#gloire & pot au feu
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ENG
Today in character's concept : Kaysar !
Kaysar (He/Him) is a Japanese cherry tree and the Chief of the guards.
Serious and very aware of all the responsibilities he has, he tends to add too much to his plate ! He could gain to relax a bit but try telling him that !
(concept art done by @lapaduza)
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FR
Aujourd'hui dans notre petit coin concept : Kaysar !
Kaysar (il/lui) est un Cerisier du Japon et le Chef des gardes.
Sérieux et très conscient des responsabilités qui lui incombent, il a tendance à vouloir en faire trop ! Se détendre pourrait lui faire du bien... Mais essayez de le lui dire tient !
(concept art par @lapaduza)
#gloireetpotaufeu#illustration#indie game#concept art#videogame#lapaduza#orc#jonayariley#gloire & pot au feu#character design#original art#original character
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Gloire & Pot-Au-Feu An indie visual novel where you play a sweet potato goblin that go green in the little town of Marmiton ! - Un visual novel indé où vous jouez une patate douce qui va se mettre au vert dans la ville de Marmiton !
Dedicated page on instagram : https://www.instagram.com/gloireetpotaufeu/
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homme courageux
Il y a de nos jours une société charmante de femmes qui ont été mariées et qui ne le sont plus. Le divorce leur a créé des loisirs. Elles ont aimé déjà, goûté la douceur et l’amertume des jours changeants ; elles ont été déçues, mais elles sont prêtes à aimer encore. Elles ont dans le caractère quelque chose de hardi ; elles sont insoumises, ne se sont pas pliées aux esclavages anciens.
Je t’entends me dire : « Menez-moi chez ces libres femmes. C’est là que je trouverai une maîtresse suivant mon cœur et que j’éviterai l’ennui du mari obligatoire. »
Non, je ne te conduirai pas chez les divorcées. Tu es trop jeune encore pour affronter ces femmes dangereuses qui n’ont conquis leur liberté que pour l’aliéner à nouveau, définitivement. Elles ont en elles le goût terrible de l’absolu. Ce sont pour la plupart des femmes à idéal ; elles se sont séparées de leur mari parce qu’elles ignoraient l’art de vivre, qui est fait d’arrangements et de concessions. Elles n’ont jamais su danser en équilibre sur la corde raide entre l’amant et le mari. Si tu es aimé par l’une d’elles, elle s’imaginera qu’elle va refaire sa vie avec toi… Rien n’est plus fatigant et plus vain que d’entreprendre de refaire la vie d’autrui. C’est assez de mener la sienne propre. La devise de ces femmes est : « Tout ou rien. » Aux femmes qui demandent tout, il ne faut rien donner.
Ou bien tu rencontreras parmi elles la femme incomprise, celle qui a mal à l’âme, « l’éternelle blessée ». Te sens-tu la vocation de garde-malade ? Passeras-tu les jours de ta jeunesse à panser des plaies qui ne guériront jamais ?
A l’heure où tu vois ta vie étalée devant toi comme un beau pays que tu vas parcourir, ne prends pas dans tes bagages une femme libre. Souffriras-tu qu’une femme viole la paix de ton domicile à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, qu’elle sonne à ta porte au moment où, les pieds au feu, tu te prépares à passer quelques heures parfaites de solitude, qu’elle apporte ses pantoufles, sa matinée, ses objets de toilette chez toi, qu’elle finisse par passer les nuits entières dans ton lit ?
L’amour s’accommode mal de ce train-train conjugal. Si c’est ce pot-au-feu que tu désires, si tu veux te créer des habitudes à deux, prends une femme légitime. Si c’est autre chose que tu cherches, fuis les divorcées.
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La femme comprendra sans doute un jour que l’homme qui la frappe lui donne la plus grande preuve d’amour. N’est pas battue qui veut.
Il y a là un privilège. Les coups vont aux femmes aimées. Les traditions populaires de chaque pays l’indiquent (Cf. Hongrie folklore : « Ton mari ne te bat pas, pauvre femme ! Il ne t’aime donc pas »).
Depuis des siècles, nous avons oublié que nous étions, à l’origine, un animal frappeur ; des siècles ont été employés à nous enseigner qu’il était lâche et mauvais de battre quelqu’un de plus faible que nous (on n’a jamais eu besoin de nous apprendre à ne pas cogner sur qui est plus fort) ; l’opinion, reine du monde, est unanime à condamner l’homme qui bat. Nietzsche dirait que ce sont précisément les faibles qui se sont employés à créer cette opinion qui leur est si favorable, — et ils y ont réussi.
On voit à quelle profondeur l’homme doit plonger pour retrouver la volonté d’employer ses poings ; les couches d’idées accumulées par l’éducation, les convenances, les habitudes, le respect de soi-même et d’autrui, qu’il doit traverser ; il faut qu’il franchisse les concepts d’honneur et de lâcheté, de bonté et de pitié. Le sacrifice de ce qu’il y a de délicat et d’achevé en lui, des précieuses conquêtes qui ont demandé à l’humanité des siècles d’efforts et de peines, notre irritée et trépidante compagne n’en saisit-elle pas la grandeur ?… Il y a une véritable beauté morale, une victoire remportée sur soi-même chez l’homme qui bat une femme, précisément parce qu’il n’y a, à ce faire, aucun danger et qu’il ne sera pas récompensé de ce geste par la vaine gloire qui s’attache aux pseudo-actions d’éclat.
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Ayant démontré à la satisfaction de l’un et l’autre sexe la nécessité de battre les femmes, passons maintenant à la seconde partie de notre sujet : Comment faut-il battre nos délicates compagnes ?
Disons-le tout de suite. Il ne s’agit pas de les battre souvent et sans raison. Ce serait un exercice fatigant et qui deviendrait bientôt inutile, car l’effet diminuant à l’usage — on s’habitue à tout, — vous seriez bientôt obligé d’augmenter démesurément la dose. Ainsi en est-il des fumeurs d’opium. L’exquis et rare Thomas de Quincey prenait jusqu’à trois mille gouttes de laudanum par jour. Songez à ce que serait la vie d’un homme obligé de donner trois cent coups par vingt-quatre heures à la chère moitié de son âme. Il s’userait la peau, le malheureux !
Il ne faut battre que rarement et méditer le mot de Machiavel, qui recommande au tyran de faire toutes les cruautés nécessaires d’un seul coup. Qu’on laisse donc passer quelques scènes sans bouger ; qu’on se contente d’avertir calmement, mais avec conviction, une fois ou deux, pas plus. Alors, à la prochaine scène, on frappe.
Un seul coup bien porté peut suffire. Il faut que notre faible amie sente en sa chair la force supérieure de notre musculature. L’effet est produit : au lieu de s’énerver, elle pleure ; elle est heureuse.
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DÉVOTION QUOTIDIENNE D'MFM. LA VIE AU SOMMET DE LA MONTAGNE.
jeudi 01 février 2024
THÈME : DON SACRIFICIEL (𝟏)
BIBLE EN UN AN : Lévitique 4, Lévitique 5, Lévitique 6, Actes 5, Actes 6, Actes 7.
ÉCRITURE DE FEU : Genèse 22 : 1-18
VERSET DE MÉMOIRE :
1 Rois 17:15-16 - "Elle alla, et elle fit selon la parole d`Élie. Et pendant longtemps elle eut de quoi manger, elle et sa famille, aussi bien qu`Élie. La farine qui était dans le pot ne manqua point, et l`huile qui était dans la cruche ne diminua point, selon la parole que l`Éternel avait prononcée par Élie.
CITATIONS INSPIRANTES :
Le don sacrificiel vous qualifie pour des bénédictions géantes.
LOUANGE ET ADORATION :
Prenez des chants de louange et d’adoration dirigés par le Saint-Esprit.
PAROLE PROPHÉTIQUE DU JOUR :
Recevez la visite divine dans l'ordre de Salomon, au Nom de Jésus.
LE MESSAGE :
Le don biblique impose certaines conditions à tous les croyants pour que leur don puisse plaire à Dieu et attirer sa récompense. Dieu veut que vous et moi donnions généreusement, joyeusement, promptement (sans délai), fidèlement et de manière sacrificielle. Il est regrettable que de nombreux croyants ne tiennent pas compte de ces critères ou exigences lorsqu’ils donnent. La vérité est que vous ne manquerez jamais les récompenses et les bénédictions promises par Dieu si vous remplissez ses conditions ou exigences. La condition divine du don la plus négligée est le principe du don sacrificiel. Aujourd'hui, beaucoup de croyants sont très avares envers Dieu et cela explique pourquoi on trouve la pauvreté parmi les enfants du Royaume dont le Père possède tout l'or et l'argent ainsi que les mille bovins sur les collines.
En tant que croyant, voici les choses que vous pouvez donner à Dieu de manière sacrificielle : (1) Votre temps – vous pouvez consacrer votre temps à servir Dieu et à faire progresser les choses de Son royaume (2) Vos compétences – vous pouvez utiliser vos compétences pour faire avancer les choses. la cause de l'Évangile et pour l'avancement du royaume de Dieu sur terre (3) Vos finances - vous pouvez semer vos dîmes, vos prémices et vos offrandes de manière sacrificielle. (4) Votre louange et votre adoration – Dans Hébreux 13 : 15, la Bible nous exhorte à offrir continuellement le sacrifice de louange à Dieu, le fruit de nos lèvres.
Le don sacrificiel est un acte d'amour, d'obéissance, de foi et d'adoration. Cela apporte des récompenses incroyables, transgénérationnelles et éternelles. En tant que croyant, votre don sacrificiel à Dieu contribuera à votre subsistance pendant vos jours de manque. C’est ce qu’a vécu la veuve de Sarepta (1 Rois 17 :7-16). Le ciel libérera une pluie torrentielle de bénédictions pour vous et vos proches. Telle fut l'expérience d'Abraham (Genèse 22 :17). Vous bénéficierez de la faveur sans précédent de Dieu et excellerez dans la vie là où d'autres ont eu du mal (Psaume 90 : 17). Vous recevrez la miséricorde de Dieu chaque fois que vous la chercherez. Vous bénéficierez également de la présence, de la protection et de la paix de Dieu.
Bien-aimés, Dieu a du respect pour le don sacrificiel. Aux moments critiques, Il se souviendra de votre don (sacrifice ou offrande) et parlera en votre nom. C’est ce qui s’est produit tout au long de la vie d’Abraham lorsqu’il a sacrifié son fils Isaac avec amour. Ce sacrifice a amené Dieu à conclure une alliance éternelle avec Abraham.
POINTS DE PRIÈRE :
MATIN
1. Père, donne-moi la grâce d'être un donateur fidèle et joyeux dans ton Royaume, au nom de Jésus.
2. Père, fais de moi un donateur sacrificiel, au nom de Jésus.
3. Aujourd'hui, Père, souviens-toi de mon offrande et laisse mon sacrifice parler pour moi, au nom de Jésus.
SOIR
4. Je surmonte l'esprit d'avarice et d'égoïsme, par la puissance du sang de Jésus, au nom de Jésus.
5. Père, prends mon temps, mon talent et mon trésor et utilise-les pour ta gloire, au nom de Jésus.
6. Père, que mon don sacrificiel m'apporte des bénédictions transgénérationnelles, au nom de Jésus.
7. Mon Père, fais de moi Ton bâtisseur de Royaume par excellence, au nom de Jésus.
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Le P.C. et le B.P.
Le printemps venu, de nouveaux loisirs devinrent à la mode, et les journées plus longues offrirent de longs après-midi pour le travail, ou pour des jeux de toutes sortes. Le jardin devait être remis en ordre, et chaque sœur avait à sa disposition un quart de la petite parcelle pour y faire ce qui lui chantait. Hannah avait coutume de dire, « Je saurais à qui est chaque jardin, même si je les voyais en Chine » ; ce qui aurait bien été possible, car les goûts des filles étaient aussi différents que l'étaient leurs caractères. Meg avait dans sa parcelle des roses, de l'héliotrope, du myrte et un petit oranger. Le lopin de Jo n'était jamais le même d'une année sur l'autre, car elle était toujours en train de faire des expériences ; cette année ce serait une plantation de tournesols, plante gaie et ambitieuse dont les graines nourriraient « Tante Cot-Cot » et sa famille. Beth avait dans son jardin des fleurs odorantes et désuètes ; pois de senteur et réséda, pieds d'alouette, œillets, pensées, et de la citronnelle, ainsi que du mouron pour son oiseau et de l'herbe à chats pour les minets. Amy avait un pandoréa jasmin - plutôt petit et truffé de perce-oreilles, mais très joli à regarder - ainsi que du chèvrefeuille et des belles-de-jour qui laissaient pendre leurs cornes et leurs corolles colorées en arabesques gracieuses ; de grands lys blancs, des fougères délicates, et le plus grand nombre possible de fleurs éclatantes et pittoresques qui consentaient à éclore dans son jardin.
Jardinage, promenades, canotage sur la rivière, et cueillette de fleurs occupaient les belles journées ; et pour les jours pluvieux, elles avaient des jeux à la maison -certains anciens, d'autres nouveaux - tous plus ou moins originaux. L'un de ces jeux était le « P.C. », car, les sociétés secrètes étant à la mode, il était considéré de bon ton d'en avoir une ; et, comme toutes les filles admiraient Dickens, elle se nommèrent le Pickwick Club. En dépit de quelques interruptions, elles y jouaient depuis maintenant un an, et se réunissaient chaque samedi dans le grand grenier. En ces occasions, les cérémonies se déroulaient ainsi : Trois chaises étaient arrangées en rang devant une table, sur laquelle se trouvait une lampe, ainsi que quatre bandeaux blancs sur lesquels se lisait, en quatre couleurs différentes, « P.C. », et le journal hebdomadaire, le « Pickwick Portfolio», auquel toutes contribuaient à leur façon. Jo, qui adorait les plumes et l'encre, en était l'éditeur. À sept heures du soir, les quatre membres montaient dans la salle du club, nouaient leur bandeau autour de leur tête, et prenaient place solennellement. Meg, en tant qu'aînée, était Samuel Picwick ; Jo, vu ses tendances littéraires, Augustus Snodgrass ; Beth, pour sa rondeur et ses joues roses, était Tracy Tupman ; et Amy, qui essayait toujours de faire ce qu'elle ne pouvait pas faire, était Nathaniel Winkle. Pickwick, le Président, lisait le journal, qui était plein d'histoires originales, de poèmes, de nouvelles locales, réclames amusantes, et de suggestions, dans lesquelles elles se rappelaient les unes les autres leurs défauts avec bonne humeur. En une occasion, Mr. Pickwick mit une paire de lunettes sans verre, tambourina sur la table, s'éclaircit la gorge, et, après avoir jeté un regard noir à Mr. Snodgrass, qui se balançait sur sa chaise, jusqu'à ce qu'il s'asseye proprement, commença à lire -
"The Pickwick Portfolio"
10 MAI 18-
Le Coin des Poètes
ODE ANNIVERSAIRE
Nous nous retrouvons avec solennité
et nos bandeaux, pour célébrer
Notre cinquante-deuxième anniversaire,
Ce soir à Pickwick Hall.
Nous sommes tous en parfaite santé,
La petite bande est au complet ;
Nous retrouvons chaque visage familier,
Et serrons chaque main avec amitié.
Nous le saluons avec révérence,
Fidèle au poste, notre Pickwick,
Tandis qu'il lit, lunettes sur le nez,
Notre gazette bien remplie.
Bien qu'il soit enrhumé,
Nous nous réjouissons de l'entendre,
Car toujours ses paroles sont sages
En dépit de son ton nasillard.
Du haut de son mètre quatre-vingt,
Avec une grâce peu banale,
Snodgrass éclaire la compagnie
De son visage brun et jovial.
Le feu poétique brille dans son œil
Il lutte contre sa destinée ;
L'ambition se lit son front,
Et il a une tache sur le nez !
Puis vient notre paisible Tupman,
Si rose, et rond et tendre,
Qui s'étouffe de rire aux bons mots,
Et en tombe de son siège.
Le petit Winkle est là aussi,
Guindé, chaque cheveu en place,
Un modèle de convenance,
Bien qu'il ne se lave pas la face.
L'année passée, nous nous réunissons encore
Pour plaisanter et rire et lire,
Et suivre la voie littéraire
Qui conduit à la gloire.
Longue et belle vie à notre journal,
Que notre club reste uni,
Et que l'avenir soit propice
À l'utile, au joyeux "P.C."
A. SNODGRASS
LE MARIAGE MASQUÉ
Un Conte Vénitien
Gondoles après gondoles glissaient jusqu'au perron de marbre, et laissaient leurs charges ravissantes gonfler la foule brillante qui emplissait les halls majestueux du Comte d'Adelon. Chevaliers et gentes dames, elfes et pages, moines et marchandes de fleurs, tous se mêlaient gaiement à la danse. De douces voix et de riches mélodies emplissaient l'air, ainsi en joie et en musique se déroulait la mascarade.
« Votre Altesse a-t-elle vu Lady Viola ce soir ? » demanda un galant troubadour à la reine des fées à son bras.
« Oui, n'est-elle pas charmante, mais si triste ! Et sa robe est bien choisie, car dans une semaine elle épouse le Comte Antonio, qu'elle déteste.
— Ma foi je l'envie. Le voici venir, en atours de marié, si ce n'est pour son masque noir. Quand il l'enlèvera nous pourrons voir comment il regarde la jeune fille dont il ne peut gagner le cœur, bien que son père lui ait accordé sa main, répondit le troubadour.
— L'on chuchote qu'elle aime le jeune artiste anglais qui hante son parvis, et que le vieux comte a éconduit, » dit la dame tandis qu'ils se joignaient à la danse.
Les réjouissances étaient à leur comble quand un prêtre apparut, et, attirant le jeune couple dans une alcôve tendue de velours pourpre, leur fit signe de s'agenouiller. Le silence tomba instantanément sur la joyeuse assemblée, et pas un son, hormis le gazouillis des fontaines ou le bruissement des orangers endormis dans le clair de lune, ne se fit entendre, lorsque parla le Comte d'Adelon :
« Mes seigneurs et gentes dames ; pardonnez la ruse par laquelle je vous ai réunis pour assister au mariage de ma fille. Mon père, veuillez officier. »
Tous les yeux se tournèrent vers la noce, et un murmure d'étonnement parcourut la foule, car ni la mariée ni le marié ne retirèrent leurs masques. Curiosité et interrogations emplissaient les cœurs, mais le respect lia toutes les langues jusqu'à la fin du rite sacré. Alors les spectateurs s'empressèrent autour du comte, demandant une explication.
« Je vous la procurerais volontiers si je le pouvais, mais je sais seulement que c'était le caprice de ma timide Viola, et je m'y suis plié. Maintenant, mes enfants, assez de cette mascarade. Démasquez-vous, et recevez ma bénédiction. »
Mais aucun des deux ne plia le genou ; car le jeune marié, alors que le masque tombait, révélant le noble visage de Ferdinand Devereux, l'artiste amoureux, et que s'appuyait sur sa poitrine, ornée maintenant de l'étoile d'un duc anglais, la charmante Viola, rayonnante de joie et de beauté, répondit sur un ton qui surprit toute l'audience :
« Mon Seigneur, avec mépris vous m'avez commandé de prétendre à votre fille quand je pourrais me targuer propriétaire d'un titre égal et d'une fortune aussi vaste que le Comte Antonio. Je peux faire mieux, car même votre âme ambitieuse ne peut refuser le Duc de Devereux et De Vere, quand il offre son ancien nom et sa richesse sans limite contre la main bien-aimée de cette gente dame, à présent ma femme. »
Le comte resta stupéfait, comme changé en pierre, et, se tournant vers la foule en délire, Ferdinand ajouta avec un gai sourire de triomphe, « À vous, mes galants amis, je ne peux que souhaiter que vos amours prospèrent aussi bien que les miens, et que vous trouviez femme aussi belle que celle que j'ai gagnée, par ce mariage masqué. »
S. PICKWICK
En quoi le P.C. est-il comme la Tour de Babel ? Il est plein de membres indisciplinés.
L'HISTOIRE D'UNE COURGE
Il était une fois un fermier qui planta une petite graine dans son jardin, et après un moment elle germa et devint une plante, porteuse de nombreuses courges. Un jour d'octobre, quand elles furent mûres, il en choisit une et la porta au marché. Un épicier l'acheta et la mit dans son magasin. Le même jour, une petite fille, avec un chapeau brun et une robe bleue, avec un visage rond et un nez retroussé, vint et l'acheta pour sa mère. Elle la porta jusqu'à la maison, la coupa, et la fit bouillir dans le grand pot ; en écrasa une partie, avec du sel et du beurre, pour dîner ; et au reste elle ajouta une pinte de lait, deux œufs, quatre cuillerées de sucre, de la muscade et quelques biscuits ; versa le tout dans un grand plat, et le fit cuire jusqu'à ce qu'il soit bien doré ; et le jour suivant ce plat fut mangé par la famille March.
T. TUPMAN
Mr. Pickwick, Sir,
Je m'adresse à vous au sujet du péché et du pécheur je veux dire il y a un homme nommé Winkle qui cause des problèmes dans son club en riant et parfois n'écrit pas sa part pour ce bon journal j'espère que vous lui pardonnerez sa mauvaise conduite et le laisserez envoyer une fable en français parce qu'il ne peut pas figurer quoi écrire parce qu'il a tant de leçons à apprendre et pas d'esprit à l'avenir j'essaierai de sauter sur location et de préparer un travail qui sera tout commy la fo* - ça veut dire très bien - je suis pressé il est bientôt l'heure de l'école
Respectablement vôtre, N. Winkle
[Ci-dessus une belle et virile reconnaissance d'incartades passées. Si notre jeune ami étudiait la ponctuation, ce serait très bien.]
UN TRISTE ACCIDENT
Vendredi dernier, nous fûmes alertés par un choc violent dans notre cave, suivi de cris de détresse. En nous précipitant comme un seul homme dans le cellier, nous découvrîmes notre Président prostré sur le sol, ayant glissé et étant tombé en allant chercher du bois à des fins domestiques. Une parfaite scène de désolation s'offrit à nos yeux ; car dans sa chute Mr. Pickwick avait plongé la tête et les épaules dans un baquet d'eau, renversé un bidon de savon liquide sur ses formes masculines, et vilainement déchiré ses vêtements. Une fois secouru de cette périlleuse situation, il apparut qu'il ne souffrait d'aucune blessure à l'exception de plusieurs bleus ; et, nous sommes heureux d'ajouter qu'il se porte maintenant bien.
ED
AVIS DE DISPARITION
Il est de notre pénible devoir de reporter la soudaine et mystérieuse disparition de notre chère amie, Mrs. Boule-de-Neige Pattounette. Cette chatte charmante et aimée était la chérie d'un cercle d'amis chaleureux et admirateurs ; car sa beauté attirait tous les yeux, ses qualités et ses vertus la rendaient chère à tous les cœurs, et sa perte affecte profondément la communauté toute entière.
Elle a été vue pour la dernière fois assise devant la porte, en train de surveiller le chariot du boucher ; et il est à craindre que quelque vilain, tenté par ses charmes, l'ait bassement volée. Les semaines ont passé, mais nulle trace d'elle n'a été découverte ; et nous abandonnons tout espoir, nouons un ruban noir à son panier, rangeons son assiette, et la pleurons comme perdue à jamais.
Un ami compatissant nous envoie la gemme suivante :
LAMENTATION
POUR B.N. PATTOUNETTE
Nous pleurons la perte de notre petite chérie,
Et déplorons son triste destin,
Car plus jamais elle ne se tiendra près du feu
Ni ne jouera près de la porte verte.
La petite tombe où dort son enfant
Est près du châtaignier,
Mais sur sa tombe nous ne pouvons pleurer,
Nous ne savons pas où elle est
Son lit vide, sa balle immobile,
Plus jamais ne la reverront ;
Ni bruit de pattes, ni doux ronron,
Ne se font entendre à l'entrée du parloir
Une autre chatte chasse ses souris,
Son vilain museau d'un noir de suie,
Mais elle ne chasse pas comme notre chérie
Ni ne joue avec sa grâce aérienne.
Ses pattes discrètes parcourent le même hall
Où Boule-de-Neige souvent jouait,
Mais elle ne fait que cracher sur les chiens
Que notre chérie si vaillamment chassait
Elle est utile et docile, et fait de son mieux,
Mais n'est pas belle à voir ;
Et nous ne pouvons lui donner ta place, amour,
Ou l'adorer comme nous t'adorons.
A.S.
ANNONCES
MISS ORANTHY BLUGGAGE, l'oratrice accomplie à l'esprit fort, donnera sa fameuse conférence sur « LA FEMME ET SA POSITION, » à Pickwick Hall, samedi soir, après la séance habituelle.
UNE RÉUNION HEBDOMADAIRE se tiendra Place de la Cuisine, pour apprendre aux jeunes dames à cuisiner. Hannah Brown présidera, et tous sont conviés à y assister.
LA SOCIÉTÉ DE LA PELLE À POUSSIÈRE se réunira mercredi prochain, et paradera à l'étage du Club-House. Tous les membres doivent se présenter en uniforme et le balai sur l'épaule à neuf heures précises.
MRS. BETH BOUNCER présentera son nouvel assortiment de Chapellerie pour Poupées la semaine prochaine. Les dernières modes de Paris sont arrivées, et des commandes sont respectueusement sollicitées.
UNE NOUVELLE PIÈCE se jouera au Théâtre de la Grange, pour quelques semaines, qui surpassera tout ce qui a jamais été vu sur la scène américaine. « L'ESCLAVE GREC, ou Constantine le vengeur, » est le nom de ce drame passionnant !!!
SUGGESTIONS.
Si S.P. n'utilisait pas tant de savon pour se laver les mains, il ne serait pas toujours en retard pour le petit-déjeuner. Il est demandé à A.S. de ne pas siffler dans la rue. T.T. s'il vous plaît n'oubliez pas la serviette d'Amy. N.W. ne doit pas se tracasser parce que sa robe n'a pas neuf plis.
RAPPORT HEBDOMADAIRE
Meg - Bien
Jo - Mauvais
Beth - Très bien
Amy - Moyen
Quand le Président eut fini de lire le journal (qui est, je vous prie de me croire, une copie authentique d'un journal écrit par d'authentiques jeunes filles il y a bien longtemps), des applaudissements retentirent, et puis Mr. Snodgrass se leva pour faire une proposition.
« Monsieur le Président et gentlemen, » commença-t-il en adoptant une attitude et un ton parlementaire, « je souhaite proposer l'admission d'un nouveau membre ; quelqu'un de hautement méritant de cet honneur, qui en serait profondément reconnaissant, et ajouterait énormément à l'esprit du club, à la valeur littéraire de son journal, et serait infiniment gai et gentil. Je propose Mr. Theodore Laurence comme membre honoraire du P.C. Allez, prenons-le. »
Le changement de ton soudain de Jo fit rire les filles, mais elles avaient toutes l'air plutôt anxieuses, et aucune ne dit mot, tandis que Snodgrass se rasseyait.
« Nous allons mettre ce projet aux voix, dit le Président. Tous ceux en faveur de la motion sont priés de se manifester en disant "Oui." »
Un oui retentissant de Snodgrass, suivi, à la surprise de tout le monde, par un timide oui de Beth.
« Ceux qui s'y opposent disent "Non." »
Meg et Amy s'y opposaient ; et Mr. Winkle se leva pour dire, avec une grande élégance, « Nous ne souhaitons pas de garçons ; ils ne font que plaisanter et chahuter. C'est un club de dames, et nous voulons rester entre nous, et être convenables.
— J'ai peur qu'il ne rie de notre journal, et se moque de nous après, » observa Pickwick, en tiraillant la petite boucle qui tombait sur son front, comme elle le faisait toujours quand elle se trouvait dans le doute.
Snodgrass bondit sur ses pieds, avec beaucoup de sérieux. « Sir ! Je vous donne ma parole de gentleman que Laurie ne fera rien de la sorte. Il aime écrire, et il donnera un ton à nos contributions, et nous empêchera de faire dans le sentimental, ne voyez-vous pas ? Nous pouvons faire si peu pour lui, je pense que le moins que nous puissions faire est de lui offrir une place ici, et bien l'accueillir, s'il vient. »
Cette ingénieuse allusion aux avantages conférés fit se lever Tupman, l'air bien décidé.
« Oui, nous devons le faire, même si nous avons peur. Je dis qu'il peut venir, et son grand-père aussi, s'il le veut. »
Cette tirade fougueuse de Beth électrifia le club, et Jo quitta son siège pour lui serrer la main avec approbation. « Maintenant, votons à nouveau. Souvenez-vous qu'il s'agit de notre Laurie, et dites "Oui" !
— Oui ! Oui ! Oui ! répondirent trois voix en même temps.
— Bien ! Soyez bénies ! Maintenant, comme il n'y a rien tel que "saisir location" ainsi que le fait remarquer Winkle, permettez-moi de vous présenter le nouveau membre, » et, au désarroi du reste du club, Jo ouvrit en grand la porte du placard, et découvrit Laurie assis sur un sac de chiffons, les joues rouges et les yeux brillants d'un rire réprimé.
« Canaille ! Traître ! Jo, comment as-tu pu ? » s'écrièrent les trois filles, tandis que Snodgrass faisait triomphalement avancer son ami, et, faisant apparaître une chaise et un bandeau, l'installait en un tour de main.
« Vous ne manquez pas de toupet, vous deux, » commença Meg en essayant d'afficher une moue réprobatrice, et ne réussissant qu'à produire un aimable sourire. Mais le nouveau membre se montra à la hauteur de la situation ; et, se levant avec un salut reconnaissant envers la Présidence, dit de la manière la plus engageante, « Monsieur le Président et mesdames - je vous demande pardon, gentlemen - permettez-moi de me présenter en tant que Sam Weller, le très humble serviteur du club.
— Bien, bien ! » s'écria Jo en martelant le plancher avec le manche de la vieille bassinoire, sur laquelle elle s'appuyait.
« Mon fidèle ami et noble parrain, » poursuivit Laurie, avec un geste de la main, « qui m'a présenté de manière si flatteuse, n'est pas à blâmer pour le stratagème de ce soir. Je l'ai planifié, et elle n'a accepté qu'après bien des taquineries.
— Allez, ne prends pas tout sur toi ; tu sais que j'ai proposé le placard, » intervint Snodgrass, qui s'amusait immensément de la plaisanterie.
« N'écoutez pas ce qu'elle dit. Je suis le seul coupable, sir, » dit le nouveau membre avec un hochement de tête Welleresque à l'intention de Pickwick. « Mais sur mon honneur, je ne le referai jamais, et me déwoue dorénavant aux intérêts de ce club immortel.
— Bien parlé ! Bien parlé ! » s'écria Jon en faisant claquer le couvercle de la bassinoire comme une cymbale.
« Poursuivez, poursuivez ! » ajoutèrent Winkle et Tupman, tandis que le Président saluait avec bienveillance.
« Je souhaite seulement dire, qu'en gage de ma gratitude pour l'honneur qui m'est fait, et afin de promouvoir les relations amicales entre nations voisines, j'ai installé un bureau de poste dans la haie au fond du jardin ; un bel et grand édifice, aux portes cadenassées, et tout ce qu'il faut pour le courrier. C'est le vieux nichoir des hirondelles, mais j'ai bloqué la porte, et fait en sorte que le toit s'ouvre, pour qu'elle puisse contenir toutes sortes de choses et nous faire gagner un temps précieux. Lettres, manuscrits, livres et paquets peuvent y loger ; et, comme chaque nation a sa clef, ce sera extraordinairement agréable, je gage. Permettez-moi de vous présenter la clef du club ; et, avec bien des remerciements pour votre faveur, de prendre mon siège. »
Un tonnerre d'applaudissements retentit quand Mr. Weller déposa la petite clef sur la table, et se prolongea ; la bassinoire fit un tapage de tous les diables, et il s'écoula quelque temps avant que le calme ne revienne. Une longue discussion suivit, et toutes furent étonnamment ouvertes, car toutes firent de leur mieux ; aussi ce fut une réunion exceptionnellement agitée, qui ne se termina qu'à une heure tardive, sur trois hourras pour le nouveau membre.
Personne ne regretta jamais l'admission de Sam Weller, car aucun club n'aurait pu avoir de membre plus dévoué, mieux élevé et plus jovial. Il ajouta en effet de « l'esprit » aux réunions, et un « ton » au journal, car ses discours tordaient de rire son audience et ses contributions étaient excellentes, patriotiques, classiques, comiques, ou dramatiques, mais jamais sentimentales. Jo les estimait dignes de Bacon, Milton ou Shakespeare, et retravailla ses propres œuvres, avec de bons résultats, pensait-elle.
Le B.P. était une petite institution épatante, et prospéra merveilleusement, car il y passa presque autant de choses étranges que dans un vrai bureau de poste. Tragédies et écharpes, poésies et légumes marinés, graines et longues lettres, partitions et pain d'épices, gommes, invitations, remontrances et chiots. Le vieux gentleman s'en amusait lui-même en envoyant d'étranges paquets, de mystérieux messages et d'amusants télégrammes ; et son jardinier, qui était tombé sous le charme d'Hannah, envoya une lettre d'amour aux bons soins de Jo. Comme elles rirent quand le secret fut éventé, sans imaginer le nombre de lettres d'amour que ce petit bureau de poste abriterait dans les années à venir !
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On est sauvés ! ( III ) : Le système des ''castes'' va tout arranger !
Depuis le temps qu'on espérait une idée de génie qui pourrait sauver le monde de la peste islamiste, beaucoup commençaient à désespérer. Il ne fallait pas ! Notre Président, jamais à court d'une bonne ''occaze'' pour faire parler de lui, a eu ''la'' trouvaille de génie, celle qu'il fallait avoir : il suffit de créer une ''Ecole Nationale d'Administration pour les Imams''. Personne n'y avait pensé ! Vous imaginez les ravages qui deviennent possibles, chez ceux qui ont juré notre perte ? En trois coups de cuillère à pot, plus de problème avec l'Islam, en France, en tout cas !
Aux moments les plus chauds de la crise des gilets jaunes, alors qu'il ne savait plus à quels saints se vouer, le Président avait annoncé qu'il allait supprimer l'ENA, comme s'il suffisait de raconter n'importe quoi pour que ça se réalise, sauf qu’il y a longtemps que les français savent qu'il y a loin de la coupe aux lèvres : ''les promesses, dit un proverbe français, n'engagent que ceux qui les ont écoutées.''.
Alors, dans la plus pure tradition de l'Administration française, il a sélectionné en grande pompe un Grand Mamamouchi ''chargé de réfléchir aux conditions dans lesquelles il deviendrait envisageable de penser aux modalités d'une évolution de l'ENA vers quelque chose de légèrement différent'' (j'exagère à peine). Et le gagnant de cette loterie a été... Frédéric Thiriez, dont nos concitoyens ‘’footeux’’ connaissent bien la silhouette longiligne et la petite moustache très démodée.
Ce patron du foot professionnel français, ancien avocat, chanteur lyrique à ses heures et parfois conseiller ministériel (là, c'est plus vague) avait tout, pour être choisi pour ce non-poste, le ballon rond menant à tout, c'est bien connu : George Weah a été élu Président du Libéria et Jonathan de Falco est devenu une star du porno-gay... Thiriez a remis son rapport la semaine dernière, et, de manière curieuse, la suppression de cette antichambre de la gloire franco-française, à laquelle nous devons tant de catastrophes nationales, morales, industrielles et civilisationnelles –et quelques fantômes lévogyres à oublier au plus vite --Chirac, Hollande, Ségolène Royal, et d’autres-- a disparu. Tout au plus propose-t-on de supprimer toute culture générale (on voit là l'influence de Ribéry et de Benzéma !), et le classement de sortie, deux des points positifs de cette vénéneuse institution ! Et selon des informations du Parisien: il serait envisagé de la rebaptiser… ''Institut supérieur des fonctionnaires'' (ISF), un sigle pour le moins polémique.
Parenthèse : A la lecture de cette perversion caractérisée, j'ai pensé une fois de plus à mon regretté ami Georges Elgozy, Inspecteur général de l'Economie française, qui fut surtout l’irrésistible auteur d'ouvrages pétillants d'intelligence, et le créateur de néologismes (entre autres, le mot ''technocrate'') et de définitions inoubliables, telles que : ''En politique, s'élever, c'est ramper verticalement''... ou : ''Pourquoi dit-on d'une chose qui fait plaisir qu'elle en vaut la peine ?''... ''Il n'existe qu'une manière de bien vieillir, c'est de mourir avant''... ''Une lesbienne jouit sans penser à mâle'', ou –car il faut bien s'arrêter ... ''Les élites sont des succès damnés de l'aristocratie, en régime démocratique''... Il avait ciselé cette petite merveille : ''Enanisme : ce que fabrique l'ENA''... Tout est dit ! Car autant un passage à l'ENA est un bel achèvement à titre personnel, autant la corporation, elle, s'est avérée nuisible sans limites... A moins que ce ne soit cette tradition française des ‘’grands corps’‘, qui font passer leur franc-maçonnerie avant toute autre considération ?
Mais à peine le moindre changement envisagé, les anciens diplômés (qui doivent à ces 3 lettres leurs revenus immérités, leurs jobs sur mesure, leur carrière pépère-mais-tout-en-haut et leur absence de tout souci dans la vie) ont réagi... Peut-être les verrons-nous, tous les 6500, bloquer tous les ronds points de France, détruire édicules et vespasiennes et, dans leur colère technocratique et gauche-caviar-esque, ''allumer, le feu'' comme de vulgaires fans de Johnny Hallyday... Mais rassurez-vous : à la première occasion, la nature reprend ses droits (qui, s'agissant d'énarques, sont plutôt des ''gauches'' que des droits, si on me permet !), et ils ont contre-attaqué en proposant la généralisation de ce processus de déformation, ce qui n’est pas qu’une mauvaise idée : après ces séminaires réputés ‘‘pour Imams républicains-hauts-fonctionnaires’‘, on pourra penser aux curés, aux rabbins, aux agriculteurs pré-suicidaires ou aux médecins urgentistes : après tout, Buzyn, Véran ou MSTouraine ne dépareraient pas dans un ‘‘musée de la Jargonnite’’ ! Par exemple, imaginez le bien que ferait à la Nation une ''ENA des Gilets-Jaunes'' : ce qu’ils demandent serait si imbitable que seul un techno-jargon creux y répondrait !
En attendant, les islamistes de tout poil n'ont qu'à bien se tenir. Le Coran, les sourates, les hadiths, le Djihad et la Charia'a, les Allahou Akbar, In cha Allah, et Bismellah, les burkinis ridicules, les khamis d'un autre âge et les voiles totaux provocateurs... tout cela (et tant d'autres choses) va être broyé dans une machine à technocratiser qui va tout noyer dans une fin-en-soi contre laquelle aucune bonne volonté n'aura de prise. Pour un peu, on les plaindrait presque ! Vous allez voir que, devant un tel coup de génie, je vais peut-être me retrouver ''macroniste'', surtout si les diplômés de cet ENA-Islamiste peuvent pantoufler, irriguer toute la haute administration et, qui sait, devenir préfets de région, ministres macroniens, ambassadeur chez les pingouins ou même… chef des services secrets de lutte contre l'islamisme à la Préfecture de Police de Paris ! Il suffit d'attendre un peu !
H-Cl.
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Bougies Parfumées En Cadeaux Pour Noël : Quand La Tradition Se Réinvente
Depuis des milliers d’années, la bougie accompagne l’Homme en lui apportant la lumière dont il a besoin pour se guider. Sa flamme vacillante inspire fascination, espoir, liberté, amour et divinité. Dans la Chrétienté, la bougie symbolise bien évidemment le corps du Christ et est ainsi allumée au moment de la prière en signe de remerciement.
Noël entretient également une relation étroite avec la bougie de cire. En effet, une tradition lointaine du XVIe siècle héritée du folklore allemand se veut de disposer quatre bougies sur une couronne de l’Avent faite de branchages de pins encore verts.
Chaque dimanche précédant le 25 décembre, une bougie de l’Avent est allumée. La première représente le pardon, la seconde la foi, la troisième la joie quant à la dernière elle symbolise la paix et la justice. Une fois ces dernières toutes allumées, rayonne alors l’esprit festif de Noël.
Dans un registre beaucoup plus laïque mais tout autant intriguant, certaines croyances attribuent des symboliques bien particulières aux bougies selon leurs couleurs. La bougie blanche apporte la sincérité, la pureté, la vérité ; la jaune/dorée apporte la gloire et semblerait accélérer la guérison ; la violette représente la protection tandis que la rouge favorise la passion et la vigueur.
Ais qu’en est-il d’une bougie qui pourrait diffuser une senteur chaleureuse dans votre intérieur ? Quelles bougies parfumées choisir en cadeaux de Noël pour offrir à vos proches ? Candlegh a très certainement la réponse à ces questions (voir également https://candlegh.com/Comment-choisir-les-bougies-parfumees-c113549267).
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Tous nos emballages sont écoresponsables et leur design a été pensé dans une démarche minimaliste
Afin de diffuser des notes olfactives évoquant Noël dans un intérieur, nous vous conseillons de vous tourner vers nos parfums enivrants aux saveurs acidulées, saturées avec généralement des notes boisées, épicées et balsamiques.
Vous savez désormais où trouver les meilleures bougies parfumées pour Noël faites à la main en Suisse ! Profitez des fêtes de fin d’année arrivant à grands pas pour faire plaisir à ceux que vous chérissez.
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Démembrement
Démembrement
Première histoire du recueil Doctor Who - The Missy Chronicles, écrit par James Goss . Cette traduction est réalisée pour le plaisir, je n’en tire aucun bénéfice financier.
Il existe une tradition, et une chaise pour aller avec.
Le Club Crapules était un des clubs privés les plus vieux et les plus exclusifs de Londres. Le barde blasphémateur Christopher Marlowe en était un membre fondateur, aux cotés d’une multitude d’espions, de fripons et de pirates ; la lie parmi les pires engeances de l’Empire Britannique. Chacun d’eux tenait salon dans les salles de marbre du club, conspirant autour des tables de billard, intriguant autour de cigares, ou somnolant et rêvant de scandales dans les nombreux fauteuils de cuir du club (certains cuirs étaient fabriqués à partir de la peau d’espèces éteintes, ou, pour l’un d’eux, d’une épouse non désirée.)
Un de ces sièges se trouvait être, depuis un nombre considérable d’années, l’endroit où le Maître se sentait comme chez lui. Il aimait la lumière projetée par le feu, la vue sur le parc St James et le fait qu’il soit placé juste à coté de la sonnette, au son de laquelle un majordome surgissait de derrière une bibliothèque afin de satisfaire ses moindres caprices.
Le Maître avait une tradition : quand il changeait de corps, il se rendait au Crapules, s’installait dans son fauteuil et rassemblait ses esprits. Comme pour la plupart des habitudes, il ignorait d’où elle lui venait, et pourtant il s’y sentait obligé. Sans compter qu’il serait extrêmement ennuyé si le Docteur venait un jour à l’apprendre. Peu importe à quel point il était usé d’esprit ou de corps, le Maître pouvait s’asseoir dans ce fauteuil et se remémorer ses moments de gloire passés : la fois où il avait fumé un cigare en compagnie de l’ambassadeur chinois (juste avant de le faire dévorer par des dragons) ; le jour où il avait vendu une baleine géante à Lord Sutcliffe à l’occasion d’un dîner ; la raison pour laquelle sa copie de la Magna Carta était suspendue dans sa salle des cartes (ce qui faisait remonter le souvenir précieux de sa tentative d’altérer l’histoire avec un robot mouchard.)
Quelle que soit son apparence, le Maître savait qu’il pouvait entrer d’un pas vif et que cela ne ferait sourciller personne. Il prendrait place dans son fauteuil, ordonnerait qu’on lui apporte quelque chose de revitalisant, et lirait les journaux avec attention à la recherche de bandes dessinées ou de guerres particulièrement amusantes.
Cette fois, néanmoins, il y eut un problème.
Harrison Mandeville était à la tête du redouté comité du Crapules. Rien ne se passait au Crapules sans qu’il soit au courant. Il dirigeait l’endroit tel que ses membres l’appréciaient : comme une école publique anglaise miséreuse. Le chauffage arrivait tous les premiers novembre et s’éteignait le 12 mars. La nourriture était chère mais mauvaise. Les portiers habillés de blazers amidonnés. Il y avait même une équipe de cricket (qui ne jouait jamais). Mandeville prenait un plaisir tout particulier à rejeter les candidatures de dictateurs africains, mais pas avant qu’ils lui aient versés de généreux pots-de-vin. Et si ces derniers provenaient de fonds à l’origine destinés à des hôpitaux, encore mieux.
Mandeville se tenait à l’étage, dans un recoin isolé de la bibliothèque d’où il pouvait apprécier la vue des contractuels au travail. On l’y dérangeait rarement, et il appréciait qu’il en soit ainsi.
Il laissa le majordome se tenir à coté de lui pendant toute une minute avant de lui accorder son attention :
- Eh bien ? Qu’y a-t-il ?
- Monsieur, balbutia le majordome. Il s’est passé la chose la plus horrible qui soit.
- Vraiment ?
Mandeville haussa un sourcil. L’horrible, il connaissait. Il avait un jour organisé un défilé de mode en Corée du Nord.
- Monsieur. Il y a une… une femme dans le salon des membres.
Mandeville blanchit. Au fil des ans, le Crapules avait accueilli nombre d’horribles personnages. Hawley Crippen s’était dissimulé dans ses chambres avant de fuir les autorités, Oswald Mosley s’y était abrité d’une foule en colère, le braqueur de banque Lytton avait gardé des milliards dans ses caves, mais jamais, jamais, au grand jamais le Crapules n’avait reçu de femmes en son sein. Du moins, aucune encore en vie.
- Elle est sur son siège, vous savez, le deuxième plus proche de la cheminée, et elle a demandé qu’on lui amène le thé du soir.
Mandeville se leva, les yeux flamboyants de la fureur réjouie d’un homme qui sait être tout à fait dans son droit.
- Très bien. Il faut faire quelque chose, annonça-t-il en tirant d’un coup sec sur sa moustache. Et je vais m’en charger.
Mandeville sentait tous les yeux le suivre tandis qu’il traversait le salon (dont le tapis avait été arraché du sol d’une mosquée pendant la chute de Constantinople) tel un chasseur à l’affût de sa proie. Les mains tremblaient en s’agrippant aux pages des journaux. Les glaçons tintaient avec colère dans les verres à cocktail. Les gorges étaient éclaircies d’une manière menaçante. Chaque homme présent attendait que Mandeville accomplisse son devoir.
Mandeville atteignit le siège du Maître et resta là à le fixer, soudain horrifié.
Non seulement une femme s’y trouvait, mais elle incarnait absolument tous les pires aspects de son enfance : les élégantes jupes prune de sa nourrice, et la beauté distante et cruelle de sa mère. Elle était, à l’heure actuelle, occupée à étaler de la confiture de fraise sur une rondelle de concombre.
Il s’éclaircit la gorge.
Elle versa une bonne cuillerée de crème caillée sur le concombre, et leva la tête vers lui avec un sourire. Ses yeux possédaient cette brûlure froide qu’on ressent en tenant de la glace. Son sourire s’inclinait de cette manière, puis d’une autre, comme si elle changeait constamment d’avis.
- Oui-i ? M’avez-vous amené plus de confiture ?
- De confiture ?
- Oh oui, je donnerais n’importe quoi pour de la confiture d’abricot.
Elle mordit dans la rondelle de concombre, et le craquement du légume résonna dans toute la pièce.
- Je ne vous apporte pas de confiture d’abricot.
Au fil des ans, Mandeville avait acquis une répartie pince-sans-rire qui fonctionnait à merveille pour jeter quelqu’un dehors.
- Alors vous pouvez vous en aller, le congédia la femme avec un geste de la main.
Elle prit ensuite une autre rondelle de concombre, y étala davantage de confiture et, cette fois, le grignota avec la délicatesse d’un piranha.
- La personne qui va s’en aller, madame, c’est vous, annonça Mandeville en se délectant de cet instant.
- Moi ?
Le concombre tomba dans la tasse de thé, pour y flotter avec incertitude.
- Je ne vais nulle part, dit-elle avec un rictus involontaire. Et certainement pas avant d’avoir eu ma confiture d’abricot.
- Ce club, fit Mandeville d’une voix puissante de bulldozer, est réservé aux hommes. Aux hommes élus. Aux hommes admirés par leurs pairs. Ce n’est pas un troquet à disposition des lèche-vitrines qui se sont égarées.
La femme ramassa une cuillère et, sans le moindre effort, grava une grille de morpion dans la marqueterie de la table.
- J’en suis membre. J’en ai été membre depuis le Grand Incendie de Londres.
Elle marqua une pause. Puis son visage s’éclaira soudain, comme si un souvenir lui revenait.
- C’est moi qui ai organisé les feux d’artifices sur le toit.
Elle leva la cuillère et tapota ses dents avec.
- Regardez-moi. Vous pouvez voir qui je suis. Ce fauteuil est le mien. Je me suis assis dedans en portant plusieurs visages différents, une fois même sous forme de serpent, et personne n’a jamais sourcillé. Ne commencez pas à m’ennuyer.
- Si ce que vous dites est vrai, vous venez de ruiner une table ainsi que la réputation du club, toussa Mandeville. Une fois qu’un confrère devient membre, il le reste à vie. Nous ne faisons pas de discrimination. Nous ne posons pas de question. Mais nous demandons bel et bien qu’il demeure il. La seule chose que le Club Crapules n’ait jamais fait, c’est céder à la mode.
Il lui lança un regard noir.
- La porte se situe de ce coté. Les serveurs seront ravis de vous la montrer.
La femme bâilla, de manière si exagérée qu’elle aurait pu toucher ses cordes vocales avec la cuillère. Ce qu’elle fit. Elle se leva ensuite et regarda les sièges autour d’elle.
- Hé, vous tous, rugit-elle.
Les hommes qui occupaient les fauteuils se cachèrent davantage derrière leurs journaux.
- Vous savez tous que c’est moi. Vous le savez. Je viens juste de vivre une expérience traumatique. Tout ce que dont j’ai besoin c’est m’asseoir avec une tasse de thé et me reposer les pieds ; si ce n’est pas sur une pile de cadavres, un tabouret fera l’affaire. Pour faire simple, je suis fatiguée et ici, je me sens ridiculement comme chez moi.
Les pages des journaux bougèrent à peine.
La femme mit les mains sur ses hanches.
- Vous tous, vous êtes ce qui ressemble le plus à des amis pour moi. Par là, je veux dire que vous êtes des personnes horribles et répugnantes, cependant vous êtes mon genre de personnes. Lord Ascot, vous souvenez-vous de la fois où je vous ai aidé avec ces vilains banquiers suisses en leur arrangeant ce voyage pour aller skier sur l’Everest ? Et Bobo, combien de vos femmes ai-je emmenées au zoo… après la fermeture ? Et que dire de vous, Chirurgien ?
Elle frappa du pied la chaise la plus proche du feu, dans laquelle se trouvait le meilleur charcuteur de Harley Street.
- Auprès de qui venez-vous pleurer quand vous avez besoin de sujets humains pour vos expériences ? Et ne vous ai-je pas toujours livré la marchandise ? Vivante, alerte et d’une qualité irréprochable ?
Son appel se heurta à un silence unanime. Même le chirurgien émit à peine un son désapprobateur.
- Ecoutez-moi. J’ai besoin d’un refuge, j’ai besoin d’assistance, et par-dessus tout, j’ai besoin d’un scone. Alors, qu’est-ce que vous en dites ? Messieurs ? Les garçons ? Les gars ?
Le Club Crapules avait une grande entrée avec du cuivre et un portier polis. Il avait aussi une porte pour les livraisons, les ordures et la blanchisserie. C’est par celle-ci que la femme fut jetée dehors. Elle atterrit lourdement sur le pavé dans un amas de vêtements froissés.
Elle regarda en direction de Mandeville, debout dans l’embrasure et flanqué par trois des employés à la plus forte carrure.
- Très bien, dit-elle en levant un parapluie brisé. C’est donc ainsi que vous voulez la jouer ?
Mandeville hocha la tête :
- Il n’y a aucune place pour vous ici.
Il mit la main dans sa poche et en sortit un bocal. Il le jeta vers elle.
- Votre confiture.
Le bocal se brisa au sol. L’espace d’un instant, il crut qu’elle allait se mettre à pleurer. Au lieu de cela, elle mit son doigt dans le mélange de confiture et de verre et le porta à sa bouche.
- Ca vaut presque le coup, déclara-t-elle, songeuse.
Elle se leva, et lissa sa jupe d’un geste de la main.
Là, devant l’entrée du Club Crapules, elle avait l’air fatigué, elle avait l’air malade, et elle avait l’air défaite. Toutefois ses lèvres étaient retroussées et ses dents dénudées. Elle leva un poing vers le Club.
- Vous pouvez vous dire que j’ai le corps d’une faible femme impuissante. Mais j’ai une machine qui voyage dans le temps, et pas le moindre sens moral. Sans compter que je suis très rancunière.
Elle fit une révérence, se tourna et s’éloigna d’un pas sautillant. Mandeville renifla de dédain et retourna à l’intérieur.
Lord Ascot était non seulement la figure de proue du Club Crapules, mais aussi le cœur de monde artistique de Londres. Personne ne savait vraiment d’où venait son argent, et il serait impoli de demander. Il avait néanmoins fourni les fonds pour la Galerie Ascot, ainsi que pour le Pont des Jardins Ascot, qui enjambait la tamise et menait aux portes de la Galerie. Cette dernière occupait une partie de la rive sud réservée récemment encore à de jolis petits HLM. En tout cas, jusqu’à cette fuite de gaz inexpliquée, suite à laquelle les locataires avaient été déplacés à Blackpool le temps que tout s’arrange… Puis les HLM avaient soudain été condamnés, et Ascot avait bien vite obtenu l’accord pour sa galerie de verre et d’acier.
Le Pont des Jardins était le plus beau cadeau de sa seigneurie à la nation (même si, curieusement, il se retrouvait souvent fermé au public afin d’être loué à grands frais pour des événements privés.) La totalité du complexe garantissait que, en ce qui concernait le Royaume Uni, Lord Ascot avait le soutien de la population.
Après tout, pouvait-il y avoir meilleure preuve de sa bonne volonté et de sa philanthropie que le fait qu’il laisse la nation entière profiter de sa collection ? Bien que ce ne soit pas sans frais, il restait un grand homme, et sa générosité en matière de culture éloignait les regards des accords secrets avec de sombres personnages, et même des rumeurs très curieuses disant que la plupart des caisses au nom de « Art Ascot » qui passaient par les douanes contenaient tout autre chose que des peintures.
Ce soir-là avait lieu l’inauguration de la Galerie Ascot, et tout le gratin mettait de coté ses petits scrupules quant au grand homme (après tout, l’entrée était gratuite et il y aurait du champagne à volonté), enfilait ses plus beaux habits, et se rassemblait sur le pont des jardins pour s’émerveiller devant la galerie.
Un ou deux invités levèrent les yeux vers le ciel. Il allait sans doute pleuvoir. C’était étrangement déplaisant d’être sur un pont quand il pleuvait, le monde semblait bien fragile.
Une seule des personnes présentes sur le pont avait pensé à apporter un parapluie. Tout comme sa robe et son jupon, il était violet. Elle saluait tous ceux qui se dirigeaient vers la Galerie Ascot d’un joyeux signe de la main, et certains répondaient d’un signe de tête en se demandant s’ils la connaissaient. L’avaient-ils vu dans une téléréalité ? Etait-ce la femme qui faisait le tour des petits hôtels douteux ? Qu’importe, elle leur envoyait à tous des baisers, et ils lui en envoyaient en retour.
C’est alors que la pluie qui menaçait de tomber tint sa promesse.
Au début, les personnes rassemblées firent semblant de rien. C’étaient de bons londoniens et ils avaient depuis longtemps appris à ignorer la pluie. Ils remontèrent les cols, baissèrent les mentons, et poursuivirent leur route. Londres n’en attendait pas moins d’eux.
Mais les cris commencèrent. D’abord de petits glapissements, qui amenèrent les autres à regarder autour d’eux avec confusion ; d’où venait le bruit, qui en étaient responsables, et par pitié quelqu’un pourrait-il les faire taire ? Puis les cris se propagèrent.
Il pleuvait du sang.
Pas le ketchup vif des films d’horreur, un profond pourpre d’abattoir qui s’écrasait sur les visages, imprégnait les chemises blanches et les jupes crème, coulait dans les yeux et les bouches ouvertes, et causa une débandade sur tout le pont en direction des portes de la galerie. Derrière les invités paniqués, les flaques de sang s’écoulaient sur les cotés du pont.
La galerie n’était pas encore accessible. A dix-neuf heures, les portes devaient s’ouvrir en grand, après une aria spécialement composée pour l’occasion et chantée par la gagnante de Britain’s Got Talent. Au lieu de cela, la pauvre chanteuse fut la première à tambouriner contre les doubles portes verrouillées en sanglotant avec hystérie. Deux mille personnes se pressaient derrière elle, réclamant à grands cris qu’on ouvre les portes, et hurlant aux journalistes de cesser de prendre des photos.
Bien entendu, les photographes n’en firent rien et s’assurèrent au contraire de ne rien rater, y compris le moment où les portes furent enfin ouvertes et que la foule s’écroula, chacun poussant, mordant et griffant les autres pour parvenir à entrer à quatre pattes dans la galerie.
Si une seule de ces personnes avait prit le temps de regarder, elle aurait vu que les nuages de sang étaient d’une sinistre spécificité, ne faisant pleuvoir que sur le pont et la galerie. Même les photographes de la presse étaient au sec.
Une fois les invités hors de son chemin, une femme traversa le pont vide, bien protégée par son parapluie violet. Elle s’arrêta juste devant la galerie, et admira la pluie écarlate qui coulait le long du bâtiment et sur l’amas de banderoles en lambeaux et de chaussures abandonnées.
- Voilà ce que j’appelle un tapis rouge, dit-elle.
Dans le hall d’entrée, les invités épouvantés ruisselaient de sang, sanglotaient et se bousculaient pour accéder aux séchoirs des toilettes.
Lord Ascot les fixait, horrifié. Il avait suffisamment de problèmes : les traiteurs qui n’utilisaient pas le bon saumon ; sa veste trop serrée, et voilà qu’il se retrouvait accusé d’avoir mis en place cette combine pour se faire de la publicité. Il avait cependant déjà géré ce genre de désagrément. Il savait depuis longtemps qu’on peut crier sur les autres, et dans le cas contraire, on peut encore les menacer et, si cela échoue, on peut les acheter.
Les serveurs trottinaient dans toute la pièce avec des flutes de vin. La chanteuse essaya d’entamer l’aria d’inauguration mais le cœur n’y était pas vraiment et, quand du sang coula de ses cheveux pour tomber dans son verre de vin, elle laissa définitivement tomber.
Lord Ascot abandonna son discours, marmonna quelques remarques improvisées laissant penser que ses invités étaient victimes d’un acte terroriste, insista sur le fait que « Londres est plus forte que ça », embrassa la foule d’un regard assassin, puis déverrouilla les portes de la salle d’exposition. Il savait que ça, ça les ferait taire.
Tanksy, le taxidermiste d’art, avait été tiré de sa retraite sur son île espagnole privée pour gérer une série d’œuvres dépeignant la Pauvreté Urbaine Moderne. Les invités étaient censés être accueillis par « Cerbère », un chien à trois tête réalisé à partir de trois Rottweilers conservés dans de l’alcool.
Il n’y avait néanmoins aucune trace de l’exposition de Tanksy derrière les portes. A la place, des peintures recouvraient les murs. Des peintures anciennes, simples et magnifiques. Des peintures montrant des femmes en train de sourire, des hommes courageux, des oiseaux morts et des fruits en train de pourrir dans des plats. Toutes les peintures avaient au moins une centaine d’années.
En premier lieu, personne ne su que penser de ces peintures. Par chance, une critique d’art était présente (il y avait eu un ticket en trop, et son rédacteur n’avait trouvé aucun gros bonnet à envoyer).
La critique se fraya un chemin parmi la foule. Une minute avant, toute cette célébrité l’intimidait plutôt. A présent, cela ne la gênait plus du tout. Elle fixait les peintures montrant de superbes navires voguant vers l’horizon ; de nobles romains rendant l’âme avec noblesse ; des cordonniers hilares ; des vases pleins de fleurs, en n’arrivant tout simplement pas à y croire.
- La Collection Reissmann, se mit-elle à crier, encore et encore.
Quelqu’un fini par faire une recherche Google sur son téléphone, et laissa échapper un hoquet de stupeur. Deux minutes plus tard, toutes les personnes de la pièce étaient devenues expertes de la Collection Reissmann.
Dans les années 30, des centaines de milliers d’œuvres précieuses avaient été volées à des familles juives par le parti nazi. Après la Seconde Guerre Mondiale, les proches endeuillés avaient lancé des procédures pour tenter de les récupérer, mais le procédé s’avérait long et difficile. A l’occasion, un des solliciteurs avait un coup de chance ; peut-être aurait-il un rendez-vous avec un bureaucrate concernant une œuvre en particulier pour se rendre compte que la toile en question était accrochée au mur. En règle générale, cela restait très mystérieux et obscur.
Pendant les années, la Collection Reissmann avait été au sommet de la liste des obscurs mystères. D’une famille aux goûts exquis, il ne restait qu’un ensemble d’incroyables peintures ; lesquelles avaient, disait-on, disparus dans un coffre fort suisse. Les banques suisses s’étaient déclarées innocentes en tout point. Par la plus grande des coïncidences, Lord Ascot possédait un compte en suisse. Il avait un jour affirmé à un journaliste qu’il aurait bien aimé aider, mais que sa banque n’avait jamais eu de client nazi et, même si cela avait été le cas (et cela ne l’était pas) ils seraient morts depuis longtemps. Selon les termes du contrat, le contenu de leurs coffres privés aurait été vidé, et il aurait, naturellement, rendu les œuvres d’art à leurs propriétaires légitimes.
Et pourtant voilà que l’entièreté de la Collection Reissmann ornait les murs de la Galerie Ascot, aux cotés de cadres montrant des photographies de Lord Ascot en train de poser à coté des œuvres les plus remarquables. Ici avec un Goya, là avec un Van Gogh, ah, et faisant semblant de danser avec une statue de Michel-Ange. Sur chaque cliché, Lord Ascot portait un uniforme SS.
Cinq minutes plus tard, les photographes qui attendaient à l’extérieur purent voir Lord Ascot sortir en courant de sa propre galerie sous la terrible pluie rouge ; pluie qui s’était infiltrée dans les murs de son bâtiment et qui s’écrasait maintenant tout autour dans des flaques écarlates.
Seule la peur de cette horrible pluie obligea la foule, derrière lui, à rester dans la galerie et regarder de loin l’homme bedonnant et à court de souffle courir sur le pont.
Lord Ascot alla jusqu’au milieu du pont et s’arrêta, une pointe lui tiraillant le cœur. Tandis qu’il s’efforçait de retrouver son souffle, il remarqua la personne qui le regardait depuis l’autre coté. Elle souriait sous son parapluie.
Si une araignée pouvait sourire, c’est ce sourire-là qu’elle afficherait.
- Vous ! hoqueta Lord Ascot en reconnaissant la femme du club. Vous !
La silhouette hocha la tête.
- Je vous avais promis que vous le ferai regretter.
- Vous m’avez ruiné.
La femme haussa les épaules, puis consulta sa montre avec un ennui étudié.
- C’est le moment de partir, dit-elle. Cela vous ennuie-t-il de dire quelque chose de gentil ?
- Quoi ?!
- Oh, je ne sais pas, fit la femme avec désapprobation. Une simple civilité. Non ?
Elle se tourna et s’éloigna sous la pluie.
Personne ne put vraiment tirer au clair ce qui se passa ensuite. Beaucoup affirmèrent que la débandade qui avait eu lieu plus tôt avait fragilisé la structure du pont. Certains présentèrent des théories élaborées.
Le point sur lequel tout le monde s’accordait, c’était que le pont Ascot s’était soudain effondré de façon spectaculaire, faisant tomber Lord Ascot dans les eaux rouges et tumultueuses de la Tamise et l’ensevelissant sous les décombres. Plus remarquable encore, à cet instant exact il cessa de pleuvoir, et un terrible soleil brilla sur le fleuve aux couleurs d’un vin rouge bon marché.
On n’entendit plus jamais parler de Lord Ascot.
Bobo Braithwaite se réveilla attaché aux rails d’un chemin de fer, et se demanda s’il s’agissait d’un autre de ses enterrements de vie de garçon. Cela ressemblerait bien à ses gars de lui faire un coup pareil.
- Il faut vraiment que j’arrête de boire, soupira Bobo. Et de me marier.
Cela dit, songea-t-il en essayant de se gratter le nez, il était presque sûr qu’il le saurait si un autre mariage se profilait à l’horizon. Pour commencer il aurait eu des rendez-vous avec ses avocats. Lesquels auraient sans doute dit : « oh Bobo, pas encore. » Mais de toute manière, ses avocats disaient toujours ça.
Bobo était entrepreneur ; il construisait des autoroutes, conduisait des trains, sautait depuis des avions (il en possédait tout une flotte.) et bon sang, tout le monde aimait Bobo. Il n’était pas conventionnel. Il tenait des propos outrageux, toujours murmurés sous une touffe de cheveux sales. Et si on voulait quelqu’un pour lancer un événement en grandes pompes, non seulement il arriverait en parachute, mais il le ferait en portant une couche faite avec l’Union Jack.
Même ceux qui détestaient Bobo l’admiraient tout de même, d’une certaine manière. C’était une boule d’énergie, une centrale électrique. Il générait des emplois, faisait bouger les choses, et tout le monde voulait en profiter. On le disait candidat potentiel au poste de ministre des transports.
- Bon sang, avait-il dit lorsqu’il avait été interrogé sur le sujet, mais pourquoi me choisir moi ? Les politiciens sont des gars brillants, moi je suis juste une grande gueule et je fais toujours des gaffes. Non non non. Je préfère de loin continuer comme maintenant et faire le boulot dans les temps sans dépenser trop de blé.
Après cet éclat parfaitement calculé, on ne réclama que davantage qu’il soit nommé ministre des transports. Bien entendu, Bobo n’avait aucune intention d’accepter le poste, mais la rumeur de cette possibilité facilitait la signature des contrats pour ses diverses dépenses hasardeuses.
Mais pourquoi se retrouvait-il donc attaché à une voie ferrée ? Bobo cessa d’essayer de se gratter le nez et réfléchit à sa situation. Si les rails étaient inconfortables, le paysage s’avérait idyllique. Quel charmant petit coin de campagne sauvage pour faire passer une voie de chemin de fer. Le royaume de Dieu lui-même, songea-t-il.
Il comprit soudain. Bien sûr, voilà pourquoi il était attaché à des rails ! Quel idiot !
- Un coup de pub ! dit-il d’une voix joyeuse en cherchant du regard les caméras afin de pouvoir leur envoyer son plus beau sourire britannique.
D’une minute à l’autre, le réalisateur allait apparaître et le féliciter pour sa performance. Tourner une publicité pour sa nouvelle ligne grande vitesse attaché à ses propres rails. Du Bobo typique.
Ah, il pouvait voir une silhouette avancer vers lui en flânant à travers un pré. Alors là, si cela avait été un enterrement de vie de garçon, elle aurait fait une invitée bien étrange : habillée de longues jupes prunes, elle donnait des coups de parasols dans les pâquerettes. Allons bon, c’était sans doute la réalisatrice de cette publicité. Ils laissaient les femmes faire toutes sortes de choses ces jours-ci. Et elles s’en sortaient fichtrement bien.
La femme s’arrêta, feignit de le remarquer pour la première fois et d’être surprise de le découvrir là.
- Saluuuut vous ! l’interpella-t-il. Comment je m’en sors ? J’espère que je ne suis pas trop nul.
Toujours donner l’air d’être soucieux de plaire. Les gens aiment ça.
- Oh non, répondit la femme. Vous jouez vraiment bien votre rôle… de victime.
Elle sautilla par-dessus une petite barrière et descendit la petite pente du fossé jusqu’aux lignes avec un « youuhouu »
Bobo fronça les sourcils et souffla pour chasser quelques cheveux de devant ses yeux. Zut. Cette femme semblait familière. Il se souvenait vaguement l’avoir vue plutôt en colère et jurant de se venger. Ce qui, vu l’expérience de Bobo avec l’autre sexe, ne réduisait pas tant la liste des possibilités que cela.
Non, attendez.
Grands dieux.
- Je me rappelle de vous, dit-il.
Et pour la première fois, il sentit un frisson le parcourir en ce parfait jour d’été.
- A mon club. Vous êtes la femme qui… enfin… la femme qui voulait devenir membre.
- Je suis membre ! rétorqua-t-elle, exaspérée.
Elle cueillit avec colère un bouton d’or, et commença à fredonner « Il m’aime, il ne m’aime pas » en arrachant les pétales.
- Oh, bien joué ! s’exclama Bobo en se tortillant entre les cordes qui le ligotaient. Vous n’avez pas besoin d’un vieux club ennuyeux. Regardez-vous, enfin ! Réalisatrice de cette pub. Enfin. C’est bien une pub, pas vrai ?
La femme laissa tomber la fleur décapitée et se pencha au-dessus de lui avec un air de confidence :
- Petit secret. Ce n’est pas une publicité.
- Oh.
La femme imita un train à vapeur en bougeant ses bras.
- Pourquoi vous faites ça ?
- Tacatam tacatam tacatam. Quoi « ça » ? Tacatam tacatam tacatam.
- Faire semblant d’être un train.
- Parce que vous aimez les trains, mon cher Bobo. Tchou tchou !
Elle se leva et suivit les rails du regard.
- Et quelle jolie voie vous avez là. Grande vitesse. Zouuum ! A travers de biens beaux champs, grâce à de grosses dépenses d’argent public et une bonne dose de corruption, dit-elle avec un clin d’œil. C’est entre vous et moi. Mais j’ai vu les livres de compte, affirma-t-elle en bâillant. Que de vilains chiffres.
Bobo s’offusqua, c’était juste comme ça qu’on faisait des affaires. Quelque chose de tape-à-l’œil, de publique et de palpitant. Un énorme profit pour votre serviteur, et aucune promesse rompue car personne n’en avait vraiment faite.
- Excusez-moi si je suis un imbécile obtus, mais pourquoi est-ce que je suis attaché à ces rails ?
La femme se mit à rire.
- C’est parce que je vais vous épouser.
Ah, pensa misérablement Bobo. C’était donc bien un enterrement de vie de garçon après tout. Il regarda la femme avec incertitude. Bonté divine.
- Désolé, je ne me souviens pas…
- Vous voulez descendre de ces rails, non ?
La femme donna un petit coup de parapluie sur la ligne. Le rail chanta.
- Je veux dire, un train pourrait se diriger vers vous d’un moment à l’autre. J’imagine que vous l’entendriez. Tacatam, tacatam, tacatam. Tchou tchou. Tellement excitant. Du moins, jusqu’à ce qu’il vous roule dessus.
Bobo pesa ses options. Il en avait épousé des pires.
- D’accord, je vais dire « je le veux ».
- C’est vrai ? Oh, adorable. Vous avez fait de moi la femme la plus heureuse qui soit !
Elle fit une petite danse, puis mit deux doigts dans sa bouche et siffla avec force.
- Révérend ! C’est à vous !
Il entendit des bruits de pas rapides sur des graviers, et une gorge être éclaircie d’une manière tout à fait professionnelle. Bobo ne fut pas surpris de voir un pasteur arriver en trottant dans son champ de vision.
- On se marie ici ? Maintenant ? dit Bobo.
- Pourquoi pas ? déclara la femme. Je suis impulsive. Vous êtes impulsif. Et j’ai acheté un gâteau.
Elle ôta son chapeau, regarda à l’intérieur et fronça les sourcils.
- Oh. J’ai peut-être mangé le gâteau. Peu importe.
Elle claqua des doigts et le pasteur ouvrit son livre de prières.
La femme plaça avec assurance la main sur sa propre joue.
- Voici le Révérend St John Colquhoun.
- Je, hum, j’étais pasteur à la paroisse St Mede, tenta-t-il de se présenter en tremblant. Bel endroit.
- Il faudra que j’aille y faire un tour, offrit poliment Bobo.
- Oh, vous y êtes déjà, le reprit le pasteur d’un ton sec. L’église s’élevait à cet endroit précis. Jusqu’à ce que vous la fassiez raser pour faire passer votre ligne de chemin de fer.
- Il est très en colère contre vous, lui confia la femme dans un faux murmure.
- Oh mon dieu, soupira Bobo d’un ton faussement désolé. Bon sang, non !
Cette tactique l’avait plusieurs fois sorti du pétrin par le passé.
- Comme Petronius a écrit dans le Satyricon…
La femme claqua des doigts.
- Pas le temps pour ça, dit-elle en tapotant sa tête. Ding dong, les cloches vont sonner.
Elle se tourna vers le Révérend Colquhoun :
- MARRIEZ-MOI ! s’écria-t-elle.
Le pasteur s’exécuta donc avec une indifférence inébranlable pour le fait que le futur marié était ligoté à des rails. Quand il atteignit la partie « si quelqu’un a quelque raison que ce soit de s’opposer à ce mariage, qu’il parle… » il ignora superbement la femme qui sautillait en agitant la main et en criant : « Moi ! Moi ! Moi ! Choisissez-moi, m’sieur ! »
Le prêtre s’éclaircit la voix et abrégea la fin du service. Il se pencha vers Bobo avec un sourire sarcastique.
- Vous pouvez maintenant embrasser la…
Il n’eut pas le temps de dire « mariée » car la femme s’était déjà jetée sur Bobo, et tâchait ses joues de milliers de tâches de rouge à lèvre.
- C’est fait, mon amour, c’est fait ! s’écria-t-elle en riant.
Elle roula de coté pour s’allonger à coté de lui sur les rails. Elle regardait le ciel et disait à haute voix à quoi lui faisaient penser les formes des nuages.
- Celui-là ressemble à, meuh, une vache ; celui-là ressemble à, bêê, un agneau ; et celui-là ressemble à un hématome sous-dural.
- Un quoi ?
- Amusants, ces trains à grande vitesse, ils sont censés aller en ligne droite. C’est pour ça qu’ils vont si vite, dit-elle en bâillant à grand bruit. Les trains ! Ca m’ennuie à mourir, mais c’est vrai. Ligne droite égal zouuuum. Et ce train fait une jolie ligne droite de A à B en allant tellement, tellement vite. A part ici, où il fait un tout petit détour autour de la circonscription du ministre des finances. C’est amusant.
Elle se releva et épousseta ses vêtements.
- Il traverse quelques prés, des champs plein d’écureuils et de crapauds, et l’église de ce pauvre St John. Ce qui cause un petit problème auquel nous arriverons dans une seconde.
Bobo se débattit dans ses liens.
- Je dirais, Madame B… qu’il est grand temps de me détacher. Vous me l’avez promis, après tout.
La femme de Bobo haussa un sourcil.
- Je crois que vous allez réaliser que je n’ai fait aucune promesse. Un tour que j’ai appris grâce à vous, mon cher petit mari. Et à présent que je vous ai épousé, un joli document, que j’ai récemment fait authentifier par votre équipe un tantinet réduite et traumatisée d’avocats, dit, en énormes, ENORMES majuscules, que je possède tout votre argent. Si je vous laisse quitter ces rails, vous allez juste me suivre partout en répétant de ne pas tout dépenser en taxidermie et barbe à papa.
- Mon dieu, répéta Bobo à plusieurs reprises en assimilant l’information.
Puis, comme un élève de quatrième à qui on aurait volé sa boîte à goûter, il éclata en sanglots.
La tête contre les rails, il entendit un vrombissement. Une vibration.
Sa femme huma l’air.
- Tacatam, tacatam ! Mon train nuptial est en route, sourit-elle. Comme je disais, grâce à cette courbe que vous avez si gentiment incluse, le conducteur ne vous verra pas en approchant. Il n’aura pas le temps d’appuyer sur ces jolis petits freins hors de prix. Pouf. Je dirais même plus, pouf.
Bobo continua à pleurer.
La nouvellement très fortunée Mme Braithwaite s’approcha d’un pas nonchalant du Révérend St John Colquhoun et le prit par le bras.
- Je pense que les trains sont enfin sur le point de devenir intéressants, pasteur. Voulez-vous rester et regarder ?
- Je ne préfèrerais pas, si cela ne vous dérange pas, répondit le pasteur en déglutissant avec culpabilité.
- Très bien, acquiesça Mme Braithwaite en lui prenant le bras. Allons-y alors. Je peux toujours jeter un œil par-dessus mon épaule pour la partie amusante. Quand ça fera splach.
C’était une belle journée d’été, et la femme la plus riche d’Angleterre ainsi que le pasteur remontèrent la petite pente en se frayant un chemin parmi les pâquerettes.
- Dites-moi, dit Mme Braithwaite, que diriez-vous de devenir archevêque de Canterbury ?
- Moi ?
- Oui. L’archevêque actuel est sur le point d’avoir un accident de plongée sous-marine. Le pauvre chou ne sait pas nager. Tout à fait tragique.
Le révérend Colquhoun éclata de rire. Tous deux s’éloignèrent à travers les prés, qui étaient bien le seul point plaisant de l’été.
Derrière eux, Bobo Braithwaite criait et criait plus fort encore tandis qu’un de ses trains les plus récents, les plus rapides, et aux roues les plus tranchantes filait le long de la ligne…
La cabane de Saffron se trouvait en périphérie d’une plantation de sucre. Si vous lui demandiez, c’était un peu trop près de la plantation. Souvent, elle pouvait entendre les cris. Mais parfois, le vent soufflait dans l’autre direction, et elle ne les entendait presque pas.
Saffron avait sa cabane et, surtout, elle avait sa liberté. Raisonnablement inhabituel pour une Africaine dans une ferme du sud de l’Amérique des années 1700. Mais pas impossible.
Saffron avait fait ce qu’il fallait pour gagner sa liberté. Elle avait eu six enfants et les avait tous cédés au propriétaire de la plantation. Oh cela ne s’était pas fait sans scrupule. En fait, si le vent soufflait dans la mauvaise direction, on pouvait l’entendre sangloter.
Abandonner ses bébés avait été difficile, mais cela lui avait donné sa liberté et une minuscule propriété. Et elle avait pu voir ses enfants grandir. Elle cuisinait pour eux. En fait, elle cuisinait pour beaucoup de monde ; c’est de cette manière qu’elle gagnait sa vie ; mais elle cuisinait surtout pour ses enfants. La plupart d’entre eux savait qui elle était, et lui souriait quand elle leur tendait leurs bols. Elle chérissait ces sourires, le soir, lorsqu’elle était assise dans sa cabane. C’était sa raison de vivre : les sourires et l’espoir qu’un jour, ils seraient libres.
- Vous êtes mon genre de personne, dit une voix.
Saffron leva les yeux avec prudence. Elle avait appris à ne lever les yeux qu’avec prudence. La femme qui l’approchait avec quelque chose de cruel, ce qui n’était pas inhabituel chez les femmes des propriétaires. Saffron avait travaillé pendant un temps dans la grande maison de la Plantation Mandeville. Cela n’avait pas été plaisant. On lui tirait les cheveux, on lui piquait les bras avec des épingles à cheveux, et on lui jetait du thé et des bassins hygiéniques à la figure. Par contraste, les hommes semblaient presque agir avec gentillesse. Et si elle savait une chose, c’est que les hommes de Mandeville n’étaient pas gentils.
Alors, bien sûr, Saffron dévisagea la nouvelle arrivée avec circonspection. La femme était dangereuse, c’était certain.
La femme la surpris en éclatant soudain de rire.
- Votre nourriture ! dit-elle en indiquant la marmite. Je pensais que j’allais être obligée d’inventer un compliment. Mais en réalité… oh je peux le sentir… c’est incroyable.
Saffron hocha la tête en remerciement.
- Je me présenterais bien, dit la femme, mais je travaille toujours sur le nom. Deux trois trucs importants à voir. D’habitude, on m’appelle le Maître.
- Vous êtes tous des maîtres ici, dit Saffron en haussant les épaules. Même les maîtresses.
- Ooh, presque, rit de nouveau la femme. Que voilà un petit morceau sordide d’histoire. J’ai un ami qui aime les humains. Qui les aime comme de petites fourmis sous du verre grossissant en un jour nuageux. Parfois je me dis qu’il ne peut vous aimer qu’en sachant quand il lui faut détourner les yeux. Oh, c’est comme il vous avait épousés.
Saffron attendit poliment.
- Attendeeez, dit la femme. Vous avez dit « maîtresses ». Et cela me distrait presque autant que ce pot-au-feu.
- Vous voulez du pot-au-feu ?
- Ce que j’allais dire m’est sorti de l’esprit. Et j’essaye d’établir un plan, là. Un vrai plan. Avec un P capital. Maîtresse… Hm… Oh, tant de choses se passent dans cette tête.
Ses yeux pâles se fixèrent sur Saffron.
- Je vous adore. Je sais tout ce que vous avez dû faire pour avoir tout ça. Votre petite cabane. Votre petite vie. Ce pot-au-feu divin. Venez.
Elle tourna les talons et s’éloigna.
- Venir où ?
- Avec moi. Je vous offre un travail, bêta. Et amenez la marmite. J’aime les personnes moralement compromises, mais j’adore la bonne cuisine.
Il y avait un endroit dans lequel le Club Crapules du vingt-et-unième siècle admettait bel et bien les femmes : les cuisines, et Saffron (loin de son époque mais pas déboussolée pour autant) grimpa très vite les échelons. Personne ne se souciait que le nouveau chef cuisinier du Crapules soit étrange et terrifiante ; tout ce qu’ils remarquaient c’était que la nourriture du club, pour la première fois depuis 300 ans, était stupéfiante.
Quand le Banquet Marlowe Annuel (treize plats et une lecture de leur précieux manuscrit Dr Faust II) fut annoncé au Club, Harrison Mandeville fit une visite exceptionnelle aux cuisines pour s’assurer que le chef cuisinier s’occupe personnellement du festin.
- Je suis occupée, dit Saffron en coupant des carottes.
Mandeville se pencha sur la table et fit ce qui était son sourire le plus intimidant :
- Mais le club compte sur vous… ma chère.
Saffron haussa les épaules :
- Très bien.
- Splendide !
C’était à peu près la conversation la plus longue que Harrison Mandeville ait jamais eu avec une femme (y compris Mme Mandeville) et il décida d’en rester là.
- Vous êtes une sacrée cuisinière. Et vos desserts ! Ma chère amie, vous savez travailler le sucre comme personne.
Et il s’en alla.
Saffron demeura devant sa planche à découper, et continua de transformer la viande en dés.
Pour Mandeville, le plus grand avantage du banquet Marlowe était qu’il lui permettait de partager ses opinions avec les autres membres. Treize plats, cela pouvait sembler beaucoup, mais il s’assurait qu’ils passent tout seuls grâce à des sujets de conversation tels que « Ce Qu’Il Y A De Marrant Avec Les Etrangers » « Il N’Existe Aucun Problème Avec Les Pauvres Que De Bonnes Vacances Ne Sauraient Régler » « Pourquoi Les Fraudes Fiscales Sont Bonnes Pour L’Economie » et ainsi de suite. Tout cela devant un bon feu ronflant.
Au septième plat, il passa à sa réussite suivante.
En toute sincérité, cela avait été une année difficile pour Mandeville. Harrison’s (sa chaîne de supermarché) avait connu quelques scandales (de la viande de chien s’était retrouvée dans la chaîne d’approvisionnement) et Mandeville avait eu la plus grande peine du monde à expliquer qu’il n’avait aucune responsabilité dans ces affaires, et à arguer que le chien était, de bien des manières, une viande exceptionnelle. Une fois ceci éclairci (autour d’un joli filet saignant) il s’était diverti en évoquant les mésaventures de quelques autres membres. Il y avait un autre procès fait au Chirurgien pour erreur médicale, quelques divorces juteux, et la nouvelle bien triste (mais nourrissant si bien les conversations) du suicide du fils d’un des membres.
Une fois ses camarades pressés jusqu’à ce qu’il ne reste plus une goutte de jus, il parla de la prunelle de ses yeux : son écurie de chevaux de course. Les gérants de ses supermarchés avaient accepté depuis longtemps qu’ils ne seraient jamais payés autant qu’un de ses chevaux.
- Prenez sur vous, aimait leur dire Mandeville. Si vous vous brisez le pied, je ne suis pas autorisé à vous achever au fusil de chasse. C’est bien dommage.
Cela avait peut-être été une année difficile pour les supermarchés Harrison’s, mais cela avait été une merveilleuse année pour ses chevaux. Il chanta sur tous les tons les réussites de Downton, son étalon hautement récompensé et favori pour le Grand National.
Puis, après avoir fait justice à une sélection de délicieuses pièces montées et de diplomates (les gâteaux, bien sûr), il fut temps de desserrer les ceintures pour la lecture de Dr Faustus II, la pièce perdue de Christopher Marlowe. Une histoire si scandaleuse que, malgré sa très courte durée (et l’absence des manières hautaines du barde), on l’écoutait toujours bouche bée et dans un silence religieux.
Mandeville leva la main et claqua des doigts afin qu’on amène le manuscrit. Il déverrouilla le coffre en plomb et regarda à l’intérieur.
Rien.
Les membres eurent des exclamations de surprise.
- Comment… ? tonna Mandeville. Qu’est-il arrivé au manuscrit ?
A cet instant, le grand feu craqua. Un petit morceau de papier s’en échappa. S’en échappa, pour voler dans les airs et venir se poser devant Mandeville.
Le fragment était de la taille d’une enveloppe et parcouru d’une des pires écritures que l’humanité ait jamais vue. Impossible de s’y tromper.
C’était celle de Christopher Marlowe.
Mandeville se redressa d’un geste lent. Il avait une idée de ce qui se passait. Il était conscient (et même un peu dérouté) du nombre de membres récemment décédés ; il n’avait pas oublié la menace de vengeance de l’ex-membre. Mais il s’était toujours imaginé le club inviolable. Il s’agissait, après tout, d’un club privé. Aucun scandale n’éclatait en son sein. Aucun.
Il vit que le bibliothécaire du club pleurait : Dr Faustus II était leur deuxième plus précieux manuscrit. Eh bien, qu’il pleure. Si c’était l’idée que cette femme se faisait de la vengeance, voilà une tempête qu’ils pouvaient essuyer.
Mandeville réalisa cette merveille de la classe supérieure : l’applaudissement lent.
- Oh, très bien, brama-t-il avec sarcasme. Je chasse depuis toujours. Nous n’avons pas peur d’un livre qui brûle.
Seul le silence lui répondit.
- Typiquement féminin. A rôder dans les ténèbres.
Cela aurait dû provoquer le rire. Ce ne fut pas le cas.
Mandeville commença à réalisa que ceux qui l’entouraient n’étaient pas seulement silencieux, mais avaient aussi ce léger éclat pâle qui apparaît en général après avoir bu un verre du brandy du club de trop.
- Que se passe-t-il ? questionna-t-il.
Il remarqua pour la première fois combien il faisait chaud. Il fit courir un doigt sous son col, puis réalisa que le doigt avait arrêté de bouger. Curieux. Le doigt restait juste coincé là, dans sa chemise. Etrange. Il tenta de se lever, et se rendit compte qu’il n’y parvenait pas non plus. Il parcourut toute la table du regard, et comprit que tous les autres membres étaient dans le même cas que lui. Leurs yeux roulaient en tous sens avec impuissance.
- Empoisonnés… hoqueta le Chirurgien, à sa droite.
Les portes s’ouvrirent d’un coup et le chef cuisinier du Crapules entra, suivi par l’ex-membre le plus tristement célèbre du club. Elle leur fit la révérence.
- Vraiment désolée pour mon retard. J’étais en train de rouler sur un professeur de mathématiques avec une citerne de lait. Vous savez ce que c’est.
Elle donna un petit coup de coude à Saffron.
- Saluez, ma chère, intima-t-elle avant de s’exclamer : MANDEVILLE ! Saffron, que vous voyez-là, était esclave dans une des ennuyeuses plantations de votre famille. Celles que vous avez oublié parce que c’était il y a si longtemps, mais dont l’argent se trouve toujours sur votre compte. J’ai laissé Saffron vous cuisiner ce repas pour vous en guise de vengeance.
- Vous nous avez empoisonnés ! Espèce de sorcière ! Harpie !
Mandeville se leva avec difficulté, chaque partie de son corps tremblant et brulant sous l’effort.
- Vous avez empoisonné le repas !
La femme eut l’air offensée.
- Comment osez-vous ! Cela aurait été faire affront à cette viande.
Elle se pencha pour ramasser quelque chose de lourd posé au sol, et le posa sur la table.
Pour qui que ce soit d’autre, ce n’était qu’une tête de cheval, nettement tranchée. Mais Mandeville ne connaissait que trop bien ce front noble, cet œil clair, et cette touffe de crinière. Il s’agissait de Downton, son précieux étalon.
- Mon cheval !
- Et votre royaume, oui, oui. Saffron a cuisiné toute votre écurie. Et vous avez dévoré tous les chevaux.
Elle caressa la crinière ensanglantée du cheval.
- Non. Saffron n’aurait pas pu empoisonner ce cher Dobbin. Cela aurait été insultant. Non, non, non. Ce sont les desserts qu’elle a empoisonnés. Après tout, elle et sa famille savent travailler le sucre comme personne.
L’assemblée des membres du Crapules commençaient à émettre des bruits désespérés et étranglés. Alors que le poison se répandait en ses victimes, il leur permettait de faire quelques mouvements ; juste assez pour que l’agonie les agite de convulsions.
La femme mit ses mains sur ses hanches.
- Maintenant, les garçons, je ne peux pas vous laisser souffrir. Bien évidemment, il y a un antidote.
Plusieurs paires d’yeux désespérés et exorbités la fixèrent.
- Saffron ! s’exclama-t-elle en claquant des mains.
Le chef cuisinier, souriant avec ce qui ressemblait à de la satisfaction, plongea la main dans un vieux sac en tapisserie et en sortit un livre.
- Merci, ma chère, fit la femme en tenant le livre en l’air. Vous reconnaissez ? C’est votre manuscrit le plus précieux. L’unique copie restante du Love’s Labour’s Won de Shakespeare. Il n’a pas de prix et est plutôt ennuyeux, mais Saffron l’a imprégné d’antidote.
Elle lécha un coin de page.
- Un léger goût d’abricot. Tout le monde aime les abricots.
Elle fit claquer le livre sur la table.
- La dose recommandée est d’environ une page.
Un Mandeville agonisant se jeta sur le manuscrit, suivi par le reste de son club. Ils arrachaient les pages d’une valeur inestimable, les déchiraient en morceaux, les fourraient dans leur bouche, mâchaient, s’étouffaient et avalaient, se débattant alors que leurs membres brûlaient et s’agitaient de spasmes. Des coups étaient donnés avec mollesse. Des visages claqués sur la table. Mais, au final, tous les hommes prirent leur antidote et retombèrent en arrière, la bouche grande ouverte et croassant dans leurs chaises.
De l’incroyable et inestimable manuscrit, du seul écrit restant de la main de Shakespeare… il ne restait rien. Même le Chirurgien mâchait sombrement un bout de couverture.
- Vivra-t-on ? croassa Mandeville.
La femme éclata de rire.
- Bon sang, espèce de bonne femme, vivra-t-on ? Vous nous avez dit que nous vivrions !
La femme rit davantage, et se tamponna le coin de l’œil avec un mouchoir en dentelle.
- Oh, vous êtes incroyables. Seuls les idiots croient ce qu’on leur dit.
Mandeville ferma les yeux tandis que ses camarades du Crapules poussaient des exclamations de surprise, grognaient et juraient, convulsaient et tombaient inconscients.
Il faut noter que les membres du Crapules ne moururent pas ici et maintenant. En fait, « ici et maintenant » prit un tout nouveau sens une fois qu’ils se réveillèrent et se retrouvèrent dans la plantation de sucre Mandeville, au dix-huitième siècle. Ils étaient enchaînés avec des menottes dans une immonde cabane dans laquelle la vermine s’abritait de la tempête qui faisait rage au dehors. Les Crapules, en se remettant de leurs émotions, s’en plaignirent avec force.
Enfin, la porte de la cabane s’ouvrit brusquement et un homme massif et furibond entra, un fouet à la main.
Les Crapules exigèrent de savoir ce qui se passait. Ils enchainèrent en réclamant des bains chauds, des serviettes propres et d’être débarrassés des rats.
L’homme massif et furibond se mit à rire.
- Laissez-moi vous expliquer deux ou trois trucs, messieurs, cracha-t-il en leur direction. Ici c’est une plantation de sucre très lucrative. Notre boulot c’est de rendre la famille Mandeville foutrement riche. Sauf qu’hier je me suis réveillé pour découvrir que toute ma main d’œuvre s’était fait la malle. Vous y croyez vous ? Ils avaient tous foutu le camp. Ca, quand je leur mettre la main dessus, je vais vous les raboter aux ciseaux, vous pouvez me croire.
L’homme massif se perdit un moment dans ce qui semblait être des pensées plutôt sanglantes avant de revenir au sujet principal :
- Bref, je me retrouve sans esclaves et avec un tas de cannes à sucres à moissonner avant que la tempête n’empire. C’est un sale boulot, ça, un sale boulot. Enfin bref, je savais pas quoi faire, et voilà qu’une femme pirate débarque avec vous.
- Une femme pirate ?
- Hé, il faut de tout pour faire un monde, qui je suis pour juger. Elle débarque donc avec vous, une bande de naufragés ruinés en route pour la Nouvelle-Galles du Sud.
- Quoi ? Comment osez-vous !
Il y eut une courte pause, pendant laquelle le contremaître leur montra comme son fouet fonctionnait bien. Une fois les gémissements tus, il continua :
- J’étais bien content de vous récupérer pour une bouchée de pain. Et vous valez à peine ce que je vous ai payé, vous avez pas l’air d’avoir fait un seul jour de boulot honnête de toute votre vie.
Ce qui, il aurait été ravi d’apprendre, s’avérait tout à fait vrai. Il indiqua la porte ouverte sur l’extérieur, où la tempête faisait rage.
- Enfin bref, on ne va pas rester assis là à bavarder toute la nuit. Les Mandeville ne sont pas des employeurs du genre clément. Alors il est grand temps que vous appreniez ce que c’est que le dur labeur…
Plusieurs centaines d’années plus tard, Harrison Mandeville courait. Il courait depuis qu’il s’était réveillé. Une voix le poursuivait dans les couloirs et résonnait tout autour de lui. « Couuuu…couuuuu ! ». On le traquait.
Les vêtements en lambeaux, désorienté, la tête bourdonnant depuis qu’il avait été empoisonné, Mandeville entra dans la salle principale du club, hébété. Il y avait un téléphone ici. Il fallait qu’il y ait un téléphone ici. Et il était bien là, sur la table de jeux. L’homme regarda à droite et à gauche, décida de se risquer à entrer dans la vaste pièce et chancela jusqu’à l’objet.
Pour recevoir une fléchette colossale dans sa fesse gauche.
Mandeville poussa une exclamation d’agonie et trébucha en avant. Du feu parcourait ses veines. Une arbalète tomba avec un bruit sourd sur le tapis, à coté de lui, et une voix s’éleva.
- Tut, tut, tut, vous n’êtes pas tombé au bon endroit, espèce de dinde empotée.
Mandeville sentit qu’on l’attrapait par les chevilles pour le tirer vers la cheminée. Un grand feu y crépitait. Il tenta de s’en éloigner. Il ne pouvait bouger. Et pourtant, ses jambes et ses bras étaient déplacés avec précaution.
- Je vous réarrange juste un peu. La première fois que je vous ai empoisonné, ce n’était qu’une paralysie temporaire pour que vous vous taisiez tous. La deuxième fois, c’était un somnifère. Et là, je vous ai embaumé. Vous ferez office de joli petit tapis pour des siècles et des siècles. Et vous serez conscient pour chacun d’eux.
Harrison Mandeville tenta de crier, mais rien ne se passa. Il vit la femme, son bourreau, s’installer dans son fauteuil (le deuxième plus proche de la cheminée, pas trop ostentatoire), retirer ses chaussures à grands coups de pieds, et laisser lourdement tomber ces derniers sur son crâne.
- Enfin ! Eh bien, tout cela a été bien épuisant, vous pouvez me croire. Je pourrais presque en mourir, encore une fois. Presque.
Elle se pencha en avant, souriant de toutes ses dents aiguisées.
- Dites quelque chose de gentil, mon cher.
Mandeville tenta de la menacer, sans y parvenir.
- Ah bien sûr. Peu importe. Oubliez ça. Vous ne prononcerez plus jamais le moindre mot.
La femme se calla dans le cuir souffle, et soupira de satisfaction.
- Tout ce que je demandais, c’était un endroit où m’asseoir. C’est tout. Et vous ne pouviez même pas m’offrir ça. Regardez où cela vous a mené. Le club est entièrement à moi, désormais. Je suis le seul membre restant.
Un murmure de protestation s’éleva du fauteuil situé juste devant le feu.
- Ah, oui. Je m’occupe de vous dans une seconde, mon cher.
Elle retourna son attention vers son nouveau tapis et y donna de petits coups de talons.
- J’ai choisi un nom. Pour me désigner. C’est l’adorable Saffron qui l’a suggéré : Missy. Ca sonne bien. Accessible. Efficace. Facile et mémorable, Missy.
Le feu craqua.
- Si vous n’aimez pas, parlez maintenant ou taisez-vous à… oh, pardon, c’était maladroit.
La femme désormais connue sous le nom de Missy se leva et fit les cent pas.
- Qu’est-ce que je vais faire de cet endroit ? Le donner à Saffron ? Le transformer en tout à une livre ? Ou le garder tel quel, tout simplement ?
Mandeville sorti de ses pensées, elle s’avança vers le siège le plus proche de la cheminée. Attaché au fauteuil, se trouvait le membre du Crapules surnommé le Chirurgien. Il la fixait avec terreur.
Elle lui donna un coup sur le genou.
- Je sais, ce doit être terriblement effrayant pour vous. Toutes ces morts. C’est morbide, n’est-ce pas ? Enfin, vous êtes chirurgien. Vous devez avoir l’estomac bien accroché. Que diriez-vous de l’extraire pour vérifier ?
Le Chirurgien émit un cri étouffé de peur.
- Je vais vous dire, il y a une chose que j’ai apprise, avec tout ça. Les riches… C’est si amusant de jouer avec eux, et ils ont si délicieusement peur de mourir. Ils feraient n’importe quoi pour éviter que ça n’arrive, je me trompe ?
Elle poussa le siège du Chirurgien un peu plus près du feu.
- J’ai eu une idée fantastique, dit-elle. Vous allez inventer quelque chose. Quelque chose que merveilleux.
Elle l’embrassa sur le nez, puis se redressa.
Elle se mit à incliner le siège du Chirurgien d’avant en arrière, chantonnant au rythme des cris étouffés. Un instant il s’approchait du feu, et le suivant il s’éloignait, et s’approchait, et s’éloignait, et s’approchait. De plus en plus près. Les flammes rugissaient.
- Dites-moi, Dr Skarosa, dit Missy en utilisant son nom à présent qu’elle en avait elle-même un.
Son visage souriant rougeoyait dans la lueur des flammes.
- Que pensez-vous de la crémation… ?
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l’Évangile au Quotidien
l’Évangile au Quotidien
« Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68
Mardi 17 Août
Livre des Juges 6,11-24a.
En ces jours-là, l’ange du Seigneur vint s’asseoir sous le térébinthe d’Ofra, qui appartenait à Joas, de la famille d’Abiézer. Gédéon, son fils, battait le blé dans le pressoir, pour le soustraire au pillage des Madianites.
L’ange du Seigneur lui apparut et lui dit : « Le Seigneur est avec toi, vaillant guerrier ! »
Gédéon lui répondit : « Pardon, mon Seigneur ! Si le Seigneur est avec nous, pourquoi tout ceci nous est-il arrivé ? Que sont devenus tous ces prodiges que nous ont racontés nos pères ? Ils nous disaient : “Est-ce que le Seigneur ne nous a pas fait monter d’Égypte ?” Mais aujourd’hui le Seigneur nous a abandonnés, en nous livrant au pouvoir de Madiane… »
Alors le Seigneur regarda Gédéon et lui dit : « Avec la force qui est en toi, va sauver Israël du pouvoir de Madiane. N’est-ce pas moi qui t’envoie ? »
Gédéon reprit : « Pardon, mon Seigneur ! Comment sauverais-je Israël ? Mon clan est le plus faible dans la tribu de Manassé, et moi je suis le plus petit dans la maison de mon père ! »
Le Seigneur lui répondit : « Je serai avec toi, et tu battras les Madianites comme s’ils n’étaient qu’un seul homme. »
Gédéon lui dit : « Si j’ai trouvé grâce à tes yeux, donne-moi un signe que c’est bien toi qui me parles.
Ne t’éloigne pas d’ici avant que je revienne vers toi. Je vais chercher mon offrande et je la placerai devant toi. » Le Seigneur répondit : « Je resterai jusqu’à ton retour. »
Gédéon s’en alla, il prépara un chevreau, et avec une mesure de farine il fit des pains sans levain. Il mit la viande dans une corbeille, et le jus dans un pot, puis il apporta tout cela sous le térébinthe et le lui présenta.
L’ange de Dieu lui dit : « Prends la viande et les pains sans levain, pose-les sur ce rocher et répands le jus. » Gédéon obéit.
Alors l’ange du Seigneur étendit le bâton qu’il tenait à la main, et il toucha la viande et les pains sans levain. Le feu jaillit de la roche, consuma la viande et les pains sans levain, et l’ange du Seigneur disparut.
Alors Gédéon comprit que c’était l’ange du Seigneur, et il dit : « Malheur à moi, Seigneur mon Dieu ! Pourquoi donc ai-je vu l’ange du Seigneur face à face ? »
Le Seigneur lui répondit : « Que la paix soit avec toi ! Sois sans crainte ; tu ne mourras pas. »
À cet endroit, Gédéon bâtit un autel au Seigneur sous le vocable de Seigneur-de-la-paix.
Psaume 85(84),9.11-12.13-14.
J'écoute : que dira le Seigneur Dieu ?
Ce qu'il dit, c'est la paix
pour son peuple et ses fidèles ;
qu'ils ne reviennent jamais à leur folie !
Amour et vérité se rencontrent,
justice et paix s'embrassent ;
la vérité germera de la terre
et du ciel se penchera la justice.
Le Seigneur donnera ses bienfaits,
et notre terre donnera son fruit.
La justice marchera devant lui,
et ses pas traceront le chemin.
Évangile de Jésus-Christ selon Matthieu 19,23-30.
En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : « Amen, je vous le dis : un riche entrera difficilement dans le royaume des Cieux.
Je vous le répète : il est plus facile à un chameau de passer par un trou d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume des Cieux. »
Entendant ces paroles, les disciples furent profondément déconcertés, et ils disaient : « Qui donc peut être sauvé ? »
Jésus posa sur eux son regard et dit : « Pour les hommes, c’est impossible, mais pour Dieu tout est possible. »
Alors Pierre prit la parole et dit à Jésus : « Voici que nous avons tout quitté pour te suivre : quelle sera donc notre part ? »
Jésus leur déclara : « Amen, je vous le dis : lors du renouvellement du monde, lorsque le Fils de l’homme siégera sur son trône de gloire, vous qui m’avez suivi, vous siégerez vous aussi sur douze trônes pour juger les douze tribus d’Israël.
Et celui qui aura quitté, à cause de mon nom, des maisons, des frères, des sœurs, un père, une mère, des enfants, ou une terre, recevra le centuple, et il aura en héritage la vie éternelle.
Beaucoup de premiers seront derniers, beaucoup de derniers seront premiers. »
© AELF, Paris
L'esprit de propriété ou la pauvreté dans l'Esprit ?
N'ayez pas d'autre désir que celui d'entrer seulement par amour du Christ dans le détachement, le vide et la pauvreté par rapport à tout ce qui existe sur la terre. Vous n'éprouverez pas d'autres besoins que ceux auxquels vous aurez ainsi soumis votre cœur. Le pauvre en esprit (Mt 5,3) n'est jamais plus heureux que lorsqu'il se trouve dans l'indigence ; celui dont le cœur ne désire rien est toujours à l'aise.
Les pauvres dans l'Esprit donnent avec une grande générosité tout ce qu'ils possèdent. Leur plaisir est de savoir s'en passer en l'offrant par amour pour Dieu et pour le prochain (Mt 22,37s). (…) Non seulement les biens, les joies et les plaisirs de ce monde nous encombrent et nous retardent dans la voie vers Dieu, mais les joies et les consolations spirituelles sont elles-mêmes un obstacle à notre marche en avant si nous les recevons ou les recherchons avec un esprit de propriété.
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"NOS REPAS SONT CHARMANTS ENCORE QUE MODESTES, GRÂCE À TON ART PROFOND D'ACCOMMODER LES RESTES." (VERLAINE)
MUSIQUE de Jean-Baptiste Lully (1632-1687) - « Buvons, chers amis, buvons... » https://youtu.be/MHIA4vptEqM Compositeur, musicien, danseur et chorégraphe, Jean Baptiste Lully a résolument marqué la musique de son temps. Tout son génie repose sur la fusion des traditions musicales italienne et française.
UN PEU DE LITTÉRATURE
Nos repas sont charmants encore que modestes, Grâce à ton art profond d'accommoder les restes Du rôti d'hier ou de ce récent pot-au-feu En hachis et ragoûts comme on n'en trouve pas chez Dieu.
Le vin n'a pas ce nom, car à quoi sert la gloire ? Et puisqu'il est tiré, ne faut-il pas le boire ? Pour le pain, comme on n'en a pas toujours mangé, Qu'il nous semble excellent me semble un fait archijugé.
Le légume est pour presque rien, et le fromage : Nous en usons en rois dont ce serait l'usage. Quant aux fruits, leur primeur ça nous est bien égal, Pourvu qu'il y en ait dans ce festin vraiment frugal.
Mais le triomphe, au moins pour moi, c'est la salade : Comme elle en prend ! sans jamais se sentir malade, Plus forte en cela que défunt Tragaldabas, Et j'en bâfre de cœur tant elle est belle en ces ébats,
Et le café, qui pour ma part fort m'indiffère, Ce qu'elle l'aime, mes bons amis, quelle affaire ! Je m'en amuse et j'en jouis pour elle, vrai ! Et puis je sais si bien que la nuit j'en profiterai.
Je sais si bien que le sommeil fuira sa lèvre Et ses yeux allumés encor d'un brin de fièvre Par la goutte de rhum bue en trinquant gaîment Avec moi, présage gentil d'un choc bien plus charmant.
Paul VERLAINE - Nos repas sont charmants -
À l'âge de 22 ans, Paul Verlaine (1894-1896) paraît son premier recueil de poésies, intitulé "Poèmes saturniens". La fluidité du style émerveille et on remarque indéniablement l'influence baudelairienne, avec un langage imagé et la présence marquée de symboles. Durant les deux décennies suivantes, Paul Verlaine publie ses oeuvres les plus connues, au nombre desquelles "La Bonne Chanson", "Romances sans paroles" ou encore "Jadis et naguère".
PEINTURE de Philippe Mercier (1689-1760) - "UNE JEUNE FEMME PORTANT UN PLATEAU À THÉ"
C'est à peine si l'on peut considérer Philippe Mercier comme un peintre français. Né à Berlin, il s'y forme auprès d'Antoine Pesne, lequel, Français de naissance, a lui-même fait presque toute sa carrière en Allemagne. À une date incertaine (1711 selon les uns, 1716 pour d'autres), il se fixe à Londres et y passera le restant de son existence. On assure qu'il aurait rencontré Watteau au cours du séjour que fit ce dernier dans la capitale anglaise, autour de 1720.
En tout cas, l'influence de Watteau fut décisive pour Mercier ; il s'en fit le continuateur, sans en avoir été à proprement parler l'élève, et certaines œuvres de Mercier ont pu passer pour des Watteau : témoin L'Escamoteur du Louvre, qui provient de la collection La Caze, où il portait une attribution à Watteau.
En fait, que ce soit dans ses portraits ou dans ses scènes de genre, Mercier accentue le caractère de marionnettes des personnages de Watteau et son art n'est pas sans parenté avec celui de Pietro Longhi, sinon même de Hogarth par son côté un tant soit peu caricatural. Mercier est mal représenté dans les musées français ; c'est à Londres qu'il faut aller l'étudier, à la National Gallery et à la National Portrait Gallery.
https://culturejai.fr/
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15 PERSONNALITÉS IMPROBABLES QUI ÉCOUTENT DU RAP
Parait que le rap est la musique préférée des français...
Qu’il est loin le temps où pour écouter du rap, et à fortiori du rap hardcore, il fallait s’enorgueillir d’une certaine légitimité (c'était l'époque du « real hip hop », des « faux », des « vrais », des « wacks »...). Désormais complètement démocratisé, le mouvement peut aujourd'hui se targuer sans rougir du titre de nouvelle variété.
Si subsistent de çà et là quelques résistances chez certains intermédiaires (coucou les médias mainstream), côté public toutes les digues ont sauté. La preuve avec cette liste plutôt surprenante de personnalités aux profils aussi divers que variés.
Benjamin Biolay
Collaborateur d’Orelsan, du 113 et d’Oxmo Puccino, fan de Dany Synthé, du Ministère Amer et de Nekfeu (dont il a écouté l’album Cyborg environ « 127 fois »), co-auteur d‘un livre avec Ekoué du groupe La Rumeur pour la Fondation Jean Jaurès... Le chanteur rive gauche n’est jamais avare de compliments quand il s’agit de parler rap, qu’il considère comme de la chanson française – il s’était d’ailleurs prononcé contre le fait de classer le rap dans la catégorie musique urbaine aux Victoires de la Musique.
Pour lui Booba est « un putain de poète », son morceau La Lettre lui donnant « l'impression de lire Dostoievski en prison ». En 2011, Biolay avait d’ailleurs emprunté au Duc la rime « Toute la bande à Sarko, j'la ferais bien tapiner / Au micro j'suis l'un des négros les plus raffinés » pour son titre Dans Paris.
Éric Zemmour
Connu pour avoir déclaré que « le rap une sous-culture d'analphabètes » (puis avoir ajouté « Non mais vous avez entendu les paroles des rappeurs ? Ce n'est pas parce que ça se vend, que c'est du Rimbaud ») et avoir intenté un procès à Youssoupha pour injure et diffamation (ce dernier l’avait traité de « con » en 2009 sur son morceau À force de le dire), Éric Zemmour n’en serait pas moins « amis » avec Doc Gynéco et Lord Kossity. C’est en tout cas ce qu’il avait affirmé en 2006 dans feu l’émission Tout le monde en parle de Thierry Ardisson.
Depuis de l’eau a peut-être coulé sous les ponts...
Joaquin Phoenix
En 2008, celui qui avait interprété non sans brio le chanteur country Johnny cash dans le biopic Walk the Line trois ans plus tôt annonce à la cantonade vouloir quitter définitivement le monde du cinéma pour se lancer dans une carrière de rappeur (?).
Deux longues années plus tard qui l’ont vu entretemps prendre du bide, se laisser pousser la barbe, freestyler sans panache sur scène et se battre dans les coulisses d'un concert, le pot aux roses est dévoilé : il s’agissait d’un canular (ou plutôt d’une « performance artistique ») pour le faux documentaire I’m Still Here réalisé par son beau-frère Casey Affleck.
Manuel Ferrara
Malgré son expatriation en terres californiennes, l’ambassadeur d'un certain glamour à la française n’en a pas oublié ses origines, et notamment son adolescence passée dans le quatre-vingt-treize.
Amateur de l’ancienne école, c’est un fan de Kery James, Busta Flex, Zoxea ou d’Assassin. En prime, il lui arrive de poster régulièrement du son sur son compte Twitter. Preuve supplémentaire de son bon goût, il a déclaré « ne pas pouvoir écouter Skyrock ».
Fait de gloire de son CV très bien achalandé, en 2003 il a tourné dans Snoop Dogg's Hustlaz: Diary of a Pimp le porno réalisé par Snoop Dogg.
Gwyneth Paltrow
Proche du couple Jayoncé/ Beyonjay qu’elle considère comme « ses meilleurs amis connus », l’actrice adepte du hip hop des années 90 a été vue sur les plateaux télé en train d’imiter Drake ou Nicki Minaj, reprendre Straight Outta Compton des N.W.A., ou encore chanter live F* You en duo avec Cee-Lo Green.
Gouinette, ou la meuf qui a tout pour plaire si ce n’est qu’elle est mariée à un rockeur, le chanteur du groupe Coldplay Chris Martin.
Les Princes Harry et Williams
Quand en public Snoop Dogg vous donne du « my homeboys », héritiers à sang bleu ou pas héritiers à sang bleu, difficile de faire plus G que ça.
La rumeur court que lors de la cérémonie de mariage de Williams, Harryzzle souhaitait ajouter un titre du Grand Chien à la playlist royale. Dommage que cela ne se soit pas concrétisé, s’eut été une belle occasion d’apprécier Pippa Middleton se déhancher sur Drop It Like It's Hot...
Charles Aznavour
En 1999, le grand Charles était samplé à la surprise générale par Dr. Dre sur son titre What's The Difference où étaient invités Xzibit et Eminem.
Si l’histoire ne dit pas comment le docteur-producteur est tombé sur la chanson Parce que tu me crois sorti en 1966, l’instru dont le rythme a été ralenti et à laquelle ont été ajoutées quelques percussions sera ensuite réutilisée quatre ans plus tard sur le hit Breathe de Blu Cantrell featuring Sean Paul.
Côté France, il a collaboré en 2008 avec Kery James sur le morceau À l’ombre du show business qui clôt son album éponyme, puis en 2010 avec le slameur Grand Corps Malade.
Plus généralement, lorsque le sujet est abordé Aznavour ne manque pas une occasion de dire tout le bien qu’il pense du talent d’écriture des rappeurs.
Robert Downey Jr.
Si Tony Stark porte un t-shirt Black Sabbath et écoute à fond le Shoot to Thrill d’AC/DC dans son casque de fer dans le premier film des Avengers, IRL son interprète n’en apprécie pas moins le Wu Tang Clan.
Outre cette vidéo d’un karaoké où il interprète non sans ferveur le couplet de Reakwon sur le titre Guillotine (Swordz), il a usé de son influence pour que Ghostface Killah, autre Tony Starks célèbre, apparaisse dans le premier Iron Man. La scène sera malheureusement coupée au montage.
Alain Chabat
L’ex-Nuls a co-réalisé avec Sear (Get Busy) le documentaire culte Authentiques – Un an avec le Suprême qui suivait caméra à l’épaule un an durant NTM entre 1998 et 1999.
En 2002, c’est lui qui en tant que réalisateur d’Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre propose à Jamel Debbouze d’interpréter la chanson finale façon « Will Smith dans Men In Black ou Wild Wild West ». Les deux hommes tentent alors l’impossible en contactant Snoop Dogg. Miracle, poussé par ses enfants grands lecteurs de l'œuvre d’Albert Uderzo et René Goscinny, il accepte.
« Djay-haye-em-hi-hell » part alors enregistrer pendant dix jours à Los Angeles le titre Mission Cleopatra qui tournera en boucle sur les ondes et finira certifié disque d’or.
Michael Phelps
Sportif le plus médaillé de l'histoire des Jeux Olympiques avec 28 breloques au compteur, pour se motiver avant chacune de ses courses l'Américain se passait à fond dans les oreilles I’m Me de Lil Wayne et Go Getta la collaboration entre Young Jeezy et R. Kelly.
Bien qu'il sache à peine nager, flatté, le Snowman n’en a pas moins qualifié le champion de « Young Jeezy du monde de la natation ».
Marion Maréchal Le Pen
La dernière fois que le nom de l’ex députée Front National (et accessoirement fantasme numéro un de pas mal de lascars) a été associé au rap, ce fut lors de l'annulation du concert de Black M prévu à Verdun à l’occasion des commémorations du centenaire de la Première guerre mondiale. Des plus virulentes à son encontre, la petite fille de son grand-père avait à l’occasion pris la tête du mouvement de contestation.
Étonnamment, un an auparavant elle avait confié dans un entretien au trimestriel Charles, non seulement exécrer le « rock identitaire », mais « écouter du rap et Skyrock (sic) ».
Extrait : « Il y a un rappeur que j'aime bien, même si je ne suis pas d'accord avec tout ce qu'il dit sur le fond, mais je trouve qu'il a un talent d'écriture, c'est Youssoupha. J'aime beaucoup Sexion d'Assaut et Maître Gims aussi. »
Réponse ci-dessous de l’intéressé :
Joe Pesci
Inoubliable mafieux de bande dessinée dans les Casino et Goodfellas de Martin Scorsese, Joe Pesci a débuté sa carrière, non pas comme acteur, mais comme musicien.
Guitariste dans les années 60 du groupe Joey Dee & The Starliters, il sera ensuite remplacé par un tout jeune Jimi Hendrix. Pas découragé pour autant il sort en 1968 Little Joe Sure Can Sing!, un album de tubes pop enregistré sous le nom de Joe Ritchie.
Trente ans plus tard après quelques Arme Fatale et Maman, j'ai raté l'avion, comme une revanche sur la vie, il remet le couvert avec le très gênant Wiseguy. Un morceau « rap » dont il reste très difficile de distinguer ce qui relève de l’ironie la plus totale ou du premier degré.
Nathalie Portman
Non seulement la délicieuse Nathalie aime le rap, mais elle l’aime dirty et pas qu’un peu : « Really, really obscene hip-hop. I love it so much ». Apparemment, le très salace Wait (The Whisper Song) des Ying Yang Twins la fait autant rire qu’il lui donne envie de danser.
Dans un autre registre, les Roots ont également ses faveurs.
Notez qu’elle s’est essayée derrière le micro sur un ton parodique dans le Saturday Night Live, enjoignant « tous les kids qui l’admirent à lui s*cer la b*te ».
Charmant Nat'.
Patrick Bruel
Entre Patrick et le hashipéhashopé, c’est une vielle histoire.
Il y a bien sûr la photo ci-dessus avec Shawn C. qui n’aurait pas démérité en cover de mixtape, le selfie pris avec Tyler, The Creator en pleine édition 2019 de Roland-Garros, ou encore, la même année, son caméo en barman dans Côte Ouest des trois galopins de 47Ter.
Il y aussi eu, et c’est moins glorieux, sa tentative de break dance dans le clip Tout recommencer, ainsi que son tristement célèbre duo avec La Fouine en 2012, Maux d’Enfants – plutôt marcher pieds nus sur des Lego en buvant du Destop que de le réécouter.
Sinon, la production de ces derniers albums est assurée par un certain Pascal Boniani Koeu, alias Skalp (Raï’n b fever, Willy Denzey, Team BS…).
Eugénie Bastié
La pasionaria catho/facho aux yeux azurs (dixit ceux qui ne pensent pas comme elle) conclut son premier essai Adieu mademoiselle, la défaite des femmes publié en 2016 en citant le célèbre « Mademoiselle, c'est pour ton cul ta chatte qu'on t'aime » extrait du Abracadabra de Booba.
Une référence qui ne tombe pas du ciel, Eugénie admettant tranquillement écouter l’Ourson à ses heures perdues.
Question promo, permettons-nous donc de lui suggérer de passer la seconde pour son prochain bouquin en tentant le caméo tout en twerk dans un futur clip de l’exilé floridien.
Jean-Pierre Bacri
Capable de citer sans sourciller Talib Kweli, Ludacris ou le Wu Tang Clan, l’acteur-scénariste voue une passion sincère au rap américain, avec en premier lieu toute la vague G-funk du début des années 90 – voir cet entretien fleuve où il parle longuement (et en bien) de sa passion.
La nouvelle école le séduit un peu moins, notamment depuis qu’elle a été « infectée par le r&b qui est une sorte de soupe hyper mièvre ».
À l’occasion, il suggère à son ex-compagne Agnès Jaoui d’inclure l’un des titres de sa playlist dans un de ses films ou défie Nekfeu en blind test dans C à vous.
Article publié dans une première version le 27 juin 2013 sur LignesdeFrappe.com avant d’être mis à jour le 10 décembre 2017 sur Booska-p.com.
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Today in character's concept : Basim !
Basim (They/Them) is Platanus Orc and the "frontier" guard of Marmiton. They're Basam's twin !
They're an idiot and if you talk to them you'll automaticaly become a bro, that's the rule.
Actually a descent fighter but please don't be mean, or they will cry.
(concept art done by @lapaduza)
-
FR
Aujourd'hui dans notre petit coin concept : Basim !
Basim (iel) est un•e Orc Platane et un•e garde "frontière" de Marmiton. Iel et Basam sont jumeaux !
Iel est un•e idiot•e et si vous lui parlez vous deviendrez automatiquement un bro, that's the rule.
Bien qu'iel soit en réalité un•e combattant•e correct•e ne soyez pas méchants... ou iel va définitivement pleurer.
(concept art par @lapaduza)
#gloireetpotaufeu#illustration#jonayariley#lapaduza#indie game#orc#videogame#concept art#gloire & pot au feu#original art#original character
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Je n’aime pas les titres, tu le savais?
Bonjour à toi qui suit ce tumblr ! Tout d’abord un grand merci de t’être abonné.e et de liker mes créas. Saches que cela me fait vraiment très chaud au coeur <3 Tu l’as remarqué, depuis que j’ai posté mes anciennes créas, mon rythme de post est plus lent. Cela s’explique par plusieurs choses : la première est qu’un petit être va bientôt arriver dans ma vie. Du coup, pas mal de préparation pour pouvoir accueillir petit bout. La seconde est que je travaille activement sur l’aspect design et codage d’un projet mené par Zombi et Torben, dont tu trouveras le lien PRD ci-dessous. J’essaye d’y consacrer pas mal de temps, tant que j’en ai encore pour ne pas les retarder. À côté de cela, j’essaye de me mettre à jour dans mes rps. Piouuf, mine de rien, cela remplie pas mal mes journées ! Pour autant, je ne t'oublie pas ! Je veux m'en tenir à au moins un post de nouvelles créas par semaine, voir deux si mon rythme me le permet. J'ai pas mal de choses à te montrer, mais pour cela, je dois les finaliser avant :D Sur ces belles paroles je te laisse en compagnie - donc - du projet sur lequel je travaille ! N'hésite pas à venir nous donner ton avis et pourquoi pas le rejoindre ^^ Des bisous !
Kanala
Les Déicides Il fait froid, dans la demeure à flanc de montagne. Le vieil homme est dans son siège, entouré comme toujours de ses deux grands chiens de traîneaux, si semblables à des loups. Le jeune, lui, tient un long paquet dans ses mains, de plus de deux mètres. Il peine visiblement à éviter tous les objets et piles de livres qui se sont entassés au fil des années, dans ce repaire de connaissance et de reliques d’un lointain passé. Le jeune homme, un aventurier, n’est pas étonné de tout ce trésor d’Histoire qui s’étale sous ses yeux. Il connaît son commanditaire. Il l’a rencontré dix ans plus tôt, et lui a depuis ramené quantité d’objets chargés de la mémoire d’un peuple et d’une religion, qui ne font plus aujourd’hui que le bonheur de quelques fous égarés dans les bois, qui se réclament des anciens dieux païens tout en vivant dans la plus complète modernité une fois rentrés chez eux. Le vieux sert un vieil alcool, antérieur à leur naissance à tous les deux, d’une bouteille qu’il présente comme récupérée dans la fouille d’une frégate suèdoise, deux siècles plus tôt. Le genre de millésime, conservé dans des coffres hermétiques, vieillit sans air ni lumière, sauvegardé de la pression des océans. Rare, et extrêmement coûteux. Ils trinquent. L’aventurier n’est pas peu fier. Il a enfin mis la main sur l’objet réclamé par son commanditaire. Et le vieil homme, alors, de rappeler à nouveau son histoire. La mythique lance Gungnir. Les guerres contre Jotunheim, contre les créatures des légendes. Symbole de la royauté du Père des Dieux. Il rappelle les contes anciens de l’Edda de Snorri, et le jour où le vieux Dieu devra chevaucher lance à la main pour combattre les Géants. La discussion s’éternise. Ils échangent des anecdotes. Le vieillard l’interroge. Comment a-t-il réussi à retrouver la Lance du dieu Odin ? L’aventurier s’épanche en détails. Il raconte sa quête de plusieurs années au rythme des pays traversés ; de toute la Scandinavie au Nouveau-Monde, en passant par la Russie. Les pots-de-vin, les collectionneurs et trafiquants rencontrés. Jusqu’au croquis détaillé de l’objet, qu’il sort de sa poche, tâché de sang. Son contact dans un marché d’art frauduleux à Singapour, assassiné sous ses yeux. L’aventurier dit presque tout, passe les détails sordides, et la révélation béante qui s’imposait peu à peu en lui. Les dieux existent. Ils continuent depuis des millénaires à fouler le monde des hommes. D’autres naissent. Certains meurent. D’autres réapparaissent. Il ressasse toutes ses découvertes, alors que le collectionneur se relève et fait sortir ses chiens-loups, qui partent en courant dans la nuit pour se dégourdir. Le vieil homme évoque un temps de passion et de gloire, de mythes et de légendes qui prenaient vie. Il fait face au feu. Sa voix s’éraille à mesure de son récit. Quand il se retourne enfin pour faire face à son invité, il se fige. Son verre tombe, se brise sur le tapis et ravive les flammes de la cheminée quand des gouttelettes d’alcool l’éclaboussent. Une bulle de sang éclate au coin des lèvres du vieil homme, et macule sa longue barbe blanche. Il regarde l’aventurier sans comprendre. « Avant de l’avoir trouvée, j’avais compris. Que tout ce que vous me racontiez depuis des années n’était ni du folklore, ni les divagations d’un vieux fou. J’en ai rencontré d’autres, des comme vous. J’ai aussi compris que tant que vous seriez là, vous et tous les autres, l’Homme ne serait jamais libre. » Il repousse de la hampe de lance le corps de sa victime, qui s’effondre au sol et râle sa douleur et sa faiblesse, son sang divin qui souille son parquet massif et son tapis d’orient. « J’ai compris qu’il n’y avait qu’une seule chose qui pouvait vous tuer. Vos propres armes, à tous. Heureusement que l’Histoire s’est chargée d’en disperser une bonne partie… » L’homme reste debout face à sa victime, dont la tête dodeline sur le côté avant que son regard ne se fige dans un dernier soupir. L’aventurier entend des hurlements de bêtes, dehors. De loups. De par le monde, la déflagration psychique de la mort d’un des plus vieux représentants des divinités célestes, nées de la Foi des Hommes, réveille tous les Immortels d’un bond. Ils étouffent, ils halètent. C’est la première fois qu’ils sentent le souffle de la Seule Vraie Mort sur leur nuque, si proche qu’ils peuvent le sentir comme s’il s’agissait enfin de leur propre destin. Il trace avec le sang du vieux Voyageur des inscriptions sur le mur, des inscriptions runiques, déchiffrables de bien peu. A destination des amis, des enfants, et même des ennemis du vieil homme. Ils sont légions, au fil des millénaires. Bientôt, tous auront la certitude de ce qu’il vient de se passer. « Adieu, Odin, ce fut un plaisir de travailler pour vous, mais l’Age des Dieux touche à sa fin, et l’Humanité va se libérer. » L’homme se détourne, monte vite dans son 4x4 avant que les chiens du vieux ne l’assaillent, et fuit dans la nuit. Au petit matin, le fils du Vieil Homme découvrira le corps, et les inscriptions. Nous venons pour vous. La Liberté ou la Mort.
# Très librement inspiré des mythologies historiques, de séries et de films divers et variés. # Ouverture prévue pour l'Automne. # Forum sombre et mature. # Zone de jeu en Europe, possibilité d'importer d'autres panthéons (voyage, exil etc). Les deux zones principales de jeu seront "neutres", à savoir Paris et Istanbul, mais les autres pays et zones d'origine des panthéons seront jouables en sous catégories :) # Système de pouvoirs et de réputation. # Plusieurs groupes disponibles; dieux, demi-dieux, créatures, humains. # Système de missions dynamiques et d'intégration à l'histoire.
Zombie-Wan Kenobi fondatrice & Torben fondateur
Salut à tous! Zombi et Torben sont de retour pour vous proposer un nouveau forum. Deus Ex Hominum racontera l'épopée des dieux, anciens et nouveaux, qui s'écharpent depuis des millénaires pour la conquête de l'âme humaine et la quête de puissance. S'y côtoieront les plus anciennes divinités, des greco-romains aux exilés mésopotamiens, en passant par les nordiques, les celtes, les slaves... Et bien d'autres encore. On retrouvera aussi les représentants des grands panthéons monothéistes, anges et démons notamment. Sans parler évidemment des dieux de la modernité, Technologie et autre Média. Les humains ne seront pas en reste, entre athées, fidèles et même les premiers déicides, membres d'une organisation secrète visant à libérer le destin de l'Homme en le débarrassant de ses croyances. Le tout aura pour cadre de jeu principal l'Europe, mais il sera possible d'importer d'autres panthéons, on est dans une époque mondialisée après tout... Pour corser le jeu, on lancera comme sur nos autres forums des trames de narration et dépendront intégralement de ce qu'en feront nos joueurs. Le forum ne sera pas seulement sombre et mature, mais bien totalement évolutif ! On est encore en train de bosser sur le système de pouvoir, de réputation, d'artefacts... Pour vous donner un maximum de drama en jeu, de perspectives d'évolution également !
LIEN VERS LE PROJET
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Martinescu - une nouvelle exclusive de Jack Vérité
Derrière l'église pour me frotter contre les poteaux de l'installation où les pompiers font sécher les tuyaux d'incendie. N'importe où. Dans les cabinets. Plusieurs fois par jour. Et la nuit sous les draps, à l'abri d'être vu.
A l'école dans le bûcher pendant la leçon de gymnastique avec la maîtresse. Lors d'un monté de corde. D'un grimpé de corde lisse. Le frottement de la corde entre les cuisses me provoque un violent frisson puis des tremblements et je manque tomber en lâchant prise. Je continue de grimper en m'enroulant de plaisir autour de la corde. La première fois rien n'est venu. Puis une autre fois, comme une grande envie d'uriner, épaisse et gluante.
***
Et le général Martinescu qui me revient en boomerang pendant que nous entonnons "Au ciel, au ciel, au ciel, j'irai la voir un jour..", ce jaillissement de bruits d'avions dans les oreilles alors que je devrais être tout entier dans la main et dans la crainte de Dieu. Je traverse le choeur à grandes pédalées et en costume de communiant, mon brassard au vent, je rejoins Martinesu. Le vol 329 un bimoteur dans la tourmente attendre panne radio on ne sait pas contact perdu allo allo ne répond plus. Au ciel au ciel au ciel j'irai la voir un jour. S'est écrasé abattu des morts le feu embrasé perdu Martinescu serait le général Martinescu le Président Martinescu serait..Ne répond plus.
Dieu me reprend, me ramène les pieds sur terre et je rentre dans le rang dans le chant..
***
..adorons les tous". Confirmé perte considérable ici Radio Bodgornu le vol 329 Horizonte-Fondarino s'est écrasé dans la province quel nom lui donner à cette province à proximité du fleuve un gros ruisseau barré d'un moulin celui de Cordin en fin d'après midi alors qu'il faisait des manoeuvres d'approche s'est écrasé en bout de piste le Président Martinescu serait aux dernières nouvelles ne serait que légèrement blessé des entrailles de l'appareil.
....le vrai pain des anges".
***
Je pars dans un éclat de rire qui m'envoie au firmament.
.. en sang un miracle un vrai miracle miraculeux des entrailles de l'appareil à la morgue de Fondarino. Ca y est, te v'là bonne, et pour ta communion. Fait un tampon de son mouchoir serre serre fort les cuisses. Te v'là bonne. Mettre une autre culotte propre celle-là la mettre dans sa poche l'autre la sale ensanglantée conduit à l'hôpital de Fondarino des débris calcinés de l'appareil des corps calcinés une ligne aérienne qui relie la capitale autour de l'église où je pédale comme un dératé la capitale Horizonte à la province de Cordinu Claude et André qui habitent dans la ferme à côté du moulin plus jeunes que moi de quelques années le fleuve un port en eau profonde. Te v'là bonne, et pour ta communion !
Pierre, Pierre ! Dieu te voit !
Et je m'écrase parmi les autres communiants.
Nous avons les yeux absorbés par un si grand mystère. Nous buvons chaque parole qui nous tombe dans les oreilles, enivrés par les fumées d'encens dispersées à chaque balancement de l'encensoir..
***
.. le corps du Christ, amen. Des avions de chasse, des Fouga Magister ont mitraillé ce matin à l'aube en violation de l'espace aérien.. Le corps du Christ, amen. Représailles.. en représailles. Radio Bodgornu confirme que le Président Martinescu a miraculeusement.. Le corps du Christ, amen.. a été retiré légèrement blessé mais commotionné des entrailles de l'appareil et conduit à l'hôpital de Fondarino.. Le corps du Christ, amen.. Des bombes de cinq cents kilos en représailles la capitale du Gréziroc voisin se sont abattues sur les quartiers résidentiels l'oncle Jules sur la gare en pleine nuit à deux cents mètres de sa maison qui a été soufflée faisant de nombreux morts le Président Gospodan a aussitôt décrété l'état d'urgence et mis en alerte l'armée aux frontières et de son côté le Président Alexiu Martinescu fortement commotionné.. amen, le corps du Christ..
Sang, sang, sang, Sanctus sanctus sanctus.. le Ciel et la Terre sont remplis de ta gloire comme on remplit un seau à la pompe communale, Sang est ton nom..
***
J'ai reçu le corps du Christ le vrai pain des anges.... Le vol 329 qui s'est écrasé cet après midi aurait été victime d'un attentat commandité par des extrémistes venus du Gréziroc voisin..la guerre serait imminente des divisions dix divisions blindées est sorti de l'hôpital en fin de soirée et a aussitôt regagné la capitale Horizonte pour prendre en main les affaires militaires le général Martinescu Président de la république du impossible de lui trouver un nom la Républiquedu... Ca fond délicieusement. Un vrai miracle. Avec des aiguilles lumineuses et une trotteuse qui égrène les secondes j'ai faim le corps du Christ en transit dans un estomac, qui s'est en travers de mon estomac..
***
..la guerre, de petits bonhommes de quatre à cinq centimètres de hauteur pour faire vrai avec du sang et de la souffrance. Les enfants de Xavier Le Motheux passent les grandes vacances avec leurs parents dans leur maison de Saint-Lauzun distante d'une centaine de mètres de la nôtre. Deux garçons, Bernard qui a mon âge et qui crie des obscénités à longueur de journée, Alain, qu'on appelle "La chouette", son cadet de deux ans, qui dit "ça fait souffrir" quand il sectionne des vers de terre avec une scie à métaux. Je me demande si un jour nous n'avons pas coupé en deux une souris encore un peu vivante.. alors, la commotion de Martinescu, c'est du pipeau !
Des fois c'est presque la guerre quand avec les Goron, le Pierrot Chenoir et le Michel Leproust on se balance des morceaux d'ardoise, celles qui sont tombées du clocher quand il a été foudroyé et découronné. Et des morceaux d'ardoise ça fusent quand ça t'arrive dans la gueule que t'as intérêt à te rencogner.. Un jour il a fallu conduire à la clinique du docteur Némédjié à Ceton le René Goron qui s'était enquillé avec mon petit vélo rouge dans un encadrement de porte en faisant la course avec un grand. Et une autre fois un type avec une moto la tête nue sans casque même en cuir avec des lunettes de soudeur fracture de crâne et bzoom chez Némédjié...
... alors, des petits bonhommes de quatre à cinq centimètres des soldats mais aussi des médecins des chirurgiens des infirmières avec des piqûres et des transfusions et la même mort que pour les grands mais en petit avec le même résultat la mort à bout de sang en bouillie parfois, coupés en deux par des obus. Trépanés du haut en bas. Des monuments aux morts, il en faudra aussi comme celui qui est dans le cimetière, un vrai grand qu'on fleurit au 11 novembre avec nos petits bouquets d'enfants..
Traverser le temps... de petits bonhommes qui donnent la vie à d'autres petits hommes, un mystère. Quelqu'un leur donne la vie et ils la transmettent à leur tour.. il faut aussi fabriquer des petits pots et des couches pour les bébés des petits hommes et puis tout le reste des jeans des chaussures des pulls tout ça. Faire naître de petits hommes comme des mécaniques, de petites mécaniques...
...Et papa (le Père) qui préside le repas de communion, qui a ramené son casque de la guerre. Un impact de balle s'est logé au niveau de la tempe gauche, un enfoncement creusé dans l'épaisseur du métal. La balle s'est arrêtée là, ralentie dans sa course à deux doigts de la mort. Papa (le Père) était revenu sans rien d'autre qu'une cicatrice.
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🔴 LE MONDE ATTEND AVEC UN ARDENT DÉSIR LA RÉVÉLATION DES FILS ET FILLES DE DIEU
I. INTRODUCTION GÉNÉRALE
Il était une fois un vieux roi qui tomba malade, après que ses ennemis eurent accroché un pot noir à un arbre qui se trouvait non loin derrière son palace.
Plusieurs personnes tentèrent de briser ou de retirer le pot, afin qu'il pût recouvrer la santé, mais c'était en vain. Le roi commença à mourir à petit feu. Avant sa mort, il convoqua tous ses collaborateurs et dit: Celui parmi mes 4 fils qui reussira à briser le pot noir sera fait roi quand je mourrai.
Tous les fils du roi, à l'exception du benjamin qui n'avait que juste 8 ans, commencèrent à s'entraîner et à bâtir leurs muscles, espérant de cette manière acquérir la force pour briser le pot noir.
Le petit garçon de 8 ans alla un jour à l'église. On lui donna des enseignements sur Jésus Christ et il décida de donner sa vie à Jésus ce jour-là . La semaine qui suivit, on lui donna des enseignements sur les paroles de Jésus décrits en Matthieu 21:21, qui lui disait que s'il avait la foi, il pourrait ordonner à la montagne de s'ôter de là, et elle lui obéirait.
L'enfant commença à penser à ce qui lui fut enseigné. Il se posait la question : Si j'ordonne au pot noir de se briser, dans le nom de Jésus, m'obéira-t-il? Il se rappela ensuite, que si sa foi devait se mettre à l'oeuvre, il ne devait en aucun cas, douter de la puissance de Jésus.
Le roi mourut plus tard. Tous ses enfants se préparèrent à briser le pot démoniaque. Les trois enfants adultes paraissaient tellement puissants que les gens pensaient qu'ils briseraient le pot noir.
Le premier enfant prit un grand marteau, frappa le pot à plusieurs reprises, mais il ne pût le briser, jusqu'à ce qu'il s'épuisa.
Le second enfant essaya de briser le pot avec un grand gourdin. Bien sûr que ce n'était pas un pot ordinaire. Ainsi le second et le troisième enfant ne réussirent pas à briser le pot noir.
Quand le tour du plus jeune fils qui n'avait que 8 ans arriva, tout le monde se mit à rire et à se moquer de lui. Il ne les écouta pas. Il s'agenouilla et pria: je ne suis qu'un enfant mais tu es mon Père et mon Seigneur. Je veux que tu prouves à ces gens que tu es RÉEL et que TOUT POUVOIR t'appartient.
Il se releva après avoir fini de prier et prit un petit bâton sec qui n'était même pas suffisamment dur pour corriger des enfants turbulents à l'école. Ce qui amena la foule à se moquer davantage de lui.
Il frappa trois fois le pot noir qui se brisa en mille morceaux. Tout la foule s'écria, dans la totale et grande surprise.
Le jeune garçon de 8 ans fut fait roi et le peuple décida de suivre JÉSUS CHRIST, car il prouva à travers cet enfant de 8 ans qu'il est le SEIGNEUR de tous.
Il y'a trois leçons à tirer de ce récit, à savoir :
=> La foi en Jésus Christ ne trahit jamais
(Hébreux 11:1-40)
=> Dieu peut vous utiliser pour faire ce que beaucoup ne peuvent pas faire (1Jean 4:4).
=> Parfois, vous avez besoin d'être seul avec Dieu avant de pouvoir exercer votre foi. (2 Corinthiens 3:14-18).
II- LE MONDE EN DÉTRESSE :
Le Monde cherche un REPÈRE, le Monde cherche une RÉFÉRENCE, le Monde cherche une INDICATION, car le Monde dans lequel nous sommes tend vers sa DESTRUCTION.
Comme une personne agonisante sur son lit de mort, tendant sa main pour s'accrocher à la vie, le Monde cherche par qui la solution peut venir. La solution ne pourra venir que par ceux qui ont la RÉVÉLATION, c'est-à-dire les Fils et Filles de Dieu.
La gloire de Dieu, c'est de cacher les choses ; la gloire des rois, c'est de les songer, c'est de les révéler, c'est de les faire connaître. (Proverbes 25:2).
En cette fin des temps, le Dieu Vivant met EXPRESSÉMENT la clé de la SOLUTION aux problèmes du Monde dans les mains des Fils et Filles de Dieu.
Les Fils et les Filles de Dieu ont en effet reçu, par DÉLÉGATION, un POUVOIR, de la part de celui-là même qui avait dit : Tout POUVOIR m'a été donné dans le ciel et sur la terre , (Matthieu 28: 18), à savoir le Fils du Dieu Vivant, le Seigneur Jésus Christ de Nazareth.
À cet effet, tout ce qu'ils DÉBLOQUERONT sur la terre sera DÉBLOQUÉ dans le ciel, et tout ce qu'ils BLOQUERONT sur la terre sera BLOQUÉ dans le ciel (Matthieu 16:19), car les CLÉS du Royaume des cieux leur ont été données.
Rappelez-vous, le Seigneur l'avait déjà fait :
a) Du temps de Joseph en Égypte : Pendant la crise de famine qui avait secoué très durement ce Pays. (Genès41:55-57).
b) Du temps de Moïse : Pour libérer son Peuple martyrisé et réduit en esclavage par Pharaon en Égypte (Exode 3:7-10).
c) Du temps de Gédéon, en Israël : Pour sauver la Nation de la main de Madian, (Juges 6:1-14).
d) Du temps d'Esther à Babylone : Pour sauver la race juive d'une extermination (Esther 7:3-4).
e) Du temps d'Élisée en Samarie : Pour sauver la Samarie assiégée et affamée par l'ennemi. (2Rois 6:24-33; 2 Rois 7:1 20).
En outre, le Seigneur met dans les mains des Fils et Filles de Dieu, la Clé de la Science qui permet d'accéder au Ciel, par son Fils Jésus Christ, nom en dehors duquel il n'y a de Salut. En effet à ces derniers, il leur a été ordonné :
1) de Prêcher le Royaume de Dieu et sa Justice, (Marc 16:15-16)
2) de Guérir les Malades et de Prendre Soin des Nécessiteux (Luc9:2, Luc 9:12- 17).
3) d'Enseigner aux Disciples à garder les Commandements du Seigneur Jésus Christ, jusqu'à son retour. (Matthieu28:20).
Pour ce qui est du jour et de l'heure, personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul. (Matthieu 24:36).
III- DES BRUITS DE BOTTES SE FONT ENTENDRE: ILS ARRIVENT LES COMMANDOS DE DIEU.
Sur une montagne nue dressez une bannière, élevez la voix vers eux, faites des signes avec la main, et qu'ils franchissent les portes des tyrans!
J'ai donné des ordres à ma Sainte Milice, j'ai appelé les héros de ma colère, ceux qui se réjouissent de ma grandeur.
On entend une rumeur sur les montagnes, comme celle d'un peuple nombreux ; on entend un tumulte de royaumes, de nations rassemblées : l'Éternel des Armées passe en revue l'Armée qui va combattre.
==== Esaie 13:2-4 ====
Voici, dit le Seigneur, je suis en train de préparer une ARMÉE SAINTE. Ils feront de puissants EXPLOITS en mon nom et détruiront vos hauts-lieux. C'est une armée d'hommes et de femmes SAINTS, de jeunes hommes et de jeunes femmes, de garçons et de filles.
Ils ont été OINTS pour annoncer un ÉVANGILE AUTHENTIQUE, pour imposer la main aux MALADES, pour amener le pécheur à la REPENTANCE.
C'est une ARMÉE de manœuvres, de femmes de ménage, d'hommes célibataires, de femmes célibataires, de lycéens, etc .
Ce sont des personnes ordinaires, puisque très peu de personnes NOBLES ont répondu à mon APPEL. Ce sont des gens qui, dans le passé, ont été mal compris ou maltraités, abusés ou rejetés. Mais je les ai bénis d'une ferveur d'esprit et de sainteté.
Ils commenceront à accomplir ma prophétie, et à faire ma volonté. Je marcherai en eux, parlerai en eux, et travaillerai en eux. Ce sont ceux qui se sont tournés vers moi de tout leur cœur, de toute leur âme, tout leur esprit et de toutes leurs forces.
Cette armée RÉVEILLERA et RAMÈNERA beaucoup à la justice et à la pureté d'esprit. BIENTÔT je me lèverai sur eux, et je choisirai pour mon ARMÉE ceux-là que je désire.
Je les rechercherai dans les villes et dans les villages. Beaucoup seront étonnés de ceux que j'aurai choisis. Vous les verrez à travers tout le Pays, en train de faire des EXPLOITS en mon nom. Regardez et contemplez ma puissance à l'œuvre.
IV- EXEMPLE D'INSTRUMENTS DE DIEU DANS LA BIBLE :
1) L'EXEMPLE D'ÉLIE :
Dans une Israël qui avait sombré dans l'idolâtrie, abandonnant le vrai Dieu, au profit de dieux étrangers, il existait encore des hommes toujours intègres dans le pays, notamment le prophète Élie, et près 7000 autres prophètes réservistes, qui n'avaient pas fléchi le genou devant Baal, une divinité païenne à l'époque.
Élie fut donc suscité par Dieu comme un puissant instrument pour le RÉVEIL SPIRITUEL, en Israël. Comment ramener le coeur de tout un peuple, devenu idolâtre, à leur Dieu? La même question peut encore être posée aujourd'hui .
Mission humainement presque impossible. Mais le Dieu vivant est un Dieu aux voies insondables. Les discours persuasifs de la sagesse humaine ne semblaient pas être l'option à envisager, si nous lisons bien le passage suivant :
1 Rois 18:21 Alors Élie s'approcha de tout le peuple, et dit: Jusqu'à quand clocherez-vous des deux côtés ? Si l'Éternel est Dieu, allez après lui ; si c'est Baal, allez après lui ! Le peuple ne lui répondit rien.
La Bible nous dit en 1 Corinthiens 4:20 que le royaume de Dieu ne consiste pas en paroles mais en puissance . Élie avait donc besoin d'une démonstration de puissance pour ramener le reste de ses compatriotes au véritable Dieu vivant.
Le peuple Israélite qui était devenu idolâtre, avait introduit des divinités étrangères en son sein, notamment le dieu Baal et la déesse Astarté, et la pluviométrie, qui est une bénédiction de Dieu, était même attribuée à ces divinités païennes. Ce que cherchait à rectifier Élie.
Élie avait donc besoin d'abord d'une première démonstration de puissance, en fermant le ciel en Israël pendant trois et demi.
1 Rois 17:1 L'Éternel est vivant, le Dieu d'Israël, dont je suis le serviteur ! Il n'y aura ces années - ci ni rosée ni pluie, sinon à ma parole.
Notez bien qu'il y avait en Israël, à l'époque, 7000 prophètes de Dieu, et près de 450 prophètes de Baal et 400 prophètes d'Astarté.
MAIS ÉLIE ÉTAIT LE SEUL HOMME DE DIEU CAPABLE DE FERMER LE CIEL DANS TOUT UN PAYS, ET DE L'OUVRIR 3 ANS APRÈS, SANS QUE PERSONNE NE PUISSE BRONCHER.
Attention à l'Autorité de certains Hommes de Dieu, quand vous ignorez leur Degré d'Intimité avec le Seigneur, de peur que vous ne tombiez dans la MALÉDICTION. La puissance d'un homme de Dieu réside dans son DEGRÉ D'INTIMITÉ avec le Seigneur. Certains hommes de Dieu, bien que n'étant pas parfaits, sont des INTOUCHABLES sur la terre.
Parlant de Moïse, par exemple, Dieu dit : Je lui parle bouche à bouche, je me révèle à lui sans énigmes, et il voit une représentation de l'Éternel (Nombres 12:8). Tandis qu'il choisit de parler aux autres prophètes, soit par des visions, soit par des songes.
Combattre L'AUTORITÉ de Moïse était synonyme de mort (Nombres 16:28-33).
CRITIQUER Moïse, même si vous aviez raison, était synonyme de MALÉDICTION (Nombres 12:10).
Élie eût ensuite recours à une seconde démonstration de puissance, lorsqu'il réussit à faire descendre du feu du ciel qui consuma l'holocauste, le bois, les pierres et la terre, et absorba l'eau qui était dans le fossé. (1Rois 18: 38).
Le peuple qui avait été témoin de la puissance de Dieu, reconnut que le Dieu vivant était le seul vrai Dieu.
1 Rois 18:39 Quand tout le peuple vit cela, ils tombèrent sur leur visage et dirent : C'est l'Éternel qui est Dieu ! C'est l'Éternel qui est Dieu !
SERVITEURS ET SERVANTES DE DIEU DU MONDE ENTIER, QUITTONS LES DISCOURS PERSUASIFS DE LA SAGESSE HUMAINE ET SOYONS DES INSTRUMENTS DE LA DÉMONSTRATION DE LA PUISSANCE DIVINE. C'EST LA SEULE FAÇON DE RÉVEILLER LE CORPS DU CHRIST ET DE CONVAINCRE LE MONDE.
Et Jésus Christ l'a aussi dit : Vous recevrez une puissance, ..... et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre (Actes 1: 8).
=> C'est frustrant de lire dans la Bible que Jésus Christ avait nourri 5000, personnes, à partir de 5 pains et de 2 poissons seulement, (Matthieu 15:15-21) et de constater que nos églises sont incapables de prendre en charge leurs propres veuves et orphelins, et de créer des emplois pour réduire le taux de pauvreté au sein de leurs membres.
=> Que c'est triste que tout le monde lise dans la Bible l'histoire merveilleuse de Joseph, et sa politique managériale agricole qui sauva l'Égypte, et de constater que nos églises sont toujours incapables d'être de puissants instruments de Développement pour nos pays respectifs.
=> La même Bible nous enseigne que Jésus a ressuscité Lazare, après qu'il ait été enterré quatre jours auparavant. Que c'est malheureux que nos églises n'aient pas réussi à ressusciter un simple cadavre, et étaient fermées, pendant la crise du Corona- Virus, parce qu'elles n'ont pas de prouvé au monde que c'est l'Éternel qui est Dieu !!!!!
Il est de la nature de Dieu, lorsque ses enfants se sont éloignés de la bonne voie, de permettre que des épreuves puissent survenir, que ce soit au niveau familial, ecclésiastique, étatique, ou dans le Corps du Christ, de façon générale. En Israël, il avait permis que le ciel soit fermé pendant trois et demi.
Et lorsque le peuple revint à lui, le ciel fut naturellement ouvert. Et Élie avait notamment dit à Achab : Monte, mange et bois ; car il se fait un bruit qui annonce la pluie (1Rois 18:41).
De la même façon qu'au temps d'Élie, Dieu a permis que la planète entière soit secouée par des crises, notamment celle du Corona-Virus, de la guerre Russo-ukrainienne, les différents conflits, le djihadisme, les émeutes de la faim, etc, afin que l'Église se réveille, comme cela est écrit : Réveille-toi, toi qui dors, Relève-toi d'entre les morts, et Christ t'éclairera (Ephesiens 5:14).
En Égypte, c'est Dieu lui-même qui avait planifié une famine de 7 ans qui devait décimer tout l'Égypte (Genèse 41:32). Et il avait ensuite suscité Joseph, pour faire éclater sa Gloire, et se révéler aux Égyptiens (Genèse 41:33-44).
Le Seigneur est en train de susciter, dans les Nations, dans les pays, dans les familles, dans les églises, et dans le monde, des ÉLIE, des JOSEPH, des DAVID, des ÉLISÉE, etc, qui sont ses INSTRUMENTS POUR LE RÉVEIL SPIRITUEL, dont la mission particulière est de manifester la démonstration de puissance, pour ramener d'une part, l'Église de Christ sur le droit chemin, et d'autre part, pour préparer la GRANDE MOISSON, en cette fin des temps.
2) L'EXEMPLE DE JOSEPH :
Si Joseph avait refusé d'exprimer ses DONS d'interprétation des songes en prison, Pharaon n'allait pas entendre parler de lui. Grâce à ses DONS d'interprétation des songes, il passa de la PRISON à la PRIMATURE, et devint la personnalité la plus importante du pays après Pharaon, en l'espace de 24 heures. (Genèse41:40- 44).
Ce Joseph n'avait aucune connaissance universitaire, il n'avait pas de Doctorat, il n'avait pas étudié à la Sorbonne, ni à Harvard, ni à Cambridge, etc. Mais les DONS et POTENTIELS en lui, lui permettait :
a) D'anticiper une crise alimentaire qui allait secouer terriblement l'Égypte pendant 7 ans. (Genèse 41:28-32).
b) De mettre au point une stratégie agricole pour contrecarrer le fléau. (Genèse 41:33-37).
c) De sauver l'Égypte d'une grande famine. (Genèse 41:55).
d) Et de transformer l'Égypte en un grenier de la région où les nations alentours venaient s'approvisionner. (Genèse 41:57).
CONSEIL: À CHAQUE FOIS QUE VOUS AVEZ L'OPPORTUNITÉ D'EXPRIMER VOS DONS ET VOS TALENTS, N'HÉSITEZ MÊME PAS UNE SEULE SECONDE. NE MÉPRISEZ PAS VOS DONS ET VOS TALENTS.
Peut-être que Bill Gates entendra parler de vous, et vous appellera , pour ADMINISTRER ses biens, comme Joseph chez Potiphar (Genèse 39:2-6). Qui sait ce que le Dieu Vivant a réservé pour chacun ?
Car notre Dieu est le maître des TEMPS et des CIRCONSTANCES. Et il change les TEMPS et les CIRCONSTANCES en fonction de ses OBJECTIFS (Daniel 2:21). Rappelez-vous :
a) Il avait changé les TEMPS et les CIRCONSTANCES pour permettre qu'on entendit parler de Joseph en Égypte. (Genèse 41:9-14).
b) Il avait changé les TEMPS et les CIRCONSTANCES pour permettre qu'on entendit parler de Daniel à Babylone. (Daniel 2 :25).
c) Il avait changé les TEMPS et les CIRCONSTANCES pour permettre qu'on entendit parler d'Élysée en Syrie. (2Rois 5:2-3).
Rien n'est impossible à Dieu : Il est même capable de modifier les TEMPS et les CIRCONSTANCES, afin qu'on entende parler de vous à la Maison Blanche. L'Écriture dit en effet : De la poussière, il retire le pauvre, du fumier il relève l'indigent, pour les faire assoir avec les grands. Et il leur donne en partage un trône de gloire (1Samuel 2:8).
3) L'EXEMPLE D'ÉLISÉE :
Dans une Israël frappée par la FAMINE, où la tête d'âne coûtait 80 pièces d'argent et une crotte de pigeon, utilisée comme combustible, 5 pièces d'argent, à un moment où les gens préparaient même LEURS PROPRES ENFANTS comme nourriture à manger, (2 Rois 6:26-29), un FOU de Dieu, du nom d'Élisée, avait dit à Israël : Demain à la même heure, on ne payera qu'une pièce d'argent pour 12 kilos de farine ou 24 kilos d'orge, au marché de Samarie, (2Rois 7:1).
Dans un esprit de mépris, de moquerie, l'aide de camp du roi, celui qui l'accompagnait toujours, répliqua à Élisée: Même si le Seigneur envoyait du grain en perçant des trous dans la voûte du ciel, ce que tu viens de dire pourrait-il se réaliser ? Et bien, répondit Élisée, tu le verras mais tu n'en profiteras pas (2 Rois 7:2).
La Bible dit que la prophétie d'Elisée s'était accomplie comme il l'avait dit, mais l'aide de camp du roi, celui qui l'accompagnait toujours, n'en profita point, car MORT PIÉTINÉ dans une bousculade de foule (2 Rois 7:16-18).
DIEU HAIT LES INCRÉDULES, ET LES INCRÉDULES N'ONT PAS LEUR PART AVEC DIEU. Pire encore, L'INCRÉDULITÉ conduit en Enfer, comme l'Écriture le déclare en Apocalypse 21: 8:
'' Mais pour les lâches, les INCRÉDULES, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort. Or sans la foi, il est impossible de plaire à Dieu (Hébreux 11:6).
Et l'Écriture dit aussi que le juste vivra par la foi (Habakuk 2:4).
REJETER JÉSUS CHRIST COMME SEUL SEIGNEUR ET SAUVEUR SA VIE CONDUIT DIRECTEMENT EN ENFER. L'ÉCRITURE DIT : CELUI QUI A LE FILS A LA VIE ; CELUI QUI N'A PAS LE FILS DE DIEU N'A PAS LA VIE (1Jean 5:12).
QUE CEUX QUI ONT TOUJOURS DES OREILLES POUR ENTENDRE ENTENDENT !!!
S'il se trouve que vous n'avez pas encore donné votre vie à Jésus et souhaitez le faire maintenant, faites simplement la prière ci-dessous. Sachez que le Salut est individuel, l'enfer l'est aussi. La Bible dit : J'ai mis devant toi la vie et la mort, la Bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité (Deutéronome 30 : 19). Pour ceux qui le feront, que le Dieu vivant, créateur du ciel et de la terre, les guide et les protège, dans le nom de Jésus. Amen.
SEIGNEUR JÉSUS, JE VIENS À TOI. JE REGRETTE PROFONDÉMENT D'AVOIR TOUJOURS VÉCU POUR MOI-MÊME, ALORS QUE TU ES DESCENDU DU CIEL POUR VENIR MOURIR À LA CROIX, À MA PLACE, AFIN QUE JE SOIS SAUVÉ ET NE PÉRISSE POINT. À PARTIR D'AUJOURD'HUI, JE TE DONNE MA VIE. J'ACCEPTE TON AMOUR ET JE TE REÇOIS COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL DE MA VIE. AIDE-MOI, SEIGNEUR, À MENER UNE VIE QUI TE PLAISE. MERCI SEIGNEUR DE M'AVOIR ACCEPTÉ, DANS LE NOM PUISSANT DE JÉSUS. AMEN.
Si vous avez fait cette prière, nous vous disons bienvenus dans la grande famille de Dieu! Vous êtes un enfant de Dieu, et héritier du Royaume. Soyez encore les bienvenus. Que Dieu vous bénisse.
Frère JEAN DE DIEU ZONGO
Serviteur du DIEU VIVANT
Esclave de JÉSUS CHRIST,
Membre du Commando du
SAINT-ESPRIT
ASSOCIATION Maranatha Jesus-Revient-Bientot
Centre International de
Recherches en Stratégies et
en Intelligences Spirituelles
(C.I.R.S.I.S)
Ouagadougou, BURKINA FASO
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VERSUS (2000) VERSUS a connu chez nous son heure de gloire en vidéo-club, tapant fort là où il fallait marquer la différence: sous-titré sans raison “L’ULTIME GUERRIER” en France, le film de Ryuhei Kitamura -qui fit plus tard AZUMI (2003), GODZILLA FINAL WARS (2004) ou encore LUPIN THE 3RD (2014)- nous faisait découvrir un gros délire, mêlant actioner sanglant, zombi-movie, film de samurai, et j’en passe. Et malgré ce second degré assumé balancé entre deux scènes de combat ultra-stylées -comme le look des personnages-, VERSUS trahit son petit 10 000 dollars de budget de par son lieu de tournage: la forêt. Oui, bien sûr, les SFX bien gras dégoulinant d’hémoglobine sont encore plus perceptibles qu’avant, passage à la HD oblige: retour donc, il y a dix-huit ans, dans cette histoire folle où deux évadés se retrouvent pour un rendez-vous avec un gang de yakuzas, au coeur de la Forêt de la Résurrection. Le héros, joué par le beau gosse charismatique Tak Sakaguchi -en caméo dans l’énorme TOKYO GORE POLICE (2008), et aussi MUTANT GIRLS SQUAD (2010)-, va s’inclure sans mal dans tous les stéréotypes de VERSUS, du bad guy réincarné, à l’homme de main rigolo/insupportable: il va falloir survivre, des hordes de zombies excités sautant rapidement partout dans tous les sens. Allant au-delà du simple schéma antihéros/baston, VERSUS verse dans l’occulte, le mystique, avec cette jeune femme délicate -symbole de pureté-, qui semble savoir la vérité sur les anciennes vies menées par plusieurs personnages: la Forêt de la Résurrection cache un lourd secret, directement en rapport avec l’intro-texte du long-métrage, étant le 444ème portail -sur 666, évidemment- vers l’au-delà. Alors, quid de VERSUS, avant, pendant et après, qui étale son cycle historique et narratif dans le Japon féodal, l’époque contemporaine, et... le futur? VERSUS est jusqu’au-boutiste, nous servant une unhappy-end peu commune, carrément post-apo: bon, cette séquence accuse l’âge -maquettes cheap-, mais se réfère aussi à de gros classiques, tels que TERMINATOR (1984) pour cette vision finale d’un monde dévasté, THE MATRIX (1999) pour le look stylé -longs manteaux en cuir, cascades- et n’importe quel John Woo, pour ses incessants gunfights aux munitions illimitées. Imparfait donc goûtu, VERSUS peut refroidir aujourd’hui -quoique les sidekicks sont très drôles-, cette version THEATRICAL -standard- faisant la part belle aux dialogues et autres twists/reveals après un déluge de balles ou une pluie de sang: deux heurs qu’on ne voit pourtant pas passer, tant le dynamisme de la caméra de Kitamura est intense: action quasi non-stop, on peut en effet dire que TOKYO GORE POLICE et ce film sont les fleurons du cinéma de genre -haut perché, violent et gore- de la décennie japonaise 200-2010. Pas du tout nanar, VERSUS a nécessité 7 mois de tournage et un financement “maison”, refusé partout à l’époque par les producteurs... qui n’ont sûrement rien vu d’autre qu’un hommage à THE EVIL DEAD (1981) ou HIGHLANDER (1986) -et c’est un peu vrai-: sauf que... VERSUS a fait l’objet d’une réédition plus tard, en 2004, où l’ami Tak Sakaguchi himself a tourné de nouvelles scènes avec le cast, au même endroit: en récompense, la sortie de ULTIMATE VERSUS (2004), qui s’avère être la version définitive à regarder. Indispensable, mais moins que son petit frère sorti 4 ans plus tard, le THEATRICAL CUT de VERSUS vous fera bien rire, en plus de vous accorder votre dose de sang, de zombies, d’action, de sabres et d’armes à feu: un pot-pourri que même le temps peine à éroder? Certainement, vu qu’on accroche encore. Évitez la version RATED-R, qui est elle amputée de violence... VERSION STANDARD /20
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