes largement plus garnies ! Une salade, une ou deux tranches de pain de seigle et, si l’humeur y était, quelques cuillérées de l’accompagnement du jour, mais autrement… Par les Douze, on n’a pas idée de se nourrir de thé et de gâteaux secs ! Le régime du savant, au-delà de potentielles aversions en raison de ses « expériences passées », avait sérieusement commencé à inquiéter Yugo. Il s’apprêtait d’ailleurs à lui en toucher deux mots, quitte à prévoir une nouvelle intervention de force avec Ruel, quand, la veille, la grande coiffe blanche avait fait son entrée dans la grande salle, l’air… détendue. Ses traits arboraient un sourire que l’on aurait pu méprendre pour un rictus, il tenait sa tête plus haute, et sa main ne présentait pas la même agitation nerveuse qu’à son habitude. Un brin surpris par ce changement, le plus jeune n’avait pas hésité à se rapprocher :
« Euh, Qilby ? Pardon, mais… Tout va bien ? »
« Hum ? Ah, bonsoir Yugo. Oui, il n’y a pas de problèmes - pourquoi cette question ? »
« P-pour rien ! C’est juste que tu parais plus… »
« … ? »
Le regard lourd d’interrogation du vieil Éliatrope, davantage dû à la panique du plus jeune qu’au motif même de sa question, força Yugo à préférer s’enquérir de la pluie et du beau temps : son après-midi, ses découvertes et progrès, les éventuelles visites qu’il avait reçues… Le changement n’échappa pas à l’autre, mais il semblait plutôt habitué au malaise que pouvait générer ses interactions et ne s’en alarma donc pas plus que de mesure. Le repas s’était résumé par une discussion sympathique, bien que sans réelle chaleur.
Je me demande tout de même si…
Non !
Qilby n’a… Il est toujours assez réservé et
est encore sur la défensive sur beaucoup de points, mais…
C’était là la source de bon nombre de ses tourments nocturnes. Depuis qu’il avait pris la décision de sortir son frère de sa prison, sa conscience ne cessait d’imaginer chaque conséquence qu’il pourrait en découler… chaque fin inévitable que ses espoirs peut-être un peu trop naïfs avaient débloquée. Dans ses rêves, il voyait le Royaume Sadida réduit à brasier infernal, les cris de ses habitants faisant écho à ceux de ses amis, sa famille, tous périssant de manière tragique. Dans le ciel, d’immenses portails reproduisaient l’assaut des Griffes Pourpres, à la seule différence que ce n’était pas des Shushus qui se déversaient sur les terres des Douze comme une vague de peste noire… Il s’agissait de monstrueuses créatures mécaniques, aux yeux flamboyants et au souffle chargé de souffre. La petite coiffe turquoise était incapable de leur donner un nom, et pourtant, il avait cette étrange impression de déjà-vu, comme si…
Comme si
je les avais déjà rencontrés…
Hum…
Peut-être que Qil-
Qilby, dans ces cauchemars, se tenait debout sur une colline, un plateau, la branche d’un arbre, cela pouvait changer selon les nuits, mais son sourire demeurait identique. Chaque fois que Yugo parvenait à le retrouver, les yeux emplis de larmes et les poumons de rage, le sommant de répondre de ses actes… le savant se retournait, ses amples vêtements beiges contrastant avec ses cheveux bruns-dorés, pour lui offrir le plus doux des sourires. Aucune trace de malice, ses yeux noisette le figeaient alors sur place malgré leur tendresse.
« J’ai peut-être condamné nos vies et nos rêves,
mais je ne supporte plus nos mensonges… »
Yugo le confrontait alors, pointant le paysage de désolation en arrière-plan comme pour appuyer son propos : pourquoi donc en être arrivé à de telles extrémités ? N’y avait-il donc aucun autre moyen pour le savant de communiquer ?! Néanmoins, à peine lui répliquait-il que la posture du scientifique changeait radicalement. Il reculait de quelques pas, ses pupilles se dilataient, ses épaules s’affaissaient et sa main valide venait enserrer son flanc blessé. Le timbre de sa voix muait en ces notes aiguës, désespérées, qui rappelaient que trop bien à Yugo le démon noir et blanc qu’il avait dû affronter :
« La vérité est trop lourde ! »
Il avait bien tenté de poursuivre, de comprendre ce que ces « mensonges » pouvaient receler. Il s’était avancé vers son aîné, l’avait parfois supplié de lui parler, l’avait certaines nuits, même, poussé à combattre, ou encore d’autres fois, lui avait promis qu’il acceptait de « lui pardonner » s’il l’aidait à mettre un terme à cette folie destructrice… Mais aucune de ces réponses n’avait convenu à cette version fantôme, car elle reprenait alors ces mots terribles…
« C’est vous qui m’avez trahi et pas l’inverse…
Frères indignes !! »
… et le rêve s’achevait. Dans les flammes et le sang. De manière brutale pour son esprit, plus ou moins pour son corps selon sa capacité à rester sur son lit. Après plusieurs nuits passées à revivre la même trame, impuissant, Yugo était épuisé ; le seul avantage qu’il en tirait était qu’il pouvait ressentir un peu plus d’empathie pour l’autre, prisonnier de ses souvenirs. Cependant, ces « visions » ne l’aidaient pas à se sentir pleinement serein quant aux chances de repentir du vieil Éliatrope. Il ne se voyait pas se confier à lui, par crainte de briser le semblant de relation qu’il était parvenu à créer, mais il ne lui donnait que peu de temps avant de sentir que quelque chose clochait dans son attitude. Il n’y avait qu’à voir sa réaction lors de leur séance d’entraînement la semaine dernière ! Qilby était capable d’interpréter le moindre de ses mouvements, la moindre de ses expressions : cela ne faisait qu’ajouter plus de crédit au fait qu’il avait vécu plusieurs millénaires à les côtoyer, tout en le rendant par la même occasion impossible à manipuler !
Non !
Yugo ferma les yeux et secoua la tête : il ne tomberait pas dans les travers qui ont pu mener leur peuple à sa perte autrefois ! Il se refusait à user de telles méthodes, indignes d’un roi. De plus, cette méfiance ne risquait que d’aggraver celle de Qilby… S’il souhait un jour pouvoir réunir sa famille, les deux frères allaient devoir faire un pas vers l’autre, et Yugo ne savait que trop bien que son frère était bien plus orgueilleux qu’il voulait bien le laissait paraître. Quoi qu’il ait pu advenir lors de sa précédente existence, ces évènements avaient profondément impacté le scientifique au point qu’il en renie les siens ; c’était donc à lui de faire le premier geste.
Il faut juste que je lui laisse
un peu plus de temps…
Il finira bien par… changer ?
Transformer un être pétri par des siècles d’amertume grâce à de belles paroles, des confiseries et des arcs-en-ciel ? L’idée était risible, mais il se devait de la tenter. De toutes manières, maintenant sorti de la Dimension Blanche, il n’avait plus vraiment le choix…
J’espère juste que
je n’ai pas fait une erreur…
Encore…
Et, plongé dans ses pensées, Yugo descendit vers les cuisines dans l’espoir de trouver un peu de réconfort dans un solide petit-déjeuner.
Les hauts fourneaux crachaient à pleine gorge d’épaisses volutes de fumées, où l’écorce de cèdre rivalisait avec moult épices et parfums fruités, avant de s’échapper par les hautes fenêtres pour allécher les passants en contre-bas. Les larges tables étaient couvertes de sacs de farine et sucre de toutes les variétés, de poêles et marmites n’attendant qu’à sauter sur le feu, les corbeilles d’être garnies de fruits provenant des quatre cardinaux. Dans les étagères, confitures, miel et gelées voyaient les portes s’ouvrir pour se refermer dans une valse chaotique, au grès des petites mains du Palais. Comme d’habitude, à l’aurore, toutes s’étaient éveillées, et bien avant que les plus matinaux des résidents ne songent à ouvrir une paupière, elles auraient déjà préparé la grande salle pour les accueillir par un buffet digne des dieux eux-mêmes ! Comme chaque jour, le martèlement des sandales contre l’écorce et l’entrechoquement des ustensiles pouvaient se faire entendre depuis l’étroit escalier en colimaçon menant aux cuisines. Cependant, lorsque Yugo parvint enfin à sa destination, il fut instantanément choqué par… le silence. En dehors du bruit de fond habituel qui régnait en permanence sur ces lieux, il y manquait…
Pourquoi tout le monde semble
si calme aujourd’hui ?
Serveurs, chefs, assistants : pas un seul cri n’était lancé à travers la pièce, pas une seule remarque, critique, excuse, pas un ragot royal échangé entre deux casseroles ni même une complainte sur un travail trop pénible ou une paye trop basse au détour d’une sauce ! Les théières sifflaient mais aucun marmiton ne donnait la cadence avec un air populaire. L’on aurait pu se croire au cœur d’un rite gastronomique où la parole était bannie par crainte qu’elle ne détériore les plats !
« Hum, excusez-moi... ? » La Sadida à la longue tresse bardée de fleurs sauvages sursauta presque, rattrapant de justesse la cruche qu’elle tenait. « P-pourquoi est-ce que tout est si… « tranquille » aujourd’hui ?
- Ah ! Maître Yugo, c’est vous ! Pardonnez-moi je ne vous avais pas vu ! » Il n’était toujours pas à l’aise avec ces titres jetés à tout va, préférant toutefois s’abstenir de tout commentaire. « Non, tout va bien ! C’est juste que… » La servante se mordit la lèvre.
« Quoi ? Il y a eu quelque chose de grave ? » Il cherchait désespérément son regard.
« Non, non, non ! R-rien de grave ! » Bégaya l’autre. « C’est… Enfin… »
Elle indiqua alors le fond de la salle d’un geste de tête discret, où de larges placards et saloirs avaient été creusés à même le tronc. C’est là qu’il l’aperçut :
« Qilby ?!
- Hum… ? » L’intéressé redressa soudainement la tête en entendant son nom, ce qui s’apparentait à une boite en fer blanc dans la main. « Oh, Yugo : c’est toi ! Déjà debout ? »
En quelques enjambées, le cadet rejoint son aînée, chose assez aisée compte tenue de la distance plus que respectable que les membres du personnel tenaient à garder avec le second. Celui-ci, s’il paraissait toujours aussi désintéressé par son environnement, arborait néanmoins un léger sourire depuis qu’il avait remarqué son frère.
« C’est plutôt moi qui devrais te faire la remarque ! » S’exclama Yugo. « Depuis quand es-tu arrivé ? Comment as-tu seulement trouvé ton chemin jusqu’ici ?!
- Héhé, toujours suspicieux à mon égard, n’est-ce pas ? » Un sourire bien moins sympathique se dessina sur ses traits. « Peur que je vole une recette ancestrale de tarte aux fraises ou décide d’invoquer un golem de guimauve, hein, Yugo ? »
La plaisanterie n’était apparemment, pour filer la métaphore, pas au goût de tout le monde, car plusieurs paires d’yeux alarmés se figèrent subitement sur les deux Éliatropes. Peu importe qu’elle soit tournée en dérision, la menace demeurait bien réelle…
« Ha ! Pas besoin de me faire cette tête, voyons ! » Au moins, le savant n’était pas insensible à la tension ambiante. « Je me suis simplement retrouvé à cours de thé et cette charmante personne s’est proposée pour m’accompagner jusqu’à la réserve ! »
Il désigna alors du doigt un garde dont la face impassible donnait une toute nouvelle définition à « charmant ». Ce-dernier adressa un hochement de tête sec à Yugo en guise de salutations, avant de fixer à nouveau les moindres gestes du scientifique. Le jeune Éliatrope répondit d’un geste de la main gêné. Il ne pouvait pas en vouloir aux Sadidas d’adopter une telle posture face à la large coiffe ivoire, mais il ne pouvait s’empêcher de trouver l’atmosphère pesante… si ce n’est disproportionnée. Après tout, sans sa maîtrise du Wakfu, Qilby ne représentait guère une menace : à première vue, n’importe laquelle de ces lavandières pourrait mettre à terre l’être pluri-millénaire qu’il était.
Enfin, maintenant que j’y pense,
Phaéris et Qilby ont dit que le collier
servait autrefois lors d’entraînements spéciaux…
Notre peuple savait-il donc
se battre sans l’aide du Wakfu ?
Et par rapport à ces créatures dans mes rêves…
Je me demande si…
« Hum, dis-moi Qilby…
- Oui ? » S’enquit l’autre, partiellement absorbé dans sa sélection rigoureuse de biscuits.
« Tu es disponible cet après-midi ?
- Disponible est un bien grand mot. » Ricana l’autre, inspectant une pâtisserie à la prune noire avant de la reposer avec une mine de dégoût. « Je serai présent dans ma cellule jusqu’au souper si c’est que tu souhaites savoir. Donc si toi ou l’un de tes « compagnons » avez besoin d’ennuyer quelqu’un aujourd’hui, je suppose que… »
Il s’arrêta soudainement, ayant senti plus que perçu le changement d’attitude chez son jeune frère. Yugo n’avait pourtant pas bougé, ses traits étaient les mêmes, et pourtant, derrière ses grandes iris noisette, se trouvait un sentiment que Qilby avait appris à craindre… La déception.
Oh Déesse…
« À moins… » Relança-t-il doucement. « À moins que tu n’aies quelque chose d’important à me dire… ?
- Hein ? Je – non ! Enfin, c’est-à-dire que… »
Le plus jeune jeta un coup d’œil nerveux derrière l’épaule du scientifique, qui n’eut pas besoin de le suivre pour comprendre d’où venait l’inconfort de son cadet.
« Pourriez-vous nous laisser un instant ? » Adressa-t-il au garde sans se retourner. « Mon frère et moi-même devons nous entretenir un instant… »
Le Sadida à l’armure de cuir et d’écorce émis un grognement qui devait s’apparenter à un accord quelconque, car le savant tira alors le plus jeune hors des cuisines, ses quelques provisions précautionneusement rangées dans une besace pendant sous sa capeline. Son attitude, si elle continuait à dégager complaisance et agacement envers le monde extérieur, trahissait cependant une nouvelle posture : celle de l’aîné, anxieux.
Très vite, ils se retrouvèrent sous les hautes voutes des corridors, avec, comme ultime destination, la salle-à-manger où le reste des hôtes et invités de marque les y attendraient. Le pas se ralentit, maintenant que le vacarme des fourneaux qui avait repris avec leur départ s’estompait dans leur dos. Seule la marche cadencée du garde escortant le savant les suivait, ce à une distance respectueuse ; assez proche pour garder le prisonnier à l’œil, mais avec la distance nécessaire pour accorder à l’un de leur sauveur la discrétion qu’il désirait.
« Donc… » La coiffe crème croisa brièvement son regard. « Nuit difficile, hum ?
- Une n- quoi ?! C-Comment peux-tu savoir que j’ai- ?
- Allons bon, Yugo… » Rétorqua l’autre, une pointe de fatigue comme d’amusement dans la voix. « Je suis ton.. » Son regard se perdit brusquement et son échine se raidit. Un battement de cil. « Je t’ai côtoyé durant des millénaires. » Il baissa d’un ton. « Tu ne peux pas me cacher ce genre de choses… Tu ne l’as jamais su d’ailleurs… »
Yugo, qui s’était jusqu’alors laissé porter par le mouvement, encore décontenancé par ce début de journée peu banal, s’arrêta en plein milieu de la traverse de bois suspendue. L’autre l’imita, penchant la tête sur le côté en guise d’interrogation :
« Yugo… ? »
Cela ne pouvait pas… Non. Son frère était un manipulateur renommé : feindre la sympathie était parfaitement dans ses cordes. Il l’avait d’ailleurs prouvé à maintes reprises ! Et pourtant, là, sous ces sourcils froncés par une légère inquiétude, derrière cet empressement à l’éloigner d’un lieu bondé au premier signe d’angoisse de sa part… Se pourrait-il que celui qui ne cessait de le repousser dans ses tentatives de réunion… ? Se pourrait-il qu’il demeure encore un peu d’attention ? D’espoir ?
« Je-hum, oui ! U-un instant !» Une brève secousse pour écarter les dernières torpeurs. « J’avais juste besoin d-d’un peu d’air… Ça va mieux !
- Tu en es certain ? » Reprit le savant. « Nous pouvons encore prendre quelques minutes si tu veux.
- Non, non ! On peut y aller : marcher me fera du bien je pense.
- Comme tu l’entends… » Conclut le plus vieux, haussant les épaules avant de reprendre la tête du cortège.
Un bref regard en arrière indiqua à Yugo que le garde avait automatiquement emboité le pas de celui dont il avait la charge. Voyant que ce-dernier l’avait déjà distancé de quelques mètres, il entreprit de le rattraper en faisant appel à un ou deux portails. Une fois à sa hauteur, pourtant, l’autre ne lui accorda pas davantage d’attention, comme si son élan de générosité s’était arrêté à lui laisser un peu plus d’espace. Enfin…
C’est peut-être justement ça… ?
Peut-être qu’il préfère que… j’y aille à mon rythme ?
En s’y attardant davantage, le jeune Éliatrope fut surpris de constater que le scientifique ne cherchait pas à écourter leur temps en commun, comme si cette interruption l’avait froissé, bien au contraire… Son regard n’était pas fixé au-devant de leur objectif, mais errait plutôt sur le décor, une expression neutre. S’il évitait soigneusement de s’arrêter là où se trouvait son jeune frère, il semblait s’être rapproché de lui ; leurs mains pouvant presque se frôler par inadvertance.
Bon, eh bien,
qui ne tente rien… !
« Il y avait d’énormes créatures de métal. » Un raclement de gorge affirmatif se fit entendre sur sa gauche, sans commentaire. « Cette nuit, je veux dire, dans mon r-… Enfin, cauchemar plutôt. Je… J’y ai vu des espèces de géants, mais entièrement faits de métal, et ils avaient c-ces yeux rouges ! Ils tiraient des rayons d’énergie, comme du Wakfu, qui détruisaient absolument tout sur leur passage et je… » Le souffle lui manquait, les ombres de cette nuit revenant à l’assaut de sa conscience. « Je ne pouvais rien faire ! Chaque fois que je créais un portail pour les détourner, i-ils se… Ils se brisaient tout simplement ! Et tout le monde criait, t-tout le m-monde…
-Yugo… » L’autre prit en fin la parole. « C’est fini. Ce n’était qu’un mauvais rêve…
- Mais c’était si réel ! » S’exclama-t-il. « Ces… Ces choses, c’était des Méchasmes, pas vrai ? Comme ceux dont tu parlais ? Comment cela se fait-il que je les ai vu ?! Est-ce que cela signifie qu’ils peuvent… revenir… ?
- Oui, Yugo, d’après ta description, ces « créatures » devaient très certainement être des Méchasmes. Du moins, une version de ceux-ci… » Si différente de ce qu’ils- de ce que nous avons pu être. « Cependant, tu n’as rien à craindre d’eux : le dernier de nos poursuivants, Orgonax, a été détruit à la fin de la seconde guerre qui nous a opposés. En aurait-il été autrement, nous ne serions pas ici pour en parler…
- E-et les autres ? Tu as bien dit « le dernier de nos poursuivants », cela signifie-t-il qu’il y en aurait d’autres qui… qui seraient toujours quelque part, tu sais… là-haut ? »
Enfant -De- L’Étoile Bleue
Nos Route -Aujourd’hui- Se Séparer
Mais -Notre Cœur- Avec Toi -Demeurer-
-
Et -Le Tien-
-Avec- Nous
« Peut-être… » Soupir. « Pour être tout à fait honnête, je ne sais pas.
- J-je vois… »
« La vérité est trop lourde ! »
« Et si c’était le cas, hum… Tu… Tu aimerais ça ?
- Pardon ?! »
Cette fois-ci, ce fut le tour du savant que de mettre un stop à leur progression.
« Insinuerais-tu que je… ? » Grinça-t-il.
« Non ! Je n’insinue rien du tout, c’est toi qui- humpf… » Yugo ne put retenir un soupir : pourquoi fallait-il toujours se méfier de prétendus sous-entendus cachés ? « Je n’ai pas dit que tu y étais associé ou quoi que ce soit, simplement…
- Simplement… ? » L’autre reprit, suspicieux.
« Tu n’es pas obligé d’avoir le même ressenti que tout le monde ? » Devant l’air ahuri, il s’empressa de préciser : « Ce que j’essaye de dire, c’est que… Je sais pas – tu as l’air de les avoir étudié plus que nous autre ? Donc peut-être que leur disparition ne t’a pas… » Été profitable ? « … fait plaisir ? »
Nul Xélor n’aurait pu suspendre le temps aussi parfaitement qu’il le fut en cet instant. Sans pour autant avoir été introduit dans la discussion, le garde qui suivait les deux Éliatropes avait de lui-même décidé de reculer de quelques pas.
« … Oui et non. » Finit par lâcher Qilby. « Je ne peux pas dire que je ne suis pas soulagé que cette maudite guerre ait pu prendre fin…
- Mais… ?
- Mais. » Regard noir. « Je… J’aurai souhaité… Juste pour… »
« J’aimerai tellement que ça se passe différemment pour une fois…
Mais l’histoire se répète
inlassablement. »
« Ils n’étaient pas tous comme… Lui. » À ses côtés, son poing se serra. « Certains ne méritaient pas de finir ainsi. Nous… Nous ne méritions pas de finir ainsi. » Rire forcé. « Tu sais, je pense que tu aurais aimé les rencontrer lors de leur arrivée sur notre planète, ils… Ils ont voyagé à travers tant de galaxies, avaient tant d’histoire à partager… » Nostalgie. « Non, vraiment, je suis sûr que tu les aurais adorés… »
Yugo n’en croyait plus ses sens : était-ce bien son frère aîné qui lui faisait face ? Le paria égocentrique et malade ? Celui-là même qui, en cet instant, décrivait avec tant de douceur, de bienveillance, un peuple qui avait pourtant réduit le leur en cendres ? Les traits du scientifique étaient détendus, un léger sourire au coin des lèvres.
« P-pas tous comme… Orgonax, c’est ça ? » Tenta-t-il d’approfondir. « E-et je suppose, enfin d’après ce que tu viens d’expliquer, qu’il y en avait des, hum… « des gentils » ?
- Hé, hé, oui bien sûr… Comme pour l’ensemble des êtres vivants : on ne peut se permettre de tirer une loi générale d’un seul spécimen. Tous les Méchasmes n’étaient pas comme Orgonax… » Les iris du savant prirent une teinte plus sombre. « … et tous les Éliatropes ne sont pas les mêmes non plus.
- Et… Et toi, Qilby ?
- Et moi, Yugo ? » Imita l’autre, sur le ton d’une vieille plaisanterie.
« Si on y réfléchit, tu as eu le temps d’observer et de vivre avec les deux… espèces ? Races ?
- Communautés.
- Oui, hum, c’est ça. Donc… » Inspiration. « Est-ce qu’il y en a une que tu, peut-être, préfères��? »
Tu ne penses tout de même pas à… ?
Un parfait irresponsable : voilà ce que tu es !!
Mon frère, tu sais à quel point je t’aime et te soutiens dans tes travaux, mais…
Non ! Tout mais pas ça, Maître !
Qui va nous protéger de la peste ?! Nos récoltes des parasites ?!
Pouvons-nous nous permettre de les abandonner ainsi ?
Pitié… Ne me laissez pas derrière…
Tu veux tous nous condamner c’est ça ?!
Tu es libre de partir, bien sûr…
En as-tu encore seulement quelque chose à faire de nous ?!
Juste…
Réfléchis-y encore un peu, d’accord ?
« Qilby… ? Qilby !
- Hum – hein, quoi ?! » Sursaut. « Oh, pardon, je… J’ai dû me perdre dans mes pensées. »
Devant eux, à quelques enjambées à peine, se dressaient les deux imposantes portes sculptées menant à la grande salle de réception dont s’échappaient déjà des voix familières. Le choix du savant fut rapide :
« Et si l’on remettait cette discussion à plus tard, hum ? Tes amis doivent t’attendre. » Fuyant autant le sujet que son interlocuteur, il tenta malgré tout d’adoucir sa réponse. « Tu as bien dit que tu voulais me voir cet après-midi, non ?
- Je… Oui ? » Répliqua le benjamin, qui n’était pas assez naïf pour ne pas comprendre l’esquive de l’autre. Chaque chose en son temps.
« Très bien, faisons ainsi alors. »
Et juste comme cela, ils firent leur entrée parmi le reste de la Confrérie et de la famille royale, attablé autours de ce qui s’apparentait, comme chaque matin, au plus fastueux des petits-déjeuners.
« Et moi je te dis que c’est un de ses tours machio…machiavil… Enfin un de ses tours !
- Pinpin, tu sais que j’t’aime bien, mais parfois je me dis que tu as reçu trop de coup sur ton crâne de Iop. » Ruel profita de cette pause dans le monologue de l’autre pour se resservir. « Comment veux-tu qu’il puisse jeter un sort alors qu’il porte ce fameux collier magique, hein ?
- J’en sais rien, moi ! I-il a peut-être trouver une faille ? C’est bien ce qu’il sait faire : manigancer, trouver des points faibles, tout ça !
- D’accord, D’accord, mais cela n’enlève rien au fai’t qu’il ne peut pas manier le Wakfu dans son état.
- Tss… De toutes manières, je suis certain que toi aussi, il a réussi à t’envouter ! » Commença à maugréer le guerrier. « Tout comme il a réussi à entrer dans le cerveau d’Eva pour la forcer à aller lui rendre visite ! Je n’sais pas ce qu’il trame, mais laisse-moi te dire une chose : je vais découvrir ce que ce vieux crouton manigance avant de lui donner une bonne raison d’arrêter ses… ses plans… !
- Machiavéliques… ?
- C’est ça ! »
Le mineur soupira longuement devant l’enthousiasme du rouquin, préférant glisser des tranches de brioche à la confiture vers son familier, Junior, qui n’en faisait alors qu’une bouchée. Il aurait bien voulu rassurer son compagnon de voyage quant aux motivations d’Evangéline (il avait d’ailleurs les siennes), mais le problème était, d’une part, qu’il n’en avait pas lui-même connaissance, et de l’autre, que la perspective que d’autres membres de leur troupe aient commencé à se rapprocher du scientifique n’était pas pour lui déplaire. Fut un temps, il se serait peut-être inquiété de cette soudaine empathie pour celui qui avait presque mené leur monde à sa perte. Enutrof savait que ces doutes l’habitaient toujours. Cependant, après plusieurs semaines passées à ses côtés, après tout ce qu’il avait pu voir, entendre, constater… ce qu’il avait pu déduire des non-dits, soutirer des silences et arracher aux mensonges… son opinion s’était, disons, équilibrée.
Pas un bon gars, définitivement.
Mais pas un mauvais bougre non plus…
Quelqu’un qui a beaucoup perdu, ça, c’est sûr.
Tristepin s’apprêtait à repartir dans l’une de ses théories farfelues, Ruel, à prier les Divins pour l’extraire de cette situation, quand il fut exaucé. Les deux battants de la salle-à-manger royale s’ouvrirent, laissant passer deux coiffes familières.
« Ah, Yugo ! Comment ça va aujourd’hui, gamin ? » Se tournant vers l’autre. « Et vous, Doc’ ? C’est rare de vous voir ici-bas dès le réveil ! Vous ne vous êtes pas trop fait mal en tombant d’vot’ lit j’espère ? »
�� La plaisanterie provoqua quelques sourires dans l’assemblée, mais nul ne portait la trace de la moquerie. Exception faite du Iop, qui préféra conserver son air boudeur. Fait encore plus remarquable, la cible de cette pique se prit au jeu :
« Je vous remercie de votre bienveillance, mais ne vous en faites donc pas pour ces vieux os : j’ai pris toutes les dispositions nécessaires avant de me coucher hier. » Rictus. Retour à l’envoyeur. « Peut-être pourrai-je vous donner quelques conseils à l’occasion pour vous occuper des vôtres… ? »
On put entendre quelques rires étouffés, notamment dû à l’expression outrée mais exagérément dramatique prise par le mineur. Il était clair que celui-ci versait dans le théâtralisme, et qu’aucune rancœur ne serait gardée.
Les deux Éliatropes prient places autours des larges tablées, impatient pour l’un de pouvoir se substanter, l’autre plus intéressé par la compagnie. Nous arrivions à la fin de la semaine, et comme à son habitude, Maître Joris n’allait pas tarder à venir faire son rapport concernant l’état de la Nation « du Bien et de la Justice » - un nom quelque peu provocateur et pompeux avait jugé le scientifique. Il était certain qu’une étude approfondie des comptes de certains nobles bontariens, voire une courte promenade dans les coulisses du palais, seraient toutes deux riches d’enseignements concernant cette soi-disante « justice ». Il avait arpenté ces mêmes couloirs plusieurs milliers d’années auparavant et savait que, derrière ces rideaux de velours, se peignaient les fresques les plus sombres, celles que le peuple n’aura jamais l’occasion d’admirer car leur simple mention risquerait de fragiliser ces vieilles colonnes qui avaient supporté tant de dynasties auparavant. L’huile ne cessait pourtant de s’infiltrer dans la moindre nervure, n’attendant qu’une étincelle pour dévorer forts et cités… qu’un mot interdit pour souffler sur les braises de la guerre. Ainsi, il ne s’aviserait pas d’en débattre avec le messager pour le moment ; ne sachant si sa loyauté à la couronne surpassait son esprit critique, mieux valait ne pas tenter Rushu sur la question des éventuels travers de ses supérieurs. Il se réservait ça pour plus tard, quand…
Plus tard ?
Ha !
Plus tard…
Comme prévu, le petit être encapuchonné finit par faire son entrée, son visage dans l’ombre mais des yeux perçants, qui se mirent immédiatement à détailler la scène qui se présentait à lui. Une habitude très certainement tirée d’une vie militaire, voire d’espion, nota Qilby, une tasse de thé au bord des lèvres. Maître Joris pris un soin particulier à saluer la famille Sheram Sharm, avant que son attention ne se reporter sur le vieil Éliatrope. Celui-ci en profita pour lui rendre un sourire éclatant, ignorant par cela même le regard gêné de son frère. Toutefois, l’autre ne sembla pas prendre ombrage de son attitude, la considérant comme une énième bravade envers ses « geôliers » comme il aimait à le répéter. Car ce que ne savait pas Qilby, ou ce qu’il préférait ignorer, c’est que si son expérience lui permettait de lire ouvertement Maître Joris, l’intelligence et la perspicacité de ce-dernier lui offrait les mêmes capacités…
Hum…
Barbe taillée, cernes moins visibles,
main droite posée sur la table - absence d’agitation nerveuse - ,
s’autorise un brin d’ironie ou de cynisme contre l’autorité,
mais surtout,
assis à côté de son frère.
Pas de tension apparente entre les deux.
…
Eh bien, il semblerait que notre « invité » soit bien disposé aujourd’hui.
Sur ces observations, l’émissaire alla se poster à l’avant de la salle, tirant de son imposant paquetage un parchemin dans lequel il ne manquait jamais de consigner le moindre avancement dans leur quête. Il y tenait également compte des nouvelles envoyées par la Cité-État, et dont il s’apprêtait à faire la lecture… quand il releva la tête, interrogateur :
« Sir Phaéris ne nous a pas encore rejoint ? »
Tous les yeux se dirigèrent alors vers la place vacante aux côtés d’Adamaï, celle-là même que le large dragon turquoise aimait occuper d’habitude.
« Adamaï. » C’était Évangéline qui tentait de couvrir les interrogations vocales de ses camarades. « Vous n’aviez pas d’entraînement matinaux aujourd’hui ?
- Non, non ! On en a déjà fait plusieurs d’affilés et Phaéris m’a même dit hier que je pouvais me reposer aujourd’hui !
- Je confirme ! » Appuya Yugo. « Il était encore avec moi lorsque je suis sorti pour aller aux cuisines ce matin.
- Il est peut-être simplement aller se dégourdir les ailes ? » Proposa Ruel. « Il tourne parfois ‘tours du Palais à l’aube.
- Si c’est ça, on l’aurait croisé avec Rubi’ ! » S’exclama alors le Iop à ses côtés. « On est parti se défouler sur quelques monstres dans la forêt et je l’aurais entendu !
- Oui, enfin, c’est plutôt toi qui a décidé pour nous deux que nous allions découper de pauvres souches innocentes dans les bois, et tu criais tellement fort à chaque coup que je doute fort que tu aies pu entendre un Trool mugir derrière un buisson… » Se permit d’ajouter Rubilax.
Les hypothèses allaient bon train autours de la grande table, au point où même le scientifique, pourtant favorable à ce que Phaéris se tienne loin de lui, ne serait-ce le temps qu’il ne termine ses frugales tartines, commença à s’inquiéter de cette absence. Il était rare que le Puissant fasse preuve d’un tel laxisme… Inhabituel… Anormal. Le script ne suivait pas son cours.
De manière tout aussi surprenante, alors même que le Roi Sadida envisageait de demander à la garde de mander le dragon, la réponse s’incarna dans une voix timide, presque entièrement dissimulée derrière l’imposante jarre de confiture qu’elle portait.
« Messire Phaéris ? » Demanda le domestique. « Il vient à peine de partir, il y a de cela… Une vingtaine de minutes ? Trente peut-être ? Mais nous pensions que vous étiez au courant, Maître Joris, étant donné qu’il s’agit d’un agent de Bonta qui…
- Un agent de Bonta ? » Répéta l’intéressé, visiblement perturbé. « Quel agent ?
- J-je ne saurais pas trop v-vous répondre, Maître Joris, il… C’était u-un agent de Bonta ?
- C’est impossible : aucun agent n’a été détaché de la garnison. Je suis le seul habilité au Royaume pour la durée de cette mission. Un changement, aurait-il dû advenir, j’en aurais été informé.
- E-eh bien… J-je suis vraiment navré, j-je ne savais p-pas que… !
- Mais il vous a donné son identité au moins ? Ou vous ne lui avez pas demandé vous-même ?! » S’impatienta alors le Prince Armand. « À quoi ressemblait-il ? Était-il accompagné ? D’autres personnes l’ont-elles vu entrer et sortir du Palais ?! »
Le pauvre servant tremblait à présent des branches aux racines, persuadé de finir dans les cachots le soir même. Posant une main sur le bras de son fils aîné, le Roi ramena le calme, ce sans que son regard ne perde le sérieux que les évènements avaient projeté sur les gaufres et croissants, désormais délaissés sur leurs plateaux d’argent.
« Méryn… c’est bien cela ? » Le domestique, tétanisé, ne put qu’hocher la tête. « Je suis certain que tu ne cherchais qu’à accomplir ton devoir. Quelques rappels sur les principes premiers de sécurité devront néanmoins être menés, nous sommes bien d’accord ? » Le ton était ferme, mais la bienveillance demeurait. L’autre sembla se détendre. « Maintenant, pourrais-tu raconter, avec le plus de détails possibles, la venue de cet « agent » ? Et plus encore, ce qu’il souhaitait transmettre…»
Le dénommé Méryn, se débarrassant prestement de son chargement sur la table la plus proche, époussetant machinalement son tablier, débuta son récit :
« C-cela devait être le soir où Dame Amalya ainsi que ses compagnons sont revenus de la Foire de la Science. Tout le monde était retourné dans ses appartements, e-et je vaquais aux préparations du d-diner. C’est alors qu’en revenant vers les cuisines, un des g-gardes m’a interpellé : un agent de B-bonta était à ses côtés.
- Comment l’avez-vous reconnu ? » S’enquit Maître Joris, le regard aussi incisif que soucieux.
« I-il portait la t-tunique officielle des envoyés de la Cité ! Bleu et argent ! » S’empressa de préciser le domestique. « Il semblait a-avoir longtemps v-voyagé, couvert qu’il était de boue et de poussière… Mais ce qui était le plus a-alarmant était… » Il ravala bruyamment sa salive. « L-le sang.
- Le… ? Vous vouliez dire qu’il était blessé ?
- Je n’en suis p-pas certain, Princesse, m-mais c’est ce que son état laissait paraître : du sang et des m-marques de batailles sur ses vêtements ! J-j’ai donc dans un premier temps s-souhaité l’escorter à l’infirmerie : p-pour qu’ils puissent l’assister s-si nécessaire !
- Pourquoi se fait-il donc que vous n’y soyez jamais parvenus ? » Reprit Joris. « Nul doute que les Eniripsa auraient pu voir à ces prétendues blessures tout en m’interpellant pour que je vienne à la rencontre de cet émissaire… ?
- J-je ne sais pas ! » Il commençait de nouveau à paniquer. « M-mais il a insisté pour parler a-avec un r-représentant de la Cour ! Il a lui m-même demandé à vous voir, vous, Maître Joris, la famille royale… » Voix étranglée. « … ou Sir Phaéris… »
L’histoire avait beau se dérouler devant eux, les nœuds de ce mystère ne semblaient pas pour autant disposés à relâcher leur étreinte.
« Ce que je ne comprends pas… » Énonça le Prince Armand, une once de nervosité diluée dans la voix. « … c’est pourquoi nous n’avons pas été tenus au courant de sa venue. Pourquoi le mener uniquement auprès de Phaéris ?
- I-il était le seul présent à cet instant ! Et il paraissait si pressé ! » Tenta de défendre le malheureux domestique. « A-après avoir trouvé Sir Phaéris, qui a-arpentait l’aile Ouest, j-j’ai à nouveau insisté pour a-aller visiter l’infirmerie. C-cette fois-ci, le m-messager a accepté e-et je l’ai donc laissé aux gardes q-qui en g-gardent l’accès de nuit ! » Il se prosterna alors contre l’écorce. « J-je suis sincèrement d-désolé de ne p-pas vous avoir averti ! M-mais le sujet s-semblait i-important, e-et vous nous aviez avertis du caractère c-confidentiel de cette m-mission ! Je pensais qu’a-après avoir appris la n-nouvelles, Sir Phaéris é-était directement allé v-vous trouver pour vous a-avertir également ! »
Le voilà qui sanglotait à présent, implorant à demi-mot le pardon de son suzerain, mais aussi de l’ensemble des héros, comme héraults, présents. Avant de murmurer quelques directions à l’une des servantes restées en retrait pour qu’elle puisse raccompagner Méryn dans les branches basses où se trouvaient leurs quartiers, le Roi lui demanda néanmoins :
« Et cette nouvelle… Cette nouvelle de la plus haute importance… Quelle était-elle ? »
Se relevant péniblement avec l’appui de l’une de ses camarades, le Sadida dont le feuillage avait pris une teinte jaunâtre articula :
« L-les praires de M-montay… La bête les a r-ravagées. »
Derrière les regards, à présent emplis de terreur, les interrogations se bousculaient ; une succession de rouages qui tentaient tant bien que mal de s’emboiter, de donner du ressort à cette machine incomplète… incompréhensible.
« C-c’est impossible. » Finit par décréter Maître Joris dans un murmure qui, dans ce silence, résonnait comme un cri. « Le gros de nos forces sont basées dans les régions du Sud… Nous au-… !
Un claquement assourdissant l’interrompit soudain. Un des bancs de chêne venait de s’écraser au sol.
« Q-qilby… ?! » S’étonna Yugo, se massant les vertèbres qui l’avaient suivi dans sa chute. « Qu’est-ce qu’il se passe ? Tu… ? »
Mais le scientifique ne l’écoutait plus. Debout, les yeux perdus dans le vague mais pourtant dotés d’un vif éclat, sa mémoire rejouait les scènes de ces derniers jours. Il avait résolu l’énigme.
Hey ! Le Traître !
Le poison contre la créature : quand l’auras-tu terminé ?
Un Nephylis…
Dans une d-dizaine de jours. Je devrai avoir fini dans une dizaine de jours…
J’image certainement, à l’image de certains ici présents, que ceux-ci se sont lancés tête baissée dans la bataille, hum ?
La bête les as r-ravagées.
Or, il s’agit là exactement de ce que la créature désire…
.
Nous ne pourrons probablement pas nous permettre d’attendre plus longtemps.
.
.
Déjà debout ?
C’est plutôt moi qui devrais te faire la remarque !
« Sombre imbécile ! » Hurla-t-il alors devant les Douziens, médusés.
Sans plus d’explication, l’Éliatrope se mit à courir. On pouvait entendre, talonnant de près le claquement de ses semelles, les exclamations surprises accompagnées des ordres de s’arrêter. Il n’y répondit pas, réservant son souffle pour conserver son allure effrénée. Les longs couloirs avalés en quelques foulées laissèrent leur place aux marches dévalées en trois ou quatre sauts. Un instant, il crut remarquer un éclat azuré dans son champ périphérique, très certainement son frère tentant d’ouvrir un portail pour le rattraper, mais son cadet n’était malheureusement pas encore habitué à se déplacer dans un espace aussi réduit…
Lorsque la Confrérie du Tofu, épaulée par Maître Joris, le Prince Armand et une demi-douzaine de gardes finirent par retrouver le scientifique, ils venaient de franchir le seuil du laboratoire improvisé pour les besoins de leur mission. À première vue, celui-ci ne semblait pas différer de l’ordinaire, ce, bien entendu, si ce n’est la coiffe ivoire qui déambulait frénétiquement de paillasses en paillasses, les pupilles sautant frénétiquement de la plus ridicule éprouvette à la plus étrange des fioles. Ses lèvres murmuraient simultanément des termes étranges, certains évocateurs et d’autres issus de langues presque oubliées, tandis que sa main droite s’agitait fébrilement, les doigts se levant et s’abaissant dans une valse mécanique. Il comptait.
« Ha… Qil-… Haaa… Qilby ! » L’interpella Yugo, se remettant de leur course.
L’intéressé hocha la tête.
« Veratrum album : trois onces d’huile. Bien. Poudre de magnésium : un bocal. Ici. Hysopus officinalis : huile fine et macérat. Intacts. Soufre et Chlore : sur l’étagère. Parfait… »
C’était à se demander comment il lui était possible de se déplacer aussi aisément dans cet amoncellement de bois, de verre et de métal.
« Hum, Doc’, avec tout vot’ respect… »
La tentative du mineur fut tout aussi sèchement écartée par un geste agacé. Soudain, alors que le Prince Armand ne s’apprêtait à faire lui-même cesser cette folie, la transe s’arrêta. Son regard venait de se figer sur un présentoir en chêne grossier. Certains des espaces étaient occupés par des instruments, d’autres, des ingrédients attendant patiemment leur transformation, mélange ou encore maturation… Cependant, ce n’était pas tant le matériel présent qui avait saisi le scientifique… mais celui qui manquait.
« Non… Non ! » En deux enjambées, il atteint le plan de travail, écartant notes et rouleaux comme s’ils pouvaient dissimuler l’objet de ses recherches. « Non, non, non ! »
Il avait levé la voix, celle-ci ayant repris les notes aigues trahissant sa frustration.
« Il… Il n’est plus là. » Ses épaules s’abaissèrent. « Il l’a pris avec lui…
- Quoi donc ? » Interrogea Amalia, les yeux ronds de terreur. « Qu’est-ce qu’il se passe enfin ? »
Lentement, Qilby se retourna vers la troupe qui s’était amassée aux portes du laboratoire de fortune. Il paraissait avoir pris dix ans, soit peut-être un millénaire en équivalent Éliatrope.
« L’a-antidote. » Finit-il par déglutir. « Phaéris est parti avec l’antidote. »
~ Fin de la partie 2/3 du chapitre 8
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De mardi soir à aujourd'hui, j'ai perdu totalement la notion du temps. Ça faisait un moment que ça ne m'était plus arrivé et honnêtement, ça ne m'avait pas manqué. J'essaye de mettre des mots sur ce que je ressens mais c'est complexe. Une certaine colère, une tristesse aussi. Un ras le bol avec une touche d'espoir. Une fatigue mais aussi quelque chose d'autre, comme de la rassurance. Et un peu de la peur.
La colère, elle vient du fait que ces dernières semaines, je tenais bon. Je ne buvais pas et n'en avait pas tellement envie. Puis, la semaine dernière, j'ai bu 3 verres, un soir, avec mon père et je me suis dit "pas grave, je gère". Sauf que mardi, j'étais cool, en train de faire mes petites courses en ville et là, j'ai mon pote gay (on va l'appeler le russe) (celui qui sort avec son mec anticaire de 50 piges) et avec qui tout est mega drama h24 me contacte. Je lui dit que je suis en ville mais que je ne vais pas tarder (j'avais un sac de course mega lourd) mais le mec, il comprend PAS "NON", il insiste toujours comme un dingue, il me dit "allé on se voit juste un peu, j'ai plein de trucs à te dire blablabla", j'ai cédé (faut savoir que mes dernières grosses cuites étaient avec lui). Il me rejoint et voilà direct ça commence à picoler. C'est comme si j'avais perdu toute force d'esprit. On a bu toute l'après-midi. Puis, ça va vite, il me demande pour que je soupe avec eux et dans ma tête je me dis "bha oui je suis trop pompette pour cuisiner de tte façon", alors je rentre avec, et ça continue à picoler et à picoler et à picoler pfff c'est ridicule. Je n'apprécie même plus l'ivresse ! Mais le pire, et ma colère vient bien de là, c'est que lorsque je disais non, il insistait et ce qui me fout encore plus le sum, c'est que sur le moment, je n'arrivais pas à réagir. Et là, il m'a lâché une de ces putain de bombe, j'arrive pas à m'en remettre, ça manquait tellement de tacte. Il me lâche "t as envie d'avoir des enfants toi, einh oui?" Ce à quoi je lui réponds ce que je lui ai déjà expliqué 14millions de fois que "oui, j'ai toujours voulu avoir des enfants mais si je n'en ai pas, bha c'est comme ça! Ma quête ultime n'est pas d'avoir des enfants. Je ferrai pas tout pour en avoir et encore moins, avec n'importe qui, juste pour avoir des enfants" (traduction = moi, ce que je veux, c'est fondé une famille ou rien, et si c'est rien, bha la vie continue quoi), est-ce qu'il répond pas un truc du style "bha oui, tu as quand même 30 ans déjà et tu n'es avec personne. Tu sais, moi aussi je veux des enfants et il y a des manières moins conventionnelles, franchement tu n'es pas obligée d'être en couple, tu pourrais porter mon enfant" like wtffffffffffff mais il m'a prise pour une poule pondeuse ou quoi wesh???? Mais il se prend pour qui mais d'où il pense que j'aimerais qu'on ait un enfant ensemble in the first place???? Prq c'est mon pote? Mais allô quoi?? Il pense que je vais lui pondre un mioche gratuitement comme ça, un truc qui sort de ma chatte juste prq jsuis célibat à TRENTE ans et qu'il veut un gosse MDR. 10 minutes plus tard, jsuis partie de chez eux. J'ai coupé court "ça va? Ça va ?" "Euh ouais ça va jvais y aller!" Et sur le moment, j'arrivais pas à articuler qu'en fait, le nouveau moi "sobre" ne le supporte pas, ne le supporte plus. J'ai alors réalisé qu'à chaque fois qu'on est ensemble, c'est la défonce et qu'il n'accepte pas que je n'en ai plus envie! C'était la goute de trop et cela, sans mentionner ses discours parfois sans queue ni tête que j'ai toujours justifié en mode "ouais c'est l'alcool qui lui fait dire des trucs comme ça..." mais non, il sait très bien ce qu'il dit et cest trop controversé pour que je l'explique ici. Et la colère vient de la aussi, du fait que j'ai pas réussi à lui dire NON et à me faire respecter et le fait qu'il insiste et insiste et insiste tout le temps comme un vieux con... mon pote c'est un vampire. Vraiment c'est un vampire énergétique et ça me mets en colère. Ça me rend un peu triste aussi, je crois.
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Le livre de son enfance
Fandom : Outlander
Relationships : Brianna & Frank, Brianna & Jocasta
Voici ma participation pour le Comfortember 2023 pour le prompt : Livres.
J’espère que ça vous plaira.
Résumé : Ce livre avait une signification particulière pour Brianna. C’était le livre que son père, Frank, lui lisait quand elle était enfant. Il le lui lisait quand elle était triste ou malade. Ce livre la réconfortait toujours.
Disclaimer : Outlander appartient à Diana Gabaldon.
@comfortember
AO3 / FF.NET
Brianna entra dans la bibliothèque de Jocasta et regarda autour d’elle. Il y avait des dizaines et des dizaines de livres rangés soigneusement sur les étagères. Il y avait une cheminée et deux fauteuils devant la fenêtre. À cause de sa cécité, cela faisait plusieurs années que Jocasta n’avait pas pu profiter de la bibliothèque.
Cela faisait une semaine que Brianna était chez sa tante. Elle vivait dans l'angoisse. Chaque jour, elle imaginait tous les scénarios les plus horribles sur ce qui pouvait arriver à Roger. Elle était enceinte, l’homme qu’elle aimait était peut-être mort. Elle avait du mal à se sentir à l’aise chez Jocasta, malgré le fait que sa tante fasse tout pour l’aider à se sentir bien. Mais elle était loin de chez elle et de son époque. Elle était loin de tout ce qu’elle connaissait.
En s’installant chez Jocasta, sa tante lui avait dit qu’il pouvait lire autant de livre qu’elle le voulait et Brianna ressentait le besoin de se changer les idées. Elle regarda les tranches des différents livres sur les étagères, lorsqu’un livre attira son attention. Elle le prit et regarda la couverture. Le titre était écrit en gros et en doré. Les Contes de ma mère l'Oye. Elle l’ouvrit et lut sur la première page la date d’impression. Elle datait de 1729. Elle tenait dans ses mains l’une des premières éditions anglaises.
Ce livre avait une signification particulière pour elle. C’était le livre que son père, Frank, lui lisait quand elle était enfant. Il le lui lisait quand elle était triste ou malade. Ce livre la réconfortait toujours. Elle le feuilleta et toucha délicatement du bout des doigts la page sur laquelle elle s’était arrêtée.
Son père lui manquait, en particulier dans ces moments difficiles qu’elle vivait. Même si elle savait désormais qu’il n’était pas son père biologique, il était celui qui l’avait élevé et qui avait pris soin d’elle. Elle était proche de lui et souvent elle avait l’impression qu’il était le seul à pouvoir la comprendre.
Depuis qu’elle avait traversé les pierres, elle se demandait ce qu’il penserait de ce qui lui était arrivée. Elle était certaine d’une chose. Jamais il ne lui aurait dit les horreurs que Jamie lui avait dit. Elle lui en voulait et même s’il faisait tout pour se faire pardonner en partant à la recherche de Roger, elle n’avait pas la force de lui pardonner.
« Brianna ? »
Elle se retourna et vit Jocasta entrer dans la pièce.
« Oui, ma tante ? »
Jocasta sourit et se dirigea vers elle, guidée par le son de sa voix.
« Ulysses m’a dit que tu étais ici. Je suis venue voir si tu allais bien. »
Brianna sourit tendrement. Même si elle savait que sa situation était des plus délicates pour des personnes du XVIIIème siècle, Jocasta c’était toujours montrée chaleureuse et bienveillante envers elle.
« Tout va bien ma tante.
-Je suis contente de te savoir ici. Cela faisait longtemps que cette pièce n’avait pas servi. Est-ce que tu as trouvé un livre qui te plaît ?
-Oui. Les Contes de ma mère l'Oye. C’est un livre que j’aimais énormément quand j’étais enfant.
-Ma fille aimait également ce livre, dit Jocasta avec de la tristesse dans le regard. Pourrais-tu me le lire ? »
Brianna sourit et acquiesça. Elle s’approcha de sa tante, lui donna le bras et la conduisit jusqu’à l’un des fauteuils. Brianna s’assit en face d’elle et ouvrit le livre à la première page. Elle commença sa lecture à Jocasta. Comme à chaque fois, ce livre la réconfortait. Elle se sentait un peu mieux et grâce à ce livre, elle avait l’impression que Frank était auprès d’elle.
Fin
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Le 6 juillet au matin.
Mon ange, mon tout, mon moi — quelques mots seulement aujourd'hui, et au crayon (le tien) — Ce n'est pas avant demain que mon logement sera définitivement arrêté — Quelle misérable perte de temps pour de telles choses. Pourquoi ce profond chagrin alors que la nécessité parle ? Notre amour peut-il exister autrement que par des sacrifices, par l'obligation de ne pas tout demander ? Peux-tu faire autrement que tu ne sois pas toute à moi et moi à toi ? — Ah ! Dieu, contemple la belle nature et tranquillise les esprits sur ce qui doit être — L'amour exige tout, et de plein droit, ainsi en est-il de moi avec toi, de toi avec moi. Mais tu oublies si facilement que je dois vivre pour moi et pour toi ; si nous étions complètement réunis, tu éprouverais aussi peu que moi cette souffrance. — Mon voyage a été terrible ! Je ne suis arrivé ici qu'hier à quatre heures du matin ! Comme on manquait de chevaux, la poste a pris une autre route, mais quel chemin épouvantable ! A l'avant-dernier relais, on me conseilla de ne pas voyager de nuit — on me parla, pour m'effrayer, d'une forêt à traverser, mais cela n'a fait que m'exciter, et j'ai eu tort, la voiture aurait dû se briser dans ce terrible chemin, simple chemin de terre défoncé — sans des postillons comme ceux que j'avais, je serais resté en route. Estherazy, par l'autre chemin, le chemin habituel, a subi le même sort, avec huit chevaux, que moi avec quatre — pourtant j'ai éprouvé un certain plaisir, comme toujours quand j'ai heureusement surmonté un obstacle. — A présent passons vite de choses extérieures à des choses intérieures ! Nous nous reverrons sans doute bientôt, aussi aujourd'hui je ne peux te faire part des considérations que j'ai faites sur ma vie pendant ces quelques jours — si nos cœurs étaient toujours serrés l'un contre l'autre, je n'en ferais pas de pareilles. Le cœur est plein de tant de choses à te dire — Ah ! Il y a des moments où je trouve que la parole n'est absolument rien encore — courage — reste mon fidèle, mon unique trésor, mon tout, comme moi pour toi ; quant au reste, les dieux décideront de ce qui doit être et de ce qui adviendra pour nous."
Ton fidèle Ludwig.
"Lundi soir, 6 juillet
Tu souffres, toi, mon être le plus cher — à l'instant j'apprends que les lettres doivent être remises de très grand matin. Lundi — jeudi — les seuls jours où la poste part d'ici pour Karlsbad. — Tu souffres — ah, là où je suis, tu es aussi avec moi, je parle avec moi et toi, je ferai en sorte que je puisse vivre avec toi, quelle vie !!! ainsi !!! sans toi — poursuivi ici et là par la bonté des hommes que je désire aussi peu mériter que je la mérite — humilité de l'homme devant l'homme, elle me peine, et quand je me considère dans l'ensemble de l'univers, que suis-je, et qu'est celui qu'on appelle le plus Grand ? — et pourtant, là encore est la divinité de l'homme. Je pleure, quand je pense que tu ne recevras vraisemblablement que samedi la première nouvelle de moi. — Quel que soit ton amour pour moi, je t'aime encore plus fort — mais ne te cache jamais de moi. — Bonne nuit — en bon curiste il faut que j'aille dormir. Ah ! Dieu, si près, si loin ! Notre amour n'est-il pas un véritable édifice céleste et aussi solide que la voûte du ciel ?"
" Bon matin, le 7 juillet
Au lit mes pensées se pressent déjà vers toi, mon immortelle Bien-aimée, parfois joyeuses, puis de nouveau tristes, demandant au Destin s'il nous exaucera. — Vivre, je ne le peux qu'entièrement avec toi ou pas du tout, j'ai même résolu d'errer au loin jusqu'au jour où je pourrai voler dans tes bras et pourrai me dire tout à fait dans ma patrie auprès de toi, puisque, tout entouré par toi, je pourrai plonger mon âme dans le royaume des esprits. — Oui, hélas ! il le faut — tu te résigneras d'autant mieux que tu connais ma fidélité envers toi, jamais aucune autre ne peut posséder mon cœur, jamais, jamais. O Dieu, pourquoi faut-il s'éloigner de ce qu'on aime ainsi, et pourtant ma vie à Vienne maintenant est une vie misérable — ton amour a fait de moi à la fois le plus heureux et le plus malheureux des hommes. — A mon âge, maintenant j'aurais besoin d'une certaine uniformité de vie — peut-elle exister, étant donné notre liaison ? Mon ange, je viens d'apprendre que la poste part tous les jours — et il faut donc que je m'arrête afin que tu reçoives cette lettre tout de suite. — Sois calme, ce n'est que par une contemplation détendue de notre existence que nous pouvons atteindre notre but, qui est de vivre ensemble. — Sois calme, aime-moi. Aujourd'hui, hier, quelle aspiration baignée de larmes vers toi, toi, toi, ma vie, mon tout ! — Adieu, oh ! Continue à m'aimer — ne méconnais jamais le cœur très fidèle de ton aimé
L.
Éternellement à toi,
Éternellement à moi,
Éternellement à nous."
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L’endométriose dans la pop culture
Ici et là, dans la pop culture, on parle de l'endométriose. Cela ne paraît rien mais c'est la preuve que le tabou recul, que la population est informée.
Faisons un tour non exhaustif des cas où la pop culture parle d’endométriose :
Dans sa chanson “Déclaration”, le chanteur Stromae évoque ainsi la maladie "Toujours obligée d'aimer enfanter La contraception qui te détruit la santé Endométriose, enchantée J'suis mieux payé que toi sans vouloir me vanter".
L’épisode 5 de la saison 5 de la série Chesapeake shores, l’un des personnage a une endométriose. J'ai beaucoup aimé la façon dont la maladie a été abordée, avec un médecin qui rassure, en disant que l'infertilité n'est pas automatique.
La France n’est pas en reste avec la série Cherif (saison 6, épisode 3). Ce qui m’a le plus plu, c’est que l’endométriose était abordée comme un sujet mainstream. Le père d’une endométriosique, tue un gynéco qui a tardé à poser le diagnostic et a tranché dans le vif, en retirant l’utérus de sa fille malade. Inutile de préciser que, non, le meurtre n’est pas la solution aux violences gynécologiques. Cependant, je trouvais bouleversant de voir les scénaristes montrer à quel point, notre mauvaise prise en charge, peut nous anéantir.
Kelly dans Beverly Hills en souffre aussi (saison 7, épisode 30). Comme quoi, une série bien kitsch des 90's, peut être en avance sur notre gouvernement en matière de sensibilisation !
Bien sûr, les séries médicales ne sont pas en reste. Dans The Good Doctor (saison 2, épisode 3) une patiente vient se faire opérer pour réussir à tomber enceinte. On ne voit pas tout sur une imagerie médicale et souvent, au moment d'ouvrir c'est la surprise : il y a plus d'endo que ce que l'on pensait. Ce côté là est bien évoqué. Cependant, on se serait passé de la remarque qui laisse entendre que la douleur est liée au nombre de lésions (c'est faux). Du reste, le nombre d'heures au bloc et l'hystérectomie sans consentement, sont des ressorts scénaristiques discutables.
Impossible d’évoquer les séries médicales, sans évoquer Grey’s Anatomy (saison 18, épisode 10). On aime le médecin qui pense endo face à des douleurs lombaires chroniques, évoque les douleurs pendant les rapports et le fait que la pilule n'y change rien. Bonus pour la demande de consentement avant l'examen et la remarque sur le fait qu'on manque de recherche pour les femmes.On n'aime pas la vieille définition, le médecin qui laisse entendre que l'on connait la cause de la maladie et la réplique "ça se soigne, c'est traitable".
Sur Netflix, Plan cœur (saison 3, épisode 4) aborde la maladie sous l'angle de l'infertilité, un peu cliché. Toutefois cette série a le mérite de montrer sans détour, la violence médicale qu'il peut exister en parcours PMA. Un bonus pour la sororité quand son amie subit la même violence en voulant avorter !
Conversation with friends aborde l'endométriose sous l'angle qui manquait cruellement : celui du quotidien ! On peut y voir comment la maladie peut être handicapante, comme les malaises causés par la douleur. Bien sûr on y retrouve aussi l'accueil "chaleureux" que nous réservent les médecins mais ça fait du bien de sortir de l'éternel épisode au bloc opératoire.
Le Dr House a une approche qui laisse perplexe, aussi bien sur les symptômes (lèvres bleues), que sur la cause (l'opération d'un myome utérin). Certes Dr House n'est pas connu pour son réalisme scientifique mais tout de même...
Dans La vie à cinq (saison 6, épisode 4), on apprend que l'infertilité de Karen est liée à l'endométriose. Dans les épisodes suivants, on mesure les avancées faites, aussi bien au matière de prise en charge de l'endométriose, que de la PMA, au cours des années 1990.
Voilà ! Connaissez-vous d’autres références à l’endométriose dans la pop culture ?
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On n'est jamais vraiment prêt à partir...
tant qu'on n'a pas pris un verre pour célébrer qu'on a, contre toutes attentes, réussi à surmonter les défis de la dernière semaine avant le départ.
Fidèle à moi-même, je n'en avais pas assez du simple défi organisationnel et logistique pré-départ, il me manquait un big-bad-boss, un dragon à affronter... et quoi de mieux comme ennemi, que soi-même!? Plus exactement, oussé que je l'ai crissé mon $@$#*& de passeport!?! Y'a passé deux mois sur mon bureau, pis là... ben yé nulle part.
Après avoir fait le tour des 6 valises et deux sacs par deux fois (et ce séparément, Émilie et moi, pour être bien sûr de ne pas se déconcentrer) je vous confirme qu'on pourrait tous les deux devenir inspecteurs pour la douane.
Mais puisqu'on aime ben les études elle et moi, c'est p't'être pas le bon métier pour nous, les douanes... donc on est partis sur un autre trip et on a engagé un assistant (bénévole) pour nous aider dans notre nouvelle passion : l'archéologie. Nouveau chapitre de notre préparation effrénée : vider le rangement si méticuleusement rempli de toutes nos boites d'effets personnels, rangés pour faire place à notre locataire. Vous seriez surpris de voir combien de boites et de bacs il rentre, dans 15 pieds carrés. Mais une fois tout ça sorti et étalé dans un corridor glauque, à minuit la veille du départ, y'a ben d'autres mots que "surprenant" qui me venaient à l'esprit. Et c'est justement dans des cas comme ceux-là (ou c'est facile de se décourager, si c'était pas déjà évident) que de d'avoir de l'aide est si important, ne serait-ce que pour pas te mettre à t'parler tout seul (pis capoter pour rien. Ok, p't'être pas rien, mais c'était pas une question de vie ou de mort non plus.
Trève de tribulations: les fouilles archéologiques, menées par moi même, B1 et secondé par mon vaillant acolyte Vincent, B2, étaient tout un exercice de minutie. Et pour ne pas rater l'aiguille dans la cristie de grosse botte de fouin, fallait avoir un technique d'enfer. C'est pas mal là qu'ils avaient l'impression d'être, les deux bananes.
Mais tout comme la légende arthurienne, le Saint-Graal ne se présente qu'à celui qui le mérite, et en temps opportun.
Et ça l'air que pour être digne de l'apercevoir, la quête devait durer des heures. Et c'est au fond d'une boite contenant toutes les choses qui traînaient sur mon bureau, une boite qu'on avait déjà fouillée, en début de quête, que les saintes écritures gouvernementales se présentèrent.
Mon coeur ne fit qu'un tour, c'est à ce moment que mon calvaire prenait fin, que je savais ma quête terminée. J'ai ri, accroupi devant la boite rouge, une forêt de souvenirs répandus autour de moi. J'ai flatté sa couverture texturée, un sourire incrédule au visage.
Pour vous récompenser de cette longue histoire, jouons à trouver Charlie (le nouveau surnom de mon passeport, qui aime bien être difficile à trouver). Le verrez-vous, vous aussi? (Désolé pour le flou pas très artistique, j'étais fébrile)
PS: merci mille fois, Vincent. Sans toi, je n'aurais peut-être pas eu les idées suffisamment claires pour l'apercevoir.
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DL - Résumé foireux S01.ÉP05
Repensant à ce que Fedora-chan lui a dit dans l'église, la blondasse est en train de cueillir les roses. Pourquoi ? J'en ai foutrement aucune idée ! Soudain, l'hystérique arrive avec sa peluche et lui ordonne de le suivre avec les roses cueillies, puis va dans un cimetière avec elle. Il lui dit ensuite que la froideur, l'odeur des tombes et le silence l'excitent sexuellement lui font se sentir bien. Il affirme ensuite que sa mère repose dans la tombe en face de lui... avant de dire qu'il l'a butée. Nikel... Alors, Yui... tu te retrouves avec un nécrophile taré qui adore l'ambiance des cimetières, mais en plus il te sort comme ça qu'il a zigouillé sa maman, donc fais pas chier. Sous les ordres du gamin, elle pose les fleurs sur la tombe avant de lui dire qu'elle s'en va. Ça met l'hystérique en colère qui commence à gueuler en réduisant le bouquet en miettes avant de rabaisser notre petite blonde en lui rappelant encore qu'elle n'est rien qu'une humaine. Apeurée, elle recule et on constate son immense talent à trébucher. Au bord de l'érection Amusé, Kanato rigole et lui ordonne de lui implorer son pardon. Après ses excuses, il se jette sur elle pour la croquer... mais il recule avant de dire que les humaines se mettent en colère si on les embrasse pas avant l'acte. Venant de quelqu'un qui apprécie plus la compagnie des cadavres que celle de sa famille, je suis pas étonnée de sa logique foireuse ! Il lui roule une pelle avant de la mordre. Sous le choc d'un sang aussi sucré, l'hystérique la remord avant de caresser ses cheveux et son épaule en se disant que tout est okay si elle prend du plaisir (ça ne fonctionne pas, coco !). Après Yui retourne au man... attendez ! J'ai l'impression d'avoir vu cette démarche quelque part... ah oui, ça me revient maintenant !
Le tonton pédophile fait un coucou à Tsundere Simulator et disparaît après avoir parlé de l'Éveil. Car on manquait justement de cliffhanger ! De retour au manoir, Plante Verte entend des... des gémissements ?! En plus, il y a même la musique qui donne une ambiance obscène. Oh et puis, merde ! C'est sans doute Claude Faustus en train de jouir sur une partie d'échec... il aime vraiment les échecs, celui-là. En fait non, c'était un cauchemar et monsieur se réveille après que Yui ait mis une main sur son épaule avant de se faire un thé, de critiquer la fille et quand elle demande si Shuu utilise cette salle, il le prend mal. Il lui prépare donc un thé "spécialement pour elle" avec une bonne dose de GHB (non, je vous rassure ou pas, c'est du poison). En plus, ce con lui en refait avaler de force avant qu'elle ne s'effondre au sol et lui sort que c'est vulgaire de s'étouffer de la sorte. Okay, parce qu'il y a une manière polie et respectable de s'étouffer avec du poison ? Tu m'en diras tant ! Comme elle s'est coupée avec un éclat de la tasse renversée au sol, Reiji prend sa main avant de la lécher et il affirme ne pas avoir de goût pour les choses qui ne sont pas parfaites (eh bah, il ne doit pas souvent se regarder dans le miroir alors 😂) comme la tasse qu'il a sans doute dérobé dans la collection de vaisselle de sa grand-mère. Yui se lève en se chiant presque dessus et deux voies s'offrent à elle: fuir par la porte ou reculer contre la bibliothèque. Comme le talent de faire des choix intelligents manque cruellement dans son code génétique, elle opte pour la bibliothèque. Le Butler la rejoint vite et lui dit que les humains, quand même qu'ils soient que des sacs de sang sans valeur, réclament plus de plaisir que n'importe quel être et pense que lui croquer la nuque va lui faire plaisir. Question de paraître encore plus creepy, Reiji lui dit qu'il va soigner sa plaie, serrer le bandage si fort au point de couper la circulation du sang dans ses doigts afin que ceux-ci pourrissent et tombent. Il s'excite presque devant son visage terrifié et alors qu'elle vient tout juste de perdre connaissance, Monsieur-J'ai-Un-Gros-Balais-Dans-Le-Cul- se remémore la fois où il a fait buter sa daronne et lui pardonne pas d'être morte heureuse. Bon, au moins c'est clair il faut ajouter le mot "matricide" sur la liste des défauts communs des frères...
#résumé foireux#yui komori#kanato sakamaki#laito sakamaki#reiji sakamaki#subaru sakamaki#richter sakamaki#diabolik lovers anime#diabolik lovers#dl memes#diabolik lovers memes#my art
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TON DIEU TE RÉCHAUFFERA !
"Heureux l'homme qui... ne s'assied pas en compagnie des moqueurs." (Psaume 1.1)
"Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu. Ce qu'un homme aura semé, il le moissonnera aussi." (Galates 6.7)
Témoignage du pasteur Érino Dapozzo (1905-1974)
Érino était un chrétien convaincu. Juste après la deuxième guerre mondiale, Érino travaillait comme ouvrier du bâtiment sur un chantier. A cause de sa foi, il était la cible de nombreuses moqueries de la part de ses camarades. Son patron en particulier n'avait aucun respect pour Dieu et ne manquait pas une occasion de se moquer de lui. Un jour de grand froid, celui-ci vint avec une camionnette chercher ses ouvriers. Tous se dépêchèrent de prendre place à l'intérieur de la cabine.
Mais il manquait une place… Le patron désigna la benne du véhicule à Érino, avec ces mots ironiques :"Ton Dieu te réchauffera !".
Notre ami prit place à l'extérieur de la cabine dans la benne, et on démarra.
Le trajet devait durer plus d'une demi-heure, sous le regard moqueur de ses collègues.
"A quoi lui servait sa foi ?"
Eux, au moins, ils étaient à l'abri, ils avaient chaud !" pensaient ses collègues de travail.
Mais au bout d'un moment, la camionnette arriva au bord d'un fleuve et dut emprunter un pont provisoire.
Le chauffeur fit une fausse manœuvre, la camionnette glissa, heurta le parapet, et... tomba dans l'eau. Les ouvriers n'eurent pas le temps de s'extraire de la cabine, et périrent tous.
Érino, plongé brusquement dans la rivière, nagea vigoureusement pour gagner la rive…
Arrivé à terre, seul rescapé, il allait enfin pouvoir se réchauffer !
Chers frères et sœurs, ne craignons pas de lever notre drapeau. Même si la foi semble, pour un moment, perdre la partie, Dieu aura toujours le dernier mot. Il prépare la délivrance pour ceux qui mettent leur confiance en lui.
Ne perdons pas courage car celui qui marche en pleurant quand il porte la semence revient avec allégresse, quand il porte ses gerbes ! (Psaumes 126 : 6)
Oui, nous servons un Dieu fidèle pour chacun de ses enfants !
#Foi #Témoignage #Fidélité #Dieu #Protection #365Histoires
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Chapitre 133 : Entre ombres et aveux
Par réflexe, Parker recula d’un pas, ses sourcils se froncèrent légèrement, un mélange de méfiance et de curiosité dans ses yeux :
Qu'est-ce que tu as ? Ça a un rapport avec cette affaire ? Demanda-t-elle, sur la défensive.
Le jeune homme, de plus en plus mal à l’aise, semblait chercher ses mots, ses mains tremblant légèrement. Il répondit d'une voix basse, comme s'il redoutait que ses pensées se trahissent.
Je… Oui et non. Je voulais m'assurer que tu ne sois pas fâché contre moi. Murmura-t-il, presque inaudible.
Le visage de Parker s’assombrit, trahissant son agacement. Elle haussa les épaules, son ton devenant plus tranchant :
Non, rassure toi. Je comprends, tu as agi comme ça parce que tu as eu peur de ce qu'il aurait pu m'arriver. Tu es rassuré maintenant ? Répondit-elle sèchement, son regard dur et distant.
Mulder hocha la tête, incapable de trouver des mots pour adoucir l’atmosphère. Un silence lourd s’installa entre eux, chargé de non-dits et de tensions sous-jacentes. Mulder semblait perdu dans ses pensées, son regard cherchant désespérément un soutien dans celui de Scully. Finalement, il se lança, hésitant:
Tu sais, si tu as besoin de compagnie… Je pourrais…
Mais Parker l’interrompit, ne lui laissant pas le temps de finir. Elle s’avança vers lui, son regard perçant le sien, et murmura, un soupir presque imperceptible trahissant son agacement :
Arrête ton manège, tu veux ?
Elle se rapprocha davantage, ses lèvres à peine à quelques centimètres de son oreille, et murmura d’une voix glaciale mais pleine de sous-entendus :
Si c'est juste pour tirer ton coup et bien, il faudra prendre un autre rendez-vous trésor. Désolé, j’ai trop de choses à gérer.
Sans attendre de réponse, elle tourna les talons et quitta la salle d’un pas déterminé, ses mouvements rapides et fluides laissant Mulder stupéfait, les joues brûlantes de honte et de regret. Il secoua la tête, se maudissant intérieurement d'avoir été aussi gauche.
Scully, qui avait observé la scène à distance, s'approcha de lui, son visage empreint de sollicitude :
Ça va ? Tu as l'air… Complètement dévasté. Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
Voyant son embarras, Scully comprit qu'il s'était passé quelque chose entre eux, mais choisit de ne pas insister. Ils quittèrent la salle en silence, chacun perdu dans ses pensées tourmentées.
Le soir venu, Parker était installée à son bureau, ses dossiers éparpillés devant elle. Pourtant, malgré son acharnement à se concentrer, son esprit dérivait sans cesse vers Mulder. Elle se repassait en boucle leur dernière conversation. Avait-elle été trop dure ? Elle soupira, agacée par cette pensée. Depuis qu'ils avaient passé plus de temps ensemble, quelque chose avait changé, ce lien grandissant entre eux qu’elle peinait à comprendre, mais qui la suivait partout. Parker tenta de se plonger dans son travail, comme pour se convaincre que c'était la seule chose qui comptait vraiment. Mais, au fond, elle savait que Mulder occupait son esprit plus qu’elle ne voulait l’admettre. Sa présence lui manquait, même si elle refusait de le montrer. Incapable de se concentrer, elle prit une profonde inspiration et, à contrecœur, se décida à lui passer un coup de fil. Elle hésita un moment, le combiné dans la main, mais finalement, elle se résigna. À sa grande surprise, il répondit presque immédiatement.
Parker s’éclaircit la gorge, sentant une légère nervosité l’envahir avant de répondre :
Hé, salut, c'est moi. Je ne te dérange pas, j'espère ?
Pas du tout. Il y a un problème ? Demanda Mulder, son ton teinté d'inquiétude.
Non, rassure-toi, tout va bien. Je voulais juste m'excuser de t'avoir parlé comme je l'ai fait cet après-midi. Je ne voulais pas te blesser. Avoua-t-elle, sa voix empreinte de regret.
C'est bon, c'est oublié. Ça m'apprendra à vouloir jouer les parfaits gentlemen. Rétorqua-t-il avec une pointe de sarcasme.
Ses mots provoquèrent un léger sourire sur les lèvres de Parker, détendant un peu l'atmosphère. Mulder poursuivit :
En fait, ton appel tombe à pic, car j'ai des infos à te communiquer au sujet de… Tu sais quoi.
Tu es sérieux ? Dis-moi tout. Demanda-t-elle, l'inquiétude et l'excitation se mêlant dans sa voix.
Je pense qu'on devrait parler de tout ça de vive voix, qu’en penses-tu ? Proposa-t-il, un éclat d’anticipation dans les yeux.
D'accord, tu as de quoi noter ? Dit-elle en lui fournissant une adresse sécurisée.
Bien qu'il se faisait tard, Parker et Mulder décidèrent de se retrouver sans attendre au point de rendez-vous pour éclaircir leurs découvertes. Quelques minutes, plus tard, ils se retrouvèrent dans un parc tranquille, à quelques mètres du centre-ville. L’atmosphère était paisible, A priori, idéale pour échanger des informations cruciales.
Alors, ces bribes d’enregistrement vont pouvoir être restaurées et sauvegardées sous un support sécurisé ? Donc, nous pourrons les analyser ? Demanda-t-elle, cherchant son affirmation avec une lueur d’espoir dans les yeux.
Oui, c'est exact. Confirma-t-il avec un sourire, la voyant vibrer d'excitation.
Parfait. Tu penses qu'ils vont pouvoir récupérer l'entièreté des données ? Demanda-t-elle, son regard se faisant plus intense.
Il haussait les épaules, un sourire encourageant sur le visage :
Tout est possible. Je t'avais dit que tout n'était pas perdu. Je crois qu’avec tout ce que nous avons rassemblé ces derniers mois, nous avons une chance de changer les choses et de prouver au monde les menaces qui pèsent sur nous. Dit-il d’un air déterminé, sa passion perceptible.
Skinner est de cet avis aussi. Si nous parvenons à stopper les activités illégales du Centre, ce sera déjà une petite victoire pour moi. Avoua-t-elle, sa voix plus mesurée, mais remplie de détermination.
Parker s’adossa au banc où ils se tenaient, perdue dans ses pensées, tandis que l'air frais du soir caressait son visage. Elle poursuivit, essayant de cacher la peur qui la tenaillait :
Ces hommes ne s’en sont pas pris à moi par hasard. Ils avaient certainement une bonne raison de le faire. Ça veut dire que nous sommes proches du but. Nous avons toutes les clés en main pour les arrêter, mais je sais que tout n’est pas encore gagné. N'est-ce pas ? Demanda-t-elle, cherchant du soutien dans les yeux de Mulder.
Oui, en effet, les choses ne sont pas si simples, et je suis bien placé pour le savoir. Depuis toutes ces années, je me bats pour la vérité, mais j'ai souvent cette terrible impression d’échouer. Pourtant, je ne suis pas fou. Je sais qu'il existe bien d'autres choses qui nous dépassent sur cette planète.
Sauf que la vérité dérange et fait peur. Intervenu Parker, sa voix pleine de conviction.
Elle ajouta, la passion l’animant :
Je pense en avoir vu assez pour croire à certaines choses. Une partie de moi me pousse à mettre un terme à cette folie, mais je ne peux pas rester là sans agir. C'est vital pour moi.
C'est exactement ce que je ressens. Ça en devient presque obsessionnel, à vrai dire. Enfin, c'est une longue histoire. Dit-il, hésitant à se livrer davantage.
Parker, intriguée, lui lança un regard interrogateur, ses yeux cherchant à percer son secret.
Que s'est-il passé ? Si tu veux te confier, n'hésite pas. Je ne te jugerai pas. Affirma-t-elle d'une voix douce, pleine de compréhension.
Leurs regards se croisèrent, et un silence chargé d’émotions s’installa entre eux. Mulder, face à son offre, sentit une vague de vulnérabilité l'envahir. Cette connexion qu'ils partageaient était à la fois terrifiante et exaltante, une tension qui ne cessait de croître.
Il se leva légèrement, prêt à partager quelque chose de plus profond, quelque chose qui pourrait les rapprocher encore davantage.
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Bonjour
Réaliser ce qui manque à ta vie chrétienne t'aide à être transformé.
Le jeune homme riche : Ce qui lui manquait était de vaincre son amour des biens du monde. Et toi, que manque t-il à ta vie de foi ?/ Tu as du potentiel/ HELP
Marc 10:20-21 Il lui répondit: Maître, j’ai observé toutes ces choses dès ma jeunesse. Jésus, l’ayant regardé, l’aima, et lui dit: Il te manque une chose; va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel.
Point de prière
Veuille Seigneur me montrer ce qui manque à ma vie de foi pour être celui/celle que tu veux que je sois.
Au nom de Jésus.
Amen.
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Philippiens 4
1 C’est pourquoi, mes bien-aimés et très chers frères, vous qui êtes ma joie et ma couronne, demeurez ainsi fermes dans le Seigneur, mes bien-aimés !
Recommandations diverses
2 J’exhorte Evodie et j’exhorte Syntyche à être d’un même sentiment dans le Seigneur. 3 Et toi aussi, fidèle collègue, oui, je te prie de les aider, elles qui ont combattu pour l’Évangile avec moi, et avec Clément et mes autres compagnons d’œuvre, dont les noms sont dans le livre de vie. 4 Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le répète, réjouissez-vous. 5 Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. 6 Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. 7 Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. 8 Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées. 9 Ce que vous avez appris, reçu et entendu de moi, et ce que vous avez vu en moi, pratiquez-le. Et le Dieu de paix sera avec vous.
Reconnaissance de Paul pour les dons reçus
10 J’ai éprouvé une grande joie dans le Seigneur de ce que vous avez pu enfin renouveler l’expression de vos sentiments pour moi ; vous y pensiez bien, mais l’occasion vous manquait. 11 Ce n’est pas en vue de mes besoins que je dis cela, car j’ai appris à être content dans l’état où je me trouve. 12 Je sais vivre dans l’humiliation, et je sais vivre dans l’abondance. En tout et partout j’ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l’abondance et à être dans la disette. 13 Je puis tout par celui qui me fortifie. 14 Cependant vous avez bien fait de prendre part à ma détresse. 15 Vous le savez vous-mêmes, Philippiens, au commencement de la prédication de l’Évangile, lorsque je partis de la Macédoine, aucune Église n’entra en compte avec moi pour ce qu’elle donnait et recevait ; 16 vous fûtes les seuls à le faire, car vous m’envoyâtes déjà à Thessalonique, et à deux reprises, de quoi pourvoir à mes besoins. 17 Ce n’est pas que je recherche les dons, mais je recherche le fruit qui abonde pour votre compte. 18 J’ai tout reçu, et je suis dans l’abondance ; j’ai été comblé de biens, en recevant par Épaphrodite ce qui vient de vous comme un parfum de bonne odeur, un sacrifice que Dieu accepte, et qui lui est agréable. 19 Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ. 20 À notre Dieu et Père soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen ! Salutations
Salutations
21 Saluez tous les saints en Jésus-Christ. Les frères qui sont avec moi vous saluent. 22 Tous les saints vous saluent, et principalement ceux de la maison de César. 23 Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ soit avec votre esprit !
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En juillet fais ce qu’il te plaît !
Les Romains les plus antiques se satisfaisaient d’une année de dix mois. Elle commençait début mars et finissait fin décembre. Comme les élèves de sixième latine vous le diront : le decem- de décembre signifie dix. C’était tellement le dixième mois, qu’il n’en restait plus après. On voit par là que si Romulus et Remus avaient pu compter sur les mamelles d’une louve, leurs descendants devaient compter sur leurs doigts. « Dix doigts égalent dix mois » disaient-il. Et ils avaient raison. Jusqu’à ce que la conscience se fît jour que dans ce calendrier dizain, il en manquait deux. C’était janvier et février, qu’on intercala sans ambages entre décembre et mars.
Or le cinquième mois (qui devint donc le septième, suite à l’adoption des deux nouveaux venus), s’était depuis toujours appelé quintilis (cinquième). Et il n’y aurait eu aucune raison de déroger à la coutume, n’eût été Jules César. Ce général, vainqueur à Alesia, réforma le comput avec des bissextiles et des millésimes divisibles par quatre. Il se prépara même à accéder aux plus hautes fonctions, quand un attentat dans un coupe-gorge lui coûta la vie. Le sénat l’honora post mortem de deux promotions qui ne coutaient pas cher. D’abord, son calendrier fut appelé julien, épithète due à la famille dont il était issu. Ensuite et pour la même raison, le mois quintilis fut rebaptisé julius mensis. Ce qui donna juil en ancien français et juillet en français actuel.
Or il n’y a rien de plus glorieux, de plus national et de plus tricolore que ce septième mois. Le 14 juillet en effet, l’homme se souvient de la prise de la Bastille, des têtes promenées sur des pics et du lynchage du gouverneur de Launay. Il sent monter en lui la haine du tyran et l’amour de l’échafaud. Que n’a-t-il vécu les jours où les ci-devant connurent les charrettes, la guillotine et la Place de Grève ! Pour s’en consoler aujourd’hui, il assiste au défilé militaire et applaudit l’escadrille qui survole les Champs Élysées en peignant le ciel d’une traîne tricolore. Et lorsqu’il entonne la Marseillaise, on sent qu’il en veut aux féroces soldats, qui égorgeaient nos fils et nos compagnes.
Mais là n’est pas l’essentiel. Le plus important en ce mois bénit, ce sont les vacances. Dans les écoles, collèges et lycées, les prix ont été distribués. L’internat s’est vidé de ses têtes bien pleines. Le proviseur a fermé la porte à double tour. Les résultats du bac ont été affichés, qui ont provoqué tantôt des transports de joie, tantôt des larmes ou d’autres signes d’affliction. L’homme de son côté, fuyant la promiscuité de la ville, trouve bientôt celle des campagnes, des campings et des plages. Il dresse sa tente en un endroit idyllique, qui lui fut conseillé par un habile organisateur. Lequel l’a « promis » également à une douzaine d’autres clients en quête de solitude. (Où l’on voit que quand l’homme fuit l’homme, il le retrouve au centuple.) C’est là que des tentes de diverses formes et couleurs se disputent quelques arpents d’herbe ou de terre battue. Sur un fil tendu entre deux arbres sèche une lessive bariolée. Au lieu du calme tant espéré, des éclats de voix, des pleurs de bébés, des disputes entre tentes voisines empêchent l’homme de lire son journal ou de remplir ses mots croisés. Au matin il est réveillé par des chants de coq et des roucoulements de ramiers. Le soir il se fait dévorer par les moustiques. Aussi regrette-t-il le confort de son appartement ou de son pavillon de banlieue. D’autant que ces lieux prétendument paradisiaques sont souvent dépourvus de commodités convenables. Témoin la flèche ripolinée avec les initiales de Winston Churchill, indiquant le sentier à suivre pour l’endroit indispensable à la digestion humaine.
Or ces transhumances de juillet n’ont pas que des désagréments. Car c’est aussi le mois où les vacances riment avec Tour de France. L’homme écoute son transistor (ou celui de ses voisins), qui chante obstinément que « tout ça ne vaut pas le clair de lune à Maubeuge ». Mais ce n’est là qu’une entrée en matière pour l’étape du jour, dont l’arrivée sera jugée en haut du Galibier, du Ventoux ou de l’Aubisque. L’homme veut savoir si Bobet fait partie des fuyards et s’il parviendra à lâcher Coppi et Geminiani. Le reporter Félix Lévitan estime que Louison est bien placé pour gagner et qu’il « en a gardé sous la pédale ». Encore faut-il qu’il batte ses deux compagnons d’échappée dans le sprint final. Ce qu’il fait « les doigts dans le nez », à la grande joie des transistors dans toutes les tentes.
Ne médisons donc pas de juillet ! Et rendons à Jules ce qui est à César ! Sans sa réforme de l’ancien comput, nous serions peut-être déjà en automne. Sa mort a permis de baptiser ce septième mois, plein de drapeaux tricolores, de fanfares, de bals populaires et de valses musettes. Et écoutons cette rengaine de Nino Ferrer, qui fait concurrence au clair de lune à Maubeuge : « On dirait le sud, le temps dure longtemps, et la vie sûrement, plus d’un million d’années. Et toujours en été ! »
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Les déguisements assortis
Fandom : Spy x Family
Relationship : Damian x Anya
Joyeux Halloween !
Voici ma participation pour le Year of the OTP 2023 pour le prompt : Déguisements assortis.
J’espère que ça vous plaira.
Résumé : Becky avait entendu Damian parler du déguisement qu’il avait choisi. Il s’agissait du personnage principale de la dernière saga littéraire à la mode. Heathcliff Sinclair. Un héro romanesque torturé qui vivait il y a deux siècles. Le regard de Becky s’illumina. Heathcliff tombait amoureux de Charlotte. Elle avait trouvé le déguisement idéal pour Anya.
Disclaimer : Spy x Family appartient à Tatsuya Endo.
@yearoftheotpevent
AO3 / FF.NET
Becky regarda l’affiche du prochain bal d’Halloween avec impatience. Chaque année, l’académie Eden organisait une soirée d’Halloween et depuis qu’elle avait été admise, Becky n’en avait loupé aucun. Elle savait que celui de cette année allait être exceptionnel, puisque se serait le dernier avant qu’elle ne quitte l’académie. Elle avait tout prévu. Elle avait le costume de sorcière idéal et le cavalier idéal. Tout sera parfait.
« Becky ! Tu viens ! »
Becky se tourna vers Anya qui l’attendait. La journée de cours était terminée et le chauffeur de Becky les attendait pour les ramener chez elles.
« Plus qu’une semaine avant la soirée, dit Becky. Est-ce que tu sais en quoi tu vas te déguiser ? »
-En Bondman. »
Becky fronça les sourcils. C’était toujours le même déguisement qu’Anya portrait et Becky ne comprendrait jamais pourquoi elle aimait tant ce dessin animé.
« Encore ? Tu n’as pas envie de changer. Ce sera notre dernier bal. »
Mais Anya ne semblait pas plus intéressée que cela. Becky se retint de soupirer de désespoir. Elle regarda au loin et vit Damian accompagné d’Emile et d’Ewen. Elle avait entendu Damian parler du déguisement qu’il avait choisi. Il s’agissait du personnage principale de la dernière saga littéraire à la mode. Heathcliff Sinclair. Un héro romanesque torturé qui vivait il y a deux siècles.
Le regard de Becky s’illumina. Heathcliff tombait amoureux de Charlotte. Elle avait trouvé le déguisement idéal pour Anya. Non seulement, elle et Damian seront assortis, mais en plus ils pourront enfin s’avouer leurs sentiments. Car même si elle refusait de l’avouer, Becky savait qu’Anya était amoureuse de Damian depuis leur première année à Eden. Et il aurait fallu être aveugle pour ne pas voir les sentiments de Damian pour Anya. C’était décidé, elle allait aider son amie avec le garçon qu’elle aimait.
« Demain, je t’emmène faire du shopping et on va te trouver un déguisement. »
Becky sourit jusqu’aux oreilles. Elle avait l’impression d’être dans un épisode de Berlint in Love. Elle était vraiment impatiente d’être à la soirée.
******
Une semaine était passée et la soirée d’Halloween était enfin arrivée. Becky était dans la grande salle, décorée aux couleurs d’Halloween pour l’occasion. Elle était accompagnée d’Anthony, son cavalier, et d’Anya. Elle avait réussi à trouver à Anya la même robe lavande que Charlotte portait sur la couverture du troisième tome. Il ne manquait plus que Damian et la soirée pouvait enfin commencer. Elle vit Anya gigoter à côté d’elle.
« Qu’est-ce qui t’arrive ? Demanda-t-elle.
-Je me sens mal à l’aise dans cette robe. Je suis ridicule.
-Mais non. Tu es très jolie. N’est-ce pas Anthony ? »
Celui-ci acquiesça. Anya grimaça. Becky se remémora leur journée shopping et à quel point elle avait eu du mal à faire changer Anya d’avis sur le déguisement de Bondman. Elle vit Damian entrer dans la salle, portant son déguisement d’Heathcliff et un immense sourire s’afficha sur ses lèvres.
« Parfait ! S’écria-t-elle.
-Quoi ? Demanda Anya.
-Ri… Rien. »
Il ne fallait surtout pas qu’Anya sache ce qu’elle avait préparé, pensa-t-elle. Sinon, elle serait capable de quitter la soirée sans avoir vu Damian. Becky fit un grand signe de la main au jeune Desmond pour lui signaler leur présence.
« Damian ! Appela-t-elle. »
Celui-ci s’approcha vers eux et écarquilla les yeux en voyant le déguisement d’Anya.
« Regarde Anya, dit Becky en faignant l’ignorance. Vos déguisements sont assortis. »
Damian et Anya rougirent jusqu’aux oreilles.
« Tu es magnifique, lui dit-il. »
Anya sourit timidement et Damian la regarda avec tendresse. Jamais Becky ne l’avait vu regarder quelqu’un comme cela. C’était évident qu’ils étaient fait l’un pour l’autre.
« Est-ce que tu veux danser ? Demanda-t-il. »
Anya accepta et prit la main que Damian lui tendait. Ils se dirigèrent vers la piste de danse et dansèrent lentement au rythme de la musique.
« Je suis sûr que tout ça, c’est grâce à toi, dit Anthony.
-Peut-être. »
Elle se tourna vers lui et lui fit un clin d’œil.
« Tu ne leur diras rien, d’accord ? »
Il acquiesça. Becky regarda à nouveau vers la piste de danse. Damian et Anya semblèrent perdus dans leur monde. Elle sourit, rêveuse, se disant qu’elle était en train d’assister au début de l’histoire d’amour de sa meilleure amie. Son sourire rêveur devint un sourire de satisfaction. Et tout ça, se dit-elle, c’était grâce à elle.
Fin
#year of the otp#year of the otp 2023#spy x family#damianya#damian x anya#damian desmond#anya forger#becky blackbell#my writing
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La Bible
[Quelle meilleure méthode, pour se forcer à la lire en entier, que de la réécrire patiemment ? Cette tâche s'interrompra d'elle-même quand elle devra cesser, si et seulement s'il le faut vraiment. Entreprise amusante et instructive. Quentin Cavellier.] - Joseph en Égypte [suite] Ainsi, Joseph invita Pharaon à prendre des précautions, à placer un intendant avisé à la tête du royaume et à nommer des commissaires pour prélever, sur les récoltes des sept années d'abondance qui allaient débuter, un cinquième de la production, afin de faire des provisions de nourriture - essentiellement du blé -, des réserves qu'il faudrait placer sous la surveillance de gardiens, à l'intérieur des villes, afin de les conserver précieusement, en prévision des famines à venir. Ces propos valurent à Joseph l'admiration du roi d’Égypte et des serviteurs de ce dernier. Pharaon, ébahi d'avoir vu cet esclave hébreux interpréter avec clarté des songes prémonitoires nébuleux puis apporter une solution raisonnable aux problèmes annoncés par ces présages d'opulence et de mort, décida de le placer à la tête de son pays. - Seul mon trône m'élèvera au-dessus de ta fonction d'administrateur de l’Égypte, lui annonça-t-il, l'élevant ainsi brutalement du rang d'esclave, à celui de conseiller du roi. Ces propos furent suivis d'actes : Pharaon se défit de l'une de ses plus belles bagues, un signe de pouvoir, qu'il passa de sa main à celle de Joseph. Ce dernier fut ensuite revêtu de nobles habits de lin blanc et paré d'un collier d'or ; puis il fut autorisé à monter sur un char qui suivait celui de Pharaon, et à l'approche duquel le peuple d’Égypte devait s'agenouiller. - Te voici gouverneur d'un pays où chacun t'obéira au doigt et à l’œil, déclara Pharaon à Joseph, auquel il donna le nom de Tsaphnath-Paenéach, avant de lui offrir pour épouse Asnath, fille de Poti-Phéra, prêtre d'On. Âgé de trente ans, Joseph visita le pays d’Égypte. Pendant les sept années de très grande fertilité que connut le pays, il organisa le stockage des productions des champs dans les villes que ces terres agricoles voisinaient. Ainsi, le blé se trouva emmagasiné en quantités cyclopéennes dans l'ensemble des contrées gouvernées par Pharaon. Avant que ne débutent les sept années de famine annoncées par un songe prémonitoire du roi d’Égypte, l'épouse de Joseph, Asnath, mit au monde deux garçons. Au premier de ses enfants, le père, heureux et comblé, donna le nom de Manassé que l'on peut traduire par "Cause d'oubli", en signe de gratitude envers l’Éternel. - Car Dieu m'a fait oublier toutes mes peines, dit-il, plein de reconnaissance, en sa qualité d'ancien esclave vendu par ses propres frères à des marchands et hissé ensuite au rang d'administrateur du pays d’Égypte, aux côtés de Pharaon. Au deuxième de ses fils, Joseph donna le nom d'Éphraïm, qui signifie "Double-récompense", parce Dieu lui avait permis de devenir père une seconde fois en plus de lui avoir procuré une existence opulente et emplie de satisfactions. Comme Joseph l'avait annoncé, une terrible famine survint, frappant de nombreux pays. Mais, pour sa part, l’Égypte était riche de très grandes provisions de blé vendu au peuple, qui ne manquait donc pas de pain. Et de nombreux étrangers au royaume de Pharaon accoururent pour acheter, affamés, un peu de ces graines roboratives.
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