#Triangle amoureux
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livresderomance · 2 years ago
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Une vie que j’ai voulue me dira-t-on ? Oui, la vie de famille que j’ai toujours voulue quand je suis tombée enceinte à mes dix-huit ans de mon petit ami. Celui qui a fini par devenir mon époux, ne voulant pas négliger ses obligations envers moi. Un rêve magnifique qui durera une dizaine d’années, et qui sera une fois de plus embellit par la venue de notre fils Noah, dix ans après. Mais notre petit garçon souffrant de trouble du spectre de l’autisme (TSA) sera peut-être la porte qui me sort de ce rêve où je m’étais bien enlisé.
Un rêve où j’ai passé vingt ans de ma vie à vivre dans l’ombre de toute ma famille que j’aime plus que tout, mais qui ne me comble pas.
Une soirée, un nuit innocente pour moi me montrera que même du haut de mes trente-huit ans, je suis toujours une femme et non cette femme flétrie par le temps et dévouée à sa famille plus que tout.
Mais qu’en est-il de cette innocence d’une nuit quand elle revient sans crier gare dans ma vie ? Cet étudiant en psychologie du langage chez les enfants n’est autre que ce barman avec qui j’ai retrouvé mes vingt ans…
Lire le livre complet ici.
Chapitre 2 Routines
Shana
- Chérie, tu as vu ma veste noire ? Me demande James en apparaissant dans la cuisine, tout en faisant les derniers boutons de manchette de sa chemise blanche.
- Elle doit être dans la penderie non ? Lui répondé-je en achevant de mettre les œufs pas trop cuit dans l’assiette de Clara, qui va finir par rater son bus si elle ne se dépêche pas.
- Je ne l’ai pas vue. M’informe James et je soupire comme tous ces matins, où je cours de tous les côtés de la maison pour trouver ce qu’ils ne voient pas avec leurs propres yeux.
James était un grand footballeur du temps où nous étions au lycée, mais ma grossesse a mis un terme à ses rêves comme aux miens. Aujourd’hui, il travaille dans un bureau d’assurance la plus connue de L’Illinois, et moi, je suis juste devenue une femme au foyer ; laissant derrière moi mon plaisir pour la dance.
Nous voilà donc à l’aube de notre vingtième anniversaire de mariage, où je cours dans les escaliers de la maison en percutant presque le bac de jouets de Noa qui traine, à aller chercher sa veste noire. Comme je le pensais, celle-ci se trouve dans la penderie. Je l’attrape sur son ceintre, et je sors de la chambre en passant devant celle de notre fille Clara.
Je m’arrête en regardant notre grande fille, finir de se maquiller. Comme je lui ai toujours appris, un maquillage léger fera ressortir la couleur de ses magnifiques grands yeux bleu. Bien que je suis plus grande qu’elle, nous ne pouvons pas nier le fait que nous soyons mère et fille quand nous nous promenons dans les rues. Il faut dire que notre crinière blonde dont nous sommes fières toutes les deux, les aide à le savoir. La seule chose que ma belle Clara n’apprécie pas, c’est qu’on fasse l’amalgame sur le fait que nous soyons sœurs…
- Ma chérie, dépêche-toi. Finis-je par lui dire sentant l’odeur du pain grillé monter jusqu’à l’étage. Je file à nouveau dans les escaliers, où je retrouve James avec sa tasse de café en main, prenant ses mocassins dans l’armoire.
- Tu es un amour. Me fait-il quand je lui montre la veste en me pinçant les lèvres, retenant mon envie de lui dire d’ouvrir les yeux. James sourit, et il prend la veste de ma main en posant un baiser sur mes lèvres qui sont sèches.
- Tu piques. Lui fais-je remarquer.
- Ma patronne trouve que cela me donne un air plus convaincant. Me rétorque-t-il et un pincement se forme dans ma poitrine, comme à chaque fois qu’il parle de sa patronne. Une grande brune qui a hérité de la compagnie de son père. Le genre de femmes que je ne supporte pas, qui a tout pour elle, et ne connait rien de la contrainte familiale. Contrainte qui me rappelle dans la cuisine d’ailleurs.
- Noa, ne touche pas. L’arrêté-je en le voyant voulant prendre les tartines dans le toasteur. Je me ravise de lui toucher la main, et Noa recule pour rejoindre la table en ruminant. J’esquisse un sourire en le voyant s’assoir sur sa chaise, et prendre sa fourchette pour commencer à manger l’œuf plus cuit que celui de sa grande sœur.
- Bon. Me fait-il et je souris, contente qu’il me le dise. Un mot qui pourrait être anodin pour n’importe quel parent, mais venant de notre fils, c’est toujours un moment exceptionnel et rempli de fierté.
- Maman, je n’ai pas le temps de manger ! Me crie Clara en dévalant les escaliers.
- Tu exagères ! Lui rétorqué-je alors qu’elle embrasse son frère et qu’elle pique une pomme dans le panier sur le meuble.
- N’oublie pas que j’ai répétition de cheerleaders après les cours. Me rappelle-t-elle en m’embrassant, avant de disparaitre de la cuisine pour sortir en un souffle. James qui revient avec sa mallette, me regarde en souriant. Je glisse mes doigts dans mes cheveux, me demandant pourquoi je lui fais encore à déjeuner.
- Oh chéri ! M’exclamé-je alors qu’il repart dans le hall pour prendre ses clés.
Noa sursaute et je me rends compte que j’ai crié. Je lui souris pour lui montrer que tout va bien, et je rejoins son père qui ne lui a d’ailleurs pas dit bonjour. Un détail dont je n’épiloguerai pas maintenant, mais dont nous devrons finir par en parler plus tard. Je sais qu’il a du mal avec lui, depuis que nous avons diagnostiqué son TSA à quatre ans ; mais il faudrait qu’il apprenne à le gérer comme je le fais.
- Je passerai voir Bridget à son magasin aujourd’hui, nous devons parler de notre soirée.
- Votre soirée ? Me demande-t-il et je comprends qu’il a encore oublié.
Voilà bien un souci entre nous, je passe mon temps à retenir tout pour eux, mais aucun d’eux ne fait attention à ce que je dis ou fait. Cette impression me ronge vraiment intérieurement depuis quelques temps.
- Oui, tu sais notre soirée entre filles. Lui rappelé-je.
- Ah oui juste. D’ailleurs, Véronica en profitera certainement pour fêter son nouveau divorce. Me fait-il avec un air amusé.
Je souris à mon tour en acquiesçant pour confirmer. Je lui rappelle donc que je serai à la boutique de fleurs de Bridget jusqu’à la fermeture, et qu’il doit passer prendre Noa au centre en revenant du travail. James me promet qu’il n’oubliera pas et après un baiser furtif, il quitte à son tour la maison.
Je me retourne en soupirant vers le couloir, jetant un regard vers la cuisine où notre fils mange en compagnie de ses petits dinosaures qu’il affectionne plus que tout. Voilà donc ce que je répète tous les matins depuis presque vingt ans. Une routine qui semble plaire à beaucoup de femmes, mais pas à moi. Récemment, Noa a besoin de beaucoup plus d’attention et je n’ai pas une minute pour souffler. Heureusement, ce centre a accepté de le prendre trois fois par semaine pour que je puisse respirer un peu. Enfin, ce que je voudrais surtout, c’est que mon mari soit un peu plus présent ; mais je ne peux pas me plaindre. J’ai la vie que toutes les femmes de mon âge rêve, et j’ai des amies uniques en leur genre avec qui je vais bientôt passer une soirée mémorable.
- Maman.
- Oui Noa. Lui répondé-je, en achevant de lui mettre son manteau.
- Je… Je t’aime.
Des larmes de fierté coulent de mes yeux et je suis surprise quand sa main vient essuyer mes yeux.
- Merci mon amour. Lui dis-je
Du moins dans ma routine, Noa me fait des surprises tous les jours.
Blake
Je suis réveillé par le foutu réveil de Shawn qui n’arrête pas de sonner. Je passe l’oreiller au-dessus de ma tête, en grognant des mots qui brûleraient les oreilles du professeur de psychologie que je veux devenir. Enfin, c’est ce que ma chère mère voudrait que je fasse, mais franchement, je ne sais toujours pas si j’irai jusque-là. Dans une semaine, nous commençons notre année de stage dans un centre pour personnes présentant des troubles du comportement. Bien entendu mon cher professeur m’a assigné au service pour les enfants et jeunes adultes ; ce qui n’est pas vraiment ce que je voulais.
Moi, ce qui m’intéressait le plus était le service des suicidaires, des alcooliques et des drogués. Vous me direz, il faut être fou pour aimer cela, et bien pas moi.
- Blake, je me tire ! Crie Shawn, sachant très bien qu’il m’a réveillé pour rien puisque je n’ai pas cours avant midi. Je décide donc de me lever.
J’ébouriffe ma crinière noire en regardant la photo de papa posé sur mon bureau.
- Salut le vieux ! Lâché-je en passant devant lui, nu comme un ver pour me rendre à la salle de bain.
Je sens tout en pissant, l’odeur du café que mon colocataire a préparé avant de partir, et je secoue Gizmo avec mon pouce et mon index pour faire tomber les petites goutes. Ouais Gizmo. A vrai dire je suis fan des Gremlins ; ces petits monstres tout gentils qui après une telle heure se transforme en monstre si vous leur donnez à boire ou à manger. Je dirais que c’est mon cas quand je bois après minuit, et surtout le sien si de la nourriture fraiche est dans les parages.
Bon, j’avoue qu’habiter et travailler au-dessus d’un bar n’aide pas à le calmer ; mais cela paie le loyer et les frais de cours, puisque ma chère génitrice m’a coupé les vivres. Disons qu’elle n’ait pas apprécié que je détruise sa belle Lamborghini. Un détail que nous remettrons sur la partie Gremlins et les coups de minuit…
Je bois ma tasse de café, tout en attrapant un slip dans l’armoire et un froc pour me couvrir, avant de sortir sur la petite terrasse de notre appartement pour fumer une cigarette. Nous sommes en septembre et toutes ces petites fourmis de l’autre côté de la rue, me disent long sur leur vie.
La brunette avec des boucles qui cherchent tout le temps quelque chose dans son sac, cherche juste à éviter le regard du grand blond posé sur elle à l’arrêt de bus. Le groupe de jeunes filles qui rient à écorcher les oreilles de la vieille femme à côté d’elles, essaient de se faire remarquer du grand blond qui n’en a rien à faire. Ouais, c’est trop facile à cerner. Et pourtant, je n’arrive toujours pas à cerner pourquoi papa a fait ça…
Je prends une bonne respiration, ravalant ma souffrance qui vient de monter le long de ma poitrine et je décide de rentrer pour me servir une autre tasse de café. Je regarde le calendrier, Byron m’a mis en service tout le week-end. Il me semblait lui avoir dit que je ne voulais pas travailler le week-end avant le début de mon stage. Je vais avoir la tête dans le cul toute la journée, ou au pire, je serai excité comme une puce qui ne tient pas en place. Ouais, avec moi c’est tout ou rien.
Mon portable sonne, et je remarque que c’est Emi ; ma meilleure amie depuis toujours. D’ailleurs, c’est avec elle que j’ai appris l’anatomie féminine. Expérience qui aurait pu être mémorable, si au moment fatidique, elle ne m’avait pas lâché qu’elle aimait les filles. Un détail que du haut de mes seize ans, m’a coupé ma chique plus vite que mon ombre. Ouais seize ans !
-”Salut mon chou !”
- Salut ma belle. Lui répondé-je en regardant ce qu’il reste à manger dans le frigo, mise à part de la pizza froide et un reste de Durum.
-”Tu fais quoi de beau ?” Me demande-t-elle, ce qui signifie surtout qu’elle veut passer squatter l’appartement avec sa copine du moment. Ses parents sont très protecteurs, alors l’idée même qu’elle ramène une fille pour la sauter dans leur maison risque de finir en attaque cardiaque.
- Je quitte l’appartement dans dix minutes. Lui dis-je avec un sourire en coin.
- “Tu es un amour mon chou !” S’exclame-t-elle ravie.
Et voilà, moi qui pensais flâner un peu avant d’aller à la bibliothèque, c’est raté. Je mets donc un T-Shirt uni noir de la marque Levis et ma veste en jeans, avant de sortir de l’appartement laissant les clés au-dessus de la double porte en bois pour Emi. Je descends les escaliers, et je sors par la porte de derrière pour rejoindre le parking de l’autre côté de la rue où j’ai garé ma vieille Impala. Je passe le trajet à regarder encore ses fourmis qui courent partout, en me disant que je suis bien loin de tous ses gens qui semblent avoir une vie bien remplie.
En ce qui me concerne, ma vie se résume à étudier pour comprendre ce qui a poussé papa à se suicider.
Lire le livre complet ici.
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difunttichronicles · 11 months ago
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Goddess
Starcrossed, tome 3,Josephine Angelini tome 1 tome 2 PrésentationAfter accidentally unleashing the gods from their captivity on Olympus, Helen must find a way to re-imprison them without starting a devastating war. But the gods are angry, and their thirst for blood already has a body count.To make matters worse, the Oracle reveals that a diabolical Tyrant is lurking among them, which drives a…
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jezatalks · 6 months ago
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J'ai regardé insatiable. C'était une descente aux enfer et j'ai grave été prise dans l'intrigue et les personnages.
Par contre tw:troubles alimentaires car ça fait bien partie de l'histoire et de la lutte du perso principal.
Heureusement que le côté comédie/humour noir aide à contrebalancer. Surtout dans les piques des dialogues. La saison 2 c'était vraiment accumulation sur accumulation d'horribles décisions.
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frenchlitclub · 7 months ago
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Les livres montrés dans le tableau "Liberté" lors de la cérémonie d'ouverture des jeux olympiques 2024, ce vendredi (liste à la fin):
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Romances sans parole, de Verlaine, 1874 On ne badine pas avec l'amour, d'Alfred de Musset, 1834 Passion Simple, d'Annie Ernaux, 1992 Bel-Ami, de Maupassant, 1885 Sexe et Mensonges, de Leïla Slimani, 2017 Le diable au corps, de Raymond Radiguet, 1923 Les Liaisons Dangereuses, de Laclos, 1782
Le thème commun à tous ces livres: les relations amoureuses (souvent interdites, adultères), la passion, la sexualité dans la littérature française. La scène suit 3 personnes flirtant à l'aide des livres qu'ils se montrent dans la bibliothèque nationale de Paris; on peut y voir une référence au roman "Jules et Jim" d'Henri-Pierre Roché, et à la pièce "Caprices de Marianne" d’Alfred de Musset où l'on retrouve des trios/triangles amoureux.
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azzzryel · 6 months ago
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Salut , j'ai découvert tes fanfiction sur AO3 car après avoir vu le comte de monte cristo au cinema je me suis de suite empréssée a voir si il n'y avait pas de fanfiction sur le net quand je suis tombée sur les tiennes et je tiens à dire que je ne suis pas déçue, tu as vraiment su retranscrire L'Amour et le lien familial qui unit Édmond,haydée et andré c'est vraiment dommage que on n'explore pas leur relation davantage dans le film (même si je sais que 3h pour condenser un livre de 1000 pages et quelque c'est assez sérré et le film reste incroyable) .Apparemment dans l'oeuvre originale haydée était amoureuse du comte , heureusement que ce n'est pas le cas dans le film sinon cela m'aurait gâcher l'expérience du film et cela est d'ailleurs la seule raison pour laquelle je n'ai pas passer le cap et lu le livre , je préfère largement l'idée d'un lien paternel entre haydée , André et le comte dans le sens où au début , le comte considérerai les deux enfants comme des outils afin d'assouvir sa vengeance puis au fil du temps s'attendrit et commence à les considérer comme ses propres enfants ce qui est bien mieux qu'un triangle amoureux entre le comte ,haydée et mercédès que j'aurais trouvé horrible .
En somme je te remercie pour tes fanfictions incroyables qui capturent parfaitement la vision que j'ai des personnages du film et les liens qui les unissent.
Hey coucou, d'abord un grand merci à toi pour ton gentil message, ça fait toujours plaisir de savoir que son travail est apprécié 💙
Oui, j'ai aussi fait une drôle de tête en lisant un recap du livre... Je suis bien content qu'ils aient changé ça dans le film! Pour avoir vu des itw des acteurices et des metteurs en scène, ils avaient clairement exprimé le souhait de "moderniser" l'oeuvre ou en tout cas de la réadapter en quelque sorte à notre époque, ce changement fait partie de cette volonté et je les applaudis pour ça, non seulement parce que ça donne une autre dimension aux personnages mais aussi parce que c'est, je trouve, très bien amené.
Et c'est un régal d'écrire des relations familiales sur ce trio (ou plus, selon mon humeur), chaque personnage a vraiment sa propre profondeur, ses qualités, ses défauts, sa personnalité propre. Les faire évoluer ensemble est très agréable!
Encore merci à toi en tout cas et au plaisir de discuter à nouveau, sait-on jamais! :D
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inlovewithaspiderguy · 6 months ago
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>être moi
>je scrolle Netflix
>tombe sur vampire diaries
>lis la desc
>première ligne: “ce fameux triangle amoureux a suscité des milliers de fanfictions”
>>>>c’est comme ça qu’on définit les séries maintenant
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maddiesbookshelves · 2 years ago
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Happy Pride Month everyone! As promised, here is our first queer manga rec of the month:
My Love Mix-Up!, by Hinekure Wataru & Aruko (illustrations)
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Original title: Kieta Hatsukoi / 消えた初恋
Genres: Comedy, Romance, School Life, Slice of Life
Themes: Love, School, Love Triangle
Japanese volumes: 9 (Finished)
Aoki is in love with Hashimoto, his desk neighbor. But one day, when he borrows her ereaser, he discovers that her heart belongs to another: the handsome Ida, who sits right in front of him. He is so disappointed that he doesn't realize that the ereaser fell and that his alleged rival in love is picking it up... It's the start of an enormous misunderstanding that could very well turn into the most beautiful love story!
This... THIS is a love triangle just how we like them. Also, can we give the Dumbass Bisexual of the Year Award to Aoki, plz? He deserves it and that's a compliment. I love him whith my whole being, okay?
I absolutely adored this title, Hashimoto, who is kind of our only female character, isn't just a numbskull whose only purpose is helping further Aoki and Ida's love story, she's a true friend to Aoki, has her own love story and a pretty cool character evolution. I'm pretty sure that Ida is on the aroace spectrum given some of his dialogue, and even if it's not explicitly stated, it still feels good.
We're in a manga that really sticks to the codes of classic shōjo manga, the only difference is that the main love story is about two boys. There isn't a strong focus on homophobia either, we only have a few tense moments when they think about revealing their relationship, I thought it was really soft. Sometimes it feels good to read something where bigotry isn't one of the main themes
French version under the cut
Titre VF : Love Mix-Up
Genres : Comédie, Romance, School Life, Slice of Life
Thèmes : Amour, École, Triangle Amoureux
Volumes : VO - 9 (Terminé) / VF 4 (En cours)
Aoki est amoureux de Hashimoto, sa voisine de classe. Mais un jour, en lui empruntant sa gomme, il découvre avec horreur que l'élue de son cœur en aime un autre : le beau Ida, qui est assis juste devant lui. L'adolescent est tellement déçu qu'il ne réalise pas qu'il a fait tomber la gomme de sa camarade et que son supposé rival en amour est en train de la ramasser... C'est le début d'un énorme malentendu qui pourrait bien aboutir à la plus belle des histoires d'amour !
Ça... ÇA c'est le genre de triangle amoureux qu'on aime. Aussi, est-ce qu'on peut attribuer le titre de Dumbass Bisexual of the Year à Aoki svp ? Il le mérite amplement et c'est un compliment. Je l'aime d'amour, d'accord ?
J'ai vraiment adoré ce titre, Hashimoto qui est un peu notre seul personnage féminin, n'est pas juste une nunuche qui ne sert qu'à faire avancer l'intrigue amoureuse entre Aoki et Ida, elle est une véritable amie pour Aoki et a sa propre histoire d'amour et une évolution plutôt cool. Je soupçonne fortement Ida d'être sur le spectre aroace au vu de certains dialogues, et même si c'est pas dit de manière explicite, fait quand même du bien
On est vraiment dans un manga qui respecte les codes classiques du shōjo, la seule différence c'est que l'histoire d'amour principale est entre deux garçons. On a pas non plus un gros focus sur l'homophobie, juste quelques moments d'inquiétude à l'idée de révéler leur relation, j'ai trouvé ça très doux. Des fois ça fait du bien de lire des titres où l'intolérance n'est pas un des thèmes principaux
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transparentgentlemenmarker · 10 months ago
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Le triangle amoureux
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2salles2ambiances · 5 months ago
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Cette semaine dans 2 salles, 2 ambiances, Inès et Gabrielle accueillent Olivia Truffaut-Wong, un trio de choc pour parler de triangles amoureux, racisme, queerbaiting, vous l’aurez deviné cet épisode parle des séries Bridgerton, The Summer I Turned Pretty (L’été où je suis devenue jolie) et Never Have I Ever (Mes premières fois). On revient dans vos oreilles avec ce gros épisode qui est en deux parties.
TW: mentions de racisme et de viol
Voici la partie 1:
Et la partie 2:
Bonne écoute!
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flo-nelja · 11 months ago
Note
If you're still doing the meme, Cassandre?
Why I like them: J'adore la cruauté du concept, de la personne qui dit toujours la vérité et n'est jamais crue.
Why I don’t: Je veux dire, c'est un concept intéressant, mais bien sûr, en soi, je suis toujours frustrée par le concept que rien ne peut être changé au futur (je pense qu'elle aurait dû au moins essayer de tuer Paris à la naissance :P )
Favorite story: J'aime le moment où elle explique à Agamemnon que sa femme va le tuer et où, pour un instant, elle est contente de n'être pas crue.
Favorite quote (from them or about them) : Giraudoux encore !
"[Le destin] est simplement la forme accélérée du temps. C'est épouvantable."
BrOTP: Je suis curieuse de sa relation avec Helenos.
OTP: Autant je ne shippe rien (à part potentiellement en tordu avec Hélène), une part de ma curiosité sur Helenos est un potentiel triangle amoureux avec Apollon.
an-oh-god-why-did-that-have-to-happen: Le passage où elle se fait violer lors de la chute de Troie est trop cruel pour moi.
Unpopular opinion: Je me demande ce qui serait arrivé si les gens avaient cru ses prophéties. Elles se seraient toujours réalisé, n'est-ce pas ? Ca suffit pour faire mal à la tête
My nickname for them: Pas de surnom encore une fois.
if you could say one thing to them: Rien de spécial : l'idée que je ne croirais rien de ce qu'elle peut me dire est très frustrante pour moi.
Favourite portrayal of them: La guerre de Troie n'aura pas lieu !
LEAST favourite portrayal of them: Ce n'est pas que c'est négatif, mais Homère n'a rien fait avec elle, c'est frustrant.
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livresderomance · 5 months ago
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📕L'ex-femme muette du milliardaire📕
Kallie, une muette qui a été ignorée par son mari pendant cinq ans depuis leur mariage, a également subi la perte de sa grossesse à cause de sa cruelle belle-mère.
Après le divorce, elle a appris que son ex-mari s'était rapidement fiancé à la femme qu'il aimait vraiment. En tenant son ventre légèrement arrondi, elle s'est rendu compte qu'il ne s'était jamais vraiment soucié d'elle.
Déterminée, elle l'a laissé derrière elle, le traitant comme un étranger. Pourtant, après son départ, il a parcouru le monde à sa recherche. Le jour où ils se sont croisés à nouveau, Kallie avait déjà trouvé son amour.
Pour la première fois, il l'a suppliée : « S'il te plaît, ne me quitte pas… » Mais la réponse de Kallie était ferme et méprisante, « Va-t'en ! », anéantissant tous ses espoirs.
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Chapitre 1 Ivresse sous la pluie
Pendant une nuit d'orage, des vents incessants projetaient la pluie contre les portes-fenêtres.
Dans la grande villa, la lumière était allumée dans une seule chambre à coucher.
Kallie Cooper était appuyée contre la tête de lit, ses yeux parcourant un livre tandis que la somnolence s'installait.
La porte de la chambre s'est brusquement ouverte.
Surprise, Kallie a levé les yeux pour découvrir son mari, Jake Reeves, dans l'embrasure de la porte.
Jake était là, vêtu d'un costume impeccable, ses traits séduisants marqués par un air renfrogné.
Avant que Kallie ne puisse prononcer un mot, Jake a pressé ses lèvres contre les siennes, l'odeur de l'alcool se mêlant à la fraîcheur de la pluie. Il a glissé sa main froide sous sa jupe et l'a pressée fermement contre sa jambe qui résistait.
D'un ton épais et persuasif, Jake a ordonné : « Ne bouge pas. »
Kallie a cessé de se débattre, la douleur s'intensifiant. Elle ne pouvait s'empêcher de produire des bruits faibles et déformés.
En entendant ses sons, Jake a froncé les sourcils et a mis la main sur la bouche de la jeune femme.
Réduite au silence, Kallie s'est accrochée au bras musclé de Jake, sa poigne désespérée comme pour s'ancrer dans une mer tumultueuse. Elle était submergée lorsque Jake l'a relâchée et s'est dirigé vers la douche.
Quelques instants après que Jake a disparu derrière la porte de la salle de bains, son téléphone sur la table de nuit s'est allumé.
Par réflexe, Kallie y a jeté un coup d'œil et a vu un nouveau message s'afficher à l'écran. « Jake, je suis désolée, d'accord ? Peux-tu arrêter de retrouver ta femme muette à chaque fois qu'on se dispute ? Ça me fait vraiment mal. »
La lumière a disparu des yeux de Kallie. Elle a compris qu'elle ne pourrait jamais prononcer les réprimandes enjouées ou les tendres griefs échangés doucement dans le calme de la nuit.
À la suite d'une maladie infantile, Kallie avait été privée de sa voix, ce qui l'avait rendue muette. Elle ne pouvait produire que des sons fragmentés, que même son propre mari trouvait insupportable d'entendre.
À travers le verre dépoli de la fenêtre de la salle de bains, Kallie a pu apercevoir la grande silhouette de Jake. Elle a rapidement détourné le regard.
Jake séchait négligemment ses cheveux humides et la regardait d'un air dédaigneux. « Tu as regardé mon téléphone ? », a-t-il demandé.
Kallie s'est crispée et a secoué la tête rapidement pour nier instinctivement. Elle voulait préciser qu'il s'agissait d'un coup d'œil accidentel.
Mais Jake a perdu patience et a dit froidement : « Ne touche plus jamais à mon téléphone. »
Kallie s'est forcée à sourire, se mordant la lèvre en acquiesçant. Elle ne pouvait pas revendiquer l'amour de Jake. Leur mariage était arrangé par le grand-père de celui-ci. Jake avait déclaré sans ambages qu'il l'avait épousée uniquement parce qu'elle était la fille adoptive de la famille Reeves, et qu'il ne voulait pas défier les souhaits de son grand-père.
Pendant cinq ans, Kallie n'avait jamais dépassé les bornes, parfaitement au courant des affaires de Jake, mais elle est restée silencieuse, craignant qu'il ne la trouve gênante.
Après avoir pris une profonde inspiration, Kallie a fait le geste d'aller chercher un verre de lait pour lui. N'ayant pas le courage de croiser le regard indifférent de Jake, elle est sortie précipitamment de la pièce.
Derrière elle, Jake a pris son téléphone et a effacé dédaigneusement le message sans même en vérifier le contenu.
Kallie s'est levée tôt.
Jake, connu pour ses habitudes alimentaires difficiles, avait un estomac fragile.
Depuis des années, Kallie lui préparait méticuleusement le petit-déjeuner tous les matins.
Lorsque Jake a descendu les escaliers, la première chose qui a attiré son attention a été Kallie, qui s'affairait dans la cuisine.
Les ficelles de son tablier accentuaient la taille mince de Kallie, tandis que de légers suçons subsistaient sur son cou depuis la nuit précédente. Elle était l'incarnation de la délicatesse, toujours sereine et évitant de faire des histoires, vraiment une épouse exemplaire.
Un subtil adoucissement a touché les traits habituellement impassibles de Jake. Il a brisé le silence. « Prenons le petit déjeuner ensemble. »
Ravie, Kallie a acquiescé vigoureusement et a signé sa gratitude. Elle a enlevé son tablier et s'est assise avec précaution à côté de lui, plus près qu'ils ne l'avaient jamais été.
Jake lui a passé un sandwich, que Kallie a accepté avec un sourire prudent et reconnaissant.
D'un air nonchalant, Jake a mentionné : « Demain, c'est la fête du centième jour du bébé de mon frère. Tu devrais venir avec moi. »
Kallie a failli laisser le sandwich lui glisser entre les doigts, stupéfaite. Il l'invitait rarement à des rassemblements publics. Pourtant, il était là, à lui demander de se joindre à lui pour une telle occasion. Ses yeux ont tremblé d'hésitation et de conflit.
Une trace de réticence a traversé l'expression de Kallie, sans que Jake s'en aperçoive.
Nonchalamment, il a ajouté : « Je demanderai à mon assistant de déposer des vêtements demain et je viendrai te chercher à midi. »
Kallie n'avait d'autre choix que d'accepter.
La famille Reeves jouissait d'une immense influence à la ville d'Arcpool, et Dean Reeves, le fils aîné, célébrait le centième jour de son fils aîné par une fête somptueuse.
Dean avait réservé un hôtel de prestige pour l'occasion, qui bourdonnait d'excitation.
Kallie, habillée d'une robe beige complétée par un maquillage subtil, était splendide. Ses traits fins et ses yeux brillants faisaient d'elle le centre de l'attention.
Cependant, les regards qui se sont posés sur elle étaient critiques, et non admiratifs.
« Quelle chance elle a ! Elle est née sans pouvoir parler, et pourtant elle s'est si bien mariée. Pourquoi n'ai-je pas une telle chance ? Est-ce parce que je sais parler ? »
« Et à quoi cela sert-il de parler ? Peux-tu susciter la sympathie comme elle le fait ? »
« Que veux-tu dire ? »
« Rappelle-toi, elle semblait si malheureuse que Roderick Reeves l'a prise comme fille adoptive et l'a mariée à Jake. Quelle pitié ! »
« Les gens appellent ça de la chance, mais tout est calculé. Tu devrais prendre exemple sur elle ! »
Kallie a intérieurement protesté, voulant argumenter que Roderick avait simplement sympathisé avec elle. Pourtant, elle savait que sa réfutation silencieuse ne pouvait pas être entendue.
« Kallie, tu es là ! Nous t'attendions. »
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difunttichronicles · 11 months ago
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Dreamless
Starcrossed, tome 2,Josephine Angelini tome 1 très bientôt PrésentationCan true love be FORGOTTEN?As the only Scion who can descend into the Underworld, Helen Hamilton has been given a nearly impossible task. By night she wanders through Hades, trying to stop the endless cycle of revenge that has cursed her family. By day she struggles to overcome the fatigue that is rapidly eroding her…
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aforcedelire · 1 year ago
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Pour l’amour des dieux, Sarah Underwood
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À Ithaque, 300 ans après les aventures de Pénélope et d’Ulysse, douze jeunes filles sont sacrifiées rituellement pour apaiser la colère de Poséidon. Cette année, Léto, 17 ans, fait partie des marquées. Lorsqu’elle se réveille après son exécution, elle se retrouve sur une île uniquement habitée par une très belle jeune fille, Mélantho. Qui va l’aider à maîtriser ses nouveaux pouvoirs, et qui va lui apprendre qu’il existe un moyen de stopper la malédiction et le massacre d’innocentes : tuer le prince d’Ithaque.
Aloooors j’ai bien aimé. Mais c’était un peu facile par moments, un peu ado par d’autres, et… y’a un triangle amoureux, qui je trouve n’a rien à faire là, est bancale et n’apporte rien à l’histoire. Sinon, c’était intéressant : l’autrice s’inspire de l’Odyssée, en particulier du moment où au retour d’Ulysse les douze servantes de Pénélope sont pendues pour trahison, accessoirement parce qu’elle se sont fait violer (youpi 🥳) par les prétendants. À partir de là, Sarah Underwood tisse une histoire de malédiction sur plusieurs siècles. Ça, c’était plutôt cool (par contre j’ai appris selon une interview depuis retirée d’Internet qu’elle n’a jamais lu l’Odyssée ? c’est chaud), et j’ai aussi bien aimé qu’on aborde le sujet de la violence des hommes (les soldats, les pirates, les rois, les dieux)… mais c’est à peu près tout. Le personnage de Léto est parfois pas super bien écrit, à coup de « c’est l’élue qui nous sauvera toustes », soit elle maîtrise très vite ses pouvoirs et comprend les implications de la prophétie, soit elle est complètement paumée (je vous ai parlé du triangle amoureux qui n’apporte rien à l’histoire ???) et c’est un peu relou. J’ai bien aimé le personnage de Mélantho, par contre, il était tragique à souhait et pas trop trop creux. En soi, c’était une lecture plutôt cool, la fin est plutôt réussie (tragédie grecque à souhait) et je pense que si j’avais lu ça pendant mon adolescence j’aurais vraiment kiffé. Mais je deviens de plus en plus exigeante avec mes lectures, et c’est parfois un peu relou. Pour les amoureuxses de mythologie et de réécritures, ça peut être vraiment génial. Moi j’ai bien aimé, mais je sais déjà que d’ici quelques mois j’aurais potentiellement oublié ma lecture… (en même temps plus d’une centaine de livres par an, pas trop le choix)
10/03/2024 - 11/03/2024
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swedesinstockholm · 1 year ago
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15 octobre
je déteste le weekend je déteste déjeuner avec maman et qu'elle me parle d'assistante sociale et de chômage et qu'elle commence ses phrases par tu dois, je déteste devoir monter sur un nuage et m'élever dans le ciel comme dans la chanson nulle de zaho de sagazan qui passe sans arrêt à la radio et je déteste devoir fermer les yeux pour me forcer à apprécier la chaleur du soleil sur mon visage et le miracle de la vie sur terre avec les oiseaux et les arbres et la musique pour faire partir l'attrait du vide. je fantasme une psy qui me prendrait par la main et appellerait l'assistante sociale avec moi parce que moi j'y arrive pas, comme à la clinique quand lothar m'avait dit de passer dans son bureau pour qu'on regarde ensemble les volkshochschulen. je fantasme une psy à qui je pourrais tout dire de but en blanc d'entrée de jeu, écrire une liste de tout ce qui va pas et la lui lire d'une traite au premier rendez-vous. sortir tout ce que je traîne sans rien retenir et sans la ménager pour voir si elle a les épaules assez larges pour s'occuper du trou noir que je suis. une psy qui saurait exactement quoi faire de moi, qui me culpabiliserait pas, qui me dirait pas qu'à mon âge c'est à moi de m'en occuper, parce que j'ai pas d'âge ok, le circuit de l'âge n'existe pas, comme dans l'object oriented ontology, on émet tous et toutes notre propre temps et ce serait ridicule de vouloir se placer à l'intérieur d'une prétendue ligne de temps ou circuit de l'âge avec des stations et à chaque station on serait censé.e accomplir telle et telle chose parce que d'après le circuit de l'âge déjà établi c'est comme ça et pas autrement.
21 octobre
j'ai réussi à éviter de justesse la soirée queer loox où j'avais pas envie d'aller hier soir en arrivant pile au moment où e. et j. s'apprêtaient à partir pour aller au resto avec moi, top forte, même si j'aurais aimé voir si y avait c. j'aurais du leur demander. j'avais envie de leur raconter ma passion pour elle et sa copine la motarde dj critique musicale prof d'allemand et puis l'idée d'histoire qu'elle m'a inspirée l'été dernier avec un triangle amoureux lesbien qui nait pendant le montage d'une pièce de théâtre dans une église. peut être que ça pourrait intéresser s. et son collectif de théâtre et je pourrais en faire une pièce et ils pourraient la monter et ce serait pas incestueux DU TOUT.
jeudi soir à la conférence sur la santé mentale dans l'art y avait une fille qui racontait qu'elle avait crée une performance alors que c'était pas son métier mais elle voulait absolument faire cette perf et danser alors qu'elle est pas danseuse et exprimer tout ce qu'elle avait à dire et elle voulait tout diriger, tout faire, l'écriture, les costumes, performer, etc. c'était son rêve mais à la fin c'était tellement stressant et intense et laborieux qu'elle s'est dit bon, est-ce que ça en valait vraiment la peine? est-ce que ce que j'avais à dire était important et nécessaire à ce point et surtout est-ce que c'était vraiment nécessaire que je veuille tout faire moi-même? j'avais très envie de discuter de tout ça avec elle mais j'ai pas osé l'aborder. j'ai vu sur ig qu'elle vivait avec sa mère aussi jusqu'à ce qu'elle parte à la retraite au portugal et qu'elle se retrouve seule. elle vit entre ici et bruxelles et je veux absolument lui demander comment elle fait ça. à part ça c'était un peu bof et j'ai passé la soirée à me dire 1. que j'aurais pu participer au panel de discussion en tant qu'artiste à moitié morte 2. pourquoi cette fille a fait une performance et pas moi 3. la comédienne qui joue le monologue de l'adaptation de 4.48 psychosis de sarah kane par s. n'a pas l'air assez deep pour jouer ce rôle 4. la fille qui a fait la performance est assez choue 5. c'est toutes des chochottes ma parole 6. je dois voir une psy urgemment 7. est-ce que georges mon fan numéro 2 assis au bout de la rangée se rappelle de mon texte et trouve lui aussi que je devrais faire partie du panel de discussion? 8. je dois écrire ce livre.
e. et j. se sont assises à côté de moi et à la fin on est allées boire un verre et elles m'ont demandé si je voulais aller au resto avec elles vendredi soir après la soirée queer loox et j'ai dit oui et voilà comment je me suis retrouvée avec elles dans une pizzeria de bonnevoie à écouter des kilomètres de gossip lesbien en silence mais comme je connaissais personne ça rendait les histoires moyennement intéressantes. à aucun moment on m'a demandé ce que je faisais, ce qui était un grand soulagement parce que j'avais oublié de réfléchir à une réponse à donner en cas de besoin. god bless. mais quand j'ai remercié e. de m'avoir invitée à la fin, elle a dit que c'était pour me remercier pour toutes les fois où elle avait fait appel à moi et qu'elle se sentait un peu bête parce que... je crois qu'elle a dit parce que j'étais clairement au dessus? genre ce que j'écris est clairement au dessus de ce qui se fait dans ce pays en matière de littérature queer? je sais pas, mais on va dire que c'était ça comme ça ça me donne moins l'impression que depuis le début elles me prennent pour une loseuse de la vie + une fraude lesbienne. peut être qu'elles me prennent juste pour une bonne écrivaine et c'est tout.
à part ça j'ai passé l'après-midi à la konschthal avec c. pour préparer la soirée de jeudi, j'adore être dans des endroits en tant qu'artiste, après on est allés boire un thé dans une boulangerie et il m'a raconté sa vie d'avant l'écriture, sa crise et puis sa mort et sa renaissance, ses traumas et ses traumas hérités et sa relation avec sa mère etc et moi je l'écoutais et je savais pas quoi dire et je comprends pas pourquoi parce que la mort je connais bien, je maitrise, j'ai un million de choses à dire sur la mort, bien plus que sur le sexe ou sur les relations amoureuses par exemple. mais peut être que ça marche qu'�� l'écrit, en tête à tête avec moi-même. on a parlé de paris et je lui ai parlé de j. et de ma découverte de ma lesbianité et j'avais les joues brûlantes. je lui ai dit que je lui avais tout raconté y a trois ans quand elle avait demandé à lire lettres à kristen stewart dans lequel je parle d'elle et il a dit que ça lui donnait encore plus envie de le lire maintenant qu'il connaissait l'histoire derrière. il l'a pas lu parce que je lui avait dit de pas le lire, parce que je voulais pas qu'il voie à quel point je suis seule. ma solitude me fait honte.
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trendyparisofficiel · 1 month ago
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Le Belmont : un écrin de luxe pour célébrer l’amour à Paris
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Pour une Saint-Valentin inoubliable, l’Hôtel Le Belmont Paris vous propose une escapade romantique au cœur du Triangle d’Or. Champagne, spa by Terraké, cocktails sur mesure et surclassement selon disponibilités vous attendent dans cet écrin raffiné, idéal pour découvrir Paris en amoureux. Read the full article
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ladyniniane · 2 months ago
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Hello ! 12, 20 et 25 pour le book ask :)
End of year book asks
Hello et merci pour les questions :D
12) Any books that disappointed you?
On veut du sang !!! Alors pour commencer Song of the huntress de Lucy Holland. L'idée de base est super, la reine Æthelburg est un personnage historique qui mérite d'être plus connu. Mais le contenu était juste ennuyeux. L'intrigue était molle, les personnages avaient des réactions gamines et la ""romance"" n'était ni crédible ni intéressante. Je ne l'ai même pas terminé.
Ensuite on a L'Odyssée des femmes de Muriel Szac, un livre qui se prétend féministe mais n'en a rien et essaie honteusement de surfer sur la vague de réécritures d'un point de vue féminin. Déjà, ça commence mal. Le livre a le cul entre deux chaises : on ne sait pas si elle nous livre sa propre version ou si c'est un ouvrage académique. L'autrice cité énormément ses précédents livres (que c'est beau le recyclage). Mais le plus répugnant est son traitement du viol. Elle nous sort tranquillement "oui Hadès est un violeur mais bon il est pas si méchant". Le féminisme mesdames et messieurs ! J'ai arrêté là mais d'après les critiques, le reste est du même acabit et plein de victim blaming. L'autrice ferait mieux de se taire et de laisser la place aux "jeunes institutrices" qui la critiquent. Avec des ""féministes"" comme elle, on a pas besoin d'ennemis.
20) What was your most anticipated release? Did it meet your expectations?
Je dirais The Lotus Empire de Tasha Suri car j'avais très envie de connaître la fin de cette saga. Et c'était un final en beauté qui arrivait à rester prenant malgré quelques légers défauts.
Ensuite il y avait Babylonia de Costanza Casati. J'avais adoré son livre sur Clytemnestre, donc j'avais hâte de lire celui-là. Et la couverture est magnifique. J'ai apprécié, mais pour moi, il était en dessous de son précédent livre. Les relations entre les personnages et l'espèce de "triangle amoureux" ne m'ont pas convaincue. Et j'en ai aussi assez de ce genre de livres qui présentent des "femmes fortes" mais n'ont au final que très peu de personnages féminins et de solidarité entre les femmes. En plus, est-ce que c'était nécessaire que tout le monde soit amoureux de l'héroïne ?
Par contre, j'ai apprécié l'héroïne rusée et impitoyable et le traitement de l'époque et de la violence omniprésente et de ses conséquences. Ce qui fait que j'ai apprécié malgré mes remarques salées.
25) What reading goals do you have for next year?
Voilà les livres que je veux lire pour 2025. The Stolen Queen, A Witch's Guide to Magical Innkeeping et Mythica m'intéressent tout particulièrement. Et puis il y a aussi le tome 3 de The Maid et d'Emily Wilde !
Sinon je veux lire plus de livre sur l'empire byzantin pour mon projet de roman. Notamment celui-là parce que la nourriture c'est important et que je veux que mon histoire soit la plus immersive possible !
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