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Parfois, l’envie d’être seul s’impose comme une nécessité. Se détacher du bruit, fuir les conversations vides, s’extraire de ce tourbillon où tout s’accélère sans jamais vraiment avancer. Dans cette société où les mots fusent sans silence, où les sollicitations s’enchaînent sans répit, il devient essentiel de s’effacer un instant.
Seul, enfin. Loin des regards qui questionnent, des attentes qui pèsent. Seul, pour respirer autrement, pour écouter le vent plutôt que les voix, pour sentir le temps s’étirer sans contrainte. Il ne s’agit pas de fuir, mais de retrouver un espace où l’esprit se déleste, où le tumulte du monde n’a plus de prise.
Et dans ce refuge silencieux, naît une vérité apaisante : la solitude n’est pas un vide, mais un souffle, un battement secret que l’on oublie d’entendre quand tout va trop vite.
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Un sourire de femme heureuse est une lumière qui transperce l’ombre, une douceur qui effleure l’âme. Il éclot comme une fleur au matin, sincère et lumineux, porteur d’une joie qui ne se dit pas mais qui se ressent. Ses lèvres esquissent une danse subtile, révélant l’éclat de son être, et dans ses yeux, une lueur complice s’allume, un éclat de bonheur pur. C’est un instant suspendu, une promesse silencieuse que la vie, parfois, offre des moments d’absolue beauté.
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Seuls parmi les cœurs en fête
Chaque année, à la même date, la ville se pare de rouge et de roses. Les vitrines débordent de promesses d’amour, les restaurants affichent des dîners aux chandelles, et les réseaux sociaux s’emplissent de déclarations sucrées. La Saint-Valentin, célébration des cœurs battants à l’unisson, devient un miroir cruel pour ceux qui marchent seuls.
Dans ce tourbillon d’affection ostentatoire, le célibataire est un spectateur invisible. Nulle lettre parfumée ne glisse sous sa porte, aucun regard complice ne l’attend au coin d’une rue. Il apprend à sourire face aux questions bienveillantes mais maladroites, aux rappels incessants que l’amour, le vrai, se vit à deux. Comme si son bonheur devait attendre un autre pour exister.
Et pourtant, sous l’injonction d’aimer, il y a un espace de liberté. Celui d’un cœur qui bat sans contrainte, qui ne cherche pas à entrer dans le moule. Un cœur qui, en cette journée saturée d’attentions dirigées ailleurs, apprend à s’aimer lui-même, loin des roses imposées et des clichés sucrés.
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Merci pour tous les likes 🙈
Avec plaisir 😊
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L'absence est un vide qui résonne. Elle n'a ni voix ni visage, mais elle occupe l'espace comme une ombre persistante. Elle effleure les objets familiers, creuse le silence et allonge les heures. Parfois douce, parfois cruelle, elle sculpte l'attente et habille le manque d’une présence invisible. On croit l’apprivoiser, mais elle s’accroche au cœur, insaisissable et têtue. Et quand elle s’éloigne enfin, elle laisse derrière elle un écho, un frisson, un souvenir.
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Il y a en moi ce balancement fragile entre l'envie de bâtir et la crainte de voir s'effondrer. Chaque regard échangé, chaque mot confié est une pierre posée sur un pont incertain, tendu au-dessus du vide. J’aspire à traverser, à rejoindre l’autre rive, mais l’écho des ponts brisés me retient en arrière.
Alors je reste là, à la lisière, oscillant entre l’espoir et la prudence. Car aimer, c’est risquer l’effondrement. Mais ne rien bâtir, c’est se condamner à l’isolement.
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Le Spectacle et la Cendre
Le désir consume, et l’écran le reflète. Partout, des corps s’exposent, sculptés, huilés, offerts à la voracité des regards. L’illusion d’une possession sans conséquence, la promesse d’un plaisir immédiat, dénué d’attache. L’image caresse, hypnotise, s’infiltre dans les solitudes modernes, comblant le vide d’une chair qui n’existe que pour être consommée.
Et pourtant, sitôt l’extase éteinte, le mépris s’installe. Comme une ombre portée par la jouissance elle-même. Le regard se détourne, honteux d’avoir cru, écoeuré d’avoir cédé. Ceux que l’on convoite deviennent ceux que l’on dénigre. Spectacle du désir, mais aussi de l’oubli.
Ainsi, le corps, exalté comme un absolu, finit toujours en cendre dans l’indifférence de ceux qui l’ont brûlé.
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Elle apparaît dans la lumière pâle du matin, un éclat d’aurore posé sur ses lèvres. Comment lui dire bonjour sans froisser le silence qui l’entoure, sans troubler le mystère qui danse dans ses yeux ? Faut-il un mot murmuré, une révérence discrète, ou le simple frisson d’un regard effleurant sa peau d’ambre ?
Alors, dans un souffle, comme si l’univers tout entier retenait son haleine, le jour se pose sur elle. Bonjour, dit le vent en caressant ses cheveux. Bonjour, chuchote le soleil en dessinant son ombre. Et moi, perdu dans cette brume dorée, je la salue d’un sourire, en espérant que l’éclat du mien se mêlera au sien.
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La nuit s’étire en silence, tissant des filaments d’ombres où ton visage s’efface. Pourtant, je te devine encore, murmure suspendu entre les étoiles, trace fugace sur la peau du vent. Ton absence est une brume qui danse, effleurant mes rêves sans jamais s’attarder, et mon cœur, naufragé de toi, s’égare dans l’éternité de ton souvenir.
Je tends la main vers le vide, espérant y cueillir l’éclat d’un hier qui s’effrite, mais seuls me répondent l’écho d’un soupir et la mélodie fragile de ton nom, effleurant mon âme comme un dernier baiser.
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Happy Lunar New Year! 🐍🏮🎆
To celebrate the year of the snake, I wanted to combine the snake with my other favorite scaled animal, the goldfish! Growing up as little kid in China, I was always fascinated by the goldfish and koi ponds that are scattered in every park and apartment complex. I would stare at them for hours, mesmerized by their shiny scales and graceful movements. Hopefully I was able to capture that in this painting :D
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Il marche dans les rues de la ville, spectateur d’un théâtre dont il ne comprend plus les répliques. Autour de lui, tout semble rythmé par des codes qu’il ne maîtrise pas, des conversations qui sonnent creuses, des sourires échangés comme des monnaies sans valeur. Il tente d’entrer dans la danse, mais ses pas sont toujours à contretemps.
Dans le tumulte des écrans, des injonctions et des conventions, il se sent comme un fantôme en plein jour, transparent aux yeux des autres, trop dense pour flotter dans cette légèreté factice. Ses pensées bifurquent quand tout doit être linéaire, ses rêves dérivent alors qu'on exige l’ancrage.
Il n’a pas de haine, juste un écart. Un espace entre lui et le monde, un battement de trop ou de moins, une fréquence qu’il semble être le seul à capter. Et parfois, dans cet isolement, il trouve une étrange liberté.
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Sous la lumière froide des écrans, nous nous offrons en spectacle. Nos vies deviennent des scènes, fragmentées en instants calibrés pour plaire, captiver, séduire. Chaque sourire, chaque larme, chaque succès se transforment en contenu, soigneusement mis en scène pour nourrir l’avidité d’une foule invisible. Nous sommes les acteurs et les metteurs en scène de nos existences, mais aussi, paradoxalement, les spectateurs compulsifs de celles des autres.
Dans ce grand théâtre virtuel, l’intimité se mue en performance, et la sincérité vacille face à l’attente des regards. Nous scrollons, insatiables, happés par des récits qui ne sont pas les nôtres, fascinés par des vies que nous savons pourtant filtrées, retouchées, remodelées. Nous devenons des voyeurs, guettant les éclats de l’authenticité ou savourant la mise en scène d’un bonheur emprunté.
Et dans cette danse infinie de publication et d’observation, une question plane, pesante : à force de nous donner en spectacle, que reste-t-il de nous-mêmes, dans l’ombre de ce que nous exposons ?
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