#brett maline
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29.12.24
#Marco-Marathon | MCU
TV series Name: Loki | Season 2 (2023); Production studios: Marvel Studios; Directors: Kate Herron, Justin Benson, Aaron Moorhead, Dan DeLeeuw, Kasra Farahani; Screenwriters: Michael Waldron, Brett Maline, Tom Kauffman, Kasra Farahani, Eric Martin, Amber Dupre, Elissa Karasik, Jason O'Leary, Bisha K. Ali, Katharyn Blair; Starring: Tom Hiddleston, Owen Wilson, Jonathan Majors, Sophia Di Martino, Gugu Mbatha-Raw; Genres: Fantasy, Science-fiction, Action, Adventure; Running Time: One series â 50 minutes | All series â 5 hours;
"Loki", the second season (2023), impresses with a deep plot and character development. Tom Hiddleston shows new sides of Loki, and the retro-futuristic aesthetic creates a unique atmosphere. The series maintains intrigue and adds exciting twists, maintaining its status as one of Marvel's best projects.
Five stars â a spectacular and intense season that successfully continues the story of the first.
My rating:
âââââ
#marco marathon#mcu#tv series#loki#season 2#2023#marvel studios#kate herron#justin benson#aaron moorhead#michael waldron#brett maline#tom kauffman#kasra farahani#eric martin#amber dupre#elissa karasik#jason o'leary#katharyn blair#tom hiddleston#owen wilson#jonathan majors#sophia di martino#gugu mbatha raw#fantasy#science fiction#action#adventure#5 hours#âââââ
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This week on Dropout: on Monday, a new Make Some Noise with Josh Ruben, Katia Kvinge, and Cameron Logsdon; on Tuesday, a new Dirty Laundry with Jacquis Neal, Brett Maline, Shakira Paye, and Lisa Gilroy; on Wednesday, episode 4 of Dimension 20: Burrow's End; on Thursday, the episode 4 Adventuring Party talkback; and on Friday, a bonus Dirty Laundry (virgin) cocktail recipe!
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name masterlist: love island uk edition ! some folks like to stick to names that are more 'realistic' & my favourite place to look for those names is reality tv, because... well, that's their names ! so here's a list of every name that's ever popped up on the uk version of love island ( seasons 1-8 ) so all these names are perfect for characters aged 18-40 if we're going off ( uk-based ! ) actual likelihood.
aaron
abigail
adam
afia
alex
alexandra
alexi
amy
anna
andrea
andrew
anton
amber
amelia
arabella
belle
ben
bethany
billy
biggs
brad
brett
callum
cally
camilla
cara
caroline
charlie
ched
cheyenne
chloe
chris
chyna
clarisse
coco
craig
curtis
daisy
dale
dami
dan
daniel
danielle
danica
danny
darylle
davide
dean
deji
dennon
demi
dom
ellie
elma
ellisha
emma
eva
eve
ekin-su
eyal
faye
finn
francesca
frankie
gabby
gemma
george
georgia
grace
greg
hannah
harley
harry
hayley
hugo
iain
idris
ikenna
india
jack
jacques
jade
james
jamie
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javi
jay
jazmine
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joanna
joe
john
jonny
jordan
josh
kady
kalia
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kaz
kazimir
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kieran
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lauren
lavena
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Writing staff credits for Loki S2, from the WGA site.
Ep 2-3 does not have its writers' credits finalized yet, though that could be soon. There was a gap with some of the episodes in season 1, as well.
Congratulations to production designer Kasra Farahani (who will still be PD for S2, afaik) for the promotion to being a staff writer on the show.
And welcome to Katharyn Blair, Rachel Sydney Alter and Brett Maline.
(Brett has posted about working on Loki in his Twitter bio.)
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LE TRĂS CULTE ABĂCĂDAIRE DE « PULP FICTION »
Sorti le 26 octobre 1994 dans les salles françaises, le plus culte des films cultes fĂȘte ses 30 ans...
A comme Amsterdam
De retour aux Ătats-Unis depuis quelques jours Ă peine au dĂ©but de Pulp Fiction, Vincent Vega vient de passer trois ans dans la capitale hollandaise. Pourquoi est-il parti lĂ -bas ? Et quâa-t-il pu bien faire de ses journĂ©es Ă part sâenfiler des Royal Cheese et picoler de la biĂšre au cinĂ©ma ?
A priori rien bien lĂ©gal si lâon en croit Paul, le barman du club de striptease tenu par Marsellus Wallace, qui le prĂ©sente comme leur « agent » sur place â « Yo! Vincent Vega's in the house! Our man in Amsterdam! ».
Une piste confirmée par Quentin Tarantino quelques années plus tard.
Envisageant un temps de se lancer dans un prĂ©quel de Reservoir Dogs et Pulp Fiction intitulĂ© The Vegas Brothers/Double V Vega dans lequel Monsieur Blonde/Victor Vega aurait fait Ă©quipe avec Vincent (ils sont frĂšres), une fois le projet abandonnĂ©, le rĂ©alisateur a rĂ©vĂ©lĂ© que dans le script ce dernier sâoccupait de faire tourner un bar pour le compte de son patron
Spoiler : pas dit qu'il nây ait pas eu du grabuge (lire plus bas).
B comme Big Kahuna Burger
La chaĂźne de restauration rapide hawaĂŻenne immortalisĂ©e dans cette scĂšne oĂč Jules tape avec enthousiasme un croc dans le burger du pauvre Brett, avant de lui cribler le corps de balles.
Tout comme les cigarettes Red Apple, la compagnie aĂ©rienne Cabo Air, les donuts Teriyaki, la tequila Bennyâs World ou la pĂątĂ©e pour chiens Wolfâs Tooth, il sâagit dâune marque fictive nĂ©e de lâimagination de Quentin Tarantino.
Une recette dudit burger existe cependant bel et bien et serait Ă base dâananas. Est-ce pire pĂ©chĂ© que de tremper ses frites dans la mayonnaise ? Le dĂ©bat est ouvert.
C comme Chronologie
Et si Pulp Fiction se regardait de maniÚre linéaire ?
Pour qui voudrait remonter le film Ă lâendroit, tout commence avec le monologue du capitaine Koons sur la montre en or. Lâaction Ă proprement parlĂ© se dĂ©roule une trentaine dâannĂ©es plus tard et sâĂ©tale sur 48 heures.
Jules et Vincent sâen vont dĂ©zinguer une bande dâĂ©tudiants. Jules voit la lumiĂšre. Vincent shoote Marvin. Wolf arrive Ă la rescousse. Yolanda et Ringo dĂ©cident de braquer le restaurant dans lequel Jules et Vinent prennent leur petit dĂ©jeuner en shorts et t-shirts. Nos deux larrons remettent la mallette Ă Marsellus. Vincent raye la caisse de Butch, part sâacheter 300 dollars dâhĂ©roĂŻne et emmĂšne Mia danser. Au mĂȘme moment, Butch dĂ©joue les pronostics sur le ring en tuant son adversaire.
Le lendemain, Marsellus et Vincent sâen vont lui causer du pays. Ce dernier dĂ©zingue alors Vincent, rĂ©cupĂšre sa montre, puis sauve Marsellus dâun guet-apens dans lâarriĂšre salle de la boutique dâun prĂȘteur sur gage. Il rejoint ensuite Fabienne sur la motocyclette le chopper de Zed avant de voguer vers de nouveaux horizons.
Ou pour le dire autrement : « Pulp Fiction commence au milieu, revient en arriÚre, puis en avant de plus en plus loin dans le temps, afin de retourner et de se conclure au milieu. »
D comme Dialogues
Si Pulp Fiction dure 2 heures 34 minutes sans que lâon regarde sa montre (et aurait pu sans problĂšmes durer deux heures de plus), lâimmense mĂ©rite en revient aux dialogues. Plus encore que lâhistoire, ce sont eux qui structurent et font avancer le film.
Longue conversation entre ses personnages, Pulp Fiction se savoure comme une succession de digressions sur tous ces dĂ©tails du quotidien qui nâen sont pas (les anecdotes de voyage, la pop culture, le prix des milkshakes...) dans un parler qui, bien que travaillĂ©, sonne naturel â enfin des dialogues de cinĂ©ma qui ne ressemblent pas Ă du mauvais thĂ©Ăątre ou Ă du faux cool de teenage movies.
Quentin Tarantino, le Céline du septiÚme art ?
E comme Ezekiel 25:17
« La marche des vertueux est semĂ©e d'obstacles/Qui sont les entreprises Ă©goĂŻstes/Que fait sans fin surgir l'Ćuvre du malin⊠», vous connaissez la suite.
Sauf que la tirade rĂ©citĂ©e in extenso par Jules avant de faire parler la poudre ne correspond que trĂšs vaguement au 17e verset du 25e chapitre du Livre d'ĂzĂ©chiel (bizarrement traduit par « verset 10 » en français).
Jugez plutĂŽt : « Parce que les Philistins se sont livrĂ©s Ă la vengeance, et quâils se sont vengĂ©s Ă outrance, le mĂ©pris dans lâĂąme, pour exterminer, haine Ă©ternelle. Ă cause de cela, je vais Ă©tendre ma main contre les Philistins. JâĂ©craserai les CrĂ©tois et dĂ©truirai le reste qui habite le rivage de la mer et jâexercerai sur eux de grandes vengeances, les chĂątiant avec fureur. Et ils sauront que je suis lâĂternel quand je leur ferai sentir ma vengeance. »
Cette rĂ©Ă©criture nâest cependant pas due Ă Tarantino, elle est « empruntĂ©e » au film KaratĂ© Kiba sorti en 1973 avec Sonny Chiba dans le rĂŽle principal (Hattori Hanzo dans Kill Bill).
F comme Fiction Pulpeuse
InstallĂ© Ă Amsterdam oĂč, grĂące Ă lâargent de Resevoir Dogs, il peut dâadonner sans relĂąche Ă lâĂ©criture pendant trois mois, Quentin Tarantino souhaite dans un premier temps porter sur grand Ă©cran une trilogie de films de gangsters.
InspirĂ© par les pulps, « ces publications macabres imprimĂ©es sur un papier bon marchĂ© » trĂšs populaires au dĂ©but du 20e siĂšcle, lâidĂ©e lui vient ensuite de ramasser le tout dans un seul script.
« Je voulais faire ce que font les romanciers mais pas les réalisateurs : raconter trois histoires distinctes avec des personnages qui vont et viennent dans chacune d'entre elles, mais dont l'importance diffÚre selon l'histoire ».
Et câest ainsi quâest nĂ© Pulp Fiction, cette relecture des trames de films noirs les plus Ă©culĂ©es (le casse qui tourne mal, la liaison entre la femme du boss et son homme de main, le combat de boxe truquĂ©...) devenue Ă sa maniĂšre le film noir ultime.
Notez quâoutre le titre qui rĂ©fĂ©rence directement ladite littĂ©rature pulp, lâaffiche reprend le code couleur dĂ©lavĂ© de ses couvertures, tandis quâUma Thurman a la main posĂ©e sur lâun de ses fleurons, Harlot In Her Heart! de Norman Bligh (1950). Dans le film, Vincent est Ă©galement vu rĂ©guliĂšrement bouquiner Modesty Blaise de Peter O'Donnell (1965), les aventures dâune espionne britannique au passĂ© trouble.
G comme Générique
Quentin Tarantino a-t-il oui ou non écrit seul le scénario de Pulp Fiction ?
Si les premiĂšres secondes du gĂ©nĂ©rique dâouverture promettent « Un film de Quentin Tarantino », quand la musique passe de Dick Dale Ă Kool and the Gang, ce sont des « Histoires de Quentin Tarantino et Roger Avary » qui sont annoncĂ©es.
Pote de QT avec qui il bossait Ă lâĂ©poque des vaches maigres dans le magasin de location de cassettes Video Archives, Roger Avary aurait plus ou moins Ă©crit le sketch sur la montre. DĂ©sireux dâappuyer la rĂ©putation de petit prodige de Tarantino en le prĂ©sentant comme seul aux commandes de Pulp Fiction, Miramax lui offre de renoncer Ă tout cocrĂ©dit en Ă©change dâun chĂšque. Ce quâAvary refuse.
Un compromis est finalement trouvĂ© pour que la mention « Ăcrit et rĂ©alisĂ© par Quentin Tarantino » apparaisse dans le gĂ©nĂ©rique de fin et puisse ĂȘtre utilisĂ©e dans la campagne promo.
Ce deal un peu bancal provoque une brouille entre les deux amis, Tarantino « omettant » de remercier Avary aux Golden Globe aprĂšs avoir reçu le prix du meilleur scĂ©nario. VexĂ©, quand les deux hommes remportent lâOscar du meilleur scĂ©nario, Avary, qui est cette fois crĂ©ditĂ© comme coscĂ©nariste (oui, câest compliquĂ©), se venge en payant « 500 dollars » le camĂ©raman chargĂ© de filmer Tarantino lors de la retransmission tĂ©lĂ© pour quâil le coupe Ă lâimage Ă lâannonce de son nom â ce quâil a fait.
Une fois montĂ© sur scĂšne, au lieu de se fendre dâun discours, Avary sâĂ©clipse au plus vite, prĂ©textant « devoir aller p*sser ».
H comme Hitler
Chez Quentin Tarantino, deux univers distincts sâentremĂȘlent : lâunivers rĂ©el et lâunivers cinĂ©matographique.
Ou pour citer le Christ : « Lâunivers rĂ©el est celui dans lequel les personnages de la vraie vie Ă©voluent (ceux de Reservoir Dogs, ceux de Pulp FictionâŠ). Lâunivers cinĂ©matographique est un univers spĂ©cial composĂ© de films, comme Kill Bill ou Une nuit en enfer. Ainsi quand les personnages de Reservoir Dogs ou de Pulp Fiction vont au cinĂ©ma, ils vont voir Kill Bill ou Une Nuit en enfer. »
Pour la faire courte (pour la version longue, câest ici), sachez que tous les films de lâunivers rĂ©el sâimbriquent.
Pulp Fiction est connectĂ© Ă Reservoir Dogs via les frĂšres Vega. Reservoir Dogs est connectĂ© Ă True Romance via la rĂ©fĂ©rence faite au personnage dâAlabama (Patricia Arquette). True Romance est connectĂ© Ă Inglorious Basterds via les liens de parentĂ© du producteur Lee Donowitz avec « lâOurs juif » Donny Donowitz, et ceux du colocataire stoner Floyd Raine avec le Lieutenant Aldo Raine (tous deux interprĂ©tĂ©s par Brad Pitt).
Et oui, Pulp Fiction se dĂ©roule dans un monde oĂč le dictateur nazi est mort mitraillĂ© et brĂ»lĂ© dans un cinĂ©ma parisien.
I comme Impact de balles
Dans la derniĂšre scĂšne de Reservoir Dogs, celle oĂč Joe, Eddie-le-gentil (Chris Penn) et M. White (Harvey Keitel) sâentretuent aprĂšs avoir chacun dĂ©gainĂ© leurs armes, Eddie ne se fait en rĂ©alitĂ© pas tirer dessus.
« Harvey Keitel devait dâabord viser Lawrence Tierney, puis moi, puis se faire descendre. Mais son explosif sâest dĂ©clenchĂ© directement avec avoir tirĂ© sur Lawrence, et il est parti vers le bas » a rĂ©vĂ©lĂ© Chris Penn quelques annĂ©es plus tard.
PlutĂŽt que de corriger cette « erreur », Quentin Tarantino a prĂ©fĂ©rĂ© laisser les choses telles quelles afin de laisser libre cours aux spĂ©culations â « Tu sais quoi ? Ce sera la controverse du film, ça fera parler. »
Libre donc Ă chacun de penser que si le mur de lâappartement de Brett est trouĂ© avant mĂȘme que Jules et Vincent ne se soient fait canarder par Jerry Seinfeld, il ne sâagit peut-ĂȘtre pas dâune faute de raccord, mais dâune volontĂ© de sa part dâalimenter les conversations.
J comme Jack Rabbit Slim
Non, Vincent et Mia nâont pas remportĂ© le concours de twist du restaurant le plus fifties de Los Angeles. MalgrĂ© leur emballante prestation, sâils sont aperçus rentrant chez eux le trophĂ©e sous le bras, câest parce quâils lâont volĂ©.
Plus tard dans le film, lorsque Butch revient dans son appartement, lâinformation peut ĂȘtre entendue dans un flash info en fond sonore.
Ă cinq dollars le milkshake, nos deux filous nâallaient quand mĂȘme pas repartir les mains vides.
K comme Ketchup
Joie du doublage, la blague que Mia raconte Ă la fin de la soirĂ©e n'est pas la mĂȘme en français et en anglais. LĂ oĂč dans la langue de Shakespeare, Vincent a droit Ă jeu de mot intraduisible sur l'homophonie entre le mot « ketchup » et l'expression « catch up » (« dĂ©pĂȘche toi »), la VF est partie dans une toute autre direction.
« Trois tomates se baladent dans l'avenue. Papa tomate, Maman tomate. Bébé tomate traßne, regarde les belles nanas. Papa tomate se met en rage, lui balance une claque et lui dit : 'Qu'est ce que t'as ? T'es tout rouge !'. »
L'effet comique repose sur le fait que BĂ©bĂ© tomate est une tomate et quâil st rouge quoi qu'il arrive. ProblĂšme, une tomate au tout premier stade de maturitĂ© n'est pas rouge, mais verte blanchĂątre.
Du coup, soit BĂ©bĂ© tomate est rouge et ce nâest plus un bĂ©bĂ© (Papa tomate nâa donc pas Ă le corriger), soit BĂ©bĂ© tomate est vraiment un bĂ©bĂ©, et qu'il passe du vert au rouge devant les belles nanas nâa rien de drĂŽle (car tout Ă fait normal).
Bon aprĂšs, pas de quoi considĂ©rer que regarder Pulp Fiction en français constitue le huitiĂšme pĂ©chĂ© capital. LĂ oĂč sur le papier restituer le flow d'un film oĂč l'on cause tant tenait de la mission impossible, les comĂ©diens de doublage s'en sont tirĂ©s avec les honneurs â Thierry Desroses en tĂȘte, la voix de Samuel L. Jackson, dont c'Ă©tait le tout premier rĂŽle !
L comme Louise Brook
DĂ©sormais grand classique dâHalloween, le look « Reservoir Dog au fĂ©minin » de Mia (chemisier blanc Ă boutons de manchette, pantalon noir 7/8 et ballerines Chanel dorĂ©es) ne serait pas sans son fameux carrĂ© Ă frange qui a fait tant dâĂ©mules (Natalie Portman dans LĂ©on, Audrey Tautou dans AmĂ©lie Poulain, Rinko Kikuchi dans Pacific Rim...).
Uma Thurman nâest toutefois pas la premiĂšre actrice Ă avoir popularisĂ© cette coupe. Loin de lĂ . Lâhonneur revient Ă Louise Brook qui, en 1929, lâarborait dans le film Loulou oĂč elle incarnait une jeune femme libĂ©rĂ©e et hĂ©doniste.
Symbole dâĂ©mancipation, ce « casque noir » aux airs androgynes traverse depuis les Ă©poques (Anna Karina dans Vivre sa vie de Jean-Luc Godard en 1962, Liza Minnelli dans Cabaret en 1972, Bella Hadid...).
M comme Massage de pieds
PassĂ© le casting exclusivement masculin de Reservoir Dogs, Quentin Tarantino sâest offert avec Pulp Fiction une scĂšne coming out dans laquelle Vincent soutient que « glisser la langue dans le sanctuaire des sanctuaires » et masser les pieds dâune femme relĂšve du mĂȘme ordre.
Tout reposerait sur une tension sexuelle qui ne dit pas son nom (« Personne ne dit rien, mais tu le sais. Et elle aussi, elle le sait. ») â raison pour laquelle, selon lui, le pauvre Tony Rocky Horror qui se serait aventurĂ© Ă masser les attributs de Mia ne sâest pas fait balancer sans raison dâune fenĂȘtre au troisiĂšme Ă©tage par les hommes de son mari.
Absolument pas anodine, cette scĂšne annonce une figure majeure de sa filmographie : le plan resserrĂ© sur les pieds nus de ses actrices. Uma Thurman, Bridget Fonda, Rosario Dawson, Diane Kruger, Margot Robbie ou encore Margaret Qualley (pourtant « mortifiĂ©e » Ă lâidĂ©e de montrer ses pieds) y ont toutes eu droit, quâimporte que cela serve lâintrigue ou non.
Totalement dĂ©complexĂ© sur le sujet, dans Une Nuit en enfer, Tarantino est allĂ© jusquâĂ sâĂ©crire une scĂšne oĂč Salma Hayek/Santanico Pandemonium lui enfonce son vernis dans la bouche.
N comme Nouvelles générations
Nâen dĂ©plaise aux mecs qui en 1994 Ă©taient plus cools que Fonzie mais qui en 2024 le sont beaucoup moins, Pulp Fiction nâest plus le totem quâil a Ă©tĂ©.
JugĂ© « surcoté » par une partie de la gĂ©nĂ©ration Snapchat/TikTok, il serait, selon leurs dires, trop lent, trop long, trop bavard. Film sans sujet (« Bordel, mais de quoi ça parle ? »), voire film hors sujet (« Les histoires sont mal reliĂ©es entre elles. En sortant du film, on ne se souvient mĂȘme pas du sort des personnages Ă la fin »), il cacherait sa vacuitĂ© derriĂšre des effets de manche vus mille fois depuis trente ans.
Ovni rockânâroll et irrĂ©vĂ©rencieux Ă sa sortie, Ă force dâunanimitĂ©, Pulp Fiction sera-t-il un jour Ă ranger aux cĂŽtĂ©s de ces chefs-dâĆuvre poussiĂ©reux que plus personne ne regarde ?
O comme Overdose
Lorsque que, quelques annĂ©es avant Pulp Fiction, Quentin Tarantino a prĂ©sentĂ© le scĂ©nario de Reservoir Dogs Ă Harvey Keitel, lâacteur, surpris par son degrĂ© dâauthenticitĂ© et de dĂ©tails, lui demande « sâil a grandi entourĂ© de racailles et de truands ?? ». Candide, QT lui rĂ©torqua quâil a « juste matĂ© un paquet de films ».
EncyclopĂ©die du cinĂ©ma, Tarantino vit dans la fiction. Ses films rĂ©fĂ©rencent dâautres films, pas le rĂ©el.
Exemple avec lâune des scĂšnes phare de Pulp Fiction, celle oĂč Vincent plante une aiguille en plein dans le sternum de Mia pour la faire revenir dâentre les morts, qui nâest que vaguement crĂ©dible.
DĂ©jĂ , parce que sniffer de lâhĂ©roĂŻne est paradoxalement « moins dangereux » que de sniffer de la cocaĂŻne â la poudre se dilue dans le systĂšme digestif, ce qui ralentit fortement son absorption par lâorganisme, diminuant les risques dâoverdose.
Ensuite, parce que lâadrĂ©naline nâest pas la substance adĂ©quate pour renverser les effets d'une surdose d'opioĂŻdes â au cas oĂč, prĂ©fĂ©rez lui la naloxone.
Enfin, parce que toute lâidĂ©e de la sĂ©quence nâest pas venue Ă Tarantino en feuilletant un prĂ©cis de mĂ©decine, mais en discutant avec lâĂ©quipe des Aventures du baron de MĂŒnchhausen (le film de Terry Gilliam dans lequel Uma Thurman se montre nue en VĂ©nus de Botticelli) : « Ils mâavaient racontĂ© lâhistoire dâun tigre sur un tournage en Espagne Ă qui ils avaient donnĂ© trop de sĂ©datifs pour quâil reste calme. Ils avaient dĂ» lui injecter de lâadrĂ©naline pour quâil se rĂ©veille. »
P comme Palme dâOr
Lorsque le 23 mai 1994, Clint Eastwood, prĂ©sident du jury de la 47e Ă©dition du festival de Cannes, annonce la victoire de Pulp Fiction, un vent de surprise sâempare lâassistance : Quentin Tarantino, 32 ans, vient de faire la nique aux pointures internationales Krzysztof Kieslowski (Rouge), Nanni Moretti (Journal intime), Nikita Mikhalkov (Soleil trompeur), Zhang Yimou (Vivre !) et Atom Egoyan (Exotica) !
Si pour Eastwood la dĂ©cision serait allĂ©e de soi (« C'Ă©tait un film excitant et rafraĂźchissant. Quand les jurĂ©s se sont retrouvĂ©s pour dĂ©cider, tout le monde Ă©tait unanime pour dire que c'Ă©tait le meilleur film. »), Catherine Deneuve, vice-prĂ©sidente du jury, tempĂ©rera cette belle version des annĂ©es plus tard (« Clint Eastwood Ă©tait trĂšs protĂ©gĂ© par son staff de la Warner, donc souvent coupĂ© du reste du jury. On ne se voyait pas assez, et nous avons sans doute dĂ©libĂ©rĂ© trop vite. [âŠ] Que voulez-vous rĂ©pondre Ă des Anglo-Saxons que Journal intime ennuie profondĂ©ment ? »).
Plus diplomate, dans ses mĂ©moires, le prĂ©sident du festival Gille Jacob regrettera Ă demi-mots que le grand favori Kieslowski soit reparti les mains vides : « Entre la Russie impĂ©riale aux parfums nostalgiques et lâart du feuilleton populaire Ă la violence speedĂ©e, Clint avait pariĂ© sur lâavenir et pesĂ© de tout son poids en faveur du feuilleton. »
Q comme « Quây a-t-il dans cette foutue mallette ? »
Objet de toutes les convoitises, le contenu de lâattachĂ©-case de Marsellus Wallace demeure un mystĂšre.
Plusieurs thĂ©ories ont donc vu le jour : il sâagirait de lâĂąme malĂ©fique de son propriĂ©taire qui aurait fuitĂ© (dâoĂč son pansement derriĂšre la tĂȘte, dâoĂč le 666 comme code dâouverture), des diamants de Reservoir Dogs (aperçu en serveur grimĂ© en Buddy Holly au Jack Rabbit Slim, M. Pink/Steve Buscemi a-t-il depuis refait sa vie incognito ?) ou du costume dorĂ© d'Elvis Presley portĂ© par Val Kilmer dans True Romance.
Ou alors, elle contient tout bĂȘtement deux piles et une ampoule.
R comme RĂ©demption
Pour Samuel L. Jackson, ce serait la morale de Pulp Fiction.
« Les gens qui mĂ©ritent dâĂȘtre sauvĂ©s le sont. Pumkin et Honey Bunny, sont Ă©pargnĂ©s. Ils ont une seconde chance. Uma passe tout prĂšs de la mort. Elle ne meurt pas. Butch aussi a une seconde chance. MĂȘme Marsellus Wallace y a droit. »
Si lâanalyse est corroborĂ©e par lâarc de son personnage, ainsi que par Tarantino en personne (« Câest explicite tout au long du film »), elle ne saute cependant pas franchement aux yeux.
Ce serait mĂȘme plutĂŽt lâinverse Ă en lire La Philosophie du film noir de Mark T. Conard, pour qui, Pulp Fiction se veut une parabole sur le nihilisme de la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine.
« Le vide existentiel qui habite les personnages procĂšde de lâabsence de structures autres que celles qui Ă©tablissent un rapport basĂ© sur la force. Incapables de produire un jugement autre que celui dictĂ©e par cette valeur, cette derniĂšre est le seul critĂšre qui guide leurs vies. »
S comme SĂ©rie B
DĂ©flagration sans nom Ă sa sortie, Ă la maniĂšre dâun Star Wars ou dâun Matrix, Pulp Fiction a initiĂ© une rĂ©volution comme on en voit une tous les dix ans en donnant ses lettres de noblesse Ă la culture bis.
Méprisée depuis toujours, cette derniÚre trouve alors en Tarantino son héraut... pour le meilleur et pour le pire.
Confondu un peu trop rapidement avec du gĂ©nie (le critique Jean-Michel Frodon dĂ©plorait Ă lâĂ©poque « quâune dĂ©sinvolture quelque peu arrogante, faite d'une accumulation de bons mots, de vedettes et de scĂšnes-choc, passe pour le fin du fin de la mise en scĂšne »), son talent pour le recyclage est en effet de celui qui horizontalise tout. De celui qui met sur un pied dâĂ©galitĂ© lâessentiel et lâaccessoire. De celui qui permet aux cinĂ©phages de se croire cinĂ©philes. De celui qui transforme toujours un peu plus le septiĂšme art en produit de consommation courante.
Au-delà de ses qualités intrinsÚques, Pulp Fiction marque le point de départ de cette pop culturisation à grande échelle de la culture.
Marvel, Netflix et les youtoubeurs cinoche lui doivent beaucoup.
T comme Tarantinesque
Victime de son succĂšs, le back-to-back Reservoir Dogs/Pulp Fiction a trĂšs vite engendrĂ© une vague de copiĂ©s/collĂ©s telle quâest nĂ© lâadjectif « tarantinesque » (« tarantinoesque » en VO).
Pas gĂȘnĂ© pour un sous que « pendant cinq ans, tous les films de gangsters mĂ©langent ironie, discussions sur les sĂ©ries tĂ©lĂ© et musique en toile de fond », Quentin Tanrantino considĂšre au contraire que tous ses imitateurs « rendent par comparaison ses films meilleurs ».
Ă sa dĂ©charge, Ă quelques exceptions prĂšs (Arnaques, Crimes et Botanique de Guy Ritchie, DerniĂšres Heures Ă Denver avec Andy Garcia, Get Shorty avec John Travolta, Freeway avec Reese Whiterspoon...), tous sont tombĂ©s dans lâoubli.
« Tarantinesque » est en revanche rentrĂ© dans le trĂšs prestigieux dictionnaire dâOxford en 2018. Il caractĂ©rise « des films qui ressemblent aux films de Quentin Tarantino », « des films oĂč la violence est stylisĂ©e, oĂč le ton est satirique, oĂč les histoires sont non linĂ©aires, oĂč les rĂ©fĂ©rences cinĂ©matographiques pullulent et oĂč les dialogues sont aiguisĂ©s ».
U comme Univers parallĂšles
Et si Pulp Fiction était un multivers à lui tout seul ?
LĂ oĂč le spectateur lambda est en droit de sâĂ©tonner que chaque trame repose sur des Ă©vĂšnements qui nâont quâune chance infime de se produire (les coups de feu qui nâatteignent pas Jules et Vincent, Butch qui oublie sa montre, Mia qui se trompe de sachet, Marsellus qui se fait dĂ©florer dans une caveâŠ), les plus avertis ont remarquĂ©Â quâavant chacun desdits Ă©vĂšnements, lâaction qui le prĂ©cĂšde est lĂ©gĂšrement altĂ©rĂ©e (la phrase prononcĂ©e par Yolanda au dĂ©but et la fin du film nïżœïżœïżœest pas identique, le nombre de balles restant dans le barillet de Jules varie...).
De lĂ Ă penser que chaque chapitre prend place dans une rĂ©alitĂ© alternative et que Pulp Fiction se veut une rĂ©flexion sur les mĂ©andres du destin, il nây a quâun pas.
V comme Vincent Vega
Le compÚre de Jules est-il le tueur à gage le plus incompétent de Los Angeles ?
Clairement pas le canard le plus futĂ© de la mare, camĂ© Ă lâhĂ©roĂŻne, il foire dans les grandes largeurs toutes les tĂąches qui lui sont confiĂ©es.
Il oublie dâinspecter la piĂšce juste derriĂšre lui dans lâappartement tandis quâun type armĂ© jusquâaux dents sây planque (sans « intervention divine » Jules et lui ne seraient plus). Il tire accidentellement une balle en plein dans la tronche de ce pauvre Marvin (le b.a.-ba du maniement dâarme Ă feu veut que lâon ne pointe jamais quelquâun, et encore moins avec le doigt sur la dĂ©tente). Il cherche inutilement des noises Ă Winston Wolfe pourtant venu le dĂ©pĂȘtrer en urgence.
Ăa, plus le temps fou quâil passe aux toilettes, source de drames en cascade (Ringo et Yolanda qui braquent le restaurant, Mia qui fait une overdose, Bruce Willis qui se saisit du Mac-10 laissĂ© sans surveillance).
W comme Winston Wolfe
Deux ex machina, il surgit de nulle part (et en smoking) lors de la Bonnie Situation, pique la vedette Ă tout le reste du casting dix minutes durant, avant de repartir aussi sec on ne sait oĂč (et avec une fille Ă son bras).
Qui est-il ? DâoĂč vient-il ? Comment a-t-il appris Ă nettoyer des banquettes de voiture tĂąchĂ©es dâĂ©clats de cervelle ? Les rĂ©ponses ce sera pour une autre fois, tout juste aura-t-on le loisir dâapprĂ©cier que personne au monde nâa lâair plus calme et plus dĂ©terminĂ© que lui tasse de cafĂ© en main.
En mĂȘme temps, quâattendre dâautre dâun type qui « pense vite », « parle vite » et qui se fait surnommer sans une once dâironie « Le Loup » ?
X comme Miramax
Pulp Fiction a coutĂ© 8,5 millions de dollars, a Ă©tĂ© tournĂ© « comme sâil coutait 25 millions de dollars » dixit Tarantino, et a rapportĂ© 214 millions de dollars rien quâen salle.
« Film indĂ©pendant le plus rentable de lâhistoire », il a relancĂ© la carriĂšre de John Travolta, donnĂ© un second souffle Ă celle de Bruce Willis, et propulsĂ© Samuel L. Jackson et Uma Thurman au rang de stars.
Son succĂšs a aussi et surtout ouvert la voie aux frĂšres Harvey et Bob Weinstein (oui, le Harvey Weisntein prĂ©dateur et violeur aujourdâhui en prison) pour Ă©crire lâune des plus belles pages de lâhistoire Hollywood.
FondĂ© en 1979 dans le but de financer les films que les grands studios refusent de financer, Miramax venait en effet de passer Ă deux doigts de la banqueroute. RachetĂ© par Disney un an plus tĂŽt, Pulp Fiction lâa affranchi de la tutelle de la firme aux grandes oreilles.
Cette libertĂ© artistique a ainsi permis aux deux frĂšres de rĂ©gner sur les annĂ©es 90 avec des films plĂ©biscitĂ©s tant par le public que par la critique (Clercks, Le Patient anglais, Will Hunting, Scream, Shakespeare in Love, Fahrenheit 9/11âŠ).
Vantard, Tarantino a longtemps claironnĂ© : « Câest moi qui ai bĂąti Miramax, je suis leur Mickey Mouse. »
Y comme You Can Never Tell
La chanson de Chuck Berry sur laquelle se trémoussent Mia et Vincent.
Gros hit en 1964, elle conte sur un air de piano lâhistoire de deux adolescents qui se marient, deviennent des « monsieur et madame » (en français dans le texte), et pour qui la vie se dĂ©roule de la façon la plus douce qui soit (ils achĂštent un petit meublĂ©, conduisent une dĂ©capotable rouge et collectionnent les disques de rock).
DĂ©tail beaucoup moins feel good : Chuck Berry a Ă©crit et composĂ© You Can Never Tell alors quâil purgeait une peine de 20 mois de prison pour corruption de mineure â il avait tentĂ© de ramener de Mexico une fille de 14 ans dans sa voiture pour la faire travailler dans son club de Saint-Louis.
RapportĂ© au thĂšme, difficile de sĂ©parer lâĆuvre de lâartiste.
Z comme Zed
Dans Pulp Fiction, dire de la police qu'elle se fait discrĂšte est un euphĂ©misme : Vincent et Jules vident tranquillement leurs chargeurs dans une rĂ©sidence sans que personne ne s'en Ă©meuve, Marvin se fait exploser la cervelle en plein jour Ă l'arriĂšre dâune voiture, il est possible de prendre le temps de disserter sur la Bible en plein braquage, etc.
Seule exception, Zed, le flic sodomite qui initie Marsellus aux plaisirs du coffre sans trop se soucier de son consentement.
Du genre rancunier, une fois ce dernier remis de ses Ă©motions, il balance LA rĂ©plique que tout le monde a appris par cĆur au moins une fois dans sa vie.
« Maintenant quoi ? Je mâen vais te le dire moi quoi ! Jâappelle deux experts complĂštement dĂ©foncĂ©s au crack qui vont travailler nos deux copains. Avec une paire de pinces, un chalumeau et un fer Ă souder. Est-ce que tu mâas entendu ! EspĂšce de porc ! Je suis trĂšs loin dâen avoir fini avec toi ! Je vais te la jouer Ă la flamme bien moyenĂągeuse ! »
Septembre 2024
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Via Lulu Bernardâs Instagram Story- June 8th, 2021
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When YouTuber Richard C. Meyer launched his crowdfunding effort for his new comic, âJawbreakers: Lost Souls,â he had no idea it would make more than $250,000 and sell more than 6,300 copies. These numbers place his independent book at the very top of the graphic novel market, something only the biggest Marvel or DC branded books have achieved.
Meyer hired industry veterans Jon Malin and Brett R. Smith, both former Marvel Comics professionals, to draw and color the project, but even with top-tier artistic talent, Jawbreakers sold at these levels more, perhaps because fans wanted to send a message to the comics industry: Itâs time to stop force-feeding extreme left-wing politics to customers.
Even with its tremendous success, Jawbreakersâ distributor Antarctic Press said they wonât distribute the series in an ominous post on their Facebook page Friday: âIt is the decision of Antarctic Press not to release the comic series Jawbreakers.â
Their backtracking had big implications for Meyer and his team, as the book would no longer be distributed to comic book stores. But there was little they could do about it. Antarctic Press was hit by a storm of industry professionals colluding to try to force conservative-authored competition out of the business, which was followed by several retailers threatening to drop all Antarctic Press books from their shelves if the publisher produced Meyerâs book.
#comics#YouTubers#competition#conservatives#Richard C. Meyer#Jawbreakers: Lost Souls#Jon Del Arroz#Antarctic Press#Jon Malin#Brett R. Smith
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 Soulmates 2020
Episodic Anthology Series
*Worldwide Rights*
Network | AMC
Episode Count
Season 1 | 6x60 (2020)
Season 2 | 6x60 (2021 TBC)
Creators & Executive Producers | EmmyÂź-Award winning Will Bridges (Black Mirror, Stranger Things), Brett Goldstein (Superbob, Adult Life Skills)
Cast | Sarah Snook (Succession, The Dressmaker, Steve Jobs), David Costabile (Breaking Bad, Billions), Sonya Cassidy (Lodge 49, Humans, The Woman in White), Charlie Heaton (Stranger Things), Malin Akerman (Billions, Dollface, Rampage), Kingsley Ben-Adir (OA), Betsy Brandt (Breaking Bad, Life in Pieces), JJ Feild (Turn) and more
Set fifteen years into the future, when science has made a discovery that changes the lives of everyone on the planet â a test that unequivocally tells you who your soulmate is. Each episode features a different cast and explores an entirely new story around discovering (or opting not to discover) the results of this new test and the impact of those results on a myriad of relationships.
The series stars Sarah Snook (Succession), Kingsley Ben-Adir (The OA, High Fidelity), David Costabile (Billions), Sonya Cassidy (Lodge 49, Humans), Charlie Heaton (Stranger Things), Malin Akerman (Billions, Dollface), Bill SkarsgÄrd (Clark, Castle Rock), Betsy Brandt (Breaking Bad, Life in Pieces), JJ Feild (Turn), Darren Boyd (Killing Eve), Dolly Wells (Can You Ever Forgive Me?), Karima McAdams (Deep State), Laia Costa (Victoria), Shamier Anderson (Goliath), Georgina Campbell (Black Mirror), Henry Goodman (The New Pope), Sofia Oxenham (Poldark), Nathan Stewart-Jarrett (Candyman), Sandra Teles (Black Mirror: Bandersnatch), Letty Thomas (Emma) and Adam El Hagar (Tyrant), among others.
Source: AMC Studios
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âSoulmatesâ: Charlie Heaton, Malin Akerman, Betsy Brandt & JJ Feild To Star In AMC Anthology Series
Strangers Thingsâ Charlie Heaton, Billionsâ Malin Akerman, Breaking Badâs Betsy Brandt and Turnâs JJ Feild are to star in AMCâs anthology series Soulmates. (...)
The series, which explores the nature of romantic love and the intersection of science, written by Will Bridges, who has written for Stranger Things and Black Mirror and Brett Goldstein (Superbob). It is produced by Banijayâs Fearless Minds and the series, which is set to air later this year, is based on Bridges and Goldsteinâs short film For Life.
Co-created by Bridges and Goldstein, each episode will feature an entirely new story and different cast, a first-time format for AMC. The series takes place 15 years from now, when science makes a discovery that changes the lives of everyone on the planet â a way to find your soulmate. The series uses the sci-fi conceit to tell six provocative stories about the cost of finding true love, all different in tone and featuring a spectrum of people and relationships. Bridges and Goldstein executive produce with Jolyon Symonds via Fearless Minds. (...)
In another episode, Brandt will play Caitlin, a push-over who, after discovering her soulmate, starts to finally stand up for herself. Joining Brandt are [JJ]Â Feild as Nathan, who has a dark side and decides to share it when he meets his match Caitlin; and Tom Goodman-Hill (Cheat), as Doug, Caitlinâs dependable and dependably unromantic boyfriend. (...)
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21.12.24
#Marco-Marathon | MCU
TV series Name: Loki | Season 1 (2021); Production studios: Marvel Studios; Directors: Kate Herron, Justin Benson, Aaron Moorhead, Dan DeLeeuw, Kasra Farahani; Screenwriters: Michael Waldron, Brett Maline, Tom Kauffman, Kasra Farahani, Eric Martin, Amber Dupre, Elissa Karasik, Jason O'Leary, Bisha K. Ali, Katharyn Blair; Starring: Tom Hiddleston, Owen Wilson, Jonathan Majors, Sophia Di Martino, Gugu Mbatha-Raw; Genres: Fantasy, Science-fiction, Action, Adventure; Running Time: One series â 50 minutes | All series â 5 hours;
Loki Season 1 (2021) is Marvel's fresh and original take on the series genre. Tom Hiddleston makes a brilliant return as Loki, exploring new facets of his character. The plot revolves around the TVA (Time Variation Control), which regulates the flow of time, plunging Loki into the chaos of alternate realities.
The series is distinguished by unique aesthetics, deep dialogues and an unpredictable plot. Owen Wilson as Mobius adds humor and charm, and Sophia Di Martino as Sylvie expands the concept of Loki.
Five Stars â exciting, but sometimes overloaded with exposition. A great start to the multiverse.
My rating:
ââââ
#marco marathon#mcu#tv series#loki#loki series#season 1#marvel studios#kate herron#justin benson#aaron moorhead#dan deleeuw#michael waldron#brett maline#tom kauffman#kasra farahani#eric martin#amber dupre#elissa karasik#katharyn blair#tom hiddleston#owen wilson#jonathan majors#sophia di martino#gugu mbatha raw#action#adventure#fantasy#science fiction#5+ hours#ââââ
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Lift your glasses, we've got a new season of Dirty Laundry premiering on Dropout on September 12th! With host Lily Du, bartender Grant O'Brien, and a few secret-sharing friends: Vanessa Guerrero, Persephone Valentine, Desmond Chiam, Sam Riegel, Liam O'Brien, Anjali Bhimani, Matthew Mercer, Kassem G, Whitney Moore, Mica Burton, Johnny Stanton, Jess Ross, Hector Navarro, Ally Beardsley, Erika Ishii, Anthony Burch, Beth May, Will Campos, Fiona Nova, Shakira Ja'nai Paye, Brett Maline, Jacquis Neal, Alice Stanley, Kimia Behpoornia, Lisa Gilroy, Eli Gonzalez, Claudio Saavedra, Anna Salinas, Heather Higginbotham, Dylan Adler, Michael Henry, Zac Oyama, Kendahl Landreth, Sarah Schauer, Gina Darling, Paul F. Tompkins, Patrick McDonald, Aabria Iyengar, Katie Marovitch, Oscar Montoya, David Kerns, Ebony Elaine Hardin, Chloe Badner, Kyle Rohrbach, Alaska Thunderfuck, Monét X Change, Jujubee, and Katya!
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Via Britney Coleman, Erich Bergen, Jwan Yosef, Matt Beckley, Jodi Benson, Cole Ramstad, Molly Texeira-Torres & Brett Malineâs Instagram Story (September 17-18th, 2018)
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Bad Sisters
Bad Sisters (originally titled Emerald) is an Irish dark comedy thriller television series developed by Sharon Horgan, Dave Finkel, and Brett Baer. Set in Dublin, it is based on the Flemish series Clan, which was created by Malin-Sarah Gozin. The series was filmed in Ireland. A delicious blend of both dark comedy and thriller, Bad Sisters follows the lives of the Garvey sisters, who are boundâŠ
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Darren via Britney Coleman, Erich Bergen, Jwan Yosef, Matt Beckley, Jodi Benson, Cole Ramstad, Molly Texeira-Torres & Brett Malineâs Instagram Story
September 18, 2018
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Thanks @thespiritualmultinerd for the tag! ^^
rules: weâre snooping on your playlist. set your entire library on shuffle and report the first 10 songs that pop up, then choose 10 victims.
âThatâs Whatâs the Matter With Meâ - Gene Malin
âMy Girlâs Pussyâ - Harry Roy & His Orchestra (omg these first 2. XD)
"Songbirdâ - Fleetwood Mac
"Wild Eyes - Mariee Sioux
"Forget Myselfâ - Imani Coppola
"Sweetest Revengeâ - Kim Fox
"Favorite Colorâ - Joni Mitchell
"Itâs Beyond Meâ - Vetiver
"Jokermanâ - Bob Dylan
"Make A Changeâ - Buckwheat Zydeco
who are u dating: anyone who uses the words âIâm no spring chickenâ automatically gets dated to being born before 1960 in my mind
full name: .... tremendousdetectivetheorist
nickname: I donât really have one, but âtdtâ works as an abbreviation
battery percentage: 100%
do you miss ur last relationship: ...why u ask this ;_;
ex you would take back: Nope!
crushâs name: Celebrity crushes totally count! Umm, and character crushes. My last real-life crush is a woman I havenât seen in 2 years and I donât know where she is these days, and also a guy who inadvertently hurt me but lives halfway across the country now. Better to name Hugh Laurie as Bertie Wooster as my crush! Heâs fuzzy and safe. :D Oh and Bunny Manders alsdjfkskf
iphone or android: (ah, the 2 genders XD) Android.
last person i texted: Toni thespiritualmultinerd :D
last song i heard: the theme music from âJeeves and Woosterâ
guy best friend: Name is arbitrary, but I think of him more as a neighbor. Heâs always willing to listen and help.
girl best friend: Sheâs a writer & we used to do journaling stuff together. She appreciates my mind and my goofy jokes and lives 150 miles away, darnit.
biggest fear: idk, dying alone in my apartment probably
favorite color: greens
favorite movie: Velvet Goldmine
favorite food: avocados...so creamy..mmm.
favorite anime: Princess Mononoke
favorite animal: Cats...they were my first fandom! When I was a kid I wrote cat RPF. ^_^ Now thereâs a tuxedo cat in my neighborhood who follows me around and sometimes demands entry to my place. I call him Jeeves.
height: Iâm 5 inches shorter than Jeremy Brett was. That tall man!
birthday: the same as Django Reinhardt and Humphrey Bogart
dream job: Book repair.
what mood iâm in now: Itâs Fatherâs Day in the US and I feel turbulent about it for personal reasons but also because of how the holiday is treated on social media when compared to Motherâs Day, and I feel a lot of not very good things.
âTagging @jeremyholmes @gb-crumbs @the-moon-loves-the-sea @oscartame @holmesoverture @nibblesoffleshâ @astronbookfilms @absolute-twaddleâ @alo-lemeâ @srprincessâ and whoever wants to :)
#tag game#thanks these are fun#the playlist was interesting. like they came in pairs of songs from similar genres#it bugs me that i can't tag some ppl ugh.#about me
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Rampage or Rock, Ape, Lizard...and a Really Big Wolf
Well, Rampage was the most fun Iâve had at the cinema in a long time. This could be thanks, in part, to having absolutely zero expectations, but I have to give credit where creditâs due, Rampage was just a really good laugh. It was unashamedly a stupid film, but didnât - for the most part - fall prey to the many sexist tropes that unfortunately seem to come with B-movies.
*Rampage Spoilers Follow*
Although Rampage is basically about big animals smashing stuff, with a sub-plot of Davis Okoye (Dwayne Johnson) and a massive gorilla being bros, there was a female lead. Dr. Kate Caldwell (Naomie Harris) features as a capable scientist and relentless investigator, used as a scapegoat in a vast corporate conspiracy, who is determined to uncover the truth, right the wrongs that her research has been used for and clear her name. It is always wonderful to see a talented black actress take the lead in anything, especially in the genre of monster movies, which is usually dominated by swooning blonds. In alarming and spectacular news, at no point did her shirt become tactically torn - despite Kate surviving a helicopter crash - and she doesnât snog the male lead at the end! Woohoo! Kate is introduced in a way that I feel is usually reserved for male characters; she is someone whoâs fallen on hard times and is struggling to get her life back together. So, when we meet her, she is woken up late by a phone call, stumbles out of bed, throws some clothes over the underwear she was sleeping in and drinks something out of a cup that was just lying around. Whilst this is obviously not a positive portrayal of a woman, it could be a realistic one, and itâs always interesting to see female characters being given the opportunity to display stereotypically male behaviours. People arenât straightforward and we donât all react the same way to problems. At least it makes a difference from women being shown watching sad romance movies and eating ice cream out of the tub as their coping mechanism. Also, Kate is given plenty of time to showcase her many talents and positive attributes as the film progresses.
One of her great traits is that she continually calls Davis out on his shit. Firstly, when he and government agent Harvey Russell (Jeffrey Dean Morgan) square up for a round of macho intimidation, she interjects, âLetâs all take a breathâŠOr we can all get in each otherâs faces and see whoâs the toughest.â In addition, when Davis describes his ludicrous plan to fly a helicopter down a collapsing building as, âWe just need to get enough lift to stay on top of the building as it falls, you know, just like riding an avalanche,â Kate replies with the only sane response, which is, âNo, I donât know!â Thereâs no implicit, doe-eyed trust in Davisâ machismo methods and madcap schemes, all of that has to be earned.
As well as an abundance of common sense, Kate also displays a number of practical skills, such as using her brain - not just brute strength - to smash a window without hurting anyone and pulling off some impressive hacking, even if it is very Hollywood silly. Therefore, Kate acts as a good counterpoint to Davisâ brawn and emotional behaviour as far as animals are concerned; she is an intelligent and rational scientist, as well as an exceedingly sensible and pragmatic human being.
Whilst Kate has to share the limelight with Davis as the hero, the antagonist of Rampage was undoubtedly a woman. Claire Wyden (Malin Ă
kerman) was a superb B-movie villain and mastermind. Whilst culpability was technically divided with her brother Brett (Jake Lacy), he was portrayed as an almost Shakespearian fool; comically sweating and stress eating pop tarts - another example of supposedly traditional coping mechanisms being gender swapped. Claire was two-dimensionally evil - the first thing we hear her say is, âEither you come home with my research, or you donât come home at all,â to an astronaut on an exploding space station. Usually, this would be a bone of contention for me, but this is a B-movie, baddies arenât supposed to be complex. I think itâs enough of a victory that she is the vastly more competent sibling by a million miles, the Brain to her brotherâs Pinky if you will. Claire remains cool, collected and in control while Brett falls apart. Naturally, she doesnât survive this - Rampage is a monster movie after all, of course she is gobbled up by a giant gorilla, what else did you expect? The factor to consider when weighing up sexism is if itâs something that only affects one gender, and in this case, the answer is no. Brett is also subjected to a gruesome comedy death; his is in fact much more visceral, he is squashed flat in a bloody mess by falling debris. So, in the eyes of Rampage at least, characters seem to be judged by their deeds, not their gender.
Two minor named female characters remain; the first is the aforementioned astronaut, Dr. Kerry Atkins (Marley Shelton). Whilst we only briefly see her before her escape pod explodes in the vacuum of space, she shows great courage and willingness to endanger herself for a greater cause. For someone whoâs just a device to get some canisters to land on a bunch of animals, she is shown to be very strong in her short time on screen, itâs a shame she was killed for such an arbitrary plot point.
The second background female character is Amy (Breanne Hill), a colleague or possibly student of Davis. Amy is a bit more of a dilemma, as she is portrayed as much more capable and calm in the face of danger than her male counterpart, Connor (Jack Quaid). However, she does flirt in a really gross way with Davis, pretty much throwing herself at him and saying that she wants to learn about âsubmission techniques.â On the other hand, Connor is also portrayed as a bit of a reprehensible idiot, making up adventure stories to impress Amy and coming out with some fairly offensive white saviour bullshit. It could be that both of these characters simply serve to make Davis look like an all-round wonderfully good person, but a woman offering herself up to him sexually is always going to come off as creepy and seems unnecessary.
Overall, most of the women in this dumb movie are surprisingly confident and capable. They may play up to stereotypes here and there, but theyâre character based ones - such as pragmatic scientist and megalomaniacal villain - rather than ones involving gender. Mostly, it was just really fun to have a guilt free laugh at a silly B-movie without having to bludgeon the bit of my brain that thinks about the representation of women into silence.
And now for some asides:
When Dwayne Johnson choked that guy out he says, âThatâs a big arm, donât fight it, sleepy time.â I really hope he talks about his body like that in real life.
Also he has like five had signals that communicate the whole of the English language? Amazing.
I really related to that guy saying, âIâve started using vegan deodorant, I smell like guacamole.â I just had to put some vegan shampoo in the bin because it made me retch, please make things that smell nice and arenât evil!
#rampage#monster movie#b movie#film review#movie review#dwayne johnson#naomie harris#jeffrey dean morgan#malin Ă
kerman#jake lacy#marley shelton#breanne hill#jack quaid#sci-fi#scifi#science fiction#feminism#cw: language
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