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Destinée Ensorcelée
Chapitre 3 : Bienvenue sur la route
⚝──⭒─⭑─⭒──⚝
La pièce était enveloppée d'une atmosphère chargée d'anticipation. Les murs, couverts de livres anciens et de symboles mystiques, semblaient vibrer au rythme des pensées d'Ivana. Elle faisait les cent pas, ses pieds glissant légèrement sur le sol en bois poli, tandis qu'Agatha l'observait avec un mélange de bienveillance et d'amusement.
« Ivana, arrête de marcher comme ça, » lança Agatha en s'approchant. « On dirait un enfant de quatre ans qui attend Noël. »
Ivana s'arrêta brusquement, levant les yeux vers Agatha. Son visage trahissait une lutte entre l'anxiété et l'envie de rire. Elle haussait les épaules, un geste à la fois de désespoir et de résignation.
« Je sais, mais c'est quand même stressant comme situation. On attend toutes les autres sorcières, et si quelque chose ne se passe pas comme prévu ? »
Agatha s'approcha un peu plus, une lueur de compréhension dans ses yeux. « Écoute, » répondit Agatha avec fermeté, « chaque sorcière ici a ses propres raisons de vouloir faire partie du coven ne t'en fais pas elle vont venir . »
Ivana hocha lentement la tête, commençant à se détendre sous le regard apaisant de son amie. « D'accord, d'accord.»
La pièce était éclairée par la lumière dorée du soleil couchant qui filtrait à travers les rideaux légers, projetant des motifs délicats sur le sol en bois. Agatha, avec ses cheveux châtains tombant en boucles autour de son visage, se tenait là, les bras croisés, un sourire espiègle sur les lèvres. Elle observait Ivana, qui était assise sur le canapé, ses jambes croisées, trahissant son agitation.
« De toute façon, tu as toujours été impatiente, » lança Agatha, son ton léger, presque taquin.
Ivana lâcha un rire nerveux, une note d'irritation dans sa voix. Elle leva les yeux vers Agatha, ses pupilles sombres reflétant une lueur de défi.
« Comme si tu avais été présente dans ma vie pour le savoir, » rétorqua-t-elle, un sourire amer se dessinant sur ses lèvres.
Agatha, toujours confiante, haussait les épaules, ses yeux pétillants d'une malice familière. « Oui, j'ai été présente durant une partie de ta vie, » affirma-t-elle, sa voix pleine de conviction.
Ivana, se redressant légèrement, plissa les lèvres, une ombre de tristesse traversant son visage. « Tu ne peux pas juger, vu que tu n'es pas restée longtemps dans ma vie, » dit-elle, sa voix tremblant légèrement.
Agatha, ne se laissant pas abattre, répliqua avec un éclat de rire. « C'est parceque ta très cher mère m'a jeté un sort. »
Ivana, les poings serrés, sentit une vague de frustration l'envahir. « Ça n'a rien à voir ! Wanda t'a jeté le sort de rester la voisine gentille mais envahissante, donc tu aurait très bien pu continuer à prendre des nouvelles de moi. »
Un silence pesant s'installa alors, rempli de non-dits. Ivana, bien qu'elle ne le formulât pas, se sentait abandonnée par Agatha. La douleur de la solitude s'insinuait en elle, lui rappelant que, malgré les rires et les souvenirs partagés, une distance invisible s'était creusée entre elles. Les souvenirs d'anciens éclats de rire résonnaient dans sa tête, mais la réalité de leur situation actuelle lui pesait lourdement sur le cœur.
Agatha ouvrit la bouche pour répondre à l'accusation d'Ivana, mais avant qu'elle puisse articuler une réponse, la porte du salon s'ouvrit avec fracas. Un groupe de sorcières entra, apportant avec elles une vague d'énergie et d'excitation. La pièce, déjà baignée de lumière dorée, sembla s’illuminer davantage à leur arrivée.
« Désolées pour le retard ! » s'exclama Jen, sa voix résonnant joyeusement dans l’espace.
« On a failli être en retard à la réunion, » ajouta Alice, une sorcière à la chevelure noire comme l'ébène, qui s'avança avec assurance. « Mais nous sommes là maintenant, et c’est tout ce qui compte ! »
Ivana, voyant Lucillia entrer dans le groupe, ne put s'empêcher de sourire. La jeune sorcière, bien plus jeune qu'Agatha et les autres, avait un air pétillant et une énergie contagieuse. Elle se tenait un peu en retrait, mais son regard brillant trahissait son enthousiasme.
☆○o。 。o○☆
Le coven passa le portail scintillant, un frisson d'excitation parcourant l'air. Ils se retrouvèrent soudain dans une forêt enchantée, baignée de lumière dorée. Les arbres, aux troncs tordus et aux feuilles multicolores, semblaient chuchoter des secrets anciens. Des fleurs luminescentes parsemaient le sol, illuminant le chemin de couleurs vives, et des petites créatures aux plumages éclatants voletaient entre les branches, ajoutant à l'atmosphère féerique.
« Regardez cette beauté ! » s'exclama Alice, ses yeux pétillants d'émerveillement alors qu'elle levait les bras comme pour embrasser la magie qui les entourait.
« Oui sublime. Aller nous devons commencer à marcher. »Dit alors Agatha
À ces mots, le groupe se mit en mouvement, leurs pas résonnant doucement sur le tapis de feuilles croustillantes. Lucillia et Ivana se retrouvèrent en tête, avançant avec curiosité sur le chemin sinueux qui s'étendait devant elles. Le doux parfum des fleurs et le chant des oiseaux créaient une mélodie apaisante. Alors qu'elles avançaient, Lucillia aperçut un détail fascinant.
« Attends, Ivana, » dit-elle, fascinée, en désignant le cou d'Ivana. « Ton tatouage, cette petite colombe, elle est super belle ! »
Ivana se tourna, un sourire timide illuminant son visage, ses yeux brillants de fierté. « Merci, Lucillia. C'est un symbole de purté pour moi. J'aime l'idée qu'elle me rappelle de rester honnête même dans les moments difficiles et de ne pas faire les même erreur que ma mère »
À quelques pas derrière, Agatha et Lilia observaient la scène avec une expression moins enthousiaste. Agatha plissa les yeux, un frisson d'inquiétude traversant son esprit.
« Je n'aime pas ça, » murmura-t-elle à Lilia, sa voix teintée de méfiance. « Elles semblent trop proches, comme si elles oubliaient pourquoi nous sommes ici dit à ta protégé de ne pas s'approcher d'Ivana. »
Lilia hocha la tête, ses pensées s'égarant dans les implications de cette nouvelle amitié. « Ma protégé ? Non mais je rêve. Retiens toi Agatha tu vas finir verte comme la sorcière de l'ouest. » répondit-elle, scrutant les alentours, comme si elle pouvait sentir une présence invisible.
Lilia se tenait légèrement en retrait, observant la dynamique qui se tissait entre Ivana et Lucillia. Bien qu'elle n'ait pas verbalement exprimé son accord avec les inquiétudes d'Agatha, une partie d'elle-même ressentait la même chose. Une tension subtile flottait dans l'air, comme si la forêt elle-même retenait son souffle, attentive à leurs émotions.
Lucillia, avec son sourire radieux et son énergie contagieuse, semblait incarner une lumière qui attirait Lilia. Chaque éclat de rire et chaque geste gracieux de Lucillia éveillaient en elle une curiosité et un désir d'approfondir leur lien. Lilia se sentait attirée par cette connexion inexplicable, comme si elles partageaient un secret que seules elles pouvaient comprendre.
Lilia, ne pouvait s'empêcher de ressentir une affinité grandissante pour Lucillia, une complice potentielle dans cette aventure magique.
Les couleurs vibrantes de la forêt semblaient refléter son dilemme intérieur. Les feuilles scintillantes dansaient au gré d'une brise légère, et les fleurs luminescentes éclairaient le chemin, tout en symbolisant la beauté et la fragilité des relations. Lilia se demandait si elle pourrait vraiment se permettre de laisser cette connexion avec Lucillia s'évanouir.
Elle se tourna vers Lucillia, qui était en train de ramasser une fleur éclatante, ses yeux brillants d'enthousiasme. Lilia sentit son cœur se serrer à l'idée de perdre cette opportunité. Elle voulait s'ouvrir à cette nouvelle amitié, mais les choses étaient compliqué.
Dans ce moment suspendu, Lilia prit une profonde inspiration, se promettant de trouver un moyen d'équilibrer ses sentiments. Elle se rendit compte que, même si elle n'avait pas encore trouvé les mots pour exprimer son accord avec Agatha, elle ne pouvait ignorer la magie qui se tissait avec Lucillia. La forêt, avec ses mystères et ses merveilles, devenait le témoin silencieux de ce combat intérieur, une toile de fond pour un choix qui pourrait changer le cours de leur aventure.
Agatha se tenait à l'écart, ses yeux rivés sur Ivana, qui riait avec Lucillia au loin. Une vague de mécontentement l'envahit, et elle ne pouvait s'empêcher de ressentir une pointe de jalousie. Leurs rires résonnaient dans l'air, mais pour Agatha, chaque éclat de joie de Lucillia était comme une flèche, transperçant le lien fragile qu'elle partageait avec Ivana.
Elle se remémora son enfance, lorsque le monde semblait plus simple. À l'époque où elle était encore 'Agnes', Agatha avait passé d'innombrables heures avec Ivana, tissant des souvenirs indélébiles.
Maintenant, en voyant Ivana s'épanouir en tant qu'adulte, Agatha ressentait une lutte intérieure. D'un côté, elle voulait voir Ivana heureuse, mais de l'autre, l'idée que quelqu'un d'autre puisse se rapprocher d'elle la dérangeait profondément. C'était comme si Lucillia menaçait de lui voler une part de ce qu'elle considéré comme précieux.
Agatha se questionnait sur ses véritables sentiments. Était-ce une simple possessivité, un écho de son attachement d'antan, ou bien une envie plus profonde de garder Ivana pour elle seule ? Cette ambivalence la tourmentait, et elle se sentait tiraillée entre le désir de protéger leur amitié et la peur de perdre Ivana au profit de Lucillia.
Elle observa chaque geste de Lucillia, chaque sourire échangé, et un sentiment d'inquiétude grandissait en elle. Agatha se demandait si elle pouvait vraiment faire confiance à cette nouvelle présence dans la vie d'Ivana. La forêt, témoin silencieux de cette lutte émotionnelle, semblait vibrer autour d'elle, accentuant la tension qui régnait dans son cœur.
☆○o。 。o○☆
La forêt n'était pas vide, loin de là. Une ambiance myst��rieuse flottait dans l'air, presque palpable. À l'autre bout de la forêt, un homme se tenait là, silhouette énigmatique au milieu des arbres imposants. Il était vêtu de cuir, une tenue qui épousait parfaitement son corps, lui donnant un air à la fois dangereux et séduisant.
Son manteau noir, long et usé, flottait légèrement autour de lui, comme s'il était en harmonie avec le souffle du vent. Les coutures étaient délicates, ornées de motifs subtils qui semblaient raconter une histoire ancienne. Sous ce manteau, il portait une chemise sombre, et ses pantalons en cuir étaient ajustés, accentuant sa stature imposante.
Son visage était partiellement caché par une ombre, mais ses yeux brillaient d'une lueur malicieuse, presque hypnotique. Il avait des cheveux sombres, légèrement ondulés, qui tombaient sur son front, ajoutant à son allure mystérieuse. La forêt, avec ses bruits de feuilles et ses murmures de créatures, semblait se taire en sa présence, comme si même la nature reconnaissait la puissance qui émanait de lui.
L'homme mystérieux se tenait au milieu de la forêt dense, entouré de grands arbres aux troncs noueux, leurs feuilles bruissant doucement sous le souffle du vent. Soudain, il sentit une présence, une énergie sombre et familière qui envahissait l'air. Les sorcières approchaient, et leur aura maléfique perturbait l'harmonie de la nature autour de lui.
Il ferma les yeux, cherchant à se concentrer, imaginant un accueil horrible à leur donner, une confrontation qui pourrait faire trembler même les plus courageux. Dans son esprit, il voyait des ombres se mouvoir, des rires sinistres résonner dans la nuit.
Tout à coup, il ressentit une chaleur intense dans sa main. Sa dague, toujours à ses côtés, commença à s'illuminer d'une lueur éclatante, projetant des reflets argentés sur son visage marqué par l'angoisse. Le métal scintillait comme s'il était animé d'une vie propre, réagissant à la menace qui approchait.
"Non, c'est impossible..." murmura-t-il, sa voix tremblante trahissant son choc. Il ouvrit les yeux, fixant la dague avec une intensité renouvelée, réalisant que cet éclat n'était pas simplement un phénomène. Cela signifiait quelque chose, une connexion avec les sorcières, un appel à l'action.
Il se redressa, le cœur battant, prêt à affronter ce qui allait venir. L'atmosphère était chargée de tension, et il savait que le moment de la confrontation était proche. Les sorcières, avec leurs rituels et leurs pouvoirs, n'étaient pas là pour négocier. Il devait se préparer à défendre son domaine, à utiliser la force de la dague illuminée pour contrer leur magie.
☆○o。 。o○☆
Le coven avançait prudemment sur le chemin qui leur avait été indiqué, l’atmosphère chargée d’une tension palpable. Les arbres, sombres et tordus, semblaient chuchoter des secrets alors qu’elles progressaient, sans vraiment savoir où cette route les mènerait. Soudain, au loin, une silhouette se dessina : une maison isolée, ses fenêtres sombres comme des yeux vides.
« Il faudrait qu’on entre pour voir ce qui se passe, » proposa Alice, sa voix brisant le silence pesant. Elle se tourna vers ses compagnes, déterminée mais visiblement nerveuse.
Lucillia, les sourcils froncés, n’était pas rassurée par l’idée. « Et si c’est un piège ? » murmura-t-elle, ses yeux scrutant les ombres autour d’elles.
Mais alors, elle croisa le regard de Lilia, qui lui offrit un sourire apaisant. Ce simple échange lui redonna un peu de courage.Ivana, un peu en retrait, observa Agatha. Leurs yeux se rencontrèrent, et dans cette connexion silencieuse, une compréhension mutuelle s’établit. Agatha, avec un soupçon de bravoure, s’avança vers la porte. Elle prit une profonde inspiration, puis, avec une main ferme, elle saisit la poignée et l’ouvrit lentement. Le grincement de la porte résonna dans l’air frais du crépuscule, ajoutant une note de mystère à leur aventure.
Lorsque les femmes franchirent le seuil de la maison, une atmosphère étrange et fascinante les enveloppa. L’air semblait vibrer autour d’elles, chargé d’une énergie mystérieuse. À peine avaient-elles posé le pied à l’intérieur qu’un éclair de lumière éblouissant jaillit, les enveloppant dans un halo scintillant.
En un instant, leurs vêtements de tous les jours se transformèrent. Les robes colorées et les jupes légères se métamorphosèrent en armures brillantes, ajustées et ornées de motifs guerriers. Les cuirs et les métaux scintillaient sous la lumière, et chaque femme se retrouva vêtue d’une tenue qui évoquait la force et la bravoure.
Ivana :
Lucillia :
Le regard d'Agatha se posa immédiatement sur Ivana, captivé par sa présence. La pièce était baignée d'une lumière dorée, et chaque rayon semblait mettre en valeur la beauté d'Ivana. Son visage, délicatement sculpté, affichait un sourire qui illuminait son regard.
Ses cheveux, longs et ondulés, tombaient en cascade sur ses épaules, capturant la lumière et créant un halo autour d'elle. À chaque mouvement, ils semblaient danser, attirant encore plus l'attention d'Agatha.
À cette vue, un sourire involontaire se dessina sur les lèvres d'Agatha. Elle ressentit une montée d'admiration, une chaleur douce qui s'empara de son cœur. Ivana était non seulement belle, mais elle dégageait une sensualité naturelle, une confiance en soi qui la rendait encore plus séduisante. Cependant, cette pensée fit frémir Agatha. Elle secoua la tête, comme pour chasser cette idée de son esprit, consciente que ces sentiments pourraient compliquer leur liens. Son esprit était en émoi, tiraillé entre admiration et la crainte de franchir une ligne qu'elle ne voulait pas dépasser.
Lilia se tenait là, absorbée par la silhouette de Lucillia. Sa tenue de guerrière, faite de cuir et de métal, épousait parfaitement ses formes, accentuant sa beauté naturelle. Les détails de son armure, avec ses ornements délicats et ses inscriptions anciennes, racontaient une histoire de bravoure et de force. Chaque pièce semblait conçue non seulement pour la protéger, mais aussi pour mettre en valeur sa grâce.
Les épaules de Lucillia étaient recouvertes d'épaulières finement travaillées, qui brillaient sous la lumière ambiante, tandis que sa ceinture, ornée de runes mystérieuses, marquait sa taille avec élégance. Lilia ne pouvait s'empêcher de remarquer la façon dont les cheveux de Lucillia, tressés avec soin, tombaient en cascade sur son dos, ajoutant une touche de féminité à sa présence guerrière.
Alors qu'elle observait chaque détail, Lilia ressentit une montée d'émotions qu'elle n'avait pas anticipée. Son cœur battait plus vite et son esprit commença à vagabonder vers des pensées plus intimes, des scénarios qui la faisaient rougir. Elle se reprit rapidement, consciente du chemin que prenaient ses pensées.
Pour détourner son attention, Lilia s'éclaircit la voix et, avec une légèreté feinte, demanda :
"On doit s'attendre à quoi ?" Cette question, bien qu'anodine, était une tentative de ramener la conversation sur un terrain plus sûr, tout en cachant le tumulte qui régnait dans son esprit.
Alice se tenait au milieu du groupe, ses yeux scrutant les visages des autres, son esprit en proie à l'incertitude. Elle prit une profonde inspiration avant de s'adresser à ses amis.
"Je ne sais pas du tout," avoua-t-elle, sa voix trahissant une légère tremblement.
Elle se sentait perdue, comme si les réponses qu'elle cherchait se cachaient dans l'ombre des arbres qui les entouraient.Jen, qui se tenait à côté d'elle, tourna la tête vers Agatha, une lueur d'espoir dans ses yeux.
"Tu devrais savoir, Agatha," dit-elle avec une certaine impatience. "Tu as déjà fait la route, non ?"
Agatha, les bras croisés, baissa légèrement le regard, semblant peser ses mots.
"Oui, mais la route change en fonction du Coven," expliqua-t-elle, la voix empreinte de sérieux. "Je ne peux pas vraiment dire ce qui va se passer. Chaque fois, c'est différent."
Les autres échangèrent des regards inquiets, l'atmosphère devenant de plus en plus tendue. Alice sentit son cœur s'accélérer, l'angoisse s'installant dans son estomac.
"Et si on se perdait ?" demanda-t-elle, la peur transparaissant dans sa voix.
Jen hocha la tête, cherchant à apaiser l'atmosphère. "On va trouver notre chemin, ensemble," ajouta-t-elle avec un sourire encourageant, même si elle-même n'était pas si sûre.
Lucillia avançait lentement vers les étagères poussiéreuses, ses doigts glissant sur les couvertures des livres anciens. L'air était chargé d'une odeur de vieux papier et de cuir, et chaque pas qu'elle faisait semblait résonner dans le silence oppressant de la maison. Elle se pencha pour examiner un tome relié en cuir, ses pages jaunies par le temps, espérant y trouver une solution pour échapper à cet endroit mystérieux.
Pendant ce temps, Ivana, attirée par un objet ancien qui brillait faiblement dans un coin de la pièce, s'approcha avec curiosité. Elle découvrit un couteau au manche délicatement sculpté, dont la lame semblait scintiller sous la lumière tamisée. Elle le prit en main, fascinée par sa beauté.
"Regardez ça," dit-elle en se tournant vers les autres femmes, un sourire émerveillé sur le visage.
Mais à cet instant précis, un grondement sourd résonna à travers les murs de la maison, et le sol commença à trembler sous leurs pieds. Alice, surprise, leva les yeux vers Ivana, l'inquiétude se lisant sur son visage.
"Qu'est-ce que tu as fait ?" demanda Alice sa voix trahissant une panique grandissante.
Ivana, un peu déconcertée, secoua la tête. "Rien, j'ai juste pris ça," répondit-elle, levant le couteau pour le montrer, comme si cela pouvait apaiser la situation.
Les murs semblaient vibrer, et des livres tombèrent des étagères, créant un bruit assourdissant.
"Tu es sûre que ça ne vient pas de ce couteau ?" s'exclama Lucillia, ses yeux écarquillés par la peur.
"Je ne sais pas ! Peut-être que c'est un symbole ou quelque chose comme ça," répondit Ivana, son enthousiasme initial se transformant en nervosité.
Alice, qui observait la scène, intervint. "Mettez-le de côté, Ivana ! Peut-être que c'est dangereux," suggéra-t-elle, sa voix ferme mais teintée d'inquiétude.
Alors que Lucillia, Ivana et Alice reprenaient leur souffle après le tremblement, une lumière éclatante illumina la pièce. Subitement, une femme apparut, ses yeux flamboyants et son visage marqué par une détermination féroce. Elle leva les bras, et une flamme jaillit de sa bouche, illuminant la pièce d'une lueur inquiétante.
"Rendez-moi ce couteau !" cria-t-elle, sa voix résonnant comme un écho dans l'obscurité.
Les sorcières, terrifiées, échangèrent des regards paniqués avant de se précipiter vers une porte au fond de la pièce.
"Vite ! Dans la chambre !" s'exclama Lucillia,
Le coven se précipitèrent à l'intérieur, fermant la porte derrière elles juste à temps pour entendre le souffle de feu frapper le bois.
"C'est ce couteau qu'elle veut !" s'écria Lilia, les yeux brillants d'une détermination nouvelle. "C'est avec ça qu'il faut la battre !"
Ivana, le cœur battant, se tourna vers ses amies. "Dans se cas j'y vais !" déclara-t-elle, sa voix pleine de courage.
Agatha, la plus sage du groupe, s'approcha d'Ivana, posant une main apaisante sur son épaule.
"Non, attends ! Ce n'est pas une simple bataille. Nous devons réfléchir," tenta-t-elle de la dissuader, son regard sérieux. "Cette femme est puissante. Nous devons trouver un moyen de la neutraliser sans la provoquer davantage tu n'a pas de pouvoir.."
Ivana sentit son cœur se gonfler à ces mots. Elle savait qu'Agatha tenait à elle, mais elle ne voulait pas l'admettre. Elle plongea son regard dans celui d'Agatha, cherchant à déceler la profondeur de ses émotions. Les yeux d'Agatha brillaient d'une lueur protectrice, et Ivana ne pouvait s'empêcher de sourire, même si elle essayait de rester sérieuse.
"Attention, Agatha," commença Ivana, un ton taquin dans la voix. "Si je ne te connaissais pas, je dirais que tu t'inquiètes pour moi." Elle lui fit un clin d'œil espiègle, un éclat de malice illuminant son visage.
vana poussa la porte avec détermination, les gonds grincèrent légèrement, brisant le silence pesant de la pièce. Devant elles se tenait une femme au visage marqué.
"On ne vous a jamais dit que ce n'était pas bon de fumer ?" lança Ivana, sa voix pleine de défi, tandis qu'elle scrutait la femme avec une intensité qui ne laissait pas de place au doute.
La femme, visiblement irritée par le commentaire, esquissa un sourire sinistre avant de cracher une gerbe de feu, une flamme vive qui jaillit de sa bouche comme un dragon en colère.
Ivana, réagissant rapidement, brandit un couteau au-dessus de sa tête, le métal brillant à la lumière vacillante. Un mur de protection avec la lame, un éclat d'acier qui semblait défier les flammes.
À côté d'elle, Lilia tira Lucillia vers elle, l’enveloppant dans un geste protecteur. Elle avait besoin de sentir sa présence, de la savoir à ses côtés face à cette menace.
"Reste près de moi, Lucillia," murmura-t-elle, sa voix tremblante trahissant son anxiété.
Lucillia, bien que légèrement hésitante, hocha la tête, cherchant du réconfort dans la chaleur de Lilia.Agatha, en retrait, observait la scène avec une angoisse palpable. Ses yeux s'écarquillèrent alors qu'elle voyait les flammes danser, et son cœur battait la chamade. Elle savait que la situation devenait de plus en plus dangereuse, et chaque instant comptait.
La tension était à son comble, et le combat entre le feu et le métal semblait figé dans le temps, chaque personnage jouant son rôle dans ce drame inattendu.
☆○o。 。o○☆
L'épreuve était enfin terminée, et les sorcières se rassemblaient autour d'un feu de camp crépitant, la lumière dansant sur leurs visages fatigués. Les ombres des arbres environnants semblaient s'étirer et se contorsionner, comme si elles écoutaient attentivement les murmures des sorcières. La chaleur du feu contrastait avec l'air frais de la nuit, apportant un certain réconfort après les épreuves qu'elles venaient de traverser.
Ivana, assise légèrement à l'écart, fixait les flammes avec une intensité troublante. Ses pensées étaient en désordre, un tourbillon d'émotions qu'elle ne parvenait pas à mettre en mots. Les événements récents la hantaient : l'épreuve dans le labyrinthe de flammes, les visions troublantes qu'elle avait rencontrées, et surtout, la réapparition d'Agatha. Pourquoi maintenant ? Pourquoi ici ? Ces questions tourbillonnaient dans son esprit, la laissant perplexe et anxieuse.
Les autres sorcières discutaient à voix basse, partageant des histoires et des rires pour alléger l'atmosphère, mais Ivana se sentait déconnectée. Chaque rire semblait résonner comme un écho lointain, tandis qu'elle se débattait avec ses propres pensées. Elle se rappelait les moments passés avec Agatha, les secrets qu'elles avaient partagés, et la trahison qui avait suivi. La voir à nouveau, vivante et pleine de vie, était à la fois un soulagement et une source de confusion.
Dans son cœur, une question persistait : comment pouvait-elle faire confiance à Agatha après tout ce qui s'était passé ? La réponse lui échappait, et alors qu'elle regardait les étoiles scintiller dans le ciel, elle savait qu'elle devait trouver une solution, non seulement pour elle-même, mais aussi pour le groupe qui comptait sur elle.
Agatha s'approcha d'Ivana, ses pas légers sur le sol recouvert de feuilles mortes, le crépitement du feu de camp en arrière-plan. Elle observa le visage d'Ivana, marqué par l'inquiétude et la fatigue. Les flammes dansaient, projetant des ombres sur son visage, accentuant l'air préoccupé qui l'entourait. Agatha sentit une boule d'inquiétude se former dans sa poitrine.
Elle s'accroupit près d'Ivana, se penchant légèrement pour lui chuchoter doucement à l'oreille :
"Qu'est-ce qui ne va pas ?" Sa voix était douce, presque un murmure, comme si elle craignait de briser le fragile silence de la nuit.
Ivana tourna lentement la tête vers elle, ses yeux reflétant une lueur de gratitude mêlée à de la tristesse.
"Je suis juste fatiguée," répondit-elle, sa voix à peine audible, mais suffisamment claire pour qu'Agatha l'entende.
Elle lui offrit un fin sourire, un geste qui semblait cacher des montagnes d'émotions non exprimées.Agatha ne pouvait s'empêcher de ressentir une profonde empathie. Elle savait que la fatigue d'Ivana n'était pas seulement physique, mais aussi émotionnelle, le poids des événements récents pesant lourdement sur ses épaules.
"Je vais me coucher," dit Ivana en se dirigeant vers un coin plus tranquille, où elle pourrait réfléchir sans être dérangée.
Agatha la regarda s'éloigner, un mélange de préoccupation et de détermination dans son cœur. Elle savait que la nuit serait longue pour Ivana, mais elle espérait qu'avec le temps, elle trouverait la force de partager ses pensées.
Lucillia était assise près de Lilia, le crépitement du feu de camp illuminant leurs visages. Les flammes dansaient, projetant des ombres dansantes autour d'elles, créant une atmosphère chaleureuse malgré la fraîcheur de la nuit. Lucillia tourna la tête vers Lilia, ses yeux brillants de gratitude.
"Merci d'avoir veillé sur moi pendant l'épreuve," dit-elle, sa voix douce mais pleine d'émotion.
Les mots flottaient dans l'air comme des étoiles, et Lilia sentit son cœur se réchauffer à cette reconnaissance.Lilia, touchée par les remerciements de Lucillia, se pencha légèrement en avant. Elle posa une main réconfortante sur le genou de Lucillia, un geste simple mais chargé de sens.
"C'est normal," répondit-elle avec un sourire chaleureux. "Je veillerai toujours sur toi."
Lucillia leva les yeux, un mélange d'incrédulité et de soulagement sur son visage. "Vraiment ?" demanda-t-elle, sa voix trahissant une vulnérabilité qui la rendait encore plus touchante.
"Tu as ma parole," affirma Lilia, sa voix ferme et pleine de promesse.
Elle savait que leur amitié était un lien précieux, et elle était prête à tout pour protéger Lucillia. Le feu continuait de crépiter, mais pour elles, ce moment était tout aussi lumineux que les flammes qui les entouraient.
‿︵‿︵ʚɞ『FIN』ʚɞ‿︵‿︵
Merci à tous d'avoir pris le temps de lire ce chapitre. Si vous avez des idée pour le prochain je prend !
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Épisode 2
Il était 19 heures, Ray allait appuyer sur la sonnette quand Simone ouvrit soudainement et l'invita à entrer.
Ray était un peu fatigué et trouvait qu'il prenait du ventre.
Ray se vautra sur le canapé et consulta un livre posé sur la table basse, c'était une des œuvres de Gracien Baltazar.
Simone vouait un véritable culte à ce philosophe Espagnol du 17ème siècle au point d'en distribuer à pas mal de ses connaissances.
Il avait eût le temps d'en lire quelques lignes , Simone déposa les verres de vodka sur la table basse et entama directement la discussion puis en s'adressant a Ray :
- quel plaisir ! je n'étais pas sûre que tu viennes...
- quoi... bof ! j'étais chez le médecin dit-il
- Tu es malade ?
- pas vraiment ! je suis fatigué
- rien de grave alors rétorqua Simone en remplissant de nouveau les verres.
Le fait d'affirmer cela déprimait Ray , il y vit une petite défaite.
Ray sourit en regardant Simone, il l'admirait parce qu'elle était toujours en forme et optimiste quoiqu'il arrive.
- figure toi que j'ai commencé à lire ton Baltazar dit Ray lui-même surpris de son exploit
- Tu me fais plaisir Ray ! tu ne peux pas t'imaginer à quel point
- j'imagine ! dit-il en souriant
- qu'est-ce que t'en as pensé s'emballa Simone
- c'est trop tôt pour en parler s'exclama Ray
Simone se leva et l'embrassa avec une ferveur inhabituelle.
Un disque de Sarah Vaughan tournait sur la platine Ray écoutait...
- un je ne sais quoi , un presque rien comme dit Baltazar affirma Simone
- ouais ! glapit Ray
Ils s'envoyèrent un nouveau verre , Ray renchérit :
- il affirmait que l'on commence à chercher la manière puis on finit par faire des manières... dit Ray...
- je vois que tu fais des manières dit Simone en lui caressant l'entrejambe
- mais non ! s'exclama Ray en lui tripotant les seins.
Simone riait aux éclats , elle posa la main sur son sexe, Ray surpris s'étouffa avec sa vodka.
Ils chahutèrent encore un moment. Ils aimaient bien se taquiner. Simone se resservit un verre Ray declina son tour.
- Tu es au régime ? demanda-elle
- Non ! mais je fais attention
- Ah mon pauvre ! garde tes forces pour moi dit-elle en riant.
- exactement ma grande...
Ray se rapprocha de son amie pour lui passer la main entre les cuisses, Simone l'embrassait tendrement.
Dans la chambre de Simone le lit était très large et en acier, ça mettait directement dans l'ambiance.
Il avait du mal à tenir sur ses jambes, l'alcool, la fatigue avaient raison de lui.
Pour Ray sauter Simone ce soir relevait de l'exploit, d'un effort surhumain.
Il avait surestimé ses forces, Ray s'en rendait compte et se posait la question : comment agir avec modération tout en étant discret et surtout ne pas éveiller l'attention de son amie et ne pas la vexer...
Simone langoureuse se serra contre lui, Ray lui saisit les hanches en l'embrassant, Simone le fit basculer sur le lit , l'espace d'un instant Ray vit que ses yeux brillaient étrangement. Il y voyait une pointe d'espièglerie...
Allait-elle s'adonner à un jeu sensuel ?
Simone voulait baiser maintenant, elle se déshabilla et lui laboura le torse avec application, sa bouche laissait couler un filet de salive, elle gueula :
- maintenant Ray
Très inspiré Ray répondit :
- ouais ! ouais !
Au bout de quelques instants, Simone totalement délurée lui dit :
- ferme les yeux et ne bouge pas ! je reviens...
Ray s'executa, il devinait Simone qui s'agitait vers son armoire, il entendit des cliquetis inquiétants, quand il ouvrit les yeux il vit qu'elle lui passait les bracelets, maintenant Simone le chevauchait comme un cow- boy en lui filant des coups de martinet. Ray avait mal.
Il pensa qu'elle ne s'arrangeait pas , il la voyait bien finir dans le milieu SM.
Son armoire restée ouverte, montrait tout un tas d'ustensiles dédié au SM.
Ray savait qu'elle avait acheté des tenues vestimentaires qui allaient de l'infirmière à la policière, il l'imaginait accueillir des clients qui paieraient très cher la séance.
Il ne lui fit pas part de ses réflexions, il craignait qu'elle le prit mal. Très mal.
Simone se braqua d'un seul coup et s'empara d'un fouet clouté dont Ray goûta les caresses que modérément. Il voulait en finir rapidement.
Il gueula :
- arrête Simone ! j'ai mal !
Simone le détacha et dit :
- petite nature !
Ils finirent par s'endormir l'un contre l'autre.
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stap j'avais lancé une machine à laver dans mon sous-sol puis je me suis mise dans mon canapé et à un moment le sol bougeait de ouf je me suis dit "lol la machine est vnr à l'essorage" et en fait cher lecteur ce n'était pas ma machine à laver c'était... un tremblement de terre
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Très très cher Monsieur Bezos,
Je suis au regret de devoir refuser votre invitation à participer à la prochaine saison du jeu « LOL: Qui rit sort ! » diffusé sur votre plateforme d’Amazon. J’ai bien compris qu’il ne s’agissait que d’une seule journée de tournage, seulement voilà, ce jour-là, j’ai dentiste. Et, en tant que troisième fortune mondiale, vous le savez, il faut de bonnes dents bien longues pour réussir dans ce monde. Il se trouve aussi que je serais gêné aux entournures (pour ne pas dire que ça me ferait carrément mal au cul) d’être payée 200 000 euros pour une journée de travail même si je perds à votre jeu, quand l’association caritative de mon choix remporterait, elle, 50 000 euros, c'est-à-dire 4 fois moins, et encore, seulement si je gagne. Oui, ça me gêne de toucher, pour 8 heures de travail, cette somme affolante de la part d’une entreprise qui :
- Ne paye pas ses impôts sur le lieu d'exploitation et bénéficie même d’1 milliard d'euros de crédit d’impôts alors qu'elle fait 50 milliards d’euros de chiffre d'affaires.
- Qui émet 55,8 millions de tonnes de gaz à effet de serre par an (soit l’équivalent des émissions du Portugal) seulement avec ses data centers, sans parler des milliers de camions, d'avions…
- Qui utilise la main-d'œuvre des camps de concentration ouïghours.
- Qui détruit les emplois du petit commerce et toute la vie sociale qui va avec.
- Que les emplois qu’elle crée en en détruisant d’autres sont des emplois éreintant dans des entrepôts déshumanisés, où on traite les employés comme des robots qu’on essore en leur mettant une pression folle avec des cadences infernales et qu’on empêche de se syndiquer. Tout ça pour quoi ? Pour qu’on puisse commander des couches pas chères depuis notre canapé en se grattant les couilles. Oui, ça me gêne. D’autre part, en tant qu’acteur et auteur de films, je caresse le rêve un peu fou que mes futurs projets puissent sortir dans une salle de cinéma. J’ai bien conscience que le niveau de dissonance cognitive est très élevé à notre époque, mais vous conviendrez que faire de la publicité pour votre plateforme (puisque c’est de cela qu’il s’agit je crois) reviendrait à me tirer une balle dans le pied. Je n’ai pas envie que dans dix ans plus personne n’aille au cinéma et qu’on soit tous en train de mater des séries sur le canap' en se faisant livrer des burgers par des sans-papiers qui pédalent sous la pluie. Si toutefois, me lisant, vous tombiez des nues, ou de l'espace (je connais pas votre emploi du temps ces jours-ci) en découvrant des choses dont vous n’étiez pas au courant et qui vous peinent, et que ça vous donne envie de repenser entièrement votre entreprise, alors peut-être que vous pourriez me réinviter ultérieurement. Et que je pourrais accepter. Lol
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Je me disais "Quand je vais mal, je vais en forêt." Je m'y tenais. C'était un réflexe. Parce que quand je vais mal, si je commence à me poser des questions, je fais rien du tout, et je vais toujours mal.
Mais pendant les phases où je vais bien, j'ai le temps de me poser des questions, et donc j'ajuste. L'ajustement c'est l'eau. Il me faut de l'eau. Un étang, une rivière, un lac, la mer, l'océan. Plus le mal est lourd, plus l'étendue d'eau doit être grande.
Là, ça va pas bien, mais modérément. Donc, je marche jusqu'au marécage, et je me pose un peu. Parfois, je fais en même temps deux ou trois trucs utiles, genre passer des coups de fil administratifs ou passer en revue les personnes qui comptent vraiment pour moi et imaginer dans quel ordre je préfèrerais qu'elles meurent, m'imaginer perdre l'une sans le soutien de l'autre, puis vice-versa, imaginer perdre la plus importante d'abord comme ça c'est fait et ce sera plus facile pour les suivantes, ou l'inverse, enfin je profite bien.
Mais là, non, j'ai laissé la musique se terminer dans mes écouteurs (c'est un lecteur CD avec lequel je marche, oui oui, ça fonctionne encore ces trucs-là). J'ai gardé mes écouteurs, et juste je regarde l'eau, ça m'apaise. Elle est pas hyper propre, mais bon ça marche quand même.
A ma droite, il y a des roseaux et des ronces. Et normalement, c'est tout, il y a jamais personne. Mais là, à droite des roseaux et des ronces, il y a un mec au téléphone. Il a l'air de se confier. Il écoute aussi beaucoup en faisant "m", pas "mmmmm", juste "m". Il sait pas que je l'entends, ou alors il sait très bien et il s'en fout, c'est possible aussi, ça me fait ça quand je suis au téléphone des fois, je me dis, bon, soit je mets mon énergie à ce qu'on m'entende pas, je me déplace ou quoi, soit je profite de mon coup de fil et puis bah les gens prennent, tant pis.
Bon, allez, c'est pas génial, mais je vais écouter sa conversation. J'ai que ça à faire et puis c'est intéressant cette fenêtre sur la vie intérieure de l'inconnu qui vient aussi se poser près du marécage car il va mal.
Il dit qu'il accepte la proposition d'un ami de lui louer sa maison à la campagne pas cher, que ça lui fera du bien. Je comprends qu'il vient de se séparer, qu'il est en arrêt maladie. Mais y a un truc beaucoup plus lourd derrière tout ça, je sens, parce qu'il dit qu'il sait pas s'il pourra un jour reprendre comme avant, en fait non, même, il est sûr qu'il pourra jamais, c'est sûr, jamais, en fait, il dit. Je sais pas pourquoi, mais lui il sait, et la personne à qui il parle aussi, donc y a aucune raison pour lui de lui dire sinon celle de me le faire entendre.
Il y connaît rien lui, à la campagne, il dit, d'un air inquiet. C'est marrant, ça me fait vraiment penser à moi. Quand il y a un bruit chelou dans ma maison, avant je m'en inquiétais pas. J'avais le réflexe de penser que c'était la cage d'escalier, enfin non, même, j'y pensais pas. J'ai toujours eu l'habitude des bruits parasites dans mon immeuble. Et là, dans la maison, j'étais sur mon canapé comme ça en train de lire, y avait un gros badaboum qui venait du toit, et j'interrompais pas ma lecture. Sauf qu'au bout d'un moment, j'ai commencé à m'alerter : s'il y a un bruit chelou, c'est potentiellement un truc qui casse, un truc qui craque, un truc qui fuit, un truc qui se fait bouffer par une souris, enfin bref, lui il admet que ça lui fera de changer complètement de vie. Sauf qu'il connaît personne ici, et qu'elle lui manque tellement. Ses sanglots montent.
Il se met à pleurer, et ça moi je peux pas, ça me gêne de ouf. C'est trop gênant qu'il pense que j'écoute. Mais c'est pas le moment pour partir, parce que s'il m'entends partir pile quand il pleure, il va voir que j'écoutais. Bon, je remets ma musique.
J'ai pas vu son visage. Je l'ai peut-être croisé sans le savoir en voiture ou sur un marché du coin. Mais je l'ai jamais vu ou réentendu au marécage.
J'ai connu Jed.
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Shoto x Dabi - Nuit torride (nsfw, humour)
Pdv Shoto
Pendant que j'étais posé au calme sur le canapé du salon à 3h du sbah tranquillement en train de scroller sur les trends les plus cringe de Tik Tok, j'attendais patiemment mon frère Touya (plus communément appelé Dabi) qui devait rentrer à la maison d'une minute à l'autre.
Soudain, j'entendis la porte s'ouvrir. J'écarta alors les cuisses pensant que c'était mon frère ainé mais je les ai vite refermés lorsque je vis la silhouette de mon père se dessiner dans l'ombre.
"Shoto?! Qu'est-ce que tu fais debout à cette heure ?!" s'exclama-t-il.
"Euh rien papa j-je.." Saprisiti, je ne peux pas lui dire que j'attends Touya pour me faire foudroyer!
"J-J'suis en train de me pignouff!" Qu'est ce que je viens de dire...
Voyant son visage sceptique, je glissa rapidement une main dans mon legging moulant afin être plus crédible.
"Bon si ce n'est que ça.. Fais vite, et va te coucher direct après d'accord ?!"
"Oui dadd- euh j'veux dire papa.."
Suite à celà, il parti monter les escaliers et me laissa seul.
Dès que je ne vis plus mon père, j'entendis soudainement un bruit suspect venant de la cuisine.
"Q-Qui est là??"
Je vis ensuite une silhouette sombre se rapprocher de moi. Curieux, je laissa faire l'individu qui me susurra à l'oreille :
"Merci d'avoir menti à père, mon cher Shoto.."
Je reconnu cette voix. C'est Touya! Il était là depuis le début ! Au son mielleux de sa voix grave et mature, je ne m'empêcha de gémir doucement.
"T-Touya~.."
"Alors prêt, petit frère?~" Il me gilssa une main sur la cuisse.
Mais avant qu'il puisse mettre sa main dans mon falzar, la porte s'ouvrit dans un grand fracas.
Surpris, nous nous sommes retournés pour voir qui était le malheureux individu qui avait osé interrompre notre moment incestueux.
"Qui va encore m'empêcher de foudroyer mon frère..." Touya murmura dans sa barbe.
Mes yeux mirent du temps à s'habituer à la lumière aveuglante, mais je reconnu très vite cette imposante silhouette qui m'étais si familière.
"S-Shrek - Sama?!" m'exclamais-je.
Je n'en cru pas mes yeux, mes mon deuxième Daddy se tenait la, torse nu, ses muscles verts badigeonnés d'huile.
"Tu le connais?" me demanda Touya.
Avant que je ne puisse renchérir, Shrek s'avança légèrement, et s'adressa a mon frère.
"Alors, ça ken Shoto-chan sans moi?" dit-il d'une voix rauque et incroyablement sexy.
Touya se redressa et m'adressa la parole:
"Dis donc ton pote il a un machin hein" dit-il en reluquant de plus belle l'entre jambe de Shrek.
"Tu veux goûter~?" Shrek prit mon frère par le menton.
"J'adorerais, mais faisons profiter de nos bangalas à Shoto-chan, plutôt~"
La soirée qui suivit fut plus que torride...
~
Voilà j'espère que ça vous a plu et a bientôt mes petits baka en sucre 🥰🛏️✨✨✨
- Votre fan de Brigitte Macron preff 💕
#shoto torodoki#dabi#toya todoroki#my hero academia#fanfiction#fanfic#dabi x shoto#shrek#hot male#mha#mha shoto#x reader#mha dabi
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hier on est allés regarder spiderman across the spiderverse. c’était chouette ! et on est allés à la librairie et je me suis achetée un mug moomin de Sniff à 35 balles 💀 il n’y avait pas de mugs avec moomin ou Snufkin :( mais je suis contente, j’en ai rêvé depuis longtemps (même si c’était trop cher)
et aujourd’hui mon copain est déprimé et il veut pas sortir, donc j’ai passé toute la journée à scroller sur le canapé. il a fait des baguettes et du soda au gingembre. il était dans la cuisine pendant des heures et je voulais juste être collée contre lui
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Photo
cher journal,
j’ai pas dormi de la nuit.
j'arrêtais pas de pleurer et de pleurer et de pleurer
je savais que j'aurais pas dû continuer à voir leo
j'ai appelé kaori, j'étais tellement épuisée que j'ai fini par m'endormir sur le canapé
madeleine
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L'impact du mobile sur les comportements d'achat
Introduction
Dans un monde de plus en plus connecté, l'utilisation des smartphones a radicalement transformé les comportements d'achat des consommateurs. L'essor du commerce mobile, également connu sous le nom de m-commerce, a permis aux utilisateurs d'effectuer des achats en ligne avec une facilité et une rapidité sans précédent. Cet article se penche sur l'impact du mobile sur les comportements d'achat, explorant comment cette technologie influence nos décisions d'achat, ainsi que les stratégies qu'une agence webmarketing peut adopter pour tirer création site web parti de cette tendance.
L'impact du mobile sur les comportements d'achat
youtube
Qu'est-ce que le m-commerce ?
Le m-commerce désigne toutes les transactions commerciales effectuées via des appareils mobiles. Cela inclut non seulement l'achat de produits physiques, mais aussi la réservation de services, le téléchargement d'applications et même le paiement de factures. Avec la montée en puissance des smartphones et des tablettes, le m-commerce est devenu un canal incontournable pour les entreprises souhaitant atteindre leurs clients.
Evolution de l'utilisation des smartphones Historique des smartphones
Les premiers smartphones ont vu le jour dans les années 90, mais c'est avec l'arrivée de l'iPhone en 2007 que leur utilisation a véritablement explosé. Depuis lors, la stratégies d'agence seo technologie a évolué à pas de géant, offrant aux utilisateurs des fonctionnalités toujours plus poussées.
Statistiques récentes
Actuellement, plus de 80 % des Français possèdent un smartphone. Selon une étude récente, près de 60 % des utilisateurs effectuent leurs achats en ligne via leur téléphone portable. Ces chiffres témoignent clairement de l’importance croissante du mobile dans le processus d’achat.
Les avantages du shopping mobile Accessibilité 24/7
L'un des principaux avantages du shopping mobile est son accessibilité. Les consommateurs peuvent magasiner à tout moment et depuis n'importe où. Que ce soit pendant leurs trajets quotidiens ou depuis leur canapé, ils ont accès à une multitude d'options.
Rapide et efficace
Avec une interface utilisateur optimisée pour le mobile, il est souvent plus rapide d'effectuer un achat via un smartphone qu'un ordinateur. Les applications dédiées permettent également de simplifier le processus d'achat grâce à des fonctionnalités comme le paiement en un clic.
Comportements d'achat influencés par les mobiles Comparaison instantanée
Les consommateurs utilisent souvent leurs smartphones pour comparer les prix en temps réel. Grâce à diverses applications et sites web, ils peuvent facilement vérifier si un produit est moins cher ailleurs avant de finaliser leur achat.
Avis et recommandations
Avant d'effectuer un achat, beaucoup se tournent vers Internet pour consulter des avis clients ou demander l'avis de leurs amis sur les réseaux sociaux. Cette tendance montre à quel point l'information est accessible grâce aux appareils mobiles.
Réseaux sociaux et influence sur les achats Publicité ciblée sur mobile
Les réseaux sociaux jouent un rôle crucial dans la promotion des produits. Grâce aux données disponibles sur chaque utilisateur, il est possible pour une agence webmarketing de cibler précisément ses annonces pour toucher son public cible.
Infl
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Disparu
Nombre de mots : 2 843
Résumé : « Les Becile Bots partent à la recherche de leur ingénieur disparu et creusent de la terre en cours de route. » Demandé par un anonyme.
Avertissements : Maltraitance implicite, violence hors écran, langage grossier
« Vous tous, taisez-vous ! » Hare cria finalement. La dispute, qui avait commencé car il avait demandé à The Skull où se trouvait leur ingénieur, puis avait rapidement dégénéré en des cris pour des problèmes de maintenance personnelle, ne s'intensifiant qu'avec l'arrivée de Locksmith, les opinions de Locksmith et The Jack, qui avait commencé à chanter tout seul. Mais un détail était devenu de plus en plus clair à travers leurs querelles, les tangentes et les références qu’un seul autre résident du Manoir Becile pouvait raisonnablement s'attendre à être lancées.
« Donc personne n'a vu Szarka depuis jeudi ? »
Hare balaya la pièce du regard de bout en bout, attendant que quelqu'un prenne la parole. The Skull lui lança un regard noir ; les doigts de Locksmith cliquetèrent sur le bout de sa canne ; The Jack marmonna pour lui-même et regardait le plafond.
The Skull avait mentionné que M. Szarka l'avait croisé en sortant de la cuisine jeudi soir et "s'était enfui la queue entre les jambes". Apparemment, il n'avait pas été revu depuis.
Il était maintenant dimanche matin bien entamé.
The Skull sortit son téléphone portable et essaya le numéro de M. Szarka. Il tomba directement sur la messagerie vocale. « Rien », dit-il en secouant la tête et en soufflant un nuage de fumée noire. « Il allait éventuellement fuir. On ne peut pas faire confiance aux humains pour rester. »
« A-t-il emporté ses outils avec lui ? Ou n’importe quel truc de Pa’ ? »
Ils vérifièrent les ateliers. Tous les outils et matériaux ont été comptabilisés. La chambre de M. Szarka ne semblait pas non plus dérangée (même si elle était terriblement en désordre). Hare est même monté dans la chambre de Dee pour s'assurer qu'il n'avait pas été étranglé et fourré sous le canapé. Il ne l’avait pas été.
« Vous pensez qu'il est toujours en ville ? » demanda Hare. « Il aurait pu aller assez loin en quelques jours. »
« Si nous devons conclure qu'il ne nous a pas abandonnés et qu'il est simplement occupé ailleurs, alors je ne vois aucune raison pour laquelle il quitterait la ville », déclara Locksmith. « S'il avait formulé des plans pour voyager ou rester absent, je préfère penser qu'il aurait emballé un sac de vêtements et d'articles de toilette. »
« C'est peut-être une opinion un peu trop optimiste de lui », déclara Hare. « Mais tu as raison. S’il avait fait des projets, il aurait fait quelque chose à l’avance, et il ne semble pas qu’il l’ait fait. » Il s'arrêta un moment, réfléchissant. « Très bien, voici ce que je propose que nous fassions :
« Skull, tu connais beaucoup de gens minables. Appelle-les et vois si quelqu’un qui ressemble à Szarka a été attaqué. Locksmith, tes connaissances bavardent, et beaucoup d'entre eux sont ou connaissent des bots. Discute avec eux et vois s’il a accepté un nouveau poste. Moi, je connais tous les bars de la ville. Depuis le temps, il a dû s’être arrêté à l’un d’eux. À nous trois, cela couvre les escrocs, les bots et l’alcool – ce qui résume assez bien ce cher vieux Szarka. » Hare réajusta son chapeau tandis que The Skull et Locksmith hochèrent la tête. « Et Jacky peut venir avec moi », a-t-il ajouté avant de se séparer. « Le gamin a besoin d'air frais. »
-
Locksmith se glissa à travers les lourds rideaux de l'entrée pratiquement inaperçue. Le spectacle avait déjà commencé, en fait, il était presque terminé. Il avait déjà fait d'autres arrêts, tous infructueux. Mais ici, dans ce cabaret en particulier, les choses étaient prometteuses. Locksmith s'installa à une table au fond, près de la porte des vestiaires. Il regarda le robot en porcelaine poser sur son cerceau suspendu, se tordant et se courbant au rythme de la musique avant qu'il ne s'abaisse finalement et qu'elle ne glisse hors de la scène. L'acte suivant ne l’intéressait guère, calculant son prochain arrêt si son intuition était incorrecte, jusqu'à ce qu'une main douce vienne se poser sur son épaule.
« Locksmith », ditle robot en porcelaine avec une moue. « Est-ce que mon acte n'est pas assez bon pour toi ? »
« Chinadoll, ma beauté séraphique », dit doucement Locksmith. « Vous et moi sommes assez âgés pour comprendre qu’il n’y a jamais assez de temps pour profiter de tous les plaisirs du monde. Malheureusement, je n'ai pas pu apprécier votre performance. Mais votre compagnie, ah… » Il lui prit la main alors qu'elle faisait le tour de la table et la porta légèrement sur ses lèvres de bronze. « C'est quelque chose de bien plus grand. »
Chinadoll avait des légions d'ingénieurs qui suppliaient de rejoindre son équipe. Elle n’aurait pas pu choisir M. Szarka parmi tous pour s’occuper d’elle, mais les ingénieurs connaissaient d’autres ingénieurs, et Chinadoll tirait des informations de ses assistants comme du sang dans une seringue.
« Szarka ? » dit-elle lorsque Locksmith aborda sournoisement le sujet, une demi-heure après le début de leur conversation. « Szarka, Szarka, Szarka. » Chinadoll pencha la tête. « Vous savez, mon cher M. Huron a connu une fois quelqu'un nommé Szarka. »
« Ah bon, vraiment ? » Locksmith se pencha en avant. « Ce serait trop miraculeux pour que ce soit la même personne. »
« Peut-être », dit timidement Chinadoll. « Mais le monde est un endroit miraculeusement drôle. Mais je ne devrais pas en dire plus. C’est une histoire tellement triste. »
« Je fais confiance à votre jugement, ma merveille. » déclara Locksmith. « Lorsque vous racontez une histoire, ce sont toujours celles qui présentent le plus grand intérêt. Et, bien entendu, extrêmement confidentiel. »
Les yeux de Chinadoll brillèrent. « Oh, grand flatteur, pourquoi pas. Vous aussi, vous êtes un excellent auditeur, Locksmith. Très bien, mais gardons cela entre nous, mh ? »
-
« Tu parles de cet avorton agaçant que tu amènes parfois pour évaluer des pièces ? Vraiment pointilleux, tressaille au mot "bouh ?" » Jager se pencha en arrière sur sa chaise et se frotta la mâchoire avec une faux air d’intense réflexion. « Tu sais, j'ai peut-être entendu quelque chose, mais je ne m'en souviens pas du tout. »
The Skull s'y attendait. Il jeta un billet plié sur la table entre eux, assis dans l'arrière-salle enfumée du prêteur sur gages de Jager, et ne dit rien. L’œil organique de Jager s’y intéressa et il sourit, tandis que son œil mécanique continuait d’avoir des spasmes.
« Il faudra peut-être un peu plus que ça », dit Jager d'un ton neutre.
« Plus », dit The Skull avec un regard noir, « Et je pourrais aussi bien embaucher un nouvel ingénieur. Tout ce que j’ai besoin de savoir, c’est s’il est vivant ou non. »
Ils se toisèrent pendant un moment. Mais The Skull savait que Jager avait conscience qu’il ne céderait pas ; c'était juste un jeu de posture ennuyeux auquel il insistait pour jouer lorsqu'il partageait des informations.
Jager soupira finalement. « Un videur que je connais l'a vu boire chez Kelsey l'autre soir. Jeudi. Il paraît que quelqu'un s'est battu avec lui, et ils ont tous deux étés expulsés. Il l’a vu partir en courant avec l’autre gars sur ses talons.
« Comment ton videur a-t-il su que c'était Szarka ? » demanda The Skull.
« Ce type, vous l'avez rencontré. Il est mon remplaçant lors de certains de nos petits échanges de pièces. Il a reconnu Szarka et il a vraiment ri en pensant qu'il allait se réfugier dans tes jupons. » Jager sourit. « Je suppose que ce n'était pas le cas, n'est-ce pas ? »
The Skull se leva. « Si tu te souviens d’autre chose, il y aura plus d’argent. Sinon, je te recontacterais lorsque j’aurai quelque chose à vendre. »
« Surveille tes arrières, The Skull », dit paresseusement Jager. « Il y a toujours des problèmes à l’horizon. »
-
« Mon M. Huron a rencontré Szarka à l'université », dit doucement Chinadoll. « Et il a dit que c’était pratiquement le coup de foudre. Ils étaient tous les deux ingénieurs, voyez-vous. Ils ont habité ensemble. Et M. Huron est devenu totalement dévoué. Il a pris en charge tous ses besoins. L’a accompagné à tous ses cours. L'a protégé de tous les parasites et intrus. Comme le chevalier en armure étincelante le plus étouffant du monde », a-t-elle déclaré en riant. « C'est hilarant ce que les humains trouvent romantique, n'est-ce pas ? »
Locksmith cacha habilement son irritation. « Tumultueux », dit-il. « Mais s'il vous plaît, vous devez finir. Je dois supposer qu’il n’y a pas eu de fin heureuse pour ces deux ingénieurs ? »
« Bien sûr que non », déclara Chinadoll avec désinvolture. « Un jour, M. Huron est retourné dans leur chambre et a découvert que Szarka était parti. Il a tout empaqueté et a disparu. Il a même changé d'école. Et il n'a dit à personne où il allait. Mon M. Huron était pratiquement en larmes en racontant cela, et il n’arrêtait pas de répéter ce qu’il ferait s’il avait l’occasion de le revoir un jour. »
« Le courtiser, peut-être ? Se mette à genoux et mendiez pour une seconde chance ?
Chinadoll inclina lentement la tête, les yeux scintillant presque dans la pénombre. « Oh non. Rien de tel. »
-
The Skull se tenait devant le bar Kelsey, attendant avec impatience que Hare décroche son téléphone. « Allez, espèce de rat », marmonna-t-il.
Il avait suivi l’exemple de Jager, soudoyant davantage d’informations au videur. Il s'était souvenu de plus de détails, en particulier de ce que cet agresseur avait crié à M. Szarka, et tout cela n'avait été que des signaux d'alarme. « Allez, bon sang, décroche ! »
-
Chinadoll se pencha et dit gentiment : « Il a dit qu'il allait le tuer de ses propres mains. »
-
Hare n'a pas décroché son téléphone parce qu'il était trop occupé à poursuivre The Jack.
« Allez, Jacky, ce n'est pas drôle ! » cria Hare après le robot renégat, sautant par-dessus une palissade et glissant sur la pente en béton. Jusqu’à présent, ils avaient fait une promenade sans incident pendant la tournée des pubs les plus fréquentée, sans rien trouver malgré tous les efforts de Hare et la présence intimidante de The Jack. Hare avait imprudemment ignoré la nervosité croissante de Jack, trop concentré sur ses tentatives d'extraire des informations de ses cercles des redoutables joueurs de cartes et d'autres criminels et s'inquiétant de ce qui se passerait si M. Szarka ne se présentait pas.
The Skull disait toujours qu’il serait facile de le remplacer, qu’ils pouvaient trouver n’importe quel ivrogne dans la rue pour faire ce qu’il faisait. C'était une éventualité, bien sûr. Mais aucun des dizaines d’ingénieurs de bas niveau qu’ils avaient rencontrés entre la mort de Pops et l’arrivée de M. Szarka n’avait accepté de rester. Même les ingénieurs véreux ont jeté un coup d’œil aux Beciles et se sont enfuis.
Pas Szarka. Peut-être qu'il était simplement le plus désespéré de tous, mais il était resté, même si parfois ils s'en prenaient à lui et parfois ils lui faisaient peur et que Dee détestait ses tripes et que The Jack l'avait mordu plus d'une fois et...
Bon sang, peut-être qu'il s'était enfui. Hare ne lui en voudrait pas. C'était chacun pour soi, en fin de compte.
Mais Hare lui devait aussi la vie et pensait silencieusement qu'ils étaient peut-être en quelque sorte amis. Il espérait que M. Szarka le pensait aussi.
Hare poursuivit The Jack à travers une gare désaffectée, suivant les rires qui résonnaient alors qu'il commençait à le perdre de vue. De la fumée s'échappait d'entre ses dents ; il ne pouvait pas se permettre de perdre Jacky et Szarka. Il contourna le dernier wagon immobile pour voir The Jack se débattant pour franchir une palissade, essayant de regagner la rue. Cela lui donna du temps pour rattraper son retard, mais pas suffisamment. The Jack se détacha en hurlant de rire lorsqu'un homme sortit du coin et cria : « Hé, Jack ! C'est toi ! »
The Jack se retourna immédiatement et se jeta sur l'homme, le faisant tomber au sol. « Non, non, non, » dit joyeusement The Jack. « C'est toi le chat. » Et il recommença à rire, cette fois immobile.
Hare se précipita en avant, saisissant les bretelles de la camisole de force du Jack. « Je t'ai eu ! Espèce de putain de gamin… je devrais t’assommer… tu ne sais pas qu'on se fera arrêter si tu tombes sur des gens comme ce type… » Hare baissa les yeux et se figea. « Szarka ? »
L'homme au sol était mal en point, les cheveux emmêlés, de la saleté sur sa veste et son pantalon, mais il n'y avait aucun doute sur son identité. M. Szarka secoua la tête, essayant de dissiper le choc causé par l'impact avec Jack. « Je n’étais pas sûr que ça marcherait. Mais je l’ai vu arriver et j’ai pensé que ça valait le coup. »
« Où diable étais-tu ? » demanda Hare, offrant une main pour aider M. Szarka à se relever, l'autre tenant toujours fermement The Jack. Il inspecta M. Szarka alors qu'il se levait, notant les bleus sur son visage. « Ouf. Sacré cocard. Est-ce que Jacky a fait ça ? »
« Non, ça fait un moment que c’est comme ça », déclara M. Szarka, touchant avec prudence le bord de son œil meurtri. « J'ai... eu des ennuis. »
« Une tortue blanche géante », dit soudain The Jack en penchant la tête. Les deux autres levèrent les yeux. Il y avait quelques nuages, dont l'un avait presque la forme d'une tortue. Hare lâcha délicatement The Jack, le surveillant pour s'assurer qu'il ne s'enfuyait pas à nouveau, mais les nuages retenaient son attention.
« Des ennuis, Szarka ? Toi ? Tu es généralement trop poule mouillée pour avoir des ennuis. »
« Ouais, eh bien, les ennuis m'ont trouvé », marmonna M. Szarka, baissant les yeux et détournant le regard. « J'ai rencontré un ex. »
Hare rit et posa une main sur l'épaule de M. Szarka. « Iel a un nouveau copain pour te tabasser ? Tu lui a brisé le cœur une nouvelle fois ? La prochaine fois, prends de la glace et pleure à la maison. »
« Il m'a donné le cocard. »
Hare se tut. Il regarda, les yeux écarquillés, M. Szarka, qui ne se retourna pas vers lui.
« Quel est son nom ? » demanda Hare avec une fausse gaieté. « Comme ça moi et les gars pouvons aller le tuer plus tard. »
M. Szarka renifla et secoua la tête. « Ne te mêle pas de mes problèmes, » marmonna-t-il. « Je ne savais même pas qu’il vivait ici, maintenant. J'ai fui la côte pour m'éloigner de lui. Il m'a vu avant que je le voie, et… » M. Szarka s'interrompit, fronçant les sourcils. « J'avais peur qu'il me suive jusqu'au manoir, et s'il n'entrait pas par effraction, il reviendrait quand j'étais seul et m'achèverait alors. Et mon téléphone était mort avant que je pense à appeler qui que ce soit, alors j'ai juste… j'ai juste essayé de me cacher. Skull est probablement prêt à me tuer, hein ? »
« Donne-lui le bénéfice du doute, » déclara Hare. « Il est aussi à ta recherche. »
M. Szarka parut surpris, mais il hocha la tête.
« Écoute, Szarka, » dit Hare, et après un moment d'hésitation, il glissa son bras autour des épaules de Szarka dans un mouvement proche d'un geste amical. « Tu n’es pas obligé de partager tout ton linge sale avec nous. Mais tu fais partie du gang, et ça veut dire qu’on ne va pas laisser un connard te tabasser. Tu comprends ce que je dis ? Nous, tu sais… nous te soutenons. »
« C'est une chose terriblement importante à dire au nom des autres gars, » marmonna Weed, mais il y avait un soupçon de sourire sur son visage. « C'est agréable de penser que cela pourrait être vrai. »
« Maintenant Szarka, quand ai-je déjà dit autre chose que la vérité ? Je suis pratiquement l’un de vos saints… » Le téléphone de Hare sonna, l’interrompant. Il le sortit de sa poche et répondit joyeusement. « Skull ! Bonne nouvelle ! Je… ouais, je sais que quelqu'un essaie de le tuer, il vient de m'en parler. Ouais, je l'ai trouvé ! Retrouve-nous à la maison, hein ? Je vais joindre ‘Smith. Ouais. Ouais, peu importe. Au revoir. » Hare raccrocha et sourit à M. Szarka. « Tu es prêt à partir, ou on va attendre que ton ex rattrape son retard pour le deuxième round ? J’adorerais le rencontrer. »
« Allons-y », dit doucement M. Szarka. « Et, Hare ? »
« Ouais ? »
« … Merci. »
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Transfuge de carcasse [1]
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Non, c'est à peu près faux, ce titre n'est destiné qu'à faire un bon mot. ... Encore, "bon", c'est cher payé.
Ceci étant désobscurcit, je tente - tant mal que bien -, d'entendre et expliquer ce qui a pu se produire cet été : ma peau a pelé, symboliquement.
J'étais là, affalée sur un canapé trop petit pour moi, à m'empiffrer de petits fours parfois à peine décongelés, gobant du champagne grand public, et je percevais des émissions sonores provenant de ma mère. Peut-être parlait-elle ? Peut-être avait-elle un discours éclairé, éclairant, lancé à tue-tête pour m'élever ? Peut-être lisait-elle le programme tv ? ... Quoi ? Il a quoi "Cyril Féraud" ? Son âge ? De quoi ? Les foyers français, les téléspectateurs ? Oui, on trie nos poubelles ! Le rapport ? Je ne sais pas, le champagne bourdonne à mes oreilles, mon attention a déjà fait ses bagages pour Chez-Moi, je suis en hyperglycémie, je sue du gras, des graisses trans, des trans graisses, j'appelle à l'aide (ressers-moi), et ça va mieux ; elle poursuit.
Ah ! Ces "connards du GIEC", ok ressers-moi. Je trans. Elle se met à détester les chercheurs, ma mère. Pour la seule raison qu'ils cherchent, eux. Et s'ils trouvent, la trouvaille doit être rangée dans la boîte à idéologie. Et puis après tout ? Ca fait quoi si on crève ? C'est qui qui va te survivre ? Qui voudrais-tu que ce soit ? "Tu seras là pour porter ma bague de fiançailles" ? Non, vraiment, ressers-moi.
Ensuite, j'ai commis l'erreur de boire de l'eau. Les oreilles n'ont plus bourdonné, la tarte aux épinards a pris le dessus. Eau minérale MontCalm. Non mais ? Belle ironie. J'ai bu : je me suis moi-même servie 6 fois, et elle aussi. Je nous ai noyées. Elle débitait (est-ce perdre sa bite ?), j'avalais, l'eau prenait toute la place dans mon estomac. Il faisait Bloup Bloup quand je me suis rendue dans la cuisine. Et elle, avouait que non, elle ne bitait rien de ses propres paroles. J'étais pleine, par-dessus bord à l'intérieur, et la MontCalm a fait effet. J'étais repue et calme.
J'ai plié compulsivement trois fois un torchon, ou un morceau d'essuie-tout et j'ai passé l'éponge. Sans maître. J'ai mesuré l'ampleur de la connerie. Et il s'est produit un tour de passe-passe ; je suis allée 6 fois faire pipi et j'ai perdu une fine épaisseur d'une chose qui me collait au corps depuis ... toujours, peut-être.
A quel moment est-ce parti, est-ce que ç'a été douloureux, est-ce que c'était visible ou bruyant ? Était-ce même brillant ? Quelqu'un se l'est reçu dans la face ? Ou recollé sur le corps ? Ou bien c'est parti dans les airs ? Dans une forêt ? En haut d'un phare ? Ca planerait quelque part attendant une prochaine victime colocataire ?...
Je ne sais pas. J'ai quitté ma mère. Après 7 jours, j'ai repris le train vers mon monde. Quelque chose avait changé.
[Partie 1/3]
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La chronique du mal-être
Le mal-être, ce doux parfum de nihilisme en solde sur tout le territoire, ce sentiment diffus qui s'infiltre dans les pores comme une crème hydratante trop agressive. Qui aujourd’hui n’a jamais ressenti cette délicieuse mélancolie, ce vertige existentiel qui nous chatouille de bon matin, entre un café trop brûlant et les enfants bruyants et c'est l'angoisse de la journée qui s’annonce ? Le symptôme moderne : L’anxiété périodique Il y a des matins où l’on se réveille avec l’impression que le monde nous a oubliés. Pas dans le sens où il ne nous remarque plus, non. Pire que cela. Dans ce silence lourd, on sent que l’univers a continué sans nous, qu’il tourne, indifférent, alors que nous restons là, immobiles, à contempler une existence qui ne répond plus. La lente érosion de l’âme Le mal-être moderne, ce n’est pas une crise aiguë, une explosion soudaine de douleur. Non, c’est une érosion lente. Jour après jour, une part de nous se dissout, s’évapore dans l’air ambiant, imperceptible aux autres, mais bien réelle pour celui ou celle qui la subit. Ce n'est pas un cri de douleur, c'est un soupir, long, interminable. On ne sait plus vraiment quand tout a commencé, mais on sent bien que c’est là pour rester. Autrefois le mal-être se résumait à l'angoisse existentielle d’un Jean-Paul Sartre qui se demandait pourquoi le monde était aussi absurde alors qu’il avait pourtant une pipe bien remplie et un chapeau élégant. Aujourd'hui, c'est plus complexe, on à l'impression d'être aussi utile à la société qu'un chargeur d'iPhone dans une réunion de Greenpeace. L’angoisse quotidienne c’est un peu comme la tartine brûlée du matin : on la connaît, on sait qu’elle sera là, mais on espère quand même qu'un jour le grille-pain fonctionnera correctement. Spoiler alert : il ne le fera jamais. Bienvenue dans l'ère de l'insatisfaction chronique à la française, on parle souvent de l’absurde, de cette vision existentialiste où tout n’a aucun sens. Mais aujourd’hui, le mal-être, ce n’est même plus l’absurde. C’est le vide. Ce moment, dans le silence de la nuit, où l’on se demande si tout ça valait vraiment la peine, où l'on guette une réponse dans l'obscurité, mais où seul le silence nous répond, cruel et définitif. La routine du vide Chaque jour ressemble à l'autre, avec une précision machinale. Le réveil sonne, on ouvre les yeux, mais pourquoi ? La société moderne nous a promis une vie meilleure, mais tout ce qu’elle nous offre, c’est une course effrénée dans laquelle on ne sait plus vraiment pourquoi on court. Le lundi, on reprend la routine, ce gouffre sans fond. Le mardi, on commence à sentir la lassitude. Le mercredi, on se demande si on arrivera au bout de la semaine. Jeudi, c’est le corps qui parle, qui réclame un répit que l’on sait impossible. Vendredi, enfin, l’espoir d’un répit, mais même ce répit est vidé de sens, car le samedi ressemble au vendredi, et dimanche... dimanche, c’est le jour du bilan. Celui où l’on réalise que rien n’a changé. Que rien ne changera. Peut-être que la vie n’est pas si mal après tout, pense-t-on... jusqu’à ce que l’on consulte le solde bancaire. Ah, la douloureuse réalité du week-end sans le sou, où le seul voyage que l'on puisse s’offrir est une balade introspective entre le canapé et le frigo. Et que dire du week-end, ce bref interlude dans la grande pièce du néant quotidien ? On espère pouvoir s’y ressourcer, y trouver un peu de paix. Mais le samedi passe en un souffle, emporté par des obligations qui n’ont pas plus de sens que celles de la semaine. Le dimanche, quant à lui, est hanté par l’ombre du lundi à venir. On se retrouve seul, face à ce vide intérieur que l’on a tenté de fuir toute la semaine. Et là, dans le silence de la fin du jour, on réalise que l’on ne fait que survivre, et non vivre. Les réseaux sociaux : un pharmakon* digitale Aucune chronique du mal-être moderne ne serait complète sans un clin d'œil à notre cher ami Instagram et Facebook, ces réseaux où tout le monde vit une vie plus belle que la vôtre. Tout le monde y est en vacances, heureux, avec des corps bronzés et des salades parfaitement composées. Vous, en revanche, vous êtes coincé dans votre appartement, à regarder votre reflet dans l'écran noir d'une télé qui vous juge. Le téléphone devient alors à la fois le remède et le poison : une "illusion de connexion" dans une réalité d’isolement qu'il faut que je vous parle ! L’Illusion de la Connexion On nous a promis que les réseaux sociaux nous rapprocheraient. Qu’ils nous aideraient à nous sentir moins seuls. Mais quel cruel mensonge. Tout ce que l’on y trouve, ce sont des vies que l’on ne vivra jamais, des rêves qui ne seront jamais les nôtres. On scrolle, on scrolle encore, espérant trouver une trace de vie, une lueur d’espoir. Mais ce qu’on y trouve, c’est cette profonde solitude, amplifiée par la lumière froide de l’écran. Chaque photo, chaque sourire affiché à l’écran est une preuve supplémentaire de notre propre isolement, de cette distance infranchissable entre nous et le monde. Le burn-out, un sport national Autrefois réservé à une élite de cadres supérieurs, le burn-out est désormais un sport de masse. Il s’immisce dans tous les secteurs : des postiers aux jeunes créateurs de start-up, tout le monde court vers ce saint Graal de l’épuisement professionnel. C’est la nouvelle quête de sens : souffrir pour mieux légitimer son existence. Le bonheur ? Une chimère pour les naïfs. La vraie gloire, c’est de pouvoir dire "je suis à bout", et recevoir une vague d’approbation virtuelle de ses pairs. Mais rassurons-nous, car nous avons trouvé des solutions. Les applications de méditation, par exemple, qui vous promettent la paix intérieure en échange de quelques euros par mois. Là où la psychanalyse prenait des années, la pleine conscience prend 10 minutes. Le capitalisme a optimisé l’angoisse et la réponse à celle-ci : soyez stressé, puis payez pour ne plus l’être... jusqu’au mois suivant. Le burn-out, ce n’est pas juste de la fatigue. C’est ce moment où l’on réalise que tout ce pour quoi on s’est battu n’a plus aucun sens. Que les sacrifices faits pour arriver là où nous sommes n’étaient que des illusions, des promesses vides. On pensait qu’il y aurait une récompense, une lumière au bout du tunnel. Mais le tunnel est sans fin, et la lumière, elle, est une hallucination. Une fuite sans espoir ? La vérité, c’est qu’on aime notre mal-être. Il est devenu une sorte de badge d'honneur, un signe que nous avons compris la farce cosmique. Il ne s'agit plus de chercher un sens à la vie, mais de savoir comment survivre dans ce grand bazar. Et tant qu’on peut partager ses lamentations sur Twitter, avec un petit mème ironique à la clé, on se dit que ça vaut peut-être la peine de continuer encore un peu. Alors, souriez ! La vie est absurde, oui, mais elle est à nous. Et si le poids du monde devient trop lourd, il reste toujours les soldes sur les applications de thérapie en ligne. Parce qu’au final, le mal-être est peut-être notre seule véritable réussite collective ... à la française. Le mal-être, c’est cette fatigue sans fin, ce poids sur nos épaules que l’on ne peut plus porter. C’est cette impression d’être piégé, sans échappatoire, condamné à revivre les mêmes jours, encore et encore, sans possibilité de s’en extraire. Les petits plaisirs de la vie, autrefois lumineux, ne sont plus que des souvenirs lointains, des ombres que l’on tente en vain de retrouver. Les thérapies, les médications, les solutions numériques... Tout cela ne fait que repousser l’inévitable. Car au fond, ce n’est pas le stress, ni l’anxiété que l’on combat. C’est ce vide intérieur, cette absence de sens qui nous étreint lentement, jour après jour, jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien, si ce n’est une question sans réponse. Je voudrai finir par une conclusion qui n’en est pas une ! Il n’y a pas de fin à cette chronique, pas de message d’espoir, pas de lueur au bout du tunnel. Le mal-être n’est pas une phase, ce n’est pas quelque chose que l’on peut surmonter avec une citation inspirante ou une séance de méditation. Il est là, enraciné, dans nos vies, dans notre quotidien. Il est devenu la toile de fond de nos existences modernes, et nous n’avons d’autre choix que de l’accepter. Peut-être qu’au fond, le seul réconfort, c’est de savoir que nous ne sommes pas seuls dans cette solitude partagée. Que d’autres ressentent, eux aussi, cette absence de sens, cette profonde tristesse. David SCHMIDT *En Grèce ancienne, le terme de pharmakon désigne à la fois le remède, le poison, et le bouc-émissaire. Read the full article
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11 juillet
je crois que j'ai trouvé le bon équilibre d'activité aujourd'hui. ce matin je suis retournée à ikea pour la troisième fois de la semaine et j'ai toujours pas de lampe de chevet parce qu'elle était plus en stock donc je dois y retourner le 17, toute cette énergie dépensée pour une stupide lampe à 9.99 euros alors qu'y a un magasin de meubles pas cher dans le centre commercial juste à côté. après j'ai passé l'après-midi à travailler sur mon livre sur le canapé. sur les conseils de laura vazquez j'ai arrêté à un moment "chaud" comme ça c'est plus facile de reprendre le lendemain et j'ai accompagné n. à une soirée de spoken word dans un bar tout près d'ici. au début j'avais oublié que c'était du spoken word et je me disais mais c'est de la merde tous ces textes. ça m'a rappelé pourquoi j'aimais pas le spoken word. enfin y en avait quelques uns de bien mais c'était quand même pas très recherché comme trucs. à chaque fois que les gens se reconnaissaient dans une phrase ils claquaient frénétiquement des doigts pour signaler leur fuck yeah et on aurait un peu dit que les textes ne servaient qu'à ça: montrer ses failles d'une manière pas très subtile, être relatable. toutes les performances étaient précédées de trigger/content warnings divers et variés mais à aucun moment quelqu'un s'est levé pour sortir ou s'est bouché les oreilles et je me suis demandé si ça arrivait parfois. ça me donnait envie de faire ma vieille réac et de dire eh les gens la vraie vie elle donne pas de trigger warnings! dès que je me retrouve avec des gens qui utilisent du vocabulaire queer safe etc en veux-tu en voilà et surtout à tort et à travers, comme la fille qui présentait la soirée et qui en faisait des caisses mais vraiment des caisses avec sa gender fluidity the gender binary is a construct et ses be kind to each other tellement répétés rebattus rabâchés qu'ils sonnaient creux, je me transforme en vieille pie aigrie avec zéro tolérance. j'arriverai jamais à me faire des amis dans cette stupide ville de jeunes. je me suis dit plusieurs fois au cours de la soirée que j'aurais été mieux installée dans mon lit devant un épisode de curb your enthusiasm avec ce bon vieux connard de larry david.
12 juillet
ce matin en me réveillant j'ai entendu la copine de d. avoir un orgasme à l'autre bout de l'appart, ma crainte, ma hantise, mon cauchemar numéro un. je me suis bouché les oreilles jusqu'à ce qu'un orage éclate et qu'on entende plus que le bruit de la pluie qui tombait à grosses gouttes. il était où le trigger warning là? je me suis lavé les cheveux et j'ai repris mon livre, ou ce que moi j'appelle mon livre mais qui n'est en réalité qu'un document sur mon ordi, comme disait constance debré pendant ma promenade ce soir. elle disait qui a ce privilège qui est d'écrire un livre? il faut être complètement mégalo, sinon c'est pas la peine. il faut totalement assumer l'arrogance. je me suis promenée pendant trois heures en l'écoutant parler, c'était trop bien. elle me séduit tellement. à un moment elle a dit un truc, je sais plus ce que c'était, qui m'a fait totalement m'assumer sur le moment et je me suis dit mais vas-y on s'en fout si je passe mon premier vendredi soir à berlin toute seule dans ma chambre et que j'ai pas osé m'arrêter au k-fetisch (ça y est je viens de comprendre le jeu de mots) où y avait une soirée lesbienne. je me suis contentée de passer devant. quand j'ai vu la foule à mullet peroxydée branchée rassemblée sur le trottoir j'ai pris peur et j'ai continué mon chemin.
13 juillet
mon temps d'écran a augmenté de 75% par rapport à la maison. s'installer dans une nouvelle ville implique de passer beaucoup de temps sur son téléphone. j'ai passé la journée à travailler, avec des grosses pauses de procrastination, comme constance d. qui disait qu'elle pouvait passer la journée à déplacer une virgule tout en scrollant fb. je crois qu'on a à peu près le même processus d'écriture. elle disait qu'elle cherchait un endroit pas cher à la campagne pour écrire au calme. moi aussi j'ai envie d'habiter dans la campagne française. l'autre jour je parlais de nos vacances en famille dans le beaujolais à n. en disant i was so happy there et c'est quand que je dis des trucs comme ça? i was so happy. j'ai regardé les infos sur la deux et j'avais envie d'être à chaque endroit qu'ils ont montré. j'ai le mal du pays alors que j'habitais même pas en france. j'entendais mes deux voisins d'en face qui faisaient connaissance sur leur balcon dans la cour, l'un a demandé do you ever think about leaving? et l'autre a répondu every day. ça fait même pas une semaine que je suis là mais je le comprenais déjà. qu'est ce que je fais ici? est-ce qu'y avait pas un autre moyen de me faire des amis? bon, ma priorité c'était d'échapper à maman et à la mort, y avait ça aussi.
j'ai marché onze kilomètres ce soir. j'avais pas prévu de marcher autant mais c'est arrivé. je pouvais plus m'arrêter. j. m'a écrit pour me demander si je venais à une fête queer féministe dans une maison communautaire et j'ai dit non alors que quelque chose en moi disait oui, mais ça criait pas assez fort et la peur l'a étouffé. la peur étouffe tout. ma peur devrait être pompier dans les forêts du sud de la france. j. m'a répondu sad avec un smiley qui pleure et j'ai failli dire wait! j'ai changé d'avis! j'ai même pas passé la soirée avec n. parce qu'elle est malade, j'ai rien fait du tout, même pas mangé, à part deux galettes de lentilles avec du beurre de cacahouète et deux chocolats merci au café pour me remonter le moral. j'ai commencé un livre de thomas bernhard sur le canapé parce que laura vazquez et constance debré l'ont toutes les deux encensé dans le podcast mais j'étais distraite par mon téléphone. je regardais les stories de r. qui flexait ses biceps pour le teasing de la sortie de son morceau avec le clip dans lequel je suis pas puisqu'il a changé d'idée finalement et il m'a toujours pas viré les 25 euros de mon trajet non plus. j'avais envie de l'appeler ce soir en rentrant. j'avais envie de lui parler. r. qu'est-ce que je fous là? maman m'a appelée mais j'ai pas répondu parce que j'aurais fait que me plaindre. à la fin de ma promenade j'ai atterri sur la oberbaumbrücke et à la east side gallery. à chaque fois que je viens à berlin cet endroit perd un peu plus de son charme. je suis encore attachée à mon premier souvenir d'ado de 2010, mais là ce soir j'étais juste énervée par le monde partout et la musique forte et l'odeur de weed omniprésente puisque j'ai eu la bonne idée de déménager ici le lendemain de sa légalisation.
14 juillet
je crois que je suis trop amère pour berlin. maman m'a de nouveau appelée pendant ma promenade du soir et cette fois j'ai répondu mais j'aurais pas du parce que ça m'a fait chier et la moitié du temps je tenais le téléphone loin de mon oreille pour pas l'entendre me dire d'envoyer des cv et de chercher des opportunités. je sais toujours pas si c'est vraiment mon caractère d'être d'une mauvaise foi extrême comme ça, de me refermer sur moi-même comme une huître et de donner des coups de pied, de tout rejeter, ou si y a un problème quelque part et que c'est du à l'épine plantée dans ma colonne vertébrale cf. kirikou. l'un n'empêche pas l'autre en même temps.
ce matin j'ai lu sur mon canapé avec la fenêtre grande ouverte et puis j'ai fait des crêpes en discutant avec n. dans la cuisine, j'en ai fait une énorme pile, pour fêter ma première semaine à berlin mais surtout pour tenter de leur montrer ma gratitude, parce que j'ai toujours l'impression que je donne pas assez, et je veux pas être comme ça. l'autre jour j'ai trouvé un kinder bueno sur mon étagère dans le frigo. c'est trop chou. à mi-chemin de ma pile de crêpes j. a émergé dans la cuisine en caleçon avec une gueule de bois (encore une fois, ils sont où les trigger warnings là?), il nous a raconté qu'y avait 500 personnes à la fête hier soir, un drag show, un concert de rock dans une cave, les gens prenaient de la mdma, j. était soûl et d. était défoncé, et j'avais plus aucun regret de pas les avoir accompagnés. qu'est-ce que j'aurais fait? je peux pas aller à une fête. j. et n. sont tous les deux obsédés par les garçons. n. cherche l'amour et j. veut du hot sex mais n. veut aussi du hot sex. j. et n. sont tous les deux beaux, grands, élancés et sexy. et surtout, ils sont tous les deux en état de marche. ils vivent dans un monde où tout ça est de l'ordre du possible. pendant que je les écoutais parler de garçons en mangeant mes crêpes en silence je m'imaginais sa réaction si je lui disais d'où je venais moi. but WHY? avec son w prononcé comme un v, à l'allemande. WHY LARA? WARUM?
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Chapitre 125 : Révélations et réconforts partie 1
Voyant la réaction de celle-ci, Mulder tenta une approche plus douce :
Je voulais simplement m'assurer que tu ailles bien. Visiblement, tu as l'air pressé alors…
Non, ce n'est pas ça. C'est juste que… Coupa-t-elle, essayant de trouver une excuse.
Parker poursuivit dans un soupir :
Écoute, je vais bien, d'accord ? J'avais besoin de parler alors je suis allé voir Dana.
Mulder fronça les sourcils puis demanda d'une mine vexée :
C'est moi ou tu cherches à m'éviter ?
Parker s'adossa contre sa voiture dans un élan de frustration puis répondit les bras croisés :
Oui peut-être bien en effet.
Il acquiesça brièvement, le visage marqué par une impatience certaine :
D'accord. Tu peux m'expliquer ce qu'il se passe ? C'est à cause de Michael, c'est ça ?
Parker se mordilla nerveusement les lèvres tandis qu'elle réfléchissait avant de répondre :
Ok. Tu veux savoir ? J'ai rompu avec lui, ça te satisfait ?
Mulder considéra un instant la jeune femme avant de répondre d'une mine désolé :
Mais qu'est-ce qui s'est passé ? J'espère que ce n'est pas à cause de moi.
Laisse tomber. J'en ai vu d'autres. Je m'en remettrais. Bref, je peux y aller maintenant ? Demanda-t-elle dans un élan d'animosité dans sa voix.
Tu es sûre que ça ira ? Demanda-t-il inquiet.
Elle haussa les épaules d'un air partagé :
On fait avec. Bon, faut que j'y aille.
Attends ! Dit-il en l'interrompant soudainement, tendant la main comme pour la retenir.
Parker se retourna, surprise par l’urgence dans son ton. Elle arqua un sourcil, méfiante :
Quoi encore ?
Mulder hésita, se passant une main dans les cheveux, cherchant ses mots :
Tu veux passer chez moi pour te changer les idées ? Il me reste quelques bières, oubliées dans un coin du frigo. Suggéra-t-il poliment dans un sourire amusé.
Un silence s'étira entre eux, mais cette fois, c'était différent. Parker, bouche bée, le fixa comme s’il venait de lui proposer l’impensable. Puis, avec une lueur malicieuse dans les yeux, elle demanda, un coin de sourire relevé :
Tu es sérieux ?
Elle le dévisagea après coup puis ajouta, un sourire au coin :
Tu as une idée en tête ou c'est juste amical ?
Non, rassure-toi ce n'est pas ce que tu crois. Pardon, je suis vraiment mauvais pour ce genre de trucs. Avoua-t-il, un sourire gêné aux lèvres, évitant son regard. Parker avait l'air de se réjouir de la situation et en profita pour le taquiner un peu, avec un faux air sérieux :
C'est bon, je te fais confiance. Ce n'est pas comme si on allait se sauter dessus... C'est fini ce temps-là. Dit-elle dans un sarcasme, guettant sa réaction.
Mulder leva les yeux au ciel, tentant de cacher sa gêne, mais un sourire s’échappa malgré lui. Il se reprit en rétorquant et décida de jouer le jeu, la regardant avec défi :
Très amusant. Si ça peut te rassurer, ma chambre sert de débarras plus qu'autre chose alors… Répondit-il en croisant les bras avec un sourire en coin, relevant le défi implicite.
Parker, surprise par sa répartie, écarquilla les yeux, stupéfaite qu’il jouait ainsi avec elle. Un éclat espiègle traversa son regard :
Mince alors. Je commence à comprendre pourquoi toutes ces réservations d'hôtels coûtent si cher à l 'État. Répondit-elle en riant.
Qu'est-ce que tu crois. Dit-il, imitant un air sérieux avant de lui lancer un clin d'œil complice en tournant les talons pour se diriger vers son véhicule.
Parker éclata de rire en suivant ses pas. La jeune femme se sentait revivre à cet instant. Elle se fichait de savoir si Mulder y était pour quelque chose, bien que la réponse était évidente. Parker était bien décidé à profiter de ce moment de répit avec son ami, peu importe ce qu'il arriverait. Elle en avait assez de souffrir inutilement.
Quelques minutes plus tard au domicile de Mulder :
Les deux amis étaient affalés sur le canapé du salon, une bière à la main, essayant de combler le silence pesant qui s'était installé depuis leur arrivé. En effet, pour une raison encore obscure, l'ambiance entre ces derniers avait totalement changé. Laissant Parker et Mulder dans une situation délicate. Parker fut la première à se lancer :
Je me demande si c'était vraiment une bonne idée. C'est un peu bizarre, non ? Plus étouffant qu'autre chose, en fait. Dit-elle, évitant son regard.
Écoute je… Commença-t-il avant de renverser maladroitement quelques gouttes de bière sur son t-shirt.
Merde ! Protesta-t-il
Le rire de Parker éclata instantanément, cristallin et incontrôlable, brisant la tension. Elle le regardait, pliée de rire, les larmes aux yeux.
Incroyable. Quel crétin. Dit-elle entre deux éclats de rire, ses yeux pétillants de malice.
Rouge de honte, Mulder se leva précipitamment, cherchant un t-shirt propre. Il fouilla l’appartement, ouvrant et fermant les tiroirs avec une agitation nerveuse, conscient du regard amusé de Parker posé sur lui. Elle le suivait du regard, un sourire toujours accroché à ses lèvres, savourant cette scène avec un amusement évident. Parker, amusée par la scène, le suivit discrètement jusqu’à la salle de bain.
Lorsqu’elle entra dans la pièce, elle s’arrêta net, surprise de le trouver en train de passer un t-shirt propre, une lueur d’amusement dans les yeux. Il s'en aperçut après coup tandis qu'il sentit le regard un peu trop insistant de cette dernière sur lui. Il déclara sans retenue :
Ne te gêne pas surtout ma belle. Aller sort de là, le spectacle est terminé. Dit-il avec un air faussement blasé, les traits crispés de gêne, mêlée à une excitation inavouée.
Le sourire de Parker s’élargit, ses yeux s’accrochant aux siens. Il y avait une tension électrique dans l'air, quelque chose de sous-jacent qui flottait entre eux. Elle fit un pas en arrière, ses lèvres s'étirant dans un sourire malicieux, puis elle répondit, un brin provocante :
Oh, mais j’en ai déjà vu assez, ne t’inquiète pas.
Il détourna le regard, un sourire embarrassé aux lèvres, mais son cœur battait plus vite. L’espace d’un instant, tout semblait suspendu, comme si cette complicité naissante venait de franchir une nouvelle étape.
Parker le regarda encore un moment, ses yeux brillants de défi avant de tourner les talons, un rire léger flottant encore dans l'air derrière elle. Mulder resta un instant seul, fixant la porte par laquelle elle était sortie, troublé par ce jeu inattendu qui venait de se dérouler entre eux.
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Les 5 erreurs à éviter lors de l'achat d'un canapé
Vous êtes sur le point d'acheter un nouveau canapé, mais avant de prendre une décision, il est important de connaître les erreurs les plus courantes à éviter. Dans cet article, nous allons vous présenter les 5 erreurs à ne pas commettre lorsque vous achetez un canapé. Que vous soyez à la recherche d'un canapé pour votre salon, votre bureau ou votre salle de séjour, ces conseils vous éviteront de regretter l'achat d'un canapé. Premièrement, ne laissez pas le prix être le seul critère de choix. Opter pour le canapé le moins cher peut sembler économique à court terme, mais il est important de considérer la qualité et la durabilité de l'article. Deuxièmement, ne négligez pas la taille et l'espace disponible dans votre pièce. Mesurez correctement l'espace où vous souhaitez placer le canapé afin d'éviter toute déception. Troisièmement, n'oubliez pas de tester le confort du canapé avant de l'acheter. Asseyez-vous dessus, allongez-vous, et assurez-vous qu'il correspond à vos exigences de confort. En évitant ces erreurs courantes, vous serez en mesure de faire un choix éclairé et d'investir dans un canapé qui répondra à vos besoins et à vos préférences. Si vous envisagez de rafraîchir votre salon, envisagez d'acheter un canapé sur ce site internet, où vous découvrirez une gamme élégante et moderne, alliant confort et style. Leurs collections, en parfaite adéquation avec les tendances actuelles, offrent une expérience d'achat aisée et un service client exemplaire Erreurs courantes lors de l'achat d'un canapé L'une des erreurs les plus courantes lors de l'achat d'un canapé est de choisir la mauvaise taille. Il est essentiel de mesurer correctement l'espace disponible dans votre pièce avant de faire votre choix. Opter pour un canapé trop grand ou trop petit pourra entraîner des problèmes d'agencement et de confort. Mesurez attentivement l'espace où vous souhaitez placer le canapé et prenez en compte les dimensions du canapé lui-même. Il est également important de vérifier si le canapé pourra être livré sans problème jusqu'à votre pièce. Ne laissez pas la taille être un obstacle à votre satisfaction. Erreur 1 : choisir la mauvaise taille Un autre piège à éviter lorsque vous achetez un canapé est de négliger le confort. Il peut être tentant de se laisser séduire par un canapé au design magnifique, mais il est essentiel de prendre en compte votre confort personnel. Prenez le temps de vous asseoir, de vous allonger et de vous détendre sur le canapé avant de l'acheter. Assurez-vous qu'il répond à vos besoins de confort et qu'il offre un soutien adéquat pour votre dos. N'oubliez pas que vous passerez probablement de nombreuses heures assis ou allongé sur ce canapé, il est donc essentiel qu'il soit confortable pour vous. Erreur 2 : négliger le confort Lors de l'achat d'un canapé, il est facile de se laisser séduire par son apparence extérieure sans tenir compte de la qualité des matériaux utilisés. La durabilité et la qualité des matériaux sont des facteurs essentiels à prendre en compte pour vous assurer que votre canapé durera longtemps. Optez pour des matériaux solides et résistants, tels que le cuir ou un tissu de haute qualité, qui ne s'useront pas rapidement et qui résisteront aux taches et à l'usure quotidienne. N'oubliez pas que l'achat d'un canapé est un investissement à long terme, il est donc important de choisir des matériaux de qualité qui résisteront à l'épreuve du temps. Erreur 3 : ignorer la qualité des matériaux Un autre piège courant lors de l'achat d'un canapé est de négliger sa fonctionnalité. Réfléchissez à l'utilisation que vous ferez de votre canapé et aux fonctionnalités dont vous avez besoin. Par exemple, si vous aimez vous allonger pour regarder la télévision, un canapé avec des repose-pieds intégrés pourrait être une bonne option. Si vous avez besoin de rangement supplémentaire, envisagez un canapé avec des tiroirs ou des compartiments cachés. Assurez-vous de prendre en compte vos besoins personnels et de choisir un canapé qui les satisfait. Erreur 4 : négliger la fonctionnalité Enfin, ne négligez pas le style et le design global du canapé. Il est important que le canapé s'intègre harmonieusement dans votre espace et corresponde à votre style de décoration. Prenez en compte les couleurs, les motifs et les lignes du canapé pour vous assurer qu'il correspond à vos goûts personnels et à l'esthétique de votre pièce. Ne vous précipitez pas dans votre choix, prenez le temps de trouver un canapé qui vous plaît à la fois esthétiquement et fonctionnellement. Erreur 5 : ne pas tenir compte du style et de la conception d'ensemble Maintenant que vous connaissez les erreurs courantes à éviter lors de l'achat d'un canapé, voici quelques conseils pour vous aider à faire le bon choix. Tout d'abord, faites des recherches approfondies avant d'acheter. Consultez les avis des clients, visitez plusieurs magasins et comparez les différentes options disponibles. Deuxièmement, fixez un budget réaliste et tenez-vous-y. Il est facile de se laisser emporter et de dépenser plus que prévu, mais restez fidèle à votre budget initial. Troisièmement, n'hésitez pas à demander conseil à des experts en ameublement. Ils pourront vous guider dans votre choix et répondre à toutes vos questions. En suivant ces conseils, vous augmenterez vos chances de faire un choix éclairé et d'investir dans un canapé qui répond à vos besoins et à vos préférences. Conseils pour éviter ces erreurs lors de l'achat d'un canapé Maintenant que vous êtes conscient des erreurs à éviter et que vous avez quelques conseils en poche, vous vous demandez peut-être où acheter des canapés et comment les choisir. Il existe de nombreuses options disponibles, des magasins de meubles traditionnels aux sites de vente en ligne. Les magasins de meubles vous offrent l'avantage de pouvoir voir et essayer les canapés en personne, tandis que les sites de vente en ligne offrent souvent une plus grande variété de choix et des prix compétitifs. Lorsque vous magasinez, assurez-vous de prendre en compte la réputation du vendeur, les politiques de retour et de garantie, ainsi que les avis des clients. N'hésitez pas à comparer les prix et à demander des échantillons de tissu si vous achetez en ligne. En faisant preuve de diligence raisonnable, vous pourrez trouver un canapé de qualité qui correspond à vos besoins et à votre budget. Où acheter des canapés et comment les choisir ? En évitant ces erreurs courantes lors de l'achat d'un canapé, vous pourrez faire un choix éclairé et investir dans un meuble de qualité qui vous apportera satisfaction pendant de nombreuses années. N'oubliez pas de mesurer l'espace disponible, de privilégier le confort, de choisir des matériaux de qualité, de prendre en compte la fonctionnalité et de ne pas négliger le style et le design global. Suivez nos conseils et vous serez certain de trouver le canapé parfait pour votre espace. Read the full article
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le café
voici un met délicieux que j'apprécie sous de nombreuses formes. ayant commencé à l'age de 14 ans car pour moi etre adulte c'etait boire du café et visiblement j'avais beaucoup plus envie d'etre adulte à ce moment là qu'à l'aube de mes 30 ans !!!
bref comme on est sur un blog de review on va se concentrer sur la notation de cette merveilleuse boisson à partir de deux déclinaisons suffisamment différentes
le café crème avec du sucre : succulent mais écoeurant, attention à ne pas en boire avant d'aller courir par exemple, moi vaut prévoir de comater sur son canapé après en avoir consommé. j'adore en boire avec mon amie anouk au soleil en terrasse le café noir sans sucre : grave badass mais non sans conséquence en terme digestif. on aime le coté pratique, peu cher et universel, c'est le café dans son plus simple appareil... c'est sensiblement comme une relation un peu toxique mais dont on arrive pas à se défaire car on y est un peu accro et que ça nous fait sentir vivant du fait de sa molécule existante finalement
j'attribue la note de 10/10 si je me limite à 2 par jour, à plus de 2 ça passe à 7/10 car les conséquences sont ingérables (fatigue irritation déséquilibre intestinal et j'en passe)
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