#Voici le temps des assassins
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ENG
Time for some presentation, in this little serie of characters' concept !
Here is Ziemniak (He/They), a sweet potato goblin and the protagonist of Gloire & Pot-Au-Feu !
As an assassin he ends up having to... go see the countryside for a little bit and ends up arriving in Marmiton at the beginning of the game~
(concept art done by @lapaduza)
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FR
Il est temps de faire les présentation avec une petite série de concept des personnages !
Voici Ziemniak (il/lui), un gobelin patate douce et le protagoniste de Gloire & Pot-Au-Feu !
Assassin de métier, il se retrouve à devoir.... Aller se mettre au vert pour un temps et arrive dans la ville de Marmiton au début du jeu !
(concept art par @lapaduza)
#gloireetpotaufeu#illustration#lapaduza#jonayariley#videogame#indie game#concept art#Ziemniak G&PaF#gloire & pot au feu
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''Le Canard est toujours vivant''...
Je ne suis pas certain que ce soit bien prudent ni très sage de reprendre si vite un semblant d'activité : la Faculté –dans sa pompeuse majesté--, Hippocrate et Esculape (et même moi, tout au fond de mon ''ressenti le plus intime'')... disons et répétons que c'est une folle décision : je suis loin d'avoir récupéré les forces perdues après toutes les tuiles qui me sont tombées dessus il y a bientôt un mois, et qui me laissent encore faible et comme épuisé. Mais l'important semble être que je sois encore vivant, comme le célèbre canard du vieux ''sketch'' de Robert Lamoureux.
D'un autre côté, j'ai vraiment hâte de dire mille fois ''Merci'' à toutes les marques de gentillesse que j'ai reçues, en un torrent de mails presque ininterrompu, illustré de mots qui m'ont comblé d'émotions profondes et auraient pu ''me donner la grosse tête'' s'il n'était pas évident qu'elles étaient dictées par le cœur et pour aucune autre raison. Compte tenu de l'état de grande fatigue dans lequel je me débats, je ne suis pas du tout certain de pouvoir répondre à la totalité des gentils messages qui me sont envoyés. Que tous leurs émetteurs trouvent ici le témoignage de ma reconnaissance émue et de ma sincère gratitude pour ce soutien, dans le fond vital.
Mais il n'y a pas que ''ça'' : malade ou pas, épuisé ou pas, j'entends résonner les cris de révolte qui se multiplient en France, ce pauvre pays si insulté, si mal traité, si calomnié, sur chaque sujet. Pour un peu, j'aurais envie de paraphraser De Gaulle : ''La France outragée, la France brisée, la France martyrisée''... à ceci près que personne ne peut honnêtement et sérieusement oser penser qu'elle puisse être ''libérée'', de près ou de loin : nos gouvernants, défaillants à en être criminels, refusent de voir toute vérité et n'osent même pas prononcer les noms des maux qui menacent notre existence en tant que nation et que peuple, mais aussi en temps que simples individus pris dans un ouragan..
Ai-je le droit d'invoquer une baisse de tension ou une chute de globules pour arrêter de hurler qu'il n'est pas acceptable (en donnant à ce mot sa vraie valeur, à l'inverse de nos politicards) que en France, en 2024, tout parent d'un adolescent ayant entre 11 à 17 ans tremble de peur en le regardant partir vers son lycée ou son collège ? Dans notre ''vieux pays sur un vieux continent'' (comme pouvait encore le dire mon ami Dominique de Villepin en février 2003 à l'ONU) un coup de couteau mortel est une ''aventure'' qui peut arriver à tout instant, n'importe où... pour rien ou pour une soi-disant insulte (NB : si traiter un afghan d'Afghan, c'est grave... c'est grave !).
Nous voici ramenés aux périodes les plus noires de notre histoire, à ceci près qu'il s'agit, là, de vraies périodes noires, pas des mauvaises interprétations de ce qui dérange les idéologues de notre Gauche, décidément tous pourris... Nos enfants ne sont plus en sécurité nulle part dans nos villes, juste parce qu'ils sont un peu plus blancs que d'autres, du même âge, qui s'attribuent le droit de les tuer à coups de couteau de boucherie pour cette seule absence de raison.
Mais que doit-on dire de nos femmes et de nos jeunes filles qui ne peuvent même plus sortir en jupe ou en robe (sauf longues comme un jour sans pain !)... de nos citadins condamnés à la laideur, en bas de chez eux, de campements de ''fortune'' (la seule ''fortune'' est celle que se font les ''dealers'' de drogues infâmes !)... d'où sortent des puanteurs assassines de substances mortelles pour notre jeunesse, déjà contaminée à l'excès... de la violence généralisée que refuse de voir une ''Justice'' (sic !) qui ne mérite plus son nom...
Devant ces troubles qui devraient être inacceptés –mais qui ne sont dits ''inacceptables'' qu'en paroles, dans des discours volontairement creux destinés à noyer le gogo-- nos gouvernants poursuivent des folies qui ne peuvent nous mener qu'à des catastrophes encore plus définitives. Au lieu de lutter, toutes affaires cessantes, contre une invasion de substitution clairement reconnue dans toute la littérature du genre depuis 20 ans, le Pouvoir en place nie toute évidence irréfutable et toute démonstration incontournable, et ne réagit pas lorsque des islamo-gauchistes criminels la soutiennent en mélanchonnisant sans savoir de quoi ils parlent, et sont prêts à tout pour ravager la planète jusqu'à sa mort –et la nôtre... ''quoi qu'il en coûte'' … comme si une phrase aussi stupide pouvait avoir le moindre sens !
C'est pour continuer à me battre contre les moulins à vent marqueurs de notre triste époque que je vais essayer de revenir vous murmurer ma petite sérénade, dans la faible mesure de mon absence de moyens. Peut-être, au début, sera-ce avec un rythme moins régulier, en fonction de mes possibilités physiologiques. Mais au moins aurai-je ainsi l'impression, lorsque mon heure viendra, d'avoir ''donné de moi-même''. Mais ceci est une autre histoire, dont nous reparlerons... le plus tard possible. A très bientôt, et –encore une fois-- un immense ''Merci'' pour votre soutien.
H-Cl.
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« Un écrivain est obsédé par certains mots qu'il ne cesse de se répéter; ils nous en apprennent beaucoup plus sur lui que tous les détails collectionnés par de patients biographes. En voici quelques-uns que nous rencontrons chez Rimbaud : éternité, infini, charité, solitude, angoisse, lumière, aube, soleil, amour, beauté, inouï, pitié, démon, ange, ivresse, paradis, enfer, ennui... Ils sont la trame et le fil conducteur de son paysage intime ; ils nous parlent de son innocence, de sa fringale, de sa turbulence, de son fanatisme, de son intolérance, de sa soif d'absolu. »
Henry Miller - Le temps des assassins
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Mai MMXXIII
Films
Quand la Panthère rose s'emmêle (The Pink Panther Strikes Again) (1976) de Blake Edwards avec Peter Sellers, Herbert Lom, Leonard Rossiter, Colin Blakely, Lesley-Anne Down, André Maranne, Michael Robbins et Burt Kwouk
Le Dimanche de la vie (1967) de Jean Herman avec Danielle Darrieux, Jean-Pierre Moulin, Olivier Hussenot, Françoise Arnoul, Berthe Bovy, Anne Doat, Hubert Deschamps et Jean Rochefort
Romance inachevée (The Glenn Miller Story) (1954) de Anthony Mann avec James Stewart, June Allyson, Henry Morgan, Charles Drake, George Tobias et Barton MacLane
La Canonnière du Yang-Tsé (The Sand Pebbles) (1966) de Robert Wise avec Steve McQueen, Richard Attenborough, Richard Crenna, Candice Bergen, Marayat Andriane et Makoto Iwamatsu
Deux Heures moins le quart avant Jésus-Christ (1982) de Jean Yanne avec Coluche, Michel Serrault, Jean Yanne, Michel Auclair, Françoise Fabian, Mimi Coutelier et Darry Cowl
Le Dernier Voyage (2020) de Romain Quirot avec Hugo Becker, Paul Hamy, Lya Oussadit-Lessert, Jean Reno, Bruno Lochet et Émilie Gavois-Kahn
Le Dernier Métro (1980) de François Truffaut avec Catherine Deneuve, Gérard Depardieu, Heinz Bennent, Jean Poiret, Andréa Ferréol, Paulette Dubost, Jean-Louis Richard et Maurice Risch
Les cadavres ne portent pas de costard (Dead Men Don't Wear Plaid) (1982) de Carl Reiner avec Steve Martin, Rachel Ward, Carl Reiner, Reni Santoni, George Gaynes, Barbara Stanwyck, Ava Gardner, Burt Lancaster, Humphrey Bogart, Cary Grant et Ingrid Bergman
Docteur Folamour ou : comment j'ai appris à ne plus m'en faire et à aimer la bombe (Dr. Strangelove or: How I Learned to Stop Worrying and Love the Bomb) (1964) de Stanley Kubrick avec Peter Sellers, George C. Scott, Sterling Hayden, Keenan Wynn, Slim Pickens, Peter Bull et Tracy Reed
Un homme est passé (Bad Day at Black Rock) (1955) de John Sturges avec Spencer Tracy, Robert Ryan, Anne Francis, Dean Jagger, Walter Brennan, John Ericson, Ernest Borgnine et Lee Marvin
Le Monde, la Chair et le Diable (The World, The Flesh and the Devil) (1959) de MacDougall avec Harry Belafonte, Inger Stevens et Mel Ferrer
La Belle Saison (2015) de Catherine Corsini avec Izïa Higelin, Cécile de France, Noémie Lvovsky, Kévin Azaïs, Lætitia Dosch et Benjamin Bellecour
Le Grand Embouteillage (L'ingorgo) (1979) de Luigi Comencini avec Annie Girardot, Fernando Rey, Miou-Miou, Gérard Depardieu, Ugo Tognazzi, Marcello Mastroianni, Stefania Sandrelli, Alberto Sordi, Orazio Orlando, Gianni Cavina, Harry Baer et Ángela Molina
Ariane (Love in the Afternoon) (1957) de Billy Wilder avec Gary Cooper, Audrey Hepburn, Maurice Chevalier, Van Doude, John McGiver et Lise Bourdin
Voici le temps des assassins (1956) de Julien Duvivier avec Jean Gabin, Danièle Delorme, Gérard Blain, Lucienne Bogaert, Germaine Kerjean, Gabrielle Fontan et Jean-Paul Roussillon
Séries
Castle Saison 1, 2
Des fleurs pour ta tombe - Jeunes Filles au père - Amis à la vie, à la mort - Sexe, Scandale et Politique - Calcul glacial - La Piste du vaudou - Crimes dans la haute - Mémoires d’outre-tombe - Où est Angela ? - Double face - La Mort à crédit - Quitte ou Double - L'Enfer de la mode - L'Escroc au cœur tendre - L'auteur qui m'aimait - Pour l'amour du sang - Dernières paroles
Coffre à Catch
#113 : Unforgiven 2008 : Matt Hardy will not die ! - #114 : Matt Hardy champion, les débuts de Jack Swagger ! - #115 : La ECW, c'est bien, mais avec Vianney c'est mieux ! - #116 : Maryse : Pourquoi es-tu si belle? - # 117 : All Star Main Event + Gérard Lenorman !
James May : Notre Homme au Japon
Allez ! - Chou farci - Déodorant - Salut Bim ! - Le garçon de la pêche - Prune salée
Friends Saison 8
Celui qui venait de dire oui - Celui qui avait un sweat rouge - Celui qui découvrait sa paternité - Celui qui avait une vidéo - Celui qui draguait Rachel - Celui qui perturbait Halloween - Celui qui voulait garder Rachel - Celui qui engageait une strip-teaseuse - Celui qui avait fait courir la rumeur - Celui qui défendait sa sœur - Celui qui ne voulait pas aller plus loin - Celui qui passait une soirée avec Rachel - Celui qui découvrait les joies du bain - Celui qui découvrait le placard secret - Celui qui visionnait la vidéo de l'accouchement - Celui qui avouait tout à Rachel - Celui qui voyait dans les feuilles de thé - Celui qui était trop positif
Inspecteur Barnaby Saison 8
Un cri dans la nuit - Les Régates de la vengeance - Requiem pour une orchidée - Pari mortel - Double vue - Le Saut de la délivrance - L'assassin est un fin gourmet - Rhapsodie macabre
L'agence tous risques Saison 4, 5
Qui est qui ? - Cowboy George - La roue de la fortune - Services en tous genres - Club privé - Harry a des ennuis - Un monde de fou - La mission de la paix - Les orages du souvenir - Un témoin capital : 1re partie - Condamnation : 2e partie - Exécution : 3e partie - Match au sommet - Théorie de la révolution - Mort sur ordonnance - Une vieille amitié
Columbo Saison 2
Rançon pour un homme mort - Requiem pour une star
Les Petits Meurtres d'Agatha Christie Saison 3
Jusqu'à ce que la mort nous sépare - Meurtres du troisième type
Affaires Sensibles
Algues vertes : le danger qui empoisonne la Bretagne - James Jesus Angleton : paranoïa à la CIA - THE GRIM SLEEPER : Le faucheur en embuscade 1985-2007 - La création du festival de Cannes - 2000, les Jeux paralympiques de Sydney : la fraude des basketteurs espagnols
Bardot
Une enfant sage - B.B - La Madrague - Le papillon - Bébé - La vérité
Les Enquêtes de Morse saison 9
Mascarade - Prélude - Sorties de scène
James May's Cars of the People Saison 1, 2
Transports et totalitarisme - Rien n'arrête les nouilles - Les voitures qui nous ont toujours fait rêver - La puissance de la vapeur - 4x4 - Boom (et effondrement) d'après-guerre
The Grand Tour Saison 4, 3, 1, 2
The Grand Tour présente… Seamen - The Grand Tour présente… La Chasse au trésor - Eaux salées et eaux douces - The Grand Tour: A Scandi Flick - Virée à l’Italienne - Spéciale Colombie : Première partie - Spéciale Colombie ; Deuxième partie - Oh, Canada - Coup de vieux
Livres
Orage de chaleur de Richard Castle
Cinq Gars pour Singapour de Jean Bruce
Lucky Luke, tome 27 : Le 20ème de cavalerie de Morris et René Goscinny
Garôden de Jirô Taniguchi et Baku Yumemakura
Une enquête du commissaire Dupin : Etrange printemps aux Glénan de Jean-Luc Bannalec
Détective Conan, tome 9 de Gôshô Aoyama
Il était une fois… Le cinéma, Tome 1 : Des frères Lumière à Charlie Chaplin de Jean-Pierre Georges et Dentiblu
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Un livre épatant. Irlandais. (Il semblerait que j’aie un net penchant pour la littérature irlandaise, les preuves s’accumulent.)
C’est un roman que l’on est triste de quitter. Et pourtant, voici le tableau : Majella, vingt-sept ans, vivant dans le lotissement d’un bled paumé de l’Irlande du Nord avec sa mère alcoolique, sans son père, disparu depuis plus de dix ans, travaille tous les soirs dans un Fish & Chips. Sa grand-mère vient de se faire assassiner. L’histoire se situe dans un passé proche, les années 2000 environ, mais les « Troubles » ont laissé des marques indélébiles.
On pourrait s’attendre à un truc misérabiliste. Il n’en est rien. Tout d’abord, on a la liste des choses que Majella aime, plutôt surprenante, puis celle, infinie, des choses qu’elle n’aime pas, qui se déplie sur tout le livre, mais qu’elle pense pouvoir résumer par « les autres ». Majella est une jeune femme étrange. Elle est hyper sensible, surtout sur le plan des sensations, qui font comme obstruction au reste. Elle aime les choses nettes, bien rangées, bien propres, la simultanéité de la sonnerie du micro ondes avec le jaillissement des toasts hors du grille-pain. Ce genre de choses. Elle n’aime pas les néons, les fortes lumières. Elle n’aime pas bavarder, dire des banalités. Elle se nourrit quasi exclusivement de ce qu’elle fait frire au Salé ! Pané ! Frit ! où elle travaille, ce qui a aggravé un embonpoint qui ne la gêne pas tant que ça.
Le roman se déroule sur la semaine qui suit l’enterrement de sa grand mère, et chaque chapitre correspond à un jour ; se déroule alors son quotidien, axé principalement sur le travail à la friterie, qui est bien monotone, avec son lot de gestes répétitifs, et ses clients eux-mêmes peu variés (la population de la petite ville, surtout la frange pauvre et alcoolisée) ainsi que leurs échanges réglés comme du papier à musique. Dans n’importe quel livre, on s’ennuierait ferme. Or ici, on se marre tout du long. Car on apprend à plonger dans la psyché du personnage, en décalage avec son entourage, presque asociale, et pourtant tellement maligne. Une interview de l’autrice m’a révélé une clef du roman, que je n’avais pas saisie dans un premier temps ; sans trop vouloir dévoiler, je résumerai l’explication partielle du personnage de Majella en disant qu’elle est neurologiquement atypique. Elle a donc recours à des stratégies pour vivre à l’extérieur de son lit (qui est son vrai refuge), en plein monde bruissant de rumeurs, grâce à des rituels, des tics, des attitudes de repli. Mais malgré toutes ces difficultés, elle est principalement courageuse, volontaire et ultra futée. Elle a renoncé à plaire, ce qui ne l’empêche pas d’avoir une vie sexuelle plutôt épanouie, mais la dispense de toute mascarade sociale ; elle méprise les artifices. Elle trouve que 95% des échanges sont stupides et inintéressants, ne manque pas de voir clair dans le jeu de toutes les manœuvres des uns et des autres. Elle se contente du strict minimum pour fonctionner avec ses proches. Elle comprend mal l’humour, mais elle est désopilante avec sa franchise et son exaspération qui affleure sans cesse.
L’air de rien, elle en accomplit des choses ; elle bosse dur, dans un boui-boui peu gratifiant, essuie les remarques salaces des clients avec bonhomie, encaisse les regards méprisants de ses anciennes camarades de classe, s’occupe de sa mère, supporte la disparition de son père adoré, le deuil de sa grand-mère aimée, les commérages incessants à ce sujet, prend des décisions, répare des portes, évacue les gêneurs. Elle a appris à ne compter que sur elle-même. En cela, le livre est profondément féministe, sans même que son héroïne ne s’en rende compte. Elle trace sa route, à sa façon. Une façon étrange, déconcertante, mais résolue, finalement solide. Sa tristesse est présente, mais presque entièrement tenue en respect par son aversion pour l’auto apitoiement et sa volonté d’avancer, même si la destination est confuse.
Majella est une boule de volonté, une femme unique, une forteresse opaque. On l’aime, sincèrement, pour son honnêteté incroyable et revigorante.
NB : livre remarquablement traduit par Carine Chichereau (le langage est fleuri, plein d’expressions typiquement locales et étranges).
NB 2 : le livre, par son originalité et une forme de pugnacité dans le caractère de l’héroïne, m’a fait penser à Milkman, d’Anna Burns, autrice irlandaise citée en début du roman. Deux livres que je ne suis pas près d’oublier.
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Tenez ferme ce que vous avez jusqu’à mon retour.
À celui qui remporte la victoire, qui persévère jusqu’à la fin dans l’accomplissement de ma volonté, je donnerai l’empire des nations : il sera leur berger et les mènera avec une houlette de fer ; il les brisera comme des poteries d’argile.
J’ai reçu moi-même ce pouvoir de mon Père.
Je lui donnerai aussi l’éclat du jour naissant.
Que celui qui est capable d’écouter prête attention à ce que l’Esprit dit aux Églises. Apocalypse 2: 25-29 POV
Il y avait un ciel nouveau et une nouvelle terre, car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’existait plus.
Je vis la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, descendre du ciel, d’auprès de Dieu, belle comme une mariée qui s’est parée pour son époux.
En même temps, j’entendis une forte voix, issue du trône, qui disait : voyez : à présent Dieu a dressé sa tente parmi les hommes et il la partage avec eux.
Il habitera désormais au milieu d’eux ; ils seront son peuple et lui, Dieu, sera personnellement avec eux.
Il essuiera toute larme de leurs yeux. Il n’y aura plus ni mort, ni tristesse, ni souffrance.
On n’entendra plus de plainte ni de cri de douleur. Plus de peine ni de dur labeur ! Car l’ancien monde a disparu et tout ce qui fut autrefois a passé pour toujours.
Alors, celui qui siégeait sur le trône déclara : voici que je crée un univers nouveau.
Cette fois, je renouvelle toutes choses.Il ajouta : écris que ces paroles sont vraies et entièrement dignes de confiance.
Puis il me dit : désormais, tout est accompli ! Je suis le premier et le dernier, l’origine et le but.
Et voici mon cadeau pour celui qui a soif : je lui donnerai à boire de l’eau des sources de la vie gratuitement.
Le vainqueur héritera toutes ces choses. Je serai son Dieu et il sera mon fils.
Quant aux lâches, aux infidèles et inconstants, aux dépravés, assassins, noceurs et adultères, aux idolâtres et adeptes des pratiques occultes, bref à tous ceux qui s’écartent de la vérité, leur part sera l’étang ardent de feu et de soufre, la seconde mort.
Alors, l’un des sept anges qui tenaient les sept coupes pleines des sept ultimes fléaux vint me parler : viens, me dit-il, je te montrerai la mariée, l’épouse de l’Agneau.
Il m’emmena en esprit sur une grande et haute montagne, d’où il me fit voir la ville sainte, Jérusalem qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu.
Elle rayonnait de la gloire divine. Son éclat rappelait celui des pierres les plus précieuses, elle resplendissait comme un jaspe qui aurait la transparence du cristal.
La muraille reposait sur douze assises portant les noms des douze apôtres de l’Agneau.
La ville n’a besoin ni du soleil ni de la lune pour l’éclairer, la gloire de Dieu l’illumine et l’Agneau lui tient lieu de lampe.
Rien d’impur n’y pourra pénétrer. Nul homme commettant le mal ou servant le mensonge n’y entrera. Seuls y auront accès ceux qui sont inscrits dans le livre de vie de l’Agneau. Apocalypse 21: 1-11,14,23,27 POV
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La Parachah « Chémoth » (Noms)
Pensée
“Et il dit, N’approche pas d’ici ; ôte tes sandales de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte.” (Exode 3:5)
“Et le chef de l’armée de YHWH dit à Josué, ôte ta sandale de ton pied, car le lieu sur lequel tu te tiens est saint. Et Josué fit ainsi.” (Josué 5:15)
Voici Moïse puis Josué face à une situation similaire. Là où se tient l’Ange du buisson puis le chef de L’armée de YHWH, ce lieu est sacré. L’Ange est dans les deux cas le même. Quelle est cette apparition du céleste, tantôt feu, tantôt soldat l’épée à la main ? Le même qui répondait à Manoah qui lui demandait son nom :
“Et l’Ange de YHWH lui dit, Pourquoi demandes-tu mon nom ? Il est merveille.” (Juges 13:18)
Lectures Parachah : Chémoth / Exode 1:1 à 6:1 Haftarah : Yésha’yahou / Isaïe 27:6 à 28:13 Bérith Hadachah : Galatiyim / Galates 3:22 à 4:9
Rappel Les commentaires ne sont pas des études, mais des pensées que la lecture de la parachah nous inspire et nous permet, sur une année, de relier les textes de la Torah et des Prophètes aux textes de la Bériyth haHadachah, de l’Alliance renouvelée en Yahshua.
Résumé de la parachah Yaaqov (Jacob) et ses fils, Yéhoudah (Juda), Yossef (Joseph) et leurs 10 autres frères, complémentés de Ménashéh et Éphraïm, sont morts au pays d’Égypte.
Les hébreux résident désormais dans ce pays et y prospèrent. Un Pharaon qui n’a pas connu Yossef, asservit le peuple hébreu à de lourds travaux et tente de contenir la démographie d’Israël en assassinant les jeunes enfants mâles.
Moshéh, l’un d’eux, est recueilli par la fille de Parô, Pharaon. Moshéh devenu adulte se rend coupable d’un crime de sang et s’enfuit au pays de Madian, où il s’établit chez Réouel-Yithro, dont il devient le gendre.
Pendant cette seconde partie de sa vie, l’Élohim d’Israël, YHWH, se révèle à Moshéh. IL le missionne pour retourner en Égypte et l’associe à son frère Aharon pour délivrer Son peuple de la main de Pharaon.
Mais Pharaon ne veut pas laisser partir le peuple pour qu’il serve YHWH. Il s’ensuit la première des révoltes du peuple contre Moshéh et Aharon, puis la première supplique de Moshéh à l’adresse de son Élohim et Sa réponse :
« maintenant, tu vas voir… ».
Moshéh est de la 26ème génération et vivra 120 ans. Il a 40 ans quand il quitte l’Égypte, il a 80 ans quand il intervient auprès du Pharaon, puis il passe encore 40 ans dans le désert sans pouvoir entrer en Kénaan. Moshéh est fils de Yokhévéd et d’Amram, lui-même fils de Qéhath, qui est fils de Léviy, fils de Yaâqov.
Ainsi le « sauveur » de cette génération n’est ni de Juda, ni d’Éphraïm car la priorité du temps n’est pas au messianisme ni à la royauté, mais à la constitution d’un peuple de sacrificateurs, à la formalisation d’un culte et d’une Tente de rendez-vous d’où le Verbe et la Torah seront entendus de tous. Une nouvelle étape dans le plan de Salut divin, la création d’une entité collective nommée : Israël.
« Véélléh chémoth bénéy Yisrael… » : et voici les Noms des enfants d’Israël.
Le livre de Chémoth est la suite du livre du Commencement / Genèse (Béréchiyth) comme l'indique la lettre “ vav “ qui commence ce livre, car cette lettre “ vav “ a le sens de la coordination de continuité, “et”.
Curieuse entame toutefois pour ce second livre de la Torah. Ces noms ne sont-ils pas déjà connus et rappelés dans le dernier chapitre du livre de la Genèse ?
Le livre de la Genèse s’achève en effet sur la mort de Yossef et sur une promesse prophétique laissée par ce dernier à ses autres frères, réunis pour accompagner son dernier souffle terrestre :
« IL vous visitera Élohim » (Genèse 50:25).
Suit vraisemblablement une longue période où YHWH laisse l’histoire humaine se dérouler sans intervenir jusqu’à un point précis, nécessaire à la réalisation de l’étape suivante.
D’autres périodes similaires de « silence apparent d’Élohim » seront à enregistrer dans l’histoire d’Israël et des nations.
Des silences nécessaires et préalables à la manifestation « visible et sonore » du Verbe.
Nous pouvons penser que les silences préalables seront d’autant plus importants, voire angoissants, que la prochaine manifestation attendue sera déterminante. Le prochain « silence » notable que nous attendons est celui mentionné en Apocalypse :
« Et lorsque l’Agneau ouvrit le septième sceau, il se fit un silence dans le ciel, d’environ une demi-heure… ».
Un silence d’une demi-heure suivi d’un vacarme d’une demi-heure, c’est l’heure du jugement, à relier au :
« jour et à l’heure que nul ne connait si ce n’est le Père ».
Le silence enregistré pendant plusieurs générations en pays de Goshen, prophétisé par Yossef, est interrompu dans cette première parachah du livre de l’Exode.
« Voici les noms » : il s’agit bien des mêmes noms qu’à la génération précédente mais quelque chose a changé.
L’Élohim qui ne se révélait jusqu’alors qu’à un individu, à Avraham, puis à Yitshaq, puis à Yaaqov-Israël, se révélera désormais à tout un peuple, à un peuple considérable.
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Le temps des patriarches cèdent la place au temps d'un peuple-famille de douze tribus (plus une) identifiées et bientôt comptabilisées : Israël.
=====
Bâti sur le fondement prophétique des patriarches,il appartient à ce nouveau peuple (résultante des promesses) d’écrire et de réaliser l’étape suivante du Plan de Salut d’Élohim.
Une autre époque commence.
L’acte de naissance de cette entité « Israël », sur le modèle de ce que fit Avraham, consiste à sortir, à s’arracher, à quitter un modèle existant.
Quitter un monde angoissant fait d’esclavage et de fausses croyances, où le Seigneur ne peut pas parler coeur à coeur, bouche à bouche.
Moshéh est contraint à cet abandon de soi, abandon d’une position sociale enviée et exaltante, abandon du luxe et de la facilité, pour tourner les regards vers le désert et son authenticité. Là, loin de la ville, YHWH peut se révéler pour ce qu’IL est et sera. Ainsi qu’il est écrit :
« C’est pourquoi, voici, Moi, Je l’attirerai, et Je la mènerai au désert, et Je lui parlerai au coeur… » (Osée 2:14)
Le risque d’être comme Loth, prisonnier de la ville et de sa culture dominante, c’est l’assimilation.
Les enfants d’Israël sont épargnés de ce danger en pays de Goshen. Déjà aux temps de Yosseph, la famille de Yaaqov se présente à Pharaon comme « bergers de petit bétail ». Or, cette profession est en horreur aux égyptiens, ce qui permet aux hébreux de s’établir en Egypte sans se fondre parmi la population autochtone.
Voilà aussi pourquoi, la parachah « Chémoth » commence en insistant sur les Noms : ceux-ci ne sont pas changés, ils ne sont pas « égyptianisés » comme il est de coutume.
Ainsi qu’il est rappelé comme un avertissement :
« Le Pharaon appela Yossef du nom de Tsaphnat-Paenéah. Il lui donna pour femme Asnath, fille de Poti-Phéra, prêtre d’On. » (Genèse 41:45)
Yossef échappe à l’assimilation en laissant Yaaqov adopter ses propres enfants et en exigeant que ses os ne restent pas dans une tombe égyptienne, une pyramide.
Yaaqov fait cette même demande en premier. Ainsi, la Torah veut-elle nous signifier que les enfants d’Israël, esclaves en terre égyptienne, réussissent à rester fidèles à la vocation des patriarches et à rester « en dehors » tout en étant « dedans ».
Cette parachah, qui est aussi la parachah de l’exil (de la galout), met l’accent sur la nécessité de la non assimilation où que nous soyons momentanément placés.
Saurons-nous faire de même en attendant l’ordre de « sortie » ?
Pour notre génération : Ce monde n'est pas le nôtre (ne doit pas l'être) et la souffrance qu'il impose reste bien souvent le creuset de notre préparation à la rencontre de notre Sauveur et Mashiah d'Elohim.
“ Si le monde vous hait, sachez qu'il m'a haï avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui serait sien ; mais parce que vous n'êtes pas du monde, mais que moi je vous ai choisis du monde, à cause de cela le monde vous hait. ” (Jean 15:18-19)
“C'est pourquoi sortez du milieu d'eux, et soyez séparés, dit le Seigneur, et ne touchez pas à ce qui est impur, et moi, je vous recevrai. ” (2 Corinthiens 6:17)
Questions :
Qu’est-ce que le monde aujourd’hui ?
Quels sont ses différents aspects, et même les plus subtils, les plus séducteurs ?
Quelles sont ces choses impures desquelles nous avons à être séparés ? Qu’est-ce qui, à l’exemple du peuple hébreu en Egypte, nous rend gênants aux yeux du monde, si toutefois nous sommes perçus de la sorte ?
Quel signe venu de YHWH et immédiatement octroyé aux hébreux dans le désert les a distinctement séparés du monde ?
Avons-nous reçu ce même signe ou sommes-nous restés sous les signes de l’Egypte, c’est-à-dire du monde ?
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Avons-nous reçu, dans nos coeurs et en témoignage, le signe de son Shabbat ?
Si nous sommes encore sous les signes du monde, même à consonance chrétienne, nous sommes toujours en Egypte. Alors notre Elohim par la grâce de Yeshoua nous invitera à quitter et à sortir, parfois avec force et violence, comme il fit avec le Prince d'Egypte (Mosheh), pour l'arracher à une destinée qui n'était pas la sienne.
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Pour reprendre un projet qui est bloqué, il faut en faire éclater la gangue (l’écorce, la coquille) qui empêche la réalisation du plan global. Les commentateurs expriment que c'est dans les dynamiques d’explosion de soi-même que se réalisent les transformations d'identité chez ceux qui se convertissent, et retrouvent ainsi l'authenticité de leur être.
Ce travail sur soi doit être réalisé par tous ceux du peuple pour revenir à l'identité authentique. C’est le parcours précis et le sens de Péssah (La Paque).
Moshéh : égyptien puis hébreu, sauvé puis sauveur
L’enfant Moshéh, sauvé des eaux, est placé dans une corbeille, un coffre, recouvert de bitume et de poix. Cette construction n’est pas sans rappeler celle de l’Arche de Noah. Ainsi Moshéh est sauvé des eaux comme le fut son ancêtre. Moshéh passe à travers le jugement (les 10 plaies) qui s’abat sur cette génération de méchants, car les égyptiens asservissent les hébreux gratuitement et sans juste nécessité.
Mais Moshéh est connecté à d’autres patriarches et matriarches illustres. Ainsi, c’est également près d’un puits qu’il manifeste ce qu’il est (bonté-générosité-sens de la justice) et qu’il se reconnecte à l’histoire de sa famille hébraïque et oublie définitivement son statut de prince égyptien.
Comme le serviteur d’Avraham rencontre Rivqah (Rébecca) près du puits pour la marier à Yitshaq (Isaac), comme Yaaqov (Jacob) rencontre son épouse Rahel (Rachel), Moshéh rencontre Tsiporah (Séphorah) dans les mêmes conditions.
La Torah veut nous signifier à quel point Moshéh l’égyptien réussit à enlever sa « qlipa », sa coquille, pour redevenir Moshéh l’hébreu.
Moshéh est également connecté à un autre Prince d’Égypte : Tsaphnat-Paenéah alias Yossef.
En effet, Moshéh est d’abord rejeté par ses propres frères qui ne lui accordent pas le droit d’être juge/chef (« qui t'a fait juge et maître sur nous »). Il est alors contraint de fuir et de s’exiler loin de ses frères qui le méconnaissent. Vient enfin le jour où ses frères acceptent son autorité, voyant en lui un sauveur pour leur génération.
Assurément, la Torah redouble d’efforts pour nous assurer que Moshéh n’est pas un « politique égyptien » en recherche d’aventure, de fortune et de gloire personnelle. C’est un authentique « fils d’Israël », lié et en phase avec tous les patriarches et matriarches, dont il perpétue l’action prophétique.
Toutefois, il nous faut noter comment Moshéh semble devancer l’appel divin en s’auto-missionnant avant l’heure dans son rôle de leader et de « messie ». Bien qu’il soit clairement identifié pour sauver sa génération de l'esclavage, Moshéh semble vouloir agir par lui-même, et par force, en tuant un égyptien.
Cette volonté / tendance humaine de « faire à la place de… et sans attendre l’ordre formel » lui coûte 40 ans de réflexion dans le désert.
Ceci n’est pas qu’une sanction : l’Adon Yahshua débutera Son ministère terrestre par une longue réflexion de 40 jours au désert.
Une fois dépouillé de toutes ses certitudes et principes d’actions issus de sa formation égyptienne (Moshéh était enseigné dans toute la science des égyptiens), le prince égyptien exilé redevenu Moshéh peut se présenter devant le buisson ardent et être enfin ce qu’il est depuis sa naissance : un outil dans les mains de son Élohim.
En abandonnant sa position de Prince pour s’identifier à ses frères israélites restés en esclavage, Moshéh est une préfigure messianique de Yahshua, qui abandonne Sa place de « Prince » auprès du « Roi », qui abandonne Sa gloire pour se faire serviteur.
Notons à ce titre comment Moshéh demande - étrangement, car il a déjà reçu l’ordre divin de le faire - à Yithro, son beau-père devenu son père par adoption, l’autorisation / bénédiction de partir à la rencontre de ses frères restés derrière, en Egypte.
« Va en paix » lui répond le prêtre de Madian, descendant direct d’Avraham. Yithro a vu que l’égyptien est devenu Moshéh et qu’il est enfin prêt pour sa mission. Ces deux-là se recroiseront plus tard dans le désert, pour apprendre l’art de l’holocauste et du sacrifice.
Le signe du serpent et de la lèpre au nom du NOM !
Après 40 longues années passées à « s’oublier lui-même » et à se défaire de sa programmation égyptienne, Moshéh fait une rencontre surprenante à travers un buisson ardent qui ne se consume pas : il rencontre l’Ange de YHVH qui l’appelle.
Moshéh répond à cet appel par l’incontournable « Hinnéniy » « me voici ! », que tous les prophètes concèdent lorsqu’ils sont missionnés parfois à leur corps défendant. Il ne s’agit jamais en effet de missions de routine ni de voyages de villégiature.
Comprenons bien qui est cet Ange de YHWH dans la flamme.
En Exode 23:20, il est dit :
« Voici, j’envoie un ange devant toi, pour te garder dans le chemin, et pour t’amener au lieu que j’ai préparé. Prends garde à toi à cause de sa présence, et écoute sa voix ; ne l’irrite pas ; car il ne pardonnera point votre transgression, car Mon NOM est en Lui. Mais si tu écoutes attentivement sa voix, et si tu fais tout ce que je dirai, je serai l’ennemi de tes ennemis et l’adversaire de tes adversaires. Car mon Ange ira devant toi… ».
Cette flamme, cet ange, cette entité, c’est le Verbe de notre Élohim, c’est Son porte-parole, le messager de Sa Face. Celui qui deviendra Messie d’Israël et des nations, l’Adon Yahshua, se présente à Moshéh à travers un buisson. Il porte en Lui le NOM de l’Élohim El Shaddaï et Il le donne à Moshéh : YHWH.
Une formule-définition est alors donnée “éhié asher éhié”. En réalité, elle précède dans le texte l’introduction du NOM :
« Je serai Qui Je serai… »
Où réside la nouveauté ? A travers un tétragramme, tellement sacré que les Juifs renoncent à le prononcer, Élohim met une distance qui n’existait pas du temps des patriarches.
En effet, tout le périple du peuple à venir consistera à découvrir et acquérir une sainteté dans un souci constant de réparer une brisure et de contenir un éloignement, résultantes du péché.
N’oublions pas que Élohim prépare déjà le don de la Torah, laquelle va manifester le péché et donc rendre nécessaire cet éloignement.
Le sacrifice « Qorban » sera l’étape suivante et utile à la réparation du péché, au retour et au rapprochement.
La finalité de cette révélation « du NOM ineffable » sera dévoilée par le Mashiah Yahshua lorsqu’Il se sera rapproché au plus près de YHWH, en s’adressant à Lui par un « Abba, Père » et en nous invitant à faire de même.
Ainsi « Adonaï YHWH notre Père » est-Il bien identifié comme étant l‘Élohim d’Avraham, de Yitshaq, de Yaaqov, de Moshéh et de Yahshua, notre Seigneur.
En usant d’une formule et d’une grammaire au futur « Je serai… », Élohim veut se présenter aux bénéy Israël comme n’étant plus seulement et uniquement l’Élohim de leurs ancêtres, un Élohim du passé, oublié et susceptible d’être remplacé par tous les veaux d’or égyptiens. YHWH dévoile une nouvelle étape de Sa Révélation : Il est aussi l’Élohim des descendants des patriarches, de tous âges, de toutes générations. Il est l’Élohim de TOUS LES NOMS à venir, d’où le titre très explicite de cette parachah « et voici les NOMS… ».
Notons dès lors que « les NOMS » sont donc contenus et interdépendants « du NOM » révélé dans cette même parachah. Les noms de tous ceux d’Israël ne sauraient exister que parce qu’ils porteront et jalouseront « le NOM de YHWH ».
La parachah Chémoth éclairée par l'Alliance renouvelée veut donc nous dire : " Voici les noms de tous ceux qui porteront le nom et qui s'uniront à lui dans une relation Père-Fils"
Devant l’immensité et la complexité de la tâche, Moshéh commence par refuser, ne se considérant pas à la hauteur. Il émet l'hypothèse que les hébreux ne croiront pas en lui et ne l'écouteront pas.
Élohim lui demande alors de jeter son bâton à terre et de mettre sa main sur son sein : il lui est donné les deux signes du serpent et de la gale.
Il nous faut comprendre le choix précis de ces deux signes.
Ces signes sont intervenus à la suite de la requête de Moshéh qui exprime un doute quant à sa crédibilité auprès des Hébreux. Cette interrogation de la part de Moshéh lui est imputée comme une sorte de médisance. Il suspecte ses frères d'un manque de foi. Cet écart de Moshéh nécessite réparation, il doit réparer la médisance qu'il a commise.
. Le serpent est l'animal qui symbolise le mieux la médisance. Une expression populaire consiste à qualifier le médisant de « langue de vipère ». Déjà par sa parole, le serpent originel a persuadé Eve de consommer du fruit interdit.
. Parallèlement, nous savons que la gale devient une punition qui atteint la mauvaise langue. C'est ainsi que Miryam, après avoir dit du mal de Moshéh, est atteinte de gale (lèpre) pendant sept jours (Nombre 12:10). C'est aussi pour cela que la main de Moshéh devint galeuse en conséquence de sa médisance.
Ainsi, serpent et gale renvoient Moshéh à ce qu’il va devoir endurer pendant 40 ans au désert : le lachon hara.
Dès lors, le vrai pouvoir que lui donne Élohim ne consiste pas à générer ces 2 signes mais à les maitriser. Les enfants d’Israël en seront témoins et comprendront que l’Élohim de leurs pères attend de ce peuple qu’il maitrise « serpent et gale ».
C'est ainsi qu'au lieu de fuir le « serpent », il est demandé à Moshéh de le saisir par la queue.
La Torah dit à ce propos :
« Tu aimeras ton Élohim de tout ton coeur » (Deutéronome 6:5)
ce qui signifie « avec tes deux penchants, le bon et le mauvais… ». Ainsi le mauvais penchant peut-il être positif, lorsqu'il est maitrisé et canalisé pour le bien.
Nous savons que l'environnement dans lequel un homme baigne a une grande influence sur celui-ci. Même l'homme qui serait le plus dégradé pourrait changer et s'améliorer si son entourage était sage et bénéfique.
D'un autre coté, l'homme le plus vertueux risquerait de devenir une bête s'il se trouvait dans un environnement corrompu et dégradé. Moshéh l’a bien compris, lui qui a quitté la cour de Pharaon et les hautes fonctions dont il jouissait.
C’est aussi le message du signe du bâton : outil de berger et de gestion éclairée du peuple dans les mains de Moshéh, mais vil serpent qui se nourrit de la chair des autres serpents, aux pieds de Pharaon.
Telle est l'influence de notre environnement et de notre entourage ! Notre société n’est-elle pas le reflet de cette vérité ?
Digression : Un bon environnement n’est pas intrinsèquement en capacité de rendre « meilleur » un incorrigible « au cou roide ». Néanmoins cela peut se produire, car le Seigneur sait attirer les cœurs, parfois par de petites choses imperceptibles, sa Parole vivante s’exprimant dans le « doux murmure ». Le Souffle du Seigneur sait discrètement « travailler » les consciences, les cœurs, à l’occasion d’un contact avec une personne de foi ou lors de l’observation de la vie d’un groupe de disciples, sans qu’il y ait de leur part une quelconque influence « active » de type prosélytisme. La contemplation de la création à elle seule a également amené des impénitents à la foi. Des scientifiques qui ne juraient que par la logique ont trouvé le Seigneur à travers cette même science. Le Seigneur parle d’une manière à l’un, d’une autre manière à l’autre. Le Seigneur connaît ses brebis, même les plus récalcitrantes, et Il a une « voix » spéciale pour chacune d’entre elles, Il connaît nos cordes sensibles. Ensuite, arrive le moment déterminant où l’appel se transforme en téchouvah ; la « brebis » se livre dès lors au Seigneur ainsi vainqueur. Cette étape sera l’engagement d’un cœur nouveau qui évoluera de lumière en lumière et de force en force. Au-delà des mots nous sommes bien d’avis qu’Élohim a toute latitude pour attirer à Yéshoua ceux qu’Il a connus d’avance. Le Fils mènera de même tous ceux-là au Père.
N’oublions pas non plus la place que tient le serpent dans la cosmogonie égyptienne : Apophis et Amon, dans son rôle procréateur, sont tous deux représentés par des serpents.
Amon, souvent confondu avec Rê ou Râ, est le dieu primordial, assimilé par les grecs à Zeus.
Apophis (en grec ancien Ἀποφις, en égyptien ancien Aapef) est le dieu de la mythologie égyptienne qui incarne les forces mauvaises et de la nuit, personnification du chaos, du mal cherchant à anéantir la création divine.
Son nom signifiait « géant » ou « serpent géant ». Il est représenté sous la forme d'un serpent gigantesque et voici son hiéroglyphe :
Moshéh, prince égyptien, enseigné dans toute cette science au plus haut niveau, n’est pas sans l’ignorer. En maitrisant le serpent puis en maitrisant les serpents générés par les magiciens de Pharaon (voir parachah suivante), il connait la portée du signe aux yeux des puissants d’Egypte.
A bien y regarder, Moshéh est né pour défier les dieux égyptiens car il les a étudiés « de l’intérieur ».
Déjà, il est sauvé des « eaux », mais lesquelles ? Celles du Nil. Ce fleuve est vénéré comme un dieu car il pleut très peu sur l’Égypte. L’agriculture dépend entièrement du Nil dont les crues alimentent un réseau de canaux d’irrigation. C’est pourquoi les anciens égyptiens déifièrent le Nil, le tenant pour la source suprême de subsistance et le dispensateur de toute vie.
Selon une proposition de la tradition rabbinique, la fille de Pharaon – qui aurait été en recherche personnelle et en rébellion contre le paganisme – aurait souhaité défier les dieux de son père. Elle aurait ainsi sauvé l’enfant hébreu des eaux du Nil et l’aurait élevé secrètement dans la recherche du vrai Élohim. Ainsi, Moshéh aurait-il vaincu dès le berceau le dieu du Nil (plus tard, il le transformera en sang…). Cette approche spéculative plutôt complaisante avec la fille de Pharaon, mère adoptive du futur prince d’Égypte, est renforcée par un commentaire de Rachi qui écrit : « vatiréhou eth hayeled » soit : « elle le vit, l’enfant ». Le texte aurait dû simplement dire : « vatiré eth hayeled » soit « elle vit l’enfant » ; l’emploi du terme « hou » indique la présence de la Chékhinah – présence divine – car Hou (Il, Lui) est un des noms d’Élohim. Rachi traduit donc ce verset par « elle vit la Chékhinah d’Élohim avec l’enfant » (sic !).
Epilogue
Né dans une étable et bientôt sous la menace d’un édit du roi Hérode commandant de tuer tous les enfants de moins de deux ans sur tout le territoire de Bethléhem, l’enfant Yahshua démarre sa vie terrestre comme la commença l’enfant Moshéh.
C’est également et paradoxalement « l’Egypte » qui donne asile et permet à Yahshua de survivre jusqu’aux temps convenus.
En Matthieu 2:13 et 19, l’expression « Ange du Seigneur » attire notre attention car la parachah Chémoth utilise cette même expression.
Les deux textes et ces deux naissances sont donc intimement liés, liés par les Saintes Ecritures.
Ainsi relié à ses prédécesseurs comme nous l’avons établi, Moshéh est également uni prophétiquement au Mashiah.
Le premier sauve son peuple de l’esclavage et de l’angoisse.
Le second délivre son peuple de l’esclavage du péché et de la mort.
Mais pour montrer qu’Il lui est possible de délivrer et de pardonner le péché, le Messager de Sa face - Yahshua - commence par délivrer le peuple de l’esclavage terrestre.
Nous voulons dire ceci avec force : la Torah (dans sa version vivifiante) ne s’arrête pas au dernier mot de Deutéronome 34 verset 12, ainsi qu’il est écrit :
« …aux yeux de TOUT Israël ». Non !
Nous l’avons vu, les textes de la Nouvelle Alliance font écho cette semaine à cette portion de Torah écrite dite « Chémoth ».
Car la Bonne Nouvelle de Matthieu s’ouvre sur une liste de « noms », une généalogie précise et exacte depuis Avraham.
Aux « noms » de Chémoth, nous dit Matthieu, il va falloir rajouter tous « les noms » consignés dans les textes qui relatent le ministère terrestre du Mashiah Yahshua, à commencer par les noms des 12 apôtres et de tous leurs descendants par l’Alliance.
Puisse votre nom y être inscrit !
Shabbat Shalom véshavoua tov !
Source : Blog de la Qehila
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LE TEMPS DES FILMS NOIRS FRANÇAIS
Films frappés d’une certaine sévérité, Manèges, Le Sang à la tête, Une si jolie petite plage, La Marie du port, Panique, Voici le temps des assassins… représentent bien une certaine tendance du cinéma français d’après-guerre : la noirceur. Au sortir de la Libération, le cinéma français n’est pas exsangue malgré les conditions économiques et la concurrence du cinéma américain qui ne facilitent…
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#claude autant lara#film noir#gilles grangier#henri decoin#henri georges clouzot#jacques becker#jean pierre melville#jules dassin#julien duvivier
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Les bat' d'af et les Travaux - André Nolat
Roger M., dit l'Anguille, qui vivait avec Mme Aline était un homme d’exception. Il se faisait tard dans sa vie. Mais il avait gardé intactes la mémoire et la science qu’apporte avec lui le malheur. Son enfance et sa jeunesse avaient été terribles. Orphelinat, maison de redressement, évasion, misère affreuse, vols pour survivre, trois mois de cabane avant le service militaire et, partant, les Bat’d’Af. Je soupais quelquefois le soir avec lui, en hiver, quand la neige lourde et lente écrasait la ville. C’est à ces moments-là qu’il me contait ses souvenirs des bataillons. De cette sombre chronique, voici un aperçu : Les Bat’d’Af, les bataillons d’infanterie légère d’Afrique, dits les DAF par les connaisseurs, composés de cinq bataillons en 1889, et d’un seul cantonné à Foum Tatahouine (Tunisie) en 1939, si tout allait bien on ne faisait que son temps de service. Les bataillonnaires, c’était en argot les Joyeux. Blancos et visières cassées. Aux Dafs, la discipline n’était pas tendre. Fallait pas moufter. Sinon : la section spéciale : la camise ou le falot (le conseil de guerre) et... Biribi. Aux Dafs, il y avait les potes, mais aussi Sidi Cafard qui poussait à faire du dégât... et les tatouages, les bouzilles, une connerie indélébile... Croissant de lune avec lanterne... Aux Dafs, il y avait les tyrans du jour et les tyrans de la nuit. Comme l’a écrit un grand journaliste : « là-bas quand le sergent se couche, le caïd se lève. » Pour être respecté, dès le premier jour de son arrivée, il fallait au mépris de son sang montrer qu’on ne serait pas un schbeb, un girond ; qu’on voulait être peinard, maître de ses rêves. Sinon, on entrait dans un cercle équivoque, impérieux, terrible... Et pour quiconque y répugnait, le bataillon devenait un permanent supplice. Plus bas dans ces enfers, il y avait les travaux publics. Les Trav’s. Le bagne militaire. Pour ceux qui avaient commis un délit sous les drapeaux, aux Bat’ d’Af ou ailleurs, pour les déserteurs, pour les insoumis...C’était Biribi avec ses compagnies de discipline, ses « maisons-mères » en Afrique du Nord : Dar-Bel-Hamrit, Bossuet au sud d’Oran, Douéra, Bougie, Téboursouk, entre autres « Nous sortons tous des grandes écoles, les uns de Centrale, les autres de Bossuet. » Aux Dafs, il n’y avait que de jeunes pégriots ou des malchanceux. Aux Trav’s, des soldats punis, pègres ou non. Les Trav’s, c’était pas du nougat... Crânes rasés, capotes grises : « Tu me demandes, maman de te dire comment je porte la capote grise... » Fallait marcher bécif, tracer des routes, porter des pierres. Sous le soleil roi, le soleil lion, le soleil assassin. Le cagnard, luisant comme un dinar d’or rouge, qui plie les genoux des plus courageux. Et de la lerdumé a becter. Par terre souvent... ou mêlée à des poignées de sel. Et les chaouchs. Pour la plupart des tocards féroces et provocants. Des pionnards, des fondus ; « Mais t’es chaouch à Biribi tu fais le désespoir des mères. » Et les humiliations ignobles... indicibles. Et le mitard. Comme un cercueil. Avec la ration tous les quatre jours... Et la pelote, avec un sac de sable ou de chaux sur les endosses couvertes de plaies. Et le tombeau. Étendu au soleil sous une toile de tente pliée en deux avec les pieds et la tête en dehors. Et la crapaudine. Pieds et mains bloqués dans le dos avec des fers. En plein soleil, la gueule sucrée... On y maudissait Dieu, les hommes et sa mère. Peu d’hommes en réchappaient. On y mourrait. On y virait louf. On y recherchait même des peines plus fortes croyant, ainsi, s’en sortir. Celui qui décarrait des Dafs et, parfois, à peu près d’aplomb des Trav’s devenait souvent un vrai cador ; surtout si auparavant il s’était farci la Correction : Belle-Île-en-Mer, Mettray, Aniane, Eysses... Faut pas le nier, parmi ces détenus, il y avait des salauds, des ordures, des monstres. Mais pas tant que ça. Le gros des bataillons, c’était de pauvres mômes, des enfants du malheur, désespérés, qu’une société pourrissante, frappée à mort par les tueries de la Grande Guerre, que l’abandon, l’absence de familles, le destin avait brisé ou métamorphosé en fauves. Des petits qui allèrent à la viande avec rage. Des grands tels Paul Carbone qui fut roi de Marseille et Jo Attia roi du non-lieu. Des hors-la-loi, certes. Mais des seigneurs bien loin des crapules d’aujourd’hui, sanglants épiciers de la schnouf. Des hommes qui avaient tout de même une certaine mentalité. Quoi qu’on en dise.
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Voici le temps des assassins (AKA Deadlier Than the Male) | Julien Duvivier | 1956
#Julien Duvivier#Voici le temps des assassins#1956#Deadlier Than the Male 1956#Danièle Delorme#Jean Gabin#Gérard Blain#Lucienne Bogaert#Alfred Goulin#César
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Et après ?
Ceux de nos concitoyens dont le système mémoriel n'a pas été trop gravement endommagé par les agressions incessantes de la Doxa --cette vision progressiste du monde, prétendue correcte mais qui ne peut déboucher que sur une catastrophe-- n'ont pas oublié les jours maudits où on leur imposait des confinements inutiles, des masques sans effet, des humiliantes ''autorisations dérogatoires'', des boutiques fermées, des familles privées de deuil, une sous-vie au rabais et des non-vaccins qui ni n'empêchent, ni ne guérissent, ni ne protègent ! En ces temps de malheur, les faux beaux esprits dissertaient sur ''le monde d'après'' (sous-entendu : ''après-le-covid'', qui était pour eux la clé du monde futur ! Ah! Les idiots )
En avons-nous rigolé, ici-même, de cette prétention des plus nuls à se prendre pour Nostradamus, copiant la célèbre grenouille de la Fontaine qui se voulait plus grosse qu'un bœuf ! Or, le temps ayant passé, je suis obligé de reconnaître qu'ils n'avaient pas entièrement tort et je n'avais, moi, que partiellement raison : car oui,un monde ''autre'' est arrivé... ou plutôt est en train de s'installer sur la planète : sans que le covid ni aucune des mauvaises ''bonnes raisons'' qu'ils invoquaient n'y soient pour quoi que ce soit... un ''monde nouveau'' ou, plus exactement, un ''ordre nouveau'' est bel et bien en train d'étaler ses horreurs devant nos yeux incrédules et effarés, et ce monde est, hélas, ''post-occidental'', pour notre plus grand malheur et celui du futur de l'humanité.
L'ordre ancien, en tout cas, n'est plus, ou s'en va. Et ça, c'est une horreur acquise. L'état actuel de la Terre fait plus pitié qu'envie et, franchement, je ne connais personne qui se réjouisse de ce drame (sauf mélanchon... mais justement, c'est ''personne'' !). L'ordre ancien s'éloigne, et aucun, je dis bien : aucun remplacement n'apparaît à l'horizon. Voici le monde replongé dans des périodes sombres de son Histoire : une civilisation meurt... et rien de bon ne vient la remplacer. Un jour, peut être... Et dans ce clair-obscur crépusculaire, ressurgit le plus vieux système du monde, celui qui n'a besoin ni de règles ni de gendarmes : la loi du plus fort... à ceci près que cette débâcle de l'esprit est activée par et au seul profit de ceux que les wokistes et les islamo-progressistes désignent par ''les minorités opprimées''. Des opprimés opprimants ? Allez comprendre !
Le spectacle du monde d'aujourd'hui ne peut que faire penser à Gramsci : ''Lutter contre les idées dominantes, en transformant les idées existantes en idées ''justes'', c’est-à-dire révolutionnaires, en particulier dans les classes exploitées et opprimées''. Dans la folie de ce qu'il appelle ''sa justice'', le Hamas se sent autorisé à transgresser les limites ultimes de l'humanité, la mettant plus bas que l'animalité, et va chercher aux sources les plus éloignées de notre proto-histoire, le massacre des néandertaliens par les sapiens, --y compris les otages et les viols... qui nous valent quelque 4 % du génome néandertalien dans notre ADN-- ce ''pogrom'' avant l'heure, dont l'horreur a survécu et s'est imposé dans notre mémoire collective à travers l'image d'un Caïn tuant son propre frère. Les assassins du Hamas nous ramènent aux pires moments de nos origines !
Loi du plus fort ? Contre la lamentable ''voix de l'ONU'' totalement dévaluée, Israël trouve dans l'immensité de cette horreur un droit au talion, sous le noble prétexte de ''détruire le Hamas'' –ce qui serait une opération de salut public. Oui mais, lorsque les ''dégâts collatéraux'' dépassent 5 ou 10 fois ce qui les a justifiés, on doit se demander ''Et après ?''. Le Conseil de Sécurité et l'Union européenne sont inaudibles, comme ils l'ont été dans les crises du Donbass russo-ukrainien, de la corne de l'Afrique --et de l'Afrique en général--, entre les deux Chines, en azéro-arménie, et dans toutes les folies, à venir mais quasi certaines (= en préparation) dues à celle du satrape turc... et / ou n'importe où ailleurs dans le monde, aujourd'hui ou demain. La présidente du Comité International de la Croix Rouge parlait hier d'un ''échec catastrophique que le monde ne doit pas tolérer''... en oubliant de préciser duquel elle parle : ''pas d'amalgame'', n'est-ce pas !
La colère du monde contre sa partie européenne ou occidentale (on n'ose plus dire ou écrire ''blanche'', ce qui est pourtant la seule explication sérieuse, mais fait de vous un paria) pose le problème de l'ordre sur la Terre. En l'absence du chat, dit le proverbe, les souris dansent ! La civilisation-référence, celle qui maintenait l'ordre du monde et des choses, est en train de sombrer dans et par sa propre incapacité à se souvenir de qui elle était, de pourquoi elle est là, de qui elle est, et de pourquoi l'Humanité avec une majuscule a besoin qu'elle reste à la place qu'elle occupe depuis plus d'un demi-millénaire. Bien sur, qu'elle n'était pas parfaite ! Qu'est-ce qui l'a jamais été, et qu'est-ce qui peut l'être ? Mais –répétons-le haut et fort-- elle est, et de très loin, ce qui pouvait arriver de mieux à la-dite Humanité. Toutes, je dis bien : toutes, les tentatives qui ont été lancées par des idéocrates destructeurs ou des rêveurs rarement doux, ont tourné au fiasco –quand ce n'est pas à la catastrophe, comme le communisme sous toutes ses formes...
Le 12 novembre, la vraie France est descendue dans la rue. 150 ou 180 000 braves gens, blancs pour la plupart, ont crié –sagement-- leur réprobation. Ça ne servira strictement à rien, sinon à des postures, à des promesses insincères et à des déclarations creuses, préparées à l'avance (''La marche doit se transformer en démarche !'' --dixit Larcher-- ou ''la France ne tolérera pas l'intolérable !'' --dixit Macron, truismes qui mériteraient de figurer sur le ''mur des cons'', eux !). Pendant ce temps, les foules du monde dit ''non-occidental''hurlent par millions leur haine profonde de l'Occident... devant toutes les Ambassades des pays qui leur ont permis –à de très rares exceptions près-- d'être qui elles sont. Pire encore, elles font ça en invoquant des vertus dites judéo-chrétiennes, revisitées et réécrites jusqu'à les rendre insensées, pour réfuter ceci un jour, autre chose le lendemain, et une troisième le jour suivant...
Mais que proposent-elles, en échange ? L'ordre actuel, qui est en passe de devenir un ''désordre mondial'' par la faute d'imprécateurs malveillants et masochistes, avait été imposé au monde par les vainqueurs de 1945, et sans doute était-il, en ce temps-là, le moins mauvais possible (un exemple ? l'intangibilité des frontières...). Qu'en reste-t-il vraiment ? Principalement des mots et une phraséologie qui ont été vidés de leur sens, des idées faussement générales sans le moindre intérêt quand elles ne sont pas mortifères, des torrents de contre-vérités honteuses, une ''lecture du monde orientée à en faire perdre le nord''... et une planète qui ne sait plus où elle va... et n'arrive même plus à aller ''nulle part'', mis à part une haine inexplicable pour (ou contre) le CO²... qui est pourtant vital pour elle. Au fou...
Même la solide Eglise catholique, qui a résisté à tout jusque là, cette ''seule structure humain qui ait tenu 2000 ans'', donne des signes de grande faiblesse, puisque c'est de l'intérieur qu'elle se fissure : sa hiérarchie semble chercher, dans un mouvement-pour-le-mouvement très progressiste, à s'adapter au monde en folie, qu'elle avait pour seule mission –sacrée-- de maintenir dans une Vérité qu'elle croyait éternelle... Par attrition de tout ''modèle'' auquel se rattacher, le seul destin qui nous est proposé est un mélange de cacophonie, de violence de tous contre tous, à tous les étages (les exceptions ayant plutôt tendance à se raréfier), et une forme jusque là inconnue de ''guerre mondiale en tranches, par petits morceaux''. Il y a de quoi s'inquiéter...
H-Cl.
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Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - Prologue
Ceci est un Hateread du tome 10 de la saga Tara Duncan, inspiré par le long travail de Patricklemorse. Pour plus d’explications ou d’introduction, référez vous au post « Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - 0 : Dans les épisodes précédents » !
L’ensemble des extraits cités entre guillemets et en italiques appartiennent à madame Sophie Audoin-Mamikonian, que j’appellerai Madame S.A.M par facilité.
Allez, on continue, après avoir râlé pendant dix paragraphes sur l’équivalent d’une très courte note d’intention et quelques lignes de résumé. Vous la sentez, la joie de vivre qui émane de mes touches de clavier, là ?
Rappelons les événements fin tome 9 : nous en étions restés à la victoire de Tara sur la Reine Noire. Contrairement à ce que la fin du résumé du tome 9 laisse entendre, rassurez-vous, Cal, le Voleur Patenté, l’un des premiers amis que Tara s’est fait sur Autremonde, va très bien. Il s’est sacrifié pour elle, mais a évité la mort par un habile stratagème. Il aurait pu gentiment caner pour le script, franchement ça m’aurait pas dérangé, mais bon, il est toujours là, alors on va faire avec. Le tome 9 s’achevait donc tandis que Cal amenait à Tara des informations par boule de cristal (basiquement les téléphones de ce monde) : deux personnes la demandent en mariage, et il s’agit de Chem, l’allié dragon de Tara et sa bande, et d’Archange, le roi des démons ! *gasp*
Je serais bien soûlée, mais bon, il s’agit de l’Héritière d’Omois, ça justifie des mariages intéressés.
Ah oui, accessoirement, ça me désole de devoir vous transmettre la presse people d’Autremonde, mais pour le bien du contexte, voici : le couple de Tara et Robin battait de l’aile dans le tome 9 à cause d’une histoire de sort d’attraction et de coucheries avec une démone métamorphe, et sans avoir tout à fait rompu avec le demi-elfe, Tara s’est découvert des sentiments pour Cal que celui-ci lui a bien rendus. Ils n’ont pas eu le temps d’en parler, mais ils ont échangé un baiser pas tout à fait conscient, et bref. Vous ne vous attendiez pas à un épisode de Friends en commençant à lire cette critique ? Dommage pour vous.
Les autres personnages sont moins intéressants, mais va pour vous en parler, quitte à être sur la presse à scandale : Moineau a rompu avec Fabrice (oh non je m’en fous :( ) et Fafnir a présenté Sylver à sa famille. Je parie que vous être ravis de le savoir. Je sais que je me délecte des histoires de cœur si bien écrites de ces romans, perso. /sarcasme.
Bref, voilà où nous en sommes.
Le prologue s’ouvre sur un personnage anonyme, comme souvent dans cette saga. En l’occurrence, un mystérieux assassin, soi-disant intelligent (à en croire la narration), à qui on a commandité une mission de… eh bien, d’assassinat. Notre cher tueur s’irrite qu’on lui demande d’exécuter sa victime en étant masqué. En effet, je cite, « Et d’où quelqu’un aurait pu le reconnaître ? Enfin, en étant encore vivant ? ».
Notre cher assassin intelligent n’a donc jamais entendu parler de témoins, il commence bien sa carrière.
« Le côté théâtral ne l’amusait pas du tout. Lui, il aimait se fondre dans l’anonymat.Maisvuquelecommanditaireavaitverséunesomme parfaitement indécente à la Guilde des assassins, il devait se plier à ses désirs. Il revêtit donc une cape de soie noire, moins voyante et plus facile à plier qu’une cape de laine, et se rendit au rendez-vous. »
Ce personnage a donc un sugar daddy qui garantit sa sécurité en évitant qu’il soit reconnu, et il arrive encore à se comporter de façon capricieuse. Je suis admirative. Si je n’étais pas quasiment sûre de sa mort d’ici la fin du chapitre, je m’y attacherais presque.
Notre assassin continue ses considérations à base de référence à Mission Impossible, nous exposant au passage les catégories d’assassinat (1 était les plus faciles et 5 ceux risquant la mort de l’assassin). Vous savez quoi, je n’ai pas souvenir qu’on parlait des Assassins dans les autres tomes, mais le potentiel de rivalité entre eux et le groupe des Voleurs Patentés m’intriguerait presque. Bon, il ne sera pas utilisé, mais c’est un détail.
« La capitale d’Omois, Tingapour, était une ville qui ne dormait jamais. D’une part parce que des tas de races étaient nocturnes et que, pour un vampyr, trouver du sang de vache à deux heures du matin était l’équivalent d’un petit déjeuner ; d’autre part, parce que la fibre mercantile des Omoisiens leur faisait perdre le sommeil à l’idée de ce que les heures de fermeture leur faisaient rater comme chiffre d’affaires...
Tout autour de lui, des tapis volants, des lits volants, des baignoires volantes, bref, des tas de trucs volants zigzaguaient de haut en bas, surveillés par les agents effrits rouges, orange et bleu de circulation. »
Vraiment, j’insiste sur mon histoire de témoin. Je vois aucune raison pour qu’un assassin sache qu’on le surveille depuis ce genre de véhicule. Surtout en pleine nuit, en devant être discret, avec les boules de cristal qui permettent de filmer et toute la technologie post-enregistrement, à base de zooms sur des détails et d’éclaircissement. Notre assassin local est, paraît-il, le meilleur de la Guilde, ça nous dit le niveau des autres.
« L’endroit où il avait rendez-vous était assez curieux. Le sous-sol d’un spa, tenu par des sirènes et des tritons qui se déplaçaient en flottant dans leurs bulles d’eau en lévitation. »
Wow. Le commanditaire ET l’assassin sont des génies. De tous les endroits où demander à une personne encapuchonnée de se rendre pour un rendez-vous à base de discussion sur un assassinat, tu choisis un spa. Je suis fascinée.
« Il ne s’agissait pas uniquement d’assassiner une personne, mais trois...enfin deux et demie. »
Ok, ne tenez pas en compte ce que je vais dire s’il s’agit de tuer deux personnes et d’en blesser une, mais si ce « enfin, deux et demie » est ce que je crois, je vais me battre.
« Il signifia son accord. À son niveau d’excellence, il avait le droit de refuser les « retraits », comme on appelait les assassinats dans sa profession, à sa guise. Mais ces trois-là étaient fascinants. Trois cibles de choix.
Robin M’angil, le demi-elfe. Pour lequel les ordres étaient pour le moins curieux.
Caliban Dal Salan. Le fameux Voleur Patenté. Pour lui aussi, les ordres étaient étranges.
Mais le plus gros morceau, celui pour lequel le commanditaire payait une somme faramineuse, l’équivalent du revenu annuel d’un petit pays, n’allait pas être si facile à décrocher.
L’Héritière Impériale : Tara Duncan. »
TAN TAN TAAAAAAAAAAAAAAAAN
Mon Dieu ces formulations à base de passage à la ligne… Ne vous y trompez pas, c’est un code qui marche, dans les livres. C’est impressionnant, c’est marquant, cette façon de ralentir la progression de la lecture pour souligner les phrases généralement courtes qu’on lit. Mais dans Tara Duncan, c’est utilisé à un point, seigneur… je crois que dans son drinking game de la saga, Patricklemorse avait oublié « Buvez un verre dès qu’il y a des annonces dramatiques suivies d’une coupure ». On en a pour un coma éthylique rien que pour celui-là.
Ah oui, et accessoirement : oui, s’il te plaît, cher assassin, reste en vie et bute ces gens. Tu auras, en plus de l’argent, un bisou sur le front et tous mes biens.
Bref, ce chapitre est fini ! Comme vous l’avez vu, je risque très fort de faire des hypothèses qui ne se réaliseront pas. Par exemple, je vois que le prochain chapitre sera du point de vue de Cal, ce qui m’amène à penser qu’on aura droit à une énième description des personnages principaux, accompagnée de commentaires gênants sur la situation dans laquelle on a laissé Tara et Cal dans le tome 9. Oh joie, que j’ai hâte.
A la prochaine !
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Fire emblem Three Houses : les OCs
Et voilà ma création de novembre ! Comme vous le savez, je suis tombée dans le jeu vidéo Fire Emblem Three Houses (je tague @pamplelun qui comprendra ;) ) et j’ai fini par inventer mes propres personnages dans cet univers. Les voici donc !
Gladys - La dame du château
Etymologie : Du gallois “Gwladys” : “princesse” ou encore “richesse/territoire” ou du latin “gladiolus” : “épée courte”.
Gladys vient officiellement d’hériter du titre et du territoire de son père, un membre de la petite noblesse de Faerghus. N’en déplaise à ceux qui l’accusent d’être une bâtarde. Voilà cependant qu’il lui faut partir au front avec les renforts amenés à Dimitri par Rodrigue. Vive, astucieuse, ambitieuse et pugnace, Gladys entend bien rentrer chez elle vivante, même si elle peine à comprendre les décisions de leur meneur.
Maeve - Belladonne
Etymologie : Du vieil irlandais “Medb” : “celle qui enivre” ou “celle qui règne”
Le sourire et le talent pour la musique de Maeve apportent de la couleur et de la gaieté à la suite de Gladys. Courageuse et sensible, la jeune femme sent pourtant l'inquiétude la ronger. Elle possède de plus sa part de mystère. Certaines de ses compétences correspondent mieux à un assassin qu’à une magicienne et qu’est-il arrivé sa soeur adoptive ?
Vigdis - La danse des lames
Etymologie : Du vieux norrois “vig” (guerre) + “dis” (déesse)
Autrefois danseuse à l’épée au sein d’une troupe, Vigdis a désormais changé de scène pour le chaos des champs de bataille. Drame ? Opportunisme ? Nul ne connait vraiment le déclencheur de ce basculement. Laconique, l’épéiste apparaît parfois comme distante, blasée. Ses actes révèlent néanmoins sa nature protectrice tout comme les superbes broderies qu’elle réalise pendant son temps libre témoignent de la richesse de son univers intérieur.
Enid - Ombre fuyante
Etymologie : du gallois “eneit”: “esprit/vie”
Enid croyait avoir trouvé un foyer pour se reconstruire en compagnie de sa soeur adoptive, Maeve. Mais c’était avant de découvrir que le temps paraissait ne pas avoir d’emprise sur elle. Seule compte désormais sa quête de réponses. L’art de tuer n’a aucun secret pour elle. Nonchalante et sarcastique, Enid ne se soucie guère en apparence de l’avis des autres mais regrette les brefs jours dorés.
Amalia - La lionne
Etymologie : Du germanique “Amal” : “Travailleuse”
Servante, cuisinière, conseillère : Amalia a revêtu de nombreuses identités au cour de sa vie. Désormais, elle se fait féroce guerrière pour soutenir sa fille, Gladys. Véritable ancre dans la tempête pour les plus jeunes, Amalia est une femme résiliante qui ne s’en laisse plus conter. Ses conseils et sa connaissance des plantes médicinales sont autant de cordes supplémentaires à son arc.
#fire emblem 4 mariages et 1 enterrement#fire emblem three houses#écriture#et hop de nouveaux personnages !
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Qui l’est ? Qui ne l’est pas ? Telle est la question peut-être. Dans le fatras du préjugé et des concepts à tout va, comment peut-on distinguer l’islamiste du simple musulman ? Sur le thermomètre de la ferveur idéologique, à partir de quel degré est-on islamiste ou au-dessous duquel on ne l’est pas ?
Bien sûr, essentialiser, c’est déjà caricaturer, mais la question mérite plus que jamais d’être posée et pour cause, même un islamiste jure tous ses dieux qu’islamiste, tant s’en faut, il ne l’est pas.
Au commencement de la propagation doctrinaire décuplée, après la révolution iranienne notamment, des signes apparurent et firent bientôt qu’on pût distinguer entre le musulman fanatique et le musulman tiède ou tolérant, entre le croyant dont la vérité est taillé dans le fer rouillé de la certitude et celui dont la croyance est de la vie, une dimension du sens, une explication pour raisonner le mystère et expliquer l’infini.
Dans les années 80, le voile était visible, ostentatoire, un outil que nous savions de pénétration idéologique, un étendard évident de l’islam religion et État (Dinn wa dawla ). Et puis, des pays wahhabites puissants, à l’instar de l’Arabie Saoudite et du Qatar, les caisses gonflées par le pétrodollar, passent à une étape supérieure dans leur stratégie de la redéfinition du sens ou de la reprogrammation du musulman. Ils sèment écoles, universités, médersas ; ils saupoudrent ça et là projets, investissements ; proposent aides et soutiens, se font passer pour les chantres de la solidarité ; ils échafaudent un tissu politique, économique; étirent une toile médiatique aux quatre coins du globe. Aliénation accélérée. C’est le heurt des vérités. Le choc des identités. La redéfinition des altérités. Est-on humain d’abord ou d’abord et avant tout musulman ? Oui, parce que dans la tête de l’islamiste ce n’est pas si évident, la primauté de l’islamité sur l’humanité.
Des guerres civiles éclatent. Des organisations terroristes sont financées. Des endoctrineurs payés des fortunes sont sur toutes les officines. Éclosent les guérillas, les guerres fratricides. Toutes ont une origine, la même : la vérité transmise, clouée dans les têtes, celle que les islamistes pensent indiscutable et indiscutée.
Au nom de la vérité donc, des centaines de milliers de gens sont assassinés. Pendus. Violés et violentés. Lapidés. Exclus. Exilés. Une partie de l’humanité se sent investie du droit d’ôter des vies à la place de son créateur. Pour une caricature. Un dessin. Un livre. Un article. Un texte. Une différence. Un film. Une chanson. Une critique. Un geste. Un poème. Une danse. Une ballade dans la forêt. Un baiser. Une chevelure au vent. Un acte qui ne verse pas dans l’assentiment caractéristique du moutonnement collectif propre à l’idéologie meurtrière. Mais comme les islamistes sont de plus en plus nombreux, voire majoritaires dans certains pays, il devient difficile de distinguer l’islamiste de celui qui ne l’est pas.
La conception de la vérité est pratiquement la même partout et pour tous. Aussi intransigeante, aussi caricaturale. Aussi rationnalisée. Dans bien des contrées, l’islamisme, extrême déjà et radical en soi, se distingue bientôt d’autres islamismes. Il en découle des bizarreries du genre un islamiste ou une femme voilée se fait passer pour une laïque, une démocrate, voire une féministe en Occident. Ils dénoncent le meurtre au nom de l’islam, mais ne dénoncent pas le wahabisme, la salafisme, les Frères musulmans et toutes les doctrines légitimatrices de la disparition et de l’abolition de l’Autre.
Mais alors qu’est-ce qu’un islamiste aujourd’hui ? Qui sont tous ces gens qui s’empressent de dénoncer la caricature, mais n’ont aucune compassion pour l’enseignant décapité ? Qui sont toutes ces légions qui crient à l’islamophobie au lieu de se dire que l’islam, oui et sérieusement, est malade de l’islamisme. Son enfant légitime. Sa maladie aussi. Car, oui, évidement, l’islam est malade de son islamisme.
Voici donc quelques caricatures…
Un islamiste, même s’il fait la discussion, c’est quelqu’un dont la vérité n’accepte aucune discussion. Au fond, l’argument, la preuve ou la rationalité glisse sur son cerveau comme l’eau sur le plumage d’un canard. Il a beau donner à voir qu’il débat, il connait la vérité avant d’aboutir à quoi que ce soit. Exemple : le miracle coranique. L’islamiste prétend à la scientificité du texte coranique, mais est incapable d’en débattre. Pire, il menace toute personne qui remet en question sa vérité.
Un islamiste, même avocat, l’un des métiers les plus nobles de l’humanité, croit qu’il y a des gens qu’il peut défendre et d’autres non. Les pécheurs par exemple, ceux qui critiquent sa religion… Pareillement, quand il est médecin, il ne sait plus c’est quoi le serment d’Hippocrate. Rien ne vaut sa vérité, sa croyance indiscutable. Il est incapable d’appréhender un corps en dehors du binaire halal et haram. Pour lui, il y a des gens à soigner, d’autres non.
Un islamiste est comme n’importe qui. La religion n’en fait pas un être fourbe ou honnête. Un hétérosexuel ou non. Un adultère ou un cocu. Un chasseur de trous ou un ascète. Mais son apparence est centrale. Elle est le fondement de son être. La prochaine prière suffit au reste pour que le compteur de mauvaises actions se remette à zéro.
Un islamiste croit que seuls les musulmans ont le droit au paradis. Que les juifs vont être chassés, pourchassés, avilis à la fin des temps. Qu’ils seraient dénoncés même par l’arbre au pied duquel ils seront dissimulés. Que les mécréants méritent tous de mourir d’une manière ou d’une autre. Les plus intrépides le veulent tout de suite, les moins fanatiques, ou même certains tolérants d’entre eux, croient qu’ils sont voués pour un feu inextinguible et éternel. Ce qui est un peu la même chose, puisque le souhait du mal et de la souffrance de l’Autre est le même.
Un islamiste ne peut même pas imaginer c’est quoi la différence entre une réalité historique, mythique ou mytho-historique. Débattre par exemple comme en Europe de l’historicité du prophète, des textes, est une ligne rouge derrière laquelle guette une corde au nœud coulant. La minorité doit lui être inférieure et, quand il a la puissance, lui payer la jiziya, une sorte d’impôt pour avoir le droit d’exister.
Un islamiste, du moins en Occident, dit haut qu’il est démocrate, humaniste, universaliste, mais il n’imagine même pas qu’une université ou école de son pays puisse avoir le droit d’enseigner la bible ou la torah, ou que l’on ait le droit chez lui d’avoir des églises ou des synagogues. Bien mieux, en pays qu’il dit pourtant impies, il se dit laïc. Laïc positif !
Un islamiste dit partout que le voile est un choix. Enfin en Occident surtout. Mais dès qu’une femme musulmane s’en défait, elle est vouée à toutes les gémonies. Une femme qui se défait de son voile définitivement, un islamiste le vit comme une défaite idéologique. Une bataille perdue sur la route menant à la oumma mondialisée. Une goutte de doute susceptible de souiller les eaux uniformes de la foi caractéristique. Ostentatoirement ou non, il vit un malaise. C’est un acte osé qui égratigne «la sacralité» du tissu originaire du ciel.
Pour un islamiste, le doute, encore qu’il n’y ait aucun être humain sur terre qui ne doute pas, est inexistant. N’a aucune place en société. Publiquement ou non. Pour les besoins de son argumentation, il peut lire Nietzche, recourir à un athée comme Naom Chomsky, citer Michel Onfray à tout va, utiliser un savant ou philosophe de renom et marcher ensuite dans la rue pour ne plus enseigner la philosophie, interdire le blasphème, bannir la liberté de conscience et de religion…
Un islamiste dira que le caricaturiste l’a offensé, que le dessin attente aux musulmans, et dira en cachette que les occidentaux sont des cochons, bannis par Allah et son prophète, des chiens, des gens impropres…
Un islamiste au lieu de dénoncer Daech, les talibans et autres organisations terroristes, même s’il dit que ce n’est pas l’islam, dira que c’est un coup monté, que les gens n’y comprennent rien, que c’est après tous les impérialistes qui ont commencé, que c’est eux d’ailleurs les plus grands violeurs et assassins.
Un islamiste peut avoir tout de l’Occident, son pantalon, chaussures, voitures, télé, absolument tout, Internet, une espérance de vie multipliée, mais il ne se posera jamais la question du climat à l’origine de toutes ces inventions et trouvailles. Il veut et adore le résultat de sa pensée, mais il ne veut pas de sa manière de penser. Il est incapable de comprendre que sa définition de la vérité est à l’origine de son arriération.
Un islamiste dira que l’assassinat d’un penseur laïc comme Farag Fouda, d’un journaliste écrivain comme Tahar Djaout est voulu par eux : ils ont choisi la confrontation. Ils sont incapables de voir la nuance qu’eux ils les ont confrontés par la plume et la parole alors qu’eux ils les ont tués. Autrement dit, pour eux, l’intolérant est le caricaturiste qui a dessiné et non le terroriste qui a tué le dessinateur. Au royaume aux murailles insurmontables du fanatisme, le sens a horreur de la raison.
Un islamiste veut un État laïc, démocrate et égalitaire pour lui et ses enfants, mais un État chariatique pour les siens, ses compatriotes, ses coreligionnaires. Bien sûr, pour étancher la marmite d’un éventuel sursaut de conscience, il se montrera intransigeant en Occident dans sa définition de l’islam. Il fera du bruit à l’école ou à la garderie de son enfant autour du halal de la nourriture, du bannissement des bonbons à gélatine. Il marchera dans la rue dès qu’il y a un appel pour contrer l’islamophobie. Il se postera derrière un coreligionnaire pour lui rappeler que les yaourts qu’il vient de mettre dans son panier sont à gélatine. L’islamophobie, tiens ! Un cheval de bataille conceptuel inventé par les islamistes pour taire toute critique, tout débat, toute différence. Et s’approprier de nouveaux espaces.
Un islamiste vantera le savoir occidental, sa justice, les vertus du vivre-ensemble à l’origine de sa paix sociale, de la dignité des hommes et des femmes ; il rêvera tant et tant de ces pays, mais ne voudra jamais admettre que la qualité de vie de ces pays puise dans les libertés individuelles, dans les droits et devoirs de chacun.
Exemple : Le Hirak voulait changer le système algérien, avoir un État démocratique, fonder une 2e république, mais dès qu’il est entré dans le détail du possible pays démocratique à venir, il a compris que la démocratie c’est d’abord la conjugaison des libertés individuelles, l’égalité, le droit des minorités, l’Algérien musulman ou non… Cafouillage donc. Les islamistes entrent en scène. L’islamité de l’État est quasi-intouchable ! Aux oubliettes donc les libertés individuelles.
Une islamiste, qu’il dise ou non que le voile est une obligation islamique, a un tissu dans sa tête, inconsciemment ou sciemment, qui fait la différence entre une femme «pudique» qui arbore le voile et une autre «impudique» qui a les cheveux au vent. Il ne dira jamais que des millions de femmes sont obligées de le porter et qu’elles peuvent mourir si elles ne le portent pas. Il n’expliquera jamais que l’obligation sociale est davantage qu’une obligation.
Un islamiste même dit modéré, aussi modéré qu’il peut se taper «une salope», considère que Benazir Bhutto méritait de mourir : elle est laïque, me dit un jour un homme que je ne soupçonnais même pas d’être islamiste, d’autant plus que ses yeux revenaient d’une séance de «zyeutage» de plusieurs minutes, passée sur les fesses d’une passante occidentale.
Un islamiste est incapable de discuter de la théorie de l’évolution, de considérer que Dieu est une question et non une réponse, de se défaire de l’idée que tout homosexuel est un malade à soigner par le fouet, la flagellation ou la pendaison. Si ailleurs, on dit que le doute est de la foi; pour lui, le doute est de la mécréance.
Un islamiste, même lui-même adultère, défendra la lapidation. Et pour la justifier, il dira que c’est pour rétablir la morale, venir à bout de la dislocation et destruction familiale. Es-tu islamiste ? Non. Un adultère mérite-t-il de mourir inhumé sous des monceaux de pierres ? Oui.
Un musulman tolérant est celui simplement qui n’applique pas la totalité des textes. Ou ne les croit pas en tout cas applicables. Il dira généralement que le terroriste de Daech n’est pas un musulman. C’est faux, bien évidemment. C’est un musulman. Lui, il a seulement appliqué à la lettre.
Un islamiste, naturellement, est un complotiste. Pourquoi ? C’est une attitude qui le dispense de la preuve. De la raison. De l’explication rationnelle. Comme tout religieux fanatique, la construction de l’ennemi lui est essentielle. Il lui faut inventer tout le temps des ennemis pour justifier ses défaites, ses bondieuseries, ses déraisons. L’Occident prévaricateur. Le sioniste comploteur. La franc-maçonnerie. L’alliance judéo-chrétienne. Les croisés qui n’ont de cesse d’inventer et de réinventer des stratagèmes contre l’islam et les musulmans.
Un islamiste, tu lui construis une bibliothèque dans son quartier. Tu la lui remplis de tous les livres du monde. Il suffit qu’il y ait une deuxième personne comme lui et il va construire une opinion en défaveur de la bibliothèque pour convaincre les gens que c’est un plan d’acculturation, que c’est un complot ourdi par l’ennemi pour éloigner les musulmans de leur religion et pervertir leur foi. La bibliothèque devient une sorte d’école coranique ou alors elle est brulée. La preuve : l’un des califes adulés des islamistes et Omar Ibn Al Khattab. Celui qui a donné l’ordre de bruler la merveilleuse bibliothèque d’Alexandrie.
Commerçant, un islamiste peut voler ses clients par toutes sortes de subterfuges et être le premier à fermer à l’appel du muezzin à la prière. Il peut stationner sa voiture en plein autoroute, afficher sur son parebrise l’indication que c’est l’heure de la prière. Passe pour les malades les peuvent mourir sur la route, les femmes qui doivent atteindre la maternité d’urgence… Son acte justifie dans sa tête l’effacement du monde.
En Occident, au nom de la liberté, un islamiste demande un cimetière musulman dans un village où il n’y a que 20 musulmans, un lieu de prière dans une école ou université, de la nourriture hallal partout et pour tous. Il encouragera et soutiendra les écoles coraniques tout en étant scandalisé qu’il y ait des écoles catholiques, judaïques ou autres.
Un islamiste est convaincu que «Dieu a maudit dix personnes qui traitent avec l’alcool »; celui qui le distille, celui par qui il est distillé, celui qui le boit, celui qui le transporte, celui où il est transporté, celui qui le sert, qui le vend, qui profite de l’argent de sa vente, qui l’achète pour soi, qui l’achète pour un autre. Un petit bémol cependant : aucun islamiste, mais alors aucun, aussi fanatique, intransigeant, aussi pieux, savant ou profane soit-il, alem ou autre, ne te dira que l’argent qu’il reçoit de l’État, ne serait-ce que parce son pays a mis l’argent dans des banques occidentales, est illicite.
A-t-on jamais entendu Quaradaoui dire que l’argent de son salaire provient de celui mis aux USA et donc souillé par l’usure ? A-t-on jamais entendu un imam dire à ses compatriotes au Canada, en Belgique, en France que dans les allocations sociales, le chômage ou l’aide qu’il reçoit, il y a un peu de l’argent de l’alcool ? Jamais. Les frontières de la cécité s’arrêtent aux poches ! L’argent n’a ni couleur ni odeur ni encore moins de religion !
Un islamiste c’est quelqu’un, après l’assassinat de l’enseignant qui a voulu susciter le débat dans sa classe pour expliquer aux futurs citoyens que vaut mieux être blessé par un dessin ou des mots que d’en venir à la violence et au meurtre, qui au lieu de sortir dans la rue pour dénoncer l’assassinat et se dissocier de l’islamisme, il crie à l’islamophobie et au complot contre sa religion. La victimisation est son arme quand il est minoritaire. Parce que quand il est majoritaire, il ne parle, ni ne débat, ni n’entend, ni n’écoute. Il tue.
Les caricatures sont quasi-innombrables. Mais si on posait la question à un musulman algérien par exemple, un papa ou grand papa, quelqu’un du genre mon père ou ma mère, sur ce qu’est l’Autre, sa réponse serait aussi limpide que l’eau de roche : c’est quelqu’un comme nous. Le paradis ? Pour tous. Ou alors la réponse qu’avait souvent les miens, aussi croyants soient-ils : personne n’en est revenu ! Même musulmans, le doute leur est de la foi. Naguère, il n’outrageait personne.
J’avais un ami, Jacques. Un collègue de travail converti à l’islam. Un jour, il me raconta les détails de sa conversion. Avant qu’il me dise par qui il a été converti, je lui dis que c’est un intégriste, un islamiste aujourd’hui. Il était étonné de ma déduction hâtive, dérangeante à bien des égards : « Pourquoi dis-tu ça ? ». « Parce que, rétorquai-je, mon père, qui est un musulman tolérant, un soufi, il observe toutes les obligations religieuses, n’aurait jamais essayé de te convertir. Il t’aurait admis, voire aimé, comme tu es. » « Mais comment tu peux dire que c’est un intégriste ?». « Un intégriste est quelqu’un qui pense que sa vérité, je veux dire sa vérité à lui, est la vérité, toute la vérité. Et donc ta vérité est fausse.
Mon père aurait dit que pour chacun sa vérité. Peut-être pas en ces mots, mais il t’aurait aimé pour ce que tu es». Mon collègue de travail, un peu outré la première fois, trois mois plus tard, me raconta que c’était en effet un intégriste, un islamiste. Je lui dis que je le savais. Parce que n’importe quel musulman qui n’est pas intégriste t’aurait accueilli pour ce que tu es. Un intégriste, comme un islamiste, ne croit pas qu’il y a la possibilité d’une autre vérité. Sur terre, il n’y en a qu’une seule. La sienne. La vérité, toute la vérité ! Elle lui vient du ciel. Du dieu dont il s’est autoproclamé vicaire. Remplaçant sur terre.
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07-233 On ne sait jamais...Paul Doumer
L'adresse est : https://soundcloud.com/jlgaillard/on-ne-sait-jamaispaul-doumer
En 1932, le Président de la République Paul Doumer fut assassiné alors qu'il visitait une vente organisée par les écrivains anciens combattants. Le jour même, il recevait à sa table un homme politique : celui-ci lui demandait d'intervenir afin qu'il ait la Légion d'Honneur. Ceci afin d'obtenir, pour un grand savant français, la dignité de Commandeur.
—Tout de suite, lui répondit le Président. Pendant que vous prenez le café je vais écrire la lettre.
—Oh ! Ce n'est tout de même pas si pressant !
—On ne sait jamais, répliqua Doumer. Je peux mourir demain, qui sait ? Même dans une heure !
Il rédigea la lettre puis ils sortirent. Une heure après, il tombait sous le couteau meurtrier d'un fanatique russe, Gorgulov, qui voulait protester contre la reconnaissance de l'U.R.S.S. par la France. Doumer n'avait pas voulu laisser à un hasard incertain la chose qui lui tenait à cœur et avait écrit la lettre.
Réfléchissons-bien. Si nous n'avions qu'une heure devant nous, nous devrions mettre à jour les affaires les plus importantes. Or, la plus importante de toutes, c'est de revenir à Dieu et d'être réconcilié avec lui par la foi en Jésus. La Bible nous y presse :
2 Corinthiens 6 : 2.«
Car il dit : Au temps favorable je t'ai exaucé, Au jour du salut je t'ai secouru. Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut. »
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