Tumgik
#avis de tempête
plume-libre · 1 year
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🌪️
Tu la ressens au fond de toi, elle commence par gronder doucement. Le cœur et la gorge sont pris de crampes, l'estomac se crispe.
Tu vois le prévisible se mettre en place sans pouvoir y faire quelque chose, et elle en profite pour prendre de l'ampleur.
Tu devras y faire face, tu vas même sûrement tomber plusieurs fois. L'angoisse est bien installée, le corps tremblant, tu es debout.
Les conséquences seront irréversibles. Mais tu n'as pas le choix, elle arrive, elle est là.
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luma-az · 1 year
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Tempête
Défi d’écriture 30 jours pour écrire, 23 août 
Thème : anamorphose/avis de tempête
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J’ai commencé à recevoir un signal étrange sur mes lunettes connectées. Un message qui, clairement, ne m’est pas adressé. Ça m’inquiète un peu.
Bon, j’ai quand même continué ma journée comme d’habitude, une fois passé l’endroit du message étrange. Je suis bien guidé de toute façon : grâce à mes lunettes apparaissent devant mes yeux en permanence une mini-carte pour m’orienter, mon agenda, l’heure, mes derniers messages, les conseils de mon IA assistant personnel. Je suis aussi connecté auditivement, j’entend toujours une musique de fond parfaitement sélectionnée, et bien sur des alertes peuvent retentir si besoin. J’ai fait un signalement à propos du message de tout à l’heure et je n’y ai plus pensé. Mes lunettes fonctionnent parfaitement, en harmonie avec tous mes autres équipements connectés.
C’est sur le trajet du retour que ça a recommencé. Au même endroit, il me semble. D’immenses lettres déformées flottent dans les airs, formant un message virtuel qui est sans doute parfaitement clair… pour la personne qui regarde depuis le bon endroit. Pour moi, c’est illisible. Il n’y a aucune raison pour que je les voie aussi.
Je demande à mon IA (il s’appelle Ian, je n’ai pas pris la peine de changer son nom générique) de re-signaler le problème. Il s’exécute, bien sûr, mais il me signale quand même que lui ne voit rien dans le réseau virtuel qui correspond à ma description. Ça commence à me faire peur. Un virus ?
Pris d’une impulsion, j’enlève mes lunettes. La lumière me brûle presque la pupille, j’avais oublié qu’elles faisaient aussi office de filtre solaire. Mais je distingue toujours les lettres impossibles, flottant dans les airs. Comment ? Quoi ? Et pourquoi ?
Je demande à Ian s’il est au courant d’une installation artistique par ici. D’un hacking. D’une gigantesque blague. Enfin, je ne suis pas fou, ce message est bien réel. Il doit bien avoir un but, un destinataire ?
Je ne remets pas les lunettes pour écouter la réponse de Ian. Je veux aller voir par moi-même. Et je suis guidé, en quelques sortes. Je vais là où la perspective me permettra de donner du sens au message en anamorphose, de déchiffrer le message.
Je m’attends à y trouver n’importe quoi, et surtout n’importe qui. Il n’y aucune chance que ce message me soit destiné, quelqu’un d’autre doit donc déjà être arrivé au point idéal et être en train de le lire. Mais non, personne. Et lorsque je me retourne, c’est pour y lire en lettres colossales :
« AVIS DE TEMPETE. RENTREZ TOUS CHEZ VOUS »
Tout autour de moi, les gens continuent leur vie, bien guidés dans leur journée par leurs précieux assistants. Personne ne s’est arrêté pour lire le message. Et puis, depuis quand les tempêtes sont des vraies menaces ? Aujourd’hui, elles sont tout à fait anecdotiques…
Un frisson me parcourt. Je range mes lunettes dans ma sacoche, et je rentre chez moi m’enfermer à double tour.
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witchy-d · 1 year
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N°23 - 30 jours pour écrire
Voilà que ça brûle à l'intérieur
Ça tire
L'avis de tempête est donné
Il va falloir lutter maintenant
Pour ne pas tout envoyer valser
Ne pas rester enfermé
Ne pas succomber
Ne pas se déverser
Et retrouver la paix.
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lalignedujour · 1 year
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Enfin, on en est à un stade où Jed google combien ça fait mal de se suicider de telle ou telle façon.
Il pense bien-sûr aux gens qu'il aime. Il imagine comment ces personnes prendront la nouvelle. Il pense aussi aux gens qui devront débarasser son corps. Il se veut le moins encombrant possible. Il a des flashs de son enfance. Il pense aux rêves qui n'arriveront pas, maintenant que c'est pour lui la fin du film.
Mais ce qui lui importe vraiment, c'est de souffrir le moins possible, et de se réussir. C'est tout ce qui compte. Tout le reste n'est que pensée parasite.
Tout ça paraît très réel. C'est réel. Il va vraiment commander une corde. Il compare les délais de livraison plutôt que les prix, car quelques journées de plus, c'est relou.
Mais au cœur de la nuit, orage, coupure de courant, pas de wifi, et Jed a déjà résilié son forfait téléphonique depuis lundi.
Il clique frénétiquement sur l'icône wifi, puis appuie frénétiquement sur le bouton marche/arrêt de la box. Il ferme son ordinateur d'un geste. Il s'assied par terre, contre le mur. Il ferme les yeux. Il soupire longuement en posant son crâne sur ses genoux.
Il ouvre les yeux : il a la réponse. Il prend son téléphone, prépare un SMS. Il range un peu, débranche les appareils électriques, met les clés bien en évidence sur la table basse, et il va se coucher. L'orage s'est calmé. Il dormira bien.
(fin.) Le chapitre 0, chronologiquement la suite de celui-ci, est ici.
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Avis de tempête (jour 23)
On dit toujours que ce qui doit arriver arrivera. J'ignorais pourtant ce message, songeant qu'il s'adressait aux autres et non à moi. J'ai vécu en ne pensant pas aux conséquences. Ou moins pas souvent. C'est la raison pour laquelle ce soir, je suis responsable de l'apocalypse. Je pensais pouvoir tout gérer. Que si je faisais le bien avec mon pouvoir, tout rentrerait dans l'ordre. Je peux revenir en arrière, remonter dans le temps. J'ai sauvé la vie de ma meilleure amie, cette fille dans les toilettes de mon école. J'ai bêtement pensé que tout était de la faute de certaines personnes, sans comprendre que ce qui m'attendait - ce qui nous attendait - était beaucoup plus grand que nous et nos misérables vies. Je l'ai payé le prix fort, ce soir, à Arcadia Bay. Avis de tempête sur la population. Elle arrive et l'orage est déjà là. La destruction s'abat sur mon coeur comme elle s'abat sur la ville. Ma ville. Je savais qu'elle arrivait, pourtant je ne l'ai pas vue venir. La fin du monde. De notre monde. La pire décision de toute ma vie. J'ai vécu l'enfer, j'ai traversé la tempête, et j'ai du faire un choix. Le pire qui soit. Ça fait plusieurs mois, et parfois encore, je repense à cette soirée-là. Celle qui a tout changé. Il n'y avait plus de retour en arrière possible pour moi. Pour nous. Pourtant, je me questionne, et je me demande... Si j'avais fais cet autre choix, que serait-il arrivé ? Mais il y a des situations dans lesquelles on ne peut pas gagner. Il existe des moments où l'on perd dans tous les cas. Et la décision finale nous revient de droit. Mais quel droit... Parce qu'on a été la personne de la situation. J'ai endossé le rôle du héros dont je n'ai jamais voulu. Et me voici aujourd'hui, dos au mur, faisant face à mon reflet dans le miroir. L'orage se fait entendre à nouveau ce soir. Ça fait des mois. Pourtant, à chaque goutte de pluie qui tombe, à chaque éclair qui déchire le ciel, à chaque individu que je croise depuis cette nuit-là, je revis toute le film dans ma tête. Je me demande encore et encore... que ce serait-il passé, si je n'étais jamais revenue à Arcadia Bay ? Mais j'y étais. J'ai fais de grandes choses, sans chercher à comprendre. J'ai fais ce que j'avais à faire, ce que tout le monde aurait du entreprendre. J'ai été et je suis le héros de cette ville. Mais la tempête s'est abattue. Sur la ville, puis sur nos vies.
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moulin-girault · 11 months
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La tempête est annoncée, nous rentrons ce sui est susceptible de s’envoler
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Les sept sœurs – Tome 2 : La sœur de la Tempête - Lucinda Riley - La chronique
Les sept sœurs – Tome 2 : La sœur de la Tempête – Lucinda Riley – La chronique
On ne va pas aller par 4 chemins, nous voici sur le livre qui a enterré ma motivation à lire pour 2022… J’avais déjà eu beaucoup de mal avec le tome 1 et là le tome deux m’a déçue… pour la simple et bonne raison que la fin était prévisible à 3000 lieues et sincèrement, je me suis forcée à le lire jusqu’au bout. On ne retirera pas à L’autrice sa capacité à raconter les histoires, c’est bien…
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claude-vergoz · 11 months
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"Octobre 2023: Avis de tempête" (série 264, double expo)
© Claude Vergoz, 2023- Leave captions and credits, no re-blogs to NSFW/18+
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jeanfrancoisrey · 11 months
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Avis de tempête sur le golfe d’Ajaccio…
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turbochat · 1 year
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Avis de tempête, ink andwatercolor on watercolor paper, 2018
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sous-le-saule · 1 year
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Avis de tempête
(Le musicien fantôme, épisode 6 – parce que.)
« Ce n’est pas une tempête normale ! » me crie Esteban, couvrant à peine le hurlement du vent. Bientôt je n’entends plus que des bribes de ses explications – « jamais vu ça », « trop soudaine » et quelque chose à propos du baromètre que je ne comprends pas.
Ses hommes, mêmes les plus expérimentés, arborent des mines au mieux préoccupées, au pire franchement alarmées. Pour ma part, je l’avoue sans honte, je suis terrifié et me cramponne à m’en casser les doigts au premier cordage qui m’est tombé sous la main. Esteban me fait de grands signes pour m’intimer de me mettre à l’abri, avant de se tourner vers le timonier. L’homme a l’air résolu et aussi calme qu’il est possible de l’être dans une telle situation. Esteban lui tape l’épaule avant qu’ils se séparent, chacun se ruant là où sa présence est nécessaire, et ce geste de confiance me donne quelque espoir. Le timonier est un vieux briscard, il va nous tirer de ce péril.
Je m’efforce de regagner ma cabine mais le tangage est tel que je heurte de plein fouet le bastingage, contre lequel je m’écroule, immobilisé par un nouveau haut-le-cœur. Lorsque je relève enfin la tête, je ne peux détacher les yeux des vagues colossales couronnées d’écume qui surplombent le navire.
L’une d’elles balaie soudain le pont, m’entrainant avec elle, le soufflé coupé et balloté comme un vulgaire galet. Par miracle, je parviens à me raccrocher au grand mât. Crachant et trempé, je plisse les yeux dans l’obscurité qui nous est tombée dessus il y a quelques minutes, quand les lourds nuages noirs ont avalé le soleil d’un coup. A la lumière d’un éclair, je tente de voir si quelqu’un manque à l’appel, espérant que personne ne soit passé par-dessus bord. J’essaie de repérer Esteban, mais tout n’est que chaos et cris et courses en tous sens.
Je vais mourir ici. J’aurais pu être plus prudent et rester à quai. Mais je ne parviens pas vraiment à regretter ma décision. Au moins me serai-je senti un peu vivant avant de trépasser. Moi qui ne suis pas particulièrement religieux, je me surprends à recommander mon âme à Dieu. C’est tout ce que je puis faire.
Dans mon effroi, je ne comprends pas tout de suite ce que mes oreilles perçoivent. Je me figure qu’il s’agit de quelque musique céleste répondant à mes prières et que ma dernière heure est arrivée. Jusqu’à ce que je reconnaisse la mélodie. C’est moi qui l’ai composée.
Comment ? Comment est-ce possible ? Ai-je perdu l’esprit ? D’où vient cette musique ? Et comment peut-elle dominer les mugissements de la tempête ?
Un autre éclair déchire le ciel et je me fige, comme hypnotisé. J’ai eu le temps d’apercevoir la silhouette d’un navire, fendant les flots déchainés dans notre direction. C’est lui. Ce ne peut être que lui. Le Musicien fantôme.
A cet instant, un craquement assourdissant et funeste m’emplit d’une terreur sans nom. A une vitesse affolante, l’Icare commence à couler.
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les-portes-du-sud · 1 year
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Avis de tempête 23.08.2023
Une flaque d'eau - petite, stupide - coulait de moi; drôle, dommageable. S'il y avait un sens, si cela coulait plus vite, mais prenait plus au corps misérable, alors elles sembleraient plus douces les dernières minutes aveugles. C'est une moquerie éculée : rien ne vous arrivera, vous ne tirerez rien, rien ne pourra vous tirer vous-même ; la flaque d'eau devient un marécage. Physiquement : douloureux, étouffant, dur, insupportable - pour considérer l'eau sans ressources. c'est comme une mer grise qui n'a ni rivage ni surface.
Il ya bien longtemps, dans mon enfance, quand j'étais petit et intact, déjà un bibelot défectueux sorti de la chaîne de montage dans ces lointaines presque vérités-je-ne-mens-pas, j'ai fait un rêve. Le rêve parlait d'un océan glacé et incolore, éteint, gelé, en perpétuelle agitation devant une tempête.
Dans cette eau, où il n'y a pas un morceau de terre à plusieurs mille marins, nageait une baleine aveugle à la peau blanche. et elle seule était blanche dans une grisaille effrayée, et rien d'autre n'était blanc. Elle seule était énorme, car aucun animal ne peut être grand dans l'océan ou sur terre. Sur son dos ratatiné et ulcéré vivait une colonie de manchots, oiseaux inutiles, incapables de voler et toujours affamés. Et rien d'autre au monde, le vide, la pluie et une tempête silencieuse, muette à l'exception d'une baleine et d'une poignée d'oiseaux, n'a été trouvé.
Et puis un jour, la baleine est morte. Les oiseaux moururent aussi, parce qu'ils pouvaient ne pas voler, et qu'ils n'avaient pas la force de nager dans une tempête sans fin. Ainsi prit fin leur existence dégoûtante, affamée et orpheline.
Le monde se retrouve avec un océan vide qui coule, coule sous mes côtes, mais ça ne veut rien dire. Tout cela ne veut rien dire.
Les-portes-du-sud
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tournevole · 1 year
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JOUR 23 . AVIS DE TEMPETE ....JMELAPETE
Cher-e-s participant-e-s du défi @30jourspourecrire du jour 23
Je suis très honorée de savoir que votre choix de texte se porte sur Avis de tempête. Oui sans aucune modestie, vous avez retenu Ma proposition de sujet d'écriture.
Cet autocollant sur mon agenda estampillé AVIS DE TEMPETE , est un goody d'un évènement culturel réalisé par les actuels etudiants de Master Médiation Culturelle de l4université de Paris III auquel j'ai été invitée en tant qu'ancienne étudiante de la premiere promotion de Mediation Culturelle.
Sur place , se rendre compte que nos anciens locaux ,sont devenus un tiers-lieux culturel mis a disposition aux promos d'etudiant-e-s parisiens-nes. La BU devenue une immense salle d'exposition, les couloirs tagué avec gout.
Le thème d'Avis de Tempête est la promotion éphèmère de l'art subversif ( expo dessin, sculpture, installation participative, militantisme , désobéissance civile , de l'art vidéo avec une rétrospective de Bill Viola, et de Man Ray, des artistes Dada puis un show avec des dragking, et un dj set ) Des pite de réflexion sur qu'est qui se défini comme subversif, les mouvements surréalistes , et les plus contemporains )
Le show de Dragking, était assez intéressant, et pose carrément la question de l'identité et de la représentation dans un contexte de performance.
On est loin du texte que tu Proposes , cher autrice-auteur , Non ?
Bah non ! ta subversion c'est nous donner à lire , de rentrer dans ta pensée, de tanguer entre poésie, récit, histoire réelle ou fiction
Cher-e-s lectrices, et lecteurs, belle Lecture avec les celleux qui te proposent leur histoire.
#30jourspourécrire
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#30 jours pour écrire / Avis de tempête
Ce jour, je partais d'un bond par dessus la montagne dans ma féline noire ramassée sur son arrière train refaire mon stock de livres. Mon plus jeune fils, cette fois a bien voulu m'accompagner. Ravie j'étais et nous avons chantonné dans la voiture, sous un ciel clair, dégagé, bleu profond.
Arrivés au "palais de la littérature" nous avons rempli le coffre, tranquilles, joyeux et boucanés lentement par le soleil comme deux pirates sur le pont de leur barque tout occupés à l'inventaire de leur trésor. Et j'ai entendu le premier coup de semonce du ciel; je ne m'étais même pas aperçue que le fond de l'air était maintenant poisseux et lourd, que de grands nuages ventrus gris noirs coiffaient les pics des falaises de calcaire.
Nous avons abrégé le réapprovisionnement et mon fils et moi avons aussitôt repris la route du retour. Celle-la même qui serpente ses lacets à flanc de pentes qui lâchent en grondant et fumant de poussière des blocs de pierre jusque dans les vignes.
A l'esplanade de terre juste après le col, j'ai voulu m'arrêter, tant la terre, le ciel, étaient époustouflants de beauté. Ma manie de vouloir tout photographier. Mon fils en rit, son père s'est résigné, moi je veux enturbanner ma tête de chaque instant, de chaque image, de chaque mot, de chaque mélodie de la splendeur.
Puis, j'ai vu mon fils. Tandis que je mitraillais, il était monté jusqu'à l'énorme rocher qui surplombe toute la vallée. Il se penchait au dessus du précipice et scrutait le vide en écoutant les pompiers, les ambulances, les véhicules de l'urgence qui envoyaient des messages stridents à travers toute la plaine. Les éclairs, le tonnerre, étaient eux aussi maintenant de la partie et rejoignaient la fanfare méli-mélo dramatique. J'ai été saisie par la concordance de l'instant.
En vie, en vis à vis, avis de tempête... J'ai posé mon appareil et j'ai regardé mon fils, dans son élément, sans rien dire, presque exaltée, secouée par la proximité des grands arcs électriques. Je le vois, je le vis et je le voyais; trois dimensions de lui, bientôt, déjà l'adolescence, une grande bourrasque de plus. Elle viendra sans que je donne mon avis...
La pluie, soudain, de plus en plus soutenue. Il est revenu de lui-même vers la voiture, en rigolant comme un beignet, trempé comme un baba au rhum.
Arrivés devant la porte du garage, la grêle. Drue. Nous avons tenu le pare brise de l'intérieur à quatre mains pour ne pas que le ciel nous tombe sur la tête, en riant des tours de vis de la tempête.
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des-paroles · 1 year
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Avis de tempête dans ma tête, les mots se bousculent et fusent, libres anarchiques et vivants, ils pércutent les murs, ils crachent et se déplient à l'infini.
Avis de tempête dans ma tête, ouvrez donc cette boîte crânienne et regardez et écoutez les hurlements.
Encore des choses à dire.
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alexar60 · 1 year
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Avis de tempête
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La météo avait prédit qu’il y aurait des orages localisés. En effet, je voyais le ciel se noircir brusquement. Cette noirceur assombrit rapidement la rue. Il faisait affreusement chaud. Je restai sur le seuil de la porte à observer cet orage qui, logiquement, devait refroidir l’atmosphère.
Mais l’horreur arriva très vite. Une forme sombre se propagea dans la rue provoquant un vacarme strident. Des centaines, des milliers de rats abandonnaient les égouts et couraient dans la même direction. Je fermais la porte pour les empêcher d’entrer. Puis, j’observais cette horde de rongeurs envahir la route. Certains passaient sous les portiques afin de fuir par les jardins. En face, mes voisins regardaient la scène avec des regards ébahis remplis de terreur.
Le calme revint jusqu’au premier grondement. Je compris qu’ils voulaient échapper à l’orage. Ils sentaient certainement qu’il se changeait en tempête ou en tornade. Le silence régnait entre deux éclairs. Le ciel devint tout-à-coup noir. La pluie commença de tomber en averse avant de se transformer en grêle.
Des grêlons de la taille d’une boule de pétanque fracassaient les pare-brise ainsi que les toits des voitures garées dans la rue. Un orage ? Non, je n’avais jamais vu une pareille pluie ! J’entendais les vitres exploser, les tuiles des toits éclater au choc des boules de glace. Moi qui me plaignais de cette chaleur, j’eus subitement froid. Je montais prendre un pull tout en vérifiant les dégâts sur le vasistas de la salle de bain. Il n’était que fêlé en plusieurs endroits. La grêle ne dura que cinq longues minutes. Cinq longues et terrifiantes minutes. Je pensais que cela se finirait bientôt.
L’orage grondait de plus en plus. Les éclairs allumaient un ciel si noir qu’on crut être en pleine nuit. Il n’était pas encore dix-sept heures quand soudain, des flocons tombèrent à profusion. La poudre blanche recouvrit rapidement la rue, les toitures ainsi que les carcasses de voitures sur les trottoirs. Nous étions le vingt août et il neigeait. L’orage tonnait encore et il neigeait en même temps. Je n’en croyais pas les yeux, pas plus que certains voisins qui sortirent regarder cette étrange tempête de neige. De plus, un froid glacial apparut rapidement, envahissant la rue. Je pouvais voir la buée sortir de leur bouche et de leurs narines avant qu’ils ne rentrent.
L’orage grondait toujours. On avait l’impression d’être au milieu d’un concert de déchainement de la nature. La poudreuse tombait tellement que je ne voyais plus les maisons en face. Je commençais à greloter alors que j’étais protégé chez moi. Je fus heureux que ma femme et les enfants soient en vacances chez mes beaux-parents.  Je pris mon portable pour les prévenir du temps dérèglé dont j’étais témoin. Seulement, le réseau était coupé. Alors, je me contentais de quelques photos.
La neige arrêta de tomber comme elle était arrivée. Par contre, le tonnerre continuait de hurler dans le ciel. Il était de plus en plus fort, de plus en plus proche. Je regardais les éclairs continuer d’illuminer le ciel. Et c’est là que j’ai vu ce que je n’aurais jamais cru voir. J’avais lu des articles à son sujet. J’ai écouté des podcasts. Je me suis intéressé à son histoire, à sa légende. Mais jamais, je pensais la voir en personne.
Cela commença par des silhouettes lointaines encore plus noires que la nuit. Elles avançaient à un rythme effréné. Grâce aux éclairs, j’aperçus d’abord la forme des chevaux, puis celle des cavaliers. Mais c’était bien elle, la chasse sauvage ! Elle fendait l’air déjà abimé par l’orage qui persistait. Elle passa au-dessus des premières maisons de la rue. Je compris que les sabots des chevaux noirs provoquaient ce bruit de tonnerre. Je vis les yeux des cavaliers sans percevoir leur visage. Ils étaient jaunes tels des étoiles dans le ciel. La forme de leur corps ne ressemblait à rien de comparable. C’était une fumée scintillante et opaque. Elle laissait une trainée de poudre derrière le passage des chevaliers.
Je fus saisi de terreur en entendant le hennissement des montures. Ils me glacèrent le sang. Mais ce n’était rien à côté du haro crié par chef de la horde. La chasse passait et je n’avais pas vu le gibier. Ce ne pouvait être les rats ! Non, cette troupe macabre chasse le maudit ou le criminel mais pas un animal si méprisable qu’un rongeur. Je regardais passer cette chasse volante, me demandant si je risquais ma vie en sortant pour la contempler. L’orage passa aussi vite que le groupe de chasseurs. Déjà, il s’éloignait, me laissant abasourdi. Un voisin ouvrit sa porte. Il marcha dans la neige qui commençait à fondre. Il regarda l’état de sa voiture. J’allais le rejoindre lorsqu’un bruit de neige écrasé résonna dans la rue.
Un homme courait d’un pas fatigué. Il gardait la bouche ouverte cherchant à reprendre son souffle. Comme vêtements, il portait des haillons. Il courait au milieu de la route cherchant à fuir. Ses yeux contenaient énormément de tristesse, et on ressentait l’épuisement sur ses épaules. Il courait pieds nus sans s’arrêter, sans parler. Tout-à-coup, le tonnerre revint.
La chasse était derrière ce pauvre homme. Elle le traquait sans merci, sans se reposer. C’était son calvaire, sa punition. Et d’après les légendes, cela ne s’arrêtera jamais. L’orage résonna en même temps que le galop des chevaux. Je remarquai leur aspect squelettique. J’espérais qu’ils n’aperçoivent pas mon voisin. Ce dernier leva la tête pour les regarder passer au-dessus de lui. Mais un chasseur descendit et le transperça d’un coup de lance le thorax. Il s’effondra net. La chasse s’éloigna, le grondement aussi. Puis, le silence arriva en même temps que le soleil.
Nous sortîmes en même temps, sans comprendre ce qui venait d’arriver. Nous nous précipitâmes pour aider notre voisin. Mais c’était trop tard. Il n’avait aucune trace de perforation, seulement des marques noires sur les vêtements. Plus tard, nous apprenions qu’il avait officiellement été touché par la foudre.
Personne n’oublia cette tempête extraordinaire. Toutefois, personne n’en parla par peur des superstitions....par peur que la chasse réapparaisse et nous traque en représailles…jusqu’à la nuit des temps.
Alex@r60 – août 2023
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