#avant les rues
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Can you believe that Gabriel Agreste nunc a interdum purus??? I can't believe it's been revealed that lorem ipsum dolor sit amet... And about Monarque... isn't it crazy that hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti? not once but TWICE? I feel so betrayed...
#je rattrape mon retard avant de regarder le spécial paris#je préfère quand ils mettent des mots au hasard comme dans foot 2 rue c'est dix fois plus drôle à lire#miraculous
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Tfw some dude think i'm a stan and think i show up to events (i mean i am in a scope view direction of the events in this context, i live across the building) and no I don't. So he look intimidated on every pictures. But it's cute, I mean, i hope you entertained some. But. Yea.
#ayyy tomey comme faut qu'on sporle po kon srencontre batinsse#comme ya des choses a aborder avant que les gens se pointent#comme swé klair#surtout j'habite au bout d'la rue come the fuck on
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suburban gothic;
inspiré par twin peaks, desperate housewives, six feet under, hereditary, welcome to nightvale, euphoria, totally fucked up, american beauty, pretty little liars, murder she wrote, east of eden.
Par où commencer pour présenter ce monde? Pas de contexte déjà rédigé pour le moment, l’idée n’est que latente; si les rues ne se remplissent pas, à quoi bon y bâtir des maisons? Mais l’idée se fait pesante, lourde de ses possibilités.
Pennsylvanie, au pied des Appalaches, la rouille industrielle qui se bat contre la nature sauvage, elle-même lacérée par le tracé méticuleux de l’asphalte. Le long de l’une des ces longues routes, une ville. Une parmi tant d’autres, des milliers comme elle. Plantée sur une grille qui structure l’espace; au centre-ville et à ses bâtiments denses succède l’harmonie de la banlieue résidentielle. L’ordre s’y confond avec la monotonie, le charme se dilue dans l’ennui. L’architecture humaine se révèle creuse, les fissures laissent s’en échapper les échos de complaintes qu’on aurait voulu recouvrir de béton, de gazon ou de peinture fraîche. L’horreur s’excite avec chaque désillusion, secret, péché, danger, crime, frustrations. Le futur est riche en promesses mais demain n’est jamais un autre jour, inéluctable répétition d’hier. On enterre ses rêves sous un lit de bégonias dont on prend soin avec fureur et hystérie, dans l’énergie du désespoir, jusqu’au jour où une bande d’adolescents les piétine pour s'amuser.
La ville est séparée en quartiers; #1 est un petit centre-ville, le lieu des rencontres fortuites, main street, le cœur administratif et commercial du lieu. #2 est un ancien village rattaché à la ville, avec ses rues pittoresques, ses habitants qui n’aiment pas les visiteurs, le calme acheté à prix fort, les fermes reconverties. #3 est l’ancien bassin minier, abandonné, peuplé de mythes et de terreurs, peu à peu remplacé par l’industrie forestière. #4 est la banlieue résidentielle, le théâtre principal de notre jeu de dupes.
L’horreur vient de l’intérieur; du plus vaste, l’intérieur des frontières nationales, au plus intime: le foyer et l’individu. L’extérieur projette: un pays puissant et prospère, des rues propres, un voisinage aimable, des bonnes manières et de jolies choses. Le tout tient du mirage. À l’intérieur, rien ne va, on est à deux doigts de tomber dans le ravin. Les valeurs fières et heureuses sont corrompues; la communauté devient une prison, la religion devient une manipulation, le politique s’achète, la propriété creuse les dettes, le couple se brise.
Tout ne va pas mal; même si le gothique est souvent très sombre, il y existe aussi une place pour d’autres histoires. Edward Scissorhands est LE film du suburban gothic et c’est loin d’être un film d’horreur. Twin Peaks et True Blood mélangent un ton mystérieux avec des moments plus légers. L’excentricité ou la bizarrerie des personnages est d’ailleurs souvent un symptôme des rouages sombres qui font tourner l’histoire. Les tags associés au gothique sur Tumblr mènent à des contenus sinistres, mais chacun.e est libre d’aller un peu plus loin. À titre personnel par exemple, je pense que les Sims 2 est un jeu à l’ambiance gothique (: On fait ce qu’on veut avec le concept de gothique, et ce sera pareil sur le forum si le projet séduit et intéresse. (si besoin, je peux rédiger un texte un peu plus élaboré sur l'american gothic et ses déclinaisons régionales/thématiques)
Les années 2010; LA décennie des différentes gothic aesthetics. L’une des pires crises financières de l’histoire est passée par là et a fait beaucoup de mal au rêve américain. Le traumatisme est bien là, encore aujourd’hui, chez les individus comme dans les sociétés dans lesquelles ils évoluent. Le paysage de certaines régions change durablement; dans le Midwest, dans le sud, dans la Rust Belt. Une nouvelle tâche sur la mystique de l’Amérique. The American Nightmare.
J’ai beaucoup écrit et si vous avez lu jusque là – merci vraiment, et euh, pardon. C’est avant tout une bouteille à la mer, ce post. S’il trouve sa destination, alors on en fera germer les prémices. Il y a de quoi faire je pense. Les remarques, questions, suggestions, toutes bienvenues, j'ai envie de lire un peu après avoir autant écrit.
Contenu additionel; sera posté s'il y a de l'intérêt – le contexte, évidemment – mécanismes de jeu, animations – les postes vacants, leurs dynamiques – la ville, son monde, son histoire – les racines, l'inspiration – aes
un dernier mot: le tumblr n'est pas encore complètement fonctionnel, la plupart des liens est sous construction.
photo: edgar martins, éditée pour suburban gothic.
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Les prépositions
A
À - to (je vais à la plage - I’m going to the beach), at (le chat est à la maison - the cat is at the house), indirect object/complément d’attribution (c’est au chat - it’s the cat's), adverbial phrase of way (une peinture à l’huile - an oil painting), adverbial locution introducer (à l’instant - just now), price indicator (le kilo de pommes est à deux euros), infinitive form introducer (c’est à prendre ou à laisser - take it or leave it), approximation introducer (c’est à dix minutes d’ici - it’s about ten min. away), against (dos à dos), after (pas à pas), until (aimer à la folie)
Après - after (je te rejoins après le travail - I’ll join you after work)
Avant - before (je me suis levée avant toi - I got up before you did)
Avec - with (je vis avec mes deux chats - I live with my two cats)
C
Chez - at X’s > person or brand of a shop (je suis chez mon père - I'm at dad's)
Concernant - regarding, about (concernant ton offre, je la refuse - about your offer, I'm refusing it)
Contre - against (je suis contre ta décision - I stand against your decision, le chat est assis contre le mur - the cat is sitting against the wall)
D
Dans - in (le chat est dans mon sac - the cat is in my bag)
D’après - according to (d’après Victor Hugo, Fantine est blonde)
De - of (au bout de la rue - at the end of the street)
Dedans - inside of it (le chat est dedans - the cat is inside of it)
Dehors - outside (le chat est dehors - the cat is outside)
Depuis - since (j'ai mon chat depuis que j'ai dix ans - I've had my cat since I was 10), from (tout était beau, depuis la décoration jusqu’aux couleurs - everything was lovely, from the decoration to the colours)
Derrière - behind (le chat est derrière toi - the cat is behind you)
Dès - as soon as (je te préviens dès que j’arrive - I’ll let you know as soon as I get there), immediately (si je pouvais, je partirais dès maintenant)
Dessous - under (la clé était dessous le lit - the key was under the bed)
Dessus - on (le chat est assis dessus - the cat is sitting on it),
Devant - in front of (j’attends devant la maison - I’m waiting in front of the house)
Durant - during (il est mort durant la famine - he died during the famine), for (elle a vécu là-bas durant des années - she lived there for years)
E
En - at (je suis nul en Français - I’m bad at French), material indicator (une table en bois - a wooden table), change indicator (il s’est transformé en papillon - it turned into a butterfly), division mood (couper en deux - cut in two pieces), during (en hiver, j’ai toujours un rhume - during the winter season, I always get a cold), gerundive element (elle tomba en criant - she fell, screaming), shape/appearance indicator (un arbre en fleurs - a blossoming tree)
Entre - between/out of (entre tous les gar��ons, Louis est le plus grand - out of all of the boys, Louis is the tallest)
Envers - towards/to (il est méchant envers elle - he’s mean to her)
Ès - in (licencié-e ès sciences - bachelor of sciences) - rare, uni titles
Excepté(e/s) - except (exceptée Louise, elles sont toutes arrivées)
H
Hormis - except (hormis Pierre, nous avons tous le permis - except from Pierre, we all have a driving license)
Hors - out of (il est hors de lui - he’s beside himself)
J
Jusque/jusqu’à (+ subjunctive) - until (il a miaulé jusqu'à ce que je le nourrisse - he meowed until I fed him)
M
Malgré - despite (il est venu malgré sa grippe - he came despite his flu)
Moyennant - in exchange for (moyennant un changement de ton, tu pourras rester - If you change your tone, you’ll be allowed to stay) - rare
N
Nonobstant - in spite of (”Charles Myriel, nonobstant ce mariage, avait, disait-on, beaucoup fait parler de lui” Les Misérables) - rare/old
O
Ôté - taken of from (6 ôté de 10 égale 4)
Outre - besides (outre mes deux cats, il n'y a personne chez moi - outside of my cats, there's no one at my house)
P
Par - by (la Joconde a été painte par Léonard de Vinci), direction indicator (il est parti par là - he went that way), with (je commence par une entrée - I start with an entree), per (j’en prends trois par jour - I take three per days)
Parmi - amongst (parmi mes chats, c'est le plus petit - he’s my smallest cat)
Passé - after/past (passé 2h, tout est fermé - past 2AM, everything is closed)
Pendant - during (je t’appellerai pendant ma pause - I’ll call you during my break)
Pour - for (je suis là pour toi - I’m here for you), to (je pars pour Paris - I’m heading to Paris), according to (pour moi, c'est une erreur - I think it's a mistake)
Près (de) - near (je suis près de Paris - I’m near Paris)
S
Sans - without (je suis sans voix - I am speechless)
Sauf - except (j’aime tout sauf la pluie - I like everything but rain)
Selon - according to (selon moi, tu as tort - in my opinion, you’re wrong)
Sous - under (le chat est sous la table - the cat is under the table)
Suivant - according to (suivant ce que j’ai entendu, il ne reviendra pas - according to what I’ve heard, he won’t come back)
Sur - on (le chat est sur la table - the cat is on the table), about (c’est un film sur la guerre - it’s a movie about the war), towards (regarde sur ta droite - look on your right), out of (deux fois sur trois il est en retard - two out of three times he's late)
V
Vers - towards (elle avance vers moi - she’s coming towards me), somewhere around (elle habite vers l’église - she lives near the church), about (Elle est rentrée vers minuit - she got home around midnight)
Voici - here is/are (voici mon chat - here’s my cat)
Voilà - there is/are (et voilà les miens - and there are mine), it’s been (voilà deux ans que je ne les avais pas vues - it had been two years since I last saw them)
Vu - given (vu la situation, c’est mieux comme ça - given the circumstances, that’s better that way) - casual
Movie: La Chinoise - Jean-Paul Godard, 1967
Fanmail - masterlist (2016-) - archives - hire me - reviews (2020-) - Drive
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The Deinotherium from Paris Avant les Hommes. Why does it look like a giant mole? Well, turns out this is reasoned out within the text, and since at least one person wanted to know it here it is (any translation errors are mine). @glarnboudin hope this answers all your questions!
...
"Since we are on the chapter of singular animals, I shall let you see another one from the quaternary epoch, whose history is no less strange. It shall serve as an introduction to antediluvian mammals, although it belongs, I believe, to the molasse which, according to Beudant, succeeded the Parisian chalk wherever it is missing. Look, there it is showing up; but it disappeared behind that hillock. Let's see, let us sit beneath this tree and it might come back. In the meantime, let us chat".
"Parbleu, I recognized it perfectly: it is the dinotherium giganteum. I had seen in the Rue Vivienne, its bones shown to the public for a bit of money, for scientists have to be industrious, one way or another, to avoid dying of hunger. Whatever the case, they showed me an enormous fossil head, 1.30 meters long and 1 meter wide, that is to say bigger than the biggest Indian elephants. It had two tusks located, against all analogy of what we know of animals alive or fossil, not in the upper jaw, but in the lower; not in the place of the canines, but in the place of the incisors; not pointing skyward, but lowered towards the ground; not sticking out of the mouth, but emerging from two holes that had to have been in the lower lip. Truly, I said to myself, this is enough to embarrass a wiser man than I, and, after many contradictory thoughts for half an hour, I finally took a side. Well, I said to myself, the die is cast: despite all my misgivings, one must have to make of this dinotherium giganteum a walrus or a seal, like Mr. Buckland said; or an elephant, as presumed Mr. de Blainville; a tapir or a pangolin, as G. Cuvier wrote; or a whale, as some German paleontologists think, and yet these animals have no analogy among them. Let's see, let's decide, I said to myself: this shall be…"
"A mole", said the genie in a small, acerbic, and mocking voice, and accompanied these words with a long peal of laughter that disconcerted me.
"A mole! But good sir, a mole hasn't the least connection, the least resemblance with a tapir, a whale, an elephant; and what would the authors I just cited say of this?"
"Your authors can say what they want; but I shall insist that the carcass that you had seen was that of a mole".
"That's impossible! See, here are the engravings they gave me at the door, judge for yourself".
The devil put his walking stick between his legs, put his glasses on his nose, took my images with his thumb and the other fingers of his left hand; then, running the index finger of his right hand on the figure representing the animal's head, he said:
"And first of all, my dear scholar, you will see that this head is 1 meter 60 centimeters at its greatest length, and 92 centimeters wide; so therefore it could not be less than 1.32 m long and 1 meter wide when it was covered with muscle and skin. But the average size of the head of a mammalian quadruped is at least a quarter of the length of its body. The dinotherium therefore was at least 5 to 6 meters long, which equals the size of the largest elephants. I am being conservative in choosing those dimensions; and I suppose that this carcass found on the banks of the Rhine by Professor Klipstein is not the biggest dinotherium the species provided, which is more than probable, since we have a few other fragments that are proportionally larger, and which suggest that the animal keeping us busy must have been longer than 6 meters".
"And you conclude from there that it should have been a mole?"
"One moment! Notice the enormous cavity destined to receive the bones of the nose".
"Yes, of the trunk".
"Who said anything about a trunk? Where do you see a trunk?"
"Scientists..."
"Why do you want to see a trunk instead of a nose? Take the skeleton of a pig or that of a mole, you will find at the same place enormous muscle impressions. Would you then conclude that the pig or the mole has a trunk? So the dinotherium has a nose, but a long nose, mobile, thick, powerful, good for searching in the earth; in short, a mole's nose. Do you deny that? Is it more unrealistic that an animal has a nose like any other animal's, than to have an anomaly instead?"
"It is true that by coldly calculating probability, one must believe more easily in analogies than anomalies, this seems more logical; but a mole!"
"Notice, my dear, that the orbits or holes of the eyes are extremely small in comparison to those of all known animals, and that they do not close in the posterior part; and, in fact, why would the dinotherium have eyes proportionally larger than those of a mole since, having to live in the darkness of a subterranean home, these organs would have been no more use to it than to the mole. As animals who are forced to push soil in front of them and by digging with their head, the frontal bones are short, but strong and very thick; the face of the occiput, of great dimension, forms with them a 130-140 degree angle, which you only see in whales. The prodigious muscles that move this colossal head gave it crushing strength. The chrysochlore, or Cape golden mole (talpa asiatica, L.) alone can offer you some analogy with the dinotherium in this aspect. You conceive that an animal forced to fray itself an underground passage, three or four meters in diameter, will need that prodigious strength in the neck muscles, strength that can conly compare, as I said, with that of a whale. And despite that it must have often encountered obstacles, stones, tree roots, despite living in the soft and deep soils, and the earth that the rivers, such as the Rhine, and the great flows of water carry and accumulate with the centuries in the basins that they run through and inundate every year. It would have been stopped dead in its tracks if nature had not given it a pickaxe to tear out those obstacles. This pickaxe, there it is: these are the tusks emerging from the lower jaw and directed earthward. They resemble, my word, those forked hoes that vineyard-keepers use in rocky or freshly cleared earth. There, look, they must have had terrifying strength, if we can judge by the deep depressions carved in the temporal bones to lodge the muscles that moved and directed the lower jaw. Besides, these tusks or teeth offered, relative to their shape, and especially in the place that they occupy, an example of a structure unique in all creation”.
“As for its other teeth”, added the demon, pointing his finger at the figure depicting them, “you will see that they are five in number. The first is cutting at its anterior part, the third has three hills, and the other two; from that one must conclude that the animal lived on roots, rhizomes, and tubers that lived underground. But, I ask you, what good would a trunk be for it? It would have certainly been a hindrance, and that is all”.
“I concede that this head is very good for digging in the ground, but that does not prove that the animal lived underground”.
“Let us examine the other fragments”, said the genie. “The scapula is long, narrow, and looks entirely like that of a mole. Observation has proven that all animals who have it in this shape use their forelegs in constant, painstaking motions, requiring great muscular strength. Thus this form of scapula, rare in mammals, is very common in birds, because the latter need great wing strength to remain aloft.
Now on to the second phalange of the front foot. You will notice that the articular facet of this bone is completely different from that of other animals. As an indispensable result of this very superficial articulation, the dinotherion could not walk on the tips of its fingers, and it would have to drag itself on the exterior edges of the hand, like the mole. This last animal is still is still the only one that presents in this phalange an analogy of form with our fossil monster”.
But here is an even more conclusive fragment; it is the first phalange, or inguinal phalange of this same front foot. Look how it is deeply notched in its anterior part. This incision exists in mammals only in three kinds of animals, all three of which dig in the ground and live in burrows; it gives their claws the prodigious strength that they need. The pangolin, the chrysochloris or Cape mole, and the common mole are the only living animals that have the same conformation, and, remarkably in the mole, the character is less pronounced than in the dinotherion.
And so, my dear, what must we conclude of all this? It is that, as naturalists have sworn, the dinotherion has no analogy with any animals other than those I have cited and, having the head of a mole, the scapula of a mole, and the hands of a mole, must, it seems to me, resemble a mole more than a whale. It is true that the great anatomist Cuvier made of it a giant pangolin, but he hadn’t seen the head”.
“I admit, lord demon, that most analogies are in favor of your opinion, and yet, here are teeth that…”
“That look nothing like a mole’s, I agree, because the jaws of the dinotherion lack incisors and canines, but they are no less suited for grinding roots and even mollusks and insects that it could find in its excavations. Besides, my dear, this anomaly, if it is one, has many examples in living animals. For example, if you ever go to New Holland, you will find a large family of marsupial mammals whose species have so many analogies that it is difficult to separate one from the group it forms, and who differ as much as possible by their dental system. Among these heterogeneously-toothed species, the opossum (the only genus not from Australia) represents insectivorous carnivores, like tenrecs and moles; the rat-kangaroo has teeth adapted for a frugivorous diet, like the hedgehog; the giant kangaroo lives on vegetation, lacks the upper canines that characterize the preceding and only has canines that are transverse to its jaws, which bring it closer to our herbivorous pachyderms; finally, the wombat is, like the hare, a veritable rodent by the teeth and by the intestines. And yet no naturalist has tried to separate these marsupials to put them in the great divisions where their teeth would have rigorously classified them. I intend therefore to make of the dinotherion, if it is not a mole, at least a related genus that I would place with the desmans, the moles, the chrysochlores and the tenrecs, all subterranean animals like it. And besides, if you aren’t content, you can place it elsewhere, but in this case you would have to, according to your principles, create not a genus, a family, or even an order, but a separate class that it would occupy by itself, and this necessity would be the bloodiest critique that you could make of the so-called natural method of your scientists”.
Despite the high opinion I had of my irascible demon’s merit, he had so filled my head with pangolins, seals, tapirs, whales, and elephants, that I could not in any way accept his mole, and a small smile of vanity and disapprobation came over my lips. He noticed, and cried out!
“Ah! Ah! Mister Incredulous! Have I not employed to convince you the same analogic arguments that your sagest paleontology professors use every day; but it will take more than reason to convince you, from what I see. Well then, morbleu! I will convince you with your own eyes or I shall lose my devilry”. He pounced upon me and seized me by the arm, which took away my desire to laugh; he threw me behind him astride his crutch, like a witch heading to the Sabbath on a broomstick, and together we flew into the air, we took off like a crossbow bolt. The speed of our voyage dizzied me so, that I cannot positively say how much time we took to make our way, nor where we passed to find ourselves on the borders of the Rhine, but what is certain is that we were traveling faster than on a train or on a steamboat.
When I came to, I was laid out on a bed of moss shaded by a tree at least thirty to thirty-five meters tall. I asked the genie which country we were in.
“We are”, he told me, “in this country that will be named, in a few thousand years, the Rhenish province of the grand duchy of Hesse-Darmstadt. This great lake that you see there in the East will dry out, and on of the most beautiful rivers of Europe, the Rhine, will cross its ancient bed in its entire length. The place where we are now will be the burg of Eppelsheim and further the city of Alzéi. If you remember the first voyages we made during the other periods, you will notice how much the vegetation has changed, and you will recognize the tree under which we are as a walnut tree quite similar to the common walnut tree, but with more angular nuts that end in a sharp point”.
Suddenly a low but horrible roar made me shiver to the very bone. I looked around in fear, but saw nothing. This horrible cry resonated in my ears a second time and I felt the earth shake under my feet. The idea of underground noises that you hear before an earthquake or rather before mountain upheaval, following Élie de Beaumont, or the sinking of a province according to Beudant, brought terror to my heart, and I thought for a moment that I would be lifted up at the top of a new chain of Alps raising from the depths of the Earth, or sinking into the central fire of the globe in a collapse. I got up quickly and started to run as fast as I was able. But I hadn’t made two hundred paces before my demon grabbed me by my arm, sat me down on a fragment of rock, and, with his finger, indicated the place under the tree where I had been where the most extraordinary scene unfolded.
The earth shook convulsively, and its movement was communicated by the shaking foliage of the walnut tree, which shook and balanced in the air as if a whirlwind had gone into its thousand branches. The tree bent over and straightened several times, then finally, it fell over with a crash, and the earth rose in a great cone seven meters high, opening up at the top of this singular molehill.
“Parbleu”, I told the genie, “I could swear you’re showing me the formation of the new Pyrenees in miniature”.
“In miniature!” he answered, “by my word, that’s quite the miniature! There, there it comes out of its hole”.
Indeed, I saw, coming out of the hole that had opened at the top of the cone like a volcanic crater, a monstrous head three times bigger than a barrel, then an even thicker neck; then a massive body, about three meters in diameter, that is to say as big as the biggest elephant; and finally, a strange animal, five to six meters long, with a terrifying appearance, and dragging itself clumsily on four very short, very thick legs. Its whole body was covered in long, silky hairs, green and shifting in hue from copper to bronze, offering, like the Cape chrysochlore, beautiful metallic reflections. Its very large nose, about sixty centimeters long, ended in a sort of mobile snout, bristling all over with sharp and keratinous tubercles, suitable for opening up the inside of the earth. Under this nose was an enormous lower jaw, prolonged anteriorly in a long chin pointing downwards. At the end of this chin, two tusks almost touching at the base, more than two feet long, emerged through the skin of the lip and directed their points perpendicularly earthwards, yet with a light curvature towards the forelegs. I saw that this monster was using them to help it crawl, by stretching its head out, sinking them into the soil, and pulling its body forward. Its eyes were so small that you would not have seen them through the long hairs surrounding them, if they did not gleam with a dark and red fire like two sparks. Its ears were very small and the concha was barely apparent. Its hindlegs were rather short and armed with very strong claws, but its forelegs ended in two enormous hands absolutely similar to those of a mole, and they were used to push the earth to the right or left as it used its nose to dig an underground tunnel.
The formidable animal descended from atop the monticule it had created; with a lot of agility, it crawled a few meters, then made a cry so sharp, so noisy, so extraordinary that I cannot compare it to anything that human ears have ever heard. The demon saw me shudder and reassured me, telling me that it was calling another animal of its species, and it would move away from us if it heard a response. It continued to make a sharp cry from time to time, moving to the edge of a great forest covering the flanks of a hill, and where I saw a few monticules similar to its own. Meanwhile, I observed a few of those animals a bit smaller in size, and I pointed them out to the genie.
“You are not mistaken”, he told me, “for the paleontologists know in fact, under the name dinotherium bavaricum, another species of this kind, but a bit smaller. What is most unusual in the history of these two dinotherions is that the scientist, G. Cuvier, took the bones of the great dinotherion to be those of a giant tapir, equal in size to the greatest Indian elephant”.
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Série « Le Plessis-Bouchard… avant ».
Rue Marcel Clerc. 25 septembre 2019.
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"My Dear Puppet"
FR: Un bon début
(you can use thé internet translation, I simplified my language)
✦ ✦ ✦ ✦ ✦ ✦
Unity laisse échapper un soupire long alors qu'elle est seule dans une petite pièce qui ressemble a une chambre a coucher. Un matelas au sol plutôt propre avec des draps couleur saumon aussi propre. une petite boite en bois qui fait office de table de lit avec une vieille petite lampe de chevet. Étonnant quand on sait où elle se trouve. Dans le repaire de la famille Hamato, les égouts plus précisément.
On lui a préparé spécialement cette petite couche pour qu'elle puisse dormir correctement et cela se voit. C'est plus propre que ce qu'elle avait pu imaginer avant d'y être. La jeune femme fait quelques pas en avant, regarde autour d'elle. Il y a des tags aux murs, mais pas ceux grossiers trouvés dans les rues que les tagueurs utilisés pour marquer leur présence contre un mur, mais des dessins vraiment artistiques. De beaux motifs qui semblent exprimer plus qu'une simple signature. Ça change encore de l'idée qu'elle se faisait d'un mur d'égouts. Puis l'odeur, il n'y en a pas. Pas d'odeur de fosse septique qui remonte a ses narines, pas d'odeur de putréfaction quelconque ou d'eau croupie là depuis des mois. L'air est bon.
- C'est propre.
Surprenant.
Alors qu'elle zone, sa mémoire retrace la journée qu'elle vient de vivre.
Se faire remarquer par le fils au bandeau bleu Hamato était facile, elle avait le panel parfait pour attirer son attention. Une Yokai licorne. Il était donc simple d'amorcer un premier contact. Mais elle n'avait pas pensé qu'il n'allait pas juste aller lui parler mais complètement la kidnapper en lui laissant a peine le temps de dire "bonjour". Et peu importe si elle avait des protestations, la tortue avait déjà décider de la ramener a peine avait-elle posé les yeux sur lui. En y repensant, si elle n'avait pas accepté de rester pour que la famille fasse pardonner le geste de leur frère, on aurait pu croire a une prise d'otage. Mais même si elle était devenue une otage, le but était d'arriver ici, et elle avait réussi. Il faut juste qu'elle retienne ce nom d'emprunt qu'elle s'est donné : "Unity". Étonnant qu'ils n'aient pas réagi à un nom aussi singulier.
Drrrring drrrring!
Dans sa pose, son téléphone sonne. Un petit appareil à clapet violet lavande avec un porte-clé en forme d'atome. Vieux, usé et quelque peu rayé.
-Oui... Oui je suis bien arrivée. Bien sûr.
-Je suis impressionnée de te voir réussir aussi facilement alors que mes autres petits laqués n'avaient même pas pu suivre l'un d'eux.
-Que voulez-vous Madame, je... suis juste meilleure qu'eux. Répond Unity avec un ton sans joie ni même fierté.
-Ah ah ah! Bien sûr! C'est certain maintenant que je te vois en action. je ne regrette plus du tout mon choix. Peut être l'un des plus judicieux depuis longtemps. Je compte beaucoup sur toi à présent~
Malgré les mots doux et mielleux, la Yokai a une petite grimace devant cette fausse confiance que lui donne la personne à l'autre bout du fil.
-Bien sur. Je vous les amènerais sur un plateau d'argent, soyez en sûr. Juste le temps de gagner leur confiance et de les sédater.
-Efficace. Mais, il semblerait que je n'ai pas pu suivre ton signal une fois passée une certaine zone, large. As-tu une explication ?
Unity fait silence, se remémore la journée, les détails. Les quelques objets qu'il l'entouraient sur sa route avant de passer par ce portail bleu.
-Je pense, que le traceur a été brouillé par un boîte noire.
-Oh! Ce doit être le fait de cette jeune tortue violette.
-Donatello Hamato?
-Oui c'est bien lui. Gagne sa confiance et trouve le moyen de désactiver son brouilleur. C'est ta mission première.
Gagner la confiance de quelqu'un. Quelque chose qui la fait déglutir d'anticipation. Est-ce qu'elle va y arriver? Est-ce possible ? Même s'ils ont l'air ouverts dans cette famille et... Généreux, celui au bandeau violet lui semble bien plus fermé. Son rythme cardiaque s'intensifie alors qu'elle réfléchit a comment faire alors qu'elle est toujours au téléphone avec sa commanditaire.
-.... Me suis-je bien faite comprendre ?
-O-Oui Madame.
-D'ici là, je te permet un budget illimité, carte blanche pour que la mission réussi et si tu as besoin de quoi que ce soit. Mais j'attendrai des résultats. Je les veux tous face à moi, y compris Lou jitsu, et complètement a ma merci, annonce froidement la voix de l'interlocutrice à travers le téléphone. Faisant grincer des dents la Yokai licorne.
...
-Je ne le ferai pas, Big Mama.
Unity déglutit, et raccroche une fois la discussion close par sa patronne. Elle fixe son téléphone, puis regarde le matelas et jette d'un geste ample son appareil sur le lit avant de retirer son poncho et de se poser sur le lit a son tour. Un long soupire quitte ses lèvres, une pression disparaît avec, mais une autre persiste. Une grosse tension sur ses épaules, une épée de Damoclès.
Je ne veux pas y retourner, je ne veux pas y retourner. Je dois y arriver. Si ça marche, alors je pourrai enfin...
Soupire. Elle s'affale sur le lit, les bras tendu et regarde le plafond. Le sommeil ne devrait pas tarder à la prendre, pourtant quelque chose la dérange. Le manque de bruit. Elle a l'habitude a d'un brouhaha constant autour d'elle, des gens qui parlent, qui crient, qui se battent. C'est trop calme pour elle.
....
Demain, je commencerai par celui au bandeau orange. Il semble plus simplet que les autres. Je dois en profiter.
C'est demain que tout commence.
"TBC"
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Il y a 20 ans, tout commençait entre nous. Nous nous sommes connus sur un site de discussion, comme il y en avait beaucoup au début des années 2000. J'étais en vacances dans le sud et nous avons dialogué jusqu'à mon retour en Normandie. Mon divorce venait tout juste d'être prononcé. Nous nous sommes rencontrés au début du mois d'aout et cela a tout de suite fonctionné entre nous. Mais ce mois ci, il y avait les jeux olympiques et ta passion pour le sport est passé avant ton envie de me voir. Vexée, je t'ai dis que je préférais qu'on en reste là. Le 29 aout, tu m'as envoyé un message pour me souhaiter ma fête et le dialogue a reprit. Tu es venu me voir le 6 septembre et nous ne nous sommes plus jamais quitté. Les premiers mois ont été superbes. Nous sortions beaucoup, tu m'emmenais faire des choses que je n'avais jamais faites comme voir un concert d'artiste que je ne connaissais pas (Mes souliers sont rouges) aller à La nuit du Zapping au Zenith de Caen, ou voir des matchs de Hockey sur glace. Nous aimons les choses simples alors nous faisions des pique niques en bord de mer, avec juste du pain et du camembert. Nous allions aussi dans pas mal de restaurant découvrir la cuisine du monde. Et comme je vivais toujours sous le même toit que mon ex-mari, nous allions dormir à l'hotel régulièrement. Tu prévoyais toujours une surprise. Un soir, je suis arrivée après toi et tu avais pavé le couloir de l'hotel de pétales de roses, jusqu'à la chambre ou je devais te retrouver. Quelques mois plus tard, j'ai emménagé dans ta ville, dans la même rue. Mais comme mes 3 enfants vivaient avec moi et que toi, tu n'avais jamais eu d'enfant, nous avons préféré garder chacun notre appartement au cas où. En 2007, nous avons eu notre fils mais nous avons tout de même conserver nos appartements. La naissance de notre fils a changé beaucoup de chose dans notre couple et 3 ans plus tard, afin d'éviter la rupture, nous avons pris la décision de nous laisser la liberté de vivre d'autres choses. Nous avons vécu ainsi quelques années. En 2020, mes 3 premiers enfants étant partis de la maison et le confinement arrivant, tu es venu t'installer chez moi. Nous avons continuer à faire chambre à part. De toute façon, il y avait déjà quelques années qu'il n'y avait plus de relation sexuelles entre nous. Nous sommes des amis, des parents mais plus des amants et probablement plus des amoureux. Nous aimons la façon de vivre de l'autre, le calme, la tranquillité et l'âge venant, nous avons décidé de nous marier, pour mettre à l'abri celui de nous deux qui restera en vie le plus longtemps. Demain, je porterai ton nom. Même si nous sommes très différents dans nos gouts et nos passions, nous en avons une qui nous lie depuis près de 18 ans, notre fils ! Je sais, parce que tu me l'a prouvé, qu'en cas de coup dur, mes enfants et moi nous pouvons compter sur toi. Désormais, nous avons un petit-fils qui, même s'il est le fils de mon fils t'appelle Papi et se moque bien qu'il n'y ait pas de lien du sang entre vous. Alors oui, il me manque la tendresse, la passion, l'amour, les mots doux, les compliments, les câlins, la sensualité, le sexe, la séduction, les projets, les voyages à deux et tout ce qui se rattache au sentiment amoureux. Mais je sais à quel point les sentiments sont éphémères. On dit "Marriage plus vieux (et non pas pluvieux) mariage heureux" parce que justement, on a souvent fait une croix sur la folie de la passion que recherche encore les plus jeunes. Ce qui est important désormais, c'est la stabilité et la confiance et cela, tu me l'apporte jour après jour depuis 20 ans. Merci d'avoir pris soins de moi et de mes enfants. Merci d'être l'homme que tu es, avec tes qualités et tes défauts. Demain, ce sera OUI, pour le meilleur et pour le pire, jusqu'à ce que la mort nous sépare.
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Charles Popineau, La marchande de fleurs, Lyon, 1930.
La profession de bouquetière est un métier ancien entièrement féminin. Travaillant probablement pour les jardiniers, ces femmes qui agencent des bouquets de fleurs naturelles, se sont constituées progressivement d’elles-mêmes en communauté professionnelle, prenant ainsi une petite indépendance au XVe siècle. Leur statut est reconnu par le pouvoir royal à partir du XVIIe siècle. Appartenant à ce qu’on peut appeler « les petites professions », désignant un travail modeste, ces femmes sont présentes au quotidien et deviennent ainsi des figures marquantes dans les rues des villes. Les sources mentionnant cette profession et ses vendeuses sont très minces. Ce qui est sûr, c’est que l’émergence et le fonctionnement d’une communauté féminine attenante au métier de bouquetière traduisent une réalité assez éloignée de la perception romantique et fantasmée de la jolie jeune femme, marchande des Halles, représentée par les illustrateurs dans un mode idyllique pour les besoins de la création artistique. Travaillant pour des jardiniers ou allant s’approvisionner entre 4 heures et 8 heures du matin, les journées d’une marchande de fleurs demandent bien des qualités. Satisfaire la clientèle et vendre les fleurs avant qu’elles ne se fanent est une priorité surtout quand certaines espèces coûtent parfois des prix exorbitants dépassant largement le salaire d'une employée. Devant l’église Saint-Bonaventure, cette marchande de fleurs des années 30 constitue son bouquet.
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Printemps 1925, Hylewood, Canada
Chère cousine,
Pardonne mes manières frustres, mais il parait que nous avons le même âge, et je trouve cela étrange de m’adresser à toi comme si je parlais à une vieille tante. On est au vingtième siècle, maudit, alors le tutoiement ce sera.
Cela fait un an que je me dis que je dois m’y mettre, mais je me retrouve toujours à repousser. Ne va pas croire que je ne souhaite pas te répondre, mais ne trouves-tu pas qu’il y a quelque chose d’étrange, de romanesque, même, à écrire ses pensées les plus intimes à une personne qui se trouve à des milliers de miles, qu’on a jamais rencontrée, qu’on ne rencontrera jamais ? C’est vertigineux que de se dire qu’on reprend un flambeau porté depuis un siècle. Avant, je pensais que ce genre de correspondance était commune dans toutes les familles. La mienne l’avait toujours fait, alors il me paraissait naturel de me dire que c’était courant de continuer d’écrire à ses petits-cousins issus de germains éloignés au premier degré (oui, j’ai vérifié). Quand j’en ai parlé aux copains du pensionnat, ils m'ont pris pour un cinglé. En même temps, si les habitants de l’île devaient continuer à correspondre avec leur famille éloignée, les lettres n’iraient pas bien loin, il suffirait de traverser la rue et le facteur se retrouverait au chômage.
Moi aussi, j’ai un surnom hideux que ma mère n’aura pas manqué de communiquer à ta mère, mais je te serai grée de ne pas l’utiliser, puisque mes parents s’évertuent à m’appeler « Lulu » et que tu ne manqueras pas de compatir à mon dépit. Au moins, le tien - de surnom - a un peu de panache.
Je ne sais pas quel crédit apporter à ces histoires de fantômes, mais si j’étais toi, je n’en ferais pas trop de cas. Les personnes âgées voient toutes sortes de choses, elles mélangent le passé et le présent dans leur tête après un certain âge, comme si leur mémoire arrivait à saturation devant une chronologie trop longue. C’est ce qui arrive à l’oncle Joseph, qui approche les cent ans et qui est complètement tanné du cerveau depuis quelques années. Il ne se souvient plus des noms et il confond les gens avec des personnes qu’il a connu il y a trente ans, il radote dans ses prêches, tous ses diocésains le supplient de partir à la retraite, mais il n’en démords pas, il reste accroché à son évêché comme une moule à son rocher.
Au revoir, chère cousine Noé – je voudrais pouvoir dire à bientôt mais je préfère ne rien promettre. Excuse le décousu de cette lettre vingt fois interrompue par mes trop nombreux frères et sœurs - Marie a dix-sept ans aujourd'hui et est très excitée par son chapeau, ses parfums – Nuit de Noël de Caron, elle tient à ce que je te le précise puisqu’il parait que je n’y connais rien et que je ne l’apprécie pas à sa juste valeur avec mon nez grossier – cadeaux choisis par elle-même… Je réalise bien que je n’ai pas répondu à tout ce que tu me demandes dans ta longue lettre, mais je me ferai pardonner la prochaine fois.
J'ai mis tant de temps à répondre, tu dois être mariée à l'heure qu'il est. Toutes mes félicitations. Petites et grands t’envoient bien des amitiés. Permets-moi de t’embrasser affectueusement.
Lucien LeBris
[Transcription] Eugénie LeBris : Dépêche-toi de retrouver ton chandail. L’oncle Joseph va être furieux s’il voit que tu ne portes pas ses cadeaux… Dolorès LeBris : Mais je ne porte pas ses cadeaux… Ils sont trop moches ! Eugénie LeBris : Oui, mais il n’a pas besoin de le savoir !
#Tags :#ts3#simblr#legacy challenge#history challenge#decades challenge#lebris#lebrisgen4#Lucien Le Bris#Eugénie Bernard#Marie Le Bris III#Agathon Le Bris#Dolorès LeBris#Layla Bahar#Gizelle LeBris#Joseph Bernard
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La Mode illustrée, no. 11, 14 mars 1875, Paris. Coiffures et accessoires de coiffures de chez M. Boutin, rue du Quatre-Septembre, 9. Ville de Paris / Bibliothèque Forney
Coiffures nos. 1 et 1a. — Pour l'exécuter on noue les cheveux sur le côté gauche assez haut, on les roule sur eux-mêmes en colimaçon. On forme au-dessus du front une frisure Fontanges, à canons mousseux. Les cheveux des tempes sont relevés en racines droites, et couvrent la frisure du devant.
Par derrière on place un chignon à quatre branches, dont deux sont disposées en torsade retombant sur la nuque, pour former un catogan, et les deux autres sont placées comme diadème, touchant à la frisure Fontanges. Une longue boucle mousseuse, placée derrière la torsade supérieure, coupe celle de la nuque et reparait large et souple sous le catogan.
La frisure Fontanges coûte 10 francs, le chignon à quatre boucles, 40 francs, et la longue boucle mousseuse, 15 francs.
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Hairstyles nos. 1 and 1a. - To perform it we tie the hair on the left side quite high, we roll them on themselves in a spiral. A Fontanges crimp is formed above the forehead, with frothy barrels. The hair at the temples is raised in straight roots, and covers the curls in the front.
From behind we place a bun with four branches, two of which are arranged in a twist falling on the nape of the neck, to form a ponytail, and the other two are placed as a diadem, touching the Fontanges crimp. A long foamy loop, placed behind the upper twist, cuts that of the nape of the neck and reappears wide and supple under the ponytail.
The Fontanges curl costs 10 francs, the chignon with four loops, 40 francs, and the long fluffy curl, 15 francs.
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Coiffure nos. 2 et 2a. — Les cheveux sont ondulés par devant. Peigne en acier bleui, de forme élevée. Par derrière, un chignon-barrette mousseux, imitant l'ondulation. Les cheveux de la personne que l'on coiffe sont attachés assez bas, partagés en deux, et croisés sur le devant avant de placer le peigne.
Le peigne en acier bleui coûte 35 francs, le chignon ou barrette mousseux coûte 40 francs.
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Hairstyle nos. 2 and 2a. — The hair is wavy in front. Blued steel comb, high form. Behind, a sparkling bun-bar, imitating the wave. The hair of the person being styled is tied fairly low, parted in two, and crossed in front before placing the comb.
The blued steel comb costs 35 francs, the sparkling chignon or barrette costs 40 francs.
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Coiffure nos. 3 et 3a. — Les cheveux de devant sont ondulés sur la fourche grand modèle, par conséquent, à larges ondulations. Sur chaque côté on forme ou l'on pose trois canons roulés de bas en haut, comme pour les coiffures Louis XV. Une torsade ayant 60 centimètres de longueur encadre ces canons.
Par derrière, les cheveux naturels, noués très-bas, forment un catogan, puis sont roulés en canons, fixés par une épingle à pointe fermée.
Deux boucles mousseuses (no. 7) placées derrière la torsade forment des ondulations bouffantes, qui retombent sur le canon du bas. Chaque boucle est partagée en deux, afin de garnir de bouclettes le pied du canon. Une guirlande de marguerite et myosotis formant aigrette se prolonge un peu en arrière, et repose sur la nuque.
La guirlande de fleurs coûte 25 francs, les six rouleaux coûtent 12 francs, la torsade ayant 60 centimètres de longueur coûte 20 francs, la paire de boucles mousseuses, 25 francs.
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Hairstyle nos. 3 and 3a. — The front hair is wavy on the large model crotch, therefore, in wide waves. On each side one forms or one poses three guns rolled from bottom to top, as for the hairstyles Louis XV. A twist having 60 centimeters in length frames these guns.
Behind, the natural hair, tied very low, forms a ponytail, then is rolled up into barrels, fixed by a pin with a closed point.
Two frothy curls (no. 7) placed behind the twist form puffy waves, which fall on the lower barrel. Each loop is divided into two, in order to garnish the foot of the barrel with loops. A garland of daisies and forget-me-nots forming an egret extends a little behind, and rests on the nape of the neck.
The garland of flowers costs 25 francs, the six rolls cost 12 francs, the twist 60 centimeters in length costs 20 francs, the pair of sparkling curls, 25 francs.
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Coiffure no. 4 (vue de dos). — Se compose d'un chignon sans tiges en forme de torsades dans le bas, avec nœud postillon, garni de bouclettes et entouré de coquilles.
Le chignon sans tiges coûte 70 francs, la paire de bouclettes mobiles coûte 5 francs.
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Hairstyle no. 4 (back view). — Consists of a bun without stems in the shape of twists at the bottom, with postilion knot, trimmed with ringlets and surrounded by shells.
The chignon without rods costs 70 francs, the pair of loose ringlets costs 5 francs.
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Accessoires de coiffures.
Chignon no. 1. — Composé de la natte mousseuse no. 2, à pointes frisées, et de la natte jumelle no. 3, également à pointes frisées, qui se-recoiffent très-facilement.
Les nattes jumelles no. 3 coûtent 35 francs, la natte mousseuse no. 2 coûte 45 francs.
Chignon no. 4. — Se compose d'un catogan lisse, entouré d'une jolie torsade avec marteaux, renversé au milieu.
Son prix est de 45 francs.
Chignon no. 5. — Chignon Marie-Antoinette, très-élégant, avec frisures devant, torsade, nœud, marteau et catogan.
Son prix est de 60 francs.
Chignon no. 6. — A six branches, pour trois torsades ou deux nattes mobiles. Très-facile à recoiffer.
Son prix est de 50 francs et au-dessus, celui de la boucle mousseuse est de 13 francs.
Frisures nouvelles. — No. 7. — La paire, ayant 60 centimètres de longueur, coûte 25 francs.
No. 8. — Serpentine-bandeau, rétrécissant le front.
Ce bandeau coûte 20 francs.
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Bun no. 1. — Composed of foam mat no. 2, with curly tips, and the twin braid no. 3, also with curly tips, which can be combed very easily.
Twin mats no. 3 cost 35 francs, foamy mat no. 2 costs 45 francs.
Bun no. 4. — Consists of a smooth ponytail, surrounded by a pretty twist with hammers, reversed in the middle.
Its price is 45 francs.
Bun no. 5. — Marie-Antoinette chignon, very elegant, with crimps in front, twist, knot, hammer and ponytail.
Its price is 60 francs.
Bun no. 6. — With six branches, for three twists or two mobile mats. Very easy to comb.
Its price is 50 francs and above, that of the sparkling loop is 13 francs.
New crimps. — No. 7. — The pair, being 60 centimeters in length, costs 25 francs.
No. 8. — Serpentine-bandeau, narrowing the forehead.
This headband costs 20 francs.
#La Mode illustrée#19th century#1800s#1870s#1875#periodical#fashion#coiffure#chignon#description#retouch#Forney#dress#hair#bun#accessories
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Mon amour, avant de t'aimer je n'avais rien : j'hésitais à travers les choses et les rues : rien ne parlait pour moi et rien n'avait de nom : le monde appartenait à l'attente de l'air.
...
Tout n'était plus que vide, et que mort et silence, chute dans l'abandon et tout était déchu, inaliénablement tout était aliéné1,
Tout appartenait aux autres et à personne, jusqu'à ce que ta beauté et ta pauvreté ne donnent cet automne empli de leurs cadeaux.
Pablo Neruda
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On se parlait peu, on n’avait pas à se rassurer.
J’étais avec elle tout le temps même quand je la quittais.
Je me demandais comment j’avais pu vivre avant si longtemps sans la connaître, vivre dans l’ignorance.
Dès que je la quittais elle grandissait à vue d’œil.
Je marchais dans la rue et je souriais à tout le monde, tellement je la voyais partout.
Je sais bien que tout le monde crève d’amour car c’est ce qui manque le plus, mais moi j’avais fini de crever et je commençais à vivre.
.
— Romain Gary -
...
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Série « Le Plessis-Bouchard… avant ».
Rue Pierre Brossolette. 18 juillet 2010.
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HISTOIRE | Ordures ménagères : leur épineuse gestion du XIIe au XVIIIe siècle ➽ http://bit.ly/Gestion-Ordures-Menageres Si jusqu'à la fin du XIIe siècle, les rues de Paris n'étant pas pavées, les eaux de pluie, d'inondation et ménagères détrempent les chaussées et y croupissent à demeure, le pavage ordonné par Philippe Auguste conduit chacun à nettoyer de lui-même au-devant de sa maison, avant que le zèle ne laisse place à la négligence. En dépit d'arrêts toujours plus coercitifs, il faut attendre trois siècles pour changer d'approche et assister, sur l'instigation du roi Henri IV, à la mise en place d'une taxe destinée à financer un service dévolu au transport des ordures au lieu d'infliger cette corvée aux habitants
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dearest beloveds,
ça fait des siècles que je ne vous ai pas raconté ma vie de manière régulière donc!! petit update post!! (depuis début 2024)
j'ai changé de boulot en janvier!!! mon changement de boulot m'a valu une mention dans un gros journal et je ne suis plus à deux doigts d'un mental breakdown, ce qui me parait très positif, même si je m'ennuie beaucoup (et que je vais devoir recadrer un de mes collègues qui s'est attribué 2 fois cette semaine le mérite d'un travail que j'ai fait).
ma nouvelle manager est très encourageante/donne des opportunités/... donc c'est plutôt bien, même si on a des styles de travail très différent.
le reste de mes collègues.... bof, à part un ou deux des personnes très seniors que je connaissais avant - ce qui ne m'aide pas dans mon problème suivant : les gens pensent que je suis VIEILLE ! j'ai été engagée comme manager et je refuse de socialiser pendant mon temps libre avec les "jeunes" qui sont lame (et qui d'ailleurs m'excluent régulièrement!) donc les gens ne me placent presque plus dans la catégorie des jeunes. quelqu'un pensait que j'avais 30 (TRENTE) ans. j'en ai 24 !! je suis plus jeune que la moitié des stagiaires lol. problème à régler, merci de m'envoyer vos conseils pour avoir de nouveau l'air jeune et mims
parlant de collègues, je suis devenue excellente amie maintenant avec mon ancienne manager qui a été une grande partie de mon départ de mon ancien boulot. turns out, elle est très sympa quand je ne dois pas travailler avec elle !
j'ai : beaucoup de temps libre maintenant (parfois je rentre chez moi à 15h) ce qui me permet de vaquer à mes occupations principales : - - faire la sieste - cuisiner (au moins 1 fois par semaine dans ma casserole Le Creuset) - peindre, - aller au cinéma (au moins 3 fois par mois) et - faire du sport. je m'y suis enfin remise sérieusement - je fais du yoga, du pilates, des cours régulièrement, je nage,.... et je suis devenue une cycliste ! si vous voyez un vélo faire du 2km/h dans les rues de Bruxelles, c'est sûrement moi.
anyways. je vais mieux??? encore un peu dans ma "mélancolie era" mais tout le monde que je vois me dit à quel point j'ai l'air d'être en meilleure forme, ce qui me fait grandement plaisir
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